s que Obligatoire 2011 Afrique Sujet

March 20, 2018 | Author: Souad Faidi | Category: Area, Integral, Angle, Real Number, Mathematical Objects


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Session 2011BACCALAUREAT GENERAL MATHEMATIQUES Série S Enseignement Obligatoire Durée de l’épreuve : 4 heures Coefficient : 7 Ce sujet comporte 6 pages numérotées de 1 à 6 . Du papier millimétré est mis à la disposition des candidats. L’utilisation d’une calculatrice est autorisée. Le candidat doit traiter tous les exercices. La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies. Page 1 / 6 EXERCICE 1 (5 points ) (Commun à tous les candidats) On considère une droite D munie d’un repère _ O, − → i _ . Soit (A n ) la suite de points de la droite D ainsi définie : • A 0 est le point O; • A 1 est le point d’abscisse 1 ; • pour tout entier naturel n, le point A n+2 est le milieu du segment [A n A n+1 ]. 1. a. Placer sur un dessin la droite D, les points A 0 , A 1 , A 2 , A 3 , A 4 , A 5 et A 6 . On prendra 10 cm comme unité graphique. b. Pour tout entier naturel n, on note a n l’abscisse du point A n . Calculer a 2 , a 3 , a 4 , a 5 et a 6 . c. Pour tout entier naturel n, justifier l’égalité : a n+2 = a n+1 + a n 2 . 2. Démontrer par récurrence, que pour tout entier n, a n+1 = − 1 2 a n + 1. 3. Soit (v n ) la suite définie, pour tout entier naturel n, par v n = a n − 2 3 . Démontrer que (v n ) est une suite géométrique de raison − 1 2 . 4. Déterminer la limite de la suite (v n ), puis celle de la suite (a n ). Page 2 / 6 EXERCICE 2 (5 points ) (Commun n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité) Les cinq questions sont indépendantes. Pour chaque question, une affirmation est proposée. Indiquer si elle est vraie ou fausse, en justifiant la réponse. Une réponse qui n’est pas justifiée ne sera pas prise en compte. Toute justification incomplète sera valorisée. Question 1 On considère, dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct _ O, − → i , −→ j _ , les points A, B et C d’affixes respectives : a = 1 +i, b = 3i, c = _ √ 3 + 1 2 _ + i _ √ 3 2 + 2 _ . Affirmation Le triangle ABC est un triangle équilatéral. Question 2 On considère, dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct (O, − → u , − → v ), la transformation f dont une écriture complexe est : z ′ = _ 2i √ 3 + i _ z. Affirmation La transformation f est la rotation de centre O et d’angle π 3 . Question 3 On considère le nombre complexe a = _ − √ 3 + i _ 2011 . Affirmation Le nombre complexe a est un nombre imaginaire pur. Question 4 Soit X une variable aléatoire qui suit la loi exponentielle de paramètreλ, où λ est un nombre strictement positif. On rappelle que, pour tout réel t strictement positif, la probabilité de l’événement (X t) s’exprime par P(X t) = 1 −e −λt . Affirmation Sachant que X 2, la probabilité que X appartienne à l’intervalle [2; 3] est égale à 1 −e −λ . Question 5 Une urne contient au total n boules dont cinq sont blanches et les autres noires. On effectue 10 tirages successifs indépendants en remettant la boule dans l’urne après chaque tirage. Affirmation La plus petite valeur de l’entier n, pour laquelle la probabilité d’obtenir au moins une boule blanche sur les 10 tirages est supérieure ou égale à 0, 9999, est égale à 13. Page 3 / 6 EXERCICE 3 (5 points ) (Commun à tous les candidats) D H E A F B G C M I J La figure ci-contre représente un cube ABCDEFGH d’arête 1. On désigne par I et J les milieux respectifs des arêtes [BC] et [CD]. Soit M un point quelconque du segment [CE]. Dans tout l’exercice, on se place dans le repère orthonormal _ A; −→ AB, −−→ AD, −→ AE _ . 1. a. Donner, sans justification, les coordonnées des points C, E, I et J. b. Justifier l’existence d’un réel t appartenant à l’intervalle [0; 1], tel que les coordonnées du point M soient (1 −t; 1 −t; t). 2. a. Démontrer que les points C et E appartiennent au plan médiateur du segment [IJ]. b. En déduire que le triangle MIJ est un triangle isocèle en M. c. Exprimer IM 2 en fonction de t. 3. Le but de cette question est de déterminer la position du point M sur le segment [CE] pour laquelle la mesure de l’angle IMJ est maximale. On désigne par θ la mesure en radian de l’angle IMJ. a. En admettant que la mesure θ appartient à l’intervalle [0; π], démontrer que la mesure θ est maximale lorsque sin _ θ 2 _ est maximal. b. En déduire que la mesure est maximale lorsque la longueur IM est minimale. c. Étudier les variations de la fonction f définie sur l’intervalle [0; 1] par : f(t) = 3t 2 −t + 1 4 . d. En déduire qu’il existe une unique position M 0 du point M sur le segment [EC] telle que la mesure de l’angle IMJ soit maximale. e. Démontrer que le point M 0 est le projeté orthogonal du point I sur le segment [EC]. Page 4 / 6 EXERCICE 4 (5 points ) (Commun à tous les candidats) Soient f et g les fonctions définies sur l’ensemble R des nombres réels par : f(x) = xe 1−x et g(x) = x 2 e 1−x . Les courbes représentatives des fonctions f et g dans un repère orthogonal _ O, − → i , −→ j _ sont respec- tivement notées C et C ′ . Leur tracé est donné en annexe. 1. Etude des fonctions f et g a. Déterminer les limites des fonctions f et g en −∞. b. Justifier le fait que les fonctions f et g ont pour limite 0 en +∞. c. Étudier le sens de variations de chacune des fonctions f et g et dresser leurs tableaux de variations respectifs. 2. Calcul d’intégrales Pour tout entier naturel n, on définit l’intégrale I n par : I 0 = _ 1 0 e 1−x dx et, si n 1, I n = _ 1 0 x n e 1−x dx. a. Calculer la valeur exacte de I 0 . b. À l’aide d’une intégration par parties, démontrer que pour tout entier naturel n : I n+1 = −1 + (n + 1)I n . c. En déduire la valeur exacte de I 1 , puis celle de I 2 . 3. Calcul d’une aire plane a. Étudier la position relative des courbes C et C ′ . b. On désigne par A l’aire, exprimée en unité d’aire, de la partie du plan comprise d’une part entre les courbes C et C ′ , d’autre part entre les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1. En exprimant A comme différence de deux aires que l’on précisera, démontrer l’égalité : A = e −3. 4. Etude de l’égalité de deux aires Soit a un réel strictement supérieur à 1. On désigne par S(a) l’aire, exprimée en unité d’aire, de la partie du plan comprise d’une part entre les courbes C et C ′ , d’autre part entre les droites d’équations respectives x = 1 et x = a. On admet que S(a) s’exprime par : S(a) = 3 −e 1−a (a 2 + a + 1). L’objectif de cette question est de prouver qu’il existe une et une seule valeur de a pour laquelle les aires A et S(a) sont égales. a. Démontrer que l’équation S(a) = A est équivalente à l’équation : e a = a 2 + a + 1. b. Dans cette question, toute trace d’argumentation, même incomplète, ou d’initiative, même non fructueuse, sera prise en compte dans l’évaluation. Conclure, quant à l’existence et l’unicité du réel a, solution du problème posé. Page 5 / 6 FEUILLE ANNEXE Courbes de l’exercice 4 1 2 3 −1 −2 −3 1 2 3 −1 −2 −3 C C ′ O Page 6 / 6 a.EXERCICE 1 (5 points ) (Commun à tous les candidats) → − On considère une droite D munie d’un repère O. Calculer a2 . pour tout entier naturel n. a3 . A1 . an+1 = − an + 1. an+1 + an c. A5 et A6 . Soit (vn ) la suite définie. Déterminer la limite de la suite (vn ). a5 et a6 . a4 . Soit (An ) la suite de points de la droite D ainsi définie : • A0 est le point O . puis celle de la suite (an ). que pour tout entier n. Pour tout entier naturel n. Placer sur un dessin la droite D. Démontrer par récurrence. A4 . justifier l’égalité : an+2 = . le point An+2 est le milieu du segment [An An+1 ]. • pour tout entier naturel n. • A1 est le point d’abscisse 1 . on note an l’abscisse du point An . 2 1 2. les points A0 . b. A3 . 2 2 3. par vn = an − . Pour tout entier naturel n. 2 4. On prendra 10 cm comme unité graphique. Page 2 / 6 . 1. 3 1 Démontrer que (vn ) est une suite géométrique de raison − . i . A2 . la transformation f dont une écriture complexe est : z ′ = √ 3+i Affirmation π La transformation f est la rotation de centre O et d’angle . On effectue 10 tirages successifs indépendants en remettant la boule dans l’urne après chaque tirage. pour laquelle la probabilité d’obtenir au moins une boule blanche sur les 10 tirages est supérieure ou égale à 0. →). en justifiant la réponse. la probabilité de l’événement (X t) s’exprime par P (X t) = 1 − e−λt . Question 5 Une urne contient au total n boules dont cinq sont blanches et les autres noires. Page 3 / 6 . i . Affirmation La plus petite valeur de l’entier n. dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct O. B et C d’affixes respectives : a = 1 + i. 3] est égale à 1 − e−λ . les points A. → − − → Question 1 On considère. Affirmation Sachant que X 2. dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct (O. u v 2i z. Une réponse qui n’est pas justifiée ne sera pas prise en compte. Pour chaque question. Indiquer si elle est vraie ou fausse. j . est égale à 13. − − Question 2 On considère. la probabilité que X appartienne à l’intervalle [2. 9999. 2 Affirmation Le triangle ABC est un triangle équilatéral. 3 √ Question 3 On considère le nombre complexe a = − 3 + i Affirmation Le nombre complexe a est un nombre imaginaire pur. où λ est un nombre strictement positif. →. On rappelle que. b = 3i. Toute justification incomplète sera valorisée. une affirmation est proposée. c= √ 1 3+ 2 +i √ 3 +2 .EXERCICE 2 (5 points ) (Commun n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité) Les cinq questions sont indépendantes. pour tout réel t strictement positif. Question 4 Soit X une variable aléatoire qui suit la loi exponentielle de paramètreλ. 2011 . 1] par : 1 f (t) = 3t2 − t + . Démontrer que les points C et E appartiennent au plan médiateur du segment [IJ]. En admettant que la mesure θ appartient à l’intervalle [0. Dans tout l’exercice. 4 d. I et J. a. tel que les coordonnées du point M soient (1 − t. sans justification. π]. E. Le but de cette question est de déterminer la position du point M sur le segment [CE] pour laquelle la mesure de l’angle IMJ est maximale. AD. Page 4 / 6 . On désigne par θ la mesure en radian de l’angle IMJ . Démontrer que le point M0 est le projeté orthogonal du point I sur le segment [EC]. les coordonnées des points C. 1 − t. c. On désigne par I et J les milieux respectifs des arêtes [BC] et [CD]. e. démontrer que la mesure θ est θ est maximal. En déduire que le triangle MIJ est un triangle isocèle en M. En déduire qu’il existe une unique position M0 du point M sur le segment [EC] telle que la mesure de l’angle IMJ soit maximale. a. 3. b.EXERCICE 3 (5 points ) (Commun à tous les candidats) E La figure ci-contre représente un cube ABCDEF GH d’arête 1. maximale lorsque sin 2 b. Soit M un point quelconque du segment [CE]. AB. AE . t). Justifier l’existence d’un réel t appartenant à l’intervalle [0. Exprimer IM 2 en fonction de t. Donner. En déduire que la mesure est maximale lorsque la longueur IM est minimale. B I C F M A J G H D 1. a. 2. Étudier les variations de la fonction f définie sur l’intervalle [0. b. c. 1]. on se place dans le − − − → − → → repère orthonormal A. En exprimant A comme différence de deux aires que l’on précisera. même non fructueuse. exprimée en unité d’aire. ou d’initiative. 2. Dans cette question. sera prise en compte dans l’évaluation. Étudier le sens de variations de chacune des fonctions f et g et dresser leurs tableaux de variations respectifs. Etude des fonctions f et g a. c. Étudier la position relative des courbes C et C ′ . Leur tracé est donné en annexe. a. solution du problème posé. b. Déterminer les limites des fonctions f et g en −∞. On désigne par S(a) l’aire. on définit l’intégrale In par : 1 1 I0 = 0 e 1−x dx et. j sont respectivement notées C et C ′ . d’autre part entre les droites d’équations respectives x = 1 et x = a. Calculer la valeur exacte de I0 .EXERCICE 4 (5 points ) (Commun à tous les candidats) Soient f et g les fonctions définies sur l’ensemble R des nombres réels par : f (x) = xe1−x et g(x) = x2 e1−x . 4. Page 5 / 6 . In = 0 xn e1−x dx. En déduire la valeur exacte de I1 . même incomplète. exprimée en unité d’aire. a. 1. si n 1. puis celle de I2 . toute trace d’argumentation. L’objectif de cette question est de prouver qu’il existe une et une seule valeur de a pour laquelle les aires A et S(a) sont égales. de la partie du plan comprise d’une part entre les courbes C et C ′ . 3. de la partie du plan comprise d’une part entre les courbes C et C ′ . démontrer l’égalité : A = e − 3. d’autre part entre les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1. quant à l’existence et l’unicité du réel a. Etude de l’égalité de deux aires Soit a un réel strictement supérieur à 1. → − − → Les courbes représentatives des fonctions f et g dans un repère orthogonal O. Justifier le fait que les fonctions f et g ont pour limite 0 en +∞. Démontrer que l’équation S(a) = A est équivalente à l’équation : ea = a2 + a + 1. démontrer que pour tout entier naturel n : In+1 = −1 + (n + 1)In . On admet que S(a) s’exprime par : S(a) = 3 − e1−a (a2 + a + 1). Calcul d’une aire plane a. c. b. À l’aide d’une intégration par parties. On désigne par A l’aire. b. i . Conclure. Calcul d’intégrales Pour tout entier naturel n. b. FEUILLE ANNEXE Courbes de l’exercice 4 C′ 3 2 1 −3 −2 −1 O 1 2 3 −1 C −2 −3 Page 6 / 6 .
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