Ped monde France 2012 Nov 13.pdf

March 26, 2018 | Author: gigonokano | Category: Malnutrition, Breastfeeding, Body Mass Index, Mortality Rate, Total Fertility Rate


Comments



Description

LA SANTE DES ENFANTS en France et dans le mondeDécembre 2012 Bernard BRANGER – Pédiatre - Epidémiologiste Le Réseau « Sécurité Naissance – Naître ensemble » des Pays de la Loire – 2, rue de la Loire – 44020 NANTES. Tél 02 40 48 55 81 – Courriel : [email protected] I- Introduction La santé des enfants est très importante dans le monde pour les raisons suivantes : - Raisons démographiques : les pyramides des âges dans certains pays montrent un très forte population des enfants (quelquefois 50 % de la population de moins de 15 ans). La raison en est d'une part la forte natalité et d'autre part une espérance de vie à la naissance courte. Dans nos pays, la pyramide des âges a un aspect en « toupie » avec une base qui se rétrécit au profit du sommet qui s’élargit. Figure 1 Figure 2 : Pyramide des âges en France au 1er janvier 2011 _________________________________ 1 _________________________________ ____________________________________________________ Santé de l’enfant - Décembre 2012 - Raisons médicales : la mortalité des enfants surtout à la naissance et jusqu'à 4 ans est très importante et pose de gros problèmes de santé. - Raisons culturelles : les enfants sont les espoirs des parents et représentent la survie d'une communauté... II- Inégalités géographiques dans le monde   Trois catégories principales : pays riches, pays « pauvres » (PEVD), pays intermédiaires Plusieurs stratifications possibles  Zones rurales  Zones urbaines  Zones péri-urbaines Figure 3 ___________________________________ 2 ____________________________________ ____________________________________________________ Santé de l’enfant - Décembre 2012 III - Besoins de santé de l’enfant Extrait de « Une conception globale des beso ins de l’enfant » par S. LEBOVICI, In « L’enfant et sa santé » de M. Manciaux et al, pages 421 – 427. Recopié par B. BRANGER. 1. DIMENSIONS DU PROBLÈME 1.1. La notion de besoins de santé M. Manciaux propose la définition suivante : « Le besoin s'analyse comme un fait objectif qui manifeste ce qui est requis pour l'existence et l'épanouissement de l'homme , et que l'activité économique a pour mission de promouvoir . » En accord avec une récente étude de l'OMS, on ne saurait souscrire, en outre, à l'idée que les besoins peuvent se définir à l'aide de l'ensemble des « moyens sanitaires » mis à disposition des populations dans le but d'appliquer des mesures (préventives et/ou curatives, voire d'éradication) pour répondre à des « carences sanitaires » identifiées grâce à des études épidémiologiques notamment : ce n'est pas un raisonnement acceptable que de délimi ter des besoins à l'aide des réponses correspondantes seulement. 1.2. Globalité des besoins T. Hogarth évoque également les besoins à satisfaire: ce qui correspond à des exigences à l'évidence très variables suivant l'aire géographique concernée et les ni veaux de développement. Le mot besoin fait en effet allusion à des exigences impérieuses et d'autant plus fortes que la situation économique ne permet pas à tous de survivre ou laisse sans ressources une proportion plus ou moins importante « d'exclus » . Mais, même à ce niveau de dramatique insuffisance, le mode de satisfaction des besoins intervient dans le bien-être qu'elle entraîne. Le kwashiorkor est, par exemple, une maladie qui semble liée à la carence en protéines. Or celle-ci existe sur une vaste aire géographique, aussi bien en Amérique latine qu'en Afrique. H. Collomb et S. Valantin ont montré que cette maladie est plus fréquente au Sénégal dans les populations qui migrent vers les villes que dans l'habitat traditionnel et ceci pour des carences nutritionnelles d'égale importance : tout se passe comme si cette carence se compliquait d'une véritable anorexie mentale chez les bébés dont les mères ne suivent plus le mode traditionnel d'alimentation. Elles sont en effet beaucoup moins disponibles à leurs très jeunes enfants. Ainsi est-il difficile d'opposer la satisfaction des besoins de base et celle des besoins, les uns et les autres s'expriment dans un contexte socioculturel défini. On peut dire que la satisfaction des besoins, en tout cas à l'intérieur de la famille, dépend de la qualité des relations affectives qui unissent ses membres. 1.3. Besoin, satisfaction et désir Les liens entre les expériences de satisfaction des besoins et le désir psychique constituent l'hypothèse fondamentale de la psychanalyse ; selon S. Freud, dans l'unité qui le lie aux soins maternels, le bébé engramme des expériences de satisfaction des besoins, lorsque ces soins sont moins continus, grâce à la réactivation de ces traces mnésiques et la mise en jeu de certaines zones de son corps qui ont acquis leurs fonctions en même temps que les e initiales de satisfaction des besoins. Cette capacité du bébé à imaginer et créer des images est probable propre à l'homme ; elle définit l'élaboration mentale qui le rend plus indépendant de la satisfaction effective des besoins. 1.4. Besoins fondamentaux et désir psychique Le répertoire des besoins fondamentaux est en apparence assez simple. Il est basé en particulier sur la nécessité de nourriture et d'une protection suffisante contre les variations im de température. Ils sont particulièrement impérieux chez le très jeune enfant qui est le totalement dépendant des soins qui lui sont donnés. Mais il apparaît clairement que la satisfaction directe du besoin ne saurait suffire à de l'homme, comme le montre l'exemple de l'allaitement. ___________________________________ 3 ____________________________________ âge très précoce ou tardif de la gestation .absence de déclaration de la grossesse . Dans le cas contraire.____________________________________________________ Santé de l’enfant . si la demande est exprimée et si une réponse organisée est matériellement possible.maladie mentale d'un des parents .inefficacité et gaspillage.non-fréquentation scolaire chez l'enfant plus âgé. La tendance actuelle serait plutôt de préciser les menaces qui pèsent sur certains enfants et leurs familles à partir de « clignotants » indirects .Décembre 2012 Ce schéma renvoie au modèle économique et pose le problème des besoins au niveau où il peut être perçu par les familles.réponses disponibles . ___________________________________ 4 ____________________________________ . Il est applicable si les besoins sont perçus.réponses existantes .pas de besoins réels . mécontentement.demande exprimée .  Besoins existants .pas de réponses --. il permet la discussion des différentes situations réalisées par une insuffisante convergence entre les trois paramètres. 3. les observateurs de la santé publique et les décideurs. En effet. si la partie hachurée de ce schéma représente la situation optimale.pas de demande exprimée . on peut définir trois inadéquations correspondant à une convergence partielle  Besoins existants .sous-utilisation  Demande exprimée . LES DIVERSES CATÉGORIES DE BESOINS DE L'ENFANT ET DE SA FAMILLE Exemple de hiérarchie des besoins chez l’adulte : écchelle de Maslow. et la fréquentation trop précoce de l’école parce que celle-ci est gratuite trop précoce de l'école . les famines. Lebovici). intitulé « Recherche-éducation en socialisation de l'enfant ». enfermés dans des appartements trop petits et bruyants. Cet auteur souligne que les enfants ont évidemment besoin d'aires de jeux. Les besoins physiques s'énumèrent facilement lorsqu'on énonce le principe suivant lequel in enfant a besoin d'un abri. En outre. L'équilibre intérieur suppose aussi le rythme de satisfaction de ce type de besoins.3. la restriction des horaires scolaires et l'importance démesurée des congés scolaires. d'où les risques de négligence ou de maltraitance. les révolutions sanglantes.. souvent achetée à prix fort par les parents. C'est là une perspective que 1a civilisation urbaine des mégapoles ne permet guère aux jeunes enfants. comme toute mère fatiguée et soucieuse. au moins en France. 22). par exemple en ce qui concerne la veille et le sommeil. l'espace social qui leur est réser vé est celui qu'ils s’ approprient par leurs agressions.1. Les progrès de la chronobiologie apportent à ce sujet de précieux renseignements. Carraz.2 Les besoins physiologiques expriment la nécessité d'un fonctionnement somatique harmonieux qui est favorisé par le respect de divers équilibres.La rupture fréquente entre le placement en crèche en maternelle. leurs nuisances.____________________________________________________ Santé de l’enfant . Aux États-Unis. Chombart de Lauwe dans un chapitre du rapport de M. surtout lorsque la situation familiale est précaire. dans le monde contemporain. douze millions d'enfants meurent avant leur premier anniversaire. Ils ont été étudiés par M. Quant aux enfants plus âgés qui approchent de l'adolescence. mais qu'ils ont aussi besoin de s'approprier l'espace. Les besoins de l'enfant Ils peuvent être étudiés sur le plan physique. Bruner). circulant dans des rues et sur des trottoirs encombrés par les voitures. . pour des raisons diverses. social et psychologique. les moyens les plus dispendieux et les plus traditionnels ne sont pas forcément les meilleurs. 3. seul un enfant sur deux vivra avec ses deux parents jusqu'à 15 ans. physiologique. mais aussi parce qu'ils sont fondamentaux pour le développement du bébé.Les rapports de l'enfant avec les espaces aménagés et construits. Les besoins sociaux concernent l'entourage de l'enfant. Stern). Les besoins psychologiques de l'enfant ne peuvent être assurés que dans un contexte socioéconomique et dans un climat social acceptables.1.1. plus fréquemment. La satisfaction de ces besoins est nécessaire sa vie. en raison de sa détresse ou de sa pathologie ou. mais ils peuvent être également considérés comme très proches des besoins Ils sont sous-tendus par les besoins économiques de la famille . Nous les avons isolés pour mieux les préciser. favorisés par le mode qui donne ___________________________________ 5 ____________________________________ . 1 3. Malheureusement. de nourriture et de vêtements. la guerre et le terrorisme n'assurent pas à tous les enfants leur survie .J. en particulier grâce à « ses anticipations créatrices » (S. On les lie généralement à l'étude des besoins psychologiques. Quand le programme d'attachement réciproque se développe heureusement. . Le bébé est aussi capable de contribuer à cet accordage et cette harmonisation affectifs (D. Mais la jeune mère peut être hostile à son enfant.1. et elle favorise des « compétences précoces » qu'elle transforme en performances (B. sinon à satisfaire et les besoins sociaux ont été étudiés dans divers chapitres de ce livre.1. 3. . on ne peut éviter de penser à la valeur allégorique de ce mot.4.1. 3. La situation peut devenir difficile. rendent difficiles la surveillance de ces enfants qui dépend de la complaisance fragile du voisinage. mais ils comprennent aussi les soins qu'exprime la famille. les parents répugnent souvent à jouer leur rôle éducatif et à s'opposer aux désirs de leurs enfants.La stabilité des modes de garde dont bénéficiera l'enfant lorsque ses parents travai llent. en particulier dans celui consacré au temps libre et aux loisirs de !'enfant (chap. . Ceux-ci ne sont satisfaisants que s’ ils impliquent la quantité et la qualité des apports et des excréta. etc. Or le taux des divorces augmente rapidement.Décembre 2012 3. les deux premiers types de besoins sont en effet simples à déterminer. Nous nous attacherons surtout à l'étude de cette dernière catégorie . chaque année.En outre. etc. Brazelton). la mère éprouve un souci normal pour son enfant (le « concern » de Winnicott). En évoquant parmi ses besoins physiques celui de la chaleur. La mère chauffe et réchauffe « contre son sein » son bébé qu'elle aime : telle est l'image traditionnelle de l'amour maternel. Le langage et la dénomination naissent dans le cadre de cette complicité « décontextualisante » (J. Comme on le voit à travers ces quelques remarques. en particulier de l'enfant dans sa vie familiale. physiologiques. mais idéalisées. 4. mais pas davantage. selon les exigences parentales et leurs valeurs idéales. Plus tard l'enfant doit réussir à l'école . en dépit de ce que prétendaient désirer les adolescents avant leur union. Pour toutes ces raisons. nous n'avons pas voulu non plus opposer l'étude des besoins en matière de planification de santé et celle qui concerne les enfants individualisés par les conditions écologiques de leur vie. CONCLUSION L'étude des besoins des parents et de la famille confirme à l'évidence qu' il est artificiel de les opposer à ceux de l'enfant.Décembre 2012 souvent priorité aux distractions et aux loisirs. quels que soient les aléas de la « fécondabilité » (D. Ce sont celles-ci qui permettent mieux une approche concrète des besoins à satisfaire. devraient permettre une stratégie plus efficace pour l'organisation et la planification nécessaires. Toutefois les conditions actuelles de la vie dans les couples isolés de la société industrielle ne confirment pas toujours cette règle. 3. en particulier un autre enfant : il ne lui reste alors plus de place pour que ses propres besoins soient satisfaits. s'amuser. pour avoir un enfant.2. les exigences de la famille font porter à l'enfant une lourde succession. L'enfant doit arriver quand on le veut. Ailleurs il vient remplacer un mort. le mari et son épouse se font souvent des reproches à ce sujet et ils en veulent donc plus ou moins consciemment à leurs enfants. à ce niveau transgénérationnel. Pour toutes ces raisons. sans appui familial. Les besoins des parents et des familles L'étude des besoins de l'enfant. par exemple dans le cas d'une mère gravement psychotique. il doit manger. Tel fut le cas de Van Gogh. on peut comprendre que les études des besoins et celle des indicateurs de risques sont indissociables : les recherches sur les risques qui menacent la promotion de la santé. son protecteur. les travailleurs sociaux doivent conseiller suffisamment tôt « le don » de l'enfant en vue d'une adoption précoce. eut lui-même un enfant. ___________________________________ 6 ____________________________________ . l'opposition des besoins physiques. Le bébé est un bien précieux. beaucoup de raisons viennent troubler l'harmonie entre les besoins des parents et ceux des enfants. C'est en tout cas ce que révèle souvent au psychiatre l'étude familiale de certains cas lourdement chargés : la place de l'enfant est définie dans le système familial sans qu'il soit tenu compte de ses besoins . la grossesse et l'accouchement sont des périodes difficiles. il n'est là que pour maintenir l'homéostasie des relations à l'intérieur d'une famille fragile.____________________________________________________ Santé de l’enfant . Tout montre donc que. ils dépendent de sa situation spécifique. Il ne s'agit pas tant de transmettre que de donner à l'enfant ce que l'on croit nécessaire pour lui et qu'on n'a pas eu. Les couples sont beaucoup moins prolifiques et le souhait d'avoir deux enfants. Les femmes veulent attendre. Par ailleurs. tend à se généraliser. Nous n'avons pas encore rappelé que l'enfant s'inscrit dans la succession des générations. que leur carrière professionnelle soit assurée. Elles ne contredisent pas la nécessité d'éradiquer les carences graves dans ce domaine. Schwartz). Dans ces conditions. dormir. La contraception est largement appliquée : le désir de grossesse n'est pas totalement lié au désir de parentalité. En particulier les besoins du couple sont souvent contradictoires avec les exigences de la vie de famille. Que dire enfin de ce que devient la satisfaction des besoins psychologiques des enfants dans les modes de procréation et de filiation particulièrement atypiques ? Il est cependant nécessaire de rappeler que des familles adoptantes sont souvent très aptes à répondre aux besoins psychologiques des enfants et à compenser des carences précoces et antérieures. Comme on le voit. Chez celui-ci. En dépit de la valorisation sociale de la condition de parents. montre qu'ils coïncident généralement avec les désirs et les intérêts de sa famille. Il doit être beau et intelligent. né un an jour pour jour après la mort d'un frère dont on lui donna le prénom. l'enfant est hypervalorisé. et qui renonça à la vie quand son frère aîné. et singulièrement de ses besoins sociaux et psychologiques. La procréation est donc programmée. comme le montrent certaines traditions à propos du choix des prénoms. Il vient parfois représenter un parent. sociaux et psychologiques ne correspond pas à une perspective globalisante de l'étude des problèmes de santé. « un secret de famille » et les besoins de l'enfant ne peuvent pas être respectés. dans les cas d'incapacité notoire. Epidémiologie descriptive et analytique A.Système de soins : expliquerait 20 % de l’état de santé ? = Offre de soins = Performance et organisation Figure 4 : Déterminants de santé Environnement général. culturel.).Décembre 2012 IV. accès aux soins = Situation politique : instabilité..Déterminants économiques = Revenus des familles = Revenus de l’Etat . culturels = Instruction et éducation = Place de l’enfant. place de la femme = Reconnaissance sociale.Déterminants endogènes à l’individu = Génétiques : susceptibilité aux maladies . reliefs. physique. sociétal Réseaux sociaux Habitat Chômage Style de vie Soins Biologie Sexe Age Génétique Conditions de travail Comportement Prises de risque Niveau d’études Hygiène milieu. climatiques et biologiques = Climat. . eau Nutrition Etat de santé ___________________________________ 7 ____________________________________ . possibilités de déplacement .____________________________________________________ Santé de l’enfant . Les médecins et soignants ne représentent qu’une petite partie des facteurs… (combien ?. Les déterminants de la santé Ce sont les facteurs qui agissent sur la santé des individus.Déterminants éducatifs et sociaux. MESURE DE L’ETAT DE SANTE Indicateurs de santé .Déterminants géographiques.. guerre . socio-économique. chimique.Déterminants liés aux habitudes de vie = Alimentation = Stress = Conduites à risques . et évolue en fonction de la mortalité infantile (qui en est la primum movens). 1. ou un secteur sanitaire. Dans les pays développés. les revenus. Les facteurs les plus importants sont : le niveau de la mortalité infantile et juvénile (plus les taux sont élevés. 1976 B. le revenu. Chaque pays communique un taux national qui est une bonne approximation. la natalité dépend du degré d'instruction.6 % 1. La base d'étude est le nombre d'habitants pour un pays. en moyenne.Décembre 2012 Figure 5 : Liens entre déterminants de santé et affectation de crédits Contribution à la réduction de la mortalité (%) 27 % Biologie humaine Affectation actuelle aux dépense de santé (%) 9 % 1. on se ser de critères appelés indicateurs. il faut donc limiter d'abord la mortalité pour voir baisser la natalité). * FRANCE : 827 000 naissances pour 65 000 000 habitants (France entière). Indicateurs qui mesurent la santé Pour mesurer l’état de santé des enfants. La baisse de la natalité ne se décrète pas : elle est la résultante de multiples facteurs complexes et pour la plupart inconnus.____________________________________________________ Santé de l’enfant . une région. plus la natalité sera élevé. moins elles ont d’enfants. soit 13 pour 1000 habitants en 2011 * Pays intermédiaires : 15 à 20 ‰ * AFRIQUE : 30 à 40 ou même 50 ‰ La natalité varie selon les couches sociales et selon l’âge au mariage (ou aux premières relations sexuelles). Dans les pauvres en développement. Ce nombre est connu par l’enregistrement des naissances et des décès par l’état civil ou par des recensements. plus les femmes ont des diplômes.1 NATALITE Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances par an/1000 habitants: ce taux est quelquefois difficile à calculer par manque de déclarations (état civil). le ___________________________________ 8 ____________________________________ .5 % 90 % 19 % Environnement 43 % Style de vie Système de soins 11 % Dever. plus elles ont des enfants tard et. ____________________________________________________ Santé de l’enfant .Décembre 2012 degré d'instruction. Figure 6 : Liens historiques entre mortalité et fécondité Mortalité infanto-juvénile 200 ‰ 100 ‰ 10 ‰ Fécondité 7 enfants/femme Figure 7 2 enfants/femme INED : Le graphique du mois.ined. Rôle des campagnes de limitation et de la contraception.fr/fr/tout_savoir_population/graphiques_mois/fecondite_mortalite_infantile/ ___________________________________ 9 ____________________________________ . La Chine. N°6 http://www. Prévision à 20 ans. 4 1.4 5.4 1.3 1.8 1.4 1.7 1.1 5.5 % de femmes en couple utilisant un moyen de contraception (1) 67 75 67 79 56 79 75 … … … 60 85 86 79 49 … 84 … 67 74 … 57 28 6 59 15 17 11 12 31 34 ___________________________________ ____________________________________ .9 1.4 7.9 1.7 5.0 6.1 bis FECONDITE * Taux de fécondité dans l’année (indice conjoncturel) : nombre d’enfants nés dans l’ année par femme en âge de procréer.0 en France en 2008 Figure 8 Tableau I : Natalité et fécondité de quelques pays dans le monde 2007 Europe Allemagne Autriche Belgique Danemark Espagne Finlande France métropolitaine Grèce Irlande Italie Lettonie Malte Norvège Pays-Bas Pologne Portugal Royaume-Uni Russie Slovaquie Suède Suisse Afrique Angola Égypte Éthiopie Mozambique Niger Nigeria Congo Zambie Taux de natalité ‰ 10 8 9 11 12 11 11 13 10 15 10 10 10 13 11 10 10 12 10 10 12 10 38 49 27 40 41 48 43 50 41 10 Indicateur conjoncturel de fécondité 1.3 1.4 1. Exemple  2.1 5.4 1.8 2.8 3.4 1.9 6.Décembre 2012 1.____________________________________________________ Santé de l’enfant .3 1.3 1.5 1.7 1.9 1.4 5.3 1.0 1.9 1. 5 2.Décembre 2012 2007 Amérique du Nord Canada États-Unis Amérique latine. Figure 9 France – Alter Eco 2008 .2 6.2 2.4 2.____________________________________________________ Santé de l’enfant ..4 1.1 2. ___________________________________ 11 ____________________________________ .1 2.9 2.0 1.7 % de femmes en couple utilisant un moyen de contraception (1) 73 75 73 71 ... L’analyse ne peut se faire que 40 ans à 45 ans après l’année de naissance.. Taux de croissance annuelle de population...Taux de migrations.5 2.3 4.0 1.5 2.6 2. 62 76 68 * Descendance finale : nombre d’enfants par femme au terme de sa vie féconde. caraïbes Argentine Brésil Mexique Asie Bangladesh Chine Inde Indonésie Japon Pakistan Turquie Yemen Océanie Monde Taux de natalité % 14 11 14 21 19 21 21 19 27 12 24 21 9 31 19 40 18 21 Indicateur conjoncturel de fécondité 2.4 3.1 2. 66 58 87 56 60 56 30 71 23 .3 2. . maternelle. 34 autres ont entre 50 et 100 °/°° Algérie : 170 °/°° en 1960 et 82 °/°° en 1984.Courbes en Europe. * La mortalité infantile est un bon indicateur pour juger du niveau de santé des enfants de moins d'un an (O. La moitié avant 1 mois (voir nouveau-né). M. .Définitions: M..M.Etat actuel dans le monde : 40 pays ont un taux supérieur à 100 °/°° dont 25 pays africains. . de 150 °/°° en 1900 à 3 °/°° en 2005. Figure 10 : Taux de mortalité infantile en France depuis 1900 180 160 140 Pour mille naissances 120 100 80 60 40 20 0 1900 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 2000 Figure 11 : Taux de mortalité infantile dans le monde ___________________________________ 12 ____________________________________ . Maladies infectieuses dont Rougeole. M. . Maladies respiratoires.Décembre 2012 1.La France avait un taux de 110 °/°° avant et juste après la guerre 1939-45.Causes dans les pays en développement : malnutrition qui agit comme facteur des trois autres causes: Diarrhées. néo-natale. juvénile. Infantile.. Mortinatalité..____________________________________________________ Santé de l’enfant . . M.) : nombre d’enfants décédés dans l’année âgés de 365 jours et moins.S.2 MORTALITE . le tétanos néo-natal.. est fixée à un terme de 22 SA ou à un poids de 500 g. dans ce cas d'enfant né vivant. recoupent l'échéance des 22 SA. et en l'absence de certificat contraire. le médecin ou la sage-femme établit un certificat d'enfant né vivant et viable. Cet acte est aussi dressé si l’enfant est vivant. la déclaration de naissance se fait normalement. il peut être déclaré à partir de 22 SA ou 500 g. les souffrances neurologiques… . Si l'enfant décède avant la déclaration à la mairie. l'officier d'état civil dresse. Difficile à évaluer en PEVD : sans doute de 10 à 30 °/°° avec la prématurité. mais non viable.Décembre 2012 Figure 12 : Taux de mortalité infantile aux USA selon l’origine (« la race ») de 1915 à 1998 * La mortinatalité : taux de nouveau-nés morts à la naissance d’un poids de naissances de 500 g et plus. Voir les textes de août 2008.  Lorsque l'enfant est mort in utero. et donner lieu à une déclaration. et faites quelquefois au-delà de 22 SA pour des raisons de bilan et de diagnostic.Précisions  Lorsque l'enfant est né vivant et viable.  Cependant. En France la moitié sont des IMG (taux annuel 8 ‰ en Pays de la Loire). Ce sont les mort-nés à un terme de 22 SA ou à un poids de 500 g. et s'il vit ultérieurement. le RCIU. de 22 SA et plus. et l'officier d'état civil délivre un acte de naissance et un acte de décès. ou en l’absence de certificat établissant que l’enfant est vivant et viable. Si l’enfant est mort-né. La circulaire précise que la limite de déclaration. les sd respiratoires. motivées par des malformations constatées à l'échographie morphologique de 20 SA. Il ne s'agit pas d'un seuil de prise en charge médical.____________________________________________________ Santé de l’enfant . un acte d'enfant sans vie.. sur la déclaration de la sage-femme. ___________________________________ 13 ____________________________________ . certaines interruptions médicales de grossesse. les traumatismes obstétricaux. Il pourrait être considéré comme vivant et viable ( ?). 6 1.3 1.4 0.4 0.4 0.7 1.6 1.7 1.vesinet.fr/inserm/html/pages/tableaux_fr.5 0 82 83 84 85 1.5 0. nutritionnelles et métaboliques Maladies du système nerveux Maladies de l’appareil circulatoire Maladies de l’appareil respiratoire Maladies de l’appareil digestif Autres maladies non classées ailleurs Symptômes et états morbides mal définis Syndrome de la mort subite du nourrisson Autres causes mal définies et non précisées Autres Symptômes et états morbides mal définis Causes externes 2 769 1 352 579 60 20 14 45 118 51 36 31 4 388 247 117 24 71 M&F 0-6j 1 194 799 270 2 6 2 9 7 5 0 1 1 88 5 80 3 4 7-27j 599 350 146 8 0 1 11 31 9 5 2 2 28 15 7 6 6 28et + 976 203 163 50 14 11 25 80 37 31 28 1 272 227 30 15 61 <1 an 1 579 769 312 31 12 9 21 67 30 22 17 1 240 156 67 17 48 0-6j 653 444 140 1 2 1 2 6 4 0 0 0 51 4 46 1 2 M 7-27j 349 210 83 3 0 1 7 22 4 2 0 1 14 7 3 4 2 28et + 577 115 89 27 10 7 12 39 22 20 17 0 175 145 18 12 44 <1 an 1 190 583 267 29 8 5 24 51 21 14 14 3 148 91 50 7 23 0-6j 541 355 130 1 4 1 7 1 1 0 1 1 37 1 34 2 2 F 7-27j 250 140 63 5 0 0 4 9 5 3 2 1 14 8 4 2 4 28et + 399 88 74 23 4 4 13 41 15 11 11 1 97 82 12 3 17 P00-P96 Q00-Q99 A00-B99 C00-D48 D50-D89 E00-E90 G00-G99 I00-I99 J00-J99 K00-K93 A00-N99 R00-R99 R95 R99 R00-R99 V01-Y89 * Sources : CepiDC http://www.8 1.7 1.Décembre 2012 Tableau II : Causes des décès de la période foeto-infantile en France en 2005 CEpiDC 2005 <1 an Liste CIM 10 TOTAL des décès survenus en métropole Certaines affections dont l’origine se situe dans la période périnatale Malformations congénitales et anomalies chromosomiques Maladies infectieuses et parasitaires Tumeurs Maladies du sang et des organes hématopoïétiques Maladies endocriniennes.5 0.cepidc.3 0.7 1.5 1 1.____________________________________________________ Santé de l’enfant .2 0.5 1.3 04 05 06 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 ___________________________________ 14 ____________________________________ .6 1.3 02 03 0.7 0.3 0.5 1.htm Figure 13 : Evolution du nombre et du taux de décès par MSN en France (pour 1000 naissances) 2000 1414 1232 1211 1148 1091 1350 970 1409 1465 1292 1394 1374 1135 881 1500 1000 831 n 539 453 360 348 290 345 00 01 02 500 361 259 259 03 04 338 98 99 247 05 0 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 Pour mille naissances 2 1.inserm.5 0.6 0. ____________________________________________________ Santé de l’enfant .2 1. Ainsi.8 2. les maternités.2 8. ORS Pays de la Loire Figure 12 : Récapitulatif : Indicateurs de mortalité en Pays de la Loire ___________________________________ 15 ____________________________________ .5 Effectifs Il y a continuum entre toutes ces catégories de mortalités (entre pays. un taux d’IMG élevé (malformations par exemple) ou un taux de MFIU (déclaration plutôt de MFIU que de décès néonatals) peuvent faire baisser le taux de mortalité néonatale. sans doute.27 jours) MPNN : mortalité post-néonatale (28 .6 jours) MPN : mortalité périnatale (MTN + MNN P) MNN T : mortalité néonatale totale (0 .5 IMG>=22 IMG<22 4.365 jours) MI : mortalité infantile (0 . Tableau III : Récapitulatif : Indicateurs de mortalité en France métropolitaine.1 NN MTN hors IMG 4. en Pays de la Loire et en Bretagne France PDL Composantes pour 1000 naissances 2011 2011 MTN : mortinatalité (mort-nés > 15 SA ?) MNN P : mortalité néonatale précoce (0 .365 jours) 9.7 0.2 1. entre départements en France et selon.5 PNN 4.9 1.5 Effectifs 376 54 430 76 38 114 * Sources : INSEE.5 2.4 1.1 2.4 10.2 9.0 3.Décembre 2012 Figure 14 : Décédés en nombre et en taux selon la période foeto-infantile Modèle en Pays de la Loire sur des données 2006 (45 000 naissances) Effectifs 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Effectifs 200 200 110 180 18 Taux pour 1000 naissances 50 PNN NN M TN hors IM G IM G>=22 IM G<22 16 14 12 10 8 6 4 2 0 1. 8 15. Elle est à corréler avec un taux de césariennes de moins de 1 % selon les endroits et l'offre de soins. problème de disponibilité de financement du coût de déplacement….6 9. ce sont les facilités de déplacement et d’évacuation : accès à des véhicules. infections.9 9. Figure 13 : Evolution du nombre de décès maternels en France métropolitaine 140 125 113 108 120 103 110 92 100 85 80 60 40 20 0 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 90 74 72 79 65 96 83 66 69 97 70 75 55 50 56 67 56 53 41 Nombre Année Figure 14 : Taux pour 100 000 accouchements en France 20 15 12.6 10. Europe : 5 pour 100 000 femmes en grossesse jusqu’à 42 jours après l’accouchement. Tableau IV : Mortalité maternelle dans le monde (OMS 1995) Région Nombre de décès maternels 273 000 217 000 22 000 580 2 200 490 16 Taux mortalité maternelle 1000 276 190 110 28 11 Afrique Asie Amérique latine Océanie Europe Amérique du Nord ___________________________________ ____________________________________ . dystocie. Le caractère prédictif des signes pendant la grossesse de complications obstétricales est faible.9 11. ruptures utérines. 1 % (décès par hémorragie. place de la femme dans la société. La présence d’une sage-femme ou d’une matrone (formée ou non) ne joue pas un rôle direct dans la prévention de la mortalité maternelle : en fait. manque de professionnels formés.5 7.4 6. embolies).3 13. place de l’enfant.2 12 10.9 11. soins non performants.1 Taux / 100 000 14. maladies intercurrentes (paludisme.____________________________________________________ Santé de l’enfant . déplacement).3 8..7 9.2 10 5 0 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 Année La mortalité maternelle reste stable en Afrique de l’Ouest autour de 950 .3 8. jeune âge ou âge avancé des mères.8 7. rapprochement des naissances.4 6.Décembre 2012 * La mortalité maternelle peut être de 1 °/°° à .4 9.5 13.2 7. infections.9 5.1000 pour 100 000 soit près de 1 % des grossesses. Ce qui semble important maintenant.. Les causes directes sont classiques : hémorragie.9 15. manque de moyens.5 10. certaines grossesses à haut risque se passe bien et certaines grossesses normales ont besoin d’une césarienne. maladies parasitaires). Les causes indirectes sont de plusieurs ordres : difficultés d’accès aux soins (argent.5 9.3 12. HTA. Des pays d'Asie ont augmenté le nombre d'années d'espérance de vie de 20 ans en une vingtaine d'années.9 100..3 7.4 0.0 100.5 16. 300 voire 500 pour mille de 0 à 4 ans (c'est-à-dire la moitié de cette classe !) Tableau V : Cause des décès de 0 à 24 ans en 2005 (Cepi-DC) Moins de 1 an de 1 à 4 ans 5 à 14 ans 15 à 24 ans Durée période Morts violentes 1 an Nombre 107 % 3.1 4. S Nx mal.2 dont : accidents de transport autres accidents suicides Certaines infections de la période périnatale Malformations congén.6 5. mais elle reste élevée et concerne peutêtre les "survivants" de la première année qui ont un mauvais état de santé..6 15.4 100.2 10.____________________________________________________ Santé de l’enfant .4 100.0 21.6 3.4 12.0 17 29 378 193 157 44 621 4 640 0.2 3. Les facteurs sont surtout la mortalité infantile et juvénile. l'arrivée des causes accidentelles.1 1.3 10 ans Nombre 3 163 % 68.7 2..1 4 ans Nombre 288 % 37.8 5.4 0. Au total. A signaler.1 1.6 8.1 20.6 ‰ * L'ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE varie de 30 ans (les pays du Sahel) à .0 8 28 118 70 15 39 154 771 1. la mortalité sur une classe d'âge peut être de 200. 80 ans comme en France (78 ans pour les hommes et 85 pour les femmes). puis la mortalité adulte.Décembre 2012 * La mortalité juvénile (1-4 ans) est souvent oubliée.1 2.1 2. outre les problèmes infectieux et nutritionnels.6 23.9 5.2 1. cong.5 197 151 35 6 57 19.8 46.25 ‰ 100 0.8 3.9 13. Ap circu Tumeurs Maladies du syst. cong.7 dont : mal.0 3.3 0.5 1. nerveux et des org.4 10 ans Nombre 415 % 40.4 0. Figure 15 : Evolution de l’espérance de vie en France depuis 1970 90 87 Hommes Femmes A n n é e s 84 81 78 75 72 69 66 63 1970 6 années 8 années 1980 1990 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 ___________________________________ 17 ____________________________________ .6 2.1 9. chromosomiques 18 63 1 580 752 0.5 1 958 482 569 3 81 42.1 0.8 9.0 7 26 220 80 53 26 174 1 031 0. Les données publiées par l'UNICEF.9 82 179 14 73 10.13 ‰ 460 0. et anom. Finalement.5 21.0 20..1 14. Evolution en France. elle est de 20 à 50 °/°° par année.0 Par année d’âge en moyenne Pour environ 750 000 enf/an 3 432 4 ‰ 192 0. des sens Maladie de l’appareil circulatoire Maladies infectieuses et parasitaires Autres causes Toutes causes 106 312 27 125 72 68 701 3 432 3.3 9. .Le poids de naissance est inférieur de 200 à 300 grammes par rapport aux pays développés. on peut évaluer l'état de santé d'une population infantile.3. La malnutrition aiguë (signe de détresse majeure et récente) se définit plus par la baisse de poids. 1 % à 20 % dans les PEVD (distinguer ville et campagnes ++++).2 % en France (INSERM 2010) . . .C.I. Il y a souvent passage de l'un à l'autre dans les faits sur le terrain. donc fréquent. Csq pour les actions de santé à mener.2 La malnutrition .3 INDICATEURS DE MORBIDITE (Aspects épidémio/ Voir détails à Pathologie) * Les sources : souvent par enquête nationale ou locale. ou la présence d'oedème. ou sous la 2ème déviation standard de la médiane de référence.80 % Est France . Turquie : 80 % en 2010 ? .) . 1. et dans les analyses. : 25 %. .Population estimée : 250.Décembre 2012 --> EXEMPLE d'utilisation d'indicateurs : * MAURITANIE/ 1988 où comment.Taux de natalité (national) : 46 °/°° soit 11. BRESIL : 33 %. KAEDI . Belgique.3. . R.S.Mortalité Infantile (national) : 146 °/°° soit 1500/an (30/semaine.Région du GORGOL. . à l'aide de 3 indicateurs simples.Le taux d'allaitement : 55 % dans Ouest France .M.Définition O.Décès à l'hôpital/an : 20 morts-nés * Dans une circonscription de PMI de 20 000 habitants ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. percentiles. Rôle de la génétique en Asie (prendre 2250 g ?).: Perte de vitesse de croissance. dépistage seul ou traitement.100 % Afrique ou moins ? (rôle des campagnes d'incitation aux biberons (Nestlé en particulier)) 1. Population hétérogène qui comprend les vrais prématurés qui rattrapent souvent la croissance habituelle et les RCIU vrais qui présentent des suites particulières. Cette définition correspond plutôt à la malnutrition chronique.. 15 % en Afrique et 20 % en Asie (de 31 % au Bengladesh à 644 % au Japon). 7. Bien savoir ce que l'on cherche : individu ou population..ou œdème.____________________________________________________ Santé de l’enfant .Rappel statistique : moyenne et médiane. U. On utilise souvent le taux d'enfants de PN  2500 g : 7 % aux USA. Résultats de quelques enquêtes en consultation ou en milieu hospitalier pédiatrique. déviations-standard ou écarttypes (ou Z-score) ___________________________________ 18 ____________________________________ .Le taux de prématurité est rarement connu en raison des difficultés de calcul du terme.000 hab. Nécessité de connaître ses indicateurs ++++.500 naissances/an . 1..U. Hollande pour les situations d'urgence) : poids pour la taille sous les 80 % de la médiane de référence.A. Définition MSF (France.1 Autour de la naissance .Le taux de césariennes : FRANCE 2011 : 21 %.S. Décembre 2012 Figure 15 : Sous-alimentation dans le monde Figure 16 : Les 20 pays avec la plus forte prévalence de malnutrition maternelle et infantile dans le monde (Bryce J.Les mesures et les difficultés : poids. périmètre cranien. périmètre brachial. Les courbes les plus utilisées au plan international sont celles dites du NHCS des USA (National Center for Health Statistics et CDC) : poids et tailles pour l'âge et par sexe.. taille. .La vitesse de croissance se calcule sur plusieurs données de poids. taille ou périmètre cranien (PC). Lancet en ligne le 17 janvier 2008) .____________________________________________________ Santé de l’enfant . pli cutané.. Ces références ne sont pas forcément adaptées aux populations des ___________________________________ 19 ____________________________________ . ou oedème Sous – 3 DS Sous – 2 DS ou oedème Poids/ Taille : % de la médiane Entre 70 et 79 % Sous 70 % ou œdème Sous 80 % ou œdème MUAC (middle upper arm circumference) Entre 110 mm et 120 mm Sous 110 mm Sous 120 mm ou oedème Malnutrition modérée Malnutrition sévère Malnutrition globale Le poids pour l'âge mélange la malnutrition aiguë et la malnutrition chronique. en surveillance individuelle.5 cm .5 cm . Bien savoir si les traits de croissance sont la médiane. de Nabarro.  Tableau VI : MSF : Dépistage individuel de la malnutrition AIGUE +++ Etat nutritionnel Poids/ Taille : Z-score Entre ..Le périmètre brachial de Briend (PB) : utilisation d'un bracelet avec échelle colorée (quel que soit l'âge). Classification de Waterlow. Normal : > 13. modérée : 12. Recommandations pour la malnutrition des adolescents et des adultes. ou tel ou tel percentile. M. de WELLCOME. prendre les normes françaises et les adapter. PC pour la taille ou pour le poids. Problème de la périodicité des examens en situation de manque de personnel et de nombre d'enfants à examiner. grave : < 12.____________________________________________________ Santé de l’enfant . Dernières publications : http:/www.cdc..gov/growthcharts. L'utilisation de plusieurs courbes ___________________________________ 20 ____________________________________ . à 2 ans et au sevrage. D’autres indices (combinaisons de mesures) : en l'absence d'âge. La prévention est plus importante que la détection +++.5 . Le pése-bébé ? A quel âge ? Rôle du carnet de suivi +++++++ A la naissance.Les indicateurs :  Pour un individu : notion de sensibilité et de spécificité. à 4 mois. ou les normes NCHS. Envisager charge de travail. En fait.. La pesée systématique. Pour une population : dépistage dans un but thérapeutique ou évaluatif.5 cm .. * En pratique : la plupart des pays ont une courbe dans les "carnets de surveillance".Décembre 2012 PEVD. Dépistage individuel pour une thérapeutique. rapport PC/taille..13. ou les courbes OMS (ne pas différencier les sexes).2 et – 3 DS. Dans le doute. M. L'évolution est plus importante que l'indice à un temps donné. . de GOMEZ. de JELLIFFE. à 9 mois. y a-t-il des références mondiales : cette notion a-t-elle un sens au niveau conceptuel ? Il n’y a de sens que pour comparer entre pays.. puis chute du poids et de la taille pour l'âge en cas de malnutrition plus prolongée)..) et dans l'histoire de l'individu ou des individus (chute de poids pour l'âge en cas de malnutrition aiguë. Notion de stratégie par rapport à un objectif ou aux moyens de dépistage ou de prise en charge ++++ : A replacer dans un examen clinique (oedèmes. poids pour la taille. 1. Conjonctivites. par conséquences d'un autre état de santé (diarrhées.____________________________________________________ Santé de l’enfant . paludisme. L’ex-revue "Diarrhée-Dialogue". Programmes nationaux de lutte. en raison de problèmes culturels (représentation de l'enfant) et de savoir.3 Les diarrhées infantiles : Une cause majeure de décès et de séquelles en PEVD. sd de malabsorption.. tuberculose. vulnérabilité aux agressions.3. Exemple Les autres maladies : tuberculose.. polio. malnutrition. parasitoses. 1.Décembre 2012 ou de plusieurs indicateurs ne donnent pas forcément les mêmes taux de prévalence et ne s'appliquent pas toujours (70 à 90 %) aux mêmes enfants !! * Causes de la malnutrition : par difficultés économiques. à cause du rapprochement des naissances. méningites à méningo C (ceintures de la meningite autour du 20° parallèle). pneumonies.3.. trachomes. rougeole. mal. dermatoses ___________________________________ 21 ____________________________________ .. coqueluche. par manque de disponibilité de nutriments.infectieuses). Les taux d'incidence sont difficiles à calculer et variables suivant les pays et les périodes. Conséquences : déshydratation.4 Les maladies infectieuses : Les maladies "vaccinales" tels que tétanos. Appropriation (médicalisation ?) des problèmes :  Maltraitance  Psychologiques : relation parents-enfants. Endémie : faut-il déparasiter les enfants (cestodes.____________________________________________________ Santé de l’enfant . Valeur seuil de 25 pour le surpoids et de 30 pour l’obésité chez l’adulte. revenus. 1. loisirs.Définitions : à partir de l’IMC (indice de masse corporelle) = P (en kg) / Taill e² (en mètres)..Décembre 2012 1. scolarité  Sociaux : environnement. Pour les enfants : valeur de l’IMC > 97ème percentile pour l’âge à partir de courbes nationales ou internationales.7 L’obésité infantile .3.3. éducation.8 La vulnérabilité – Problèmes psychologiques et sociaux .Limitation de la mortalité + limitation de la morbidité : que font les médecins ? . nématodes) ? 1.5==> Les maladies parasitaires : Incidence variable suivant les régions.3. ___________________________________ 22 ____________________________________ . coqueluche. .. per capita et dépenses de santé/hab : France : 2700 €/an .____________________________________________________ Santé de l’enfant . des CREN.. Budget de santé/ Budget de l'état : 1 à 5 % . Inflation.E.. Climatiques .1 Moyens en personnels * Médecins/hab : 1 pour 10. L'évaluation de la couverture vaccinale. des équipes mobiles . . en Algérie. pour les 6 maladies les plus fréquentes : tétanos. au Cameroun.Mauritanie : 1 $/an . * Sages-femmes et matrones : 1/5000 * Dentistes et Pharmaciens * Hopitaux et dispensaires : 3 niveaux .I.M. Pr.Décembre 2012 1. Enseignement . Ethniques et langues nationales . Disponibilité et pénurie. Véhicules. Service spécialisé ou dans chaque dispensaire.. rougeole. . Scolarité. Budget. L'achat en devises ou le don.niveau I : Centres de santé avec les dispensaires.Formes de liaisons entre les usagers et les stuctures. des polycliniques.niveau III : Hopital National 1. pour les maladies les plus fréquentes. âge au mariage .V.niveau II : Hopital Régional.2 Moyens logistiques .MEDICAMENTS : tous les médicaments sont fabriqués en Occident ou dans les pays de l'Est. Culturels : représentation de l'enfant. Le cadre du P. 20 à 30 % du budget de la santé. Moyens de soins. Distances.VACCINS : Calendrier vaccinal de l'OMS. P. Moyens de communication. pour un coût modique ou gratuitement. sauf quelques médicaments au Bengladesh. Problèmes des devises.. 1. la P. 1.5 LES INDICATEURS ECONOMIQUES .000 (OMS) . Personnel. diphtérie.. Taux de migrations ___________________________________ 23 ____________________________________ . tuberculose. Pour soigner en première ligne.I. La conservation. Les Médicaments essentiels : liste. Problèmes de la recherche.4. Politiques . polio.4.6 AUTRES INDICATEURS . Ressources. entre les professionnels. France : 300 pour 100 000 habitants Répartition/ région * Infirmières/hab : 1 pour 5000 (OMS) problème de qualification. Urgences.B.4 LES INDICATEURS DE MOYENS 1.. Monnaie locale . . QUELQUES ASPECTS CLINIQUES EN PEVD 1. (voir références) Figure 17 : Deux entités cliniques de la malnutrition * Clinique (pas d’ex.. les légumineuses.. Les adjuvants : fer. soit environ 46 g. soit la quantité nécessaire pour un enfant pendant une semaine. sucre. "déparasitages". Deux cartons permettent d'apporter les suppléments nutritionnels nécessaires à trois enfants sur une période de 6 mois. Introduction progressive des protides végétaux ou animaux. Conditionnement primaire : pots de 325 g. les oeufs.PLUMPY’NUT de Nutriset en sachet individuel (92 g) de 500 kcal sans besoin d’eau. La disponibilité des nutriments dans les stuctures par rapport aux aliments habituels et culturellement admis. Rôle des intolérances.curatif : . = Formule F75 et F100 (pour 75 et 100 kcal/100 mL) (marque NUTRISET) : lait.PLUMPY’DOZ : Dose journalière recommandée : 3 cuillères à café. ___________________________________ 24 ____________________________________ .MARASME et KWASHIORKOR. le poisson.  dextrinemaltose. Traiter la déshydratation (voie orale . complémentaires) * TRAITEMENT . Suivi dans les stuctures périphériques. la viande.____________________________________________________ Santé de l’enfant . 3 fois par jour. voir infra). Le lait.Décembre 2012 V. . polyvitamines. Apporter des nutriments progressivement : unités de renutrition ORALE dans les dispensaires ou à l'hôpital. huile. = Aliment sous forme de pâte : . : 3 sachets / jour pour un bébé de 9 kg pendant une semaine . supplément vitaminique et minéral. 2 g 1000 mL . Lien avec l'agriculture.Huile 60 g . organisation de l'alimentation dans la famille..Lait écrémé en poudre 80 g . place des dépenses militaires.____________________________________________________ Santé de l’enfant .). Les pesées.. Education sanitaire : place de l'enfant. les aliments : farine de sevrage. risques . Le rôle des suppléments en lait industriel. espacement des naissances.. Idem. L'espacement des naissances. Politique de santé.Sucre .Décembre 2012 F 75 avec 75 kcal/100 mL . . Problèmes des transports de marchandises. La malnutrition n’est pas uniquement un problème de nourriture Maladies (rougeole. Le poids du dernier au moment de la naissance du suivant. . Qui fait le marché ? Tableau VI : Fomules préconisées pour la prise en charge de la malnutrition sévère 25 g 70 g 27 g 35 g 3. place de la femme. diarrhées Coût des soins Personnels de soins Accès aux soins Système de soins Place de l’enfant Place de la femme Hygiène Limitation des naissances Contraception Sexualité couple Médicaments Vaccinations Revenus Education Accès aux nutriments 25 Achats de nutriments Travail de la femme Production de nutriments Agriculture Rendements ___________________________________ Allaitement maternel ____________________________________ .Dextrine.Sucre 50 g .2 g 1000 mL F 100 avec 100 kcal/100 mL . HIV. en lait de production locale.Lait écrémé en poudre .maltose ou farine de riz ou de maïs cuite . Exemple de la Spiruline (algue verte) . Composition du lait maternel et lactation prolongée et malnutrition de la mère. A augmenter en cas de maladies et en renutrition. Protides : de 2.Supplément vitaminique et minéral .. . aide au sevrage et à l'alimentation de complément.Huile . Le suivi avec les courbes. Voir "Médecine tropicale". Complément nutritionnel de l'allaitement à partir de 6 mois. Calories : de 120 à 90 kcal/Kg/j. Rôle des guerres. Le sevrage : sa date.préventif : LES BESOINS QUOTIDIENS en calories et en protides. Allaitement maternel.Eau QSP . son rôle.Supplément vitaminique et minéral Eau QSP 3.collectif .5 à 1 g/kg de poids/j. . Les nutriments : favoriser l'allaitement maternel (lutter contre la tendance naturelle et culturelle de copier l'alimentation au biberon adopté par les classes instruites. Disponibilité des produits. . Conservation. et de l'approvisionnement.. modalités. ORGANISATION DE LA POLITIQUE DE SANTE 1. Parasitaires (amibiase. par pouvoir invasif (EIEC)).D. Les occidentaux peuvent investir actuellement 9 % de leurs revenus à la santé et la demande augmente. . Ils n'ont pas de sens pour des populations sans ressources. collapsus. . les laits de remplacement .les complications : hématome intra-cranien.D.ORGANISATION DE LA SANTE * Les médecines traditionnelles : rôle dans les maladies non curables et les maladies psychiques et psycho-somatiques. dénutrition.. de malnutrition. par pouvoir pathogène(EPEC). : indications. Education sanitaire +++ VI. QUELS AUTRES INDICATEURS ? Ils sont à trouver par les acteurs eux-mêmes. par mécanisme toxinique (ETEC). helminthiase).. Les D. La transmission.Avenir . latrines. .la déhydratation : les différents stades en % du poids du corps. Bactériennes (par mécanisme invasif.D. sans doute. * Etiologies : . d'accompagnement d'autres pathologies.La réhydratation I. * Le retentissement : .Les médicaments .. centres de jours.V.____________________________________________________ Santé de l’enfant .Les sels de réhydratation orale +++  ReSoMal en sachets de 84 g pour 2 litres d’eau sur la base de 5 à 15 mL/kg/heure.Les D. Choléra). ___________________________________ 26 ____________________________________ . * Le traitement curatif . surinfection. même si cela entraîne la mort d'un enfant. Le rôle de l'éducation des mères dans le dépistage.Les autres nutriments .CRITIQUES DES INDICATEURS HABITUELS Ils sont occidentaux en ce sens qu'ils privilégient la notion de mort par rapport à la vie et qu'ils supposent une certaine conception du corps et de sa santé.Le lait de vache. Exemples : Interdiction d'une mère de sortir de chez elle seule.LES DIARRHEES * Les causes : hygiène du milieu et hygiène individuel. Rôle sociologique et rôle du terrain. où la notion de groupe est privilégiée par rapport à celle d'individu. 2. . troubles ioniques. . virales (Rotavirus. Les signes cliniques. giardiase. Les saisons. de migration.Prévention : le problème de l'eau en PEVD. La maladie peut être perçue comme une malédiction sociale et implique la participation du groupe. Composition de la solution OMS – Administration – Limites . les voies d'abord. D.. un seul pays ne peut résoudre ce problème.Décembre 2012 2. santé maternelle et infantile. culturelle. sels de Réhydratation orale. * La politique française de coopération : Même conception globale avec les autochtones. Nécessité des niveaux II et III. Aide ou marchés à prendre ??? * Les politiques étatiques actuelles : désengangement de l'état progressif. Liste d'une caisse. Système hospitalier surtout..____________________________________________________ Santé de l’enfant . Service des grandes endémies. prévention des grandes endémies. l'autre au Ghana.S. Nécessité d'une supervision permanente. Possibilité de soins gratuits pour les femmes enceintes et les enfants. Finalement... L'idée est de fournir une "trousse" de médicaments à une communauté. à charge à elle de la faire payer aux usagers pour pouvoir acheter la suivante.. Basée sur deux expériences. Médicaments importés.. l'une au Bénin à Pahou.C. à charge de faire payer les autres pour eux. stratégie vaccinale pour 6 maladies. universelle. Problèmes culturels. fonctionnelle avec la pleine participation de la communauté.. géographique.N.. Trousse confiée aux infirmiers ou plutôt à des agents de santé communautaire (A. Coopérants militaires (dont V. * La conception des SOINS DE SANTE PRIMAIRES Elaboration en 1978 à ALMA-ATA sur la base du constat d'éloignement des stuctures de santé des milieux ruraux.A. LES LIMITES : Soins au rabais ? Nécessité d'un Niveau II et III. notion de santé pour tous et gratuite. Critiques du désengagement de l'Etat et reprise en mains ? ___________________________________ 27 ____________________________________ . fournitures des médicaments essentiels. Limites : Problèmes de devises. vaccinations principales. cahier et évaluation. Vaccinations. --> Soins essentiels : traitement des maladies courantes. Interface système libéral et état. --> Formation essentielle des agents de santé qui restent sur place et qui sont issus de la communauté.. apports nutritionnels et suivi de la courbe de poids.Décembre 2012 * La médecine « coloniale » : système pyramidal de la capitale vers le village. espacement des naissances. Les axes de l'UNICEF pour les enfants : allaitement maternel. en Mauritanie : caisse d'un ASC.S. éducation sanitaire et promotion de la santé... les maladies vaccinales dont la variole. Limites. Bilan à 10 ans.) formés sur place et nommés par la communauté. approvisionnement en eau avec des mesures d'assainissement. plus politique vaccinale. Ex. Dans un contexte de dette et de baisse des indicateurs de santé (Afrique : le seul continent où le nombre absolu de décès de < 5 ans a augmenté avec 4 millions par an !) Constat : le désengagement de l'Etat a entraîné une raréfaction des médicaments. Succès indéniables pour la chirurgie.) et civils (Volontaires du progrès). Rapports de pouvoir au sein d'une communauté. financement des dépenses de santé par les médicaments. --> Accessibilité financière. une perte de formation et de considération des personnels infirmiers. Peu de progrès des indicateurs dans beaucoup de pays. En 1960. * L'INITIATIVE DE BAMAKO et recouvrement des coûts 1987 au Mali. Assurer l'éducation primaire pour tous. L’approche inter-sectorielle : santé + alimentation + éducation + communication + …….Décembre 2012 * MAINTIEN DE « L’APPROCHE VERTICALE »  Lutte contre les grandes endémies : maladies du sommeil. ver de Guinée…  Programme de vaccinations : éradication de la variole. La qualité 5. La pérennité 6. Combattre les maladies  Accès aux soins  SIDA. 2. paludisme. 8. 4. de la tuberculose  Prévention du paludisme * PRINCIPES DIRECTEURS D’UNE POLITIQUE DE SANTE DANS UN « DISTRICT » 1. La promotion humaine 8. Améliorer la santé maternelle :  Réduire de ¾ la mortalité maternelle  Accès à la santé reproductive :  grossesses précoces. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement. La priorité : les aspects curatifs viennent avant les aspects préventifs 4. Réduire la mortalité infantile :  Pneumonie. Promouvoir l'égalité et l'autonomisation des femmes. et sans doute de la poliomyélite  Traitements du SIDA. Réduire l'extrême pauvreté et la faim. planning familial 6. 3. L’efficience : activités qui ont le meilleur rapport coût/efficacité pour le plus grand nombre de personnes 2. ___________________________________ 28 ____________________________________ . L’équité 3. Assurer un environnement humain durable. L’auto-détermination * OMD = Huit Objectifs du millénaire pour le développement (2000  2015) En rouge : domaine sanitaire pur 1. rougeole  Malnutrition  Education des mères 5. 7. tuberculose 7. paludisme.____________________________________________________ Santé de l’enfant . infection…  Dans quels autres domaines. ou d’institutions  Education : au sein de la famille et dans le cadre de l’école  Sécurité au sein de la famille : dans l’entourage. les besoins de santé peuvent-ils être comblés ?  Affection : au sein de la famille.Décembre 2012 CONCLUSION : Santé de l’enfant. enfants battus  Handicaps chroniques . tertiaires  Prévention des maladies : nutrition. secondaires.Déterminants de santé  Part du sanitaire évaluée < 30 %  Facteurs non « sanitaires » ++++ .Indicateurs pour mesurer la santé  Mortalités  Morbidités  Malnutrition  Vulnérabilité : enfants délaissés. dans le pays .Besoins de santé  De quoi a besoin un enfant ?  Dans quelle mesure le système de santé peut-il combler ce besoin ?  Soins en cas de maladies : primaires.____________________________________________________ Santé de l’enfant .Prise en charge médicale  Connaître la médecine et connaître la santé publique  Soigner et faire de la prévention en même temps  Comprendre l’environnement des enfants  Intégrer les soins dans cet environnement =========== ___________________________________ 29 ____________________________________ . ce qu’il faut retenir . Ancel P. Ouoba M.actu-pharo.com/527-532_-_briend.Décembre 2012 QUELQUES REFERENCES * Articles  A. Ouedraogo D.who. Zombre C.int/bookorders/francais/catalog_suj2. avenue du Val de Montferrand BP 5045 .Rapport annuel UNICEF. MORLEY . Gentillini.org/french/sowc06/pdfs/sowc06_fullreport_fr.msf.____________________________________________________ Santé de l’enfant .34032 MONTPELLIER  IRD : http://www.pdf * OMD http://fr. Cadudal JL. 75781 Paris cedex 16 http://www. Arch Pédiatr 2003 . D. Delobel M. Yameogo† P.ird.unicef. La spiruline comme complément alimentaire dans la malnutrition du nourrisson au Burkina-Faso.Editions de l'ORSTOM . Valea A.html http://www.10 :424-31. * Livres  MEDECINE TROPICALE.Flammarion Médecine-Sciences  Prévention et traitement de la malnutrition .pdf  Branger B.org/wiki/Objectifs_du_mill%C3%A9naire_pour_le_d%C3%A9veloppement ___________________________________ 30 ____________________________________ .Guide Pratique (avec biblio +++). D Kerouedan. Briend +++ http://www. Flammarion  Pédiatrie dans les PEVD . http://www. Sciences Po Presse.fr/  Santé Internationale : les enjeux de la santé au Sud.jsp?sesslan=2&hidsubject=30400  Situation des enfants dans le monde . André Briend .org/publications/index_27262.unicef. 585 pages * Sites Internet  MSF : http://www.2051.wikipedia. Guerin D.fr/  OMS : Malnutrition protéino-calorique. 35.rue Félicien David.
Copyright © 2024 DOKUMEN.SITE Inc.