Module Offshore Communication Version II

March 21, 2018 | Author: slimane00 | Category: Advertising, Speed Reading, Reading (Process), Transport, Communication


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Description

-OFPPT ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION MODULE DE COMMUNICATION Niveau : OPERATEUR DE VENTE ET SERVICES CLIENTS OFFS HORE 2 SOMMAIRE Présentation Objectifs du module SEQUENCE 1 Séance Séance Séance Séance Séance 1 2 3 4 5 Page 5 6 Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Les techniques de lecture active Les techniques de lecture active La prise de note et d’instructions La prise de note en conférence ou réunion Les différents types de textes - Les textes descriptifs Les différents types de textes - Les textes narratifs Les différents types de textes - Les textes explicatifs Les différents types de textes - Les textes argumentatifs L’analyse documentaire : S’informer pour informer L’analyse documentaire : Collecte des ressources L’analyse documentaire : Consultation d’un journal L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages La revue de presse : Première revue de presse La revue de presse : Première revue de presse La revue de presse : Première revue de presse La revue de presse : Première revue de presse La revue de presse : Deuxième revue de presse La revue de presse : Deuxième revue de presse La revue de presse : Deuxième revue de presse La revue de presse : Deuxième revue de presse La revue de presse : Troisième revue de presse La revue de presse : Troisième revue de presse La revue de presse : Troisième revue de presse La revue de presse : Troisième revue de presse 7 8 20 26 35 40 47 52 55 59 61 65 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 3 Séance 6 Séance 7 Séance 8 Séance 9 Séance 10 Séance 11 Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance Séance 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 Séance 34 Séance 35 Séance 36 Séance 37 SEQUENCE 2 Séance 1 Séance 2 Séance 3 Séance 4 SEQUENCE 3 Séance Séance Séance Séance 1 2 3 4 Séance 5 Séance 6 Séance 7 Séance 8 SEQUENCE 4 Séance 1 Séance 2 Séance 3 Séance 4 Séance 5 SEQUENCE 5 La revue de presse : Quatrième revue de presse La revue de presse : Quatrième revue de presse La revue de presse : Quatrième revue de presse La revue de presse : Quatrième revue de presse Maîtriser les techniques de production écrite spécifiques à la langue française L’analyse d’un texte Le résumé de texte Argumentation et organisation de la pensée Technique de rédaction d’une dissertation Maîtriser les techniques de communication orale en milieu professionnel Les bases de la communication professionnelle Le processus de communication Les caractéristiques de la communication orale Les facteurs de perturbation et les comportements facilitateurs L’exposé L’exposé L’entretien d’embauche L’entretien d’embauche Maîtriser les techniques de communication écrite en milieu professionnel Le compte rendu Le rapport Lecture et analyse de document iconographiques : Les graphiques Lecture et analyse de document iconographiques : Les tableaux Lecture et analyse de document iconographiques : Les schémas Culture et civilisation française 101 102 103 104 105 106 113 118 123 129 130 133 136 139 141 146 151 169 170 171 175 180 183 187 4 PRÉSENTATION DU MODULE Le module de Communication Professionnelle et d’Expression Française qui vous est proposé ci- après, fait partie de l’ensemble des modules destinés à des formations en tronc commun. Il correspond au premier module qui inaugure le cursus de formation aux métiers de l’offshore, ceci dénote de l’importance qui est accordée aux aspects langue et communication dans ces formations. En effet, la maîtrise parfaite de la langue française constitue un prérequis nécessaire à la formation, non seulement du fait que toutes les formations sont dispensées en français et que cette langue est l’outil de communication privilégié en formation mais aussi et surtout du fait que la langue française est la langue de communication par excellence dans le milieu professionnel où devront s’intégrer les futurs lauréats du CFMOTI. Ce module permettra à l'apprenant de développer son expression sa et communication orale et écrite tout en consolidant ses connaissances à l'aide de situations rencontrées dans la vie courante et le monde du travail. Le choix des textes et des activités l'amènera à renforcer son esprit critique, son autonomie et sa capacité à travailler en équipe. En outre, ce module offre à l’apprenant les moyens de renforcer l’efficacité de sa communication son assurance et la maîtrise de situations de communication diverses spécifiques au milieu professionnel. Ce module couvre 120 heures de formation et comprend 5 séquences de formation qui se présentent comme suit : 1- Séquence 1 : Gestion et traitement de l’information écrite; 2- Séquence 2 : Production écrite; 5 3- Séquence 3 : les techniques de communication orale en milieu professionnel; 4- Séquence 4 : les techniques de communication écrite en milieu professionnel; 5- Séquence 5 : Culture et civilisation française. Chaque séquence est déclinée en plusieurs séances comprenant chacune : 1- Une fiche pédagogique comprenant :  Éléments de connaissances relatifs au thème à traiter et des directives pour la mise en œuvre des activités;  Des activités sous forme d’exercices à réaliser; 2- Des fiches supports contenant chacune le document à utiliser comme base à chaque activité; La démarche adoptée dans l’élaboration de ce module est résolument active, elle en fait un outil de travail complet qui place l’apprenant en situation d’acteur. Celui-ci doit agir et résoudre des problèmes professionnels à l’oral comme l’écrit. La formation développée dans ce module intègre l’ensemble des savoirs et savoir-faire indispensables à une maîtrise complète des techniques de communication liées à un environnement professionnel donné. COMMUNICATION EN FRANÇAIS Durée : 120 heures OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE SITUATION COMPORTEMENT ATTENDU : Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit maîtriser les techniques de communication écrite et orale spécifiques à la langue française En appliquant les règles de la communication verbale et non verbale relatives à la Communication en milieu professionnelle et en tenant compte des précisions et en participant aux activités proposées selon le plan de mise en situation, les conditions et les critères qui suivent. CONDITIONS D’ÉVALUATION : 6 Travail individuel et/ou travaux de groupes A partir : De documents authentiques (articles de journaux, notices techniques, documents iconographiques) De textes D’exposés De mises en situation De jeux de rôles A l’aide : De documents de référence : dictionnaires, dictionnaires des synonymes D’ouvrages sur la communication orale et écrite Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit communiquer en appliquant les techniques de communication écrite, verbale et non verbale spécifiques à chaque situation de communication et adaptées au milieu professionnel. CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE : Identifier des situations de communication Adapter sa communication à ces situations Déterminer des buts et objectifs à sa communication Mettre en œuvre les techniques de communication en situation professionnelle Collecter l’information pertinente dans des écrits divers Organiser cette information en vue d’une prise de parole ou d’un écrit CRITÈRES PARTICULIERS DE PERFORMANCE : Gérer et organiser des informations écrites Produire des écrits divers Pratiquer une lecture plus efficace de documents écrits Organiser des prises de notes Réaliser des prises de paroles : communications, exposés Travailler en groupe 7 SEQUENCE 1 Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 1 : Les techniques de lecture active Objectifs Durée Matériel • • Identifier la lecture active. Modifier ses habitudes de lecteur. : 2 heures : Un chronomètre ou une montre 8 Support  Article intitulé «L’expansion des moyens de transports et leurs conséquences » ; le monde Diplomatique janvier 2005  La publicité  Dévorante passion du « Polar » Prérequis : Maîtrise parfaite de la lecture linéaire classique ELEMENTS DE CONNAISSANCE La lecture rapide devient indispensable, la somme d'information à notre disposition augmente sans cesse. Que l’on soit étudiant ou dans la vie active, nous sommes confrontés à cette masse d'information. Comment faire face efficacement sans perte de temps ? La réponse est simple : en lisant plus vite bien sûr, mais aussi en assimilant mieux. La lecture rapide va vous permettre d'atteindre ce double objectif. La lecture rapide n'est pas une lecture superficielle ni une lecture en diagonale. Il s'agit de lire plus efficacement, c'est à dire plus vite avec une meilleure compréhension et aussi une meilleure mémorisation. Vous apprendrez d'abord à faire sauter les freins qui ralentissent la lecture, comme par exemple la subvocalisation ou la lecture mot à mot ou par petits groupes de mots. Les bénéfices de la lecture rapide sont vraiment nombreux. Outre le fait de gagner du temps, c'est aussi un excellent moyen de développer sa concentration, sa mémoire, son sens de l'analyse et également s'entraîner à penser plus vite. I- LA LECTURE COMPORTE 5 ETAPES PRINCIPALES : 1/ Perception sensorielle Il s'agit du déroulement d'actions physiologiques par lequel l'oeil perçoit l'image des lettres et des mots. 2/ Transmission Transmission de ces images au cerveau par l'intermédiaire du nerf optique. 3/ Identification Le cerveau identifie ces images en tant que lettres et ensembles de lettres. 4/ Compréhension Reconnaissance du mot dans sa signification par rapport aux connaissances acquises. 5/ Mémorisation On peut distinguer 2 types de mémoire, une à court terme et une à long terme. Il faut forcément passer par la première pour atteindre la seconde. 9 La première est une sorte de mémoire tampon qui sert entre autres de filtre pour la mémoire à long terme. Les mots ne sont généralement pas mémorisés comme tels. Ils ne servent qu'à créer un concept, une idée qui, elle, est mémorisée. Un entraînement à la lecture rapide permet d'élargir le champ visuel. Le lecteur traditionnel n'utilise que son champ visuel central, soit 20% de ses possibilités. Si vous conduisez, vous devez facilement vous rendre compte de l'importance su champ visuel périphérique. Quand vous êtes au volant (ou sur votre vélo) votre attention est focalisée par la route devant vous (champ visuel central.) N'empêche que vous percevez très bien le piéton sur le trottoir de droite qui s'apprête à traverser et en même temps les enfants qui courent sur le trottoir de gauche. C'est votre champ de vision périphérique qui perçoit ces informations et les transmet à votre cerveau. Contrairement à ce que l'on croit généralement, pendant la lecture, l'oeil ne se déplace pas d'un mouvement continu le long de la ligne d'écriture. En réalité, l'oeil ne peut voir que s'il est immobile. Pendant la lecture, l'oeil se déplace par bonds successifs. Il s'arrête pour enregistrer une portion de ligne puis saute plus loin, etc. L'oeil se fixe pendant 1/4 de seconde et se déplace en 1/40ème de seconde. II- LES HABITUDES DE LECTURE :  Les anciennes habitudes de lecture : Certaines pratiques de lecture ont un effet néfaste sur l’efficacité de la lecture : Nous avons souvent de mauvaises habitudes de lecture comme la lecture mot à mot. Ces habitudes viennent souvent de l'enfance lorsque l'on suit lentement le texte mot à mot, syllabe par syllabe. Ce type de lecture freine considérablement la vitesse de lecture mais également sa compréhension. Cette lecture réduit également le champ de vision, la perception. Or, élargir le champ visuel, permet de lire plus rapidement. Il faut donc entraîner ses yeux à lire plus vite, l’œil avance par fixations successives sur les lignes. Lire plus vite suppose d’habituer ses yeux à voir un maximum de mots à chaque fixation et surtout de réduire le nombre de fixations. Le calcul de la vitesse de lecture permet de connaître notre rythme de lecture et de l’améliorer. Un lecteur qui maîtrise mal sa lecture lit à une vitesse de 150 à 300mots /minutes. Un lecteur qui maîtrise mieux sa technique de lecture lit à une vitesse de 500 à 600 mots minute (en assurant un bon équilibre entre vitesse et compréhension). 10 Ce champ de vision étroit oblige le lecteur lent à revenir en arrière dans sa lecture pour comprendre ou vérifier (consciemment ou inconsciemment). Ces régressions (retours en.arrière) ne sont en réalité d'aucune utilité à la compréhension. 1- Les confusions et la régression Un mot confondu suffit pour faire perdre son sens à la phrase et le lecteur est obligé de revenir en arrière, ce qui disperse son attention. Un manque d'attention, même d'un très court moment, suffit à provoquer cette confusion. Si cette confusion de mots est fréquente, il s'agit alors de dyslexie. Cette mauvaise compréhension des mots est constatée dès les premières années scolaires chez un nombre important d'enfants. Ce défaut subsiste néanmoins chez des personnes qui n'ont suivi aucun entraînement correcteur. 2- La vocalisation et la subvocalisation  La VOCALISATION est une habitude qui vient de l'enfance : lorsque l'on apprend à lire, on prononce les mots à haute voix. Malheureusement, beaucoup de lecteurs ont conservé cette habitude qui ralentit considérablement leur vitesse de lecture (les personnes qui vocalisent font bouger leurs lèvres pendant leur parcours de lecture). Prononcer un mot prend environ quatre fois plus de temps que sa lecture.  D'autres ne lisent plus à haute voix mais ont pourtant conservé cette habitude sans qu'ils s'en rendent compte. Ils articulent les mots mentalement sans que le larynx bouge; c'est la SUBVOCALISATION. 3- La lecture linéaire : Nous perdons du temps en limitant notre champ de vision à une ligne de texte. Nous lisons en général horizontalement, un mot après l’autre. En réalité notre œil est capable de saisir plusieurs mots à la fois. On appelle « empan » de vision la quantité de signes que l’œil perçoit en même temps. Il varie selon les lecteurs de 10 à 30 signes. 11 Par ailleurs nos yeux ne perçoivent pas uniquement à l’horizontale. Ils saisissent également des informations verticalement et déchiffrent par blocs successifs. En lisant que de manière linéaire nous nous privons donc de certaines parties de notre champ de vision perçues instinctivement par nos yeux.  Les nouvelles habitudes de lecture rapide : 1Voir plus de mots Pour lire vite, il est nécessaire que le champ de perception de l'oeil, à chacun de ses arrêts, soit le plus large possible. Lecteur rapide Le champ visuel est large, il englobe plusieurs mots ce qui fait que le nombre de points de fixation par ligne est moins important. La durée d'une fixation et de son enregistrement varie peu d'un lecteur à l'autre. Ce qui différencie un lecteur rapide c'est le nombre réduit de fixations par ligne de texte. Lecteur lent : 2 mots par fixation. Lecteur moyen : 3 à 4 mots par fixation. Lecteur rapide : 5 mots et + par fixation. Combien faut-il voir de mots par fixation ? Le professeur LAMARE, qui a étudié scientifiquement les mouvements de l'oeil, a constaté qu'un bon lecteur perçoit en moyenne 15 à 20 signes par fixation. Un mot étant composé de 5 à 6 signes en moyenne, un bon lecteur perçoit 3 à 4 mots par fixation. 2La lecture sélective La majorité des lecteurs pratique la lecture intégrale où chaque mot est lu. Cette façon de faire demande beaucoup de temps et est parfois inutile. De plus, elle encombre la mémoire de nombreux détails sans importance. La lecture sélective consiste à sélectionner les informations intéressantes. La lecture sélective ne s'applique pas à tous les textes. Quand on lit Jacques PREVERT, on lit chaque mot. Par contre, cela est tout à fait inutile quand on cherche un nom dans l'annuaire du téléphone. 3La lecture linéaire doit être remplacée par L’anticipation Nous devons comprendre ce que l’auteur va écrire, nous devons anticiper sur ce qui est exprimer dans un écrit et non pas lire intégralement le texte 12 POUR AMELIORER VOTRE VITESSE DE LECTURE Ne subvocalisez pas Ne revenez pas en arrière Ne lisez pas tout anticipez Utilisez tout votre champ de vision De manière générale lire c’est construire du sens, c’est comprendre un texte. Il s’agit donc, non seulement de lire vite mais aussi de saisir le sens de ce qu’on est en train de lire. ▀ ACTIVITE 1 : Exercice d’entraînement (une montre ou un chronomètre sont indispensables) 1- Lisez le texte intitulé «L’expansion des moyens de transports et ses conséquences » (Cf. Séquence 1 Séance 1 Fiche support n° 1); le monde Diplomatique janvier 2005, en suivant chaque ligne avec le crayon à une vitesse moyenne. Notez votre temps de lecture, ce texte comprend 1100 mots. 2- Calculez votre vitesse de lecture : La vitesse de lecture se calcule de la manière suivante : Nombre de mots contenus dans le texte multiplié par 60 et divisé par le nombre de secondes qu’à durée la lecture. NMT x 60 =NMM NS NMT= Nombre de mots dans le texte NS = Nombre de secondes qu’a duré la lecture NMM= Nombre de mots minutes qui exprime la vitesse de lecture Exemple : le texte comprend : 650 mots la durée de lecture effectuée par le lecteur est de 1 minute 50 secondes soit 110 secondes 650 x 60 = 354 mots /minutes 13 110 Si votre vitesse de lecture est inférieure à 400 mots/minute vous êtes un lecteur peu rapide qui doit augmenter sa performance 3- Lisez le même texte sans le crayon en en essayant de réduire le nombre des fixations sur la ligne, en embrassant à chaque regard un maximum de mots. Notez votre temps de lecture et calculez à nouveau votre vitesse de lecture. Comparez les deux vitesses de lecture ▀ ACTIVITE 2 : Lire avec les yeux sans vocalisation ni subvocalisation : 1- Lisez le texte Intitulé “LA PUBLICITE ” (Cf. Séquence 1 Séance 1 1Fiche support n° 2), une première fois en posant votre main sur le cou si vous sentez vos cordes vocales vibrer cela signifie que vous subvocalisez (vous lisez avec la voix), calculer votre vitesse de lecture 2- lisez le texte une deuxième fois en vous efforçant de lire uniquement avec les yeux, calculez votre vitesse de lecture. Ce texte comprend 1312 mots. Comparer les deux vitesses de lecture. ▀ ACTIVITE 3 : 1- Lisez le texte intitulé « Dévorante passion du polar » (Cf. Séquence 1 Séance 1Fiche support n° 3) en 2 minutes maximum. 2- Répondez aux questions suivantes :  Quel est le seul genre littéraire qui est en progression actuellement?  Quelle est l’évolution qu’à connu le polar?  Pourquoi est-ce un genre très apprécié des lecteurs? 14 SEQUENCE 1 SEANCE 1 FICHE SUPPORT 1 L’expansion des moyens de transport et ses conséquences Selon les modes de transport, les rendements énergétiques sont très différents, et ceux qu’offre le monde routier dominant ne sont pas favorables en termes de consommation et d’impact sur l’environnement. Compte tenu des taux d’occupation observés, une même dépense d’énergie permet à un voyageur de parcourir en TGV une distance 4,5 fois plus grande qu’en voiture, et 9,5 fois plus grande qu’en avion. Pour les déplacements urbains, la distance possible est 11 fois plus importante en tramway et 2,5 fois plus importante en bus qu’en voiture. Avec la même consommation d’énergie, la tonne de fret parcourt 5 fois plus de distance par cabotage maritime, 4 fois plus par train entier et 2 fois plus par voie fluviale que par poids lourd. Ce dernier est cependant 20 fois plus sobre que l’avion-cargo en trafic intérieur. Pour les voyageurs, comme pour le fret, le recours au transport aérien pour de courts trajets intérieurs constitue ainsi une aberration énergétique et environnementale... qui se développe. La généralisation de la climatisation et l’alourdissement des voitures, liés à des exigences accrues de confort et de sécurité passive, mais aussi à la vogue des 4 x 4, ont totalement annulé les importants progrès réalisés sur les moteurs des véhicules durant les vingt dernières années en termes de consommation et d’émission de CO2. Dans l’Europe des Vingt-Cinq, entre 1990 et 2002, l’augmentation continue des trafics routiers a été supérieure à 20 % pour les voyageurs et à 30 % pour les marchandises, ce qui a provoqué un accroissement de plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux transports 15 dans ces pays. Les inventaires nationaux des rejets ne tiennent cependant pas compte des transports internationaux aériens et maritimes. Or les émissions mondiales du transport aérien peuvent être estimées à 3 % des émissions globales et à 13 % de celles de l’ensemble des transports. Et le trafic aérien croît de 6 % à 7 % par an depuis 1995... L’explosion des trafics, qui contribue depuis plusieurs décennies à rendre le développement humain insoutenable, est directement liée aux mécanismes de la mondialisation. Il faut pouvoir acheminer au plus bas prix possible, vers les zones de consommation, les produits fabriqués dans les pays qui pratiquent le moinsdisant social, fiscal et environnemental, afin que le profit des entreprises de ces pays ne se perde pas c’est le cas de le dire en route. Le secteur des transports a donc été « libéralisé », et il continue à l’être, dans ses différents modes. Les baisses de prix ont résulté du dumping social, avec pour conséquences la transformation des marins et des chauffeurs routiers en esclaves modernes, la hausse considérable des trafics, mais aussi des atteintes aux droits humains et à l’environnement. Les bilans des marées noires de l’Erika et du Prestige se passent de commentaire. Les transports aériens sont maintenant concernés, avec les privatisations en série des compagnies nationales et le développement des compagnies à bas prix. Quant aux réseaux ferroviaires européens, leur ouverture forcée à la concurrence, a imposé la séparation artificielle des infrastructures et des services de transport au détriment de l’efficacité technique et économique du rail, mais aussi de la sécurité des passagers, comme l’illustre tragiquement le cas de la GrandeBretagne depuis dix ans. Les transports façonnent les territoires, l’urbanisme et les modes de vie, et sont aussi façonnés par eux. L’urbanisme « fonctionnaliste » a provoqué le « zonage » : les logements en périphérie, les emplois au centre (tertiaire) ou en banlieue éloignée (industrie), les commerces dans d’autres banlieues. Ces orientations ont obligé les citadins à augmenter la longueur de leurs trajets et à accroître leurs déplacements quotidiens, notamment domicile-travail. La colonisation des centresvilles par les bureaux y a fait augmenter le prix des logements, avec pour résultat de réserver ceux-ci aux ménages aisés. L’étalement urbain a été encouragé sous forme de périurbanisation. L’habitat dispersé se prêtant mal aux dessertes par les transports en commun, la motorisation de masse est une réponse obligée à ce type d’urbanisme. Les aménagements du territoire ont été conduits selon les mêmes principes, divisant le territoire en zones de développement agricole, industriel, commercial, touristique qui sous-estimaient la cohésion territoriale, la géographie et les nuisances des transports. Corollaire de cette séparation artificielle : l’expansion autoroutière censée « favoriser le développement local » et « désenclaver les territoires ». Pourtant, une grande infrastructure a souvent un « effet de pompe » qui vide les zones peu denses lorsqu’une autoroute améliore la liaison entre cellesci et un grand centre. Les méthodes « modernes » de gestion « zéro stock », « flux tendu » ou « juste à temps » conduisent à multiplier les transports afin de suivre au plus près l’utilisation des marchandises, qu’il s’agisse de production ou de commercialisation, plutôt qu’à massifier le transport par du stockage. Les économies de gestion des stocks découlent ainsi de la circulation d’un flux ininterrompu de véritables « stocks roulants ». La possibilité de multiplier les flux sans limite confère aussi un aspect secondaire à la localisation de la production ; elle permet de scinder la chaîne de production en autant de maillons que nécessaire pour les localiser, au cas par cas, en des lieux judicieusement choisis 16 afin de minimiser les charges sociales, fiscales ou environnementales de production. C’est ainsi qu’en 1993 un rapport a montré que les différents ingrédients nécessaires à la fabrication d’un simple pot de yaourt aux fraises cumulaient 3 500 kilomètres de parcours avant d’être réunis. On connaît aussi l’histoire de cet industriel allemand qui envoie ses pommes de terre se faire laver et découper en Italie, pour les rapatrier ensuite et les revendre dans son pays ; ou encore l’aberrant périple des crevettes danoises, acheminées à travers les Pyrénées jusqu’au Maroc, où elles seront décortiquées à bas prix, puis renvoyées au Danemark, d’où elles repartiront vers leurs lieux de commercialisation. Cette « optimisation » économique est rendue possible par la sous-tarification du transport due à un excédent global de l’offre, ce qui en fait une variable d’ajustement de décisions économiques prises dans la production et la commercialisation. Cette offre surabondante découle, comme on l’a vu, de la dérégulation généralisée du secteur, mais aussi de la quasi-gratuité, pour les industriels chargeurs, des impacts considérables des transports sur l’environnement et la vie des populations. Les transports sont ainsi un moyen privilégié de transférer des coûts privés vers l’ensemble de la collectivité. Les ravages énergétiques, environnementaux et sociaux de la prolifération des transports appellent des réorientations fondamentales de la place de ce secteur dans l’économie. La périurbanisation est incompatible avec la protection de l’environnement et avec la mise en œuvre d’une politique soutenable des transports, car les habitants périurbains n’ont pas d’autre choix que la voiture pour s’approvisionner, travailler et se distraire. Une redensification de l’habitat est indispensable. La ville, longtemps si décriée au profit de la campagne, apparaît désormais comme le lieu d’une écologie possible pour la vie quotidienne. Pour limiter la consommation d’énergie et la pollution des transports, la taxation des carburants fossiles et la fixation de normes réglementaires d’émission de CO2 apparaissent plus efficaces et contrôlables par la collectivité que la création artificielle d’un « marché des permis d’émissions négociables. Cette taxation devra être croissante, selon un plan pluriannuel autorisant l’adaptation du système productif et de transport. Marins et chauffeurs routiers, qui se trouvent parfois dans des situations presque inhumaines, bénéficieraient alors de conditions de travail dignes. Car l’harmonisation sociale doit se faire par le haut. L’équation « bien-être + modernité = nombreux déplacements » doit être remise en cause. La tâche, ardue, consiste à battre en brèche plus d’un demi-siècle de conditionnement mental, à l’origine de représentations sociales désormais profondément ancrées. Il s’agit à proprement parler de changer de culture. le monde Diplomatique janvier 2005 1100 mots 17 SEQUENCE 1 SEANCE 1 FICHE SUPPORT 2 LA PUBLICITE La publicité est une activité aussi vieille que le commerce, sous la forme minimale des enseignes et des annonces sur les champs de foire. Mais son développement débute à l'aube de la Révolution Industrielle, qui change le monde du commerce. La multiplication de l'offre de produits permise par la production mécanisée répond rapidement aux besoins de la population. Il ne suffit plus de mettre un produit sur le marché pour qu'il soit vendu, il devient primordial désormais de le faire connaître, de le promouvoir. Le principal mode d'expression publicitaire, l'affiche, donne au début du XXe siècle des réalisations qui atteignent l'état d'œuvre d'art avec Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec, Cassandre, Cappiello, etc. Le développement de la radio donne à la publicité un champ nouveau, exploitant souvent le répertoire de la chanson et mettant au point une association entre un slogan oral et un visuel. Cette période ouvre également l'ère de campagnes publicitaires coûteuses, que seuls des groupes importants peuvent se payer (spots radios puis, surtout, spots télé) et qui leur donne un avantage important sur des concurrents plus petits (car, malgré son coût plus élevé, la publicité de masse est infiniment moins chère par "contact" avec le consommateur). La publicité devient un élément crucial de la compétitivité ; une bonne publicité peut assurer la fortune de l'entreprise tandis qu'une campagne ratée signe sa mort. Jusque dans les années 1970, le marketing est peu impliqué dans la stratégie publicitaire, laissant libre cours à la création, avec parfois des dérives. C'est dans cette décennie que se recentre la publicité autour du produit ou service qu'elle promeut, avec le développement d'idées comme le positionnement ou la notoriété et l'apparition d'outils fiables pour mesurer les retombées publicitaires. La publicité est une stratégie d'incitation à la consommation ciblant un public particulier. L'objet consommable peut être matériel (bien, produit), immatériel (service, événement), ou institutionnel (la marque elle-même). La publicité se donne pour premier but d'attirer l'attention du client sur le produit ou la marque, puis de familiariser le consommateur avec lui afin de faire aller de soi, si elle le peut, l'acte d'achat. En second but, elle cherchera éventuellement à : • créer un besoin 18 • • persuader que le produit répond au besoin et parfois convaincre qu'il le fait mieux que d'autres produits (publicité comparative). La familiarisation est parfois suffisante à cette fin, un produit dont on a entendu parler ayant souvent préférence, toutes choses égales par ailleurs, à un autre dont le nom est inconnu. On parle de publicité cognitive (faire connaitre), conative (faire bouger, acheter) et affective (faire aimer). Le mot "média" désigne le canal par lequel cette incitation est délivrée : annonce dans un journal, spot publicitaire à la radio ou à la télévision, affiche sur la voie publique, etc. La publicité existe depuis plus de 150 ans sous forme d'affiches, de panneaux publicitaires, etc. La publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer l'attention du consommateur sur un objet, et de l'inciter à adopter un comportement déterminé vis-à-vis de ce dernier. Il est relativement facile de mesurer le poids économique intrinsèque du secteur publicitaire, finalement réduit, mais en expansion, ainsi que le coût pour le consommateur des campagnes de promotion d'un produit, intégré au prix de vente. On sait aussi à quel point la survie des médias, surtout ceux de la presse écrite, dépend de la manne publicitaire. En 2000, année très faste, en raison en particulier du lancement de nouveaux produits technologiques, comme le téléphone mobile ou Internet, les investissements de communication réalisés dans le monde par les entreprises dans les cinq grands supports que sont la presse, la télévision, l'affichage, la radio et le cinéma ont franchi la barre des 300 milliards de dollars. Ce type traditionnel de publicité représente désormais 1% du PIB mondial. De leur côté, la publicité directe et les opérations de promotion pèsent 120 milliards de dollars. Depuis trois ans, les entreprises de publicité sont prises dans un processus de mondialisation et de concentration. Un nouveau média est apparu, Internet, qui pèse déjà plus que le cinéma, mais 25 fois moins que la télévision. L'année 2005 a cependant été marquée par une forte progression de ce secteur. Il est déjà plus difficile d'évaluer l'efficacité de la publicité, sa contribution à la demande globale comme son influence sur la répartition de la demande: stimule-t-elle la concurrence, ou bien, plus vraisemblablement, favorise-telle la concentration de la demande sur un petit nombre de marques ? Les publicitaires considèrent que la plupart des messages ne sont pas même perçus du public, qui élabore des stratégies d'évitement ou de résistance, encore moins mémorisés. La disposition des produits dans les linéaires est finalement bien plus déterminante dans l'achat, d'où le recours à la publicité sur le lieu de vente lui-même. On comprend alors le sens des efforts des « créatifs » au sein des agences de publicité. La nature du média utilisé est au moins aussi importante que le message car il s'agit de ne pas manquer la cible, l'acheteur potentiel ou le « prescripteur » (ses enfants, son conjoint, son médecin). Il faut aussi rencontrer ses intérêts, concocter un message transparent, concis, qui restera en mémoire grâce à l'originalité, ou la drôlerie, de la forme. 19 La publicité est au service de la stratégie de marketing de l'entreprise: la communication est en effet l'un des quatre éléments d'action sur le marché, avec le produit lui-même, son prix, et la distribution. Il s'agit donc avant tout de faire connaître un nouveau produit et de le vendre; d'accroître la consommation d'un produit existant, de fidéliser la clientèle ou de débaucher celle de la concurrence, de diminuer le caractère saisonnier des ventes. Le message lui-même a moins pour objet d'informer sur la nature de la marchandise ou de l'entreprise que de séduire, d'amener le client potentiel, convenablement ciblé, à voir dans le produit et surtout dans la marque la promesse de la satisfaction d'un désir, ou d'un besoin; voire un élément de son identité propre. Ainsi la publicité doit se conformer aux attentes du consommateur, aux normes de la société, même quand elle fait mine de les bousculer. Elle ne crée pas, elle amplifie et diffuse, Dans cette perspective, le sport est indiscutablement porteur. Il possède une image très positive dans l'opinion, malgré une certaine contestation du modèle olympique dont les publicitaires savent tenir compte. Il porte à la fois les valeurs de l'individualisme et celles de l'entreprise : bien-être, forme, dynamisme, esprit de compétition et de dépassement de soi (toujours plus de productivité et de stress) mais aussi d'équipe, prouesse technologique dans certains cas. Il relie donc les deux pôles des sociétés modernes : le loisir et le travail. Aussi l'image du sportif en pleine action est-elle souvent utilisée dans la publicité. Les publicitaires entendent également profiter de l'impact médiatique des grands événements sportifs. Mais les liens entre la publicité et le sport ne s'arrêtent pas là. D'abord, le produit peut avoir un rapport direct avec l'activité physique : articles et vêtements de sport, boissons rafraîchissantes, aliments. Les champions font partie intégrante de l'image de la marque, de ce que les économistes appellent son "actif immatériel". La performance sportive ne sert donc pas seulement de banc d'essai à la technologie intégrée dans le produit. Elle est une dimension de la politique de communication de l'entreprise, un aspect de sa « communication événementielle ». 1312 mots SEQUENCE 1 SEANCE 1 FICHE SUPPORT 3 DEVORANTE PASSION DU « POLAR » Toutes les enquêtes le montrent, la lecture en général et celle d’ouvrages de fiction en particulier, concurrencées par les nouveaux loisirs électroniques, sont en net recul depuis vingt ans dans les Témoigne également de cette entrée du « polar » dans l’institution littéraire la multiplication des manifestations et des prix, des festivals (21 en 2004), des colloques, des revues autour du roman noir, 20 grands pays occidentaux. A une exception près : les romans policiers, dont les ventes demeurent en constante expansion. En 2004, il y en a eu environ 18 000 – nouveautés et rééditions en poche –, soit 2 200 de plus que l’année précédente. Dans ce chapitre « littérature » – qui comprend aussi les bandes dessinées et les livres pour la jeunesse –, le roman proprement dit représente 6 660 titres. Même si nombre de libraires se plaignent de ce qu’ils considèrent comme une inflation de titres, censée corriger et masquer une baisse des tirages moyens, la fiction romanesque demeure l’un des points forts de la production éditoriale. A l’intérieur de celle-ci, la place de plus en plus importante prise par le roman policier suscite la curiosité. En 2003, 1 800 titres de « polars » ont été publiés, et 18 millions de volumes vendus (2). Jusque dans les années 1960, le roman policier était un genre, placé sous l’étiquette de « littérature populaire », dont l’essentiel de la distribution était assuré dans les gares et les aéroports. Ne demeurent plus guère de cette période que les romans publiés par Gérard de Villiers, mêlant sempiternellement l’actualité internationale, des récits de violence. Désormais, toutes les grandes maisons d’édition littéraire ont au moins une collection policière, et les auteurs de « polars » figurent aux premiers rangs des meilleures ventes enregistrées par ces éditeurs. Mary Higgins Clark, Patricia CORNWELL, Fred VARGAS, JeanChristophe GRANGE, Henning MANKELL, Michael CONNELLY ne se contentent pas de vendre des dizaines, voire des centaines de ainsi que la place que lui réservent les médias, dans un espace critique qui aurait plutôt tendance à se ratatiner. Le roman policier connaît également une progression spectaculaire dans l’édition pour la jeunesse, où les auteurs doivent concilier l’évocation de l’univers du crime avec la sensibilité propre aux enfants et aux adolescents. La promotion du roman noir pose des questions à la fiction littéraire traditionnelle. Après une enquête commencée en 2002, deux sociologues avancent que le roman noir, en raison de ses origines et de son histoire, est moins chargé d’interdits culturels que les autres romans. Le lecteur a le sentiment que sa lecture est plus simple, qu’elle n’exige aucun billet d’entrée scolaire ou culturel, qu’elle est soumise à des codes narratifs clairs et stables, enfin qu’elle permet d’acquérir une véritable compétence dans un domaine où les lecteurs sont en quelque sorte à égalité. L’enquête met également en évidence le goût des lecteurs pour les récits de la vie quotidienne « réelle », récits reflets de la vie sociale contemporaine. On constate cependant, la suprématie massive de la littérature policière anglo-saxonne. C’est elle qui domine le marché, en nombre de titres et plus encore en nombre d’exemplaires vendus. Si l’enquête criminelle classique, avec ou sans détective, est encore bien représentée, il faut remarquer la part grandissante occupée par le roman policier historique, déroulant un tapis d’histoires criminelles depuis les pharaons de l’Egypte ancienne jusqu’aux « soldats perdus » de la guerre d’Algérie. Peu de chances, là encore, de toucher quelque chose du réel contemporain ; pas plus que 21 milliers d’exemplaires ; certains d’entre eux, comme ce fut le cas en Espagne avec Manuel Vázquez MONTALBAN, sont reconnus comme des écrivains littéraires à part entière qui ont choisi la trame policière pour construire leur univers romanesque. Cette transformation du statut social et esthétique du « polar » s’est trouvée symbolisée en 2003 par l’entrée des œuvres de Georges Simenon dans la « Bibliothèque de la Pléiade », parmi les trésors classiques de la littérature internationale. Lue par des millions de personnes, traduite en une multitude de langues, source intarissable d’adaptations télévisuelles et cinématographiques, l’œuvre imposante de Simenon était la mieux placée pour faire le pont entre les origines populaires de sa production et de sa consommation et la nouvelle réception littéraire du roman policier. dans les romans policiers dits « psychologiques » qui se multiplient et font le bonheur financier des romancières anglaises et de leurs éditeurs, ou dans ceux, envahissants, où l’énigme policière est avalée par la vision paranoïaque d’un monde gouverné par la logique du complot. LE MONDE, PIERRE LEPAPE 22 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 2 : Les techniques de lecture active Objectifs • Adopter des pratiques de lectures plus efficaces. • Déterminer le statut de l’information en fonction de la source documentaire. • Distinguer l’essentiel de l’accessoire. • Reformuler et synthétiser l’information sélectionnée. : 2 heures :  Un journal quotidien de la presse nationale  Une revue de presse (éventuellement celle éditée par l’OFPPT)  Le texte intitulé «Mon vélo s’appelle revient »  Un article de presse au choix  Document extrait du « Guide des restaurants»  Le KOMPASS ou un annuaire téléphonique : Maîtrise parfaite de la lecture linéaire classique Durée Matériel support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE I- LES CARACTÉRISTIQUES DE LA LECTURE RAPIDE : Pour qu’une lecture rapide soit efficace elle doit remplir les conditions suivantes : 1- une lecture éclairée : Il faut déjà connaître un peu le sujet. Il n’est pas possible de pratiquer 23 une lecture rapide de documents portant sur des sujets totalement inconnus. Un minimum de connaissances, de bases est nécessaire. 2- Une lecture motivée : Il faut avoir envie de lire le document. L’enthousiasme que nous mettons à découvrir un texte conditionne notre effort de concentration et d’assimilation. Plus le lecteur est motivé, plus il a de chance de saisir rapidement le sens du texte. 3- Une lecture utilitaire : Il faut avoir besoin de lire un document. Les techniques de lecture rapide concernent les documents professionnels ou textes de travail. 4- Une lecture attentive : La vitesse nécessite une grande concentration. Contrairement aux idées reçues, une lecture rapide n’est pas une lecture distraite. Elle nécessite attention et concentration. 5- Une lecture efficace : L a lenteur ne favorise pas la mémorisation ou la compréhension. Nous ne retenons pas mieux en lisant lentement. Le lecteur rapide multiplie ses domaines de connaissances. Il devient alors plus facile de greffer d’autres connaissances sur ces domaines. II- LES TECHNIQUES DE LECTURE RAPIDE : La lecture rapide suppose la mise en œuvre des techniques suivantes : 1- Le survol : Cette technique permet d’éliminer immédiatement les parties inutiles pour l’objectif de lecture poursuivi. Seuls les informations ou parties de textes sélectionnés feront l’objet d’une lecture intégrale. Le survol dans un journal Le survol dans un magazine Le survol dans livre Le survol dans un rapport • • • • • • • • • • • • • • • • La première page Les grands titres La dernière page L’éditorial Le sommaire Le sommaire L’introduction La conclusion L’objet Les titres et les sous titres Les cinq la conclusion Le titre Le chapeau Les intertitres L’introduction La conclusion 24 Le survol dans un article 2- L’écrémage : L’écrémage consiste à réduire le nombre de mots lus sans que la compréhension générale du texte en souffre. On ne lit que les phrases importantes, dans un texte bien structuré il s’agit : • Le titre; • Le sous titre; • Le chapeau; • L’introduction; • Les intertitres; • La première phrase de chaque paragraphe; • La dernière phrase de chaque paragraphe; • La conclusion. 3- Le repérage : Cette technique consiste à repérer à l’intérieur d’un texte ou d’un document une information précise, en sautant tout le reste du document. C’est la technique que l’on utilise pour chercher un mot dans un dictionnaire ou nom dans un annuaire. ▀ ACTIVITE 1 : Pratique de la technique du survol sur un journal quotidien de la presse national, un ouvrage, et un article de journal. ▀ ACTIVITE 2 : Application du survol à une revue de presse. A partir d’une revue de presse pratiquez la lecture survol pour identifier les informations suivantes : 1- Le ou les thèmes de la revue de presse; 2- L’origine des articles sélectionnés; 3- Les périodes; 4- Une brève synthèse générale des informations. ▀ ACTIVITE 3 : Pratique de la technique de l’écrémage. 1- Pratiquez une lecture écrémage sur le texte intitulé «Mon vélo s’appelle revient » (Cf. Séquence 1 Séance 2 1Fiche support n° 1). Notez votre temps de lecture. 2- A partir de cette lecture d’écrémage répondez aux questions suivantes : 1- Quelle est souvent la première réaction d'une personne qui ne retrouve pas immédiatement son véhicule? 2- Le fait de se faire voler sa bicyclette peut avoir des conséquences. Lesquelles? 3- Pour quelles raisons – entre autres – des bicyclettes sont-elles 25 parfois 'volées'? Que se passe-t-il alors avec ces engins? 4- Par quel moyen a-t-on réussi à restituer des bicyclettes volées à leur propriétaire? 5- Comment se fait le 'marquage' des deux-roues? Pourquoi ce nouveau système est-il assez fiable? 6- Si un vélo volé est retrouvé, comment peut-on trouver le propriétaire? 7- Quels sont les lieux les plus touchés par le vol de bicyclettes? Pourquoi? 8- Que font souvent les cyclistes, victimes d'un vol, pour se procurer un nouvel engin? ▀ ACTIVITE 4 : Pratique de la technique de l’écrémage. Réaliser le même exercice que pour n°3 en utilisant un autre article de presse. ▀ ACTIVITE 5 : Pratique de la technique du repérage. Repérez dans le document extrait du « Guide des restaurants» (Cf. Séquence 1 Séance 2 Fiche support n° 2), tous les restaurants qui proposent de la cuisine étrangère (cuisine qui n’est pas française) .Munissez-vous d’un chronomètre et calculez votre vitesse de lecture. ▀ ACTIVITE 6 : Réaliser une activité sur le modèle de l’activité n° 5 en utilisant le KOMPASS ou un annuaire téléphonique. SEQUENCE 1 SEANCE FICHE SUPPORT 1 Mon vélo s'appelle 'Reviens' Dans les rues, il arrive souvent de voir, contre des poteaux ou des grilles, des roues orphelines et des cadenas abandonnés. Étranges objets que ces bouts de bicyclettes ayant perdu leur raison d'être. Preuve matérielle, après un instant de doute – mais où avaisje donc garé mon vélo? – que l'engin s'est 'envolé'. sont des milliers de propriétaires à vivre chaque année cette désagréable expérience. À pester contre le sort et les voleurs. À guetter les cyclistes pendant plusieurs jours, espérant tomber – hypothèse très improbable – sur l'objet volé. D'après une enquête menée en 2003, découragerait 23 % des victimes qui renonceraient ainsi définitivement à la bicyclette. Les associations de cyclistes multiplient donc les propositions pour 26 Ils réduire ces vols qui constituent, après le risque d'accidents, le deuxième frein majeur à la pratique du vélo. LE VOL DES VELOS UNE PRATIQUE COURANTE Du vélo au volé, il n'y a que deux voyelles qui changent de place, mais d'un coup, la bicyclette, elle, change de propriétaire. Selon les statistiques, 57 % des cyclistes ont déjà connu une telle mésaventure. Certains même à plusieurs reprises. Sans compter tous ceux qui se font voler une selle, une roue ou encore un éclairage. Parmi les victimes, entre 1 et 2 % seulement récupèrent leur bien. Pourtant, sur les 400 000 deux-roues qui disparaissent chaque année, 150 000 sont retrouvés. Ils n'ont été qu' "empruntés", en raison d'un train raté ou d'une course urgente à faire. Puis ils ont été abandonnés à quelques kilomètres de là. Mais comme leur propriétaire n'est pas connu, la plupart rouillent plusieurs mois dans une fourrière avant de mourir dans une déchetterie. CARTE D’IDENTITE POUR LES VELOS D'où l'idée de lier le propriétaire à son bien et de passer au 'marquage' des bicyclettes. La technique, comparable à la plaque d'immatriculation pour une voiture, a fait ses preuves, près de 40% des engins volés sont aujourd'hui restitués. La méthode est très simple, économique et fiable: pour une somme de 3 à 5 euros, le propriétaire fait graver sur le cadre de son vélo un nombre indélébile de 14 chiffres ou une combinaison de chiffres et de lettres. Le propriétaire reçoit alors un 'passeport' mentionnant son nom et son adresse, et le numéro unique, gravé sur le cadre. Ces renseignements sont également repris dans un fichier électronique. Quand la police trouve le vélo, le nombre gravé sur le cadre permet de retrouver le propriétaire et de lui rendre son bien. L'objectif est de se rapprocher des statistiques de voitures volées, dont les trois quarts sont un jour retrouvées. Le cycliste doit se faire à l'idée 'Avec son numéro gravé, mon vélo s'appelle reviens'. En attendant, les cyclistes luttent avec les moyens du bord, sachant que nul n'est à l'abri. Contrairement aux idées reçues, les vols de deux-roues se font autant le jour que la nuit. Presque autant dans les lieux privés (cour, hall, local fermé) que dans les lieux publics. Les villes les plus touchées restent les villes universitaires (les étudiants représentant une part importante des cyclistes) et les bicyclettes les plus volées sont évidemment les plus belles, les plus neuves. Les cyclistes, victimes d'un vol, qui décident de racheter un vélo, en prennent d'ailleurs un qui coûte en moyenne 20 % moins cher que le précédent. Ils se tournent donc souvent vers le marché d'occasion, largement alimenté par… les voleurs. Source: Libération.fr SEQUENCE 1 SEANCE 2 27 FICHE SUPPORT 2 TOUS LES RESTAURANTS PAR CATÉGORIES Bars (684) Bars à bière (58) Bars à cocktails (139) Bars à Tapas (54) Bars à vin (152) Bars classiques (266) Bouchons Lyonnais (16) Brasseries - Bistrots (723) Crêperies (312) Guinguettes (71) Hôtels, Palaces (414) Pizzerias (434) Restaurants africains (39) Restaurants alsaciens (132) Restaurants américains (22) Restaurants antillais (46) Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants argentins (14) auvergnats (74) basques (79) bio (60) bordelais (38) bourguignons (141) brésiliens (18) Restaurants bressans (16) Restaurants bretons (236) Restaurants chiliens (11) Restaurants chinois (155) Restaurants coréens (11) Restaurants corses (65) restaurants cuisines du monde (13) Restaurants dauphinés (14) Restaurants de cuisine du Monde (1243) Restaurants de cuisine moderne (995) Restaurants de cuisines de France (2033) Restaurants de cuisine traditionnelle (2971) Restaurants de fromages (150) Restaurants de pâtes (325) Restaurants de poissons - fruits de mer (846) Restaurants de tartes et salades (429) Restaurants d'Europe de l'Est (12) Restaurants du Quercy (26) Restaurants du sud-ouest (271) Restaurants espagnols (109) Restaurants gastronomiques (1163) Restaurants grecs (30) Restaurants indiens (73) Restaurants dans le Gers (11) Restaurants en Gironde (200) Restaurants en Haute-Garonne (142) Restaurants en Haute-Loire (30) Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants Restaurants italiens (363) japonais (128) libanais (37) lyonnais (122) marocains (133) méditerranéens (493) mexicains (35) nord-africains (33) normands (153) Restaurants pakistanais (15) Restaurants portugais (14) Restaurants provençaux (405) Restaurants russes (21) Restaurants savoyards (130) Restaurants tahitiens (10) Restaurants Tex-Mex (39) Restaurants Thaïlandais (81) Restaurants turcs (15) Restaurants végétariens (150) Restaurants viêtnamiens (63) Restaurants Winstub (13) Rôtisseries (508) Salons de thé (251) Restaurants dans la Nièvre (24) Restaurants dans le Nord (146) Restaurants dans l'Oise (44) Restaurants dans l'Orne (14) TOUS LES RESTAURANTS PAR DEPARTEMENTS Restaurants dans l'Ain (33) Restaurants dans l'Aisne (16) Restaurants dans l'Allier (12) Restaurants dans les Alpes-de-HauteProvence (19) Restaurants dans les Alpes-Maritimes (179) Restaurants en Ardèche (31) Restaurants dans les Ardennes (18) Restaurants en Ariège (10) Restaurants dans l'Aube (29) Restaurants dans l'Aude (43) Restaurants dans l'Aveyron (19) Restaurants dans le Bas-Rhin (122) Restaurants dans les Hautes-Alpes (12) Restaurants à Paris (885) Restaurants en Haute-Savoie (68) Restaurants dans les Hautes-Pyrénées (12) Restaurants en Haute-Vienne (26) Restaurants dans le Haut-Rhin (73) Restaurants dans les Hauts-de-Seine (117) Restaurants dans l'Hérault (135) Restaurants en Ille-et-Vilaine (118) Restaurants dans (54) Restaurants dans (39) Restaurants dans Atlantiques (84) Restaurants dans Orientales (48) le Pas-de-Calais le Puy-de-Dôme les Pyrénéesles Pyrénées- Restaurants dans le Rhône (176) Restaurants en Saône-et-Loire (42) Restaurants dans la Sarthe (32) Restaurants en Savoie (52) Restaurants en Seine-et-Marne (80) Restaurants en Seine-Maritime (84) Restaurants en Seine-St-Denis (30) Restaurants dans la Somme (29) Restaurants dans le Tarn (38) Restaurants dans le Tarn-etGaronne (14) Restaurants dans le Val-de-Marne (58) Restaurants dans le Val-d'Oise (55) Restaurants dans le Vaucluse (72) Restaurants dans les Bouches-du-Rhône Restaurants en Indre-et-Loire (66) (237) Restaurants dans le Calvados (70) Restaurants dans le Cantal (11) Restaurants en Isère (117) Restaurants dans le Jura (13) Restaurants en Charente-Maritime (91) Restaurants dans les Landes (45) Restaurants dans le Cher (25) Restaurants en Corrèze (21) Restaurants en Corse (41) Restaurants en Côte-d'Or (55) Restaurants dans la Loire (35) Restaurants en Loire-Atlantique (165) Restaurants dans le Loiret (40) Restaurants dans le Loir-et-Cher (31) Restaurants dans les Côtes-d'Armor (53)Restaurants dans le Lot (18) Restaurants dans les Deux-Sèvres (24) Restaurants dans le Lot-et-Garonne (35) Restaurants dans le Var (151) Restaurants en Dordogne (41) Restaurants dans le Doubs (41) Restaurants en Lozère (13) Restaurants dans le Maine-et-Loire (36) Restaurants en Vendée (48) 28 Restaurants dans la Drôme (54) Restaurants dans l'Essonne (80) Restaurants dans l'Eure (29) Restaurants Eure-et-Loir (18) Restaurants dans le Finistère (127) Restaurants dans le Gard (64) Restaurants dans la Manche (29) Restaurants dans la Marne (37) Restaurants en Mayenne (12) Restaurants dans la Vienne (29) Restaurants dans les Vosges (37) Restaurants dans l'Yonne (28) Restaurants en Meurthe-et-Moselle (47) Restaurants dans les Yvelines (116) Restaurants dans le Morbihan (77) Restaurants en Moselle (44) Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 3: La prise de note et d’instructions Objectifs • Repérer des situations quotidiennes de prise de notes • Maîtriser les techniques de prise de notes • Prendre des notes à partir d’un document écrit 29 Durée Matériel Support • : 2 heures :  le texte qui présente une situation de travail sur Mr BESSON et son entreprise  document intitulé « Les circuits touristiques du Maroc »  La communication téléphonique proposée : Les techniques de lecture active Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE Prendre des notes c’est d’abord savoir extraire l’information essentielle et pertinente d’un message écrit ou oral. C’est en suite savoir retranscrire le contenu de façon claire et structurée pour l’exploiter ultérieurement. Au cours de votre vie professionnelle, vous serez amené à prendre des notes dans de nombreuses situations :  Pour mémoriser des instructions, des messages, des informations, résumer un document, dans un article, dans un ouvrage.  Pour réaliser des comptes rendus à l’occasion de conférences ou de réunions. A- CONSEILS POUR LA PRISE DE NORTES 1- Avant la prise de notes :  Se documenter préalablement sur le sujet si vous en connaissez l’objet (moins vous connaissez le sujet plus il vous faudra prendre des notes).  Préparer son support de prise de notes : numéroter, si besoin est, les feuilles que vous allez utiliser et laisser une marge pour annoter certaines remarques ou commentaires. 2- Pendant la prise de notes :  Porter une attention particulière au plan.  Repérer les grandes étapes du raisonnement (explications, opposition comparaison…).  Ne pas hésiter à noter les exemples qui ont été cités (ils permettent de mémoriser plus facilement un fait).  Inscrire chaque idée nouvelle dans un nouveau paragraphe.  Souligner ou surligner les éléments qui semblent avoir de l’importance.  Noter attentivement la conclusion (qui est souvent un condensé de ce qui a été dit). 3- Après la prise de notes :  Relire attentivement ses notes et tenter de les organiser. 30 Déterminer la structure (plan, enchaînement des idées). Reformuler éventuellement certaines parties (maîtrise du langage). Supprimer toute redondance et détails inutiles. Mettre ses notes au propre en resituant fidèlement les idées énoncées.  Relire le document et vérifier l’orthographe et la ponctuation.     B- QUELQUES METHODES DE PRISES DE NOTES : Pour effectuer une prise de notes rapide et efficace, il existe quatre techniques de base : Écrire en abrégeant les phrases ; Utiliser des abréviations et les noter (exemple : qqs pour quelques); Utiliser des symboles (exemple : > pour grand); Se servir d’un système de prise rapide de la parole (sténographie, écriture rapide);  Utiliser les techniques de lecture rapide.     C- QUELQUES METHODES DE PRISE DE NOTES : La méthode linéaire Prise de note Écrire un maximum d’informations sans une mise en forme particulière. Écrire un maximum d’informations tout en essayant de les ordonner (utilisation de titres, sous-titres, numérotation des différentes parties…). Écrire les informations à partir d’une idée principale en les disposant schématiquement (articulations qui vont du centre de la feuille vers les bords). Écrire les informations sur un document préétabli (les informations que l’on souhaite inscrire sont définies et notées, il suffit ensuite de remplir les cases). Écrire les informations dans quatre rubriques : S : Situation (on constate les faits); 31 Logique (ou structuré e) Arboresce nte Normée SPRI P : Problème (on pose le problème); R : Résolution (on cherche les solutions pour résoudre le problème); I : Information (on donne des informations sur la mise en pratique de la solution choisie). ▀ ACTIVITE 1 : Après avoir lu le texte qui présente une situation de travail sur Mr BESSON et son entreprise (Cf. Séquence 1 Séance 3 1Fiche support n° 1), relevez les différentes situations dans lesquelles il est nécessaire de prendre des notes en précisant à chacune d’elles à qui elles sont destinées, pourquoi il faut les prendre comment elles seront exploitées. ▀ ACTIVITE 2 : A partir du document intitulé « Les circuits touristiques du Maroc » (Cf. Séquence 1 Séance 3 1Fiche support n° 2) préparer les notes qui vous permettront de présenter les séjours de visite du Maroc. ▀ ACTIVITE 3 : A partir de la communication téléphonique proposée (Cf. Séquence 1 Séance 3 Fiche support n° 3) organisez une prise de notes qui vous permettra de communiquer les informations à l’ensemble de vos collègues lors de la réunion hebdomadaire conduite par votre Directeur. 32 SEQUENCE 1 SEANCE 3 FICHE SUPPORT 1 SITUATION : Vous êtes le collaborateur de Mr BESSON Directeur d’une société de travaux sous-marins, qui intervient dans plusieurs pays du monde pour réparer des plates-formes pétrolières, des câbles ou canalisations, installer des équipements dans des ports. Mr BESSON a 40 ans, il est ingénieur. Particulièrement dynamique et créatif il apprécie que vous puissiez noter ses idées au moment où elles viennent. Il lui arrive parfois de vous demander de mettre au net des notes prises sur un bloc qu’il a toujours dans sa poche. Enfin, il souvent amené à présenter des projets d’organisation de chantier à des clients potentiels et il vous demande de lui préparer les notes de ses interventions à partir d’instructions ou d’indications qu’il peut vous fournir à n’importe quel moment de la journée. Depuis trois ans que vous travaillez avec lui vous avez pris vousmême l’habitude de noter tout ce que vous entendez ou lisez concernant le secteur des travaux sous-marins. Mr BESSON est souvent en déplacement. Dans ce cas-là, il vous appelle chaque matin. Vous lui transmettre toutes les informations concernant les activités de l’entreprise réalisées la veille et celle prévues durant la journée. Il vous fournit ses instructions et a toute confiance en vous pour en assurer l’exécution. 33 SEQUENCE 1 SEANCE 3 FICHE SUPPORT 2 LES CIRCUITS TOURISTIQUES DU MAROC Circuit Sud Marocain HT par personne de Grenoble le 12/10 Circuit Sud Marocain Qui n'a jamais revé d'aller vers le Grand Sud, ses déserts et ses oasis ? Grace à ce circuit , vous découvrirez le Maroc secret et sauvage des hommes bleus. Départs jusqu'au 29 octobre 2006. 1er jour : France - Marrakech Assistance aux formalités d’enregistrement et embarquement à destination de Marrakech. Prestations à bord selon les horaires de vol. Accueil par notre correspondant, transfert à l’hôtel et nuit. 2e jour : Marrakech Journée complète consacrée à la visite de Marrakech, ancienne ville impériale fondée en 1062. Vous découvrirez la majestueuse silhouette de la Koutoubia qui domine les maisons rouges, les tombeaux saâdiens, puis visite du palais de la Bahia, siège du grand Vizir Ba Ahmed datant de la fin du XIXe siècle. Déjeuner. Continuation de la visite : la place Jemaa el Fna, cœur vivant de Marrakech, le souk des teinturiers, du cuir en passant par celui des épices. Dîner et nuit. 34 3e jour : Marrakech - Ouarzazate Après le petit déjeuner, départ pour Ouarzazate, la porte du Grand Sud, en traversant la chaîne montagneuse du Haut Atlas par le col de Tizin-Tichka, le plus haut du pays (2260 m d’altitude). Déjeuner berbère à Ouarzazate. L’après-midi, tour d’orientation de la ville. Dîner et nuit. 4e jour : Ouarzazate - Tinerhir - Ouarzazate Après le petit déjeuner, départ pour Tinerhir par la vallée du Dadès, surnommée la route des "Mille Kasbahs". Visite des gorges du Todra, site naturel aux hautes falaises rocheuses. C’est ici qu’eurent lieu de nombreuses productions cinématographiques. Déjeuner et retour à Ouarzazate. Dîner et nuit. 5e jour : Ouarzazate - Zagora - Ouarzazate Après le petit déjeuner, départ pour Zagora par la vallée du Draa (villages fortifiés et oasis). Déjeuner berbère dans la palmeraie de Zagora. Continuation vers les dunes de Tinfou, puis retour à Ouarzazate. Dîner et nuit. 6e jour : Ouarzazate et les Kasbahs Départ pour la visite de la kasbah de Taourirt, puis continuation pour la kasbah d’Aït Ben Haddou, décor de tournage de nombreuses productions cinématographiques. Retour à Ouarzazate pour le déjeuner. L’après-midi, départ pour la kasbah de Tiffoultout et arrêt photo. Dîner et nuit. 7e jour : Ouarzazate - Marrakech Départ pour Marrakech par le col de Tizin-Tichka, qui reste enneigé une grande partie de l’année. Installation à l’hôtel et déjeuner. L’après-midi, visite des extérieurs de Marrakech : le jardin de la Ménara, tour des Remparts et de la Palmeraie. Dîner et nuit. 8e jour : Marrakech - France Selon les horaires de vol, transfert à l’aéroport. Assistance aux formalités d’enregistrement et envol à destination de la France. Programme type. L’ordre des visites pourra être modifié. A certaines dates, les nuits à Ouarzazate pourront se faire à Zagora et/ou dans la région de Tinerhir ou Kelâa. Les Points forts • Visite de Marrakech • Circuit complet à la découverte du Sud • Prestations de bon confort Prix circuit Entre le 3 et le 14 juill. et en vacances de Pâques : séjour d’une semaine maximum. PRIX CIRCUIT 7 nuits en chambre double en hôtels 3 ou 4* comprenant : les vols spéciaux A/R, la pension complète, transferts, visites indiquées, guide francophone, entrées aux musées et sites. Non inclus : taxes aéroport et frais de dossier (49 €), taxe de solidarité pour les départs à compter du 1er juill. (4 €), hausse carburant (12 €), assurance assistance/rapatriement option 1 (7 €) ou sécurité totale option 2 (25 €), boissons et dépenses personnelles. SUPPLÉMENT • Vacances de Pâques : + 65 € (zone A : 21 avril et 2 mai, zone B : 14 et 25 avril, zone C : 7 et 17 avril) ou 130 € (zone A : 22 avril au 1er mai, zone B : 15 au 24 avril, zone C : 8 au 16 avril). 35 FORFAIT ENFANT - 10 % sur le forfait adulte. Valable pour 1 enfant de 2 à 11 ans inclus dans la chambre avec 2 adultes. Pas de réduction entre le 3 et le 14 juill. DÉPARTS *BREST (dimanche) : du 2 avril au 25 juin et du 3 sept. au 29 oct. **NICE (mardi et samedi) : du 3 juin au 28 oct. Circuit Villes Impériales HT par personne de Grenoble le 12/10 Circuit Villes Impériales Ce circuit vous fait découvrir les anciennes villes impériales marocaines, cités du savoir et de l’histoire. Un itinéraire prodigieux au cœur du pays. Départs jusqu'au 29 octobre 2006. 1er jour : France - Marrakech Assistance aux formalités d’enregistrement et embarquement à destination de Marrakech. Prestations à bord selon les horaires de vol. Accueil par notre correspondant, transfert à l’hôtel et nuit. 2e jour : Marrakech Journée consacrée à la visite de Marrakech, ancienne ville impériale. Vous découvrirez la majestueuse silhouette de la Koutoubia qui domine les maisons rouges, les tombeaux saâdiens, puis le palais de la Bahia, siège du grand Vizir Ba Ahmed datant de la fin du XIXe siècle. Déjeuner. Continuation par la place Jemaa el Fna, cœur vivant de la ville, le souk des teinturiers, du cuir en passant par celui des épices. Dîner et nuit. 3e jour : Marrakech - Casablanca ou Rabat Départ pour Casablanca, capitale économique du Royaume. Déjeuner, puis tour de ville : la 36 grande Esplanade des Nations Unies, entourée par le palais de Justice, la préfecture et le quartier résidentiel d’Anfa. Arrêt devant l’impressionnante mosquée Hassan II (en option : visite de la mosquée, à régler sur place). Dîner et nuit dans la région de Casablanca ou Rabat. 4e jour : Casablanca ou Rabat - Meknès - Fès Tour d’orientation de Rabat, capitale administrative, visite de la tour Hassan et du mausolée Mohammed V, construit en hommage au roi mort en 1961. Continuation vers Meknès et déjeuner marocain dans un palais. Visite de la ville : les célèbres portes de Bab el Mansour et Bab el Khamis. Continuation vers Fès. Dîner et nuit. 5e jour : Fès Journée consacrée à Fès, la plus ancienne des cités impériales, qui fut pendant des siècles le centre culturel et religieux de l’occident musulman. Découverte de la médina et ses souks, la médersa Bou Inania ou Attarine, puis la place Néjarine avec sa magnifique fontaine décorée de mosaïques. Déjeuner dans un ancien palais de la médina, puis visite des tombeaux mérinides d’où l’on a une vue plongeante sur la ville et ses remparts. Dîner et nuit. 6e jour : Fès - Meknès - Beni Mellal Excursion à Volubilis, visite de sa célèbre cité romaine. Retour à Meknès pour le déjeuner et départ pour Béni Mellal via Ifrane, station de ski située au milieu d’une vaste clairière et continuation vers Azrou, station estivale connue pour sa coopérative artisanale. Traversée du Moyen Atlas. Dîner et nuit dans la région de Béni Mellal. 7e jour : Beni Mellal - Marrakech Départ pour Marrakech. Déjeuner puis visite des extérieurs de la ville : le jardin de la Ménara, tour des Remparts et de la Palmeraie. Dîner et nuit. 8e jour : Marrakech - France Selon les horaires de vol, transfert à l’aéroport. Assistance aux formalités d’enregistrement et envol à destination de la France. Programme type. L’ordre des visites pourra être modifié. A certaines périodes, les nuits à Fès pourront se faire à Meknès. Les Points Forts • Un grand classique qui vous fera découvrir Marrakech, Casablanca, Meknès et Fès • Circuit culturel • Prestations de bon confort Prix circuit Entre le 3 et le 14 juill. et en vacances de Pâques : séjour d’une semaine maximum. PRIX CIRCUIT 7 nuits en chambre double en hôtels 3 ou 4* comprenant : les vols spéciaux A/R, la pension complète, transferts, visites indiquées, guide francophone, entrées aux musées et sites. Non inclus : taxes aéroport et frais de dossier (49 €), taxe de solidarité pour les départs à compter du 1er juill. (4 €), hausse carburant (12 €), assurance assistance/rapatriement option 1 (7 €) ou sécurité totale option 2 (25 €), boissons et dépenses personnelles. SUPPLÉMENT • Vacances de Pâques : + 65 € (zone A : 21 avril et 2 mai, zone B : 14 et 25 avril, zone C : 7 et 17 avril) ou 130 € (zone A : 22 avril au 1er mai, zone B : 15 au 24 avril, zone C : 8 au 16 avril). FORFAIT ENFANT - 10 % sur le forfait adulte. Valable pour 1 enfant de 2 à 11 ans inclus dans la chambre avec 2 adultes. Pas de réduction entre le 3 et le 14 juill. DÉPARTS *BREST (dimanche) : du 2 avril au 25 juin et du 3 sept. au 29 oct. **NICE (mardi et samedi) : du 3 juin au 28 oct. 37 SEQUENCE 1 SEANCE 3 FICHE SUPPORT 3 SITUATION : Vous travaillez dans une société de cosmétique, vous téléphonez à un imprimeur afin de lui proposer une éventuelle collaboration au sujet d’un sac publicitaire qui sera remis à tous les clients achetant une quantité importante de produits. DIALOGUE : Vous : bonjour, je suis …….. je travail pour la société COSMAGIR. Je me permets de vous contacter. Nous avons eu l’occasion de travailler ensemble en 2003. nous faisions à cette époque une brochure publicitaire spécifique à certains produits. J’ai, alors, apprécié vos conseils en matière de créativité. L’imprimeur : Oui, je me souviens très bien. Cette collaboration avait été très intéressante. Que désirez-vous cette fois-ci ? Vous : Je vous résume brièvement le problème. Nous souhaitons actuellement créer un nouveau sac publicitaire, de grand format, destiné aux acheteurs qui prennent plusieurs produits. Il faut un sac très solide mais surtout nouveau, très original, fidèle à notre image de marque. Nous avons également envie qu’il soit facilement utilisable par la suite, comme sac de plage par exemple. Nous sommes à la recherche d’idées de ce types, vous voyez sans doute de quoi il s’agit ? L’imprimeur : je vois ce que vous recherchez. L’idée du sac de plage pourrait en effet être approfondie. Justement, pour l’été dernier, nous avons eu l’occasion de créer des sacs de plage relativement originaux. Vous avez 38 dû en voir. Entre les deux parois qui constituaient l’enveloppe du sac, nous avions placé un liquide bleuté sur lequel flottaient des bateaux. La paroi extérieure du sac était transparente. Ces sac on connu un vif succès. Vous : je suis content que vous ayez déjà confronté ce type de produit. Pourquoi n’envisagerions-nous pas l’idée d’une bouteille de parfum dont le liquide serait apparent ? je crois qu’il faut que nous nous rencontrions pour creuser cette idée. L’imprimeur : Oui, tout à fait. Vous savez, nous sommes au courant des dernières nouveautés. Nous allons à tous les salons professionnels qui peuvent nous concerner. Nous n’hésitons pas à tester des produits nouveaux. Je crois, en effet, qu’une rencontre pourrait être fructueuse. Vous : J’en serai enchanté. Il faut que, pour notre prochaine réunion sur les objets publicitaires j’ai u dossier relativement complet à proposer à ma hiérarchie. L’imprimeur : Voulez-vous que nous nous voyons la semaine prochaine ? Mercredi par exemple. Je n’ai aucun rendez-vous l’après-midi. Vous : Oui, si vous voulez, je passerai vers 14 h 15 ? Cela vous convientil ? L’imprimeur : Oui, tout à fait, 14 h 15, mercredi prochain. C’est noté. Je vous souhaite une bonne fin de journée. Vous : je vous remercie de votre obligeance. A bientôt. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 4 : La prise de note en conférence ou réunion Objectifs • Ecouter avec attention et exercer sa mémoire; • Structurer une prise de note en vue d’une exploitation ultérieure; • Exploiter une prise de note en vue d’un écrit : compte rendu, note de synthèse. : 2 heures :  Un extrait d’une réunion  Le texte intitulé « Des mesures sévères contre les pirates » : 39 Durée Matériel support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE Dans la séance précédente nous avons identifié les techniques nécessaires à une prise de note efficace. Dans cette séance nous allons nous exercer à prendre des notes. Prendre des notes consiste à consigner par écrit, d’une façon claire et structurée, l’essentiel d’un message oral long pour en faire un compte rendu généralement écrit. Cette activité suppose d’une part une bonne qualité d’écoute et d’attention et, d’autre part, la capacité à distinguer spontanément l’essentiel de l’accessoire, l’idée générale de l’anecdote. A- COMMENT PRENDRE DES NOTES EXPLOITABLES : 1- Avoir les outils nécessaires et prêts à l’emploi : Deux stylos de couleurs différentes, un bloc notes ou un cahier ou des feuilles volantes de format A4 préparées (voir le modèle proposé cidessous). ………Date …… …........Titre de la conférence…………. ….….. ou objet de la réunion…………. ………………………………………… ……………………………………...... .......................................... ...................... ………………………………………… ………………………………………… Zone de prise de notes ……………………………………….. ………………………………………… ………………………………………. ……………………………………… …………………………………….. ………………………………………… ………………………………………. ………………………………………. ………………………………………. …………….. ………………… ………………… ……………...... Marge réservée aux questions, remarques, compléments d’informatio ns……………… ………………… ………………… ………………… ………………… …….. 2- Respecter quelques conseils d’écriture : Dater la première page et numéroter les pages (surtout s’il s’agit de feuilles volantes); Structurer la prise de note en faisant apparaître le plan de la conférence ou de l’exposé, ou les points de l’ordre du jour de la réunion; Espacer les lignes d’écriture afin de pouvoir vous relire plus aisément; Éviter de tout écrire intégralement, utiliser un système de codification et d’abréviation, résumer les idées principales. 40 3- Se préparer mentalement : Efforcez-vous de libérer votre esprit B- COMMENT DEVENIR PERFORMANT : En matière de prise de note, les facteurs d’efficacité essentiels sont : • La mémorisation : les intervenants parlent vite; nous écrivons lentement… il y a donc un décalage inévitable entre l’expression orale et la prise de notes. Ce décalage peut et doit être compensé par la mémoire. • L’aptitude à dégager l’essentiel de l’accessoire, justement pour soulager la mémoire et…être à nouveau disponible pour l’idée suivante. • La capacité à structurer des notes, à introduire des titres, des sous-titres personnels lorsque ceux-ci n’ont pas indiqués par le conférencier ou l’animateur. C- PRENDRE DES NOTES…POURQUOI FAIRE? : On peut prendre des notes simplement pour conserver la trace d’une conférence ou d’une réunion intéressante. Mais la prise de notes peut avoir une finalité collective : celle d’informer un groupe de personnes. Elle servira alors à l’établissement d’un compte rendu. ▀ ACTIVITE 1 : Apprenez à dégager l’essentiel de l’accessoire Dans le texte proposé qui est extrait d’une réunion (Cf. Séquence 1 Séance 4 Fiche support n° 1), éliminez les exemples, les commentaires, les digressions pour ne retenir que les informations qui constituent le fond du message. Dégagez ensuite l’idée ou les idées essentielles. ▀ ACTIVITE 2 : Le texte intitulé « Des mesures sévères contre les pirates » (Cf. Séquence 1 Séance 4 1Fiche support n° 2) va vous être lu par votre formateur, notez uniquement les idées principales en les résumant. ▀ ACTIVITE 3 : 1Des stagiaires (2 ou trois participants) sont invités, à tour de rôle à improviser une courte intervention sur un thème de leur choix. 41 2Chaque orateur avant de parler, indique sur un papier connu de lui seul son intervention, l’orientation générale de son message (par exemple : « j’ai l’intention de vous convaincre », ou « j’ai l’intention de vous décrire une ville », ou « je vais vous présenter tel ou tel thème ou phénomène » etc.). 3Pendant chaque intervention les autres participants regroupés en sous groupes prennent des notes et rédigent un résumé de l’intervention. Cette prise vise à analyser le contenu de l’exposé (sa structure : introduction conclusion, plan, arguments.). 4Après chaque intervention chaque rapporteur de groupe lis le résumé réaliser par son groupe. L’ensemble de la classe essaie de : • • voir pourquoi le résumé est plus ou moins fidèle à ce qu’à voulu dire l’orateur; chercher en quoi les notes prises reflètent l’intention de l’orateur. 42 SEQUENCE 1 SEANCE 4 FICHE SUPPORT 1 Pour des raisons diverses, nombre d’organismes et parmi eux les entreprises font de plus en plus souvent appel à des membres de leur encadrement pour assurer ponctuellement certaines formations. Ces derniers, dont ce n’est pas le métier principal, consacrent une fraction de leur temps à des activités de transmission de connaissances fondamentales ou de processus de travail dans lesquels ils sont experts. Parallèlement une autre évolution tend à se dessiner qui pousse à demander à l’encadrement de se préoccuper en permanence de la formation sur le terrain de leurs collaborateurs. Cela suppose que ces cadres soient en outre capables de transformer une situation de travail stricto sensu en une situation comportant des effets formateurs. C’est une sorte de découverte de la formation « sur le tas notablement notifiée, cependant, par les nouvelles relations de travail et par les moyens pédagogiques modernes » 43 SEQUENCE 1 SEANCE 4 FICHE SUPPORT 2 Des mesures sévères contre les pirates La justice s'attaque à la copie illégale de musique et d'images sur le Web, une série de mesures sévères ont été prises. Les jeunes qui envisagent d'acheter un graveur de CD devraient peut-être y réfléchir à deux fois: les éditeurs de disques ont décidé de déclarer la guerre aux centaines de milliers d'internautes qui téléchargent gratuitement de la musique sur le réseau. Le tribunal vient de condamner deux étudiants à des amendes de 19 000 et 13 500 euros et deux mois de prison avec sursis pour avoir réalisé des copies de 72 CD de musique, de 392 films sur DVD et 111 jeux vidéo à partir d'Internet. "Il n'y a aucune différence entre voler un disque dans un magasin et télécharger de la musique sur Internet", estime la Société civile des producteurs de phonogrammes en France. Cette réaction suit celle lancée en septembre aux États-Unis par la puissante Association des maisons de disques américaines (RIAA) qui a déposé 261 plaintes contre des internautes, désormais menacés d'amendes énormes par la justice (jusqu'à 150 000 dollars par titre téléchargé et répandu illégalement). En France aussi, les maisons de l'édition musicale sont plus que jamais d'accord pour mettre fin à l'activité des sites de partage de données appelés "peer to peer" (P2P) – d'égal à égal – qui permettent d'échanger de la musique, des films ou des logiciels sur le réseau, et qui seraient responsables, selon eux, des graves problèmes éprouvés sur le marché: les ventes de disques ont reculé de 13 % en France durant les douze derniers mois. Le P2P représente aujourd'hui près de la moitié du trafic Internet, où 130 millions de titres illégaux circulent chaque jour, grâce à des programmes comme KAZAA, DONKEY, GNUTELLA ou MORPHEUS, qu'il suffit de graver sur CD une fois téléchargés sur l'ordinateur. L'an dernier, environ 200 millions de disques vierges ont été vendus contre seulement 165 millions d'albums enregistrés. Les producteurs ont cru trouver la solution en verrouillant leurs disques avec des systèmes anticopie, mais ceux-ci semblent bien inefficaces: quelque part il y a toujours un "hacker" qui parvient à débloquer ces disques. Les pirates ont pourtant bien des raisons de s'inquiéter car le gouvernement prépare une loi sur "l'économie numérique". Elle prévoit non seulement une punition plus sévère pour le téléchargement illégal mais également une peine de deux ans de prison et une amende de 150 000 euros pour ceux qui essaient de débloquer les systèmes anticopie. Cette décision pourrait menacer le développement d'Internet et pose le problème d'équilibre entre liberté du commerce, protection de la vie privée et respect du droit des consommateurs. Source: LExpress.fr 44 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 5: Les différents types de textes - Les textes descriptifs Objectifs • Identifier les textes descriptifs; • Analyser un texte descriptif; • Produire un texte descriptif. : 2 heures Durée Matériel Support  le texte publicitaire intitulé « Votre résidence LES TEMPLES DU SOLEIL  Le document intitulé CLÉRMONT FERRAND : Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre, dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques propres. Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes : - une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ; - une publicité peut être également narrative, descriptive ou argumentative ; - de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative, voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses séquences. Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page, d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine etc. Un texte est souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de 45 séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux indices d'énonciation... Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple, d'illustration... LES TEXTES DESCRIPTIFS Ce type présente surtout des arrangements dans l'espace et asserte des énoncés d'état ; les éléments rapportés sont situés dans l'espace. Parmi ses caractéristiques : - plutôt statique - prédominance de l'Imparfait et des verbes d'état - progression thématique à thèmes éclatés - abondance des adjectifs et circonstanciels de lieux. ▀ ACTIVITE 1 :  LES TEXTES DESCRIPTIFS Lisez le texte publicitaire intitulé « Votre résidence LES TEMPLES DU SOLEIL l’animation et les services» (Cf. Séquence 1 Séance 5 Fiche support n° 2) et complétez le schéma qui suit en ajoutant les mots que vous aurez relevés dans le texte. 46 Résidence temples du soleil Situation Présentation de la résidence Animation Services et parties communes ▀ ACTIVITE 2 : Lisez attentivement le document intitulé CLÉRMONT FERRAND qui comprend une description de la ville puis remplissez la grille suivante : Situation Environnement Population Importance régionale Activités économiques principales Monuments célèbres 47 ▀ ACTIVITE 3 : Rédiger un texte descriptif sur la ville de Marrakech en vous inspirant des éléments proposés dans le tableau ci-dessous (ces éléments ne son donnés qu’à titre indicatif vous êtes invités à faire des recherches personnelles pour compléter la construction de votre texte.). Situation Ville du sud-ouest du Maroc On l’appelle « perle du sud » ou de "ville rouge" Entourée des collines et des montagnes de l'Atlas fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier souverain de la dynastie des Almoravides La ville est divisée en deux parties distinctes : la médinaet Guéliz La médina ("ville" en arabe) correspond à la ville historique. Entourée de remparts en pisé construits par l'Almoravide Ali Ben Youssef en 1132 . Cette immense enceinte est percée par 19 portes parmi lesquelles il faut signaler les deux principales : • Bab Doukkala • Bab Aghmat Environnement Vallée de l'Ourika à 30 km , Oukaimeden, station de ski à 74 km, Parc national de Toubkal à 70 km au sudSite archéologique d'Aghmat, à 30 km, Tinmel, ancienne bourgade berbère (XIe siècle), à 60 km 1 000 000 habitants (Marrakchi) à Marrakech 400 000 habitants dans sa médina La densité atteint les 350 habitants à l’hectare Population Importance régionale Quatrième grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fes La wilaya de la région de Marrakech occupe un vaste domaine géographique, couvrant une superficie de 31160 km2. Le secteur de la Pêche maritime joue un rôle important dans le développement 48 économique et social de la région en général et de la province d'Essaouira en particulier bien que la région ne possède qu'un seul port situé à Essaouira L'agriculture de la région se caractérise par la prédominance de la céréaliculture et de l'arboriculture. Les ventes d'électricité dans la région de Marrakech représentent 6% à l'échelle nationale L'industrie est un secteur important dans la région de Marrakech Formation universitaire : Université Cadi Ayyad Le secteur touristique joue un rôle capital dans l'économie de la Région, et son développement se répercute sur d'autres tels que l'artisanat, le transport, etc. Principales Activités économiques L'économie de Marrakech repose essentiellement sur le tourisme. La ville est un haut-lieu touristique, plus de deux millions de touristes chaque année. Le développement futur de Marrakech s'articule aussi autour de l'autoroute Settat–Marrakech de 146 Km en cours de construction, dont l'achèvement est prévu courant 2007. Monuments célèbres Place Jamaa El Fna (XIe siècle), Medersa Ben Youssef (XVIe siècle), les tombeaux saadiens (XVIe siècle), Mosquée de la Koutoubia (XIIe siècle), Palais de la Bahia (XIXe siècle), Palais El Badi (XVIe siècle), Jardins de la Ménara (XIIe siècle), Jardins de l'Agdal (XIIe siècle), Musée Dar Si Saïd (XIXe siècle). Just Fontaine (18 août 1933), ancien footballeur français-Giacomo de Pass (10 novembre 1938), artiste et sculpteur italien- Élisabeth Guigou (6 août 1946), femme politique françaiseSapho (10 janvier 1950), artiste francomarocaine- Éric Besson (2 avril 1958), homme politique français- Mahi Binebine (1959), peintre et romancier marocain- Nadia Farès (20 décembre 1973), actrice de cinéma française. Festival des arts populaires de Marrakech, festival annuel courant le 49 Personnages célèbres nés à Marrakech Activités culturelles mois de juillet. Festival international du film de Marrakech, événement annuel courant octobre pour récompenser la meilleure production marocaine et étrangère. SEQUENCE 1 SEANCE 5 FICHE SUPPORT 1 Votre résidence LES TEMPLES DU SOLEIL l’animation et les services Appartement à double exposition, ils ont une vue à la fois sur l’extérieur et sur l’intérieur :  Terrasses et balcons ouvrent largement sur de somptueux décor des cimes et des pentes, des champs de neige, du soleil.  Le paysage intérieur joue avec le décalage des niveaux, les couleurs des façades, la puissance des charpentes, le charme du jardin d’hiver pour composer un univers chaleureux, humain, protecteur. Dans chaque appartement, un téléviseur, relié à la régie centrale, reçoit, outre les chaînes nationales, les informations vidéo-texte et les programmes vidéo-films diffusés par la résidence. De vos appartements vous avez accès directement, sans sortir, au « Central » où les services, l’animation, la vie du temple sont organisés sur six niveaux : • Le niveau Club forme : une salle de gymnastique, un sauna. • Les deux niveaux loisirs : une salle de 150 places avec scènes régie audiovisuelle, où • A l’accueil : de la gentillesse, de l’efficacité, des idées pratiques, une prise en charge immédiate. Une bagagerie, des vestiaires… des forfaits de remontées mécaniques. Un skiman qui vous fournira l’équipement dont vous avez besoin. Un affichage vidéo-texte qui vous donnera toutes les 50 se déroulent spectacles, concerts, soirées dansantes. Une bibliothèque. Un auditorium. Des salles de projection vidéo. • Le niveau services : skiman, commerces. • Le niveau accueil : hall d’accueil, bureaux de réservation, de vente immobilière. La pizzeria, la brasserie grill. • Le niveau bar-club : piste de danse, piano, cheminée, des billards et une terrasse. • A l’arrivée : un parking couvert pour votre voiture. informations sur la météo, la neige, les remontées mécaniques, la station. Sans sortir des temples du soleil : une superette, pour vous approvisionner : alimentation, boulangerie, boucherie, articles divers. Trois restaurants : la Pizzeria (Maître PIZZAÖLO Albert), Brasserie-Grill et ses formules steak-house sympathiques. La petite ville de charme compte : des pistes de ski, une banque, les PTT, les services médicaux complets, un cours de tennis couvert et 25 commerces. SEQUENCE 1 SEANCE 5 FICHE SUPPORT 2 Clermont-Ferrand Clermont-Ferrand est une ville du centre de la France, capitale de la région d'Auvergne et du département du Puy-de-Dôme. Clermont se situe au sein du Massif Central, à 410 mètres d'altitude. À l'Ouest, la ville est surplombée par le plateau sur lequel se trouve la chaîne des Puys parmi lesquels se dresse le puy de Dôme, son plus célèbre volcan. À l'est de surnommés les Bibs (du nom de Bibendum, la mascotte de la société). En 1970, Michelin employait 30 000 Clermontois. Aujourd'hui, le poids de la manufacture Michelin au sein de Clermont-Ferrand a grandement diminué (à cause, entre autres, de la robotisation et de la délocalisation) mais elle est indissociable de Clermont, qui reste le centre névralgique 51 l'agglomération s'étend plaine de la Limagne. la et administratif. Les autres activités importantes de la région clermontoise sont : • Nous nous trouvons ici dans une double logique : la ville est à la fois un point de contact entre la plaine céréalière de la Limagne et la montagne d'élevage des Monts Dômes, mais également un carrefour central important : ainsi, Clermont est reliée par l'autoroute à Saint-Etienne puis Lyon , les Alpes et Marseille (A72), Bordeaux puis Limoges, Brive, Périgueux et Toulouse (A89), Paris puis Bourges, Montluçon et Nevers (A71) et Béziers puis le Massif Central, Montpellier, Perpignan et l'Espagne (A75). Une grande partie de la ville, allant de la place de Jaude jusqu'au carrefour Europe de Chamalières, occupe une butte volcanique. Il s'agit, en fait, du bord du cratère d'un maar datant de plus de 150 000 ans. Celui-ci mesure environ 1,5 km de diamètre et a été comblé par les alluvions de la Tiretaine, petit cours d'eau qui traverse la ville. L'agro-alimentaire dû à la proximité de la plaine de la Limagne L'industrie pharmaceutique La métallurgie Pascalis, le Pôle des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC • • • La ville, avec une importante agglomération industrielle qui compte 409 558 habitants, s'est développée autour de la butte centrale sur laquelle s'élève la cathédrale, colonisant notamment la plaine à l'Est ainsi que, dans une moindre mesure, les coteaux à l'Ouest. La ville est caractérisée par un climat de forte amplitude thermique : l'été chaud est marqué par des orages tandis que l'hiver est froid et sec. La pluviométrie est l'une des plus faibles de France (13e sur 100 Clermont est classée Ville d'Art avec 591 mm par an), et d'Histoire. Beaucoup de l'ensoleillement se situe quant à monuments peuvent 52 La ville de Clermont possède un réseau de transport en commun géré par la T2C dont l'armature principale reposera dès octobre 2006 sur un tramway sur pneus de technologie Translohr, complété par des lignes de bus. Une première ligne de transport en commun en site propre a été mise en service en 2001 (technologie Civis) mais les véhicules Civis ont été retirés du service en raison de nombreux problèmes et de coûts de fonctionnement élevés. La ligne est à présent assurée par des autobus Agora à guidage optique. Depuis septembre 2004, le service MooviCité, initié par le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l'agglomération clermontoise (SMTC), propose des transports à la demande pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que la location de vélos classiques et de vélos à assistance électrique (V.A.E.), pour tous sur le périmètre de l'agglomération lui dans la moyenne nationale (1 907 h / an). La station de mesures de Météo France se trouve tout près de l'aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne. On y a enregistré les températures extrêmes de 40,7 °C en juillet 1983 et -29,0 °C en février 1929. Clermont-Ferrand est très marquée par la manufacture française de pneumatiques Michelin, qui a donné son aspect à la ville. En effet, la famille Michelin — très paternaliste — a construit de nombreux bâtiments publics (écoles, crèches, stade, etc.). Dans les années 1910, l'entreprise est parmi les premières à verser des allocations familiales à ses employés, qui sont déconcerter par leurs teintes sombres. Le matériau de construction traditionnel est en effet la pierre de Volvic- issue des « cheyres » basaltiques de la chaîne des puys- qui s'étend du gris clair au noir intense. Les édifices et monuments les plus importants sont : La Cathédrale Notre-Dame-del'Assomption, construite entre 1248 et 1902., le vieux centre autour de la place de la Victoire, les caves du quartier historique, le quartier historique de Montferrand et la rue du Port. 53 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 6: Les différents types de textes - Les textes narratifs Objectifs • Identifier les textes narratifs; • Analyser un texte narratif; • Produire un texte narratif. : 2 heures :  texte intitulé « Souvenirs d’enfance »  texte intitulé « la passion des enfants» : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre, dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques propres. Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes : - une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ; - une publicité peut être également narrative, descriptive ou argumentative ; - de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative, voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses séquences. Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page, d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine etc. est souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux Un texte 54 indices d'énonciation... Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple, d'illustration... LES TEXTES NARRATIFS Un texte narratif est concentré sur des déroulements dans le temps et asserte des énoncés de faire. Dynamique par définition, il se caractérise par : - l'emploi prédominant du Passé Simple et des verbes d'action; - la progression thématique en ligne; - l'abondance des circonstanciels de temps, des marqueurs de temps. Il s'organise selon un déroulement temporel et causal : les événements relatés sont liés entre eux par des relations chronologiques et logiques. Exemple de schéma narratif Situation initiale Élément déclencheur - Action(s) - Réaction(s) Dénouement = équilibre Situation de départ, stable, sans événement particulier Un événement vient rompre l'équilibre de départ, l'histoire commence vraiment => Les personnages peuvent les déséquilib échanger à travers des péripéti re dialogues (style direct ou es indirect) Le héros, ou un événement inattendu résolvent le problème La situation finale est marquée = équilibre par le retour à un nouvel équilibre Les temps de conjugaison employés Temps du récit Passé simple (elle s'écria, elle dit, ils s'en allèrent...) Imparfait (ils s'amusaient, on regardait...) Situation finale éventuellem ent Présent (je vois, nous arrivons...) Temps du Passé composé (j'ai compris, ils sont partis...) dialogue 55 On remarquera : Le texte narratif a toujours un titre, il comporte souvent plusieurs personnages dont le héros (qu'on appelle le narrateur lorsque c'est lui qui est l'auteur et qu'il se désigne par le pronom je. Le texte narratif comporte souvent des passages d'un autre type (informatif, prescriptif, poétique, descriptif, des dialogues...). ▀ ACTIVITE 1 : Lisez le texte intitulé « Souvenirs d’enfance » (Cf. Séquence 1 Séance 6 Fiche support n° 1) Répondez aux questions suivantes : Qui est le narrateur? Que raconte-t-il? Quel est l’événement principal? Quels sont les personnages de l’histoire? Où se passe cet événement? Cet événement semble-t-il avoir marqué le narrateur? Pourquoi? ▀ ACTIVITE 2 : A partir du texte intitulé « Souvenirs d’enfance » complétez le tableau suivant : Situation initiale Élément déclencheur (événement) Actions (que l’événement suscite chez le narrateur) Réactions (que l’événement suscite chez le narrateur) Dénouement Situation finale ▀ ACTIVITE 3 : Lisez le texte intitulé « la passion des enfants» (Cf. Séquence 1 Séance 6 Fiche support n° 2) Répondez aux questions suivantes : Qui est le narrateur ? 56 Relève les indicateurs temporels qui structurent le passage. - Quels temps sont surtout utilisés ? Avec quelle(s) valeur(s) d’emploi ? - Quels sentiments sont exprimés explicitement ? Qui les ressent ? - Quels sentiments peux-tu deviner ? Qui les éprouve ? - Relève les verbes dont le mari est le sujet. Qu’en déduis-tu ? - Combien comptes-tu de phrases ? De propositions ? - Comment les propositions sont-elles reliées surtout ? ▀ ACTIVITE 4 : Rédiger une conclusion qui montrera que tous les éléments concourent à produire une impression globale que tu préciseras. SEQUENCE 1 SEANCE 6 FICHE SUPPORT 1 SOUVENIRS D’ENFANCE J’ai sept ans, peut-être huit. Je sors d'un grand magasin, entièrement habillé de neuf, comme pour affronter une vie nouvelle. Mais pour l'instant, je suis encore un enfant qui donne la main à sa maman, boulevard des platanes. je ne suis pas grand et ne voit devant moi que des jambes très affairées. Sur la chaussée, des centaines de roues qui tournent ou s'arrêtent. Avant de traverser la rue du port, je remarque, à un kiosque de journaux, un énorme pied de footballeur qui lance le ballon dans des « buts » inconnus. Pendant que je regarde fixement la page de l'illustré, j’abandonne la main de sa mère. Je suis entraîné dans un remous de passants. Une jupe violette, un pantalon à raies, une djellaba, et par terre une boue déchirée par des milliers de pieds. C'est tout ce que je vois. Amputé de ma maman, je me sens rougir. Colère d'avoir à reconnaître mon impuissance dans la foule, fierté refoulée et qui, d'habitude me saute au visage ? je lève la tête. Des visages indifférents ou tragiques. De rares paroles entendues 57 n'ayant aucun rapport avec celles des passants qui suivent. Au milieu du bruit, je crois entendre le lugubre appel de ma mère : « Adnane ! » La voix m’arrive déchiquetée comme par d'invisibles ronces. Elle semble venir de derrière moi. je rebrousse chemin, mais ne répond pas. Et toujours le bruit confus de la rue, ce bruit qui cherche en vain son unité parmi des milliers d'aspirations différentes. Je trouve humiliant d’être perdu et je ne veux pas que les passants s'en aperçoivent. Je saurai bien retrouver ma mère tout seul. Je marche maintenant du côté de la rue des cèdres, gardant dans ma paume le souvenir de la pression d'une main chère et rugueuse dont les aspérités semblaient faites pour mieux tenir les doigts légers d'un enfant. Soudain, je connais au loin la silhouette de ma mère, je l’appelle, elle accourt vers moi. Elle me prend la main la serre très fort et nous filons droit vers le quartier, la maison. SEQUENCE 1 SEANCE 6 FICHE SUPPORT 2 La passion des enfants Par un après-midi du mois d'août, une légère voiture s'arrêta brusquement devant les deux maisonnettes, et une jeune femme, qui conduisait ellemême, dit au monsieur assis à côté d'elle : - Oh ! regarde, Ali , ce tas d'enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, à grouiller dans la poussière. L'homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui. La jeune femme reprit : - Il faut que je les embrasse ! Oh ! comme je voudrais en avoir un, celui-là, le tout petit. Et, sautant de la voiture, elle courut aux enfants, prit un des deux derniers, 58 celui de la famille SADID, et, l'enlevant dans ses bras, elle le baisa passionnément sur ses joues sales, sur ses cheveux blonds frisés et pommadés de terre, sur ses menottes qu'il agitait pour se débarrasser des caresses ennuyeuses. Puis elle remonta dans sa voiture et partit au grand trot. Mais elle revint la semaine suivante, s'assit elle-même par terre, prit le moutard dans ses bras, le bourra de gâteaux, donna des bonbons à tous les autres ; et joua avec eux comme une gamine, tandis que son mari attendait patiemment dans voiture. Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite 59 Séance 7 : Les différents types de textes - Les textes explicatifs Objectifs • Identifier les textes explicatifs; • Analyser un texte explicatif; • Produire un texte explicatif. : 2 heures :  texte intitulé « L'inventeur de "Ctrl+Alt+Del" » : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre, dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques propres. Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes : - une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ; - une publicité peut être également narrative, descriptive ou argumentative ; - de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative, voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses séquences. Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page, d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine etc. est souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux indices d'énonciation... Un texte Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple, d'illustration... LES TEXTES EXPLICATIFS Un texte informatif communique un savoir, des données ; il vise à combler des lacunes, sans prétendre changer l'opinion du lecteur, destinataire. L'objectif est donc d'informer. 60 Le texte didactique : c'est une variante du type informatif ; dans ce cas de figure, on apporte une explication dès qu'une difficulté supposée surgit, car le texte a pour fonction de faire apprendre quelque chose à quelqu'un de moins savant. Le texte explicatif, stricto sensu, cherche à faire comprendre, c'est à dire à éclairer un problème, à en faciliter la compréhension. C'est ainsi souvent un texte qui résout un paradoxe, explique un problème apparent; il répond fréquemment à un "pourquoi?", à un "comment?". Exemples : Pourquoi le Soleil ne nous paraît-il pas plus gros que la lune, alors qu'on le sait gigantesque ? Comment les dinosaures ont-ils disparu ? Fréquemment, trois moments structurent ce type de texte : - Une phase de questionnement, de mise en problème (problématisation). Souvent, une partie descriptive précède, en guise d'introduction, et présente le phénomène. - Un moment de résolution, d'apport d'explications, - Un temps de conclusion, de synthèse récapitulative où l'émetteur rappelle ce qu'il a voulu montrer. ▀ ACTIVITE 1 : Lisez le texte intitulé « L'inventeur de "Ctrl+Alt+Del" » Cf. Séquence 1 Séance 7 Fiche support n° 1) et répondez oralement aux questions suivantes : Quel est le phénomène qui est exposé dans ce texte ? Quelle est la profession de David Bradley. Dans quelle compagnie a-t-il toujours travaillé? Quelle commande David Bradley a-t-il mise au point? À quoi cette commande sert-elle? Que peut-il – malheureusement – se passer quand on emploie cette commande? Est-ce qu'il a fallu longtemps à David Bradley pour écrire le code de cette commande? David Bradley, savait-il dès le début que cette commande allait le rendre célèbre? Quels étaient les débuts de David Bradley chez IBM? Le 'blocage' semble avoir toujours existé. Cherchez dans le texte la phrase qui le prouve. Combien de temps David Bradley a-t-il travaillé pour la compagnie IBM? Quel âge a-t-il aujourd'hui? 61 Que va faire David Bradley après avoir quitté la compagnie IBM? ▀ ACTIVITE 2 : Travail à présenter oralement ou par écrit (Votre formateur vous précisera s’il faut préparer un travail écrit ou oral) 14. Cherchez sur Internet d'autres informations sur David Bradley et présentez ce personnage oralement ou par écrit. 15. Cherchez sur Internet d'autres informations sur le personnage nommé 'Bill' dans le texte et présentez-le oralement ou par écrit. 16. Cherchez quelques informations sur le début et le développement des ordinateurs personnels et présentez le résultat de vos recherches oralement ou par écrit. SEQUENCE 1 SEANCE 7 FICHE SUPPORT 1 L'inventeur de "Ctrl+Alt+Del" David Bradley, ingénieur en informatique chez IBM, quitte la société à l'âge de 55 ans. Il laisse au monde une seule commande que tous ceux qui travaillent sur ordinateur connaissent bien: Ctrl+Alt+Del. En effet, lorsque la machine est "plantée" comme on dit, c'est-à-dire qu'elle est entièrement bloquée et que rien ne va plus, il n'y a plus qu'une solution à essayer: enfoncer en même temps les touches "Ctrl", "Alt" et "Del". Ceci permettra à l'ordinateur de redémarrer à zéro, en perdant le travail en cours, s'il n'a pas été sauvegardé avant le blocage. David Bradley raconte qu'il ne lui a fallu que cinq minutes pour écrire le code informatique miracle. "Je ne me doutais pas que cette petite commande allait devenir si importante. J'ai fait tant d'autres choses mais… je ne suis connu que pour ça. C'est moi qui ai inventé cette combinaison, mais c'est Bill qui l'a rendue célèbre." Dans les années 1980, David Bradley faisait partie d'un petit groupe – une douzaine de personnes – qui étaient à la base de l'ordinateur PC d'IBM. Les 62 ingénieurs savaient qu'il fallait offrir aux futurs utilisateurs d'ordinateur personnel un moyen simple de relancer la machine en cas de blocage. C'est donc D. Bradley qui a écrit le code qui se trouve derrière la manipulation de ces fameuses trois touches. Âgé de 55 ans, David Bradley a donc quitté la société IBM après 28 ans et demi de bons services. Il ne compte pourtant pas passer ses journées à ne rien faire. "Il faut que je me rende utile", nous a-t-il expliqué. "On m'a donné un poste comme professeur à l'université de Caroline du Nord. J'espère pouvoir me rendre utile pendant de longues années encore." Source: Yahoo! Actualités Séquence 1: les différents types de textes Séance 8 : Les différents types de textes : les textes argumentatifs Objectifs • Identifier les textes argumentatifs; • Analyser un texte argumentatif; • Produire un texte argumentatif. : 2 heures :  texte intitulé « Le rôle de l’animal domestique » : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre, dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques propres. 63 Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes : - une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ; - une publicité peut être également narrative, descriptive ou argumentative ; - de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative, voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses séquences. Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page, d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine etc. est souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux indices d'énonciation... Un texte Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple, d'illustration... LES TEXTES ARGUMENTATIFS Centré sur une prise de position, le texte argumentatif vise à transmettre une opinion, à modifier celle du lecteur (convaincre et persuader). Ainsi se place-t-on dans le domaine du débat d'idées : il s'agit de défendre une thèse, d'en réfuter une autre...Il y a un aspect dialogique. Indices textuels fréquents : discours, connecteurs logiques, modalisateurs... ; argumentaire appuyé sur des arguments, des exemples... ▀ ACTIVITE 1 : Lisez le texte intitulé « Le rôle de l’animal domestique » (Cf. Séquence 1 Séance 8 Fiche support n° 1) et répondez aux questions suivantes : Quels sont les arguments défendus par l’auteur dans ce texte? Classez et reformulez les arguments qui, dans le premier paragraphe, permettent de défendre l'idée que "l'animal domestique prend, en partie, la relève de l'objet" ? Reformulez la thèse à laquelle s'oppose l’auteur dans les deux premiers paragraphes ? 64 Reformulez les raisons qui expliquent, dans les trois derniers paragraphes, "la faveur croissante dont jouit l'animal domestique" ? ▀ ACTIVITE 2 : TRAVAIL D'ÉCRITURE : Produire un écrit argumentatif Vous direz, dans un développement organisé, ce que vous pensez de la dernière réflexion du texte : "En aimant un animal, on s'aime soi. » SEQUENCE 1 SEANCE 8 FICHE SUPPORT 1 65 Le rôle de l’animal domestique Dans nos sociétés industrialisées, la faveur croissante dont jouit l'animal domestique semble indiquer qu'il prend, en partie, la relève de l'objet, dont la multiplication finit par user le pouvoir et qui ne paraît plus promis à de très grands perfectionnements. Il ne le supplante pas : il répond simplement à l'insatisfaction que nous éprouvons, après avoir épuisé les plaisirs que pouvait nous procurer la technique. Les réalisations les plus stupéfiantes de cette dernière font encore éclater la supériorité de l'animal, considéré ici d'un point de vue strictement mécaniste. Le chien ou le chat reste un "gadget" inimitable et surpasse les meilleurs robots. L'animal n'est pas recherché en tant qu'image rafraîchissante, par conséquent superficielle, de la nature au sein d'un monde trop urbanisé ; il l'est plutôt en tant que merveille d'automatisme, représentation d'une force dont la complexité, la souplesse ne peuvent être égalées, bref, en tant que rappel d'un dynamisme vital que l'homme, sédentarisé et comme désincarné par la mécanisation, n'est plus sûr de posséder encore. Contrairement à ce que peut faire croire une analyse sommaire du goût de l'homme d'aujourd'hui pour les animaux, ceux-ci ne présentent pas pour lui le moyen d'évasion mentale vers le monde extérieur ou le monde antérieur, c'est-à-dire le monde qui s'étend hors des villes et des zones industrielles, le monde champêtre et, en un mot, édénique. Ils constituent plutôt la preuve que la vie, sous sa forme brute, peut subsister dans le milieu apparemment hostile créé par la civilisation. Domestiqué, l'animal est entraîné par l'homme au fond de son enfer, afin de démontrer que ce dernier est, après tout, supportable. L'animal domestique, dans nos grandes villes, est, en quelque sorte, un cobaye, un otage. Dans le domaine moral (puisqu'il s'agir de savoir si notre monde mérite encore son nom), il joue un rôle équivalent à celui des truites qu'on place dans les réserves d'eau pour la consommation et qui en signalent la pollution, en venant flotter le ventre en l'air, à la surface. L'animal, dans notre vie, indique qu'on n'y manque pas encore tout à fait d'un certain oxygène ou, si l'on préfère, que certaine vérité n'en est pas encore tout à fait absente. Il suffit d'une araignée pour faire respirer le béton. Bref, l'animal nous rassure, et sa prolifération, dans nos villes, trouve là une de ses raisons. La fonction domestique proprement dite de l'animal se justifie à peu près de la même manière. L'oppressant gigantisme de nos constructions, la circulation automobile intense, la densité des foules font de plus en plus de l'habitation individuelle le lieu où l'homme se reconstitue normalement, se recrée. Le caractère traditionnellement sacré de la maison s'en trouve accru, même s'il a cessé depuis longtemps de s'exprimer dans les rites de la vie familiale. Les dieux lares (1) ont survécu à l'industrialisation de la construction, à l'uniformisation des logements. Mais ils ont dû pour cela trouver des substituts symboliques. L'animal domestique est le meilleur d'entre eux. Contraint en général à une existence casanière et vivant physiquement au niveau des réalités matérielles du foyer, contre l'être, quand il y en a un, sous les tables, les sièges, les lits, etc. il a toujours représenté le génie du foyer. Il "colle" aux lieux. Aujourd'hui que ceux-ci tendent à perdre leurs marques distinctives, il se trouve investi d'un surcroît de pouvoir, et, à lui seul, personnalise l'habitation anonyme, qui se confond 66 avec cent autres dans les grandes constructions monolithiques de nos villes et de leurs banlieues. Il est comme une partie de la vie intérieure de l'habitant des lieux, qui serait restée là, tandis qu'il courait à ses tâches, se perdait au double sens du terme, dans le monde du travail et de la rue. Le soir, l'homme venant du dehors, se retrouve dans l'animal familier, très exactement comme il retrouverait, encore chaude, la place qu'il a laissée dans son lit, le matin, en se levant. Ce sont des impressions aussi imprécises que celles-ci qui permettent de vérifier le pouvoir personnalisant de l'animal domestique. Nous lui déléguons inconsciemment une part de nous-mêmes, achevons d'accomplir à travers lui, l'acte d'habiter, aspect essentiel de notre vie profonde. Dans l'amour que nous portons à un animal domestique, il y a toujours transfert, et, comme il ne s'agit que d'un déplacement de notre être intérieur, introversion. C'est la raison pour laquelle l'attachement à un animal domestique est un recours aussi important pour les habitants des grandes villes, contraints à une vie dépersonnalisante. En aimant un animal, on s'aime soi. Gascar Pierre - L'Homme et l'Animal - Éd. Albin Michel, 1974 67 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 9 : L’analyse documentaire : s’informer pour informer Objectifs • Identifier le rôle et l’importance de l’information; • Identifier l’information utile; • Organiser l’information : 2 heures : : : Durée Matériel support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’information est une ressource, sans elle, il n’y a pas d’entreprise en général et d’entreprise services en particulier. Le secteur tertiaire nourrit particulièrement et directement son action par l’information. L’information tient une place essentielle dans l’activité de l’entreprise : - elle alimente toute stratégie; - elle guide tout choix tactique; elle est un élément essentiel du patrimoine historique et du futur de chaque entreprise. Alors s’agit-il d’être informer ou d’informer ? Être informé est un facteur clé de la qualité dans le travail. Mais l’information est une matière qui prend vie lorsqu’elle circule dès lors, c’est le bon fonctionnement des communications interpersonnelles qui, pour l’essentiel, assure la qualité de l’information de chacun. L’information est un fait collectif qui passe par une attitude volontariste de chacun. 68 On n’est pas simplement informé, on s’informe et on informe. Dans la vie professionnelle (et personnelle), l’information occupe une grande place. Il faudra à tout moment : - chercher des informations, pour d’autres personnes, pour vous-même ou pour d’autres personnes; - traiter les éléments recueillis, - restituer et diffuser ces éléments en les adaptant aux circonstances, aux utilisateurs, aux moyens dont vous disposez (temps, matériel, budget,….) Il existe de multiples ressources d’information. La difficulté réside d’abord dans la capacité à découvrir rapidement où se trouve la bonne information; la recherche d’information doit donc être rapide, sûre, efficace. Traiter des éléments recueillis nécessitera : De savoir lire et de s’approprier l’information (Cf. les techniques de lecture rapide séquence1 de ce module); De sélectionner l’information en fonction des besoins; D’en contrôler la fiabilité. Pour restituer l’information, il faudra être attentif au respect de certaines normes bibliographiques. Il faudra aussi savoir présenter le travail de façon structurée et adaptée à la situation présente (résumé, exposé, compte rendu écrit etc.). Recherche de l’information La recherche d’information doit donc être :  Rapide  Sûre  Efficace Ce qui amène les questions suivantes 69 Que doitchercher ? Ou puis-je me renseigner ? Comment vais-je me renseigner ? ▀ ACTIVITE 1 : Le photocopieur de votre entreprise doit être remplacé. Il vous est confié la charge de réunir les éléments d’information qui permettront à votre responsable de prendre une décision. Quelles informations pouvez-vous recueillir pour les lui remettre? Cette activité pourra être réalisée en sous groupes. ▀ ACTIVITE 2 : Habituellement les recrutements sont effectués par des cabinets spécialisés. Les restrictions budgétaires de votre entreprise vous amènent à revoir la procédure de recrutement du personnel. Votre chef de service vous demande de lui fournir toute la documentation sur ce sujet. Quels domaines allez-vous traiter? Quelle va être votre démarche pour constituer votre dossier? Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 10 : L’analyse documentaire : collecte des ressources Objectifs • Rechercher l’information 70 • Durée Matériel Support Prérequis Utiliser des sources d’information variées : 2 heures : : : Lecture rapide ELEMENTS DE CONNAISSANCE Disposer d’informations est vital pour l’entreprise, mais ceci ne se limite pas à la mise en place d’un système de collecte d’information, encore faut-il que l’entreprise soit en mesure d’exploiter correctement les informations ainsi disponibles. Ceci passe par la mise en place d’un véritable système d’information. La mise en place formelle ou informelle d’un système d’information dans l’entreprise répond à la nécessité de gérer l’information d’une manière efficace (si l’on se réfère à l’étymologie, le mot « information » vient du verbe latin « informare » qui signifie « mettre en forme »). Autant que la collecte d’information, sa gestion dans l’entreprise est essentielle. La gestion de l’information dans l’entreprise 71 suit plusieurs étapes : Collecte de l’information : Il faut pour cela identifier de manière précise et si possible exhaustive les sources internes et externes à l’entreprise susceptibles de fournir des informations permettant une meilleure prise de décision. Saisie de l’information : Il faut par la suite saisir les informations c’est à dire les enregistrer sur divers supports de manière à pouvoir les conserver. Ceci nécessite souvent au préalable de définir les modalités de cette saisie (quelle information saisir, de quelle manière, sur quel support etc…). Exemple : la saisie d’un appel téléphonique doit comprendre le jour et l’heure de l’appel, la qualité du message (urgent, non urgent), l’origine du contact, le nom du contact, sa fonction, le contenu du message, les coordonnées du contact. L’ensemble de ces informations peut donner lieu à la rédaction d’un formulaire type de prise de message permettant de ne pas oublier certaines informations ou de faciliter leur traitement futur. Traitement de l’information : 72 Un décideur ne peut pas se contenter de l'information brute, il est donc nécessaire de procéder à un traitement de l'information obtenue de manière à pouvoir en retirer les informations-clés utiles à l'entreprise. Car l'un des problèmes rencontrés par un décideur est l'existence d'un flux d'informations de plus en plus importants qu'il est indispensable de savoir classer et hiérarchiser selon leur degré d'importance pour n'en retirer que les éléments utiles à la prise de décision. Diffusion de l’information : L'utilité de la mise en place d'un système d'information réside, il ne faut pas l'oublier dans sa capacité à donner des éléments indispensables à la prise de décision. Il est donc important d'identifier les destinataires finaux du processus de collecte d'information et de mettre en place des processus efficaces de diffusion de l'information au sein de l'entreprise. PRINCIPALES SOURCES D’INFORMATION LES SOURCES SPECIALISEES Libraires éditeurs Dictionnaires spécialisés Guides annuaires Répertoires Catalogues Bibliographies Carnets d’adresses Bureau d’étude Administration Service commercial Etc. La presse et les revues spécialisées Les sources dans l’entreprise INTERNET Les services télématiques Services de documentation De renseignements 3615 MGS (services télématiques) 3616 ORAVEP (audio visuel) 3615 ABC DOC (services documentaires) 3617 ELECTRE (bibliographie) AFNOR AFPA CEREQ Centre Info CCI CIO INPI 73 Autres sources spécialisées INSEE ONISEP OVAVEP Associations Banque de France Groupements professionnels Institutions Européennes Salons professionnels spécialisés CIRA (renseignements administratifs) Bibliothèques Institutions organismes internationaux Ambassades Universités Instituts de recherche Catalogues d’éditeurs Annuaires téléphoniques Guides ▀ ACTIVITE 1 : Indiquez brièvement où l’on peut se procurer les renseignements suivants 1- Le prix du timbre fiscal pour établir un passeport ? 2- Article paru dans la presse concernant un fais divers local? 3- Dois-je écrire « concurence » ou « concurrnece »? 4- Où m’adresser pou faire parvenir un colis dans les 24 h ? 5- Le taux de T.V.A. pour l’achat d’un téléviseur? 6- Le synonyme d’un mot ? 7- Le coût d’une annone dans le journal? 8- Le nombre de jours de congés payés auxquels j’ai droit ? 9- Je voudrais choisir un micro-ordinateur où m’adresser? 10Un bon hôtel restaurant, comment le choisir ? ▀ ACTIVITE 2 : Indiquez brièvement où l’on peut se procurer les renseignements nécessaires dans les cas suivants : Vous venez de recevoir un bon de commande d’un client. La quantité d’un des articles commandés est illisible. Où trouverez-vous le n° de téléphone de ce client ?  Réclamation d’un client : sa dernière commande ne lui a pas été livrée, vous l’avez pourtant transmise au magasin. Que faire?  Mon patron veut partir de paris à Menton, par le train, demain matin. Quels sont les horaires possibles?  74  L’entreprise où je travaille désire exporter en Autriche, mais ne sait comment s’y prendre.  Mon patron désire connaître les statistiques nationales de la profession.  La monnaie en cours à l’Équateur.  Les nouveaux moyens de communication de l’entreprise. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 11 : L’analyse documentaire : Consultation d’un journal Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Consulter un journal • Identifier un article de journal : 2 heures :  Article intitulé « le changement climatique vous pouvez maîtriser » : ELEMENTS DE CONNAISSANCE CONSULTER UN JOURNAL Tout journal quelle que soit sa nature, répond à un besoin psychologique de l’individu par rapport à la société dans laquelle il vit. Dans tous les journaux nous trouvons plusieurs rubriques : économie, politique, faits divers, société, l international, sport, loisirs….. Comment circuler dans un journal ? Evitez de feuilleter le journal en picorant les informations qui sautent aux yeux (les titres représentent la partie la plus brillante mais aussi la plus 75 superficielle du journal). Utilisez un itinéraire plus méthodique, ayez recours au sommaire du journal. Selon les journaux le sommaire peut figurer en première page ou en dernière page. Certains sommaires sont très structurés les matières sont présentées dans l’ordre de numérotation des pages ; ils ont détaillés ; ils citent toutes les rubriques traitées dans le journal et mentionnent, pou chacune d’elles, les titres les plus marquants. D’autres journaux conçoivent le sommaire en deux parties : l’une retenant quelques titres importants ; l’autre (en petits caractères) mentionnant toutes les rubriques par ordre alphabétique. Dans la presse actuelle le sommaire est souvent remplacé par une première page « affiche » où chaque information retenue est écrite en gras, parfois encadrée et souvent suivie d’un début de texte se terminant par un « voir en page ». le but d’une telle pratique est de donner au lecteur un menu alléchant. Comment circuler dans un article ? Un article de journal se caractérise toujours par les éléments suivants : 1) Sa disposition en colonnes ; 2) Un titre en caractères gras ; 3) Un sous-titre : Parfois en dessous du titre principale on trouve un autre titre appelé sous-titre. Il a pour fonction d’ajouter une précision et rendre le titre plus clair ; 4) Le chapeau : dans certain articles on introduit un chapeau qui a pour rôle de résumer le contenu de l’article ; 5) Les intertitres : certains articles comprennent des titres pour chaque partie ou ensembles de paragraphes ; 6) L’article est parfois signé. D’autres fois, la source d’information est précisée : agence de presse, correspondant….. 7) Photos et schémas accompagnent parfois un article ; ▀ ACTIVITE 1 : Dans quelles rubriques classez-vous les articles suivants : TITRE DE L’ARTICLE Incendie fulgurant dans un dépôt de marchandises. La hausse des prix du détail atteint 2,4% en un an. Le retour de la star déchue sur les terrains de football. Incident au cours de la descente d’un airbus A-320. RUBRIQUE 76 Chanteuse de blues venue d’une ville de jazz : La dame de la Nouvelle-Orléans. Le vaccin universel pour prévenir des maladies infectieuses. Temps de travail : assouplissement. L’invasion des nouveaux matériaux L’Europe mise sur l’électricité géothermique ▀ ACTIVITE 2: Identifiez dans l’article intitulé « le changement climatique vous pouvez maîtriser » : 1) les constituants; 2) le rôle du chapeau dans ce texte; 3) l’idée principale du texte. SEQUENCE 1 SEANCE 10 FICHE SUPPORT 1 Le changement climatique, vous pouvez le maîtriser La lutte contre le changement climatique commence à la maison». Tel est le message de la nouvelle campagne de la Commission européenne destiné aux citoyens pour les amener à réaliser qu’ils assument tous une part de responsabilité et qu’ils ont le pouvoir de calmer la surchauffe de la planète. Aujourd’hui, les systèmes de régulation de la climatisation n’ont plus de secret pour nous, que ce soit à la maison, au bureau ou en pays où il n’y a guère eu de campagnes de sensibilisation au changement climatique récemment». Les premiers résultats sont prometteurs, dans la mesure où une étude montre que cette initiative présente un grand potentiel et est tout à fait susceptible d’influencer l’opinion publique. Deux tiers des personnes sondées dans les trois pays pilotes ont déclaré que la campagne les avait amenées à réfléchir à ce qu’elles pourraient faire pour réduire le changement climatique. www.climatechange.eu.com Le site web, qui explique le changement 77 voiture. Il nous suffit d’appuyer sur un bouton pour chauffer nos maisons en hiver et les rafraîchir en été. La nouvelle campagne choc de la Commission européenne est conçue pour nous rappeler que notre comportement est aussi un système de climatisation qui permet de réduire le réchauffement de la planète. Pour faire passer ce message, des affiches accrocheuses montrant la Terre vue de l'Espace avec un thermostat géant seront placardées dans toute l'Europe. Avec le slogan: «Le changement climatique: vous pouvez le maitriser». Et les faits confirment cette affirmation. «Si tous les Européens éteignaient leurs appareils électriques au lieu de les laisser en mode de veille, ils économiseraient une grande quantité d’électricité, de l’ordre de la consommation d’un pays comme la Belgique. Un tiers de la consommation énergétique de l’UE est imputable aux ménages, qui sont donc responsables d’un cinquième environ des émissions de gaz à effet de serre dans l’UE. La consommation d’énergie des ménages se répartit comme suit: 70% pour le chauffage, 14% pour la production d’eau chaude et 12% pour l’éclairage et les appareils électriques. Ajoutons que les voitures particulières sont responsables d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre dans l’UE. Citoyens responsables et gardiens de l’environnement Le message sera relayé non seulement via la campagne d’affichage, mais également au travers de spots à la radio et à la télévision, d’encarts dans la presse, de communiqués sur l’internet et d’initiatives de relations publiques. Il sera par ailleurs véhiculé dans un programme scolaire à l’intention des élèves de 13 à 18 ans. Ce programme encouragera les élèves à tenir un journal des mesures qu’ils prennent personnellement pour réduire les émissions de CO2 pendant une période déterminée. La campagne vise à lutter contre le sentiment climatique et ses effets, donne une cinquantaine d’«astuces» permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre: réduire le chauffage de 1°C (jusqu'à 10 % d'énergie économisée sur le chauffage), éteindre les téléviseurs, les chaînes hautefidélité et les ordinateurs plutôt que d'utiliser le mode «veille» (10 % d'énergie économisée), imprimer recto-verso (jusqu'à 50 % d'économie de papier), etc. Un calculateur de carbone évaluera la quantité de gaz carbonique (CO2) que chaque action permet d'économiser, et les visiteurs pourront également télécharger un économiseur d'écran grâce auquel leurs propres ordinateurs consommeront moins d'énergie. Les élèves de l'enseignement secondaire sont également visés. L'Agenda Europa distribué à plus de 1,1 million d'exemplaires au début de chaque année scolaire comprendra une section sur le changement climatique en septembre 2006. Lycéens et collégiens seront encouragés à souscrire un engagement de réduire leurs émissions de CO2, et ils se verront remettre un formulaire de suivi de leurs efforts. Ce matériel sera également disponible sur le site web. Les gaz à effet de serre et les sources d'émissions La principale source d'émissions de gaz à effet de serre résultant des activités humaines est la production d'énergie à partir de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz). Il convient d'y ajouter les carburants (essence, diesel, kérosène, etc.), fabriqués à partir de combustibles fossiles. La combustion des combustibles produit du gaz carbonique (CO2), le plus abondant des gaz à effet de serre (il représente quelque 80 % des émissions de ces gaz dans l'Union). Un autre gaz à effet de serre est le méthane (CH4). Parmi les sources imputables à l'activité humaine, il faut citer, outre la combustion des combustibles fossiles, l'élevage (les bovins et les ovins mangent des végétaux qui fermentent dans leurs estomacs, et produisent ainsi du méthane), la riziculture (qui donne lieu à une décomposition anaérobie - sans oxygène – de matières 78 d’impuissance que de nombreuses personnes éprouvent face au changement climatique ainsi qu’à d’autres formes de dégradation environnementale. Elle cherche à donner aux citoyens le sens des responsabilités en leur prodiguant des conseils faciles à suivre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’en leur montrant que des petits changements dans leur comportement de tous les jours peuvent contribuer grandement à la lutte contre le changement climatique. Les personnes qui s’efforcent déjà de réduire leur impact sur l’environnement constituent le public cible de cette initiative. Celle-ci doit en effet les encourager à poursuivre dans cette voie, les amener à devenir les ambassadeurs de la campagne et à persuader d’autres personnes d’adopter un comportement plus responsable à l’égard de l’environnement. La campagne a été examinée dans tous les États membres avant son lancement et a fait l’objet de tests plus approfondis dans trois pays, à savoir l’Irlande, l’Italie et la Pologne. «Ces pays ont été sélectionnés car ils représentent des régions géographiques différentes de l’UE et figurent au nombre des organiques dans le sol, ainsi qu’à des émissions de méthane) et la gestion des déchets (là encore, décomposition de matières organiques). Il faut mentionner également le protoxyde d'azote (N2O), qui provient des engrais, de la combustion des combustibles fossiles et des processus de fabrication industriels faisant appel à l'azote. Enfin, les gaz fluorés sont eux aussi des gaz à effet de serre particulièrement puissant, mais contrairement aux trois gaz précités, ils n’existent pas dans la nature; ils ont été élaborés par l'homme à des fins industrielles. Ce sont notamment les hydrofluorocarbures (HFC), utilisés pour le refroidissement à la réfrigération, notamment la climatisation, l'hexafluorure de soufre (SF6), qui sert notamment dans l'industrie électronique, et les per fluorocarbures (PFC), gaz émis pendant la fabrication de l'aluminium et utilisés dans l'industrie électronique. Auteur : Communautés européennes, 1995-2006 Le groupe des 12 séances qui suivent et qui portent sur l’analyse d’ouvrages ne doivent pas être réalisées en bloc c'est-à-dire les unes à la suite des autres, mais elles doivent être programmées de telle sorte qu’elles s’étalent sur toute la durée du cursus de formation. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 12 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs • • Consulter un ouvrage Elaborer une fiche de lecture 79 Durée Matériel Support Prérequis • Identifier les ouvrages au programme : 2 heures :  Dictionnaire des synonymes : ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 1) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 2) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 3) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 4) se reporter à la page correspondante 80 LA FICHE DE LECTURE Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à mesure de vos lectures et consultations. Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données dont vous aurez besoin Auteur ( le nom du ou des auteurs de l’ouvrage) Tire du document Sous titre Lieu éditeur date d’édition Nombre de pages Collection ISBN Localisation (Lieu où l’ouvrage se en dépôt : bibliothèques de l’établissement, bibliothèques nationales, etc.) Mots clé Personnages et/ou idées fortes : : : : : : : : : : ▀ ACTIVITE 1 : A l’aide du dictionnaire des synonymes, trouvez les synonymes des mots soulignés (lorsqu’un synonyme de valeur différente est souhaité, il est indiqué par le sens de la phrase ou par ce qui est écrit entre parenthèses). Il était inquiet (+ fort) de la tournure des événements (+ fort). Cette entreprise a actuellement de sérieux problèmes de trésorerie. 3) Sa faiblesse était légendaire et le déprimait, le rendant lymphatique. 4) A travers tous les livres de cet écrivain, on trouve les mêmes problèmes qui lui sont personnels et auxquels il donne des visages différents. 5) Son travail n’était pas très soigné, on allait lui faire des remarques (+ fort). 1) 2) ▀ ACTIVITE 2 : Identifier les ouvrages inscrits au programme 81 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 13 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser le premier ouvrage inscrit au programme • Identifier la bibliographie de l’auteur • Réaliser une fiche de lecture de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés 82 eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 5) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 6) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 7) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 8) se reporter à la page correspondante LA FICHE DE LECTURE Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à mesure de vos lectures et consultations. Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données dont vous aurez besoin Auteur ( le nom du ou des auteurs de l’ouvrage) Tire du document Sous titre Lieu éditeur date d’édition Nombre de pages Collection ISBN Localisation (Lieu où l’ouvrage se en dépôt : bibliothèques de l’établissement, bibliothèques nationales, etc.) Mots clé Personnages et/ou idées fortes : : : : : : : : : : ▀ ACTIVITE 1 : Présentez individuellement la bibliographie de l’auteur à partir d’une recherche personnelle. ▀ ACTIVITE 2 : Réalisation de la fiche de lecture de l’ouvrage sur le modèle proposé (cela suppose une lecture globale de l’ouvrage auparavant). 83 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 14 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs • Analyser le premier ouvrage inscrit au programme • Réaliser un exposé à partir de la lecture de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) 84 - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 9) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 10) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 11) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 12) se reporter à la page correspondante ▀ ACTIVITE 1 : Présentation sous forme d’exposé d’un résumé du livre. Ce travail doit être préparé en sous groupe en hors classe et présenté en classe. 85 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 15 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs • Analyser le premier ouvrage inscrit au programme • Réaliser un commentaire à partir d’un extrait de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE 86 L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 13) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 14) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 15) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 16) se reporter à la page correspondante LA FICHE DE LECTURE Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à mesure de vos lectures et consultations. Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données dont vous aurez besoin Auteur ( le nom du ou des auteurs de : 87 l’ouvrage) Tire du document Sous titre Lieu éditeur date d’édition Nombre de pages Collection ISBN Localisation (Lieu où l’ouvrage se en dépôt : bibliothèques de l’établissement, bibliothèques nationales, etc.) Mots clé Personnages et/ou idées fortes : : : : : : : : : ▀ ACTIVITE 1 : Commentaire composé d’un passage de l’ouvrage activité individuelle. La production écrite doit être corrigée. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 16 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 88 Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser le deuxième ouvrage inscrit au programme • Identifier la bibliographie de l’auteur • Réaliser une fiche de lecture de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 17) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 89 18) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 19) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 20) se reporter à la page correspondante LA FICHE DE LECTURE Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à mesure de vos lectures et consultations. Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données dont vous aurez besoin Auteur ( le nom du ou des auteurs de l’ouvrage) Tire du document Sous titre Lieu éditeur date d’édition Nombre de pages Collection ISBN Localisation (Lieu où l’ouvrage se en dépôt : bibliothèques de l’établissement, bibliothèques nationales, etc.) Mots clé Personnages et/ou idées fortes : : : : : : : : : : ▀ ACTIVITE 1 : Présentez individuellement la bibliographie de l’auteur à partir d’une recherche personnelle. ▀ ACTIVITE 2 : Réalisation de la fiche de lecture de l’ouvrage sur le modèle proposé (cela suppose une lecture globale de l’ouvrage auparavant). 90 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 17 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs • Analyser deuxième ouvrage inscrit au programme • Réaliser un exposé à partir de la lecture de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. 91 La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 21) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 22) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 23) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 24) se reporter à la page correspondante ▀ ACTIVITE 1 : Présentation sous forme d’exposé d’un résumé du livre. Ce travail doit être préparé en sous groupe en hors classe et présenté en classe. 92 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 18 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser le deuxième ouvrage inscrit au programme • Réaliser un commentaire à partir d’un extrait de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter 93 ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 25) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 26) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 27) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 28) se reporter à la page correspondante ▀ ACTIVITE 1 : Commentaire composé d’un passage de l’ouvrage activité individuelle. La production écrite doit être corrigée. 94 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 19 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs • Analyser le troisième ouvrage inscrit au programme • Identifier la bibliographie de l’auteur • Réaliser une fiche de lecture de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE 95 L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 29) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 30) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 31) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 32) se reporter à la page correspondante LA FICHE DE LECTURE Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à mesure de vos lectures et consultations. Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données dont vous aurez besoin Auteur ( le nom du ou des auteurs de : 96 l’ouvrage) Tire du document Sous titre Lieu éditeur date d’édition Nombre de pages Collection ISBN Localisation (Lieu où l’ouvrage se en dépôt : bibliothèques de l’établissement, bibliothèques nationales, etc.) Mots clé Personnages et/ou idées fortes : : : : : : : : : ▀ ACTIVITE 1 : Présentez individuellement la bibliographie de l’auteur à partir d’une recherche personnelle. ▀ ACTIVITE 2 : Réalisation de la fiche de lecture de l’ouvrage sur le modèle proposé (cela suppose une lecture globale de l’ouvrage auparavant). Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 20 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 97 Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser troisième ouvrage inscrit au programme • Réaliser un exposé à partir de la lecture de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 33) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 98 34) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 35) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 36) se reporter à la page correspondante ▀ ACTIVITE 1 : Présentation sous forme d’exposé d’un résumé du livre. Ce travail doit être préparé en sous groupe en hors classe et présenté en classe. 99 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 21 : L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages Objectifs • Analyser le troisième ouvrage inscrit au programme • Réaliser un commentaire à partir d’un extrait de l’ouvrage : 2 heures :  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le formateur) : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de formation en communication. Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de longueur moyenne choisis par le formateur. CONSULTER UN OUVRAGE Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte : - Une table des matières (ou un sommaire, un index…) - Voire un mode d’emploi. Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à ce que l’on cherche. Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre. Ils peuvent se présenter de multiples façons : Par ordre alphabétique ; Par ordre idéologique ; Par ordre chronologique ; Par ordre géographique ; En allant du plus simple au plus complexe ; En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus. 100 La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés eux-mêmes en sous-chapitres, etc. Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des matières bien distinctes et classées de façon différente (en général, l’une est plus détaillée que l’autre). En résumé : comment chercher dans un ouvrage ? 37) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ; 38) déterminer l’ordre de classement des rubriques ; 39) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver la rubrique recherchée ; 40) se reporter à la page correspondante ▀ ACTIVITE 1 : Commentaire composé d’un passage de l’ouvrage activité individuelle. La production écrite doit être corrigée. 101 Le groupe des 16 séances qui suivent et qui portent sur la revue de presse ne doivent pas être réalisées à raison d’une séance par semaine sachant que chaque groupe de quatre séance abouti à la réalisation d’une revue de presse. Les stagiaires auront donc à réaliser en tout cinq revues de presse. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 22 : La revue de presse : Première revue de presse Objectifs • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère revue de presse • Sélectionner les articles • Classer les articles : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Réaliser une revue de presse METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé oral. Organisation : Travail par groupe de 2 stagiaires; Présentation orale : 15 minutes ; 1 revue de presse par mois; Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours 102 Durée Matériel Support Prérequis et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement celle de la revue de presse elle-même ; - La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire… Méthodologie de la Revue de Presse : Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines, c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie pas à des événements trop anciens. Première semaine : - Choix et lecture des journaux - Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, … importants - Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes devront appartenir aux domaines de la spécialité. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 23 : La revue de presse : Première revue de presse Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser des articles retenus • Élaborer d’un plan pour la revue de presse : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Seconde semaine : - Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le (ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la contrainte de temps de l'intervention orale). - Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le développement structuré) de votre revue de presse. - Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les 103 arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont similaires, complémentaires ou opposés. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 24 : La revue de presse : Première revue de presse Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la revue presse • Préparer la présentation orale de la revue de presse • Préparer les supports à la communication : 2 heures : micro ordinateurs  Journaux de la presse nationale et internationale : Durée Matériel Support Prérequis 104 Troisième semaine : - Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le temps). Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants (ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de l’analyse) Préparation des supports à la présentation de la revue de presse : transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 25 : La revue de presse : Première revue de presse Objectifs • Présenter oralement la revue de presse • Analyser chaque présentation de revue de presse (contenu et forme). : 2 heures : 105 Durée Matériel Support Prérequis  Journaux de la presse nationale et internationale : Quatrième semaine : - Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre expression, penser à citer les articles. Les supports de communication orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….). - Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous avez utilisé. - L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions, compléments… - L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s), au plan et aux principaux arguments présentés. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 26 : La revue de presse : Deuxième revue de presse Objectifs • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère 106 Durée Matériel Support Prérequis revue de presse • Sélectionner les articles • Classer les articles : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Réaliser une revue de presse METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé oral. Organisation : - Travail par groupe de 2 stagiaires; - Présentation orale : 15 minutes ; - 1 revue de presse par mois; - Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement celle de la revue de presse elle-même ; - La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire… Méthodologie de la Revue de Presse : Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines, c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie pas à des événements trop anciens. Première semaine : - Choix et lecture des journaux - Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, … importants - Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes devront appartenir aux domaines de la spécialité. 107 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 27 : La revue de presse : Deuxième revue de presse Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser des articles retenus • Élaborer d’un plan pour la revue de presse : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Seconde semaine : - Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le (ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la contrainte de temps de l'intervention orale). - Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le développement structuré) de votre revue de presse. - Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont similaires, complémentaires ou opposés. 108 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 28 : La revue de presse : Deuxième revue de presse Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la revue presse • Préparer la présentation orale de la revue de presse • Préparer les supports à la communication : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Durée Matériel Support Prérequis Troisième semaine : - Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le temps). Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants (ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de l’analyse) Préparation des supports à la présentation de la revue de presse : transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT. 109 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 29 : La revue de presse : Deuxième revue de presse Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Présenter oralement la revue de presse • Analyser chaque présentation de revue de presse (contenu et forme). : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Quatrième semaine : - Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre expression, penser à citer les articles. Les supports de communication orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….). - Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous avez utilisé. - L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions, compléments… - L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s), au plan et aux principaux arguments présentés. 110 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 30 : La revue de presse : Troisième revue de presse Objectifs • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère revue de presse • Sélectionner les articles • Classer les articles : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Réaliser une revue de presse METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé oral. Organisation : - Travail par groupe de 2 stagiaires; - Présentation orale : 15 minutes ; - 1 revue de presse par mois; - Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement celle de la revue de presse elle-même ; 111 Durée Matériel Support Prérequis - La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire… Méthodologie de la Revue de Presse : Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines, c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie pas à des événements trop anciens. Première semaine : - Choix et lecture des journaux - Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, … importants - Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes devront appartenir aux domaines de la spécialité. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 31 : La revue de presse : Troisième revue de presse Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser des articles retenus • Élaborer d’un plan pour la revue de presse : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Seconde semaine : - Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le (ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la contrainte de temps de l'intervention orale). - Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le développement structuré) de votre revue de presse. - Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les 112 arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont similaires, complémentaires ou opposés. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 32 : La revue de presse : Troisième revue de presse Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la revue presse • Préparer la présentation orale de la revue de presse • Préparer les supports à la communication : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Durée Matériel Support Prérequis 113 Troisième semaine : - Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le temps). Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants (ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de l’analyse) Préparation des supports à la présentation de la revue de presse : transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 33 : La revue de presse : Troisième revue de presse Objectifs Durée • Présenter oralement la revue de presse • Analyser chaque présentation de revue de presse (contenu et forme). : 2 heures 114 Matériel Support Prérequis :  Journaux de la presse nationale et internationale : Quatrième semaine : - Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre expression, penser à citer les articles. Les supports de communication orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….). - Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous avez utilisé. - L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions, compléments… - L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s), au plan et aux principaux arguments présentés. Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 34 : La revue de presse : Quatrième revue de presse 115 Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère revue de presse • Sélectionner les articles • Classer les articles : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Réaliser une revue de presse METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé oral. Organisation : - Travail par groupe de 2 stagiaires; - Présentation orale : 15 minutes ; - 1 revue de presse par mois; - Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement celle de la revue de presse elle-même ; - La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire… Méthodologie de la Revue de Presse : Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines, c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie pas à des événements trop anciens. Première semaine : - Choix et lecture des journaux - Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, … importants - Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes devront appartenir aux domaines de la spécialité. 116 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 35 : La revue de presse : Quatrième revue de presse Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Analyser des articles retenus • Élaborer d’un plan pour la revue de presse : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Seconde semaine : - Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le (ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la contrainte de temps de l'intervention orale). - Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le développement structuré) de votre revue de presse. - Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont similaires, complémentaires ou opposés. 117 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 36 : La revue de presse : Quatrième revue de presse Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la revue presse • Préparer la présentation orale de la revue de presse • Préparer les supports à la communication : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Durée Matériel Support Prérequis Troisième semaine : - Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le temps). Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants (ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de l’analyse) Préparation des supports à la présentation de la revue de presse : transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT. 118 Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Séance 37 : La revue de presse : Quatrième revue de presse Objectifs • Présenter oralement la revue de presse • Analyser chaque présentation de revue de presse (contenu et forme). : 2 heures :  Journaux de la presse nationale et internationale : Durée Matériel Support Prérequis Quatrième semaine : - Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre expression, penser à citer les articles. Les supports de communication orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….). - Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous avez utilisé. - L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions, compléments… - L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s), au plan et aux principaux arguments présentés. 119 Maîtriser les techniques de production écrite spécifiques à la langue française SEQUENCE 2 120 Séquence 2 : Maîtriser les techniques de production écrite Séance 1 : L’analyse d’un texte Objectifs • Repérer les constituants d’un texte • Identifier la structure du texte • Dégager les idées principales : 2 heures :  texte intitulé « Militants de la gastronomie»  : Dégager le plan d’un texte – identifier les constituants d’un texte Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE Une analyse est une opération par laquelle on se propose de décomposer un texte pour en faire ressortir la structure interne, les éléments constitutifs afin de saisir l'articulation, la cohérence, la logique dans l'enchaînement des idées. La façon (méthode) dont un savoir est produit est tout aussi importante que le contenu informatif lui-même. Grâce à l'analyse on peut démonter le mécanisme d'une pensée et démontrer sur quoi s'appuie tel ou tel 121 raisonnement. I - Construire une grille d'analyse : Il convient, au point de départ, de se munir d'une grille d'analyse qui prend la forme de questions que l'on posera à propos du texte. Par exemple : • • • • • • • Quel est le propos du texte (problématique et hypothèses) ? Comment le texte est-il bâti ? Identifier les constituants du texte (chapeau, intertitres, paragraphes..) Identifiez le plan de l’article en regroupant les paragraphes Donner un nom à chaque partie Comment s'articulent les différentes idées entre elles (les liens, les rapports entre les parties, la structure de la démonstration) ? Les propos de l'auteur sont-ils clairs, précis ou subsiste-t-il des questions sans réponse, des éléments obscurs ? Identifier les conclusions, les résultats, les solutions abordées... II - Rédiger l'analyse d’un texte : Faire une analyse c'est porter le regard du chercheur sur son objet d'étude. Contrairement au résumé, vous devez introduire ici un effet de distanciation qui s'exprime dans la relation " sujet-objet ". Ainsi, il faut prendre soin dans la rédaction de toujours bien distinguer ce qui relève de la pensée de l'auteur analysé de votre propre pensée. Utilisez des formules comme : " l'auteur démontre, il conclut, il s'égare... ". L'analyse de texte permet une connaissance beaucoup plus approfondie que le simple résumé en vous obligeant à réfléchir sur le processus qui conduit à la formulation des connaissances. Cette opération est essentielle pour pouvoir, éventuellement, porter un jugement critique sur une œuvre, une pensée, un auteur. L'analyse permet en effet d'établir des critères de référence pour éclairer votre jugement sur la valeur et la pertinence d'une thèse, d'une théorie, d'une pensée... ▀ ACTIVITE 1 : Identifiez le texte intitulé « Militants de la gastronomie» : (Séquence 2 Séance 1 fiche support 1) • repérer les constituants du texte : titre, intertitres, paragraphes. • Identifiez le plan du texte en regroupant les paragraphes • Donnez un nom à chaque partie du texte. ▀ ACTIVITE 2 : 122 Procédez à l’analyse du texte intitulé «Activité physique chez les adolescents : Bouge ton corps! » (Séquence 2 Séance 1 fiche support 2) SEQUENCE 2 SEANCE 1 FICHE SUPPORT 1 Militants de la gastronomie Le mouvement Slow Food (restauration lente, par opposition à fast-food, restauration rapide) est engagé depuis dix ans en faveur d’une approche différente de la gastronomie. L’initiateur de ce concept, qui se développe chez les paysans des cinq continents, explique ici pourquoi il faut sortir la gastronomie de son enfermement mondain et sybaritique, et lui restituer ses valeurs culturelles et écologiques La thèse énoncée ici est simple, la gastronomie appartient au domaine des sciences et de la culture. Contrairement à ce que l’on croit, elle peut constituer un outil capital d’affirmation des identités culturelles, et un projet vertueux de confrontation avec la mondialisation en cours. Car il n’y a rien de mauvais à apprécier les plaisirs de la bouche, base fondamentale du savoir gastronomique, et élément essentiel de la qualité de la vie. Le mouvement Slow Food a été créé « pour la 123 défense et le droit au plaisir de l’alimentation ». Certaines personnes sont choquées par de telles affirmations qu’ils assimilent à de l’« épicurisme dégénéré ». Quelques éclaircissements sont donc nécessaires. Premièrement, quand on parle de gastronomie, on n’évoque pas que le plaisir. Selon son principal théoricien, Anthelme Brillat-Savarin (17551826), auteur de la Physiologie du goût (1826), la gastronomie est la « connaissance raisonnée de tout ce qui a rapport à l’homme, en tant qu’il se nourrit ». A partir de cette simple définition, avec un petit effort intellectuel, on peut comprendre que la gastronomie remet la nourriture au centre de l’intérêt de tous. Brillat-Savarin voulait, en remontant des effets aux causes, faire de l’art culinaire une science exacte. Il s’est livré à une analyse très poussée de la mécanique du goût, étudiant la maigreur et l’obésité, l’influence de la diète sur le repos, le jeûne, l’épuisement et la mort. La gastronomie nous conduit à un savoir interdisciplinaire et complexe. S’intéresser à « tout ce qui a rapport à l’homme, en tant qu’il se nourrit » exige des connaissances dans nombre de domaines : anthropologie, sociologie, économie, chimie, agriculture, écologie, médecine, savoirs traditionnels et technologies modernes. Un tel « corpus » scientifique amplifie énormément le domaine assigné aux gastronomes. Et, en même temps, il agrandit le cercle des personnes qui devraient y réfléchir pour mieux gouverner, mieux affronter les problèmes d’aujourd’hui, et, tout simplement, mieux comprendre notre monde. La nourriture (sa production, son commerce et sa consommation, en un mot, la gastronomie) mérite de revenir au cœur du débat international et de prendre place parmi les priorités des gouvernements. Car, comme le soutient le poète paysan du Kentucky Wendell Berry, « manger est un acte agricole ». Respecter les rythmes de la planète Près de la moitié de la population mondiale vit encore dans des zones rurales. Si on y ajoute les personnes qui s’occupent de la production ou de l’élaboration de l’alimentation dans les zones urbaines, on peut avancer que la majorité des habitants de la Terre sont engagés dans le secteur de la nourriture. Malheureusement, la plupart des techniques utilisées sont insupportables. Les dégâts sont énormes, à cause des méthodes intensives et productivistes qui consomment plus de ressources qu’elles n’en produisent. Dans certains pays développés, les agriculteurs et les ouvriers des entreprises agroalimentaires représentent à peine 2 % de la population active. Parce que tout a été industrialisé. Ils produisent à la chaîne une alimentation sans saveur, standardisée, antiécologique, et souvent (de nombreux scandales, dont celui de la vache folle, le prouvent) dangereuse pour la santé publique. 124 L’avenir ne sera garanti que par des hommes et des femmes produisant de la nourriture au moyen de techniques compatibles avec les rythmes de la planète, revalorisant de vieilles méthodes, respectant la biodiversité, et des traditions gastronomiques strictement liées à la culture et à l’économie de chaque endroit du monde. La science gastronomique – avec son savoir-faire, son respect de la qualité de la vie et des différences culturelles – devrait revenir vers des rivages conciliables avec les nouvelles exigences écologiques. Mettre la science du plaisir alimentaire au service d’une nature préservée conduira l’homme a produire la meilleure nourriture possible. C’est une aspiration légitime autant que naturelle. Mais elle n’est plus prise en compte. On a créé une production qui ne recherche plus le bon produit, mais le plus commercialisable. Les caractéristiques organoleptiques de la nourriture ont été dégradées, la variété et la biodiversité réduites ; on a poussé au gâchis, empoisonnant les sols, polluant l’air, augmentant le recours aux transports polluants. Au lieu de mettre un terme au drame de la faim dans le monde, on a installé un système global irrespectueux du travail de milliards de personnes, et socialement criminel. Rétablir les critères d’une agriculture paysanne, le plus possible locale, saisonnière, naturelle, traditionnelle, constitue le début d’une solution. Les êtres humains doivent certes se nourrir, mais pas aux dépens de l’équilibre de la nature. Les gastronomes, les consommateurs ne peuvent plus l’ignorer : même si cela fait sourire, le choix de ce qu’on mange oriente le monde. Le mouvement Slow Food a précisé ses convictions philosophiques, et a défini des pistes pour bâtir une autre gastronomie. Il a proposé un programme d’éducation à l’alimentation et au goût, avec de nouvelles méthodes adaptées à tous les âges, à l’école et dans les loisirs ; il a organisé des manifestations internationales, tel le Salon du goût (1) de Turin, qui luttent contre l’uniformisation de la nourriture et présentent des producteurs de qualité ; il a mis au point environ trois cents projets particuliers de sauvegarde de la biodiversité et d’anciennes traditions de production partout dans le monde ; il a contribué à créer, en 2004, la première université des sciences gastronomiques située en Italie, à POLLENZO et à COLORNO. Beaucoup de gens demeurent insensibles aux concepts de la nouvelle gastronomie avancés ici. On persiste en général à ignorer la complexité de l’acte de manger. Pourtant, derrière chaque aliment traditionnel, savoureux et écologiquement soutenable, il y a des siècles de savoir-faire, d’intelligence et de créativité : comment courir le risque d’effacer tout cela au nom du productivisme ? Heureusement, l’espoir vient des campagnes. C’est la raison de la création de Terra Madre – la rencontre mondiale des communautés d’alimentation, qui s’est tenue pour la première fois à Turin, en octobre 2004. Plus de cinq mille personnes (paysans, pêcheurs, nomades, 125 artisans) y ont participé, représentant mille deux cents communautés de l’alimentation de cent trente pays du monde. Un projet de rencontre est prévu octobre 2006, il a pour objectif de réaffirmer ces objectifs. Les « intellectuels de la terre » seront rejoints par des « chefs » de cuisine, hommes et femmes, provenant des quatre coins du monde, décidés à adopter les produits des communautés d’alimentation. Professeurs et universités qui traitent de sujets liés à l’alimentation, à la revalorisation des savoirs ancestraux seront largement représentés, dans une perspective de dialogue avec des connaissances scientifiques modernes. Le but est de mettre en valeur tous les savoirs gastronomiques, au sens le plus large. Un vaste réseau de producteurs, de chercheurs, de commerçants, de « chefs » de cuisine, de paysans et de consommateurs est ainsi en train de naître grâce à cette nouvelle gastronomie qui conçoit l’acte de se nourrir comme partie intégrante de la production. En ce sens, le consommateur devient un co-producteur. Car de son exigence gastronomique dépend la qualité du produit paysan. CARLO PETRINI 126 SEQUENCE 2 SEANCE 1 FICHE SUPPORT 2 Activité physique chez les adolescents Bouge ton corps! Exit les images d'adolescents traîne-savates, vide-frigos et patates de sofas. Les jeunes aiment le sport et en pratiquent lorsqu'on leur en donne l'occasion. Du moins, pour les activités qui les tentent. " Trop souvent, les goûts des jeunes ne correspondent pas avec le cours d'activité physique offert. Ce que veulent les adolescents, c'est avoir du plaisir ". La preuve de cet engouement des adolescents pour l’effort physique est la forte participation des filles aux activités sportives. Une étude menée dans une école secondaire auprès de 131 jeunes a permis de démontrer qu’une forte majorité, soit 78% des filles –et 63% des garçons– ont participé à au moins une activité programmée. S'il est vrai que le Hip hop et la Capoeira remportent les suffrages, les chercheurs avaient mis les atouts de leur côté en rebaptisant les activités sportives de noms plus originaux destinés à rallier les adolescents : Abdominator, Mondial Multisports, Vidéo-Dance, le Cardio surprise, etc. " C'est le type d'activités que les jeunes aiment faire. La danse africaine et le soccer entre filles ont permis de contrer la sousreprésentation observée chez elles en matière d'activité physique ", relève le Pr Laberge. L'étude sur la Promotion de l'activité physique en milieu scolaire multiethnique : L’effet de la participation sur certains facteurs facilitant l’apprentissage chez des adolescents, réalisée par Paula Bush, Miguel CHAGNON, Sophie Laforest et Martin LEGAULT, établit la fréquence de participation à neuf activités, chez les deux sexes. "Nous nous sommes inspirés de la culture des jeunes", convient la 127 chercheuse qui s'est largement basée sur la théorie de marketing social. Sondage des jeunes sur les activités sportives, multiples choix, flexibilité et adaptation, journal –le Fun Action Express, qui visait l'éducation aux saines habitudes de vie– tout était déployé pour séduire cette clientèle réputée difficile. Bouger pour le fun Le programme Fun Action a donc proposé aux élèves d'une petite école secondaire d'un quartier défavorisé de Montréal de bouger à l'heure du lunch. Durant 18 semaines, ils ont pu pratiquer de la danse africaine ou du Hip-hop, faire des sports d'équipe ou du soccer durant 45 minutes et sur une base volontaire. "Notre programme était flexible et se transformait suivant leur demande. Ainsi, le Kung-fu-shaolin, très populaire au début, a connu une forte débâcle dès le second mois. Les jeunes nous ont dit qu'ils voulaient apprendre à se défendre, pas la discipline", raconte Suzanne Laberge. Si, sans surprise, la Vidéo dance (Playstation où les jeunes sautent au rythme de la musique) a été populaire, des activités comme le Cardio surprise (danse aérobique) ou l'Abdominator (abdominaux) n'ont pas dérougi. Et cela, souvent, en raison des qualités de l'animatrice (ou de l'animateur) qui parvenait à faire oublier que le sport demande des efforts. Et des barres tendres et du jus qui les détournaient de la pizzeria voisine... "Notre plus grande concurrente", avoue la chercheuse. Cette étude était une commande du Comité de gestion de la taxe scolaire de l'île de Montréal. Les prémices étaient d'établir une relation entre l'activité physique et l'amélioration de la performance scolaire. "Une relation difficile à documenter, nous avons donc choisi de travailler avec des variables secondaires comme l'attention / concentration ou l'estime de soi." Résultat : les adolescents qui remuent possèderaient une meilleure concentration et attention scolaire. Du moins, chez les garçons. Néanmoins, la participation au programme n’a pas eu d’effet sur l’estime de soi, la compétence sociale, le contrôle de soi, ni les relations interculturelles. " Nous allions un peu à la pêche et il est difficile de mesurer les impacts en si peu de temps. " Mais pour ceux de ses étudiants qui ont participé à la recherche, " ce fut une expérience humaine fantastique. C'est la vraie vie, pas la théorie ", s'exclame l'enseignante de kinésiologie. " Il faut faire bouger les jeunes. Contrairement à ce que l'on pense en les voyant, ils possèdent un trop plein d'énergie. Ils ont besoin de se défouler! " Isabelle BURGUN 128 Séquence : Maîtrise des techniques de production écrite Séance 2 : Le résumé de texte Objectifs Durée Matériel Support Acquérir et maîtriser les techniques de résumé Procéder à la contraction d’un texte : 2 heures • • :  texte intitulé « le journal électronique »  texte intitulé « La publicité ou une vision optimiste du monde » 129 Prérequis : ELEMENTS DE CONNAISSANCE Résumer, c'est recomposer un texte où l'on exprime avec un minimum de mots les idées, les arguments, le mouvement même de la pensée de l'auteur, en restant fidèle, dans la mesure du possible, à son esprit. En fait, un résumé, c'est un texte réécrit dans un espace limité. Il doit donc aller à l'essentiel. Pour résumer un texte sans le dénaturer, il faut prendre en compte les éléments suivants : • • • La compréhension: avant de pouvoir résumer un texte, il faut l'avoir bien compris L'analyse: pour résumer, il faut extraire du texte les idées principales. La synthèse et la rigueur: pour bien résumer, il faut distinguer l'essentiel du secondaire et du superflu, et l'exprimer de manière concise sans toutefois en dénaturer le sens. Le sens de l'équilibre: un bon résumé reflète fidèlement l'importance des divers éléments du texte d'origine. Le sens de l'organisation et de l'articulation: un bon résumé doit montrer de façon très claire et très efficace—parfois plus que le texte d'origine—comment les idées ou les arguments s'enchaînent. La manipulation du langage: le résumé doit exprimer les idées d'un texte sans se limiter à fournir un collage de phrases qui en sont extraites. Il doit être à la fois original dans la forme, et conforme dans le fond. • • • Il s'agit donc de réécrire dans ses propres mots le texte de départ, en préservant l'essentiel de l'information qu'il véhicule, tout en le condensant à environ 25% de son volume original. Stratégies de base pour faire un bon résumé : 1. Avant de commencer le résumé, soyez sûr de bien comprendre le texte. Cela implique de l'avoir attentivement lu, et d'avoir cherché à élucider le vocabulaire ou les structures qui posent problème: si vous ne comprenez pas le texte, votre résumé sera incompréhensible, ou du moins incohérent. Ne commettez pas l’erreur qui consiste à reproduire dans le résumé certaines phrases ou formules du texte que vous ne saisissez pas. Le résumé est d'abord un exercice de lecture systématique. 2. Découpez le texte. 130 Chaque texte contient un nombre limité d'idées principales, qui sont exposées et développées dans une «partie» que vous pouvez délimiter au crayon sur la page. Idéalement, et surtout dans un texte très court ou très dense, chaque paragraphe peut correspondre à une idée nouvelle. La plupart du temps, toutefois une même idée est développée, dans plusieurs paragraphes, notamment à l'aide d'exemples, d'explications, de précisions, voire de reformulations. C'est à vous de reconstituer la structure, le plan du texte de départ Il est indispensable d'avoir dégagé le plan du texte de départ avant de commencer à rédiger votre résumé. 3. Identifiez et (re)formulez les idées principales. A chaque partie correspond une idée (une notion, un argument, une proposition) qui peut se formuler en une phrase. Il ne s'agit pas simplement d'extraire du texte une phrase qui exprime exactement telle ou telle idée, mais de produire vos propres phrases. Le résumé est aussi un exercice de réécriture Après avoir ainsi établi le «squelette» du texte, relisez ce dernier pour vérifier que vous en avez bien retenu toutes les idées principales, mais aussi que les idées que vous avez retenues sont bien les principales. Il faudra donc aussi identifier les éléments secondaires, qui seront éventuellement à retenir selon le nombre de mots qui vous sont alloués, et les éléments superflus, qui seront forcément exclus. C'est à vous de hiérarchiser les éléments qui composent le texte de départ pour ne retenir que ceux qui sont essentiels 4. Respectez les proportions de l'original. En lisant le texte, essayez d'attribuer un pourcentage à chaque partie, et faites en sorte que ce pourcentage soit respecté dans le résumé, ce qui vous aidera également à ne pas omettre l'une des parties. Attention néanmoins de ne pas opérer une simple réduction paragraphe par paragraphe, puisque certains passages du texte qui ne couvrent pas de points essentiels (les exemples, les illustrations notamment) ne seront pas résumés du tout. Tout en respectant les proportions de l'original, le résumé ne reprend pas forcément la même division en paragraphes. 5. Évitez les questions. Une question posée dans le texte de départ, si elle en constitue un élément fondamental, doit se traduire par une formule au discours indirect («on se demande si...», «il n'est pas certain que», «la question de savoir si... reste posée», etc.). De préférence, on rendra les questions par une reformulation qui conserve le sens de ce qui est demandé, mais 131 non la structure interrogative. 6. Limitez soigneusement les citations et les emprunts. La méthode la plus sûre revient à éliminer par principe toute citation. Attention aussi aux mots ou expressions employés de manière figurative ou néologique: s'ils vous semblent absolument indispensables, utilisez-les entre guillemets; sinon, utilisez un synonyme ou une périphrase. Les citations et les emprunts du texte de départ sont à proscrire, sauf si leur forme a une valeur particulière qu'il est indispensable de préserver. 8. Il est inutile de préciser que les idées sont celles de l'auteur. Ce qui figure dans un résumé est, ipso facto et implicitement, attribuable à l'auteur du texte original. Votre propre voix doit s'effacer entièrement derrière la sienne, d'autant plus que vous n'êtes pas censé offrir de commentaire ni votre propre vision des choses, mais seulement refléter du mieux possible ce que l'auteur a dit. Le résumé ne doit porter aucune trace de votre intervention. ▀ ACTIVITE 1 : Lisez le texte intitulé « le journal électronique » (CF. Séquence 2 séance fiche support 1) et complétez le tableau suivant : • Indiquez dans la colonne 1 les éléments importants du texte : les phrases et les expressions clés du texte qui serviront directement au résumé du texte Indiquez dans la colonne 2 les éléments qui sont moyennement importants dans le texte dont certains pourront aider au résumé. Indiquez dans la colonne 3 les éléments les moins importants qui ne doivent pas figurer dans le résumé. Essentiel Secondaire Accessoire • • ▀ ACTIVITE 2 : 132 Procédez au résumé du texte intitulé « le journal électronique » : ▀ ACTIVITE 3 : Réaliser le même travail que pour les activités 1 et 2 à partir du texte intitulé « La publicité ou une vision optimiste du monde » (CF. Séquence 2 séance fiche support 2) SEQUENCE 2 SEANCE 2 FICHE SUPPORT 1 LE JOURNAL ELECTRONIQUE Les premières éditions électroniques de journaux ont été disponibles par le biais de services commerciaux. Puis les éditeurs de ces journaux ont créé des serveurs web. De nombreux journaux et magazines sur papier ont maintenant leur site et proposent sur celui-ci la version intégrale de leur dernier numéro en ligne - qu’il est possible de consulter librement ou moyennant un abonnement gratuit ou payant - ainsi que des dossiers et des archives. D’autres journaux et magazines sont purement électroniques. L’avenir de la presse en ligne est également lié à un débat de fond sur le métier de journaliste. Le site du Monde diplomatique par exemple permet l’accès à l’ensemble des articles de la revue depuis une décennie, par date, sujet et pays. L’intégralité du mensuel en cours est consultable gratuitement pendant les deux semaines suivant sa parution. Un forum permanent de discussion en ligne permet au journal de discuter avec ses lecteurs. L’édition électronique représente un axe majeur de développement pour la presse. Le Web remplit trois fonctions principales : il est un outil de promotion pour le journal parce qu’il attire de nouveaux lecteurs, souvent plus jeunes, il offre plus de précisions et d’exhaustivité que sur un support papier limité par la place, et enfin il "permet d’occuper le terrain, notamment face à la concurrence de services en ligne nouveaux ou de la télévision. 133 SEQUENCE 2 SEANCE 2 FICHE SUPPORT 2 La publicité ou une vision optimiste du monde La publicité est optimiste. C'est dans notre monde, surchargé de communication, la seule qui n'annonce que des bonnes nouvelles, qui ne voit que le bon côté des choses et qui écrit des contes de fées pour supermarchés. La publicité voit le monde avec des lunettes roses. Son registre est celui de la comédie, du vaudeville et de l'opérette, jamais celui du drame. Elle pratique peu le sarcasme, et même son ironie n'est pas méchante. Elle sait que le miel est un meilleur appât que le vinaigre. Son but est d'attirer la sympathie ou l'empathie comme aiment le dire les publicitaires. La vie est belle, le ciel est bleu, les femmes sont séduisantes, peuvent facilement le devenir, les enfants sont sains et charmants, les familles unies, les belles-mères sentencieuses et encombrantes, les maisons agréables, les travaux se transforment en jeux, etc. La publicité ne peut cesser d'être conventionnelle dans un sens que pour le devenir dans un autre. Elle reflète et récupère les stéréotypes des différents milieux qu'elle vise. Snob avec les snobs, familière avec les jeunes, cordiale, ronde et fleur bleue avec le " peuple ", compassée avec les bourgeois, gentiment contestataire quand c'est la mode, prudemment audacieuse quand les mœurs se libèrent et championne de l'émancipation féminine. La publicité, c'est à la fois toutes les modes, toutes les aspirations et toutes les contradictions d'un moment. A cet égard, la publicité ne se distingue guère des médias de grande diffusion (magazine, radio, télévision) qui sont pareillement condamnés au conformisme s'ils veulent plaire au plus grand nombre pour maintenir des taux élevés de lecture et d'écoute. D'ailleurs, il n'appartient pas à la publicité d'être un miroir véridique réaliste et sans complaisance d'une société. Ceux qui le lui demandent se trompent sur son rôle et sur sa raison d'être. Tout le monde sait qu'elle exagère et qu'elle gomme; et c'est bien ce que l'on attend d'elle. Elle a une fonction 134 cosmétique. Mais maquiller, ce n'est pas tromper, c'est embellir une réalité. Les conflits, les crispations, les tensions (familiales, sociales) trouvent suffisamment ailleurs l'occasion de s'exprimer. Il ne peut être question ici que de promouvoir une existence plus facile et plus agréable. Et de le faire avec légèreté, sans pédantisme" et sans endoctriner. Dans quel but, et au nom de quoi, les annonceurs commanditeraient-ils la morosité ? La publicité n'aime pas les esprits chagrins. Ils le lui rendent bien. Émile Touati, " Avertissement ", Le Publicitor, de Bernard Brochard et Jacques Lendrevie, Dalloz, 1985. Séquence 2 : Maîtrise des techniques de production écrite Séance 3 : Argumentation et organisation de la pensée Objectifs Durée Matériel Support Prérequis S’approprier les techniques de l’argumentation Analyser un texte argumentatif : 2 heures :  Texte intitulé : « La télévision, bonne ou une mauvaise influence sur la société » : ELEMENTS DE CONNAISSANCE Le texte argumentatif a pour but de soutenir une thèse (thèse proposée) et d'invalider la thèse adverse (thèse rejetée). Dans l'un et l'autre cas, les thèses s'articulent autour d'un certain nombre d'arguments, eux135 mêmes soutenus par des exemples. Il vous faut avant tout apprendre à distinguer la nature de l'argument (qui fait état d'une opinion) de celle de l'exemple (qui présente un fait). Une thèse peut être soutenue d'arguments de nature diverse. On peut distinguer deux catégories : ceux qui sont fondés sur l'expérience : ils tirent alors leur validité du réel et persuadent le récepteur par les éléments référentiels qu'il peut connaître et confirmer. C'est le cas de l'argument d'autorité, qui s'appuie sur une citation, ou sur une opinion dont on souligne la valeur communément admise. C'est le cas aussi de l'exemple argumentatif, qui donne à l'exemple une portée générale. Exemples : - un argument d'autorité : La sédentarisation grandissante de l'humanité dans les villes est, un signe de la guerre ancestrale qu'elle a toujours menée contre les nomades. - un exemple argumentatif : Il suffit de regarder les cages bétonnées que sont devenus les grands ensembles pour douter qu'ici s'installe vraiment une communication chaleureuse. • ceux qui sont fondés sur la logique : ils tirent leur validité de leur aspect rationnel et convainquent le lecteur par l'adhésion intellectuelle. C'est le cas de l'argument par déduction, qui tire une conséquence logique d'une cause générale (l'argument par induction effectue la démarche inverse, remontant de la manifestation concrète au principe général). C'est le cas aussi de l'argument par analogie, qui, pour établir un phénomène, le rapproche d'un autre qui lui est apparenté. Exemples : - un argument par déduction : L'humanité s'est toujours épanouie dans la communauté et, pour cela, les hommes ont recherché les concentrations urbaines, quitte à souffrir de leur pléthore. Pourquoi aujourd'hui en serait-il autrement? - un argument par analogie : Il est aussi vain de stigmatiser la ville moderne que de regretter perpétuellement la disparition d'un prétendu âge d'or. • Pour convaincre, le texte argumentatif se doit d'être soigneusement structuré. Que ce soit dans la communication orale ou écrite, la clarté des relations entre les différents arguments permet au récepteur de suivre le fil du discours et d'adhérer à sa progression. Vous trouverez dans le tableau ci-dessous les mots de liaison (ou "connecteurs logiques") rangés autour des quatre relations principales qui peuvent s'instaurer entre les arguments: RELATIONS LOGIQUES CAUSE PROGRESSION SUIVIE PAR L'AUTEUR L'auteur justifie l'argument EN MOTS DE LIAISON EFFET - CAR - ... 136 précédent CONSÉQUENCE OPPOSITION ADDITION L'auteur déduit un argument de son argument précédent L'auteur nuance ou réfute l'argument précédent L'auteur établit une liste d'arguments AINSI - DONC C'EST POURQUOI - ... MAIS – EN REVANCHE - POURTANTCEPENDANT - OR ... D'ABORD - ENSUITE EN OUTRE - ENFIN ... Stratégie d’argumentation : Pour analyser la situation d’argumentation, il est nécessaire de répondre aux questions suivantes : • • • • • A qui est- ce que je m’adresse ? Quel est mon objectif ? De combien de temps est – ce que je dispose ? Dans quel espace est – ce que mon intervention a lieu ? A quel moment est – ce que j’interviens ? Quelles sont mes contraintes, mes limites ? ▀ ACTIVITE 1 : Constatant la solitude et la fermeture à l'autre propre aux grandes villes modernes, Michel Tournier écrit : "Nous vivons enfermés dans une cage de verre » Soit la thèse suivante : Voici une liste de propositions dont certaines sont des arguments, d'autres des exemples. Les unes sont favorables à la thèse de Michel Tournier, les autres défavorables. Lisez ces propositions puis complétez le tableau ci-dessous : - la cellule sociale traditionnelle a été modifiée par l'urbanisation - les campagnes du Téléthon ou de la lutte contre le cancer attestent la solidarité de l'opinion C - la vie culturelle contemporaine est marquée par un certain regain de la fête collective D - certaines techniques modernes ont favorisé la solitude E - certains immeubles, certains quartiers se donnent des structures de gestion collective F - la peur de l'agression dans les cités peu sûres emmure les gens chez eux G - les loisirs bénéficient de plus en plus d'une politique collective A B 137 - chaque été, les festivals drainent des foules importantes qu'attirent autant l'intérêt culturel que la communion collective I - les villages se meurent, les quartiers ont du mal à rester vivants en raison de la vogue de la maison individuelle J - on assiste de plus en plus à un grand élan caritatif K - la hantise de certains fléaux épidémiques compromet la communication L - une personne agressée dans la rue est très rarement secourue par les passants M - les mœurs françaises sont marquées par le goût de l'association N - le succès du Minitel prouve une certaine dégradation de la communication O - les possibilités offertes par le magnétoscope expliquent en partie la crise du cinéma P - les clubs de vacances obtiennent de plus en plus de succès . H ARGUMENTS ÉTAYANT LA THÈSE Arguments réfutant la thèse ▀ ACTIVITE 2 : Vous trouverez ci-dessous une liste d'arguments. Distinguez les arguments fondés sur l'expérience de ceux qui sont fondés sur la logique. Dans le tableau ainsi constitué, rangez les types d'arguments que nous venons de présenter. 1- La limite à la liberté de l'individu est l'atteinte à la liberté d'autrui. Nul ne doit parler à son voisin pendant un spectacle. 2- Il n'y a pas de bulles dans les fruits. Alors il n'y a pas de bulles dans Banga. 3- Au XVI° siècle, on n'a nullement douté que l'humanité fût en progrès, mais fort peu de gens ont pris conscience que ce progrès se faisait en rétablissant l'esclavage et que, par conséquent, un pas en avant ici peut 138 se payer d'un recul ailleurs. 4- La nuit a certainement une influence très grande sur les peines morales, puisqu'elle en a sur les peines physiques. 5- Le respect d'autrui est un devoir universel auquel ont souscrit tous les peuples. 6- Le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur humain, c'est une suite de ce principe que plus la comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. 7- Il fallut que Colomb partît avec des fous pour découvrir l'Amérique, et voyez comme cette folie a pris corps et duré. 8- L'ère du multimédia est en train de réaliser, comme le prédisait Mc LUHAN, un véritable village planétaire. Arguments fondés sur l’expérience Arguments fondés sur la logique ▀ ACTIVITE 3 : Identifier les arguments contenus dans le texte intitulé « La télévision, bonne ou une mauvaise influence sur la société » (Cf. Séquence 2 Séance3 Fiche support 1) 139 SEQUENCE 2 SEANCE 3 FICHE SUPPORT 1 La télévision, bonne ou une mauvaise influence sur la société On peut se demander si, avant l'ère de la télévision, la vie a vraiment existé. De nos jours il est presque impossible de l'imaginer tant la télévision domine depuis trente ans la culture nord-américaine et européenne. Il faut se demander cependant si cette influence immense est pour le bien ou pour le mal. Il ne fait aucun doute que les jeunes d'aujourd'hui sont très au courant du monde. Grâce à la télévision ils peuvent s'informer des pays étrangers, de la science, des beaux arts. Il existe en outre des émissions sur n'importe quel sujet, faites spécialement pour l'écolier, l'universitaire, ou pour les simples amateurs. On peut s'éduquer sans sortir de son fauteuil, ce qui est très important pour beaucoup de monde. Pour les vieillards et pour les invalides le poste de télévision peut être vraiment leur meilleur ami. Tout un défilé d'émissions éducatives et amusantes leur illumine la vie. Beaucoup d'entre eux, plus ou moins abandonnés par ceux qu'ils aiment, attendent avec impatience l'apparition de leurs personnages préférés, ceux qu'ils appellent leur famille. Et ce n'est pas seulement les moins actifs qui comptent sur la télévision pour les distraire. Pour la jeune famille un appareil de télévision est un investissement dans les spectacles bon marché. Sans acheter de billets, sans payer une gardienne pour les enfants, sans utiliser l'auto, ils peuvent regarder une pièce de théâtre, un film nouveau ou un match de football professionnel. Il semble alors que la télévision soit vraiment une bénédiction pour la société moderne. Elle lui apporte tant de conforts, d'information et de plaisir. Et pourtant on ne peut pas ignorer son côté néfaste. En premier lieu on sait que la télévision n'existe pas dans un but philanthropique. Les programmes sont prévus non pour le plaisir des spectateurs mais pour vendre les articles dans les annonces. Pour les vendre de façon efficace, il faut insérer les annonces dans des programmes populaires. Les maisons de publicité font de grands efforts pour découvrir les préférences des spectateurs et d'après les statistiques, le public aime surtout les poursuites en auto, la violence et le sexe. De telles émissions sont donc répandues aux heures où le plus grand nombre de personnes, adultes et enfants, se trouvent assis devant la télévision. Il est effrayant de penser au grand nombre d'enfants qui trouvent normaux les principes antisociaux qu'ils regardent sur l'écran de télévision. 140 Il est aussi moins cher de produire ces émissions violentes et populaires que de produire des programmes plus sérieux. Dans le climat économique actuel, il devient de plus en plus courant d'abandonner les émissions d'un intérêt plus spécialisé. Ainsi, l'on peut parcourir tous les canaux sans trouver la moindre variété dans les programmes. La télévision en somme est comme une drogue. On ne cesse pas de la regarder ni de s'en servir pour empêcher les enfants de déranger leurs parents. Finie la conversation le soir entre parents et enfants; la télévision les appelle avec ses spectacles passionnants et ses annonces séduisantes. Et les annonces, la raison d'être de la télévision, ne sont pas seulement une interruption désagréable mais elles donnent aussi une vie déformée de la société. Dans le monde des annonces tout le monde est beau, bien habillé et riche. Le mari, qui sent toujours bon, même le matin, emprunte de l'argent à la banque pour acheter une maison spacieuse (et propre!) dans laquelle il retrouve chaque soir un évier brillant, des assiettes reluisantes, une femme contente et ses enfants, deux, intelligents et bien élevés qui n'ont besoin pour retrouver le bonheur que d'un rouleau de tissu doux et trois petits cachets roses et bleus. Nous autres, attrapés dans la vie réelle, devenons mécontents de notre sort et achetons en hâte les produits offerts afin d'entrer dans ce monde imaginaire et merveilleux. On sait bien que des gens gagnent leur vie à forger des annonces pour nous déjouer, mais comme un cobaye dans une cage on reste assis devant le poste, leur permettant de réussir. Il apparaît, alors, que la télévision, en dépit de tous ses avantages potentiels devient un outil très dangereux dans le monde aujourd'hui. Comme l'énergie nucléaire, on peut l'utiliser pour le bien ou pour le mal. Comme nous n'avons pas choisi en tant que société de faire travailler la télévision pour le bien de tout le monde, elle n'existe que pour vendre les objets décrits dans les annonces, tout enveloppés d'émissions néfastes. Rachel MURRAY Séquence 2 : Maîtrise des techniques de production écrite Séance 4 : Technique de rédaction d’une dissertation Objectifs • Acquérir les techniques de rédaction d’une dissertation • Identifier la structure d’une dissertation • Rédiger une dissertation : 2 heures :  Dissertation rédigée : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE 141 La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle et argumentée à partir d'une problématique. Les impératifs sous-jacents pour rédiger une dissertation : • • • savoir mener une réflexion personnelle (il ne s'agit pas de répéter un enseignement que vous avez reçu) ; être exercé à rédiger ; maîtriser les techniques d'argumentation : la dissertation est un exercice de rédaction à part entière. être capable d'analyser un sujet de dissertation, le délimiter et le problématiser ; Pour analyser le sujet de dissertation, il faut : • • • • Relire plusieurs fois le sujet . Identifiez les mots-clés, repérez les expressions importantes formuler le problème que pose le sujet. Faire un plan Il existe différents types de plan : • • le plan dialectique (thèse, antithèse, synthèse) le plan analytique (description d'une situation ou explication, analyse des causes ou illustration, analyse des conséquences ou commentaire) ; le plan thématique (réflexion sur une (ou plusieurs) notion(s), il s'agit de répondre progressivement à la question du sujet en présentant différents arguments de manière ordonnée). • Conseils de rédaction : • N'écrivez pas à la première personne (je) : il est en effet d'usage d'employer un « nous de modestie » ou le pronom indéfini on. On conseille aussi de ne pas mêler on et nous. Les paragraphes doivent exprimer une idée développée et plusieurs exemples, dans la mesure du possible. N'hésitez pas à utiliser des citations (exactes) si elles sont pertinentes et de les commenter sans quoi elles perdent toute leur valeur. Utilisez des guillemets pour les citations et pour les titres de poème. Il est vivement conseillé d'écrire des phrases de transition : elles permettent en effet de lier les différentes grandes parties de votre devoir. Les phrases de transition concluent la partie que vous 142 • • • • venez d'écrire et annoncent celle qui suit... L'introduction Elle se compose essentiellement : • d'une « entrée en matière » (ou « accroche » ou « amorce ») : il s'agit d'une phrase générale ayant un lien avec le sujet. Bref, il s'agit d'intéresser le lecteur. d'une citation du sujet : si la citation est trop longue, reformulez-la. Exprimez maintenant brièvement votre problématique sous la forme d'une (ou plusieurs) question(s) : en quoi le sujet pose-t-il problème ? de l'annonce de votre plan. Le plan que vous avez choisi répond forcément à la problématique que vous avez proposée. Il se compose de trois parties. Chacune de ces parties se compose de trois sous-parties, lesquelles sont composées de plusieurs paragraphes. Chaque paragraphe débute par un alinéa, et on saute une ligne entre les différentes parties, ainsi qu'entre l'introduction et la première partie d'une part, et entre la dernière partie et la conclusion d'autre part. N'intitulez ni vos parties ni vos sous-parties. Rédigez clairement. Soignez votre style Lorsque vous aurez terminé la rédaction du développement, relisez-vous. Plusieurs fois si vous savez que vous faites souvent des fautes. • • Le développement • • • • • La conclusion Elle est le résultat de votre démonstration (vous répondez à la problématique) et présente généralement : • une récapitulation de vos propos : il s'agit de dresser le bilan de votre dissertation, en exprimant brièvement les conclusions auxquelles vous êtes parvenu. Il faut fournir la réponse à la problématique proposée dans l'introduction. une « ouverture » : il s'agit de proposer au lecteur un élargissement de votre réflexion sans pour autant aborder un tout autre sujet. N'ayez pas recours à une formule plate (lieu commun, proverbe, etc.), mais plutôt à un prolongement de votre réflexion en rapport avec le sujet qui vous a été donné. • 143 ▀ ACTIVITE 1 : Lisez le sujet et la dissertation rédigée proposée Séquence 2 séance 4 fiche support 1 et identifiez le plan de cette dissertation (l’introduction, les différentes parties et la conclusion). ▀ ACTIVITE 2 : Proposez un plan pour le sujet de dissertation suivant : « APPRENDRE, c'est un effort. Aucune machine, aucune recette, aucune pilule ne peut le faire à notre place. Au jeu de l'apprentissage, il faut toujours payer de sa personne. Ce qui est donné instantanément, qui ne requiert aucun entraînement, aucune recherche, aucune étude, n'apporte rien. Des maîtres peuvent nous guider, des méthodes nous aider, des machines nous assister, des professeurs nous instruire, mais il nous faudra toujours parcourir le chemin si nous voulons arriver au but.» ▀ ACTIVITE 3 : En vous appuyant sur vos connaissances, discutez et commentez la citation proposée ci-dessous. « La photographie a été le point de départ de mass media qui jouent aujourd'hui un rôle tout-puissant comme moyen de communication. Sans elle, il n'y aurait eu ni le cinéma ni la télévision. Regarder journellement le petit écran est devenu une drogue dont des millions de gens ne peuvent plus se passer. L'inventeur de la photographie, Nicéphore Niépce, fit des efforts désespérés pour faire valoir son idée. Il ne subit que des échecs et mourut dans la misère. Aujourd'hui, peu de gens connaissent son nom, mais la photographie, qu'il a été le premier à réaliser, est devenue le langage le plus courant de notre civilisation. » 144 SEQUENCE 2 SEANCE 4 FICHE SUPPORT 1 Sujet : Les textes littéraires et les formes d'argumentation souvent complexes qu'ils proposent vous paraissent-ils être un moyen efficace de convaincre et persuader ? Vous répondrez à cette question en un développement composé, prenant appui sur les textes du corpus et sur ceux que vous avez lus et étudiés. Dissertation rédigée : Les écrivains sont d’abord des hommes qui appartiennent à leur époque, et même, compte-tenu d’une sensibilité plus vive, qui participent plus étroitement aux affaires marquantes de leur temps. Aussi n’est-il pas étonnant de voir ces témoins mettre leur art au service d’une cause politique ou de courants de pensée. C’est ce que nous appelons la « littérature engagée ». Il est légitime de se demander si ce type de littérature est efficace, en particulier si les textes qu’elle produit, malgré la complexité de leurs formes d'argumentation, sont un bon moyen de convaincre et de persuader. Il est vrai qu’habituellement un bon écrivain arrive à nous faire adhérer aux idées qu’il défend. Cependant la complexité des moyens mis en œuvre peut être un frein et c’est souvent en dehors de la stricte argumentation que les hommes de lettres nous aident le mieux à rejoindre leurs causes. La littérature est un bon moyen de convaincre et de persuader. "Convaincre" s'emploie pour exprimer le fait que l’auteur cherche à amener un lecteur à reconnaître qu'une proposition, qu'un point de vue est véridique, irréfutable. En ce sens la conviction repose essentiellement sur l'exercice de la raison qui avance des preuves. "Persuader" s'utilise davantage pour dire que l'auteur cherche à faire partager au lecteur son point de vue en jouant sur les émotions, sur la subjectivité, sans forcément utiliser de preuves systématiques. Dans le corpus proposé, les textes de La Bruyère et de L'Encyclopédie sont davantage des textes de conviction alors que Voltaire et Giraudoux cherchent d'abord à persuader. La volonté de convaincre, donc de construire un raisonnement, utilise la logique comme arme privilégiée. La Bruyère, comme l'auteur de l'article "Paix", énonce des faits que nul ne peut réfuter. La logique se voit également dans l'opposition entre l'état de Paix et la guerre. 145 L'Encyclopédie utilise un autre procédé : l'analogie qui consiste à comparer deux faits, deux situations pour en déduire une valeur explicative, ici la guerre assimilée à la maladie et la paix à la bonne santé. De fait on peut remarquer que l’auteur énonce une thèse subjective sous une forme apparemment scientifique. Nous sommes proches de la persuasion et même de la manipulation du lecteur. Par contre, si l'auteur veut davantage toucher le lecteur dans son âme, faire plus appel à ses sentiments qu'à sa raison, il peut employer un ton plus lyrique. La Bruyère utilise la dramatisation pour nous persuader avec les exclamations du début, l’accumulation des qualités qui nous fait regretter un peu plus la disparition du jeune Soyecour, pour finir sur un mode mineur et revenir à l’aridité de la logique : « malheur déplorable, mais ordinaire ! ». De même, le texte théâtral, parce qu'il s'adresse très directement à des spectateurs présents dans une salle, joue peut-être davantage sur la persuasion. En effet, le théâtre est un lieu où se trouvent réunis des personnes qui éprouvent collectivement des émotions semblables. Un autre procédé efficace pour convaincre ou persuader peut être relevé dans le corpus : il s’agit de l’ironie. Lorsque Voltaire veut dénoncer la guerre, il construit une fiction dont le but est de ridiculiser tout belligérant quelles que soient ses justifications. Dans Candide, il dénonce la guerre entre les Abares et les Bulgares, en montrant une réalité horrible, mais surtout absurde. Ainsi l'ironie est une composante essentielle de la stratégie argumentative. Cependant la complexité des moyens mis en œuvre peut être un frein.Être efficace signifie que le lecteur (ou le spectateur) modifie son point de vue sur une question précise ou commence à réfléchir sur un phénomène auquel il ne pensait pas auparavant. De ce point de vue, il convient de relever que la littérature est plutôt élitiste : elle s'adresse (et particulièrement au XVIIIe siècle) à un public cultivé. Écrire suppose un lectorat. Un petit nombre seulement de personnes cultivées ont lu, en leur temps, les philosophes des Lumières. On peut penser que le texte théâtral touche un nombre plus important de personnes. Mais, là encore, seule une fraction bien précise de la société se rend plus ou moins régulièrement dans une salle de théâtre. Les spectateurs de La Guerre de Troie n'aura pas lieu ne sont pas légion. Enfin les procédés stylistiques de l'argumentation nécessitent une certaine culture, une connaissance de la langue, de l’histoire, des idéologies. Que penser du lecteur qui prendrait au pied de la lettre la fin du texte de Voltaire ? À quelles extrémités serait porté celui qui lirait l'argumentaire de Montesquieu sur l’esclavage sans en saisir l'ironie ? C’est peut-être en dehors de la stricte argumentation que les écrivains nous aident le mieux à rejoindre leurs causes. C’est dans les œuvres de fiction, par l’intermédiaire d’une histoire ou d’un monde qui nous remue que les écrivains sont lus. L’article « guerre » nous 146 paraît plus efficace que l’article « paix ». Dans le second, l’auteur expose de manière aride les avantages de l’état de paix alors que, dans le premier, Voltaire nous captive par le charme d’une fable qui se termine d’ailleurs par un apologue. De la même manière, son Candide, roman sentimental et roman d’aventure, nous touche plus que ses articles du Dictionnaire philosophique. C’est si vrai que Voltaire, désireux de toucher un large public a choisi la forme du conte philosophique pour diffuser ses idées subversives. De même Les Misérables de Victor Hugo ont beaucoup plus contribué à faire avancer le socialisme militant que les œuvres théoriques des penseurs sociaux. Et si les œuvres écrites ne connaissent pas toujours une large diffusion dans le public, leur capacité à convaincre et à émouvoir lorsqu’elles empruntent les canaux de la fiction, en font une source appréciée pour les adaptations au cinéma ou à la télévision, ce qui leur donne la notoriété. On peut penser à l’œuvre cinématographique de Stanley Kubrick avec notamment Orange mécanique qui a fait connaître le roman de l’écrivain anglais Anthony Burgess, un conte philosophique et satirique de politique-fiction dont le ton est proche du Candide de Voltaire, et qui est traversé de références à Swift ; ou bien encore à Barry Lyndon, récit de la déchéance d’un « hors-la-loi » social, méprisant, amoral et arriviste d’après le roman de William Thackeray. Enfin certains courants littéraires ont affirmé avec force que la vocation de la littérature n’était pas d’abord de prouver, d’être utile ou morale. Pour des écrivains comme Baudelaire, Mallarmé, Gautier, le Parnasse, le plus souvent des poètes il est vrai, la littérature n’a pas à rechercher l’utilité et l’efficacité mais plutôt la beauté et le plaisir. Pour eux, d’une certaine manière, persuader ou convaincre, c’est avilir l’art. :Comme nous l’avons vu, les écrivains, souvent persuadés qu’ils avaient un rôle de guide à assumer à l’égard de leurs contemporains, se sont naturellement servis de toutes les ressources de leur art pour faire avancer leurs idées au risque de rebuter leurs lecteurs par la complexité des formes d’argumentation employées. En fait les textes majeurs que nous continuons de lire aujourd’hui sont ceux qui échappent aux règles strictes du genre argumentatif par leur fantaisie, leur originalité, leur capacité à nous émouvoir, par les récits auxquels ils nous convient. Dans la mesure, où le texte littéraire ne recherche pas seulement une efficacité immédiate dans une démonstration rationnelle, mais qu’il est capable de nourrir aussi le plaisir du lecteur, il peut devenir intemporel et continuer de nous intéresser. Pourtant on peut regretter qu’aujourd’hui, la littérature, prisonnière de sa complexité, ne soit plus le vecteur privilégié pour défendre une cause auprès du grand public. Cinéma, chanson, bandes dessinées, d’un abord plus facile, ont désormais pris la relève. 147 148 SEQUENCE 3 Maîtriser les techniques de communication orale en milieu professionnel Séquence 3 : Maîtrise les techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 1 : Les bases de la communication professionnelle Objectifs • Identifier les différents types de communication professionnelle 149 • Différencier les types de communication • Identifier les outils de communication Durée Matériel Support Prérequis : 2 heures :  Logos (Séquence 3 Séance 1 fiche support n°1) : Communiquer, pour l’entreprise, consiste à mettre en œuvre des moyens et à engager des actions pour entrer en relation avec son environnement ou avec sa propre communauté, dans le but sot de se faire connaître, soit de renforcer son image, soit de diffuser des informations. I - L’entreprise communique son image : L’image est la représentation, l’idée que l’on se fait de quelqu’un ou de quelque chose. Elle détermine une opinion positive ou négative. Avoir une « image positive » est l’objectif de toute entreprise. Une image négative engendre la défiance, le scepticisme et a des conséquences sur le climat social. Cette image est concrétisée par l’identité visuelle de l’entreprise. Cette identité visuelle se compose de deux éléments : le logotype, souvent assorti d’une signature et les couleurs. Le logotype – abrégé « logo » - est l’élément le plus important parce qu’il est le plus visible. Il est en quelque sorte le « blason » de l’entreprise, le signe de reconnaissance auquel se rallient ses partenaires extérieurs et son personnel. Le logo est toujours associé au nom de l’entreprise. Il évoque soit son activité soit son origine. Le logo évolue, il est en principe régulièrement redessiné en fonction des événements qui marquent la vie de l’entreprise qu’il représente (fusion, information, redéploiement des activités…). II – L’entreprise communique aussi des messages : Dans sa communication, l’entreprise transmet et échanges des messages; cette communication peut être écrite orale ou visuelle et le choix de l’une de ces trois formes se fera en fonction : - de la nature du message; - du destinataire; - de l’impact recherché. Cette communication est interne ou externe :  Externe : L’entreprise échange des informations avec des partenaires externes (clients, fournisseurs, banque, administrations diverses, assureurs, médias…). La communication externe a pour but d’établir un dialogue avec différents acteurs extérieurs à l’entreprise, d’entrer en relation avec son 150 ELEMENTS DE CONNAISSANCE environnement et de valoriser l’image de marque de celle-ci. Toute forme de communication utilisée par l’entreprise véhicule son image et demande une attention particulière. Différentes techniques sont utilisées : la lettre, la télécopie, le courriel, le téléphone, la publicité, l’interview avec la presse, la visite d’entreprise, la petite annonce, etc.  Interne : L’entreprise échange des informations avec ses différents membres ou partenaires : salariés, actionnaires, représentants du personnel, etc. La communication interne permet d’informer le personnel, d’améliorer le climat social et de motiver les différents membres. L’entreprise ne doit pas négliger cette forme de communication et doit veiller à impliquer tout le personnel. Les techniques utilisées sont : la note de services, le rapport, le compte rendu, le livret d’accueil, le journal d’entreprise, l’affichage, la réunion, l’intranet, etc. La communication interne peut être : - Descendante : le message émis par un supérieur est destiné à un subordonné. Ex. : Note de service; - Ascendante : le message est émis par un subordonné est destiné à un supérieur. Ex. : Compte rendu de réunion; - Latérale : le message circule entre services ou employés de même niveau hiérarchiques. Ex. : transmission d’un dossier. Dans l’entreprise la communication peut être formelle ou informelle : Formelle : L’information circule de manière officielle et tient compte des structures hiérarchiques et des règles. Informelle : l’information n’utilise pas de réseaux officiels, elle est spontanée et peut être parfois source de rumeurs et véhiculer des informations parasites. La communication peut aussi être interpersonnelle ou de groupe : Interpersonnelle : la communication s’établit entre deux personnes; Ex. : l’entretien De groupe : la communication met en relation une ou plusieurs personnes avec un groupe de personnes. Ex. Réunion mensuelle des commerciaux. Dans l’entreprise la communication peut aussi être de l’ordre hommemachine : Homme machine : Dans l’entreprise de nombreuses tâches sont effectuées par des machines automatisées et une véritable communication s’instaure entre l’homme et la machine. Ce type d’échange est parfois redouté par certaines personnes et nécessite parfois une formation spécifique. Ex. : l’utilisation d’INTERNET par une personne qui n’a jamais utilisée un ordinateur. ▀ ACTIVITE 1 : 151 Identifiez les logos proposés ci-dessous Séquence 3 Séance 1 fiche support n°1. ▀ ACTIVITE 2 : Classer ces logos dans des rubriques. ACTIVITE 3 : Trouvez d’autres logos d’entreprises française présenter les a vos camarades sans légende et demandez leur de trouvez à quelles entreprises ils appartiennent. SEQUENCE 3 SEANCE 1 FICHE SUPPORT 1 152 Séquence 3 : Maîtrise les techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 2 : Le processus de communication Objectifs • Repérer les éléments d’une communication • Identifier les objectifs des messages professionnels • Reconnaître des attitudes dans des situations de communication professionnelle : 2 heures : : Durée Matériel Support Prérequis DEFINITION Communiquer consiste à : ELEMENTS DE CONNAISSANCE  échanger des informations entre deux ou plusieurs personnes ;  écouter les autres;  accueillir les idées; Communiquer est un état d’esprit autant qu’un ensemble de techniques. ASPECTS RELATIONNELS 153 Différents éléments relationnels interviennent dans toute communication : - Le statut : c’est la position sociale ou hiérarchique d’une personne. Ex. chef de service. - Le rôle : c’est la fonction attribuée à un individu. Ex. : Le délégué du personnel. - Le référent : c’est ce à quoi on se réfère pendant la communication. - L’environnement : c’est le cadre dans lequel se déroule la communication. - Le groupe (ou système) d’appartenance : en fonction de sa classe sociale ou de ses valeurs personnelles, chaque individu appartient à un groupe. - Le langage : le vocabulaire et la construction des phrases doivent être adaptés au type de communication et au public auquel elle est destinée. En français il existe trois registres de langue : courant (langage correcte), familier (langage relâché) et soutenu (langage soigné). LES FREINS A LA COMMUNICATON Pour qu’un message soit bien compris, il faut qu’il soit clair, bien structuré et que l’environnement soit propice à sa transmission. De nombreux obstacles (bruits, parasites, ou freins) peuvent perturber la diffusion et la bonne compréhension du message. Leur origine peut être diverse : - freins liés aux interlocuteurs : message mal formulé, rétention d’informations, manque d’attention du récepteur…; - freins liés à l’environnement : bruits extérieurs, sonneries du téléphone, intrusion de personnes…; - freins liés à la qualité su message : code mal adapté, contenu compliqué ou illisible, support mal adapté…; - freins liés au canal de transmission : problèmes de voix, matériel défectueux… CONDITIONS DE REUSSITE DE LA COMMUNICATION Pour bien communiquer il faut : - se servir d’un vocabulaire précis; - utiliser le même registre de langue que celui du récepteur et l’adapter à la situation; - créer une bonne ambiance d’écoute et de compréhension; - savoir se mettre à la place de l’autre; - maîtriser les outils de communication visuels (tableaux, schémas, graphiques, transparents…); - s’assure de la bonne compréhension du message par le récepteur; - ne pas hésiter à clarifier ou à reformuler le message. LES OBJECTIFS DE LA COMMUNICATION PROFESSIONNELLE Parler pour ne rien dire est un luxe qu’on ne peut s’offrir dans les situations de communication professionnelle. Le langage ne suffit pas à caractériser le message, encore faut-il que celui-ci ait un contenu, 154 déterminé par un objectif ou une fonction. Un message professionnel satisfait normalement à l’un ou plusieurs des quatre objectifs suivants : 1234Expliquer; Informer; Convaincre; Faire agir. ▀ ACTIVITE 1 : Le tableau ci-après propose une série de communication professionnelles. Indiquez messages échangés dans chacune des Fonctions ou objectifs de messages Informer convaincre expliquer Faire agir situations de l’objectif des situations : Situations de communication Un vendeur discute, argumente avec un acheteur éventuel. Un entrepreneur négocie avec son banquier pour obtenir le financement d’un projet. Un directeur technique rédige une note de service pour rappeler les consignes de sécurité. Un cadre rédige un rapport pour justifier la demande de création de post qu’il a déposé. Un représentant rédige un compte rendu de visite destiné à son chef de vente. Un responsable de formation réunit les 155 membres du comité d’entreprise pour leur présenter le projet de plan de formation et justifier les choix à effectuer. Un PDG prépare le rapport d’activité annuel qu’il va présenter à la prochaine assemblée générale des actionnaires. Un entrepreneur veut mettre en place une politique d’amélioration de la qualité : il réunit ses collaborateurs pour leur démontrer tout l’intérêt de cette démarche. Vous rédigez un copte rendu de réunion qui sera diffusé à toutes les personnes invitées : présentes ou absentes. Un directeur du personnel adresse une note aux chefs de service pour leur préciser clairement comment organiser la permanence pendant la période des congés payés. ▀ ACTIVITE 2 : Réaliser une communication ne dépassant pas les 15 minutes. Cette communication devra se conformer à l’un des objectifs suivants: Ce travail est à réaliser en sous groupe, un rapporteur de groupe sera nommé pour réaliser la communication 156 1- Informer 2- Convaincre 3- Expliquer 4- Faire agir Séquence 3 : Maîtrise les techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 3 : Les caractéristiques de la communication orale Objectifs • Repérer les caractéristiques de la communication orale à partir de situation de communication : 2 heures : : Durée Matériel Support Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE La communication orale (oral : du latin oris qui signifie bouche) recouvre tout ce qui se transmet de bouche à oreille, tout ce qui s’entend. Contrairement à l’écrit où l’émetteur est toujours invisible, la plupart des situations de communication orale permettent également de voir l’orateur. Dès lors, l’oral s’enrichit d’une multitude de massages sensoriels. La communication orale se distingue des autres formes de communication par : ▀ L’existence d’un double langage; ▀ L’influence du contexte; ▀ L’importance de la rétroaction immédiate. LE DOUBLE LANGAGE : Dans une situation de communication orale, émetteur(s) et récepteur(s) utilisent un double langage : • Le langage verbal; 157 • Le langage nonverbal. Le langage verbal Il recouvre aussi bien ce qui est dit (le contenu du massage) que la façon de le dire (la forme) du message. Le langage verbal correspond donc aux mots et au vocabulaire utilisé. Il englobe aussi la structure du message, c'est-à-dire l’ordre dans lequel vont être présentées les informations. L’existence d’un plan favorise toujours la compréhension du message. Le langage nonverbal Avant même d’avoir prononcé une parole, une personne transmet une quantité d’informations sur elle-même. On dit souvent que cette impression est déterminante pour le reste des relations. Le langage nonverbal comprend les éléments suivants :  le look : Qui englobe : 1- la présentation : • le choix des vêtements, leur coupe, leur couleur, leur assemblage, la longueur des robes, l’absence ou la présence d’une cravate traduisent beaucoup plus que votre personnalité. Ils indiquent également l’importance que vous accordez à la rencontre, l’estime que vous portez à votre interlocuteur. Quel que soit le style que vous adoptez, la netteté est de rigueur. C’est une forme de politesse dans tous les types de communication. • la coiffure, le maquillage (pour les jeunes filles), la barbe pour les jeunes homme, les ongles, les chaussures. Rien n’échappe à la perspicacité de certains observateurs. Lorsqu’un orateur est en train de s’exprimer, on a tout le temps nécessaire pour apprécier ces éléments. Il est important d’éviter toute fantaisie dans la façon de s’habiller et de se coiffer, c’est un risque à éviter surtout lors d’un examen ou d’un entretien d’embauche.  La voix : La voix est l’un des éléments les plus importas dans la communication orale. Outre les aspects verbaux qui sont les mots et le langage utilisés, elle comprend des éléments non verbaux qui sont : Le débit, le volume, l’intonation, l’articulation, les pauses et les silences.  Le regard : On estime que 90% de la communication passent par le regard. Il est l’élément essentiel dans la communication, il permet d’attirer l’attention de l’interlocuteur e t d’entrer ne contact avec l’autre. Le regard doit être utilisé à bon escient (éviter par exemple de regarder au plafond lors d’un entretien ou de jeter un regard trop agressif).  Le sourire et les expressions du visage : Pour communiquer efficacement, il est souhaitable que le visage soit le plus ouvert possible. l’expression du visage doit être cohérente (on dit encore « en congruence ») avec le message exprimé; lorsqu’il y a contradiction entre le message verbal et le message non verbal c’est en 158 général Le non verbal qui est perçu comme authentique.  Les gestes : Les gestes aident à interpréter le contenu d’une communication. Nos gestes disent, en partie, ce que nous sommes, à travers la situation que nous vivons et la façon que nous avons de la vivre. Pour nous, tous les gestes, dans la mesure où ils expriment quelque chose pour le récepteur (quelle que soit l’interprétation de celui-ci) sont un élément de communication, même s’ils ne sont porteurs que d’une information.  Le corps : Le non verbal s’exprime aussi à travers les mouvements du corps. Il est donc important de maitrisé les postures du corps et éviter certains maintiens qui peuvent être mal interprétés. Il est conseillé de se tenir droit et de porter son énergie vers l’avant, éviter d’avoir le dos vouter, de se pencher sur une hanche… L’INFLUENCE DU CONTEXTE  Le temps Le temps influence notre communication. Le temps a un coût. Il est donc extrêmement important de savoir réagir rapidement dans une discussion, de savoir isoler l’essentiel, de ne jamais faire perdre de temps à celui qui vous écoute. Il faut être capable de présenter l’information pertinente dans un laps de temps réduit.  L’espace Le cadre dans lequel se passe al communication influence également les relations. Certains éléments de ce cadre peuvent être délibérément choisis pour favoriser le rapprochement ou marquer la différence. Mais le cadre matériel nous est aussi quelquefois imposé et il faut alors s’adapter aux circonstances. Les éléments spéciaux qui conditionnent le bon déroulement de la communication sont essentiellement le décor, le mobilier, l’agencement, les éléments de confort, les positions des interlocuteurs et les distances entre eux.  Le cadre de référence C’est l’ensemble des idées, des opinions, des valeurs et des sentiments propres à un individu qui influence la manière dont celui-ci interprète un message reçu. La communication est toujours plus simple entre individus ayant des cadres de références très proches. L’IMPORTANCE DE LA RETROACTION L’écoute et l’observation du récepteur ou du public son précieuses pour adapter son comportement et réussir une communication. La rétroaction ou feed-back (ou encore « effet-retour ») regroupe tous les signaux émanant de l’auditeur susceptibles de nous renseigner sur la manière dont il perçoit le message. Encore faut-il savoir les interpréter. 159 ▀ ACTIVITE 1 : Chaque stagiaire improvise une assez courte intervention ( 6 minutes) sur un des thèmes qu’il aura proposé lui-même. Ce thème sera ou descriptif ou polémique. Pendant chaque intervention, les autres participants notent toutes les remarques que leur suggère le contenu de l’expression. L’observation doit se faire à partir de la grille suivante: A satisfais ant B Moyen C Insuffisa nt EXPRESSION NONVERBALE Débit Volume Regard Gestes Utilisation de l’espace Expression du visage Aisance ▀ ACTIVITE 2 : En sous groupe les stagiaires préparent une intervention (10 minutes) sur un thème de leur choix. Ils tenteront lors de cette prestation de mettre en œuvre les comportements verbaux et non verbaux de la communication les plus adaptés. Séquence 3 : Maîtrise les techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 4 : Les facteurs de perturbation et les comportements facilitateurs Objectifs • Analyser les cause d’échec d’une 160 communication orale • Identifier les comportements facilitateurs Durée Matériel Prérequis : 2 heures : : ELEMENTS DE CONNAISSANCE LES FACTEURS DE PERTURBATION La communication orale peut être soumise à des facteurs de perturbation qui empêchent la communication d’atteindre son but. Ces facteurs de perturbation sont multiples. Ils sont liés à des difficultés de communication chez les intervenants, à des perturbations dans le message ou à des interférences liées au contexte.  Les perturbations relatives à l’émetteur et au récepteur : Ces perturbations sont en général liées : au manque de préparation. aux différences de répertoire : la communication s’effectue entre des personnes qui ont des cadres de référence différents et qui ne se comprennent pas. Ou encore l’utilisation d’un registre de langue qui n’est pas adapté. Aux défauts de rétroaction : l’absence d’écoute ou d’observation de l’interlocuteur entraîne de nombreuses incompréhensions.  Les perturbations liées au langage : Elles peuvent résulter aussi bien des mots prononcés que de la manière de les prononcer ou de l’attitude. Le langage verbal : Utilisation d’un vocabulaire abstrait ou trop complexe. Apparition parfois chez certains locuteurs de tics du langage qui perturbent la communication. Absence de congruence : l’intonation, le ton de la voix peuvent être totalement inadaptés au message ou à la situation.  Les perturbations liées au contexte : Les perturbations liées au temps : Moment mal choisi, délai non respecté, manque de ponctualité, durée de la communication inadaptée. Les perturbations liées à l’espace : L’absence de confort, un aménagement maladroit Les outils et supports Ce sont en général les meilleurs alliés de l’oral mais ils peuvent devenir les pires ennemis de leur utilisateur si celui-ci en maîtrise mal le fonctionnement, s’il les utilise à outrance, s’il est victime d’une panne d’appareil ou de courant. 161 LES COMPORTEMENTS FACILITATEURS Un comportement facilitateur est un comportement permettant de créer un climat d’échange favorable à la communication.  L’écoute : Il est important de concentrer son attention et de mettre toute son écoute à la disposition de l’interlocuteur et d’appréhender son message dans toute son intégralité pour mieux comprendre le contenu de sa communication. Des idées parasites peuvent intervenir et distraire l’esprit de la personne qui écoute; il faut mobiliser toute son attention et éviter que le cerveau ne vagabonde.  Le questionnement : La pratique d’un questionnement adapté détermine l’efficacité d’une communication. La façon de questionner dépend beaucoup de l’objectif poursuivi. De la simple demande de renseignement à l’entretien de recrutement, la nature et l’ordre des questions diffèrent considérablement. Le questionnement peut avoir pour objectif : - De s’informer; - De vérifier contrôler; - D’évaluer; - De former; - D’élucider. Pratiquer efficacement la technique du questionnement en communication orale suppose de : Définir l’objectif, Adapter le nonverbal à l’objectif, Choisir le type de questions en fonction de l’objectif, Écouter les réponses, varier les questions, ne pas couper la parole. La reformulation.  La technique consiste à redire d’une autre manière ce que l’on vient de dire pour se faire mieux comprendre, ou à redire d’une autre manière ce qui vient d’être dit par l’émetteur pour montrer qu’on à bien compris son message. La reformulation est un excellent outil de rétroaction qui permet d’indiquer à l’émetteur ce qui dans son message a été compris et retenu. ▀ ACTIVITE 1 : Notez par écrit votre violon d’Ingres (loisir, passe-temps) et réfléchissez-y un petit moment (10 minutes). En partant des éléments proposés ci-dessous préparez une courte intervention. Décrivez vote violon d’Ingres Expliquez ce que vous appréciez dans votre 162 violon d’Ingres Susciter chez l’auditoire l’envie de s’adonner à cette activité Séquence 3 : Maîtrise des techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 5 : L’exposé Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Réaliser un exposé oral : 2 heures : : ELEMENTS DE CONNAISSANCE L'EXPOSÉ ORAL 1. Règles générales L'exposé est un exercice souvent pratiqué dans l'enseignement et tout particulièrement dans un cours de langue où l'accent est mis sur le développement des compétences orales des étudiants. Il y a sans doute autant de façons de présenter un exposé oral qu'il y a de sujets. Les lignes qui suivent se proposent donc de ne suggérer que des conseils méthodologiques, des suggestions générales pour vous aider dans votre démarche. Il vous faudra ainsi adapter cette méthode en fonction du sujet, du thème et de la perspective critique que vous aurez choisis. Rassembler, organiser une documentation pour la présenter avec efficacité, telles sont les trois opérations qui ponctuent l'exercice de l'exposé oral. C'est votre personnalité et votre aisance à communiquer -qui s'acquiert par l'expérience -- qui agrémenteront votre présentation en classe. Une fois le matériel recueilli, il est impératif de bien réfléchir à la structure de votre présentation : un exposé désordonné est difficile à suivre. Inutile, dans ce cas-là, de compter sur la participation de votre public dans la discussion qui suivra. Concentrez-vous sur l'analyse du sujet : les auditeurs seront alors en mesure de participer au débat que vous aurez provoqué. Enfin, une 163 bonne synthèse peut déclencher beaucoup de réactions. Il est inutile de truffer votre exposé d'un vocabulaire difficile, trop spécialisé, voire hermétique. Il est cependant recommandé de préparer et de distribuer une liste de vocabulaire utile relié au sujet présenté. Cette liste permettra à vos collègues de mieux participer à la discussion, d'élargir leur vocabulaire et de mieux mémoriser les mots que vous utiliserez. S'il y a des mots dont vous devez chercher la signification dans un dictionnaire et que vous jugez pertinents pour le sujet, mettezles sur la liste. Résistez à la tentation des statistiques : une surabondance de chiffres alourdit le discours et déconcentre le public. Il vaut mieux choisir quelques exemples et les remettre sous forme écrite. On peut, par exemple, distribuer des diagrammes et les interpréter en groupe. En rédigeant un exposé, il faut veiller à la grammaire. Les fautes de grammaire de base sont impardonnables. Utilisez les structures que vous maîtrisez bien, mettez en application certaines formes que vous venez d'apprendre afin de les fixer. Les erreurs de conjugaison des verbes au présent, y compris les verbes irréguliers souvent utilisés, les fautes de pronoms et les fautes d'accord de genre et de nombre font très mauvaise impression. Présentation Le jour de l'exposé arrive et vous devez parler devant la classe. Un conseil essentiel pour réussir : faites la présentation chez vous, avant de l'exécuter en classe. C'est une des meilleures méthodes d'ailleurs pour dominer le trac. Après quelques répétitions chez vous, la présentation en classe sera beaucoup moins effrayante. Vous vous sentirez suffisamment à l'aise pour ne pas vous inquiéter de son déroulement, ni trop vous perdre dans les détails « techniques » de l'exécution (distribution de feuilles, utilisation des documents et d'appareils audiovisuels, pauses, questions, etc.). Ces répétitions vous serviront aussi à bien calculer la longueur de votre exposé, car il est important de ne pas dépasser le temps alloué. Il est bon de finir au moment où les gens ont encore du plaisir à vous écouter. Les exposés trop longs (on demande d'habitude 10 à 15 minutes) ennuient l'auditoire et désorganisent le cours. Un autre conseil essentiel : il faut à tout prix éviter de lire. Un exposé n'est pas un exercice de lecture. L'exposé est un exercice de communication orale qui sert à pratiquer, renforcer et améliorer l'aptitude à s'exprimer, à raconter, à poser des questions et à y répondre. Il ne faut pas vous laisser traumatiser par l'expérience de l'exposé. Débarrassez-vous autant que possible de la timidité et du trac. À y réfléchir un peu, la crainte éventuelle est une question d'environnement. Gardez en mémoire que ceux et celles qui vous écouteront vont bientôt se retrouver dans la même situation que vous. 2. Remarques particulière sur l'exposé oral dans les cours de 164 langue Contrairement à un cours de littérature ou d'histoire, l'exposé dans un cours de langue sert de prétexte pour créer une situation de communication. Vous devrez, à la fin de votre exposé, répondre aux questions de vos camarades de classe et animer une discussion sur ce que vous venez de dire. Une bonne connaissance du sujet et l'acquisition du vocabulaire approprié pendant sa préparation vous mettront à l'aise et vous donneront une meilleure confiance en vous. L'exercice doit révéler que vous êtes capable de parler en public dans une langue étrangère, au moins pendant quelques minutes. Cette expérience doit vous aider à surmonter le sentiment de malaise qu'on éprouve d'habitude lorsqu'on doit parler longuement dans une langue que l'on étudie. Chaque fois que vous vous retrouverez dans des circonstances analogues, vous parviendrez à mieux dominer la peur de vous entendre parler en français et dans le silence absolu de la salle de classe. Cet exercice vous permettra également d'intervenir plus facilement et de façon plus naturelle dans les cours. La participation de tout le groupe à la discussion est une occasion de mettre en pratique certains actes de parole : • • • exprimer son opinion, ses sentiments, son accord, son désaccord raconter une histoire demander des précisions ou un complément d'information. L'exposé établit en classe un nouveau type de relation étudiantprofesseur. Le jour de votre exposé, c'est vous qui jouerez le rôle de l'animateur. Le formateur deviendra alors un membre du groupe, il pourra, cependant, sans monopoliser la parole, poser des questions, réorienter la discussion, voire encourager les timides. Pour le groupe, la discussion qui suit l'exposé est une occasion de mieux se connaître, de découvrir les opinions, les expériences individuelles et la personnalité de ses camarades de classe. Cela contribue à diminuer la méfiance qui règne souvent dans les groupes dont les membres ne se connaissent pas. Le choix du sujet Chacun de nous a au moins une fois dans sa vie assisté à la présentation d'un conférencier, bien connu dans son domaine, qui parlait difficilement une langue étrangère. Dans ce cas les insuffisances linguistiques ne gênent pas outre mesure puisqu'on est venu l'écouter pour acquérir un certain savoir, et non pas pour apprécier sa maîtrise de la langue. Dans un cours de langue la situation est quelque peu différente, puisqu'il s'agit de perfectionner les compétences orales de compréhension et de production. Ce qui est alors le plus important, c'est la façon dont le conférencier s'exprime, se fait comprendre et entre en contact avec son auditoire. Le but principal est de bien employer ou d'améliorer ses compétences linguistiques tout en informant son public. Il faut profiter 165 de la liberté dans le choix des sujets pour traiter de ce qui vous intéresse personnellement. Il est plus facile de parler de quelque chose qui vous tient à cœur, car vous avez déjà une idée claire de la question. Préparation et présentation de l'exposé La première étape consiste à rechercher des documents de soutien, des exemples et des données précises provenant, par exemple, de la presse, de la radio, de la télévision, de livres, etc. Un exposé bien documenté témoigne du sérieux de la recherche et reflète le travail de préparation qui a précédé la rédaction. • Il vaut mieux s'appuyer sur des informations publiées en français. On évite ainsi la traduction, ce qui fait gagner beaucoup de temps et vous fait éviter tous les anglicismes qui risquent de s'insérer dans une traduction d'amateur. Il est souhaitable de donner à vos collègues les références des documents utilisés (source, titre, auteur, type de publication, autres indications), mieux, les apporter en classe. Gardez en tête que ces documents ne servent qu'à alimenter la réflexion. En insérer des parties entières sans en mentionner la source soulèverait le problème du plagiat. • La présentation sera sans doute plus efficace si vous y incorporez du matériel audiovisuel, et aura l'avantage d'agir sur tous les sens : des illustrations, des images, des affiches, des diapositives, des enregistrements sonores et des cassettes vidéo ravivent l'ambiance, stimulent l'attention et réveillent les distraits. On ne peut pourtant pas en faire la seule raison d'être de la présentation. Il faut que les documents audiovisuels soient brefs et qu'ils servent uniquement de courte introduction, d'illustration efficace ou d'ouverture à la discussion. Il ne s'agit pas de passer dix minutes à regarder un film, et il ne faut pas s'imaginer qu'une émission de télévision va vous dispenser de bien préparer votre exposé. Les documents audiovisuels ne sont pas une solution de facilité et, pour qu'ils jouent bien leur rôle, il faut savoir les intégrer dans votre présentation et aussi savoir les exploiter. En ce qui concerne l'équipement, n'oubliez pas de signaler à l'instructeur les appareils dont vous aurez besoin car il faut souvent les réserver au moins une semaine à l'avance. Comme on l'a déjà mentionné, la longueur des exposés dans un cours d'oral ne dépasse jamais 20 minutes. Il faut se servir d'un plan et de notes comme aide-mémoire ; il est souhaitable de les écrire en gros caractères lisibles. Une bonne technique consiste à préparer des notes sur des fiches numérotées que vous consulterez l'une après l'autre. Si vous avez bien profité de la préparation et de la répétition (c'est à ce moment-là que vous avez pu lire et relire votre texte), vous n'aurez pas de difficulté à parler en vous aidant de temps en temps de vos notes. En utilisant une langue qui correspond à votre niveau de connaissance en français, vous serez en mesure de bien vous exprimer même en vous éloignant un peu du texte originalement conçu. Encore une fois : ce sont vos efforts, vos progrès et le sérieux de votre travail qui seront évalués, 166 et non pas la correction absolue et idéale de votre production. Les instructeurs préfèrent un travail consciencieux à une obsession de bonnes notes. Vers la fin de l'exposé, il faut formuler quelques questions et problèmes à développer pendant la discussion avec votre public. Il est bon de laisser les gens parler d'eux et de leurs expériences personnelles : ils discuteront alors avec plaisir et auront des choses à dire. Vous devrez aussi faire attention à ce que disent vos collègues étudiants, commenter leurs exemples et essayer de suivre les idées intéressantes qui en émanent. Autrement, ce qui aurait dû être une discussion risque de se transformer en un échange improductif. GRILLE D'ÉVALUATION D'UN EXPOSE MESSAGE/REFERNT Le sujet est bien défini (l’objectif est clair). Le plan est logique et les articulations sont bien marquées L’essentiel est dégagé (le contenu est suffisamment riche). Les idées correspondent au sujet (il n’y a pas de hors sujet). La durée est adaptée (respect du temps alloué à l’exposé) EVALUATION 1 CODE/CANAL Langue adaptée au récepteur (vocabulaire). Pas de bafouillage, mots parasites. Voix suffisamment forte et articulée Ton varié Rythme naturel (ni trop lent, ni trop rapide) Utilisation de canaux supplémentaires (visuels, sonores…) EVALUATION 2 + + + - -- + + + - -- 167 EMETTEUR/RECEPTEUR L’émetteur détendu (aisance) Communication non verbale adaptée (utilisation de l’espace, gestes, déplacements) L’émetteur regarde l’auditoire L’émetteur ne lit pas sa feuille Réaction du récepteur (silence, intérêt, questions) - interactivité EVALUATION 3 + + + - -- EVALUATION D’ENSEMBLE Case à cocher ++ + -Tout à fait satisfaisant Plutôt satisfaisant Plutôt insuffisant Tout à fait insuffisant ▀ ACTIVITE 1 : Le formateur remet à chaque stagiaire un article de journal différent. Lisez cet article puis préparez à partir de cet article un bref exposé qui rend compte du contenu de l’article. Vous présenterez cet exposé à l’ensemble de la classe ▀ ACTIVITE 2 : Analyse de chaque exposé à partir de la grille d’évaluation pour identifier les points forts et les points faibles de chaque présentation. 168 Séquence 3 : Maîtrise les techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 6 : L’exposé Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Réaliser un exposé oral : 2 heures : : ELEMENTS DE CONNAISSANCE 169 L'EXPOSÉ ORAL 1. Règles générales L'exposé est un exercice souvent pratiqué dans l'enseignement et tout particulièrement dans un cours de langue où l'accent est mis sur le développement des compétences orales des étudiants. Il y a sans doute autant de façons de présenter un exposé oral qu'il y a de sujets. Les lignes qui suivent se proposent donc de ne suggérer que des conseils méthodologiques, des suggestions générales pour vous aider dans votre démarche. Il vous faudra ainsi adapter cette méthode en fonction du sujet, du thème et de la perspective critique que vous aurez choisis. Rassembler, organiser une documentation pour la présenter avec efficacité, telles sont les trois opérations qui ponctuent l'exercice de l'exposé oral. C'est votre personnalité et votre aisance à communiquer -qui s'acquiert par l'expérience -- qui agrémenteront votre présentation en classe. Une fois le matériel recueilli, il est impératif de bien réfléchir à la structure de votre présentation : un exposé désordonné est difficile à suivre. Inutile, dans ce cas-là, de compter sur la participation de votre public dans la discussion qui suivra. Concentrez-vous sur l'analyse du sujet : les auditeurs seront alors en mesure de participer au débat que vous aurez provoqué. Enfin, une bonne synthèse peut déclencher beaucoup de réactions. Il est inutile de truffer votre exposé d'un vocabulaire difficile, trop spécialisé, voire hermétique. Il est cependant recommandé de préparer et de distribuer une liste de vocabulaire utile relié au sujet présenté. Cette liste permettra à vos collègues de mieux participer à la discussion, d'élargir leur vocabulaire et de mieux mémoriser les mots que vous utiliserez. S'il y a des mots dont vous devez chercher la signification dans un dictionnaire et que vous jugez pertinents pour le sujet, mettezles sur la liste. Résistez à la tentation des statistiques : une surabondance de chiffres alourdit le discours et déconcentre le public. Il vaut mieux choisir quelques exemples et les remettre sous forme écrite. On peut, par exemple, distribuer des diagrammes et les interpréter en groupe. En rédigeant un exposé, il faut veiller à la grammaire. Les fautes de grammaire de base sont impardonnables. Utilisez les structures que vous maîtrisez bien, mettez en application certaines formes que vous venez d'apprendre afin de les fixer. Les erreurs de conjugaison des verbes au présent, y compris les verbes irréguliers souvent utilisés, les fautes de pronoms et les fautes d'accord de genre et de nombre font très mauvaise impression. Présentation Le jour de l'exposé arrive et vous devez parler devant la classe. Un conseil essentiel pour réussir : faites la présentation chez vous, avant de 170 ▀ ACTIVITE 1 : Chaque participant présente un exposé à partir d’un thème proposé par le formateur. Cet exposé a été préparé au préalable et a fait l’objet de recherches personnelles. ▀ ACTIVITE 2 : Analyse de chaque exposé à partir de la grille d’évaluation pour identifier les points forts et les points faibles de chaque présentation. 171 Séquence 3 : Maîtrise les techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 7 : L’entretien d’embauche Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Identifier les techniques de l’entretien • Passer un entretien d’embauche : 2 heures : : Dans un premier temps, il faut bien comprendre que toute recherche d'emploi représente un parcours, ponctué de plusieurs étapes. On le traduit généralement par le schéma suivant : ELEMENTS DE CONNAISSANCE 172 Vous devez toujours commencer par la case départ. Dans une recherche d'emploi, la case départ, c'est l'étape BILAN et cette étape, vous ne pouvez pas vous permettre de la sauter, au risque de devoir tôt ou tard y retourner. Or la plupart du temps, et c'est assez paradoxal, tout le monde a tendance à commencer par la fin, c'est-àdire la phase ACTIONS, en écrivant CV et lettres de motivation. C'est vrai que ça peut paraître plus directement opérationnel. Mais, attention ! Quand on ne suit pas le cheminement classique, on risque de s'apercevoir que, les préparatifs étant insuffisants, il faut tout recommencer ! Alors, même si les trois premières étapes sont quelquefois longues et fastidieuses, et qu'on ne mesure pas immédiatement 173 leur intérêt, un conseil : NE LES OUBLIEZ PAS ! D'ailleurs, vous le faites souvent intuitivement, mais de manière plus ou moins efficace... Quel demandeur d’emploi, par exemple, ne confronte-t-il pas son projet professionnel au marché par le biais des petites annonces CE QU'EST UN ENTRETIEN DE RECRUTEMENT Une situation finalisée à durée limitée Vous rencontrez quelqu'un dans un but précis. Vous allez donner, échanger et apprécier des informations qui vont permettre à l'un et à l'autre de faire un choix en fin d'entretien Un entretien de recrutement dure d'une demi-heure à une heure et demie. Une situation relationnelle L'entretien implique un face à face, une situation de rencontre, où le vécu, ce qui se passe et ce qui se dit dans le cours et le cadre de l'entretien, est la matière privilégiée de la rencontre. Une situation interactive Un entretien est à base d'échanges verbaux principalement mais pas uniquement. Les deux interlocuteurs ont à s'exprimer tour à tour. L'un le fait pour aider l'autre à s'exprimer et montrer qu'il cherche à le comprendre. L'autre donne des informations qui font l'objet de l'entretien. Cette situation peut être inversée au cours de l'entretien en fonction de l'objectif poursuivi, mais cette dissymétrie des rôles est toujours à respecter. Dans un entretien de recrutement, le recruteur interviewe le candidat, mais le candidat interviewe aussi le recruteur. L'évaluation doit être réciproque. La maîtrise de la prise de parole, des techniques de communication verbale est alors décisive. 174 Une situation doublement structurée Dans un entretien, il y a des règles: on sait qui à l'initiative, qui va commencer, qui est chargé de le conduire, qui propose un plan, qui choisit une technique, qui doit le conclure. Cette structure méthodologique est doublée par une autre structure, subjective, implicite, mais qui n'en est pas moins présente et efficiente. Elle est liée à tous les paramètres affectifs de la situation, à tout ce que la situation de l'entretien déclenche: les réactions émotionnelles, affectives, la sympathie, l'antipathie, la lassitude, la fébrilité, etc. ... Une situation dynamique La situation d'entretien est faite pour que les deux interlocuteurs évoluent par approximations successives, par essais et erreurs, dans leurs impressions, dans leur langage, dans leur perception, dans leur compréhension. La prise de parole n'est jamais figée, les propos peuvent évoluer, des phrases peuvent être risquées, reprises et modifiées. L'important est que l'expression de l'un et de l'autre tende à devenir de plus en plus juste. L'art de l'interviewer aide beaucoup. Un premier entretien dure entre 30 mn et une heure, et peut être suivi de plusieurs autres. Il peut se passer dans un bureau sur le lieu de travail ou dans un endroit étranger à l'entreprise : salle de réunion d'un hôtel, restaurant... LE DÉROULEMENT DE L'ENTRETIEN 1 - Le recruteur vous donne généralement la parole dans un premier temps pour vous présenter. " Vous avez postulé à un poste de ..... Parlez-moi de vous" 2 - Il pose ensuite des questions pour obtenir des précisions sur vous-même et votre parcours, 175 notamment : • • • • votre formation votre expérience votre projet professionnel la raison de votre candidature 3 - Il présente l'entreprise et le poste, en évaluant ce que vous connaissez des aptitudes et compétences nécessaires à cet emploi • • • les activités spécifiques de ce poste le secteur d'activité l'entreprise en elle-même notamment au travers des questions que vous lui posez. 4 - Viennent ensuite (éventuellement) des questions plus personnelles sur • • • • • • votre personnalité votre situation familiale votre disponibilité votre mobilité le salaire souhaité le déroulement de votre recherche d'emploi... 5 - Une plage de temps est aussi réservée aux questions que le candidat souhaite poser et qu'il n'a pas pu aborder à ce stade de l'entretien. Bien sûr, l'ordre des interventions successives n'est pas immuable ! Certains recruteurs présentent le poste et l'entreprise au candidat avant de lui poser des questions, par exemple. Mais généralement, les 5 thèmes ci-dessus sont 176 abordés plus ou moins longuement au cours de l'entretien. Vous pouvez également être soumis à des tests : comportement, personnalité mais aussi techniques (informatique, langues étrangères par exemple). La position du recruteur Il a lu votre CV et veut en savoir plus. Il va tenter d'évaluer... et a donc besoin de connaître... - ce que vous savez faire. Avez-vous déjà eu l'occasion de mettre certaines technicités en pratique ? (stages, job, - si vous allez pouvoir être autres...) rapidement opérationnel - ce que vous avez appris pendant vos études et comment vous allez pouvoir le mettre au service de l'entreprise. - quelles sont les raisons qui vous poussent à vouloir travailler dans son entreprise (et pas une autre) et à occuper ce - si vous êtes motivé par le poste-là. poste offert et pourquoi Vous avez donc tout intérêt à connaître un peu l'entreprise, le secteur d'activité et à savoir en quoi consiste le travail 177 proposé (en plus de ce qui est dit explicitement dans la petite annonce). - votre personnalité réelle A compétences égales, il - si vous allez vous adapter choisira la personnalité qui à l'entreprise, y évoluer et correspond le mieux à ce y rester qu'il attend d'un collaborateur. La position du candidat Vous savez que le recruteur a lu votre CV et qu'il l'intéresse. Il vous faut à présent... Convaincre le recruteur que vous êtes le bon candidat Comment faire ? Prouvez-lui que : - vous avez les connaissances et les expériences qui correspondent à ses besoins Racontez vos expériences, vos études, clairement, en les illustrant d'exemples et en en tirant des conclusions - vous avez la volonté de travailler dans cette entreprise Parlez de l'entreprise, de son évolution, de vos motivations, de ce qui vous intéresse dans le travail offert. Mettez en évidence les points communs entre le poste et votre profil. 178 Le rassurer sur vos capacités Évaluer si le poste convient à votre profil Posez des questions. Vous vous connaissez. Il ne sert à rien de vous mentir, ou de mentir au recruteur. Si vous ne correspondez pas au profil recherché, vous ne tiendrez pas longtemps dans ce poste et vous n'y serez pas à l'aise. De même, on s'apercevra vite que vous ne faites pas l'affaire ! Il vaut mieux renoncer de soi-même que de se faire remercier au cours de la période d'essai. Comment faire ? Prouvez-lui que : - vous avez les connaissances et les expériences qui correspondent à ses besoins. Racontez vos expériences, vos études, clairement, en les illustrant d'exemples et en en tirant des conclusions. - vous avez la volonté de travailler dans cette entreprise. Parlez de l'entreprise, de son évolution, de vos motivations, de ce qui vous intéresse dans le travail offert. 179 Il vous faut à présent... Convaincre le recruteur que vous êtes le bon candidat Le rassurer sur vos capacités Mettez en évidence les points communs entre le poste et votre profil. La réussite à un entretien ne dépend pas de la longueur de celui-ci. On a vu des entretiens de 2 heures se solder par un échec ! Mais quelle que soit la durée de celui-ci, il est important que le temps de parole soit réparti équitablement entre les 2 interlocuteurs. N'hésitez pas à vous exprimer et à poser des questions, sans pour autant monopoliser la conversation. QUI SONT LES RECRUTEURS Selon la taille de l'entreprise où vous postulez, vous rencontrerez des interlocuteurs différents. • Dans les grandes entreprises, un candidat rencontrera d'abord le chargé de recrutement, faisant partie du service des R.H., puis le responsable du service et enfin le directeur général. Il pourra aussi voir, le cas échéant, un psychologue. Dans les PME, le recrutement est généralement assuré par le directeur, ou le chef de service. Quelquefois, une première sélection est faite par un cabinet de recrutement. • Dans un service des Ressources Humaines Dans un service des Ressources Humaines, les professionnels peuvent venir d'horizons très différents : spécialistes des R.H., psychologues, anciens salariés de l'entreprise ... Ils connaissent en général parfaitement l'entreprise et suivent de près l'évolution de la carte des formations des secteurs qui les concernent. • Le professionnel des R.H. 180 lorsqu'il vous reçoit, il vérifie en premier qu'il a bien compris votre CV et votre parcours, et l'intérêt qu'ils peuvent avoir pour le poste proposé par l'entreprise. Il s'attache ensuite à cerner vos motivations et se fait une idée de votre personnalité, demandant, le cas échéant, au psychologue ou au graphologue de confirmer ses impressions. Il évalue aussi votre potentiel de travail. C'est lui qui va vous présenter l'entreprise dans sa globalité. Chargé du premier tri des candidats, il présente ensuite au supérieur hiérarchique les candidats qui lui semblent le mieux convenir au poste. Le psychologue Il peut être salarié du service des Ressources Humaines (grande entreprise) ou être attaché à un cabinet de recrutement. Son travail consiste à cerner votre personnalité et vos motivations. Après (ou avant) un entretien, il vous fait le plus souvent passer des tests et les analyse. Le responsable du service Le recrutement n'est pas son métier. Spécialiste dans son domaine, il va surtout chercher à tester vos connaissances et compétences par rapport aux tâches prévues. Lors de l'entretien, il vous imagine dans son équipe, évalue si vous pouvez vous y intégrer et ce que vous lui apporterez. Il est donc impératif de lui montrer que vous vous intéressez au métier et aux conditions de travail, notamment en posant les questions que vous avez préparées. C'est lui qui est le plus à même de vous fournir des précisions sur le poste à pourvoir. Le patron Si vous postulez dans une grande entreprise et que vous le rencontrez, vous êtes quasiment au bout de votre parcours et vous avez de bonnes chances d'être 181 pris ! Son objectif d'entretien est d'entériner ou non les impressions des personnes qui vous ont reçu(e) au préalable. Le cabinet de recrutement Il intervient à la demande des entreprises qui ne peuvent prendre en charge le recrutement pour des raisons diverses. Il est généralement privé. Il peut intervenir à toutes les étapes du recrutement. Selon le désir de son client, il peut participer à la définition du poste, rédiger l'annonce et la faire passer, se contenter de faire un premier tri de candidatures ou même se charger du recrutement dans sa totalité. Son atout : une excellente connaissance du marché qui lui permet de conseiller efficacement l'entreprise. Son travail est le même que celui d'un responsable de recrutement. Il peut utiliser des tests pour confirmer son jugement et sélectionne finalement quelques candidats, dont il soumet les dossiers à l'entreprise qui, elle-même, continuera le processus de recrutement. QUESTIONS POSÉES LORS D'UN ENTRETIEN Voici une liste de questions posées fréquemment lors d'un entretien. Entraînez-vous à y répondre. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive. • • • Parlez-moi de vous. Parlez-moi de vos expériences professionnelles Quelle est votre situation de famille ? Quel âge avezvous ? Aimez-vous le travail en groupe ? Comment vous insérez-vous dans une équipe ? • Comment vous jugez-vous ? Quelles sont vos plus grandes qualités et vos plus grands défauts ? • 182 Êtes-vous fait pour ce poste ? Qu'est-ce qui vous attire dans cet emploi ? • Qu'est-ce qui vous permet de penser que vous réussirez dans cet emploi ? • Que savez-vous de notre société ? De nos produits ? De notre marché ? De nos clients ? De nos concurrents ? • • • • • Parlez-moi de votre formation. Quand êtes-vous disponible ? Avez-vous une voiture ? Savez-vous conduire ? Êtes-vous prêt à voyager ? Acceptez-vous de vous déplacer fréquemment ? • • • Quel est votre niveau en anglais ? Comment acceptez-vous la hiérarchie ? Quelles expériences ont le plus contribué à la formation de votre personnalité ? • • Aimez-vous les responsabilités ? Pourquoi avoir porté votre choix sur une grande ou une petite société ? • • Quel est votre style de travail ? Que voulez-vous devenir dans notre société ? PRÉPARER SON ENTRETIEN Que faut-il préparer ? D'une part, comme nous l'avons vu, vous allez devoir défendre votre candidature en parlant de vous, de ce que vous savez faire, de ce qui vous motive. Vous pensez pouvoir le faire sans préparation car vous vous connaissez bien et vous savez ce que vous voulez ? Eh bien, détrompez-vous, cela ne va pas de soi. Avoir un discours clair sur ses compétences et sa  183 personnalité n'est pas évident. On peut raconter ses expériences et sa formation, certes, mais le faire de façon concise et précise, et de surcroît en prouvant par des exemples ce que l'on avance, n'est pas si facile. Ne parlons même pas de sujets comme votre comportement au travail, vos motivations, vos qualités .... La seule préparation valable est de procéder à un bilan. Cela vous permettra d'être à l'aise et de parler avec un vocabulaire qui vous est propre et qui "sonne juste". De plus, cela vous donnera confiance en vous. Vous devrez ensuite recueillir des informations sur : L’entreprise; Le poste offert; Le secteur d'activité de l'entreprise. Là encore, pour pouvoir réfléchir à l'avance à votre argumentaire. Qu'avez-vous en commun avec ce poste, cette entreprise, ce secteur ?  Vous n'obtiendrez peut-être pas toute l'information souhaitée. Il vous sera toujours possible de la demander pendant l'entretien. Pour ne rien oublier, faites la liste de vos questions au préalable. ▀ Préparez aussi des réponses aux objections que l'on pourra vous faire, parce que vous êtes jeune diplômé, donc sans expérience, ou tout simplement une femme (mais oui, ça existe encore!). Un conseil : en allant à un entretien, prenez un exemplaire de votre CV, ainsi que le double de votre lettre, à laquelle vous aurez agrafé, le cas échéant, la petite annonce à laquelle vous avez répondu. Avoir son CV sous la main peut être très utile au cas où l'on vous ferait remplir un dossier de candidature spécifique à l'entreprise ou au cabinet de recrutement... Abstenez-vous cependant de les consulter pendant la conversation. Rien de plus désagréable, en effet, pour un recruteur que de voir ▀ 184 un candidat se référer constamment à son CV. On a l'impression qu'il parle du cursus de quelqu'un d'autre, ou alors qu'il a tout inventé et craint de se tromper en répondant aux questions !  Rassembler la documentation sur l’entreprise L'information recueillie doit servir à mettre en valeur votre candidature, en mettant en place un argumentaire par rapport à ce que vous avez appris. • Type • • • • • • • Taille (nombre de salariés) Date de création Appartenance ou non à un groupe Activité Produits et services commercialisés Part à l'export Clientèle Noms de ses principaux dirigeants Comment vous procurer l'info ? Dans les annuaires d'entreprises généraux ou spécialisés. Ils fournissent la plupart des renseignements indiqués ci-dessus. Pour compléter votre information consultez les annuaires, les articles de presse ou de revues professionnelles, les sites INTERNET des entreprises. L’Objectif est de vous aider à améliorer votre candidature en mettant en parallèle les compétences demandées dans cette fonction et vos savoir-faire. Si vous répondez à une annonce, vous avez déjà des indications mais elles ont besoin d'être complétées. Si vous avez fait une candidature spontanée, il faut au minimum vous renseigner sur : 185 • • • Les tâches principales Les tâches annexes Les compétences et qualités requises La formation demandée Puis vous poser quelques questions, par exemple : • Ce poste nécessite-t-il de travailler en équipe ? • • Comment peut-il évoluer ? Nécessite-t-il une grande disponibilité, des déplacements ? Les contacts extérieurs sont-ils fréquents ? Quelle est la fourchette habituelle de rémunération ? • • Enfin, établissez la liste des infos à obtenir auprès de votre interlocuteur : • • • • Lieu de travail Type de contrat Statut Les motifs du recrutement (création de poste, départ, restructuration ...) Rattachement hiérarchique Matériel utilisé Moyens disponibles Niveau de responsabilité • • • • • Résultats attendus Le fait que vous posiez des questions au cours de l'entretien permet au recruteur de vérifier que vous vous intéressez à son discours et que vous êtes motivé par le travail qu'il vous propose. Il n'est pas nécessaire d'intervenir trop souvent, mais avec 186 pertinence et au bon moment. Voici quelques exemples de questions. Demande de renseignements sur l’entreprise (que vous n'avez pas pu obtenir lors de votre recherche d'infos) Pourriez-vous m'en dire plus sur tel ou tel secteur de l'entreprise ? • Ou se trouve le siège social de l'entreprise ? • Votre entreprise exporte-t-elle à l'étranger? Dans quels pays ? • Quel est le rôle du service pour lequel vous recrutez ? • A-t-il des objectifs prioritaires à respecter cette année ? • Allez-vous réaliser des investissements précis pour ce département ? • Quelle est la structuration de votre clientèle ? • • Quelle est la croissance de l'entreprise ? Précisions sur le poste : tâches, responsabilités, hiérarchie, promotion possible... Pourriez-vous m'en dire plus long sur tel ou tel aspect du travail ? (questions à noter au fur et à mesure de la description que votre interlocuteur vous fera du poste pour les poser en temps utile) • Avec qui travaillerai-je ? Puis-je rencontrer cette personne ? • 187 • • Qui sera mon supérieur hiérarchique ? Y-a-t-il une personne qui occupe le même poste que le mien ? Puis-je la rencontrer? Puis-je rencontrer d'autres personnes de votre entreprise ? • Existe-t-il des perspectives d'évolution dans ce poste ? • Quels seront mes horaires de travail ? (à poser plutôt en fin d'entretien pour que le sujet ne soit pas perçu comme prioritaire pour vous) • Combien pensez-vous me rétribuer ? (même remarque que ci-dessus - Sujet à n'aborder que si le recruteur ne l'a pas fait auparavant, ce qui devrait être normalement le cas - Vous ne devez pas en revanche, sortir de l'entretien sans avoir une réponse précise à cette question) • Questions sur la suite de l'entretien Quand aurai-je les résultats de cet entretien ? • Si ma candidature retient votre attention, pensez-vous que cet entretien soit suivi d'autres ? • VOTRE PRESENTATION Comment s'habiller pour la circonstance ? La réponse est : correctement, mais soyez à l'aise. Si vous n'avez pas l'habitude des costumes et cravate, 188 abstenez-vous d'en porter ce jour-là. Vous ne serez pas naturel. Optez pour un pantalon et une veste de couleur sobre, une chemise claire. Pour les femmes, un tailleur classique et un maquillage discret sont bienvenus. Efforcez-vous en règle générale d'adapter votre style à la culture de l'entreprise, si vous la connaissez bien entendu. Sinon, restez prudemment classique ! La ponctualité Soyez à l'heure et même un peu en avance. Repérez le lieu de l'entretien sur un plan et évaluez le temps du déplacement en vous ménageant 1/4 heure de battement. Pensez aussi au temps nécessaire pour parquer votre voiture et tenez-en compte. Votre attitude Soyez décontracté, affichez un sourire et regardez franchement la personne qui vous reçoit. N'oubliez pas non plus que votre comportement dans la salle d'attente peut aussi être observé. Soyez souriant(e) et aimable avec la réceptionniste, la secrétaire aussi ... Votre attitude Attendez qu'on vous y invite avant de vous asseoir. Restez le plus à l'aise possible. Cependant, le recruteur sait bien que vous êtes dans une position stressante et il vous pardonnera donc quelques bafouillements ! Regardez-le si possible dans les yeux. Rien de plus énervant que de converser avec quelqu'un qui regarde le mur ou ses mains. On a nettement l'impression qu'il veut cacher quelque chose. Si vous êtes gêné, regardez son front. Il ne s'en rendra pas compte. Evitez de vous affaler sur votre chaise ou sur le bureau. Calez-vous confortablement au fond de votre siège et tenez votre bloc-notes sur vos genoux par exemple. 189 Ne vous énervez pas, même si l'on cherche à vous déstabiliser. Si vous n'y tenez plus, au lieu de devenir agressif, demandez directement à votre interlocuteur pourquoi il cherche à vous stresser. Il essaie peut-être d'évaluer vos capacités de contrôle. Dans tous les cas, il va évaluer votre sociabilité, votre dynamisme, et observer la façon dont évolue votre comportement tout au long de l'entretien. Votre discours Ecoutez bien les explications et les questions qui vous sont posées pour ne pas répondre à côté. Ne coupez pas la parole à votre interlocuteur, ne vous précipitez pas pour répondre. Vous pouvez très bien prendre le temps de réfléchir quelques secondes. N'utilisez des termes techniques qu'avec des personnes de métier. Sinon parlez simplement, distinctement et soyez concis. Evitez le langage négatif, positivez. Par exemple, au lieu de dire : " Je n'ai qu'un diplôme de....", dites " J'ai obtenu en juin un diplôme de ...., et pendant mes études j'ai appris...." Si vous hésitez sur une réponse, reformulez la question pour vous donner un temps de réflexion supplémentaire. Votre sincérité Inutile de mentir, même sur des points anodins. Les recruteurs ont des techniques d'entretien qui leur permettent de recouper les informations que vous leur donnez et vous risquez fort de vous faire coincer. Si certains points de votre vie vous gênent, le mieux est de réfléchir calmement avant l'entretien à la façon dont vous pourriez apporter une réponse, au cas où l'on vous interrogerait à leur propos. A la fin de l'entretien Il est important de ne rien laisser dans le flou. 190 Qui doit reprendre contact, vous ou l'employeur ? Dans quel délai recevrez-vous une réponse ? Y aura-t-il d'autres entretiens ? Devrez-vous passer des tests ? C'est bien sûr toujours le recruteur qui mettra fin à l'entretien. Remercier votre interlocuteur Analyser votre prestation Un premier entretien n'est jamais tout à fait réussi. Pour améliorer vos prestations suivantes, faites donc le point sur celle qui vient de se terminer. Sur une fiche, notez en particulier : • • Votre adéquation pour le poste Les questions auxquelles vous n'avez pas pu répondre. Pourquoi ? Quels arguments auriez-vous pu donner ? Les questions qui vous ont gêné(e). Pourquoi ? Que pourriez-vous dire la prochaine fois ? • • • Ce que vous avez oublié de demander Les informations obtenues pendant l'entretien Les informations complémentaires à obtenir en vue d'un deuxième entretien • Les précisions que vous pourriez apporter si l'on vous reconvoquait Les points qui ont paru retenir l'attention de la personne qui vous recevait. Ce sont a priori les points forts qui pourront servir de base à une éventuelle négociation. • Un principe de base : avant de répondre à une 191 question, demandez-vous, dans la mesure du possible, ce que votre interlocuteur cherche à savoir implicitement. Pour vous aider, voici quelques exemples. En cliquant sur la question, vous obtiendrez en outre des conseils de réponse. Objectif du recruteur - En apprendre plus sur vous - Voir comment vous vous exprimez (clarté, concision, qualité de l'info apportée...) Parlez-moi - Évaluer les grands traits de de vous votre personnalité - Vous mettre à l'aise en vous permettant de vous mettre en valeur - S'assurer que votre profil et vos motivations sont bien en adéquation avec les exigences de l'entreprise - Déterminer quelles sont vos Pourquoi connaissances sur celle-ci. Vous voulez-vous y êtes-vous intéressé(e) ou pas ? travailler Qu'est-ce qui vous plaît dans pour nous ? cette société ? - Évaluer quel sera votre implication dans le développement de l'établissement Quelles - Se faire une idée plus précise compétences de vos connaissances et savoiravez-vous faire dans tel ou tel domaine acquises - Mais aussi, voir si vous avez su pendant prendre du recul pour évaluer votre stage votre stage, et comment vous chez X ? êtes capable de vous projeter dans la mission proposée, en 192 Question imaginant quels savoir-faire vous pourriez y utiliser. Aimez-vous le travail en équipe ? Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Regrettezvous ce choix? Qu'est-ce qui vous a intéressé dans notre annonce ? Quels sont vos points faibles ? - Vérifier vraisemblablement si vous êtes apte à le faire - Comprendre ce que vous avez appris et, par conséquence, ce que l'on peut attendre de vous - Vérifier que vous avez assumé votre choix et que vous avez su tirer parti de votre formation - S'assurer que votre profil et vos motivations sont bien en adéquation avec les exigences du poste - Évaluer la part de risque que l'on prend en vous embauchant - Voir quel regard vous portez sur vous-même Que faites- Mieux vous connaître, cerner vous votre personnalité pendant vos - Vérifier la cohérence de votre loisirs ? discours Les questions embarrassantes Elles vous gênent parce qu'elles évoquent un élément ennuyeux de votre passé ou une caractéristique peu flatteuse de votre personnalité. Les questions indiscrètes Elles n'ont pas obligatoirement le but de découvrir un secret. Le qualificatif d'indiscret est très relatif d'une personne à l'autre. Ce qui va vous sembler anodin peut être perçu comme terriblement indiscret par une autre personne et vice-versa. Les questions-piège 193 Elles servent généralement à vérifier une information qui a été fournie précédemment. Elles ré-abordent sous un angle inattendu un sujet qui a déjà été abordé. Vous pouvez en prendre conscience ou pas. Dans le premier cas, elles risquent de vous déstabiliser ou de vous surprendre. Les questions inattendues Portant généralement sur un sujet de société, de culture ou autre, sans aucun lien avec le sujet précédent, elles vous déconcertent. Première règle : restez calme pour ne pas perdre votre sang-froid face à votre interlocuteur. Il cherche vraisemblablement à mesurer votre capacité à gérer des situations difficiles et c'est bien moins le contenu de votre réponse que la façon dont vous vous comportez qui l'intéresse. Alors, restez calme. Ne vous mordez-pas les lèvres, ne gigotez pas soudain sur votre siège, n'enroulez pas vos jambes autour de la chaise, ne toussez pas ... Regardez-le en face, souriez et ...répondez directement, de manière déviée ou humoristique, ou refusez poliment de répondre selon les cas. Pensez que vous n'avez pas à vous justifier, seulement à vous expliquer ! DOCUMENTS A EMPORTER POUR UN ENTRETIEN un bloc notes un stylo un agenda un exemplaire de votre CV la correspondance échangée avec l'entreprise la liste des questions que vous avez préparées les photocopies des diplômes 194 un exemplaire de vos publications REMARQUES Dans un entretien oral, l'impact produit sur un interlocuteur vient pour • • • 15 % du contenu 35 % de la voix 50 % de l'expression corporelle Nous avons déjà longuement parlé du contenu de votre intervention. En ce qui concerne votre voix, essayez de maîtriser votre rythme de parole et prenez un ton assuré. Il est cependant plus difficile de maîtriser son corps pendant un entretien, en raison de l'émotion qui accompagne généralement cette épreuve et de la concentration que vous devrez apporter à votre discours. Evitez de rester trop immobile ou, à l'inverse, de trop vous agiter. Voici quelques conseils. • Si vous avez le choix entre plusieurs sièges, ne choisissez jamais celui qui est en face de votre recruteur. Vous vous mettez en situation de confrontation. Préférez une position d'angle, plus ouverte. Calez-vous confortablement dans votre siège, mais restez droit ! N'entortillez pas vos pieds autour des pattes de la chaise. C'est signe d'introversion. De même, si vous les mettez sous la chaise, c'est signe de repli sur soi ! Regardez bien en face votre interlocuteur, et le plus souvent possible. Si ça vous gêne, promenez votre regard dans une zone comprise entre ses yeux et son front. Ne croisez pas les bras, vous donnez l'impression 195 • • • de vous fermer. Laissez les mains détendues, posées à plat si c'est possible. • Ne franchissez pas l'espace intime de votre interlocuteur (moins de 45 cm). Ne posez vos affaires sur son bureau que s'il vous y a invité. Sinon, tenez votre bloc sur les genoux. Faites attention aux changements de position suite à une question. cela peut révéler que la question vous gêne. Evitez de porter les mains à votre bouche lorsque vous parlez, cela peut signifier que vous mentez. Enfin, ne fumez pas ! • • • ▀ ACTIVITE 1 : TEST : ENTRETIEN Avez-vous bien lu tous nos conseils ? Vous pouvez maintenant vous tester. Comment réagiriez-vous à ces situations ? Cochez la (ou les) réponse(s) qui vous paraissent appropriées. 1) La secrétaire de Monsieur Dupond vous téléphone. Celui-ci aimerait vous rencontrer pour parler de votre candidature. • Vous programmez le rendez-vous le plus rapidement possible. Ainsi, personne ne vous prendra pas la place... Vous ne répondez pas immédiatement. Vous préférez vous accorder un temps de réflexion pour être sûr que l'entreprise vous convient vraiment. Vous fixez une date avec la secrétaire et confirmez par écrit. Vous vous informez sur l'entreprise. Vous arrêtez aussitôt toutes vos prospections. • • • • 2) Comment allez-vous vous habiller ? • Vous n'êtes à l'aise qu'en jeans, alors vous irez 196 comme ça. • • C'est le moment de faire assaut d'élégance. Vous en profitez pour vous acheter le petit ensemble qui ... Vous essayez d'adapter votre tenue à la culture de l'entreprise. Votre copain Arthur, qui a passé un entretien la semaine dernière, s'est fait rejeter parce qu'il ne portait pas de cravate ! • • 3) Arrive le jour de l'entretien. • Vous arrivez de façon délibérée avec un peu de retard. Il ne faudrait pas que Monsieur Dupond s'imagine que vous n'avez qu'une piste ! Vous arrivez à l'heure. Vous arrivez un peu en avance. Ca vous permettra de prendre la température et de glaner quelques informations à l'accueil. • • 4) Dans la salle d'attente • Vous attendez, l'oeil et la tête dans le vague, qu'on veuille bien vous recevoir. Vous vous plongez dans un magazine pour que la secrétaire ne vous fasse pas la conversation. Vous relisez votre CV et les renseignements que vous avez recueillis. Déjà 1/2 heure que vous attendez ! A grands renforts de soupirs, vous vous agitez et regardez votre montre pour bien montrer votre désapprobation. Vous vous assurez que la secrétaire a bien prévenu de votre arrivée • • • • 5) La secrétaire vous fait entrer. • Vous vous avancez en examinant le décor. Quand on découvre son environnement, on se fait tout de suite une impression sur la personne qui vous reçoit ... Ah, si vous pouviez être ailleurs ! Vous avancez courageusement, en regardant vos pieds. Pourvu 197 • que vous ne trébuchiez pas ... • Quelle tête a-t-il ? Vous détaillez le recruteur. Sympa ou pas ? Vous vous avancez vers lui(elle) et lui tendez la main spontanément. Vous le (la) saluez en souriant. • • 6) Le recruteur s'assoit • • Vous faites de même. Vous attendez qu'il vous demande de prendre place. Vous choisissez une chaise au hasard parmi les trois qui lui font face. Cette chaise est bien loin du bureau... Vous la rapprochez. Vous posez vos affaires sur le bureau et vous adossez confortablement à votre chaise. Vous regardez votre interlocuteur et lui souriez, attendant qu'il entame la conversation. • • • • 7) Votre interlocuteur commence l'entretien en vous parlant de l'entreprise. • Vous l'écoutez en vous demandant s'il va finir par se taire et vous laisser parler ! Vous l'écoutez et prenez des notes. Vous lui posez des questions chaque fois que vous le pouvez pour bien montrer votre intérêt. Vous l'écoutez poliment et attendez la fin de son exposé pour lui poser les questions que vous avez préparées. Au bout d'un moment, n'en pouvant plus, vous lui faites remarquer qu'il peut se dispenser de son topo. Vous connaissez en effet très bien l'entreprise, pour vous être informé sur elle avant l'entretien. • • • • 8) Le poste qu'il vous décrit est exactement celui dont vous rêviez. 198 • Vous êtes sans illusions, vous ne l'obtiendrez pas. Ce serait trop de chance ! Vous vous efforcez de démontrer à votre interlocuteur que vous êtes le candidat idéal, quitte à vous inventer un certain nombre de qualités que vous savez pertinemment ne pas avoir. Votre profil n'est peut-être pas exactement ce qui convient, mais vous avez confiance : vous avez toujours su vous battre ! Vous l'écoutez et posez quelques questions pour vous informer davantage. • • • 9) Le poste qu'il vous décrit ne vous plaît pas. Il y a un gros travail de comptabilité et vous avez toujours eu horreur de la comptabilité. • Vous l'interrompez et lui dites que vous n'êtes pas intéressé(e). Inutile que vous perdiez tous les deux votre temps ! Vous lui démontrez que la comptabilité n'est vraiment pas indispensable dans ce type de travail. Ce serait beaucoup plus pertinent de la confier à quelqu'un d'autre... Finalement, peut-être que vous pourriez vous habituer à la compta ... Vous écoutez, demandez ce que l'on attend plus précisément de vous dans ce domaine et si vous pouvez y réfléchir. Vous demandez au recruteur s'il n'aurait pas un poste plus dans vos cordes. • • • • 10) L'employeur vous demande si vous avez des questions. • • Vous sortez votre liste et la lui tendez. Vous sortez votre liste et lui posez toutes les questions que vous y avez inscrites. Vous vous empressez de lui faire plaisir en lui posant la première question qui vous vient à l'esprit. Et bien, non, vous ne voyez pas... Vous faites rapidement le point et ne retenez que les questions auxquelles il n'a pas apporté d'éléments de réponse pendant sa présentation. 199 • • • 11) L'employeur s'étonne que vous ayez changé par deux fois de cursus. • Est-ce qu'il sous-entendrait que vous êtes instable ? Vous lui dites sèchement que vous ne l'êtes pas. C'est vrai mais vous avez des circonstances atténuantes. Vous vous justifiez. C'est vrai, mais ces changements étaient nécessaires pour que vous trouviez votre voie. A présent, vous êtes sûr de vous, et vous avez d'ailleurs obtenu d'excellents résultats. • • 12) Votre interlocuteur vous trouve décidément trop jeune, malgré tous vos autres atouts. • Vous lui affirmez qu'il faut bien donner leur chance aux jeunes. Vous lui dites que les vieux ne sont pas dynamiques. Vous lui suggérez qu'il risque de regretter plus tard de ne pas vous avoir embauché pour une question d'âge. Vous vous taisez et vous renfrognez. C'est toujours la même histoire... Vous lui rappelez les avantages qu'il peut avoir à employer un jeune diplômé. • • • • 13) Le recruteur vous pose une question indiscrète. • Vous lui demandez pourquoi il vous pose cette question. Vous lui répondez que cela ne le regarde pas. Vous lui faites remarquer que les questions trop personnelles sont strictement interdites au cours d'un entretien. Vous lui répondez calmement que vous jugez cette question trop personnelle. Vous lui répondez. Après tout, quelle importance ? • • • • 14) Il vous fait remarquer que vous êtes au chômage depuis que vous avez eu votre diplôme. • C'est exact. Il y a eu la période des vacances, puis ... Bref, vous vous justifiez. 200 • • Vous aimeriez bien le voir à votre place ! Vous acquiescez. Rien d'autre à dire, malheureusement ! Vous inventez un mensonge pour combler votre emploi du temps. Vous répondez que vous recherchez activement un emploi. • • 15) Cela fait plusieurs fois qu'il vous fait des remarques désobligeantes... • Vous protestez. Vous n'êtes pas obligé de supporter son humeur ! Vous faites celui (celle) qui ne remarque rien. Vous souriez d'un air entendu. Vous lui demandez ce qui ne va pas. • • • 16) C'est la fin de l'entretien et vous n'avez pas encore parlé du salaire. • • Vous attendez. Il va certainement l'évoquer. Vous lancez d'un air détaché : " A propos, tout travail mérite salaire ..." Vous attendez qu'il vous signifie la fin de l'entretien et vous vous jetez à l'eau : " A propos, nous n'avons pas évoqué le salaire ? " Dans vos questions de fin d'entretien, vous rajoutez celle de la rémunération. • • 17) L'entretien est terminé. • • Tant mieux ! Une bonne chose de passée... Vous demandez au recruteur si vous vous en êtes bien sorti. Vous lui demandez quand vous aurez une réponse. Vous lui demandez si vous devez reprendre contact prochainement. Vous ne dites rien. On verra bien ... • • • 201 Séquence 3 : Maîtrise les techniques de communication orale en milieu professionnel Séance 8 : L’entretien d’embauche Objectifs Durée Matériel Support Prérequis • Identifier les techniques de l’entretien • Passer un entretien d’embauche : : : ▀ ACTIVITE 1 : Entrainement aux entretiens par des jeux de rôles. Utilisez pour cela les questions proposées à la séance 5 202 SEQUENCE 4 Maîtriser les techniques de communication écrite en milieu professionnel 203 Séquence 4 : Maîtrise les techniques de communication écrite en milieu professionnel Séance 1 : Le compte rendu Objectifs • Maitriser les techniques de rédaction d’un compte rendu • Identifier les constituants d’un compte rendu • Rédiger un compte rendu : 2 heures :  Texte intitulé « La publicité » : ELEMENTS DE CONNAISSANCE Le compte rendu est un texte oral ou écrit destiné à transmettre à un destinataire censé ne pas le connaître des informations sur un texte au sens étroit (article, discours, livre) ou au sens large (réunion, spectacle, un événement…) afin qu'il puisse s'en faire une représentation fidèle et la plus complète possible. Le compte rendu prend en compte la situation de communication (émission télévisée, conférence, réunion, débat...) Donc s'il concerne un texte ou une image, par exemple, il s'attachera donc en plus du contenu, à relever les caractéristiques propres au type d'objet qu'il rapporte. Il est donc plus vaste qu'un résumé; mais comme celui-ci, il respecte : La fidélité à l'original; La sélection de l'essentiel La structuration. Comment composer un compte rendu ? Cinq recommandations importantes Évoquer les circonstances de la communication. Le destinataire supposé ignorant doit pouvoir se représenter avec précision le support de communication, lieu et moment, participants, contexte, etc. Adapter le compte rendu à son objet. Le lecteur du compte rendu d'une réunion n'attend pas les mêmes informations que celui qui lit un compte rendu de lecture. Une 204 Durée Matériel Support Prérequis représentation théâtrale, un concert ou une conférence sont plus que de simples textes, d'autres éléments que les mots y entrent en jeu dont le rapporteur doit aussi témoigner. Rester fidèle à l'objet du compte rendu. La valeur de ce type de texte tient avant tout à l'exactitude des faits rapportés. Donc pas de commentaire, de jugement, de contresens ou d'omission. Structurer le texte. Respecter l'ordre de la communication rapportée n'est pas indispensable. La structure doit avant tout faciliter l'accès à l'information pour le lecteur. Adapter le compte rendu à l'usage auquel il est destiné. Votre CR, sauf exception, est rédigé à l'intention d'un vaste public, il détaillera les informations (non le détail des échanges ou des décisions, mais les circonstances de la communication : qui a dit quoi ?, quel est le titre de tel intervenant ? comment s'est déroulée la projection du film? quelle est l'attitude du public durant la conférence ? ...) Comment procéder ? 1) D'abord il est essentiel de lire correctement l'"objet" dont il s'agit de rendre compte. Avant de rendre compte d'un film, par exemple, il est nécessaire de connaître à tout le moins les éléments du langage cinématographique. Il est utile, mais non indispensable, de prendre des notes ou de marquer le texte ainsi que nous l'avons recommandé à propos du résumé. 2) Avant de vous mettre à rédiger, il faut encore vous interroger sur l'usage et le destinataire de votre texte. A la lumière de cette information, un travail de classement des informations s'impose. A cet effet, il faut identifier les thèmes essentiels et sélectionner les éléments à conserver pour la rédaction en fonction du destinataire (notamment de la connaissance qu'il est censé avoir), de l'usage auquel le texte est destiné et des dimensions assignées. 3) Il est habituel de commencer par préciser l'objet du compte rendu : les circonstances de la communication. Parfois le fastidieux détail des références est rejeté en note ou en finale, cela permet de commencer le texte sans lasser le lecteur. 4) Les informations qui suscitent le moins de difficulté pour le destinataire censé ne pas connaître cet objet, sont placées au début, ensuite figurent les éléments que le lecteur aura plus de mal à se représenter, puisque les informations déjà livrées faciliteront sa lecture. 5) Au moment de rédiger, il vaut mieux élaborer un texte fluide, continu, seulement interrompu par d'éventuels intertitres si le confort du lecteur le demande. Le style question / réponse est, en principe, à éviter. Le découpage en paragraphes se détermine en fonction des thèmes sélectionnés durant la phase de préparation. 205 6) La rédaction se termine comme toujours pas un toilettage du texte : précision du vocabulaire, vérification de la cohérence et de la lisibilité (syntaxe, orthographe, ponctuation, harmonie). Rendre compte d'une réunion Présenter le compte rendu d'une réunion pour permettre à quelqu'un qui n'y a pas assisté de se la représenter de façon suffisante. De quoi s'agit-il ? Présenter le compte rendu d'une réunion pour permettre à une personne qui n'y a pas assisté de se la représenter de façon suffisante. De savoir ce qui s'est dit, ce qui s'est décidé, et dans quelle atmosphère se sont déroulées les discussions. Cela demande de rendre compte (le plus souvent par écrit) de plusieurs éléments : • • • • Informations sur les circonstances (date, heure, participants, fonctions) Informations sur le contenu, Informations sur la forme des échanges Rapport des décisions prises. Ce qui est demandé c'est de rapporter l'essentiel des informations et des opinions échangées par les participants. Non de transcrire l'intégralité des interventions. Puisqu'il s'agit d'une réunion de travail, l'important sera le contenu, les propositions, les arguments, les décisions. Comment rendre compte d'une réunion ? Rédiger le rapport d'une réunion Avant tout, est-il nécessaire de le rappeler, le rapporteur s'efforce d'observer une stricte neutralité dans la relation des événements ou des discours. Que faut-il noter ? Cela dépend : selon que le destinataire du texte a participé ou non à la réunion, la tâche du rapporteur sera quelque peu différente : simple rappel des points importants ou description plus ample. D'où les premières questions à se poser : qui va lire ce rapport, quel en seront l'usage et les dimensions ? En principe le formateur indique ces renseignements dans la consigne. Avant de vous mettre à rédiger, il faut vous interroger sur l'usage et le destinataire de votre texte. A la lumière de cette information, un travail de classement des informations s'impose. A cet effet, il faut identifier les thèmes essentiels et sélectionner les éléments à conserver pour la rédaction en fonction du destinataire (notamment de la connaissance qu'il est censé avoir), de l'usage auquel le texte est destiné et la rédaction se fera à partir de notes prises au vol. Au cours de la discussion, notez même schématiquement les aspects importants. 206 Circonstances de la réunion Le rapport commence habituellement par ces mentions obligatoires : • • • • • • • Nom du groupe qui se réunit. Occasion de la rencontre. Date (et lieu). Heures de début et de clôture. Noms des participants avec, éventuellement, la fonction ou le mandat de chacun, des personnes excusées, des absents. Ordre du jour ("O. J.") complet et numéroté. Nom de l’animateur. Rapport de la réunion Lorsque le compte-rendu est destiné à des personnes n'ayant pas participé à la rencontre, le rapporteur peut évoquer l'ambiance des échanges, l'atmosphère de la réunion, les faits marquants. Au moment de rédiger, il vaut mieux élaborer un texte fluide, continu, seulement interrompu par d'éventuels intertitres si le confort du lecteur le demande. Le style question / réponse est, en principe, à éviter. Le découpage en paragraphes se détermine en fonction des thèmes sélectionnés durant la phase de préparation. En finale La fin du compte-rendu mentionnera, si nécessaire, la date et l'heure de la prochaine rencontre. On ajoute aussi le nom de celui qui a rédigé le texte précédée ou non de la mention : "rapporteur:..." ou "Sauf erreur ou omission,..." ACTIVITE 1 : Lisez le texte intitulé « La Publicité » ( cf : Séquence 1 Séance 1, Fiche support n° 2) et procédez à la rédaction du compte rendu du texte. ▀ ACTIVITE 2 : Suite à une réunion tenue entre formateur et stagiaires concernant un thème donné, le stagiaire est censé faire le compte rendu de la dite réunion. ▀ ACTIVITE 3 : A partir d’un article de journal de la presse marocaine, lisez l’article et faire le compte rendu. ▀ 207 Séquence 4 : Maîtrise les techniques de communication écrite en milieu professionnel Séance 2 : Le rapport Objectifs • Identifier la technique de rédaction d’un rapport • Identifier les différents constituants d’un rapport • Rédiger un rapport 208 Durée Matériel Support Prérequis : 2 heures : : Nous prenons en considération 7 formes de rapports ou d'écrits similaires : rapport de stage et rapport d'activité en cours (rapport de recherches ou rapport d'expérience, projet de recherche, mémoire ou rapport de compilation, rapport de DEA, rapport scientifique) en privilégiant l'étude des rapports de recherche. Tous doivent être bien structurés. Nous vous recommandons la lecture du module 4 "Comment structurer votre rapport", en particulier le point le plan à la française. Le rapport est un peu le récit d'une expérience. Il n'est pas entièrement chronologique comme le serait une prise de notes. Bien qu'il doive être structuré en parties (trois de préférence), il laisse place à la créativité, à l'engagement personnel. Mais sa fonction utilitaire implique l'absence de tout enjolivement superflu. De même le ton doit être le plus impersonnel possible. Les formules de politesse sont inutiles quoiqu'il soit bien venu, comme nous l'avons suggéré, d'y remercier les personnes ou institutions qui ont permis l'expérience, commandité le rapport ou apporté un soutien direct. Notre typologie reprend et élargit celle de Bruno Camus qui distingue trois catégories principales de rapports ou mémoires : le rapport d'expérience, celui de recherche et celui de compilation. Il existe aussi les rapports dits techniques, mais leur étude n'est envisagée sur ce site que sous les aspects communs avec les autres types de rapport (plan, structure) à l'exclusion de l'évaluation financière. PRESENTATION DU RAPPORT Les 9 points qui suivent correspondent à ce que l'on devrait prévoir dans l'aspect extérieur d'un rapport. Désormais les pratiques européenne et américaine sont assez comparables : on s'attend à ce que le texte d'un rapport soit court (entre 10 et 60 pages), mais qu'il ne renonce jamais à certaines informations. Les premières pages répondent aux questions classiques de la communication : Qui parle ? A qui ? De quoi ? Comment ? (Contenu du discours ?) Avec quelle intention ou en escomptant quels résultats ? La mise en page (ou le format) doit être uniforme et conséquente d'un bout à l'autre du texte. Il convient donc d'ouvrir la première page comme feuille de style (en Word, voir sous le menu format, la rubrique style). Par exemple, vous pouvez choisir une grandeur de caractères police 28 pour tous les titres, 20 pour tous les sous-titres, 14 pour les têtes de paragraphes et 12 pour le texte lui-même. Les citations et les exemples doivent être mis en italique. Les espacements entre les paragraphes (à déterminer dans la feuille de style à partir du point format/paragraphe/espacement) ainsi que les caractères gras, les soulignements ou la mise en couleur, les alignements à droite, à gauche ou au centre doivent eux-mêmes suivre 209 une logique constante du début à la fin du document. Chaque variation de mise en page doit venir d'une modification de la feuille de style et non d'une action sur les icônes de la barre du menu affiché. LA PAGE DE TITRE Elle reproduit la page de couverture où doivent figurer le titre, l'auteur et la date du document - en ajoutant des précisions : la page de titre doit spécifier non seulement le contenu mais aussi la nature du rapport. Le nom de l'auteur devrait être accompagné de ses coordonnées (adresse personnelle ou professionnelle et, le cas échéant, adresse électronique), la date est celle de la rédaction du document. On ajoute le nom des destinataires ou commanditaires explicites du rapport, ceux qui sont visés par l'auteur ou l'institution commanditaire ainsi que leurs coordonnées. COMMENT SITUER SES IDEES ET CELLES DES AUTRES Quel que soit le type de rapport à rédiger, le rédacteur doit être conscient du fait :  qu'il cherche à établir une relation avec ses destinataires et à obtenir leur adhésion,  qu'une bonne partie de son information vient des autres,  que, par conséquent, il lui faut maîtriser la façon dont il garde les traces de ses lectures, dès le départ (voir le module 6 pour établir les notices bibliographiques). Il lui faut relever dans le texte consulté des citations potentielles et les conserver pour enrichir son texte ou pour des notes en bas de pages. Cela demande une discipline minutieuse. Dans tous les cas, le rédacteur devra suivre rigoureusement d'un bout à l'autre du document, le même procédé de présentation des références. La collecte de citations apporte, à double titre, un fort enrichissement du discours. D'une part les passages relevés renforcent l'auteur dans sa conviction, d'autre part ils sont l'occasion de développer la pensée dans des directions imprévues à partir du point de vue d'un autre auteur mais pas toujours dans la même direction que lui. Par ailleurs, pour souligner la cohérence de son discours et produire une forte cohésion du texte, le rédacteur s'appuiera sur des connecteurs. Enfin un travail de réécriture l'attend. C'est une phase impérative de la rédaction (voir encore le module 5). STRUCTURER SON RAPPORT Un rapport doit impérativement avoir un plan visible : On doit en feuilletant le texte y voir : une introduction et une conclusion d'au moins une demi-page et des parties qui forment des paragraphes d'une dizaine 210 de lignes minimum, sans phrases décousues et non intégrées à ces paragraphes. Si vous avez une certaine anxiété devant la page blanche, vous pouvez commencer par l'exercice de mise en train suivant : partez d'un terme qui est important pour votre rapport et associez librement en remplissant les bulles vides. Puis, retracez le chemin qui va logiquement d'une bulle à l'autre. Cela peut constituer un embryon de plan pour votre rapport. Le plan comprend généralement les parties suivantes : l’introduction, le corps du texte en plusieurs parties et la conclusion L'introduction : D'où part-on ? Où veut-on arriver ? (quoi et comment ?) Première partie du rapport : Situation de départ, ce qui s'est passé, ce qu'on observe, ce qu'on sait, l'état des connaissances Deuxième partie : Approfondissement par un questionnement sur les observations de la première partie Autres parties : résultats, solutions La conclusion : bilan et prolongements possibles Vous avez ci- dessus un plan facile à mémoriser, un plan passe- partout qui s'appuie sur la structure "thèse - antithèse - synthèse", par exemple le plan SAP : Situation, analyse, proposition. C'est ce qu'on appelle faire un plan générique dans lequel peuvent venir se placer les idées recueillies au cours du travail préalable. Voici pour rédiger un rapport quelques plans possibles avec leur acronyme : Exemple 1 : le plan COCR Contexte et originalité de l'entreprise Chronique et problématique des différents moments Résultats et conclusion finale Exemple 2 : Le plan SAP Situation de départ et questionnement Analyse Proposition de résolution des problèmes Exemple 3 : Le plan CONCHRORÉ Contexte Chronique Résultats Exemple d'annonce de plan : Le passage est extrait du rapport d'information sur les centres culturels 211 étrangers : "Avant de présenter mes propositions pour essayer de susciter un nouveau souffle, j'établirai un constat de l'existant afin de mieux comprendre comment et pourquoi, dans nombre de centres culturels, le découragement menace de remplacer ce qui était ferveur et foi dans l'action culturelle de la France." LE CONTENU D’UN RAPPORT DOIT ETRE COHERENT ET DYNAMIQUE Un texte cohérent est un texte dans lequel les idées s'enchaînent de façon logique sans ambiguïté. Il existe des outils linguistiques pour bien lier les parties d'un discours. Ce sont les connecteurs. Ils cimentent les différentes composantes et assurent une plus grande cohésion entre une idée et une autre. Plus la cohésion est grande, plus son effet sur la cohérence générale est assuré. Vu leur force de persuasion, il est utile de réfléchir à l'usage que nous faisons de ces articulateurs. Nous les avons divisés en 4 groupes pour mieux observer leur fonctionnement. REFORMULER, RACCOURCIR, AMPLIFIER Le texte final conserve toujours trace des phrases ou des paragraphes formulés dans un premier jet. Mais lors de ce processus d'ajustement, les idées ébauchées dans la première version seront reformulées en fonction de l'enchaînement logique adopté pour mieux guider le lecteur et le mener à reconnaître la validité d'un raisonnement univoque et convaincant. C'est vrai pour le titre et surtout pour l'introduction qui est la partie la plus souvent réécrite. C'est vrai pour le corps du texte. Les grands écrivains se sont tous appliqués à un travail de réécriture. LA BIBLIOGRAPHIE La bibliographie recense la liste des ouvrages ou publications que vous aurez lus ou consultés. Elle peut s'appeler "Orientation bibliographique", "Indications ou Références bibliographiques" selon la longueur et l'ampleur des documents cités. Elle comprend une liste de notices bibliographiques rangées par ordre alphabétique et reflète votre travail, ses orientations, son organisation. C'est un outil précieux pour d'autres chercheurs ou pour vos nouvelles recherches. Rédigez-la avec soin car elle sera lue très attentivement. LA TABLE DES MATIERES Remarques préliminaires Les termes "table des matières" et "sommaire" donnent lieu à des confusions. En français, une table des matières est une liste de titres de chapitres suivis de leur numéro de page. Le terme "sommaire" remplace celui de "table des matières" quand le document ne compte que quelques dizaines de pages, ce qui convient bien au rapport. 212 A quoi sert-elle ? Elle récapitule votre plan en indiquant la page où commence chaque section. Véritable carte du texte, elle permet au lecteur de s'orienter dans votre travail et sera donc lue en priorité. Elle vous aura permis, lors de son établissement, de visualiser et corriger problèmes de longueurs, déséquilibre entre les parties, défauts de composition. Qu'y met-on ? On y classe les titres des parties et sous-parties, sous lesquelles on place les titres des chapitres et les sous-titres, avec pour chaque élément, le numéro de la page. Avant la table, figurent préface, remerciements et, en fin de document, appendices/annexes, puis index. Il convient de ne pas multiplier les subdivisions : cela implique un texte trop morcelé. Où la met-on ? On la place en début de document, après la page de titre, la préface éventuelle et les remerciements, si elle est de longueur normale, soit au maximum deux pages. On la place en fin de texte, après les annexes et avant l'index si elle est plus longue. En ce cas, un sommaire l'annonce là où aurait figuré une table des matières courte. Comment se présente-t-elle ? Les titres des chapitres sont en minuscules, parfois en caractères gras, et ceux des parties, en majuscules. Evitez les abréviations et écrivez : "Première partie", non "1 ère partie" ; "CHAPITRE PREMIER" et non "chapitre I". Il est bon de préciser, en une phrase en début de table, les chapitres précédés, dans le texte, d'un argument analytique. ▀ ACTIVITE 1 : Rédiger un rapport d’activité Chaque stagiaire devra rédiger un rapport sur les activités de formation qu’il a réalisé depuis le début de sa formation dans ce cursus. Ce travail pourra être fait en hors classe et corrigé par le formateur. ▀ ACTIVITE 2 : Le formateur pourra proposer d’autres exercices à l’issue des stages effectués par les stagiaires ou de visites en entreprises……. 213 Séquence 4 : Maîtrise les techniques de communication écrite en milieu professionnel Séance 3 : Lecture et analyse de document iconographiques : Les graphiques Objectifs Durée Matériel Support • Identifier et classer les principaux graphiques • Lire et utiliser des graphiques : 2 heures : 214 Prérequis : ELEMENTS DE CONNAISSANCE LES GRAPHIQUES Un graphique permet de représenter par le dessin ou par d’autres moyens analogues des faits donnés ou observés. Il existe une grande variété de graphiques, les plus fréquents sont les courbes et les graphiques à surface. La Galerie des graphiques > histogramme > bâtons > tuyaux d'orgue > barres > pyramide des âges secteurs bâtons empilés barres empilées graphique figuratif (pictogramme) courbes toile d'araignée (radar) surface 2D | 3D graphique combiné aires anneaux graphique polaire nuage de points bulles Résumé Types de graphiques pyramide des âges graphique à barres verticales graphique par points Description Représente la structure de l'âge d'une population. Compare des valeurs importantes. Montre les données d'une meilleure façon que le graphique à barres horizontales et il est préférable de l'utiliser si possible. Montre un grand nombre de catégories lorsque l'ordre de ces dernières n'est pas important. Plus utile pour la présentation de valeurs de catégories en ordre décroissant. Montre les données de variables discrètes ou continues d'une façon similaire aux graphiques à colonnes, mais sans l'écart entre les colonnes. Montre les données de variables continues. Aplanit les changements abrupts pouvant être visibles dans un histogramme. Compare des données importantes. Utile lorsque le nom des catégories est trop long pour être inscrit au bas de la colonne. Montre les données sur une période précise. Préféré des graphistes, mais les élèves peuvent également créer des présentations figuratives simples. Les comparaisons doivent être représentées de façon exacte et respecter l'échelle. Compare un nombre plus petit de catégories. Les valeurs doivent être inscrites comme étant différentes, ou les différences pourraient être difficiles à trouver. Apposer la valeur des segments dans le graphique règle ce problème. Lorsque des points de données sont semblables, le message du 215 histogramme polygone statistique graphique à barres horizontales graphique linéaire graphique figuratif graphique à secteurs nuage de points graphique à secteurs pourra être mal compris. Un graphique à barres pourrait être plus approprié. Mesure deux ou plusieurs variables qui semblent liées. ▀ ACTIVITE 1 : Recueillez des exemples de graphiques (c.-à-d., graphiques à barres, graphiques à segments, graphiques linéaires) dans les journaux, les magazines et les revues scientifiques. Regardez les exemples de graphiques et déterminez s'ils sont appropriés ou si les statistiques auraient été mieux présentées dans un autre type de graphique. ▀ ACTIVITE 2 : Quel type de graphique utiliseriez-vous pour présenter les données suivantes? Expliquez vos choix. a) le nombre de filles dans chacune des années à votre école b) le nombre annuel de décès de la route dans votre province ou territoire au cours des 30 dernières années c) la vitesse (km/h) des 20 animaux les plus rapides d) la population de la France, des provinces et territoires Séquence 4 : Lecture et analyse de documents iconographiques non-verbaux Séance 4 : Lecture et analyse de document iconographiques : Les tableaux Objectifs Durée Matériel Support • Lire des tableaux Concevoir des tableaux : 2 heures :  tableau intitulé « Nombre de naissances, âge moyen des mères »  tableau intitulé « Population active occupée à temps partiel selon la durée du temps partiel » : 216 Prérequis ELEMENTS DE CONNAISSANCE Un tableau sert à présenter de manière claire et ordonnée des renseignements, des données, des statistiques. Il met en évidence des correspondances entre des mots ou des phrases (questions, affirmations) et des nombres. Ces données apparaissent généralement dans un cadre et sont souvent séparées entre elles par des lignes horizontales. On distingue donc des tableaux de données numériques, des tableaux de données textuelles et des tableaux de données symbolisées. Selon la nature des données représentées, les tableaux ont pour objectif : • D’analyser l’évolution d’un phénomène; • De comparer un même phénomène à des moments différents; • De mettre en évidence la répartition d’un phénomène à un moment donné; • De faire le point sur une situation, sur le contenu de documents; • De décrire les caractéristiques d’une situation, d’une procédure de travail; • De guider le lecteur. Les tableaux de données textuelles ce sont souvent des tableaux de synthèse. Ils évitent à leur destinataire d’avoir à lire une profusion de documents. Les tableaux de données numériques sont essentiellement des tableaux statistiques. Ils émaillent les rapports et les dossiers. Les tableaux de données symbolisées sont des tableaux où les intitulés de lignes sont écrits en clair, mais, à l’intérieur des colonnes, les informations sont représentées par des symboles : croix, traits, puces, pictogrammes…. ▀ ACTIVITE 1 : Exploitez les données présentées dans le tableau intitulé « Nombre de naissances, âge moyen des mères » Cf. Séquence 3 Séance 5 Fiche Support 1. ▀ ACTIVITE 2 : Exploitez les données présentées dans le tableau intitulé « Population active occupée à temps partiel selon la durée du temps partiel » Cf. Séquence 3 Séance 5 Fiche Support 2 ▀ ACTIVITE 3 : forme de tableau chiffré des données population des stagiaires dans votre 217 Présentez sous relatives à la établissement de formation. SEQUENCE 4 SEANCE 4 FICHE SUPPORT 1 218 Nombre de naissances Ensem ble 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (p) Filles Garçons 391 312 389 239 381 744 364 589 364 277 373 409 377 003 373 157 378 075 382 132 397 352 394 297 389 981 389 349 393 477 396 680 Age moyen des mères à la naissance 762 407 371 095 759 056 369 817 743 658 361 914 711 610 347 021 710 993 346 716 729 609 356 200 734 338 357 335 726 768 353 611 738 080 360 005 744 791 362 659 774 782 377 430 770 945 376 648 761 630 371 649 761 464 372 115 767 816 374 339 774 600 377 920 28,3 28,4 28,5 28,7 28,8 29,0 29,1 29,2 29,3 29,3 29,4 29,4 29,5 29,5 29,6 29,7 219 SEQUENCE 4 SEANCE 4 FICHE SUPPORT 2 Population active occupée à temps partiel selon la durée du temps partie En 2005 % de la Durée Femme Hommes Part des populatio hebdomadaire s (en (en femmes n active moyenne de milliers milliers) (en %) féminine travail ) occupée Moins de 15 heures De 15 à 29 heures 30 heures ou plus Inconnue Ensemble 545 1 873 1 092 5 3 516 134 417 208 9 769 80,2 81,8 84,0 35,0 82,1 4,8 16,4 9,6 0 30,8 Note : résultats en moyenne annuelle. Champ : population active occupée de 15 ans et plus à temps partiel, sauf pour la colonne "% de la population active féminine occupée". Source : Insee, enquêtes emploi. 220 Séquence 4 : Lecture et analyse de documents iconographiques non-verbaux Séance 5 : Lecture et analyse de document iconographiques : Les schémas Objectifs Durée Matériel Support • Identifier les différents types de schémas • Lire des schémas : 2 heures :  Schéma intitulé les eaux de ruissellement  schéma intitulé « le processus de fabrication du sucre à partir de la betterave sucrière »  schéma intitulé « le processus de fabrication du chocolat» Prérequis : ELEMENTS DE CONNAISSANCE Un schéma est une représentation simplifiée d'un phénomène (schéma fonctionnel) ou d'une structure (schéma figuratif) qui permet de communiquer en évitant un texte long. Exemple de schéma fonctionnel : La commande du mouvement. Exemple de schéma figuratif : L'organisation de l'appareil circulatoire. Il permet de comprendre les liens entre différents éléments. Un schéma n'est pas un dessin, il n'est pas une représentation fidèle de la réalité. ▀ ACTIVITE 1 : Rédigez un petit texte expliquant le processus du ruissellement des eaux Cf. le schéma intitulé « les eaux de ruissellement » Séquence 4 Séance 5 Fiche Support 1. ▀ ACTIVITE 2 : Rédigez un petit texte expliquant le processus de fabrication du sucre Cf. le schéma intitulé « le processus de fabrication du sucre à partir de la betterave sucrière » Séquence 4 Séance 5 Fiche Support 2. 221 ▀ ACTIVITE 3 : Rédigez un petit texte expliquant le processus de fabrication du chocolat Cf. le schéma intitulé « le processus de fabrication du chocolat» Séquence 4 Séance 5 Fiche Support 3. ▀ ACTIVITE 4 : Sur le modèle des processus dont les schémas vous ont été présentés, choisissez un processus simple et représentez-le sous la forme d’un schéma. SEQUENCE 4 SEANCE 5 FICHE SUPPORT 1 Les eaux de ruissellement Le schéma qui suit présente de façon simple le bilan hydrique de la surface terrestre. 222 SEQUENCE 4 SEANCE 5 FICHE SUPPORT 2 Processus de fabrication du sucre à partir de betterave sucrière 223 SEQUENCE 4 SEANCE 5 FICHE SUPPORT 3 Processus de fabrication du chocolat 224 225
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