Métrologie T I R1215
Comments
Description
Organisation d’un laboratoired’étalonnage par Marc PRIEL Adjoint au Chef du Département Métrologie et Instruments de Mesure du Laboratoire National d’Essais (LNE) Avec la collaboration de Louis-Paul GAZAL Directeur du CEREM, LNE Sud (Centre Régional d’Étalonnage et de Métrologie) et de Bernard SCHATZ Gérant de la société METROQUAL 1. 1.1 1.2 1.3 Contexte normatif ................................................................................... Normes ISO 9000 relatives aux systèmes qualité..................................... Norme NF X 07-010 ..................................................................................... Norme ISO 10012-1 ..................................................................................... 2. Objectif et rôle de la fonction métrologique dans une entreprise ................................................................................. — 3 3. Procédés de mesure ................................................................................ — 3 4. Facteurs de qualité des mesures. Textes normatifs....................... — 3 5. 5.1 5.2 5.3 Gestion des moyens de mesure ........................................................... Acquisition des équipements de mesure .................................................. Réception et mise en service des moyens de mesure ............................. Opérations d’étalonnage et de vérification ............................................... — — — — 4 4 5 7 6. Mise en place d’une structure métrologique au sein de l’entreprise ............................................................................ Analyse des besoins métrologiques et mise en place d’étalons............. Raccordement aux étalons de référence de l’entreprise.......................... Raccordement des étalons de référence de l’entreprise aux étalons nationaux...................................................................................................... — — — 8 8 8 R 1 215 4 - 1995 6.1 6.2 6.3 R 1 215 - 2 — 2 — 2 — 3 — 9 7. 7.1 7.2 7.3 7.4 7.5 Le laboratoire d’étalonnage en métrologie dimensionnelle ........ Réalisation du local ..................................................................................... Équipements de mesure ............................................................................. Procédures d’étalonnage ............................................................................ Rédaction des certificats d’étalonnages .................................................... Méthodes de surveillance des procédés d’étalonnage ............................ — — — — — — 9 9 9 10 10 16 8. 8.1 8.2 Exemples de laboratoire en métrologie dimensionnelle .............. Premier exemple.......................................................................................... Deuxième exemple...................................................................................... — — — 16 16 18 Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. R 1 215 e souci d’améliorer la qualité des produits industriels est un impératif économique et social aujourd’hui de plus en plus partagé. Pour l’entreprise, la détection des défauts, la diminution des rebuts, le perfectionnement des procédés de fabrication nécessitent une amélioration constante des méthodes de mesure et de contrôle. L Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 1 ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ La surveillance périodique des instruments de mesure et de contrôle est devenue une nécessité. En effet, l’utilisation d’instruments dont les indications sont erronées fait courir à l’entreprise des risques importants, tels que litiges avec les donneurs d’ordre, retouches, rebuts, etc. L’usage d’instruments régulièrement entretenus, vérifiés et étalonnés, permet de garantir la validité des mesures et des contrôles ; c’est un facteur de qualité essentiel. Il permet d’accroître la productivité et donc d’améliorer la compétitivité de l’entreprise. Il est nécessaire, pour chaque entreprise, d’assurer une fonction métrologique. Elle ne conduit pas obligatoirement à la création d’un laboratoire avec des matériels coûteux ; elle se résout souvent grâce à l’acquisition de quelques références (boîte de cales étalons, bagues lisses, etc.), ces références étant ensuite utilisées pour contrôler les moyens de mesure (pieds à coulisse, micromètres à vis, mesureurs d’alésage). Dans les pages qui suivent, nous avons tenté de fournir les renseignements essentiels nécessaires à la mise en place d’une structure métrologique. Il est bien évident que chacun des éléments présenté devra être adapté à l’entreprise. La mise en place d’une structure métrologique ne peut pas se concevoir sans une analyse objective des besoins de l’entreprise : l’absence de cette phase initiale conduirait immanquablement à la réalisation d’un laboratoire mal adapté et d’un coût excessif. 1. Contexte normatif 1.1 Normes ISO 9000 relatives aux systèmes qualité Les relations entre les entreprises se trouvent de plus en plus souvent codifiées par un ensemble de normes définissant un modèle type d’assurance de la qualité dans les relations clients-fournisseurs. Deux normes sont particulièrement utilisées comme référence : — ISO 9002 (NF EN 29002) 1994, Systèmes qualité – Modèle pour l’assurance de la qualité en production, installation et prestations associées ; — ISO 9001 (NF EN 29001) 1994, Systèmes qualité – Modèle pour l’assurance de la qualité en conception/développement, production, installation et prestations associées. La norme ISO 9003 (NF EN 29003) a maintenant un intérêt moindre, car elle se limite à l’assurance de la qualité en contrôle et essais finals. Elle répond cependant aux besoins de très nombreuses PME. Les normes ISO 9001 et 9002 formulent un ensemble d’exigences relatives aux mesures effectuées par l’entreprise. L’analyse de ces exigences conduit les entreprises à entreprendre les actions suivantes : ■ moyens et personnels pour les vérifications : — identifier puis analyser les besoins internes en matière de vérification ; — définir et mettre en place les moyens ; — définir les compétences et les niveaux requis ; — désigner les responsabilités de chacun ; — éventuellement organiser des actions de formation pour les activités de vérification. ■ maîtrise des procédés : — disposer de moyens de mesure permettant la maîtrise et le pilotage des procédés. R 1 215 − 2 ■ contrôles et essais en cours de fabrication : — établir la conformité des produits aux spécifications en mettant en œuvre des méthodes de contrôle et de pilotage des opérations de fabrication. ■ maîtrise des équipements de contrôle de mesure et d’essai : — organiser la fonction métrologique dans l’entreprise ; — estimer les incertitudes de mesure et examiner si elles sont compatibles avec les valeurs des spécifications à vérifier ; — évaluer, choisir les instruments ; — réaliser un inventaire des équipements ; — définir les étalons de référence de l’entreprise ; — assurer la traçabilité aux étalons nationaux ; — établir puis améliorer les intervalles entre étalonnages ; — actualiser les procédures écrites d’étalonnage ; — avoir des critères d’acceptation pour procéder aux vérifications des instruments de mesure ; — procéder aux vérifications des instruments de mesure ; — surveiller justesse et fidélité ; — indiquer l’état de vérification ou d’étalonnage des instruments (étiquettes) ; — mettre en place des dossiers individuels d’instruments de mesure ; — valider des résultats antérieurs obtenus avec un instrument, si ce dernier se trouve être hors de ses spécifications lors d’une vérification ; — réaliser un environnement convenable ; — protéger les instruments contre les dégradations ; — empêcher les déréglages ; — valider et qualifier les bancs d’essais ; — justifier la conception des mesurages. 1.2 Norme NF X 07-010 Cette norme ( Métrologie – La fonction métrologique dans l’entreprise ), publiée en 1986 et révisée en 1992, est issue des travaux qui avaient été menés dans le cadre de l’Union de Normalisation de la Mécanique et qui avaient conduit à la publication des normes Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle Il apparaît nécessaire. il ne faudra cependant pas oublier que de nombreux autres facteurs concourent à la qualité des mesures. 3. — validation d’une hypothèse dans le cadre d’un développement . de mesure et d’essais. — une instrumentation . pression. des résultats de mesure. © Techniques de l’Ingénieur. on peut définir ce que nous appellerons une qualité intrinsèque et une qualité extrinsèque. — des étalons . d’où la nécessité d’optimiser ce paramètre. Ce dernier. — un opérateur. Si l’on dresse une liste des différents facteurs intervenant dans la qualité d’un résultat de mesure. sera chargé de prendre une décision : — acceptation d’un produit (lors de la mesure de caractéristiques ou de performances pour l’établissement d’une conformité à une spécification) . on peut essayer de rattacher ces facteurs à des exigences ou des conseils apparaissant dans des textes normatifs (tableau 1). ni insuffisante). La qualité intrinsèque correspond à la validité physique de notre résultat de mesure et elle pourrait se caractériser par l’incertitude. Ayant défini les caractéristiques de la qualité d’un résultat de mesure. mais cette norme n’est pas reprise en norme française. et à limiter son attention à celui-ci. pour une entreprise qui veut progresser dans le domaine de la qualité. traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 3 . — protection de l’environnement . 1. Un nouveau projet est en cours d’étude (ISO 10012-2). une mesure de la qualité de notre résultat. l’incertitude du résultat est-elle adaptée à l’objectif : ni trop performante. (0) Pour les laboratoires d’étalonnage ou d’essai. c’est-à-dire sa pertinence (a-t-on mesuré la grandeur vraiment utile à l’utilisateur. — un mode opératoire . Le rôle de cette fonction consiste à maîtriser l’aptitude à l’emploi de tous les moyens de mesure utilisés dans l’entreprise et à en donner l’assurance. qui s’intéresse aux procédés de mesure et à la surveillance de ces procédés par méthodes statistiques (cartes de contrôle). au vu de cette information. — validation d’un procédé . 2. La commission métrologie de l’AFNOR élabore un projet de modification du texte ISO 10012-1. L’ensemble de ces décisions concourent à la qualité du produit ou du service. Techniques de soutien. Management et assurance de la qualité. Dans ce cadre. car elle peut s’appliquer à différents secteurs industriels (et non plus uniquement à la métrologie dimensionnelle) . on a généralement tendance à porter tous ses efforts sur l’instrument de mesure. — réglage d’un paramètre dans le cadre du contrôle d’un procédé de fabrication (asservissement) . elle fournit des informations pour aider les entreprises à organiser leur fonction métrologique. Les versions française et anglaise de ce texte ont été publiées par l’ISO. La validité des décisions prises dépend donc directement de la qualité des informations communiquées et. dans ce cas particulier. La norme NF X 07-010 est d’une portée plus générale. Textes normatifs Si l’on tente de caractériser la qualité d’un résultat de mesure. humidité. nous pouvons examiner quelles sont les actions à entreprendre pour établir puis maintenir cette qualité. — définition des conditions de sécurité d’un produit ou d’un système. le rôle du laboratoire d’étalonnage est de s’assurer de la gestion des instruments de mesure dans l’entreprise . de mettre en place une fonction métrologique. Il nous semble donc préférable de parler de procédé de mesure et ainsi d’avoir une vision plus globale des moyens et des ressources qu’il est nécessaire de mettre en œuvre pour l’obtention d’un résultat de mesure. est un résultat de mesure.1 de la norme ISO 9002.1. environnement électromagnétique) . Il faut cependant considérer que l’instrument de mesure n’est qu’un maillon dans le processus d’obtention d’un résultat de mesure. — une méthode de mesure . par conséquent. Objectif et rôle de la fonction métrologique dans une entreprise On peut généralement considérer que le résultat d’une mesure est une information technique que l’on communique à un utilisateur. Facteurs de qualité des mesures.3 Norme ISO 10012-1 Ce texte (Exigences d’assurance de la qualité des équipements de mesure – Partie 1 : Confirmation métrologique de l’équipement de mesure ) a été élaboré par le comité technique de ISO/TC 176. permet d’obtenir un produit qui. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. En effet. 4. deux textes normatifs interviennent : la norme NF EN 45001 et le Guide ISO/CEI 25 [3]. — un environnement (température. Procédés de mesure Lorsque l’on s’intéresse aux mesures et aux équipements de contrôle. La qualité extrinsèque du résultat de mesure correspondrait à l’adéquation entre le résultat de mesure et l’objectif de la mesure. Il faut se souvenir que l’incertitude est généralement directement liée au coût du procédé de mesure. Elle apporte des éléments de réponse aux exigences concernant la maîtrise des équipements de contrôle. Figure 1 – Le procédé de mesure Le procédé de mesure peut se définir comme l’ensemble constitué par (figure 1) : — un principe de mesure . comme de nombreux procédés. l’incertitude est un indicateur. de mesure et d’essais présentées au paragraphe 4.________________________________________________________________________________________ ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE NF E 10-020 et 021. Le procédé de mesure. sous-comité 3. car des désaccords subsistent. vibrations mécaniques. 3 Évaluation des moyens de mesure Le choix des moyens de mesure peut être aussi déterminé à partir d’évaluations résultant de l’expérience acquise dans d’autres entreprises ou réalisées par des laboratoires de métrologie.2 Conditions économiques et commerciales Bien que ces questions soit importantes.ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ Tableau 1 – Facteurs de qualité des mesures Facteurs de qualité Références normatives Qualité intrinsèque Principe. R 1 215 − 4 5.1 ISO 9001 § 4. les spécifications seront soit des dimensions. — les conditions de réception.1. on aboutit à choisir des matériels mal adaptés (soit trop performants et donc trop coûteux. le laboratoire d’étalonnage aura à intervenir sur l’équipement. Dans le domaine de la métrologie dimensionnelle. On identifie généralement trois phases : — l’acquisition des instruments . 5.1 Acquisition des équipements de mesure Suivant les entreprises. etc. soit au contraire être centralisé.2 Maîtrise des procédés de mesure ● ISO 10012-2 Estimation des incertitudes de mesure ● ISO Guide to the expression of uncertainty in measurement WECC Doc 19-1990 Guidelines for the expression of uncertainty of measurements in calibrations NF X 06-044 ● ● ● ● ● Qualité extrinsèque Pertinence des mesures Adéquation de l’incertitude de mesure ● ISO 9001 § 4.10 ISO 9002 § 4. on définira les instruments de mesure. Il est ainsi souhaitable de se procurer toute information ou documentation susceptible d’étayer le choix de l’entreprise.1 Besoins techniques ■ Adéquation des performances métrologiques Il importe tout d’abord de réaliser l’adéquation des performances et de la classe de précision ou de l’exactitude des moyens de mesure avec les exigences technologiques de l’entreprise. trois associations d’utilisateurs d’équipements de mesure font réaliser. © Techniques de l’Ingénieur. on pourra être amené à le consulter notamment pour savoir si l’instrument que l’on envisage d’acheter est étalonnable par l’entreprise ou pas. l’entreprise devra également examiner les aspects opérationnels de l’instrument et le degré d’automatisation souhaité. En Europe. En plus des problèmes de « performances métrologiques ». il est recommandé d’établir un cahier des charges définissant en particulier : — les caractéristiques demandées du moyen de mesure .1. — la réception. Pour nous guider dans ce choix. l’homogénéité du parc des instruments de mesure de l’entreprise peut être un critère déterminant. Gestion des moyens de mesure La gestion du parc d’instruments de mesure a pour objectif de constituer et d’entretenir un parc d’instruments de mesure qui réponde aux besoins de l’entreprise. en tenant compte des contraintes de mise en œuvre et d’utilisation (grandeurs d’influence. de mesure et d’essais Normes spécifiques lorsqu’elles existent ISO Guide 32 Étalonnage des analyses chimiques et utilisation de matériaux de référence certifiés ● ISO 9002 § 4. afin de limiter les risques d’obsolescence et surtout d’ouvrir pour l’entreprise de nouvelles possibilités pour ce qui est prévisible. 5. le choix des moyens de mesure peut soit être laissé à l’initiative des utilisateurs. ■ Définition d’un cahier des charges Pour un moyen de mesure spécifique ou complexe. dans des Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. pour des considérations d’utilisation (interchangeabilité) ou de maintenance par exemple. — l’étalonnage ou la vérification des instruments de mesure. Le raisonnement sera toujours du même type : on partira des spécifications des produits à contrôler. méthode et mode opératoire ● ● Maîtrise des équipements de contrôle. la mise en service et le suivi des moyens .1. puis les étalons nécessaires à l’étalonnage ou à la vérification de ces instruments de mesure. des conditions économiques et commerciales et des évaluations qui ont pu être faites par ailleurs de ce moyen. traité Mesures et Contrôle . les investissements sont particulièrement lourds et la durée de vie des matériels très longue . Si ce raisonnement n’est pas respecté. maintenance. soit dont les performances ne permettent pas de répondre au problème posé). car il est bien souvent l’occasion de mieux préciser son besoin et de bien définir avec le fournisseur le contenu exact de la fourniture.1. ■ Homogénéité du parc d’instruments Au moment du choix. ■ Analyse prospective Il est judicieux d’effectuer une analyse prospective et rétroactive de l’utilisation et des possibilités d’évolution du moyen de mesure. — les exigences particulières relatives à l’étalonnage et à la vérification . Il sera nécessaire de toujours partir des spécifications du produit.) de ces moyens. manutention. Dans le domaine de la métrologie dimensionnelle. d’environnement et de maintenance . nous pouvons utiliser les concepts développés dans la norme NF E 02-204 (encadré 1). ces deux facteurs rendent d’autant plus difficiles les choix. — les conditions d’utilisation.10 ● NF E 02-204 ● 5. suivant les situations. soit des spécifications géométriques. être très varié.2. Tout au long de la vie de l’instrument. Le temps passé à la rédaction d’un cahier des charges n’est jamais inutile. Le rôle du laboratoire d’étalonnage peut. 5. Le choix d’un moyen de mesure résulte de la prise en considération des besoins techniques. nous ne les citerons que pour mémoire.1 ISO 10012-1 NF X 07-010 Opérateurs ● ISO 9002 § 4. Ses compétences étant essentiellement techniques.1. ainsi que les conditions de réception.1. a-t-on vérifié les possibilités d’interfaçage de l’instrument ? Cette vérification n’est bien souvent faite que dans un deuxième temps.2 Réception et mise en service des moyens de mesure Dès l’arrivée d’un nouveau moyen de mesure. 5. on exprimait l’incertitude sous forme d’« incertitude globale ». peu de logiciels incluent des possibilités de réelle gestion technique des instruments. peut également être utilisé. incertitude-type uc : incertitude exprimée sous forme d’un écart-type.2. L’identification permet d’élaborer un inventaire permanent et quantitatif du parc des moyens de mesure.________________________________________________________________________________________ ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE Encadré 1 – Incertitude de mesure et tolérance tolérance (t ) : spécification qui définit la variation admissible de dimension (tolérance dimensionnelle) ou de géométrie (tolérance de géométrie).. Un essai de bon fonctionnement est nécessaire mais il n’est pas toujours suffisant . laboratoires de métrologie et d’essais.3 Inscription sur l’inventaire 5.. lorsque des raisons techniques le justifient. Ce numéro d’identification est indispensable pour les étalons de référence. qui était un multiple d’écart-type (k = 2) . La fiche de vie de type spécifique présente l’avantage de permettre un suivi technique du moyen sans faire appel à d’autres documents. Zone 1 : le produit est déclaré conforme Zone 2 : le produit est déclaré non conforme Zone 3 : le produit peut être déclaré conforme ou non conforme avec risques. La valeur du rapport (1/16) a été retenue afin d’assurer la continuité avec l’ancienne norme (E 02-204). ce numéro sera apposé sur le coffret de l’instrument. cet inventaire peut être constitué par un ensemble de fiches individuelles dites fiches de vie. par type d’utilisation. Deux types de fiches de vie peuvent être conçues : — une fiche de vie de type universel . le laboratoire d’étalonnage s’assure de la réalisation des opérations suivantes. En l’absence d’autres propositions entre le client et le fournisseur.< -----t 16 Avant l’introduction de la notion d’incertitude-type. la norme NF E 02-204 propose d’adopter comme rapport entre l’incertitude-type (u c) et la tolérance spécifiée (t ) la valeur suivante : uc 1 -----. — une fiche de vie de type spécifique à une même famille d’instruments. Grande-Bretagne : SIREP.). Le choix du type de codification peut s’appuyer sur une logique de classification permettant de regrouper par famille.2. contrôle des documents techniques fournis. Ce numéro sera apposé sur le moyen de mesure par un procédé garantissant son indélébilité. La fiche de vie de type universel permet de renvoyer à d’autres documents relatant l’historique des interventions (certificat d’étalonnage et rapport de maintenance.1 Conformité à la commande Vérification de la conformité à la commande et aux spécifications du constructeur ou à des prescriptions particulières. incertitude élargie ku c : incertitude obtenue en multipliant l’incertitude-type par le facteur d’élargissement k. 5. Cet inventaire sert à suivre techniquement l’évolution des moyens de mesure et leur situation vis-à-vis des interventions d’étalonnage. Il serait particulièrement important d’inclure dans ces logiciels des dispositifs permettant l’archivage de données d’étalonnage ou de résultats d’opérations de surveillance permettant ensuite une exploitation graphique de ces données (cartes de contrôle).2 Identification du moyen de mesure Il s’agit d’affecter à chaque matériel un numéro d’identification. selon l’accord client-fournisseur. lorsque le constructeur en prévoit un. Pays-Bas : WIB) (cf. ou tout autre événement qui concerne le moyen. Le numéro d’identification. Note : la tolérance est toujours exprimée par une étendue et n’est donc pas affectée de signe. des évaluations d’instruments (France : EXERA. Documentation « Pour en savoir plus » en [Doc. on l’appellerait l’« incertitude élargie ». traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 5 . 5. Différents fournisseurs proposent sur le marché des logiciels de gestion de parc d’instruments de mesure. puisqu’elle sert de support aux relevés de chaque intervention. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur. Selon les possibilités de chaque entreprise.2. Actuellement. À défaut. R 1 215]). actuellement. de vérification ou de remise en état. procès verbal de recette. s’avérer nécessaire d’ouvrir un dossier dans lequel seront classés tous les documents concernant cet instrument (cahier des charges.. dans certains cas (matériel important)...) . — résultats de l’intervention ou renvoi à un autre document (rapport de maintenance. norme NF E 10-022) R 1 215 − 6 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. du fabricant . traité Mesures et Contrôle . — référence aux procédures d’étalonnage ou de vérification . certificat d’étalonnage.2. il peut. — référence éventuelle aux procédures de maintenance . soit en fonction du nombre de pièces contrôlées. 5. — intervalle d’étalonnage ou de vérification (exprimé soit en unité de temps. — affectation de l’instrument . — type de l’instrument . © Techniques de l’Ingénieur. rapport de maintenance. On trouvera un exemple de fiche de vie en figure 2. — numéro d’identification interne (éventuellement) ....). — nature de l’intervention .. étalonnage. soit en une autre unité).ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ D’une manière générale. commande.) . — date de réception et/ou de mise en service . La norme NF E 10-022 précise ces différents éléments. — numéro de série . constats de vérification. — visa de contrôle. certificats d’étalonnage. notice.4 Dossier technique de l’instrument À la réception d’un nouvel instrument. Figure 2 – Exemple de fiche de vie (cf. Un tableau est ensuite prévu et comporte les informations suivantes : — date de l’intervention (réception. — nom ou marque du fournisseur. mise en service. les informations suivantes font l’objet d’un enregistrement sur la fiche de vie : — nom de l’instrument (nom générique) . autre que les opérations préliminaires (ou les réglages laissés à la disposition de l’utilisateur). il peut être exigé de conserver les résultats des mesures effectuées dans le cas où il serait nécessaire de mener une action corrective concernant les mesures effectuées antérieurement avec l’instrument.5 Intervalles d’étalonnage ou de vérification La détermination des intervalles de réétalonnage d’un instrument de mesure est une question difficile. « 4.3 : « Ensemble des opérations établissant.). la relation entre les valeurs de la grandeur indiquées par un appareil de mesure ou un système de mesure. dans des conditions spécifiées.3.. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. « Le résultat d’une vérification se traduit par une décision de remise en service.. et les valeurs correspondantes de la grandeur réalisées par des étalons. Un étalonnage peut aussi déterminer d’autres propriétés métrologiques telles que les effets de grandeurs d’influence. pour utiliser l’instrument de mesure. Il y a néanmoins nécessité de garder trace de l’acte. un outil de gestion essentiel.1.3. une trace écrite de la vérification effectuée doit être conservée dans le dossier individuel de l’appareil de mesure (Définition tirée du Guide ISO/CEI 25). C’est. des périodes favorables à la disponibilité des matériels et du plan de charge de travail correspondant aux travaux à effectuer. La vérification implique une notion de jugement aboutissant à une décision. Ce sont des opérations indispensables. 5. © Techniques de l’Ingénieur.3. Le résultat d’un étalonnage permet soit d’attribuer aux indications les valeurs correspondantes du mesurande. Le résultat d’un étalonnage est parfois exprimé sous la forme d’un facteur d’étalonnage ou d’une série de facteurs d’étalonnage sous la forme d’une courbe d’étalonnage. si le parc est important. Son établissement doit se faire en fonction de l’intervalle d’étalonnage ou de vérification établi pour chaque moyen de mesure. Cette méthode ne nécessite pas l’obtention de résultats chiffrés. 5. définies par une norme.5 Documentation technique À la mise en service d’un nouvel instrument. par une réglementation ou une prescription propre au gestionnaire du parc d’instruments de mesure. Le résultat d’un étalonnage peut être consigné dans un document parfois appelé certificat d’étalonnage ou rapport d’étalonnage.3. — soit directement à l’aide d’un étalon matérialisant les indications limites tolérées de l’instrument de mesure auquel il est comparé. Si cet instrument se révèle défectueux lors d’une vérification.. Lorsque l’une des caractéristiques d’un produit est spécifiée sous la forme d’une zone de tolérance. Par contre. Dans tous les cas. Il résulte des indications précédentes qu’une vérification n’implique pas nécessairement la conservation des valeurs établissant la correspondance entre les indications des appareils comparés. « 2. « Vérification : Confirmation par examen et établissement des preuves que les exigences spécifiées ont été satisfaites. 5.2. s’il est nécessaire d’appliquer des corrections aux indications de l’instrument pour corriger des erreurs systématiques présumées et diminuer les incertitudes de mesure. 5.3 Comment choisir entre un étalonnage seul ou un étalonnage complété par une vérification ? Si. il suffit alors d’utiliser le constat de vérification. 5. Une vérification peut donc être effectuée : — soit en comparant les résultats d’une opération d’étalonnage aux limites d’erreurs tolérées . » Il se traduit par un document d’étalonnage dont l’exploitation permet de diminuer l’incertitude des mesures réalisées à l’aide de l’instrument (par application de corrections compensant des erreurs systématiques présumées). 5. pour l’entreprise. on s’assurera que le rapport entre cette tolérance et l’incertitude est correct (encadré 1).1 L’étalonnage Le résultat d’un étalonnage est considéré comme étant l’ensemble des valeurs issues de la comparaison des résultats de mesure de l’instrument par rapport à l’étalon. » ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE Le résultat d’une vérification permet d’affirmer que le moyen de mesure satisfait ou non à des prescriptions préalablement fixées (généralement sous forme de limites d’erreurs tolérées qui autorisent sa mise ou sa remise en service). Ces intervalles dépendent uniquement de l’incertitude de mesure recherchée par l’utilisateur (incertitude de mesure nécessaire et suffisante pour effectuer le contrôle d’un produit ou surveiller un processus de fabrication).________________________________________________________________________________________ 5. « Notes : « 1. « 3.3 Opérations d’étalonnage et de vérification Les opérations d’étalonnage et de vérification sont toutes deux fondées sur la comparaison à un étalon et n’incluent aucune intervention sur le moyen de mesure concerné. traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 7 . les logiciels de gestion facilitent l’appel des instruments à étalonner. Le terme vérification est utilisé quelquefois à tort pour désigner la surveillance des instruments en service. d’ajustage. de déclassement ou de réforme.. qui rendent significatives les indications fournies par les moyens de mesure. « Note : Dans le cas de la gestion d’un parc d’instruments de mesure. une norme ou la spécification du constructeur. ou les valeurs représentées par une mesure matérialisée ou par un matériau de référence.3.4 Programme d’étalonnage et de vérification Le programme d’étalonnage et de vérification est un document qui permet de définir l’ensemble des opérations d’étalonnage ou de vérification à effectuer sur la totalité du parc d’instruments de mesure. Le Vocabulaire international des termes fondamentaux et généraux de métrologie (VIM) [1] précise la définition du terme étalonnage dans son paragraphe 6. L’étalonnage entraîne un résultat chiffré. L’incertitude de mesure est une expression de la part inconnue des erreurs commises. Il pourra prendre la forme d’un planning sur papier . il faudra alors disposer d’un document d’étalonnage. la vérification permet de s’assurer que les écarts entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure et les valeurs connues correspondantes d’une grandeur mesurée sont tous inférieurs aux erreurs maximales tolérées. rédaction de procédures. on s’assurera que tous les opérateurs ont les informations nécessaires à son utilisation correcte : copie des notices. soit de déterminer les corrections à appliquer aux indications. il est suffisant de savoir que les erreurs d’indication ou les erreurs de justesse sont inférieures aux erreurs maximales tolérées (spécifiées dans un document interne à l’entreprise. de réparation.2 La vérification Ce concept est défini dans NF X 07-010. enfin. pour régler actuellement cette question. Le raccordement aux étalons de référence du laboratoire détermine l’aptitude d’un résultat de mesure à être relié à des étalons appropriés par l’intermédiaire d’une chaîne ininterrompue. Actuellement. en tenant compte des gammes de mesure et des incertitudes.. Une recommandation sur ce sujet a été publiée par l’Organisation Internationale de Métrologie Légale (OIML) (document international no 10) . — usure et nature de l’équipement. éventuellement on fera appel à des laboratoires étrangers pour effectuer l’étalonnage. délais d’immobilisation plus courts. En aucun cas. traité Mesures et Contrôle . possibilité d’utiliser une référence locale en cas de doute sur une mesure. Des contacts pourront être pris avec le BNM.. en participant à une campagne appropriée de comparaisons interlaboratoires ou essais d’aptitude. Les méthodes de surveillance des procédés de mesure utilisant les cartes de contrôle de Shewhart sont certainement à encourager car elles permettent de maîtriser ces intervalles d’étalonnage ou de vérification [13]. Les solutions retenues se fondent davantage sur l’expérience des utilisateurs qui. » ■ Cas des instruments de mesure ne pouvant pas être raccordés à un centre d’étalonnage agréé par le BNM (calibre API. Pieds à coulisse. par exemple.). et s’expriment par les dérives attendues. ■ Cas des instruments de mesure et d’essais dont le raccordement à des grandeurs physiques pose des problèmes techniques Il s’agit du cas de mesures fondées sur l’application de méthodes conventionnelles (par exemple. de recoupements entre laboratoires. ou dont l’incertitude sur la connaissance de la valeur conventionnellement vraie. le Bureau de Normalisation de l’Aéronautique et de l’Espace (BNAE) a réuni un groupe de travail pour essayer de traiter ce problème. NF E 11-091 (7-91) Instruments de mesurage de longueur. Dans le cas présent. Lorsque dans une entreprise. au vu des résultats d’étalonnage successifs. puis à modifier cet intervalle après examen des écarts constatés aux cours des étalonnages successifs. il sera possible de définir. ■ Cas des instruments dont l’usage est largement répandu dans l’entreprise En utilisant l’inventaire du parc d’instruments de mesure. il existe un nombre important de pieds à coulisse. examinons un cas particulier : la vérification des pieds à coulisse. de façon à déceler toutes anomalies de fonctionnement aux points de mesure couramment utilisés. De manière concrète. est déterminée en fonction des erreurs maximales tolérées sur l’instrument. — domaine de mesure . expérience sur des équipements de technologie voisine. 6. Ils ont pour but de recenser les différentes méthodes envisageables.ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ L’incertitude de mesure effectuée avec un instrument se dégrade en fonction du temps ou de l’usage de l’instrument.1 Analyse des besoins métrologiques et mise en place d’étalons L’examen de l’inventaire du parc d’instruments de mesure permettra de regrouper les instruments suivant les 3 critères ci-après : — grandeur physique mesurée . American Petroleum Institute) Dans un premier temps. — justesse et fidélité. il peut être convenu de ne les étalonner (ou vérifier) que pour la ou les fonctions utilisées. des travaux sont en cours aux États-Unis (National Conference of Standard Laboratories). Le guide ISO/CEI 25 précise au paragraphe 9. La solution la plus efficace et la plus simple consistera à confier l’étalonnage de cet instrument à un laboratoire d’étalonnage accrédité par le COFRAC. Plusieurs avantages découlent de ce type d’organisation : moindre coût.3 : « Lorsque la traçabilité des mesures à des étalons nationaux ou internationaux n’est pas réalisable. le laboratoire doit démontrer la corrélation des résultats d’essais. expérience des collègues. R 1 215 − 8 L’analyse de ces regroupements fera apparaître 4 cas typiques : ■ Cas de l’appareil unique L’acquisition d’étalons de référence permettant d’étalonner ce type d’appareil ne sera généralement pas envisagée. En effet. ces contrôles ne peuvent se substituer aux opérations d’étalonnage et de vérification prévues . Dans ce cas. Dans ce cas. — certains moyens de mesure ne sont utilisés exclusivement que sur une ou quelques-unes de leurs fonctions . — certains moyens de mesure ne sont utilisés qu’épisodiquement . Exemple : à titre d’illustration. la méthode la plus simple consiste à définir un intervalle a priori (en tenant compte de toutes les informations disponibles. Ces variations des composantes de l’incertitude dépendent de facteurs tels que : — taux et types d’utilisation . deux types d’approches sont envisageables : utilisation de matériaux de référence ou campagne d’essais interlaboratoires. La norme NF E 11-091 précise que l’on doit contrôler l’erreur de justesse et l’erreur de fidélité. essais d’éclatement des papiers). certaines composantes de l’incertitude évoluent avec le temps. déterminent un intervalle. peu de méthodes techniques sont employées en France pour approcher ce problème. ils devront être identifiés de façon à éviter tout risque d’erreur en cas d’emploi occasionnel sur une fonction non étalonnée (ou vérifiée). ■ Remarques : — à l’intérieur de la période fixée. l’incertitude sur la connaissance de la longueur de la cale doit être au plus égale à l’erreur maximale tolérée. compte tenu de l’expérience acquise. L’étalonnage à intervalles déterminés permet de quantifier la variation de justesse de l’instrument et d’apporter les corrections nécessaires à la diminution des erreurs systématiques. des consignes écrites doivent être données pour que ces appareils subissent des opérations de comparaison avant leur emploi si la durée de validité de la précédente comparaison est expirée . il convient de ne pas leur appliquer les règles strictes de périodicité. Le raccordement des moyens de mesure à l’étalon de référence du laboratoire de l’entreprise peut être direct ou s’effectuer par l’intermédiaire d’un étalon de travail. il n’est pas exclu de procéder à des contrôles ponctuels. À cet effet. © Techniques de l’Ingénieur. Mise en place d’une structure métrologique au sein de l’entreprise 6.2 Raccordement aux étalons de référence de l’entreprise Le paragraphe précédent nous a permis de définir les instruments susceptibles d’être étalonnés ou vérifiés par le laboratoire d’étalonnage de l’entreprise. Cette vérification s’effectue à l’aide de cales étalons. il est peut-être préférable d’assurer la vérification de ces instruments à l’aide de cales étalons. par exemple la justesse. Nota : néanmoins. on recherchera une certaine crédibilité des mesures par le biais de comparaisons. 6. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. — toute intervention susceptible de modifier les caractéristiques métrologiques nécessite d’examiner l’intervalle préalablement établi . dont la classe. les étalons nécessaires à l’étalonnage et à la vérification de ces équipements de mesure. et que l’organisation du laboratoire répond aux exigences du GUIDE ISO/CEI 25 (ou de la norme EN 45001). cf. Il y a donc lieu de définir des conditions de référence dans lesquelles est pratiqué l’étalonnage. plus difficile Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 9 . en vue de s’assurer que les prestations techniques que fournit le laboratoire d’étalonnage sont correctement exécutées suivant des méthodes permettant d’atteindre le but recherché. surtout de série.2 Équipements de mesure 7. il faut presque toujours déroger à cette règle et adopter un compromis.1 Contrôle par calibres à limites. C’est une méthode par tout ou rien (le calibre entre ou n’entre pas). En fabrication mécanique. un programme de raccordement fixe la liste des instruments concernés.2. Pour la mécanique de haute précision. dites corrections d’environnement. Le laboratoire délivre alors un certificat d’étalonnage sous sa propre responsabilité.1. on arrive à un rapport de tolérances étalon/produit de 10 –3. De plus. nécessitant une faible qualification de la main-d’œuvre. le donneur d’ordres doit. et permet d’atteindre une grande précision. Elle est plus longue. — les étalonnages internes (effectués par le laboratoire d’étalonnage de l’entreprise) des étalons de travail. Il est souhaitable de déterminer avec rigueur les incertitudes de mesures et de ramener le rapport précédent entre 1/2 et 1/4.2. seuls les certificats d’étalonnage émis dans le cadre des accréditations du COFRAC bénéficient de cet accord de reconnaissance. 7. 7. soit compatible avec l’incertitude recherchée pour l’instrument de mesure : un choix judicieux doit permettre la réalisation d’une chaîne d’étalons bien adaptée à l’application envisagée quant à leurs incertitudes. 6. Nota : il n’y a pas d’obligation pour une entreprise de faire étalonner ses instruments dans un laboratoire accrédité par le service national d’accréditation (le FRETAC pour la France). leurs stabilités et leurs domaines d’utilisation.. Pour chacune de ces deux opérations. hygrométrie. La mise au point de ce programme peut se faire avec l’assistance d’un centre d’étalonnage agréé. alors que le rapport 1/10 impose un coefficient de sécurité arbitraire (cf.1 Principes généraux Les équipements de mesure utilisés dans les laboratoires de métrologie dimensionnelle dépendent des types de fabrication. Si le laboratoire d’étalonnage n’est pas accrédité par le service national d’étalonnage (COFRAC). si l’on appliquait la règle communément admise dans le passé en métrologie (rapport 1/10 entre l’exactitude de l’instrument de mesure et la tolérance de l’objet à contrôler). le COFRAC est l’organisme signataire du « Multilateral Agreement » (MLA) concernant la reconnaissance des certificats d’étalonnage . ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE La stabilité des conditions d’environnement et des grandeurs d’influence est essentielle pendant l’étalonnage. rapporteurs (principe de Taylor) 7. utilisant des matériels souvent simples et indéréglables. 7. lui-même. Le donneur d’ordres prend en compte ou effectue lui-même des évaluations analogues à celles que fait le COFRAC. elle convient au contrôle des fabrications de série.. une cascade de mesures ou de contrôles est indispensable (voir système ISO de tolérances. Il se pourra que l’entreprise dispose d’un jeu de cales étalonnées par un centre d’étalonnage agréé par une méthode interférométrique avec une incertitude de ± 0. mais aussi des méthodes de contrôle adoptées par le laboratoire ou l’entreprise. Il faut toujours avoir à l’esprit que le nombre d’étalons intermédiaires doit être choisi de sorte que la dégradation des incertitudes. même si le système qualité du laboratoire a été certifié. elle peut être très riche en renseignements.1.012 µm + 0. au niveau européen. les points à étalonner (programme d’étalonnage) ainsi que les conditions particulières éventuelles. Le laboratoire d’étalonnage en métrologie dimensionnelle 7.3 Raccordement des étalons de référence de l’entreprise aux étalons nationaux Le raccordement des références du laboratoire aux étalons nationaux comporte les opérations suivantes : — les étalonnages externes (dans un centre d’étalonnage ou un service de métrologie habilité) des étalons de référence de l’entreprise qui garantissent leur rattachement aux étalons nationaux . simple. Les fluctuations admissibles sont déterminées en fonction de l’incertitude d’étalonnage recherchée. Par contre. L’analyse des erreurs maximales tolérées sur l’erreur de justesse montre que l’on n’a pas besoin d’employer des cales dont la longueur est connue avec la plus faible incertitude. encadré 1). On peut schématiquement la représenter comme suit : (0) Produit ↓ Vérificateur ↓ Rapporteur ↓ Étalon du produit de fabrication de réglage du vérificateur témoin d′usure du laboratoire de métrologie Avec cette cascade de mesures. de son fournisseur. mais il est évident que le certificat d’étalonnage émis par un laboratoire accrédité par un tel service constitue la preuve la plus sûre et la plus simple du raccordement aux étalons nationaux. vérificateurs. reprenons l’exemple des pieds à coulisse.1 Réalisation du local Les indications des instruments sont très souvent fonction des conditions d’environnement et de l’effet de grandeurs d’influence telles que température.________________________________________________________________________________________ Pour illustrer ce cas. mais donnant peu de renseignements . Le donneur d’ordres devra également obtenir. rapide. l’emploi de vérificateurs devient impossible. article Interchangeabilité dimensionnelle [R 1 210] dans le présent traité). © Techniques de l’Ingénieur. elle est mal adaptée au réglage des machines et à la surveillance de leur dérive. Il faut procéder par mesures directes suivant la filière raccourcie : Produit → Instrument de mesure → Étalon Les méthodes de mesure correspondant à ces principes sont les suivantes. En pratique.1 · 10 –6 L ) et que par une méthode de comparaison mécanique elle étalonne elle-même des cales « étalons de travail » avec une incertitude de mesure adaptée à la vérification des instruments de mesure usuels. L’utilisation de l’instrument dans des conditions d’environnement différentes des conditions de référence conduit l’utilisateur à appliquer – lorsqu’il en connaît les lois de variation et si cela est nécessaire pour l’incertitude recherchée – des corrections. sous réserve d’une interprétation soignée des résultats. la preuve de sa traçabilité et la justification de ses incertitudes d’étalonnage. Ces conditions de référence sont précisées dans des textes normatifs ou font l’objet de conventions. due à l’utilisation des étalons successifs.2. évaluer son sous-traitant. (*) WECC et WELAC ont maintenant fusionné pour former EAL (European cooperation for Accreditation of Laboratories). peu onéreuse. dans le cadre du WECC (Western European Calibration Coopération) (*). l’intervalle des étalonnages.2 Contrôle par mesures C’est une véritable méthode métrologique : elle permet une analyse détaillée du produit . on pourra utiliser le schéma de l’encadré 3. Pour la rédaction des documents d’étalonnage. Les tableaux 2 et 3 présentent cette classification. • vérification de formes. etc. La liste (encadré 2) indique un ensemble de thèmes de réflexion qui doivent guider pour leur rédaction. • vérification d’angles. elle exige une main-d’œuvre qualifiée et souvent des instruments d’un prix élevé. Des machines à mesurer tridimensionnelles automatiques et programmables disposent de logiciels de correction automatique. aussi précise que la précédente.ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ que la méthode précédente . 7. Couramment employée en fabrication unitaire. déjà certains instruments stockent dans une mémoire interne un ensemble de corrections qui ont été déterminées grâce à un étalonnage. L’étalon utilisé peut avoir même dimension que le produit : le comparateur est alors un simple indicateur de zéro. Deux critères ont été retenus pour établir cette classification : — le principe de mesurage : • A : les mesures matérialisées. On procède par : — permutation de la pièce et de l’étalon (méthode de Gauss ) : emploi exceptionnel en métrologie géométrique . (0) Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.. traité Mesures et Contrôle .2. • vérification d’engrenages. • vérification de cannelures. (0) 7. corrigeant les justesses des règles. pied à coulisse.2 Classification des instruments de mesure La présente classification est conforme au fascicule de documentation AFNOR E 11-000. elle est seule utilisable pour le réglage et la surveillance des machines d’usinage ainsi que pour les fabrications de précision. C’est quasiment le seul moyen fiable pour s’assurer d’une « répétabilité » des opérations. • vérification de filetage.. ■ Mesure par comparaison La dimension à mesurer est comparée à une dimension équivalente matérialisée par un étalon approprié et d’exactitude suffisante. 7. elle est plus rapide. les défauts géométriques tels que l’orthogonalité des axes. Les différents procédés de mesurage sont la mesure par déplacement et la mesure par comparaison. — substitution de la pièce à l’étalon (méthode de Borda ) : presque exclusivement employée. • vérification de longueurs. La mesure par comparaison est utilisée aussi souvent que possible : elle met en œuvre un matériel simple.4 Rédaction des certificats d’étalonnages La définition du terme étalonnage précise que le résultat peut être consigné dans un document appelé certificat d’étalonnage ou rapport d’étalonnage. © Techniques de l’Ingénieur. d’orientations et de positions. la manipulation est souvent facile et rapide. La mise au point de l’ensemble des procédures pour un laboratoire déjà en activité ne peut se concevoir que comme une tâche s’étalant dans le temps. noter l’évolution des méthodes lorsque des améliorations sont trouvées et servir de « mémoire » pour le laboratoire. difficile et dont la rédaction doit être effectuée collectivement par les techniciens chargés des étalonnages et sous le contrôle de personnes maîtrisant complètement la technique de mesure. R 1 215 − 10 — la fonction principale de l’instrument : • étalonnage. Méthode indirecte : la grandeur à mesurer est déterminée grâce à deux repérages ou deux lectures ou à la mesure d’autres grandeurs (exemple : mesurage d’un angle par détermination de deux longueurs).) décrivant les méthodes et les modes opératoires devient une nécessité pour les laboratoires. logiciel. Méthode directe : les extrémités de la dimension à mesurer sont mises en contact ou en alignement avec les deux touches ou les deux repères de l’instrument (exemples : réglet gradué. Il est bien évident que l’établissement des procédures est une opération longue. ■ Mesure par déplacement Procédé consistant à déterminer des dimensions de produits par lecture directe ou indirecte sur instruments. • B : les appareils mesureurs . • vérification d’états de surface. elle élimine ou minimise certaines causes d’erreurs. D’autres formes de supports peuvent être envisagées .3 Procédures d’étalonnage Disposer de documents écrits (ou tout autre support convenable. La méthode par comparaison est la plus employée . Si l’étalon utilisé a une valeur approchée de la dimension du produit.). micromètre à main. le comparateur indique l’écart entre les deux dimensions. (3) Les marbres sont à considérer comme des étalons de planéité et. traité Mesures et Contrôle ● La mesure matérialisée est utilisable seule (sans accessoire ni autre instrument) pour une vérification. (4) Équerre étalon de perpendicularité (suivant NF E 11-103 Instruments de mesurage.2) grandeur : ANGLE LONGUEUR ET ANGLE ASSOCIÉS Cylindre d’équerrage (A. Barres et plateaux-sinus).4) grandeur dérivée : FORME ET ORIENTATION Équerre (4) (A. axes. (2) Le cylindre à rainures est considéré comme étalon quand il permet de déterminer la constante d’un palpeur.1) grandeur : LONGUEUR Vé Coaxialité Localisation d’une ligne Perpendicularité Parallélisme Forme quelconque Cylindricité Circularité Planéité Rectitude x x (1) Déplacement Vérification de formes. © Techniques de l’Ingénieur. axes. plans Diamètre Distance entre points. Les indications de fonction ont toutefois été limitées à la référence de planéité. à ce titre. ils sont utilisés comme références dans de nombreux contrôles. (1) Cales utilisées dans les dispositifs sinus (voir NF E 11-304 Instruments de mesurage. x La mesure matérialisée est considérée comme référence pour un mesurage effectué avec un autre instrument.intérieure rieure Échantillon d’étalonnage Familles Échantillon de comparaison viso-tactile Tableau 2 – Classification des instruments de mesure : (A) Mesures matérialisées ________________________________________________________________________________________ ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE R 1 215 − 11 . x Vérification de filetages Vérification d’états de surface x x ● x x ● x Règle à filament x x x ● Pige étalon x ● Calibre lisse x Ruban et fil métalliques gradués Plateau à indexage ●x Règle plate Battement ● x x x Tampon lisse et disque étalons Bille étalon x Sphère étalon Concentricité x ● ● x Broche à bouts sphériques Bague lisse étalon x Cube x ● ●x ● Règle divisée x Marbre (3) (A. et comme référence de mesurage lors d’une mesure de filetage par comparaison. de positions Vérification d’angles x x Profondeur x Diamètre ●x x Cale étalon Distance entre points. d’orientation.Fonctions x ● ● x x x ● ● ● ● ●x ● ● ● ● x x Polygone étalon x x Cale d’angle ●x x x x ● x Prisme à déviation constante Équerre x Calibre fileté ● Calibre cannelé ● Calibres coniques (lisse ou fileté) ● Cylindres à rainures (2) x x ● x x Verre plan ● x x x x ●x x ●x x ●x x x x x x x x ● Vérification d’engrenages Vérification de cannelures ● x (A.5) grandeur dérivée : ÉTAT DE SURFACE x ● Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. plans Étalonnage Vérification de longueurs exté.3) grandeur : (A. Équerres en acier). ■ Matériels utilisés : — liste des équipements et accessoires (cordons. — Déroulement des opérations : différentes opérations effectuées et ordre d’exécution si celui-ci est significatif. etc. etc. unités : — définition des grandeurs . courbe de régression. — consignes particulières d’utilisation des matériels. — formules de calcul employées.ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ Encadré 2 – Liste type pour la rédaction de procédures d’étalonnage ■ Domaine d’application ■ Principe physique de la méthode de mesure utilisée : — références bibliographiques. Identification de l’instrument : nom de l’instrument. — application des corrections systématiques (correction d’étalonnage. — symboles employés . normes. référence de la procédure utilisée. On indique alors obligatoirement les hypothèses retenues et les méthodes de calcul employées.)... — — — — — Numéro d’identification du document. — Le document d’étalonnage peut parfois contenir une déclaration de conformité de l’instrument à des spécifications métrologiques (erreurs maximales tolérées) . éventuellement.) et variations admissibles. — Nom. si nécessaire .. règles de l’art. Identification du demandeur de l’étalonnage (si nécessaire). — Annexes au document d’étalonnage : on peut faire figurer certains traitements et exploitation des résultats de l’étalonnage. types d’instruments pouvant être étalonnés. ■ Détermination des incertitudes sur les corrections déterminées lors de l’étalonnage Encadré 3 – Schéma type pour la rédaction des certificats d’étalonnage ■ Renseignements administratifs — Identification du laboratoire. connecteurs) nécessaires pour effectuer l’étalonnage ou la vérification . réglage de zéro.. traité Mesures et Contrôle . titre et signature du responsable (ou des responsables autorisés) de la fonction métrologique. ■ Informations techniques — Indications relatives à l’étalon utilisé et à son raccordement. incertitudes. — Titre du document. Date de l’étalonnage. — Méthode d’étalonnage employée ou. ■ Définitions. ■ Opérations préliminaires : — temps de chauffe des instruments. — Conditions d’étalonnage : en particulier température d’étalonnage. toutes informations nécessaires pour reproduire l’opération d’étalonnage. — nombre et positionnement dans l’étendue de mesure des points d’étalonnage à effectuer . — unités et symboles des unités. Nombre de pages du document et de ses annexes.. symboles. hygrométrie. dans ce cas le certificat comporte une partie « vérification ». — notice d’utilisation des logiciels (si nécessaire) . — limitations de la méthode (domaine de mesure. tension d’alimentation. R 1 215 − 12 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. constructeur. .. ■ Traitement des résultats bruts : — utilisation des résultats des étalonnages des instruments de référence . pression et hygrométrie. numéro de série. — précautions de manipulation des instruments. etc. paramètres d’environnement acceptables. d’une manière générale. type. tels que tables de valeurs numériques pour interpolation. © Techniques de l’Ingénieur. — Résultats et incertitudes. ■ Mode opératoire : — définition précise de la séquence des différentes opérations .) . correction d’environnement. numéro d’identification interne lorsqu’il existe. ■ Définition des conditions d’environnement : — valeurs nominales des principales grandeurs (température. — schéma de montage (éventuellement photographies) . de positions Vérification d’angles ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Rectitude ● Planéité ● Circularité ● Cylindricité ● ● ● ● Forme quelconque ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Parallélisme ● ● ● ● ● ● ● ● ● Perpendicularité ● Localisation d’une ligne ● ● ● ● Coaxialité ● ● ● ● Concentricité ● ● ● ● Battement ● ● ● ● ● Vérification d’états de surface Appareil mesureur d’état de surface ● Niveau électronique ● Plateau diviseur Diamètre Mesureur d’alésage ● Colonne de mesure ● Comparateur électronique avec contact ● Comparateur électronique sans contact ● ● ● Mesureur à photo-détecteur ● ● Banc de mesure Distance entre points.________________________________________________________________________________________ ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE Tableau 3 – Classification des instruments de mesure : (B) Appareils mesureurs Familles ● ● ● ● ● exté. traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 13 . © Techniques de l’Ingénieur.intérieure rieure Vérification de longueurs Profondeur ● Déplacement ● ● Vérification de formes.1) MÉCANIQUES ● ● Vérification de filetages ● ● ● ● Vérification d’engrenages ● ● ● ● Vérification de cannelures ● ● ● ● ● ● ● ● Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. plans Rapporteur d’angle ● Mesureur d’épaisseur ● ● (B.2) ÉLECTRONIQUES Pied à module ● ● ● Pied à coulisse ● ● ● Micromètre vertical ● ● Plateau diviseur ● Diamètre Dispositif « sinus » Distance entre points. axes. d’orientation. plans Jauge de profondeur ● Étalonnage Micromètre d’intérieur Comparateur mécanique ● Fonctions Micromètre d’extérieur Banc de mesure (B. axes. etc.3) OPTIQUES Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.intérieure rieure Vérification de longueurs Comparateur optique ● ● Laser d’alignement ● Lunette autocollimatrice ● ● Banc de mesure ● ● Étalonnage Interféromètre ● Distance entre points. palpeur optique. de positions Lunette d’alignement (B. d’orientation. © Techniques de l’Ingénieur. (2) Regroupe des appareils tels que micro-interféromètres. R 1 215 − 14 ● ● ● Perpendicularité ● ● ● Rectitude Appareil mesureur d’état de surface (2) ● Théodolite ● Plomb optique ● Niveau optique Diamètre ● Plateau diviseur Loupe graduée ● ● Télémètre ● ● Microscope de mesurage (1) Projecteur de profil exté.ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ Tableau 3 – Classification des instruments de mesure : (B) Appareils mesureurs (suite) Familles ● Distance entre points. plans Fonctions Vérification de formes. axes. microscopes à coupe optique. axes. plans ● Diamètre ● ● ● ● ● ● Profondeur ● Déplacement ● Vérification d’angles Planéité ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Cylindricité ● Forme quelconque ● ● ● ● ● ● ● ● ● Circularité Parallélisme ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Coaxialité ● ● Concentricité ● ● Battement ● ● Localisation d’une ligne Vérification d’états de surface ● Vérification de filetages ● Vérification d’engrenages ● Vérification de cannelures ● (1) Microscope équipé d’un réticule fixe ou micrométrique. traité Mesures et Contrôle . 5) DIVERS Distance entre points. (4) Regroupe les appareils mesureurs par ultrasons.intérieure rieure ● (B.). plans Étalonnage Vérification de longueurs Dispositif à codeur angulaire Fonctions Dispositif interférométrique à comptage de franges (B.. d’orientation. plans ● ● ● ● ● ● ● Diamètre ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Profondeur Déplacement ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● (3) ● ● ● ● ● ● ● Rectitude ● ● ● ● ● ● ● Planéité ● ● ● ● ● ● ● Vérification de formes.4) À CHAINE COMPLEXE ● Localisation d’une ligne ● ● ● ● ● ● ● ● ● Coaxialité ● ● ● Concentricité ● ● ● Battement ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Vérification d’états de surface Vérification de filetages ● Vérification d’engrenages ● ● ● Vérification de cannelures ● ● ● ● (3) Mesurage de microdéplacements (déformation. axes. contrainte. permettant des contrôles non destructifs d’épaisseur et de revêtement.. de positions Vérification d’angles ● Circularité ● ● Cylindricité ● ● ● ● ● Forme quelconque Parallélisme ● Perpendicularité ● Mesureur d’épaisseur (4) ● Clinomètre ● Mesureur de forme quelconque ● Banc de mesure par holographie ● Niveau à bulle Comparateur pneumatique Machines à mesurer les engrenages Dispositif de mesurage à photo-détecteur Dispositif photogrammétrique ● Machine à mesurer uni-dimensionnelle Mesureur de rectitude ● Machine à mesurer bi-dimensionnelle Mesureur de circularité ● Machine à mesurer tri-dimensionnelle exté.________________________________________________________________________________________ ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE Tableau 3 – Classification des instruments de mesure : (B) Appareils mesureurs (suite) Familles ● Diamètre ● ● ● ● ● Distance entre points. traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 15 . Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite... © Techniques de l’Ingénieur. axes.. courant de Foucault. les risques liés à leur utilisation sont très importants. traité Mesures et Contrôle . Chacun des instruments intervenant dans ce banc est périodiquement réétalonné.ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ 7.3 Difficultés spécifiques des processus de mesure intégrant des logiciels La part de logiciel devient de plus en plus importante dans les processus de mesure. il s’agit bien souvent de détecter des dysfonctionnements de l’instrument à étalonner.5. mais au contraire prévoir un logiciel souple permettant un dialogue .) . Lorsque l’utilisateur a développé lui-même son système informatique. la constance de la force électromotrice délivrée par un couple thermoélectrique pour différentes profondeurs d’immersion sont des indicateurs fort intéressants pour le contrôle de l’étalonnage de couples thermoélectriques. — prévoir un jeu de valeurs numériques permettant de tester le logiciel . un certain nombre de précautions élémentaires doivent être prises : — ne pas développer de logiciel où les choix seraient imposés par la machine. 8. La technique de mesure employée se fonde sur des mesures de déplacement par 3 faisceaux d’interféromètre laser à comptage de franges. l’exploitation graphique de la courbe de régression de la grandeur de sortie en fonction de la grandeur d’entrée est un moyen de vérification pertinent. La fréquence de la radiation du laser est déterminée par l’Institut National de Métrologie. organigramme. des acquisitions plus rapides. Cependant.2 Contrôle de la cohérence des résultats Les opérations citées précédemment concernent exclusivement la surveillance du moyen d’étalonnage. Compte tenu de la relative complexité du banc. La moyenne servant surtout d’indicateur pour les phénomènes de dérive. chaque modification du logiciel fera l’objet d’un nouveau jeu de valeurs numériques que l’on appliquera ainsi que les jeux précédents. Cartes de contrôle) a été appliquée et une cale étalon de 400 mm est périodiquement vérifiée sur le banc. Le contrôle de la répétabilité des résultats. de pression et d’humidité sont également étalonnés par les centres d’étalonnage du LNE. Différentes techniques sont alors employées. Les capteurs de température. La méthode décrite dans le fascicule de documentation X 06-031 de juillet 1970 (Contrôle en cours de fabrication. des calculs. le LNE a développé un banc d’étalonnage.. L’apport des calculateurs est manifestement positif car ils permettent des tests.1 Premier exemple ■ PMI de la mécanique de 350 à 400 personnes travaillant en sous-traitance pour l’automobile et l’aéronautique La figure 3 présente la chaîne d’étalonnage de cette industrie.1 Maîtrise statistique des procédés de mesure Si l’on assimile le processus de mesure à un procédé de fabrication et si le procédé est sous « contrôle statistique ». mais elles sont très dépendantes de la nature des instruments à étalonner. Figure 3 – Chaîne d’étalonnage de l’industriel R 1 215 − 16 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. 7. présentons la procédure de contrôle d’un banc d’étalonnage du LNE (Laboratoire National d’Essais). Exemples de laboratoire en métrologie dimensionnelle 8. Des mesures de pression atmosphérique. 7. Les résultats sont reportés sur un diagramme et l’on surveille ainsi deux paramètres : la moyenne et l’écart-type expérimental. formule de calcul. l’écart-type expérimental sert à vérifier que l’instrument ne présente pas de dispersion anormale des résultats. de cales étalons de grande longueur (3 m) et de broches à bouts sphériques. de température et d’hygrométrie permettent de déterminer l’indice de réfraction de l’air et ainsi de calculer la longueur d’onde du laser. Le problème des appareils automatiques est plus délicat à résoudre. Pour un capteur. car malheureusement les documentations techniques sont rarement suffisantes pour maîtriser parfaitement l’ensemble des traitements effectués. © Techniques de l’Ingénieur.. Exemple : à titre d’illustration. Un calculateur gère l’ensemble des fonctions du banc et assure l’acquisition et le traitement des données. Le contrôle de l’exécution de l’étalonnage est une opération plus difficile.5. il est possible d’utiliser des techniques de surveillance telle que la méthode des cartes de contrôle. Pour réaliser les étalonnages de règles à traits.5 Méthodes de surveillance des procédés d’étalonnage 7.5. références bibliographiques des algorithmes utilisés.. — rédiger correctement les logiciels et surtout en prévoir une documentation claire et précise (identification des variables d’entrée et de sortie. il a été jugé opportun de mettre en place une procédure de surveillance de ce moyen de mesure.. localisation à 0. définitions. bague et tampon de référence Réception et étalonnage périodique Mesureur de circularité Vérification avec sphère de référence et cales étalons Réception et étalonnage périodique de la sphère de référence Mesureur d’état de surface Vérification périodique avec l’étalon de rugosité et cales de référence Réception et étalonnage périodique de l’étalon de rugosité Capteurs divers mécaniques et électroniques Étalonnage avec cales étalons Moyen de fabrication Instruments divers de l’industriel Réception Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.01 mm. 8. ■ Fabrication de pièces mécaniques très usinées de volume inférieur à 1 m3. ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE — Tolérances : • dimensionnelle à 0. 1983 Dessins techniques. 8. — Fabrication automatique à commande numérique : • fraiseuses.01 mm (cf.005 et 0. inclinaison.3 Moyens de contrôle Les moyens de contrôle nécessaires à la réalisation des fabrications de cette PMI.01 mm pour les plus précises. alliage léger. — Tolérances : dimensionnelle et diverses de forme et position à 0. • rectifieuses planes et cylindriques. tampon et cales de référence Pied à coulisse. • tours horizontaux et verticaux. en petites séries de 100 à 200 pièces. Terminologie. piges Machine de mesure manuelle Vérification avec bague. sont indiqués dans le tableau 4. perpendicularité (norme NF E 04-552 nov. parallélisme. ■ Fabrication de pièces de révolution jusqu’à des diamètres de 1 000 mm. 1o Généralités. Tolérances Les fabrications de cette PMI sont essentiellement des pièces mécaniques de haute précision. norme E 05-015 sept.1. • perceuses.08 à 1. — Tolérances : • dimensionnelle : 0. position : circularité.005 mm. concentricité. indications sur les dessins). lisses Machine de mesure manuelle. bagues.01 mm. qualité 1 Comparaison interférométrique Cales de travail Banc de comparaison et cales de référence Banc de comparaison Vérification périodique avec cales de référence Réception Bague et tampon de référence Comparaison interférométrique Piges de filetage Comparaison mécanique Bagues et tampons de travail. planéité. ainsi que le mode de raccordement. symboles.6 µm Ra (cf. Définitions ). • formes géométriques et gauche à 0. jauge de profondeur Machine de mesure. en acier. micromètre d’intérieur. — Matière : acier ou alliage léger. Généralités.________________________________________________________________________________________ 8. • position : perpendicularité. traité Mesures et Contrôle R 1 215 − 17 . cales étalons. NF E 04-552).005 et 0. • tours. Prescriptions. tampons de travail et cales étalons Mesureur vertical Cales étalons de référence Marbre Niveau électronique Niveau électronique Réception et étalonnage périodique Réception Comparaison interférométrique Machine à mesurer tridimensionnelle 4 axes Vérification périodique avec cales. • état de surface : 0. • centres d’usinage. 1984 États de surface des produits. — Matière : acier. ■ Fabrication de pièces mécaniques diverses. Tolérancement géométrique.1.1 Type de fabrication. bague et tampon ou filetés de référence. qualité K Méthode interférométrique ou comparative Cales étalons de 200 à 1 000 mm. © Techniques de l’Ingénieur.2 Moyens de fabrication — Fabrication conventionnelle : • fraiseuses. • raboteuses.1. • forme. (0) Tableau 4 – Moyens de contrôle nécessaires aux fabrications de la PMI Moyens de contrôle Raccordement interne Raccordement externe au centre d’étalonnage Cales étalons de référence. il est bon de suivre périodiquement les séminaires ou stages de formation proposés par les centres techniques et les établissements d’enseignement habilités qui diffusent des programmes de perfectionnement. — un ou deux pieds à coulisse . pour une PME : — une ou deux boîtes de cales de référence . Pour les interventions de remise à niveau. — un rugosimètre .. vis..3). même petite. dégraissée à l’alcool. — le rêve. de recoupement et de mode opératoire. Il convient. les plans.2. tampons. équerres.). posée sur lit de sable. de l’adapter aux besoins de l’entreprise. 8. les pièces en attente. Attention. Elle supporte en même temps les parois du local en cloisons isolantes vitrées. et l’hygrométrie à 50 % ± 15 % d’humidité relative. rangés à plat. disjointe du reste de l’atelier. R 1 215 − 18 • alésomètres dont un jeu est réservé à la métrologie (si possible) . L’isolation mécanique est simplement réalisée par une dalle flottante. Un poste de travail est nécessaire.ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ 8. il faut tout de même en vérifier l’efficacité !. voire être au milieu de celui-ci.. — un marbre de granit . Lors du recrutement. § 5. un établi de travail à surface légèrement souple servira à poser les appareils de mesure en cours d’utilisation.2 Deuxième exemple ■ Organisation type d’une métrologie dimensionnelle en PME (< 100 personnes) Cette présentation a pour objet de proposer un schéma standard pour l’organisation d’une métrologie dimensionnelle en PME. traité Mesures et Contrôle . — un jeu de micromètres .2.1 La maîtrise La Métrologie et le service Contrôle seront.2 Le local Il doit être proche de l’atelier de production. niveau. 8. L’essentiel est de soigner son isolation thermique et mécanique des vibrations extérieures. trusquin. les problèmes d’hygrométrie apparaissent en été ! Un filtre à poussières sera le bienvenu ! Une surface de 30 à 50 m2 est très confortable . réunis dans une PME .5 Formation du responsable du service Les normes et les principes de la métrologie évoluent. . ■ Rangement : meuble adapté – armoire Les appareils sont dans leur étui d’origine. — un marbre . généralement. tels que : • pieds à coulisse dont un ou deux sont réservés à la métrologie.. Une climatisation minimale est indispensable. Il sera toujours intéressant de pratiquer des « intercomparaisons » internes dans l’entreprise. © Techniques de l’Ingénieur. afin de sensibiliser les personnels à la notion d’incertitude de mesure. — des boîtes de cales de travail – classe 2 .. Cela représente par exemple. ■ Raccordement ● Les étalons de référence seront périodiquement raccordés en externe auprès d’un service de métrologie habilité du BNM. — un équipement de calibres à cotes fixes. il est plus facile de maintenir la température dans un local moyen plutôt qu’un petit (inertie thermique). le soufflage à travers un double plafond perforé est idéal et la reprise par des bouches à 80 cm du sol.. Chaque utilisateur doit constater que l’appareil est en état et connaître son utilisation (est-il adapté au contrôle à réaliser ?). 8. Au centre. Un sol anti-poussière. consulter les sociétés spécialisées. en béton armé. dont l’acquisition est faite au fur et à mesure des besoins (attention à leur stockage et suivi périodique !..3 Les équipements Ils seront en rapport avec les moyens de production.2. peinture ou résine. Une base indispensable est. bien entendu. ajustage du zéro). la gestion sera manuelle sur fiches ou faite à l’aide d’un logiciel spécialisé disponible sur le marché (leur nombre et leur prix étant inversement proportionnel.). éviter les couleurs agressives .2. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. — un équipement d’appareils à cotes variables conventionnels. réparation des appareils : elles sont rarement réalisables en interne. — règles. — les bagues pour alésomètres . L’éclairage doit être suffisant . à titre indicatif : — une boîte de cales de référence (si possible deux) – classe 1 .2. en ce qui concerne le type et le nombre d’appareils de mesure.. Cela suppose la formation du personnel par le responsable de la Métrologie.. la communication avec l’atelier se faisant au travers d’un sas qui contient l’essuie-pieds.2. Veiller à ne pas être exposé directement aux rayons du soleil. qui doit maintenir la température à 20 oC ± 1 oC. ● Les autres appareils de mesure pourront êtres raccordés en interne (une procédure fixe alors le mode opératoire et la périodicité). La machinerie de la climatisation sera si possible à l’extérieur . — une colonne de mesure . — les tampons. 8. une machine à mesurer par coordonnées à commande numérique. une étiquette d’identification sur la boîte. — comparateurs divers et supports magnétiques . — une ou deux boîtes de cales de travail . la personne devra prendre des précautions lors de la manipulation des étalons (légère onction des mains à la vaseline. en application de la norme NF X 07-010. bagues lisses et filetées.. Séparer les étalons de « référence » et ceux de travail (meubles différents). calibres divers. 8. — une colonne de mesure . le vert tilleul est favorable à la métrologie (constatation société SGIP). — les piges et broches pour micromètres . protection. rédaction. La fiche de vie comportera certaines indications (cf. faire le test de la « sueur oxydante » par application de la main sur une surface en acier non traité avec un bon état de surface (rectifiée par exemple). par contre l’entretien de premier niveau est indispensable (nettoyage. port de gants. etc. ■ Maintenance. ce sont les mêmes personnes qui assureront les deux tâches et souvent dans le même local. facilite l’entretien.4 Gestion des appareils de mesure (NF E 10-022) ■ Fiche de vie : traçabilité (manuelle ou informatique ?) Suivant le nombre des instruments.) . — un ou deux comparateurs . — un thermomètre . La Direction désigne le responsable Métrologie-Contrôle. bagues et calibres fixes (lisses et filetés). • micromètres dont un jeu est réservé à la métrologie. Si les empreintes digitales apparaissent rapidement (sous 24 heures). gestion des procès verbaux de contrôle. graissage. pour édition. ). Déclaration de conformité. Doc. ISO 10012-2 Measurement process control (en projet). juil. monographie du Bureau National de Métrologie.M. PRIEL (M. NF E 02-204 12. Congrès « La mesure outil de la qualité ». COOREVITS (T. Renishaw/TecnoNathan. Prescriptions générales concernant la compétence des laboratoires d’étalonnage et d’essais (1990). à l’Organisation internationale de normalisation (ISO). sept.93 NF E 10-022 7. Paris (1976). PRIEL (M. – Étalonnage et vérification des instruments de mesure. Édition Chiron. 1993. Modèle pour l’assurance de la qualité en production.M. – Le contrôle tridimensionnel sur machine à mesurer et machine-outil.92 La fonction métrologique dans l’entreprise. ISO (1993). installation et de prestations associées. – Assurons la qualité de nos mesures. traité Mesures et Contrôle Doc. − © Techniques de l’Ingénieur. Dunod. FACY (G. Modèle pour l’assurance de la qualité en conception/développement.1995 Normalisation ISO International Organization for Standardization AFNOR Association française de normalisation ISO 9001 1994 Systèmes qualité. Enjeux no 75. Congrès International de métrologie.).). – Métrologie dans l’entreprise : interaction entre « démarche qualité » et moyens de mesure. Publication commune au Bureau international des poids et mesures (BIPM). R290. – Interchangeabilité dimensionnelle.). Guide to the expression of uncertainty in measurement. LNE Sud (Centre Régional d’Étalonnage et de Métrologie) et de Bernard SCHATZ Gérant de la société METROQUAL Références bibliographiques [1] [2] [3] Vocabulaire international des termes fondamentaux et généraux de métrologie ISO. R 1 210. production. juil. HUGONNAUD (E.). NF X 07-010 12. GUIDE ISO/CEI 25. traité Mesures et Contrôle. Modèle pour l’assurance de la qualité en contrôles et essais finals.91 Instruments de mesurage. R 1 215 − 1 S A V O I R P L U S . installation et prestations associées. PRIEL (M.P O U R Organisation d’un laboratoire d’étalonnage E N par Marc PRIEL Adjoint au Chef du Département Métrologie et Instruments de Mesure du Laboratoire National d’Essais (LNE) Avec la collaboration de Louis-Paul GAZAL Directeur du CEREM. 6e Congrès International de Métrologie. – Précis de construction mécanique. à la commission électrotechnique internationale (CEI). NF X 06-044 5.).). NF EN 45001 12. Vérification des tolérances des produits. oct.) et PALSKY (A. méthode de mesure [10] [11] par comparaison.89 Critères généraux concernant le fonctionnement de laboratoires d’essais. à l’Organisation internationale de métrologie légale (OIML).).). – Maîtrise statistique des processus (MSP). déc.) et coll. 1994. Partie 1 : confirmation métrologique de l’équipement de mesure. 1993.). E 11-000 5. nov.). Détermination de l’incertitude associée au résultat final. [4] [5] [6] [7] [8] [9] PRIEL (M.) et DAVID (J. Paris (1991). Fiche de vie.90 Instruments de mesurage dimensionnels. traité Mesures et Contrôle. ISO 9002 1994 Systèmes qualité.).) et TROTIGNON (J. Lille. R 1 215 4 . ASCH (G.84 Traitement des résultats de mesure.) et RANSON (C. Lyon. à la Fédération internationale de chimie clinique (FICC). à l’Union internationale de chimie pure et appliquée et à l’Union internationale de physique pure et appliquée (1993). Inventaireclassification. – Métrologie des cales étalons. 1989. Utilisation des cartes de contrôle. Lyon. AFNOR Nathan (1979). Articles des Techniques de l’Ingénieur [12] [13] LECRINIER (J. Guide pour le choix d’un instrument. 1986. 1991. ISO 9003 1994 Systèmes qualité. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.P. – La fonction « Métrologie » au service de l’entreprise. LECLERC (J. POMPIDOU (M. Paris (1991). ISO 10012-1 1992 Exigences d’assurance de la qualité des équipements de mesure.) et LEBEGUE (H. – Les capteurs en instrumentation industrielle. DIETRICH (R. BRUNSCHWIG (G. Chambre nationale syndicale de la mécanique de haute précision. en suscitant la rédaction de guides de choix par domaines techniques. − © Techniques de l’Ingénieur. de régulation et d’automatisme. Institut d’Optique Théorique et Appliquée IOTA. Centres techniques Centre technique des Industries mécaniques CETIM. Cet accord. Centre technique du décolletage CTDEC. porte principalement sur : — l’échange équilibré et intégral des rapports d’évaluation et d’études rédigés en langue anglaise . tout en s’attachant à développer un dialogue constructif avec les fabricants. à l’installation et à l’exploitation des matériels et des systèmes.P O U R E N ORGANISATION D’UN LABORATOIRE D’ÉTALONNAGE _________________________________________________________________________________________ Organismes Bureau national de métrologie BNM. pour apporter à ses membres une aide quant au choix. L’EXERA est avant tout un club. Elle a pour but de produire et de diffuser des informations inédites. traité Mesures et Contrôle . le WIB et l’EXERA ont été officiellement reconnus par l’European Organization for Testing and Certification (EOTC) comme « Agreement group ». qui concerne finalement plus d’une centaine de grandes sociétés utilisatrices. En décembre 1991. Laboratoire national d’essais LNE. — l’harmonisation des programmes de travail . COFRAC Comité français d’Accélération. S A V O I R Association d’utilisateurs EXERA Association des Exploitants d’Équipements de Mesure. Depuis 1982. Centres d’étalonnage agréés Ce club agit essentiellement à travers ses membres en organisant des campagnes d’évaluations techniques de matériels. au sein duquel les spécialistes peuvent échanger librement des informations de toute nature à propos de l’instrumentation et des systèmes. — la mise au point progressive des protocoles régissant les essais de matériels. le SIREP. un lieu privilégié de rencontre entre utilisateurs. de Régulation et d’Automatismes L’EXERA est une association sans but lucratif qui regroupe des sociétés et organismes. Union de normalisation de la mécanique UNM. — le WIB (Pays-Bas) (Working Panel on Instrumentation Behaviour). Établissement technique central de l’armement ETCA. — les règles communes régissant les procédures d’évaluation et la présentation des documents . importants consommateurs d’instruments et de système de mesure. R 1 215 − 2 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. P L U S Doc. un accord de coopération internationale a été signé avec deux autres organisations partenaires d’utilisateurs : — le SIREP (Grande-Bretagne) (Scientific Instruments Research Authority) .
Copyright © 2024 DOKUMEN.SITE Inc.