Meral Mots Rares Et Anciens

March 27, 2018 | Author: Fiorella | Category: Rhetoric, Horses, Languages


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à Charles Sabatier –2– La rencontre avec un mot nouveau ou oublié est comme la découverte d’un paysage inconnu, chargé de parfums, de senteurs, de couleurs, de mystère et parfois de frisson… le sens qu’on lui prête alors, souvent fort éloigné de son sens véritable, est la marque du lien que l’on essaie de tisser avec lui : ne pouvant « forcer » sa signification, on le drape, le vêt d’un voile de sens imaginaire, première approche de ce syntagme qui a tant à nous dire ! Dans Milly ou la terre natale, Lamartine pose superbement la question de l’attachement sentimental à l’objet : Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?… Qu’est un mot sinon un objet du langage, matière vivante de la pensée, sujet de transformation, de déformation, reflet des changements amenés par les nouvelles générations ? –3– Chaque mot de notre langue est chargé d’histoire, et l’étude de son étymologie, de ses origines nous plonge dans les méandres et enchevêtrements des racines de notre patrimoine culturel. Délaissés, méprisés, oubliés, raillés parfois, des mots rares ou anciens sommeillent dans des replis de vieux dictionnaires… pourtant, le manque d’usage nous a souvent privés de la possibilité d’exprimer avec un seul terme ce qui demande parfois l’emploi de plusieurs substantifs, adjectifs ou épithètes, ce qui est bien dommage… Qui sait encore ce qu’est un escobar ? un individu matois ou chafouin ? Ce jeune siècle, tout encore imprégné du précédent laisse une large place aux médias et à la communication, et force est de constater que la rhétorique, autrefois simplement l’art de parler de manière à persuader, est devenue une arme redoutable dont usent et abusent maints personnages publics afin d’emporter l’adhésion du plus grand nombre à des idées en un minimum de mots ; aussi ai-je délibérément accordé une place de choix aux figures de style comme les métaplasmes et autre synecdoque, afin de donner sans prétention d’exhaustivité au lecteur quelques clefs, –4– pour qu’il puisse mieux comprendre comment les publicitaires – pour ne citer qu’eux ! -l’influencent à son insu. Si les termes grammaticaux sont nombreux dans ce petit dictionnaire des mots rares ou anciens de la langue française, il n’empêche qu’ils ne constituent pas l’essentiel de cette compilation qui a surtout pour ambition de donner le goût au lecteur de redécouvrir les trésors que notre belle langue recèle. Il y trouvera des termes grecs, romains, médiévaux, pour ne citer que ceux-là, ainsi que de nombreux bijoux de l’édition originale du Littré. Didier Meral – 2006 Vers. 14 Décembre 2008 (remise en forme octobre 2011) dmeral@orange. fr –5– A Abadir : (a-ba-dir), n. f. Terme de Mythologie. C’est le nom d’une pierre que Saturne devora au lieu de Jupiter. (Furetière 1690). Abalourdir : (a-ba-lour-dir), v. t. Rendre balourd, hébété. Populaire. Abaque : (a-ba-k’), n. m. 1°Terme d’architecture. Tailloir, partie supérieure du chapiteau des colonnes, sur laquelle porte l’architrave 2°Terme d’antiquité. Tableau couvert de poussière, sur lequel on traçait des nombres et on enseignait le calcul. Abat-faim : (a-ba-fin), n. m. Terme de cuisine. Pièce de résistance qu’on sert la première sur table. Au plur. des abat-faim. Abator : (a-ba-tor), n. m. Qui est entré en possession. Ce mot, dans les Tenures de Littleton, dé–6– signe celui qui s’est mis en possession, qui s’est saisi d’un héritage. (La Curne) Abat-sons : (a-ba-son), n. m. Se dit des lames de bois recouvertes de plomb ou d’ardoises qui garantissent les beffrois de la pluie et renvoient le son vers le sol. Au plur. des abat-sons. Abattis : (a-ba-tî), n. m. Terme de fortification. Défense accessoire consistant en un amas d’arbres entrelacés, liés ensemble et arrêtés sur le sol. Abattures : (a – ba – tur’), n. f. plur. Terme de chasse. Trace qu’un cerf laisse dans les broussailles où il a passé. Le cerf se reconnaît à ses abattures. Abave : n. m. Bisaïeul. Du latin abavus, de même qu’on a dit ave ou ayeul du latin avus, grand-père. " Abave, grand ave " (Bouteill. Som. Rur. p. 464.), (La Curne) Abeausir : (S’) (a-bô-sir), v. pr. Marine. Se mettre au beau. Le temps s’abeausit. –7– Abée : (a-bée), n. f. Ouverture par laquelle coule l’eau qui fait aller un moulin. On l’a aussi définie ouverture par où l’eau a son cours quand les moulins ne tournent pas. Abeillage : n. m. Droit Seigneurial. Laurière le définit " un droit en vertu duquel les abeilles épaves et non poursuivies, appartiennent aux Seigneurs Justiciers. " (La Curne) Aber : (a-bèr), n. m. Profond estuaire de rivière en Bretagne. Abergeage : (a-bèr-ja-j’), n. m. Ancien terme de jurisprudence. Contrat primitif et première concession, que le seigneur faisait de son fonds à son premier emphytéote. Aberhavre : (a-bèr-ha-vr’), n. m. Embouchure de fleuve qui forme un port. (LA CURNE) Ab hoc et ab hâc : (a-bo-ké-ta-bak), loc. adv. et famil. Confusément, sans raison. Il parle ab hoc et ab hâc. Abienneurs : n. m. plur. Séquestres. (La Curne) –8– Abigéat : (a-bi-jé-a), n. m. Terme d’ancien droit criminel. Délit de celui qui détourne les troupeaux d’autrui pour se les approprier. Abîme : (a-bî-m’), n. m. Terme de blason. Centre de l’écu lorsqu’il porte une ou plusieurs pièces qui ne chargent aucune des autres. Il porte trois besans d’or, avec une fleur de lis en abîme. Ab intestat : (a-bin-tes-ta), loc. adv. Terme de jurisprudence. A la suite d’une mort sans testament. Héritier ab intestat, succession ab intestat. Dix têtes viennent ab intestat partager sa succession, LA BRUYÈRE. Abiotique : (a-bi-o-ti-k’), adj. Terme didactique. Où l’on ne peut vivre. Abir : n. m. Jugement, sens, esprit.… Vous avar tant d’abir, Bien saurés lors miaus coisir. Albir a eu la même signification dans le patois Provençal. (La Curne) –9– Ab irato : (a-bi-ra-to), loc. adv. Sous l’influence de la colère. Lettre écrite ab irato. Testament fait ab irato. Ablais : (a-blê), n. m. plur. Blés coupés qui sont encore dans le champ. Abluer : (a-blu-é), v. t. Laver, passer légèrement une liqueur préparée avec de la noix de galle sur du parchemin ou du papier, pour faire revivre l’écriture. Aboillage : n. f. Certain droit que des Seigneurs Chastelains avaient de prendre les abeilles dans les forests dependantes de leurs Chastelenies. Ce mot vient de ce qu’on disoit autrefois aboille, pour abeille. (Furetière 1690). Aborner : (a-bor-né), v. t. Mettre des bornes à un terrain. Faire aborner son champ. Abot : (a-bo), n. m. Espèce d’entrave que l’on met au paturon pour retenir les chevaux. Aboucher : (a-bou-ché), v. t. Mettre face à face, en conférence. Je voulais en secret vous aboucher – 10 – tous deux, MOLIÈRE. S’ABOUCHER, v. pr. Conférer avec quelqu’un. Ils se sont abouchés, et sont convenus de la marche à suivre. Abradant : adj. Qui racle, ratisse ou gratte. On a dit au figuré : " les Méridionaux sont paillards à cause de la mélancholie spumeuse, abradante, et salace. " Charron. (La Curne) Abraxas : (a-bra-ksas’), n. m. Pierre précieuse sur laquelle étaient gravés des caractères et qu’on portait en amulette. Abrouti : IE (a-brou-ti, tie), adj. Terme d’eaux et forêts. Le bois est abrouti quand les premières pousses ont été mangées par le bétail et sont mal venues. Abscons : (ab-skon), adj. Difficile à comprendre. Absidiole : (ab-si-di-o-l’), d’architecture. Petite abside. n. f. Terme Abstème : (ab-stê-m’), n. m. et f. Qui ne boit pas de vin. Telle qu’est celle (l’exception) des abstèmes, qui ne peuvent boire de vin, BOSSUET. – 11 – Nous serions tous abstèmes si l’on ne nous eût donné du vin dans nos jeunes ans, ROUSSEAU. Abstrus : USE (ab-stru, struz’), adj. Difficilement accessible à l’entendement. Une recherche si abstruse et si embarrassante, BOSSUET. Abuter : (a-bu-té), v. t. et v. int. 1°Terme de marine. Mettre bout à bout, ou toucher par un bout. Ces pièces de bois abutent 2°Au jeu de boule ou de palet, lancer la boule ou le palet vers un but pour savoir qui jouera le premier. Eh bien, abutons. Acade : n. m. Sillage. Oudin, dans son Dict. explique le mot acade, ou erre d’un vaisseau, par le sillage. (La Curne) Acagnarder : (a-ka-gnar-dé), v. t. 1°Rendre cagnard. La mauvaise compagnie l’a acagnardé, Acad. 2°S’acagnarder, v. pr. Devenir cagnard. S’acagnarder dans un fauteuil. Ces enfants se sont acagnardés au coin du feu. XVIe s. Je ne me peux contenter de moi mesme, me voyant ici oisif, acagnardé à un foyer, YVER. – 12 – Acanthe : (a-kan-t’), n. f. 1°Plante dite vulgairement branche-ursine et remarquable par ses belles feuilles découpées et recourbées vers l’extrémité. On a dit que la feuille d’acanthe avait servi de modèle pour l’ornement du chapiteau corinthien. Voici la fête d’Olympie ! Tressez l’acanthe et le laurier, V. HUGO 2°Ornement d’architecture imité de la feuille d’acanthe. Acare : (a-ka-r’), n. m. Parasite de la classe des arachnides responsable de la gale humaine. Acatalectique : (a-ka-ta-lé-kti-k’), n. m. et adj. Terme de métrique ancienne. On appelait ainsi les vers auxquels il ne manquait aucune syllabe. Acaule : (a-kô-l’), adj. Terme de botanique. Qui n’a pas de tige apparente. Accointer : (S’) (a-koin-té), v. pr. Faire accointance. Il s’est accointé d’un homme, avec un homme de fort mauvaise réputation. Accoiser : (a-koi-zé), v. t. Rendre coi, calme, tranquille. Adoucissons, lénifions et accoisons l’aigreur de ses esprits, MOLIÈRE. – 13 – Accon : (a-kon), n. m. Bateau à fond plat qui cale fort peu d’eau, et qui sert principalement, dans les Antilles, au chargement des navires de commerce. Bateau à fond plat employé dans la pèche des huîtres. Petit bateau à fond plat, qui sert à aller sur des vases, quand la mer est retirée. Accordailles : (a-kor-dâ-l’; ll mouillées, et non akor-dâ-ye), n. f. plur. Réunion pour signer un contrat de mariage. Il se trouva peu de parents aux accordailles. Accore : (a-ko-r’), n. m. 1°Terme de marine. Con tour d’un banc, d’un écueil 2°Pièce de bois qu’on dresse pour étayer. Les accores sont des étançons ou fortes pièces de bois qui servent à étayer un vaisseau en construction ou en réparation 3°Adj. Une côte, une terre est accore, quand elle est coupée verticalement à la surface de la mer ou fortement inclinée. Accouer : (a-kou-é), v. t. 1°Attacher des chevaux ensemble, de manière que le licou de celui qui suit soit lié à la queue de celui qui précède ; de la sorte ces animaux marchent à la file 2°Se dit de l’action – 14 – du veneur qui suit le cerf et le joint pour lui donner le coup au défaut de l’épaule ou lui couper le jarret. Accroire : (a-kroi-r’), v. t. usité seulement à l’infinitif et avec faire 1°Faire accroire, faire croire ce qui n’est pas vrai 2°En faire accroire, conter des sornettes à quelqu’un, le tromper par de belles paroles 3°S’en faire accroire, présumer trop de soimême, s’attribuer un mérite qu’on n’a pas. Accrue : (a-krue), n. f. 1°Agrandissement d’un terrain par le retrait des eaux, par l’extension des bois, etc. 2°Maille qu’on ajoute à chaque rangée pour accroître la largeur d’un filet. Accul : (a-kul), n. m. Lieu où l’on est acculé, qui n’a point d’issue. Les voleurs, poussés dans un accul, y furent pris. Acédie : n. f. Paresse. Du mot Latin Acedia. " Li quars pechié de pareche, c’on apele en clerkois accide. " (Le Miroir, MS. cité par Du Cange, Gloss. Lat. au mot Acedia.) ", (La Curne). – 15 – Acescent : ENTE (a-sè-ssan, ssant’), adj. Terme didactique. Qui commence à devenir acide. Acétabule : (a-sé-ta-bu-l’), n. m. Terme d’antiquité. Sorte de vase destiné au vinaigre. Achancri : adj. Gangréné, (La Curne). Ache : (a-ch’), n. f. Plante ombellifère qui ressemble au persil. Le front couronné d’ache toujours verte, nous nous excitions à jouir de la vie, CHATEAUBRIAND. Aciculaire : (a-si-ku-lê-r’), adj. Terme d’histoire naturelle. Qui est mince et allongé en forme d’aiguille. Acmé : (a-kmé), n. f. Le plus haut point d’une maladie. Une maladie en son acmé. Après avoir atteint son acmé à la fin de mai, elle (la peste en Mésopotamie) déclinera en juin et disparaîtra de la Mésopotamie en juillet, THOLOZAN. Point culminant. Aconché : part. Plaisant, agréable. (La Curne) – 16 – Aconit : (a-ko-ni-t’), n. m. Terme de botanique. Plante fort vénéneuse, de la famille des renonculacées. Acope : n. m. Sorte de remède. Préparation médicale à bas de simples. (La Curne) Acossoldahors : n. m. plur. Conseillers. (La Curne) Acquéraux : n. m. plur. Machines de guerre. On s’en servoit pour jeter des pierres. (Borel, Dict. au mot Acquéraux, La Curne) Acquêter : (a-kê-ter), v. t. Terme de jurisprudence. Acquérir un immeuble par un acte quelconque. Acréantement : n. m. Promesse. Acrologique : (a-kro-lo-ji-k’), adj. Terme de grammaire. Qui appartient au commencement d’un mot. Acronyque : (a-kro-ni-k’), adj. Terme d’astronomie. Se dit quand un astre se lève au – 17 – mais on les fit en acrostiches. Acuminé : ÉE (a-ku-mi-né. m. Adalie : n. Les pinacles. ou quand il se couche au lever. Coucher. VOLTAIRE. née). f. Acrotère : (a-kro-tê-r’). chaque vers commençant par une des lettres de ce nom prises de suite. Ouvrage composé d’autant de vers qu’il y a de lettres dans le nom pris pour sujet. lever acronyque. Se dit des feuilles. VOLTAIRE.coucher du soleil. des bractées. Eléments d’une façade au dessus de la toiture ou d’une terrasse et qui constituent des rebords ou des garde-corps . n. Nonseulement on fit des vers sibyllins. Piédestaux des figures que les anciens plaçaient sur les extrémités rampantes et aux sommets des frontons des temples. les acrotères du temple. adj. n. des divisions du calice. m. Acrostiche : (a-kro-sti-ch’). dont l’extrémité offre une pointe allongée et aiguë. Coccinelle marquée de deux points noirs. – 18 – . Pal adextré d’une croix. égarer. sans fonction ni émolument. Qui a la dureté ou l’éclat du diamant. Nous sourirons à tous et n’aurons peur de rien. Ad hominem : (a-do-mi-nè-m’). n. adj. t. possédant l’armure adamantine. Adirer : (a-di-ré). m. Argument ad hominem. Unis par le plus fort et le plus cher lien. N’est usité qu’en jurisprudence. ti-n’). – 19 – . loc. adj. VERLAINE. adv. ée). Adextré : ÉE (a-dè-kstré. Ad honores : (a-do-no-rès). adv. argument attaquant directement la personne à qui l’on s’adresse. Et d’ailleurs. Adieu-va : (a-dieu-va). Adirer une pièce. Terme de marine. C’est une place ad honores. Terme de blason qui se dit des pièces qui en ont une autre à leur droite.Adamantin : INE (a-da-man-tin. loc. Commandement que le timonier donne à l’équipage d’un bâtiment pour virer de bord vent devant. v. Pour l’honneur. Perdre. L. v. Admodiateur : n. Adonc : (a-don-k). Ce qui. plur. adv. metayer qui prenait un heritage d’un proprietaire pour le cultiver. Après avoir inutilement tenté près de moi les admonitions charitables. Avertissement. En ce moment. v. S’ajuster avec un trop grand soin. t. Se dit surtout en parlant des hommes. (Furetière 1690) Admonition : (a-dmo-ni-sion). et d’aventure n’atteignit que le mage. Marcellin employa les mesures sévères.Adminicule : (ad-mi-ni-ku-l’). P. n. f. Ornements qui entourent la figure sur une médaille. – 20 – . COUR. Fermier. 1°Terme de jurisprudence. contribue à faire preuve 2°Dans le langage général. secours 3°S. Adoniser : (a-do-ni-zé). sans former une preuve complète. 1°Parer avec une grande recherche 2°S’adoniser. pr. n. CHATEAUBRIAND. Adonc Darius pousse sa dague. alors. et lui en rendre une partie des fruits. m. m. ajuster. Adventice : (a-dvan-ti-s’). Écrit à côté. préparer. 381. n. skri-t’). Amas de vase dans le lit des cours d’eau.). " Sion ahorne ta maison et si receos ton Roi. p. plur. adj. l’on a fait adourner. Versant d’une vallée exposé au soleil. Terme de grammaire. Terme de fauconnerie. " (St Bernard. fr. MSS. Affangissements : (a-fan-ji-se-man). – 21 – . m. (La Curne). Qui vient accidentellement. aorner au même sens. parer. Qui survient de dehors. par opposition à idées innées. Terme didactique. m. Apprêter. Idées adventices. Affaitage : (a-fê-ta-j’). Orner. Assaisonner. Habiller. Serm. m. n.Adourner : verbe. accessoirement. Adret : n. Du latin Adornare. Adscrit : ITE (ad-skri. Éducation d’un oiseau de proie. adj. L’"éta" avec un iota adscrit. Terme d’eaux et forêts. n. Faire du feu. Terme d’agriculture. 1°En qui on a confiance . por édiffier. m. n. m. etc. Recherche mignarde dans les manières ou dans le langage. Affidé : ÉE (a-fi-dé. n. n.Affanure : (a-fa-nu-r’). RÉGNIER. Affouer : verbe. Afféterie : (a-fé-te-rie). Petit bijou et objet de parure agrafé aux vêtements. Dont l’œil rit mollement avec afféterie. f. Aposter quelqu’un de ses affidés. On a dit en ce sens : " L’usage per tout mes bois por affœr. Favori de Philippe et si affidé à Alexandre que… VAUGEL. dée). " (La Curne). Droit qui était dû pour chaque feu d’un village. v. Donner la pâture aux bestiaux. por marronner. Afféage : (a-fé-a-j’). – 22 – . Afféner : (a-fe-né). Affliquet : (a-fli-kè). l’allumer. C’est un de ses affidés. 2°Substantiv. t. Salaire en nature que reçoivent les ouvriers employés à faire les récoltes. adj. sur qui l’on compte. f. f. Il faut. VOLTAIRE. Il y a une vieille édition du Samson agoniste de Milton. Les plus proches parents par mâles qu’on appela agnats. 1°Qui a un caractère de rusticité sauvage. 2°Il se dit aussi quelquefois en parlant des personnes. n. Homme agreste. la place publique dans les villes grecques. n. m. Manières agrestes. adj. n. plur. m. précédée d’un abrégé de l’histoire de ce héros. 1°Terme de droit romain. Terme d’antiquité. f. envoyer les meilleurs plats à l’évêque. Membre d’une famille 2°N. De même que l’espèce humaine paraît agreste. Collatéraux descendant par mâles d’une même souche masculine. MONTESQUIEU. Terme de droit ancien. Agnat : (ag-na). Agreste : (a-grè-st’). – 23 – . Le combattant. VOLTAIRE. Agoniste : (a-go-ni-st’). contrefaite et rapetissée dans les climats glacés du Nord… BUFFON. le lutteur. Repas que les premiers chrétiens faisaient en commun. quand on fait le repas des agapes. n. Le marché.Agape : (a-ga-p’). Agora : (a-go-ra). m. s’opiniâtrer. f. n. Se heurter à quelque chose. tel que celui que fait un homme qui fend du bois ou soulève un fardeau pesant. que l’on va prendre sur le rivage 2°Endroit où l’on peut faire de l’eau. v. J. Grand effort. 1°Provision d’eau douce pour les vaisseaux. s’obstiner. S’aheurter à un sentiment. n. n. RACAN. t. n. pr.Ahan : (a-an). Aigue : (è-gh’). v. ROUSSEAU. c’est le faire entrer dans la rivière jusqu’au ventre. Aiguayer un cheval. Le soleil n’a pas bu l’aiguail de la prairie. Suer d’ahan. Rosée. à une opinion. Ancien nom de l’eau. laver. Aheurter : (S’) (a-heur-té). Baigner. ll mouillées). petites gouttes d’eau qui demeurent sur les feuilles. Aiguade : (è-ga-d’). Elle ne s’était jamais aheurtée à les défendre. f. J. et l’y promener pour le laver et le rafraîchir. Aiguayer : (è-gha-ié). – 24 – . rafraîchir. faire une chose très pénible. m. m. Aiguail : (è-gall. Terme de marine. n. n. n. Terme de marine. m. Petite ancre à quatre bras. 1°S’est dit pour porche d’église 2°Se dit aussi d’une espèce de galerie couverte qui entourait les cimetières. Ais : (ê). c’est-à-dire de réunir par un nœud les bouts de deux cordages ou d’un cordage cassé. n. Aisselle : (è-sè-l’). m. Il se trouve derrière un long ais de menuiserie que porte un ouvrier. m. n.Aiguillot : (è-güi-llo. ll mouillées). partie de la voûte d’un four. Mamelon des gonds fixés au gouvernail d’un bâtiment. LA BRUYÈRE. – 25 – . En architecture. m. depuis la naissance de cette voûte jusqu’à la moitié de sa hauteur. Action de faire un aboutage. Terme de marine. n. f. Aître : (ê-tr’). Aisson : (è-son). m. Ajust : (a-ju). Planche de bois. de l’Académie 1762). Petite balance où l’on pesait et ajustait les monnaies. Albédo : (al-bé-do). n. – 26 – . Nom de certains magistrats en Espagne.Ajustoir : (a-ju-stoir). m. m. Alaire : (a-lè-r’). Les Poëtes ont feint que les alcyons rendoient la mer calme. Un cacique. État. n. Terme de zoologie. CHATEAUBRIAND. Alcade : (al-ka-d’). n. pendant qu’ils faisoient leurs petits. n. un corrégidor. Alacrité : (a-la-kri-té). n. Rapport entre la quantité de lumière que reçoit un corps non lumineux et celle qu’il réfléchit. On a dit plus récemment trébuchet. Qui a rapport aux ailes. Alcyon : (al-si-on). disposition de celui qui est allègre. civil et politique. f. m. adj. des régidors et des alcades formaient le corps militaire. Oiseau de mer. m. (Dict. des Réductions. Vous venez de me faire une rude algarade. REGNARD. 1°Incursion militaire 2°Vive sortie contre quelqu’un. inattendue. ventrebleu. Alezan : (a-le-zan. n. Petit aigle aux ailes étendues. CORNEILLE. Terme de blason. n. f. za-n’). ou al-zan. c’est moi. Arrive un troisième larron Qui saisit maître – 27 – . za-n’. m. l’âne. Alfange : (al-fan-j’).Alérion : (a-lé-ri-on). Aliboron : (a-li-bo-ron). Sorte de cimeterre. m. Il désigne ce genre de robe dans laquelle le corps est recouvert de poils rouges ou bruns plus ou moins foncés. Dans la bleue immortalité. immense. f. Adj. indompté. L’alérion aux bonds sublimes. Victor HUGO. Plein du hennissement des cimes. Ne s’emploie qu’on parlant du cheval ou de la jument. Oui. sans pied ni bec. 1°Maître aliboron. Contre nous de pied ferme ils tirent leurs alfanges. De notre sang au leur font d’horribles mélanges. insulte brusque. les crins et les extrémités étant de même couleur ou d’une nuance plus claire. Algarade : (al-ga-ra-de). Qui se cabre. n. n. Bien héréditaire. VOLTAIRE 2°En termes d’architecture. 1°Embarcation qui suit un bâtiment pour le décharger ou le charger. bien héréditaire exempt de tout droit seigneurial. 1°Terme de droit féodal.aliboron. n. en lui faisant subir divers traitements. m. f. n. adj. Tenir d’alleu. n. mur d’appui d’une fenêtre. f. Alleu : (a-leu). n. C’est un maître aliboron. sée). Qui tient de l’ail. f. Pour qui Sont Ces Serpents qui Sifflent Sur vos têtes ? RACINE. Il se trouva 198 vaisseaux de guerre en comptant les alléges. Principe colorant que la chimie retire de la garance. Alizarine : (a-li-za-ri-n’). posséder héréditairement 2°Franc-alleu. Alliacé : ÉE (al-li-a-sé. LA FONTAINE 2°Homme ignorant et stupide. Allége : (a-lè-j’). Allitération : (al-li-té-ra-sion). moins épais que l’embrasure. – 28 – . Répétition de phonèmes consonantiques destinée à produire un effet soit harmonique soit structurel qui a le plus souvent une fonction rythmique. 1°Lame de couteau ou d’épée 2°Terme de marine. n. f. qu’un homme s’est tué de sa propre allumelle. f. n. couteaux. (Furetière 1690). Chute des cheveux. f. etc – On dit proverbialement. des sourcils. des poils.Elle n’écouTe ni les gouTTes. quand il a trop fait la débauche de vin ou de femmes. Almadie : (al-ma-die). accidentelle et prématurée ou sénile. Petite plaque de fer qui sert à garnir la mortaise du gouvernail 3°Outil d’acier qui sert à polir et à achever les peignes. Fer delié et plat qui fait le tranchant ou la lame des épées. f. Alopécie : (a-lo-pé-sie). poignards. – 29 – . Danseuse indienne. Sorte de grande pirogue de quelques parties de l’Afrique. Alumelle : (a-lu-mè-l’). n. f. dans leurs chuTTes. n. partielle ou totale. Almée : (al-mée). Allumelle : n. Tinter d’un siècle vide au loinTain le Trésor… VALERY. n. n. Allure dans laquelle le cheval lève ensemble les deux jambes du même côté. Vous pour– 30 – . n. f. ôter le poli. MOLIÈRE. errer son ambleure a signifié aller et venir. t. Aménité d’un lieu. t. f. Rendre mat. Ambleure : subst. 1°Envoyer du monde à bord d’un vaisseau pris sur l’ennemi pour y tenir garnison 2°Habituer à la mer. m. Amatir : (a-ma-tir). Dans un sens relatif à celui du verbe ambler. v. f. Ambages : (am-ba-j’). de circonlocutions. Amble : (an-bl’). 1°Fleur d’automne d’un rouge pourpre et velouté 2°Adj. v. plur. 1°Agrément accompagné de douceur. se promener. Amble. LA FONTAINE. De couleur amarante. Le magnifique avait un cheval d’amble. Velours. Point d’ambages.Amarante : (a-ma-ran-t’). Amariner : (a-ma-ri-né). Circuit de paroles. fém. alternativement avec celles du côté opposé. n. (La Curne) Aménité : (a-mé-ni-té). étoffe amarante. Terme de théologie et de jurisprudence. f. t. que vous aimez. Amouille : (a-mou-ll’. n. Amodier : (a-mo-di-é). plur. Amphibologie : (an-fi-bo-lo-jie). n. ll mouillées). telles que clochers. L’amission de la grâce. Terme de zoologie. Qui vit sur le bord des rivières.rez jouir de l’aménité de la France. f. MONTESQUIEU 2°Douceur accompagnée de grâce et de politesse. n. Synonyme d’affermer. Amers : (a-mêr). Nom du premier lait fourni par une vache qui vient de vêler. tours. Marques apparentes sur les côtes. adj. f. Amission : (a-mi-ssi-on). Arrangement des mots d’où résulte un sens douteux. propres à guider les navigateurs qui sont à vue de terre. Amnicole : (a-mni-ko-l’). m. Voici – 31 – . n. Donner à ferme. Perte. v. rochers. Terme de marine. ROUSSEAU. m. A. Terme de blason. Ce mot vient du Grec amphi. la mer elle-même. n. MOLIÈRE. Le véritable amphitryon Est l’amphitryon où l’on dîne. ou aux frais duquel on dîne. n. qui signifie aile. poétiquement. m. (Furetière 1690) Amphitrite : n. CHÉNIER. qui signifie autour. et. Celui chez lequel. J. n. f. Serpent ou dragon qui a deux ailes. (an-fi-tri-t’).un exemple d’amphibologie dans Molière : Et de même qu’à vous je ne lui suis pas chère. m. J. et qui est souvent representé dans les Armoiries. Amphitryon : (an-fi-tri-on). Pour élaguer les tortillages et les amphigouris. f. et de ptera. n. ce taureau qu’au sein des mers profondes D’un pied léger et sûr tu vois fendre les ondes. Déesse de la mer. – 32 – . Étranger. 1°Écrit burlesque et qu’on remplit de galimatias. Est le seul que jamais Amphitrite ait porté. Amphistère : (an-fi-stè-r’). Un plaisant amphigouri 2°Discours dépourvu d’ordre et de sens. Amphigouri : (an-fi-gou-ri). Terme de mythologie. 1°Religieux qui vit dans la solitude. se dit du point où un rayon lumineux se réfracte ou se réfléchit. n. Anacamptique : (a-na – kan – pti-k’). par opposition à cénobite. Adj. Anachorète : (a-na-ko-rè-t’). d’une basse voile qui se trouve au vent. En termes de physique. m. Il mène une vie d’anachorète. c’est-à-dire dans les lieux où… 2°Tournure – 33 – . Terme de grammaire. Courbe anaclastique. f. en parlant du son ou de la lumière 2°En géométrie. nommé point d’amure. Je vais où va toute chose.Amure : (a-mu-r’). religieux qui vit en communauté avec d’autres 2°Homme qui vit loin du monde. n. courbe apparente suivant laquelle une ligne est vue à travers un milieu réfringent. 1°Terme de physique. Anaclastique : (a-na-kla-sti-k’). Anacoluthe : (a-na-ko-lu-t’). f. se dit des courbes produites par la réflexion de la lumière sur une ligne ou sur une surface. adj. 1°Ellipse qui consiste à employer un relatif sans son antécédent. Cordage fixant le point d’en bas. n. Terme de marine. Qui réfléchit. Anadiplose : (a-na-di-plô-z’). n. m. comme dans ces vers de Cinna. n. pour donner plus de force à l’expression. du grec. f. faisait la lecture pendant le repas. f. et. Terme d’antiquité. Bas-relief ou vase orné de bas-reliefs. Vénus anadyomène. Et les princes et les peuples gémissaient en vain . Je te les ai sur l’heure et sans peine accordées. V. aller. Répétition qui consiste à placer deux fois de suite le même mot à la fin de la phrase qui finit et au début de celle qui commence. adj. celle qui sort de l’eau. ou finit par une autre.) Anaglyphe : (a-na-gli-f’) ou ANAGLYPTE (anagli-pt’). Anagnoste : (a-nag-no-st’). en vain Monsieur. Anadyomène : (a-na-di-o-mè-n’). – 34 – . Terme d’antiquité. chez les riches Romains. (En grec.dans laquelle commençant par une construction. m. en haut. 1 : Toutes les dignités que tu m’as demandées. en vain le roi lui-même tenait Madame serrée… BOSSUET. Terme d’antiquité. Esclave qui. n. L’anamartésie de Jésus. Morceaux. Mot grec. offre une figure régulière. Terme de dogmatique. n. qui. f. interprétation qui s’élève du sens littéral à un sens spirituel. analogie. n.Anagogique : (a-na-go-ji-k’). VOLTAIRE. Interprétation anagogique. Image déformée dessinée sur une surface plane. Terme de philologie. – 35 – . réfléchie par un miroir cylindrique vertical. Terme de théologie. Pour distinguer le sens anagogique des phrases hébraïques chez les prophètes. Répétition du même mot en tête des phrases ou de membres de phrase. Analogon : (a-na-lo-gon). plur. Anaphore : (a-na-fo-r’). Figure de rhétorique. n. m. n. Il y a une anaphore dans ces vers de Delille : Tendre épouse. Absence de péché. n. Anamartésie : (a-na-mar-té-zie). f. adj. Analectes : (a-na-lè-kt’). Chose analogue. m. fragments choisis d’un auteur ou de plusieurs auteurs. f. Anamorphose : (a-na-mor-fô-z’). Andain : (an-din). Ancile : (an-si-l’). Capitalisation des intérêts d’une somme prêtée. Anastrophe : (a-na-stro-f’). Étendue que le faucheur peut faucher de pas en pas. Anatocisme : (a-na-to-si-sm’). m. et à la possession duquel ils supposaient attachée la durée de leur empire. m. Argent comptant. Renversement de construction. m. n. n. RETZ. n. tambour battant. – 36 – . f. Gladiateur qui combattait à cheval avec un bandeau sur les yeux. m. Bouclier sacré que les Romains croyaient tombé du ciel. n. Terme d’antiquité romaine. Il me semblait que nous allions tous combattre à la façon des anciens andabates.c’est toi qu’appelait son amour. sans bourse délier sont des anastrophes. Toi qu’il pleurait la nuit. n. Terme de grammaire. toi qu’il pleurait le jour. Andabate : (an-da-ba-t’). Terme d’antiquité. Ange : (an-j’). t. boulet coupé en deux. m. Vexer. Il est dit aussi rouge turc. En termes d’artillerie. n. n. Petit coin qu’on enfonce dans l’œil du marteau pour en assujettir le manche. v. m. Angrois : (an-groi). D’autres Francs tiennent une espèce de javelot nommé angon. Demi-pique à l’usage des Francs. CHATEAUBRIAND. plur. tourmenter. Pièces de charpente qui soutiennent un navire au lancement. n. LINGUET. n. f. – 37 – .Andrinople : (an-dri-no-pl’). ll mouillées). n. m. Angarier : (an-ga-ri-é). Angon : (an-gon). L’homme qu’un officier de la Bastille voit et angarie tous les jours. Usité dans cette locution : rouge d’Andrinople ou rouge Andrinople. sorte de rouge. dont on se servait autrefois dans les combats de mer. Anguilles : (an-ghi-ll’. trois ou quatre parties enchaînées ensemble. f. n. Terme de zoologie. adj. à raison d’une perche de I0 pieds. Étroit. Estimé à un peu plus ou un peu moins de I4 ares selon les auteurs contemporains. et n. en parlant d’un chemin. Annomination : (a-nno-mi-na-sion). Ansange : n. 18 : Je te dis que tu es Pierre. bas-officier d’infanterie subordonné au caporal. Ainsi il y a une annomination dans ce passage de l’Évangile de saint Matthieu. f. Traduction ou dérivation qui s’applique à un nom propre. XVI. m. Terme de rhétorique. Animadversion : (a-ni-mad-vèr-sion . en poésie. Surface rectangulaire de 40 perches de long sur 4 perches de large. m. Dans l’ancienne armée française. f. – 38 – . ée).Angustié : ÉE (an-gu-sti-é. serré. adj. Il suscita contre lui l’animadversion publique. Improbation. n. et sur cette pierre je bâtirai mon église. Anoure : (a-nou-r’). n. Se dit des animaux qui n’ont point de queue. m. Anspessade : (an-spè-sa-d’). de six syllabes). n. – 39 – . m. d’idées. Biens antiphernaux. Récrimination. s’il avait fait ce qu’on lui impute. f. Répétition d’un même mot en des sens différents. f. n. Le nantissement d’une chose mobilière s’appelle gage . Antilogie : (an-ti-lo-jie). Contradiction de langage. n.Antanaclase : (an-ta-na-kla-z’). Figure de rhétorique. n. PASCAL. Terme de rhétorique. Terme didactique. f. Figure de rhétorique. Antichrèse : (an-ti-krê-z’). adj. Antiphernaux : (an-ti-fèr-nô). plur. f. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. f. Antanagoge : (an-ta-na-go-j’). biens que le mari donne à sa femme par contrat de mariage. Antiparastase : (an-ti-pa-ra-sta-z’). Abandon des revenus d’une propriété pour les intérêts d’un emprunt. n. Terme de pratique. qui consiste en ce qu’un accusé maintient qu’il devrait être loué plutôt que blâmé. celui d’une chose immobilière s’appelle antichrèse. Mot qu’on a employé pour désigner collectivement l’ironie. ou un nom propre pour un nom commun. adj. f. m. Antiquer : (an-ti-ké). – 40 – . Antonymie : (an-to-ni-mie). enjoliver la tranche d’un livre de figures de diverses couleurs .Antiphonaire : (an-ti-fo-nê-r’) ou ANTIPHONIER (an-ti-fo-nié). le sarcasme. l’Orateur romain pour Cicéron. Antitrope : (an-ti-tro-p’). En termes de relieur. v. Un Zoïle pour un critique . relier à la manière antique. m. l’euphémisme. t. Antizymique : (an-ti-zi-mi-k’). n. n. Sorte de synecdoque qui consiste à prendre un nom commun pour un nom propre. Livre d’église où se trouvent notés les antiennes et tous les chants de l’office. Qui empêche la fermentation de se développer. n. f. n. Opposition de mots ou de noms qui offrent un sens contraire. Antonomase : (an-to-no-mâ-z’). La terre est aphélie. adv. on lisait apertement sur les visages… SAINT-SIMON. que l’on énumère successivement. f. Point de l’orbite d’une planète où elle est le plus éloignée du soleil. f. n.Apagogie : (a-pa-go-jie). n. VOLTAIRE. Terme de rhétorique. Sorte de démonstration par laquelle on fait voir la vérité d’une chose en prouvant l’impossibilité ou l’absurdité du contraire. Là. L’aphélie est l’opposé du périhélie 2°Adj. 1°Terme d’astronomie. n. et par tout l’appartement. Preuve d’adresse. Apertement : (a-pèr-te-man). Montant chevaux à poil et faisant autres apertises que jeunes filles n’ont point accoutumé à faire. Apertise : (a-pèr-ti-z’). Figure de pensée la plus commune qui consiste à séparer un tout en ses diverses parties. n. de courage. de force. – 41 – . Aparithmèse : (a-pa-ri-tmê-z’). Aphélie : (a-fé-lie). f. Synonyme d’énumération. f. le plus éloignée du soleil. dans la chambre. D’une façon ouverte. Les petits signes. Aphylle : (a-fi-l’). Sthène pour Démosthène. Steph pour Stéphane. n. Apices : (a-pi-sès’). plur. Terme d’histoire. selon les anciens philosophes. Terme d’antiquité. adj. Figure de grammaire par laquelle on retranche une syllabe. encor pour encore. tels que les accents. les astres à un certain point pris pour point initial. Plante aphylle. f. Terme de botanique. par exemple. plante qui n’a pas de feuilles. Apocatastase : (a-po-ka-ta-sta-z’) n. m. n. Retranchement d’une lettre. Chez les Grecs du Bas-Empire. Figure de grammaire.Aphérèse : (a-fé-rê-z’). qu’on mettait dans l’écriture du grec. f. d’une syllabe ou d’un phonème à la fin d’un mot . n. m. n. Apocrisiaire : (a-po-kri-zi-ê-r’). Apocope : (a-po-ko-p’). f. officier primitivement chargé de porter les réponses des – 42 – . un phonème ou une lettre au commencement d’un mot. Révolution idéale ramenant. Embarrassant. Apographe : (a-po-gra-f’). et plus tard dignitaire chargé de l’expédition des édits et des actes.empereurs. m. n. BALZAC. L’apologue est un don qui vient des immortels. douteux. LA FONTAINE. m. Apodictique : (a-po-di-kti-k’). Copie d’un écrit original. Les sentences et les apophthegmes sont les fruits recueillis du long usage et des conclusions de l’expérience. Apologue : (a-po-lo-gh’). n. adj. n. Exposé d’une vérité morale sous une forme allégorique. et dans lequel l’enseignement est presque toujours donné par une assimilation de l’espèce humaine aux êtres que l’on fait parler ou agir. Apophthegme : (a-po-ftè-gm’). m. Dit notable de quelque personnage illustre. suivant la signification grecque du mot. un argument apodictique est un raisonnement démonstratif. par opposition à autographe. En termes d’école. adj. Aporétique : (a-po-ré-ti-k’). (La Curne) – 43 – . désertion d’un parti. Apostille : (a-po-sti-ll’. BALZAC. n. Apostasie : (a-po-sta-zie). Terme – 44 – . Aposiopèse : (a-po-si-o-pê-z’). n. f. f. Ce que j’ai lu dans l’apostille de votre lettre ne m’a pas extrêmement plu. 1°Abcès. Synonyme de dubitation. ll mouillées.Aporie : (a-po-rie). f. abandon d’une doctrine. f. se dit figurément de quelque chose qui doit éclater. impers. d’une opinion. Usité seulement à l’infinitif et à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif : il appert. dit la bête chevaline. Figure de rhétorique. 1°Annotation en marge ou au bas d’un écrit. n. Une apostume sous le pied. n. v. f. et particulièrement abandon de la foi chrétienne 2°Action d’un religieux qui renonce à ses vœux 3°Par extension. Figure de rhétorique. 1°Changement de religion. Synonyme de réticence. Il faut que l’apostume crève. Apparoir : (a-pa-roir). Apostume : (a-po-stu-m’). et non aposti-ye). n. LA FONTAINE 2°Fig. Écrire en apostille. J’ai. tée). Terme de minéralogie et de chimie. où ce satellite se trouve le plus près ou le plus loin de sa planète. m.de palais. et n. Désiré. Gravure à l’eau forte imitant le dessin au lavis. à peu près semblable à celle de l’aigle. Appété : ÉE (a-ppé-té. Apyre : (a-pi-r’). Aqua-tinta : (a-koua-tin’-ta) et quelquefois AQUA-TINTE (a-koua-tin-t’). n. Point de l’orbite d’une planète ou d’un satellite où cette planète se trouve le plus près ou le plus loin du soleil. Qui est sans ailes. en parlant du cheval. Aptère : (a-ptê-r’). être constaté. Terme d’histoire naturelle. f. infusible. passé. De couleur fauve ou brune. m. adj. Appert-il mieux des dispositions des hommes que par un acte signé de leur main ? LA BRUYÈRE. Apside : (a-psi-d’). adj. et subst. Aquilant : (a-ki-lan) ou AQUILAIN (a-kilin). n. Il se dit des insectes qui n’ont point d’ailes. – 45 – . f. adj. part. Qui résiste à l’action du feu . Les objets appétés par l’âme. n. Aratoire : (a-ra-toi-r’). En termes de blason. qui se trouvent ordinairement au pied du cerf. m. Nom d’un instrument aujourd’hui aban– 46 – . artisans superflus. La pauvre aragne n’ayant plus Que la tête et les pieds. Aquilon : (a-ki-lon). accrocher un bâtiment pour venir à l’abordage. Aramber : v. Forme archaïque pour araignée. plur. (Furetière 1690) Arantèles : (a-ran-tè-l’). Instruments aratoires. sa fidèle épée et son coursier rapide. n. Qui sert ou qui se rapporte au labourage. C’est. f. t. qui paraissent souffler avec violence. LA FONTAINE. n. Arbalestrille : ou ARBALÈTRILLE (ar-balê-trill’). Se vit ellemême enlevée. Filandres en forme de toile d’araignée. f. adj. Aragne : (a-ra-gn’). n. CHATEAUBRIAND.Le chevalier jurait par sa durandal et son aquilain. f. têtes d’enfants joufflues. Travaux aratoires. d’animaux et de feuillages. 1°Arbrisseau qui est du midi de l’Europe. qui porte des baies aigrelettes ressemblant à des cerises. Série de petites arcades décoratives sous les appuis des fenêtres ou sous les corniches. Usité seulement dans cette locution. Archal : (ar-chal).donné qu’on employait sur mer pour les observations de la latitude. Tous les chapiteaux des colonnes de l’arcature intérieure de cette église sont couverts d’hommes. Laiton. fil d’archal. m. m. C’est un arbre enté et cultivé dans les jardins. Terme d’architecture. f. Les Russes se ser– 47 – . Le roitelet se plaît dans ces haies de ronces et d’arbousiers. m. et qui est opposé à sauvageon. n. CHATEAUBRIAND. (Furetière 1690) Arcature : (ar-ka-tu-r’). et qui produit des fruits doux assez semblables à la fraise pour l’apparence 2°Arbrisseau traînant et toujours vert. n. qui sont pour lui de grandes solitudes. Arbre-franc : n. n. Arbousier : (ar-bou-zié). etc. TRÉVOUX. pour leurs calculs. Titre qu’on donnait. Petit archer.… Émerveillé de la distinction subtile d’un fameux archiatre de nos jours entre l’assassinat positif et l’assassinat négatif… DIDEROT. n. Arcturus : (ar-ktu-rus) ou poétiquement ARCTURE (ar-ktu-r’). Premier médecin d’une cour. f.vaient. m. Nom d’un ancien instrument de musique. n. n. m. VOLTAIRE. de petites boules enfilées dans des fils d’archal. Vieux. n. m. Archiviole : (ar-chi-vi-o-l’). Il y avait chez les Athéniens neuf archontes . Espèce de clavecin sur lequel on appliquait un jeu de viole au moyen d’une roue. n. m. Archiatre : (ar-chi-a-tr’). leurs fonctions étaient annuelles. Étoile fixe de la pre– 48 – . nom donné à Cupidon. d’un district. Archontes : (ar-kon-t’). aux magistrats qui dirigeaient la république. en Grèce et particulièrement à Athènes. Archerot : (ar-che-ro). v. Haro ! la gorge m’ard. Terme de marine. Ardélion : (ar-dé-li-on). P. n. à la queue de la Grande Ourse. Arer : (a-ré). Argentin : INE (ar-jan-tin. t. adj. être brûlant. Se dit de l’ancre d’un vaisseau. Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. ti-n’). Terme de botanique. Que le feu Saint-Antoine vous arde ! 2°V. VERLAINE 2°Qui a l’éclat de l’argent. elle n’y tient point et laboure en quelque sorte la terre. Son argentin. Adj. Arénaire : (a-ré-nê-r’). 1°Qui résonne comme l’argent. ARDRE (ar-dr’) ou ARDOIR (ardoir). Couleur argentine.mière grandeur. Inusité. lorsque. t. 1°V. Qui croît dans les terrains sablonneux. t. Arder : (ar-dé). – 49 – . Homme qui fait l’empressé et se mêle de tout. LA FONTAINE. le fond étant mauvais. Brûler. m. située dans la constellation du Bouvier. d’argent. n. m. m. subtilité. Bas officier des bagnes. f. n. Tirer à l’argue. c’est passer par la filière. Nom vulgaire de l’hippophaé rhamnoïde. f. Machine de bois dont les tireurs d’or. on les nomma dans la suite arquebusiers à cheval. n. Raisonnement sur des vétilles. m. Couper la partie morte d’une branche. Argutie : (ar-gu-sie). t. Argoulet : (ar-gou-lè). n.. On appelait argoulets des soldats à cheval armés d’arcs. n. arbrisseau épineux dit aussi épine marante. chargé de la garde des forçats. les arquebuses n’étant pas encore en usage . etc.Argoter : (ar-go-té). Nom d’un corps d’élite de l’armée d’Alexandre. Argousin : (ar-gou-zin). m. Argyraspide : (ar-ji-ra-spi-d’). se servent pour affermir la filière. n. dont les soldats portaient un bouclier argenté. épine marine et griset. Argousier : (ar-gou-zié). – 50 – . et puis dragons. Argue : (ar-gh’). plur. v. Armure de tête. m. le cerveau. n. Armadille : (ar-ma-di-ll’. Et ses yeux qui brillaient sous un front assuré Éclataient à l’envi de son armet doré. ll mouillées). s’il arrive du dom– 51 – . Armet : (ar-mè). adj. lée). qui appartient à l’hermine. Qui est entouré d’un anneau. Armogan : n.Argyrique : (ar-ji-ri-k’). le beau temps qui est propre pour naviger. n. plur. qui signifiait. f. Armilles : (ar-mi-ll’. Qui appartient au métal argent. n. TRISTAN. adj. Sels argyriques. f. Peau très fine et fort blanche. Terme didactique. Petites moulures qui entourent le chapiteau dorique. La tête. Flotte qu’entretenait le roi d’Espagne pour fermer aux étrangers l’accès de ses possessions dans le nouveau monde. Terme de Marine. f. Quand le Maistre perd son armogan. Fig. ll mouillées). Armillé : ÉE (ar-mil-lé. m. Armeline : (ar-me-li-n’). n. équipage. Appareil. RÉGNIER. n. m. train. Nom de celui des mâts d’un vaisseau qui est placé le plus près de l’arrière ou de la poupe. – 52 – . On en fait à Lyon. de quelque manière qu’il y ait été mis. Arsin : (ar-sin). En termes d’eaux et forêts. où il est aussi appelé armoise. n. et que la vergue le traverse de biais. Ce personnage en magnifique arroi. n. bois où le feu a pris. m. Taffetas léger et peu lustré. adj. est qu’il ne porte point de perroquets.mage au navire. (Furetière 1690) Armoisin : (ar-moi-zin). Artimon : (ar-ti-mon). m. bois arsin. n. il le doit payer au Marchand. Terme dont on se servait dans les anciennes universités pour signifier les écoliers sortis des humanités et étudiant en philosophie. Artien : (ar-siin). La différence avec les autres. Arroi : (a-roi). L’armoisin venait d’Italie. m. adj. Arzel : (ar-zèl’). Un asclépiade. Qui n’a point de jambes. Cheval qui a les pieds de derrière blancs. Arzegaye : (ar-ze-ghê). de deux choriambes et d’un ïambe. Un frais parfum sortait des – 53 – . Asphodèle : (a-sfo-dè-l’). 1°Il se dit d’un vers grec ou latin formé d’un spondée. n. n. Lance anciennement employée par la cavalerie .Artophage : (ar-to-fa-j’). n. Plante de la famille des liliacées. m. Terme didactique. avec le chanfrein blanc. adj. Ascèle : (a-ssè-l’). m. m. Aruspice : (a-ru-spi-s’). Terme d’histoire naturelle. elle était courte et ferrée par les deux bouts. Qui mange surtout du pain. f. m. et n. Prêtre romain qui consultait les entrailles des victimes. adj. Asclépiade : (a-sklé-pi-a-d’). Qui vit dans les champs couverts de blé. n. m. Arvicole : (ar-vi-ko-l’). Substantivement. adj. Comme un flot de grêles. n. HUGO. Assibilation : (a-ssi-bi-la-sion). Terme didactique. n. m.touffes d’asphodèle . fort vite. sylphe. sans addition d’aucune liqueur. m. Presto assai. n. V. Aspioles frêles. Se joint comme augmentatif au mot qui indique le mouvement d’un air. Terme de musique. Fondre dans ces champs. Venez. Coction des aliments ou des médicaments dans leurs propres sucs. HUGO. Assation : (a-ssa-sion). Trou pratiqué dans un fourneau pour que l’air puisse y pénétrer. m. Période pendant laquelle un étang desséché est livré à la culture. Fée. Aspiole : (a-spi-o-l’). Assai : (a-ssa-ie). n. boucs méchants. Attribution d’un son sifflant à une – 54 – . f. f. Assec : (a-sék). Terme de phonétique. V. Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala. Aspirail : (a-spi-rall’. adv. ll mouillées). n. Psylles aux corps grêles. génie. n. Assien : IENNE (a-ssiin. t. pr. BAUDELAIRE. f. n. 1°Consonnance imparfaite 2°Stylistique. Astragale : (a-stra-ga-l’). RACINE. à un demi-pied prés de la bouche. L’assibilation du t dans action. soit une même voyelle. pierre à laquelle dans l’antiquité on attribuait la propriété de consumer les corps des morts. Assoter : (a-so-té). Il s’est assoté d’une femme qui le ruinera. Secouant dans mes yeux leurs feux diamantés. Revue de linguistique. m. ssiè-n’). Pierre assienne. v. Assonance : (a-so-nan-s’). Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. soit une combinaison de différentes voyelles qui peuvent alterner ou obéir à un effet de chiasme. Espèce d’anneau ornemental qui était sur le canon. Répétition remarquable d’un même phonème vocalique. v.lettre qui ne l’a pas d’ordinaire. adj. (Furetière 1690) – 55 – . Terme d’artillerie. 1°Infatuer d’une ridicule passion 2°S’assoter. Terme de grammaire. S’attaquer à. mouraient ensemble. Terme de philosophie. n. f. Ataraxie : (a-ta-ra-ksie). Petites pièces d’un caractère bouffon. Il s’atêta au président de Mesme. RETZ. Sorte de poignard en usage parmi les Orientaux. Lorrains. Anglais. f. L’ataraxie même du stoïcien n’approche pas de son indifférence. Ataghan : (a-ta-gan). pr. Avançaient. ROUSSEAU. VOLTAIRE. Français. n. Absence de trouble dans l’âme. V. combattaient. plur. v. en usage sur le théâtre romain. f. J. – 56 – . frappaient. n. Atellanes : (a-tèl-la-n’). J. sorte d’ellipse par laquelle on retranche les conjonctions simplement copulatives qui doivent unir les parties d’une phrase. n. que la fureur rassemble. Atêter : (S’) (a-tê-té). Synonyme de disjonction. Le chef maure au large ataghan. m. souvent licencieux.Asyndète : (a-sin-dè-t’). HUGO. ennuyer. t. v. En termes d’architecture. t. mais avec un sens de familiarité ou d’ironie. S’atinter. Parer. n. réfléchi. Plaisanteries qui n’avaient rien de l’atticisme grec. adj. Orner avec affectation. VOLTAIRE. Atlante : (a-tlan-t’). Attédier : (a-té-dié). Qui est parsemé de points colorés. importuner. dans le moyen âge. Atourner : (a-tour-né). – 57 – . n. Nom donné. t. Atinter : (a-tin-té). figure humaine chargée de quelque fardeau. v. Atomaire : (a-to-mê-r’). m. Synonyme de cariatide. par les alchimistes au fourneau dont ils se servaient. Populaire. Autrefois. Délicatesse de goût et de langage. m. n. m. v. v.Athanor : (a-ta-nor). Atticisme : (a-tti-si-sm’). Terme didactique. n. (La Curne) Aubade : (ô-ba-d’). le plus souvent vers l’aube du jour. " Mémoires de Charles VI. entêté. PASCAL. p. Au plur. n. f. (La Curne) Attrape-minon : Hypocrite qui attrape les simples. Mais bran. n. plur. à la porte ou sous les fenêtres de la personne à qui on veut faire honneur. en poésie. causé par la crainte des peines. RÉGNIER. Terme de théologie. 486. de quatre syllabes). Le régiment a donné une aubade à – 58 – . Buté. bran. f. Regret d’avoir offensé Dieu. et que l’attrition toute seule ne suffit pas avec le sacrement. Concert donné en plein air. Attinées : n. " Il y eut attinés ou lettres de deffy faits de six Dauphinois contre six Bourguignons. m. Attrition : (a-tri-sion . Dire que la contrition soit nécessaire. Des attrape-minons ou des attrape-minon. Aturré : adj. j’ai laissé là-bas mon attifet. endurci.Attifet : (a-ti-fè). f. Lettres de défi. Ornement de tête pour les femmes. Aubergade : n. Aubaine : (ô-bè-n’).son colonel. P. Droit de gîte. Succession aux biens d’un aubain. BOILEAU. Un aigle sur un champ prétendant droit d’aubaine. f. cheval. en plusieurs lieux. Les gentilshommes de la garnison attaquent les donneurs d’aubade. d’un étranger non naturalisé. jument aubère. Le pays des Albigeois. 2°N. 1°Adj. L. m. avaient droit de loger chez leurs sujets. Aubère : (ô-bè-r’). la crinière et la queue étant de même couleur ou de nuance plus claire. où l’on disait Aubergada. (La Curne) – 59 – . droit en vertu duquel le souverain recueille la succession de l’étranger qui meurt dans ses États. (La Curne) Aubijoie : (Terre d’). f. Cheval. Droit d’aubaine. n. Anciennement les Seigneurs. COUR. Robe d’un cheval aubère. Ce droit était usité dans le Béarn. jument dont le corps est recouvert d’un mélange de poils rouges et de poils blancs. Dans les arts et métiers. et dans laquelle. il aura l’audivit. " Cymbalum mundi. Mot languedocien traduit par vieillard. il ne peut que trotter du train de derrière. Terme d’antiquité. galopant encore du devant. m. au mot Marelle. n. (La Curne) Aularques : (ô-lar-k’). autorité. m. m. m. et le caquet par dessus tous. Allure défectueuse du cheval. f. v. Augustine : (ôgu-sti-n’). qui résulte de l’âge ou de la fatigue. (La Curne) Audivit : n. Droit de se faire écouter . n. Terme de manége. on luy tranchera du meilleur . dans des vers cités par Borel. n. t. Ils (les fils de David) sont nom– 60 – . 97. (La Curne) Auger : (ô-jé). creuser en gouttière une des surfaces d’un morceau de fer plat. Aujoulet : n. Prince de la cour. Aucié : adj. " Il sera assis au hault bout.Aubin : (ô-bin). Réparé. p. Sorte de chaufferette où une lampe à esprit-de-vin donne la chaleur. aularques.més. Aumant : (à l’). ces aulètrides. pour la tenir toute unie aux intérêts de la royauté. plur. taureaux. à la fin de la harangue. A l’avenir. il commençait par une harangue du chancelier de Notre-Dame. adj. Acte que soutenait un jeune théologien . n. f. f. Les peintres ont vraisemblablement voulu représenter ces saltatrices. Louis XI demanda au pape la – 61 – . Bêtes aumailles. adv. n. qui. HOUSSAYE. Aumailles : (ô-mâ-ll’. comme bœufs. n. BOSSUET. c’est-à-dire princes de la cour. Terme d’antiquité. ces mimes. Aulètride : (ô-lè-tri-d’). f. dans les Septante. Joueuse de flûte. H. (La Curne) Aumuce : et AUMUSSE (ô-mu-s’). bêtes à cornes. ll mouillées. f. donnait le bonnet au nouveau docteur. vaches. Aulique : (ô-li-k’). Peau de martre ou de petit-gris que les chanoines et les chantres portaient sur le bras lorsqu’ils se rendaient à l’office. et non ômâye). VOLTAIRE. de galon. 1400. (La Curne) Aurer : v. MSS. souffle léger. Poët. m. (La Curne) – 62 – . Fr. Adam li Bocus. Serm. 1°Mesure ancienne de 3 pieds 7 pouces 10 lignes 5/6. On était caressé d’un petit souffle que notre ancienne langue appelait l’aure. n. Auriex : n. Auneor : adj. Guetter. Aune : (ô-n’). t. équivalant à 1m. (La Curne) Auparager : v. IV.permission de porter le surplis et l’aumusse. p. " St Bernard. f. Anoblir. sorte d’avant-brise du matin. T. 182. avant 1300. 135. Archaïsme. MSS.2°La chose mesurée. Une aune de soie. Le mois d’avril. (La Curne) Aures : (ô-r’). de drap. et auriex. t. Qui réunit. n. p. CHATEAUBRIAND. " Aüneor de choses. f. Vent. dans son latin vinitor rerum. Le très douz mois. plur. Terme de plainchant. celui qui conduit une voiture. n. adj. Il se dit des voiles qui ont quatre côtés. Oiseaux. n. n. Vent du Midi. Synonyme de mode authentique. Authente : (ô-tan-t’). Cordage commis avec des torons au nombre de trois ou quatre. m. m. Terme de marine. m. Qu’importe à l’heureux solitaire Que l’autan dévaste la terre S’il ne fait qu’agiter ses bois ? V. 2°Fig. 2. Ausels : n. Un vent austrin. ou ralingues. – 63 – . (La Curne) Autan : (ô-tan). et par plaisanterie. m. IV. 1°Dans l’Iliade. n. Automédon : (ô-to-mé-don). le conducteur du char d’Achille. sans être carrées. (La Curne) Aussière : (ô-siê-r’).Aurique : (ô-ri-k’). un vent violent. Mot languedocien. Austrin : adj. Terme de marine. HUGO. f. Odes. 1°Vent du midi 2°En poésie. affront public. f. Pente douce. qui se forme soudainement à la suite de pluies ou de fontes de neiges 2°Terme de marine. (La Curne) Avalaige : n. « Jà ne perdrai marcées ne foire Là ù jou puisse mais awan… Gaaignerai awan assés ». (La Curne) Auvoire : n. Avanie : (a-va-nie). m. 1°Cours d’eau torrentiel. chemin pour descendre. Vent d’aval qui dure depuis plusieurs jours 3°Amas de pierres que les eaux ont roulées et déposées sur le rivage. Mot breton. n. Roi Guillaume. Imagination. Maître. m. vision. " Autant vaut auvoire comme bourdes proposées en justice. n. " Beaumanoir. croyance sans fondement. (La Curne) Avalaison : (a-va-lè-zon) ou AVALASSE (a-valas’). seigneur. Auwan : En cette année. f. m. Je – 64 – . 1°Vexations qu’exerçaient les Turcs contre ceux qui n’étaient pas leurs coreligionnaires.Autrou : n. pour leur extorquer de l’argent 2°Traitement humiliant. B. REGNARD. invariable. 1°Pierre artificielle qui se fait avec du verre mêlé de limaille de cuivre. Lac de la Campanie. ô le plaisant avertin D’un fou du pays latin. adj. Averne : (a-vèr-n’). en tous lieux. Relatif aux oiseaux. Maladie qui rend opiniâtre et furieux. ROUSSEAU. n. Des avant-ducs. n. m. Au plur.veux aux yeux de tous vous en faire avanie. Aventurine : (a-van-tu-ri-n’). De couleur d’aventurine. n. c’est un quartz coloré en jaune ou en rouge. m. Fig. m. suivant la mythologie. pleine de plusieurs points d’or qui lui donnent beaucoup de brillant . f. aux enfers. n. Poétiquement. antre qui conduisait. – 65 – . qui y éclate comme de petits grains d’or. Avertin : (a-vèr-tin). 3°Adj. Avant-duc : (a-van-duk). Pilotage construit à l’entrée et sur le bord d’une rivière. Aviaire : (a-vi-ê-r’). 2°Pierre précieuse. J. les enfers mêmes. à toute heure. près du quel était l’antre de la sibylle de Cumes. injure. outrage. La lanière flexible et l’arc rebroussé du bec de l’avocette la réduisent à vivre d’un aliment mou. infamie. n. t. Le creux axillaire.Avilance : n. Suivre de l’œil le gibier. m. Qui appartient à l’aisselle. ll mouillées). (La Curne) Avillon : (a-vi-llon. Avuer une perdrix. L’avulsion d’une dent. Avulsion : (a-vul-sion). Les vaisseaux axillaires. Doigt de derrière d’un oiseau de proie. f. Aviraison : (a-vi-rè-zon). Patrimoine qui vient des aïeux. Sorte d’oiseau. BUFFON. Avitin : adj. f. adj. Axillaire : (a-ksil-lê-r’). (La Curne) Avocette : (a-vo-sè-t’). Détour de l’eau dans les salines. Avuer : (a-vu-é). n. n. Biens. n. Synonyme d’arrachement et d’extraction. héritages avitins. v. Terme de chirurgie. – 66 – . Opprobre. f. f. m. n. Azurin : INE (a-zu-rin.Axonge : (a-kson-j’). n. Graisse de porc fondue et préparée. Terme didactique. adj. tirant un peu sur le gris. – 67 – . Qui est d’un bleu pâle. Dans le sérail. Azamoglan : (a-za-mo-glan). enfant chargé des fonctions les plus basses et les plus pénibles. ri-n’). f. la bienheureuse bouteille. Qui a rapport au culte de Bacchus. tourné en ridicule. la dive Bacbuc. n. Bacbuc : (ba-kbuk). n. bergers. Chaussée d’un étang. En Gascogne. ces mots signifient pâtres. Fêtes que les anciens célébraient en l’honneur de Bacchus. débauche faite avec bruit. Terme rural. f. Dans Rabelais. 1°Danse bruyante et tumultueuse. Bachasse : (ba-cha-s’). paysans. plur. (La Curne) Bacaudes : n. Turlupiné. Familièrement. Paysans.B Babelé : adj. 2°Au plur. f. f. (La Curne) Bacchanale : (ba-ka-na-l’). Bachique : adj. m. C’est le qualificatif ordinaire des chansons et – 68 – . n. Terme de marine. (La Curne) Bachelette : (ba-che-lè-t’). f. les vergues. m. Médieval. n. Badelaire : ou Baudelaire. n. Tresse plus ou moins large. Peine infligée à un homme ayant commis une faute dans l’exercice de sa charge ou à une fille dévergondée. le bacul consistait à frapper les fesses du fautif avec une pelle. Baderne : (ba-dèr-n’). m. On appelle poëtiquement Le vin.des airs à boire. Seigneurie. LA FONTAINE. Liqueur bachique. Comme son nom le suggère. les câbles. n. dans les parties que des frottements pour– 69 – . de l’Académie 1762) Bachele : n. qui étoit fort en usage chez les Huns. Jeune fille gracieuse. Bacul : n. large & courbée comme un sabre. Il falloit quatre bacheles pour former une baronnie. qui se dit d’une épée courte. Une gentille bachelette. ou un cimeterre ancien. Châtellenie de haute moyenne et basse justice. (Dict. Terme de Blason. f. f. Vous cajolait la jeune bachelette. faite de fils de caret et employée à recouvrir les mâts. (Furetière 1690). Baiselle : n. Réservoir qui. Toute chose ou tout individu hors d’état de servir. Niais. " Couvrez-vous bagottier. On n’entend que ces mots. n. f. (La Curne) Baissoir : (bè-soir). Rebouteur. ll mouillées. gousse pleine d’air et de petites graines. MOLIÈRE. m. et qui éclate avec bruit lorsqu’on la presse 2°Ancienne pièce de poésie française faite en dépit des règles et du bon sens . Celui qui remettait en place les os luxés ou fracturés. nigaud. n. n. Fig. chienne. louve. m.raient détériorer. m. et non bayeul). Bagasse : (ba-ga-s’). Femme de mauvaise vie. Bagottier : n. bagasse. Bailleul : (ba-lleul. – 70 – . c’était un amphigouri en vers blancs 3°Niaiserie. f. f. Vieux. reçoit l’eau concentrée. n. " (La Curne) Baguenaude : (ba-ghe-nô-d’). dans les salines. Gouvernante d’une princesse. 1°Fruit du baguenaudier. n. Ancien manteau. n. f. variété de rubis. Balais : (ba-lê). Balalaïka : n. Balandre : (ba-lan-dr’). m. n. Balancine : (ba-lan-si-n’). populaire en Russie où elle sert à l’accompagnement des chants et des danses des Cosaques et des paysans. m. couleur de vin paillet. Balandran : (ba-lan-dran) ou BALANDRAS (balan-drâ). Il y avait quarante-cinq balandres chargées – 71 – . Qu’il ait… à son long balandran changé son manteau court. à long manche et à trois cordes.Bajoire : (ba-joi-r’). Sorte de bâtiment de mer. va au bout d’une vergue pour la soutenir à cette extrémité. de forme triangulaire. RÉGNIER. sorte de guitare à dos plat. Médaille ou monnaie empreinte de deux têtes affrontées ou superposées. Rubis balais. descendant de la tête du mât. n. f. f. f. Cordage qui. adj. Terme de marine. comme la sabretache des hussards flotte sur leur mollet. – Remuer. s’agiter. m. (Dict. L’excédant d’une pierre sur une autre. Pièce de fer d’un soufflet de forge. près d’un joint. – 72 – . Balicorne : (ba-li-kor-n’) ou BALISCORNE (bali-skor-n’). f. Gourmand. de Borel. Balatron : n. Crustacé vivant dans une loge cylindrique calcaire et accroché aux rochers. Petit sac que les merveilleuses du Directoire portaient suspendu à la ceinture et ballant sur leurs genoux. s’affranchir. Terme d’architecture. 1res additions. (La Curne) Baler : verbe. SAINTSIMON. Balantine : (ba-lan-ti-n’). f. f. f. (La Curne) Balèvre : (ba-lè-vr’). n. Danser. Balane : n. n.de munitions de guerre et de bouche. – Sortir. n.) Il cite sur ce mot les satires chrétiennes. parfumé. Longue pièce de bois qui détermine la forme qu’un vaisseau doit avoir. Cheval balzan.Balinges : n. 2°Embaumé. latin. (La Curne) Balsamique : (bal-za-mi-k’). exhalant sa vertu balsamique. vertu balsamique. f. (Furetière 1690) – 73 – . Bamboches : n. Balle d’avoine. n. Odeur. Balous : n. Terme de marine. f. (Du Cange. adj. adj. LAMARTINE. plur. Couches ou langes. f. Mot du patois Limousin. Gloss. au mot Baltinia. Petites figures en forme de Marionnettes auxquelles on faisait representer des Ballets. m. Balzan : (bal-zan). 1°Qui tient de la nature du baume. plur.). Baloire : (ba-loi-r’). cheval noir ou bai. machine de guerre médiévale lançant flèches et pierres. m. n. ou des Comedies. Quand la terre. f. qui a des marques blanches aux pieds. (La Curne) Baliste : (ba-li-st’). m. femme bancroche. Qui a les jambes très tortues. n. Homme. variété de guitare. m. montée de six cordes doubles. à l’exclusion de toute autre per– 74 – . (La Curne) Bancasse : (ban-ka-s’). à fond plat. – Corvée.Ban-arban : n. Droit seigneurial. Ancien titre des seigneurs qui avaient droit de lever bannière. Vieux. n. Terme de marine. pour composer une compagnie militaire de leurs vassaux. Droit qu’avait le seigneur de vendre. m. Coffre servant de banquette et de lit. Banvin : (ban-vin). Banneret : (ba-ne-rè). f. n. Qui sortaient d’artisans. n. On a vu des césars. de bandoliers. adj. populaire en Espagne. Bancroche : (ban-kro-ch’). m. d’esclaves. Brigand qui volait sur les grands chemins. et même des plus braves. Bandolier : (ban-do-lié) ou BANDOULIER (bandou-lié). Banduria : n. CORNEILLE. f. Humains. Terme de marine. n.sonne. Baralipton : (ba-ra-li-pton). Barbacole : (bar-ba-ko-l’). Lieu inaccessible. m. Anfractuosité dans une côte servant d’abri à de petites embarcations. ouvrage extérieur percé de meurtrières. durant le temps marqué par la coutume. dans sa paroisse. Maître d’école . Proclamation qui indiquait le jour où les particuliers pourraient vendre leur vin nouveau. – Dans les fortifications du moyen âge. f. Barachois : (ba-ra-choî). n. Mot forgé par les Scolastiques pour rappeler mnémoniquement une forme de syllogisme. le vin de son cru. m. Baratre : n. il vous faudrait en– 75 – . magister de village. 2°Ouverture longue et étroite pour l’écoulement des eaux. m. pton n’étant qu’une finale pour faire le vers. n. 1°Meurtrière pratiquée dans le mur des forteresses pour pouvoir tirer à couvert. (La Curne) Barbacane : (bar-ba-ka-n’). et où barali est seul significatif. – Ouverture dans une porte de cave. 1°Sorte de chanson particulière aux gens du peuple et surtout aux gondoliers de Venise. LA FONTAINE. Barbette : n. lorsqu’il ne fait que raser la voile. des étoffes barbeau. espèce de bleu clair. Barcarolle : (bar-ka-ro-l’). 1°Plante à fleurs bleues qui croît dans les blés . Lui déjà vieux barbon. m. n. VOLTAIRE 2°Petite pièce de musique – 76 – . v. n. dite aussi bluet. n. Bleu barbeau. Une étoffe barbeau. 2°Adj. de la nuance de ce bleu. Espèce de plate-forme sans épaulement. invariable.core à soixante ans Renvoyer chez les barbacoles. Barbon : (bar-bon). Tirer à barbette. avec une idée de dénigrement. elle jeune et jolie. de l’Académie 1762) Barbeyer : (bar-bè-ié). Vieillard. f. (Dict. d’où l’on tire du canon à découvert. Le vent barbeye. LA FONTAINE. Terme de marine. sans la remplir. Barbeau : (bar-bô). m. f. La plupart des ariettes de Lulli sont des airs du Pont-neuf et des barcarolles de Venise. t. f. f. plante dont les fruits s’attachent aux habits. qu’on plaçait sur le poitrail d’un cheval. Barces : n. parce qu’ils ont plusieurs petites pointes. f. Les Francs entonnent le bardit à la louange de leurs héros. Bardot : (bar-do . n. Canons semblables aux faucons et fauconneaux. Chant de guerre des anciens Germains. Bardit : (bar-dit’). Poëte chez les anciens Celtes. (Furetière 1690). Fig. le t ne se lie pas). et où l’on imite la coupe et le rhythme des barcarolles de Venise. Barde : (bar-d’). Barde : (bar-d’). 1°Petit mulet produit de l’accouplement du cheval et de – 77 – . CHATEAUBRIAND. mais plus courts. m. ou lappe majeure. m. Glouteron. (Furetière 1690) Bardane : (bar-da-n’). m. En Latin lappa personata. n. renforcés de metal. Ancienne armure faite de lames de fer. n. Poëte héroïque et lyrique. de plus grand calibre. n.faite sur une chanson relative aux promenades sur l’eau. n. Hésiter. v. Barlong : ONGUE (bar-lon. Barguigner : (bar-ghi-gné). mais irrégulier. homme sur qui les autres se déchargent d’une partie de leur tâche . celui qui sert de sujet habituel aux plaisanteries. Celui qui avait soin du vin et de l’eau à bord des galères. – 78 – . Ancien terme de marine. avoir de la peine à se déterminer . et familièrement. t. Barigel : (ba-ri-jêl) ou BARISEL (ba-ri-zèl). adj. 1°Qui a la figure d’un carré long. n.l’ânesse. Châle barlong. 2°Fig. Barillard : (ba-ri-llar. Nom du chef des sbires dans plusieurs villes d’Italie. n. Le géomètre n’y avait vu qu’un bosquet barlong de dix arpents. dit le barigel. VOLTAIRE. à quoi bon tant barguigner et tant tourner autour du pot ? MOLIÈRE. lon-gh’). MONTESQUIEU 2°Plus long d’un côté que de l’autre. ll mouillées). Je ne peux vous mener qu’en BasseNormandie. m. m. en parlant de vêtements. Basquine : (ba-ski-n’). Orient. (La Curne) Bartavelle : (bar-ta-vè-l’). Réservoir d’eau. plus grosse que la perdrix ordinaire. n. – 79 – . en dansant le fandango léger. 1°Nom d’une cour de justice. n. V. établie fort anciennement entre les clercs du parlement de Paris. Basoche : (ba-zo-ch’). f. Terme de métier. Trois-mâts. Bassin. Cette Espagnole… Qui soulève. m.Barlotière : (bar-lo-tiê-r’). 2°L’ensemble des avoués et des clercs. HUGO. Barquiau : n. leurs habitudes. f. Barquentin : adj. f. Sorte de jupe riche et élégante que portent les femmes basques et espagnoles. Un Trois-mâts barquentin. 21. f. n. pour juger les différends qui s’élevaient entre eux. Les plis brodés de sa basquine. Perdrix rouge du midi. n. Terme de Marine. Traverse de fer dans un châssis de vitraux. f. m. en usage chez d’anciens peuples du Nord et. Basterne : (ba-stèr-n’). – 80 – . f. n. sans cependant. Principe trouvé dans la gomme de Bassora. laisser assez d’eau pour passer dessus de basse mer. n. en France. Bassier : (bâ-sié). n. Bastringue : (ba-strin-gh’). comme le bas-fond. Amas de sable qui empêche la navigation. Terme de chimie. 1°Voix d’homme immédiatement au-dessus de la basse. n. Terme de musique vieilli. Populaire. Basse-taille : (bâ-se-tâ-ll’. Bassorine : (ba-so-ri-n’). m. Nom d’une espèce de char attelé de bœufs.Basse : (bâ-s’). Bal de guinguette. Petit banc ou îlot de roches qui ne découvre jamais. et dite aujourd’hui soit baryton. soit première basse 2°Chanteur qui a ce genre de voix. ll mouillées). Une très belle basse-taille. n. f. fastidieuse des mêmes pensées sous les mêmes termes. Répétition oiseuse. (La Curne) Baudelaire : (bô-de-lê-r’). ll mouillées). m. tout rouges. n. Bai-pie. Le son des trompes ou clines. Couleur du poil d’un cheval. genre de couronnement d’un édifice. supportant un toit plus ou moins incliné. Batoil : n. m. Battologie : (ba-tto-le-jie). Bâtière : (bâ-tiè-r’). Pie. à coups de marteaux. 1°En Normandie. (La Curne) Battiture : (ba-ti-tu-r’). 2°Par assimilation de forme. Un des meubles du blason. Anciennement. Baucens : adj. n. Sorte de sabre. n. Nom des écailles qui jaillissent des métaux frappés. f. formé de deux gables à double égout. n. – 81 – . le bât. f. f. m.Batail : (ba-tall. battant d’une cloche. n. riz de veau. HUGO. Bayle : (bê-l’). f. nous verrons danser les jeunes bayadères. Beaucéant : (bô-sé-an) et mieux BAUÇANT (bôsan). Le soir. Berger chef. en Provence. et non béa-tiye). f. plur. ll mouillées. n. n. f. m. Femme indienne dont la profession est de danser devant les temples ou pagodes. m.Baule : (bô-l’). n. V. n. – 82 – . etc. n. 15. Mât placé à l’avant du navire. Terme de marine. dont on garnit les pâtés. Bayadère : (ba-ia-dê-r’). Etang maritime dans les régions de l’estuaire de la loire. CHATEAUBRIAND. Viens . Béatilles : (bé-a-ti-ll’. Ball. Nom de l’étendard des Templiers. Beaupré : (bô-pré). et couché sur l’éperon. m. n. crêtes de coq. Quoique nous n’eussions point de chaloupe dehors. Les menues viandes délicates. je me jetai du mât de beaupré dans la mer. lorsque les dromadaires Près du puits du désert s’arrêtent fatigués. 1°Maison. Beffroi : (bè-froi). n. (La Curne) Bedon : (be-don). On nommait ces jeux béhourdis du – 83 – . m. m. Louis XI. 3°Charpente dans les clochers et les moulins. Tournois. gros bedon. un homme au ventre rebondi. 1°Anciennement tambour 2°Familièrement. Terme de musique. f. plur. n. 1°Tour dans laquelle est une cloche prête à sonner l’alarme. n. Il entend déjà sonner le beffroi des villes. 10. LA BRUYÈRE. combat à la lance.Bécarre : (bé-ka-r’). couvent de béguines 2°Dévotion puérile et affectée. n. m. Becquerelles : adj. Béhourdis : (bé-hour-dî). pour la remettre au ton naturel. 2°La cloche même. m. Ainsi toujours il prend l’heure qui sonne Pour un signal de son beffroi. m. Signe accidentel qu’on place devant une note diésée ou bémolisée. Béguinage : (bé-ghi-na-j’). mordantes. n. BÉRANGER. Médisantes. Proprement qui donnent des coups de bec. – 84 – . Il ne manque pas d’esprits agréablement sceptiques qui. (La Curne) Bélandre : (bé-lan-dr’). f. f. m. Gladiateur combattant des bêtes féroces. Bejannie : n. n. sur les canaux et dans les rades. m. SAINT-SIMON. Permangle prit trente-six bélandres portant 100 milliers chacune. Bélître : (bé-lî-tr’). f. lorsqu’un belluaire fait de périlleux exercices. Sorte de ballon. homme sans valeur. Sottise. Petit bâtiment de transport à fond plat. C’est un franc bélître. Belliniere : n. (La Curne) Belluaire : (bèl-lu-ê-r’). n. On s’en servoit du temps d’Henry II. niaiserie. f. Terme d’antiquité. Bélière : (bé-liê-r’). VOLTAIRE. et en brûla vingt-cinq. n. Il étoit fait de peau de bélier avec ses poils.nom d’une armure qui couvrait le poitrail des chevaux. n. employé sur les rivières. Homme de rien. Anneau auquel est suspendu le battant d’une cloche. Sorte de filet. f. De travers. Le 3e livre de Danceries publié par Susato (1551) contient parmi les basses danses quatre thèmes de bergerette. n. Bergerette : (bèr-je-rè-te). Appareil de charpente en forme de berceau pour mettre un navire à flot. n. Bergamasque : (bèr-ga-mas-k’). Belonc : (de). TH. Danse et air de danse en usage au XVIIIe siècle. petit chanson sur un sujet pastoral. GAUTIER. de biais. f. Anciennement. f. m. (La Curne) Ber : (bèr). Terme de musique. Bergot : (bèr-go). Tout alla de travers et belonc.vantent paradoxalement la mansuétude des lions. n. Ancienne petite pièce de canon de fonte verte (bronze) qu’on nomme aussi espoir de fonte. – 85 – . Terme de marine. n. m. Terme de pêche. n. Terme de marine. adv. Berche : (bèr-ch’). n. n. Berqui : n. n. (La Curne) Berquinade : (bèr-ki-na-d’).Berme : (bèr-m’). m. un lieu aquatique. Composition littéraire où les réalités de la vie sont peintes à l’eau de rose . Berruier : n. 1°Locution proverbiale : Au temps où Berthe filait. chemin laissé entre une levée et le bord d’un canal ou d’un fossé. c’est-à-dire il y a très longtemps 2°Espèce de garniture ou petite pèlerine qui se met comme ornement en haut d’un corsage dé– 86 – . Médiéval. Berthe : (bèr-t’). sans visière et avec des brides jugulaires. f. Sorte de casque ressemblant à la barbute. Berniquet : Usité seulement dans cette locution populaire : Berniquet pour sansonnet. Par analogie. Ce mot est usité dans l’Auxerrois pour signifier une mare. Autrefois chemin étroit entre le pied du rempart et le fossé. c’est-à-dire tu n’en auras pas. f. m. ce mot ne s’emploie guère qu’ironiquement. f. Etait utilisé au XVe siècle. parce que la proue portait souvent la figure d’une bête. jumelle . Dans l’ancienne marine. f. SAND. Besaine : (be-zê-n’). On reconnut bien vite que c’étaient deux bessons. Bestion : (bè-sti-on). aux boulets en pierre lancés par la poudre à canon. le bec de la proue. adj. Nom donné. m. m. Vieux et inusité. G. n. adj. c’est-à-dire deux jumeaux d’une parfaite ressemblance. dans le XVe siècle. so-n’). en parlant du vin lorsqu’il est au bas dans un tonneau. Besaigre : (be-zê-gr’). Besson : ONNE (bé-son. ou bien sur un corsage montant à la place où cette garniture se trouve sur le corsage décolleté. Journ.colleté. offic. n. Qui s’aigrit. Deux as amenés d’un coup de dés. 11 juill. l’un des deux enfants d’une même couche. – 87 – . si ce n’est dans quelques provinces. Jumeau. 1875 Beset : (be-zè). Terme de trictrac. n. de succès de 300 ou 400 hommes. Maison chétive. m. appelés autrement pitauts. Plante de la famille des labiées (betonica officinalis. – 88 – . n. Terme de mépris. Vieux mot français qui se disait au sujet des gens de guerre à pied. n.) dont la racine est purgative. f. VOLTAIRE. qui signifie sans valeur. Il n’a acheté qu’une bicoque. Bibus : (bi-bus’). 1°Place mal fortifiée. m. SAINT-SIMON 2°Petite ville. FONTENELLE 3°Fig. employé uniquement dans la locution de bibus. L. Vendôme amusait le roi de bicoques emportées. n. Bidaus : n. L’empereur ne se fia pas assez à la raison du divin Platon. Bicoque : (bi-ko-k’).Bétoine : (bé-toi-n’). sans importance. Bétyle : (bé-ti-l’). Pierre portant certaines marques et qui était adorée comme une idole. m. pour lui donner le gouvernement d’une bicoque. n. Ils se seraient coupé la gorge pour quelques querelles de bibus. f. m. je. v. Terme de chasse. Marquer de raies de diverses couleurs. Bilitère : (bi-li-tê-r’). quand ils chassent mal. Bigotelle : (bi-go-tè-l’) ou BIGOTÈRE (bi-gotèr’). Le conduit se nomme buse quand l’eau tombe sur la roue. Billebarrer : (bi-lle-ba-ré. ll mouillées). et pris d’assez loin pour pouvoir ménager une chute d’eau ou au moins une pente qui augmente la rapidité de l’eau. Composé de deux lettres : ta. ll mouillées). Instrument en zinc. sont des mots bilitères. Fossé creusé à côté d’une rivière pour l’usage d’un moulin. t. n. Bigot (1883). v. – 89 – . Anciennement. Billebauder : (bi-lle-bô-dé. n. On dit que des chiens billebaudent. appelé ainsi du nom de son inventeur. m. m. C’est une sorte de mirliton muni d’une embouchure dans laquelle on chante.Biez : (bié). Bigophone : n. Terme de grammaire. et coursier quand elle passe au-dessous. adj. pièce d’étoffe ou de cuir dont on se servait pour tenir la moustache relevée. t. Biloquer : (bi-lo-ké). Trébuchet pour peser la monnaie d’or ou d’argent. être en fonds de ruses. dont les bourreliers se servent pour couvrir les colliers des chevaux de harnais. Peau de mouton avec sa laine. ll mouillées. Petite et futile querelle. et non pas bizbiye). Biniou : (bi-ni-ou). f. de fourberies. Avoir de bons tours dans son bissac. n. Faire un premier labour très profond avant l’hiver. m. f. n. n. m. v. Je n’ai qu’un tour – 90 – . m. Genre de la famille des crucifères. n. n. Biscutelle : (bi-sku-tè-l’). Nom breton d’une espèce de cornemuse dont on fait grand usage en Bretagne. Bisquain : (bi-skin). Biquet : (bi-kè). Familièrement. auquel appartient la lunetière. Bissac : (bi-sak). Sorte de sac ouvert en long par le milieu. n. t. Bisbille : (biz-bi-ll’. Il en a plein son bissac. m. v. Bisulce : (bi-sul-s’). n. qui signifiait malheur. Mot inusité présentement. – 91 – . malaventure. f. L. Couleuvre et. MOLIÈRE. Terme de blason. t. pr. Eh bien ne voilà pas mon enragé de maître ? Il nous va faire encor quelque nouveau bissêtre. Suie cuite et détrempée dont on se sert pour peindre au lavis. Bistorte : (bi-stor-t’). n. dite aussi grande oseille. Bistourner : (bi-stour-né). m. Terme de botanique. f.). adj. Qui a le pied partagé en deux sabots. Bistre : (bi-str’). Terme de zoologie. Bisse : (bi-s’). n. Châtrer un animal en tordant les vaisseaux testiculaires 3°Se bistourner. 1°Tourner. courber un objet de manière à le déformer 2°Terme de vétérinaire. n. m.dans mon bissac . la couleuvre de Milan. Mais je soutiens qu’il en vaut mille. v. Devenir bistourné. Espèce de renouée (polygonum bistorta. LA FONTAINE. Bissêtre : (bi-sê-tr’). particulièrement. Ses jambes se sont bistournées. Flatteries pour gagner le cœur . Vice de prononciation qui consiste à substituer une consonne faible à une – 92 – . m. Corde composée de deux fils tortillés ensemble. n. n. Terme de droit féodal. Redevance seigneuriale à raison de la vaine pâture. Fig. le couper au pied sur la souche. charmes. Blanc-étoc : (blan-é-tok). la faire sans laisser de baliveaux. n. Blésité : (blé-zi-té). Type de poème en vogue au XVIe siècle. Je trouvais à la fois dans ma création merveilleuse toutes les blandices des sens et toutes les jouissances de l’âme. plur. être entièrement ruiné. soit la satire d’un être ou d’un objet. jouissances. f. Terme de marine et de pêche. Faire une coupe à blanc estoc.Bitord : (bi-tor). Couper un arbre à blanc estoc. Être réduit à blanc estoc. à rimes plates. n. Blason : (bla-zon). n. f. CHATEAUBRIAND. m. n. Blairie : (blè-rie). Blandices : (blan-di-s’). m. f. Il renferme soit l’éloge. cheval. qui courtise le beau sexe. Terme d’argot de théâtre. empêcher le voisin de dire sa phrase. f. n. m. Dès que vous sentirez approcher les blondins… LA FONTAINE. Blézimarder : (blé-zi-mar-dé). le d au t. 1°Petite pièce mobile et évasée qu’on adapte aux chandeliers 2°Petit coin d’acier fin soudé dans un morceau de fer ou – 93 – . t. émonder le dialogue comme un jardinier émonde un arbre à grands coups de serpe. agréable sans prétention. au lieu de gerbe. signifie se couper mutuellement les répliques. l’s au g : lorsque. v. Il y a quelques bluettes d’esprit dans cet ouvrage. comme le z à l’s. f. zeval. n. par exemple. Comme on voit un grand feu naître d’une bluette. RÉGNIER 2°Fig. Petit ouvrage d’esprit. Bluettes amusantes. on prononce zerbe.plus forte. n. Bobèche : (bo-bè-ch’). Figaro du 31 juillet 1876. 1°Petite étincelle. Bluette : (blu-è-t’). un jeune homme qui fait le beau. Familièrement. Blondin : (blon-din). Lieu de prostitution. f. Boitte : (boi-t’) ou BOUETTE (bouè-t’). n. n. s. pour faire la lame d’un instrument tranchant. f. le voyant si sage et si fidèle. Terme populaire ancien. Bonavoglie : n. Appât pour la pêche. f. Calme de la mer après un orage. n. n. m. Bolivar : (bo-li-var). Sorte de chapeau haut de forme évasé. Diminutif de bonhomme. (Furetière 1690) Bonhommeau : (bo-no-mô). m. l’espace de terre qu’on peut ensemencer avec un boisseau de blé. m. Le – 94 – . (Furetière 1690) Boisselée : (boi-se-lée). 1°Ce qu’un boisseau peut contenir 2°Boisselée de terre.d’acier commun. m. Nous eûmes une grande bonace. Terme de pêche. Bonace : (bo-na-s’). Mais. Terme de marine. Homme qui se louait pour tirer la rame. Boccan : n. Bûcheron. Et boquillons de perdre leur outil. n. n. n. Boquillon : (bo-ki-llon. Ouvrage avancé qui est au delà de la contrescarpe. f. en forme de petit corps de garde. n.bonhommeau FONTAINE. m. sur le bord de la mer. LA FONTAINE. nos bonettades le remettront-elles ? MONTAIGNE. f. m. Bonnette : (bo-nè-t’). LA Bonnetade : (bo-ne-ta-d’). Quand il sera en jalousie et en caprice. XVIe s. – 95 – . Bonnier : (bo-nié). valait 1 hectare 40 ares. n. Terme de pêche. 1°Terme de fortification. pour prendre du poisson ou pour le conserver vivant. Coup de bonnet. et dont les deux faces forment un angle saillant 2°Terme de marine. dans la Flandre française. Bordigue : (bor-di-gh’). f. ll mouillées). Mesure agraire qui. Petites voiles qu’on ajoute aux grandes pour présenter une plus grande surface au vent. des coups se consola. Enceinte formée avec des claies. n. Verrier qui souffle le verre en boule. Terme de marine. petite bossue. m. n. pour vérifier un alignement. surveiller avec vigilance. Bossoir : (bo-soir). n. Il est du style poétique. t. Tiens-toi donc mieux. avoir l’œil au bossoir. Bornoyer : (bor-no-ié). Petit bossu. n. m. Responsable des manœuvres sur un bateau. une surface plane 2°Placer des jalons de distance en distance pour tracer la ligne des fondations d’un mur. m. v. Boscot : OTTE (bo-sko.Borée : (bo-rée). Bossetier : (bo-se-tié). – 96 – . ou d’une rangée d’arbres. tu as l’air d’un boscot. En langage de marin. pour juger si une règle est droite. Chacune des deux grosses pièces de bois qui servent à suspendre et à hisser les ancres. et f. Fig. 1°Regarder d’un œil en fermant l’autre. m. Le vent du nord. sko-t’). Bosco : n. m. n. 1°Faire sécher de la viande ou du poisson à la fumée. on les a nommés boucaniers… VOLTAIRE. t. adjectivement. Boucaut : (bou-kô). qui servait à doubler les tendelets des galères. 2°Gros et long fusil dont on se servait pour cette chasse. m. Par la hardiesse d’un peuple nouveau que le hasard composa d’Anglais et surtout de Normands. 2°V. 1°Celui qui va à la chasse des bœufs sauvages. Sorte de toile peinte en bleu ou en rouge. – 97 – . m. n. 3°Par extension. Tonneau qui sert à renfermer certaines marchandises sèches. Après l’avoir fait boucaner à la fumée (la chair de castor). t. n. Boucanier : (bou-ka-nié).Boucaner : (bou-ka-né). les sauvages la mangent. m. Aller à la chasse des bœufs sauvages ou autres bêtes pour en avoir les peaux. Boucassin : (bou-ka-sin). fusil boucanier. et. CHATEAUBRIAND. v. lorsque les vivres viennent à leur manquer. pirates qui infestaient les Antilles. à mesure qu’on élève le mur. Lieu planté de bouleaux. – Trou pratiqué dans un colombier.Boucon : (bou-kon). Boulaie : (bou-lê). – 98 – . Boulin : (bou-lin). qui tiennent la voile de biais. Donner le boucon à quelqu’un. n. n. m. f. n. 2°Terme de maçonnerie. n. 1°Pot de terre qui sert de retraite aux pigeons. m. Bouline : (bou-li-n’). Bouleux : (bou-leû). c’est un homme laborieux et qui remplit sa tâche. m. Fig. pour que les pigeons y nichent et y pondent. n. – On appelle aussi boulins les pièces de bois qui soutiennent les planches des échafaudages. Nom de longues cordes. l’empoisonner. vent de biais qui n’est pas favorable à la route. Mets ou breuvage empoisonné. C’est un bon bouleux. Cheval de fatigue qui chemine bien. Terme de marine. Vent de bouline. f. lorsqu’on fait route avec un vent de côté. Trou laissé dans le mur par le bout des pièces d’échafaudage. m. f.Boulingrin : n. Espèce de nerprun (rhamnus frangula. 1°Ruban ou tresse qu’on attache avec une boucle autour d’un chapeau. n. Se promener dans un boulingrin. Casque léger. et employé par l’infanterie au XVIe siècle. de l’Académie) Bouquin : (bou-kin). Bourdalou : (bour-da-lou). Arbrisseau dont l’écorce intérieure est purgative .. n.). laissant le visage à découvert. n. Pièce de gazon que l’on tond. Un bouquin d’ambre. 2°Sorte de vase de nuit de forme oblongue. n. m. – 99 – . trompe ordinairement faite d’une corne. (Dict. Petite pièce qui s’ajoute à une pipe et se met dans la bouche. Quand les voix des onagres répondent au cornet à bouquin qui appelle… VOLTAIRE. son bois blanc fournit le charbon le plus propre à la fabrication de la poudre à canon. f. Cornet à bouquin. Passer le cylindre sur un boulingrin. L. Bourguignotte : (bour-ghi-gno-t’). & que l’on entretient dans un jardin ou ailleurs. m. Bourdaine : (bour-dê-n’) ou BOURGÈNE (bourjê-n’). Vieux bouc. On nomme aussi bourrée une danse composée sur le même air. m. Vieux mot dit pour rayon de miel. m. 1°Assemblage d’un volume. n. après avoir écrit une ligne de gauche à droite. de menues branches. n. chacune de huit mesures. on continuait en écrivant de droite à gauche. 2°Air de musique. n. Boustrophédon : (bou-stro-fé-don). m. Antique écriture grecque dans laquelle. Boute-feu : (bou-te-feu). Bousingot : (bou-zin-go). Chapeau de marin. qui a deux parties égales. m. f. Bousin : (bou-zin). Brûler une bourrée. (Furetière 1690) Bourrée : (bou-rée). n. m. n.Bournal : n. à deux temps. 1°Bâton garni à son extrémité d’une mèche pour mettre le feu au canon 2°Celui qui mettait le feu au canon. Surface tendre des pierres de taille. à peu près déterminé. Vieux – 100 – . en ce sens 3°Incendiaire 4°Fig. n. Celui qui excite des discordes. ROUSSEAU 2°N. Garniture. suscite des querelles. n. Nom de cordages retenant les affûts des canons. n. f. f. m. Brague : (bra-gh’). 1°Ornement en broderie ou en galon sur un vêtement. grosse épée qu’on maniait à deux mains. caleçon 2°Ancien terme militaire. J. Brand : (bran). d’un fourreau d’épée. n. m. pour empêcher que la lame ne le perce. par le bas. casaque à longues manches 3°Espèce de pavillon ou berceau de jardin. f. Je veux que vous tombiez dans la bradypepsie. n. 1°Autre forme de braie. f. Partie du bas de la cuirasse 3°Terme de marine. Bouterolle : (bou-te-ro-l’). MOLIÈRE. J. – 101 – . Dans l’armement du moyen âge. Culotte. Terme de médecine. Brandebourg : (bran-de-bour). Digestion lente et difficile. Bradypepsie : (bra-di-pè-psie). Autrefois. Une robe garnie de brandebourgs. n. v. Faire griller sur de la braise 2°V. Ancien terme militaire. ll mouillées. 1°V. s’agiter en l’air sur une corde. une escarpolette. Palan moyen dont on se sert pour enlever de médiocres fardeaux. & dont on se sert pour signifier De l’eau-de-vie. Un vieux linge brandillait à une branche d’arbre 3°Se brandiller. ll mouillées. f. m. pr. et non bran-di-yé). Présenter une traînée de lumière. Terme de marine. Brasiller : (bra-zi-llé. Se mouvoir. (Dict. t. Bredindin : (bre-din-din). Agiter deçà et delà 2°V. et non braziyé). Terme emprunté de l’Allemand. ou devenant phosphorescente dans la trace du bâtiment. n. 1°V. t. t.Brandevin : n. de l’Académie 1762) Brandiller : (bran-di-llé. en parlant de la mer frappée obliquement par des rayons lumineux. m. Bretèche : (bre-tè-ch’). t. Pièce de fortification ou partie crénelée des anciennes murailles. etc. – 102 – . composée d’une poutre à cheval entre deux montants. SAINT-SIMON. Brigandine : (bri-gan-di-n’). m. Dans l’art militaire du moyen âge. Brigadier : (bri-ga-dié). f. Brifaud : ou BRIFAUT (bri-fô). Entra dans cent terriers. f. f. Bâton utilisé par le régisseur pour frapper les trois coups au théâtre. – 103 – . L’autre fit cent tours inutiles. n. enfant mal élevé. n. n. sorte de catapulte ou de mangonneau. LA FONTAINE. m. et d’un long ressort que l’on tend au moyen d’une corde ou d’une courroie attachée à une de ses extrémités. 1°Gourmand . Bretture : (brè-tu-r’). n. Armure ancienne en forme de cotte de mailles. Populaire 2°Nom de chien de chasse. Bricole : (bri-ko-l’).Brette : Longue épée. n. Travail pour dégrossir un ouvrage de sculpture. mit cent fois en défaut Tous les confrères de Brifaut. Charmon s’était fait secrétaire de cabinet pour le plaisir d’aller à Versailles et de porter une brette. et qui n’a qu’un pont 2°Petit vaisseau plat.Brigantin : (bri-gan-tin). 1°Petit bâtiment à un ou deux mâts. gréé comme un brick. MOLIÈRE. Voile trapézoïdale de l’arrière. (La Curne) Broigne : n. Chemise de toile. (La Curne) Brouée : (brou-ée). m. n. Brignon : n. m. n. Chose sans valeur et sans utilité. n. Brigantine : (bri-gan-ti-n’). Blancs d’œufs. lait virginal et mille autres brimborions que je ne connais pas. Et la brouée et les frimas. Brocelle : n. qui va à la voile et à la rame. – 104 – . 1°Petit bâtiment en usage dans la Méditerranée 2°Voile particulière au brigantin. f. Diminutif de broce. Brouillard. f. Botte de foin. et qui sert à combattre ou à donner la chasse. f. enverguée sur la corne d’artimon. Bois taillis. léger et ouvert. (La Curne) Brimborion : (brin-bo-ri-on). f. n. m. SCARRON. Brouillement. Il y a du brouillamini dans cette affaire. t. trop de brouillamini. Monsieur ne s’ébranla point. et il fallut se réduire au parti de brousser à l’aveugle de jour en jour. plur. comme des bucoliques. Brousser : (brou-sé). n. CHATEAUBRIAND. Terme de chasse. RETZ. tirer sur le brun. f. Sorte d’emplâtre pour les chevaux préparé avec le bol d’Arménie 2°Fig. MOLIÈRE. 1°Vaisseau de cérémonie que montait le doge de Venise quand il épousait la mer 2°Sorte de navire à rames usité anciennement dans les mers d’Italie. Fig. v. n. Le Pentateuque se chantait à Jérusalem. Avoir une teinte brunâtre. Brunoyer : (bru-no-ié). Poésies pastorales. – 105 – . confusion. v. Il y a là dedans trop de tintamarre. m. m. n. Les Bucoliques de Virgile. Bucentaure : (bu-san-to-r’). Bucoliques : (bu-ko-li-k’). Marcher à travers bois sans suivre les chemins. sur un mode plein et doux.Brouillamini : (brou-lla-mi-ni). t. 1°Terme de maréchalerie. Terme de blason. Elle vit un bulbul à la liquide voix. f. Terme de marine. remarquable par ses couleurs vives et changeantes.Bupreste : (bu-prè-st’). où il faisait le cabotage et dont le gréement était à peu près celui des brigs. Buffeteur : (bu-fe-teur). insecte du genre des coléoptères. où il s’agit de l’Orient. m. m. Bugalet : (bu-ga-lè). en nombre pair. Mot populaire. n. Nom du rossignol dans la langue persane . LAMARTINE. m. d’un insecte voisin des cantharides et ayant comme elles des propriétés vénéneuses 2°Aujourd’hui. Nom d’un petit navire autrefois en usage principalement sur la côte de Bretagne. n. chez les Grecs. n. il s’emploie quelquefois dans la poésie et les ouvrages d’imagination. et de couleurs différentes. m. n. Petites bandes alternant l’une avec l’autre. Bulbul : (bul’-bul’). 1°Nom. – 106 – . Burelle : (bu-rè-l’). n. Voiturier infidèle qui entamait les tonneaux confiés à sa conduite. n. On voit partout (sur le Puy-de-Dôme) les burons ou les chalets de l’Auvergne. f.Burgaudine : (bur-gau-di-n’). Petite cabane. Nacre burgaudine. Burgrave : (bur-gra-v’). m. n. 1°La plus belle espèce de nacre. CHATEAUBRIAND. l’écaille du coquillage appelé burgau 2°Adjectivement. n. Buron : (bu-ron). Seigneur d’une ville. – 107 – . Ancien titre de dignité en Allemagne. m. n. Vieux. n. Cabestan : (ka-bè-stan). Terme de musique. voler. t. être renversé. XVIe s. 2°Tromper. v. Terme de marine. Cabaner : (ka-ba-né). n.C Cabalette : (ka-ba-lè-t’). dont le rythme bien marqué se grave facilement dans la mémoire. AMYOT. – 108 – . f. m. ils estoient contraints d’en emplir leurs cabassets. t. v. Espèce de petit casque. Cabasser : (ka-ba-sé). 1°Bavarder Cabasset : (ka-ba-sé). Pensée musicale légère et mélodieuse. à faulte de vaisseaux pour porter l’eau. Chavirer. m. Treuil vertical qui se manœuvre au moyen de barres fixes et horizontales. Virer le cabestan. Terme de grammaire ancienne. Adjectivement. n. Pierre précieuse à laquelle on laisse sa forme primitive et qu’on polit sans la tailler. – 109 – . mauvaise consonnance. m. f. n. Terme de marine.Cabillot : (ka-bi-llo. Cheville de bois passée dans un boulon pour tenir la hune sur ses barres. n. Cabochon de rubis. Grenat en cabochon. ll mouillées). f. Dans les étangs de Cette. Cabochon : (ka-bo-chon). Toupet destiné à cacher la première calvitie. m. m. en parlant d’un rubis : rubis cabochon. Cacemphate : (ka-sin-fa-t’). n. Chalcédoine d’un blanc de lait. filet à prendre les canards sauvages et les macreuses. Nom de la pousse qui renferme les amandes du cacao. Mot mal sonnant. n. Cacholong : (ka-cho-lon). m. n. m. Terme de minéralogie. Cabussière : (ka-bu-siè-r’). Cache-folie : (ka-che-fo-lie). Cabosse : (ka-bo-s’). n. C’est un pauvre cacochyme. Nom de dérision donné aux encyclopédistes et aux philosophes du XVIIIe siècle par leurs adversaires. Un cacique. CHATEAUBRIAND. C’est un esprit cacochyme 3°Substantivement.Cachotte : (ka-cho-t’). Cacochyme : (ka-ko-chi-m’). n. un corrégidor formaient le corps militaire et civil des Réductions. Fagon mourut dans un grand âge pour une machine aussi contrefaite et aussi cacochyme qu’était la sienne. Panier à dossier dont on charge un mulet. Mal disposé. de Cuba et de contrées appartenant au continent d’Amérique. Cacique : (ka-si-k’). m. prince des Indigènes de Haïti. d’humeur inégale. 1°D’une constitution détériorée et débile. adj. m. SAINT-SIMON 2°Fig. – 110 – . n. f. m. Cacouac : (ka-kouak). Chef. mal né. Pipe dont le fourneau n’a pas de talon. n. n. Cacolet : (ka-ko-lè). f. Le fard et la savonnette. lettres cadméennes. Cheveux en cadenettes. Chaîne de fer à laquelle on attachait les forçats. Grandes lettres placées en têtes des actes ou des chapitres dans les manuscrits en écriture cursive. Poésies. Traits de plume dont les maîtres d’écriture ornaient leurs exemples. Tracer des cadeaux . Paver avec des pierres de taille. Alphabet cadméen. Longue tresse qui tombe plus bas que le reste des cheveux. lesquelles sont les mêmes que les lettres sémitiques ou phéniciennes. les seize lettres de l’alphabet primitif des Grecs. n. t. orner les capitales de traits de plumes. adj. dans LACURNE. Cadetter : (ka-dè-té). Cadène : (ka-dè-n’). f. v. Cadenette : (ka-de-nè-t’). v. t. PERRIN. Cadméen : ENNE (kad-mé-in. n. Cadeler : (ka-de-lé). – 111 – . Elle met sous la toilette La dent et la cadenette. m. n. è-n’).Cadeau : (ka-dô). Mauvais chien. Une vie cagnarde. m. m. m. Terme de manége. Nom de petits pots de terre renfermant de la braise allumée sur laquelle brûle de la résine. La pente d’un terrain par lequel on fait descendre un – 112 – . Un homme cagnard. en Irlande. f.Cafotin : (ka-fo-tin). HAUTEROCHE. n. Caïque : (ka-i-k’). f. en Écosse. Cairn : (kèrn). Terme du langage familier. Une cagote. Qui a la fainéantise du chien. Cagnard : ARDE (ka-gnar. adj. n. Cagne : (ka-gn’). Celui. Un cagot. Calade : (ka-la-d’). Gens aimant leurs foyers et qu’on nomme cagnards. LA FONTAINE. n. Embarcation étroite et pointue à l’avant en usage dans la mer Egée. Cagot : OTE (ka-go. C’est un cagnard. gnar-d’). Monticule de terre et de pierres élevé par les Celtes en Bretagne. n. Substantivement. ka-go-t’). et f. m. n. celle qui a une dévotion suspecte et déplaisante. Il faut aller massacrer ces cagots. n. Terme de marine. Calame : (ka-la-m’). n. En Provence. Calcédoine : (kal-sé-doi-n’). Quantité dont un bâtiment plonge dans l’eau. ajusté.cheval au petit galop. chaleur causée par le feu. Action de faire chauffer . Mettre en boucles. ruelle pavée de pierres ou de galets. Terme didactique. f. m. Calaison : (ka-lè-zon). f. f. qu’on met au rang des agates. n. f. n. Calanque : n. Dans vos réduits où tout est peigné. t. Calamistrer : (ka-la-mi-stré). et sur laquelle on grave aisément. v. Pierre précieuse de couleur bleue ou jaunâtre. arrangé. en raison du chargement. DIDEROT. – 113 – . Roseau dont les anciens se servaient pour écrire. calamistré. Caléfaction : (ka-lé-fa-ksion). n. Crique entourée de rochers en méditerranée. pour donner de la souplesse à ses hanches. en parlant des cheveux. n.Calembredaine : (ka-lan-bre-dê-n’). le 15 ou le 13. en rétrogradant jusqu’aux ides. n. Calendes : (ka-lan-d’). Bourde. Terme de marine. v. Caliorne : (ka-li-or-n’). Calfater : (kal-fa-té). qui étaient. Sorte de pierre précieuse. trous et fentes d’un bâtiment. Terme de marine. Gros cordage dont on se sert avec des poulies. f. n. plur. VOLTAIRE. pour lever des fardeaux. Callaïde : (kal-la-i-d’) ou CALLAÏS (kal-la-is). f. t. Palan sur un bateau. par-dessus. le 31 mars. f. du goudron dans les joints. Le premier avant les calendes d’avril. comme on calfate des vaisseaux qui ont une voie d’eau. du suif. Le premier du mois chez les Romains. Les Romains comptaient les jours d’un mois à partir des calendes du mois suivant. Les lois sont faites après coup. Le jour des calendes. – 114 – . f. n. d’un vert pâle ou d’un bleu pâle. Mettre des étoupes et. faux-fuyants. vains propos. suivant les mois. nom d’une statue de Vénus.) est la principale espèce. Terme d’antiquité. n. Sous-genre détaché du genre erica. n. Vénus aux belles fesses. etc. des portes. style académique. f. Callune : (kal-lu-n’). Style élégant. f. n. Caloge : (ka-lo-j’). – 115 – . n. calluna vulgaris. des fenêtres 2°En Normandie. Terme de grammaire. ont recouverts d’un toit de chaume. niche à chiens. Callipédie : (kal-li-pé-die). cabane de berger. et dont la bruyère vulgaire (erica vulgaris. Ensemble de conseils donnés jadis aux parents pour qu’ils procréent des enfants aussi beaux qu’il leur est possible. 1°Anciens bateaux côtiers que la mer a mis hors d’usage et que les pêcheurs. les installant sur la plage. f. à lapins.Calliépie : (kal-li-é-pie). Salisb. dans l’épaisseur de leurs bords. après avoir percé. f. adj. Callipyge : (kal-li-pi-j’). Vénus callipyge. Étoffe de poil ou de laine. m. Camerlingue : (ka-mèr-lin-gh’). n. HUGO. à la face frappés Par le pied brutal de Cambyse… V. Camelot : (ka-me-lo). mar-d’). Un nez camard. ayant deux couches de différentes couleurs. et exerce – 116 – . et f. Camard : ARDE (ka-mar.Camaïeu : (ka-ma-ieu). m. Camarilla : (ka-ma-ril-la). m. 1°Pierre fine taillée. et l’autre fait le fonds 2°Genre de peinture où l’on n’emploie qu’une couleur avec des teintes plus sombres et plus claires. Espèce de lambrequin servant à couvrir le casque et l’écu des chevaliersau moyen âge. L’Égypte… Dans sa robe de sable enfonce enveloppés Ses colosses camards. Qui a le nez plat et écrasé. Un camard 2°Adj. Camail : (ka-mall. Coterie de personnes qui approchaient du prince le plus près. m. n. dont l’une est devenue la figure en relief. n. m. ll mouillées). n. Terme de blason. mêlée quelquefois de soie en chaîne. 1°N. n. Cardinal qui préside la chambre apostolique. f. adj. Pour toi. 1°Congé donné aux écoliers 2°En général. 1°Qui a le nez court et plat. Échelle campanaire. MOLIÈRE. Socrate.l’autorité temporelle dans l’intervalle entre la mort d’un pape et l’élection d’un autre. n. Çamon. vraiment il y a fort à gagner à fréquenter vos nobles. Clocher à jour . dirigée ordinairement contre une ville ou un lieu fortifié. adj. Çamon : (sa-mon). – 117 – . Le campanile de Florence. petite tour ouverte et légère. délassement. -Marc à Venise. Attaque de nuit. Oui vraiment. laid. servant de clocher. FÉNELON 2°Fig. n. Camisade : (ka-mi-za-d’). m. chauve. interdit. embarrassé. ka-mu-z’). repos. exclamatif. oui ma foi. camus. f. Le campanile de S. adv. tu n’étais qu’un pauvre homme. Camus : USE (ka-mu. souvent isolée. Campanile : (kan-pa-ni-l’). m. et familièrement. Campos : (kan-pô). Qui a rapport aux cloches. n. Campanaire : (kan-pa-nê-r’). HUGO. Terme de charpenterie. n. Canetille : n. Terme d’antiquité grecque.3°Substantivement. Les vierges et les canéphores Ont purifié les amphores Suivant les rites d’Éleusis. t. revoir. Canabasser : v. statue de décoration avec une corbeille sur la tête. Terme de métallurgie. (La Curne) Candéfaction : (kan-dé-fa-ksion). discuter. une camuse. Un camus. une personne qui a le nez camus. f. En architecture. de l’Académie 1762) – 118 – . Il y a beaucoup de cannetille dans cette broderie. Can : ou CANT (kan). V. f. n. (Dict. Petite lame très-fine d’or ou d’argent tortillé. Cannetille d’or ou d’argent. La face la moins large d’une pièce de bois. f. Canéphore : (ka-né-fo-r’). Jeune fille portant des corbeilles en certaines fêtes. m. Examiner avec soin. Action de chauffer à blanc. en revoir toutes les pièces. Canabasser un procès. n. f. Terme de marine. n. Chantre. n. ll mouillées). Cannelle : (ka-nè-l’) ou CANNETTE (ka-nè-t’). m. chanteur. n. Rainure aux deux côtés du trou d’une aiguille. n. Clef d’un robinet Cannaie : (ka-nê). Cani : (ka-ni). n. m. Canillon : (ka-ni-llon. f. (La Curne) – 119 – . f. et surtout expressive. Bois qui commence à se pourrir. Sorte de vase usité chez les anciens Égyptiens et servant surtout à recevoir les entrailles des momies Cantabile : (kan-ta-bi-lé). Cantadour : n. n. procède par des sons lents qui permettent à la voix de développer toute son étendue. Lieu planté de roseaux. Morceau de musique dont la mélodie agréable.Cangue : (kan-gh’). n. Canope : (ka-no-p’). m. f. m. Carcan portatif qui sert à une sorte de supplice usité dans l’Asie et dans lequel on engage le cou et les poignets du patient. adj. 1°Espèce de housse ou de longue couverture plus ou moins ornée. n. HUGO. La moindre phrase musicale. f. – 120 – . une nourrice. Les chevaux blanchissants frissonnent. Qui peut contenir. m. (La Curne) Cantilène : (kan-ti-lê-n’). subséquemment. n. et. Capace : (ka-pa-s’). Foyer. par exemple. grande cheminée ouverte dans la moitié sud de la France. Régional. m. Et les masses d’armes résonnent Sur leurs caparaçons d’acier. s’étendant quelquefois jusqu’à la tête. V. armure et harnois dont les chevaux étaient équipés dans les batailles.Cantat : n. et destinée à protéger le cheval 2°Anciennement. celle que peut trouver. mélodie d’un genre langoureux ou sentimental. Caparaçon : (ka-pa-ra-son). f. Petite fenêtre d’une galère. m. un berger. Cantou : n. Terme technique. (La Curne) Cantelette : n. Mot qui désignait la messe célébrée chaque année au jour des morts. m. R. adj. Terme de mépris. Je ne veux point ici faire le capitan. m. Le chevalier de Villeroy se noya dans la capitane de Malte qui coula à fond. n. Homme qui fait le matamore. m. capellades. n. Grands saluts. Prêtre pauvre ou cagot duquel on parle avec mépris. HUGO. – 121 – . et n. Capifol : n. n. révérences. qui semble vouloir faire peur aux gens. f. MOLIÈRE. excepté en France. nom qu’on donnait en Europe à la principale galère d’un État. m. Colin-maillard. Amiral turc . V. Quand brûlaient au sein des flots fumants Les capitans-pachas avec leurs armements. Capellade : (ka-pè-la-d’). TÖPFFER. n.Capelan : (ka-pe-lan).. le vaisseau amiral turc.. SAINTSIMON. air de cour. Coup de chapeau. Capitan-pacha : (ka-pi-tan-pa-cha). La galère capitane ou la capitane. (La Curne) Capitan : (ka-pi-tan). f. Capitane : (ka-pi-ta-n’). Plante des chemins (bourse-à-pasteur). fin 4°Adj. dans une punition collective. 1°Celui qui cajole pour tromper et arriver à ses fins 2°Poltron. au collége. et aussi. Nom qu’on donnait aux magistrats municipaux de la ville de Toulouse. Logement qu’on creusait dans le fond d’un fossé sec. m. Captieux : EUSE (ka-psi-eû. Capon : (ka-pon). n. n. eû-z’). à conduire à un sens – 122 – . la relever avec le capon. dans le midi de la France. dénonce un camarade 3°Populairement. m. joueur rusé. n. caponne. capitaine. Terme de guerre. v. Caponnière : (ka-po-niê-r’). t. m. qui a le caractère du capon. celui qui. Caponner : (ka-po-né). n. Capselle : (ka-psè-l’). pour y mettre des soldats à couvert. Ancien titre de dignité. f. adj. Terme de marine.Capitoul : (ka-pi-toul). 1°Qui tend à prendre. à surprendre. Caponner l’ancre. f. n. Captal : (ka-ptal). qui signifiait chef. Capon. des bernardins et des célestins qui portent un capuchon. Capuce : (ka-pu-s’). n. Huile de la noix d’acajou. Il dit sous son capuce. Carabinade : (ka-ra-bi-na-d’). Terme familier. m. n. C’est ce que nous nommons maintenant causeuse. 1°Chaise basse à dos très élevé et sans bras. Un sophiste captieux. Capucinade : (ka-pu-si-na-d’). f. n. f. Tour de carabin. Caraba : (ka-ra-ba). 2°Bâton placé au milieu des mancherons de la charrue. f. Un raisonneur captieux. Plate tirade de morale ou de dévotion. n. – 123 – . User de mots captieux sans les expliquer. Casserolle de cuivre à trois pieds et à manche. Morceau d’étoffe grossière taillée en pointe. qui couvre la tête des capucins. n. Caquetoire : (ka-ke-toi-r’). PASCAL 2°En parlant des personnes. à la différence des bénédictins. n.trompeur. f. m. Caquerolle : (ka-ke-ro-l’). pour eux-mêmes et pour leurs bêtes de somme. Nom qu’on donnait autrefois à de très grands navires. m. n. Cardine : (kar-di-n’). ll mouillées). Caraude : (ka-rô-d’). Terme de marine. Dans l’Orient. n. – 124 – . n. Louvoyer à petites voiles pendant plusieurs jours sans pouvoir gagner au vent. enchantement. Soulier de paysan fait d’un seul morceau de cuir 2°Aujourd’hui nom des peaux molles des bêtes avant qu’elles aient été préparées ou séchées. n. t. f. m. (La Curne) Caravansérail : (ka-ra-van-sé-rall.Caranguer : (ka-ran-ghé). v. Terme de marine. Espèce de sole. Carbatine : (kar-ba-ti-n’). Caraque : (ka-ra-k’). Sortilége. f. n. f. Terme de pêche. tous les approvisionnements désirables. grand bâtiment au milieu duquel existe une vaste cour et où les voyageurs rencontrent. 1°Terme d’antiquité. maléfice. f. Convoi de vivres. Demander. n. n. (La Curne) Carnin : (Kar-nin). Carnicier : n. n. muni d’un long manche. m. convoi de bêtes chargées et de mulets. De l’italien carovana. pour le service des églises. Carnèle : (kar-nè-l’). n. m. Bordure qui parait autour du cordon d’une monnaie et qui forme la légende. Carlier : n. Figure de femme ou même d’homme. Bourreau. Aumône. (La Curne) Caroanne : n. Eteignoir de grande taille. donner la caristade. n. qui signifie " caravane. qui supporte une corniche.Cariatide : (ka-ri-a-ti-d’). Caristade : (ka-ri-sta-d’). m. m. m. Charme. Charron. (La Curne) Carnabot : (kar-na-bo). f. sortilége. " (La Curne) – 125 – . f. Elle diffère du canon en ce que celui-ci n’a pas une chambre pour recevoir la poudre comme le mortier. n. m. Il n’est jour… Que ces carogneslà ne me rompent la teste. Lettre minuscule inventée par les moines de Corbie. l’obusier et la caronade. d’invention anglaise. Moyen âge. autrefois en usage dans la marine seulement. Femme hargneuse. f. m.Carogne : (ka-ro-gn’). Carole : n. Sentier. Caronade : (ka-ro-na-d’). Danse en rond. RÉGNIER. f. Carreau : (kâ-rô). Carrairol : n. f. f. Gros canon court. apparue sous le règne de Charlemagne (d’où son nom) et s’étant substituée à la cursive mérovingienne. f. Chemin étroit. (La Curne) Carre : (ka-r’). n. méchante femme. – 126 – . (La Curne) Caroline : n. n. Chacune des faces d’une lame d’épée. Flèche d’arbalète dont le fer avait quatre pans. n. f. Encore. Cartel : (kar-tèl). des cheminées. n. Un cartel en bronze 6°Ornement dans les bordures des tableaux. etc. n. (La Curne) Casaquin : (ka-za-kin). Ils font journellement carrousse avec les dieux. village. 1°Appel en duel 2°Autrefois. Registre qui contient les antiquités. m. Casal : n. m.Carrousse : (ka-rou-s’). excès de boisson. RÉGNIER. ils sont enfants des cieux . m. n. des trumeaux. dans les tournois. les droits et les titres d’une église séculière ou régulière. Cartulaire : (kar-tu-lê-r’). Partie de boire. sorte de petite – 127 – . n. formant deux gros plis à l’endroit de la ceinture et relevant en l’air 2°Anciennement. 1°Espèce de corsage de femme avec de petites basques dans le dos. Bourg. défi de chevalier à chevalier 3°Règlement entre des nations belligérantes pour la rançon ou l’échange de prisonniers de guerre 4°Terme de blason. m. après cela. La pendule même. Écu 5°Encadrement de certaines pendules portatives faites pour être appliquées à une muraille. n. ll mouillées . – 128 – . 1°Ancien terme militaire. quelque village assied des deux côtés ses casins. Cabane. n. n. f. n. Casauba : (ka-zô-ba). m. HUGO. petite maison. Mme DE GASPARIN. La poussière des cascatelles Seule a mouillé son luth de myrtes couronné ! V. Casin : (ka-zin).casaque à l’usage des hommes. f. m. m. Autrefois palais du souverain dans les villes barbaresques. Casquet : (ka-skè). n. Cascaret : (ka-ska-rè). Petite cascade. Ouvrier employé dans les salines. n. m. et populairement. Casse-aiguille : (kâ-sè-gui-ll’. Donner sur le casaquin à quelqu’un. FIG. qu’un torrent glisse à la mer. Terme populaire Cascatelle : (ka-ska-tè-l’). le battre. Chaque fois qu’un vallon s’entr’ouvre. Homme d’apparence mince et chétive. prononcez ui comme dans huile). Casque léger et ouvert 2°Râteau de bois. f. Casuel : ELLE (ka-zu-èl. M. Chênes. une langue. Trope par lequel un mot détourné de son sens propre est accepté dans le langage commun pour signifier une autre chose qui a quelque analogie avec l’objet qu’il exprimait d’abord . profits fortuits. de Villars l’est allé recevoir dans sa cassine. en deux moitiés exactement semblables et souvent creusées. le gain. 1°Qui dépend des cas. Ancien terme de vétérinaire. etc. 3°N. m. n. BOSSUET. des accidents. Petite maison de plaisir hors de la ville. n. revenu fixe. 2°Droits casuels. Les casseaux étaient employés aussi pour la castration des animaux. plur. m. par exemple. n. dans les fiefs. L’événement en est casuel. par opposition à gain. Catachrèse : (ka-ta-krè-z’). f. Cassenats : n. divisé. comme le droit d’aubaine. d’une rigole longitudinale. dans leur partie plane. m.Casseaux : (ka-sô). SÉVIGNÉ. Le casuel. parce – 129 – . plur. les lods et ventes. è-l’). selon son axe. Cylindre de bois résistant. (La Curne) Cassine : (ka-si-n’). adj. le revenu casuel. que la langue est le principal organe de la parole articulée. passa chez les Grecs et les Romains. Cataphracte : (ka-ta-fra-kt’). Vent impétueux. m. vésical. (La Curne) – 130 – . n. m. Emploi de mots recherchés. n. rejetant les anciens prophètes. long et ponté. Dans le langage ordinaire. m. Flux morbide par une membrane muqueuse. n. n. Catégide : n. Nom d’un vaisseau de guerre chez les anciens. m. Terme de littérature ancienne. m. utérin. Nom d’une armure de fer qui couvrait le corps tout entier. et qui. Catarrhe : (ka-ta-r’). Catarrhe pulmonaire. Cataphrygien : (ka-ta-fri-jiin). Nom d’hérétiques du IIe siècle de l’ère chrétienne qui. Cataglottisme : (ka-ta-glo-tti-sm’). en usage d’abord chez les Asiatiques. gros rhume. disaient que l’Esprit-Saint avait été donné non aux apôtres mais à eux. après le décès d’un vassal. Petite chaîne qui se donnait chez les Romains comme récompense militaire. m. droit en vertu duquel les seigneurs. n. prenaient à leur choix le meilleur des meubles du défunt. Chaînes portant plusieurs crocs et servant à retrouver des filets au fond de la mer. On dit aussi chaînes. pour y faire ses petits. Catène : (ka-tè-n’). n. f. Terme de chasse. f. Trou que la femelle du lapin creuse dans la terre. Terme de droit féodal. Suite de remarques sur l’Écriture sainte. Les catènes ou chaînes sur les pères de l’Église. – 131 – . f. Terme de pêche. en usage au moyen âge et à la Renaissance. Caténière : (ka-té-niè-r’). f. Droit de meilleur catel.Catel : (ka-tèl). n. Cathèdre : n. Terme de philosophie sacrée. Caterolle : (ka-te-ro-l’). hors du terrier ordinaire. n. On trouve aussi catterole. f. n. Catelle : (ka-tè-l’). Siège de bois à haut dossier et accotoirs pleins. Caudebec : (kô-de-bèk). Gentilhomme caudataire 2°Homme qui se fait valet. Catir du drap. Adjectivement. Catir : (ka-tir). RETZ. Ces sortes de draps ne se catissent pas bien. m. v. n. v. LA FONTAINE. Catus : (ka-tu). S’étant fait raconter derechef Tout le catus. obséquieux à l’excès. aventure. Caudataire : (kô-da-tê-r’). Espèce de chapeau de laine.Catholicon : (ka-to-li-kon). – 132 – . salmigondis. à froid. Assemblage de feuilles de vélin dans lesquelles on enferme l’or battu. t. à chaud. Cas. Lustrer une étoffe. pr. Se catir. m. m. Marigny avait commencé une manière de catholicon de ce qu’il avait vu en ce pays-là (Guyenne). Chaussée. n. Être cati. n. m. Cauce : n. n. 1°Celui qui porte la queue de la robe d’un cardinal. (La Curne) Caucher : (kô-ché). m. n. Appliquer l’or dans les filets d’une pièce à décorer. m. Verbiage. Ancien nom d’une sonnerie de trompette pour la marche de la cavalerie. Cavalquet : (ka-val-kè). n. Qui a de la cautèle (précaution mêlée de défiance et de ruse). Il est fin. Terme d’architecture. écuyer qui avait la surveillance des chevaux et équipages d’écurie d’un prince. s’enroulent en volutes sous le tailloir du chapiteau corinthien. Truble sans manche et qu’on suspend dans l’eau. qui tirait une livre de balles de plomb. cauteleux. LA BRUYÈRE. plur.Caudrette : (kô-drè-t’). Terme de pêche. f. Cavalcadour : (ka-val-ka-dour). n. Tiges qui. leû-z’). n. Cavalot : (ka-va-lo). n. – 133 – . Cauteleux : EUSE (kô-te-leû. ancienne espèce de canon. m. Une cauteleuse réponse. fait de fer battu. adj. Caulicoles : (kô-li-ko-l’). sortant d’entre les feuilles d’acanthe. m. Pièce à cavalot. f. m. Un homme cauteleux. Écuyer cavalcadour. adj. Mettre un caveçon. Demi-cercle de fer. Autrefois. petit morceau de papier sur lequel on écrivait quelque chose pour servir de mémoire. Cavillation : (ka-vil-la-sion). m. n. f. f. Terme de barreau et de controverse. Mauvaise chicane. moquerie. m. Donner un coup de caveçon à quelqu’un. pour les dompter par la contrainte qu’il leur cause en leur serrant les narines. Céladon : (sé-la-don). qu’on met au nez des chevaux. Pour ne rien retenir qui puisse laisser la plus petite couleur aux cavillations les plus destituées même d’apparence. Ceciliane : n. lui faire éprouver une mortification. n. (La Curne) Cédule : (sé-du-l’). f. Familièrement et ordinairement avec ironie. n. n. amant délicat et langoureux. donner un coup de caveçon à un cheval.Caveçon : (ka-ve-son). il faut dire que… SAINT-SIMON. – 134 – . Fig. rabattre ses prétentions. dérision. Chaînette au mors. Terme d’histoire naturelle.. n. Espèce de pin des Alpes et du Dauphiné. Nom de différentes pièces des thermes chez les Romains. Sorte d’étoffe de soie. Pendant le moyen âge. – 135 – . Terme de la marine ancienne. n. etc. n. Celius : (sé-li-us’). qui se voient souvent et sont accusés de s’admirer mutuellement. habitation destinée à des personnes de condition servile. adj. Cendal : (san-dal). m. dont on se servait dans le moyen âge. m. Qui habite dans les caves. Cellicole : (sèl-li-ko-l’). Cénacle : (sé-na-kl’). m. Celui qui donnait les ordres aux matelots et aux rameurs. m. n. d’artistes. n. f. Celle : (sè-l’). Une des sept collines de l’ancienne Rome.Céleuste : (sé-leu-st’). m. n. Cembre : (san-br’). Réunion d’hommes de lettres. c’est un ouvrage fait de morceaux empruntés. m. officier romain qui avait cent hommes sous ses ordres 2°Dans certaines villes de France. n. Centon : (san-ton). Tombeau vide. le tribunal des centumvirs. Cens : (san . On leur apprend à coudre en vers des centons de Virgile. tri– 136 – . m. J. Dans l’ancienne Rome. Terme de jurisprudence féodale. n. m. ROUSSEAU 2°Par extension. quelques-uns font sentir l’s et disent sans’). n. n. 1°Vers ou fragments de vers pris de quelque auteur. Centumvir : (san-tom’-vir). Les Vaudois prirent à cens les héritages des environs. n. Si un centenier trouve un voleur dans une autre centaine que la sienne. Redevance que le possesseur d’une terre payait au seigneur. c’est un centon. dressé à un mort dont on n’a pas le corps. officier de la garde bourgeoise au XVIe siècle 3°Le chef ou magistrat de la centaine.Cénotaphe : (sé-no-ta-f’). m. Donner à cens. m. VOLTAIRE. 1°Centurion. MONTESQUIEU. J. Centenier : (san-te-nié). Terme d’histoire naturelle. L’onde insipide et la cervoise amère. adj. n. Synonyme de pierre météorique. Céraunie : (sé-rô-nie). sorte de casque ouvert. de propriété. adj. sée). Anciennement. Tout s’en imbibe… LA FONTAINE. Qui a l’apparence ou la consistance de la cire. Bière. Le céruléen tapis de la mer. Vipère d’Égypte très venimeuse. è-n’). n. du latin cerevisia ou cervesia. qui a sur la tête deux éminences en forme de cornes. Cervelière : (sèr-ve-liê-r’). Céruléen : ENNE (sé-ru-lé-in.bunal composé de cent membres qui jugeait les questions d’état. f. n. f. Terme didactique. de succession. Céraste : (sé-ra-st’). f. Mot gaulois. n. m. – 137 – . Qui est de couleur azurée. Cervoise : (sèr-voi-z’). Céracé : ÉE (sé-ra-sé. André GIDE. Chablis : (cha-bli). espèce de petit jonc qui vient dans les prairies humides.Ceste : (sè-st’). Pièce de drap ou de peau de mouton destinée à recouvrir la selle et la charge. Le prix du ceste. le prix donné au vainqueur dans cette sorte de combat. Terme d’eaux et forêts. masc. n. papimane. Chabraque : (cha-bra-k’). Cettui me semble. Le chablis est le bois que la force du vent ou quelque orage abat dans les forêts. m. m. qui servait aux anciens athlètes. Une schabraque de hussard. n. Attacher un fardeau à un câble pour le haler. Cettui : (sè-tui). Chaboisseau : (cha-boi-sô). Dans l’Aunis. dans les jeux publics. Nom d’un gantelet de cuir souvent garni de plomb. particulièrement au bord de la mer. démonstr. quand elles sont sur le dos du cheval. m. t. à le voir. – 138 – . Ce. LA FONTAINE. n. pour combattre à coups de poings. v. f. Terme de marine. sing. cet. adj. n. mais on le trouve encore dans le style marotique. Chabler : (cha-blé). Il n’est plus usité . Intercalez Chaleil. L’abbé Dubois était un petit homme maigre. avec le sens de lampion. celle qui ressemble à une fouine. Chaceor : n. m. et f. Mine chafouine. Adj. n. Châlit : (châ-li). de fer. avec un châlit et un capucin. m. et qui en voulait prendre l’habit. d’apparence grêle et sournoise. n. SAINT-SIMON.Chabrol : (cha-brol) et CHABROT (cha-bro) n. Cheval de chasse. chafouin. m. " (La Curne) Chalin : (cha-lin). n. n. ll mouillées). " Le baston à quoy l’on pend le chaleil ou crasset les soirs. Eclair de chaleur. SAINT-SIMON. effilé. (La Curne) Chafouin : INE (cha-fouin. Chaleil : (cha-lèll. m. foui-n’). Celui. m. pour alumer en la maison. Bois de lit. à perruque blonde. Je vis Castillon sans meubles. Mélange de bouillon et de vin. Châlit de noyer. Petit chafouin. – 139 – . m. f. Une certaine portion des fruits que le seigneur percevait sur l’héritage donné à cens. Fig. plur. f. droit de champart. Nom donné à des bois ruinés par le pâturage du bétail. céder. adj. Terme de jurisprudence féodale. se rendre. Champeaux : (chan-pô). n. ou à des champs qui. Champart : (chan-par). pour avertir qu’on voulait traiter avec l’ennemi. m. de genêts ou de bruyères.Chamade : (cha-ma-d’). par suite d’inculture. prairies. m. n. Chamsin : (kam’-sin’). FÉNELON. Champaye : (chan-pê). è-n’). n. lods et ventes. Les tribus chana– 140 – . vingt-cinq jours avant l’équinoxe du printemps et autant après. Battre la chamade. d’aulnes. Dites aux femmes ce que c’est que fiefs. n. rentes. Vent d’Égypte qui souffle pendant cinquante jours. Chananéen : ENNE (ka-na-né-in. se couvrent de bouleaux. Prés. m. Qui appartient au pays de Chanaan. Signal militaire. n. dîmes inféodées. qui se donnait avec le tambour ou la trompette. n. m. à queue longue et étroite 5°Rigole ouverte dans la berge d’une rivière 6°Sorte de tonneau dans lequel on foule. 1°Morceau coupé à un grand pain 2°Morceau d’étoffe coupé à une plus grande pièce 3°Une des pièces du fond d’un tonneau 4°Les chanteaux. en cer– 141 – . Chanée : (cha-née). 2°Gouttière qui conduit l’eau sur la roue du moulin à papier. n. Moisissure. f. Nom des barreaux d’une grille qui ferme une enceinte. Terme d’architecture. Chanteau : (chan-tô). Chancissure : (chan-si-su-r’).néennes. f. f. m. les jantes du rouet. n. n. Chantepleure : (chan-te-pleu-r’). Chanceau : (chan-sô). 1°Sorte d’entonnoir qui a un long tuyau percé de trous pour faire couler les liquides dans un tonneau sans les troubler 2°Fente dans un mur de clôture ou de terrasse pour le passage des eaux 3°Robinet d’un tonneau 4°Arrosoir de jardinier. n. 1°Cannelure du métier à tisser la soie. Les habitants de Sodome et de Gomorrhe étaient de sang chananéen. chercher chape-chute. Charmé : ÉE (char-mé. bois charmé. LA FONTAINE. n. chercher chape-chute. Pièce de bois qui soutient les pannes d’une charpente Chape-chute : (cha-pe-chu-t’). – 142 – . mée). m. Chanterille : (chan-te-ri-ll’. arbre qu’on a gâté par le pied pour le faire périr. Terme de charpentier. n. Attendre. n. f. Messer loup attendait chape-chute à la porte. ll mouillées). f.tains vignobles. En termes forestiers. Billot de bois pour équarrir les ardoises. Un villageois avait à l’écart son logis . le raisin avant de le descendre dans la cuve. n. Chaput : (cha-pu). m. Petite bobine qui reçoit l’or ou l’argent au sortir du moulin. ll mouillées) ou CHANTARILLE (chan-ta-ri-ll’. Chantignole : (chan-ti-gno-l’). f. Bonne aubaine due à la négligence ou au malheur d’autrui. Adj. Attendre. les charrues et les autres instruments de campagne. taillés de manière à présenter une surface plane. Mets composé de plusieurs légumes 4°Variété de tulipe 5°Sorte de liqueur. berceau. n. f. allée de charmes et même de diverses autres espèces d’arbres. Chartil : (char-ti . n. n. f. Quand d’une faible charmille Votre héritage est fermé. BÉRANGER. Palissade. granges. 1°Le corps d’une charrette 2°Appentis qui sert de remise dans les basses-cours pour les charrettes. Emplissant à milliers Greniers. l’l est toujours muette). chartils et caves et celliers. – 143 – . m. n. 1°Couvent de chartreux 2°Petite maison de campagne isolée 3°Terme de cuisine. composée par les moines de la Grande-Chartreuse (près de Grenoble) avec les plantes aromatiques des montagnes et de l’eau-de-vie. Billot sur lequel le tonnelier taille les douves. m. Terme de jardins. Chartreuse : (char-treû-z’).Charmille : (char-mi-ll’. un mur de verdure. et non char-mi-ye). Charpi : (char-pi). ll mouillées. RÉGNIER. Au plur. Embarras que l’on suscite à quelqu’un. Chasse-partie : (cha-se-par-tie). pour remiser des marchandises.Chasse-cousin : (cha-se-kou-zin). n. des chalands. – 144 – . Des chasses-parties. Au plur. f. n. qui est propre à bourrer ceux qui font assaut. n. ponté et à deux mâts. Des chasse-cousin ou chasse-cousins. m. Journ. à Marseille. n. Nom. Châte : (châ-t’). Les châtes sont de grands bateaux impropres d’ordinaire à une vraie navigation. f. Des chasse-marée. 17 juill. ou tout ce qui est propre à éloigner les parasites 2°Fleuret ne pliant pas. 1°Mauvais vin. n. 2°Sorte de bâtiment côtier. 1875. Accord par lequel des aventuriers règlent ce qui doit revenir à chacun pour sa part. à l’état de docks flottants. sorte de grands bateaux. f. offic. 1°Voiture qui transportait le poisson de mer. Au plur. Chat-en-jambes : (cha-tan-jan-b’). Chasse-marée : (cha-se-ma-rée). et que l’on conserve dans le port. m. Chattemite : (cha-te-mi-t’). Chauche-branche : (chô-che-bran-ch’). gros et gras. m. m. Nom scientifique de l’espèce appelée vulgairement lynx de Portugal. n. Là-dessus Son épouse… Lui présente un chaudeau propre pour Lucifer. 2°Toute boisson chaude. t. f. Préparer des chaudeaux. Chaudeau : (chô-do). Personne affectant des manières humbles et flatteuses. Un saint homme de chat. Au pluriel des chauche-branches. n. Encastrer dans un chaton (tête d’une bague. LA FONTAINE. Nom vulgaire de l’engoulevent. c’est-à-dire partie qui renferme la pierre précieuse). m. Au plur. LA FONTAINE. 1°Levier pour de grands fardeaux. Des chats-pards. – 145 – . 2°N. 3°Lait de poule. v.Chatonner : (cha-to-né). Voyezvous cette chattemite ! Un chat faisant la chattemite. Chat-pard : (cha-par). bien fourré. n. 1°Sorte de brouet ou de bouillon chaud que l’on portait autrefois aux mariés. f. n. du chien et du renard. m.Chaude-chasse : (chô-de-cha-s’). p. Chaumat : (chô-ma). – 146 – . Les petits du loup. Inventaire de 1717. 363. n. Terme de chasse. Poursuite active d’un prisonnier. prés situés sur les collines. Petite grange (Dauphiné). v. 1874. intran. prés chaumats. Cheaus : (che-ô). m. Chauvir : (chô-vir). LA FONTAINE. Je chauvis de l’oreille et demeurant pensif… RÉGNIER. n. Chazal : (cha-zal). dresser les oreilles. m. f. Dans le département du Cher. Terme d’ancienne législation. f. Fig. chauvir des oreilles. Usité seulement dans cette locution : chauvir de l’oreille. D’un fardeau si pesant ayant l’âme grevée. les Primes d’honneur. Paris. Chétive maison de paysan. Un pauvre bûcheron tout couvert de ramée… Marchait à pas pesants… Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. n. Chaumine : (chô-mi-n’). tels que les ânes et les mulets. n. adj. en parlant des animaux qui ont les oreilles longues et pointues. plur. f. m. allant à voiles et à rames. pr. v. Terme de marine anc. Chelingue : (che-lin-gh’). adj. Terme de marine. Maigrir. n. – 147 – . Pierre précieuse. n.Chebec : (che-bèk). f. qui croît dans les murailles et les décombres. très amer. Terme de zoologie. n. n. vulgairement nommée éclaire (chelidonium majus. L. La grande chélidoine. Terme de marine. Chélopode : (ké-lo-po-d’). m. Bateau à fond plat dont on se sert sur les côtes de l’Inde.). Voilà un enfant qui se chême. Qui a les pieds armés d’ongles crochus. Chêmer : (SE) (chê-mé). et contient un suc jaunâtre. caustique. Chélidoine : (ké-li-doi-n’). Cheloup : (che-loup’). Petit navire caboteur. Bâtiment à trois mâts de la Méditerranée. tomber en chartre. 2°Terme de minéralogie. 1°Terme de botanique. Terme de droit féodal.Chemérage : (che-mé-ra-j’). n. 1°Terme d’antiquité grecque. Terme d’antiquité grecque. Chènevis : (chè-ne-vi). sorte de bateau. m. Toue chênière. Quand la chènevière fut verte. ou. 08. Chénice : (ké-ni-s’). f. substantivement. LA FONTAINE. La graine du chanvre. Sorte de filet. Droit d’aînesse en vertu duquel les puînés tenaient de l’aîné leur portion de fief en hommage. L’hirondelle leur dit : Arrachez brin à brin Ce qu’a produit ce maudit grain. Terme de pêche. n. m. une chênière. m. n. Chèneveau : (chè-ne-vô). m. n. Terrain semé de chènevis. adj. n. f. Bec de navire en forme de col – 148 – . Chénisque : (ké-ni-sk’). f. où croît le chanvre. Chênière : (chê-niè-r’). Sorte de mesure de capacité valant 1 lit. Chènevière : (chè-ne-viê-r’). n. Ou soyez sûrs de votre perte. Chersonèse : (kèr-so-nê-z’). f. f. Terme de commerce. Paris. quand le grain était à maturité. n. les Primes d’honneur. s. f. m. 1872. – 149 – . Terme de géographie. Chépu : (ché-pu). n. f. Nom d’un oiseau du genre bernache. 2°Terme de zoologie. Cherconnée : (chèr-ko-née). n. ll mouillées). Mot sémitique désignant des figures d’animaux et d’où provient chérubin. m. d’un panier profond dans lequel on recueille les merises. n. Cherpille : (chèr-pi-ll’. Usage du Beaujolais suivant lequel les pauvres pouvaient faire la récolte malgré les propriétaires. Étoffe indienne moitié coton moitié soie. s. Terme d’antiquité.d’oie. Chérub : (ché-rub). Nom. dans la Haute-Saône. Presqu’île. Chermotte : (chèr-mo-t’). Billot sur lequel le tonnelier bûche le bois. adj. Chevau-légers : (che – vô – lé – jé). vée). Verres chevés. Tiroir sur le côté d’un coffre. Chevance : (che-van-s’). f. Droit dû par tout chef de famille bâtard ou aubain (Étymologie : chef). qui faisaient partie de la garde du roi. m. plur. dans leurs caves les vins : Tout en crève . s. En leurs greniers le blé. 2°Au singulier. Terme de métier. Terme de droit féodal. Chevage : (che-va-j’). Passage pratiqué dans une rivière dont les eaux sont basses. Le bien qu’on a. n. que par un façonnage on a transformés en verres plats. m. – 150 – . 1°Nom qu’on donnait à une compagnie de cavalerie composée de gens de naissance et d’honneur. un cavalier de ces compagnies. m. n. m. Un chevau-léger. verres de montre bombés. n. Chevalis : (che-va-li). n. comment ranger cette chevance ? LA FONTAINE. Chevé : ÉE (che-vé.Chétron : (ché-tron). t. Dieux chèvre-pieds. BOILEAU. t. verres pour montres et pendules. de simple marguillier. m. à l’étiage. composer. capituler. m. Cet enfant est si malin qu’on ne peut chevir de lui. 1°Creuser une pierre précieuse par-dessous. Opération qui a pour but d’ouvrir et d’entretenir. Verres chevés. L’éleva par degrés au rang de chevecier. Chèvre-pied : (chè-vre-pié). n. adj. v. Disposer de quelqu’un. Traiter. v. C’était [le fils de Mme d’Hendicourt] une manière – 151 – . m. Chever : (che-vé). Terme d’ancienne coutume. Et son rare savoir. en venir à bout. les satyres. Qui a des pieds de chèvre. Dignitaire qui avait soin du chevet de l’église. Chevir : (che-vir). Chevelage : (che-ve-la-j’).Chevecier : (chè-ve-sié). pour affaiblir la couleur lorsqu’elle est trop forte 2°Rendre concave une pièce de métal 3°Faire subir au verre le chevage. c’est-à-dire du fond de l’église depuis l’endroit où la clôture commence à tourner en rond. n. des passes dans les hauts-fonds. n. m. On trouve aussi chicambaut. Chicabaud : (chi-ka-bô). Terme de grammaire. Contester sur des bagatelles. à cause de sa forme. Chevron : (che-vron). n. t. v. Nom. Chiaoux : (chi-a-ou). Pipe turque à long tuyau de bois au bout duquel est placé le foyer. Chicoter : (chi-ko-té). espèce d’huissier ou d’envoyé turc. m. – 152 – . m.de chèvre-pied. n. dans le moyen âge. f. m. Terme familier. n. N. Nom donné à l’accent circonflexe. d’un monstre fabuleux (comme Croque-mitaine). Chibouque : (chi-bou-k’). Autrefois. aussi méchant et encore plus laid que son père. f. Terme populaire. n. Chiche-face : (chi-che-fa-s’). Terme de marine. Homme qui a la face d’un avare. Sorte de bout-dehors sur lequel on amure la misaine des lougres. SAINT-SIMON. millénaire. Chimoine : (chi-moi-n’). n. f. m. huit la demi-phalange. m. Division de la phalange grecque . f. et seize la phalange entière. Commandant de mille hommes. Quatre chiliarchies formaient la petite phalange. Nom grec du millénium. Celui qui croyait au millénium .Chiliade : (ki-li-a-d’). elle était composée de 1024 hommes et commandée par un chiliarque. m. n. Chiliarchie : (ki-li-ar-chie). n. les prédestinés demeureraient mille ans sur la terre et y jouiraient de toutes sortes de plaisirs. Chiliarque : (ki-li-ar-k’). Terme didactique. Un millier. Sorte de ciment ou de stuc qui imite le marbre. Terme d’antiquité. ou doctrine de ceux qui pensaient qu’après le jugement universel. m. s. n. Chiliasme : (ki-li-a-sm’). n. Terme de construction. Chiliaste : (ki-li-a-st’). – 153 – . Chinfreneau : (chin-fre-nô). tas de pierres accumulées dans les champs. chiron ou chirat. non promulgué. Bref du pape non publié. L’art de régler le mouvement des mains. Faire godaille le verre à la main. m. Charte. pièce sur laquelle le même acte est écrit deux fois. Dans l’Aunis. v. n. m. n. Nom donné à des entassements de grosses pierres. n. n. p. n. Vestiges des invasions orientales. Chironomie : (ki-ro-no-mie). Diplôme revêtu d’une signature. f. Terme de diplomatique. MICHALOWSKI. aunisien. m. – 154 – . p. Chirobaliste : (ki-ro-ba-li-st). f. non loin de Saint-Étienne. Chirographe : (ki-ro-gra-f’). Chiras : (chi-râ). t. Chinquer : (chin-ké). Coup à la tête ou au visage.1876. au sommet du Pilat. Gloss. Terme populaire. 88. c’est-à-dire d’approprier les gestes aux discours. 11. Arbalète. n. pour les hommes et pour les femmes. Terme d’antiquité. n. Femme qui porte les offrandes destinées aux morts. m. le chiton fut une chemise de laine. f. Action de voter en levant la main. On dit aussi souquetage.Chirotonie : (ki-ro-to-nie). Terme d’antiquité grecque. Choisel : (choi-zèl). n. m. Terme d’eaux et forêts. Se dit d’un moulin qui est mû par un cours d’eau à réservoir. Chlamyde : (kla-mi-d’). avec des boucles pour la fixer aux épaules. n. Chez les Grecs. Choéphore : (ko-é-fo-r’). n. f. Coup de marteau pour marquer une souche. m. Chiton : (ki-ton). Terme ancien. – 155 – . proprement le vêtement qui se portait en dessous. Plus tard. n. retenu au cou ou sur l’épaule droite par une agrafe. Sorte de manteau des anciens. Terme de théologie. Terme d’antiquité grecque. f. Imposition des mains. ordinairement sans manches. Choquetage : (cho-ke-ta-j’). Terme didactique. f. et la topographie celle d’un lieu particulier.Chorège : (ko-rè-j’). choriste. danseur. fournissait la dépense des spectacles. n. Membre d’un chœur. GRECQ. et consacrée pour servir aux onctions dans l’administration de certains sacrements. m. Art de créer les richesses. Huile mêlée de baume. Emprunté du grec khoreutês. Chrême : (krê-m’). f. Celui qui. m. chez les Grecs. Choreute : n. Terme d’antiquité. ANTIQ. n. Le saint chrême. m. Chorographie : (ko-ro-gra-fie). Chrématistique : (kré-ma-ti-sti-k’). n. – 156 – . Terme d’antiquité grecque. Personne figurant dans un chœur. comme la géographie est la description de la terre. n. adj. Chorique : (ko-ri-k’). Vers choriques. ceux que le chœur chantait ou déclamait dans les pièces de théâtre. Description d’un pays. etc. et aujourd’hui fort méprisés (1872). f. adj. n. Chrysanthe : (kri-zan-t’). Chrysanline : (kri-za-ni-li-n’). Chryséléphantine : (kri-zé-lé-fan-ti-n’). Sculpture chryséléphantine. d’Agric. on coiffait l’enfant baptisé. Sorte d’exercice que faisaient faire les rhéteurs anciens et qui a été longtemps en usage dans les classes de rhétorique des colléges. f. dont.Chrémeau : (cré-mô). etc. Petit bonnet de linge fin. Sorte de couleur orange. Terme de botanique. Chrie : (krie). Il consistait à développer une pensée par sept ou huit moyens différents qui rappelaient les différents lieux communs étudiés alors avec tant de soin. 1870-71. Mém. Qui a des fleurs d’un jaune d’or. chrysaniline. Terme de rhétorique. A ces couleurs on peut ajouter la couleur orange. n. adj. f. m. celle où entrait l’or et l’ivoire. n. – 157 – . après l’onction. f. s. n. m. f. Terme d’alchimie. adj. Les dieux chthoniens.Chrysopée : (kri-zo-pée). Qui a la bouche de couleur d’or. Chrysulée : (kri-zu-lée). Sorte de filet. Guide qui montre aux étrangers les curiosités d’une ville. Art prétendu de faire de l’or. Ancien nom de l’eau régale. les dieux qui résident dans les cavités de la terre. J’étais accompagné d’un nouveau guide et d’un cicerone grec. d’autres prononcent sisé-ro-n’. Cicerone : (si-sé-ro-né . 1°Qui a la bouche d’or. L’Académie le laisse invariable : les cicerone. Chrysostome : (kri-zo-sto-m’). n. Chthonien : ENNE (kto-niin. Terme de pêche. d’autres enfin disent. Terme de mythologie. niè-n’). CHATEAUBRIAND. Épithète donnée à quelques Pères de l’Église grecque 2°Terme d’histoire naturelle. Cibaudière : (si-bô-diê-r’). à l’italienne. Au plur. f. n. tchitché ro-né). adj. – 158 – . V. Cicuration : (si-ku-ra-sion). Chiffons. n. Cincenelle : (sin-se-nè-l’). n. 7. n. Ornement qui surmonte la cime d’un casque. Cinces : n. Terme didactique. Cordage pour haler les bateaux sur les rivières. (La Curne) Cimier : (si-mié).Ciclamor : (si-kla-mor). n. Cinabre : (si-na-br’). pour faire glisser. Secouer. au moyen d’une poulie. f. Cimboul : n. Terme de blason. Odes. II. (La Curne) Cinéfaction : (si-né-fa-ksion). Bordure de l’écu ou des pièces. – 159 – . Action d’apprivoiser. f. m. [Roland voyait nos soldats] Du haut des monts. pareils à l’aigle ouvrant ses ailes. un bac d’une rive à l’autre. Terme didactique. m. f. pour chasser de nouveaux infidèles. f. Grelot. rouge vermillon. Réduction en cendres. plur. HUGO. L’éclatant cimier de Martel. n. guenilles. sonnette. m. Nom donné autrefois à une substance aromatique que quelques auteurs disent être la myrrhe. Qui se rapporte aux cendres. Urne cinéraire. Marbre cipolin. N’a trouvé quelque ami pleurant sur un cercueil ? V.Cinéraire : (si-né-rê-r’). n. Cinname : (si-nna-m’) ou CINNAMOME (sinnamo-m’). m. et qui offrait des explications – 160 – . HUGO. n. m. Qui de nous. d’autres la cannelle. Cipolin : (si-po-lin). 1°Terme d’architecture. espèce de marbre de structure foliacée auquel on a cru reconnaître de la ressemblance avec les tuniques des plantes bulbeuses. adj. urne qui renferme les cendres d’un mort. Cippe : (si-p’). Le chemin qu’un vaisseau fait ou peut faire en 24 heures. STENDHAL. adj. que les anciens plaçaient en divers endroits des grandes routes. en posant une urne cinéraire. m. Le portique est formé par dix grosses colonnes d’un seul bloc de marbre cipolin. HUGO Cinglage : (sin-gla-j’). n. Ô myrrhe ! ô cinname ! Nard cher aux époux ! V. Demi-colonne sans chapiteau 2°Petite colonne ou pilier. m. sur le chemin. donnaient la liberté aux esclaves et supprimaient les dettes des débiteurs. Oiseau du genre faucon. Circonvallation : (sir-kon-val-la-sion). n. qui se disaient vengeurs publics. m. Qui est muni de cercles colorés. adj. Cette effroyable circonvallation qu’il fit autour de la ville. lée). Circellé : ÉE (sir-sè-lé. n. Tranchée avec palissade et parapet que faisaient les assiégeants pour se garantir des attaques et pour couper les communications de la place avec le dehors. n. Circumincession : (sir-ko-min-sè-ssion). dit vulgairement Jean-le-blanc. Circoncellion : (sir-con-sèl-li-on). f. Terme de fortification. n. ou quelquefois le récit de quelque action mémorable. Terme didactique. arrivée près du même lieu Circaète : (sir-ka-è-t’). Existence des personnes de la Trinité les unes dans les autres. BOSSUET. Nom de donatistes (hérétiques du IVe siècle). f. m. Terme de théologie. – 161 – . Terme de marine. (La Curne) – 162 – . Citole : (si-to-l’). un colosse. f. f. pour elle. n. Couleur citrine. qui s’attachait à une vergue suspendue sous le mât de beaupré. le ciron fut pris comme le symbole de ce qu’il y avait de plus petit au monde. m. Citrin : INE (si-trin. Clabau : n. Jeune anguille. f. Civadière : (si-va-diê-r’). Nom d’une voile à peu près abandonnée aujourd’hui. Nom qu’on donnait dans le moyen âge à la cithare. n. tri-n’). m. n. Dame fourmi trouva le ciron trop petit. Qui est de la couleur du citron. n. n. Civelle : (si-vè-l’). Dans le XVIIe siècle. Jeune fille qui portait des corbeilles dans les orgies ou fêtes de Bacchus. Se croyant. LA FONTAINE. Insecte aptère qui est le plus petit des animaux visibles à l’œil nu. Chien courant à longues oreilles.Ciron : (si-ron). Cistophore : (si-sto-fo-r’). adj. f. Claveau : (kla-vô). m. Clarière : (kla-riê-r’). qui sert à fermer une plate– 163 – . n. Clabaudeur. Passage entre les banquises et les gros amas de glaces. 1°Terme d’injure. n. Quel clabaudeur assommant ! Clampin : (klan-pin). une fainéante. un fainéant. Soldat retardataire. Pierre taillée en coin. n. m. f. m. Terme de marine. Chapeau à bords pendants. clampine. Un gueux. n. ll mouillées). Terme militaire. Chaussure à semelle plate. clabaudeuse. sans talon. Au plur. Terme populaire. n. Populairement. m. clampin. n. m. n. celle qui crie beaucoup et sans raison. écloppé. f. celui. traînard. Claquedent : (kla-ke-dan). un misérable qui tremble de froid 2°Familièrement. homme qui parle de luimême avec jactance. Des claque-oreilles. Claque-oreille : (kla-ko-rè-ll’. 1°Terme d’architecture. Clarence : (kla-ran-s’).Clabaudeur : (kla-bô-deur). Claymore : (klè-mo-r’). n. Partie de la dunette consacrée à la distribution des chambres d’officiers . 2°Terme de construction. salon au milieu de l’espace occupé par ces chambres. Cette pierre s’appelle voussoir. chée). n. Terme de blason.bande . m. n. – 164 – . Cléché : ÉE (klé-ché. Espèce de clavecin. adj. f. Se dit d’une pièce ouverte à jour qui laisse voir le champ de l’écu. f. à former le dessus d’une fenêtre ou d’une porte carrée ou d’une corniche. m. n. Grande et large épée des Gaëls d’Écosse. lorsque ces portes ou ces fenêtres sont en arcade. Pièce de bois disposée en biais. Ancien terme de marine. Clayère : (klè-iê-r’). Clavicorde : (kla-vi-kor-d’). Terme de musique. et dont le nom leur sert de cri de guerre. de manière à tendre vers le centre d’une arcade. Parc à huîtres. Clavecin : ou CLAVESIN (kla-ve-sin). L’an climatérique. n. petit clerc de procureur. Les époques climatériques. de travers. Si je savais à quel procureur vous êtes. Qui appartient à un des âges de la vie regardés comme critiques. L’un pié ot droit. et l’autre tort.Clergeon : (klèr-jon). n. Francion. à chercher l’an – 165 – . et l’autre borgne : Toz dis regarde clicorgne . (cachecache) Climatérique : (kli-ma-té-ri-k’). m. Fig. (La Curne) Clifoire : (kli-foi-r’). Jeu d’enfants où plusieurs se cachent. je vous ferais châtier. Jouet que les enfants se font avec une tige de sureau pour lancer de l’eau comme avec une seringue. f. De côté. petit clergeon… Mais tout ce que je pus faire… fut de lui dire que je n’étais point clergeon de procureur. l’époque de la décadence. Jouer à cligne-musette. Ancien terme de dénigrement. adj. Clicorgne : adv. tandis qu’un seul cherche. f. L’un œil a lousque. et que j’étais gentilhomme. Cligne-musette : (kli-gne-mu-zè-t’). n. où il n’y a pas de bœufs de labour. SOULIÉ. qui entrait dans certaines parures. n. etc. Terme didactique. n. – 166 – . l’éternelle fleur de lis. 1°Lamelle brillante d’or. m. (La Curne) Closerie : (klô-ze-rie). Action de contraindre à faire ou à ne pas faire. f. par Fréd. par le son d’une clochette qu’il a pendue au col. d’argent. Petite exploitation rurale. f. Ce dos chargé de pourpre et rayé de clinquants. n. Union de parties auparavant séparées. Coalescence : (ko-a-lè-ssan-s’). Terme didactique. Coaction : (ko-a-ksion). comme on l’observe dans la guérison des plaies simples. m.climatérique De MALHERBE. f. n. drame en cinq actes. Clocheman : n. Le mouton qui conduit les autres. MALHERBE 2°Lames ou feuilles de cuivre doré ou argenté qui brillent beaucoup et imitent le vrai clinquant. Clinquant : (klin-kan). La Closerie des Genêts. Coaltar : (kôl-tar). – 167 – . Terme de droit. en général. VOLTAIRE. Ecraser. m. Coction : (ko-ksion). Goudron provenant de la distillation de la houille. Côcher : (kô-ché). Je le lui donne par un codicille. m. La coction des aliments. Couvrir la femelle en parlant du coq. si que la cervelle en tumba. Objet de superstitions populaires et que Furetière 1690 dit une espèce de basilic qui s’engendrait dans les cavernes et les puits. Rabelais. n. f. Cobbir : verbe. v. et. n. n. révoquant à cet effet tous les testaments antérieurs. Disposition qui a pour objet de faire une addition ou un changement à un testament. Terme didactique équivalant à cuisson du langage vulgaire. des autres oiseaux. (La Curne) Cocatrix : (ko-ka-triks’). n. t. Elle luy cobbit toute la teste. Codicille : (ko-di-sil-l’). m. m. pour qu’elle se charge davantage des principes volatils. Terme didactique. Distiller plusieurs fois de suite une liqueur sur son résidu. f. m. Colichemarde : (ko-li-che-mar-d’). jan-t’).Coffin : (ko-fin). nom de l’inventeur). Cognation : n. Diminution de l’excitabilité du cerveau. n. Étui plein d’eau où est une pierre à aiguiser et que le faucheur portait à sa ceinture. n. Il estoit le plus proche masle de ceste race et cognation. tandis que le talon est très large . v. dont la partie antérieure de la lame est effilée et taillée en carrelet. Qui contraint. c’était une arme de duel (corruption de Kœnigsmark. ce qui fait qu’il cesse de – 168 – . Collapsus : (kol-la-psus’). Parenté. f. Cogent : ENTE (ko-jan. Empêchement d’agir. Cohober : (ko-o-bé). n. ou mieux sur de nouvelles substances. Sorte de rapière. (La Curne) Cohibition : (ko-i-bi-sion). Terme de philosophie. adj. t. f. n. m. se dit par plaisanterie. Personnage de la comédie italienne . v. Espece de couleur qui est du violet lavé. f. 1°Terme de jurisprudence. v. Mettre quelqu’un en une place assez mauvaise 3°Se colloquer. Colloquer : (kol-lo-ké). C’est un vrai colombin.remplir ses fonctions ou les remplit irrégulièrement. 2°Faire des extraits. v. Terme d’antiquité. Se placer. d’insectes. 1°Faire des collections de pierres. Bâti– 169 – . (Dict. Quand un chacun fut embarqué. jeune homme qui a un air de colombe . Faire la collocation des créanciers 2°Familièrement. n. adj. de l’Académie 1762) Colombine : (ko-lon-bi-n’). etc. pr. Columbaire : (ko-lon-bê-r) et COLUMBARIUM (ko-lon-ba-ri-om’). Au masculin. t. AEeas s’étant colloqué. la fille de Cassandre et la prétendue d’Arlequin. Colliger : (kol-li-jé). t. n. SCARRON. du gris de lin entre le rouge et le violet. colombin. Colombin : INE. festin. qui a le droit de bourgeoisie dans la même ville . lieu bas entouré de collines. n. et f. – 170 – . m. Repas. Latinisme. BRILLATSAVARIN. Combe : (kon-b’). m. joî-z’). s’est dit particulièrement dans la Suisse. genre de comessation tout à fait extraordinaire. m. Petite colonne. Terme d’antiquité grecque. qui contenait plusieurs niches propres à recevoir des urnes mortuaires. On a donné des thés. n. Terme didactique. Gouverneur d’un village. de grosses cordes servant à traîner le canon. Quelques-uns disent comblan.ment sépulcral. f. dans l’artillerie. n. n. Petite vallée. Comarque : (ko-mar-k’). f. Nom. Celui. Columelle : (ko-lu-mè-l’). celle qui est de la même ville qu’une autre personne. n. Combourgeois : EOISE (kon-bour-joî. pli de terrain. n. f. Comessation : (ko-mè-sa-sion). Combleau : (kon-blô). Commensal : (ko-mman-sal). Celui pour lequel l’adjudicataire déclare avoir enchéri. Celui pour lequel on fait une acquisition sans que son nom soit porté dans l’acte. Au XIXe siècle. 1°Chacun de ceux qui mangent habituellement à la même table. L’un qui se piquait d’être Commensal du jardin. Terme d’antiquité. n. n. n. plur. et pour d’autres affaires publiques. f. Cominge : (ko-min-j’). Nom que les Romains donnaient à leurs assemblées pour l’élection des magistrats. nom que l’on a donné aux assemblées primaires appelées à voter sur des plébiscites. aide de camp de Louis XIV au siége de Mons. – 171 – . LA FONTAINE 2°Officier de la maison du roi ayant bouche à la cour en temps de service.Comice : (ko-mi-s’). m. m. Command : (ko-man). Et quel est aujourd’hui l’ordre de vos comices ? VOLTAIRE. Sorte de grosse bombe. Terme de jurisprudence. l’autre de la maison. m. à la taille duquel le roi avait comparé ces bombes en badinant. n. Le comte de Cominges. Commodat : (ko-mmo-da). n. 1°Dénonciation de la colère et surtout de la colère céleste. emporte la nullité du contrat. f. Au commencement du carême. Contrat par lequel une chose est prêtée gratuitement à l’emprunteur. Terme de droit. n’étant point accomplie. – 172 – . à la charge de la restituer en nature. clause qui. ou s’ils ne font pas ce qu’on leur recommande. Clause commissoire.Commination : (ko-mmi-na-sion). Commoration : (ko-mmo-ra-sion). Commissoire : (ko-mmi-soi-r’). adj. f. Terme de jurisprudence. CHATEAUBRIAND. s’ils ne changent pas de conduite. à la cérémonie de la commination. m. n. on prononçait ces malédictions du Deutéronome. n. Figure de rhétorique par laquelle un orateur insiste sur un des points qu’il a traités pour le graver plus profondément dans l’esprit de l’auditeur. 2°Figure de rhétorique par laquelle on annonce ou on laisse entrevoir à ses auditeurs un avenir menaçant. Le commodat est le prêt à usage. Causer des commotions. cintre d’une voûte. Demi concamération. forme d’une voûte qui s’arrête à la moitié de la courbe. t. Compendium : (kon-pin-di-om’). Concraire : (kon-krê-r’). (La Curne) – 173 – .Commouvoir : (ko-mmou-voir). Qui indique qu’on adresse la parole à quelqu’un. arcade. n. n. Du latin condamina. f. Abrégé. n. de cum domino. par opposition à abstraire. ti-v’). Mot languedocien. v. v. Particule compellative. Conche : (kon-ch’). Terme de grammaire et de logique. pour signifier une grande pièce de terre qui a quelques droits seigneuriaux. Voûte. Concamération : (kon-ka-mé-ra-sion). Un compendium de philosophie. f. Compellatif : IVE (kon-pèl-la-tif. contamina. de médecine. f. a. Terme de grammaire. Donner le caractère concret. m. Condamine : n. Terme d’architecture. adj. Nom des seconds réservoirs des marais où se fabrique le sel. lui témoigner qu’on prend part à sa douleur. Confabuler : (kon-fa-bu-lé). mérite égal à la récompense. Leurs Majestés avaient envoyé des personnes de qualité à la reine d’Angleterre se condouloir de la mort funeste du roi son mari. Congrégé : ÉE (kon-gré-jé. Se condouloir avec quelqu’un. satisfaction parfaitement égale à la faute. N. adj. Ursuline qui ne faisait point de vœux. v. Mérite condigne. VOLTAIRE. f. Terme didactique. Conglutiner : (kon-glu-ti-né). Il est vieux ou du moins marotique. Condouloir : (SE) (kon-dou-loir). t. t. Joindre deux ou plusieurs corps par le moyen de quelque substance visqueuse qui les tient unis. en tas. LA ROCHEFOUCAULD. S’entretenir familièrement. Satisfaction condigne. adj. – 174 – . jée).Condigne : (kon-di-gn’). Apelle un jour vint entre cinq et six Confabuler chez son ami Zeuxis. Qui est réuni en masses. Terme de théologie. v. pr. v. Employé seulement à l’infinitif. m. an-t’). Conquêt : (kon-kê). Voile qui enveloppe le tabernacle d’un autel. v. par suite. Fermer les yeux sur ce qu’on n’ose pas ou ne veut pas apercevoir et. Conniver : (ko-nni-vé).Congru : UE (kon-gru. m. adj. adj. Mais conniver en lâche à ce nom qu’on me vole. Congruent : ENTE (kon-gru-an. portion congrue. pension annuelle que le gros décimateur payait au curé pour sa subsistance. Souffrir… CORNEILLE. traitement fort exigu. Que dites-vous de ma petite oie (sorte d’ajustement) ? La trouvez-vous congruente à l’habit ? MOLIÈRE. 1°Qui est conçu ou qui s’exprime en termes exacts et précis 2°Dans le langage ecclésiastique. et prendre ainsi part à une mauvaise action. dissimuler en justice les faits à la charge d’un accusé. t. Quand un père à mes yeux au lieu de moi l’immole. Par extension. Conopée : n. grue). n. rente. Tout ce qu’on acquiert par son industrie. portion congrue. Qui convient à. et qui ne vient point de succes– 175 – . Contadin : (kon-ta-din). parties contendantes. Les biens sont propres. dan-t’). L’attention de la première Église à dérober aux yeux contempteurs le secret des mystères. un des contendants s’explique mal. MONTESQUIEU. Puissances. 1°Celui. et f. celle qui méprise. Contendant : ANTE (kon-tan-dan. primitivement. Contredanse : (kon-tre-dan-s’) et. t. l’autre répond plus mal encore. – 176 – . COUNTRY-DANCE (kaun’-tri-dan-s’). Substantivement. Contempteur : TRICE (kon-tan-pteur. n. Acquêt fait durant la communauté des époux. Qui débat. Produire des contusions. qui a l’esprit méprisant 2°Adjectivement. VOLTAIRE. n. acquêts ou conquêts. adj. À l’aide. LA FONTAINE. v. m. contadins. DESFONTAINES. dispute avec un autre. On ne s’entend jamais en disputant de vive voix . m. Sorte de danse rustique ancienne en Angleterre. Contondre : (kon-ton-dr’). tri-s’). Paysan. n. f. aux armes.sion. v. qui est au devant de la porte entière. On avait mandé cet officier. Il a contremandé sa voiture. c’est-à-dire entre 1715 et 1723. n. Au plur. une commande. une demande. quelquefois susceptible d’être enlevée à volonté. Figure imprimée au revers du sceau principal. Petite porte. t. f. et importée en France sous la Régence. et qui atteint à moitié environ de la hauteur de celle-ci. tandis que le bas reste fermé.où elle signifie danse de campagne. Contre-hus : (kon-trû). Contre-scel : (kon-tre-sèl). Petit sceau apposé sur le tiret du parchemin qui attache les lettres scellées en chancellerie. Acte secret par lequel on déroge aux stipulations d’un acte public. m. quelquefois à perpétuelle demeure. n. m. Révoquer un ordre. n. Partie d’une porte coupée en deux. Des contre-lettres. – 177 – . le haut pouvant s’ouvrir. mais il a été contremandé. Contre-lettre : (kon-tre-lè-tr’). Contremander : (kon-tre-man-dé). v. retomber dans le péché après avoir reçu les grâces du Saint-Esprit. solution de continuité des parties molles compliquée avec la contusion. si contumélieux. à qui nous sommes si superbes. qui outrage. adj. v. Une partie contuse. J. Contrister le Saint-Esprit. Contrister : (kon-tri-sté).Controuver : (kon-trou-vé). Terme de chirurgie. Plaie contuse. Qui a éprouvé une contusion. f. On ne peut se tirer d’affaire qu’en leur controuvant des intentions basses. – 178 – . Se contrister. Terme de dévotion. MALHERBE. Inventer une chose fausse. J. eû-z’). pr. v. Je ne veux pas disputer de l’usage des serviteurs. tu-z’). adj. ROUSSEAU. Contumélieux : EUSE (kon-tu-mé-li-eû. Qui offense. si cruels. Causer une tristesse profonde. t. Contus : USE (kon-tu. n. Devenir contristé. Latinisme. Conurbation : (ko-nur-ba-sion). Ensemble urbain formé par plusieurs villes dont les banlieues se sont rejointes. t. Fig. Qui est roulé sur soi-même ou autour d’un autre corps. Et s’il le dit. n. benêt. m. réunion de délégués de toutes les loges du pays. tée). Convoluté : ÉE (kon-vo-lu-té. Frapper une cloche d’un seul côté avec le battant. 1°Animal imaginaire dont le nom est employé dans diverses – 179 – . adj. Quelques femmes galantes donnent aux convents et à leurs amants. n. Ailes convolutées. n. de manière à former un cornet. v. m. c’est un coquard. Feuilles convolutées. t. 2°En franc-maçonnerie. Coquard : (ko-kar). " Sœur Jeanne nous dit que je suis aise que ce gros coquebin là est hors de ceans. LA BRUYÈRE. 1°Vieux coq. Copter : (ko-pté). " (La Curne) Coquecigrue : (ko-ke-si-grue). Coquebin : n. Terme d’injure. f.Convent : (kon-van). 1°Ancienne forme pour couvent. fou. galantes et bienfaitrices. ailes qui enveloppent le corps de manière à lui donner la forme cylindrique. et familièrement. LA FONTAINE 2°Le produit du croisement du faisan avec la poule. m. n. Coquerelle : (ko-ke-rè-l’). m. v. m. Il nous vient conter des coquecigrues. sont acidules. f. t. n. Coqueplumet : (ko-ke-plu-mè).locutions 2°Personne qui ne dit que des balivernes 3°Baliverne. le merveilleux. Conduire un bateau au vent à l’aide d’un aviron. Terme de marine. On dit plus souvent godiller. Plante vivace dont les baies. portant des panaches. ou de cuivre. n. renfermées dans un calice vésiculeux très large et rougeâtre. Un pauvre hère. qui servait à faire bouillir de l’eau. m. Coquefredouille : (ko-ke-fre-dou-ll’. un homme sans esprit. Coquemar : (ko-ke-mar). d’un rouge orange. Pot à anse de terre vernissée. des coquecigrues de mer. n. légèrement rafraîchissantes et diurétiques. conte en l’air. ll mouillées). – 180 – . ou d’étain. Homme faisant le coq. Coqueter : (ko-ke-té). arrondies. un costume éclatant. sur mer. Qui est en forme de cœur.Coquibus : pron. Rouge comme du corail. adj. Cordiforme : (kor-di-for-m’). CHATEAUBRIAND. Fig. 18 janv. Journ. Cordace : (kor-da-s’). c’est un homme de son parti. Terme d’antiquité. Le bois du cor– 181 – . adj. Cormier : (kor-mié). de sa cabale. Nom du sorbier domestique (sorbus domestica. C’est un homme de sa cordelle. m. pour divers usages de chaloupes. li-n’). Lèvres corallines. n. f. Corde dont on se sert pour le halage des bateaux en rivière et.). Espèce de poisson de lac. Nos matelots nous tiraient à la cordelle. Cordelle : (kor-dè-l’). m. n. L. Quiconque. Terme de botanique. Sorte de danse inconvenante qui n’était dansée que par des gens ivres ou grossiers. le lavaret. 1877. (La Curne) Corallin : INE (ko-ral-lin. n. f. Le corégone lavaret. offic. n. Corégone : (ko-ré-go-n’). n. m. Voleurs. DELILLE. Couche de sable et de terre sur laquelle on établit le pavé d’un pont. L’if en arc est ployé. n. Chef des chœurs dans nos opéras ou dans l’antiquité. Cornaline : (kor-na-li-n’). 2°Chacun des bâtons qui composent le fagot. n. le cormier fait des dards. (Furetière 1690) Couchis : (kou-chi). Cottereaux : n. Coryphée : (ko-ri-fée).mier est fort dur. m. dont on fait des cachets et autres bijoux. m. étincelant. 3°Morceau de bois qui fait partie des ailes d’un moulin à vent. adj. Pièces de bois qu’on pose sur les fermes des – 182 – . n. f. 1°Fagot de bois court et de médiocre grosseur. Coruscant : (ko-ru-skan). pillards et aventuriers qui pillaient les paysans. Cotret : (ko-trè). Agate demitransparente. et ordinairement d’un rouge foncé. qui furent defaits en Berry du temps de Philippe Auguste en l’an 1163. Brillant. les églises et les monasteres. m. Coucoumelle : (kou-kou-mè-l’). n. le diamètre de son calibre était d’environ cinq pouces et son boulet de seize livres. c’est-à-dire qui se glisse à travers les petites ouvertures. Courcaillet : (kour-ka-llè. étant plus long que les pièces ordinaires. etc. f. brioche flamande. V. m. m. f. n. m. Voilà vos longues coulevrines Qui soufflent du feu sur mes eaux. ll mouillées). (La Curne) Couleuvrine : (kou-le-vri-n’). chassait beaucoup plus loin . sorte de champignon. Vent coulis.cintres pour supporter une voûte pendant sa construction. ll mouillées . qui. f. Coulis : (kou-lî). n. et non kour-ka-yè). n. Machine de guerre. Nom qu’on donne au cri des – 183 – . Couque : (kou-k’). Couillard : (kou-llar. HUGO. les fentes. On s’en servoit pour lancer des pierres. vent qui coule. adj. n. Nom vulgaire de l’oronge blanche. Espèce de canon. Pain d’épices. – 184 – . Espace dans lequel tourne la roue du moulin à eau. rentrée dans Paris des masques après la nuit du mardi gras passée à la Courtille. 1°Rideau de lit. Il est dans le courtil. ou du moins il ne se dit guère qu’en vers ou par archaïsme 2°Terme de fortification. n. Courtil : (kour-ti). Sifflet qui imite ce cri et qui sert d’appeau pour les attirer. SCARRON. n. Façade de bâtiment comprise entre deux pavillons. Partie des faubourgs du nord de Paris où se trouvent beaucoup de cabarets. entre deux bastions 3°Terme d’architecture. Courtine : (kour-ti-n’). Terme d’art militaire. ll mouillées. Courtière : (kour-tiê-r’). Courtille : (kour-ti-ll’.cailles. Front de la muraille d’une place. f. n. Descente de la Courtille. Petit jardin attenant à une maison de paysan. et non kourti-ye). f. Couronnade : (kou-ro-na-d’). m. n. f. Opération par laquelle une troupe entourait le point devant être attaqué. n. Vieux. Et des courcaillets pour les cailles. f. des oreillers. Covins : n. adj. coutis. Apporterent grant pillage de coutils. II. plur. (La Curne) Crédence : (kré-dan-s’). garde-manger. II. Toile serrée et lissée. liv. Toiles. m. ID. bouleau) qu’il protège – 185 – . dans LACURNE. Cranequin : (kra-ne-kin). n. Crebecaos : n. Chariots de combat. buffet. FROISS. des robes. XVe s. n. Panier. m. Créosoté : (Kré-o-zo-té). les paniers des femmes. de pourveances. des habits d’été. propre à envelopper des matelas. On appelle en provençal crebecaos de magaigne. 225. argent en plate et en vaisselles. 188. Mélange huileux de phénols et de crésols obtenu par distillation des goudrons du bois (hêtre. II. plur. Sorte d’arbalète. n. Instrument dont les soldats se servaient pour tendre les arbalètes. p. de charroy. m.Coutil : (kou-ti). m. à faire des tentes. Ancien terme militaire. Meuble sur lequel on place les verres qui doivent servir à table . or. f. perce-pierre. m. disposées symétriquement en cercle et qu’on attribue aux anciens Celtes. Injection de créosote dans des poteaux. Toute sorte de pâtisserie croquante. un des noms de la passe-pierre. f. Synonyme de crique ou fissure dans le fer ou l’acier. et. Criste-marine : (kri-ste-ma-ri-n’). particulièrement. Crole : n. f. n. fenouil marin. – 186 – . bacile. Terme de métallurgie. Fleur poussant dans le sable. Secousse. Criqûre : (kri-kû-r’). (La Curne) Cromlech : (kro-mlèk’). La créosote dégagée par la combustion du bois contribue à la fumaison des viandes et poissons. Croquembouche : (kro-kan-bou-ch’). m. Pierres verticales. n. m. les rochers salés. tremblement.des parasites. n. certains petits bonbons glacés qu’on met comme ornement sur certaines pâtisseries. n. f. m. Culasse : (ku-la-s’). f. – 187 – . Partie inférieure d’un diamant taillé en biseau. faisant souvent partie des cryptes.Croque-moutons : (kro-ke-mou-ton). Croustille : (krou – sti – ll’. Terme d’antiquité chrétienne. ll mouillées. Choisissez donc sans façon D’avoir trente croquignoles Ou douze coups de bâton. Au défaut de six pistoles. Nom donné à des chambres sépulcrales dans les catacombes. Cubiculum : (ku-bi-ku-lom’). m. Par extension. et non krou-sti-ye). Manger des croquignoles 2°Chiquenaude donnée sur la tête ou sur le nez. 1°Sorte de pâtisserie sèche et très dure. Nom donné. Croquignole : (kro-ki-gno-l’). petit repas 2°Sorte d’agrément qu’on mettait aux coiffures des femmes. n. n. MOLIÈRE. f. n. Terme de bijoutier. sous Henri IV. n. à une sorte de cavalerie légère. n. 1°Petite croûte. Compagnie de coquins. Terme didactique. réprimander en secret 2°Courtines à côté du maître autel. Pavillon qu’on met sur le saint ciboire. n. Qui a la forme d’un couteau. Custode : (ku-sto-d’). f. Pointe aiguë et allongée. fauteuil d’ivoire sur lequel les premiers magistrats de Rome s’asseyaient et qui avait les pieds courbes et des ornements d’ivoire. Prête-nom qui gardait un bénéfice ou un office pour le rendre à un autre dans un certain temps et qui. f. n. 1°Rideau. adj. adj.Cultellaire : (kul-tèl-lê-r’). (La Curne) Curule : (ku-ru-l’). Custodi-nos : (ku-sto-di-nôs’). Chaise curule. Donner le fouet sous la custode. Terme d’antiquité romaine. n’en ayant que le titre. Vieux en ce sens. f. Terme de botanique. M. m. le comte sentait du scrupule de possé– 188 – . laissait les fruits à celui qui possèdait en effet. Cautère cultellaire. Cuspide : (ku-spi-d’). Fig. Cuque : n. n. Terme d’antiquité. f. adj.der. Qui est bleu et noir. Cuzelle : n. faite ordinairement avec du vin. Cymaise droite. Qui est bleu et blanc. RETZ. d’histoire naturelle. adj. de la farine d’orge grillée. (La Curne) Cyanoleuque : (si-a-no-leu-k’). il (le dôme) n’est plus qu’une calotte ignoble qui s’élève au-dessus des entablements tout exprès – 189 – . Terme Terme Cycéon : (si-sé-on). sous le nom de custodi-nos. Récolte. m. n. plus de 100000 livres de rente en bénéfices. Cymaise : (si-mê-z’). Préparation alimentaire des Grecs. Cyanomèle : (si-a-no-mè-l’). Cyclographe : (si-klo-gra-f’). du miel. Poëte qui avait traité une époque de l’histoire fabuleuse de la Grèce. n. Membre ou moulure qui est au sommet d’une corniche. n. f. de l’eau et du fromage. Cymaise renversée. d’histoire naturelle. S’il est petit. Terme d’architecture. m. pour rompre la ligne harmonieuse de la cymaise. Qui est de Ceylan La langue cyngalaise. agaceries des amants. adj. l’Amour. faire un voyage à Cythère. Jeux de Cythère. Cyngalais : AISE (sin-ga-lê. CHATEAUBRIAND. – 190 – . jeux. Ile de la Méditerranée. lê-z’). se livrer aux plaisirs de l’amour. On trouve aussi Ceylanais. n. célèbre par le culte de Vénus. Voyager à Cythère. f. aise. L’enfant de Cythère. Cythère : (si-tê-r’). – 191 – . ll mouillées). Ancien nom de la faux. il paye d’ordinaire pour toute la compagnie. n. m. " Il est toujours le dabo. " Façon de parler pour dire. Les dagues du cerf sont la première tête qu’il porte à sa seconde année. il a tiré ses chausses daguet. m. (La Curne) Dague : (da-gh’). f. où. en cachette.D Dabo : (Le). étant encore sans andouillers et sans chevillures. n. il n’a que deux petites cornes pointues 3°Lame de fer garnie d’un manche qui sert dans la reliure 4°Ancien terme de marine. Sourdement. n. Dail : (dall’. Il s’en est allé. Celui qui donne. Bout de cordage avec lequel on frappait les matelots condamnés au fouet. Pierres à faucheur. Daguet : (da-ghè). adv. pierres à affiler et pierres de faux ou dail. 1°Espèce de poignard 2°Terme de vénerie. dans les fonctions de leur ministère. Jusqu’au frein que l’or damasquine. – 192 – . 1°Terme d’antiquité. t. n. qu’il élève au sérail. f. Tout ! jusqu’au cheval blanc. Ouverture pratiquée dans la muraille d’un navire et servant à l’écoulement des eaux.Dalmatique : (dal-ma-ti-k’). n. f. Incruster de l’or ou de l’argent dans de l’acier. m. HUGO. garnie de natte et servant à la distribution de la boisson de l’équipage. Dans la marine. grosse bouteille de verre. de la contenance de 17 à 18 litres. Tunique blanche et bordée de pourpre que l’on fabriquait en Dalmatie 2°Vêtement que les diacres et les sous-diacres portent par-dessus l’aube. Damasquiner une épée. n. Terme de marine. V. Sorte de très grosse bouteille en terre ou en verre qui sert à garder et à transporter du vin ou des liqueurs et qui est ordinairement de la contenance de 50 à 60 litres. Dalot : (da-lo). v. Dame-jeanne : (da-me-jâ-n’). Damasquiner : (da-ma-ski-né). Dont la sueur à flots argente le poitrail . Terme de droit féodal. Nom des cinquante filles de Danaüs qui. Terme de blason. m. Il se dit des piéces. chose qu’on ne peut remplir. Le tonneau des Danaïdes. – 193 – . Terme de mythologie. n. consistant en ce que les propriétaires ne pouvaient les vendre ni les exploiter sans sa permission et sans lui payer le dixième. telles que le pal. sauf une nommée Hypermnestre. Terme d’eaux et forêts. et qui étaient condamnées dans l’enfer à emplir un tonneau percé.Danaïde : (da-na-i-d’). le chef. n. n. la fasce. lorsqu’elles sont terminées par des pointes en forme de dents. Danché : ÉE (dan-ché. adj. Danger : (dan-jé). Fig. chée). Déchargeoir d’un étang. sous peine de confiscation. f. Droit qu’avait le seigneur et plus tard le roi sur les forêts de Normandie. homme aux dépenses de qui on ne peut suffire. assassinèrent leurs maris la première nuit des noces par l’ordre de leur père. Daraise : (da-rê-z’). f. Manière de parler ennuyeuse. Ce mot sert à désigner spécialement celui " qui cache les bleds ou autres denrées en attendant la cherté. Abri. dans RICHELET. Terme de marine. les faubourgs et jardins tour à tour. dans laquelle on entasse plusieurs synonymes pour exprimer la même chose. Darse : (dar-s’). n. contenant de la crème. n. Le daron à pas lents parcourt du même jour La ville. Rêve. (La Curne) Dataire : (da-tê-r’). chimère. n. par – 194 – . Poëte anonyme. f. Daron : (da-ron). imagination. m. Le maître de la maison. n.Dardanaire : n. bassin pratiqué dans un port . m. Datisme : (da-ti-sm’). Usurier. Dase : n. Petite pièce de pâtisserie. " (La Curne) Dariole : (da-ri-o-l’). m. f. n. m. ce mot n’est pas usité sur l’Océan. f. Titre d’office à la chancellerie de Rome et qui vient de ce qu’autrefois le dataire marquait la date de toutes les suppliques. t. t. t. Les larmes viennent à monceaux. plur. ébats. Il a daubé vigoureusement celui qui l’avait insulté 2°Fig. ravi de vous voir. t. Plus plaisant est encor amor : Mais aussi après les debaux. Débagouler un torrent d’injures. Faire retirer d’un port les navires vides. Dauber : (dô-bé). l’injurier. ll mouillées). railler quelqu’un. Terme de charpente. t. (La Curne) Débiffer : (dé-bi-fé). Terme très familier. Débâcler : (dé-bâ-klé). satisfait. Terme bas. content. La rivière a débâclé. V. m. et familièrement. Mettre en mauvais état. v. v. Il se dit d’une rivière dont les glaces se rompent. v.exemple : je suis aise. Debaux : n. v. t. Débillarder : (dé-bi-llar-dé. Plaisirs. pour que l’accès soit libre aux navires chargés qui arrivent. Couper une pièce de bois – 195 – . Débagouler : (dé-ba-gou-lé). t. mal parler de lui. Vomir 2°V. 1°V. 1°Frapper à coups de poing. Fig. tout l’argent qu’il a devant lui. en parlant du gros gibier. Il m’a décavé en deux coups. t.diagonalement . t. Sortir du bois ou du buisson. Perdre sa cave. Décaméron : (dé-ka-mé-ron). v. t. Se décaver. t. Et mes chiens après lui… MOLIÈRE. Faire sortir une bête fauve de son fort. Gagner toute la cave d’un joueur. Le cerf a débuché. Terme de jeu. Terme de marine. n. Sortir des bouches ou des canaux qui séparent les îles. v. v. 1°V. m. 2°V. Le Décaméron de Boccace. j’appuie et sonne fort . Mon cerf débuche et passe une assez longue plaine. – 196 – . Débucher : (dé-bu-ché). Débouquer : (dé-bou-ké). Ouvrage contenant une suite de récits faits en dix jours. en retrancher une partie qui a la forme courbe ou triangulaire. pr. La saison qui nous contraignait de regagner le Petit Goave pour débouquer avant le 10 septembre à cause du mauvais temps. Voilà d’abord Le cerf donné aux chiens . LE COMTE D’ESTRÉES. Décaver : (dé-ka-vé). passé de déclore. à ses lèvres décloses. Il s’écrit ordinairement 10°. mais non pas mieux que roses. Décimateur : (dé-si-ma-teur). Un moine. être à découvert. en parlant de la carène d’un bâtiment échoué. Décroissement de la lune . gros décimateur. Celui qui avait le droit de lever la dîme. etc. – 197 – . Décimo : (dé – si – mo). Dixièmement. La mer déchale beaucoup. elle descend très bas. Par extension. le temps qui s’écoule de la pleine lune à la nouvelle. Il y a de petits dieux qui font descendre la lune dans le décours. Déclos : OSE (dé-klô. l’s ne se lie pas). RÉGNIER. avait intenté un procès à des citoyens qu’il appelait ses paysans. Qu’il fleurait bien plus fort. klô-z’). dans une série d’articles qu’on note par 1°ou primo. adv. n. VOLTAIRE.Déchaler : (dé-cha-lé). v. part. VOLTAIRE. Ce parc est déclos en plusieurs endroits. m. Qui n’a pas de clôture. Décours : (dé-kour . n. Terme de marine. m. t. (Je) sentis à son nez. m. n. Défluxion : (dé-flu-ksion). lorsqu’on est couché sur un plan plus ou moins horizontal. m. 1°Terme du style badin. Fluxion sur. plaisir de l’amour. Troupe composée de dix soldats. MONTESQUIEU. Déduit : (dé-dui). d’une vertu. catarrhe. n’ayant autre déduit Que d’y ruminer jour et nuit. de chevaliers. de haut en bas. contenant d’abord dix personnes. Il ne craint ni les dents ni les défluxions. occupation agréable. n. RÉGNIER. ou. – 198 – . fig. n. d’une force. Particulièrement. Terme de physiologie. f. Divertissement. 2°Dans le langage des poëtes érotiques. Décurie : (dé-ku-rie). Il avait dans la terre une somme enfouie. Division de certaines classes.Décubitus : (dé-ku-bi-tus’). L’attitude dans laquelle le corps repose. écoulement d’un liquide. n. Son cœur avec. puis un nombre indéterminé. Terme d’antiquité romaine. Antoine fit des décuries de sénateurs. f. LA FONTAINE. Deleatur : (dé-lé-a-tur). dans la correction des épreuves. v. lettre qui exhorte à ne pas faire une chose. et populairement. n. t. v. adj. Signe indiquant. relever. Haler en dehors. sortir d’une mauvaise position. couper obliquement le dessous d’une marche de pierre. – 199 – . en fouissant. Lettre déhortatoire. t. t. m. Terme de charpentier. Terme de marine. Enlever une partie du lit d’une pierre . Fig. Se déhaler. hors de terre. Des deleatur. Tirer. Délarder : (dé-lar-dé). Abattre les arêtes d’une pièce de bois . Au plur. le retranchement des lettres.Défouir : (dé-fou-ir). couper obliquement le dessous d’une marche d’escalier. Déhortatoire : (dé-or-ta-toi-r’). Terme de diplomatique. retirer. Reculer par une manœuvre contraire au halage. v. Terme d’architecture. Déhaler : (dé-ha-lé). pr. v. des mots ou des lignes. piquer une pierre avec le marteau pour l’amincir . dite aussi hie. pr. La demoiselle sert aux paveurs à enfoncer les pavés. dans l’ancienne coutume. Demoiselle : (de-moi-zè-l’). v. Nom qu’on donnait. de trois ou quatre pieds de haut. Outil de bois tourné pour ouvrir les doigts d’un gant. n. Listeau de porte-hauban. à tromper. Bouteille de grès. – 200 – . remplie d’eau chaude. Se délicoter. m. Démiurge : (dé-mi-ur-j’). v. et munie de deux anses au milieu qu’on empoigne quand on veut se servir de cet outil. Terme de marine. Délusoire : (dé-lu-zoi-r’). Terme de philosophie ancienne. Défaire le licou . au célibat. Argument délusoire. n.Délicoter : (dé-li-ko-té). adj. Propre à induire en erreur. On dit aussi moine. Se dit d’un cheval qui se défait de son licou. t. à faire illusion. Nom donné par les Platoniciens à l’intelligence créatrice. n. ronde et ferrée par les deux bouts. m. servant à échauffer les lits. f. Demisellage : (de-mi-zè-la-j’). Pièce de bois. n. m. – 201 – . n. f. l’écriture démotique. Action de paître. lieu où les bestiaux vont paître . écriture démotique ou enchoriale. abrégée de l’écriture hiératique ou cursive. droit de faire paître les bestiaux. Nom vulgaire du pissenlit commun. Dénaire : (dé-nê-r’). Plaque ronde servant de modèle au monnayeur. adj. fut appropriée à la langue vulgaire des derniers temps. ou du taraxacum dent de lion (synanthérées) appelé aussi couronne de moine.Démotique : (dé-mo-ti-k’). Populaire. m. Dent-de-lion : (dan-de-li-on). n. notre arithmétique qui se sert de dix chiffres. Chez les anciens Égyptiens. Qui a dix chiffres ou caractères. adj. écriture qui. Arithmétique dénaire. m. Dénéral : (dé-né-ral). pour faire une espèce de la grandeur et du poids voulu. de faire paître . Dépaissance : (dé-pê-san-s’). Terme d’antiquité. Écriture démotique. N. Le démotique. y compris le zéro. quand le vent ou le courant l’entraînent hors de sa position. Terme de grammaire. t. Désamour : (dé-za-mour). Terme de relieur. par suite duquel la succession revient à l’État. n. les peaux minces et d’égale épaisseur. ti-v’). Cessation de l’amour. Terme de jurisprudence. Terme d’agriculture. Défaut d’héritiers ordinaires. adj. Terme de marine. v. f. Dérayer : (dé-rè-ié). Qui exprime le désir. f. Déshérence : (dé-zé-ran-s’). Tracer le dernier sillon d’un champ. Verbes désidératifs. – 202 – . v. refroidissement. t. n. pour le séparer du champ voisin. Rendre. Un navire dépale. Succession en déshérence. m. Forme désidérative. n. Tomber en déshérence.Dépaler : (dé-pa-lé). Déprécation : (dé-pré-ka-sion). Désidératif : IVE (dé-zi-dé-ra-tif. Prière faite avec soumission pour obtenir le pardon d’une faute. pour la reliure. n. adj. n. Désobligeante : (dé-zo-bli-jan-t’). un passage. Détorquer : (dé-tor-ké). m. Manière dont un organe se termine. t. (XVIIIe s. une interprétation fausse pour en tirer avantage. Désultoire : (dé-sul-toi-r’). v.Desil : n. Sorte de voiture étroite qui ne peut contenir que deux personnes. – 203 – . Détorquer un texte. Terminaison des mots 2°Terme de botanique. f. f. Opération par laquelle on enlève l’écume et les impuretés rassemblées par l’action du feu à la surface d’un liquide en ébullition. Donner un sens forcé. BENJAMIN CONSTANT. Qui passe d’un sujet à un autre.) Despumation : (dè-spu-ma-sion). n. Petite cheville d’un tonneau. (La Curne) Désinence : (dé-zi-nan-s’). Pardonnez-moi le style désultoire de ma lettre. 1°Terme de grammaire. f. Sorte de jupe fendue que portent les femmes quand elles montent à cheval à la manière des hommes. f.Deutérogame : (deu-té-ro-ga-m’). Nom du cinquième livre du Pentateuque. n. Il – 204 – . PROUDHON. n. Dia : (dia). Cri des charretiers pour faire aller les chevaux à gauche. n. et f. Il faut une deutérose de l’idée révolutionnaire. Ouvrier compagnon du devoir. m. m. Dextrorsum : (adjectif invariable et adverbe) qui s’effectue dans le sens des aiguilles d’une montre (par opposition à senestrorsum). Celui. reproduction une seconde fois. Devantière : (de-van-tiê-r’). Deutérose : (deu-té-rô-z’). Terme didactique. Répétition. une nouvelle manifestation du socialisme. n. Fig. Deutéronome : (deu-té-ro-no-m’). Dévoirant : (dé-voi-ran) ou DÉVORANT (dévoran). m. f. expression invariable. celle qui se marie en secondes noces. n. Sorte de renversement ou d’antimétathèse. m. Instrument servant à transporter sur le papier la représentation des objets. Diagraphe : (di-a-gra-f’). Terme de rhétorique.n’entend ni à hue ni à dia. Terme de grammaire. Terme de dessin. signes qui n’ont d’autre but que d’empêcher la confusion des mots . sans connaître le dessin et la perspective. on ne peut lui faire entendre raison. n. ni à dia ni à huhau. Diallèle : (di-al-lè-l’). Signes diacritiques. f. Ainsi l’accent grave est mis sur où adverbe pour le distinguer de ou conjonction. tels sont certains accents. – 205 – . Diacritique : (di-a-kri-ti-k’). comme dans cette phrase : C’est le plus riche des savants et le plus savant des riches. Diaconique : (di-a-ko-ni-k’). Qui sert à distinguer. 1°Lieu voisin de l’église où l’on conservait autrefois les vases sacrés et les ornements 2°Partie du sacré tribunal dans laquelle siégent les diacres à la droite du pape 3°Livre de l’église grecque où sont expliquées les fonctions des diacres. adj. n. m. n. d’antiquité. – 206 – Terme . n. Diascévaste : (di-a-ssé-va-st’). de l’authenticité de certains vers. n. qui se sont occupés des poèmes d’Homère. critique amère. m. n. n. Ce n’était pas Madrid. Diaphorèse : (di-a-fo-rè-z’). le Kremlin et le Phare. s’est dit des critiques grecs. n. f. n. Diatribe : (di-a-tri-b’). Critique qui arrange et corrige . V.Diane : (di-a-n’). écrit. et de la correction du texte. Batterie de tambour qui se fait à la pointe du jour. Lieu où l’on rendait la justice. Battre la diane. m. La diane au matin fredonnant sa fanfare. HUGO. de l’arrangement des chants. Diaule : (di-ô-l’). 1°Dissertation critique 2°Par extension. Transpiration plus abondante que la transpiration naturelle et moins que la sueur. f. f. Flutte grecque double. Terme de philologie. particulièrement de ceux d’Alexandrie. Dicastère : (di-ka-stè-r’). f. discours violent et injurieux . Le dictamen de la conscience. On donne aussi ce nom au signe qui indique la diérèse et que nous appelons tréma 2°Sorte de métaplasme qui consiste à faire entendre dans un mot une syllabe de plus qu’il n’en a ordinairement . Division d’une diphthongue en deux syllabes. n. m. ainsi diamant est de deux syllabes en prose. petite note placée en tête d’une pièce de théâtre et indiquant l’origine de la pièce. dont on barre une rivière pour arrêter le poisson ou autre chose. Diérèse : (di-é-rè-z’). Dispositif d’un jugement. Chez les Grecs. n. m.Dictamen : (di-kta-mèn’). etc. et aussi travail critique sur le nombre et l’époque des pièces jouées. f. 1°Terme de grammaire. ce que dicte la conscience. Dictum : (di-ktom’). m. d’un arrêt. Chez les Latins. n. Didascalie : (di-da-ska-lie). instruction donnée par le poëte aux acteurs . l’époque de la représentation. – 207 – . Terme de pêche. n. Dideau : (di-dô). f. n. Nom d’un grand filet de pêche. n. tée).et il en a trois en vers 3°Terme de logique. Terme d’architecture. m. adj. sous la protection de qui le navire était placé. Terme didactique. Diffluent : ENTE (di-fflu-an. – 208 – . an-t’). Qui s’écoule. n. Digitule : (di-ji-tu-l’). Donné de Dieu. Division d’une chose en ses parties constitutives. m. se dissout ou s’épanche de tous les côtés. adj. Racine digitée. n. Diglyphe : (di-gli-f’). surnom attribué à des fils de princes dont la naissance est regardée comme une faveur directe du ciel. Terme de marine. Nom qu’on donnait à un cadre qui portait l’image du Christ. m. Dieu-conduit : (dieu-kon-dui). Qui est en forme de doigt. Le petit doigt de la main et du pied. Digité : ÉE (di-ji-té. Dieudonné : (dieu-do-né). Terme d’anatomie. Console ou corbeau qui a deux cannelures. n. de Marie ou d’un saint. m. adj. qui tend à retarder le jugement d’un procès. Tendresse qui chérit. Terme de jurisprudence. Qui fait différer. on peut le faire par ce dilemme : " On ne peut vivre en ce monde – 209 – .Digramme : (di-gra-m’). n. ayant à prouver qu’on ne saurait être heureux en ce monde. La dilection du prochain 2°Titre ou qualité qui se donnait en Allemagne aux électeurs. n. m. Terme de grammaire. en vers. certain que l’une comme l’autre le convaincra. m. Gn mouillé est un digramme. Argument présentant deux propositions contraires et conditionnelles dont on laisse l’alternative à l’adversaire. Dilatoire : (di-la-toi-r’). n. On disait Sa Dilection. Ph pour f est un digramme. Groupe de deux lettres dont la valeur pourrait s’exprimer par un seul caractère. comme on dit Sa Grandeur pour un évêque. Dilection : (di-lè-ksion . Ou est un digramme pour figurer un son qui n’a qu’une lettre dans plusieurs langues. f. Dilemme : (di-lè-m’). Terme de logique. de quatre syllabes). Par exemple. 1°Terme de dévotion. gagner du temps . des plaques. Dine matin. font cependant entendre un double son : rien. – 210 – . " Dinanderie : (di-nan-de-rie). tels que des poêlons. Ustensiles de cuivre jaune. prononcées par une seule émission de voix. Adj. Nom donné. aux peaux d’animaux préparées pour écrire dessus. dans l’antiquité. n. des chaudrons. Son diphthongue. Dieu. etc. Pied de vers composé de deux pyrrhiques . etc. Dipyrrhique : (di-pi-rri-k’). n. premier. n. f. (La Curne) Diphthère : (di-ftê-r’). f. Diphtongue : (di – fton – gh’). Terme de grammaire. Terme de prosodie ancienne. etc. f. Syllabe formée de la combinaison de deux voyelles qui. n. m. Mot limousin. c’est-à-dire de quatre brèves comme animula. pied.qu’en s’abandonnant à ses passions ou en les combattant. Dinemandy : adj. n. tu seras laconique. n. Pièce composée de deux vers seulement. (La Curne) Discursif : IVE (di-skur-sif.Dirimer : (di-ri-mé). 1°Terme de logique. Régler. Dispache : (di-spa-ch’). Distique : (di-sti-k’). LAMENNAIS. t. Difficile. agité. – 211 – . Espèce de discussion et d’arbitrage entre les assureurs et les assurés. LEBRUN. adj. v. Discole : adj. Terme de droit maritime. Deux vers renfermant un sens complet. Retranche encor deux vers. Inquiet. Guichard. Cette foi qui fait le passage de l’état discursif à l’état contemplatif. Terme de prosodie grecque et latine. m. BOSSUET. d’un long quatrain tu fais un long distique . Terme de versification française. L’homme a la faculté discursive 2°Terme de dévotion. Son autorité ne pouvait dirimer les différends auxquels donnaient lieu les prétentions opposées. surtout lorsque l’un est hexamètre et l’autre pentamètre. trancher. si-v’). Qui tire une proposition d’une autre par le raisonnement. f. m. autorité. n. f. f. adj. qui sépare. n. Dittologie : (di-tto-lo-jie). n. Nom donné quelquefois à la synonymie. m. Divan : (di-van). Terme d’architecture. Divonne : (di-vo-n’). Terme d’antiquité gauloise. Dition : (di-sion). m. Se dit d’une collection de poésies arabes dont chacune s’appelle ghazel. Divellent : ENTE (di-vèl-lan. lan-t’).Distyle : (di-sti-l’). Mettre les gerbes en dizeau. n. SAINT-SIMON. Gœthe a composé un recueil de poésies orientales qu’il a nommé divan. Tas de dix gerbes de blé. f. Terme didactique. Porche formé de deux colonnes.… De voir cette femme (Mme du Maine). Nom gaulois des fontaines. Empire. n. de la voir rager entre quatre murailles de la dition de M. de dix bottes de foin. – 212 – . Dizeau : (di-zô). Terme de grammaire. le duc. Qui arrache. n. qui avait tant osé assurer qu’elle renverserait l’État. Bâtiment dont la mâture consiste en un grand mât. Autrefois. versé en toute sorte de connaissances littéraires. chef d’une dizaine ou portion d’un quartier de ville. Instruit. n. etc. m. Richer. et d’autres telles sauces friandes et délicates.Dizenier : (di-ze-nié) ou DIZAINIER (di-zè-nié). f. Dogre : (do-gr’). n. des centeniers furent astreints à des devoirs journaliers. La femme d’un doge. Dodine : (do-di-n’). Les dizeniers de Paris. Des dizeniers. VOLTAIRE. n. CORNEILLE. Ancienne sorte de mets. de la menestre. Par raillerie. m. une docte matrone. Docte : (do-kt’). – 213 – . Dogaresse : (do-ga-rè-s’). Paris. L’homme docte sert moins que l’homme pacifique. adj. Le repas était plein de plusieurs et divers mangers extrêmement bons… comme de la dodine. et qui fait le grand cabotage et le long cours. un mât d’artimon et un beaupré. 1613. les Œuvres de Lucian. n. f. une femme savante. f. Machine pour lancer de grosses pierres. Château. sur un fond blanc. nom d’une néréide. qui s’appellent maisons. pourpre. Doris : (do-ris). pour dresser un horoscope. t. (La Curne) Domifier : (do-mi-fi-é). n. Dorimène : (do-ri-mè-n’). Dondaine : (don-dè-n’). n.Dolabre : (do-la-br’). v. Domengée : n. Œillet panaché. Terme d’astrologie. f. Qui exprime la douleur. Terme militaire du moyen âge. Dolent : ENTE (do-lan. adj. n. lan-t’). Etym. embarcation utilisée notamment par les pêcheurs terre-neuvas. maison noble. En grec. n. m. – 214 – . Espèce de hache de guerre du moyen âge. f. f. Qui souffre et se plaint. Diviser le ciel en douze parties. premiers arcs qui forment les voûtes. f. Grosse planche qui. Morceau de cuir large et épais qu’on met sur la selle du cheval de limon et dans lequel entrent les limons. Partie du dos d’une cuirasse.Dosse : (do-s’). Douce-amère : (dou-sa-mê-r’). Sousarbrisseau du genre morelle (solanum dulcamara. d’une saveur un peu amère. On l’appelle aussi dosse-flache. n. n. – 215 – .). Portion de biens qui est donnée à une femme par son mari à l’occasion du mariage. Arcs-doubleaux. m. f. Douaire : (dou-ê-r’). étant sciée d’un côté. conserve son écorce dans l’autre . Adj. m. n. dont les tiges. n. c’est la première planche qu’on enlève d’un arbre pour l’équarrir. et qui descend après elle à ses enfants. d’un pilier à l’autre. Petit monticule. Forte solive d’un plancher qui porte les chevêtres. n. Dossière : (dô-siê-r’). L. Douau : n. (La Curne) Doubleau : (dou-blô). f. m. dont elle jouit pour son entretien après la mort de son mari. Terme de charpente. doulcine signifiait une trompette (sans doute de doux.laissent un arrière-goût sucré. ll mouillées). n. Terme d’antiquité. Doucine : (dou-si-n’). Au plur. Douelliére : (douè-llè-r’. Petite cheville qui sert à boucher le trou fait à un tonneau pour en tirer du vin. Douzil : (dou-zi). n. Terme d’architecture. Plantation de châtaigniers exploités pour la fabrication des douelles ou douves de tonneaux. à cause de sa douceur). f. Parapet d’un fossé. La femelle de l’animal fabuleux qu’on appelait dragon. (La Curne) Dracène : (dra-sê-n’). et qui est employé dans certaines affections de la peau. doucine. n. qu’on prononce comme au singulier. – 216 – . Moulure de corniche moitié convexe et moitié concave. Dans la langue du XVe et du XVIe siècle. qui se nomme aussi gueule droite ou renversée suivant sa position. m. f. Des douces-amères. f. Dove : n. m. n. Barque de corsaire. Dragonne : (dra-go-n’). (La Curne) Dromont : n. Se dragonner. Terme de pêcheurs de Terre-Neuve. f. HUGO. pr. f. le tourmenter. de cuir. v. Drile : n. n. n. Huile de morue non encore épurée. Haillon.Drache : (dra-ch’). Se créer des chagrins. Et la bombe et le sabre. v. (La Curne) – 217 – . Dragonner quelqu’un. Dragonne de laine. piste empruntée par les troupeaux transhumants. V. Reg. Vaisseau propre à la course. Grosse épingle courte pour fermer les ballots. f. f. m. Cordon ou galon qui orne la poignée d’une épée. Les feux du polygone. et l’or de la dragonne Furent ses premiers jeux (à Napoléon). de buffle. Dragonner : (dra-go-né). Draille : n. des soucis. f. t. n. Drapière : (dra-piê-r’). étendu sans se rompre. n. Divinités qui faisaient leur demeure dans les bois. f. on file les métaux ductiles. en Artois et dans la Flandre française. Ductile : (du-kti-l’). adj. L’or est le plus ductile de tous les métaux. t. f. n. Terme de marine. Ducasse : (du-ka-s’).Drosse : (dro-s’). f. Ce qui se donne pardessus le prix d’un marché. VOLTAIRE. il n’entendait que des dryades. le serrer contre la terre. pot de vin. Entraîner un navire vers la terre. plur. et qui y présidaient. CHATEAUBRIAND. des fêtes de village. Organe qui transmet au gouvernail les mouvements de la roue. Ce navire est drossé par le courant. (La Curne) Dryade : (dri-a-d’). n. v. allongé. Nom. f. On fabrique le papier. Drosser : (dro-sé). Terme de marine. – 218 – . Terme du polythéisme gréco-latin. Qui peut être tiré. Drouilles : n. Le poëte ne rencontrait que des faunes. Terme de théâtre. 1°Gouvernante chargée de veiller sur la conduite d’une jeune personne 2°Nom qu’on donne ordinairement à une vieille femme qui est chargée de la conduite d’une jeune. V. Genre de mort qui ne duit pas à gens peu curieux de goûter le trépas. n.Duègne : (du-è-gn’). culte de respect et d’honneur que l’on rend aux saints. f. n. par opposition au culte de latrie qu’on rend à Dieu seul. m. f. Lit créé à l’aide de digues parallèles entre lesquelles les eaux qui divaguaient sur une surface se trouvent réunies pour les besoins de la navigation. Duire : (dui-r’). LA FONTAINE. Convenir à quelqu’un. t. Terme de théologie. n. et qui a été donné aux chanteuses légères d’opéra-comique imitant le genre créé par celle qui les a précédées. – 219 – . f. Nom d’une actrice qui jouait parfaitement les rôles d’amoureuse. Dulie : (du-lie). n. Duis : (dui). Le culte de dulie. Dugazon : du-ga-zon). être de sa convenance. Durchéant : adj. Difficile à vivre. SAINT-SIMON. de mauvaise humeur. adj. (La Curne) Dyscole : (di-sko-l’). j’y fourrerai les évêques in partibus. Comme je ne puis empêcher ceux (les évêques) qui sont à Paris d’être de l’assemblée et qu’il peut y en avoir de dyscoles. Infortuné. – 220 – . Ébaudir : (é-bô-dir). Interdit. Dessécher. t. Navire ébaroui. f. (La Curne) Ébalaçon : (é-ba-la-son). Eaurole : n. m. Devenir ébaudi. Nom vulgaire de plusieurs champignons. ampoule. m. Ébe : ou EBBE (è-b’). Fiole. sur les côtes de Normandie. v. Terme de marine. au point de bégayer. Terme très familier. t. Mettre en allégresse 2°S’ébaudir. du reflux de la mer. en parlant de l’action du soleil qui déjoint les bordages des navires. Proverbe : Ce qui – 221 – . surpris. Espèce de ruade. n. Nom. bie). Ancien terme de manége. Ébaubi : IE (é-bô-bi. adj. n. 1°Terme familier. pr.E Eauburon : (ô-bu-ron). f. Ébarouir : (é-ba-rou-ir). v. n. v. Une pointe qui s’écache. et est équivalent à : Ce qui vient de la flûte s’en va par le tambour. Ouvertures ménagées pour l’écoulement des eaux. Les habitants payaient des redevances pour le droit d’avoir – 222 – . les petits cours d’eau. Écaude : (é-kô-d’). plur. Terme d’histoire naturelle. n. née).vient de flot s’en retourne d’ébe. v. Qui a la blancheur et l’apparence de l’ivoire . qui s’est converti en ivoire. Nom donné en Normandie à de petits bateaux très étroits servant à parcourir les fossés. Portion d’un écheveau qu’on a divisé. Écacher du sel. n. Partager l’osier en deux dans le sens de son épaisseur. S’écacher. adj. f. pr. n. Écacher : (é-ka-ché). Écaffer : (é-ka-fé). Être écaché. Éburné : ÉE (é-bur-né. t. Terme de vannier. f. Écagne : (é-ka-gn’). Écraser en aplatissant. se dit d’un bien mal acquis. t. v. f. Ébeylières : (é-bè-liê-r’). v. Pierre. Terme rural.écaude ou bateau. ROBIN. Les rois boiront. n. blanche. Échaillon : (é-cha-llon. Échalis : (é-cha-li). m. n. l’s se lie : un é-cha-lâ-z aigu). Échalas : (é-cha-lâ . Terme de pêche. Synonyme de digression. Échampeau : (é-chan-pô). Ecbase : (è-kba-z’). Extrémité où l’on attache l’hameçon aux lignes qui servent à la pêche de la morue. m. BÉRANGER. – 223 – . ou rosée. Les lauriers serviront D’échalas à nos vignes. Tous en rond . m. Passage au-dessus d’une haie sèche. f. ll mouillées). Botte d’échalas. recevant le poli comme le marbre. n. afin de pêcher ou d’aller couper quelques joncs sur ces marais. m. de trois couleurs. n. Terme de rhétorique. Bâton de longueur variable auquel on attache un cep de vigne. n. ou jaune. roche fine de l’Isère. Les vents échars sont des vents faibles qui changent subitement d’un rhumb à l’autre. f. f. v. Nom donné aux deux petites pièces de bois qui. m. faire sortir du champ du tableau. Nom donné à deux pièces de bois réunies aux brancards qui servent à soutenir l’essieu des roues de devant. Échanson : (é-chan-son). Échars : ARSE (é-char. adj. Imiter le relief. n. Terme de monnaie. char-s’). 1°Officier dont les fonctions consistent à servir à boire aux rois et aux princes 2°Fig. plur. n. Toute personne qui sert à boire. n. f. Écharseté : (é-char-se-té). t. Défaut d’une pièce qui n’est pas du titre ordonné. par des teintes appropriées.Échampir : (é-chan-pir). Terme de marine. Sorte de forts taquets qu’on voit sous les flasques de l’affût de certaines bouches à feu. Terme de peinture. N. soutiennent les tasseaux. Échantignolle : (é-chan-ti-gno-l’). Terme de marine. dans un comble. – 224 – . Terme de marine. Échiffe : (é-chi-f’) ou ÉCHIFFRE (é-chi-fr’). n. Espèce de guérite de bois qui est placée sur un lieu élevé et où l’on met une sentinelle. f. m. Écholalie : (é-ko-la-lie). n. Assaut donné à l’aide d’échelles. m. Terme de marine. m. et qui sert à tenir les rames. Tendance spontanée à la répétition des derniers mots ou finales de mots entendus. n. ll mouillées).Échauguette : (é-chô-ghè-t’). Cheville de bois ou de fer. – 225 – . Échome : (é-cho-m’). Mur rampant par le haut. qui va en diminuant par les deux bouts. Terme de psychologie. Échillon : (é-chi-llon. f. Il y a des échiffres de bois. Échelade : (é-che-la-d’). Nuage noir dont la queue forme une trombe ou un siphon (Levant). n. n. f. qui porte les marches d’un escalier. n. Terme d’architecture. t. mée). Languette de bois éclaté. Écot : (é-ko). f. de sorte qu’il y reste des bouts excédants. Serin éclamé. v. Écouailles : (é-kouâ-ll’. assez près de l’écorce. Il va écornifler un dîner où il peut. t. Couper la queue Écouer un chien. Laine que l’on coupe sous la cuisse et la queue des moutons et qui est de basse qualité. Écli : (é-kli). Souche qui éclate quand on coupe l’arbre. Écornifler : (é-kor-ni-flé). Écouer : (é-kou-é).Éclamé : ÉE (é-kla-mé. Terme d’oiselier. Nom donné aux grosses branches et aux troncs qui n’ont pas été bien dépouillés de leurs menues branches. Oiseau qui a la patte ou l’aile cassée. m. n. v. Terme de marine. un dîner. etc. Terme d’eaux et forêts. adj. se faire donner çà et là de l’argent. ll mouillées). n. – 226 – . pl Terme rural. Prendre. n. m. Avoir les écrouelles. Écourgée : (é-kour-jée). Écours : (é-kour). Écrevisse : (é-kre-vi-s’). m. et non é-kou-vi-yon). n. f. Partie habitable de la surface terrestre. Écrouelles : (é-krou-è-l’). m. c’est la même chose que scrofules. ordinairement couvert d’une peau de mouton ayant la laine en dehors. n. – 227 – . Fouet qui est fait de plusieurs courroies de cuir. f. Dans les salines. 1°Linge attaché à un long bâton. m. dont les canonniers se servent pour nettoyer l’âme du canon lorsqu’il a tiré. plur. Cuirasse formée d’écailles. f. ll mouillées. Instrument de bois. canal amenant l’eau de mer à la vasière. n. n. Écouvillon : (é-kou-vi-llon. Ancien terme militaire. Maladie caractérisée par la tuméfaction des glandes du cou et par une détérioration générale de la constitution . Coup de ce fouet.Écoumène : n. avec lequel les boulangers nettoient leur four 2°Terme d’artillerie. n. Écroues : (é-kroue). empreinte d’une médaille. Écuyer : (é-kui-ié). à fleur de terre. n. Copie. Terme de marine. à droite ou à gauche de l’étrave. Terme de blason. Écubier : (é-ku-bié). Autrefois états ou rôles de la dépense de bouche de la maison du roi. f. Ectypes : (èk-ti-p’). Droit que l’on payait pour s’exempter du service militaire. Écuisser : (é-kui-sé). v. Terme d’antiquaire. f. m. f. Service auquel un écuyer était tenu envers le fief dominant. Effance : n. t. Écuage : (é-ku-a-j’). plur. n. Trou horizontal et rond. Terme de féodalité. L’ordonnance veut qu’on abatte les arbres à coups de cognée. RICHELET. m. percé à l’avant du navire. n. Droit de porter l’écu. Action d’enfant. m. n. d’un cachet. n. (La Curne) – 228 – . Terme de construction. Rampe d’un escalier. sans les écuisser ni les éclater. pour le passage du câble attaché à une ancre. Faire éclater le tronc d’un arbre en l’abattant. (La Curne) Effluence : (èf-flu-an-s’). tels que des troncs d’arbres. Des effluences de marais. Ce bouillon est plein d’effondrilles. s’exhale d’une manière invisible. n. Efferé : adj. Sorte de divinité champêtre. Eflaxier : v. t. satyre. tourner un cheval légèrement. n.Effemeller : (è-ffe-mé-lé). (La Curne) Éfourceau : (é-four-sô). m. coule hors. Retrancher dans une forêt le bois mort ou mauvais. Effondrilles : (è-fon-dri-ll’. f. Ce qui flue hors. ll mouillées et non èfon-dri-ye). féroce. de grosses poutres. t. Égipan : (é-ji-pan). n. Effluences électriques. etc. Terme de mythologie. n. Parties grossières qui restent au fond d’un récipient après une ébullition. v. Nom d’une voiture à deux roues qui sert à conduire de pesants fardeaux. plur. m. Terme de manége. Cruel. f. – 229 – . Égruger : (é-gru-jé). Ôter d’un diamant les parties les plus brutes avant que de le tailler. où l’on introduit des bergers qui conversent ensemble 2°Terme de philologie. Réduire en petits grains.) pour arrêter l’écart des bords et des côtés. et particulièrement au rosier canin et au rosier églantier. f. coffres etc. v. 1°Ouvrage de poésie pastorale. Maison rustique avec ses dépendances.Églantier : (é-glan-tié). Égrène : (é-grè-n’). Eiral : n. Coin de fer qu’on met aux ouvrages de layeterie (caisses. Un recueil de pièces choisies. n. n. Nom donné à plusieurs espèces de rosiers. Commencer à polir le marbre. t. t. Terme de lapidaire. n. (La Curne) Eireau : n. (La Curne) – 230 – . m. écraser. v. qui croissent dans les buissons. Égriser : (é-gri-zé). m. m. Aire à battre le blé. Églogue : (é-glo-gh’). f. ce qui se fait en le frottant contre un autre diamant brut. et dont les principaux représentants furent Parménide et Zénon. sur la Méditerranée. Dont maint voisin s’éjouit d’être. tous deux d’Élée. École éléatique.Eissalet : n. école de philosophie fondée par Xénophane de Colophon. f. Electre : n. Terme d’antiquité. adj. n. Alliage d’or et d’argent qui était dans une estime singulière. – 231 – . pr. v. LA FONTAINE. Elle admettait qu’il y a deux sortes de connaissances : les unes qui nous viennent par les sens et qui ne sont qu’illusion . Éléatique : (é-lé-a-ti-k’). m. les autres que nous devons à la raison seule et qui sont les seules véritables. m. Vent du S. m. Élef-d’eau : (é-lèf-dô). E. n. Éjouir : (S’) (é-jou-jr). (La Curne) Électrum : (é-lèk-trom’). et Mélissus de Samos. Mixture d’or et d’argent. Se livrer à la joie. On en fait maint repas. Ancien terme de mer qui signifie le flux ou mer montante. Élégie : (é-lé-jie), n. f. Petit poème dont le sujet est triste ou tendre. Élégir : (é-lé-jir), v. t. Terme de construction. Diminuer l’épaisseur d’une pièce de bois en y poussant des moulures. Éleuthénie : (é-leu-té-rie), n. f. Terme d’antiquité grecque. Gouvernement libre d’un État indépendant. Les savants prétendent que l’éleuthérie disait quelque chose de plus que l’autonomie, MONTESQUIEU. Ellébore : (èl-lé-bo-r’), n. m. Plante, dite dans l’Avranchin herbe enragée, très usitée dans la médecine des anciens comme cathartique et qui passait pour guérir la folie. Ellipse : (èl-li-ps’), n. f. Terme de grammaire. Figure par laquelle on retranche quelque mot dans une phrase. Je t’aimais inconstant ; qu’eussé-je fait fidèle ? RACINE. L’ellipse est : si tu avais été fidèle. – 232 – Éludorique : (é-lu-do-ri-k’), adj. Peinture éludorique, nom donné à une manière de peindre en miniature, au XVIIIe siècle. Émail : (é-mall, ll mouillées), n. m. Terme de blason. Se dit des couleurs et des métaux dont un écu est chargé. Le blason a sept émaux, dont deux métaux, or, argent, et cinq couleurs, gueules, azur, sable, sinople et pourpre. Emanseur : n. m. Soldat maraudeur et vagabond. (La Curne) Embâcle : (an-bâ-cl’), n. m. Amoncellement de glaçons qui barre un cours d’eau dans une débâcle. Tout embarras dans les eaux, ruisseaux et rivières. Embeliner : v. t. Amuser, duper. Ce maistre homme sceut si bien embeliner ceste fille qu’elle le creût. (La Curne) Embelle : (an-bè-l’), n. f. Terme de marine. Nom de la partie d’un vaisseau qui est comprise entre la herpe d’un grand mât et celle de l’avant. – 233 – Emblaison : (an-blè-zon), n. f. Terme rural. Saison des semailles. Emblavure : (an-bla-vu-r’), n. f. Champ ensemencé de blé. Emboire : (S’) (an-boi-r’), v. pr. Terme de peinture. Devenir terne et se confondre, en parlant des couleurs d’un tableau ; ce qui arrive parce que le bois ou la toile boivent l’huile, l’essence, etc. Embole : (an-bo-l’), n. m. Terme d’antiquité. Éperon de la proue des navires. Embolisme : (an-bo-li-sm’), n. m. Intercalation d’un mois dont les Grecs se servaient pour mettre d’accord dans un certain nombre d’années les mouvements du soleil et de la lune, c’est-à-dire rendre l’année lunaire égale à l’année solaire dans le cycle de dix-neuf ans. Emboquer : (an-bo-ké), v. t. Mettre de la mangeaille dans la bouche des animaux, afin de les engraisser plus vite. – 234 – Embosser : (an-bo-sé), v. t. Terme de marine. Amarrer un navire de l’avant et de l’arrière. Embossure : (an-bo-su-r’), n. f. Terme de marine. Nœud que l’on fait sur une manœuvre et auquel on ajoute un amarrage. Emboucaner : (s’emboucaner) v. s’obscurcir, se couvrir en parlant du temps Embouche : (an-bou-ch’), n. m. Pré d’embouche, ou, simplement, embouche, prairie très fertile dont l’herbe, consommée sur place, engraisse les bestiaux. Embouquer : (an-bou-ké), v. t. Terme de marine. Entrer dans un canal ou dans un détroit, particulièrement en parlant de l’entrée des Antilles. Embreler : (an-bre-lé), v. t. Fixer un chargement sur une voiture par des cordages. Embrocation : (an-bro-ka-sion), n. f. Terme de médecine. Action de verser lentement et par arrosement un liquide quelconque sur une partie malade. – 235 – Embu : UE (an-bu, bue), part. passé d’emboire. 1°Dont les couleurs sont devenues ternes et confuses. Tableau embu 2°N. m. Terme de peinture. Nom donné aux taches, aux tons ternes qui se voient dans un tableau embu. Terme de marine. Une toile à voile a de l’embu quand on l’a fait boire, c’est-à-dire quand on l’a cousue lâche à sa ralingue. Embut : (an-bu), n. m. Entonnoir. Éméraldine : (é-mé-ral-di-n’), n. f. Nom d’une sorte de bleu. Émerillonné : ÉE (é-me-ri-llo-né, née, ll mouillées), adj. Vif, éveillé comme un émerillon… Oui, tu m’as friponné Mon cœur infriponnable, œil émerillonné, SCARRON. Émétologie : (é-mé-to-lo-jie), n. f. Traité sur les vomitifs et le vomissement. Émier : (é-mi-é), v. t. Froisser un corps entre les doigts de manière à le réduire en petites parties. – 236 – Émier de l’alun. Émiant, quant à moi, du pain entre mes doigts, RÉGNIER. Émissole : (é-mi-sso-l’), n. f. Petit squale de méditerranée comestible. Emmatelotage : (an-ma-te-lo-ta-j’), n. f. Ancien terme de marine. Désignation de deux matelots destinés à avoir le même hamac. Emmétrope : (an-mé-tro-p’), adj. Se dit d’un œil dont la vue est normale. Emmi : (an-mi), adv. Au milieu de (terme vieilli). La libellule erre emmi les roseaux. Monsieur le Curé, ma chemise brûle ! P. VERLAINE. Émoucheur : (é-mou-cheur), n. m. Celui qui émouche. L’ours… Faisant son principal métier D’être bon émoucheur, écartait du visage De son ami dormant ce parasite aité Que nous avons mouche appelé, LA FONTAINE. Émoudre : (é-mou-dr’), v. t. Aiguiser sur la meule. Émoudre des couteaux, des ciseaux. – 237 – Empan : (an-pan), n. m. Mesure de longueur qu’on prend du bout du pouce à l’extrémité du petit doigt, lorsque la main est ouverte le plus possible. Empeau : (an-pô), n. m. Terme de jardinage. Ente ou écorce. Empeigne : (an-pè-gn’), n. f. Pièce de cuir qui, dans un soulier, s’étend depuis le cou-de-pied jusqu’à la pointe. Empenne : (an-pè-n’), n. f. Ancien terme militaire. Aileron de plume qu’on assujettissait à une flèche pour assurer la justesse de son vol. Au plur. Terme de blason. Plumes qui garnissent la flèche. Empennelle : (an-pè-nè-l’), n. f. Terme de marine. Petite ancre, qui tient par un câble à la grosse, et qu’on mouille devant elle, pour tenir le vaisseau plus ferme. Emphytéose : (an-fi-té-ô-z’), n. f. Terme de droit. Convention par laquelle un propriétaire cédait la jouissance d’un héritage pour un temps très – 238 – long, ou même à perpétuité, sous la réserve d’une redevance. Emposieu : (an-po-zieu), n. m. Nom donné, dans le Jura, à des cavités en forme d’entonnoir où les eaux s’engouffrent pour reparaître, sous forme de sources abondantes, dans les vallées inférieures. Empouilles : (an-pou-ll’, ll mouillées), n. f. plur. Terme de droit coutumier. Les fruits de la terre encore sur pied, par opposition à dépouille, qui signifiait ces mêmes fruits, coupés ou moissonnés. Défenses sont faites à toutes personnes de laisser aller leurs poules ou poulets et autres volailles dans les empouilles, prés, sainfoins, luzernes, qui avoisinent les maisons, Arrêt du parlement, 14 août 1787. Empuse : (an-pu-z’), n. f. Terme de philosophie au XVIe et au XVIIe siècles. Nom donné aux fausses idées, aux imaginations qui ne peuvent avoir d’existence. Empyrée : (an-pi-rée), n. m. Selon les notions de l’antiquité, la plus élevée des quatre sphères cé– 239 – lestes, celle qui contenait les feux éternels, c’est-àdire les astres. Énallage : (é-nal-la-j’), n. f. Terme de grammaire. Ellipse particulière qui a lieu quand, après avoir employé un mode, on en prend subitement un autre que n’admet pas la construction ordinaire ; comme dans cette phrase : Ainsi dit le renard et flatteurs d’applaudir, LA FONTAINE. D’applaudir est à l’infinitif sans que rien semble l’y appeler. Énarmes : (é-nar-m’), n. f. plur. Courroies fixées au bouclier, qui servaient à l’embrasser. En-belle : (an-bè-l’), n. f. Terme de marine. Tir en-belle, tir direct. Encalminé : ÉE (an-kal-mi-né, née), adj. Terme de marine. Navire encalminé, navire qui se trouve sous l’influence d’un temps calme ou sous un abri. Encan : (à l’…) (an-kan), n. m. 1°Vente publique à l’enchère 2°Fig. Ce malheur est venu de quelques jeunes veaux Qui mettent à l’encan l’honneur… RÉGNIER. – 240 – Encarpe : (an-kar-p’), n. m. Terme d’architecture ancienne. Guirlande composée de fleurs, de feuillages et de fruits. Enclitique : (an-kli-ti-k’), n. f. Mot qui, perdant son accent, se lie au mot précédent et en fait, pour la prononciation, réellement partie. En français ce est enclitique dans : Est-ce Dieu, sont-ce les hommes Dont les œuvres vont éclater ? RACINE. Adj. Les mots, les particules enclitiques. Encques : adv. Onques, jamais. Plus de honours, et de biens maours, Ont à Sainte Eglise donné, Qu’enques n’ont fait cler couronné. (La Curne) Encratique : (an-kra-ti-k’), n. m. Terme d’histoire ecclésiastique. Sectaires qui condamnaient le mariage, et qui disaient qu’il n’est pas bon de manger de la chair et de boire du vin. On emploie contre les encratiques un argument qui donnerait gain de cause aux carpocratiens, VOLTAIRE. Encroué : ÉE (an-kroué, ée), adj. Terme d’eaux et forêts. Arbre encroué, celui qui étant tombé sur – 241 – un autre par une cause quelconque y demeure embarrassé. Encyclie : (an-si-klie), n. f. Terme de physique. Nom donné aux cercles qui se forment à la surface de l’eau lorsqu’on y laisse tomber un corps. Encyprotype : (an-si-pro-ti-p’), adj. Terme didactique. Qui est gravé sur cuivre. Planche encyprotype. Endéans : (an-dé-an), prép. Dans l’intervalle de, dans la limite de, dans le délai de (ancienne locution, qui aujourd’hui paraît surtout usitée en Belgique). Endêver : ÉE (an-dê-vé, vée), part. passé. Qui endêve. Endêvé d’attendre. Impatient, irritable, obstiné. Il faut être bien endêvé pour soutenir cela. Substantivement. C’est un endêvé. Une endêvée. Endie : (an-die), n. f. Terme de grammaire. Métaplasme par lequel on retranche quelque lettre, comme chartier pour charretier. – 242 – Énème : (é-nê-m’), n. m. Nom de médicaments que les anciens mettaient sur des plaies sanglantes. Enferges : n. f. pl. Chaînes entravant les pieds des animaux de trait. Enfeu : (an-feu), n. m. Cave dans une église pour la sépulture des corps morts. Enfléchure : (an-flé-chu-r’), n. f. Terme de marine. Cordages qui servent d’échelons pour monter d’un hauban à l’autre. Engagiste : (an-ga-ji-st’), n. m. Celui qui obtenait, à certaines conditions, la possession de quelque partie du domaine royal pour un certain nombre d’années. Engamer : (an-ga-mé), v. t. Terme de pêche. Avaler l’hameçon, en parlant du poisson. Engaraire : n. m. Sujets à corvée et services manuels, serfs. (La Curne) – 243 – Engastrimyte : (an-ga-stri-mi-t’), n. m. Synonyme de ventriloque. Engé : ÉE (an-jé, jée), part. passé d’enger. Terme familier. Embarrassé. Me voilà engé de ce lourdaud. Engeigner : (an-jè-gné), v. t. Tromper. Tel, comme dit Merlin, cuide (pense) engeigner autrui, Qui souvent s’engeigne soi-même, LA FONTAINE. Engoulevent : (an-gou-le-van), n. m. Passereau insectivore brun roux au bec largement fendu. Engramme : (an-gra-m’), n. m. Trace que laisserait dans le cerveau ou le système nerveux une expérience vécue. Engrêlé : ÉE (an-grê-lé, lée), adj. Terme de blason. Il se dit de certaines pièces honorables de l’écu, qui sont à petites dents fort menues, dont les côtés s’arrondissent un peu. Enguiché : ÉE (an-ghi-ché, chée), adj. Terme de blason. Se dit des trompes et autres instruments – 244 – de même espèce, dont l’embouchure est d’un autre émail que le corps. Enguichure : (an-ghi-chu-r’), n. f. Nom des cordons qui servent à porter un cor de chasse. Enjabler : (an-ja-blé), v. t. Mettre un fond à une futaille. Enliouber : (an-li-ou-bé), v. t. Ajouter une pièce de bois taillée en coin dans le bout d’une autre qui a été ouverte pour la recevoir. La seconde pièce enlioube la première. Ennaétéride : (è-nna-é-té-ri-d’), n. f. Terme d’antiquité grecque. Espace de neuf ans. Fête que l’on célébrait tous les neuf ans. Ennéade : (è-nné-a-d’), n. f. Terme didactique. Assemblage de neuf choses ou de neuf personnes. Ennillage : (an-ni-lla-j’, ll mouillées), n. m. Liaison de l’arbre ou axe tournant avec la meule dans un moulin. – 245 – Enoiseler : (an-noi-ze-lé), v. t. Terme de fauconnerie. Instruire l’oiseau, l’accoutumer au gibier. Enrayure : (an-rè-iu-r’), n. f. Terme d’agriculture. Première raie que fait la charrue en labourant. Ensiforme : (in-si-for-m’), adj. Terme d’histoire naturelle. Qui a la forme d’une épée. Feuilles ensiformes, feuilles un peu épaisses au milieu, tranchantes aux deux bords et rétrécies de la base au sommet, qui est aigu. Entéléchie : (an-té-lé-chie), n. f. Terme didactique employé par Aristote. Il signifie la forme essentielle qui constitue un individu dans son espèce, et qui le meut continûment vers les fins convenables à son organisation. (Dict. de l’Académie 1762) Enter : (an-té), v. t. Terme d’horticulture. Greffer par ente. Enter un poirier, un pommier. Fig. Ils entent sur cette politesse un esprit de règle… LA BRUYÈRE. – 246 – Enthymème : (an-ti-mê-m’), n. m. Terme de logique. Raisonnement qui n’est qu’un syllogisme réduit à deux propositions, dont la première est appelée antécédent, et la seconde conséquent. La célèbre proposition de Descartes : Je pense, donc je suis, est un enthymème. Entoptique : (an-to-pti-k’), adj. Terme de physiologie. Phénomènes entoptiques, phénomènes de vision qui s’observent dans l’intérieur de l’œil, les paupières étant fermées. Entrage : (an-tra-j’), n. m. Terme de droit féodal. Droit que l’on payait au seigneur en prenant possession d’un fief ou d’un bail à cens. Entregent : (an-tre-jan), n. m. Adresse à se conduire dans le monde, à se lier, à obtenir ce qu’on désire. Envie : (an-vie), n. f. Nom donné à des taches que les enfants apportent en naissant, et auxquelles on s’imagine trouver de la ressemblance avec certains objets dont la mère a eu envie pendant sa grossesse. Les envies sont comme des nuées : on y voit ce que l’on veut, BONNET. – 247 – Épacte : (é-pa-kt’), n. f. Terme de chronologie. Nombre indiquant l’âge de la lune au commencement de l’année, c’est-à-dire le nombre de jours écoulés depuis la dernière nouvelle lune jusqu’à la fin de l’année qui vient de finir. Différence, en jours, heures, minutes et secondes qui existe entre une révolution solaire et douze révolutions lunaires. Épanalepse : (é-pa-na-lè-ps’), n. f. Terme de grammaire. Figure d’élocution qui consiste à répéter un ou plusieurs mots, ou même un membre de phrase tout entier. Épanneler : (é-pa-ne-lé), v. t. Dégrossir le marbre. Tailler en chanfrein le parement d’une pierre qui doit être profilée. Épanode : (é-pa-no-d’), n. f. Terme de grammaire. Figure d’élocution, dite aussi régression. Espèce de répétition qui se fait en reprenant tour à tour plusieurs mots qui précèdent, pour développer l’idée contenue dans chacun d’eux. – 248 – adj. Éphélides : (é-fé-li-d’). Addition. Terme de mer. Terme de grammaire. comme trop faible pour ce qu’on veut exprimer. Espèce de froment. dite plus souvent correction.Épanorthose : (é-pa-nor-tô-z’). insertion d’une lettre. Les épeautres sont cultivés dans les terrains maigres . n. Il se dit de petits éclairs qui ne sont pas suivis de coups de tonnerre. m. Épenthèse : (é-pan-tè-z’). on les distingue des autres froments par la difficulté avec laquelle le grain se sépare des balles. Qui désigne indifféremment l’un ou l’autre sexe : – 249 – . ou même d’une syllabe au milieu d’un mot. m. Taches de rousseur. n. Terme de grammaire. par laquelle on feint de rétracter ce qu’on avait dit. Exemple : J’espère. Épeautre : (é pô-tr’). que dis-je ? je suis sûr qu’on vous rendra justice. Épicène : (é-pi-sê-n’). n. f. f. Figure de rhétorique. n. f. n. Épars : (é-par). moquerie. (La Curne) Épiphane : (é-pi-fa-n’). f. – 250 – . f. n. Nom des héros qui firent la seconde expédition contre Thèbes et prirent cette ville . n. est destiné à égratigner ou à blesser l’amourpropre de l’adversaire . appelé la pointe. nom donné parce qu’ils étaient les fils de ceux qui avaient fait la première guerre. Épigone : (é-pi-go-n’). est un nom épicène. m. Fortuit. Terme de mythologie grecque. adj. raillerie. surnom que l’on appliquait à tous les dieux. Successeurs . Épigraphie : (é-pi-gra-fie). Petite pièce de huit ou dix vers dont le dernier. n. Terme de mythologie.par exemple enfant. qui sert à désigner un garçon et une fille. Qui apparaît. mais estoit du jugement de Dieu. Épigramme : (é-pi-gra-m’). Cette maladie n’estoit pas epilotique. imitateurs. Science des inscriptions. Epilotique : adj. Un poëte épique 4°Par extension. et f. Répétition d’un mot à la fin des membres d’une phrase. celle qui écrit beaucoup de lettres. celle qui est célèbre par les lettres qu’il a écrites. Épisynalèphe : (é-pi-si-na-lè-f’). Terme de grammaire. Espèce de contraction. f. Epique : (é-pi-k’). Répétition par laquelle un mot ou plusieurs mots reviennent à la fin de chacun des membres d’une période. Épistrophe : (é-pi-stro-f’).Épiphore : (é-pi-fo-r’). n. où le poëte raconte une action 2°Propre à l’épopée. Épistolier : ÈRE (é-pi-sto-lié. Celui. f. et aussi celui. Terme de grammaire. consistant en l’élision d’une voyelle dans l’intérieur d’un mot : je vous loûrais. m. n. f. digne de l’épopée. liê-r’). 1°Il se dit des grandes compositions en vers. – 251 – . Le genre épique 3°Qui s’applique à l’épopée. n. pour je vous louerais. n. Figure de diction. adj. Petit poëme pour célébrer un mariage. Figure de rhétorique. Abrégé d’un livre. HUGO. Penché sur la lame. m. qui consiste à accorder quelque chose qu’on pourrait contester.Épithalame : (é-pi-ta-la-m’). laissant ma voile Fuir au gré de l’air. J’écoute avec l’âme Cet épithalame Que chante la mer. f. adj. ou. plusieurs disent é-ploiié. adj. Terme de prosodie grecque. Terme de blason. m. Épitrope : (é-pi-tro-p’). n. iée). ceux qui ont les ailes étendues. Éployé : ÉE (é-plo-ié. f. iée . 1°L’archonte éponyme. substantivement. La troisième partie d’un chant divisé en strophe. l’éponyme. n. Oiseaux éployés. Épode : (é-po-d’). Fig. antistrophe et épode. n. V. donnant – 252 – . Quand. n. Éponyme : (é-po-ni-m’). le premier des neuf archontes d’Athènes qui donnait son nom à l’année. 2°Se dit aussi des divinités qui. Épitome : (é-pi-to-m’) ou ÉPITOMÉ (é-pi-tomé). afin de donner plus d’autorité à ce qu’on veut persuader. Vénus était assise dans une conque en l’état d’une personne qui viendrait de se baigner et qui ne ferait que sortir de l’eau . Épulaire : (é-pu-lê-r’). t. LA FONTAINE. et. adj. Presser entre ses doigts quelque chose pour en exprimer le suc. v. C’est l’imitation. à la table. des herbes. l’avaient sous leur protection. Épreindre : (é-prin-dr’). Les dieux éponymes. Suite d’actions éclatantes et dignes de l’épopée. d’une action intéressante et mémorable. une des Grâces lui épreignait les cheveux encore tout mouillés. les éponymes. Épopée : (é-po-pée). substantivement. ses épisodes. etc. avec son merveilleux. – 253 – . ou récit.leur nom à une ville. Épreindre du verjus. soumis à ses règles. Qui a rapport aux repas. 1°Dans un sens très général. n. le poëme épique proprement dit. f. Fig. narration en vers d’actions grandes et héroïques 2°Dans un sens plus restreint. Terme de pharmacie. ce que particuliérement j’ay remarqué en l’éranos. m. toujours équanime. Par exemple : Je viens de faire un vers alexandrin . ou turquoise. Vers équivoqués ou rime équivoquée. SAINT-SIMON. M.Épulons : (é-pu-lon). passé. n. adj. Qu’en penses-tu. mais en formant un autre sens. part. mon cher Alexandre. kée). m. Turquoise… à causes des vapeurs qui sortent des corps luxurieux. Équivoqué : ÉE (é-ki-vo-ke. adj. m. plur. toujours espérant. toujours voyant tout en blanc. Dont l’humeur reste égale. N. (La Curne) – 254 – . dans laquelle le son d’un mot placé à la fin d’un vers reparaissait dans le vers consonnant. Épulotique : (é-pu-lo-ti-k’). petite pièce de poésie badine autrefois en usage. de Chevreuse. Équanime : (é-koua-ni-m’). Prêtres de Rome qui présidaient aux repas donnés en l’honneur des dieux. Qui favorise la cicatrisation. hein ? Eranos : n. Un bon épulotique. qui a deux côtés taillés et les deux autres bruts. Des ergo. – 255 – . Terme du polythéisme grec. Ergoter : (èr-go-té). ergo c’est une sainte. conj. 1°Terme de physiologie. Prison pour les esclaves condamnés à des travaux pénibles. Terme de jardinage. Couper l’extrémité d’une branche morte. f. exaltation des phénomènes vitaux dans un organe 2°Fig. m. Ergastule : (èr-ga-stu-l’) n. donc. Violence d’une passion portée à son plus haut degré. v. f. Éréthisme : (é-ré-ti-sm’). n. n.Érato : (é-ra-to). m. LA FONTAINE. Ma fille est nonne. Terme d’antiquité romaine. Conséquemment. Sorte d’ardoise étroite et longue. La muse qui préside à la poésie tendre et amoureuse. Au plur. Éridelle : (é-ri-dè-l’). Ergo : (èr-go). t. État d’irritation. d’excitation . n. Terme de chasse. f. Ouverture. f. Érubescent : ENTE (é-ru-bè-ssan. Traces et routes d’un cerf. Esbailleure : n. aller sur les erres de quelqu’un. n. Ermage : n. adj. Erre : (ê-r’). Terme d’antiquité grecque. Fig. Qui est énoncé sous la forme interrogative . plur. adj. Suivre les erres. Érotidies : (é-ro-ti-die). Terme de philosophie. m. Vitesse acquise par le navire 3°Au plur. Rivage. Qui appartient à la controverse. (La Curne) – 256 – .Éristique : (é-ri-sti-k’). adj. 1°Train. n. qui procède par interrogation. f. ssan-t’). (La Curne) Érotématique : (é-ro-té-ma-ti-k’). Qui devient rouge. Écrit éristique. méthode érotématique. allure 2°Terme de marine. Terme didactique. l’imiter dans sa conduite. Argument. Fêtes en l’honneur d’Éros ou Cupidon. déménager . Nom que les anciens donnaient aux rubis. m. reste mêlée avec des cendres. Combat. n. un vase. renverser les escabelles à quelqu’un. Synonyme d’escabeau. Déranger. Sentir l’escafignon. de situation. sentir mauvais des pieds. rompre toutes ses mesures. ll mouillées. Sorte de chaussure légère. Terme d’architecture. et non èskar-bi-ye). n. et fig. (La Curne) Escarbille : (è-skar-bi-ll’. dans les galeries et les cabinets. n. ayant échappé à la combustion. Escabelon : è-ska-be-lon) ou ESCABLON (è-skablon). – 257 – . changer d’état. m. Fig. etc. f. LA FONTAINE. Un tapis tout usé couvrit deux escabelles. Escarboucle : (è-skar-bou-kl’). Portion de houille qui. Escamanc : s. Escafignon : (è-ska-fi-gnon).Escabelle : (è-ska-bè-l’). de fortune. n. Piédestal sur lequel on place un buste. f. f. n. m. Remuer ses escabelles. Escarre : (è-ska-r’). Chemin pierreux est grande rêverie . m. n. n. User de réticences. et non è-skiyon). Escobarder : (è-sko-bar-dé). Terme d’hydraulique. LA FONTAINE. n. v. de mots à double entente dans le dessein – 258 – . Doctrine des choses qui doivent advenir lors de la consommation des siècles ou fin du monde. Terme de théologie. ll mouillées. dite ordinairement vis d’Archimède. qui sait résoudre. dans ce mur. trombe. Escobar sait un chemin de velours. Ouverture faite avec violence. les cas de conscience les plus subtils. f. Familièrement. siphon. n. dans le sens convenable à ses intérêts.Escargot : (è-skar-go). f. m. intr. Le canon a fait une grande escarre dans ce bataillon. Eschatologie : (è-ska-to-lo-jie). m. servant à épuiser l’eau. Machine en spirale. Météore fort dangereux dans les mers du Levant. Escobar : (è-sko-bar). n. Eschillon : (è-ski-llon. Adroit hypocrite. avec fracas. de tromper. II. Chœur et héros s’en allant chargés d’escourgées. D’abord leurs escoffions ont volé par la place. Balai dont se servaient les boulangers pour nettoyer le four. t. SACI. Escouvillon : n. Tuer. Escoffion : (è-sko-fion). MOLIÈRE. Escourgée : (è-skour-jée). n. m. v. n. m. (La Curne) Escuara : (è-sku-a-ra). n. 1. 1°Fouet fait de plusieurs lanières de cuir. Escoffier : (è-sko-fi-é). Machab. MIRABEAU. Bible. Nous n’escobarderons point sur une des plus grandes questions qui nous aient été jamais soumises.2°Coups donnés avec ce fouet. VII. Langue des peuples basques. f. – 259 – . Ancienne coiffure à l’usage du peuple. Terme populaire. En les faisant (les Juifs qui refusaient de manger de la chair de porc) déchirer avec des fouets et des escourgées de cuir de taureau. m. beaupré. m. vergue. VOLTAIRE. Longue pièce de bois utilisée comme mât. n. LOTI. quelquefois le canon est en cuivre. – 260 – . f. Vivres. " Et aura aussi ledit duc pour luy et toutes lesdites gens convenable eskipeson pur leur passage en mer.Eskipeson : n. n. qu’on chargeait de plusieurs balles . avirons. Vergue. gui. m. mâts ou vergues. n. n. corne (de bois ou de métal). f. à canon évasé en trompe. Espèce de fusil court. Espar : (è-spar). Terme d’ancienne marine. m. Grande et large épée qu’on tenait à deux mains. Nom donné aux deux premiers forçats d’une galère qui réglaient le mouvement des autres. Espingole : (è-spin-go-l’). Tous leurs “espars”. s’agitèrent en cherchant dans le vide. Espalier : (è-spa-lié). Les Suisses quittèrent les piques pour l’espadon à deux mains. " (La Curne) Espadon : (è-spa-don). Par ext. Mar. Sorte de mèche qui servait à mettre le feu aux bombes et obus. v. ll mouillées. Essandole : (è-san-do-l’). Espèce de baliste autrefois en usage dans les armées du moyen âge. les épines d’une terre pour la défricher 2°Essarter des – 261 – . et dont on se servait sur les vaisseaux pour l’abordage. n. t. n. f. où l’on dépose de minces épargnes. Espringale : (è-sprin-ga-l’). 1°Arracher le bois. Demi-pique que portaient autrefois les officiers d’infanterie. f. Sorte de tire-lire en terre cuite.Espolette : (è-spo-lè-t’) ou ESPOULETTE (èspou-lè-t’). m. Esponton : (è-spon-ton). Nom donné à de petits ais pour couvrir les maisons. n. n. m. Esquille : (è-ski-ll’. Petit fragment d’un os carié ou fracturé. n. f. Terme de chirurgie. n. f. Essarter : (è-sar-té). et non è-skiye). Esquipot : (è-ski-po). f. du latin classique stare. Scie à deux lames très fines qui sert à former les dents des peignes. l’s se lie : des è-sta-fié-z armés). et non èsori-yé). Couper ou faire perdre les oreilles. pour les fermer.bois. t. v. m. Par le droit d’estage. n. les éclaircir en arrachant les sous-bois et les épines. se tenir. f. m. Nom donné à plusieurs grosses et longues pièces de bois garnies de fer et de chaînes mises à l’entrée d’un port. Essoriller : (è-so-ri-llé. n. dans un chenal. Estafier : (è-sta-fié . ll mouillées. laquais de haute taille 3°Souteneur de mauvais lieux. domestique armé et portant manteau 2°En français. n. Sorte de marteau à tête ronde d’un côté et tranchant de l’autre. l’r ne se lie jamais . n. Estadou : (è-sta-dou). Essette : (è-sè-t’). le seigneur – 262 – . Estacade : (è-sta-ka-d’). Estage : Du bas latin staticum. au pluriel. 1°En Italie. Terme de pêche. n. n. poursuivre une action en justice ou défendre à cette action. f. t. c’est-à-dire se présenter en justice soit comme demandeur. ll mouillées). Établissement rural pour l’éducation et la conservation des bestiaux dans l’Amérique du Sud. Conduit de communication entre un lac et une rivière. v. Terme de Droit. f. Nom languedocien de certaines fontaines temporaires. – 263 – . Ester : (è-sté). m. soit comme défendeur. n. plur. Coins de bois qui assujettissent le marteau. Estavelle : (è-sta-vè-l’). Usité seulement à l’infinitif dans cette phrase : ester en jugement. n.pouvait imposer à ses vassaux des périodes de garnison au château seigneurial. entre un marais et la mer. Estier : (è-stié). Estancia : (è-stan-si-a). Terme de métallurgie. f. Esteilles : (è-stè-ll’. La potence qui servait à l’estrapade. Épée droite. 1680. Contre-poids qu’on donne à chaque côté d’un bâtiment pour en balancer la charge. tr. Estrapade : (è-stra-pa-d’). : 1> ESTRAPADER.Estive : (è-sti-v’). m. – Par méton. n. Terme de marine peu usité. – 264 – . Estran : (è-stran). m. m. f. Estoc : (è-stok). Donner l’estrapade à un soldat puni. longue et à deux tranchants. en sorte qu’un côté ne pèse pas plus qu’un autre. Estramaçon : (è-stra-ma-son). Anciennt Supplice qui consistait à suspendre le condamné au sommet d’une potence par une corde qu’on laissait brusquement se dérouler jusqu’à ce qu’il fût près du sol. Partie d’une côte plate que la mer couvre et découvre tour à tour. <conjug. Se dit d’une arme ou d’un coup destiné à percer (avec la pointe). Mettre une galère en estive. Charge en estive. – V. Condamner à l’estrapade. n. f. n. n. comprimées. se dit des cargaisons susceptibles d’être pressées. n. – 265 – . n. f. Hauteur de plusieurs lits de pierre qui font masse ensemble dans une carrière. Évasement que présente l’entrée d’un trou percé dans une plaque de métal. Forte pièce de bois élevée à l’extrémité de la quille sur l’arrière du bâtiment. (ex : fer à cheval) Étançon : (é-tan-son).Estrif : (é-strif). Étambord : (é-tan-bor) et aujourd’hui ÉTAMBOT (é-tan-bo). Nom de pièces de bois posées debout. n. lutte. sous les baux. m. En cet estrif la servante tomba. Terme vieilli. Querelle. Étampure : (é-tan-pu-r’). n. Terme de marine. Terme de marine. Pièce de bois qu’on met pour soutenir un mur ou des terres minées. pendant que les vaisseaux sont amarrés dans les ports. f. et qui servent. m. Étanfiche : (é-tan-fi-ch’). m. LA FONTAINE. n. n. L’étambot sert de support au gouvernail. à les soutenir et à en diminuer la fatigue. RENARD. n. vents du nord qui soufflent dans la Méditerranée chaque année après le lever de la canicule. Éthopée : (é-to-pée). Les vents étésiens. Étésiens : (é-té-ziin). n.Étarquer : (é-tar-ké). sur les bords de la Seine. Figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d’un personnage. f. n. aux vagues secondaires ou éclats d’eau qui suivent la barre ou mascaret. Terme de marine. Éthologie : (é-to-lo-jie). Enlevé l’or des blés. Terme de littérature. f. adj. t. Agric. m. f. Chaume qui reste sur place après la moisson. Ételle : (é-tè-l’). – 266 – . pl. de manière que les ralingues en soient très tendues. Science ayant pour objet l’étude des mœurs. il reste l’argent des éteules. Hisser une voile. Éteule : (é-teu-l’). et qui tempèrent la chaleur de l’été pendant quarante jours environ. Nom donné. f. Peinture des mœurs et des passions humaines. n. v. et qui peut recevoir de petits navires. Petit canal qui aboutit à la mer ou à un grand fleuve.Étiage : (é-ti-a-j’). Étier : 1°Terme de saline. Le plus grand abaissement des eaux d’une rivière. Étibeau : (é-ti-bô) ou ÉTIBOIS (é-ti-boi). qui est susceptible de varier. n. par lequel on fait entrer l’eau de mer dans les marais. Fossé ou conduit. L’étiage est marqué par un zéro. Terme de philosophie. Étille : ou ESTILLE (é-ti-ll’. n. Étiologie : (é-ti-o-lo-jie). n. pour s’y transformer en sel. ll mouillées). n. Les étiologies des dogmatiques peuvent se réfuter de huit – 267 – . Étude sur les causes des choses. m. 2°Terme de marine. Ancien nom d’un métier à tisser. et les chiffres mis plus haut que le zéro font connaître les diverses élévations des eaux au-dessus de l’étiage. f. f. Petit carré de bois sur lequel on fait la pointe du fil de l’épingle. m. Billot sur lequel on fait avec la lime une pointe au fil de fer qui doit passer par un nouveau trou de la filière. ou d’huile de spic. avait – 268 – . Étraquer : (é-tra-ké). classe qui. On dit aussi estoc. m. pour la communication plus ou moins prompte du feu. D’une extrême maigreur. Étoc : (é-tok). Se dit de roches voisines des côtes et dangereuses pour la navigation. Sorte de mèche. Terme de marine. « Des chevaux étiques près d’expirer sous les coups » (Rousseau). décharné. non d’étoupe. Eubage : (eu-ba-j’). desséché. dans les ouvrages des artificiers. et non étou-pi-ye). Partie de la médecine qui traite des diverses causes des maladies. squelettique. f. Chez les Gaulois. m.  cachectique. t. DIDEROT. n.manières. mais de coton filé. jusqu’à son gîte. Terme de vénerie. et trempé d’eau simple. Il est devenu étique. ll mouillées. n. Étoupille : (é-tou-pi-ll’. et roulé dans de la poudre. ou d’eau-de-vie. n. nommée entre les druides et les bardes. Terme d’artillerie. Suivre la trace d’un animal sur la neige. v. Étique : (XVe) Cour. comme ce mot semble l’indiquer. n. S’est dit pour mouve– 269 – . n. Euménide : (eu-mé-ni-d’). 2°Terme de grammaire.pour principale occupation l’étude de l’astronomie. la prospérité. Ce qui rend la prononciation douce et coulante. Livre contenant l’office des dimanches et des principales fêtes de l’année. m. Je vois les Euménides Secouer leurs flambeaux vengeurs des parricides. Terme d’astrologie. 1°Terme de musique. m. n. 1°Nom d’un détroit entre la Grèce et l’île d’Eubée où la mer avait un flux et reflux irrégulier. CHATEAUBRIAND. Eudémon : (eu-dé-mon). La quatrième maison dans la figure du ciel . f. Eucologe : (eu-ko-lo-j’). Terme de mythologie. m. elle marque les succès. Euripe : (eu-ri-p’). VOLTAIRE. Fig. Terme de liturgie. Son agréable d’une seule voix ou d’un seul instrument. des choses naturelles et de la divination. Euphonie : (eu-fo-nie). n. etc. f. n. La musette sert à accompagner quelques airs de romance qui ne sont pas sans euphonie. Furie. f. Évagation : (é-va-ga-sion . f. Petit couteau grossier. Terme d’astronomie. des lignes ou du mouvement d’un ouvrage d’architecture. Nom qu’on donnait à Rome à un canal d’environ trois mètres de largeur qui. Eurythmie : (eu-ri-tmie). n. Inégalité périodique que l’on a observée dans le mouvement de la lune et qui est due à l’attraction solaire. – 270 – . Terme ascétique. adj. Disposition qui fait que l’esprit se détache de l’objet auquel il devrait se fixer. n. m. 2°Terme d’antiquité. n. Eustache : (eu-sta-ch’). Rapport harmonieux des proportions. de cinq syllabes). Évanide : (é-va-ni-d’). de peinture ou de musique. en vers. à manche de bois. f. séparait de l’arène les gradins. Évection : (é-vè-ksion). Qui est presque effacé. et avait pour objet d’empêcher les bêtes féroces de se jeter sur les spectateurs. dans le grand cirque. Terme de paléographie.ment irrégulier. n. Période pendant laquelle les étangs sont pleins d’eau et donnent du poisson. Éversion : (é-vèr-sion . m. n. n. Ruine. – 271 – . Évolage : (é-vo-la-j’). renversement d’une ville. f. L’enlèvement d’Hélène fut cause de l’éversion de Troie.Éventiller : (é-van-ti-llé. Terme d’antiquité. et dont le titre répond à celui de légat dans l’Église latine. Cri que l’on faisait entendre dans les orgies. v. Terme de fauconnerie. ll mouillées). de quatre syllabes). en vers. Exarque : (è-gzar-k’). et qui est suivie de l’assec. Secouer les ailes en restant à la même place dans l’air. m. pour invoquer Bacchus. d’un État. n. Évoé : ou ÉVOHÉ (é-vo-é). 1°Vicaire général de l’empereur en Occident qui faisait sa résidence à Ravenne 2°Dans l’Église grecque. t. dignitaire député par le patriarche pour visiter les provinces. n. Alléguer une exception. Ancien terme de droit. n. son diocésain. v. m. S’appuyer. s’autoriser d’une pièce. f. n. Il excipa de plusieurs actes. m. le congédier. m. n. d’aller exercer dans un autre diocèse. Dimanche de l’Exaudi. n. Donner à quelqu’un son exeat. Exciper : (è-ksi-pé). Exciper de l’autorité de la chose jugée. m. Évaluation à prix réduit 2°À l’exègue. Exeat : (è-gzé-at’). Premier mot de l’introït de la messe du cinquième dimanche après Pâques. etc. Fig. à prix réduit. Exégète (s) : (è-gzé-jé-t’). – 272 – . Exègue : (ê-gzè-gh’).Exaudi : (è-gzô-di). Exèdre : (è-gzè-dr’). Terme de droit. Terme d’antiquité. Emplacement couvert pour s’asseoir. une fin de non-recevoir. intr. Savant qui se consacre à l’explication et à l’interprétation des livres saints. Permission que l’évêque donne à un ecclésiastique. Explétif : IVE (èk-splé-tif. mais qui servent à remplir la phrase. Exhumation : (è-gzu-ma-sion . Terme de géologie. de cinq syllabes). Synonyme. adj. Terme de rhétorique. f. Terre exondée.Exhéréder : (è-gzé-ré-dé). ti-v’). n. f. – 273 – . en vers. Expédition : (èk-spé-di-sion . Action d’exhumer un corps. de cinq syllabes). Dans la phrase suivante moi est explétif : Avant que de parler prenez-moi ce mouchoir. v. Il se dit de mots inutiles au sens. de déshériter. Il fut exhérédé. c’est une sorte de paralipse. Figure de rhétorique par laquelle on écarte tout. n. La première partie du discours. Terme de grammaire. MOLIÈRE. n. Exorde : (è-gzor-d’). t. dans le langage technique. en vers. dée). sur lequel on réunit toute la force de son raisonnement . adj. m. Sorti hors des eaux. excepté un seul chef. Exondé : ÉE (è-gzon-dé. adj. adj. adj. Terme de botanique. – 274 – . Sans préméditation. Qui se dirige de dedans en dehors. née). Gibraltar n’est pas expugnable. Les anthères de l’iris sont extrorses. Extrorse : (èk-stror-s’). Extemporané : ÉE (èk-stan-po-ra-né. Terme de jurisprudence. Que l’on peut prendre de vive force.Expugnable : (èk-spugh-na-bl’). J. Terme vieilli. incontinence de paroles. On a un vieux clavecin . Émile l’accorde . qui y – 275 – . Cabale. Faconde : (fa-kon-d’). Facteur de pianos. Idée factice. n. 1°Facilité à parler d’abondance 2°Loquacité. Factice : (fa-kti-s’). n. adj. idée qui dérive d’un travail de l’intelligence. Ligurio. f. J. Terme de logique. et à idée adventice. n. Ce qui appartient au forgeron. f. ROUSSEAU. (La Curne) Faciende : (fa-si-an-d’). par opposition à idée innée. Facteur : (fa-kteur). qui s’y forme spontanément. m.F Fabril : adj. Celui qui fabrique des instruments de musique. il est facteur. qui de la faciende Et du complot avait toujours été… LA FONTAINE. intrigue. etc. n. f. qui a un esprit de désordre 2°Qui est en proie aux factions. par exemple celle d’un centaure. m. Celui qui fait partie d’une faction. f. Celui qui fait toute chose dans une maison. eû-z’). lue). 1°Qui excite du trouble dans l’État. adj. Fafée : n. Terme familier et vieilli. 1°Exposé des faits d’un procès 2°Mémoire qu’une personne publie pour attaquer ou pour se défendre. Des factotums. Grande quantité. Terme d’astronomie. adj. (La Curne) Fafelu : UE (fa-fe-lu.vient du dehors. SÉVIGNÉ. – 276 – . Cette petite infante éveillée et fafelue. Terme familier. m. n. auprès d’une personne. Espiègle. n. Factotum : (fa-kto-tom’). Tache lumineuse qu’on aperçoit quelquefois sur le soleil. Facule : (fa-ku-l’). Factum : (fa-ktom’). Factieux : EUSE (fa-ksi-eû. Substantivement. Au plur. d’un hippogriffe. pour laisser égoutter le petit lait qui s’y sépare de la partie caséeuse et coagulée. Terme de géologie. n. n. État de celui de qui le courage fait défaut. Odeur rebutante qui sort d’un corps échauffé. f. Bouffon d’un théâtre de foire. Vase en terre percé de trous dans le fond. n. m. se dit d’un mauvais plaisant. Marais dans une petite cavité au sommet d’une montagne. corbeille ou paillasson pour le fromage. n. f. Fagotin : (fa-go-tin). Cordon de plusieurs brins d’osier placé de distance en distance pour fortifier un ouvrage de vannerie. Faisselle : (fè-sè-l’). f. – 277 – . n. ll mouillées). Archaïsme. Faguenas : (fa-ghe-nâ). Panier d’osier. m. f. Petit fagot préparé avec des morceaux de bois blanc qu’on fend en une multitude de bûchettes pour allumer le feu. Terme familier et vieilli.Fagne : (fa-gn’). n. Familièrement. C’est un vrai fagotin. Faillance : (fa-llan-s’. Faisse : (fè-s’). f. suivant la grosseur on la lançait avec le bras. Espèce de lance. adj. f. Le vin des environs de Falerne en Campanie. Falculaire : (fal-ku-lê-r’). Fallotte : n. entortillée d’étoupes pleines de soufre et d’autres matières inflammables. BEAUMARCH. m. Le falerne écumait dans de larges cratères Ceints de myrtes fleuris. Falerne : (fa-lèr-n’). n. la lumière passe à travers. 1°Sorte de grande lanterne. Qui est en forme de faux. qu’on lançait pour mettre le feu aux maisons. n. l’s se lie : des fa-lo-z allumés). HUGO. Falbala : (fal-ba-la).Falarique : (fa-la-ri-k’). Terme d’antiquité romaine. Terme d’antiquité. m. Fig. 2°Sorte de grand vase – 278 – . Large bande d’étoffe plissée que les femmes mettent au bas et autour de leurs jupes. aux tours en bois . n. au pluriel. ou avec les balistes. qui avait une grande réputation. Lanterne. n. avec l’arc. Un sot est un falot . (La Curne) Falot : (fa-lo . V. m. le t ne se lie pas . Falun : (fa-lun). n. f. Ornement apparent. Fer de flèche. et dont on se sert pour éclairer 3°Terme de marine. de poix-résine et autres matières semblables. " (La Curne) Fanfreluche : (fan-fre-lu-ch’). qui est un mélange naturel de calcaire et d’argile. et différents de la marne. Falourde : (fa-lour-d’). 2°Terme de dénigrement. – 279 – . Faluche : (n. Fagot de quatre ou cinq bûches liées ensemble. au plus haut de la poupe. m. presque sans substance et qui se détruit très facilement.) ancien béret traditionnel des étudiants en France. 1°Chose très petite. Le falot ou fanal est la lanterne dorée sur son chandelier. quelquefois très considérables. n. Famel : n. " Laquelle vire estoit ferrée d’un fer nommé famel. exploités en quelques endroits pour l’amendement des terres. Débris coquilliers de divers âges formant des dépôts meubles. f. m. de peu de valeur et de peu de goût.qu’on emplit de suif. f. n. Terres. 1°Portefaix 2°Mannequin de bois ou de paille. m. Terme de mines. Un homme de néant. n. Un faraud de Moulins qui vient prendre possession d’une femme. m. mélange de ridicule et de bassesse. propre à l’exercice de la lance 3°Fig. etc. n. n. C’est un petit banc de sable ou banquereau separé d’un grand banc par quelque passage ou fil d’eau. n. roches qui menacent d’ébouler. Fardeau : (far-dô). Terme populaire. (La Curne) Faraison : (fa-rê-zon). n. PICARD. Terme de Marine. m. f. Chariot à roues basses pour transporter des blocs de pierre. – 280 – . Faraillon : (fa-râ-llon. m. Celui qui porte de beaux habits et en est fier. m. Faraud : (fa-rô). des statues. Première figure que l’on donne par le souffle au verre tiré au bout de la canne. n. cela se reconnaît d’une lieue.Faquin : (fa-kin). ll mouillées). Fardier : (far-dié). Fascine : (fa-si-n’). m. Là jamais on n’entend de pieuses paroles . – 281 – . n. Fascicule : (fa-ssi-ku-l’). f. Fasciolaire : (fa-ssi-o-lê-r’). f. Quantité de plantes qu’on peut embrasser avec un bras ployé contre la hanche . Ce sont propos oisifs. pour élever les bords des bateaux et empêcher l’eau de la mer d’y pénétrer. n. Faribole : (fa-ri-bo-l’). f. Chose vaine et frivole. Farigoule : eau de toilette parfumée au thym.Fargues : (far-gh’). Genre de mollusques gastéropodes proches des fuseaux. n. n. Se dit de petits panneaux qui se placent dans des coulisses à l’endroit des tolets. on l’évalue à douze poignées. employé dans les travaux de terrassement. MOLIÈRE. fagot serré de branchages. On dit aussi fargue. f. On en trouve dans toutes les mers. chansons et fariboles. n. Fasin : (fa-zin). et annonçait les choses futures. m. avec laquelle on couvre le fourneau de forge. Enthousiaste qui se croyait inspiré. Nom donné dans le moyen âge à des pièces de vers. S’occuper à des niaiseries. m. Faubert : (fô-bêr). n. v. m. n. n. Fatrasser : (fa-tra-sé). f. Qui tient au destin. amphigouriques. Terme de marine. n. Cendre mêlée de terre. de brindilles. Battement d’une voile lorsqu’elle est en ralingue. m. Balai de fils de carret emmanchés à un bâton ou seulement liés en fais– 282 – . Fatrasie : (fa-tra-zie). (La Curne) Fatum : (fa-tom’). Terme d’antiquité. Fatuaire : (fa-tu-ê-r’). sans raison.Faséiement : (fa-zè-ie-man). m. Le Destin des anciens. n. Fatuel : adj. n. t. qu’on plaçait sur le côté droit des cuirasses. Sorte de canon qui n’avait que deux pouces de diamètre. Fauconneau : (fô-ko-nô). Faussart : (fô-sar). et dont le boulet était de treize ou quatorze onces. n. – 283 – . Terriers de lapins. (La Curne) Faux-bourdon : (fô-bour-don). Courbure d’une cloche. à l’endroit où elle commence à s’élargir. pour tenir la lance en arrêt. Faussure : (fô-su-r’). m. n.ceau et maniés au moyen d’une poignée en corde . il sert à laver et à éponger le pont du navire. m. m. Ancienne épée fine et tranchante. au moyen âge. f. m. Chant d’église dont toutes les parties s’exécutent note contre note. n. n. Faux-à-connils : n. n. Jeune faucon. plur. Faucre : ou FAULCRE (fô-kr’). Pièce de fer ou d’osier. m. Féage : (fé-a-j’). Douer de propriétés magiques. n. f. Sorte de petite claie pour faire égoutter quelque chose. Fébricitant : 1°Terme de médecine. LA FONTAINE. t. v. Dans les fébricitants. Terme de jurisprudence féodale. il n’est rien qui ne pèche .Faux-du-corps : (fô-du-kor). n. m. n. qui est percé d’une multitude de petites loges. – 284 – . n. Qui a la fièvre 2°Substantivement. Les vieux contes disent souvent : Je vous fée et refée. m. adj. Favonien : adj. La partie de la taille qui est au-dessous des côtes. lée). Féchelle : (fé-chè-l’). Fay : (fè). m. Le palais se noircit et la langue se sèche. Une fébricitante. Qui est en forme de gâteau de miel. tenure en fief. Contrat d’inféodation . Féer : (fé-é). Division d’un bloc d’ardoise. Favéolé : ÉE (fa-vé-o-lé. de la nature d’un rayon de miel. plusieurs prononcent fe-ni. soit en prose. 1°Terme d’antiquité romaine. Proprement. La réunion avait principalement pour but l’adoption des statuts du félibrige. m. n. Association des félibres. soit en vers. Félibrige : (fé-li-bri-j’). au succès de la renaissance provençale. En général. Terme de zoologie. n. Félibre : (fé-li-br’). poëte en langue d’oc. v. Jour pendant lequel il y avait cessation de travail 2°Terme de liturgie. Félir : (fé-lir). Menacer en soufflant à la manière des chats. n. f. tout homme contribuant par ses œuvres. même devant une voyelle). – 285 – . à l’exception du samedi et du dimanche. n. Férie : (fé-rie). Nom que l’Église donne aux différents jours de la semaine. Tube de fer qui sert à prendre la matière dans les creusets pour souffler le verre. t. m. ll mouillées . n. Fenil : (fe-nill.Fêle : ou FELLE ou FESLE (fê-l’). L’endroit où l’on serre les fourrages. f. m. la réduire au plus petit volume. Fig. f. Cette voile se ferle aisément. être sous la direction sévère d’une personne. Être ferlé. n. Ferronnière : (fè-ro-niê-r’). rigoureuse. f. Coup de férule. – 286 – . Bâton avec lequel le maître d’école frappait la main des élèves ne respectant pas ses consignes. Marteau du maréchal. m. Plisser la voile en l’apportant sur et le long de la vergue. t. Tenir la férule. et l’attacher en cet état avec des cordelettes nommées rubans de ferlage. pr. f. Autorité sévère. Férule : (fé-ru-l’). Chaîne d’or portant au milieu un joyau que les femmes se placent sur le front. dont il se sert pour forger les fers. Terme de marine. Se ferler. recevoir des férules. n. n. Ferretier : (fê-re-tié). exercer une autorité sévère. v.Ferler : (fèr-lé). Donner. Fétuque : (fé-tu-k’). v. Une riche ferronnière. Être sous la férule de quelqu’un. graminée des prés et des bois. n. Plante commune dans les prés. lanterne placée au bout d’un bâton. Feudiste : (feu-di-st’). n. N. f. n. Falot. tandis que la fève des marais appartient plus à l’horticulture et à la nourriture de l’homme. du genre renoncule. Fibrille : (fi-bri-l’). 1°Petite fève. n. Celui qui possède un fief avec foi et hommage au seigneur suzerain. Ficar : n. Filament. n. dite aussi herbe aux hémorroïdes. f. Spécialiste des questions de droit féodal. Ficaire : (fi-kê-r’). 2°Nom donné au haricot sec. m. variété de fève qui est plus particulièrement réservée pour la grande culture proprement dite et pour l’usage des bestiaux. f. 3°Petite coquille bivalve voisine des cames. m.Feudataire : (feu-da-tè-r’). très petite fibre. m. Féverole : (fè-ve-ro-l’). (La Curne) – 287 – . Caution. lui faire éprouver une mortification. Finage : (fi-na-j’). n. m. f. Qui a la forme d’un éventail. Figuline : (fi-gu-li-n’). n. Flabelliforme : (fla-bèl-li-for-m’). Un virtuose potier de son métier (Palissy) qui s’intitulait inventeur des figulines rustiques du roi des Gaules. adj. Vase en terre cuite. autour des longs fils qui forment le corps des cocons. Étendue d’une juridiction ou d’une paroisse. Valet adroit et peu gêné par sa conscience. n. celui qui s’oblige pour garantir une dette. m. Barbier spirituel et malin. VOLTAIRE Filoselle : (fi-lo-zè-l’). f.Fidéjusseur : (fi-dé-ju-sseur). Fig. n. Donner un coup de caveçon à quelqu’un. – 288 – . n. Soie irrégulière. m. dite aussi fleuret ou bourre de soie. Cette maison est dans le finage de telle paroisse. rabattre ses prétentions. que l’on voit distribuée comme à l’aventure. Terme de droit. Terme d’ancienne pratique. Figaro : (fi-ga-ro). (La Curne) Flambart : (flan-bar). Flatteur. se reconnaît au son qu’elle rend par le choc du marteau 4°Dans une pièce de bois équarrie. n.Flache : (fla-ch’). f. Es-tu un prince pour qu’on te flagorne ? BEAUMARCHAIS. n. 1°Nom donné par les marins normands au feu Saint-Elme 2°Petit navire en usage sur la côte de Normandie 3°Nom qui s’est donné quelquefois aux pirates portant avec eux le fer et la flamme 4°Charbon à demi consumé – 289 – . f. 1°Pavé enfoncé ou brisé par l’effet d’une roue 2°Terme de construction. Fente qui. ce qui paraît de l’endroit où était l’écorce 5°Mare d’eau dans un bois dont le sol est argileux. Flagrance : (fla-gran-s’). n. Flatter bassement. v. m. Flagorner : (fla-gor-né). se trouvant dans l’intérieur des roches. m. Flaire-murette : n. parasite. Enfoncement dans une surface qui devrait être continue 3°Terme d’exploitation. État de ce qui est flagrant. et douze dits flamines mineurs attachés chacun à une divinité particulière. et qui ressemble à une flamme qui monte. f. f. Épée à lame ondulée que les peintres ont mise dans les mains de l’archange Michel et sur l’épaule des gardiens du paradis terrestre. Joyeux compagnon. épée. Flamberge : (flan-bèr-j’). surtout en parlant des masques en temps de carnaval. n. n. tirer son épée . faire bravade. 1°Nom donné quelquefois à l’épée du paladin Roland 2°Par plaisanterie. Prêtre chez les Romains. Flambe : (flan-b’). trois dits flamines majeurs attachés au culte de Jupiter. Mettre flamberge au vent. – 290 – . de Mars et de Romulus.qui jette encore de la flamme et de la fumée 5°Graisse que les charcutiers recueillent à la surface de l’eau dans laquelle ils font cuire les diverses parties du porc 6°Familièrement. Flamine : (fla-mi-n’). m. Les flamines étaient au nombre de quinze. n. et fig. f. m. Terme de marine. 1°Qui est de Flandre 2°N. m. ce qui sert à éventer (flabellum. tromperie.) dictionnaire La Curne Flavescent : ENTE (fla-vè-ssan. Flavel : n. Flatterie. Flandrin : INE (flan-drin. dri-n’). d’un corps d’armée pour le protéger. Terme didactique. Il se dit de la partie d’une fortification qui en voit une autre de flanc 2°Terme d’architecture. adj. Flandrin. Se placer sur le flanc d’un bataillon. Terme familier. Flette : (flè-t’). v. ssan-t). Il se dit des ouvrages ou ornements qui terminent une façade 3°Être placé à côté comme accompagnement 4°Terme militaire. Flanquer : (flan-ké). homme grand et fluet. t. Botte de quarte forcée qu’on porte dans le flanc de son adversaire. n. Terme d’escrime. f. adj. proprement éventail. Nom d’un moyen bateau de rivière qui est au service d’un – 291 – . n.Flanconade : (flan-ko-na-d’). 1°Terme de fortification. Qui tire sur le jaune. Terme d’ancienne marine. Floche : (flo-ch’). Terme de menuiserie. Rayer le métal pour que l’émail y tienne. 1°Petit lambeau qui s’effile. – 292 – . il en frotte sept pierres. 135. comme la chaloupe au service d’un navire. Deux voulant se jurer la foi. VOLTAIRE. prenant du vêtement de chacun une floche imbibée de leur sang. m. 2°Adj. d’Hérodote. P.bateau plus grand. n. leur incise le dedans des mains. L. Fleurdeliser : (fleur-de-li-zé). COUR. celle dont les brins ne sont pas moulinés. n. Il méritait bien d’être fleurdelisé pour avoir tué son frère. m. Flinquer : (flin-ké). marquer un criminel d’une fleur de lis avec un fer chaud. n. Flibot : (fli-bo). II. t. v. Flipot : (fli-po). f. puis. Petite flûte ne passant pas cent tonneaux. Trad. Petite pièce rapportée pour couvrir un défaut dans quelque ouvrage. Soie floche. avec une pierre tranchante. Terme d’orfévrerie. t. v. Anciennement. un troisième. en forme de flocons. m. Couler. et l’oblige à fluer vers l’occident à mesure que la terre avance vers l’orient. n. Pédant. s’épancher. Sorte de petit bateau couvert qu’on voit sur quelques rivières. dont la poupe était ronde au XVIIe siècle. Garni d’ornements. f. t. gros et lourd. – 293 – . " (La Curne) Folette : (fo-lè-t’). Nous avons vu en scène Richelieu en robe de chambre. Navire de charge. CAPEFIGUE. f. v. sur Richelieu. tout floqueté de rubans. Il se dit de la mer qui monte. raréfie l’air. f. Flûte : (flû-t’). La chaleur du soleil qui. Foite-cul : n. (La Curne) Fluer : (flu-é). large. tée). La mer flue et reflue. Flourade : n. de floqueter.Floqueté : ÉE (flo-ke-té. RAYNAL. en paraissant sur l’horizon. Saison des fleurs. n. – Il (Richelieu) se tenait à merveille sous ses vêtements floquetés de dentelles. à fond plat. Cette rivière flue vers le couchant. de rubans. " Grossier foite-cul de grammaire latine. Fondis à jour. gheû-z’). Fonture : (fon-tu-r’). ne flotte plus. ll mouillées). bois qui. adj.Fondis : (fon-di). Diminution ou disparition d’un banc de sable. qui croît dans les fontaines ou au bord de leurs bassins. Lie qui se forme dans toute sorte de liqueur. mollasse et spongieuse. qui se fait sous un édifice. m. plur. ou dans une carrière. na-l’). dit aussi cloche. celui qui a fait un trou par où l’on peut voir le fond de la carrière. Qui vit. Fondrier : (fon-dri-é). n. Fondrilles : (fon-dri-ll’. – 294 – . Terme de marine. f. va au fond. Fongueux : EUSE (fon-gheû. m. adj. plus lourd que l’eau qu’il déplace. Ce banc est en fonture. Fontinal : ALE (fon-ti-nal. Qui ressemble au champignon. c’est-à-dire dont la structure est charnue. n. adj. Éboulement de terre. Terme de botanique. et qui forme une espèce d’abîme. Bois fondrier. n. f. Le c prend une cédille devant a et o : forlançais. m. Faire sortir une bête de son gîte. Il va de forlonge. Forhu : (for-u). qui chasse de loin. v. Le cri ou le son du cor pour l’appel des chiens. Saillie hors d’alignement. m. Terme de chasse. Terme de chasse. Renflement du corps d’un arbre à l’endroit de la réunion d’une grosse branche avec le tronc. – 295 – . forlançons). Quelques localités du Béarn avaient leurs fors particuliers. Forlonge : (for-lon-j’). Anciennement.For : (for). Forlancer : (for-lan-sé. n. Terme d’architecture. n. Terme rural. Forcine : (for-si-n’). n. n. Terme de chasse. m. se dit d’un chien qui suit de loin. coutumes. il chasse le forlonge. dans certaines contrées. m. t. f. n. Le lieu où se fait ce cri. Forjet : (for-jè). priviléges. Tout est perdu. Arc saillant ou nervure d’une voûte gothique. Droit que payaient au seigneur ceux qui faisaient cuire leur pain à son four banal. hormis. n. Terme de médecine. – 296 – . m. Terme de médecine. m. pouls petit. qui ne donne que la sensation d’un fourmillement. Fornage : (for-na-j’). fors l’honneur. Pouls formicant. n. m. Boulanger préposé au four banal . Sensation de picotement sous la peau causée par des difficultés de circulation. Formicant : (for-mi-kan). m. excepté. (La Curne) Fors : (for). Terme de droit coutumier. prép. Fornier : n. Formication : (for-mi-ka-sion). n. f. Terme vieilli pour lequel on dit hors. adj. faible et fréquent. Terme d’architecture.Formeret : (for-me-rè). on disait aussi fournier. Fosse à lions : n. f. et non fou-âyé). après qu’on l’a pris . Terme de chasse. Celle qui est à l’avant du vaisseau. en forme de galette. n. Fig. n. en parlant du cerf. Nom d’une vergue et d’une voile dont on se sert à bord de certains navires qui ont le gréement des goëlettes. LA FONTAINE. d’un sanglier. les poulies & les manœuvres de rechange. f. Sorte de pain fait de fleur de farine. & où on loge le Contre-maistre. n. Rendre pain pour fouace. Fouailler : (fou-â-llé. v. n. 1°Frapper souvent avec le fouet – 297 – . Rendant fèves pour pois et pain blanc pour fouace. et non fouâ-ye). se venger d’une légère offense par une plus grande. Part qu’on fait. s’appelle fosse à lion. ll mouillées. c’est ce qu’on appelle curée. Fouaille : (fou-â-ll. Redevance féodale exigée pour chaque feu sur les biens roturiers. f.Fortune : (for-tu-n’). Fouage : (fou-a-j’). m. ll mouillées. f. où on serre le funin. aux chiens. t. (Furetière 1690 1690 1690) Fouace : (fou-a-s’). Fougue : (fou-gh’). Corriger des enfants indociles 3°Terme militaire. qui sert à – 298 – . hunier du mât d’artimon. Terme de marine. m. Mât de fougue. Perroquet de fougue. f. Fouettade : (fouè-ta-d’). Fouillot : (fou-llo. caprice. Terme usité en Normandie et qui signifie falsifier. n. Volée de coups de fouet. tocade. Fourbauder : (four-bô-dé). fantaisie. n. v. Fourche à deux dents longues. n.2°Familièrement. ll mouillées). Détruire par l’artillerie. t. n. f. le mât d’artimon. f. 1°Chasse aux petits oiseaux qui se fait la nuit à la clarté du feu le long des haies 2°Feu qu’on allume dans un four pour le chauffer 3°Fagot. aiguës et solides. Pièce qui renvoie l’effet du ressort dans une serrure. Foucade : (fou-ka-d’). mouvement impétueux. Fouée : (fou-ée). n. Fourche-fière : (four-che-fiê-r’). f. f. n. ll mouillées). qui était alors fort lourd (XVIe siècle). Fourche d’appui destinée à supporter dans le tir le mousquet. Lieu planté de fouteaux (Hêtres). f. Fourcq : n.élever les gerbes pour le chargement et le tassement des récoltes. plur. n. et propres à chauffer les fours. Terme agricole. n. Un chien de cour l’arrête . Foutelaie : (fou-te-lê). (La Curne) Fournache : (four-na-ch’). épieux et fourches-fières L’ajustent de toutes manières. m. f. Confluent de deux ruisseaux. n. etc. f. f. – 299 – . de l’écobuage. qu’on brûle dans les champs pour en utiliser les cendres comme amendement. Amas d’herbes. Ramilles et branchages provenant de la coupe des taillis et gaulis. n. Fournilles : (four-ni-ll’. Fourquine : (four-ki-n’). de racines et de feuilles sèches provenant du sarclage. LA FONTAINE. poussière ou menues parcelles de charbon restant sur les places à fourneau dans les forêts. L’on dispute. f. plus l’on crie . n.Fragrances : (fra-gran-s’). – 300 – . n. Fraise : (frê-z’). Palissades plantées dans le talus extérieur du parapet et inclinées à l’horizon. Terme de construction. Odeur du poisson frais. Fraîchin : n. l’on fait frairie. n. f. 2°Nom. n. Pieux autour des piles des ponts pour servir de contre-garde. L’on boit . plus l’on boit. l’l ne se prononce jamais). m. Bonne odeur. Et sur le déclin du repas L’on parle et l’on ne s’entend pas. Frairie : (frê-rie). Aller à la frairie. des fêtes de village. odeur de marée. dans quelques provinces de la France. f. 1°Nom que les serruriers et autres artisans en fer donnent à la cendre du charbon de terre qui demeure dans la forge 2°Dans le Berry. Terme de fortification. PERRAULT. Latinisme. Fraisil : (frè-zi . 1°Partie de bonne chère et de divertissement. m. gants faits avec une peau parfumée.Frangipane : (fran-ji-pa-n’). Frésange : (fré-zan-j’) ou FRÉSINGE (frézin-j’). f. Filet pour capturer les papillons. mots dérivés qui indiquent une action faite fréquemment. Redevance annuelle d’un cochon de lait ou de sa valeur. n. Fréquentatif : IVE (fré-kan-ta-tif. n. n. Forme féminine de fret. m. Terme de grammaire. m. l’r ne se lie jamais). Frein : (frin). f. ti-v’). duc d’Orleans… son ayeul. Gants à la frangipane. Brantôme dit de Louis XII : " S’il eust esté du naturel de Louis. f. Vieux terme de mer. n.… il s’en fut – 301 – . adj. Mots fréquentatifs. Freloche : (fre-lo-ch’). Homme de peu et qui n’est bon à rien. m. Vagues qui se brisent contre un obstacle. Frette : n. Frelampier : (fre-lan-pié . Criailler et criaillerie sont des mots fréquentatifs. Epuisette pour pêcher les insectes aquatiques. Terme de féodalité. n. Terme populaire. songe-creux. n. et marinier. f. Toute viande en ragoût.) (La Curne). car il se mit à dire : Gros-René. comme un bon marchand. Bon repas. sorte d’éclaboussure produite par des lames qui se brisent contre le bâtiment. Terme de marine. I. p. Frimas de la mer. 61. Avaleur de frimas. Nom de très petits glaçons dus à un brouillard épais qui se congèle avant de tomber. Fig.mieux trouvé : car celui là estoit un galand. bonne chère. Fricot : (fri-ko). Frigidarium : (fri-ji-da-ri-om’). m. Donner du fricot. et trafiquoit de toute frette. Faire fricot. il se servit de ce mot. " (Brantôme. Faire la frigousse. Cap. Un bon fricot. Terme d’antiquité romaine. l’s se lie : les fri-mâ-z arrivent). n. n. oui. Terme populaire. Probablement il m’entendit. Frigousse : (fri-gou-s’). FR. – 302 – . m. Mot latin qui signifie la partie des thermes où l’on prenait les bains froids. mon cher. n. fr. sers le fricot . Frimas : (fri-mâ . SOULIÉ. m. Faire un certain sifflement. 1°Terme populaire.Fringuer : (frin-ghé). Action de jouir. Très faible frémissement perçu par l’ouïe ou la vue. à Mme D. Qui se couvre de feuillage. Terme d’oiseleur. Fripe-lippe : (fri-pe-li-p’). m. t. Terme de botanique. pour attirer des oiseaux. ssan-t’). Frondescent : ENTE (fron-dè-ssan. Terme familier. Friselis : n. Terme vieilli. Valet de l’ancienne comédie. Ce cheval fringue continuellement. Sautiller en dansant 2°Il se dit aussi des chevaux. par lequel on imite le cri de la chouette. Expansion frondescente. Frouer : (frou-é). m. f. Frontin : (fron-tin). Voudrais-tu bien m’ôter fruition de ces beautés… CHAUL. n. Fruition : (fru-i-sion). n. Gourmand ou gourmet. n. adj. – 303 – . m. v. Qui est en forme de feuillage. v. dirigeant son maître dans ses plaisirs et dans ses affaires. t. L’action de fulminer une sentence. Vapeurs fuligineuses. m. le reste se couvre de taches fuligineuses et spirales qui s’étendent le long des anneaux. Fulverin : (ful-ve-rin). adj. noirâtre. vapeurs qui portent avec elles une sorte de suie. Fulmination : (ful-mi-na-sion . de cinq syllabes).Frusquin : (fru-skin). FÉNELON. La fulmination de la sentence qui déclare l’hérétique excommunié. des bulles. TRÉVOUX. m.71. ce que l’on a d’argent Fuligineux : EUSE (fu-li-ji-neû. en vers. La fulmination d’un monitoire. Terme de peinture. et les fulminations redoublées. Couleur qu’on emploie en détrempe. SAINT-SIMON 437. n. neû-z’). Terme de droit canonique. La partie supérieure (du ver à soie) devient argentée. n. 1°Qui est de couleur de suie. m. f. n. Fumage : (fu-ma-j’). qu’on donne à l’argent filé et aux lames d’argent – 304 – . pour glacer les bruns. n. Fausse couleur d’or. Tous les diocèses de Sicile furent mis en interdit. plur. Furolles : (fu-ro-l’). Petite jupe plissée qui fait partie du costume traditionnel masculin des grecs. n. – 305 – . Terme de marine. n. f.en les exposant à la fumée de certaines compositions. cordage. (La Curne) Furin : (fu-rin). Fustanelle : (fu-sta-nè-l’). Corde. Mener un vaisseau en furin. Exhalaisons enflammées qui apparaissent sur la terre et à la surface de la mer. Funain : n. m. m. le conduire hors du port. lorsqu’il y a des endroits dangereux qui demandent les secours de quelque pilote qui connaisse les lieux. n. f. Par extension gestion désordonnée. f. Filet. n. n. f. supercherie. f. Gabelage : (ga-be-la-j’). 1°Embarcation à voiles et à rames servant à charger et à décharger les bâtiments 2°Dans la marine de guerre. m. n. sorte de grande seine. Mot populaire. Grenier public où se vendait le sel. Gabelle : (ga-bè-l’).G Gabare : (ga-ba-r’). être dupe. – 306 – . Payer la gabatine d’une chose. Espace de temps que le sel devait demeurer dans le grenier. avant d’être mis en vente. La gabatine est franche et la ruse subtile. Gabatine : (ga-ba-ti-n’). n. f. bâtiment de charge et de transport 3°Gros bateau qui navigue sur les rivières 4°Terme de pêche. Gabegie : (ga-be-jie). n. Action d’en faire accroire en se moquant. Fraude. Gagnage : (ga-gna-j’). se moquer. v. – 307 – . Dire des bourdes. m. pâturage où vont paître les troupeaux. railler. Grand panier qu’on remplit de terre dans les siéges pour mettre à couvert les travailleurs et les soldats. t. Architecture. n. Elle vient s’attacher au pied des bastions. m. Se gaber. Gaffe : (ga-f’). m. Vases de diverses grandeurs dont on se sert dans les salines pour transporter le sel. puis les employés de la douane.Gabelou : (ga-be-lou). pr. n. Gable : (ga-bl’). Terme de guerre. m. Moquer. v. n. Mot populaire et de dénigrement pour désigner autrefois les employés de la gabelle. n. Pâtis. Nom du pignon ou partie des murs qui s’élève en triangle et sur laquelle porte l’extrémité de la couverture. Sous de forts mantelets et d’épais gabions. L’armée à cet échec s’enflamme davantage. m. BRÉBEUF. Gabion : (ga-bi-on). Gaber : (ga-bé). n. n. Terme de marine du moyen âge. avec ta nonpareille ! Il n’aura pas l’honneur d’être sur mon oreille. Voilà Ton beau galant de neige. Galatée : (ga-la-tée). n. f. Anciennement. Nom d’un grand vaisseau venitien de bas bord. puisque la panse est pleine. avec des canons sur les côtés et à la proue. gantelet de tournoi. n. XVIe s. Ruban noué. f. Terme familier. Deux cents galères. m. f.Gagnepain : (ga-gne-pin). Il fait le galantin. RABELAIS. VOLTAIRE. Homme ridiculement galant. Galant : (ga-lan). vingt-cinq vaisseaux de guerre. Et vogue la galée. Crustacé comestible marin. Galéace : ou GALÉASSE (ga-lé-a-s’). Gant d’armes. m. m. MOLIÈRE. Galantin : (ga-lan-tin). de joute. – 308 – . n. à rames et à voiles. n. Ancien nom des bâtiments de mer nommés plus tard galères. nœud de rubans. six grosses galéasses. Galée : (ga-lée). n. n. et gagnent 1 fr. de douze à quatorze ans. le manœuvre qui porte au fond de la mine. 21 août 1875. m. comme galibots au fond. LA FONTAINE. Par raillerie. m. Dans les houillères. – 309 – . Morceau de pierres de 10 à 12 mètres de longueur sur 5 à 8 de largeur et 5 à 6 de hauteur qu’on trouve dans différents endroits de la France. m. 10 c. Galibot : (ga-li-bo). (La Curne) Galerne : (ga-lèr-n’). n. Galetas : (ga-le-tâ .Galemart : n. long couteau semblable à un écritoire. f. l’s se lie : un ga-le-tâ-z enfumé). n. p. On suppose que ce sont des tombeaux antiques élevés à la mémoire des guerriers gaulois ou romains morts dans un combat dont l’histoire n’a pas gardé de souvenir. m. L’oracle était logé dedans un galetas. 185. Vent entre le nord et l’ouest. Galgal : (gal-gal). par journée. Revue scientifique. Les enfants trop jeunes et trop faibles pour hercher sont employés. n. 1°Logement pratiqué sous les combles 2°Tout logement misérable. n. Galin-galois : n. adj. gali-ma-ti-â. Molière l’a fait de cinq syllabes. m. Ragoût composé de restes de viandes. Petite galère légère. gréant un seul mat. Galline : (gal-li-n’). Galimatias : (ga-li-ma-tiâ . des copeaux de pin. aujourd’hui on le fait plutôt de quatre). déplaisant. les poules et les coqs. confus. n. (La Curne) Galiote : (ga-li-o-t’).Galimafrée : (ga-li-ma-frée). Terme de marine. 1°Discours embrouillé. – 310 – . Mets mal préparé. Galipe : (ga-li-p’). f. f. Dialecte français parlé en Bretagne. Gallec : (ga-lek) ou GALLO (gal-lo). obscur 2°Imbroglio. L’espèce galline. f. Badaud. f. n. n. m. n. l’s se lie : un gali-matiâ-z infernal . m. Nom. dans les Landes. Déshonorer. n. 1°Réprimander quelqu’un avec hauteur 2°Populairement. dans le département de la Vienne. de terres rocailleuses. gâcher. – 311 – . Galvauder : (gal-vô-dé). n. f. homme qui n’est propre à rien. Il a peur que je ne galvaude son nom. 1°Homme de peine 2°Vagabond. Vieux mot qui signifiait autrefois une jeune fille gaie et éveillée. Nom ancien d’une cape contre la pluie. les écoliers qui n’étaient pas logés dans le Collège. Il a galvaudé tout mon linge. Nom. n. f. adj. Au Collège on a appellé Galoches. Qui appartient aux anciens Gaulois. f. Galoche : (ga-lo-ch’). Mettre en désordre. (Furetière 1690) Galoise : (ga-loî-z’). Peuplades galliques. n. gâter. t. Fig. f.Gallique : (gal-li-k’). (Furetière 1690) Galvardine : (gal-var-di-n’). n. parce qu’ils portaient des galoches pour se deffendre du froid. v. Galluche : (ga-lu-ch’). m. Galvaudeux : (gal-vô-deû). Se dit d’un marin qui se porte d’un bout à l’autre d’un cordage tendu. Sorte de petit seau. encore usité dans le mot viole de gambe. n. ll mouillées. Terme du moyen âge. Nom d’un petit bâtiment autrefois en usage sur la côte du Malabar et portant un ou deux canons à ses extrémités. Au XVIe siècle. f. m. n. Gambeson : (gan-be-zon). Gambe : (gan-b’). n. Remuer les jambes de côté et d’autre quand elles sont pendantes 2°Terme de marine. – 312 – . C’est un ancien instrument remplacé par le violoncelle et qu’on tenait comme lui entre les jambes. Terme de marine. et non ganbi-yé).Galvette : (gal-vè-t’). v. f. en s’aidant des pieds et des mains. m. mot qui désignait des guêtres montantes. t. f. n. Gamache : (ga-ma-ch’). n. Gambiller : (gan-bi-llé. 1°Terme familier. Gamelot : (ga-me-lo). Ancien nom de la jambe. Espèce de cotte d’armes ou de grand jupon porté sous la cuirasse. n. m. f. Ganache : (ga-na-ch’). n. Douve pour tonneau. f. n. Synonyme de maillon. n. p. 58. traité sur le mariage. quand il s’agit de lever une ancre par les pattes. Préparation qui se fait avec les fleurs séchées du chanvre indien.1re col. Une ganache. dont la largeur est réduite. Journ. adj. Ganivelle : (ga-ni-vè-l’). Dandy ridicule (du nom d’un personnage de vaudeville. une personne dépourvue de talents et d’intelligence. Ganja : (gan-ja). – 313 – . Garance : (ga-ran-s’). m. Gansin : (gan-sin). Terme de marine. n. Invariable Qui tire sur le rouge vif. Discours. dite aussi rebut. Fig. 5 janv. n. 1873.Gamologie : (ga-mo-lo-jie). offic. Gandin : (gan-din). Draps garance. f. et populairement. m. Garbin : (gar-bin). sac à poudre de canon. Garde-marteau : (gar-de-mar-tô). Gargousse : (gar-gou-s’). et qui retient les menus morceaux de charbon. Gorge. m. qui était dépositaire du marteau. Potage épais. " (La Curne) Garde-frasier : (gar-de-fra-zié). n. nom donné à la plaque de fer qui entoure l’âtre. n. n. dans les forêts du roi. " Quant iceulx voituriers furent au garchas ou gué du champ des prez. m. Terme populaire. f. Gargamelle : (gar-ga-mè-l’). Ancien nom d’office. m. – 314 – . de choux et de lard. Officier de la maîtrise des eaux et forêts. Nom d’un petit vent du sud-ouest. n. Gué. gosier. f. n. Garchas : n. fait de pain de seigle. m. Dans la nomenclature des forges. avec lequel on marquait le bois désigné pour être coupé et vendu. n. Garbure : (gar-bu-r’). sur les côtes de la Méditerranée. f. Escalier pratiqué sur une côte escarpée pour arriver à un embarcadère. être en garouage. l’estomac.Garnisaire : (gar-ni-zê-r’). m. Gaster : (ga-stèr). n. sorte de supplice usité en Espagne et en Portugal. Trait d’arbalète. Et suis comme la biche à qui l’on a percé Le flanc mortellement d’un garrot traversé ! RÉGNIER. n. Strangulation par le garrot. Gardien qu’on établissait dans la maison d’un débiteur saisi. – 315 – . Terme de marin. f. Que Jupiter était en garouage . Aller en garouage. m. m. Gât : (gâ). Garouage : (ga-rou-a-j’). m. aller en parties de plaisir dans des lieux suspects. Garrot : (ga-ro). n. LA FONTAINE. m. n. Le ventre. n. De quoi Junon était en grande rage. n. Grand escalier qui descend d’un quai à la mer. Terme d’ancienne jurisprudence. Garrotte : (ga-ro-t’). n. Terme d’eaux et forêts. L’estomac de la morue. Bois. souper en gaudéamus. f. m. forêt. les forès grans aloient contre lui tout aclinant. " Li bos et les gaudines. Terme d’injure et de mépris. Prière qu’on dit à l’église. f. Femme malpropre et désagréable. n. m. ou avec des gaulis. Gaudine : n. – 316 – . On dit aussi meulette. m. Gaudé : (gô-dé). n. lieu désert. m. Gaulis : (gô-lî). n. moquerie. " (La Curne) Gaudisserie : (gô-di-se-rie). Plaisanterie.Gâtine : (gâ-ti-n’). n. f. n. Lier avec du gaulis. Dîner. Gaudéamus : (gô-dé-a-mus’). Branches d’un taillis qu’on laisse croître. Divertissement de table. n. Gau : (gô). Terme de pêche. Dans l’ancien français. Chant de réjouissance. Gaupe : (gô-p’). m. m. Espèce de vanne ou d’arrêt pratiquée dans les rivières où l’on flotte à bois perdu. Homme misérable et mal vêtu . m. Gayole : Cage.Gautier : (gô-tié). la sève ayant augmenté de vo– 317 – . Torture appliquée aux criminels . n. Gélif : IVE (jé-lif. Qui s’est fendu ou qui se fend par la gelée. m. intolérable (s’écrivait anciennement gehaine – La Curne). Nom qu’on donne. Gavache : (ga-va-ch’). aux bouées. Gaveau : (ga-vô). f. Gavette : (ga-vè-t’). li-v’). Membre d’une association d’ouvriers. n. n. en quelques ports. souffrance intense. f. n. L’enfer. Lingot d’or ayant déjà reçu quelque préparation pour être mis en fil. " Gayole d’un molin à vent. n. Gaviteau : (ga-vi-tô). Terme de marine. adj. m. homme lâche et sans honneur. n. " (La Curne) Géhenne : (jé-è-n’). f. adj. Terme de Palais. escalier sur lequel on exposait les corps des condamnés qui avaient été exécutés (étranglés) dans la prison Fig. Terme d’antiquité. n. na-l’). (Furetière 1690). reiteré deux ou plusieurs autres fois. Trait génal. Le vois-tu (le vulgaire) donnant à ses vices Les noms de toutes les vertus. trait qui va du milieu des joues au trait nasal. Terme d’anatomie. Traîner Socrate aux gémonies… ? LAMARTINE. plur. Pierres gélives. Muscles génaux. Gemmage : (jè-mma-j’). Action de gemmer : inciser le tronc des pins afin d’en recueillir la résine.lume par la congélation et rompu de la sorte les tissus végétaux. Gémonies : (jé-mo-nie). Qui appartient aux joues. m. auxquels ce rebelle a refusé d’obeir. Glandes génales. Il y a eu des arrests geminez. Géminé : ÉE. à Rome. adj. des commandemens geminez. Arbres gélifs. n. Génal : ALE (jé-nal. celles qui se délitent après avoir subi l’action de la gelée. – 318 – . Discours généthliaque. Nom donné à certains points qui se trouvent dans les diamants ressemblant à une fêlure et en diminuant le prix. Nom des habitants d’un pays. Gentilé : (jan-ti-lé). n. niè-n’). (La Curne) Gendarme : (jan-dar-m’). m. Dans la grammaire française. Génien : IENNE (jé-niin. Qui est relatif à la naissance d’un enfant. Empiler des bombes ou des boulets en un tas ayant une forme de prisme. Rognon de silex creux à l’intérieur. Qui a rapport au menton. n. f. Algérien est le gentilé d’Algerie. n. Gerber : (jèr-bé). Gérondif : (jé-ron-dif). Terme d’anatomie. adj. – 319 – . m. v. participe présent.Gencior : adj. Beau. adj. t. Poème généthliaque. m. n. Géode : (jé-o-d’). d’une ville. Généthliaque : (jé-né-tli-a-k’). bbeû-z’). Plusieurs Poëtes ont fait des Gigantomachies. Gigantomachie : n. C’est une petite pièce de vers amoureux. Giberne : (ji-bèr-n’). 1°Anciennement. adj. f. La Gigantomachie de Scarron. – 320 – . f. Sorte de poésie arabe dont le nom a été souvent employé par les poëtes de l’école romantique. Terme très familier. m. Les parties gibbeuses de la lune sont les plus éclairées. On le trouve aussi écrit gazel. dans lequel les grenadiers portaient des grenades 2°Boîte recouverte de cuir où les soldats mettaient leurs cartouches. Avec vos grandes gigues vous empêchez tout le monde de se chauffer. nom d’une espèce de sac. Jambe. Gibbeux : EUSE (ji-bbeû. BLAZE DE BURY. H. n. Gigue : (ji-gh’). f. et surtout jambe longue. Se dit de la cuisse du chevreuil. (Furetière 1690). Doucement bercés aux rythmes inoubliables des gazels. Description du combat des Geants contre les Dieux fabuleux de l’antiquité. n. Terme didactique. n. Relevé en bosses plus ou moins apparentes.Ghasel : (ga-zèl). adj. v. (Furetière 1690). Giorno : (A) (a-djior-no). & ordinairement parfumée. adv. Terme de fontainier. mais qui est extremement verd. Ruer. adj. – 321 – . Ginguer : (jin-ghé). Ginguet : ETTE (jin-ghè.Gimbelette : n. Vin ginguet. m. peu de valeur. Italienne par laquelle on désigne un éclairage très brillant et propre en quelque sorte à remplacer le jour. Esprit ginguet. Giocoso : (djio-ko-zo). Vif. Fig. ghè-t’). f. Girande : (ji-ran-d’). f. n. Faisceau de plusieurs jets d’eau. loc. Petit vin qui n’a ni force ni agréement au goust. Terme de musique. Habit ginguet. esprit médiocre et frivole. badin. dure & seche. (Furetière 1690). Petite patisserie ronde. Qui a peu de force. Ginguet : n. léger. Une salle de spectacle éclairée a giorno. t. Girasol : (ji-ra-sol). n. à couleurs vives. n. Giron : (ji-ron). n. Girie : (ji-rie). Nom qu’on donne. par assimilation de la coupe oblique d’une marche d’escalier avec le giron du blason.Girandole : (ji-ran-do-l’). Terme populaire. Terme d’architecture. jérémiade ridicule. sur la Méditerranée. Girel : (ji-rèl). à ce qu’on appelle sur l’océan cabestan. n. f. La largeur de la marche d’un escalier. Il se dit de quelques plantes dont les fleurs sont disposées en bouquet. sur des guéridons 3°Groupe de pierres précieuses que les dames portent aux oreilles 4°Terme de jardinier. n. variété d’opale laiteuse et bleutée. f. m. poisson de la Méditerranée. – 322 – . 1°En termes de fontainier et d’artificier. que l’on met sur une table. m. m. Girelle : n. synonyme de girande 2°Chandelier à plusieurs branches. le lieu où l’on pose le pied. Plainte hypocrite. Terme de marine. f. f. née). l’enfant qui hurle encor Dans les dents de la guivre. f. On dit aussi guivre. Écu gironné. 1°Terme de blason. adj. Gironner : (ji-ro-né). f. Gironner un chaudron. L’espace compris entre les sourcils. V. n. Givre : (ji-vr’). Givrure : (ji-vru-r’). v. Donner à un ouvrage d’orfévrerie la rondeur qu’il doit avoir. celle qui est plus étroite par un bout que par l’autre. Glace blanche produite sur le diamant par l’outil du lapidaire ou du mineur. en arrondir le fond. Serpent. n. ardoise gironnée. Marches gironnées. Tuile. Milan. celles des quartiers tournants d’un escalier rond ou ovale. n. t. – 323 – . Glabelle : (gla-bè-l’). écu divise en plusieurs parties triangulaires dont les pointes s’unissent 2°Terme de maçonnerie. HUGO.Gironné : ÉE (ji-ro-né. Terme de blason. Rome a ses clefs . Se dit d’une eau qui se trouve dans les diamants imparfaits. Terme de relieur. Glaire : (glê-r’). m. f. Gleissin : (glè-sin). v. Se dit du cri de l’aigle et de certains animaux de proie. Mot usité en quelques localités pour signifier une masse de glaïeuls formant une île dans un étang. m. pour y donner du lustre. n. Glaie : (glê) ou GLAISE (glê-z’). t. Terme de pêche. n. Fonds de terre avec ses serfs et ses droits 2°Dans le style élevé. v. n. Le champ qu’on travaille 3°Motte de terre 4°Terre où l’on trouve du minerai. – 324 – . f. n. Voûte d’un four de verrerie. Poisson qu’on regarde au Croisic comme un anchois. n. Glèbe : (glè – b’). f.Glai : (glè). Glairer : (glè-ré). 1°Terme de féodalité. Glatir : (gla-tir). Frotter la couverture d’un livre avec une éponge trempée dans des blancs d’œufs. t. c’est un mâtin Qui tout dévore. n. Glossolalie : (glo-sso-la-lie). Terme vieilli. Glyptothèque : (gli-pto-tè-k’). tout canal creusé dans les ornements. il a triple gosier. Glyphe : (gli-f’). C’est un paillard. f. v. Don surnaturel de parler les langues. n. m. – 325 – . fourrez-lui. le glout demande encore. serre tout . Glouton. f. Psychiatrie. Terme d’architecture. n.Gléner : (glé-né). LA FONTAINE. Ployer un cordage en rond sur lui-même. Donnez-lui. Glyptique : (gli-pti-k’). n. Terme utilisé pour qualifier le langage jargonné de certains patients. Terme de marine. Tout trait gravé en creux. L’art de graver sur les pierres fines. f. On dit plus souvent dactyliothèque. Happe tout. t. Collection de pierres gravées. Glou : (glou). par exemple chez les apôtres après la mort de Jésus. m. n. m. Gobier : (go-bié). allant : " Dans son goban mie n’est close La spurienne emphiteose. v. Gobergeons-nous ensemble de ce cousin de meunier. " (La Curne) Goberger : (SE) (go-bèr-jé). L’aiguille ou style du cadran solaire. – 326 – . m. du canal qui sert à faire entrer l’eau dans la saline. Goban : n. Familièrement et par dénigrement. pr. mari. grand-père. Gnomonique : (ghno-mo-ni-k’). Quand ensuite il égorgera Femme. m. m. belle humeur. père. n. Comment il se gobergera. Gaieté. n. lunaires ou astraux. Il se gobergeait dans un bon fauteuil 2°Se divertir. dans la LoireInférieure.Gnomon : (ghno-mon). DANCOURT. SCARRON 3°Se moquer. mais principalement des cadrans solaires. jeune homme d’une conduite étourdie. n. n. f. Art de tracer des cadrans solaires. sur un plan ou sur la surface d’un corps donné quelconque. Nom. qui fait le joli cœur auprès des femmes. Godelureau : (go-de-lu-rô). 1°Prendre ses aises. m. f. m. Godenot : (go-de-no). m. dont le fer porte une pointe. Vous voyez que le Mazarin n’est qu’une manière de godenot qui se cache aujourd’hui et qui se montrera demain. RETZ. Magie incantatoire par laquelle on invoquait les esprits malfaisants – 327 – . (La Curne) Godrons : (go-dron). Brigand vivant dans les gauts. n. 1°Terme d’orfévrerie. Goétie : (go-é-sie). dans les bois. n. Vaisselle à gros godrons 2°Terme de sculpture et d’architecture. n. Petite figure de bois dont les joueurs de gobelets se servent pour amuser les spectateurs. un croc et un tranchant. d’autres creusés. Godin : n. n. m. les uns fleuronnés.Godendac : (go-dan-dak) ou GODENDART (godan-dar). Moulure ovale qu’on fait aux bords de la vaisselle d’argent. Arme à hampe. Ornements qu’on taille sur des moulures. V. J’ai promis. n. f. ll mouillées. n. Sorte d’affectation de style qui s’introduisit dans la littérature espagnole. 1°Repas joyeux. que les bénédictins portaient sur la peau pendant l’été. f. et non gogâye). – 328 – . Câble qui retient l’ancre d’une galère. être en gogaille 2°Plaisanterie. dite aussi étamine. Gomène : (go-mè-n’). gonne : n. Gongorisme : (gon-go-ri-sm’). D’attacher sur ma gorgerette… Les coquilles du pèlerin. dans mon noir chagrin. m. n. f. Gone. Faire gogaille. (La Curne) Gonfalon : (gon-fa-lon) ou GONFANON (gonfanon). f. Son froc osta.Gogaille : (go-ghâ-ll’. HUGO. n. Etendard de combat terminé en pointe dont les chevaliers ornaient leurs lances. m. Gorgerette : (gor-je-rè-t’). sa gonne a despoillée. Sorte de collerette que les femmes portaient autrefois. Tunique longue à manches étroites. n. Mieux vaut goujat debout qu’empereur enterré. f. m. Partie du chapiteau dorique. Dict. et qui ne cherchent que des occasions de vol. 1°Pièce de l’armure qui couvrait la gorge de l’homme d’armes 2°Terme d’architecture. Valet d’armée. audessus de l’astragale de la colonne. sans domicile. n. Nom donné à Paris aux vagabonds sans aveu. Goules. I. dont la lèvre Jamais ne se sèvre Du sang noir des morts ! V. comique. m. n. – 329 – . Goule : (gou-l’). n. Goujat : (gou-ja). m. Don Quichotte. dans LE ROUX. sans travail. LA FONTAINE. m. n. Vin de Chypre. Terme populaire et méprisant. Gouliafre : (gou-li-a-fr’). d’après les superstitions du Levant. n. Terme d’argot. HUGO. les corps morts dans les cimetières. Génie dévorant. Est-ce quelque chose bon à manger ? dit un gouliafre. Homme gourmand. goulu et mangeant malproprement.Gorgerin : (gor-je-rin). t. Gouapeur : (goua-peur). il ne se ramène pas bien. Qui a une gourmette. passé de gourmer. le plus petit. f. Anciennement. SCARRON. n. bivalve. mée). qui consistait en un corset ouvert par devant et laissant voir la chemise 3°Coquille du genre Vénus. le plus ignorant. la Vénus flexueuse. présenter l’apparence de la roideur et de la présomption. Gourmé : ÉE (gour-mé. – 330 – . DIDEROT. Femme de mauvaise vie. m. Terme familier.Gourgandine : (gour-gan-di-n’). Nous l’aurions vu (le parlement) le corps le plus pauvre. 2°Sorte d’habit de femme à la mode en 1694. Butès aussi fort qu’un taureau Et très expert à la gourmade. n. f. Gousset : (gou-sè). Coup de poing. Si un cheval n’est gourmé. part. le plus gourmé. Fig. 1°Terme très familier. particulièrement sur la figure. Gourmade : (gour-ma-d’). être roide comme si on était tenu par une gourmette. et qui garantissait le dessous du bras. Pièce de l’armure qui avait la forme d’un triangle. n. être gourmé. coureuse. Grageoir : (gra-joir).Goutte-d’eau : (gou-te-dô). sur un papier ou sur une toile. m. Diviser un dessin en un certain nombre de carreaux reproduits en égal nombre. f. v. m. Le roi donna à Contade une grand-croix de l’ordre de Saint-Louis. – 331 – . Variété de topaze. Grand-haut : (gran-hô). n. Grammate : (gra-mma-t’). SAINT-SIMON 2°N. m. nom sous les Ptolémées. en Égypte. 1°Dignité élevée dans un ordre de chevalerie. Terme de peinture. Celui qui est revêtu de cette dignité. m. Troisième lit du bois empilé dans les meules à charbon de bois. du ministre de la guerre. On dit aussi craticuler. Pilon pour écraser le gros sel. Grand-croix : (gran kroî). Graticuler : (gra-ti-ku-lé). f. au moyen de quoi on conserve exactement les proportions de l’original. n. mais en petit. n. n. Le grammate des troupes. t. n. en particulier. m. Terme de relieur. Le fruit du rosier et. Nom donné dans la Gironde à un terrain formé de graviers. f. Grégal : (gré-gal). plur. adj. de sable et d’argile qui couvre les plateaux et les collines. dans le Midi. n. en sorte qu’ils ne paraissent point en dehors quand le livre est tout à fait relié. Gravelle : (gra-vè-l’). inventée dans le – 332 – . t. Graves : (gra-v’). f. Grégeois : (gré-joî).Gratte-cul : (gra-te-ku). composition de matières combustibles. n. Vent du nord-est dans la Méditerranée. les passes établies de la mer aux étangs salés du littoral. v. Feu grégeois. On appelle graux. de l’églantier ou rosier sauvage. n. m. n. de sablon. Grecquer : (grè-ké). Nom donné à la lie de vin desséchée. n. Grau : (grô). Couper avec la grecque un livre sur le dos après qu’on l’a cousu. m. afin d’y placer les nerfs. n. et ainsi dit de l’usage qu’en firent dans la guerre les Grecs ou Grégeois. Grènetis : (grè-ne-tî). Montrez-leur un feu grégeois qui les surprenne. Terme familier et libre. en forme de grain. des médailles. pour brûler les vaisseaux des Sarrasins. ou un éclair qui les éblouisse . m. ils vous quittent du bon et du beau. m. et qui fait partie des ornements pontificaux. m. Grelin : (gre-lin). n. Amant favorisé secrètement par une femme qui se fait payer par d’autres. Nom d’un petit cordon. Morceau d’étoffe qu’on met sur les genoux du prélat officiant quand il s’assied. m. Le grènetis d’une pièce empêche de la rogner. n. qui enferme les légendes des monnaies. Terme de marine. Greluchon : (gre-lu-chon). Grémial : (gré-mi-al). Fig.septième siècle par Callinique. n. – 333 – . LA BRUYÈRE. Tout cordage dont la grosseur est au-dessous de celle du câble (le câble est le cordage qui tient l’ancre). ingénieur d’Héliopolis en Syrie. Nom donné aux différents points d’émergence des filets d’eau qui constituent une source. juin 1612. – 334 – . n. et un trou plus grand tailladé en haut et en bas pour la bouche . en usage sur les côtes de Normandie et de Picardie et dans la navigation de la Seine maritime. Faire un petit bruit de grelot. de Rouen au Havre. f. sur une face de laquelle on a percé deux trous pour les yeux. ll mouillées). dit Pline. de cinquante ou soixante tonneaux. t. Ancienne espèce de pièce de canon. Les dames. f.Gribane : (gri-ba-n’). ont accoutumé de pendre des perles en nombre à leurs oreilles. et pour bateau contenant 20 tonneaux. m. qu’elles ont à les sentir grilloter. n. on met un lampion dans la citrouille. Griffon : (gri-fon). pour le plaisir. Arrêt du conseil d’État. tant anciennes que modernes. 5 livres. s’entretouchant l’une l’autre. Griche-dents : (gri-che-dan). Citrouille creusée à l’intérieur. SAINT FRANÇOIS DE SALES. v. La gribane de bois à bâtir ou à brûler 10 livres. Ancienne barque à mât et à voiles. Grilloter : (gri-llo-té. n. Se dit en parlant du pain dont la chaleur du four fait trop lever la croûte. v. c’est un grimelin. 1°Petit garçon 2°Joueur dont le jeu est mesquin. Grime : (gri-m’). Grimelin : (gri-me-lin). m. Allez. v. par opposition à père noble. Mauvais écrivain. m. Il se dit de certaines croix dont les extrémités aboutissent en têtes de serpents dites autrefois gargouilles. Gringotter : (grin-go-té). Gringolé : ÉE (grin-go-lé. adj. Terme de blason. barbouilleur de papier. lée). n. fredonner. t. Un serin qui gringotte – 335 – . m. 1°Mauvais écolier. Ce n’est pas un beau joueur. 1°En parlant des petits oiseaux. les pères grimes. petit grimaud. adjectivement. Personnage des vieillards ridicules. MOLIÈRE. Jouer les grimes.Grimaud : (gri-mô). n. n. t. Grincher : (grin-ché). ou. C’est un grime 2°Terme de théâtre. Terme d’antiquité. Griotte : (gri-o-t’). Grippe-coquin : (gri-pe-ko-kin). lée). Mêlé de gris et de blanc. Délit commis par celui qui ne paie pas sa note au restaurant.2°Familièrement. m. particulièrement aux gendarmes. Cerise acidulée à queue courte. ici sans espérance de passer outre. Il se dit des personnes qui fredonnent mal. BALZAC. à l’hotel (sens moderne). – 336 – . n. n. Griphe : (gri-f’). Un plumage grivelé. questions compliquées que l’on se proposait. adj. Action de faire de petits profits secrets et illicites. Autrefois nom plaisant donné à tous les agents chargés d’arrêter les malfaiteurs. Grivèlerie : (gri-vè-le-rie). Grivelé : ÉE (gri-ve-lé. n. m. Énigme. f. n. Notre incomparable Saumaise qui se joue des griphes. f. qui jugeait en première instance de ce qui concernait les bois 2°Droit de justice. Pièce de bois non encore équarrie.Grivois : Au XVIIe siècle. n. soldat. coupée avec son écorce. au sable calcaire ou amendement marin. m. outre les profits de la justice. que le roi avait dans les bois de quelqu’un. m. Grume : (gru-m’). Gruger : (gru-jé). Gruerie : (gru-rie). n. – 337 – . par extension. Les grivoises vinrent de Strasbourg en 1690. Briser quelque chose de dur avec les dents. dans le quartier de Vannes. f. Grosil : (gro-zil’). t. Gruger du sucre. lui assurait dans les coupes une part appelée tiers et danger. Ancienne tabatière qui était munie d’une râpe servant à râper le tabac de chacun. 1°Nom d’une ancienne juridiction subordonnée aux maîtres des eaux et forêts. et qui. Grivoise : (gri-voi-z’). Nom donné. v. n. soldat de certaines troupes étrangères au service de France. n. f. et. n. La couleur rouge. f. Couleur bleue employée en teinturerie. Gueules : (gheu-l’). m. Toutes terres labourables. Moyen âge. Vostre age est tant de graces guerdonné. – 338 – . n. la partie non labourée d’un champ qu’on est en train de labourer 3°Poétiquement. XVIe s. n. v. La victoire balança . Cette maison portait d’argent à la croix de gueules. Guerlande : (ghèr-lan-d’). Guerdonner : (ghèr-do-né). f. Récompenser. SAINT-SIMON. Terme de marine. Qu’à tous les coups un printemps estimable Pour vostre hiver seroit abandonné. givrée d’or. m. t. Pièce qui fortifie la proue et en assure la rondeur. 1°Terre labourée et non ensemencée 2°En langage agricole. Terme de blason. Plus d’un guéret s’engraissa Du sang de plus d’une bande. ancien guéret. n. le gueules se marque par une suite de lignes parallèles et verticales.Guède : (ghè-d’). MAROT. LA FONTAINE. Guéret : (ghé-rè). Dans la gravure. v. n. f. pluie soudaine. v. Large courroie à laquelle était suspendu le bouclier. dans l’armement du moyen âge. Guildive : (ghil-di-v’). L’avant du navire où l’on sculptait un poisson de mer. à l’eau-de-vie qu’on tire des gros sirops de sucre et de l’écume des premières chaudières. f. n. Terme populaire. t. t. n. Un repos qui s’égaye en quelque oisiveté. dans les îles de l’Amérique. Il a guidonné les as. Nom qu’on donne.Gueuser : (gheû-zé). Marquer une carte d’un signe particulier ou guidon. – 339 – . n. Terme de marine. Guidonner : (ghi-do-né). RÉGNIER. L’eau-de-vie qu’on tire des cannes est appelée guildive ou tafia. Puis les gueux en gueusant trouvent maintes délices. f. Faire métier de demander l’aumône. pour tricher. Guibre : (ghi-br’). Giboulée. f. Guiche : (ghi-ch’) ou GUIGE (ghi-j’). Guilée : (ghi-lée). compartiments de buis ou de gazon diversément entrelacés. m. f. Petit instrument sonore. Usité seulement dans cette locution : courir le guilledou. Ornement composé de lignes. m. n. ll mouillées et non ghiye-dou). m. Machine pour hisser les fardeaux qu’on doit embarquer. Guindant : (ghin-dan). Terme de marine. Guillochis : (ghi-llo-chî. n. avec une languette d’acier qui fait ressort . Guimbarde : (ghin-bar-d’). par opposition à sa longueur. composé d’une branche de fer. Terme de marine. – 340 – . n. on le tient entre les dents. n. aller la nuit dans des lieux suspects. en la poussant du doigt. Guillochis de parterre. ll mouillées. n. Guindal : (ghin-dal). pliée en deux. de traits qui se croisent avec symétrie. qu’on nomme le battant. m.Guilledou : (ghi-lle-dou. La hauteur d’un pavillon du côté où il est attaché. et non ghiyo-chi). et l’on fait vibrer la languette. Cabestan pour lever l’ancre. f. En termes de Blason. Sorte d’arme de guerre dans le moyen âge . Guinlechier : N. c’était une hache à deux tranchants. Nous admirâmes les peines qu’ils (les ennemis) eurent à guinder leur canon si haut. Je voudrais bien qu’on fît de la coquetterie Comme de la guipure et de la broderie. Le câble d’une ancre. Guinder : (ghin-dé). Lever en haut par le moyen d’une machine. m. n. Valet de marchand de vins. Terme de blason. se dit d’un serpent tortueux qu’on appelle autrement givre ou vivre. terme de mépris (La Curne) Guipure : (ghi-pu-r’). t. Dentelle finement ajourée. n. Gumène : (gu-mè-n’). – 341 – . Guisarme : (ghi-zar-m’). MOLIÈRE. SAINT-SIMON. f. v.Guindeau : n. f. Guivre : (ghi-vr’). Héraldique. n. M. Qui présente des gouttes. Gynécée : (ji-né-sée). n.Guttifère : (gu-tti-fè-r’). m. f. Terme de géologie. État où les femmes peuvent gouverner. Dans le moyen âge. espèce de manufacture où les seigneurs faisaient travailler leurs vassales ou femmes de corps. L’Angleterre est une gynécocratie. des larmes. à des ouvrages de laine et de soie. n. Quartz guttifère. Gynécocratie : (ji-né-ko-kra-sie). – 342 – . adj. m. Nom de toute espèce de sacrement de l’Église grecque. f. Non. Qui a l’air farouche et sauvage comme ces faucons. Hâblerie : (hâ-ble-rie). sans beaucoup hâbler et sans faire des fanfaronnades d’amitié. v. les livres de la Bible autres que ceux de Moïse et des prophètes 2°N. 1°Adj. forfanterie. Hagiasme : (a-ji-a-sm’). Gamaliel leur prouve la – 343 – . Hagard : ARDE (ha-gar. adj. n.H Hâbler : (hâ-blé). avec exagération. Écrivain sacré qui a composé quelqu’un des livres hagiographes. Faucon hagard. SCARRON. m. faucon qui a été pris après plus d’une mue et qui ne s’apprivoise pas aisément 2°Fig. Livres hagiographes. Parler avec vanterie. gar-d’). Hagiographe : (a-ji-o-gra-f’). t. R. Fanfaronnade. 1°Terme de fauconnerie. Qui traite de choses saintes. n. Nom scientifique de l’aspic des anciens (vipera haje). n. Hague : (ha-gh’. m. Mot vieilli et qui signifiait petit présent. Jeune canard sauvage. Ragoût de halbrans. Haguignètes : (a-ghi-gnè-t’). Palissade. f. adj. Hagiorite : (a-ji-o-ri-t’). m. – 344 – . DIDEROT. n. n. Moines hagiorites. Halbran : (hal-bran). des prophètes et des hagiographes. h aspirée). sur le mont Athos. Opin. n. (Juifs) 3°Auteur qui traite de la vie et des actions des saints. Petite chemise de crin ou de poil de chèvre portée sur la peau par esprit de mortification et de pénitence. plur. moines qui habitent la Sainte-Laure. f. des anc. Haire : (hê-r’). Haje : (ha-j’). petite récompense. f. phil. n.résurrection des morts tirée de Moïse. pour le devant et le derrière. v. n. f. cette bouffée d’air accompagnée d’odeur. Haliotide : (a-li-o-ti-d’). Espèce de corselet. composé de deux pièces. Terme didactique. n. Une halenée de vin. Ancien terme de guerre. L’halieutique. 2°Terme de fauconnerie. l’art de la pêche. Halieutique : (a-li-eu-ti-k’). m. Particulièrement. Halenée : (a-le-née). Des haleboulines. Mauvais matelot (parce qu’il ne faut que de la force. – 345 – . f. n. Ormeau ou ormet. Hale-boulines : (ha-le-bou-li-n’). 1°Chasser aux canards sauvages. adj. m. Une bouffée d’air qu’on souffle par la bouche. N. oreille de mer.Halbrener : (hal-bre-né). Halecret : (ha-le-krè). f. n. sans habileté. Qui concerne la pêche. Rompre quelques pennes à un oiseau de proie. plur. de fer battu. pour haler les boulines). t. f. Arrêt du conseil d’État. m. bélitre. Hallier : (ha-lié). Vieux mot qui se trouve dans Cotgrave. Hallettes : (ha-lè-t’. La ferme du droit de minage. et f. hallage. n. n. 10 avril 1783. En Normandie. petit hangar pour mettre le bois à l’abri et faire sécher le linge. langueyage et place du marché de Rebois en Brie.Hallage : (ha-la-j’). n. 1876. n. p. flatteur. Ramée. Hallot : n. m. Réunion de buissons fort épais. bois à faire des fagots. de la vallée d’Yères. Gloss. n. n. DELBOULLE. m. Vaste filet de pêche qui traîne sur le fond. Droit levé dans les halles et dans les foires sur les marchandises qu’on y étale. Se dit d’une personne grande et mal bâtie. 181. m. Hallope : (ha-lo-p’). Hallefessier : (a-le-fè-sié). (La Curne) – 346 – . et qui signifie gueux. plur. h aspirée). m. m. Hallebreda : (ha-le-bre-da). le Havre. Hamamélis : Arbuste des Etats-Unis. de pistaches. de gommes. n. f. " (La Curne) – 347 – . nymphe des bois identifiée à un arbre qu’elle était censée habiter. Nom qu’on donne à de petites futailles où se met le saumon salé. Hambourg : (han-bour). Hamée : n. naissant et mourant avec lui. f. Manche.Halologie : (ha-lo-lo-jie). Traité sur les sels. de fragments d’amandes. depuis trois cents jusqu’à trois cent cinquante livres. f. Terme de commerce. Hamada : plateau pierreux des déserts sahariens. de jus de fruits. Halva : confiserie orientale faite de farine. m. Hamadryade : (a-ma-dri-a-d’). n. et qui en contiennent ordinairement. de miel. n. " Le suppliant coppa une branche de bois pour faire une hamée ou manche à sa faulx. de noisettes. f. ce semble. au principal convive. 337. du flanc. Nom des anciens officiers porteurs du grenier à sel à Paris. (Hanap) Un vase à boire. n. Canonner un vaisseau par la hanche. La partie arrondie du vaisseau qui. l’autre en le chantant à toute occasion. Notre nectar veut d’autres verres. Hane : (ha-n’). Grand vase à boire. Petite haie portative de bruyères dont on borde les tables des vers à soie. s’étend à l’arrière où se forment les fesses. Ces gens (les Allemands) ont des hanaps trop grands . Hanouard : ou HANOUART (ha-nou-ar). Arbre des îles Sandwich dont les fleurs sont blanches le matin. h aspirée). m. et que le chevalier comme le poëte ont sans cesse à la bouche. p. n. f. – 348 – . m. Haos : (ha-os. Terme de marine. LA FONTAINE. en général une coupe. Hanche : (han-ch’). n. Émaux. réservé. n. DE LABORDE. l’un en le vidant en toute rencontre.Hanap : (ha-nap). n. pour qu’ils y fassent leurs cocons. m. (va la haquenée) 2°La haquenée des cordeliers. n. au Gloss. f. 4120. et familièrement. Personne d’un extérieur agréable. 1°Pierre fausse qui a l’éclat d’une pierre précieuse. Haquenée : (ha-ke-née). n. mais sans vigueur. n. Plur. gallice haple et dicitur a traho. " Trahaele. LA FONTAINE 2°Fig. et marchant ordinairement à l’amble. et familièrement. Terme de chasse. f. Haple : Traîneau. mais dépourvue d’esprit 3°Cheval de belle apparence. Tout devient happelourde entre les mains d’un sot. m. Happe-lopin : (ha-pe-lo-pin). Personne d’une excessive avidité. " (La Curne) Happe-chair : (ha-pe-chêr). Chien âpre à la curée. 1°Cheval ou jument docile. Cet huissier est un happechair. C’est une grande haque– 349 – . Des happe-lopin ou lopins. rouges le soir et mortes le lendemain. n. Des happe-chair. m. un bâton 3°Fig. Au plur. Gourmand. Happelourde : (ha-pe-lour-d’). fripon qui guette les morceaux pour les avaler.jaunes à midi. Hardier : (har-dié. n. f. Terme de chasse. étroite et sans ridelles. h aspirée). h aspirée). c’est une grande femme mal faite et dégingandée. chat sauvage. m. n. deux trous ou pertuis permettaient de voir l’ennemi. Haret : (ha-rè). Harfang : (har-fangh’. m. Haquet : (ha-kè). Grande targue ou bouclier protégeant entièrement le corps d’un combattant à pied . m. Harasse : (ha-ra-s’). Hardeau : (har-dô). qui sert à voiturer du vin. Chat haret. n. – 350 – .née. m. Corde qui est au bout du frein d’un moulin. etc. Sorte de grande chouette. et aussi chat domestique qui va dans les bois vivre de gibier. berger. adj. Charrette longue. n. Pâtre. n. des ballots. surtout après la domination de Lysandre. n. n. 1°Terme familier. f. Terme de chasse. m. n. – 351 – . Nom des gouverneurs imposés par Sparte aux pays vaincus.Haridelle : (ha-ri-dè-l’). m. Terme dont le piqueur se sert pour exciter les chiens courants à la chasse du loup : Harlou chiens ! Harmattan : (ar-ma-tan). Harmoste : (ar-mo-st’). f. Terme d’antiquité. qui souffle en décembre. Femme grande. Mauvais cheval maigre 2°Fig. m. et par mépris. se fait sentir trois ou quatre fois par an. Harlou : (har-lou). janvier et février. dont l’extérieur est désagréable. n. Oiseau palmipède voisin du canard. interj. Harouelle : (ha-rou-è-l’). Harle : (har-l’). Vent d’Afrique très chaud. n. sèche et maigre. Terme de pêche. durant son hégémonie. Corde garnie de lignes latérales qui portent des hameçons. comme la pique. Hast : (ast’). f. n. Harpigner : (SE) (har-pi-gné) ou HARPILLER (har-pi-llé. la hallebarde. n. ll mouillées). Hart : (har . h aspirée et ll mouillées). n. Longue lance 2°Terme de numismatique. n. qui est l’attribut des divinités – 352 – . 1°Terme d’antiquité. courbée en demi-cercle et fixée à la muraille. pr. Harpoise : (har-poi-z’). Haste : (ha-st’). Pièce de fer recourbée qui termine le harpon. S’attaquer de la langue. Terme de chasse. 1°Lien d’osier ou d’autre bois pliant qui sert à lier les fagots. 2°La corde dont on étranglait les criminels 3°Cheville de fer. f. Terme populaire. Horde de biches et de jeunes cerfs. le t ne se prononce et ne se lie jamais : la har au cou). Javelot sans fer ou sceptre long. toute arme emmanchée au bout d’un long bâton. f. f. m. sur laquelle le gantier et le peaussier passent et étirent les peaux. Arme d’hast.Harpaille : (har-pâ-ll’. v. n. Terme de pêche. de propos piquants. à plusieurs crochets de fer sur lesquels on appuie les broches. 2°Petite broche du métier des fabricants d’étoffes de soie. f. m. (La Curne) Hâtelet : (hâ-te-lè). de l’N. n. m. 1°Petit ustensile en forme de petite broche dont on se sert pour assujettir de grosses pièces de viande à la broche. (La Curne) Hasterel : n. Cou. m. Les hastes de l’M. Anciennement. chignon du cou. tison. etc. les R. Grand chenet de cuisine. les P. qui était chargé du soin du rôt. La barre verticale dans les F. Bûche. Hastaire : (ha-stê-r’). n. n.bienfaisantes 3°Terme d’épigraphie. m. Hâtier : (hâ-tié). m. Hâteur : (hâ-teur). nom d’un officier de cuisine de la bouche du roi. Soldat romain armé de lance ou javelot. Hastelle : n. – 353 – . n. Ancien terme de musique qui se disait par opposition à basse-taille. l’un des secrétaires de saint Louis. Et desormais le colosse pipeur Pour sa hauteur ne fait seulement peur Qu’au simple sot. Haute-taille : (hô-te-tâ-ll’. Les bergers faisaient la haute-contre ou la basse. Terme de marine. Haussebecquer : (hô-se-bè-ké).Haudriette : (hô-dri-è-t’). Clôture mobile d’une écluse. m. ll mouillées). f. ou HAUSSOIRE (hôsoi-r’). C’est la taille ou ténor. On relève le haussoir pour laisser travailler le moulin. Haudry. La plus haute voix d’homme. Haute-contre : (hô-te-kon-tr’). Qui haussebeque et mesprise l’ouvrage. VOLTAIRE. celle qui est au-dessus du ténor. fondé par la femme d’E. n. et non à l’homme sage. RONSARD. f. f. Nom de religieuses de l’ordre de l’Assomption de NotreDame. f. n. peu usité aujourd’hui. n. v. – 354 – . Vieux mot qui signifiait se moquer. Hauturier : (hô-tu-rié). n. t. n. Qui est de la haute mer. Haussoir : (hô-soir). adj. h aspirée). Sillon dans l’aire que le saunier fait avec le haveau. havage. Les droits connus sous le nom de coutume. Loi du 15-28 mars 1790. Ancien terme d’impôt. n. Terme de marin. Grain de pluie ou de vent qui passe très vite. Droit de prélever sur chaque sac de blé exposé au marché autant de grains que les mains pouvaient en contenir. art. cohue…. t. adj. Hâve : (hâ-v’). maigre et défiguré. Haut-pendu : (hô-pan-du). Il reconnut pourtant d’abord Ceux d’entre eux dont avant la mort Il avait eu la connaissance. Quoiqu’ils eussent les faces hâves. sont supprimés. SCARRON. Havage : (ha-va-j’. 1°V.Navigation hauturière. En parlant de la viande qu’on fait rôtir. pr. La viande havit à un trop grand feu 3°Se havir. sans obtenir de cuisson à l’intérieur 2°V. f. Havir : (ha-vir). m. – 355 – . v. n. t. titre 2. dessécher et brûler à la surface. Havelée : (ha-ve-lée). hallage. 19. Être havi. Pâle. navigation de long cours par opposition à cabotage. De la viande qui s’est havie. m. n. religieuse qui est de semaine pour dire l’office et présider la communauté. Forte planche qu’on pose sur la vendange avant de la soumettre à l’action du pressoir. Hebdomadière. Hebdomadier : (è-bdo-ma-dié). Chanoine hebdomadier 2°Au fém. Hec : (hèk). Hécatonstyle : (é-ka-ton-sti-l’). nom du grand sac de peau que les fantassins portaient sur le dos dans les marches. Terme d’architecture. pour y faire l’office et y présider. édifice à cent colonnes. Adj. n. m. n. n. n. Système qui fait du plaisir le but de la vie. m. – 356 – . Terme de philosophie. 1°Celui qui est de semaine dans un chapitre ou dans un couvent. m. n.Havre-sac : (ha-vre-sak). m. anciennement. Portique. Hédonisme : (é-do-ni-sm’). Il se disait particulièrement du grand portique du théâtre de Pompée à Rome. m. f. m. BOSSUET. apatride. occupant quelques districts de la Hongrie. Heimatlos : n.Hégésiaque : (é-jé-zi-a-k’). n. f. qui enseignait à Alexandrie vers 310 avant Jésus-Christ et qui approuvait le suicide. Inv. était chargée de les défendre 2°Domestique vêtu à la hongroise. m. Hégoumène : (é-gou-mè-n’). philosophe cyrénaïque. – 357 – . Terme d’antiquité. Hélépole : (é-lé-po-l’). Heiduque : (è-du-k’). n. À sa fuite commença la fameuse hégire. n. qui commence à l’époque où Mahomet s’enfuit de la Mecque. et adj. 1°Nom d’une milice de gens de pied qui. Nom grec des abbés. La première année de l’hégire correspond à l’an 622 de Jésus-Christ. Machine en forme de tour qui s’employait aux siéges des villes. Disciple d’Hégésias. n. voisins de la frontière. homme sans nationalité. m. m. n. Hégire : (é-ji-r’). L’ère des Mahométans. c’est un mauvais poète. plur. n. Terme d’antiquité. Il est au bas de l’Hélicon. Terme d’anatomie. et fameuse parmi les poëtes. – 358 – . n. la grande. le haut de l’Hélicon. m. qui la regardaient comme un des séjours ordinaires d’Apollon et des Muses. Hélix : (é-liks’). m. adj. Le grand bord replié de l’oreille externe. m. Nom que portaient à Athènes les membres d’un tribunal nombreux. plur. Le sommet. Montagne de Béotie. Héliaque : (é-li-a-k’). n. Lever héliaque. Hélicon : (é-li-kon). n. m. la haute poésie. Fig. voisine du Parnasse. Héliastes : (é-li-a-st’). Terme d’astronomie. il n’y a pas assez de lumière pour que l’astre en question ne soit pas visible. n. m. Hellanodices : (èl-la-no-di-s’) ou HELLANODIQUES (hèl-la-no-di-k’). dont les assemblées commençaient au lever du soleil. le soleil allant se lever ou venant de se coucher.Hélianthe : (é-li-an-t’). Tournesol. se disent d’un astre qui se lève ou qui se couche au moment où. coucher héliaque. adj. Helvelle : (èl-vè-l’). n. f. Traité sur la concordance des calendriers. Héméralopie : (é-mé-ra-lo-pie). Hémérologe : (é-mé-ro-lo-j’). Nom. Terme didactique. f. Champignon comestible dont la tête est formée de lames minces et lisses. n. n. Hélode : (é-lo-d’). à Athènes.Terme d’antiquité. fièvres qui règnent dans les contrées marécageuses. – 359 – . m. Qui tient des marais. c’est-à-dire inaptitude à percevoir les faibles quantités de lumière qui existent la nuit ou pendant le crépuscule. Fièvres hélodes. Terme d’antiquité grecque. Cécité nocturne. n. Officiers qui présidaient aux jeux olympiques. des trésoriers chargés de recouvrer les sommes fournies par les États grecs pour les dépenses de la guerre contre les Perses. Hellénotame : (èl-lé-no-ta-m’). m. ainsi que de jour dans l’obscurité artificiellement établie. m. Lamartine. Rhétorique. publia en 482. Formulation qui dissocie en plusieurs éléments coordonnés ce que sous-entend un syntagme ou une expression unique. n. n. n. Hémistiche : (é-mi-sti-ch’). m. Hénotique : (é-no-ti-k’).Hémine : (é-mi-n’). Mesure de capacité chez les anciens Romains. contenant 0 lit. Hendyadin : n. Un temple rempli de voix et de prières. n. Heptacanthe : Terme de zoologie. Qui porte sept épines ou aiguillons. Moitié d’un vers marquée par un repos ou césure. empereur d’Orient. f. Il publie son hénotique. Hennin : (hè-nin. – 360 – . c’est-à-dire son décret d’union. 27. m. elle était très élevée et surmontée d’un voile flottant à son sommet. Coiffure de femme des XIVe et XVe siècles . à l’effet de rétablir l’unité de croyance dans l’Église et de réunir les catholiques et les eutychiens. m. Édit que Zénon. h aspirée). Héraclées : (é-ra-klée). Ouvrage composé de parties distribuées en sept journées. de faire des retranchements. – 361 – . Terme d’antiquité grecque.Heptaméron : (è-pta-mé-ron). simplement. adj. f. n. etc. Hériban : Le terme désignait à l’époque franque la convocation pour le service militaire. f. m. puis une amende payée par celui qui ne se rendait pas à cette convocation et enfin une taxe permettant d’y échapper. Art de fortifier les places. Hercotectonique : (èr-ko-tè-kto-ni-k’). L’art herméneutique. plur. S. Terme de philologie. f. ou. f L’herméneutique sacrée. n. Brebis étique qu’on met à l’herbe. Fêtes en l’honneur d’Hercule. Herméneutique : (èr-mé-neu-ti-k’). l’art d’interpréter les livres sacrés. n. n. Herbeline : (èr-be-li-n’). Qui interprète les textes sacrés. l’herméneutique. Chien de bonne herpe. Monument élevé en mémoire d’un héros ou d’une héroïne. 1°Terme de chasse. n. m. adj.Héroïde : (é-ro-i-d’). f. Terme d’art militaire. lorsqu’elle brille après le coucher du soleil. Épître amoureuse en vers composée sous le nom de quelque héros ou d’un personnage fameux. n. Herpe : (hèr-p’). elle se place sur une brèche ou sur le chemin de la cavalerie ennemie. ll mouillées). Terme de géographie. Sorte de crible à trémie et en plan incliné. Table de charpente garnie de clous. n. Nom donné parfois à la planète Vénus. n. Hersillon : (hèr-si-llon. n. m. Péninsule hespérique. Hesper : (è-spêr). l’Italie. f. m. Pièce de bois recourbée qui sert à lier l’éperon au navire 3°Terme rural. Héroon : (hé-ro-on). Hespérique : (è-spé-ri-k’). la pointe en haut . chien qui a de bonnes griffes 2°Terme de marine. Terme d’antiquité. – 362 – . Hétérie : (é-té-rie). n. Terme d’antiquité grecque. téronyme. Certaines associations politiques. – 363 – . publiques ou secrètes. Auteur hétéronyme. Courtisane. Nom donné par Kant aux lois que nous recevons de la nature. m.Hétère : (é-tè-r’). un livre sous le nom véritable sonne. n. n. État d’un corps dont la surface est de deux ou de plusieurs couleurs. par opposition à autonomie. Hétérobaphie : (é-té-ro-ba-fie). n. à la violence qu’exercent sur nous nos passions et nos besoins . Hétéronyme : (é-té-ro-ni-m’). f. ouvrage publié sous d’un autre. Ouvrage héle nom véritable auteur qui publie d’une autre per- Heur : (eur). f. f. Bonne fortune. f. adj. chance heureuse. n. Hétéronomie : (é-té-ro-no-mie). Terme de philosophie. Division de l’heure en usage en Flandre. Montagnes hiémales. Hièble : variété de sureau à tige herbacée. style dans lequel la religion impose à l’artiste des formes traditionnelles. La méthode heuristique. f. qui appartient aux prêtres. Qui appartient à l’hiver. – 364 – . f. de faire des découvertes 2°Adj. Terme de sculpture et de peinture. Hiémal : ALE (i-é-mal. Qui concerne les choses sacrées. L’art d’inventer. qui sert à enfoncer des pavés ou des pilotis. n. qui croît en hiver 2°Terme de géographie. et qui se nomme aussi demoiselle dans le premier de ces deux usages et mouton dans le second. 1°Terme didactique. adj. n. ma-l’). n. Hie : (hie). Hiératique : (i-é-ra-ti-k’). Style hiératique. qui est la demie. Heuristique : (eu-ri-sti-k’) ou HÉVRISTIQUE (é-vri-sti-k’). Billot de bois. toujours couvertes de neige et de glace. adj. f.Heurette : (eu-rè-t’). 1°Terme de botanique. de la bénédiction nuptiale chez les chrétiens grecs et chez les Juifs. d’un officier chargé de veiller à ce que. Titre du prêtre qui présidait aux mystères d’Éleusis. particulièrement. m. m. n. Terme d’antiquité. n. Himation : (i-ma-ti-on). m. Scribe égyptien. Hiérophante : (i-é-ro-fan-t’). Hiéropé : (i-é-ro-pé). – 365 – . n. Serviteur attaché à un temple. m. Nom grec des abbés de monastères. Hiérologie : (i-é-ro-lo-jie). n. Terme d’antiquité. Hiérogrammate : (i-é-ro-gra-mma-t’) n.Hiérodule : (i-é-ro-du-l’). Terme d’antiquité. f. m. à Athènes. m. Se dit. Terme d’antiquité grecque. Terme de liturgie. Nom. les victimes fussent irréprochables. n. Terme d’antiquité. Étude. Higoumène : (i-gou-mè-n’). n. dans les sacrifices publics. connaissance des diverses religions. et qui enseignait les choses sacrées aux initiés. Vêtement de dessus. Fontaine du mont Hélicon. n. célébré par l’Arioste qui s’en servit pour conduire Astolphe dans la lune. n. Qui tient du bouc. Celui qui exerce l’art de guérir les maladies des chevaux et des bestiaux . – 366 – . m. des généraux de cavalerie. consacrée aux Muses. n. Hircin : INE (ir-sin. synonyme de vétérinaire. Nom donné au cheval du terrain miocène. Nom. Monstre fabuleux ailé.Hipparion : (i-ppa-ri-on). moitié cheval et moitié griffon. n. selon la Fable. m. chez les Grecs. f. Hippiatre : (i-ppi-a-tr’). adj. et qui passait pour inspirer les poëtes. Hippogriffe : (i-ppo-gri-f’). Terme de paléontologie. Hippocrène : (i-ppo-krè-n’). m. que. Pégase fit jaillir d’un coup de pied. qui dépend du bouc. m. si-n’). n. Hipparque : (i-ppar-k’). chez les Romains. n. Hobereau : (ho-be-rô). Fig. f. Éphémère histrion qui sait son rôle à peine. n. Art de la navigation à voiles. dans le moyen âge. ivre d’audace ou palpitant d’effroi. n. Vient passer à son tour son heure sur la scène. mais avec un sens de mépris. 1°Nom. m. Nom donné à ceux qui ornaient de miniatures les manuscrits. comédien. m. Historieur : (i-sto-ri-eur). Petit de Hispide : (i-spi-d’). Sous le sayon du pâtre ou la robe du roi. Terme didactique. Histiodromie : (i-sti-o-dro-mie).Hirondeau : l’hirondelle. m. V. Tige hispide. Chaque homme. adj. n. 1°Petit oiseau de proie qui était surtout employé à la chasse des – 367 – . des acteurs qui jouaient dans les bouffonneries grossières importées d’Étrurie 2°Aujourd’hui. HUGO. n. Couvert de poils rudes et épars. (i-ron-dô). Histrion : (i-stri-on). m. m.alouettes 2°Fig. Pièce qui recouvrait le bas des reins dans les armures pour combattre à pied. t. n. Hoir de quenouille. Hôlement : (hô-le-man). Cri de la hulotte et autres oiseaux nocturnes. n. v. Terme populaire. Nom d’une race de chevaux d’Écosse qui vont naturellement l’amble. m. fille qui hérite. Hoguine : (ho-ghi-n’. m. peu usité d’ailleurs. Hobin : (ho-bin). terme d’ancienne jurisprudence. – 368 – . h aspirée). obstacle. murmurer entre ses dents. petit gentilhomme campagnard. f. Hocquemelle : n. Empêchement. Gronder. Terme de pratique. Hoir : (oir). f. (La Curne) Hogner : (ho-gné). et par dénigrement. du commencement du XVIe siècle. n. n. Synonyme d’héritier. On parle de vers holorimes lorsque. f. Instrument qui permet de déterminer. à Nîmes.Holographe : (o-lo-gra-f’). Terme d’astronomie. testament écrit en entier de la main du testateur. – 369 – . Leçons du bréviaire extraites des homélies des Pères. adj. n. le second rime entièrement avec le premier tout en présentant à la lecture des signes différents. n. Galamment de la reine à la tour Magne. Instruction sur l’Evangile ou sur des matières de religion. alla. Homélie : (o-mé-lie). tour magnanime. Holomètre : (o-lo-mè-tr’). qu’on nomme aussi prône. m. Homalographe : (o-ma-lo-gra-f’). à la fois la distance et l’altitude d’un point. adj. Gal. n. Au plur. m. amant de la reine. dans une suite de deux vers. par une seule opération. Testament holographe. Holorime : (o-lo-ri-m’). On dit aussi pièce holographe. HUGO. Instrument qui sert à prendre les hauteurs d’un point au-dessus de l’horizon. et qu’on chante au troisième nocturne des matines. Mots qui. Miniature d’hommes créée par sorcellerie. le président et ils président. Hommée : (o-mée). m. adj. Recueil d’homélies qu’on lit à l’église. Homogramme : (o-mo-gra-m’). n. se prononcent différemment : par exemple. – 370 – . Terme rural. Homiliaire : (o-mi-li-ê-r’). Quantité qu’un homme peut labourer en un jour . m. f. s’écrivant de la même manière. Homilétique : (o-mi-lé-ti-k’). Victor Hugo. le plus souvent pour produire un effet euphonique ou d’harmonie imitative. travail d’une journée. Le lourd roulement des tambours. n. n. n. f. m. Fait d’homophonie finale entre deux mots qui figurent dans une même phrase ou un même membre de phrase.Homéotéleute : n. Théorie de l’éloquence de la chaire. Terme de liturgie. Homoncule : (o-mon-ku-l’). 1°Casaque brodée que portaient les archers du grand prévôt. Hoplite : (o-pli-t’). n. pour armes offensives. Hongrer : (hon-gré). Terme de grammaire. mots qui se prononcent de façon identique mais ne s’écrivent pas de la même manière. f.Homophone : (o-mo-fo-n’). Basilic et basilique. Soldat grec d’infanterie. Ancienne sorte de justaucorps. un bouclier rond et des bottines garnies de fer . n. n. f. Mots homophones. adj. n. pesamment armé. Action de combattre avec une armure pesante . m. – 371 – . Châtrer un cheval ou un poney. c’est-à-dire ayant pour armes défensives un casque. une cuirasse. filtre et philtre. etc. Art de combattre avec cette armure . Hoqueton : (ho-ke-ton). t. une longue pique et une épée. du chancelier. v. et aussi les gardes de la manche. m. Hoplomachie : (o-plo-ma-chie). action de s’y exercer. Hongreline : (hon-gre-li-n’). h aspirée). des pierres et surtout du fumier. m. f. m. n. Horée : n. Hottiau : (ho-ti-ô. endosse un hoqueton.2°Casaque. d’une charrette à deux roues qui sert à porter du sable. m. de légumes. Nom qu’on donnait autrefois aux maraîchers. Une hottée de terre. f. Titre de dignité qui se donne à certains princes vassaux du grand seigneur. n. n. Ce que contient une hotte. Hottée : (ho-tée). Trace bouillonnante que le navire laisse derrière lui pendant sa marche. Averse. Hortillon : (or-ti-llon. en général. f. – 372 – . m. Coup violent. Il s’habille en berger. n. LA FONTAINE. n. et qui en indique la vraie direction. Nom. en Normandie. n. Nom des jardins maraîchers dans la Picardie. (La Curne) Horion : (ho-ri-on). Houache : (ou-a-ch’) et HOUAICHE (ou-è-ch’). Hospodar : (o-spo-dar). ondée. ll mouillées). Pipe turque ou persane. peu différente du narghileh. et font le service des villes. en bois. son faîte 3°Maladie des arbres qui attaque la cime. Traire les vaches. f. h aspirée). Hour : (hour. n. gagneront et auront de la Saint Martin jusques à la Saint Jean. que les défenseurs établissaient au – 373 – . " (La Curne) Houe : (houe). Houppier : (hou-pié). Dans la fortification du moyen âge. Pioche à lame assez large dont on se sert pour les binages. vingt sols. " Les chambrieres qui servent en houbillant les vaches. sorte de balcon volant et couvert. Arbre ébranché auquel on n’a laissé que sa houppe 2°La houppe même de l’arbre. m. Houka : (hou-ka). 1°Terme rural. t. " (La Curne) Houce : n. n. m. n. f. n. " S’en fist faire cote et sorcot Et une houce grant et large Forrée d’une noire sarge.Houbiller : v. Manteau. m. Vacarme. LA FONTAINE. y mourir. Sortes de bottes contre la pluie et la crotte. Houssaie : (hou-sê). de là ils lançaient toute sorte de projectiles contre les assaillants. m. Disent ma meute et font les chasseurs merveilleux. Navire mal construit et mauvais marcheur. Mauvais petit chien de chasse. Hourvari : (hour-va-ri). suivis de dix hourets galeux. Les mots hourdage. – 374 – . n. Laisser ses houseaux quelque part. Hourque : (hour-k’). Fig. m. m. plur. Mais le pauvret. y laissa ses houseaux. sont demeurés dans la langue comme un témoignage et comme un souvenir du système de défense antérieur aux mâchicoulis. f. hourder. n. hourdis. Houseaux : (hou-zô). ce coup. n.haut des murailles. n. Par dénigrement. dont l’avant et l’arrière sont arrondi. De ces gens qui. Lieu planté de houx. grand bruit. hourd. Ancien navire hollandais de transport à fond plat. Houret : (hou-rè). n. f. MOLIÈRE. et qui faisait saillie en dehors . Huerta : plaine irriguée très fertile en Espagne. en termes de chasse. t. Baguette flexible de houx ou de tout autre arbre. n. Terme de blason. m. Hui : (ui). qui sert à faire aller un cheval ou à battre des habits. n. v. Huchet : (hu-chè). 1°Appeler 2°Particulièrement. des meubles. Vous serez le parrain. Nom de grosses épingles propres à attacher ensemble plusieurs doubles d’étoffe. Houssine : (hou-si-n’). dès hui je vous en prie. Hucher : (hu-ché). v.Housseau : (hou-sô). S’appeler l’un l’autre. Houssoir : (hou-soir). de plumes. Cornet pour avertir de loin . appeler en criant ou en sifflant 3°Se hucher. n. LA FONTAINE. Balai de houx ou autres branchages. m. et. – 375 – . m. n. adverbe de temps servant à marquer le jour où l’on est. Représentation d’un cor de chasse dans les armoiries. f. le plus souvent. etc. pr. ou fumure verte) pourvu de matières humeuses qui favorisent la diffusion des principes nutritifs. sans que le public soit admis 3°À huis ouvert. par exception. Quatrevingts. mais. l’s se lie : à ui-z ouvert . Stance de huit vers dans un plus long ouvrage. Le sol se trouve alors (par les enfouissements verts. n. le public étant admis. l’huis . n. sans être aspirée. les huitains). m. l’h. Qui a le caractère de l’humus. meû-z’). nom de nombre. Petite pièce de poésie composée de huit vers . Huitain : (ui-tin . adj. adj. ce huis clos). Qui a rapport à l’humus. la fin du huis clos.Huis : (ui . l’on dit le huis clos. m. usité dans cette locution : à huis clos. – 376 – . Humique : (u-mi-k’). fait qu’il n’y a pas d’élision ni de liaison : le huitain. 1°Terme vieilli qui signifie porte 2°Terme de palais. Humeux : EUSE (u-meû. Huitante : (ui-tan-t’). l’h n’est pas aspirée. Foyer de pourriture qui se trouve dans une pièce de bois. n. toute la tête nue et hurlupée. f. f. m. Ancien nom des hommes qui étaient chargés de miner. Hérissé. et à laquelle une cloche est suspendue. Vieux mot qui signifiait entêté. n. dit Louis le Hutin. coiffure hurlupée. Hurlupé : ÉE (hur-lu-pé. SÉV. dans les siéges. frisée. Huppe : (hu-p’). brochet…). pée). adj. Tête du sanglier. poudrée. 356. n. f. m. ID. n. 18 mars 1671. Huron : (hu-ron). Enfin dès six heures du matin tout est en l’air. Hutin : (hu-tin). Tout cela fait une petite tête de chou ronde. – 377 – . ébouriffé. sans nulle chose par les côtés . opiniâtre. du cochon et de quelques animaux (saumon.Hune : (hu-n’). et qui ne s’est conservé que comme surnom d’un roi de France : Louis X. Terme de marine. Hure : (hu-r’). adj. Grosse pièce de bois terminée par deux tourillons. Pour grant mortalité de leurs bestes blanches et de toute la hynerie de leurs jumenz et de leurs poulains. Hara. Vase pour contenir de l’eau. f. Hydrophane : (i-dro-fa-n’). variété d’opale. le cristal de roche. plur. n. Hyalin : INE (i-a-lin. Terme d’antiquité. Nom d’une pierre siliceuse qui est translucide lorsqu’elle est imbibée d’eau. Terme de grammaire. n. Terme didactique. Figure par laquelle on paraît attribuer à certains mots d’une phrase ce qui appartient à d’autres mots de cette phrase. N. li-n’). Quartz hyalin. Qui est translucide dans l’eau. adj. C’est l’opale hydrophane. f. f. n.Hyades : (i-a-d’). Pierre hydrophane. f. Hynerie : n. Exemple : Enfoncer – 378 – . Hydrie : (i-drie). Qui a l’apparence ou la diaphanéité du verre. sans qu’il soit possible de se méprendre au sens. Nom des sept étoiles qui forment le front de la constellation du taureau. (La Curne) Hypallage : (i-pal-la-j’). adj. f. Infusion de cannelle. n. Qui conduit au sommeil. m. adj. Hypnobate : (i-pno-ba-t’). dans les thermes. Temple hypètre. n. Terme d’architecture. m. m. dans du vin édulcoré avec du sucre. Édifice. d’un peu de musc et d’ambre.son chapeau dans sa tête. Hypocras : (i-po-kras’). Adj. Terme d’architecture. – 379 – . m. n. Hypèthre : (i-pè-tr’). Synonyme peu usité de somnambule. n. Hypogée : (i-po-jée). Terme d’antiquité. Excavation. m. d’amandes douces. construction souterraine où les anciens déposaient leurs morts. Hypnagogique : (i-pna-go-ji-k’). n. pour enfoncer sa tête dans son chapeau. Hypocauste : (i-po-kô-st’). temple découvert. Les hypogées des environs de Thèbes en Égypte. Fourneau souterrain. Hypophore : (i-po-fo-r’). Hypotypose : (i-po-ti-pô-z’). n. m. n. la chose sous les yeux. Hypothénar : (i-po-té-nar). Terme de rhétorique. – 380 – . vive et frappante. Terme d’anatomie. pour ainsi dire. Partie de la figure dite prolepse ou antéoccupation. Mes petites affaires me paraissent de l’hysope en comparaison de vos grands cèdres. Terme de rhétorique. Plante aromatique vivace à fleurs bleues. Hysope : (i-zo-p’) ou HYSSOPE (i-so-p’). Saillie musculaire à la paume de la main et dans la direction du petit doigt. SÉVIGNÉ. n. f. f. Fig. et dans laquelle on cite et énumère les objections. qui met. n. f. Description animée. Terme didactique. n. m. Iatrion : (i-a-tri-on). réduisait des luxations et des fractures et donnait des consultations. Dans la littérature française. Qui est d’un violet plus ou moins brillant. n. ti-n’). Local où le médecin avait ses instruments et ses appareils. et dont le premier modèle se trouve dans les poésies d’André Chénier. Terme d’antiquité. Ibidem : (i-bi-dèm’). adj. pansait des plaies. où il pratiquait des opérations. à rimes croisées. adj. pièce de vers satirique d’un caractère acerbe. mot latin dont on se sert. plur. le – 381 – . Iatrique : (i-a-tri-k’). m.I Iambes : (i-an-b’). sans le répéter. Qui appartient à l’art du médecin. Ianthin : INE (i-an-tin. composée d’un alexandrin et d’un octosyllabe. dans les citations. pour rappeler. Terme d’architecture. le liquide qui coule dans les veines des dieux et leur tient lieu de sang 2°Terme de médecine. n. Vieux mot employé quelquefois encore dans le style de pratique et dans le langage familier. le titre d’un ouvrage. Des ibidem. m. Au fond d’un sérail inutile. m. Ichor : (i-kor). Dans Homère. 1°Terme de mythologie. ICELLE (i-sè-l’). Régime ichthyique. n. Ichthyique : (i-kti-i-k’). pron. Comment Candide fut élevé dans un beau château et comment il fut chassé d’icelui. Icoglan : (i-ko-glan). f. VOLTAIRE. Liquide purulent et putride que fournissent certaines plaies de mauvais caractère.nom de l’auteur. n. adj. Page du Grand Seigneur. démonstratif. qui consiste en poisson. Icelui : (i-se-lui). Que fait parmi ces icoglans Le vieux successeur imbécile Des Bajazets et des Orcans ? VOLTAIRE. De poisson. Substantivement. Un ibidem. Ichnographie : (i-kno-gra-fie). Plan horizontal et géométral d’un édifice. – 382 – . Disposition qui fait que chaque indi– 383 – . Terme de médecine. Idémiste : (i-dé-mi-st’). adj. de mai. On appelait docteurs idémistes ceux qui. f. Coup frappé en marquant la mesure d’un pied 2°L’accentuation forte d’un mot. n. plur. n. dans les assemblées. 1°Terme d’ancienne métrique. Dans les églises grecques. sans apporter de raison. dans le calendrier des anciens Romains. n. Science qui traite de l’origine des idées. et le treizième des autres mois.Iconostase : (i-ko-no-sta-z’). se contentaient d’opiner du bonnet et de dire idem. n. Idéogénie : (i-dé-o-jé-nie). m. de juillet et d’octobre. ces portes se ferment quand le prêtre accomplit quelqu’un des mystères. Le quinzième jour des mois de mars. f. Ictus : (i-ktus’). n. f. Terme de philosophie. Ides : (i-d’). à trois portes . sorte de grand écran chargé d’images de saints. f. Idiosyncrasie : (i-di-o-sin-kra-zie). et qui tient de l’églogue. n. n. Illation : (il-la-sion). adj. Qui vomit du feu. Un des noms de la ville de Troie. Apport des biens d’une personne qui entre en novi– 384 – . Ilion : (i-li-on). (La Curne) Idylle : (i-di-l’). comme Isabelle chassa les Juifs d’Espagne. 1°Terme de droit. Petit poëme dont le sujet est ordinairement pastoral ou relatif à des objets champêtres. f. Idunc : adv. cavale. Jument. f. n. Qui adore le feu. Terme didactique.vidu ressent d’une façon qui lui est propre les influences des divers agents. Se dit des volcans. Il resta un grand nombre de familles guèbres ou ignicoles à Ispahan jusqu’au temps de Sha-Abbas. VOLTAIRE. m. Ignivome : (igh-ni-vo-m’). adj. Ieque : s. (La Curne) Ignicole : (igh-ni-ko-l’). qui les bannit. f. Alors. Imagier : (i-ma-jié). Fig. Dignité d’illustre. dans la république de Sparte 2°Fig. t. adj. m. Imbrifuge : (in-bri-fu-j’). On l’a imbu de ce principe 2°S’imboire. Autre forme d’imager. dans une société. GAUTIER. Imboire un corps d’un liquide. faiseur d’images. Illustrat : (il-lu-stra).ciat dans une maison religieuse 2°Terme d’Église. n. – 385 – . L’immanité de Néron. pr. m. m. Celui qui est réduit. n. Ilote : (i-lo-t’). chapeau imbrifuge. 1°Nom d’esclaves. 1°Humecter de. Ces précieux manuscrits à miniatures où s’épuisait la patience des imagiers. v. n. TH. Cruauté monstrueuse. au dernier état d’abjection ou d’ignorance. Imboire : (in-boi-r’). Devenir imbu. Immanité : (i-mma-ni-té). Transport ou retour des reliques d’un saint. f. v. Qui préserve de la pluie. Toile. n. Immuration : (i-mmu-ra-sion). État d’un homme qui ne commet aucun péché. Terme didactique. S’introduire dans une maison et y dominer (avec un sens défavorable). L’impeccabilité emporte l’impeccance. Qui n’éprouve ou ne trahit aucune peur.). S’établir comme chez soi. Immun : (i-mun).Immarcescible : (i-mmar-sè-ssi-bl’). f. Terme d’histoire du moyen âge. Se dit d’un organisme immunisé. Impatroniser : (in-pa-tro-ni-zé). n. Impeccance : (in-pè-kkan-s’). adj. Un inconnu céans s’impatronise. v. – 386 – . Impavide : (in-pa-vi-d’). adj. Action de séquestrer une personne entre quatre murailles. s. f. de maître 2°S’impatroniser. v. MOLIÈRE. Terme dogmatique. adj. n. Qui ne peut se flétrir. 1°Introduire comme une sorte de patron. pr. tr. Terme vieilli. plur. m. Il fit voir une grande impéritie dans cette occasion. Personne qui obtient quelque chose. n. bénéficiaire ex : diplôme. Implexe : (in-plè-ks’). n. Impollu : UE (in-pol-lu. Terme de poésie dramatique. Qui ne peut être scruté. adj. adj. – 387 – . m. Les objets gênant la marche et les mouvements d’une armée en campagne. Sans tache. On dit aujourd’hui inscrutable. et f. Composé d’événements variés. Les fins (des choses) sont toutes également cachées dans l’abîme imperscrutable de sa sagesse (de Dieu). Impéritie : (in-pé-ri-sie).Impédiments : (in-pé-di-man). tran-t’). lue). adj. L’impéritie d’un Chirurgien. Imperscrutable : (in-pèr-skru-ta-bl’). DESCARTES. f. n. quoique liés naturellement au sujet. Manque d’habileté. Impétrant : ANTE (in-pé-tran. non souillé. Terme bas et vieilli Défier quelqu’un. na-t’). Incarnat : ATE (in-kar-na. Terme de chancellerie de la cour de Rome. Incamération : (in-ka-mé-ra-sion . Verbes inchoatifs. un droit. Terme de philosophie. et. celles qui sont imprimées dans nos sens. f. Terme de grammaire. Espèces impresses. Incaguer : (in-ka-ghé). adj. les inchoatifs. Qui est d’une couleur entre la couleur de cerise et la couleur de rose. combattre une proposition.Impresse : (in-prè-s’). Attaquer. Le bec est incarnat et les pieds sont cendrés. v. adj. Inchoatif : IVE (in-ko-a-tif. ou un pas– 388 – . v. BUFFON. ti-v’). qui laissent trace dans notre mémoire. les verbes qui désignent un commencement d’action. en lui témoignant beaucoup de mépris. f. Union de quelque terre au domaine de la chambre ecclésiastique. de six syllabes). Impugner : (in-pu-gné). t. n. Qui commence. adj. t. en vers. le braver. substantivement. Édition incunable. Terme de grammaire.sage d’un état à un autre.) tirés d’adjectifs. n. m. f. formant un sens partiel. issons. Se dit de certaines médailles frappées d’un seul côté. grandir. par la négligence et la précipitation des ouvriers. Incuse : (in-ku-z’). : blanchir. Incipit : (in-si-pit’). comme beaucoup de nos verbes en ir (avec présent en is. Citer l’incipit des ouvrages dans un catalogue. Terme didactique. Se dit des premiers mots par lesquels commence un manuscrit. etc. – 389 – . Incise : (in-si-z’). adj. Indentation : (in-dan-ta-sion). n. Échancrure semblable à la trace ou à la morsure d’une dent. Terme de paléographie. n. etc. édition qui date des commencements de l’imprimerie. par ex. Incunable : (in-ku-na-bl’). Petite phrase qui. entre dans le sens total de la proposition. adj. f. de quatre syllabes). Plus particulièrement. de la même façon que le préfixe à la tête. Qui n’a ni aiguillons. petite table des matières. 1°Terme de botanique. Inerme : (i-nèr-m’). m. Petit index. n. Convocation d’un concile ou d’un synode 2°Prescription. Ainsi. Mot ou partie de mot qui se place à l’intérieur des mots. – 390 – . en vers. dans amphi-bologie.Indiction : (in-di-ksion . 1°Convocation à certain jour. bo est un infixe. ou de pouvoir les tenir contre la disposition du droit commun. Terme de grammaire. m. L’indiction d’un jeûne 3°Terme de chronologie. ni épines 2°Terme de zoologie. et le suffixeà la fin. lorsque le nombre de quinze est fini. n. n. f. Révolution de quinze années que l’on recommence toujours par une. m. n. Infixe : (in-fi-ks’). Indicule : (in-di-ku-l’). Qui n’a point de cornes. Indult : (in-dult’). Privilége accordé par lettres du pape à quelque corps ou à quelque personne de pouvoir nommer à certains bénéfices. adj. Cadenza per inganno. Infracteur : (in-fra-kteur). Infus : USE (in-fû. n. Grippe. alerte. Inganno : (in’-ga-nno). Claire connaissance de Dieu. fu-z’). Qui ne peut être brisé. BOSSUET. de qualités. de sentiments. Celui qui enfreint. Ingambe : (in-gan-b’). Infrangible : (in-fran-ji-bl’). en parlant de choses intellectuelles et morales. m. État d’un corps qui prend feu et se consume. n. vieilli. Terme de musique. Influenza : (in-flu-in-dza). 2°Pénétré de. Qui est bien en jambes. adj. n. dispos. amour infus de ce premier être. léger. adj. n. Terme didactique. – 391 – . f. espèce de cadence qui donne une résolution différente de celle que l’oreille attend. f.Inflagration : (in-fla-gra-sion). m. adj. 1°Répandu dans. propriété que certains physiologistes attribuent à ces facultés. Insénescence : (in-sé-nè-ssan-s’). – 392 – . Format in-plano. Terme d’imprimerie et de librairie. In-plano : (in’-pla-no).Iniaque : (i-ni-a-k’). L’innascibilité de Dieu. celui où la feuille imprimée ne contient qu’une page de chaque côté. n. Terme de théologie. Institoire : (in-sti-toi-r’). Qui a rapport à la nuque. f. adj. Terme de physiologie. Insculper : (in-scul-pé). f. v. t. Graver en frappant avec un poinçon. Qualité de ce qui ne peut avoir de naissance ou ne peut naître. adj. synonyme de format atlantique. n. Terme de droit romain. adj. Action institoire. L’insénescence des facultés intellectuelles. invar. Terme d’anatomie. Qualité de ce qui ne vieillit pas. action donnée contre un marchand pour ce qui s’est fait en son nom par son commis ou son facteur. Innascibilité : (i-nna-ssi-bi-li-té). Intercourse : (in-tèr-kour-s’). Intinction : (in-tin-ksion). n. Terme de liturgie. d’une fraction de l’hostie avec le vin consacré. f. Magistrat à qui le pouvoir était confié entre la mort d’un roi et l’élection du successeur ou dans l’intervalle des consulats. rran-t’). n. f. Cet événement intercurrent déjoua leurs projets. m. f. Terme d’histoire romaine. n.Intaille : (in-tâ-ll’. ll mouillées). adj. Qui se met entre. à la différence des camées. Intercurrent : ENTE (in-tèr-ku-rran. Terme d’astronomie. avant la communion. Pierre dure gravée en creux. n. Terme de beaux-arts. n. Interlune : (in-tèr-lu-n’) ou INTERLUNIUM (intèr-lu-ni-om’). Temps qui s’écoule entre le moment où la lune décroissante cesse d’être visible. L’ensemble des communications commerciales entre deux pays. Mélange que l’on fait. – 393 – . m. Interroi : (in-tèr-roi). et celui où elle reparaît. m. Terme de musique. v. n. Irato : (AB) (a-bi-ra-to). un monument enfoui. et f. f. Courroux. LA FONTAINE. voyant ses bontés négligées. Quand quelque dieu. n. loc. Prières dites par le prêtre à la messe quand il est monté à l’autel. Droit. avec des coups de gosier très rapides du grave à l’aigu. Inventeur : TRICE (in-van-teur. adv. n.Introït : (in-tro-it’). et chantées par le chœur au commencement des grandes messes. colère. Ire : (i-r’). etc. Celui qui trouve une médaille dans la terre. m. Volonté œcuménique de tout réconcilier. tri-s’). Terme vieilli. n. Nous fait sentir son ire. t. un autre n’y peut rien. Iouler : (iou-lé). Testament ab irato. Satire écrite ab irato. Par un homme en colère. m. – 394 – . Chanter à la manière des Tyroliens et de quelques autres peuples montagnards. Irénisme : (i-ré-ni-sm’). L’irrision des moqueurs. sur les manuf. 1°N. Règlem. D’où l’on ne peut revenir. août 1669. Irréfragable : (i-rré-fra-ga-bl’). Qu’on ne peut contredire. le subtil. mais dans lequel le jaune domine. Présentation d’aspects de plus en plus irisés. adj. Latinisme. f. l’irréfragable. Anciennement. Qui est de couleur mitoyenne entre le blanc et le jaune. n. Les isabelles pâles et dorées seront teintes avec un peu de raucourt (rocou). Les docteurs qui résolvaient ces questions (des questions scolastiques) s’appelaient le grand. Irréméable : (i-rré-mé-a-bl’). L’irrision des vieilles choses. en vers. Irrision : (i-rri-zion . de quatre syllabes).2°adj. Action de se rire de. Ruban isabelle. n.Iridescence : (i-ri-dè-ssan-s’). Action de celui qui se rit de. f. f. sorte d’étoffe de couleur mitoyenne entre le blanc et le jaune. – 395 – . Isabelle : (i-za-bè-l’). VOLTAIRE. adj. Terme d’histoire naturelle. Qui est de même altitude. De durée égale. Terme de géographie. Terme de météorologie. n. Renard bleu des régions polaires. f. Isohypse : (i-zo-i-ps’). Isochrone : (i-zo-kro-n’). Relatif à la déesse Isis et à son culte. La science de l’introduction. Isobaphie : (i-zo-ba-fie). État d’un corps qui ne réfléchit qu’une seule couleur. n. Isatis : (i-za-tis’). ligne passant par tous les points de la terre qui ont la même température moyenne en hiver. Isiaque : (i-zi-a-k’). Isochimène : (i-zo-ki-mè-n’). Période dont les membres sont égaux. m. adj. adj. adj. – 396 – . n. f. Isocolon : (i-zo-ko-lon). adj. m.Isagogique : (i-za-go-ji-k’). n. Ligne isochimène. Terme de rhétorique. f. n. Terme d’antiquité grecque. Moyen âge. rédigés en français. f. m.Ison : (i-zon). Isopet : (i-zo-pè). n. cet état assurait à celui qui en jouissait tous les priviléges du droit de cité. Terme d’ancienne musique employé seulement dans cette expression propre au plain-chant : chant en ison. Isonomie : (i-zo-no-mie). entre la condition du métèque ou étranger domicilié et celle de citoyen proprement dit . psalmodie qui ne roule que sur deux notes. m. égalité de droits civils 2°Terme de minéralogie. Degré intermédiaire. Égalité des droits politiques. Terme de politique. Isotélie : (i-zo-té-lie). 1°Ancien terme de politique. Apologues de toutes provenances. n. n. à Athènes. Isopolitie : (i-zo-po-li-sie). – 397 – . avec pour source principale le poète latin Phèdre. état des cristaux qui sont construits suivant la même loi. Isonomie des cristaux. Le genre est celui de la fable. Égalité devant la loi. f. n. Isothère : (i-zo-tè-r’). Partie de la rhétorique qui traite des mœurs. Ithos : (i-tos’). n. – 398 – . il est opposé au mistral. m. Nom donné sur la Méditerranée en Provence au vent du sud-est . Ligne isothère. Ancien terme de rhétorique. expression des passions. par opposition au pathos. ligne passant par tous les points de la terre qui ont la même température moyenne en été. m. Terme de météorologie. n. adj. Isséro : (i-ssé-ro). pour arrêter les pièces de fond 2°Terme de verrier. fille qui parle beaucoup. t. Parler beaucoup.J Jable : (ja-bl’). Jonction du fond d’un pot avec la flèche. n’a point de propriétaire connu. 1°V. plus tard. Terme populaire. san-t’). n. m. – 399 – . Biens jacents. Jacobinière : (ja-ko-bi-niè-r’). adj. t. toute réunion de démocrates. Femme. Terme de palais. Jaboter : (ja-bo-té). étant gisant et délaissé. Club des jacobins et. par extension. Jacasse : (ja-ka-s’). J’ai ouï jaboter quelque chose de cela. n. Qui. Jacent : ENTE (ja-san. f. 1°Terme de tonnellerie. n. f. d’une voix peu élevée et de choses peu intéressantes 2°V. Succession jacente. Feuillure qu’on fait aux douves des tonneaux. Il a esté condamné. c’est-à-dire il s’est levé de très bonne heure. n. m. n. Jactation : (ja-kta-sion . Agitation continuelle qui oblige un malade à changer sans cesse de position dans son lit.Jacquemart : (ja-ke-mar). f. adverbe. Jacquet : (ja-kè). en vers. Un ministre avait écrit à la reine mère qu’il n’avait jamais consenti au port des armes. jaçoit qu’il eust d’assez bonnes deffenses. (Furetière 1690). BOSSUET. Jaçois : (ja-soi). Jactance : (ja-ktan-s’). qu’il était malaisé qu’il ne l’imitât. f. Calvin a tant loué la sainte jactance et la magnanimité de Luther. Vieux mot qui signifie Bien que. Quoique. nom propre employé dans cette locution populaire : Il s’est levé dès le patron Jacquet. – 400 – . à se faire valoir. de quatre syllabes). et servant à la faire relever lorsqu’elle a pincé l’espèce ou la médaille. Paroles de jactance. BOSSUET. Ressort situé au bas de la vis du balancier à frapper les monnaies. On ne le dit plus qu’au Palais. n. Hardiesse à se vanter. Ses jactances. jaçoit qu’il y eût consenti et contribué. prière courte qu’on adresse au ciel avec un vif mouvement de cœur. Jalage : (ja-la-j’). Terme de coutume féodale. arbalète avec laquelle on lançait des cailloux ou des balles. Jambage : Terme de féodalité. Caillou rond qu’on lançait avec une arbalète. n. – 401 – . adj. ou arc à jalet. Crochet pour abaisser les branches des arbres dont on veut cueillir les fruits. Arbalète à jalet. droit que possédaient quelques seigneurs de poser leur jambe dans le lit d’une nouvelle mariée qui était leur vassale. m. Jalet : (ja-lè). Jaffet : (ja-fè). m. n. Droit de jambage. n.Jaculatoire : (ja-ku-la-toi-r’). fontaine qui lance un jet d’eau à une grande hauteur et par la force d’une pression 2°Fig. Terme de dévotion. Fontaine jaculatoire. Droit qui se levait sur le vin vendu en détail. 1°Terme d’hydraulique. m. Oraison jaculatoire. Ornement circulaire qui est pour la jambe ce que le bracelet est pour le bras. en mauvaise part. m. Une des sept collines de Rome. n. n. Il se dit. ll mouillées). qui commençaient à descendre vers l’âge de dix à onze ans dans la mine. Janissaire : (ja-ni-sè-r’). Jambot : (jan-bo). Janicule : (ja-ni-ku-l’). m. n. Vieux mot qui signifiait un habillement court et serré. 1°Soldat de l’infanterie turque. dans les houillères du Hainaut. Jaque : (ja-k’). m. Le roi (Charles VI) était – 402 – . ainsi dite du dieu Janus. Nom donné. m. des satellites d’une autorité quelconque. n. f.Jambelet : (jan-be-lè). n. m. qui servait à la garde du Grand Seigneur 2°Fig. n. Nom d’un ais appliqué autour des jantes de la roue d’un moulin. Jantille : (jan-ti-ll’. pour recevoir l’eau qui donne le mouvement à la roue. aux enfants qui y travaillaient. Les enfants ou jambots. On dit plus souvent aube ou palette. n. ou arc à jalet. Partie d’un canon. Jaquette : (ja-kè-t’). vêtu de l’habillement court et étroit qu’on nommait un jaque. n. armure faite de mailles de fer qui couvrent le corps depuis le cou jusqu’aux cuisses. f. 17 mars 1874. Jaque de mailles. Caillou rond qu’on lançait avec une arbalète. oiseau de marais. Espèce de grande jatte ou de baquet. f.à cheval. Arbalète à jalet. Jaquet : (ja-kè). Journal offic. m. Jalet : (ja-lè). Nom vulgaire de la petite bécassine. n. – 403 – . n. BARANTE. Par dérision. n. sans avoir l’air ni bien belliqueux ni bien terrible. Figure de métal qui représente un homme armé avec un marteau à la main et qu’on met sur les horloges pour frapper les heures. se dit d’un homme armé de pied en cap. On a augmenté de 3 pieds sa longueur d’âme et renforcé sa frette de culasse ou jaquette. Jaquemart : (ja-ke-mar). Être armé comme un jaquemart. m. m. Jale : (ja-l’). Janissaire : (ja-ni-sè-r’). en mauvaise part. Jaleuse : (ja-leû-z’). qui servait à la garde du Grand Seigneur. Les enfants ou jambots. Nom. Dit. qui commencent à descendre vers l’âge de dix à onze ans dans la mine.arbalète avec laquelle on lançait des cailloux ou des balles. n. dans l’Opinion nationale du 4 avril 1868. des quarante femmes chargées de mesurer les grains et farines vendus à Paris. Jaque de mailles. 2°Fig. n. aux enfants qui y travaillaient. dans les houillères du Hainaut. n. Jaque : (ja-k’). n. des satellites d’une autorité quelconque. Jambots de crachets. Jambot : (jan-bo). m. m. – 404 – . ceux qui entretenaient les lampes dans les galeries. Nom donné. f. 1°Soldat de l’infanterie turque. m. armure faite de mailles de fer qui couvraient le corps depuis le cou jusqu’aux cuisses. Vieux mot qui signifiait un habillement court et serré. Extrait de l’Économiste belge. avant la Révolution. Terme de lapidaire. Terme de joaillier. f. d’un rouge brillant. Espece de poire un peu longuette qui vient au commencement de l’automne. n.Jardinage : (jar-di-na-j’). m. Jarosse : (ja-ro-s’). – 405 – . JAROUSSE (ja-rou-s’). n. m. Jargon : (jar-gon). moins dur que le vrai diamant 2°Petites pierres de la grosseur d’une tête d’épingle. Émeraudes jardineuses. adj. 1°Terme de joaillerie. qui est bonne à cuire. Plante de la famille des gesses et des ers (lentilles sauvages). et qui viennent ou de matières étrangères qui y sont infiltrées. Taches qui se trouvent dans le diamant. fort communes en Auvergne et que les anciens droguistes donnaient pour de véritables hyacinthes. Jargonelle : (jar-go-nè-l’). ou de coups qui le fêlent. f. JAROUGE (ja-rou-j’). n. Espèce de diamant jaune. Jardineux : EUSE (jar-di-neû. émeraudes dont le vert n’est pas net et est mêlé de brun. neû-z’). JAROUFLE (ja-rou-fl’). n. n. passé de jasper. Qui imite par ses nuances le jaspe. n. n. Jaumière : (jô-miè-r’). de bancs de sable. Le marbre jaspé et tacheté devint ensuite fort à la mode… ROLLIN. des médaillons. Nom. qui sert à suspendre au cou des croix. dans l’ouest de la France. 1°Ancien terme militaire. Nom donné aux burons où l’on fabrique le fromage. dite par corruption jaseron. n. m. Île formée de sable et de limon par un débordement d’eau. m. n. Javeau : (ja-vô). Jaseran : (ja-ze-ran). collier d’or formé de mailles 3°Espèce de chaîne de petits anneaux. f. part. dans les montagnes du Puy-de-Dôme. Jasserie : (ja-se-rie). Espèce de cotte de maille 2°Anciennement. Trou pratiqué à la voûte du navire pour l’introduction de la tête du gouvernail. f. m. – 406 – . spée). de rapides qu’une rivière présente. etc.Jarre : (ja-r’). Jaspé : ÉE (ja-spé. Jemblet : (jan-blè). Fantassin. Jeude : n. m.Javelle : (ja-vè-l’). Mettez une javelle au feu 3°Botte d’échalas ou de lattes 4°On dit qu’un baril. et. n. la jécoraire. adj. m. veine de la main droite qu’on supposait avoir des rapports avec le foie. Partie du moule du fondeur de fer. Veine jécoraire. (La Curne) Jobelin : (jo-be-lin). substantivement. n. Le mettre à joc. m. Repos du moulin. l’arrêter. n. – 407 – . petit jobard (Homme niais. qui se laisse facilement tromper). Joc : (jok). m. tas de sel tiré d’un marais salant 2°Fagot de sarments de vigne. crédule. qu’un tonneau est tombé en javelle lorsque les douves et les fonds se séparent 5°Terme de pêche. Se dit de petits tas de huit morues lorsqu’elles ont reçu plusieurs soleils. Qui appartient au foie. Jeune jobard. Jécoraire : (jé-ko-rê-r’). n. f. n. f. m. Jeune homme qui commence à aimer les femmes. m. M. CORN. dans l’Amour médecin. TH. et qui deviennent quelquefois des îles flottantes. 1°Terme injurieux. Benêt se laissant gouverner 2°Valet niais et maladroit. monsieur Josse. 1 . Cet enfant fait. Comtesse d’Orgueil 2°Petit bijou. n. dans les marais. n. n. Jonchère : (jon-chè-r’). f. Joletrin : n. I. dit cent petites jolivetés. Touffes de joncs qui se forment dans les étangs. Joliveté : (jo-li-ve-té). Nom propre. f. il est joaillier. qui s’emploie dans cette locution : Vous êtes orfévre. (La Curne) Joliade : (jo-li-a-d’).Jocrisse : (jo-kri-s’). Josse : (jo-s’). petit ouvrage qui n’a pas ou qui a peu d’utilité 3°Gentillesses d’un enfant. Lieu couvert de joncs. con– 408 – . m. Terme qui se fit durant la fronde pour désigner un assassinat simulé. et. c’est-à-dire vous nous donnez un conseil intéressé. Josse est un personnage de Molière. n. 1°Trait d’esprit Mille jolivetés qui dans l’esprit me viennent. m. Joubarbe : (jou-bar-b’). n. n. n. de rubis ou d’émeraudes. Terme de marine. Plante grasse à feuilles charnues groupées en rosette d’où s’élève une panicule de fleurs jaunes ou blanches. Joyau.sulté sur ce qu’il faut faire pour guérir la jeune fille malade. – 409 – . f. Joûteur. (La Curne) Jouelle : (jou-è-l’). f. Cette fenêtre a beaucoup de jouée. n. Les deux côtés de l’avant d’un vaisseau. m. Espèce de joug dont on se sert pour rattacher la vigne. plur. d’une fenêtre. au propre et au figuré. Terme d’architecture. Mettre une vigne sur la jouelle. Josteor : n. Dresser une vigne en jouelle. Épaisseur du mur dans l’ouverture d’une porte. Jouel : n. Jouée : (jou-ée). d’un soupirail. f. m. il conseille de lui acheter une belle garniture de diamants. (La Curne) Jottes : (jo-t’). Qui arrive chaque jour . de leurs actions . ouverture qui donne sur la propriété d’un voisin qui l’a permis. Lieu élevé dans une église en forme de galerie. (On prononce Joûreau. plur. m. de l’Académie française 1762). Les officiers généraux et particuliers sentaient que leur réputation et leur fortune dépendaient de leur application. Jouillères : (jou-llè-r’.Jouereau : n. f. Murs d’aplomb avancés dans l’eau. m. adj.) Terme du style familier. et qui est ordinairement entre la nef et le chœur. n. se soumettre. ll mouillées) ou JOUIÈRES (jou-iè-r’). nè-l’). Venir à jubé. Journel. que la distinction journelle y était attachée par la préférence ou le délaissement. – 410 – . ou qui joue petit jeu (Dict. Jubé : (ju-bé). n. SAINT-SIMON. elle : (jour-nèl. Fig. Qui ne joue pas bien à quelque jeu. et auxquels sont attachées les coulisses des vannes. Jour-de-souffrance : n. qui retiennent les berges d’une écluse. de leur conduite. on dit présentement journalier. m. m. f. f. profession de toute personne employée à l’administration de la justice 2°La dignité de juge chez les Hébreux. Terme d’ancienne jurisprudence. Julep : (ju-lèp. Du temps de Ménage. juridiction d’un juge. Ressort .venir à la raison par contrainte. malgré qu’on en ait. Judica : (ju-di-ka). n. parce que l’introït commence par judica. Potion adoucissante ou calmante dans laquelle il n’entre ni huile. n. m. n. Jugulibranche : (ju-gu-li-bran-ch’). ni poudres ou substances extractives. La jugerie littéraire. n. Néologisme et dans un sens péjoratif. m. Juc : (juk). Manière de juger sans bonnes règles. 1°État. on prononçait julè). Judicature : (ju-di-ka-tu-r’). mais – 411 – . Jugerie : (ju-je-rie). le dimanche de la Passion. n. Le judica. ni substances purgatives. adj. impératif du verbe latin judicare. Le bâton où perchent les poulets. Dont les ouïes s’ouvrent sous la gorge. Ancien titre d’office municipal dans plusieurs villes du midi de la France. Flot et jusant. Jurat : (ju-ra). n. n. f.qui est composée simplement d’eau distillée et de sirops. en vers. de trois syllabes). Charge qui se donne par élection dans les corps des Artisans à deux ou quatre anciens pour presider à leur assemblées. Jumenterie : (ju-man-te-rie). f. Jumelle : (ju-mè-l’). Jussion : (ju-sion . mouvement de la marée qui baisse. Les jurats de Bordeaux. flux et reflux. Jusant : (ju-zan). Commandement. f. n. n. m. Nom d’une ancienne pièce de canon qui avait deux bouches et une seule lumière. Retraite ou descente de la marée. n. commande– 412 – . m. Lettres de jussion. f. & avoir soin des affaires de la Communauté (Furetière 1690). Jurande : (ju-ran-d’). Haras où l’on produit des étalons. n. Selon la coutume de cette province tous les juveigneurs de Rohan devaient être hommes liges du duc de Bretagne. Cadet apanagé. m. le texte et la version sur deux colonnes contiguës.ment par lequel le roi enjoignait aux autorités supérieures de faire une chose qu’elles avaient refusé de faire. – 413 – . Juveigneur : (ju-vè-gneur). n. adj. Se dit d’une traduction qui présente. Terme de féodalité. ligne par ligne. SAINTSIMON. Juxtalinéaire : (juk-sta-li-né-ê-r’). m. n. dans les Chartes Bretonnes. " (La Curne) Kalamay : n. Chandeleur. Nom qui servait autrefois à désigner les mariages temporaires contractés par des marins provençaux avec des femmes grecques.K Kabak : (ka-bak). Mot qui signifie dame en turc et qui se disait des maîtresses en pied du sultan. Grade transcendant de la franc-maçonnerie. dans l’Archipel. Kabin : (ka-bin). " Cinq cens livres à la septembresche. n. " Et aura… chascun deux kaïers et douze menues chandelles. et – 414 – . Kadine : (ka-di-n’). Flambeau carré. m. n. n. m. Kadoche : (ka-do-ch’). f. Kaier : n. Mot russe qui signifie un cabaret de bas étage. f. m. trois cens livres au quart jour de l’an neuf. col. Kantref : n. m. m. de l’Hist. Roche argileuse. n. et cinq cens livres à l’octieve de la kalamay ensevante. Sorte de bonnet usité en Orient. " (La Curne) Kaolin : (ka-o-lin). Karabé : n. 1223. qui selon Avincenne. n. Nom que les Droguistes donnaient à l’ambre jaune. qui est tiré du mot karabe. des divinités dont le culte est le sintisme. pl. t. " Le premier conquerur des treys kantrefs de la terre de Brekenoch estoyt Bernard de Nefmarche. qui entre dans la composition de la porcelaine dure. 1309. signifie tire-paille en Langue Persique. Nom. (La Curne) Kalpak : (kal-pak). de Bret. blanche et friable. (Furetière 1690). Les kalpaks. m. au Japon. an. Canton composé de cent villages. m. Kamis : (ka-mis’). I. et les caftans ou vestes rembourrées de coton… DE PEYSSONNEL. – 415 – . m. " Preuv. n. ou bonnets à la tartare. opération par laquelle on allie l’argent à l’or. m. genre d’écriture des Arabes. m. et est assavoir que vint et un pié en quarraure font un karreau. f. trois cenz vint et neuf karreaus. " (La Curne) Kavecheul : n. m. Karature rouge. dans le monnayage ou la bijouterie. Guérets. Oreiller. opération des bijoutiers pour allier le cuivre à l’or. Karet : n. (La Curne) – 416 – . " (La Curne) Karmatique : (kar-ma-ti-k’). terre à blé. " L’un des admiraulx d’un souldan estoit venu fauciller et degaster les blez d’un karet estant illeques près. traversin. adj. Karreau : n. Écriture karmatique. mais qui est plus arrondie que l’écriture coufique. Mesure de terre contenant vingt et un pieds.Karature : (ka-ra-tu-r’). " Avons trouvé ou fié de Vangernie dis quartiers. et cinc cenz karreaus font un quartier. qui ne porte pas de points diacritiques. n. Karature blanche. III. f. m. Kemant : n. XX. Livre qui se donne en cadeau. ". qui n’est en se mainburgnie. Des keepsakes. Le trésor du Grand Seigneur. Qui se rapporte à la cornée.Kayage : n. " (La Curne) Kazine : n. " Lesquielz kais de la Rochelle furent de feu Guiart de la Gravelle et à lui appartiegne et doie appartenir le droit de prendre le kayage et le proffit desdiz kais et de la vase. Droit payé pour décharger le long d’un quai. an. entremêlés de gravures. 1358. " Et se aucuns estoient arrestez par mi ou par men kemant. n. Terme de Relation. (La Curne) Kenée : n. De l’Académie française 1762) Keepsake : (ki-psé-k’). sols. Au plur. adj.. 295. " Quiconques donne kenée à autrui. et qui renferme des pièces de vers et des fragments de prose. m. p. Soufflet. f. Ord. – 417 – . " (La Curne) Kératique : (ké-ra-ti-k’). (Dict. m. Procureur. C’est le nom qu’on donne à une petite excroissance de couleur rouge. Terme de physique. (La Curne) Kestrosphendone : (kè-stro-sfin-do-n’). m. – 418 – . & on l’emploie aussi dans la Médecine. (La Curne) Kesne : n. Terme d’antiquité. Kermès : n. De l’Académie française 1762) Keruier : n.Kéraunographique : (ké-rô-no-gra-fi-k’). un trait. Empreintes kéraunographiques. f. (Dict. Sorte de fronde dont les deux bras étaient inégaux. On le nomme aussi Coccus. et avec laquelle on lançait une flèche. Le Kermès sert pour teindre en écarlate. m. m. d’une balle. qu’on trouve sur le chêne verd. Cette excroissance est formée par la piqûre d’un insecte qui fait extravaser le suc de cet arbre. les empreintes d’objets voisins que la foudre imprime sur les corps qu’elle frappe. adj. au lieu d’une pierre. Celui qui laboure à la charrue pour son compte. Chêne. n. Oreiller. ouvert et peu salé. n. Kinésodique : (ki-né-zo-di-k’). Espèce de filon coupant les lits de houille. m. dit aussi. (La Curne) Khédive : (ké-di-v’). Droit de gîte étendu aux chiens de chasse du seigneur. Mille ares ou dix hectares. Titre du vice-roi d’Égypte. m. m. m. m. f. Terme de physiologie. n. Kourgan : (kour-gan). – 419 – . adj. n. Qui conduit les mouvements. Klavais : (kla-vê). Kipper : hareng fumé. mais d’une manière plus générale. Charge du grand queu de France. Nom d’antiques éminences tumulaires qu’on trouve dans certaines parties de la Russie orientale.Keuerie : n. (La Curne) Kievecuel : n. faille. (La Curne) Kiliare : (ki-li-a-r’). n. f. Kienerie : n. appréciée pour ses qualités digestives. L’âpre terre kymrique où croît le genêt d’or. le cornique de la Cornouaille (il est éteint). adj. à bas e de cumin. m. plur. le welsh. L’idiome kymrique. Kymrique : (ki-mri-k’). Nom donné en Écosse vers le IXe siècle à des ecclésiastiques qui avec les moines composaient le clergé et paraissent avoir appartenu à l’ordre des chanoines. Supplice usité chez les anciens et dans lequel on torturait les condamnés en les attachant à un bois recourbé. José-Maria de HEREDIA. Kyphonisme : (ki-fo-ni-sm’). – 420 – . composé de l’ancienne noblesse. Corps de cavalerie chez les Persans. ou gallois. le kymrique. ou kimrique proprement dit. n. ou. idiome celtique qui a trois dialectes principaux. m.Kuldéens : (kul-dé-in). n. humant son arome sauvage. substantivement. m. Kummel : liqueur alcoolique d’origine russe. n. Kurtchis : (kurt-chis). et l’armoricain ou basbreton parlé en Bretagne. Et nous foulions. La musique composée sur les paroles du Kyrié. Partie de la messe qui renferme une triple invocation à Dieu répétée trois fois. Terme de liturgie. – 421 – . f. Usage des expressions propres. f. Kyrielle : (ki-ri-è-l’). m. par opposition à langage figuré. n. Kyriologie : (ki-ri-o-lo-jie). n. Ancienne pièce de poésie française formée de vers octosyllabes à rimes plates. Un beau Kyrié. n. divisée en petits couplets égaux et terminés par le même mot qui servait de refrain.Kyrié : (ky-ri-é) ou KYRIÉ-ÉLÉISON (ki-ri-é-éléi-son’). Labarum : (la-ba-rom’). Espèce de bégayement sur la lettre l (voy. autorisait à y suppléer par l’inspiration intérieure. – 422 – . n. en 1610. Labadiste. Doctrine dans laquelle Labadie. à la suite. mais ce prince fit mettre à la place une croix avec un chiffre qui exprimait le nom de Jésus. m. n. n. elle portait la figure d’une aigle . f. qui consistait en une longue lance. prétendant que la hiérarchie ecclésiastique devait être abolie. disciple de Labadie. m. Étendard romain. LALLATION). surmontée d’un bâton qui la traversait à angles droits. d’une apparition dans les nues qui lui montrait ce signe et lui annonçait la victoire s’il l’adoptait. dit-on. Labdacisme : (la-bda-si-sm’) ou LAMBDACISME (lan-bda-si-sm’). théologien français.L Labadisme : (la-ba-di-sm’). d’où pendait une riche pièce d’étoffe couleur de pourpre et quelquefois enrichie de pierres précieuses . jusqu’au temps de Constantin le Grand. m. Labelle : (la-bè-l’). Labile : (la-bi-l’). dans les villes de France voisines de la Méditerranée. Terme d’imprimerie.Labech : (la-bèk). grand ou petit. f. ouvrages considérables et tirés à grand nombre. 1°Sujet à glisser. f. adj. Nom qu’on donne au vent de sud-ouest. Bord renversé de certains coquillages . Ouvrages de labeur. Mémoire labile. Dispute. n. n. pétale supérieur de la corolle des orchidées. Labeur : (la-beur). à tomber. Se dit d’une partie qui se détache et tombe aisément. Labit : n. n. querelle. m. (La Curne) – 423 – . mémoire faible qui manque souvent au besoin 2°Terme de botanique. manquer. Sans faire noise ne labit. Le labech est opposé au grégou ou nord-est. par opposition à ouvrages de ville qui sont de peu d’étendue et se tirent à moindre nombre. f. dont on orne les lustres.Labourer : (la-bou-ré). et dont on se servit à la ville pour se garantir de la pluie. m. m. Lacerie : (la-se-rie). Lacerne : (la-sèr-n’). Nom que les vanniers donnent à leurs ouvrages les plus beaux et les plus fins. Entrelacement de petits grains de verre. Terme d’antiquité romaine. v. n. t. Terme d’antiquité. Lacé : (la-sé). Habit grossier qui ne fut d’abord en usage que pour la campagne. se dit d’un vaisseau qui navigue dans une eau trop peu profonde et qui touche le fond sans être cependant arrêté. n. Labourer le fond. Laconicon : (la-ko-ni-kon). et qui provoquait la sueur à l’aide d’une chaleur sèche. Terme de marine. n. Sorte d’étuve en usage chez les anciens : c’était une pièce voûtée qu’on échauffait à l’aide de fourneaux placés sous la pièce. f. Tissu d’osier mince et serré qui remplit le corps d’une corbeille. – 424 – . n. Terme féodal. Et si vous en tirez la moindre lacrymule. Petite larme. Lagan : (la-gan). qu’on tient rempli d’eau avec des haies vives en buisson tout au long. Lacre ou cire à cacheter le cent pesant payera 6 livres. Petit fossé au milieu du grand. m. n. n. Tarif du 18 sept. f. Lacrymule : (la-kri-mu-l’). 1684. Terme didactique. n. 1690. SCARRON. pour se garantir des surprises.Lacre : (la-kr’). f. n. FÉLIBIEN. f. – 425 – . Petite plate-forme au bord des œillets sur laquelle on tire le sel. Lacunette : (la-ku-nè-t’). Lactescence : (la-ktè-ssan-s’). Ancien nom d’une sorte de cire à cacheter. 2°Terme de pharmacie. n. Ladure : (la-du-r’). Historique des bâtiments du roi. f. Droit qui appartenait aux seigneurs sur les débris des vaisseaux naufragés. n. f. Paris. Qualité d’un liquide qui ressemble à du lait. 1°Diminutif burlesque de larme. d’une gourde. muni d’un nœud agui. dont Ptolémée. adj. – 426 – . L’endroit par où passe un vaisseau.Lagéniforme : (la-jé-ni-for-m’). Mot italien marquant un mouvement lent et une expression mélancolique et larmoyante. fut le fondateur. Cordage qui. Terme de musique. et l’un des capitaines d’Alexandre. Terme de marine. Terme d’histoire. adv. Lagrimoso : (la-gri-mô-zo). m. n. Qui a la forme d’une bouteille. f. Membre d’une dynastie grecque régnant en Égypte. Lague : (la-gh’). f. m. est employé pour serrer un corps qu’il entoure par le seul effet du poids de ce corps. Feuille de verre sur laquelle les ouvriers étendent toutes les autres à mesure qu’elles sont fabriquées. Lagide : (la-ji-d’). Terme didactique. Ancien terme de marine. Laguis : (la-ghî). n. n. fils de Lagus. n. Lagre : (la-gr’). sorte de petit poème racontant en vers de huit syllabes une aventure merveilleuse prise dans les légendes.Lai : (lè). Laie : (lê). afin qu’ils croissent en haute futaie 2°Terme de jurisprudence. n. Vers la fin de la fête. Route étroite percée dans une forêt. Une laie de trois pieds de large. Il s’est dit. plur. Prenant un matin son chemin par une grande laie de la forest de Lafère. CHATEAUBRIAND. n. 1°Terme d’eaux et forêts. Terres mêlées de sable et de vase que la mer dépose en forme de sillons sur la côte. Sol que la marée couvre en montant et que le jusant laisse à découvert. – 427 – . m. n. Dans le moyen âge. Laisse : (lê-s’). n. de toute espèce de petit poème. en coupant un taillis. Terme d’eaux et forêts. Nom qu’on donne aux jeunes baliveaux qu’on laisse. Atterrissement. alluvion. dans une futaie. Lais : (lê). ce que la mer ou une rivière donne d’accroissement à un terrain. des troubadours chantaient des lais d’amour. f. VILLEROY. f. par extension. m. Découpures d’étoffe. Lambalais : n. n. m. f. BOILEAU. d’une rade. et qui guide les bâtiments à l’entrée et à la sortie. Terme de marine. d’une baie. de lambel et de fasce. de contre-pal. de bois ou de – 428 – . f. ou à les mouiller indument. Composa tous ces mots de cimier et d’écart. comme si chacune de ces lettres était double. Lambrequins : (lan-bre-kin). n. Lamaneur : (la-ma-neur). Terme de blason.Laize : (lê-z’). ou à les substituer à la lettre r. m. Terme de manufacture. n. De pal. plur. Ce châle cinq quarts a bien sa laize. Pilote qui connaît particulièrement l’entrée d’un port. Lallation : (lal-la-sion). n. Terme de tapissier. m. d’une rivière. Vice de prononciation qui consiste à appuyer sur les l mal à propos. (La Curne) Lambel : (lan-bèl). m. n. Fossoyeurs. On dit aussi et plus souvent lambdacisme. Nom d’une brisure la plus noble de toutes qui se forme par un filet qui doit être large de la neuvième partie du chef. Largeur d’une étoffe entre deux lisières. n. Nom vulgaire donné. m. et qu’on représentait ordinairement avec une tête de femme et un corps de serpent. etc. Terme d’antiquité. nom des bandes d’étoffe qui pendaient au bas de la cuirasse. D’affreux êtres sortis des cercueils soulevés. Lampadaire : (lan-pa-dê-r’). n. m. f. V. HUGO. Officier de l’Église de Constantinople qui avait soin du luminaire. n. et qui portait un bougeoir élevé devant l’empereur et – 429 – . Lamento : (la-mèn-to). Nuance musicale indiquant un ton de lamentation. Lambruches : (lan-bru-ch’) ou LAMBRUSQUE (lan-bru-sk’). Être fabuleux qui passait pour dévorer les enfants. à des ceps de vigne croissant spontanément et sauvages. On sent en vous des goules. une tente. Se dit aussi du fruit de la lambrusque. dans quelques cantons du midi de la France. un store.tôle imitant le coutil. des lamies. Lamie : (la-mie). qui couronnent un pavillon. Terme d’histoire ancienne. Au XVIIe siècle. dans l’imitation théâtrale du costume antique. n. f. pendant qu’ils assistaient au service divin. vaudeville. adj. à lamper. Terme de commerce. Lamperon : (lan-pe-ron). Des lampons… SCARRON. Se dit. La mer lampe . m. Humecter le lampas. Se dit du vin au sens de corsé. n. La gorge. Lampon : (lan-pon). adj. m. en termes de marin. Lampassé : ÉE (lan-pa-sé. Huile lampante. Petit tuyau ou languette qui tient la mèche dans une lampe. – 430 – . la mer a lampé cette nuit. Et n’était pas un de la troupe Qui ne chantât des léridas. Lampas : (lan-pâ). Lampant : ANTE (lan-pan. de la mer devenue phosphorescente. m. Terme vieilli et populaire. pan-t’). Terme de blason. huile bien claire et bien purifiée. Lamper : (lan-pé). v. sée).l’impératrice. n. lorsqu’elle sort de leur gueule et que l’émail en est différent de celui du corps. Brocard. n. bon à boire. t. qui se dit de la langue des animaux. m. f.Lancière : (lan-siè-r’). f. " Une chopine. Demi pique en usage au moyen âge. Langue-de-serpent : n. la Cabale des matois. Lanciner : (lan-si-né). n. parfois surmonté d’un panier mécanique. Tourmenter de façon lancinante. Languide : (lan-ghi-d’). n. au mot matois. Ne – 431 – . m. m. Le Gange au languide pas. dans FR. Dent de requin fossile ou silex préhistorique qui servait au moyen âge d’amulette. t. Ouverture par laquelle l’eau s’écoule quand les moulins ne travaillent pas. La pointe de la langue-de-bœuf était une large dague. Qui est dans la langueur. Langeau : n. Landier : (lan-dié). v. Haut chenêt muni de crochets. " (La Curne) Langue-de-bœuf : n. bouteille. adj. six escuelles et un langeau barré. MICHEL. Flacon. plur. n. adj. Et telle qu’une terre aride Qui. f. Laniaire : (la-ni-ê-r’). Les dents laniaires. n’ayant aucune eau. Lanterne : (lan-tèr-n’). ne peut rendre aucun fruit. avant l’invention des gargousses. Terme populaire. CORNEILLE. Cendres volcaniques. on portait la poudre au fond du canon. Lantiponner : (lan-ti-po-né). n. m. substantivement. Lare : (la-r’). Lapideux : EUSE (la-pi-deû. eû-z’). m. Lapilli : (la-pil-li). Tenir des discours frivoles. Qui est de la nature de la pierre. les dents canines. t. adj. et. Nom. chez les anciens Romains. v. Qui déchire. On retrouve ici – 432 – . n.laisse pas mon âme impuissante et languide Dans la stérilité que le crime produit. Sorte de grande cuiller avec laquelle. les laniaires. des dieux domestiques. Ancien terme d’artillerie. inutiles et importuns. n. Laticlave : (la-ti-kla-v’). et qu’imite un des jeux de l’orgue. Latemment : (la-ta-man). plur. Terme de joaillier. m. D’une manière latente. la demeure. Creux de l’œil du cerf où semble se dessiner l’humidité d’un flot de larmes. Larmier : (lar-mié). rat de peu de cervelle. adv. n. et qui était bordée – 433 – . Espèce de flûte ou de petit flageolet. peu épais. m. Poétiquement. LA FONTAINE. CHATEAUBRIAND. Larigot : (la-ri-go). m. qui n’est plus en usage. Un rat hôte d’un champ. Nom donné aux matelots indiens tirés de la classe des Parias. dit jeu de larigot. n. Diamant qui a la forme d’un parallélogramme plat. la maison. Des lares paternels un jour se trouva soûl. n. m. Lasque : (la-sk’). n. m. Lascars : (la-skar).quelques traces du culte touchant des lares. Les lares. Tunique que portaient à Rome les sénateurs. culte de respect et d’honneur que l’on rend aux saints. n. adj. Terme de théologie. c’était recevoir la qualité de sénateur. Carrière où l’on renfermait des prisonniers. Recevoir le laticlave. Des principes latitudinaires. f. culte d’adoration que l’on rend à Dieu seul. Terme d’histoire ancienne. f. l’administration ne se chargeant pas de retrouver les séducteurs fugitifs ou latitants. tan-t’). Mot forgé du latin. – 434 – . par opposition à culte de dulie. C’est une Ariane abandonnée que l’on éconduit. Latitant : ANTE (la-ti-tan.d’une large bande de pourpre. n. Latomie : (la-to-mie). Latitudinaire : (la-ti-tu-di-nê-r’). ou qui en parle trop librement. Celui qui se donne trop de liberté dans les principes de religion. Qui se cache. n. Latrie : (la-trie). Usité seulement dans cette locution : culte de latrie. m. Adjectivement. DE MOLINARI. Sorte de grand bateau. Lavanche : (la-van-ch’) ou LAVANGE (la-vanj’). f. plur. Synonyme d’avalanche. une sorte de nœud ou cravate pour femme. f. f. Louanges. f. Lavandière : (la-van-diè-r’). Terme de liturgie catholique. (La Curne) Laudes : (lô-d’). Lavis : (la-vî). Terre humide et marécageuse. n. n. n. Manière de colorier un dessin avec de l’encre de Chine. Lauré : ÉE (lô-ré. de la sépia ou – 435 – . c’est un brun clair à peu près feuille-morte.Lauche : n. n. celle qui se dit immédiatement après matines. adj. 1°Se dit de la couleur de certaines reliures . FIG. La seconde partie de l’office divin. Maroquin Lavallière 2°En termes de nouveautés. n. rée). Orné. f. couronné de laurier. Lavallière : (la-va-liè-r’). naviguant sur le canal Saint-Denis. du bistre. m. Lazaret : (la-za-rè). t. et dans lequel séjournaient. Terme d’eaux et forêts. n. Léans : (lé-an). v. dans la Méditerranée. Marquer les bois qu’on doit laisser dans l’abatis des bois de haute futaie ou dans la coupe des taillis. Là dedans. n. Fig. Une lèche de pain. Terme familier. de jambon. VOLTAIRE. Tracer une laie. m. pour y être désinfectés. Édifice isolé. n. une route étroite dans une forêt. du vent du sud-ouest. Lébèche : (lé-bè-ch’). – 436 – . Un beau lavis.quelque autre matière colorante délayée dans l’eau. adv. établi dans certains ports de mer. les hommes et tous les objets provenant de lieux où règnait une maladie épidémique contagieuse. Notre maison est un lazaret. m. Nom. Layer : (lè-ié). Tranche fort mince de quelque chose qui se mange. Dessin fait de cette manière. opposé à céans qui signifie ici dedans. Lèche : (lè-ch’). f. Qui n’a pas son lest. Terme de liturgie. m. Bâtiment qui fait son retour lège. n. Lémures : (lé-mu-r’). n. n. de deux genres. le prolemme et l’épiphore sont les trois parties de l’argument 2°Terme de mathématique. Nom que les Romains donnaient aux fantômes des morts. qui. Terme de marine. plur. La partie du milieu d’un marais salant. m. n. Proposition qui prépare la démonstration d’une autre. m. 1°Dans la dialectique grecque. Lemme : (lè-m’). n. Terme d’antiquité. adj. Lemnisque : (lè-mni-sk’). proposition mise en avant. Nom de rubans attachés aux couronnes. Le lemme.Lectionnaire : (lè-ksio-nê-r’). m. suivant – 437 – . Lède : (lè-d’). f. Livre qui contient les leçons qui se lisent à l’office. autour de laquelle on creuse un fossé. Terme d’antiquité romaine. son chargement. Lège : (lè-j’). aux palmes des vainqueurs et des suppliants. mais auparavant dans un lieu dit champ du lendit. Léonin : INE (lé-o-nin. Personne lente et paresseuse qui semble toujours assoupie. se faisaient voir quelquefois la nuit. vers latins dont les deux césures riment ensemble 2°Dans l’ancienne littérature française. Lendit : (lan-di). Douceur. n. Mot forgé du latin. m. Lentigo : (lin-ti-go). vers dans lesquels une même consonnance se reproduit deux ou trois fois. Nom que l’on donne aux taches de rousseur. entre cette ville et la Chapelle . elle durait plusieurs jours. m. n. Rimes léonines. et f. Lénité : (lé-ni-té). ni-n’). n. indulgence. 1°Vers léonins. f. on l’ouvrait le mercredi avant la Saint-Barnabé (11 juin) . n. Foire qui se tenait depuis l’an 1444 dans la ville de Saint-Denis. rimes extrêmement riches. dont la similitude – 438 – . vers léonins. m. Lendore : (lan-do-r’).l’opinion populaire. adj. Des sucs léthifères. discours subtil. Nom donné à une chaîne de montre de femme. Léthifère : (lé-ti-fè-r’). Lettrine : (lè-tri-n’). pour renvoyer le lecteur à des notes placées soit à la marge. soit au bas des pages 2°Lettres majuscules qui se mettent au haut des colonnes ou des pages d’un dictionnaire. Lette : (lè-t’). pour indiquer les initiales des mots qui s’y trouvent. n. Petite lettre qui se met au-dessus ou à côté d’un mot. n. Terme de rhétorique. et même à Léontine : (lé-on-ti-n’). f. f. f. adj. 1°Terme d’imprimerie.s’étend jusqu’à la pénultième l’antépénultième syllabe. n. Qui cause la mort. minutieux. n. – 439 – . Leptologie : (lè-pto-lo-jie). Nom donné dans les dunes de la Gironde à des amas d’eau qui se forment lors des pluies au fond des vallées sèches séparatives des dunes et qui s’évaporent par les chaleurs. f. Style fin. f. on donnait aux compagnons ou fidèles des rois.Leu : (leu). Ancien nom du loup. Levrauder : (le-vrô-dé). Usité seulement dans cette locution familière : à la queue leu leu. Leucade : (leu-ka-d’). n. f. quelqu’un comme un lièvre. Ancienne sorte de dague à pommeau double. Levantine : (le-van-ti-n’). m. à la suite les uns des autres. se dit des amants malheureux qui se précipitaient dans la mer. dans les temps mérovingiens. Dans l’histoire grecque. saut de Leucade. Robe de levantine. m. du haut du promontoire de Leucade. Lévite : (lé-vi-t’). n. n. n. f. Étoffe de soie tout unie. Nom que. v. Poursuivre – 440 – . t. Sorte de redingote d’homme ou de robe de femme ainsi nommée parce qu’elle a quelque ressemblance avec l’habillement des prêtres ou lévites. pour se guérir de leur amour. n. Leude : (leu-d’). Lexiologie : (lè-ksi-o-lo-jie). des libretti. Mesure itinéraire des Chinois valant 576 mètres. d’un écrit satirique. suivant le pluriel italien. VOLTAIRE. Balancement apparent de la lune autour de son axe. injurieux… le calomniateur se cachait sous un nom supposé. m. Escrit qui contient des injures. Les paroles d’un opéra. m. Science des mots considérés dans leurs éléments de formation. f. par opposition à la partition. des accusations contre l’honneur & la reputation de quelqu’un. Libelliste : (li-bèl-li-st’). n. n. n. Li : (li). Le libretto de cet opéra est d’un tel. f. n. Auteur d’un libelle. Libretto : (li-brè-tto). ou. – 441 – . Des librettos. comme la plupart des libellistes. Terme d’astronomie. des reproches. Libration : (li-bra-sion). Libelle : subst. Au plur. (Furetière 1690). masc. m. n. n. à des hommes dont l’état. Celui qui aime à boire et à bien manger. satellite. dans la période barbare. située entre l’Istrie et la Dalmatie). m. Lice : (li-s’). Terme d’antiquité romaine. portant des haches enveloppées dans des faisceaux de verges. Garde-fous d’un pont de bois. Obtenir un licet. Licteur : (li-kteur). n. f. Barrière qui borde la carrière d’un manége. qui marchaient devant les consuls ou le dictateur. pour fouetter les criminels ou leur trancher la tête. Permission. n. f. mal défini pour – 442 – . m. Licet : (li-sèt’). Terme populaire. Lides : (li-d’). Licheur : (li-cheur). avec l’idée d’une obéissance passive et du meurtre commandé et exécuté. n. Lat. m. Nom de douze sergents d’armes de l’ancienne Rome. liburna. et toujours prêts à délier les faisceaux. Nom donné. m. n.Liburne : (li-bur-n’). Par extension. Espèce de vaisseau léger. n. genre de vaisseau ainsi nommé parce qu’il était usité chez les Liburniens (Liburnie. 1°Terme de féodalité. à certaines nervures qui se croisent entre elles. m. n. usité seulement dans cette locution : faire chère lie. était intermédiaire entre la liberté et la servitude. sans restriction 2°Fief lige. Vieux mot qui signifie joyeux. dans les voûtes gothiques.nous. Vieux mot qui signifie l’action de lever. n. dire : le lief des scellés pour la levée des scellés. n. Lige : (li-j’). adj. LEGOARANT. f. terre lige. Lief : (lièf). Bande de sable séparant la lagune de la mer. la levée d’une chose. Lie : (lie). Lierne : (lièr-n’). vivant à discrétion. Là. Qui promet à son seigneur toute fidélité contre qui que ce soit. faire bonne chère avec gaieté. héritage lige. m. La galande fit chère lie. LA FONTAINE. J’ai ouï d’anciens notaires et greffiers de justice de paix. adj. – 443 – . terre possédée sous la charge de l’hommage lige et des obligations qu’il imposait. Nom donné. Lido : (li-do). Lilial : adj. Le limbe supérieur. n. sur les vaisseaux moruyers.Ligérien : IENNE (li-jé-riin. Ligeris. Lignade : n. ETYM. Limestre : (li-mè-str’). m. Lat. (La Curne) Ligneur : (li-gneur). Celui qui. le bord inférieur du soleil. n. Combien. le bord supérieur. La région ligérienne. m. pêche avec des lignes. m. le limbe inférieur du soleil. Provision de bois. pour avoir mis leur honneur en séquestre. Terme d’astronomie. (La Curne) Limbe : (lin-b’). adj. Semé de fleurs de lis. Espèce de serge croisée et drapée fabriquée à Rouen. adj. Vaisseau moruyer pêchant à la ligne. Terme de pêche. f. Des pièces liminaires dans un manuscrit 2°Se disait d’un prologue ou d’une épître que – 444 – . riè-n’). Qui appartient au bassin de la Loire. la Loire. n. Ontelles en velours échangé leur limestre ! RÉGNIER Liminaire : (li-mi-nê-r’). 1°Qui est en tête d’un livre. l’on mettait à la tête d’un livre et qui tenait lieu de préface. Limon : (li-mon). n. Ébauche. sans marcher sur les bastingages. Terme d’architecture. Les premiers linéaments du poulet dans l’œuf 3°Fig. ce qui dessine. Linostole : (li-no-sto-l’). m. Genre de crustacés branchiopodes. LA MOTHE LE VAYER. n. esquisse. de tout leur ouvrage est celui par lequel ils nous expriment la fin de Socrate. m. Le plus beau linéament. m. Se dit des bouts de cordages bien ridés qui servent de bras d’échelle pour monter dans les haubans. Terme de plaisanterie forgé par Voltaire pour désigner les docteurs de Sorbonne. Limule : (li-mu-l’). Linéament : (li-né-a-man). – 445 – . Terme de marine. n. 1°Trait linéaire 2°Par extension. Nom donné à la pierre ou à la pièce de bois qui termine et soutient les marches d’une rampe d’escalier. sur laquelle on pose une balustrade pour servir d’appui. à mon gré. m. n. n. La disparition. Entaille faite dans toute l’épaisseur d’une pièce de bois pour recevoir l’extrémité d’une autre pièce. n. n. spécialement. m. f. (La Curne) Lise : (li-z’). m. m. f. Nom donné. et. Ouvrage dans lequel on affecte de ne pas faire entrer une lettre particulière de l’alphabet. n. MAROT. Lioube : (li-ou-b’). Lisard : n. Etat de ce qui se fond ou parait se fondre. On dit aussi gueule-de-loup. – 446 – . Lipogramme : (li-po-gra-m’). à la boue des chemins. roman de Georges Pérec est écrit sans la voyelle [e] Liquescence : (li-kuè-ssan-s’). aux sables mouvants. Terme de marine. dans la baie du mont Saint-Michel. Un homme ne peult bien escrire S’il n’est quelque peu bon lisart. Qui a les cheveux plats et lisses. adj. Celui qui aime lire.Liotrique : (li-o-tri-k’). Bande noire tendue aux obsèques d’un grand personnage soit en dedans soit en dehors de l’église et portant les armoiries du défunt. Lithoglyphe : (li-to-gli-f’). n. Variété de grive à tête cendrée. Perche longue et légère avec laquelle on tend une voile rectangulaire enverguée sur le mât. au plur. Litorne : (li-tor-n’). Terme de zoologie. v. t. f. Secouer un arbre pour en faire tomber les fruits. Petites moulures d’une pièce d’artillerie. n. – 447 – . Littorine : (li-tto-ri-n’). LISTEAUX (li-stô). On voit leurs armes sur les litres et sur les vitrages. Locher : (lo-ché). Graveur sur pierre. f. Livarde : (li-var-d’). Litre : (li-tr’). f. m. n. n.Listel : (li-stèl). autre nom du bigorneau. n. Genre de gastéropodes testacés. n. f. LA BRUYÈRE. m. Terme de jurisprudence médiévale. Loissel : n. Logorrhée : (lo-go-rrée). Fig. n. Terme de marine. Aller au lof. Peloton de fil. Le bord ou côté du navire qui se trouve frappé par le vent. (La Curne) Londe : n. droit dû au seigneur par celui qui acquiert un bien dans sa censive. Ancien terme de marine dans le XVIIe siècle. Flux de paroles inutiles. f. f. (La Curne) – 448 – . Langage obscur. Payer les lods et ventes. Lof : (lof). m. Logogriphe : (lo-go-gri-f’). m. aller au plus près du vent. n. Nom d’un petit navire italien à rames et à voile non ponté. Londre : (lon-dr’). m. n. n. on définit ces mots secondaires : et c’est par ces définitions qu’on s’efforce de deviner le mot du logogriphe. f. n. venir au lof. l’s se lie : lô-z et ventes). usité seulement dans cette locution : lods et ventes. plur. Sorte d’énigme dont le mot est tel que les lettres qui le composent puissent fournir plusieurs autres mots . Forêt. m.Lods : (lô . Longanimité : (lon-ga-ni-mi-té). Il a de la loquèle. f. Homme extrêmement long à tout ce qu’il fait. VICTOR HUGO. – 449 – . n. Qui a de la longévité. " Jehan Rode bouvyer. Longévif : VIVE (lon-jé-vif. des fautes qu’on pourrait punir 2°Patience. n. CHAULIEU. Vieux mot qui signifie louange. Terme populaire. n. C’est un longis. vi-v’). m. Longis : (lon-jî). Facilité à parler d’une façon commune. Los aux dames ! Au roi los ! Vois les flammes Du champ clos. m. n. (Dict. Et cette longanimité Dont j’ai lutté contre l’envie. Lorandier : n. Loquèle : (lo-kuè-l’). 1°Patience avec laquelle on endure des insultes. (La Curne) Los : (lô . m. lorandier. un vrai longis. f. Valet de charrue. l’s se lie : lô-z aux dames). courage dans la souffrance morale. adj. serviteur et varlet pour suivre les beufz et labourer la terre en la baronnie d’Apchon. qui vit longtemps. de l’Académie). en fournissant sa part de filets pour la pêche. t. Louchon : (lou-chon). m. ayant un grand mât. composé de plantes herbacées. Terme didactique.Lotier : (lo-tié). Petit bâtiment de guerre. Pierre précieuse que la nature n’a pas achevée. perdre sa transparence. n. Louchir : (lou-chir). Lougre : (lou-gr’). un mât de misaine et un mât de tapecu. Loupe de saphir. Devenir louche. loupe de rubis. en parlant d’un liquide. à feuilles trifoliolées 2°Terme de pêche. Pêcheur qui. Terme de charpentier. n. n. à souche dure. m. renflé par l’avant. m. Tronc de sapin sans nœuds. n. n. Autre forme de louveteau. v. f. assez inclinés sur l’arrière et gréant des voiles à bourcet. m. Terme de joaillerie. certaines parties impar– 450 – . au sens de fils de franc-maçon. vivaces. 1°Genre de la famille des légumineuses. Loupe : (lou-p’). jouit du plein lot. Loufton : (lou-fton). fin dans ses formes de l’arrière. LOUSSET (lou-sè) ou LOSSE (lo-s’). Au bout de quelque temps que messieurs les louvats Se virent loups parfaits. Lier les notes en appuyant sur la première de chaque temps. Jeune loup. n. Terme peu usité. peû-z’). m. n. On dit aussi ousseau. comme gigue le sens de danse au violon. Terme de musique. et qui a pris le sens de la danse à la loure. Terme de marine. Lourer : (lou-ré). LA FONTAINE. t. Loupeux : EUSE (lou-peû. Petit réservoir pratiqué pour recevoir l’eau dans le fond des embarcations qui n’ont point de pompe. Qui a des nodosités.faites et grossières qui se trouvent quelquefois dans ces pierres. – 451 – . v. Arbre loupeux. Loure : (lou-r’). f. m. adj. Vieux mot qui signifiait musette. des loupes. Lousseau : (lou-sô). LOUSSEC (lou-sèk). Louvat : (lou-va). n. f. Ironiquement. – 452 – . dans les loges maçonniques. n. du fils d’un franc-maçon. Le louvet n’est. Terme de zoologie. dit vulgairement cerf-volant. un débauché de mauvais ton. qu’un isabelle charbonné. On y distingue le lucane cerf. Lucane : (lu-ka-n’). etc. qui lui donne une certaine ressemblance avec le poil du loup. d’une robe caractérisée par la présence de la nuance jaune et du noir. n. Louvet : ETTE (lou-vè. n. à proprement parler. Luberne : (lu-bèr-n’). adj. Louveteau : (lou-ve-tô). Se dit. Genre d’insectes coléoptères. Terme de marine.Louvelle : (lou-vè-l’). vè-t’). Border en louvelle. n. Cheval louvet. taureauvolant. border de manière que les bordages se touchent carrément l’un à côté de l’autre. ou un fat. Lovelace : (lo-ve-la-s’). m. Substantivement. Élégant séducteur de femmes. m. chez le cheval. n. f. m. Se dit. Nom qu’on a donné autrefois à la femelle du léopard ou à la panthère. adj. Lucilie : (lu-ci-lie). f. d’une opération quelconque. Il est bien doux alors d’être chère à Diane. Lucine : (lu-si-n’). et qui est construite de manière qu’on peut. Nom que les anciens donnaient à Diane. à partir du IVe siècle. n. Mouche d’un vert métallique vivant sur les fleurs et les déchets organiques. Office du soir. 1°Terme de liturgie. n. CHÉNIER. m. Profit qui se tire d’une industrie. À des travaux affreux Lucine nous condamne . A. n. la faire monter ou descendre par l’effet de la pression de l’air. Qui fuit la lumière. chez les premiers chrétiens. à volonté. célébré à la lueur des lampes 2°Nom. considérée comme la déesse qui présidait aux accouchements. Lucre : (lu-kr’). en touchant un piston. Lucifuge : (lu-si-fu-j’).Lucernaire : (lu-sèr-nê-r’). Ludion : (lu-di-on). – 453 – . m. n. Petite figure qui flotte dans une bouteille de verre pleine d’eau. de puits qui donnèrent un accès libre aux catacombes. n. f. m. n. m. Figure qui a la forme d’un croissant 3°Tache blanche semi-lunaire. n. n. Sorte de marbre qui contient un grand nombre de coquilles. d’une chandelle ou d’une lampe allumée 2°Ce qui reste d’un bout de bougie ou de chandelle qui achève de brûler. Lump : (lomp’). n. 1°Nom donné aux satellites de Jupiter et de Saturne. n. qui renferme l’hostie et qu’on place au centre de l’ostensoir. d’or ou de vermeil. qui se remarque en arrière de l’ongle 4°Espèce de bombyx 5°Espèce de boîte ronde. – 454 – . Lumignon : (lu-mi-gnon). f. connu en France pour ses œufs qui ressemblent au caviar. qui font l’office d’autant de petites lunes 2°Terme de géométrie. m. Lunule : (lu-nu-l’). Nom spécifique d’un poisson osseux des mers froides. Habitant supposé de la lune. f. plus ou moins grande. m. 1°Bout de la mèche d’une bougie. Lunicole : (lu-ni-ko-l’).Lumachelle : (lu-ma-chè-l’). adj. du Centre. Lustral : ALE (lu-stral. qui attire les voyageurs dans les fondrières »…. n. adj. Lupeux : (lu-peû). Qui a rapport à l’ancienne Lydie ou à ses habitants. dit aussi lune. durée d’un lustre). Jeux lustraux (tous les cinq ans. f. Luyton : n. Mode lydien. Par extension. – 455 – . à tête de loup et à voix humaine. surnaturel. m.Lunure : (lu-nu-r’). Gloss. L’eau lustrale. m. diè-n’). 1°Terme d’antiquité. (La Curne) Lydien : IENNE (li-diin. Lutin. un des modes de la musique grecque qui convenait à la douleur. JAUBERT. qui apparaît sur la tranche du bois sous la forme d’un cercle ou quelquefois d’un arc de cercle. et qu’on employait dans les funérailles. le baptême 2°Qui concerne l’époque du lustre. stra-l’). Défaut du bois. n. eau dont on arrosait le peuple pour le purifier. Eau lustrale. Terme de forestier. « être fantastique. poésie burlesque dans laquelle on affuble de terminaisons latines les mots de la langue vulgaire. Qui appartient aux mâchoires. liè-r’). Terme populaire. Mâche-laurier : (mâ-che-lô-rié). Des mâche-dru. Dans l’office des Grecs. hymnes en l’honneur des saints ou des bienheureux.M Macarisme : (ma-ka-ri-sm’). adj. La scène de la réception d’Argant dans le Malade imaginaire de Molière est en vers macaroniques. Maceclier : n. Poésie macaronique. m. (La Curne) Mâche-dru : (mâ-che-dru). m. n. m. Un gourmand. Terme de plaisanterie pour désigner un poëte. Macaronique : (ma-ka-ro-ni-k’). Mâchelier : IÈRE (mâ-che-lié. Boucher. adj. Au plur. n. – 456 – . m. n. Masse avec laquelle on écrase le chanvre et le lin. Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mèregrand C’est la maclotte qui sautille Toutes les cloches sonneront. Macque : (ma-k’). m. Mâchicoulis : (mâ-chi-kou-lî). et d’où l’on jettait des pierres ou autres projectiles pour empêcher qu’on n’en approchât. officier de l’église de Notre-Dame de Paris. n. Amaigrissement total ou partiel du corps. n. dans les vieux châteaux. mais supérieur aux simples chantres à gages. Mot wallon. avec ouvertures. Maclotte : (ma-clo-t’). f. f. inférieur aux bénéficiers. APOLLINAIRE. n. n.Machicot : (ma-chi-ko). – 457 – . Terme de fortification. Macilence : (ma-si-lan-s’). f. Danse. n. m. et aux anciennes portes des villes. d’où l’on apercevait le pied des ouvrages. Anciennement. Nom donné à de certaines galeries saillantes. Macule : (ma-ku-l’). peuples qui reçoivent très obliquement les rayons du soleil. Loupe de bois. f. Taches qu’on découvre sur le disque du soleil. Masse d’eau en forme de barre remontant avec impétuosité le courant de la Garonne. Peuples macrosciens.Macrée : (ma-krée). n. – 458 – . d’un fleuve ou d’une rivière quelconque. Rendre humide. par extension. Madre : (ma-dr’). f. n. et dont le corps projette une très grande ombre à midi . ce sont les habitants des zones glaciales. Terme de diplomatique. v. Terme d’astronomie. n. Madrague : (ma-dra-gh’). f. et. bois veiné dont on faisait des vases à boire au moyen âge. adj. Madéfier : (ma-dé-fi-é). m. (ou Mascaret). t. siè-n’). n. Grand filet à thons. adj. Macrosien : IENNE (ma-kro-ssiin. Macrostiche : (ma-kro-sti-ch’). Qui est écrit en longues lignes. Mafflé : ÉE (ma-flé. m. pièce de poésie renfermant. Madrigal : (ma-dri-gal). rusé . m. en un petit nombre de vers. drée). Futé. UE (maflu. Magnien : n. n. marbré. adj. Terme familier. Espèce de manteau qui était à l’usage des moines d’Égypte. n. 1°Apparence du bois madré . (La Curne) – 459 – . plur. une pensée ingénieuse et galante. f. f. flée) et MAFFLU. n. adj. Magdelonnettes : n. Qui a de grosses joues. m. Maforte : (ma-for-t’). Par transformation du madrigal de la musique. Couvent où on enfermait des jeunes filles pour les punir ou les châtier.Madré : ÉE (ma-dré. Par extension. paroles de galanterie qu’on adresse aux femmes. matois. Madrure : (ma-dru-r’). veines dans le bois 2°Taches que certains animaux ont sur la peau 3°Mouchetures du plumage des perdreaux lorsqu’ils se maillent. Chaudron. flue). se mettait sur la tunique et couvrait le cou et les épaules. tacheté. n. Maie : (mè). Refroidissement de la température au moi de mai. m. f. Chaland de port. f. n. Huche au pain. chez les ligueurs. d’un soldat protestant. m. La partie d’une rivière où l’eau manque. Terme de charpente. n. Se dit de certaines fissures – 460 – . J. Vieux mot qui signifiait un soldat. f. f. ROUSSEAU. Mahonne : (ma-o-n’). J. m. ll mouillées. Maheutre : (ma-eu-tr’). n. je montai sur la maie pour regarder dans le jardin des Hespérides ce précieux fruit que je ne pouvais approcher. Laurier tulipier à grandes fleurs blanches parfois teintées de rose. n. N. et qui s’entendait particulièrement. et non pas mâye). après les premières chaleurs du printemps. Maïalisme : (ma-ia-li-sm’). f. n. Un jour que j’étais seul dans la maison. Maille : (mâ-ll’.Magnolia : (magh-no-li-a). n. à forme très arrondie utilisé en méditerranée. Maigre : (mè-gr’). f. ll mouiliées).du bois. Généralement. n. f. et divergent suivant les rayons. Maillechort : (ma-lle-chor. qui partent du cœur de l’arbre. adj. gardien. 1°Gros maillet de bois 2°Terme de blason. Mailloche : (ma-llo-ch’. m. et non pas ma-yo-ch’). invar. m. Droit dont jouissait le seigneur de s’emparer de la succession d’un serf à sa mort. papier gris plus commun que le papier cartier. administrateur des biens ou de la personne d’un particulier. Papier main-brune. qui entre dans la composition des cartes à jouer. Main-brune : (min-bru-n’). ll mouillées. Terme d’ancienne législation. n. le seigneur prenait une partie de l’héritage et renonçait au reste moyennant le versement du droit de mainmorte – 461 – . n. Petit maillet de fer 3°Marteau de fer à l’usage des carriers. Mainmorte : (min-mor-t’). n. de nickel et de zinc imitant l’argent. Mainbour : (min-bour). Alliage de cuivre. Gouverneur. m. Compas à l’usage des horlogers. ou chargés d’un détail dans l’arsenal. (La Curne) Maisnil : n. Nom collectif désignant tous les maîtres embarqués à bord d’un navire.par les héritiers. m. f. Nom donné aux sept instituteurs des jeux floraux de Toulouse. n. Domestique. Terme de marine. n. m. à l’imitation de Mme de Maintenon. Maintenon : (min-te-non). n. Mainteneur : (min-te-neur). n. Demeure. m. serviteur. " (La Curne) Maistrance : (mê-stran-s’). Maître-à-danser : (mê-tra-dan-sé). Il s’agissait notamment d’empêcher les biens de revenir à des héritiers extérieurs à la seigneurie. f. en 1324. Maisnier : n. Petite croix que les femmes portèrent à leur cou. " La bonne femme du maisnil A ouvert l’uis de son courtil. dont les branches croi– 462 – . dans le commerce de curiosités.sées ressemblent par le bas à deux jambes portant leurs pieds en dehors. Malacie : (ma-la-sie). à toutes les faïences anciennes italiennes et espagnoles. n. f. f. et qui même répugnent ordinairement . Malaire : (ma-lê-r’). Nom que les charpentiers donnent à certains nœuds pourris qui se trouvent dans les bois à bâtir. Majolique : (ma-jo-li-k’). dans les longues – 463 – . Malandre : (ma-lan-dr’). On écrit et prononce souvent maïolique. adj. 1°Nom donné à des bandes de pillards qui. n. Dépravation du goût. Nom attribué. Malandrin : (ma-lan-drin). Terme de médecine. n. f. m. n. Majorelle : bleu outremer clair et intense en restant relativement doux. avec désir de manger des substances qui sont peu alimentaires ou qui ne le sont pas du tout. elle ne diffère pas du pica. Qui a rapport à la joue. Personnage du roman de la Rose. 1°Sorte de coutelas 2°Nom donné dans le XVIIe siècle à un demiconfessionnal qui n’avait qu’une oreille. m. m. dans laquelle la règle n’est pas de rigueur. voleur.guerres avec les Anglais. Mort funeste et cruelle. Par extension. Malebouche : (ma-le-bou-ch’). brigand. m. disgrâce. brigand. dévastèrent la France 2°Par extension. Malchus : (mal-kus’). n. Mer mâle. n. m. Pour empêcher que son – 464 – . Mâle : (mâ-l’). Malencombre : (ma-lan-kon-br’). n. n. (La Curne) Malemort : (ma-le-mor). Malégouverne : (ma-le-gou-vèr-n’). Événement fâcheux. adj. vagabond. Pillard. m. mauvaise langue. n. Malegripe : n. Terme familier. La mer est mâle lorsqu’elle est couverte de lames élevées. Nom donné jadis à l’avant-cour des monastères. f. Terme de marine. de malepeur. maline d’équinoxe. Malitorne : (ma-li-tor-n’). Loin de tout frondeur malévole Doutait de tout impunément. espèce d’interjection qui exprime la surprise.fils N’ait comme lui le même malencombre. Un personnage ma– 465 – . f. Qui a de mauvaises intentions. f. (La Curne) Maline : (ma-li-n’). Malguerdon : n. SAINT-SIMON. Malepeste : (ma-le-pè-st’). Qui a mauvaise façon et mauvaises manières. Grande maline. n. LA FONTAINE. À l’époque des grandes malines. m. Mauvaise récompense. Le parlement disputa toutes choses. n. Peur extrême et pressante. adj. VOLTAIRE. Malepeur : (ma-le-peur). qu’il força le régent. jusqu’au rang personnel. Malévole : (ma-lé-vo-l’). de lui abandonner. Grande marée ou marée de nouvelle et de pleine lune. adj. litorne. n. Mamamouchi : (ma-ma-mou-chi). Un malitorne. t. Substantivement. Marbre dont le fond est d’un rouge pâle vineux. Maltôte : (mal-tô-t’). Battre et étendre au marteau. n. Par extension. pour la guerre contre les Anglais 2°Perception d’un droit qui n’est pas dû 3°Toute espèce de perception d’impôts. une malitorne. ondulé de gris. situées l’une au côté interne. et l’autre au côté externe de la partie inférieure de la jambe. Nom burlesque dont s’est servi Molière pour donner une dignité turque à son bourgeois gentilhomme. f. 1°Impôt levé sous Philippe le Bel. n. f. Malléole : (mal-lé-o-l’). Nom donné à deux saillies osseuses. Malplaquet : (mal-pla-kè). – 466 – . Terme d’anatomie. m. v. m. n. Malléer : (mal-lé-é). se dit en dénigrement des hauts dignitaires dont on veut faire ressortir l’air d’importance ou d’arrogance. n. m. Espace étroit de mer resserré entre deux terres. Art de dompter. Ecole qui forme les enfants de chœur. 1°Sorte de casaque que les laquais portaient autrefois 2°Par extension. n. Boulanger forain. À l’embouchure du fleuve Tistendall. Manége : (ma-nè-j’). et non mandi-ye). ll mouillées. f. (La Curne) Mangelin : (man-je-lin). m. pauvre vêtement. n. adj. d’instruire les chevaux. Terme de géographie. Qui a la forme d’un mamelon. Poids usité dans l’Inde dans le commerce des pierres précieuses. Mandille : (man-di-ll’. f.Mamillaire : (ma-mil-lê-r’). Manche : (man-ch’). leur apprend à chanter. VOLTAIRE. m. Manganier : n. de discipliner. qui sert au même usage que le mangalis et qui pèse un carat et trois quarts. – 467 – . près de la manche de Danemark. f. n. Manécanterie : n. 1°Terme d’art militaire dans le moyen âge. f. n. Machine à lancer des pierres et des dards. n. Graine de paradis au goût poivré. n. Ancien terme de marine. dans lesquelles entrent les anguilles. Maniguette : (ma-ni-ghè-t’).Mangonneau : (man-go-nô). Forêt des régions côtières tropicales. f. Figure de cire dont on se servait dans les sortiléges. et qui n’était effectivement qu’une sorte d’épinette à soixante-dix cordes et à clavier. n. f. Pêcherie formée de filets tendus sur des pieux aboutissant à des manches. f. Manichordion : (ma-ni-kor-di-on). Manie : (ma-nie). n. f. Ancien instrument de musique. qui s’appelait autrement épinette sourde. n. Mangrove : (man-gro-v’). m. ll mouillées). Maniguière : (ma-ni-ghiè-r’). m. Manille : (ma-ni-ll’. Anneau en fer qui liait le forçat – 468 – . n. Mannequin : (ma-ne-kin). n. composée. de cent hommes. Espèce de gants dont se servent certains ouvriers pour protéger leurs doigts. ainsi dite figurément parce que c’est un faisceau. Manse : (man-s’). m. m. m. à l’origine. Terme d’architecture. une poignée d’hommes. n. Mesure de terre jugée nécessaire pour faire vivre un homme et sa famille. et commandée par deux centurions . Terme de féodalité.rameur de galère à une chaîne dont l’extrémité était fixée à la banquette. Manique : (ma-ni-k’) ou MANICLE (ma-ni-kl’). – 469 – . Se disait autrefois de la représentation d’un panier de fleurs et de fruits dans la décoration d’un édifice. n. n. f. 1°Petite bande d’étoffe que le prêtre catholique porte au bras gauche en célébrant la messe 2°Terme d’antiquité romaine. Compagnie d’infanterie. Manipule : (ma-ni-pu-l’). Mantelet : (man-te-lè). c’était un maréchal du palais. – 470 – . De par tous les saints de Castille. Manteline : (man-te-li-n’). chargé de faire préparer et meubler les appartements royaux . f. DE MUSSET. f. n. Manubaliste : (ma-nu-ba-li-st’). et non mantiye). n. Machine de guerre composée de madriers qu’on poussait devant soi pour se couvrir dans l’attaque des places. ll mouillées. On se ferait rompre les os. m. Mantille : (man-ti-ll’. elle se porte ordinairement sur la tête et se croise sous le menton. Officier des rois de France de la deuxième race. n. A. f. Rien que pour toucher sa mantille. Longue et large écharpe noire qui fait partie du costume national des Espagnoles . Petite machine de guerre qui lançait principalement des traits ou des dards. Sous de forts mantelets et d’épais gabions Elle vient s’attacher au pied des bastions. BRÉBEUF. n. Sorte de robe ou de manteau. m.Mansionnaire : (man-si-o-nê-r’). n. adj. Mappaire : (ma-ppê-r’).Manumis : ISE (ma-nu-mî. (La Curne) Marasquin : (ma-ra-skin). Couleur cerise. en corrigeant ou en faisant disparaître leurs défauts. Sonneur de cloches. f. Maquignon : (ma-ki-gnon). Terme de féodalité. Sorte de ratafia de cerises. sans faire le commerce des chevaux. Terme d’antiquité romaine. n. ou du consul. avec un mouchoir ou une serviette (mappa) qu’il recevait de l’empereur. n. Nom d’un officier chargé de donner le signal pour faire commencer les jeux publics. n. n. d’en troquer. Mis en liberté. m. Terme de guerre. Les soldats s’irritent contre le peuple chez qui ils font la guerre. et quelquefois avec permission. mi-z’). m. 1°Marchand de chevaux 2°Par extension. Pillage que des soldats exercent sans permission. Maraglier : n. se mêle d’en revendre. m. ou de quelque autre officier suprême se trouvant dans l’assemblée. parce – 471 – . m. homme qui. Maraude : (ma-rô-d’). une année sur trois. f. VAUVENARGUES. n. Marcolières : (mar-ko-liè-r’). Petit chemin. m. Marayon : (ma-ra-ion). la récolte entière des fruits que la terre produit naturellement. et que la maraude est punie. n. plur. Marciage : (mar-si-a-j’). m. n. n. ou la moitié de ceux qui proviennent de la culture. Colon partiaire cultivant les marais salants. Terme didactique. État de ce qui se flétrit. m. moins large que le chemin de halage. Terme de marine ancienne. n. Marcescence : (mar-sè-ssan-s’). et placé de l’autre côté de la rivière. n. m. Manière de louer des matelots pour tout – 472 – . Marchepied : (mar-che-pié). Filets qu’on dresse la nuit pour prendre des oiseaux marins. Droit qu’avait un seigneur de prendre. m. Maréage : (ma-ré-a-j’).qu’ils ne peuvent le voler assez librement. Pierre d’un blanc argentin. t. Qui produit des perles. Maresque : (ma-rè-sk’). sans qu’on augmente leur salaire. Petit fagot de menu bois ou de brindilles utilisé comme allume-feu. m. – 473 – . si le voyage se prolonge plus qu’on n’avait pensé. Terme de chasse. Terrain maresque. n. Terme de minéralogie. On dit des cailles qu’elles margottent pour signifier un certain cri qu’elles font avant que de chanter. Terme de zoologie. adj. v. Qui porte des taches blanches imitant des perles. qui va pêcher ou ramasser des coquillages à mer basse. qui a été nommée mica nacré. m. m. Maréant : (ma-ré-an). adj. Margaritifère : (mar-ga-ri-ti-fè-r’). Margotin : (mar-go-tin). terre à marais. Margarite : (mar-ga-ri-t’). Margotter : (mar-go-té). n. n.un voyage. Homme qui va à la marée. Petit bâtiment d’une construction particulière destiné à porter. Terme de marine. Nom donné à chacun des trois membres pris dans le conseil de fabrique. les vases et les sables qu’on en retire. et non mar-gou-yî). Margritin : (mar-gri-tin). n. perle. Espèce de rocaille très fine.Margouillis : (mar-gou-llî. ll mouillées. Des maries-salopes. f. Marguillier : (mar-ghi-llé. Marie-salope : (ma-ri-sa-lo-p’). n. Lieu plein de boue et d’ordure. c’est-à-dire parmi les fabriciens. ll mouillées). n. Marguerite : (mar-ghe-ri-t’). Terme de commerce. La mâchoire. secrétaire et trésorier. n. Terme familier. m. à une certaine distance des ports. En style d’Écriture sainte. f. f. pour composer un bureau sous le titre de président. Margoulette : (mar-gou-lè-t’). n. Terme populaire. – 474 – . m. Au plur. n. en dedans. f. n. n. Ancienne petite voiture. m. Il se dit aussi. n. des lieux bas où les eaux de pluie s’assemblent et se conservent. Nom donné. ordinairement suspendue. Maringotte : (ma-rin-go-t’). Maritorne : (ma-ri-tor-n’). Marli : (mar-li). Petite image ou figure de la vierge Marie. laide. Ancien nom de la boussole. m. f.Marigot : (ma-ri-go). n. f. dans nos îles et sur la côte d’Afrique. Marinette : (ma-ri-nè-t’). f. garnie de barreaux sur les côtés. n. aux affluents latéraux du fleuve qui traverse le pays. la moulure d’une assiette d’argent. 1°Sorte de gaze dont on fait des ouvrages de mode 2°Filet en talus qui borde. les bancs étant mobiles. Fille mal tournée. ainsi nommée par allusion à la Maritorne de Don Quichotte. et par extension toute autre petite figure de saint. Mariole : (ma-ri-o-l’). – 475 – . et à deux fins. malpropre . dans le Sénégal. et que les usufruitiers n’ont pas la liberté de faire couper. Par mépris. adj. Bois marmenteau. jeune homme sans conséquence. Terme d’eaux et forêts. n. soit pour amender un sol. soit pour lui donner des éléments calcaires ou argileux qui lui manquent. n. m. m. c’est-à-dire en modifier l’état physique et mécanique. – 476 – . Qui a la nature ou l’apparence du marbre. Petite figure grotesque. en forme de prisme triangulaire. adj.Marmenteau : (mar-man-tô). Marmouset : (mar-mou-zè). è-n’). qui est conservé pour la décoration d’une maison à laquelle il est attaché. dont une extrémité est ornée d’une figure quelconque. Marnage : (mar-na-j’). m. Espèce de chenet de fonte. Terme didactique. Marmoréen : ENNE (mar-mo-ré-in. Opération agricole qui consiste à mêler à la terre arable une certaine quantité de marne. bois de haute futaie. MARINE : différence de hauteur entre une basse mer et une pleine mer successives. n. Cimeterre. Terme de marine qui se trouve pour la première fois dans l’Encyclopédie méthodique (au mot marine) en 1786. f. chagrin. t. Monter en parlant de la mer. Tristesse. Marquise : (mar-ki-z’). n. Marouette : (ma-rou-è-t’). Maroufle : (ma-rou-fl’). f. Râle d’eau. f. Droit de se faire délivrer des arbres pour la construction et les réparations des bâtiments. Maronage : (ma-ro-na-j’). Marrassau : n. Bague dont le chaton est très allongé. Terme tout à fait hors d’usage. m. au-dessus du niveau des hautes eaux communes. n.Marner : (mar-né). C’est espoir qui – 477 – . v. m. petit échassier. Terme de joaillerie. (La Curne) Marrisson : (mâ-ri-son). 1°Terme de mépris qui se dit d’un homme grossier 2°Il se dit aussi d’un homme qu’on n’estime pas. n. m. sabre à la mode des Marranes ou Sarrazins. n. Marsouin : (mar-souin). dans l’antiquité. Marsault : (mar-sô). portant quatre mâts et jaugeant environ 700 tonneaux. Sorte de saule. Forte pièce de construction qui est ordinairement d’assemblage. Nom. Terme de la marine ancienne. On écrit aussi marseau. n. est cet ouvrage – 478 – . L. n.sans marrisson Songer me fait en amourettes. n. m. n. MAROT. Marsiliane : (mar-si-li-a-n’). f. de gens qui pratiquaient les enchantements et surtout charmaient les serpents. Vaisseau vénitien à poupe carrée. n. m. m. Espèce de lis rouge dont les pétales sont renversés et recourbés. Martellière : (mar-té-liè-r’). Martagon : (mar-ta-gon). Tente qu’on établit sur l’avant du mât de misaine. Pertuis garni de vannes pour le passage des eaux. Marse : (mar-s’). m. f. n. salix caprea. Terme de marine. La martellière que le pays est chargé d’entretenir. n. Figure de tête faite en caprice. Mascaret : (ma-ska-rè). f. par extension. Bon nombre de pièces saillantes du navire recevaient autrefois comme ornements des mascarons sculptés. aux portes. f. aux clefs des arcades. Métal superflu qui reste attaché à une masse fondue ou forgée. n. Terme d’architecture. Machine de guerre du moyen âge. Martinet : (mar-ti-nè). Mascaron : (ma-ska-ron). qui jetait de grosses pierres. n. m.en pierre de taille auquel s’adapte la vanne en planche qui le ferme. Massilia : (ma-ssi-li-a). – 479 – . Masse d’eau en forme de barre remontant avec impétuosité le courant de la Garonne. m. d’un fleuve ou d’une rivière quelconque. Marseille. n. dans l’antiquité. CAPPEAU. Figure du navire. et. Masselotte : (ma-se-lo-t’). m. qu’on met aux fontaines. n. m. Une entrée de matassins 2°Nom de la danse qu’ils dansaient. Dans le langage populaire de Paris. plur. f. n. Enfant de la mate. homme faisant étalage de bravoure et se vantant d’exploits vrais ou faux. Ou comme oisons hors de la mue. Par extension. m. l’s se lie : des ma-se-pin-z excellents). suppôt de la mate. n. m. qui portaient des corselets. Semblent danser les matassins. RÉGNIER.Massepain : (ma-se-pin . des sonnettes aux jambes et l’épée à la main avec un bouclier. Mastroquet : (ma-stro-kè). des morions dorés. Matamore : (ma-ta-mo-r’). Matassins : (ma-ta-sin). Mate : (ma-t’). – 480 – . Filouterie. Pâtisserie d’amandes pilées et de sucre. Lieu à Paris où s’assemblaient les filous pour tenir conseil entre eux. au pluriel. tromperie. Et les amours. n. filou. n. marchand de vin. n. 1°Nom qu’on donnait autrefois à certains danseurs. m. comme poussins. CYRANO DE BERGERAC. n. Gros trait lancé par l’arbalète. n. Matras : (ma-trâ). n. Devoir une chandelle à saint Mathurin. – 481 – . le pauvre enfant doit une belle chandelle à saint Mathurin. Matois : OISE (ma-toî. m. être attaqué de folie. dans les lieux où il y avait foire et marché. adj. Maubèche : (mô-bè-ch’). Un carquois chargeait son échine.Mathurin : (ma-tu-rin). Maubouge : (mô-bou-j’). Très artistement façonnés. toî-z’). ou que l’on brassait. Espèce de bécasseau. f. 1°Terme familier. m. 1°Membre d’un ordre institué par Innocent III. pour racheter les esclaves des mains des infidèles 2°Fig. la ruse et la hardiesse 2°Substantivement. Qui a. Un matois. SCARRON. une matoise. Garni de matras empennés. Mon fils est fou . Impôt sur les boissons qui entraient. m. comme le renard. Ancien terme d’administration. n. se plaindre. f. f. m. n. Méan : (mé-an). Maxime : (ma-ksi-m’). Mauvis : (mô-vî). adj. XVIe s. appelé grive mauvis. Celui qui manque de force. m. n. Terme de plainchant. n. m. Terme vieilli. Mazette : (ma-zè-t’). 1°Méchant petit cheval 2°Fig. Maupiteux : EUSE (mô-pi-teû. n. Nom du diable dans tout le cours du moyen âge. et familièrement. Méchef : (mé-chèf). Cinquième réservoir d’un marais salant. 1°Qui est sans pitié . Note qui valait deux carrées ou quatre rondes. Nom vulgaire et spécifique du merle mauvis (insectivores). n. impitoyable 2°Excitant la pitié . Fâcheuse aventure. d’ardeur 3°Personne inhabile à quelque jeu qui demande de la combinaison ou de l’adresse. teû-z’). usité seulement en cette locution : faire le maupiteux. m. n. Le pis de leur méchef Fut qu’aucun – 482 – .Maufait : ou MAUFÉ (mô-fé). f. " c’est-à-dire si la lune se renouvelle le mercredi. a-l’). Repas en gras. Mecreuse : adj. échouer. Qui occupe le milieu d’un mot. Terme de grammaire. adj. Une mechine moult cortoise. qui se fait après minuit sonné. et impers. particulièrement lorsqu’un jour gras commence à la suite d’un jour maigre.d’eux ne put venir à chef De son dessein. Lettre médiale. " Lune mecreuse. Terme vieilli qui s’est dit encore quelquefois aux temps suivants : il méchoit. (La Curne) Méchoir : (mé-choir). Jeune fille. m. Il vous mécherra de cette entreprise. n. LA FONTAINE. – 483 – . le vent soufflera jusqu’à la fin du mois. (La Curne) Médial : ALE (mé-di-al. Médianoche : (me-di-a-no-ch’). t. Qui appartient au mercredi. n. v. il mécherra. Essuyer un revers. lune venteuse. Méchine : (mé-chi-n’). Médecin ignorant ou charlatan. ou qui en a la nature 2°Terme de botanique. Mégamètre : (mé-ga-mè-tr’). guerres que les Perses firent aux Grecs dans le Ve siècle avant Jésus-Christ. leû-z’). Canal médullaire.Médicastre : (mé-di-ka-str’). n. n. m. Instrument propre à mesurer des – 484 – . Le sureau est médulleux. Terme d’astronomie. Terme de botanique. adj. Guerres médiques. m. cavité cylindrique qui occupe le centre de la tige des dicotylédones. et employé au chauffage. des bardeaux quand on les taille. Terme collectif désignant le bois ôté des lattes. adj. m. Médique : (mé-di-k’). Qui appartient à la moelle. Méfentes : (mé-fan-t’). adj. que l’on appelait quelquefois Mèdes. Se dit des tiges qui ont un large canal médullaire. n. plur. Médulleux : EUSE (mé-dul-leû. Qui appartient à la Médie ou aux Mèdes et même aux Perses. Médullaire : (mé-dul-lê-r’). 1°Terme d’anatomie. Mélanique : (mé-la-ni-k’). Nom vulgaire de plusieurs petits poissons qui ont une bande argentée sur les côtés du corps Mélicerte : (mé-li-sèr-t’). FOURCROY. Nom donné autrefois dans quelques provinces et dans la Suisse aux médicastres. ETYM. n. à sa couleur. m. adj. Mège : ou MEIGE (mè-j’). n. n. aux tumeurs qu’elle colore. f. – 485 – . m. adj. Terme grec signifiant noir. Qui a rapport à la mélanine. et qui sert aux peintres pour maintenir longtemps leurs couleurs. Terre mélienne. espèce de terre qui a la vertu de l’alun. Melette : (me-lè-t’). Mélienne : (mé-liè-n’). f. Espèce de papillon de jour. Des rebouteurs et des méges impudents abusent du titre d’officiers de santé pour couvrir leur ignorance et leur avidité. Terme de médecine.distances angulaires de plusieurs degrés entre les astres. m. le t ne se prononce et ne se lie jamais). f. SCARRON 2°Fig. échevelée. n. industrie des abeilles. f. 1°Nom de femmes qui. Genre de plantes indigènes de la famille des légumineuses. f. n. Je ne sais pas à quel dessein Cette cohorte melliflue Vint par l’air en guise de nue. demi-femme et demiserpent. Méliturgie : (mé-li-tur-jie). Mélusine : (mé-lu-zi-n’). Terme didactique. Femme livrée à des emportements de passion. qui fait le miel. Figure nue. Travail. Terme de blason. n. et se livraient à tous les emportements de ce culte 2°Fig. Melliflue : (mèl-li-flue). – 486 – . adj. célébraient les fêtes de Bacchus. Ménade : (mé-na-d’). Paroles melliflues. Qui est trop doucereux et presque fade. qui se baigne dans une cuve où elle se mire et se coiffe.Mélilot : (mé-li-lo . chez les anciens. n. 1°Qui abonde en miel. Meneau : (me-nô). dans l’âge féodal. dans une croisée. de la suite. f. Terme d’architecture. n. puis le ménestrel chantant. Ménie : mé-nie) ou. tombé en désuétude. mot qui. au pluriel. méni). Homme qui joue du violon pour faire danser. Ménétrier : (mé-né-tri-é . Il y avait le ménestrel poëte et improvisateur. m. Habitation . Les père et mère et toute la mégnie. Les gens de la maison. l’r ne se prononce et ne se lie jamais . ne se trouve plus que dans un très grand nombre de noms de localités. par altération. Nom. Terme vieilli. aux montants et aux traverses qui en partagent l’ouverture. chantant des vers et récitant des fabliaux. n. enfin le ménestrel joueur d’instrument. n. MÉGNIE (mégnie). n. et. m. Nom qu’on donne. m. Ménil : (mé-nil. Ménestrel : (mé-nè-strèl). m. n. – 487 – . des poëtes et musiciens qui allaient de châteaux en châteaux. plus ordinairement. l’s se lie : des ménétri-é-z habiles). LA FONTAINE. comme Ménilmontant. Revenu d’une abbaye. et qui sert. n. n. composé d’abord exclusivement de vies de martyrs. Pierre qui est au milieu d’une voûte. Fabricius est auteur d’un ménologe 2°Livre de l’Église grecque qui. f. n. f. fut étendu plus tard aux vies de tous les saints. Menu : (me-nu). petit plomb à tirer. Mense : (man-s’). en quelque sorte. Mensole : (man-so-l’). f. dit plus souvent cendrée. n. à la fermer . Petit diamant taillé en rose ou en brillant. 1°Traité sur les mois des différents peuples anciens ou modernes. m. soit qu’elle soit en saillie ou non. m. n.Menin : (me-nin). Ménologe : (mé-no-lo-j’). 1°Terme d’eaux et forêts. Menuise : (me-nui-z’). m. Terme d’architecture. – 488 – . Bois qui est trop menu pour être mis avec le bois de compte ou de corde 2°Menuise ou menuisaille. Chacun des six gentilhommes qui étaient attachés particulièrement à la personne du Dauphin. n. m. Le méphitisme des fosses d’aisance. Jarre ou autre vase de terre dans lequel est une certaine quantité de vin. par la relation de plusieurs femmes qui sçavent comment meralleresses se doivent contenir en la dite science. n. des égouts. f. Qualité des gaz non respirables et des vapeurs malfaisantes. Mer : (mèr). " Emmeline le Hardie a esté receue à estre meraleresse. Il a une mer de vin de Chypre. – 489 – . " (La Curne) Mercanti : (mer-kan-ti). qu’on renouvelle à mesure qu’on y puise. f. Meraleresse : n. les mercantis étalent des poteries de diverses origines. Ce mot s’est étendu aux marchands et industriels de toute espèce qui accompagnent une armée. m. Marchand.Méphitisme : (mé-fi-ti-sm’). Sage femme. dans la langue sabir. les parallèles et les arcs de loxodromie sont rectilignes. des marais. n. qu’on remplace. cartes géographiques dans lesquelles les méridiens. Dans tous les bazars d’Alger. n. Mercator : Cartes de Mercator. de cuivre. m. dont chacun avait droit de faire usage. Figure de rhétorique. BOURSAULT. aux médailles ou à la monnaie de convention. m. Médecin ignorant. MARMONTEL. les pommes. Faire ou recevoir une mercuriale. (La Curne) Mère goutte : (mè-re-gou-t’). f. à partir du XIIe siècle. et quelquefois d’argent. des remontrances. Le sommeil. sans qu’on ait pressuré le raisin. Merdefin : n. Réprimande qu’on fait à quelqu’un. Méreau : (mé-rô). le vin. m. Tous les ans son maître d’hôtel allait recueillir la mère goutte des meilleurs celliers de Bourgogne. de plomb. n. qui m’oblige de finir ma lettre plus tôt que je ne voudrais. le cidre qui coule de la cuve ou du pressoir. Mérisme : (mé-ri-sm’). vous sauve une mercuriale dont vous n’êtes pourtant pas quitte. ou première goutte.Mercuriale : (mèr-ku-ri-a-l’). d’un point à traiter en ses diverses parties. n. faire ou recevoir des reproches. Nom donné. f. n. Division d’un sujet. – 490 – . n. 1°Long marteau ou espèce de massue dont les bouchers se servent pour assommer les bœufs 2°Espèce de hache à fendre le bois. Mersandière : n. f. (La Curne) – 491 – . m. Dans le Puy-deDôme. m. n. m.Merlin : (mèr-lin). Merrain : (mè-rin). Cachot étroit et bas où l’on ne pouvait se tenir debout ou couché qu’à grande peine. m. n. f. Message : (mè-sa-j’). (La Curne) Mésaise : (mé-zê-z’). La matière de la perche et du bois du cerf. m. n. n. 1°Bois fendu en planches et propre à différents ouvrages 2°Terme de vénerie. n. Mestive : n. Messier : (mè-sié). Garde champêtre temporaire. particulièrement pour l’époque où les fruits de la terre commençaient à mûrir. Temps de la moisson. Etang ou marais. le pâtre qui restait avec les vaches. Terme de rhétorique. n. n. n. Celui qui fait la métaphrase d’un auteur obscur. – 492 – . m. Métaphraste : (mé-ta-fra-st’). il est mort. d’un auteur original. Métaphrase : (mé-ta-fra-z’). Imitation d’un passage. n. Métagramme : (mé-ta-gra-m’). pour. Changement de lettre dans un mot. elliptique ou trop difficile.Métachronisme : (mé-ta-kro-ni-sm’). Métalepse : (mé-ta-lè-ps’). m. Figure par laquelle on prend l’antécédent pour le conséquent : il a vécu. m. Travail particulier du commentateur qui explique par une tournure plus simple ou plus habituelle la phrase figurée. il est mort. pour. qui l’explique et le traduit en même temps. f. n. Terme de littérature. Erreur de date qui consiste à placer un événement dans un temps antérieur à celui où il est arrivé. f. ou le conséquent pour l’antécédent : nous le pleurons. expression de ce passage en d’autres termes. n. etc. m. la crase ou synérèse. sont des métaplasmes. ll mouillées). Métateur : (mé-ta-teur). l’épenthèse. n. n. Métathèse : (mé-ta-tè-z’). Terme d’antiquité romaine. m. f. f. par le tonnerre et les éclairs. Méteil : (mé-tèll.Métaplasme : (mé-ta-pla-sm’). m. Dans les armées romaines les métateurs avaient dans leurs attributions la construction et la réparation des ponts. Altération dans le matériel d’un mot autorisée par l’usage. n. Mélange de grains de seigle et de froment. qui consiste dans la transposition d’une lettre. Blouque pour boucle est une ancienne métathèse. particulièrement. la diérèse. et. Prétendue divination par les météores. la prosthèse. la paragoge. n. Météoromancie : (mé-té-o-ro-man-sie). la métathèse. – 493 – . Figure de grammaire. L’aphérèse. Terme de grammaire. Celui qui marquait l’emplacement d’un camp. Métonymie : (mé-to-ni-mie). n. de luzerne. C’est par métonomasie que Duchesne s’est appelé Quercetanus. n. bassin d’évaporation succédant au jas. Métière : (mé-tiè-r’). Meulon : (meu-lon). m. le nom de l’instrument désigne celui qui en fait usage. 1°Nom de petites meules de trèfle. adj. de foin 2°Tas de sel tiré du marais salant. Figure par laquelle on met un mot à la place d’un autre dont il fait entendre la signification. fièvre dont les accès reviennent chaque jour. n. n. Quotidien. Action de changer. Meutemacre : n. (La Curne) – 494 – . Dans les salines. Pâturage. Fièvre méthémérine.Méthémérin : INE (mé-té-mé-rin. Métonomasie : (mé-to-no-ma-zie). f. de déguiser son nom par voie de traduction. Terme de rhétorique. m. f. Emeutier. ri-n’). m. Un trompette pour un joueur de trompette. Terme didactique. (La Curne) Meze : n. f. Elle mignote trop ses enfants. Qui a mille sous a dépenser par jour. n. délicate. t. est employé par les ébénistes. un gros millesoudier. L. Un des noms vulgaires du celtis australis. n.. m. Millénaire : (mil-lé-nê-r’). Traiter d’une façon mignonne. n. et dont le bois compacte. fabreguier. Nom de sectaires chrétiens qui croyaient qu’après le jugement universel. n. m. Mignoter : (mi-gno-té). Les petites gens appellaient un homme riche. v. – 495 – . Moyen âge. m. presque incorruptible. m. dit aussi fabrecoulier. famille des urticées. Nom donné quelquefois à l’époque rêvée par les millénaires ou chiliastes. arbre qui a du rapport avec l’orme. les élus demeureraient mille ans sur la terre à jouir de toute sorte de plaisirs. Millesoudier : (mi-le-sou-dié).Micocoulier : (mi-ko-kou-lié). Millénium : (mil-lé-ni-om’). oiseau palmipède. m. – 496 – . f.Milliaire : (mi-li-ê-r’). Minuter : (mi-nu-té). Figure de rhétorique qui consiste à rapporter le discours d’un autre en style direct. Le premier. qui est placé de mille en mille pas. Milord : (mi-lor). BALZAC. Mimèse : (mi-mè-z’). Miquelet : (mi-ke-lè). Pierre milliaire. n. H. m. principalement sur les frontières de l’Aragon et de la Catalogne . n. t. Terme d’antiquité. Milouin : ou MILLOUIN (mi-lou-in). Une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris et nommées des milords. ils faisaient la guerre sans aveu de personne et servaient le parti qui leur plaisait. N. Écrire très fin. m. v. le second milliaire est à tel endroit. adj. n. MONTESQUIEU. Canard. n. Ancien cabriolet à quatre roues. Chez les Romains. m. Je suis désespéré de voir ces misérables indices au lieu des colonnes milliaires qui y étaient autrefois. Nom donné aux anciens bandits qui se réfugiaient dans les Pyrénées. miracle. m. Miraillé : ÉE (mi-râ-llé. m. Michel. le merveilleux. m. n. n. Journal (1649-1668). n. Paris. ce mirail de l’Europe en ce siècle. Merveille. llée). f. et dont l’odeur. adj. rappelant celle des amandes amères. Terme de blason. qu’Il faisait le miquelot. Terme familier. Jeune homme qui fait l’agréable. est employée par la parfumerie pour aromatiser les savons de toilette. On disait par extension d’un homme qui affectait une mine hypocrite. Mirbane : (mir-ba-n’). (Furetière 1690) Mirail : (mi-rall. Ancien terme tombé en désuétude. Petit garçon qui allait en pélérinage au Mont S. n. OUDART COQUAULT. Mirliflore : (mir-li-flo-r’). Paon rouant d’azur miraillé d’or. – 497 – . substance produite par la benzine soumise à l’action de l’acide azotique. Essence de mirbane. et qui se servait de ce prétexte pour gueuser. Il se dit des ailes des papillons et des queues de paon qui sont de différents émaux. ll mouillées).Miquelot : (mi-ke-lo). n. L’impression donnée au missile soit avec la main. Terme d’antiquité romaine. s’il ne criait pas miséricorde. (La Curne) Mistre : n. m. m. m.Mirmillon : (mir-mi-llon. n. Misopédie : (mi-zo-pé-die). Bon compagnon. ll mouillées). le canon ou autrement… MERSENNE. (La Curne) – 498 – . m. Miroir : (mi-roir). Cartouche de menuiserie placé au-dessus de la voûte de l’arrière. Sorte de gladiateur. f. Missile : (mi-ssi-l’). Bourreau. n. n. Haine de l’instruction. et portant les armes du prince ou la figure dont le vaisseau a tiré son nom. et qui leur servait à tuer leur ennemi après l’avoir renversé. Nom d’un petit poignard que les anciens chevaliers portaient de l’autre côté de l’épée. bon drôle. Ancien terme de marine. Miséricorde : (mi-zé-ri-kor-d’). Ancien synonyme de projectile. n. f. Mistoudin : n. m. n. Terme didactique. qui se disait en cette phrase : C’est de l’onguent miton mitaine. m. Milieu. Mitigatif : IVE (mi-ti-ga-tif. ti-v’). Grosse femme. (La Curne) Mitière : (mi-tiè-r’). m. f. d’un expedient qui ne sert ni ne nuit. Gantelet du XVe siècle. n. à adoucir.Mistrouille : n. en parlant d’un remède. adj. qui ne fait ni bien ni mal. Miton : (mi-ton). sans doigts séparés. Nom propre du chat. n. m. Espèce de manchettes en fourrure ou en tricot que les femmes portaient sur le poignet pour se préserver du froid. Mitis : (mi-tis’). (La Curne) Mitan : n. mitaine de fer. Canal amenant l’eau de mer à la vasière. f. (La Curne) Miton-mitaine : Terme proverbial.. Qui est propre à mitiger. (Furetière 1690) – 499 – . d’un secours. corinthien et composite. n. et servant à soutenir la saillie. n. m. n. – 500 – . Synonyme inusité de mitaine. Modénature : (mo-dé-na-tu-r’). Terme de médecine. ll mouillées. n. Terme d’architecture. Moellonier : (moi-lo-nié). adj. Mogigraphie : (mo-ji-gra-fie). m. Cheval moellonier. Modus faciendi : (mo-dus’-fa-si-in-di). Gros cheval percheron de trait. et non modi-yon). Tout gaz non respirable. Modillon : (mo-di-llon. Petite console propre aux ordres ionique. Mofette : (mo-fè-t’). posée sous le larmier des corniches. Proportion et galbe des moulures d’une corniche.Mitoufle : (mi-tou-fl’). f. n. Crampe des écrivains. Terme d’architecture. f. Le modus faciendi importe beaucoup dans certaines opérations chimiques. Terme d’ancienne chimie. Terme didactique. Manière de faire. f. f. n. n. Moires : (moi-r’). Feuille de papier dont on couvrait la traînée de poudre devant porter le feu au saucisson d’une mine. m.Mogrebins : (mo-gre-bin). n. f. plur. GAUTIER. garni de feuilles et de grappes. Faisceau de sarments de vigne. Terme de marine. Moire : (moi-r’). f. changeant d’une surface. Atropos). Moine : (moi-n’). que l’on brûlait dans l’entre-pont pour chasser le mauvais air. Nom grec des Parques (Clotho. Lachesis. TH. C’était pour apaiser les moires que Polycrate trop heureux jetait à la mer son anneau rapporté par un pêcheur. Aspect ondé. chatoyant. n. Tas de sable ou autre substance. plur. n. – 501 – . f. f. Terme de mythologie. Nom arabe des Occidentaux. Moie : (moî). n. Moissine : (moi-si-n’). n. Se disait de petits cônes de poudre humectée avec du vinaigre. m. Adj. vert de mauve. – 502 – . n. au tombeau de l’empereur Adrien. n. Carrière molière. 2°Anciennement. Vert molequin. Molequin : (mo-le-kin). Terre grasse et marécageuse. n. adj. f. Plante dont parle Homère. Moly : (mo-li). n. m. le port lui-même 3°Nom donné. Monacaille : (mo-na-kâ-ll’. dans la ville de Rome. m. Molière : (mo-liè-r’). carrière d’où l’on tire les meulières. par métonymie. Terme de teinture. f. Vers 1566. vert brun. et à laquelle il attribue des vertus merveilleuses. Se dit par dénigrement des moines. f. ll mouillées). Vert de laurier. 1°Massif de maçonnerie placé au-devant d’un port pour le mettre à couvert de l’impétuosité des vagues et en empêcher l’entrée aux vaisseaux étrangers. vert molequin. ces marais n’étaient même encore qu’une terre mouvante et en molières aussi basses pour la plupart que le canal de la rivière. ROBIN.Môle : (mô-l’). m. Monaut : (mo-nô). – 503 – . Monomachie : (mo-no-ma-chie). m. Les sentences monostiques de Ménandre. inscription d’un seul vers. f. Monticule de sable. n. preuve judiciaire par le duel. f. Qui n’a qu’une oreille.Monandre : (mo-nan-dr’). N. 1°Qui n’a qu’un seul vers. 1°Terme de juridiction ecclésiastique. n. n. Monologue dans les tragédies 2°Chant exécuté par une seule voix. f. Qui n’a qu’une seule étamine. Monition : (mo-ni-sion . épigramme. Combat d’homme à homme . n. m. Terme de botanique. adj. Un monostique. Monodie : (mo-no-die). Mondrain : (mon-drin). de quatre syllabes). Monostique : (mo-no-sti-k’). 1°Terme d’antiquité. Terme d’ancienne jurisprudence. adj. m. adj. en vers. Avertissement émanant de l’évêque avant l’excommunication 2°Publication d’un monitoire. Canot monoxyle. N. n. Mons : (mons’). afin de le contenir dans une opération. Monstrance : (mon-stran-s’). 1°Monceau de pierres jetées confusément. plur. Terme du moyen âge. par le pape Alexandre III. – 504 – . qui est familière ou méprisante. 1°Sorte de tenailles pour serrer le nez d’un cheval.Monoxyle : (mo-no-ksi-l’). Petit coffre plus ou moins précieux où l’on conservait les reliques. n. en signe de victoire. Un monoxyle. Se dit de certaines barques faites d’une seule pièce de bois. m. ll mouillées. ou de le punir 2°Espèce de tenailles pour allonger le cylindre de verre avant de l’ouvrir. institué dans le douzième siècle. f. ou pour marquer les chemins. f. et non morâye). n. Abréviation du mot monsieur. Morailles : (mo-râ-ll’. adj. m. durant le moyen âge. pour combattre les infidèles dans la terre sainte 2°Cri de guerre usité parmi les Français dans les batailles. Bannière qui indiquait la marche de l’armée. f. Mont-joie : (mon-joî). n. Ordre de chevalerie. ll mouillées. n. et non morâ-yon). etc. agrément qui consiste en deux ou plusieurs petites notes placées immédiatement avant une note quelconque. m. m. Mordant : (mor-dan). pour avoir rompu le silence. franchement. Terme de musique. Mordienne de vous ! c’est-à-dire la peste soit de vous ! À la grosse mordienne. Mordienne : (mor-diè-n’). dans une lunette qui s’y trouve formée. – 505 – . d’une porte. Pièce de fer qui sert à la fermeture d’une malle. Sorte de juron. n. f. Mordache : (mor-da-ch’). Trille qui n’est pas achevé . en laissant passer. sans façon. que leurs novices se mettaient dans la bouche. f. n.Moraillon : (mo-râ-llon. 1°Espèce de tenailles de bois qu’on place entre les mâchoires d’un étau 2°Extrémités de quelques instruments qui ont du rapport avec des tenailles 3°Instrument de fer qui sert à saisir sans peine de grosses bûches et à les arranger dans une cheminée 4°Nom que les capucins donnaient à un petit bâton ou mords. un anneau destiné à recevoir un cadenas. n. Morgeline : (mor-je-li-n’). il ne vous aurait pas joué le tour qu’il vous a fait. Qui a le poil d’un noir foncé. m. morigéné votre fils. Morillon : (mo-ri-llon. en brave père. MOLIÈRE 2°Réprimander. Morfil : (mor-fil). t.Moreau : (mo-rô). vif et luisant. Nom d’une stellaire appelée aussi mouron des oiseaux. m. adj. irrégulières et extérieures au véritable tranchant fait de dentelures microscopiques. – 506 – . Si vous aviez. ll mouillées. 1°Barbes ou aspérités métalliques. On dit aussi marfil. en parlant d’un cheval. n. On ôte le morfil au rasoir en le passant à l’huile. n. m. aux dents d’éléphant séparées de l’animal. Des chevaux moreaux. sur la pierre 2°Nom donné à l’ivoire qui n’a pas encore été travaillé. plur. m. v. n. f. et non moriyon). remettre dans l’ordre et dans le devoir. 1°Sorte de raisin noir et doux 2°Sorte de petit canard de couleur noire 3°n. Morigéner : (mo-ri-gé-né). 1°Former les mœurs de quelqu’un (vieilli en ce sens). Morosophie : (mo-ro-so-fie). – 507 – . Nous sommes en morte eau. d’un noir rougeâtre. Le temps des plus petites marées. Les petites marées au temps du premier et du dernier quartier de lune. Ancienne armure de tête plus légère que le casque. f.Terme de joaillier. ll mouillées). Terme didactique. Morte-eau : (mor-to). f. de succéder à son serf décédé sans héritiers naturels. et que portent encore les évêques. Espèce de folie grave. Espèce de camail que portaient les cordeliers. Morion : (mo-ri-on). n. Terme de féodalité. Droit que le seigneur avait. dans quelques coutumes. n. Pierre précieuse. m. n. qui est une espèce d’onyx. n. n. Mosette : (mo-zè-t’). transparente et brillante. Émeraudes brutes qui se vendent à la livre. f. f. Mortaille : (mor-tâ-ll’. Mouillères : (mou-llè-r’. – 508 – . m. n. adj. f. entraînant avec elle du gravier et des terres. de trois syllabes). en vers. sans faire partie du service divin. tombe au fond et va frapper le roc. Nom donné aux voyelles dans la langue hébraïque. Motion : (mo-sion . Tourbe mottière. de la tourbe employée à faire des mottes. f.Motet : (mo-tè). parce que ce sont elles qui donnent aux consonnes le mouvement. Laurenzani fait de beaux motets. Terme rural. et qui. dans les champs ou les prés. ll mouillées). Morceau de musique sur des paroles religieuses latines destiné à être exécuté à l’église. plur. n. m. dans la Loire-Inférieure. n. n. Chute d’eau qui se creuse un conduit à l’intérieur des glaciers. LA BRUYÈRE. nom. Mottière : (mo-tiè-r’). Moulin : (mou-lin). finissant par en percer la masse. f. Nom des places habituellement humides. c’est-à-dire la prononciation. adj. Dépendance d’un fief à l’égard d’un autre.Mourmaistre : n. n. m. pain fait avec de la farine de gruau. f. n. Moûtier : (mou-tié . c’est-à– 509 – . Maître des digues de la mer. Ce vin a de la moustille. Muant : (mu-an). n. Pain mousseau. au pluriel. Mousseau : (mou-sô). m. f. n. Nom qu’on donne au tendre d’une pierre dure. Terme de maçonnerie. adj. l’r ne se lie jamais . m. Qui n’est pas aigu. n. Terme de jurisprudence féodale. f. (La Curne) Mousse : (mou-s’). ll mouillées). Mouvance : (mou-van-s’). Moustille : (mou-sti-ll’. Vieux mot qui signifie monastère. Bassin qui fait partie d’un marais salant. Moye : (moî). m. Montant d’un vin légèrement gazeux et pétillant. l’s se lie : des mou-tié-z antiques). tranchant. dans le bois de Boulogne. il muguettera).dire à la partie de la pierre par laquelle elle suit son lit de carrière. f. LA FONTAINE. n. n. m. f. adv. Synonyme ancien de magot. v. et qui la fait déliter. qui servait de rendez-vous de chasse. désirer d’obtenir. n. En cachant le pot pour vendre du vin et frauder le droit . Faisceau de gerbes qu’on dresse dans les champs. Muche-pot : (à) (à-mu-che-po). comme fait le muguet 2°Fig. Lieu auprès de Paris. t. et dit : c’est tout mon fait. Moyette : (mo-iè-t’). Mugot : (mu-go). 1°Courtiser. Muette : (mu-è-t’). Le t se double. quand la syllabe qui suit est muette : il muguette. – 510 – . Maison bâtie dans les parcs où l’on tient des relais de chasse. loc. en cachette. pour garantir les blés de la pluie. somme d’argent. Le malheureux n’osant presque répondre Court au mugot. Terme rural. et fig. Rechercher. Mugueter : (mu-ghe-té. Munificence : (mu-ni-fi-san-s’). qu’une très petite quantité d’étain. n. m. Jeune mulet ou jeune mule. Ancien terme de commerce. Les mineurs ont appelé mundick. n. Tas de morues séchées 2°Tas de sel. t. n. avec beaucoup de travail. maltraiter. Mundick : (mon-dik). Mulquinier : (mul-ki-nié). n. f. f. dans les salines. Condamner à quelque peine 2°Par extension. – 511 – . à l’eau saturée de sel.Muire : (mui-r’). 1°Terme de jurisprudence. Qualité qui porte à faire de grandes libéralités. Mulasse : (mu-là-s’). m. Celui qui fabrique des toiles fines. n. Mulcter : (mul-kté). 1°Terme de pêche. et dont en effet on ne peut tirer. cette poussière qu’ils rejettent comme trop appauvrie. 1°Eau salée qu’on tire des puits pour en faire le sel 2°Nom qu’on donne. m. Mulon : (mu-lon). vexer. après qu’on lui a fait subir l’évaporation nécessaire. n. f. v. Petit-maître. Qui vit ou végète dans les mousses. adj. Muscardin : (mu-skar-din).Mureau : (mu-rô). Terme d’antiquité. c’est-à-dire Apollon conducteur des muses. n. Maçonnerie de la tuyère d’un fourneau de forges. adj. Fig. Muscicole : (mu-ssi-ko-l’). rri-n’). m. Terme d’histoire naturelle. Murrhin : INE (mu-rrin. n. Muscadin : (mu-ska-din). m. adj. Terme d’antiquité. Nom d’une machine de guerre des anciens qui servait à couvrir les assiégeants. m. Apollon musagète. homme qui affecte une grande recherche dans son costume. vases fort estimés des anciens. m. Muscule : (mu-sku-l’). m. n. – 512 – . Variété de petit loir roux à gorge et poitrine blanches. Vases murrhins. Musagète : (mu-sa-jè-t’). Terme de mythologie. n. Muserolle : (mu-ze-ro-l’). pr.Museau : (mu-zô). La partie de la bride d’un cheval qui se place au-dessus du nez. Et qui miex set muser. n. ou occultement. " (La Curne) – 513 – . n. Se cacher (il vieillit). Musele : n. Cornemuse. RÉGNIER. l’avarice se musse. Et dessous une aumusse. f. adv. Muselet : (mu-ze-lè). L’ambition. Secrètement. " Se il se venge en mussette. Armature de fils métalliques qui maintient le bouchon des vins pétillants. m. en cachette. Musser : (SE) (mu-sé). Musoir : (mu-zoir). dans laquelle sont faites les entailles pour le passage des dents du râteau. Mussette : (en). v. et pusillanime. Qui a plus gros tabour. m. c’est argument d’homme couart. et plus haut la fet brere. m. Pointe d’une digue. n. Partie du panneton d’une clef. Tête d’une écluse. et plus grosse musele. l’amour. f. n. Prêtre qui initiait aux mystères de la religion. Terme d’antiquité grecque. n. m. chez les anciens. Mystre : (mi-str’). Etendue de dix mille ares ou d’un kilomètre carré. Terme d’antiquité. dont les feuilles sont menues. Votre époux à son myrte ajoute ce laurier. n. CORNEILLE. à cause que le myrte. n. n.Myriagramme : (mi-ri-a-gra-m’). était consacré à Vénus. et qui porte de petites fleurs blanches d’une odeur agréable 2°Fig. n. Poids de dix mille grammes. Une des mesures dont les Grecs se servaient pour les liqueurs . m. Mystagogue : (mi-sta-go-gh’). – 514 – . m. l’amour. m. et poétiquement. Myriare : (mi-ri-a-r’). 1°Arbrisseau toujours vert. c’était le quart d’un cyathe. Myrte : (mir-t’). m. 1°La couleur entre le rouge et l’orangé 2°Adj. Nacarat : (na-ka-ra . Nable : (na-bl’). Qui est d’une couleur de nacarat. m. n. f. Terme de marine. le t ne se prononce pas et ne se lie pas).N Nabatéen : ENNE (na-ba-té-in. Trou de tarière percé dans un canot et fermé par un bouchon. n. Usité seulement dans cette locution : eau de naffe. Nacaire : (na-kê-r’). Ancien instrument de musique militaire. – 515 – . Ce bouchon même. n. è-n’). f. n. adj. invar. sorte de timbale. m. Nom donné par les Arabes à la langue et à la littérature assyriennes. Naffe : (na-f’). ancien nom de l’eau distillée de fleurs d’oranger. A. f. n. Je sais. n. m. f. concavité nommée ordinairement scotie. Naissain : (nê-sin). suivant le polythéisme. Sorte de belle mousseline. Espèce d’Autruche d’Amérique.Nages : (na-j’). quand le midi leur fait désirer l’ombre. Naïade : (na-ia-d’). f. D’où parmi le cresson et l’humide gravier La naïade se fraie un oblique sentier. n. m. Nancelle : (nan-sè-l’). n. Nom de la concavité qui est entre les deux tores de la base de la colonne. – 516 – . n. CHÉNIER. m. jupe de frise noire qui se portait dans les grands deuils. présidait aux fontaines et aux rivières. Nansouk : (nan-souk). plur. Divinité inférieure qui. Nom donné aux jeunes huîtres dans les huîtrières. Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre. Nandou : (nan-dou). Terme d’architecture. n. Anciennement. Nymphe qui. m. m. Proprement garçon de jeu de paume. comme les dryades aux arbres. (La Curne) Naquet : (na-kè). le d ne se prononce et ne se lie jamais). v. Il a naqueté longtemps. par suite. présidait aux forêts et aux montagnes. homme de peu d’importance. Plante aromatique. Attendre servilement à la porte de quelqu’un (terme vieilli). genre de graminées. n. et qu’on croit être le spicanard 2°Terme de botanique. Statuette naophore. Nard : (nar . – 517 – . t. Qui porte une figure de temple. et les nymphes aux fontaines. Terme d’antiquité égyptienne. Eau de fleur d’oranger. f. n. Naqueter : (na-ke-té).Naophore : (na-o-fo-r’). f. n. et. adj. suivant le polythéisme. Napée : (na-pée). le faire attendre longtemps. 1°Rhizome ou racine aromatique dont les anciens se servaient à titre de parfum. Faire naqueter quelqu’un. Naphe : n. 1°Adj. Un des jeux de mutation de l’orgue. les énergumènes. Qui a le caractère du parler par le nez 2°N. Nasard : (na-zar). f. n.Narthex : (nar-tèks’). Voudrais-tu voir mon maître in naturalibus ? REGNARD. n. adv. Narval : (nar-val). loc. qui porte à l’extrémité de sa mâchoire supérieure une dent en forme de corne. et au centre. Dans les anciennes basiliques. f. en face de la porte de la nef. droite et longue. Natalice : s. – 518 – . les pénitents auditeurs. n. portique élevé en avant de la nef et destiné à contenir les catéchumènes. m. m. Nasière : (na-ziè-r’). Espèce de pince pour guider les bœufs par le nez. où l’on distingue la licorne de mer. Anniversaire. Dans l’état de nudité. m. (La Curne) Naturalibus : (IN) (in’-na-tu-ra-li-bus’). Genre de cétacés appartenant à la famille des delphiniens. c’est-à-dire auxquels il était permis d’assister au service divin en dehors du temple. combien que la mer soit apaisée. n. m. Synonyme de fret. celle qui conduit un navire. Terme de marine. m. f. dans la Méditerranée. m. f. Naumachie : (nô-ma-chie). f. et f. m. Pilote. 1°Spectacle d’un combat naval chez les anciens Romains 2°Lieu où se donnait ce spectacle. " Ainsi que. n. " DUCLOS. (La Curne) – 519 – . Naye : n. ensemble de vaisseaux. Navage : n. (La Curne) Nautonnier : IÈRE (nô-to-nié. Commandant d’une flotte ou d’un vaisseau. Flotte. tremblent longuement les nautes. Chiquenaude sur le nez. niè-r’). n.Naulage : (nô-la-j’). Terme d’antiquité. (La Curne) Navarque : (na-var-k’). Ecouvillon. Celui. Naute : n. (La Curne) Nazarde : n. après une grande tempeste. m. n. qu’on plaçait sur la table en face du seigneur. adj. Terme rural. m. Vase allongé et de vaste capacité. m. Moyen âge. Terme d’antiquité. n. n. les vases à boire. Nef : (nèf). Néméens : (né-mé-in). Qui est en forme de nuages. Negine : adj. Jeux Néméens. Nébulé : ÉE (né-bu-lé. Blanche comme la neige. lée). à cause de sa victoire sur le lion de Némée. Fasce nébulée. au commencement de l’été. Petit bateau pour chasser les gibiers d’eau.Nèble : (nè-bl’). – 520 – . f. (La Curne) Nègue-chien : (né-ghe-chiin) ou NÈGUE-FOL (nè-gue-fol). les vins. Terme de blason. n. les cuillers. adj. pl. Brouillard qui passe pour faire beaucoup de mal au blé. m. jeux solennels qui se faisaient en l’honneur d’Hercule. Cette nef contenait les épices. (La Curne) Neptune : (nè-ptu-n’). Atlas maritime contenant des cartes réduites. n. de toute nourriture où l’alcool est contenu. m. n. Abstinence absolue de tout alcool. CHÉNIER. Nouvelle lune 2°Fête que célébraient les anciens à chaque renouvellement de lune. n. m. Ensuite avec le vin il versait aux héros Le puissant népenthès. Néphalisme : (né-fa-li-sm’). Népenthès : (né-pin-tès’). n. Terme d’histoire naturelle. – 521 – . A. Horrible. adj. m. 1°Terme d’astronomie ancienne. Néographe : (né-o-gra-f’). Écrivain néographe. Remède vanté par Homère contre la tristesse et la mélancolie. adj. oubli de tous les maux. Qui habite ou croît dans les forêts.Némoral : ALE (né-mo-ral. Néoménie : (né-o-mé-nie). Nephande : adj. ra-l’). Terme de marine. exécrable. Qui admet une orthographe nouvelle. f. de tout liquide. pr. Fig. Nom d’une divinité marine qui symbolisait l’antiquité de la mer. qui signifie : je ne vous – 522 – . eut de Nérée cinquante filles nommées Néréides. Chacune des nymphes présidant à la mer. dont elles avaient le gouvernement subalterne. v. Doris. Un cheval se nerfère lorsqu’en courant il se coupe les jambes de devant avec les pieds de derrière. Nescio vos : (nè-ssi-o-vôs’). Nerférer : (SE) (nêr-fé-ré). f. formule familière de refus. Qui s’emploie à l’intérieur pour fortifier les nerfs ou pour faire disparaître les douleurs dont ils sont le siége. fille de l’Océan. n. Terme du polythéisme. adj. empruntée du latin. comme Neptune en symbolisait la puissance. m. m. n.Nérée : (né-rée). Nervin : (nèr-vin). Terme du polythéisme. La mer. Terme de pharmacie et de droguerie. toutes désignées par des agréments divers. Néroli : (né-ro-li). Huile volatile de la fleur d’orange. m. n. Baume nervin. Néréide : (né-ré-i-d’). n. Signes qui servaient au commencement du moyen âge à noter le plainchant. (Furetière 1690). Mais moi. m. qui valoit 15 deniers. f. que le jeu ne lui plût. Névé : (né-vé). – 523 – . ou un sol Parisis.connais pas. n. par la compression et par d’autres causes.… Aurait ouvert l’oreille à la tentation . Madame Alix. Qui ne sait pas. nescio vos. puis échafaudés sur et entre les lignes de la portée. Ainsi nommée. Neume : (neu-m’). MOLIÈRE. Il y en avoit aussi qui valloient six blancs. Espece de menuë monnoye dont on se servoit il y a peu de temps. adj. Nice : (ni-s’). Nesle : m. à cause qu’on avoit commencé à les fabriquer dans la tour de Nesle à Paris. employés d’abord seuls. f. Tant ne fut nice. Terme vieilli. à être la glace du glacier. allez vous promener. encor que nice fût. LA FONTAINE. simple par ignorance. Nom donné à cet état particulier de la neige qui n’est pas encore arrivée. – 524 – . La Minerve du Panthéon était une statue nicéphore. f. (La Curne) Nicticoras : n. f. m. araignée. Hibou. m. Qui porte une statue de la Victoire. adj. Terme d’antiquité. 1°Terme d’orfévrerie.Nicéphore : (ni-sé-fo-r’). m. Ornements ou figures que l’on grave en creux sur un ouvrage d’orfévrerie. tirée de la planche de métal. Chiquenaude. dont les semences sont appelées cumin noir et faux cumin. Coups. Nifflades : n. (La Curne) Nicquenoque : n. f. ou de l’épreuve sur papier. (La Curne) Nigelle : (ni-jè-l’). Nicor : n. et dont les traits sont remplis d’une sorte d’émail noir 2°Se dit de l’émail noir dont on se servait pour faire ressortir la gravure appelée nielle 3°Se dit aussi de l’empreinte en soufre. dite vulgairement nigelle. nielle. n. (La Curne) Nielle : (ni-è-l’). n. Genre de renonculacées : la nigelle cultivée. Vainqueur. poivrette. patte d’araignée. toute-épice. nigaude. Se dit d’une espèce de croix ancrée.Nigoteau : (ni-go-tô). Badaud. m. pour empêcher que le fer en tournant dans la main ne la blesse 4°Nom donné à de petits pitons de fer carrés. n. – 525 – . n. Niguedouille : (ni-ghe-dou-ll’. et f. Ne passerais-je pas moi-même pour un nivelier de tant m’arrêter à ce Saint-Jérôme ? LA FONTAINE. f. Nine est une couleur rouge que ceux de Grece trouverent en Ephese. ll mouillées). n. f. Rouge. m. où l’on fait passer des clavettes pour tenir les panneaux de vitre. Terme de maçon. Quart de tuile placé le long d’un solin ou d’une tuilée. Nille : (ni-ll’. 1°Terme de blason. n. qui sort de la vigne lorsqu’elle est en fleur 3°Bois qui entoure le manche d’une manivelle. Nine : n. Synonyme populaire de nigaud. Terme ancien. surtout dans les vitraux d’église. m. (La Curne) Nivelier : (ni-ve-lié). plus étroite et plus menue que les croix ordinaires 2°Filament vert et rond. ll mouillées). Nivet : (ni-vè), n. m. Terme populaire. Remise que l’on fait par-dessous main à celui qui achète par commission. Noc : (nok), n. m. Canal en bois ou autre substance, servant à conduire un ruisseau, par exemple à lui faire franchir un fossé sans y tomber. Nocher : (no-ché), n. m. 1°Anciennement, dans le langage des gens de mer, le contre-maître des navires d’une certaine importance, et le maître ou patron de quelques petits bâtiments 2°Dans le langage poétique, synonyme de pilote. Noctuelle : (no-ktu-è-l’), n. f. 1°Variété de hulotte 2°Insecte qui fait du mal au blé dans la tige, agrostis segetum, papillon de nuit. Noème : (no-è-m’), n. m. Terme de philosophie. Une idée en général, un produit de l’intelligence. Nœrgie : (no-èr-jie), n. f. Terme de philosophie. Activité de l’intelligence. – 526 – Noliser : (no-li-zé), v. t. Terme de marine. Affréter. La princesse de Babylone loua ou nolisa deux vaisseaux pour se transporter, avec tout son monde, dans cette bienheureuse île… VOLTAIRE. Nolition : (no-li-sion), n. f. Terme didactique. Acte contraire à la volition ; action de ne pas vouloir. Nolonté : (no-lon-té), n. f. Volonté contraire. Nome : (no-m’), n. m. Terme d’antiquité. Poëme en l’honneur d’Apollon. Nomocanon : (no-mo-ka-non), n. m. Recueil des canons ou des lois impériales qui y ont du rapport ou qui y sont conformes. Non liquet : (non’-li-kuèt’), mots latins qui signifient : cela n’est pas clair, et qu’on emploie quelquefois pour dire qu’une chose reste obscure, incomprise. Nonaïeul : EULE (no-na-ieul, ieu-l’), n. m. et f. Aïeul, aïeule qui est avant l’octaïeul, l’octaïeule, – 527 – c’est-à-dire le neuvième ascendant à partir du père. Nonce : (non-s’), n. m. Prélat que le pape envoie en ambassade. Le nonce du pape en France. Nonpareil : EILLE (non-pa-rèll, rè-ll’, ll mouillées), adj. Qui est sans pareil. Colette entra dans des peurs nonpareilles, LA FONTAINE. Noocratie : (no-o-cra-sie), n. f. Terme de philosophie. Domination de la raison pure en tant que faculté directrice de toutes les autres. Noria : (no-ri-a), n. f. Machine d’irrigation composée d’un tambour autour duquel s’enroule une chaîne sans fin, qui soutient des seaux ou réservoirs mobiles, depuis le fond où ils vont puiser l’eau jusqu’à la partie supérieure où le liquide est élevé. La noria est employée aussi dans les moulins à blé pour monter le son et la farine aux étages supérieurs. Nosogénie : (no-zo-jé-nie), n. f. Développement des maladies ; théorie de ce développement. – 528 – Nosographie : (no-zo-gra-fie), n. f. Distribution méthodique dans laquelle les maladies sont groupées par classes, ordres, genres et espèces. Notule : (no-tu-l’), n. f. Petite note ; ne se dit qu’en parlant de courtes annotations mises à un texte ancien. Notus : n. m. Vent du Midi. (La Curne) Noue : (noue), n. f. Terre grasse et humide qui est une espèce de pré servant à la pâture des bestiaux. Noulet : (nou-lè ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas), n. m. Lorsque deux combles qui se coupent n’ont pas la même hauteur, le faîte le moins élevé détermine la longueur de la noue, et à ce point de rencontre on place une espèce de ferme couchée le long de la pente du grand comble ; c’est ce qu’on appelle un noulet. Noumène : (nou-mè-n’), n. m. Terme de philosophie. Se dit, dans le kantisme, des faits qui se passent dans notre âme elle-même, et qui nous sont révélés par la conscience. On l’oppose à phénomène. – 529 – Nourrain : (nou-rin), n. m. Fretin que l’on met dans un étang pour le repeupler. Novale : (no-va-l’), n. f. Terre nouvellement défrichée. Défricher un bois, et en faire une novale. Novissimé : (no-vi-ssi-mé), adv. Terme familier. Tout nouvellement, depuis très peu de temps. Cela est arrivé novissimé, tout novissimé. Nuaison : (nu-ê-zon), n. f. Terme de marine. Durée d’un même vent, d’un même état de l’atmosphère. Nubileux : EUSE (nu-bi-leû, leû-z’), adj. Couvert de nuages. Nuncupatif : IVE (non-ku-pa-tif, ti-v’), adj. Ancien terme de palais. Testament nuncupatif, testament fait de vive voix et devant témoins, lorsque les lois admettaient cette sorte de testament, qui serait nul à présent. Nundinal : ALE (non-di-nal, na-l’), adj. Terme d’antiquité romaine. Qui est relatif aux marchés. – 530 – Jour nundinal, jour de marché indiqué par une de ces lettres. On dit aussi jour nundinaire. Nutation : (nu-ta-sion ; en vers, de quatre syllabes), n. f. Oscillation habituelle de la tête, vulgairement appelée branlement de tête. Nychthémérique : (ni-kté-mé-ri-k’), adj. Terme d’astronomie. Qui appartient, partie au jour, partie à la nuit. Nyctalope : (ni-kta-lo-p’), n. m. et f. Terme de médecine. Celui ou celle qui ne voit pas pendant le jour, et qui ne reprend la faculté de distinguer les objets que quand le jour tombe et que la nuit arrive. Nyctobate : (ni-kto-ba-t’), n. m. et f. Somnambule. Nyctostratége : (ni-kto-stra-tè-j’), n. m. Nom, dans les villes grecques, de commissaires chargés de la police de sûreté urbaine. Nymphaea : ou NYMPHÉA (nin-fé-a), n. m. Nom grec du nénuphar (probablement parce que – 531 – l’on comparait la plante à une nymphe des eaux). Le nymphéa blanc, dit vulgairement lis d’eau, nénuphar, blanc d’eau, lis des étangs et lune d’eau. Nymphée : (nin-fée), n. f. ou NYMPHÉUM (ninfé-om’), n. m. Dans l’antiquité, grotte naturelle ou artificielle, petit temple avec une fontaine qui était consacré aux nymphes. Lieu où il y a de l’eau, orné de statues, de bassins, etc. – 532 – O Oaristys : (o-a-ri-stis’), n. f. Titre de la première idylle d’André Chénier, imitée de Théocrite. Obcordé : ÉE (ob-kor-dé, dée) ou OBCORDIFORME (ob-kor-di-for-m’), adj. Qui a la forme d’un cœur renversé. Obeances : n. f. Biens ecclésiastiques : revenus, décimes et autres émoluments casuels. (La Curne) Obèle : (o-bè-l’), n. m. Terme d’antiquité. Marque dont les critiques anciens et, en particulier, les critiques alexandrins, notaient les vers d’Homère qui leur semblaient être supposés et ne pas appartenir au poète. Obérer : (o-bé-ré), v. t. 1°Accabler de dettes. Cette entreprise l’obéra. Les guerres obèrent les nations. 2°S’obérer, v. pr. S’endetter. – 533 – Oberon : (o-be-ron), n. m. Dans la féerie et la cabale, le roi des génies de l’air. Obit : (o-bit’), n. m. Terme de liturgie catholique. Nom donné, dans plusieurs églises, aux messes anniversaires qui se disent pour les morts. Fonder, dire, chanter un obit. Obituaire : (o-bi-tu-ê-r’), adj. m. Registre obituaire, ou, substantivement, un obituaire, registre où l’on écrit les noms des morts, le jour de leur sépulture, la fondation des obits, etc. Objurgation : (ob-jur-ga-sion), n. f. Figure de rhétorique par laquelle on adresse à quelqu’un des reproches. Le reproche, l’objurgation, la honte, la vue de l’opprobre… MARMONTEL. Oblat : (o-bla), n. m. Nom qu’on attribuait autrefois aux enfants qui étaient donnés par leurs parents à quelque monastère, et à ceux qui s’y donnaient eux-mêmes, avec leurs biens et quelquefois avec toute leur famille. Oblation : (o-bla-sion ; en vers, de quatre syllabes), n. f. 1°Action par laquelle on offre quelque – 534 – chose à la Divinité 2°Particulièrement. Action du prêtre qui, avant de consacrer le pain et le vin, les offre à Dieu 3°Choses offertes à Dieu 4°Ancien nom de l’hostie. Obnoxiation : (ob-no-ksi-a-sion), n. f. Terme des lois barbares et féodales. Acte par lequel on donnait à un autre la propriété de sa personne ou de ses biens. Obombrer : (o-bon-bré), v. t. Terme mystique. Couvrir d’une ombre. Obreptice : (o-brè-pti-s’), adj. Terme de chancellerie. Qui a été obtenu en taisant une vérité qui aurait dû être exprimée. Obsécration : (ob-sé-kra-sion ; en vers, de cinq syllabes), n. f. 1°Terme de rhétorique. Figure par laquelle l’auteur implore l’assistance de Dieu ou de quelque personne. L’obsécration, par laquelle on conjure ses auditeurs au nom de leurs plus chers intérêts, DUMARS 2°Au pl. Chez les Romains, prières publiques pour apaiser les dieux. – 535 – Obséquieux : EUSE (ob-sé-ki-eû, eû-z’), adj. Excessif dans sa complaisance et ses égards. Homme obséquieux. Humeur obséquieuse. Obsidiane : (ob-si-di-a-n’) ou OBSIDIENNE (obsi-di-è-n’), n. f. Verre volcanique qui ressemble à du verre de bouteille ; il raie le verre, se change en émail gris à la chaleur du chalumeau, et fait feu sous le briquet ; la couleur en est verte foncée et noire. Obsidional : ALE (ob-si-di-o-nal, na-l’), adj. Qui concerne les siéges. Couronne obsidionale, couronne dont les Romains honoraient un général qui avait fait lever le siége d’une ville, ou délivré une armée assiégée. Obstance : (ob-stan-s’), n. f. Terme de droit canonique. Difficulté qui empêche le pape de faire droit à une demande. Obvenir : (ob-ve-nir), v. t. Terme de jurisprudence. Échoir à l’État par succession ou autrement, en parlant de certains biens. – 536 – Obvers : (ob-vêr), n. m. Terme de numismatique. Côté de la médaille opposé au revers. Obvier : (ob-vi-é. Au XVIe siècle, d’après Bèze, on prononçait ovier), v. t. Prévenir un mal, un inconvénient. Pour obvier à tout scandale, BOSSUET. Océanide : (o-sé-a-ni-d’), n. f. Nymphe de la mer, fille de l’Océan. Ocelle : (o-sè-l’), n. m. Petit œil ; tache arrondie dont le centre est d’une autre couleur que la circonférence. (aîles de papillon, plumes d’oiseau) Ochlocratie : (o-klo-kra-sie), n. f. Gouvernement de la populace. La démocratie dégénère en ochlocratie, J. J. ROUSSEAU. Ochracé : ÉE (o-kra-sé, sée), adj. Qui est d’un rouge pâle et mat. Ociane : n. f. Mer Océane… arrive la navie, Qui vient de terre Famenie, De Nubie, et de Quartaige, Et d’Ociane la sauvaige. (La Curne) – 537 – Ocieux : EUSE (o-si-eû, eû-z’), adj. Terme vieilli. Oisif. Octaples : (o-kta-pl’), n. m. plur. Bible polyglotte à huit colonnes dont Origène est l’auteur. Octave : (o-kta-v’), n. f. Se dit, parmi les joailliers, de la huitième partie du marc, surtout en parlant des diamants. Oculi : (o-ku-li), n. m. Terme de liturgie. Le troisième dimanche de carême, dont l’introït commence par ce mot. Odalisque : (o-da-li-sk’), n. f. Femme esclave du harem impérial attachée au service des femmes du sultan. Odelette : (o-de-lè-t’), n. f. Petite ode. Voyez si vous êtes un peu content de la petite odelette pour votre souverain, VOLTAIRE. Odéon : ou ODÉUM (o-dé-on), n. m. Chez les anciens, édifice destiné à la répétition de la musique qui devait être chantée sur le théâtre. – 538 – Œcuménée : (é-ku-mé-née), n. f. Terme de géographie. Vaste ensemble de terres habitées. Œillet : (eu-llè, ll mouillées, et non eu-yè), n. m. Œillet de marais, ou œillet de salines, nom donné, sur les côtes occidentales de la Bretagne, à une certaine surface de terrain aplanie et préparée pour faire évaporer l’eau de mer, dont on obtient le sel. Œnanthique : (è-nan-ti-k’), adj. Qui a rapport à l’arome des vins. Ogdoade : (ogh-do-a-d’), n. f. Groupe de huit choses ou de huit personnes. Ogham : (o-gam’), adj. invar. Écriture ogham, caractère ogham, écriture en usage chez les Celtes irlandais ; elle est formée de petites lignes verticales ou obliques plus ou moins nombreuses, abaissées sur une longue ligne horizontale. Oigni : adj. Uni. (La Curne) Oinces : n. f. Ongles. (La Curne) – 539 – Oing : (ouin ; le g ne se prononce jamais), n. m. Graisse. L’oing, qu’on appelle autrement axonge, est la graisse la plus molle et la plus humide du corps des animaux. Ointu : adj. Gras, onctueux. (La Curne) Oire : adv. Maintenant. (La Curne) Oison : (oi-zon), n. m. Fig. et familièrement. Un oison, un homme, une femme sans intelligence, imbécile. Oui, oui, ne souffrons point qu’on nous croie un oison, MOLIÈRE. Okenieuse : adj. f. Acariâtre. (La Curne) Okygraphie : (o-ki-gra-fie), n. f. Manière d’écrire extrêmement rapide. Oliban : (o-li-ban), n. m. Terme de pharmacie. Résine nommée aussi encens ; celle qui est en larmes s’appelle encens mâle, et celle qui est en petits fragments, encens femelle. – 540 – Olifant : (o-li-fan), n. m. Nom du cor que portait Roland, et, en général, espèce de petit cor que portaient les chevaliers. Oligarchie : (o-li-gar-chie), n. f. Gouvernement politique où l’autorité est entre les mains de peu de personnes. Oligotrichie : (o-li-go-tri-kie), n. f. Rareté de cheveux naturelle, sénile ou pathologique. Olim : (o-lim’), n. m. inv. Anciens registres du parlement. Consulter les olim. Olinde : (o-lin-d’), n. f. Sorte de lame d’épée. Ollaire : (ol-lè-r’), adj. Pierre ollaire, pierre facile à tailler, dont on fait des pots. Olliere : n. f. Lisière. " Quand elle fut à l’olliere des bois, elle trouva ung chemin. " (La Curne) Olographe : (o-lo-gra-f’), adj. Testament holographe, testament écrit en entier de la main du testateur. On dit aussi pièce holographe. – 541 – Ombelle : (on-bè-l’), n. f. Terme de blason. Espèce de parasol que le doge de Venise mettait sur ses armes. Omble : n. m. Nombril. (La Curne) Ombon : (on-bon), n. m. Terme d’archéologie. La bosse centrale d’un bouclier. Omilée : n. f. Mesure agraire. (La Curne) Ominade : n. f. Bosse. (La Curne) Omineux : EUSE (o-mi-neû, neû-z’), adj. Funeste, qui est de mauvais augure (latinisme). Omonide : adj. Synonyme. (La Curne) Omphalos : (on-fa-los’), n. m. Terme d’antiquité grecque. Espèce de cône de pierre, entouré de bandelettes et dévotement arrosé d’huile, qui se dresse auprès du chasma, et sur lequel s’assoit la pythie qui va prophétiser. – 542 – f. et f. Onciaire : (on-si-ê-r’). Terme d’antiquité latine. Qui a rapport aux noms propres . adj. n. – 543 – . di-n’). Onomasticon de Pollux. m. n. Corne du pied du pourceau. Génie élémentaire des eaux suivant les cabalistes. m.Onagre : (o-na-gr’). d’interpréter les songes. Jamais. Titre d’un ouvrage qui a pour but de fixer le sens et l’emploi des mots. adj. (La Curne) Onirocritie : (o-ni-ro-kri-sie). 1°Âne sauvage 2°Ancienne machine de guerre pour lancer des pierres. Nomenclature onomastique des rois d’Égypte. f. qui renferme des noms. De la douzième partie d’un tout. m. Ondin : INE (on-din. m. adv. n. Art Onomasticon : (o-no-ma-sti-kon’). Onglons n. Onc : (onk) ou ONQUES (on-k’). Onomastique : (o-no-ma-sti-k’). n. n. Ontologie : (on-to-lo-jie). f. adj. Ophidien : IENNE (o-fi-diin. etc. n. Terme de zoologie. opposée à la doctrine physiologique. (La Curne) Opes : (o-p’). les chevrons. les solives. troisième ordre de la classe des reptiles. plur. f. 1°Théorie de l’être. Qui ressemble à un serpent. m. m. Oost : n. m. la doctrine qui. Les ophidiens. – 544 – . la doctrine des noms propres. N. c’est en général le synonyme de métaphysique 2°Dans la médecine. Ophiolatrie : (o-fi-o-lâ-trie). diè-n’). ne rattache pas les phénomènes pathologiques aux phénomènes réguliers de la vie. 1°Terme d’architecture. science de l’être . plur. n.L’onomastique. Août. n. la liste. Trous qui reçoivent les poutres. L’ouverture qui est entre les métopes et qui se trouve remplacée par l’extrémité d’une solive décorée d’un triglyphe 2°Particulièrement. Culte des serpents. portée par Oppius. Opistographe : (o-pi-sto-gra-f’). 1°Terme d’antiquité. qui détruit les serpents. f. Oppienne : (o-ppi-è-n’). belles dépouilles. Qui combat. adj. Dépouilles opimes. Obstruction. sous les consuls Q. fameuse. feuillet écrit ou imprimé sur le recto et sur le verso. Opilation : (o-pi-la-sion). belle acquisition. Fabius Maximus et Sempronius Gracchus (215 ans avant Jésus-Christ). Feuillet opisthographe. – 545 – . Dans le langage général. Qui est écrit par derrière. Terme de droit romain. pl. f. etc. adj. f. tribun du peuple. adj. loi romaine contre le luxe et l’excessive dépense des femmes dans leurs habits. Loi oppienne. dépouilles opimes. Terme d’antiquité. adj.Ophiomaque : (o-fi-o-ma-k’). Opimes : (o-pi-m’). celles que remportait un général romain qui avait tué de sa main le général de l’armée ennemie 2°Fig. n. Optat : n. Mot tiré du latin. " (La Curne) Orain : adj. doré : L’orain Mydas. assembla trois ou quatre compaignons. et des dilayemens. " Pour faire les fines. Souhait. et les sucrées. c’est-à-dire ce qui est une cause de honte 3°État d’abjection. désir. déshonneur extrême 2°L’opprobre de. Lequel Jehan Raymon pour parvenir à son optat. m. Oppugnateur : (o-pugh-na-teur). m. 1°Honte profonde. n. qui assiége. Qui peut habiter tout point du globe. Orbarin : n. qui doroit du toucher. Grand voile que le pape a sur la tête et les épaules en certaines occasions. m. m. n. D’or. Terme didactique. Il y a des – 546 – . Subterfuge. pour surseoir leurs plus grandes envies. Celui qui attaque. adj. m. (La Curne) Oral : (o-ral). " (La Curne) Orbicole : (or-bi-ko-l’).Opprobre : (o-pro-br’). n. Voile ou espèce de coiffe que portaient autrefois les femmes. défaite. cerchent des orbarins. Ordo : (or-do). (La Curne) Orémus : (o-ré-mus’). Toute épreuve juridique usitée. Ornement. (La Curne) Ord : orde (or. Ordalie : (or-da-lie). dans le moyen âge. m. Oréade : (o-ré-ad’). sous le nom de jugement de Dieu. LEGOARANT. adj. Livret qui indique aux ecclésiastiques la manière de réciter l’office du jour. m. or-d’). – 547 – . oraison. Orel : n. m. RÉGNIER. Qui excite le dégoût et pour ainsi dire l’horreur par la saleté. Orcel : n. Benitier. m. Prière. n. n. Terme vieilli. Chacune des nymphes qui présidaient aux forêts et aux montagnes.animaux orbicoles et d’autres qui n’abandonnent pas certaines latitudes. f. n. Qui semble fondre avant que naître. n. f. Je ne suis… Qu’une orde écume de torrent. Nom qu’on donnait aux cuves dans lesquelles se faisait l’épreuve de l’eau. Acheter un ordo. Famille de corps qui renferme l’or.Organdi : (or-gan-di). n. Manche du timon de navire. Machine composée de plusieurs canons de mousquet attachés ensemble. – 548 – . m. Terme de chimie. se place dans la cheminée. Chandelle de résine qui. n. n. Ancien terme de fortification. Orgeau : n. Nom qu’on donne à une sorte de soies torses. m. qu’on a fait passer deux fois par le moulin. m. m. n. m. Terme de manufacture. n. Organeau : (or-ga-nô). Terme de marine. Espèce de herse avec laquelle on fermait les portes d’une ville assiégée. n. Poudre d’oribus. Fig. m. en certaines provinces. Ancien terme de guerre. Orides : (o-ri-d’). (La Curne) Orgue : (or-gh’). Anneau de fer auquel on attache un câble. Oribus : (o-ri-bus’). remède sans vertu. Mousseline fort claire. Organsin : (or-gan-sin). m. Orle : (or-l’). Dans la religion de Zoroastre. CHÉNIER. n. Ormaie : (or-mê) ou ORMOIE (or-moî). m. partout confondus. – 549 – . lumière et parole créatrice. n. l’être bon et pur par excellence . On écrit quelquefois Ormus : D’Ormus et d’Ariman ce sont les noirs combats. m. m. n. Fenêtre en encorbellement sur une façade faisant saillie. la forme et la matière Luttent sans être unis. m. Les ténèbres. la vie et le trépas. Ourlet qui est autour des voiles. le jour. Terme rural. Ormuzd : (or-muzd). f. n. Terme de marine.Oriel : n. n. Lieu planté d’ormes. Où. A. Cordage qui attache une ancre à une bouée. Orière : (o-riè-r’). Orin : (o-rin). f. Bord des champs entourés de haies et de fossés. 1°Terme d’architecture. Filet sous l’ove d’un chapiteau 2°Contour du cratère d’un volcan 3°Terme de marine. ll mouillées. f. et composée des meilleurs chanteurs des écoles primaires 2°Instrument à cordes et à clavier. et non orpâ-yeur). une orque chargée de moynes. les paillettes d’or qui se trouvent dans le sable des fleuves. L. n. Orphéon : (or-fé-on). Navire. n. rencontrasmes à poge. f. en 1833. n. Traité. Orpin : (or-pin). hourque. Orpailleur : (or-pâ-lleur. description des montagnes. f. du relief. Plante légumineuse dont la racine porte des tubercules bons à manger (orobus tuberosus.). dans lequel le son est produit par une roue qui frotte les cordes. La farine d’orobe a été mise au nombre des quatre farines résolutives. par Wilhem. Celui qui recueille.Orobe : (o-ro-b’). Orobe jaune. au moyen du lavage. n. blanche. n. (La Curne) – 550 – . m. Orque : n. jacobins. Au lendemain. m. Orographie : (o-ro-gra-fie). 1°École de chant établie à Paris. Rabelais. jesuites. m. Plante charnue aux vertus astringentes qui croît sur les toits et les murs. capussins. Antiquité. m. n. La oinoscopie se faisoit par le moyen des pies. tempête. les champs. f. n. inv. m. Cette balle pèse cent livres ort. n. Peser ort. Ortelain : n. (La Curne) Oscille : (o-ssi-l’). f. Terme de grammaire. employée en teinture et préparée avec ce lichen. Orval : n. Oscine : n. m. ll mouillées. Ouragan. Bonne prononciation. Oiseaux dont les Romains consultaient le chant pour tirer des augures. et non or-sè-ye). adj. (La Curne) Orthoépie : (or-to-é-pie).Orseille : (or-sè-ll’. Ort : (or). peser les marchandises avec les emballages. Terme de commerce. Figurines consacrées à Saturne et mises dans les maisons.… et – 551 – . f. afin d’écarter le mauvais sort. 1°Espèce de lichen qui donne une belle couleur bleue tirant sur le violet 2°Pâte d’un rouge violet. corneilles. Jardinier. ennemi. f. mais l’ancienne prononciation était ô). Du latin hostis. (La Curne) Osteor : n. n. m. m. la tradition de ce mot s’est perdue . maison. Gueux de l’ostière. m. Terme de marine. Endroit bas d’un bâtiment. Ostal : n. Ost : (ost’. n. Ossec : (o-sèk) ou OSSET (o-sè). plus hardi osteor. (La Curne) Oseraie : (o-ze-rê).autres oiseaux qu’ils appelloient oscines. les grammairiens disent de prononcer toutes les lettres . (La Curne) Ostière : (ô-tiè-r’). mendiant qui allait de porte en porte. en la compaingne. Lieu planté d’osiers. puis armée. Osmonde : (o-smon-d’). A traverser abatent Gautier li veneour : N’avoit. Fougère vivace dite aussi fougère aquatique. n. m. Service militaire que les vassaux devaient à leur suzerain. f. n. Combattant. n. Hôtel. – 552 – . f. où se rend l’eau et où est placé le pied des pompes. Cent ans après en rend les plumes. Une outre. Vieux mot pour oie. n. f. n. Terrain voisin de la maison et planté d’arbres fruitiers. m. et que quelques-uns nomment amandes pelées. Le proverbe est bon. selon moi. Que qui l’oue a mangé du roi. n. – 553 – . roulée en cylindre. Ouche : (ou-ch’). n. Oudenarde : (ou-de-nar-d’). bonne terre capable de porter toute espèce de produit. n. Ouaire : (ou-ê-r’). Dans l’Autunois. Terme de blason. n. Se dit des bouts de fer de piques dont on charge quelquefois l’écu. Gaufre mince et légère. plur. f. f. n. f. Oublie : (ou-blie). f. Otelles : (o-tè-l’).Ostiole : (o-sti-o-l’). Oue : (oue). LA FONTAINE. Sorte de tapisserie. m. Orifice par lequel se font les échanges gazeux de la feuille. m. Torche. v. n. Ajouter du vin de même origine à celui qui a diminué dans les tonneaux par l’évaporation et l’extravasement de l’écume lors de la fermentation. La main gauche. (La Curne) Ousteron : n. m.Ouiller : (ou-llé. Cuivre pour la fonte des canons. Moissonneur. S’écrivait quelquefois au lieu d’août. Ancien terme de marine du Levant. (La Curne) Oultrebleu : adj. f. Lisière d’un bois. ce qui s’appelle sur l’Océan bâbord. (La Curne) Oût : (ou). Avant l’oût. f. ll mouillées). m. (La Curne) Ouraille : n. Je vous paierai. foi d’animal. – 554 – . flambeau. t. Ourcel : n. f. (La Curne) Oupille : n. Bénitier. LA FONTAINE. (La Curne) Ource : (our-s’). Ivre mort. m. Oulot : n. lui dit-elle. n. f. CORNEILLE. Oxymore : (o-ksi-mo-r’). de miel et de vinaigre. n. – 555 – . Ouvrée : (ou-vrée). Prêtre gaulois entre druide et barde dans la hiérarchie druidique. Mélange d’eau. Ovate : n. n. Nom donné à l’ouverture du four surbaissé ou carcaisse dans lequel la glace faite doit aller se recuire 2°Terme de métallurgie. n. n. 1°Terme de verrerie. On en fait des gargarismes. Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. Forme d’antithèse qui unit en un syntagme deux termes en principe contradictoires. m. Nom donné aux canaux pratiqués dans les meules de carbonisation pour y attirer l’air et y activer la combustion. d’orfévrerie. Ove : (o-v’). Oxymel : (o-ksi-mèl). m. n.Ouvreau : (ou-vrô). m. m. etc. On fait aussi des oves en forme de cœur. f. Terme d’architecture. Terme rural. Ornement taillé en forme d’œuf. S’est dit de l’étendue de terre qu’un homme peut labourer en un jour. f. Nom vulgaire du roseau des sables.Oyat : (o-ia). n. – 556 – . P Pacage : (pa-ka-j’). Pacant : (pa-kan). Un rustre. Padélin : (pa-de-lin). n. n. n. n. m. f. n. corindon vitreux d’une couleur verte. Pacolet : (pa-ko-lè). c’est un homme qui va très vite. Pachée : (pa-chée). Terme vieilli de mépris. n. – 557 – . va en paix. Émeraude orientale. m. C’est le cheval de Pacolet. Nom propre qui figure dans les anciens livres de féerie. m. Prison fort rigoureuse. Lieu de pâture. On la nomme aussi quelquefois : vade in pace. m. Pace : (IN) (in’-pa-sé). où les moines mettaient autrefois ceux d’entre eux qui avaient commis quelque grande faute. m. Grand creuset dans lequel on fond la matière du verre. – 558 – . Mur de torchis. V. balourdise. f. adv. (La Curne) Pailleul : n. Portion. Paillot : (pa-llo. n. m. ll mouillées). m. 1°Absence de courage. pour empêcher l’humidité de pénétrer dans la dernière 2°Terme de marine. (La Curne) Paillolles : (pa-llo-l’. de paille mêlée de chaux. m. f. Forçat jadis employé aux écritures. n. n.Padischah : ou PADISHA (pa-di-cha). Pagnoterie : (pa-gno-te-rie). plur. ll mouillées). Précipitamment. HUGO. Écoute-moi. Terme de marine. 1°Très petite paillasse qu’on mettait par-dessus la grande dans un lit d’enfant. L’empereur des Turcs. visir de ces guerriers sans nombre. d’énergie 2°Bévue. Ombre du padischah qui de Dieu même est l’ombre. n. Pagale : (EN) (pa-ga-l’). Paillau : n. Mouiller en pagale. Paillettes d’or qu’on trouve dans les sables de quelques rivières. m. loc. m. Terme de blason. (Furetière 1690) Palampore : (pa-lan-po-r’). Palafitte : (pa-la-fi-t’). qui vont aboutir en forme d’Y aux deux angles du chef. n. n. Pal mouvant de la pointe de l’écu. Quantité dont un navire à rames avance sur l’eau entre deux coups d’aviron. en Orient. m. n. f. n. Haute mer. Nom des rames sur les anciennes galères. n. m. Palade : (pa-la-d’). les personnes d’un rang élevé. f. f. Palagre : n. (La Curne) Palamentes : (pa-la-man-t’). et divisé en deux parties égales. Pairol : (pê-rol). Nom que les porteurs d’eau donnent à l’instrument de bois. m. Châle à fleurs que portent. Palanche : (pa-lan-ch’). plur. m. n. Terme de marine. Nom donné aux pilotis qui forment les habitations lacustres des hommes préhistoriques. n. Grand chaudron en cuivre. un peu – 559 – .Pairle : (pèr-l’). m. n.concave dans le milieu. Carton carré garni de toile blanche. f. Avec la pale et le purificatoire que vous m’avez envoyés. Palancre : (pa-lan-kr’) ou PALANGRE (palangr’). qui se met sur le calice pendant la messe. et à laquelle sont attachées des lignes plus petites. " (La Curne) Palesson : n. Terme de pêche. qu’ils se mettent sur l’épaule pour porter deux seaux. n. pour mettre. dans les fortifications passagères. " Seize à vingt barges petites comme pour porter chivaux. (La Curne) – 560 – . f. soutenue par des bouées. Petite barge. Palanque : (pa-lan-k’). à l’abri du feu de l’infanterie. f. Pièces de bois ou corps d’arbres plantés verticalement et jointifs. BOSSUET. Pale : (pa-l’). accrochés aux deux bouts. f. Longue et grosse ligne. Mur de torchis. n. qu’ils appelloient palendins. Palendin : n. " Le suppliant et autres firent semblant de jaugier ledit huis et de rompre les palessons dudit hostel. Terme de construction. Mot. lieu public pour les exercices du corps. 1°Régénération. Chaloupe. puis recouvert d’une seconde écriture. v. Palindrome : (pa-lin-dro-m’). Palifier : (pa-li-fi-é). n. m. – 561 – .Palestarme : n. Manuscrit sur parchemin d’auteurs anciens que les copistes du moyen âge ont effacé. Envoye le palestarme de la nave et l’escrivain. f. f. t. n. n. Affermir un sol avec des pilotis. (La Curne) Palestre : (pa-lè-str’). renaissance 2°Système de philosophie de l’histoire. (ex : Ésope reste ici et se repose) Palingénésie : (pa-lin-jé-né-zie). m. d’après lequel les mêmes révolutions se reproduiraient sans cesse dans un ordre donné. Palimpseste : (pa-lin-psè-st’). phrase offrant le même sens quand on les lit de gauche à droite ou de droite à gauche. Chez les anciens. m. n. Terme d’archéologie. voisines des trémelles. m. Genre d’algues. adj. m. Palmaire : (pal-mê-r’). bande de laine blanche. Rétractation de ce qu’on a dit. (La Curne) Pallium : (pal-li-om’). 1°Chez les anciens. Droit dû pour l’attache des bateaux. Le pallium est un ornement pontifical. adj. Pallage : n. (La Curne) Pallemar : n. m. f. poème dans lequel on rétractait ce qu’on avait dit dans un poëme précédent 2°Fig. n. Qui appartient à la paume de la main. Palmigère : (pal-mi-jè-r’). – 562 – . propre aux souverains pontifes. Se dit d’une statue qui porte une palme. Rameur. n. n. par opposition aux Romains qui portaient la toge 2°Aujourd’hui. de la famille des zoospermées. Palmelle : (pal-mè-l’).Palinodie : (pa-li-no-die). f. 1°Manteau dont les Grecs avaient coutume de se couvrir. Qui croît ou vit dans les marécages. Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie. compacte et à grain fin. Palustre : (pa-lu-str’). (pan-fa-j’). n. Personne qui travaille dans les marais salants. Panade : (pa-na-d’). n. Dans la nuit du Tombeau. Plantes palustres. Terrains palustres. n. m. m. n.Palombin : (pa-lon-bin). Synonyme Pampre : (pan-pr’). Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie. 1°Tige de vigne couverte de feuilles 2°Feston de feuilles de vignes et de grappes de raisin. du beurre et du pain qu’on a laissé mitonner. Ce pauvre cygne achève son destin . qui sert d’ornement à la colonne torse. Paludier : (pa-lu-dié. La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé. Soupe faite avec de l’eau. n. Pamphage : d’omnivore. adj. m. Sorte de marbre blanc. diêr’). f. Qui a la nature du marécage. f. GERARD DE NERVAL. Ne lui donnez – 563 – . Toi qui m’as consolé. adj. n. où tout le peuple athénien prenait part . Fêtes célébrées dans Athènes en l’honneur de Minerve. Panard : (pa-nar). plur. – 564 – . Nom donné. par opposition au cheval cagneux. pronominal. m. Car il est mort. LEBRUN. Panader : (SE) (pa-na-dé). LA FONTAINE.plus rien qu’un petit de panade. sainte Panagie. Ton enfant dans les bras. n. dans le même sens : cheval panard du derrière. cheval dont les pieds de devant sont tournés en dehors. regarder nos travaux. et les petites panathénées qui se célébraient tous les ans. adj. f. v. autant vaut. Marcher avec ostentation comme un paon. f. On dit aussi. il y avait les grandes panathénées qui se célébraient tous les quatre ans dans la troisième année de chaque olympiade. en Grèce. P. Panathénées : (pa-na-té-née). Panagie : (pa-na-jie). Cheval panard. dont les pieds sont tournés en dedans. à la sainte Vierge… Viens. taxe… pancharte. n. n. qui estoit une imposition par tout le royaume d’un sol pour livre de chaque danrée vendue. Sel panchreste. f. se dit d’une réunion de mau– 565 – . m. Terme d’architecture. N. f. Pandémonium : (pan-dé-mo-ni-om’). Terme d’antiquité. Guirlande de fruits et de fleurs. Pandémie : (pan-dé-mie). Terme de médecine. Exercice qui consistait dans la réunion de la lutte et du pugilat. Fig. vers grec composé de deux trochées et d’une syllabe hypercatalectique. Lieu que l’on suppose être le point de réunion des esprits infernaux. (La Curne) Pancrace : (pan-kra-s’).Pancarpe : (pan-kar-p’). Synonyme de panacée. n. adj. m. m. Bon pour tous maux. Vers pancratien. un vrai Pandémonium. C’est un Pandémonium. Impôt. Maladie qui attaque à la fois un grand nombre d’individus habitant un même lieu. Pancreste : (pan-krè-st’). Pancratien : (pan-kra-siin). m. Pancharte : n. adj. f. n. discours médisant. Pandore : (pan-do-r’). fêtes. Terme d’antiquité. Pandour : (pan-dour) ou PANDOURE (pandour’). 1°Discours public à la louange de quelqu’un 2°Par extension. malin 4°Livre ecclésiastique à l’usage des Grecs 5°Adj.vais esprits. n. Panégyrique : (pa-né-ji-ri-k’). n. Pandiculation : (pan-di-ku-la-sion). n. n. soit sous l’effet de troubles nerveux. 1°Nom donné à des troupes irrégulières de la Hongrie 2°Fig. m. Assemblées. f. Extension des membres que l’on fait en s’étirant. soit normalement. m. au réveil. dont l’apparence est sauvage. toute parole d’éloge 3°Ironiquement. jeux panégyriques. Il se dit de toute espèce de pillards 3°Homme dont les manières sont rudes et impolies. Ancien instrument du genre luth. Où il y a un grand concours de monde. f. – 566 – . de gens qui ne s’assemblent que pour le mal. qui s’oriente tout seul. m. – 567 – . Panémone : (pa-né-mo-n’). Panicule : (pa-ni-ku-l’). dans lequel les fleurs sont portées au sommet des rameaux terminaux des axes secondaires . nov. exemple. Moteurs électromagnétiques. le marronnier d’Inde. Panneresse : (pa-ne-rè-s’). n. n. de manière à tourner par tous les vents. 1640. f. f. n. Le contenu d’un panier plein.Panelle : (pa-nè-l’). Petit moulin à élever l’eau. Déclar. Pierre qui est placée dans un mur de manière à laisser voir sa longueur et sa hauteur. Journal officiel 9 sept. tarif. f. Terme de blason. Panerée : (pa-ne-rée). le cent pesant de 10 livres. Terme de maçonnerie. n. n. Une panerée de pommes. Pannelles de Chypre ou sucre rouge en poudre. 1876. Terme de botanique. Pannelle : (pa-nè-l’). n. Mode d’inflorescence indéfinie. f. du roi. Feuille de peuplier. Ancien nom d’une sorte de sucre. f. moulins à vent et panémones. frappa ledit Pinel par la panoc. n. Sorcière édentée. n. Girouette sur laquelle les armes du seigneur étaient peintes ou découpées à jour. " (La Curne) Panonceau : (pa-non-sô). Panse. on dit mettre en panneresse des briques. Ancien terme d’astronomie. m. " Icellui prisonnier de son petit coutel qu’il portoit. Partie de l’armure du XVe siècle qui embrasse la partie inférieure du – 568 – . f. La partie d’une clef où sont les dents. f. n. Panoc : n. Par analogie. Panosse : n. f.Mettre des pierres alternativement en panneresse et en boutisse. Pansière : (pan-siè-r’). n. Panséléne : (pan-sé-lè-n’). m. ventre. Partie d’une cloche sur laquelle le battant va frapper. des gazons. (La Curne) Panse : (pan-s’). f. Panneton : (pa-ne-ton). LEGOARANT. Pleine lune. n. f. telement que dedens trois jours après ou environ mort s’ensui. Filet que les chasseurs tendent verticalement pour attraper les oiseaux. Pantène : ou PANTENNE (pan-tè-n’). 1°Plateau d’osier à rebord peu élevé. en désordre. Cordes pour assurer les mâts dans la tempête. adj.corps. figure qui réunissait les attributs de différentes divinités. n. Panthée : (pantée). Pantière : (pan-tiè-r’) ou PANTENNE (pan-tèn’). Terme de fauconnerie. en dérangement. plur. dont on se sert pour transporter les vers à soie 2°Synonyme de pantière 3°Terme de marine. Terme d’antiquité. et pour tenir les haubans plus roides et plus fermes. Pantagnières : (pan-ta-gnè-r’). f. – 569 – . Pantoiement : (pan-toî-man). n. Figure panthée. Asthme dont les oiseaux sont attaqués. n. Qui réunit en soi le pouvoir de toutes les divinités. En pantenne. elle est souvent formée de plusieurs lames articulées. n. f. La nature panthée. m. f. Terme de marine. (La Curne) – 570 – .Pantopélagien : IENNE (pan-to-pé-la-jiin. qui mange de tout indistinctement. Poème d’origine malaise. jièn’). Pantoquière : (pan-to-kiè-r’). Dans un vaisseau. adj. " (La Curne) Paonasse : adj. à forme fixe fondée sur un système de reprises et d’alternances aussi bien thématiques que formelles. n. Pantoum : (pan-toum’). Paolier : n. adj. Chaudronnier : " Quant le suppliant fut au lieu de Gimont. Qui mange beaucoup. f. pour un bas mât. cordage employé à lacer les haubans de tribord avec ceux de bâbord. Damassé. Pantophage : (pan-to-fa-j’). m. Terme de zoologie. chatoyant. comme la queue du paon. Terme de marine. Se dit des oiseaux qui se lancent dans la haute mer. n. trouva ung paolier ou poillier nommé Colin. m. adj. m. Papegot : (pa-pe-go). manuscrit d’un ouvrage. n. Papelonné : ÉE (pa-pe-lo-né. Vieux terme populaire. Qui a le caractère de l’hypocrisie. m. rustre. D’hermine. 1°Faux dévot. VOLTAIRE. sur un écu. Paparot : n. ô papegots ! voilà la belle source De tous vos biens. adj. qu’on se trompe à vos mines ! LA FONTAINE 2°Adj. Lourdaud. Nom donné aux gens soumis au pape. n. Ô papelards. Cataplasme. grossier. Qui ressemble au pavot. (La Curne) – 571 – . papelonné de gueules. sée). (La Curne) Papavéracé : ÉE (pa-pa-vé-ra-sé. Terme de blason. n. m. Se dit d’une représentation en forme d’écaille. hypocrite. Brouillon. Papelard : (pa-pe-lar). m. Mule du pape. ou de demi-cercle. Paperat : n. m. née).Paour : (pa-our). Papoal : adj. n. nom affecté au Saint-Esprit. Surface nécessaire à la nourriture d’une vache pendant l’été ou l’estivage. De là vient qu’il [Jésus] disait à – 572 – . Nom donné par les marins à un groupe d’îlots ou de récifs d’une certaine étendue. ll mouillées). Biens papoaux. f. n. qui consiste à placer un événement plus tard qu’on ne le doit. m. Terme de littérature grecque. Parachronisme : (pa-ra-kro-ni-sm’). n. Qui vient des ancêtres. Nom de petits navires qui font le cabotage entre l’Amazone et la Guyane. m. et parmi lesquels il y a généralement des passages. Erreur de chronologie. Paraclet : (pa-ra-klè . Partie de la comédie ancienne où le poète parlait lui-même aux spectateurs. Pâquier : (pâ-kié). Parabase : (pa-ra-ba-z’). (La Curne) Papouille : (pa-pou-ll’. Paracel : (pa-ra-sèl). n. Adj. f. m. 1°Consolateur. m. n. le t ne se prononce et ne se lie jamais). n. près de Nogent-sur-Seine. Mettre en parallelle. par exemple dans ce vers . Sorte de filet que les pêcheurs de la Méditerranée établissent en pleine eau. f. f. 3°Un des éons des valentiniens. 2°Le Paraclet. Moyen âge. Lieu s’exerçaient les lutteurs. Nom que les montanistes donnaient à leur fondateur. n. Paragonner : (pa-ra-go-né). Terme découvert où Paragoge : (pa-ra-go-j’). comparer. l’s est une paragoge qu’on se permet quand l’euphonie ou la mesure le demande. Paradrome : (pa-ra-dro-m’). Qui est le Conque– 573 – . n. v. Sion jusques au ciel élevée autrefois. Paradière : (pa-ra-diè-r’). d’un phonème ou d’une syllabe à la fin d’un mot : dans jusques. Terme de grammaire. m.ses saints apôtres : Si je ne m’en retourne à mon Père. Addition d’une lettre. Aube. monastère de femmes fondé par Abélard. n. RACINE. d’antiquité grecque. l’Esprit paraclet ne descendra pas. BOSSUET. t. n. v. Présent fait pour quelque service. Figure de rhétorique. Paraler : (au). V. Sorte de supplément à l’ouvrage qui précède. m. Terme de verrier. Paraguante : (pa-ra-guan-t’). A la longue. Paraisonner : (pa-rê-zo-né). Pour quelque paraguante on vous tûra votre homme. express. par opposition à prolégomènes. dite aussi prétérition. Paralipse : (pa-ra-li-ps’). f. prov. Terme vieilli. (La Curne) Paralipomènes : (pa-ra-li-po-mè-n’). Souffler des glaces. n. m. HUGO. f. par laquelle on fixe l’attention sur un objet en feignant de le négliger. 1°Titre d’une partie de la Bible. Synonyme d’allitération. plur. n. n. – 574 – .rant qu’on ait osé paragonner avec Alexandre ? (Furetière 1690) Paragrammatisme : (pa-ra-gra-mma-ti-sm’). qui est un supplément aux livres des Rois 2°Fig. la troisième corde de chaque tétracorde. perles. Terme d’astronomie ancienne. Mettre en parangon 2°Patron. n. des astres se levant ensemble. ou plutôt qui bordaient l’horizon au moment où le soleil entrait dans l’un des signes du zodiaque. diamants qui se distinguent par leur grosseur et leur beauté 4°Sorte de marbre noir – 575 – . Terme de musique ancienne. n. m. La cinquième corde de la lyre. Paranatellon : (pa-ra-na-tèl-lon). f. DESCARTES. Parangon : (pa-ran-gon). et y font des paralogismes. même touchant les plus simples matières de géométrie. m. n. Paramèse : (pa-ra-mè-z’). Paranète : (pa-ra-nè-t’). modèle 3°Terme de joaillier. Il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant. en Égypte. Perles parangons. L’avant-dernière corde ou la sixième corde de la lyre . Raisonnement faux. m. n.Paralogisme : (pa-ra-lo-ji-sm’). n. Expression qui désignait. f. 1°Comparaison. Terme de musique ancienne. diamants parangons. Paraphernal : ALE (pa-ra-fèr-nal. n. m. 2°N. m. adj. va chercher la mariée . n. Paranymphe : (pa-ra-nin-f’).d’Égypte et de Grèce. et qui s’affichaient à quelque pilier pour y être lues de tout le monde. Terme d’astronomie. 1°Terme d’antiquité grecque. qui l’amène au marié 2°S’est dit. Terme de droit. plur. dont les anciens faisaient des sphinx et d’autres statues d’animaux. Le jeune ami du marié qui. 1°Terme d’antiquité. assis sur le char à côté de lui. Nom donné à des planches de cuivre sur lesquelles les ordonnances et les proclamations publiques étaient gravées. Il se disait des biens particuliers de la femme. – 576 – . et f. qui indiquaient les levers et les couchers des astres. Parapegme : (pa-ra-pè-gm’). dans l’université de Paris. de celui qui primitivement conduisait à la chancellerie les candidats désignés pour la licence. Tables astronomiques en usage chez les Syriens et les Phéniciens. dont la jouissance et l’administration lui étaient laissées. et la jeune amie de la mariée. na-l’). m. Il a fait une paraphrase maligne sur un propos fort innocent. Terme d’antiquité. Le premier seigneur d’une terre. 1°Développement explicatif d’un texte 2°Développement verbeux. diffus 3°Familièrement. n. m.Paraphrase : (pa-ra-frâ-z’). Nom donné par les Juifs au vendredi. m. n. f. Pardalide : (par-da-li-d’). Léopard. Égalité de – 577 – . Terme de jurisprudence féodale. veille du sabbat. Parascève : (pa-ra-ssè-v’). n. Décontenancer tout à fait. Pardesconfire : v. Peau de panthère. f. m. Terme de féodalité. Interprétation défavorable. n. parce qu’ils commençaient alors à se préparer pour la fête du lendemain. (La Curne) Par-dessus : (par-de-su). n. (La Curne) Paréage : (pa-ré-a-j’) ou PARIAGE (pa-ri-a-j’). Pardil : n. f. n. Parégorique : (pa-ré-go-ri-k’). n. Paréchème : (pa-ré-kè-m’). Défaut de langage par lequel on place à côté l’une de l’autre des syllabes de même son. m. pour en arrêter le bas au fond de l’eau. Pareaux : (pa-rô). Terme d’antiquité grecque. Un parégorique. On trouve aussi perreau. Les parégoriques. m. et f. Parembole : (pa-ran-bo-l’). adj. f. Se dit des divinités accessoirement associées à un culte quelconque. plur. Nom que les pêcheurs donnent à des cailloux pesants. n. Chaudière pour faire fondre la vieille cire.droit et de possession que deux seigneurs avaient par indivis dans une même terre. adoucit. Espèce de parenthèse dans laquelle le sens de la phrase inci– 578 – . n. n. Substantivement. Pareau : (pa-rô). qu’ils attachent le long des filets. Les remèdes parégoriques. m. comme il faut qu’entre nous nous nous nourrissions. m. Qui calme. Parèdre : (pa-rè-dr’). Que. adj. " Le parensus. Vers parémiaque. n. f. – 579 – . des biens de la ditte communauté se partira par moitié. Auteur qui fait un recueil de proverbes. Parémiaque : (pa-ré-mi-a-k’). Parensus : n. " (La Curne) Parentèle : (pa-ran-tè-l’). surplus. Parénèse : (pa-ré-nè-z’). SAINT-SIMON. Que notre courtoisie est telle. f. Les parents. si aucun en y a. exhortation. m. Mme de Bouillon nous pria instamment d’aller voir toute la parentèle nombreuse et grotesque [de Crozat]. SCARRON. Ma maison je vous offrirais. m. sorte de vers grec et latin qui peut être regardé comme les trois derniers pieds de l’hexamètre précédés d’une syllabe longue ou de deux brèves.dente a un rapport direct au sujet de la phrase principale. Parémiographe : (pa-ré-mi-o-gra-f’). 1°Terme collectif. Terme didactique peu usité. Discours moral. Excédant. même sans la parentèle. n. 2°Consanguinité. n. f. du roi. à l’égard de la lune. Pargois : (par-goî). Couteaux. Image du soleil réfléchie dans une nuée . Tarif. m. Pariétaire : (pa-ri-é-tê-r’). Parhélie : ou PARÉLIE (pa-ré-lie). m. Plante qui croît sur les murailles. Pargué : (par-ghé). Terme de météorologie. Déclar.Parère : (pa-rè-r’). Sentiment. avis de négociants sur des questions de commerce. Oh ! Parguienne. nov. il en avait pour sa maine de fèves. – 580 – . pargois. n. Ancien nom d’une espèce de couteau. sans nous. rocailles. n. interj. c’est pour le soleil la même chose que la parasélène. PARGUENNE (par-ghè-n’) ou PARGUIENNE (par-ghiè-n’). Parmélie : (par-mé-lie). Genre de lichens. MOLIERE. n. m. n. 1640. Jurements patois de l’ancienne comédie. boutons de verre et de corne. n. Le livre des Parères de Savary. le cent pesant estimé 30 livres. pour pardieu. f. Bailler et bâiller. n. comme table. Mot qui a du rapport avec un autre par le son qu’il fait entendre. et avec lequel il peut être confondu. a-l’). Terme de fauconnerie. plur. Paroxyton : (pa-ro-ksi-ton). dont la syllabe accentuée est l’avantdernière. anoblir et ennoblir. Paronyme : (pa-ro-ni-m’). – 581 – . adj. adj. n. amantes sunt amentes (les amants sont fous). bergère. chasse et châsse sont des paronymes. n. en latin. PAIRONS (pè-ron). m. Par exemple. Rapprochement dans la même phrase de mots dont le son est à peu près semblable. m. mais dont le sens est différent. Noms terminés par une syllabe muette. Qui a rapport à une paroisse. Se disait du père et de la mère des oiseaux de proie. PERRONS (pè-ron). Paronomase : Figure de rhétorique. Apprêt qu’on donne aux toiles avant de les livrer au commerce. m. m. Parons : (pa-ron). Parou : (pa-rou). Un paroxyton. Substantivement.Parochial : ALE (pa-ro-ki-al. Parpaillote : (par-pa-llo-t’, ll, mouillées), n. f. Espèce de chemise dont les protestants firent usage en Gascogne, dans une sortie, pendant le siége de Nérac. Parseinte : (par-sin-t’), n. f. Terme de marine. Morceau de toile que l’on appliquait sur une couture trop ouverte, après l’avoir trempé dans du brai bouillant. Partènement : (par-tè-ne-man), n. m. Chauffoir, bassin servant, dans les salines du Midi, à la concentration préparatoire des eaux salées, Enquête sur les sels, 1868. Parthénie : (par-té-nie), n. f. Un des noms de la constellation de la Vierge. Genre de plantes qui se rapproche de la camomille. Parthénope : (par-té-no-p’), n. f. 1°Nom ancien de la ville de Naples. 2°Petite planète découverte par M. de Gasparis, à Naples, le 11 mai 1850. Partibus : (IN) (in’-par-ti-bus’). Évêque in partibus infidelium, ou, simplement, in partibus, celui – 582 – qui a un titre d’évêché dans un pays occupé par les infidèles. Dans le langage général et plaisant, sans fonction. Un professeur in partibus. En un autre sens, in partibus infidelium, au milieu des libres penseurs. Partison : n. m. Part. " De son avoir aurez grant partison. " (La Curne) Parviflore : (par-vi-flo-r’), adj. Terme de botanique. Qui a de petites fleurs. Parvulissime : (par-vu-li-ssi-m’), adj. Superlatif à forme latine que Voltaire a fait, par plaisanterie, du latin parvulus, tout petit. Les gens de bien surtout, mon cher frère, doivent savoir que JeanJacques a fait un gros libelle contre la parvulissime république de Genève, VOLTAIRE. Parvulo : (par-vu-lo), n. m. Nom donné, à la cour de Louis XIV, à de petites réunions qui se tenaient à Meudon. Je me souviens que je n’ai point encore parlé de ce qu’on appelait à la cour les parvulo de Meudon, SAINT-SIMON. – 583 – Pascaline : (pa-ska-li-n’), n. f. Machine ainsi nommée du célèbre Pascal, son auteur, pour faire toutes les opérations d’arithmétique avec une parfaite justesse sans avoir besoin de raisonnement. On la nomme autrement roulette ou roue pascaline. Paschier : n. m. Pâturage. (La Curne) Pascor : n. m. Le printemps. Proprement le temps de Pâques. (La Curne) Pas-de-souris : (pâ-de-sou-ri), n. m. Ancien terme de fortification. Chemin de trois pieds de largeur entre le rempart et le fossé. Pasquier : (pa-skié), n. m. Nom donné, dans la Bourgogne et ailleurs, aux pâtis. Pasquiers communaux, les Primes d’honneur, p. 282, Paris, 1874. Pasquin : (pa-skin), n. m. 1°Nom d’une statue mutilée, en marbre, qui est au coin du palais des Ursins, à Rome, et à laquelle on attache des satires et des railleries 2°Méchant bouffon, satirique tri– 584 – vial ; on met une majuscule 3°Écrit satirique 4°Valet de comédie. Le Pasquin de la troupe. Passandeau : (pa-san-dô), n. m. Ancien nom de la pièce d’artillerie de 8 ; elle pesait 3500 livres. Passarilles : (pa-sa-ri-ll’, ll mouillées), n. m. plur. Raisins secs qu’on prépare à Frontignan et dans les environs. Passecaille : (pâ-se-kâ-ll’, ll mouillées), n. f. Ancien terme de musique. Composition musicale, air qui se commence en frappant, qui a trois temps lents, et quatre mesures redoublées. (Furetière 1690) Passe-garde : (pâ-se-gar-d’), n. f. Saillie des épaulières, disposée de manière à former une sorte de colleret ; se trouve dans les armures de la fin du XVe siècle et du commencement du XVIe. On disait aussi garde-collet. Passe-partout : (pâ-se-par-tou), n. m. Cadre avec glace dont le fond s’ouvre à volonté pour recevoir des dessins, des gravures, etc. Curiosités de – 585 – toutes sortes, plâtres, moulages, esquisses, copies, passe-partout remplis de gravures, TH. GAUTIER. Passerie : (pâ-se-rie), n. f. Traité ou convention pour le commerce, qui s’observait même en temps de guerre, entre les habitants des frontières de France et d’Espagne, auxquels il était permis de commercer ensemble, par les ports ou les passages des Pyrénées exprimés dans la convention. Passerille : (pa-se-ri-ll’, ll mouillées), n. m. Tout raisin privé, par une demi-dessiccation, d’une grande portion de son eau. Du passerille de belle espèce. De bons passerilles. Passe-violet : (pâ-se-vi-o-lè), n. m. Couleur que le fer ou l’acier acquiert à un certain degré de feu. Passe-vogue : (pâ-se-vo-gh’), n. f. Ancien terme de marine. Vogue de galere redoublée avec grand effort de rameurs. (Furetière 1690) Passim : (pa-ssim’), adv. latin employé parfois en français avec la même signification : çà et là, en différents endroits. Tel mot se trouve répété pages 20,50 et passim. – 586 – Passot : (pa-so), n. f. Épée de passot, arme d’estoc intermédiaire entre l’épée et la dague. Passouer : n. m. 1°Passerelle 2°Retraite pratiquées dans les anciens ponts, afin de faciliter la liberté du passage. (La Curne) Patache : (pa-ta-ch’), n. f. 1°Anciennement, petit vaisseau de guerre qui suit ordinairement un plus grand 2°Bâtiment de la douane et du fisc en général 3°Barque qui porte des lettres ou des passagers sur quelques fleuves, sur quelques rivières 4°Par extension, voiture de transport, non suspendue et coûtant peu. Patafioler : (pa-ta-fi-o-lé), v. t. Ancien terme populaire qui n’a guère été usité que dans cette phrase : Que le bon Dieu te patafiole, que le diable te patafiole, c’est-à-dire te confonde. Pataflerie : n. f. Folie, sottise. (La Curne) Pataraffes : (pa-ta-ra-f’), n. f. Terme familier. Traits informes, lettres confuses et mal formées. – 587 – Excusez mes pataraffes et mes ratures, BOILEAU à Brossette, 3 juill. 1700. Patelin : (pa-te-lin), n. m. Celui qui tâche, par des flatteries et de belles paroles, de tromper, ou, simplement, d’en venir à ses fins. Patène : (pa-tè-n’), n. f. 1°Chez les catholiques, vase sacré en forme de petite assiette qui sert à couvrir le calice et à recevoir l’hostie 2°Le plat dans lequel on offrait le pain, alors que l’on communiait sous les deux espèces. Patenôtrier : (pa-te-nô-tri-é), n. m. Anciennement, fabricant de chapelets. Patience : (pa-si-an-s’), n. f. Terme de blason. Se dit d’une salamandre représentée dans le feu. Pâtis : (pâ-ti), n. m. Lande ou friche, où l’on fait paître les bestiaux. Patoche : (pa-to-ch’), n. f. Coup de férule dans la main. (d’un écolier d’antan) – 588 – Patricotage : (pa-tri-ko-ta-j’), n. m. Terme populaire. Intrigues, petites menées. Les deux partis… se sont également bandés contre tous les patricotages du cardinal de Fleury, D’ARGENSON. Patrologie : (pa-tro-lo-jie), n. f. Connaissance particulière des Pères de l’Eglise. Édition de tous les Pères de l’Église. Patron-jacquet : (pa-tron-ja-kè), PATRONMINET (pa-tron-mi-nè), (DÈS LE), loc. adv. De très grand matin. On a dit potron. Patte-pelu : UE (pa-te-pe-lu, lue), n. m. et f. Homme, femme dont la patte, la manière d’agir est douce et flatteuse et qui s’en sert pour arriver à ses fins. Deux francs patte-pelus qui, des frais du voyage, Croquant mainte volaille, escroquant maints fromages, S’indemnisaient à qui mieux mieux, LA FONTAINE. Pâturin : (pa-tu-rin), n. m. Nom français du genre poa, graminées. – 589 – Pauforceau : (pô-for-sô), n. m. Terme de chasse. Piquet, solidement enfoncé dans la terre, auquel on attache le filet pour prendre les pluviers. Paulette : (pô-lè-t’), n. f. Nom d’un droit que le roi faisait lever sur les charges de finance et de magistrature, et qui était la soixantième partie du prix d’un office. En 1604, Ch. Paulet, secrétaire de la chambre du roi sous Henri IV, a donné l’avis de cet impôt et en a été le premier fermier. Paumelle : (pô-mè-l’), n. f. 1°Morceau de cuir ou d’étoffe épaisse dont les cordiers se garnissent la main pour filer le chanvre ou faire de petits cordages 2°Terme de marine. Lanière de cuir garnie d’un dé plat, que met dans sa main droite, comme le cordonnier sa manique, le voilier quand il veut coudre 3°Outil de bois dont le corroyeur garnit la paume de sa main. Pautonnerie : n. f. Méchanceté, félonie. (La Curne) Pavageur : n. m. Celui qui lève un droit d’octroi, péager. (La Curne) – 590 – Pavaiseur : n. m. Soldat portant un pavois. (La Curne) Pavane : (pa-va-n’), n. f. 1°Danse grave venue d’Espagne, où les danseurs font la roue l’un devant l’autre, comme les paons avec leur queue, d’où lui est venue le nom 2°Air sur lequel cette danse s’exécute. Pavesade : (pa-ve-za-d’), n. f. 1°Ancien terme de guerre. Grandes claies portatives, derrière lesquelles les archers étaient placés pour tirer 2°Ancien terme de marine. Rangée de boucliers ou pavois, placés autour du navire pour faire un rempart aux combattants. Pavois : (pa-voî ; l’s se lie : un pa-voî-z orné), n. m. 1°Ancien synonyme de bouclier. Fig. Élever sur le pavois, mettre en grand honneur ou grande renommée 2°Se disait pour but d’un tir à l’arc, à l’arbalète 3°Terme d’ancienne marine. Boucliers dont on garnissait le bord supérieur du navire et le tour de la hune. On appelle encore pavois, les bordages cloués sur les jambettes, ou plus haut que le plat-bord. – 591 – Payelle : (pa-iè-l’), n. f. Grande chaudière qui sert à raffiner le sel. Payen : (pa-iin), n. m. Traverse de la roue à potier, sur laquelle l’ouvrier appuie ses pieds. Payol : (pa-iol), n. m. Terme de marine. Plancher de la chambre d’une embarcation, nommé payol dans nos ports de la Méditerranée, mais dit ailleurs plafond, bien que ce soit le fond de l’embarcation. Péan : (pé-an), n. m. Terme d’antiquité grecque. Chant solennel, à beaucoup de voix, que l’on chantait dans les circonstances importantes en de graves événements ; il était adressé à Apollon d’ordinaire. Peautre : (pô-tr’), n. m. Vieux mot signifiant lit, mauvais lit, grabat ; Aller au peautre, se perdre. Pec : (pèk), adj. m. Usité seulement dans cette locution : hareng pec, hareng fraîchement salé. Sans le bachique breuvage, Vous verriez mon gros corsage Plus maigre qu’un hareng pec, PANARD, Chansons, t. III, p. 407, dans POUGENS. – 592 – Peccable : (pè-kka-bl’), adj. Qui est capable de pécher. Tout homme est peccable. Peccata : (pè-kka-ta), n. m. Terme populaire. 1°Nom qui désignait un âne dans les combats publics d’animaux 2°Fig. Un homme stupide, un sot. C’est un peccata. Peccavi : (pè-kka-vi), n. m. L’aveu qu’un pécheur fait de sa faute. Familièrement se dit de tout aveu qui coûte. Pécore : (pé-ko-r’), n. f. 1°Animal, bête 2°Terme d’injure. Personne stupide. Pecou : n. m. Droit de bris sur les vaisseaux naufragés et mis en pièces. (La Curne) Pecque : (pè-k’), n. f. Terme d’injure. Femme sotte et impertinente qui fait l’entendue. Péculat : (pé-ku-la), n. m. Profit personnel fait sur des deniers publics par un homme auquel l’administration ou le dépôt en est confié. – 593 – Pécune : (pé-ku-n’), n. f. Terme vieilli et familier. Argent comptant. Plein de courroux et vide de pécune, Léger d’argent et chargé de rancune, LA FONTAINE. Pédagne : (pé-da-gn’), n. m. Nom qu’on donnait au marche-pied où le forçat, qui ramait dans une galère, posait celui de ses pieds qui était enchaîné. Pédauque : (pé-dô-k’), n. f. Image de femme, que l’on voit représentée avec des pieds d’oie sur quelques monuments du moyen âge, et que l’on prétend être celle de la reine Berthe, mère de Charlemagne. Pédiluve : (pé-di-lu-v’), n. m. Terme de médecine. Bain de pieds. Pédotribe : (pé-do-tri-b’), n. m. Dans les gymnases de l’antiquité, celui qui connaissait bien les manœuvres propres à chaque exercice, de manière à pouvoir enseigner comment il fallait l’exécuter, sans savoir cependant quel effet il produisait sur la santé de celui qui s’exerçait. – 594 – Pégomancie : (pé-go-man-sie), n. f. Sorte de divination qui se faisait par les fontaines, en y jetant des sorts, qu’on croyait heureux lorsqu’ils allaient au fond, et malheureux s’ils surnageaient. Pégullière : (pé-gu-llè-r’, ll mouillées), n. f. Nom, dans le département des Landes, des sentiers qui servent de passage aux troupeaux dans les forêts de pins. Peillier : (pè-llé, ll mouillées), n. m. Celui qui ramassait des chiffons ; chiffonnier. Chiffonnier, pattier, drillier ou peillier, sont les divers noms que l’on donnait suivant les différents lieux, à ceux qui se mêlaient de faire le trafic de vieux chiffons de linge et autres étoffes destinés pour la fabrique des papiers, Dict. des arts et m. Peinchebec : (pin-che-bèk), n. m. Terme de métallurgie. Alliage de zinc et de cuivre. Pélagique : (pé-la-ji-k’), adj. Qui appartient à la haute mer. – 595 – Pelard : (pe-lar), adj. m. Bois pelard, et, substantivement, du pelard, bois qu’on a dépouillé de son écorce pour faire du tan. Pélasge : (pé-la-j’), n. m. Nom du plus ancien peuple de la Grèce. Pelauder : (pe-lô-dé), v. t. Terme populaire. Battre, étriller, châtier. Se pelauder, v. pr. Se battre à coups de poing. Pelcon : n. m. Piège. (La Curne) Pellardeau : (pè-lar-dô), n. m. Terme de marine. Bouchon de plomb ou de planche garni d’une grosse étoffe de laine ou d’un feutre et d’étoupe suiffée. Pelletat : (pè-le-ta), n. m. Nom donné autrefois aux hommes expédiés comme manœuvres à SaintPierre, à Terre-Neuve, et employés seulement au déchargement de la morue salée. Pellucide : (pèl-lu-si-d’), adj. Qui est transparent. – 596 – Pélogène : (pé-lo-jè-n’), adj. Qui se forme dans le limon, dans l’argile. Roches pélogènes, École forestière, programme, 1876. Pelon : (pe-lon), n. m. Nom, dans l’Aunis, de l’épi de maïs dépouillé de ses grains. Pelvan : (pèl-van), n. m. Pierre longue dressée perpendiculairement en forme de pilier. Penaille : (pe-nâ-ll’, ll mouillées), n. f. Terme de mépris désignant surtout les moines. La penaille, ensemble enfermée, Fut en peu d’heures consumée, LA FONTAINE. Penard : (pe-nar), n. f. Ancien terme de dénigrement. Vieux penard, ou, simplement, penard, vieillard usé. J’en suis d’avis, que ces penards chagrins Nous viennent étourdir de leurs contes badins, MOLIÈRE. Penardeau : n. m. Grand couteau. " Icellui Dusol consul, lequel portoit un penardeau ou grant cousteau. (La Curne) – 597 – Pénates : (pé-na-t’), n. m. plur. Terme de la religion romaine. Dieux domestiques ; on en distinguait deux sortes : les publics et les particuliers : les publics étaient comme les divinités tutélaires de la ville et de l’empire de Rome. Penchot : n. m. Pieu. (La Curne) Pencossier : n. m. Boulanger. " Raymond de Noguierres pencossier de Thoulouse. " (La Curne) Pendard : ARDE (pan-dar, dar-d’), n. m. et f Par exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. Pendeloque : (pan-de-lo-k’), n. f. 1°Lambeau d’un vêtement déchiré 2°Petite pièce de cristal taillée en poire, qui sert d’ornement à un lustre, ou à d’autres ouvrages 3°Nom donné aux pierreries qui pendent aux boucles d’oreilles. Pendilles : (pan-di-ll’, ll mouillées), n. f. Se dit quelquefois pour pendeloques de cristal. Ces lustres en verre chargés de pendilles prismatiques qui retombent comme des grappes, J. NOUGARET. – 598 – m. n. rivée avec la tige de l’échappement. m. dite aussi fourchette. quelques-uns disent pinson). Terme de marine. (La Curne) Pénitent : ENTE (pé-ni tan. Péneau : (pé-nô). n. Pensum : (pin-som’. L’ancre est en péneau. Terme de collége. ll mouillées). la tête protégée par un capuchon. et le maintenir en vibration. avant qu’il ne fût en grande quantité. Au plur. Des pensums. tan-t’). Surcroît de travail imposé à un écolier par punition. Nom donné autrefois. Terme d’horlogerie. à un mineur qui.Pendillon : (pan-di-llon. avant l’invention de la lampe de sûreté de Davy. Verge. le soir à la fin du travail. État de l’ancre pendue au bossoir et prête à le quitter pour descendre au fond de la mer. m. allait. Sot. dans les mines. adj. n. – 599 – . pour communiquer le mouvement au pendule d’une horloge. m. Penisson : n. mettre le feu au grisou. vêtu de larges vêtements de laine. Émaux. fermé de toute part. Instit. Chez les anciens. t. navire à cinq rangs de rames. Hist. Terme d’antiquité. dit Polybe. le saut. Pénule : (pé-nu-l’). Avant-dernier. p. qui précède le dernier. f. la course. 161.Pent-à-col : (pan-ta-kol). Pénultième : (pé-nul-tiè-m’). L’opinion la plus commune sur les exercices qui composaient le pentathle y met la lutte. p. Réunion des cinq espèces de jeux auxquels s’exerçaient les athlètes. ROLLIN. LEROY. n. avaient trois cents rameurs. Pentathle : (pin-ta-tl’). anc. comme nos médaillons. III. n. n. Bijou qui. m. litt. se portait au cou. m. n. an temps de la première guerre punique. Les pentères. Pentère : (pin-tè-r’). f. Vêtement rond. Votre pénultième mari. l’exercice du disque et celui du javelot. et beauxarts. – 600 – . Mém. adj. sauf une ouverture pour passer la tête. DE LABORDE. 436. Terme de la bijouterie du moyen âge. Perdreau : (pèr-drô). Péotte : (pé-o-t’). Péplum : (pé-plum’) ou PÉPLON (pé-plon). n. Mortier employé à la fin du XVIIe siècle et au commencement du XVIIIe . Terme d’artillerie. Nom que les militaires sous Napoléon Ier donnaient par dérision aux bourgeois et qui s’est conservé depuis. Terme d’argot militaire. Percale : (pèr-ka-l’). m. Grande gondole en usage sur l’Adriatique. m. serré et très uni. ordinairement à riche broderie . n. Péquin : (pé-kin). du tissu le plus fin et le plus léger. n. une préparation lui ôtant tous les petits poils qui se voient sur le calicot. Grand et large vêtement. il se mettait par-dessus les autres pièces d’habillement. à beaucoup de plis. il n’appartenait proprement qu’aux femmes. m. c’est un mortier en– 601 – .madame ! Vous avez donc été mariée bien des fois ! DANCOURT. Terme d’antiquité. f. f. n. n. Tissu de coton blanc fin. Terme de littérature. anneau qu’on portait autour des jambes. Terme d’architecture. par opposition à citoyen romain. Périssologie : (pé-ri-sso-lo-jie). n. Péridrome : (pé-ri-dro-m’). n. f. n. Périptère : (pé-ri-ptè-r’). m.touré d’autres petits mortiers dont chacun lance une grenade. Espèce de pléonasme qui consiste à – 602 – . n. m. Terme d’architecture. Édifice qui a des colonnes isolées dans tout le pourtour extérieur. Périscélide : (pé-ri-ssé-li-d’). La Bourse de Paris est périptère. Terme d’antiquité romaine. f. Se dit surtout en parlant des livres saints. Pérégrin : (pé-ré-grin). Bande. m. Adj. Galerie couverte autour d’un édifice. Péricope : (pé-ri-ko-p’). Étranger vivant à Rome. Terme d’antiquité. n. f. Section. paragraphe. ou dans les pays soumis à sa domination. n. LA FONTAINE. Perrin Dandin arrive : ils le prennent pour juge . GRANGEZ. Terme de dénigrement. n. n. Perreyé : ÉE (pè-ré-ié. – 603 – . Péronnelle : (pé-ro-nè-l’). Nom que les charretiers donnaient au manche de leur fouet. n. Faire le pernet. Jeune femme sotte et babillarde. m. ou revêtue sur toute sa longueur d’une couche de blocs posés à plat ou à peu près jointivement. faire l’entendu. f. Une digue insubmersible perreyée. Pernet : (pèr-nè). le glorieux. 202. iée). Revêtu de pierres. Terme vieilli. Nom propre par lequel on désignait jadis le juge ignare ou le juge avide. Perrin fort gravement ouvre l’huître et la gruge. m. Valesiana. E. être assis comme un pernet. Perpignan : (pèr-pi-gnan).ajouter à une pensée déjà suffisamment exprimée d’autres termes qui sont surabondants. Perrin dandin : (pè-rin-dan-din). adj. n. m. p. Monseigneur même. SAINTSIMON. Opiniâtreté en quelque chose. Pers : ERSE (pêr. avec un extrait de persil et d’autres ingrédients. Autrefois.. pèr-s’). Liqueur agréable. d’un bleu foncé. qui se pouvaient briser pour les voitures. dont la base est de l’esprit-de-vin. m. Persicot : (pèr-si-ko . adj. sorte de siége qui se pliait. – 604 – . m. des noyaux de pêches et du sucre. n. drap bleu foncé. SAINT-SIMON. et tout ce qui était à table. 1°De couleur bleue dans toutes les nuances 2°En général cependant.Perroquet : (pè-ro-kè). f. m. n. J’admirai les cavillations de ses réponses (du père le Tellier) et la pertinacité de son attachement à introduire ces horreurs (du livre de Jouvency). avait des siéges à dos de maroquin noir. le t ne se prononce pas et ne se lie pas). Pertinacité : (pèr-ti-na-si-té). Pers. n. tellement foncé même qu’il peut servir de tenture de deuil 3°N. et qu’on appelait des perroquets. teint de bleu pers. 1°Trou. n. vide qu’on fait en perçant. où chacun fait le maître. dont le fer présente une pointe à la partie supérieure. quelques-uns disent pe-tô-diè-r’). n. Pertuisane : (per-tui-za-n’). Assemblée confuse. Sorte de chapeau en usage chez les anciens . Nom d’une espèce de hache à marteau. n. en calfatant les vaisseaux. des pointes. et. sur les côtés. des croissants. Pétaudière : (pé-tô-diè-r’. Ancienne arme d’hast. ou entre deux îles 6°Nom donné sur la Seine aux rapides. n. il était à larges bords. Pétarasse : (pé-ta-ra-s’). f. l’s se lie au pluriel : des pèrtuîz étroits). – 605 – . forant 2°Trou d’une filière 3°Trou par où se perd l’eau d’un bassin. d’un réservoir 4°Ouverture pratiquée à une digue pour le passage des bateaux 5°Détroit resserré entre une île et la terre ferme. f. et protégeait contre la pluie et le soleil. dont on se servait pour pousser l’étoupe dans les grandes coutures. des crocs. m.Pertuis : (pèr-tuî . f. n. d’une fontaine. m. Pétase : (pé-ta-z’). Sous l’ancienne monarchie. Terme vieilli. n. Habitation de la commune sociétaire régie par le système de Fourier ou de la phalange. m. petite affaire. Phalène : (fa-lè-n’). n. Pétuner : (pe-tu-né). Terme d’histoire naturelle. m. impôt. t. Nom d’un genre parmi les lépidoptères nocturnes. fumer du petun. Robe de chambre ne descendant que jusqu’au bas des reins. du tabac. Affaire ridicule. – 606 – . Prendre. établi au XIIe siècle pour indemniser les gens de la campagne. et d’étoffe légère.Pet-en-l’air : (pè-tan-lêr). f. Pezade : (pe-za-d’). Phalanstère : (fa-lan-stè-r’). v. Pétoffe : (pé-to-f’). pillés par les bandes mercenaires qui dévastaient le pays. f. dit aussi commun de la paix. n. n. n. f. 1°Harangue de Démosthène contre Philippe. n. Phébé : (fé-bé). Amour qu’on porte à ses enfants. régent de France. f. m. n. plur. f. la nuit. Philautie : (fi-lô-tie). n. n. f. n. par Lagrange-Chancel. ll mouillées). n. complaisance pour soimême. pour attirer les poissons. – 607 – . roi de Macédoine 2°Par extension. f. m. Collier composé de bulles d’or et d’argent. Terme didactique. Terme de marine. Amour de soi-même. ornement des patriciens et récompense militaire. Pharillon : (fa-ri-llon. Détails circonstanciés avec une sorte d’emphase. Philippique : (fi-li-ppi-k’). Terme d’antiquité romaine. nom donné aux discours de Cicéron contre Marc-Antoine 3°Nom de violentes satires écrites contre Philippe d’Orléans.Phalères : (fa-lè-r’). Philogéniture : (fi-lo-jé-ni-tu-r’). Réchaud dans lequel les pêcheurs font un feu de flamme. Terme didactique. pratiquée sur l’œil. m. f. Des forêts où chante en tout temps Philomèle. n. Philomèle en rossignol et Procné en hirondelle 2°Se dit poétiquement pour le rossignol. 1°Petit morceau de peau ou de parchemin que les Juifs s’attachaient au bras ou au front. m. ou partie de la grammaire comparée qui traite des sons. nom donné par les anciens aux amulettes qu’ils portaient sur eux pour se préserver de quelque mal. se transmet à la rétine. Terme de grammaire. Nom donné aux images lumineuses produites par une compression qui. Phylactère : (fi-la-ktè-r’). De qui le règne. n. des lettres et de leur permutation. et sur lequel étaient écrits des passages de l’Écriture 2°En général. honneur des bocages. n. Science de la phonétique. f. Phosphène : (fo-sfè-n’). en nos ombrages. n.Philimèle : (fi-lo-mè-l’). – 608 – . les deux sœurs furent changées. Phonologie : (fo-no-lo-jie). Naît et meurt avec le printemps. Sœur de Procné . 1°Terme de mythologie. LA FONTAINE. m. Petit crampon qui retient le pêne dans une serrure. " (La Curne) – 609 – . adj.Piaculaire : (pi-a-ku-lê-r’). n. Sacrifice piaculaire. Picaude : n. m. des romans. Nom. un verrou dans une targette. f. Egratignure. appellé au pays (chastellenie de Montaigu) un picouil de faux. adj. " Un baston ferré. où le principal personnage est un picaro (en espagnol. Manche de faux. f. Picouil : n. m. dans l’Aunis. de la musette. un coquin). Se dit des pièces de théâtre. n. n. Synonyme peu usité d’expiatoire et employé seulement en parlant de l’antiquité. (La Curne) Picolet : (pi-ko-lè). 1°Mesure pour donner de l’avoine aux chevaux 2°L’avoine que contient le picotin. Picaresque : (pi-ka-rè-sk’). Picotin : (pi-ko-tin). Pibole : (pi-bo-l’). une pimpesouée bien bâtie. ll mouillées). ll mouillées). qui sert à porter un buste ou quelque petite figure de ronde bosse . Fouler aux pieds. n. n. dans le parler de Valenciennes. sauter de joie. (La Curne) Pimpesouée : (pin-pe-sou-ée). f. n. ronde ou carrée. d’après Hécart qui rapproche Brantôme : " Il l’a pifelé jusqu’à lui crever l’estomac. f. Petite base. " (La Curne) Pigouille : (pi-gou-ll’. n. pour vous donner tant d’amour. Pince-maille : (pin-se-mâ-ll’.Piédouche : (pié-dou-ch’). Personne dont l’avarice se montre jusque dans les – 610 – . Poteaux de bois en usage dans la charpente des vaisseaux. Pimpenauder : v. MOLIÈRE. Voilà une belle mijaurée. Tressaillir. Pilot : (pi-lo). Terme de sculpture et d’architecture. Tas de sel disposé en cône dans un marais salant. c’est un petit piédestal. m. Femme à manières prétentieuses et ridicules. m. Pifeler : v. m. n. f. De rubans piolés s’agencent proprement. f. L’huître perlière. d’un éperon appuyé par deux cuisses latérales qui se fixent aux joues. que réunissent quelques planches ou une plate-forme à claire-voie. m. lée). comme celui de la tartane. à l’avant. (La Curne) Pinque : (pin-k’). Pindariseur : (pin-da-ri-zeur). Un pince-maille avait tant amassé. Qui forge des mots nouveaux. Pindariseurs de mots. LA FONTAINE. Orné. assez large. Terme de marine. Piolé : ÉE (pi-o-lé. Peint. du port de deux à trois cents tonneaux. adj. Navire à fond plat. Pipeloté : adj. marqué de diverses couleurs (terme vieilli). une poupe qui se prolonge par deux ailes. Pintadine : (pin-ta-di-n’). n. RÉGNIER. Qu’il ne savait où loger sa finance. (La Curne) – 611 – .plus petites choses. un long bec composé. et. ayant trois mâts à voiles latines. n. n. m. f. m. Qui a la forme d’une poire. n. Dans la forêt on avait vu cinq hommes avec des pistoles. n. n. (La Curne) Pistole : (pi-sto-l’). f. Piteau : AUDE (pi-tô.Pipistrelle : (pi-pi-strè-l’). à la recherche des coquillages. entre les roches et sur les plages. employée principalement par la cavalerie (XVIe et XVIIe siècles). Terme de marin. particulièrement destiné à aller. tô-d’). n. et f. Avare. n. m. – 612 – . MALHERBE. Petit canot solidement construit. dite aussi pistolet à rouet. Nom de paysans qui formaient des compagnies à pied dans les armées du moyen âge. Nom vulgaire et spécifique du vespertillon pipistrelle (une chauvesouris) Piriforme : (pi-ri-for-m’). Pironneau : (pi-ro-nô). adj. Ancienne arme. Pisse-vinaigre : (pi-se-vi-nè-gr’). n. je l’ai entendu de mes oreilles 2°Redondance. n. Plectre : (plèk-tr’) et PLECTRUM (plèktrom’). emploi de mots inutiles dans l’expression de la pensée. Platière : (pla-tiè-r’). m. comme : je l’ai vu de mes yeux. il doit demander au seignor à conseill de court le meillor plaideor de la court à son essient. 3 : En vain la plus triste vieillesse m’accable de son poids pesant. n. 1°Figure de grammaire. f. Avocat : " Qui viaut plaideer en la haute cour de Jerusalem. m. donnant plus de force à l’expression. Surabondance de termes. – 613 – . un souflet. Petite verge d’ivoire dont les anciens se servaient pour frapper les cordes de la lyre. Terme populaire qui signifie. Donner un coup du plat de la main sur le visage ou le museau. Terrain plat au bas d’une colline. f. Pléonasme : (plé-o-na-sm’). m.Plaideor : n. " (La Curne) Plamuse : n. comme dans cet exemple d’Al. III. (Furetière 1690). Duval dans Joseph. En ancien français. n. Arrangement en ovale d’un gros câble replié sur lui-même . branches de vigne non taillée pour que chaque œil donne du fruit. Promesse. 1°Osier menu avec lequel on attache les vignes et les branches d’arbres 2°Longue perche de bois pliante 3°Pleyons. n. clôture formée de branches entrelacées. Avare qui se plaint toujours. Plet : (plè). Mélange de poil et de goudron 3°Poil. maison de plaisance. pics. n. n. f. m. Plommée : (plo-mée). Plevie : n. Des pleure-pain. m. Nom employé par les auteurs du XIVe siècle pour désigner une grosse – 614 – . m. chacun des tours qu’il forme de cette manière. Pleure-pain : (pleu-re-pin). raquettes ou longs bois. laine de rebut. m. Dans le parler normand. n. Terme de marine. Ploc : (plok). 1°Poil de vache 2°Terme de marine. et aussi bois entouré d’une pareille clôture. m. (La Curne) Pleyon : (plè-ion). n. f. Au plur.Plessis : (plè-sî). n.balle de plomb lancée par les premières bouches à feu. f. FURETIÈRE 1690. Mais les seigneurs sur leur tête Ayant chacun un plumail… LA FONTAINE. m. m. f. Pocillateur : n. Ancien terme de marine du Levant. m. Pogonologie : (po-go-no-lo-jie). m. (La Curne) Plumail : (plu-mall’. " (La Curne) – 615 – . (La Curne) Ploumée : n. Poigneor : n. Plonk : n. " Jo desfiai Rollant le poigneor. ll mouillées). (La Curne) Poge : (po-j’). n. Contre-poids d’une horloge. La main droite. m. ce qui s’appelle sur l’Océan tribord. Ivrogne. Massue à tête de plomb. Traité. 1°Petit balai de plumes 2°Ancien synonyme de plumet. n. discours sur la barbe. Combattant. n. il se prône. – 616 – . qui consiste à répéter une conjonction plus souvent que ne l’exige l’ordre grammatical. SCRIBE.Polacre : (po-la-kr’) ou POLAQUE (po-la-k’). Polatouche : (po-la-tou-ch’). f. Sorte de pléonasme fort usité dans les énumérations. m. de l’ordre des rongeurs. Figure de diction qui consiste à employer dans une période un même mot sous plusieurs des formes grammaticales dont il est susceptible. Polyptote : (po-li-pto-t’). voisin du genre écureuil. mammifère volant. (La Curne) Polydipsie : (po-li-di-psie). n. m. n. Nom vulgaire du scurioptère volucelle. Rien de plus facile : je me prône. f. f. n. nous nous prônons. Polysyndète : (po-li-sin-dè-t’). la Famille du baron. f. Brasseur de cervoise. en général. trois mâts à pible et des voiles carrées. n. Nom d’un navire de la Méditerranée portant. Soif excessive. tu te prônes. Polentier : n. invariable. m. le régent voulut établir la polysynodie et abolir les ministres. m. L’Océan par opposition à la Méditerranée (avec un P majuscule). s’expriment par des modifications du mot lui-même. le ponant. 1°Coquelicot. n. f. n. Verge de métal qui traverse les vergeures dans les formes à pa– 617 – . Ponant : (po-nan). Qui est de cette couleur. Caractère d’une langue dans laquelle différents accidents et circonstances. Polysynthétisme : (po-li-sin-té-ti-sm’). m. n. pavot rouge sauvage 2°Rouge fort vif. Adj. au lieu d’être exprimés par des mots séparés. Ponceau : (pon-sô). nom donné au vent d’ouest 3°Terme de marine. Pontuseau : (pon-tu-zô). Système d’administration qui consiste à remplacer chaque ministre par un conseil. 1°L’occident (avec une minuscule) 2°Dans nos ports de France sur la Méditerranée. Le polysynthétisme inhérent au basque. Après la mort de Louis XIV.Polysynodie : (po-li-si-no-die). m. n. n. luisante et marquée de poils couleur d’ardoise. Cabaret. n. Terme du rituel catholique. Porcelaine : (por-se-lè-n’). t. Raies que les verges laissent sur le papier. Cheval porcelaine. (La Curne) Popine : (po-pi-n’). Terme Poquer : (po-ké). celui dont la robe est grise. qui se – 618 – . Poplité : ÉE (po-pli-té. Popelin : n. n. Se dit en parlant des ordres mineurs.pier. f. le laisse en doux repos Et va jouer jusque à tant qu’il s’eveille. d’anatomie. v. Quand au berceau l’enfant mignot sommeille La mere ayant en lieu bien coy. Porrection : (po-rrè-ksion). PERRIN. Qui a rapport au jarret. enclos Son popelin. Jeter sa boule en l’air de telle manière que. f. elle reste en place sans rouler. Petit garçon. Adj. m. Au plur. adj. Action de présenter en étendant le bras. retombant à terre. tée). Vanne d’une écluse. LA FONTAINE. Porte-bourdon : (por-te-bour-don). Homme dont le métier est de porter des fardeaux. Pèlerin. Portugais. n. – 619 – . n. du fond qui s’y trouve. m. Portulan : (por-tu-lan).confèrent en présentant les objets qui en désignent les fonctions. n. parce qu’il semble porter de l’or). n. n. Portefaix : (por-te-fè). de la manière d’y entrer et d’en sortir. (La Curne) Portor : (por-tor). Portrion : (por-tri-on). Et d’un porte-bourdon je le pourrais souffrir. Marbre à veines jaunes sur fond noir. Livre qui contient la description de chaque port de mer. La Provence donne un beau portor (ainsi nommé. m. m. de ses inconvénients et de ses avantages. m. m. m. de ses marées. Au plur. Des porte-bourdon ou bourdons. Portingalois : n. m. Corde ou chaînette dont on se sert pour attacher les pouces de certains prisonniers. Reproches mêlés d’injures. plur. n. Pouilles : (pou-ll’. 1°Autrefois. et qui sont montées – 620 – . de leurs bassins. Ancien terme de marine. Postillon : (po-sti-llon). Nom que porte la saillie des pièces de construction qui se trouvent en avant du coltis. f. plur. n. n. Poulaine : (pou-lè-n’). pour aller à la découverte et porter des nouvelles. un pistolet. n.Poste : (po-st’). n. ll mouillées). f. souliers de mode. d’un pied pour les riches et de deux pieds pour les princes 2°Terme de marine. f. souliers à la poulaine. Potamographie : (po-ta-mo-gra-fie). n. dont la pointe était longue d’un demi-pied pour les personnes du commun. Petite embarcation qu’on entretenait dans un port. f. Description des fleuves. Poucettes : (pou-sè-t’). dont on employait plusieurs à la fois pour charger un fusil. Petite balle de plomb. f. On lui a mis les poucettes. Nom du vigneron. LA FONTAINE. n. m. Pourpris : (pour-prî . À la bastille on les entraîne. m. Poussebot : n. Le chaume devient or. Et l’on ne voit de toutes parts Qu’archers. pousse-culs et mouchards. Enceinte. tout brille en ce pourpris. m. Terme populaire. n. De pilastres massifs les cloisons revêtues En moins de deux instants s’élèvent jusqu’aux nues . Poulier : (pou-liè). Poulevrin : (pou-le-vrin). m. Harangue prononcée le 5 avril 1748. Amas de galet roulé par la mer. le long des côtes crayeuses de la Manche. dans FR. Argot. n. habitation. en Bourgogne.sur et contre l’épave ainsi que sur la muraille de l’avant du navire. MICHEL. m. Agent subalterne qui aidait à mener les gens en prison. (La Curne) Pousse-cul : (pou-se-ku). – 621 – . 1°Poudre fine dont on se servait autrefois pour amorcer le canon 2°La poire contenant cette poudre. n. l’s se lie : un pour-pri z étendu). Pousse-pied : (pou-se-pié). ou chez le poustarier accoutumé au lieu de la reprise et seront creus de la reprise par le serment. Prébende : (pré-ban-d’). Très petit bateau utilisé sur les vasières. Celui qui élève et vend des poulains. m. le canonicat même. n. n. f. n. Poustarier : n. Espèce de terre verte dont les peintres font usage. (La Curne) Poutrenier : n. Officier de forêt. dans les salines. m. m. n. fort gris et mal nettoyé. Pousset : (pou-sè). Se dit. Nom donné en quelques provinces aux prairies naturelles. Ces biens (ecclésiastiques) partagés en divers lots – 622 – . d’un sel de qualité inférieure. f. f. n. " Bestes trouvées pasturantes en lieu deffendu peuvent estre reprises par toutes personnes et nuncées à la justice. Revenu ecclésiastique attaché à un canonicat . m. (La Curne) Pradelles : (pra-dè-l’). poussé avec le pied. Prasine : (pra-zi-n’). Prémisses : (pré-mi-s’). Avantage que le testateur ou la loi donne à un des cohéritiers. Si une des prémisses est particulière. n. Terme de jurisprudence. la con– 623 – . SAINT-SIMON. de canonicat. qui précèdent ordinairement la conclusion. Une rente prédiale ou foncière. Précelle : (pré-sè-l’). Prédelle : (pré-dè-l’). n. et. il y avait sa part et son préciput. Meudon convenait au Dauphin.prirent le nom de prébende. Se dit de ce qui appartient aux fonds et aux héritages. lequel est à la fois pelle et pince. qui correspondent au sanctuaire. f. adj. Préciput : (pré-si-pu). plur. CHATEAUBRIAND. n. la conclusion doit aussi être particulière . Terme de beaux-arts. à l’épître et à l’évangile. Instrument employé par les joaillers. n. m. f. Prédial : ALE (pré-di-al. f. Frise inférieure d’un tableau d’autel . si une des prémisses est négative. Ancien terme de droit. a-l’). La majeure et la mineure d’un syllogisme. elle est ordinairement divisée en trois compartiments. qui est de la compétence d’un présidial. Vi l’autre ier. Pouvoir dominant . n. Tribunal qui. et mainte bregiere. ensi qu’a prengiere Maint bregier. Mouton qui a pâturé dans les prés arrosés par la mer. f. Action de Dieu déterminant la volonté de la créature à agir. Présidial : (pré-zi-di-al). jugeait en dernier ressort 2°Adj.clusion doit aussi être négative. m. 1°Ancien terme de jurisprudence. DUMARS. Heure du déjeûner. f. Quelle prémisse manque dans cet enthymème : je pense. autorité excessive. Cas présidiaux. n. Pré-salé : (pré-sa-lé). n. n. Prengiere : n. f. de quatre syllabes). en vers. (La Curne) Prépotence : (pré-po-tan-s’). qui en émane. Au sing. Terme de théologie. ale. Présidial. donc je suis ? Prémotion : (pré-mo-sion . Une prémisse. m. – 624 – . en certains cas et pour certaines sommes. Fonds affecté à l’entretien d’un prêtre. LEGOARANT. Terme familier usité seulement dans cette locution : courir la pretantaine. courir çà et là.Prestimonie : (prè-sti-mo-nie). en vers. Cette femme court la pretantaine. Terme de droit canonique. Petit prince encore au berceau. sans titre de bénéfice. ou sous la conduite d’un gouverneur. de cinq syllabes). f. elle fait des promenades. des sorties. m. Les journaux de l’opposition ont reproché au discours de la couronne la prétérition de l’existence du régent d’Espagne. Prince peu puissant. f. – 625 – . n. Prétérition : (pré-té-ri-sion . la première édition d’un auteur ancien. de passer sous silence. Édition princeps. Principicule : (prin-si-pi-ku-l’). n. L’action de taire. Figure de rhétorique par laquelle on feint d’omettre des circonstances sur lesquelles on insiste avec beaucoup de force. Princeps : (prin-sèps’). Prétantaine : (pre-tan-tè-n’). n. n. adj. sans nécessité. des voyages qu’interdit la bienséance. f. Circonscription. sti-n’). Dans les salines. Mot forgé du latin. Anciennement. Prendre. Ce sont probablement les descendants des anciens habitants qui sont restés dans leur pristin état. n. je vous le dis. Préliminaire de duel entre gens d’épée. Proceinte : n. Privauté : (pri-vô-té).Prise : (pri-z’). Pristin : INE (pri-stin. Journal du pasteur Frêne (année 1786). n. MOLIÈRE. antérieur. Différer. ma mie. (La Curne) Procastiner : v. se permettre des privautés. Grande familiarité. – 626 – . n. m. Ancien. f. (La Curne) Procédé : (pro-sé-dé). Vous avez pris céans certaines privautés Qui ne me plaisent point. ensemble des bassins d’évaporation compris dans une même enceinte de digues. f. Procace : n. prendre de grandes libertés dans ses manières. f. Provision. m. adj. Prodrome : (pro-dro-m’). entrée en matière. d’introduction à quelque étude 2°Terme de médecine. n. règle mesquine et tyrannique. Préface. État d’indisposition. Terme didactique. n. n. – 627 – . Brigand que tua Thésée. m. f. exorde. et qui. Terme de mythologie. m. 1°Sorte de préface. Précurseur. Terme didactique.Procérité : (pro-sé-ri-té). étendant les voyageurs sur un lit trop court. adj. m. et que donnent quelques horloges 4°Fig. de malaise. action de livrer ce qui a été confié. f. Qui se dirige en avant. n. Proême : (pro-ê-m’). Fig. Acte de trahison. Prodition : (pro-di-sion). qui est l’avant-coureur d’une maladie 3°Petit battement sur la cloche qui se fait entendre quelques minutes avant que l’heure sonne. Procuste : (pro-ku-st’). Lit de Procuste. leur coupait la partie qui dépassait le lit. Proclive : (pro-kli-v’). n. Haute taille du corps. roi d’Athènes. et sœur de Philomèle . Action de proférer. fu-z’). " (La Curne) Proficiat : n. l’autre en rossignol. Payer la bien venue et son proficiat. Nom poétique de l’hirondelle. Fille de Pandion. Progné : (pro-gné). f. n. Terme de musique. LA FONTAINE. Dire un proficiat. Une sueur profuse. Prolongation de son par la voix. Terme didactique. congratuler 2°Droit levé par les évêques sur les ecclésiastiques. Elle me prend mes mouches à ma porte. les autres le contra. adj. Terme de grammaire. l’une en hirondelle. Après avoir parlé d’une question problématique : " Les uns tiennent le pro. n. elles furent changées. soit dans les roulements. Prolation : (pro-la-sion).Pro et contra : Le pour et le contre. soit dans les cadences. f. Profus : USE (pro-fû. – 628 – . 1°Félicitation. Caracolant. Progné me vient enlever les morceaux. m. Qui se répand avec abondance. frisant l’air et les eaux . RABELAIS. m. n. Il a fait cela proprio-motu. Terme didactique. latine qui s’emploie dans les bulles. f. Pronaos : (pro-na-os’). n. n. Un promptuaire de droit. Proprio-motu : (pro-pri-o-mo-tu). dite aussi anticipation. Proparoxyton : (pro-pa-ro-ksi-ton). adj. de son propre mouvement. Promptuaire : (pron-ptu-ê-r’). Terme de grammaire. loc. n. On s’en sert quelquefois dans le style familier. Terme d’architecture.Prolepse : (pro-lè-ps’). n. qui consiste à prévenir les objections en se les faisant à soi-même et les détruisant d’avance. Partie antérieure des temples anciens. m. – 629 – . et signifie. Figure de rhétorique. m. Qui fait une très légère saillie. Enseignement préparatoire. Prominule : (pro-mi-nu-l’). adv. Mot qui a l’accent sur l’antépénultième syllabe. f. Propédeutique : (pro-pé-deu-ti-k’). Sorte de manuel. et qui formait la principale entrée d’un temple. n. n. 1°Terme de littérature. adj. n.Propitiatoire : (pro-pi-si-a-toi-r’). f. et f. et familièrement. des morts. f. partie d’un poëme dramatique dans laquelle l’action se complique de plus en plus – 630 – . Prosélyte : (pro-zé-li-t’). 1°Qui a la vertu de rendre propice. 1°Figure de style donnant parole à des choses. emphatique. Un sacrifice propitiatoire pour les vivants et les morts. Protase : (pro-ta-z’). parvis. BOSSUET 2°N. Table d’or très pur qui était posée au-dessus de l’arche. m. des éléments 2°Fig. Vestibule d’un temple. Terme d’antiquité. Prosopopée : (pro-zo-po-pée). Discours véhément. m. péristyle à colonnes. n. N. m. un converti. plur. un homme gagné à une doctrine. m. 1°Païen qui a embrassé la religion judaïque 2°Nouveau converti à une foi religieuse 3°Par extension. Proprement. Édifice à plusieurs portes. (La Curne) Propylée : (pro-pi-lée). 1°Terme familier.2°Terme de grammaire. est l’hôte et le mandataire de tous les citoyens de la république étrangère qui lui a confié cet office. Provision de vivres. Dignité de chanoine. Proxène : (pro-ksè-n’). Protatique : (pro-ta-ti-k’). n. n. – 631 – . dans une cité grecque. Qui a rapport à l’exposition d’une pièce dramatique. Prouvendier : n. enfin bonne provende. propre à engraisser les bestiaux 3°Prébende. adj. Mélange de divers aliments très nutritifs. f. Régiments de dindons. personnage qui ne paraît qu’au commencement d’une pièce pour en faire l’exposition. m. m. bénéfice ecclésiastique. la seconde s’appelle apodose. f. Terme d’antiquité. (La Curne) Provende : (pro-van-d’). Mesure valant trois boisseaux. La première partie d’une période . Celui qui. LA FONTAINE 2°Terme d’économie rurale. une prébende. Personnage protatique. pour laquelle on reçoit une provende. (La Curne) Provande : n. Psittacisme : (psi-tta-si-sm’). n. n. m. par saint Dominique. Une phrase psalmique. n. Psalmique : (psal-mi-k’). f. Psallette : (psa-lè-t’). État d’esprit dans lequel on ne pense ou ne parle qu’en perroquet. Terme vieilli.Prudoterie : (pru-do-te-rie). dit-on. Le style psalmique. Qui appartient aux psaumes. Psautier : (psô-tié). n. Antique et célèbre maison. – 632 – . D’elle descendent ceux de la Prudoterie. 1°Recueil des psaumes°Espèce de voile dont quelques religieuses se couvrent la tête et les épaules 3°Grand chapelet monastique. LA FONTAINE. Lieu où l’on exerce des enfants de chœur. adj. f. m. inventé. et nommé psautier parce qu’il contient autant de grains que David a composé de psaumes (150). Famille imaginaire dont descendent les femmes prudes. Pommeau de l’épée. n. Sœur puînée. Charmeur de serpents. Qui est né après un frère. Pulentine : n. née). Se dit des arbrisseaux considérés mort-bois. Un puîné.Psylle : (psi-l’). m. Pugnerade : n. " Ceste couleur est de trois genres : la premiere est jaune moyenne couleur . Poignée. après une sœur. Punicée : adj. " (La Curne) Puine : (pui-n’). Une puînée. Puanteur. (La Curne) Puin : n. Orangée. Les psylles égyptiens. adj. f. mesure pour les céréales. m. Genre de plantes à fleurs composées. f. Terme de gruerie. " Caint une grant espée al puin doré. Frère puîné. f. Puîné : NÉE (pui-né. (La Curne) Pulicaire : (pu-li-kê-r’). Substantivement. m. la seconde est plus clere et est couleur citrine que nous disons jaune pale . n. la tierce punicée et – 633 – . n. CHÉNIER. Faiblesse. Petit-lait épuré ou clarifié. (La Curne) Purette : (pu-rè-te). (La Curne) – 634 – . Elle cueille la grappe. Qui approche de la couleur de pourpre. locution qui se dit. pour désigner qu’on est très incomplétement habillé. Puits. ferrugineux qu’on trouve au bord de la mer 2°En purette. adj.trait sur le rouge est ce que nous disons jaune orangé. m. n. n. m. ou blanche ou purpurine. Or veult de l’eaue d’un putel. A. 1°Sable noir. Une femme en jupon sans robe est en purette. Purpurin : INE (pur-pu-rin. f. " (La Curne) Punniaul : n. dans les Ardennes et ailleurs. Pommeau d’une épée. Puron : (pu-ron). Putel : n. f. ri-n’). m. (La Curne) Pupillance : n. et brûler les annales. Le puy de Dôme. Pyrrhonisme : (pi-rro-ni-sm’). éminence. Il faut se précipiter dans un monstrueux pyrrhonisme. En physiologie. n. n. organes pyroïdes. n. Habitude ou affectation de douter de tout. traiter les peuples et les historiens de stupides. Tertre. m. dans la religion des mages. Terme de minéralogie. DIDEROT. Terme d’antiquité.Puy : (pui). m. Se dit de substances qui se rapprochent de celles auxquelles le feu a fait subir son action. adj. – 635 – . Pyroïde : (pi-ro-i-d’). Pyrée : (pi-rée). ou convenir de ce fait. organes phosphorescents. montagne. Autel du feu. m. Troupe de cavaliers pour un carrousel ou pour un tournois. avaient un arrangement déterminé et une parure uniforme. Char monté sur deux roues et attelé de quatre chevaux de front. n. ll mouillées. (avec une majuscule). HUGO. traîne l’affreux char d’un satrape ivre-mort. Mot qui signifie le carême. le premier dimanche de carême. f. Quadrige : (koua-dri-j’). – 636 – . mots provençaux qui s’emploient pour qu’est-ce ? Quadragésime : (koua-dra-jé-zi-m’). V.Q Qu’es-aco : ou QU’ES-AQUO (kè-za-ko). qui. Terme d’antiquité. Quadrille : (ka-dri-ll’. n. m. et qui n’est usité que dans cette locution : le dimanche de la Quadragésime. n. et non ka-driye). f. Va. appartenant au même parti. Toi qui de la victoire as conduit les quadriges. toutes hypothèses qui n’ont pas expliqué ce qu’était la quadrirème. division qui venait après le trivium et qui comprenait l’arithmétique. la géométrie. Quaiche : (kè-ch’). Espace de quatre mois. JAL. m. La division supérieure des sept arts dans l’université du moyen âge. f. n. L’année se divise en trois quadrimestres. ou encore quatre rames par banc . n. Quarantal : n.Quadrimestre : (koua-dri-mè-str’). n. Quadrirème : (koua-dri-rè-m’). quatre rameurs par aviron. m. auquel les critiques ont attribué quatre rangs superposés de rameurs. la musique et l’astronomie. Terme de marine. Petite embarcation des mers du Nord. f. (La Curne) – 637 – . Service qui se fait pour un mort 40 jours après son décès. Nom d’un navire de l’antiquité. quatre groupes de rames. m. n. Quadrivium : (koua-dri-vi-om’). f. m. (La Curne) Quaremiel : n. n. n. m. dont il n’était pas permis de disposer au préjudice de ses héritiers. m. Terme de coutume. Dans l’ancienne république de Venise. Quayage : (kè-ia-j’). Quarantine : n. Quartier-mestre : (kar-tié-mè-str’).Quarantie : (ka-ran-tie). n. m. Espèce de légitime des biens propres. On dit aussi quartinier. Officier jadis préposé dans une ville à la surveillance et au soin d’un quartier. Quatre-quint : (ka-tre-kin). f. sur un port. tribunal composé de quarante membres. (La Curne) Quartenier : (kar-te-nié). Mardi gras. n. Trêve de quarante jours. – 638 – . Nom que l’on donnait autrefois au maréchal des logis d’un régiment de cavalerie étrangère. n. m. Droit que payent les marchands pour étaler leurs marchandises sur un quai. m. m. Requête présentée au juge d’église. adj. 1°Terme d’officialité. entre une maison et la voie publique. n. Chenêt.Queminel : n. Canif. muni d’ailettes et nommé garrot. sorte de cour non fermée. f. m. ll mouillées). Quercicole : (kuer-si-ko-l’). Terme de marine. à la Rochelle. Qui vit sur le chêne. et en donna sur le col au dit Bernart. qui lance un trait d’arbalète de forte dimension. n. n. Nom. m. " (La Curne) Quennon : (ke-non). n. Quereux : (ke-reû). d’une place nue. Quérimonie : (ké-ri-mo-nie). pour obtenir la permission d’adresser un moni– 639 – . m. du commencement du XIVe siècle. " Lequel Sansonnet prit un petit quenivet qu’il portoit. Bouche à feu de petit calibre. tellement qu’il en mourut icelle nuit. Écheveau d étoupe employé pour le calfatage des vaisseaux. (La Curne) Quenivet : n. petit couteau. Quenouillon : (ke-nou-llon. Terme d’histoire naturelle. Après une longue et furieuse quérimonie. " (La Curne) Quesne : n. ou par autre quas d’aventure fust abatu. Questuaire : n. et les noms de lieu Beauquesne (Somme). Questeur : (kuè-steur). ou par tempeste. Chêne. Il s’est dit pour plainte en général. m.toire. encores que de l’estat dont – 640 – . " S’il avenoit que le dit molin par quertine d’aive. m. Magistrat chargé de l’administration des finances. Terme d’antiquité romaine. ou par feu. m. Quertine : n. de là le nom propre Duquesne. Crue d’eau. Profit. forme masculine de queste. m. " Si pour l’avidité de pecune tu n’estimes gain ne biere quelconque vilein ne deshonneste. (La Curne) Quest : n. SAINT-SIMON. MONTESQUIEU. le Quesne (Nord). Mercenaire. finissez votre quérimonie. Finissez. en picard . SCARRON. J’étudiai jeune pour l’ostentation… jamais pour le quest. débordement. Mme de Roquelaure commença à découvrir le fait. n. f. 2°Familièrement. qui tient des terres sujettes au droit de quevaise. les quiddités et l’universel de la part de la chose. J’écrirai à monseigneur de Noyers. f. Lett. n.tu es. être riche. avoir du quibus. Quevaisier : n. Chevalier. m. VOLTAIRE. Quiddité : (kui-ddi-té). criant deux quevalars Qui li disoient : de toutes pars Vesci venir tous les Bretons. pour toucher un peu de quibus pour mon voyage. Argent monnayé. " (La Curne) Quibus : (kui-bus’). m. Terme populaire. " (La Curne) Queugniete : n. " De l’autre part à luy si vint Courant. en Bretagne. m. tu ne puisses par honneurs estre questuaire. (La Curne) Quevalart : n. Terme vieilli. m. 1639. POUSSIN. L’horreur du vide. Par extension. f. " (La Curne) Queux : (keû). – 641 – . n. Cuisinier. n. Sujet roturier. Petite cognée : " Une queugniete que l’en tient en sa main. Ce qu’une chose est en soi. 19 févr. Bigot. f. et non kinkâ-ye). Quincaille : (kin-kâ-ll’. Quinquatries : (kuin-koua-trie). Partie de la monture du sabre ou de l’épée. la monnaie de cuivre. m. 1°Toute sorte d’ustensiles. située du côté opposé aux branches. nô-d’). Avec celle compegnie Tout pour estre mieus enseignie Ont mis Marie la fillette Qui tant estoit douce et quillette. et dont l’extrémité est arrondie. – 642 – . ll mouillées).Quietin : n. (La Curne) Quillon : (ki-llon. m. f. Gentille. (La Curne) Quillette : adj. honteux d’avoir eu le dessous. d’instruments de fer ou de cuivre. Fêtes qu’on célébrait à Rome en l’honneur de Pallas le 18 mars et qui duraient cinq jours. n. adj. 2°Par mépris. Confus. Quinaud : AUDE (ki-nô. ll mouillées. plur. n. n. Quintaine : (kin-tè-n’). Fig.Quinquenelle : (kuin-ke-nè-l’). RÉGNIER. à un débiteur incapable de régler ses dettes. f. Comme ces flambeaux d’espèce nouvelle (les lampes d’Argant) étaient livrés au commerce par Quinquet. (Furetière 1690) Quinquet : Sorte de lampe inventée vers 1800 par le physicien Argant. Cinq fois. Quinquiès : (kuin-kui-ès’). Terme du moyen âge. pour éviter le coup qu’on en recevait quand on ne la frappait pas comme il faut. n. Lasse enfin de servir au peuple de quintaine. n. Vieux terme de coutume. accordée par le prince ou le juge. Lettre de répit. Il s’emploie après bis. et les lampes d’Argant furent appelées quinquets. adv. Sorte de jeu et d’exercice militaire qui consistait à frapper d’une lance assez adroitement une figure d’homme armé. f. ter et quater. le public substitua le nom du fabricant à celui de l’inventeur. lat. – 643 – . et à laquelle le fabricant Quinquet a donné son nom. pour cinq ans. du caillou. n. La clarinette quintoie. qu’on met au fond d’un navire. (La Curne) Quinteux : EUSE (kin-teû. Terme de marine. on le fait tourner. Terme de manége. des pierres. adj. Quinterre : n.Quintan : (kin-tan). etc. – 644 – . On dit aussi faquin. comme un contre-poids nécessaire pour résister aux coups de mer. Quintoyer : (kin-to-ié). Mannequin monté sur un pivot et armé d’un fouet ou d’un bâton . Courir le quintan. m. Amas de choses pesantes. Faire entendre la quinte supérieure d’un son au lieu de ce son luimême. t. à des caprices 2°Se dit du cheval qui se défend contre son cavalier. n. f. telles que du sable. v. Terre dont on rendait le cinquième des fruits au propriétaire. on reçoit sur le dos un coup. quand. le frappant maladroitement. 1°Sujet à des quintes d’humeur. m. refuse d’avancer et d’obéir . teû-z’). Quintelage : (kin-te-la-j’). on dit qu’il fait des quintes. Se dit d’un cheval qui remue continuellement la queue. Ce cheval quoaille continuellement. – 645 – . Ils furent toute la nuit en grant quisençon de ce que la dame ne revenoit. v. Peine. t. inquiétude. FROISSART.Quisençon : n. ll mouillées. m. (La Curne) Quoailler : (kouâ-llé. et non kouâyé). Terme de pêche. f. Rabice : adj. (La Curne) Rabassaire : (ra-ba-sê-r’) ou RABASSIER (raba-sié). Rabes de morue. n. f. Rabardie : n. Terme de marine. Tu n’es pas genice nice. de l’homme qui cherche et déterre les truffes. Dans quelques endroits on dit raves de morue. plur. et par l’autre à une pierre qu’on enfouit dans le sable. m. Petite corde servant à divers usages. m. Danse bruyante. dans le Midi. salés et conservés. (La Curne) – 646 – . n.R Raban : (ra-ban). Dévorante. Genitrice. Mais de dueil nourrice rice. O mort ! très rabice bice. Corde qu’on attache par une extrémité à la tête d’un filet dormant. Rabes : (ra-b’). Nom. n. vorace. les œufs de ce poisson. " (La Curne) Rabobiner : (ra-bo-bi-né). SAINT-SIMON. et se mirent à rabillecoustrer tandis qu’on disnoit. pour se soustraire à leurs prédateurs. n. – 647 – . m. t. et non ra-bou-yè-r’). Rendre meilleur 2°V. Rabonnir : (ra-bo-nir) 1°V.Rabillecoustrer : v. Apaiser. v. t. raccommoder tant bien que mal. Il crut devoir mettre cet intervalle de temps pour laisser raccoiser les humeurs et refroidir les esprits. Arranger grossièrement et malproprement . ll mouillées. Terme populaire. t. t. Racambeau : (ra-kan-bô). Raccoiser : (ra-koi-zé). Terme de marine. n. f. Se dit des trous que font les lapins dans les garennes. " Ils s’entre rendirent chacun sa chausse. calmer. même quand ils n’ont pas de petits. Rabouillère : (ra-bou-llè-r’. Anneau de fer ou de bois servant à divers usages. Raccommoder. v. t. Devenir meilleur. Homme contrefait et ridicule. cheû-z’). t. – 648 – . Faire des réparations au corps d’un bâtiment. sur une pièce de bois. m. Opération par laquelle on enlève les dessous et branchages inférieurs des bois. adj. arbre étêté. f. go-t’). Racheux : EUSE (ra-cheû. En basse Normandie. Se dit d’un bois noueux. Faire avec un compas. Radouber : (ra-dou-bé).Racher : (ra-ché). Terminer une broderie par de petits points symétriques. t. n. Terme de construction. Ragot : OTE (ra-go. n. n. difficile à polir. Court et gros. Ragosse : (ra-go-s’). Un cheval ragot. v. le tracé nécessaire pour la tailler. C’est le nom d’un des personnages du Roman comique de Scarron. m. filandreux. Ragotin : (ra-go-tin). v. adj. Terme de marine. Raganage : (ra-ga-na-j’). des DeuxMondes. n. v. " Encores. m. n. Rain : (rin). Terme de marine. Nom donné dans les Pyrénées à certains versants abruptes et raboteux. n’ayant pas mieux à faire. si ces gens là estoient gaillards. t. qu’ils eussent de belles rencontres. – 649 – . De Croupillac le conseil était bon. " (La Curne) Ram : (ram’). j’en serois tout ralu. 1867. Gai. Déchirer par le frottement. 1er déc. Ancien navire cuirassé jouant le rôle de bélier. Aimer de nouveau. S’il est ainsi. et qu’ils fissent de gentils tours. Raillère : (râ-llè-r’. n. Ralu : adj. Un projectile de quinze pouces du poids de deux cent quarante livres… traversa la cuirasse du ram confédéré… Rev. v. Raimer : ou R’AIMER (rè-mé). Lisière d’un bois. ll mouillées). m.Raguer : (ra-ghé). t. si dans votre misère Vous le raimez. Terme forestier. f. VOLTAIRE. Terme didactique. f. f. pour nettoyer les allées d’un jardin. n. f. m. cheval qui se défend contre l’éperon. Branchages. Ramaille : n. Ramingue : (ra-min-gh’). n. n. Clôture faite de branchages. (La Curne) Ramon : (ra-mon). f. n. n. Course impétueuse. Cheval ramingue. Ramisse : n. Balai fait de rameaux d’arbres. Terme vieilli. Nom donné par les bergers des Pyrénées à une réunion de plusieurs centaines de moutons. Balai 2°Terme de jardinage. L’hiver survint avec – 650 – . m. Terme de manége. 1°Terme vieilli. Disposition en forme de rameaux.Ramade : (ra-ma-d’). Randon : (ran-don). Nom d’un ancien bâtiment de guerre anglais du XVIe s. Ramescence : (ra-mè-ssan-s’). ne voulant pas avancer dès qu’il le sent. (La Curne) Ramberge : (ran-bèr-j’). afflux impétueux. f. adj. ramée. en Picardie. n. Rasière : (ra-ziè-r’). Raquedenase : (ra-ke-de-na-z’).grande furie. la pureté de dessin et l’harmonie de couleur de Raphaël. adj. f. peintre italien du XVIe siècle. Raphaélesque : (ra-fa-é-lè-sk’). t. Ancienne mesure de capacité employée à Lille. . de vieux meubles. n. remanier en y ajoutant des morceaux pris de tous côtés. Rapetasser : (ra-pe-ta-sé). n. LA FONTAINE. le charbon. en Normandie. Ranguillon : (ran-ghi-llon. Qui a le caractère correct. 1°Raccommoder grossièrement de vieilles hardes. Polissant les nouveaux. les vieux rapetassant. Je fais des vers… RÉGNIER. Monceaux de neige et grands randons de pluie. Corriger. en y mettant des pièces prises de côté et d’autre 2°Fig. Terme familier du XVIe s. etc. les fruits. ll mouillées). m. elle valait 70 litres 14 centilitres. v. pour le grain. Avare. m. Petit crochet qui fait partie d’un hameçon. Terme de beaux-arts. – 651 – . Terme populaire médiéval. de sucre. Liqueur spiritueuse. User de la raison. en provençal et dans Rabelais. v. Chauve-souris. et du jus de certains fruits ou de l’arome de quelque fleur. (La Curne) Ratafia : (ra-ta-fi-a). Ce qu’on ramasse au râteau. f. (La Curne) Rastiere : n. (La Curne) Ratepenade : n. à quoi tient-il que vous ne vous serviez de la parole pour me faire entendre votre pensée ? MOLIÈRE. composée d’eau-de-vie. Vanne d’un moulin. Puisque vous avez la faculté de ratiociner et de parler tout ensemble. Ratiociner : (ra-sio-si-né). n. et laisserent avaler le grand ratel. Herse d’une porte de ville. m. Ils eurent paour de perdre le chastel. – 652 – . m. FROISSART. f. Ratel : n. t. Terme usité seulement dans le style dogmatique. m.Rastelin : n. de les brouiller. adj. a-l’). écrire des bavardages. " Icellui Cheminart dist au suppliant par maniere de rauderie telles paroles. " (La Curne) Ravauder : (ra-vô-dé). longue et très étroite. m. de jeter des lueurs. Se dit d’un navire qui a de la tendance à se rapprocher de la direction du vent. le cardinal Mazarin était proprement de ravauder. m. v. Rayère : (rè-iè-r’). de donner des vues. de faire espérer. de les retirer. la – 653 – . f. adj.Rauderie : n. pour éclairer l’intérieur. " (La Curne) Ravier : (ra-vié). f. Ung fauquet ou raverlon en façon de serpe enmanché en ung long baston. Raillerie. Le fort de M. Ouverture verticale. RETZ. Razat : n. (La Curne) Réale : ALE (ré-al. Mesure de grain. de donner à entendre. dans le mur d’une tour. rasière. m. n. Terme de marine à voile. Faucille. Usité seulement dans ces anciennes locutions : Galère réale. t. Raverlon : n. Dire. m. et notables marchans à cause des bledz. il était monté de trois cordes seulement. RÉGNIER. m. le médecin de cette galère. le général des galères. On a fait usage du rebec pendant tout le moyen âge. Realme : n. Royaume. à la galère destinée à porter le roi. les princes. " De la rebeine. " (La Curne) Rebatteret : (re-ba-te-rè). Rebec : (re-bèk). l’amiral de France. f.principale des galères du roi. n. cele ire desturnée Qu’il aveit al realme et al pueple aprestée. f. n. etc. " Mais Deus ad. ou. ou rebellion du populaire de la dicte ville contre les conseillers de la cité. sédition. le pavillon de la galère réale. en leur absence. Le médecin réal. Me rendre… Le ventre creux comme un rebec. et conjuration. Instrument de musique de la famille du violon. N. Emeute. bien le sai. " (La Curne) – 654 – . nom que l’on donnait. tombé en désuétude . Le pavillon réal. Rebeine : n. La réale. et il ne fut définitivement abandonné qu’au commencement du XVIIIe siècle. m. dans l’escadre des galères. Outil pour façonner l’ardoise. Il le jecta par terre à jambes rebidaines. dans le parler normand. Terme familier. Terme de chapellerie. Recoupette : (re-kou-pè-t’). (La Curne) Récolliger : (SE) (ré-kol-li-jé. v. intr. forteresse. Terme de spiritualité. Recap : (re-kap’). n. Rebulet : (re-bu-lè). m. château. n. Mélange de farine et de son. Lieu de retraite et de défense. Renversées. v. t. Se recueillir en soi-même. f. m. RABELAIS. v. du transbordement des marchandises du quai à bord. Rebidaines : adj. m. n. Répondre et tenir tête à un supérieur. 1873. la Patrie. – 655 – . pr. en l’air.Rebéquer : (SE) (re-bé-ké). Recet : n. Le g prend un e devant a et o). Troisième farine tirée du son séparé du gruau. et réciproquement. Nettoyer et lustrer un chapeau à l’eau simple. 9 janv. à Bordeaux. Rebouiser : (re-boui-zé). Nom. Blâmer. LA MOTHE LE VAYER. résister. v. t. se contracter. Ancien terme de marine. (La Curne) Recran : (re-kran). v. Rayon de miel. en parlant du parchemin. 1°Rondin. Cachette. v. Fig. synonyme de crique. Se retirer. etc. (La Curne) Rée : n. m. ll mouillées). pr. " Et s’ai bien mengié deus denrées De novel miel en fresches rées. se délivrer. Redimer : (SE). reprendre. Recrobiller : (SE) (re-kro-bi-llé. Se racheter. Les païens. f. pr. Redon : n. " (La Curne) – 656 – .Recoy : n. Redarguer : (ré-dar-gu-é). Terme vieilli. du papier. gros bâton de fagot 2°Don en retour d’un autre. n. Regimber. m. m. gentils et idolâtres… ne peuvent en nulle façon s’être rédimés de la peine du péché originel. Faire une bonne régalade. Regot : n. ti-n’). n. Maisons régaliennes. Régentin : INE (ré-jan-tin. liè-n’). boire en versant dans la bouche sans que le contenant touche les lèvres. RENÉ FRANÇOIS. Trajet que fait une bête chassée 2°Endroit où une bête a coutume de passer quand on la chasse 3°Ruses d’une bête qu’on chasse 4°Fig. n. Qui appartient à la royauté. f. Baie. m. 1621. n. 1°Terme de chasse. Régalade : (ré-ga-la-d’). adj. Il se dit aussi d’un feu clair et vif qu’on fait pour réchauffer ceux qui arrivent.Reflot : (re-flo). adj. f. celles qui descendent d’anciens rois. Refuite : (re-fui-t’). détours d’une personne qui veut échapper à quelque chose. LE P. Régalien : IENNE (ré-ga-liin. Qui aime à régenter. Mot qui s’est dit jadis pour reflux. m. crique. Boire à la régalade. Retardements. Lois d’Espagne et chil qui escaperent de la bataille trouvèrent en un re– 657 – . regrattiers. Terme de perruquier et de coiffeur. part. des marchandises de médiocre valeur. petite gaule servant à faire tomber les fruits d’un arbre. ceux qui vendaient du sel à petite mesure. (La Curne) Regoulé : ÉE (re-gou-lé. m.got de mer une grosse barge de Camperlé. f. Dans le parler normand. Serrure. Friser les cheveux avec un fer chaud. n. n. FROISSART. ll mouillées). ée). Rassasié jusqu’au dégoût. Regoul de mer. verrou. v. que li maronnier avoient là boutée et repus. tiè-r’). t. Regoul : n. et de seconde main. m. Anciennement. m. Golfe. Regradiller : (re-gra-di-llé. celle qui vendait en détail. et f. Celui. Regrattier : IÈRE (re-gra-tié. – 658 – . Reille : n. passé de regouler. (La Curne) Reiquet : (rè-kè). dans les pays de gabelle. m. m. pour le maintenir plein. Pince à l’usage de l’émailleur. Remettre de la liqueur dans un vase. m. n. cavalier allemand 2°Fig. – 659 – . Relin : n. FROISSART. Relève-quartier : (re-lè-ve-kar-tié). Remeil : (re-mèll. n. les terres estoient si molles que ceval ne s’en pooient ravoir. Nom qu’on donne à certains courants d’eau qui ne se glacent point en hiver. Rembourger : (ran-bou-jé. et familièrement. Le g prend un e devant a et o : rembougeons). Pluie fine. Espèce de chausse-pied de corne. et où l’on trouve ordinairement des bécasses et d’autres oiseaux aquatiques. m. v. Relève-moustache : (re-lè-ve-mou-sta-che).Reître : ou RÊTRE (rê-tr’). 1°Anciennement. n. ll mouillées). n. m. un tonneau. t. un reître. Pour ce que il faisoit grant relin. un homme que l’on compare à un soudard. en mauvaise part ou par plaisanterie. sans cesser d’être continues. n. Terme vieilli. f.Remembrance : (re-man-bran-s’). f. et principalement des fièvres qui. ttan-t’). et qui avait soin de le remuer. n. Remugle : (re-mu-gl’) ou REMEUGLE (remeugl’). jusqu’à un certain point. n. Femme qu’on donnait en aide à la nourrice de l’enfant d’un prince. Terme vieilli. ont des relâches comparables. Rémittent : ENTE (ré-mi-ttan. d’un grand seigneur. aux relâches d’une fièvre intermittente. Terme de marine très peu usité. SÉVIGNÉ. c’est-à-dire de le changer de langes et de le nettoyer. sa nourrice et une remueuse uniquement seront ici incessamment. Remole : (re-mo-l’). – 660 – . Tournant d’eau qui peut être dangereux. f. Souvenir. adj. Odeur de ce qui a été longtemps enfermé ou exposé à un mauvais air. m. La reine d’Angleterre et le prince de Galles. n. Remueuse : (re-mu-eû-z’). Il se dit des maladies qui ont des rémissions. Renardie : (re-nar-die). m. de l’Académie 1762) Renaud : n. t. n. Terme vieilli. Augmenter. – 661 – . n. " Grant fu la repallance D’un duc qui desconfist deuls roiz. en parlant du mal. de Duverd. Terme vieilli. action de renard. Faire certain bruit en retirant impétueusement son haleine par le nez. Renoueur : EUSE (re-nou-eur. Repallance : n. remet les luxations. Renasquer : v. f. v. sans autre instruction que l’empirisme. Ruse. t. 339. celle qui.) (La Curne) Rengréger : (ran-gré-jé). Patois. m. " (La Curne) Repolon : (re-po-lon). Volte que le cheval formait en cinq temps. des maladies. (Dict. f. Celui. jargon. par sa puissance. eû-z’). déloyauté. m. (Div. Renommée. Terme de manége qui paraît aujourd’hui inusité. Lui respondit en son renaud. lorsqu’on est en colère. rhabilleur. les fractures et les entorses. leç. On dit aussi rebouteur. n. et f. Reconnaissance de sa faute avec amendement. je ne tombe moy mesme en faute. f. lorsque je m’en sers dans mon discours XXXI et dans ma résomption. Etoffe de soie très forte et façonnée. n. n. JACQ. et qu’on ne die que je vueille faire le roy des reprenards. Les termes de mentir. n. Résomption : (ré-son-psion). – 662 – . m. f. cependant que je parle des autres. Critique. " (La Curne) Reps : (rèps’). m. Requamée d’argent. " J’ay grand peur que. Outil pour redresser les objets bossués. Requamé : adj. Brodé. f. Il y a aussi des reps en laine.… doivent être pris dans le sens le plus doux. (La Curne) Reprenard : n.. de mensonge. SAURIN. en laine et coton. cachette. Retraite. résumé. etc. m. n. (La Curne) d’or et Résingle : (ré-zin-gl’). RABELAIS. Action de résumer.Repostal : n. Résipiscence : (ré-zi-pi-ssan-s’). n. t.Résous : (ré-zoû). en séchant. m. 1°Terme de vénerie. m. Ressui : (rè-sui). on le nommait aussi apocrisiaire. n. m. Responsal : (rè-spon-sal). m. part. Il ne se dit qu’au masculin et des choses qui se changent en d’autres. différent de résolu. avec lequel il tâchait d’embarrasser son adversaire. Terme d’architecture. Rétable : (re-ta-bl’). n. n. v. Terme d’antiquité. Brouillard résous en pluie. fait couler l’or appliqué. Celui qui rendait à l’empereur les réponses ecclésiastiques au nom du pape . Lieu où les bêtes fauves et le gibier vont se sécher après la pluie ou la rosée du matin 2°Défaut d’une poterie humide qui. passé de résoudre. – 663 – . Gladiateur qui combattait armé d’un filet. Lambris de devant de l’autel. et qui renferme ordinairement un tableau. Raccommoder à l’aiguille les trous d’une toile neuve. Rétiaire : (ré-si-ê-r’). Restouper : (rè-stou-pé). après avoir été aveuglés par le revolin des vagues. n. et c’est ce même titre que portent encore aujourd’hui les différents livres d’Homère. morceaux détachés des poésies d’Homère que les rhapsodes chantaient. f. SUE. Jeu de cartes dans lequel gagne celui qui fait le moins de levées. m.Revel : n. Se dit aussi d’un tournant d’eau en pareil cas. (La Curne) Reverdie : (re-vèr-die). n. m. m. Nom donné en certains lieux de la Bretagne aux grandes marées qui arrivent au défaut ainsi qu’au plein de la lune. qui leur fouettait le visage à y laisser des traces sanglantes. LÉVESQUE. Une suite de vers dont l’ensemble complétait un sujet formait une rhapsodie. n. Effet du vent renvoyé par un objet quelconque. ces imprudents. EUG. Rhapsodie : (ra-pso-die). – 664 – . Chez les anciens. Revolin : (re-vo-lin). n. Terme de marine. 1°Plaisir. Ils se noyèrent. f. joie bruyante 2°Ardeur joyeuse et pétulante. Reversi : (re-vèr-si). qui était – 665 – . étroit par le bas. Rhodographie : (ro-do-gra-fie). une femme ribaude. Moyen âge. m. terme qui avait un double sens : l’orateur. adj. Impudique. Partie en aval d’une vallée encaissée. Ribaud : AUDE (ri-bô. 1°Chez les anciens grecs. n. n. Le jeu n’est sûr avec cette ribaude. Nom d’un ancien vase grec. n. luxurieux. servant à boire. bô-d’). et celui qui enseigne à bien dire 2°Par dénigrement et dans un sens détourné. n. m. Ribaudequin : (ri-bô-de-kin). Se dit aussi de celui qui dissimule de mauvaises ou insuffisantes raisons sous une forme passionnée. Ria : (ri-a). l’homme qui ne cherche que la forme du discours. Rhyton : (ri-ton). envahie par la mer. Un homme ribaud. n. large par le haut. f.Rhéteur : (ré-teur). m. Terme populaire et grossier. f. Traité ou description des roses. BOILEAU. Substantivement. Nom d’une ancienne machine de guerre. un arc de douze ou quinze pieds de long, qu’on plaçait sur un mur et par le moyen duquel on lançait un énorme javelot qui tuait souvent plusieurs hommes à la fois. Ribaudure : (ri-bô-du-r’), n. f. Faux pli qui se trouve aux draps qu’on foule. Ribette : n. f. Groseille rouge. (La Curne) Riblette : (ri-blè-t’), n. f. Tranche mince de bœuf, veau ou porc, qu’on sale, qu’on épice et qu’on fait griller. Ribon-ribaine : (ri-bon-ri-bè-n’), loc. adv. S’est dit populairement pour coûte que coûte ; à quelque prix que ce soit. Ribordage : (ri-bor-da-j’), n. m. Terme de marine. Dommage que le choc d’un bâtiment cause à un autre. Indemnité que l’on paye dans ce cas. Ribote : (ri-bo-t’), n. f. Terme populaire. Débauche de table ; excès de boisson. Faire ribote. Il était en ribote, il était ivre. – 666 – Ric-à-ric : (ri-ka-rik), loc. adv. Terme familier. Avec une exactitude rigoureuse. Ayant du rituel qui lui servait de route, Récité ces mots ric-à-ric, BOURSAULT. Ridain : (ri-din), n. m. Terme de pêche. Se dit de certaines rides du sol que l’on trouve au fond de la mer. Ridelle : (ri-dè-l’), n. f. Planche relevant les côtés d’une brouette, d’une charrette etc. Riere-filz : n. m. Petit-fils. (La Curne) Riereguet : n. m. Guet de nuit. " Jehan le Roux qui lors queroit un riereguet à veiller pour lui. (La Curne) Rieu : n. m. Ruisseau. Et donnoit ceste fontaine par ses conduits claret et pieument très bon et par grans rieux, FROISSART. (La Curne) Riflart : n. m. Sergent qui a mission d’arrêter une personne. Vint incontinent à la notice du suppliant… qu’il y avoit deux riflars en l’ostel de Bon– 667 – net qui avoient un mandement pour le prendre au corps. (La Curne) Rifler : (ri-flé), v. t. 1°Égratigner, écorcher 2°Terme de métier. Unir ou aplanir avec le riflard. Rigaudonner : (ri-go-do-né), v. t. Populairement, danser le rigaudon, se livrer à une folle joie. Rihote : n. f. Querelle, dispute. (La Curne) Rimaye : (ri-ma-ye), n. f. Nom donné aux crevasses qui se sont formées dans les glaciers. Rinceau : (rin-sô), n. m. 1°Terme d’architecture. Ornement composé de branches et de fruits, ou de feuilles d’acanthe disposées par enroulement. 2°Terme de blason. Branches chargés de feuilles. Ringeau : ou RINGEOT (rin-jo), n. m. Terme de marine. Pièce de bois qui termine la quille à l’avant d’un grand bâtiment. Riotte : (ri-o-t’), n. f. Terme vieilli. Querelle, dispute. – 668 – Ripopée : (ri-po-pée), n. f. 1°Mélange que les cabaretiers font des différents restes de vin 2°Mélange de différentes sauces, de différentes liqueurs 3°Fig. et familièrement. Ouvrage, écrit composé d’idées communes, incohérentes, etc. Ris : (rî), n. m. plur. Divinités qui, chez les anciens, présidaient à la gaieté ; en cet emploi il prend une majuscule. Que dirais-je des traits où les Ris sont logés, Des yeux aux brillantes merveilles… ? LA FONTAINE. Risban : (ri-sban), n. m. Terme de Fortification. Terre-plein garni de canons pour la défense d’un port. (Dict. de l’Académie 1762) Rivelaine : (ri-ve-lê-n’), n. f. Sorte de marteau dont les houilleurs se servaient. Il avait travaillé de ses mains là même où ses ancêtres avaient manié le pic, la pince, la rivelaine et la pioche, JULES VERNE. Rivelin : (ri-ve-lin), n. m. Nom donné, chez les marchands de chaussures, aux souliers et autres chaussures détériorés par une longue exposition, qu’ils livrent en conséquence à bas prix. – 669 – Rivulaire : (ri-vu-lê-r’), adj. Terme d’histoire naturelle. Qui vit dans les ruisseaux ou sur leurs bords. Plantes rivulaires. Roage : n. m. " C’est un droit seigneurial qui se prend sur le vin qui est vendu en gros, et transporté par charrois, et avant que la roue tourne ". (La Curne) Robine : (ro-bi-n’) ou ROUBINE (rou-bi-n’), n. f. Canal de communication d’un étang salé avec la mer. Robinocratie : (ro-bi-no-kra-sie), n. f. Domination des robins, des gens de robe. Les grandes colonnes de l’esclavage national, telles que le sacerdoce, la féodalité, la robinocratie, la gabelle… BABŒUF Roboratif : IVE (ro-bo-ra-tif, ti-v’), adj. Qui fortifie. Rocambole : (ro-kan-bo-l’), n. f. 1°Nom vulgaire de l’ail d’Espagne 2°Fig. et familièrement. Ce qu’il y a de plus piquant dans quelque chose – 670 – 3°Populairement. Et toute la rocambole, et tout le reste. C’est de la rocambole, c’est du bavardage. Rochet : (ro-chè), n. m. 1°Surplis à manches étroites, que portent les évêques et plusieurs autres ecclésiastiques 2°Les rochets, les évêques 3°Se dit des mantelets de cérémonie des pairs d’Angleterre. Rodomont : (ro-do-mon), n. m. Terme familier. Fanfaron qui vante sa bravoure, pour se faire valoir et se faire craindre. Rogations : (ro-ga-sion ; en vers, de quatre syllabes), n. f. 1°Terme d’antiquité romaine. Projet de loi présenté au peuple 2°Au plur. Terme de liturgie catholique. Prières publiques et processions pour les biens de la terre, pendant les trois jours qui précèdent l’Ascension. Roger-bontemps : (ro-jé-bon-tan), n. m. Personne qui vit sans aucune espèce de souci. Rogomme : (ro-go-m’), n. m. Terme populaire. Eau-de-vie ou autre liqueur forte. Voix de rogomme, voix rauque de celui qui abuse des li– 671 – queurs fortes. C’est Catin qu’on me nomme ; Je vends, je donne et bois gaîment Mon vin et mon rogomme, BÉRANGER. Rogue : (ro-gh’), adj. Terme familier. Arrogant avec une nuance de rudesse en plus. Rohart : (ro-ar), n. m. Ivoire des morses, de l’hippopotame. Romaïque : (ro-ma-i-k’), adj. Qui appartient aux Grecs modernes. N. m. Le romaïque, le langage grec moderne. Grec vulgaire en usage au moyen âge. Romancine : (ro-man-si-n’), n. f. 1°Plainte. Boufflers étant sur la fin de sa romancine, Chamillart ajouta qu’il n’y avait pas un seul régiment de payé, SAINT-SIMON 2°Réprimande. La duchesse de Mortemart quitta subitement la cour, de dépit des romancines de ses sœurs, SAINT-SIMON. Romanin : n. m. Monnaie. Ancienne espece de monnoye qui valoit autant que le gros de Tours ; elle avoit cours tandis que les papes tenoient leur siege à Avignon, CORNEILLE. (La Curne) – 672 – Rombalière : (ron-ba-liè-r’), n. f. Terme de marine. Planche de bordage qui fait le revêtement du plancher d’une galère. Romipète : (ro-mi-pè-t’), n. m. Pèlerin allant à Rome. Rompis : (ron-pî), n. m. plur. Terme de forestier. Arbres que les vents ont brisés par la moitié ou aux deux tiers, ou dont seulement les maîtresses branches sont détachées. Roncin : (ron-sin), n. m. Se disait, au moyen âge, du cheval de charge, par opposition au coursier ou cheval de guerre. Rondache : (ron-da-ch’), n. f. Ancien bouclier circulaire, employé par les hommes à pied. Rondelier : (ron-de-lié), n. m. Anciennement, soldat armé d’une rondelle ou rondache. Roquart : n. m. Roquentin ; vieux militaire en demisolde logé dans les châteaux et les places fortes. (La Curne) – 673 – Roquelaure : (ro-ke-lô-r’), n. f. Ancienne espèce de manteau, qui se boutonnait sur le devant et qui tirait son nom du duc de Roquelaure ; elle a fait place aux redingotes. Roquentin : (ro-kan-tin), n. m. 1°Nom donné à de vieux militaires en retraite qui jouissaient d’une demi-paye dans les châteaux, les citadelles, les lieux forts 2°Chanteur de chansons qu’on nommait aussi roquentins et qui étaient des espèces de vaudevilles satiriques 3°Terme familier. Vieillard ridicule et qui veut faire le jeune homme. Rorage : (ro-ra-j’), n. m. Exposition à la rosée, son résultat. On blanchit des toiles par le rorage. Roselière : (ro-ze-liè-r’), n. f. Lieu planté de roseaux. La Camargue… dans laquelle on rencontre de belles cultures, des roselières, des montilles sablonneuses, des forêts de pin pignon…, HEUZÉ. Rosny : (rô-ni), n. m. Arbre qui fut planté dans chaque commune par ordre de Sully, qui portait le nom de Rosny. On appelle de ce nom les " arbres " – 674 – que M. Sully de Rosny avoit fait planter le long des grands chemins, MAROLLES. Roson : (rô-zon), n. m. Synonyme de rosace. Rosoyer : (ro-zo-ié), v. t. Ancien verbe inusité. Tomber en forme de rosée. De la douce liqueur rosoyante du ciel, RÉGNIER. Rossolis : (ro-so-lî), n. m. Liqueur composée d’eau-de-vie brûlée, de sucre, et de jus de quelque fruit doux, tel que celui de cerises, de mûres, etc. Rostre : (ro-str’), n. m. Terme d’antiquité. Le bec ou éperon qui armait l’avant des navires de guerre. Une proue munie du rostre. Rosture : (ro-stu-r’) ou ROUSTURE (rou-stu-r’), n. f. Terme de marine. Se dit de plusieurs tours de corde qui servent à lier ensemble différentes pièces de bois. Mâteraux réunis par des cercles de cuivre et des rostures, LAPÉROUSE. Rouain : n. m. Ornière. " Icellui Denis mist le pié en ung rouain de charrette et tumba par terre. " (La Curne) – 675 – Rouan : ANNE (rou-an, a-n’), adj. Il se dit d’un cheval dont le poil est mêlé de blanc, de gris et de bai. Rouche : (rou-ch’), n. f. Terme de marine. Carcasse d’un navire sur le chantier. Rouennerie : (rou-a-ne-rie), n. f. Toiles de coton peintes fabriquées à Rouen ou, par imitation, dans d’autres fabriques. Rouettes : (rou-è-t’), n. f. plur. Terme de forestier. Brins de taillis dont on fait des liens. Rouffle : (rou-fl’), n. m. Ancien terme populaire. Action de rudoyer. Roulon : (rou-lon), n. m. 1°Chacun des petits barreaux d’un râtelier, lorsqu’ils sont tournés 2°Petits cylindres en bois, placés verticalement, et qui remplacent, dans certaines voitures, les planches de côté 3°Petit balustre des bancs d’église. – 676 – Rousseau : (rou-sô), n. m. 1°Homme qui a les cheveux roux 2°Espèce de pigeon 3°Nom donné au tourteau, crabe. Rousserolle : (rou-se-ro-l’), n. f. Sous-genre du genre fauvette. Roussin : (rou-sin), n. m. 1°Cheval entier un peu épais et entre deux tailles 2°Fig. et familièrement. Un roussin d’Arcadie, un âne. Rout : (rout’, et, plus souvent, raout’), n. m. Assemblée nombreuse de personnes du grand monde. Route : (rou-t’), n. f. Se disait autrefois d’une Compagnie de cent Gendarmes. (Furetière 1690) Royan : n. m. Route séparant deux villages. " Icellui Gille suivi et chaça ledit Hue jusques au royan d’entre Soycourt et Marchelet. " (La Curne) Ruau : n. m. Ruisseau. (La Curne) – 677 – Rubace : (ru-ba-s’) ou RUBACELLE (ru-ba-sèl’), n. f. Terme de joaillier. Rubis d’une couleur claire. On dit aussi rubicelle. Rubescent : ENTE (ru-bè-ssan, ssan-t’), adj. Terme didactique. Un peu rouge, qui commence à rougir. Rubican : (ru-bi-kan), adj. m. Se dit de tout cheval noir, bai ou alezan, dont la robe présente des poils blancs disséminés çà et là. On ajoute rubican au nom de la robe ; par exemple : bai clair rubican. Rubigneux : EUSE (ru-bi-ji-neû, neû-z’), adj. Terme didactique. Qui est plein de rouille. Qui est de la couleur de la rouille. Rubine : n. f. Canal. " Une piece de terre touchant à la rubine de saint Geneiz, contenant une sexterade de terre. " (La Curne) Rubio : n. m. Mesure de grain. " Le bled se donna pour dix ecus le rubio. " (La Curne) – 678 – Rubricateur : (ru-bri-ka-teur), n. m. Artiste qui écrivait les mots en couleur. Celui qui peignait les miniatures, dans les manuscrits du moyen âge. Ruchonner : (ru-cho-né), v. t. Murmurer, gronder. Rudéral : ALE (ru-dé-ral, ra-l’), adj. Terme de botanique. Se dit des plantes qui croissent dans les décombres. Ruisson : (rui-son), n. m. Petit canal servant à vider le marais. Rumb : (ronb’), n. m. 1°Terme de marine. Quantité angulaire comprise entre deux des trente-deux aires de vent de la boussole 2°Ligne de rumb, courbe que décrit un vaisseau, en faisant toujours le même angle avec le méridien. Runes : (ru-n’), n. f. plur. Caractères dont se servaient les Scandinaves, et que l’on trouve gravés sur des rochers, sur des pierres, en Danemark, en Suède, en Norvége. – 679 – Rupestre : (ru-pè-str’), adj. Terme de botanique. Qui croît sur les rochers. Plantes rupestres. Qui habite les rochers, qui vit parmi les rochers. Rustiquer : (rus-ti-ké), v. t. Rustiquer des pierres, les tailler de manière à leur donner une apparence brute en les piquant avec la pointe du marteau. Ryhoteuse : adj. Pénible. " Moult legiere chose à faire au cueur vigoureux et moult longue et ryhoteuse au cueur paresseux et negligent. " (La Curne) Rynceau : n. m. Rameau. Pour y enter un rynceau de plaisance, VILLON. (La Curne) Ryvaille : n. f. Rivage, bord. " La ryvaille de la meer. " (La Curne) – 680 – S Sabaoth : (sa-ba-ot’). Mot hébreu employé dans cette locution : Dieu Sabaoth, Dieu des armées (sabaoth signifiant des armées). Sabaye : (sa-ba-ye), n. f. Terme de marine. Nom d’un cordage employé dans les embarcations pour leur servir d’amarre, lorsqu’on a enfoncé leur ancre ou grappin dans la terre ou le sable du rivage, JAL. La sabaye est aussi une cordelle pour haler un petit navire le long du rivage. Sabbatin : INE (sa-ba-tin, ti-n’), adj. Qui appartient au samedi. Sabbatine : (sa-ba-ti-n’), n. f. Thèse de controverse que les écoliers soutenaient à la fin de leur première année de philosophie ; la soutenance avait lieu d’ordinaire le samedi. Sabé : adj. Suave. " Haleine sabée. " (La Curne) – 681 – Sabir : (sa-bir), n. m. Nom donné, dans le Levant et en Algérie, à ce qu’on nomme aussi langue franque, c’est-à-dire à un jargon mêlé d’italien, d’espagnol et à l’usage des Francs. Sable : (sa-bl’), n. m. Terme de blason. La couleur noire. Il porte de sable à un lion d’or. Le sable se représente en gravure par des traits croisés. Sablon : (sa-blon), n. m. 1°Sable fin, très menu 2°Au pluriel. Lieu sablonneux, amas de sable. Sabouler : (sa-bou-lé), v. t. 1°Terme populaire. Houspiller, tirailler, malmener 2°Fig. Réprimander avec véhémence 3°Se sabouler, v. pr. Se houspiller l’un l’autre. Saboure : n. f. Lest d’un navire. " Dejà la mer avoit occupé et rempli la saboure du navire. " (La Curne) Sabrenas : (sa-bre-nâ), n. m. Terme vieilli. Artisan qui travaille malproprement, grossièrement. Saburre : (sa-bu-r’), n. f. Anciennement lest d’un navire, ce qui en occupe la sentine. – 682 – Sacrebleu. (La Curne) Sacre : (sa-kr’). pesant environ 2850 livres . il lançait un projectile de 5 livres. un mauvais sujet. Terme vieilli. adj. Sacquetier : n. – 683 – . Sacredire : (sa-kre-di-r’). n. Sagette : (sa-jè-t’) ou SAETTE (sa-è-t’). n. Qui se jette avidement sur la nourriture. m. Moulure en saillie.Sacome : (sa-ko-m’). Safre : (sa-fr’). Trésorier. Ces femmes… Qui. n. de Mme de Créquy. faux brave. n. Flèche. f. tapageur 2°Un querelleur. Agréable et gracieux. m. 1°Rodomont. Terme d’architecture. t. adj. Ancien canon. disait le comte de Caylus. qui sacredisait toujours… Souv. Terme populaire. Termes vieillis. v. Jurer. Sade : (sa-d’). gentes en habits et sades en façons… RÉGNIER. un homme capable d’un mauvais coup. Sacripant : (sa-kri-pan). m. m. Serfs nommés encore ciriers. Petite corde. n. f. adj. – 684 – . Saillaresse : n. f. f.Sagittal : ALE (sa-ji-ttal. m. f. dont se servent les orfévres pour nettoyer leur ouvrage. chandeliers (La Curne). (La Curne) Sainte-barbe : (sin-te-bar-b’). (La Curne) Sagule : n. Terme de marine. contenait les ustensiles d’artillerie (emplacement qui a toujours été distinct de la soute aux poudres). (La Curne) Saie : (sê). f. Qui porte des espèces de flèches 2°Terme d’anatomie. Moyen-age. tta-l’). Sagnie : n. Danseuse. qui est une espèce de serge 3°Petite brosse de poil de porc. n. Emplacement qui. Saintier : n. Qui ressemble à une flèche. 1°Terme de botanique. dans un vaisseau. 1°Espèce de manteau grossier 2°Etoffe légère de laine. Tas d’herbes jetées sur le rivage par la marée. âpre. n. n. un petit artimon. f. Salanque : (sa-lan-k’). Salange : (sa-lan-j’). et un grand mât avec son hunier d’une hauteur extraordinaire. il n’est d’usage qu’en parlant des XVe. f. m. ni même à Manot . Raboteux. Période de production du sel sur les marais salants. N’allez ni à Tulle. Latinisme qui n’est pas entré dans l’usage. n. adj. m. ni haubans. vous trouveriez des – 685 – . en parlant de chemins. celle qui le sépare de la roche environnante. Terme de marine. n. dans le Midi. ni perroquet. de terrains salés. ni à Sarlat. n. Salbande : (sal-ban-d’). Sorte de drague pour la pêche du corail. Surface latérale d’un filon. Casque que portaient les gens de guerre à cheval . n. Salabre : (sa-la-br’). f. Salébreux : EUSE (sa-lé-breû. f. mais qui portait un beaupré. Salade : (sa-la-d’). breû-z’).Saïque : (sa-i-k’). XVIe et XVIIe siècles. Nom d’une espèce de vaisseau du Levant qui n’avait ni misaine. Nom. n. Plante herbacée à fleurs rouges qui pousse près de l’eau. pendant la cuisson du sel. Salègre : (sa-lè-gr’). Masse saline qui s’attache au fond des poêles. Les salières seront marquées et contre-marquées au collet et au saleron. n. celle où l’on met le sel. du 30 déc. Ouvrier qui. Lieu où l’on fabrique le sel en évaporant l’eau des puits ou marais salants. f. Règlem. Pain de sel fait d’eau de fontaine salée. Saleron : (sa-le-ron). m. f.chemins salébreux FÉNELON. Saline : (sa-li-n’). n. Salicaire : (sa-li-kê-r’). m. Salignon : (sa-li-gnon). n. m. – 686 – . 1679. n. m. et ennemis des roues. n. La partie creuse d’une salière. trie et nettoie le papier lorsqu’il est bien sec. Salleran : (sa-le-ran). dans une papeterie. neû-z’). n. Salorge : (sa-lor-j’). m. n.Sallezart : n. H. n. m. m. Salsugineux : EUSE (sal-su-ji-neû. pantomime. Saltatrice : (sal-ta-tri-s’). adj. se dit de choses qui n’ont ni liaison ni suite. mime. Imprégné de sel marin. (La Curne) Salmigondis : (sal-mi-gon-dî). Garçon sale et malpropre. Terres salsugineuses. et familièrement. 1°Ragoût de plusieurs viandes réchauffées 2°Fig. – 687 – . de personnes réunies au hasard. culs d’artichauts. m. m. Ragoût de pièces de gibier déjà cuites à la broche. Mot forgé du latin. f. n. et de légumes comme truffes. n. Salpicon : (sal-pi-kon). Mets composé de toutes sortes de viandes. le tout d’égale proportion et cuit chaque partie à part pour que la cuisson soit égale. Salmis : (sal-mî). Amas de sel. champignons. Voici la danse des antiques saltatrices et des modernes almées. Danseuse. n. f. 1°Sorte de harpe usitée chez les anciens 2°Ancienne machine de guerre . n. droit sur ce qu’on a sauvé d’un bâtiment naufragé. de l’orme. Sambuque : (san-bu-k’). n. et dont le péricarpe est aminci en lame membraneuse qui forme une sorte d’aile au-dessus ou autour de la loge : tels sont les fruits de l’érable. f. Rev. Il n’est usité que dans cette locution : Droit de salvage. Terme de marine. Samare : (sa-ma-r’). Salvage : (sal-va-j’). Prière à la Vierge (avec une S majuscule). m. Dire un Salvé. 1er février 1875. c’était une échelle portée sur un chariot et terminée à sa partie supérieure par une plateforme sur laquelle pouvaient se placer une vingtaine d’hommes. On a donné le nom de samare à des fruits secs contenant une ou deux graines. des Deux-Mondes.HOUSSAYE. Terme de botanique. m. LE MAOUT. – 688 – . n. Salvé : (sal-vé). du frêne. Sansal : (san-sal). 1°Ancien nom d’agents de banque ou de change 2°Il s’est dit aussi. 1°Petite sangle 2°Pièce de bois qu’on met aux bateaux pour les fortifier 3°Terme de marine. En parlant d’un navire. sanguinolente et d’une odeur fétide. d’intermédiaires entre le vigneron et le marchand. n. Sorte de bateau en usage dans le Levant et sur les côtes de l’Afrique septentrionale. f. Matière purulente. liquide. Pièces de bois triangulaires qui s’emploient en guise de varangues. n. m. n. dans le Midi. Sans-cullottides : (san-ku-lo-ti-d’). n. Sanglon : (san-glon). Terme de marine. v. m. t. couler bas en plongeant d’abord son avant. S’est dit des fêtes célébrées pendant les jours complémen– 689 – . f. n.Sancir : (san-sir). Terme de médecine. Sandale : (san-da-l’). Sanie : (sa-nie). produite par les ulcères et les plaies d’un aspect grisâtre. f. séreuse. ténue. et il y a dedans un gros diamant 2°Nom d’une espèce de fête en usage parmi les Espagnols. n. f. n. m. donné sous la forme d’un autre qui l’est beaucoup moins. elle consiste à faire à ses amis des présents. Genre de plantes très odorantes et très amères de la famille des composées. (La Curne) Santoline : (san-to-li-n’). Sapate : (sa-pa-t’). n. veille de la Saint-Nicolas . les dentelles. n. f. – 690 – . f. un citron par exemple. Santine : n. Plante dont on fait bouillir les feuilles dans l’eau pour nettoyer les lainages. etc. et de ces jours eux-mêmes. 1°Présent considérable. sans qu’ils sachent d’où ils leur viennent. qui la font le 5 décembre. Terme vieilli qui est synonyme de sagesse.taires du calendrier révolutionnaire. BALZAC. f. La crainte du Seigneur est la sapience. Saponaire : (sa-po-nê-r’). Sapience : (sa-pi-an-s’). Petit bateau sur la Loire. et qui ne prenaient pour loi que leurs désirs et leurs jouissances. beaucoup plus longue que la trompette ordinaire 2°Ancienne lance crochue. Sarabaïte : (sa-ra-ba-i-t’). 1°Terme de musique ancienne. utilisée pour faire tomber les cavaliers. Sac. v. ou de l’Arabe sekin. f. pillage. f. Tirer l’épée. (La Curne) – 691 – . XVIe s. Impôt levé à Auxerre en 1476. Saquebute : (sa-ke-bu-t’). sans règle et sans pasteur. Moyen âge.Sapotier : (sa-po-tié) ou SAPOTILLIER (sa-poti-llé. n. glaive. Genre de moines qui vivaient deux ou trois réunis. à quatre branches démontables. qui signifie couteau. (La Curne) Saquer : (sa-ké). ll mouillées). Saquemin : n. Ce mot vient du Chaldeen sakkin. m. n. n. m. t. Sarches et fouages. Sarche : n. Espèce de trompette. m. Arbre des Antilles qui porte un fruit excellent. f. Sartine : (sar-ti-n’). n. f. adj. f. Énorme perruque que portaient les juges de parlements. le lord chancelier. n. m. n. Classe de prêtres gaulois . – 692 – . Les monuments de l’art sarracénique. les avocats. Sarracénique : (sa-ra-sé-ni-k’). Sarrasine : (sa-ra-zi-n’). Synonyme de herse. n. Terme de fortification. l’orateur de la chambre des communes. Qui a rapport aux Sarrasins. n. m. Sart : ou SAR (sar). f. et que portent encore en Angleterre les grands juges. Synonyme de varech. espèce de druides.Sardoine : (sar-doi-n’). Saronide : (sa-ro-ni-d’). plur. n. Quartz-agate d’une couleur brune dans une nuance orangée. Terrains incultes situés au pied des digues. Sartières : (sar-tiè-r’). HUGO. Lieu planté de saules. 1°Titre des gouverneurs de province chez les anciens Perses 2°Fig. Malheur donc ! oh ! malheur au mendiant qui frappe. f. Se dit d’un homme fier et despotique. Sauce piquante. saulvieux ou autres lieux fermez. et mis en gardes. m. Ancien terme populaire signifiant bâton. pour : il a été tancé d’importance. On dit encore : Il a reçu un fier satou. ragoût qui excite l’appétit. n. Action de faire du sel. m. aux portes du satrape ! V. – 693 – . m. m. Gabelle . Satrape : (sa-tra-p’). se reputent meubles. m.Satou : (sa-tou). n. an 1573. Saunelage : n. n. " dans un arrêt du Parlement de Rennes. " (La Curne) Saunage : (sô-na-j’). en huches. Hypocrite et jaloux. (La Curne) Saupiquet : (sô-pi-kè). Vivier. Saulvieux : n. Saulaie : (sô-lê). " Droit de saunelage. n. m. n. " Poissons peschez. Saure : (so-r’). le hareng salé. au commencement du XVIIIe siècle. adj. Renart. 1°Mer. eau salée . Saute-bouchon : (sô-te-bou-chon). " Et la terre portant fruit fist Dieux revenir à sause. DELILLE. Ancienne bouche à feu légère. n. A un vilain punés Liétart Qui m’a ceste sause meue. (La Curne) Saussaie : (sô-sê). Saute-ruisseau : (sô-te-rui-sô). Nom. séché à la fumée 3°En fauconnerie. n. " 2°Sauce. 1°D’une couleur jaune qui tire sur le brun 2°Hareng saure ou saur. La saussaie encor fraîche et de pluie arrosée. qui est roux. Petit clerc chargé des courses dans une étude. non renforcée à la culasse. – 694 – . oiseau saure. n. n. m. Sautereau : (sô-te-rô). f. étant dans sa première année. celui qui. m. f. n’a point perdu son premier pennage. Sause : n. m. du vin de Champagne mousseux. Lieu planté de saules. m. Sayon : (sè-ion. m. ou sur des rochers isolés. m. et payable en bloc chaque année. n. n. les plantes grimpantes et les fleurs saxatiles. f.Sauvagine : (sô-va-ji-n’). prononcé sa-ion au XVIe siècle d’après Palsgrave. Somme d’argent due en rémunération d’une protection spéciale. Sauvatier : n. p. Saxatile : (sa-ksa-ti-l’). adj. et marqueté de blanc. Espèce de casaque – 695 – . Petite pièce bouffonne du théâtre espagnol. Qui croît dans des terrains arides et pierreux. n. n. Habitant soumis à un droit de protection de la part de son seigneur. n. m. Marbre noir veiné de blanc et de jaune. d’étang ou de marais qui ont le goût sauvagin. Oiseaux de mer. 11). Là (à la vallée de Tempé) commencent à paraître les mousses. (La Curne) Sauvement : (sô-ve-man). CHATEAUBRIAND. Terme de féodalité. f. Droit payé pour l’entretien des murailles du bourg. Sauveterre : (sô-ve-tê-r’). Saynette : (sè-nè-t’). Scabellon : (ska-bèl-lon). Scarpelin : (skar-pe-lin). Scalène : (ska-lè-n’). Portait sayon de poil de chèvre Et ceinture de joncs marins. des girandoles. m. – 696 – . adj. m. m. PH. Terme d’architecture. nez tortu. DELORME. Le regard de travers. grosse lèvre.ouverte. et que plusieurs religieux portent sur leurs habits. Nom que les anciens Scandinaves donnaient à leurs poètes. portée autrefois par les gens de guerre et par les paysans. Piédestal ou socle sur lequel on pose des bustes. Pièce d’étoffe qui descend depuis les épaules jusqu’en bas par devant et par derrière. Scalde : (skal-d’). n. Triangle scalène. Scarpelins ou sculpteurs. triangle dont les trois côtés sont inégaux. n. etc. LA FONTAINE. m. n. S’est dit pour sculpteur. Scapulaire : (ska-pu-lê-r’). n. Terme de géométrie. Cordon de schako. m. m. Sorte de traîneau employé dans les pays de montagne. le Coadjuteur . Ancien terme de chancellerie. Pierre figurée imitant la forme d’un jambe humaine. le Prince et M. RETZ. n. n. n. Le scel secret du roi.Scel : (sè-l). Schako : (cha-ko). n. schelme. m. lien qui sert à attacher la coiffure et à l’empêcher de tomber quand on est à cheval. Sceau. Sous le scel du Châtelet de Paris. pour faire descendre les arbres qui ont été coupés sur les hauteurs. Lâche. Que faisons-nous ? Nous allons faire égorger M. f. en particulier dans les Vosges. – 697 – . n. Schlitte : (chli-t’). Schelme : (chèl-m’). coquin. n. qui ne remettra l’épée dans son fourreau. m. Sorte de coiffure militaire à l’usage de quelques troupes à cheval et de la plupart des corps d’infanterie. Incrustation qui se forme au fond des vases quand on fait bouillir l’eau des sources salées. Scélite : (sé-li-t’). Schlot : (chlot’). f. Art de trouver l’heure par l’ombre des astres. Terme d’astronomie. Nom donné. f. aux ouvriers employés au transport du charbon dans l’intérieur de la mine. Genre de petite baliste. Vase à puiser de l’eau dans une saline. adj. n. Qui peut être fendu. n. Sciographie : (si-o-gra-fie). n. Scolie : (sko-lie). n. Terme d’architecture. ll mouillées). f. Terme d’antiquité grecque. – 698 – . qui fait souvent partie de la base d’une colonne. en vers. Moulure concave. Scotie : (sko-sie). Chanson de table chez les anciens Grecs. n. Scorpion : (skor-pion . m. Scissile : (si-ssi-l’). Sclauneur : (sklô-neur). Terme de minéralogie. L’ardoise est scissile. n. dans les houillères du Hainaut. m.Scillote : (si-llo-t’. f. de trois syllabes). f. Terme d’antiquité. Ancien terme de droit. Monnaie scyphate. CHAPELAIN. Terme de numismatique. et il n’a qu’à se garder de sa scurrilité. – 699 – . Plaisanterie digne de la farce. Latinisme peu usité. " (La Curne) Scurrilité : (sku-rri-li-té). Coffre sur console. f. les titres. Terme wallon.Scramaison : (skra-mê-zon). " A Barthelemy de Vyr fut renouvelé l’office de le scribanie de le court de Figiac. Scutiforme : (sku-ti-for-m’). où se serraient l’argent. monnaie qui est en forme de coupe. Terme didactique. au milieu duquel est une espèce de tabernacle intérieurement très orné. Scribain : (skri-bin). n. adj. Greffe. Opération qui consiste à racler les impuretés qui se trouvent à la surface du verre fondu. Scyphate : (si-fa-t’). c’est-à-dire concave. n. n. le reste est en tiroirs. Sa morale (à Molière) est bonne. adj. f. les parchemins . m. Scribanie : n. f. Qui a la forme d’un bouclier. Il (l’écobueur) abat le plus d’arbres possible. n. ta-l’). n. adj. m. fanatique. Ségrairie : (sé-grê-rie). Pré situé dans un lieu sec 2°Fig. Nom. 1°Terme rural. Séide : (sé-i-d’). Secquière : (sè-kiè-r’). des terres à seigle. capable de commettre un crime par zèle religieux. Bois possédé par indivis ou en commun. adj. et familièrement. f. Terme de botanique. f. m. f. Qui croît dans les champs de blé. Sectile : (sè-kti-l’). soit avec des particuliers. dans le Midi. Nom de routes dans les forêts. n. soit avec l’État. Il se dit d’une personne très maigre. Qui est susceptible de se diviser. pour former des routes ou secquières… 1869. n. Ségétal : ALE (sé-jé-tal.Sécheron : (sè-che-ron). etc. Terme didactique. – 700 – . n. Ségala : (sé-ga-la). Sectateur dévoué. ll mouillées). semé de trèfles. et dont on se servait autrefois en comptant des articles : semel. La cotte d’armes du roi Jean était toute semée de fleurs de lis d’or. n. ABBÉ DE CHOISI. et non sé-mi-yan). llan-t’. part. f. bis. La lune. f. mée). f. Semé : ÉE (se-mé. etc. avec une anse de bois. adj. Sémillant : ANTE (sé-mi-llan. adj. etc. ter. ne se dit que quand les pièces dont on parle sont répandues sur l’écu de telle sorte que vers ses bords elles ne sont point entières. Sélène : sélénique.Seignie : n. d’une qualité lunaire. Mot latin qui signifie une fois. Terme de blason. sans cercles. (La Curne) Seille : (sè-ll’. – 701 – . Droit de gîte. N. D’une vivacité qui veut plaire. passé de semer. Sorte de seau fait en boissellerie. Sorte de tonneau servant à porter le vin du pressoir dans les cuves. Semel : (sé-mèl). ll mouillées. Un écu semé de fleurs de lis. toute l’année. Senaud : n. toujours vert. 1°Convier à une cérémonie. XIe s. et du vers hexamètre ordinaire. (La Curne) – 702 – . Se mit tout bas à le semondre. m. adj. à un acte public. a une réunion. Navire dont le gréement ne diffère de celui du brick ordinaire que par un mâtereau établi derrière son grand mât. Disposé six à six. FIG. ami de la joie. des feuilles et des fleurs. t. n. 1°Homme riche qui veut paraître pauvre 2°Bon compagnon. n. Semper virens : (sin-pèr-vi-rins’). à un rendez-vous 2°Par extension. v. m. Senau : (se-nô). Terme de versification ancienne. nom donné à ce mâtereau. m. Aceste. et qui porte la corne d’artimon. SCARRON. Sorte de chèvrefeuille portant. Mât de senau. Senaire : (se-nê-r’). exciter 3°Réprimander. On a dit aussi senoc. levant son ami. Qui jurait en diable et demi. Terme de marine.Semondre : (se-mon-dr’). Se dit d’un vers ïambique de six pieds. de tremble. " Lequel signifiant… prist à sa defense un petit baston appellé sequillon. et tous leurs senectains mors. m. f. sorte de bateau servant à transporter le sel. m. n. m. Titre de sept magistrats et prêtres de Rome. " (La Curne) – 703 – . Anciennement. Les Sesnes voyant leur duc estre prins. Vieillissant. Terme de marine. bâton. Capitaine. m. Sequillon : n. Sentine : (san-ti-n’). virent et congneurent… que l’esperance de victoire leur estoit ostée… " (La Curne) Sénescent : adj. La partie la plus basse de l’intérieur d’un navire où les eaux s’amassent et croupissent. Septemvir : (sè-ptèm’-vir). ou à passer une rivière. Sénevé : (sè-ne-vé).Senectin : n. n. Petite branche d’arbre coupée. n. Menue graine produite par cette plante dont on fait la moutarde. adj. Sérapis : (sé-ra-pis’). et où mangeaient les gentilshommes servants 3°Endroit où se faisait la revente de la desserte des tables royales. n. ainsi nommé du lieu d’où on le tire. 1°Officier de la maison du roi qui recevait des mains des gentilshommes servants les plats que l’on desservait de la table royale 2°Lieu où l’on portait cette desserte. m. n. Marbre des Pyrénées. Séricicole : (sé-ri-si-ko-l’). 1°Espèce de petit orgue renfermé dans une boîte. m. Grand dieu de l’Égypte. (La Curne) Serdeau : (sèr-dô). et fami– 704 – . BRANTÔME. qui était représenté avec un panier plein d’épis de blé sur la tête. Faut qu’ilz bouchent leurs oreilles. et dont on se sert pour apprendre des airs aux serins 2°Fig. Serinette : (se-ri-nè-t’). comme on fait au chant des seraynes. Qui concerne la culture de la soie. n. m. de couleur d’agate. Serayne : n. f.Sérancolin : (sé-ran-ko-lin). Sirène. n. f. Ancienne bouche à feu dont la volée était vissée sur la culasse. Chanteur ou chanteuse qui ne fait que répéter les airs appris. f. Nom du vent d’ouest. Qui est composé de poils raides. sans y mettre aucune expression. n. adj. n. sur une ligne parallèle au front de cette troupe 2°Terme de marine.lièrement. m. teû-z’). m. dans la Haute-Garonne. Sers : (sêr). f. Officiers et sous-officiers placés derrière une troupe en bataille. Mare creusée dans la cour d’une ferme 2°Réservoir d’irrigation. 1°Terme rural. qui marche le dernier de tous. n. 1°Terme militaire. Les vents dominants soufflent de l’est à l’ouest et sont connus sous les noms d’autan et de sers. JULES VERNE. n. Vaisseau qui ferme la ligne. Serve : (sèr-v’). Séteux : EUSE (sè-teû. Serpentine : (sèr-pan-ti-n’). – 705 – . Serre-file : (sê-re-fi-l’). f. lan-t’).Sétiforme : (sé-ti-for-m’). Qui a le caractère d’un sifflement. f. propre à rendre l’effet des objets placés à une certaine distance et enveloppés des vapeurs de l’atmosphère. " Une piece de terre touchant à la rubine de Saint Geniez. adj. n. ce qu’un homme peut faucher en un jour (La Curne) Sfumato : (sfou-ma-to). Setier. Qui a la forme de soies. 1°Chez les anciens. Seurat : n. contenant cent sexterades de terre. Mesure de pré . adj. femmes auxquelles on attribuait la connaissance de – 706 – . f. " (La Curne) Seyture : n. Séparation. f. Sibylle : (si-bi-l’). moelleuse et vague. (La Curne) Severance : n. Se dit d’une manière de peindre. m. (La Curne) Sexterade : n. n. Terme didactique. mesure agraire. Sibilant : ANTE (si-bi-lan. m. Sureau employé pour faire de l’encre et du vinaigre. n. m. (La Curne) Sicaire : (si-kê-r’). VOLTAIRE. état de ce qui est sec.l’avenir et le don de prédire 2°Fig. Sicamor : (si-ka-mor). Assassin gagé. Cercle relié comme un cercle de tonneau. ou qui est méchante. Femme qui affecte l’enthousiasme et l’air inspiré. esclaves et sicaires. m. privé d’humidité. Signacle : n. Sibylot : n. f. Signe de croix. Marqué d’un sceau. Sigillé : ÉE (si-jil-lé. Une vieille sibylle. une femme âgée qui a quelque prétention à l’esprit. Bouffon. affranchis. qui fréquente assidûment une maison et se montre très empressé auprès de la maîtresse. n. m. Terme de blason. faire évaporer un liquide. lée). et familièrement. dit aussi cavalier servant. n. jusqu’à ce que le résidu soit sec. Armez tout. Qualité. m. Homme. adj. (La Curne) – 707 – . Fig. Sigisbée : (si-ji-sbée). m. Évaporer à siccité. n. Siccité : (si-ksi-té). et qui tient encore lieu de cloche dans certains couvents grecs. – 708 – . Sille : (si-l’). Petit morceau d’ivoire. c’est ce que nous disons payer en gambades. m. n. et sur lequel portent les cordes. Sillet : (si-llè). f. n. La longueur des cordes se mesure du sillet au chevalet. (La Curne) Silenciaire : (si-lan-si-ê-r’). m. f. Poëme mordant et satirique des Grecs. 1°Pièce d’or valant moins d’un écu 2°" C’est aussy ce que nous appellons la roue que font les jeunes garçons. n. appliqué au haut du manche de la plupart des instruments à cordes. Officier qui faisait observer le silence aux esclaves. m. Simandre : (si-man-dr’).Signole : n. n. Terme d’antiquité romaine. " De sorte que payer en signoles. Disque de bois qui appelait les fidèles à la prière sous la primitive Eglise. Le sillet empêche que les cordes n’appuient sur la touche. ou de bois fin. Terme de lutherie. on le distingue du suaire. Sitiologie : (si-ti-o-lo-jie). Sinople : (si-no-pl’). Avoir un singleton. 1°Terme de blason. n. n. Petit vase en usage dans les sacrifices. Le linceul dans lequel Jésus-Christ fut enseveli . Convention illicite par laquelle on reçoit une récompense temporelle. La couleur verte. m. m. une rétribution pécuniaire pour quelque chose de saint et de spirituel. Variété de quartz hyalin.Simonie : (si-mo-nie). n. les bénéfices. qui n’était qu’un mouchoir dont son visage était couvert. m. au boston et au whist. – 709 – . etc. (La Curne) Sindon : (sin-don). n. les prières de l’Eglise. f. Se dit. n. Traité des aliments. f. tel que les sacrements. qui se représente dans la gravure par des hachures et des traits diagonaux de droite à gauche 2°Terme de minéralogie. Simpeille : n. Singleton : (sin-gle-ton). f. d’une seule carte d’une certaine couleur qu’on a dans son jeu. f. adj. Mot forgé du latin. De hardis smugglers. n. m. Soccage : (so-ka-j’). SAINTEBEUVE. – 710 – . 1°Navire qui faisait la contre-bande entre l’Angleterre et la France. f. Opération qui consiste à faire évaporer l’eau salée pour en obtenir le sel. Navire smuggler 2°Celui qui faisait la contre-bande entre l’Angleterre et la France. f. Adjectivement. m. Instrument pour peser les perles. Socque : n. n. n. (La Curne) Sodalité : (so-da-li-té). Compagnonnage. n.Size : (si-z’). Réellement il (Béranger le chansonnier) a le goût très prononcé de l’amitié buvante et chantante et de la sodalité. Smaragdin : INE (sma-ra-gdin. gdi-n’). Terre qui s’attache aux pieds de ceux qui marchent dans les terres grasses. Qui a la couleur verte de l’émeraude. Smuggler : (smo-gleur). Moissonneur. C’était une sorte de grue. (La Curne) Soldatesque : (sol-da-tè-sk’). le plus souvent. de caissons. (La Curne) Soihier : n. Se divertir. n. f. Et la profonde déraison De ces disputes soldatesques Où l’on – 711 – . certes mon grand amy. (La Curne) Solacier : (so-la-si-é). pr. etc. f. m. gentil soldadin. 1°Terme collectif et de mépris. Qui sent le soldat. BRANTÔME. Terme d’architecture. m. t. J.Soffite : (so-ffi-t’). ROUSSEAU 2°Se solacier. n. et. Troupe de soldats. Quand Cupidon. qui me vit pâle et triste. soulager. Soldadin : n. mais orné de compartiments. Tout son cortége et celui de sa mère. 1°Consoler. qui s’appelloit la Roüe. v. comme le dessous d’un plancher. pour me solacier. m. Instrument à tirer l’eau d’un puits. Dessous d’un ouvrage suspendu. Soignole : n. pourquoi te soucier ? Lors m’envoya. Jeune soldat : " Il y avoit parmy nous autres François. un capitaine enfant de Poitiers. de rosaces. de soldats sans discipline 2°Adj. v. B. Me dit : ami. Un ton soldatesque. s’insulte à l’unisson Pour des misères pédantesques. Le moindre solécisme en parlant vous irrite . (La Curne) Soleret : (so-le-rè). t. en prononçant les noms des notes. n. Faute quelconque. f. Terrain d’où se dégagent des vapeurs sulfureuses. et familièrement. n. n. Solée : n. appelées solerets et pédieux. composée de lames d’acier articulées. – 712 – . Solfatare : (sol-fa-ta-r’). Solécisme : (so-lé-si-sm’). m. Déchiffrer ou lire une leçon. Solfier : (sol-fi-é). A. f. Chaussure de l’homme d’armes. Fonds de terre rendant un sou de rente. Les chaussures en fer lamé. Apprendre à solfier. GRESSET. DEMMIN. Solfier un morceau. MOLIÈRE. v. Mais vous en faites. m. et où se dépose du soufre. vous. d’étranges en conduite. apparaissent partout au XIVe siècle. un morceau de musique. 1°Faute contre la syntaxe 2°Fig. Écueil dans une passe . n. Eau salée. f. m. On ne peut faire de l’eau en toute cette côte. Ancien terme de marine. f. Sommière : (so-miè-r’). Ce fut un soliloque (du roi) auquel il ne fut pas répondu un mot.Soliloque : (so-li-lo-k’). n. m. (La Curne) Sommail : (so-mall. FROISSART. n. (Furetière 1690) Sombrage : (son-bra-j’). Sommade : n. f. ll mouillées). terrain élevé sous l’eau qui ne laisse pas assez de profondeur pour le passage d’un grand bâtiment. – 713 – . Charge d’une bête de somme : " On leur envoya vingt et quatre sommades de bon vin. n. il n’y a que des eaux somaches. n. Terme de marine. SAINT-SIMON. m. Terme rural. Discours d’un homme qui s’entretient avec lui-même. Somache : (so-ma-ch’). Premier labour donné à la vigne. Place découverte dans une forêt. et autant de pain. n. adj. Somniloque : (so-mni-lo-k’). entretient continuellement des pensées chimériques 2°Celui qui songe souvent à faire des malices. n. n. Terme didactique. m. m. va le premier avec la clochette au cou. Clochette attachée au cou des bêtes. Sonnet : (so-nè). (La Curne) – 714 – . lorsqu’elles paissent ou qu’elles voyagent. 1°Homme qui. ll mouillées. Ouvrage de poésie composé de quatorze vers distribués en deux quatrains sur deux rimes seulement et en deux tercets. Sonnaille : (so-nâ-ll’. Qui parle durant le sommeil. m. Sonnailler : (so-nâ-llé. f. a-l’). n. ll mouillées). et non sonâ-yé). Sontise : n. affectant de beaucoup songer. Biens propres. f. L’animal qui. Songe-creux : (son-je-kreû). des méchancetés. Qui a rapport aux songes. dans un troupeau.Somnial : ALE (so-mni-al. adj. Sorte de raisonnement. Impôt sur le vin. m. Li quens Gerins set el ceval sorel. la troisième l’attribut de la seconde. tirant sur l’alezan. dont la seconde doit expliquer l’attribut de la première. composé d’une suite de propositions. m. Qui endort. (La Curne) Soprefin : n. Fil d’or ou d’argent très fin. – 715 – . (La Curne) Sorgueur : (sor-gheur). Terme d’argot. (La Curne) Sorel : adj. n. n. Voleur de nuit qui ne recule ni devant la violence. c’est assavoir cinq pichiers pour chacun barral de vin qui se monte à la septième partie d’icelui barral. Les habitans de Beaucaire. ni devant le meurtre. qui par octroy de nous (dit Louis XI dans ses lettres patentes de 1472) leur a été puis aucun tems en ça octroyé qu’ils puissent cueillir et lever une aide appellée le soquet ou appetissement de mesures de vin qui se vend en detail en la dite ville et territoire d’icelle . m. (La Curne) Soquet : n. m. Terme de logique.Soporal : adj. Un peu sor. Sorite : (so-ri-t’). quelquefois triple. Terme d’art du moyen âge. Sotoul : n. tantôt double. m. ALE (so-ro-ri-al. (La Curne) Sot-l’y-laisse : (so-li-lê-s’). sorte de boudin enroulé autour du pied des pièces d’orfévrerie. m. Romulus qui fut allaité D’une louve. n. Horace fut sororicide. à une sœur.ainsi de suite. Qui appartient à des sœurs. Le sorite est une suite d’enthymèmes enchaînés l’un à l’autre. invar. Sororal : ALE (so-ro-ral. SCARRON. ra-l’) ou SORORIAL. 1°Meurtre d’une sœur 2°Meurtrier de sa sœur. (La Curne) Souage : (sou-a-j’). Sosson : n. m. Les souages étaient – 716 – . Morceau très délicat qui se trouve au-dessus du croupion d’une volaille. MARMONTEL. Compagnon. n. Sororicide : (so-ro-ri-si-d’). tantôt simple. m. a-l’). Moulure. fut fratricide . adj. Rez-de-chaussée. jusqu’à ce qu’enfin on arrive à la conséquence que l’on veut tirer. m. n. m. La pierre elle-même. n. Soufflard : (sou-flar). – 717 – . n. f. synonyme de soudard. n. Adam.souvent verrés. m. 22 avril 1877. Pertuis par lequel le grisou fait irruption. Soue : (soue). n. dans le Languedoc. Nom des coteaux. Soldat mercenaire. Souillard : (sou-llar. parrain banal de toutes les familles. Terme rural. m. Terme vieilli. Feuilleton. par qui chaque nom fut ourdi. LA FONTAINE. ll mouillées). dis-je. m. JULES VERNE. c’est-à-dire qu’ils se détachaient par la dorure sur l’argent. m. Adam. DE LABORDE. N’y rencontrait pas mieux que nos braves soudrilles. Trou percé dans une pierre. m. pour livrer passage à l’eau ou pour en recevoir la chute. Complice. (La Curne) Soudenier : n. n. (La Curne) Soudrille : (sou-dri-ll’). le Temps. Soubergue : (sou-bèr-gh’). Étable à porcs. Terme de construction. Terme de houillère. Soubracier : n. – 718 – . adj. Sourdois : n. v. Avoir coutume. f. Terme de marine. Mais la perte la plus grande Tomba presque en tous endroits Sur le peuple souriquois. Une fontaine qui rendoit vin blancq et vin vermeil par plusieurs sourgons. Fait que je ne suis plus ce que je soulais être ? RÉGNIER. f. t.Souille : (sou-ll’. m. LA FONTAINE. Empreinte que laisse. après avoir échoué dans ce sable ou cette vase. (La Curne) Sourgon : n. n. (La Curne) Souriquois : OISE (sou-ri-koî. Je n’ai mis dans mon bouillon que quelques soupettes. Mauvais renom. Source. à peine encore usité quelquefois. et non sou-ye). ll mouillées. le fond d’un navire qui revient à flot. koî-z’). Qui appartient aux souris et aux rats. Soupette : (sou-pè-t’). Petite tranche de pain. FROISSART. n. Terme vieilli dont il ne reste que l’imparfait. m. Souloir : (sou-loir). dans la vase ou le sable fin. f. Terme de marine. n. Familièrement. Ligne droite perpendiculaire au style d’un cadran solaire. m. n. f. Sous-cap : (sou-kap). Traverse d’une écluse de marais salant. et placée dans un plan perpendiculaire à celui du cadran. n. Soutoul : n. n. Coup sous le menton. f. Nom d’un officier papal. n. Soustylaire : (sou-sti-lê-r’). Sous-dataire : (sou-da-tê-r’).Souris : (sou-ri). m. qu’on hume avec un tuyau de paille. Agent chargé. entre le pouce et l’index. Sous-barbe : (sou-bar-b’). – 719 – . m. n. m. sous un chef d’escouade. de surveiller des ouvriers dans un arsenal. un bagne. Espace qui est dans la main. Verre de Champagne glacé. (La Curne) Soyer : (so-ié). Rez-de-chaussée. La spallière remplaça l’ailette. qui n’était pas très pratique. antre. f. celle qui enseigne à faire des miroirs (acception vieillie). f. n. Qui appartient à l’alchimie. Caverne. adj. Composé de lames brillantes. Spallière : n. L’art spagirique. et qui réfléchissent la lumière 2°Science spéculaire. adj. Industrie soyère. Ils (les rose-croix) disent que la spélonque ou grotte en laquelle reposait le corps de leur fondateur… NAUDÉ. Spargirie : n. adj. – 720 – . vers le milieu du XIVe siècle. Pièce d’armure de fer couvrant l’épaule. f. Alchimie.Soyère : (so-iè-r’). f. Se dit de l’industrie qui s’occupe de la récolte et de la fabrication des soies. qui se sert de l’alchimie. Spélonque : (spé-lon-k’). (La Curne) Spéculaire : (spé-ku-lê-r’). 1°Terme de minéralogie. Spagirique : (spa-ji-ri-k’). m. titre de quelques collections de pièces. n. tirant sur la pelure d’ognon . petite coulevrine. m. Terme de joaillier. Espèce de bouche à feu. Recueil ou glane d’épis . Science des sceaux et des cachets. Spicilége : (spi-si-lè-j’). – 721 – . Manière dont le Saint-Esprit procède du Père et du Fils. Rubis spinelles. f. f. Spiration : (spi-ra-sion). ils en sont moins estimés. n. adj. Spic : (spik). Anciennement. Spinelle : (spi-nè-l’). Nom vulgaire et spécifique de la lavande. Spondée : (spon-dée). n. n. Spirolle : (spi-ro-l’). n. Terme de théologie. Terme de versification grecque et latine. m. rubis qui sont d’un rouge pâle.Sphragistique : (sfra-ji-sti-k’). d’actes et autres monuments qui n’avaient jamais été imprimés. Le Spicilége de dom Luc d’Achéri. n. m. Le Saint-Esprit procède du Père et du Fils par voie de spiration. Pied composé de deux syllabes longues. 1°Terme d’antiquité romaine. Prose qui se chante dans les églises pendant la semaine sainte. 1°Qui est mêlé. Stalle : (sta-l’). ou. n. Spumeux : EUSE (spu-meû. (La Curne) Stabat : (sta-bat’). adj. couvert d’écume 2°Qui a une apparence d’écume. Que contemme la noble gent Qui naist et meurt quant et l’argent. stabulation. n. Dons en comestibles que les grands de Rome faisaient distribuer à leurs clients 2°Anciennement. et qui sont – 722 – . simplement. Stabulation permanente. épices. meû-z’). siéges de bois dont le fond se lève et se baisse. ou spumescent. présents qu’on faisait aux juges. Spurien : adj. n. séjour ou entretien continu des bestiaux à l’étable. Stabulation : (sta-bu-la-sion). adj.Sportule : (spor-tu-l’). Méprisable. n. f. f. d’éponge. f. Dans son goban mie n’est close La spurienne emphiteose. m. rempli. 1°Dans une église. dans une mine. en latin. Écriture en signes secrets et convenus. Temps qui détermine le chargement et le déchargement d’un navire. n. Stanguette : (stan-ghè-t’). Nom de la balance. f. Terme du commerce maritime.autour du chœur 2°Dans un théâtre. Barre de mesure. Statère : (sta-tè-r’). Nom d’anciens sectaires d’Arménie. n. Starie : (sta-rie). Stampe : (stan-p’). – 723 – . Intervalle d’une veine à l’autre. Toutes les espèces de statères ou balances romaines. BUFFON. Louer une stalle. Stéganographie : (sté-ga-no-gra-fie). f. f. S’est dit ironiquement des catholiques. n. qui ne voulaient pas adorer d’autre image que la croix. siéges séparés et numérotés. Terme de musique. f. f. n. n. m. Staurolâtre : (stô-ro-lâ-tr’). n. Equipement des flottes. lorsqu’on vend ou qu’on hypothèque un immeuble dont on sait n’être pas propriétaire. m. t. v. ou que l’on déclare des hypothèques moindres que celles dont ces biens sont chargés. Le marbre de ces carrières est d’un gris sombre et bleuâtre. Terme d’antiquité. Stinkal : (stin-kal). m. adj. Il y a stellionat. lorsqu’on présente comme libres des biens hypothéqués. traicté contenant la maniere de dresser. qui tombe goutte à goutte. Stipendier : (sti-pan-di-é). n. f. Stolonomie : n. m. Terme de jurisprudence. Stillatoire : (stil-la-toi-r’). Nom du prêtre égyptien chargé de tout ce qui concernait l’instruction religieuse et le choix des victimes. Qui filtre. Stolonomie. Avoir à sa solde. n. – 724 – . Stipendier des assassins. Nom d’un marbre du Boulonais. Stoliste : (sto-li-st’). Il ne se dit plus guère qu’en mauvaise part. n.Stellionat : (stèl-li-o-na). Titre de plusieurs anciens ouvrages. – 725 – . adj. tel que l’ouvrage de saint Clément d’Alexandrie. (La Curne) Strapasser : (stra-pa-sé). n. en bronze. Terme d’architecture. jiè-n’). Peindre ou dessiner à la hâte et sans correction. JAL. m. et qui se prend pour mélange de différents sujets. equiper et entretenir. Piédestal qui porte des colonnes. qui signifie proprement tapisseries. plur. t. n. Instrument en forme de racloire. Strigile : (stri-ji-l’). v.fournir. Stygien : IENNE (sti-jiin. dont les anciens se servaient dans le bain pour racler la peau et en détacher la crasse. n. Qui a rapport au styx. Stylobate : (sti-lo-ba-t’). en affectant la négligence et la facilité. m. en bon ordre une armée de mer. 1°Terme vieilli. Maltraiter de coups 2°Terme de peinture. Stromates : (stro-ma-t’). m. Sorte de cannelures sinuées qui servent d’ornement à un certain nombre de sarcophages antiques. peu usité. en tout temps. affaissement. 1°Terme familier. RICHELET. Subelin : adj. Surplus de l’écot . lorsque le pied du flambeau est rond. en vers. qu’on appelle doucine. Marillac. RÉGNIER. t. n. m. Suborner par discours une femme coquette. une mauvaise action. n. supplément de dépense 2°Fig. de quatre syllabes). grâce obtenue sur un faux exposé. Habile. Action de descendre au-dessous du niveau. M.Suage : (su-a-j’). f. v. Subreption : (su-brè-psion . Terme de géologie. BRANTÔME. f. n. Porter à faire une action contre le devoir. Subsidence : (sub-si-dan-s’). qui estoit subelin à bien parler. Surprise faite à un supérieur . n. – 726 – . m. La partie carrée du pied d’un flambeau. (La Curne) Suborner : (sub-or-né). Subrécot : (su-bré-ko). Demande imprévue qui vient par-dessus les autres. f. adj. n. elle est souvent employée en français pour dire particulier. spécial. Succube : (su-kku-b’). Raisonnement par lequel on met une idée sous une idée plus générale. f. Terme de logique.Subsumption : (sub-son-psion). c’est une superfétation. n. Superfétation : (su-pèr-fé-ta-sion). de sillons. " L’homme est un animal " est une subsumption. f. Superfusion : (su-pèr-fu-zion). suivant l’opinion populaire. n. qu’on ne peut comparer à d’autres. Ce qui est en trop. où l’idée moins générale d’homme est mise sous l’idée plus générale d’animal. Démon qui. m. n. Ce chapitre est entièrement inutile. – 727 – . Action de faire fondre un cachet de cire sur le pli qu’il ferme. prend la forme d’une femme pour avoir commerce avec un homme. Cette substance a une odeur sui generis. Sulciforme : (sul-si-for-m’). Qui a la forme d’un sillon. Sui-generis : (su-i-jé-né-ris’). locution latine qui signifie de son genre . m. Qui vient d’en haut. Terme vieilli de jurisprudence. n. du ciel. en vers. Ordonné qu’il sera supersédé aux poursuites. J. 1°Ce qui est au delà de ce qui est dû. Ce qu’on fait de bien au delà de ce qu’on est obligé de faire. Terme de jurisprudence féodale. XVIe s. Superséder : (su-pèr-sé-dé). t. de six syllabes). Surérogation : (su-ré-ro-ga-sion . v. CALVIN. commandé 2°Terme de dévotion. Laine qui se vend sans avoir été lavée ni dégraissée. f.Supernel : ELLE (su-pèr-nèl. Rente seigneuriale dont un héritage était chargé par-dessus le cens. nè-l’). On trouve en Crimée trois – 728 – . n. adj. comme chrétien ou comme membre d’un ordre religieux. Le ciel et la gloire qui nous y est préparée est le but de la supernelle vocation. MESTREZAT. Surcens : (sur-san). Surge : (sur-j’). il sera facile de juger jusques à où la securité doit proceder et où elle doit superseder. Surseoir. Terme vieilli. Si nous regardons à ces choses. f. n. Lettres de surannation. la lavée. Entaille de dix centimètres de largeur que l’on fait aux pins pour l’extraction de la térébenthine et de la résine. " Portoit pour armes de sable à un sycamor d’or. Surranation : (su-ra-nna-sion). n. Cercle lié. m. " (La Curne) Sycophante : (si-ko-fan-t’). Sycamor : n. Cessation de l’effet d’un acte valable seulement pour un temps déterminé XVIe s. m.sortes de laines. la surge et la pelade. m. celles qu’on obtenait pour rendre la valeur à d’autres lettres qu’on avait laissées trop vieillir sans exécution. Laine surge. m. 1°Nom qu’on donnait dans Athènes aux dénonciateurs qui livraient aux passions de la foule les citoyens éminents et surtout ceux dont elle redoutait le plus la – 729 – . DE PEYSSONNEL. Homme qui mène une vie molle et voluptueuse. Surlé : (sur-lé). 1°Habitant de Sybaris 2°Fig. Adj. Sybarite : (si-ba-ri-t’). n. C’estoit un cercle de tonneau. en termes d’armoiries. n. n. f. Nom que les cabalistes donnaient aux prétendus génies élémentaires de l’air. du matin qui se lève. un sylphe. Sylphide. coquin. Adhérence des paupières avec le globe de l’œil. Symblépharon : (sin-blé-fa-ron). menteur. 1°Figure de grammaire qui règle l’accord des mots.raison ou la vertu 2°Fourbe. f. f. n. non d’après les règles grammaticales. fripon. Sylvain : (sil-vin). Terme de rhétorique. V. mais d’après les vues particulières de l’esprit 2°Figure par laquelle un mot est employé à la fois au propre et au figuré. Terme de zoologie. Qu’il faut tromper pour se mettre en crédit. Sylphe : IDE (sil-f’. n. Figure de mots. HUGO. moins qu’un rêve. Adj. Fils du printemps qui naît. Terme de chirurgie. dite – 730 – . Le sycophante alors me répondit. délateur. m. m. Je suis l’enfant de l’air. n. Symploque : (sin-plo-k’) ou SYMPLOCE (sinplos’). Qui vit dans les forêts. et f. fi-d’). VOLTAIRE. Syllepse : (sil-lè-ps’). n. n. Synarchie : (si-nar-chie). Réunion de deux syllabes en une seule soit par synérèse. Entre autres propos symposiaques que nous eûmes durant et après le repas. Esprit de saint François de Sales. aux festins. Terme de grammaire. soit par crase. adj. La synarchie égyptienne. Terme de jurisprudence. pour Quelque un. Il se dit des contrats qui contiennent obligation réciproque entre les parties. soit par élision. n. – 731 – . adj. dans SAINTE-BEUVE. Règne de plusieurs princes qui gouvernent simultanément les diverses portions d’un même empire. qui est une répétition consistant à commencer plusieurs membres de phrases ou à les finir par le même mot. f. Symposiaque : (sin-po-zi-a-k’). Synallagmatique : (si-nal-la-gma-ti-k’). Qui a rapport aux repas. il me souvient d’une agréable remarque de M. d’Urfé. Quelqu’un.aussi complexion. Synalèphe : (si-na-lè-f’). f. Remords de conscience. f. ou l’espèce pour le genre. n. les flots pour la mer . ou la partie pour le tout. f. exemples : diamant en deux syllabes. f. Synchyse : (sin-ki-z’). Syndérèse : (sin-dé-rè-z’). Sorte de métaplasme qui consiste en une contraction . et à la sainte communion. Terme de dévotion. – 732 – . RÉGNIER. l’airain pour les canons. n. Terme de grammaire. XVIe s. d’où résulte une diminution dans le nombre de syllabes que le mot devrait avoir . le tout pour la partie. on rend la phrase difficile à comprendre. n. Figure par laquelle on prend le genre pour l’espèce. Figure de construction ou plutôt vice de style par lequel. Synérèse : (si-né-rè-z’). Synecdoque : (si-nèk-do-k’). Exemples : une voile pour un navire . en détruisant l’ordre naturel des mots. f.Synaxe : (si-na-ks’). Nom donné aux réunions des chrétiens primitifs. n. f. n. Sait que c’est qu’hypostase avecque syndérèse. Synodique : (si-no-di-k’). Dans la phalange grecque. plur. f. f. Syringe : (si-rin-j’). formant un carré plein de 16 hommes de côté. n. Sables mouvants. n. On a dit aussi syrinx. A. Terme d’astronomie. ou mois synodique. flûte à sept tuyaux. temps employé par la lune pour revenir occuper une même position par rapport au soleil et à la terre . Syrtes : (sir-t’). division de 256 hommes. Que Neptune en courroux. très dangereux pour les navires. en Égypte. adj. assemblée de ministres et d’anciens pour les affaires de l’Église.Synode : (si-no-d’). s’élevant sur la mer. Révolution synodique de la lune. n. m. Syntagme : (sin-ta-gm’). 1°Flûte de Pan. D’un mot calme les – 733 – . c’est le temps qui s’écoule entre deux nouvelles lunes consécutives. celles de Biban-el-Molouk. m. 1°Assemblée des curés et des autres ecclésiastiques d’un diocèse 2°Chez les protestants. Syrinx parle et respire aux lèvres du berger. n. CHÉNIER 2°Nom donné par les Grecs aux plus magnifiques des sépultures royales de Thèbes. poètes provençaux. Terme d’astronomie. n. Syrvante : (sir-van-t’).flots. des princes ou des ecclésiastiques. Délivre les vaisseaux. c’est-à-dire à la nouvelle et à la pleine lune. Positions du soleil et de la lune. – 734 – . Vieux terme de poésie française. n. f. quand ces astres sont en conjonction ou en opposition. f. Satire contre des rois. (Furetière 1690) Syzygie : (si-zi-jie). des syrtes les arrache… BOILEAU. mette la paix dans l’air. que faisaient les anciens trouvères ou troubadours. liste. Tabelle : (ta-bè-l’). faire le bouffon. n. farceur qui monte sur des tréteaux pour représenter dans les places publiques. 1°Lieu public où l’on allait fumer du tabac 2°Petite cassette où l’on renferme tout ce qui sert pour fumer. au commencement du XVIIe siècle. Faire le Tabarin. 30 mars 1875. principalement le pont Neuf 2°Par emploi d’un nom propre pour nom appellatif. les rues et les places de Paris. En forme de table. n. Tabellaire : (ta-bel-lê-r’). 1°S’est dit autrefois des mémoires contenant des comptes 2°Rôle. f. n. Tabarin : (ta-ba-rin). On lui donnera sur la tabelle le même nombre de prédications qui incombent à ses collègues. de Genève. – 735 – . 1°Farceur qui égayait de ses quolibets. f. celle qui se fait avec planches solides. Journ. Impression tabellaire. m. adj.T Tabagie : (ta-ba-jie). (La Curne) – 736 – . Tabis : (ta-bî). n. Terme de la marine des galères. Tabloin : (ta-bloin). m.Tabellion : (ta-bèl-li-on). Lieu d’environ six pans de long. et élevé d’un degré au-dessus du reste . n. RETZ. Tabor : n. m. m. m. c’est la place d’où le capitaine faisait le commandement. Tambour. Il demeura toujours sur le tabernacle. m. Ancien terme d’artillerie. pour placer une batterie de canons. Étoffe de soie unie et ondée. Plate-forme faite de madriers. officiers qui avaient pour fonction de délivrer les grosses des actes reçus en minutes par les notaires 2°Officier public qui faisait fonction de notaire dans les juridictions subalternes et seigneuriales. n. Tabernacle : (ta-bèr-na-kl’). 1°Primitivement. n. donnant les ordres avec une froideur admirable. passée à la calandre sous un cylindre qui imprime sur l’étoffe les inégalités onduleuses gravées sur le cylindre même. m. chez les Romains. Nom donné au dépôt des archives. n. garder le tacet. à méditer les grandes grâces qu’ils ont reçues du ciel. m. Tenir. n. n. Mot latin qu’on écrit sur une partie de musique pour indiquer que la voix ou l’instrument doit garder le silence pendant toute la durée du morceau ou du mouvement. Fig. (La Curne) Tacet : (ta-sèt’). (La Curne) Tabut : (ta-bu). m. tumulte. m. f. à l’écart du tabut du monde. Taburel : n.Tabouer : (ta-bou-é). ne pas dire son secret. Tabulature : n. Tacan : n. – 737 – . LE FAUCHEUR. et familièrement. m. Déclarer tabou. Tambourin. t. Tabularium : (ta-bu-la-ri-om’). ne pas parler. v. tumulte. Ils emploient le loisir qui leur est donné. Terme vieilli. Notation musicale conventionnelle usitée pour certains instruments. Bruit. du moyen âge jusque vers le XVIIIe s. Trouble. Se disait. f. Barque à passer des chevaux. 1867. Homme autrefois chargé de ramasser les objets que la Seine charriait. qui se fait avec les écumes et les gros sirops de sucre . n. Terme très peu usité. n. DU CAMP. L’eau-de-vie de cannes. n. Jeune saumoneau. – 738 – . f.Tacon : (ta-kon). plur. ll mouillées). Rev. n. des DeuxMondes. n. Action de toucher. Tailladin : (ta-lla-din. n. Tranche mince de citron ou d’orange. de tous les ustensiles de fer fondu. m. f. les Français l’appellent guildive et les Anglais rhum. Tacques : (ta-k’). dans les tarifs de douane. ll mouillées). m. Terme de confiseur. Tafia : (ta-fia). (La Curne) Tafouilleux : (ta-fou-lleû. m. Taction : (ta-ksion). Taforée : n. m. dans le bassin de la Loire. alerte et solide. dans certains bâtiments. ll mouillées). f. Terme de marine. Pièce de bois saillante. appliquée sur le devant de l’étrave. ll mouillées). en haine des bretelles. quand le vent est fort . Un grand garçon.Taillant : (ta-llan. en Provence. Instrument pour tondre le velours. Terme de marine. n. les reins étroitement serrés dans sa taillole en laine rouge. – 739 – . Voile à bourcet qui remplace la grande voile. DAUDET. n. n. ALPH. ll mouillées). m. n. Taillerole : ou TAILLEROLLE (ta-lle-ro-l’. ll mouillées. Ébrécher le taillant d’une hache. m. m. f. d’une épée. Taillole : (ta-llo-l’. et servant à couper l’eau. ll mouillées). de la longue ceinture de laine presque toujours rouge avec laquelle les gens se serrent les reins. Taille-vent : (ta-lle-van . Nom. Taille-mer : (tâ-lle-mèr. et non ta-yan). Tranchant d’un couteau. se dit aussi quelquefois de la grande voile. n. etc. dans LACURNE. 1777. Pot de grès où l’on met du beurre. n. m. adj. talon). GENLIS. n. Talle : (ta-l’). Tallevane : (ta-le-va-n’). Terme d’antiquité. employé dans le combat à pied. n. Qui descend jusqu’aux talons. n. m. talaris. soit de la tige souterraine des plantes annuelles ou herbacées. de talus. Talevas : (ta-le-vâ). Nom donné dans le Poitou à un billot de bois que les paysans mettent au cou de leurs chiens pour les empêcher de courir trop librement ou d’attaquer les passants. Ancien terme militaire. Affiches de Paris. f. soit de la racine. – 740 – . Des beurres de provision dans de longs pots de grès. et qui forment par leur réunion une touffe plus ou moins considérable. Grand bouclier carré. f. 4 janv. Talbot : (tal-bo). 1°Branche enracinée qu’un arbre pousse à son pied 2°Nom donné aux branches ou aux jeunes tiges qui s’élèvent. qu’on nomme tallevanes.Talaire : (ta-lê-r’). Tunique talaire (du lat. Taluser : (ta-lu-zé). – 741 – . par plaisanterie. 1°Ailes que Mercure porte aux talons. t. faisant partie de quelque milice bourgeoise.Talonnière : (ta-lo-niè-r’). Talure : n. pour se couvrir les talons 3°Terme de marine. v. qui. Taluter les bords d’un étang. Taluter : (ta-lu-té). Partie inférieure du gouvernail. Hotte de sapin à l’usage du saunier. d’un homme pacifique. v. m. Construire ou mettre en talus. meurtrissure d’un fruit. f. en parlant d’une pièce de bois. coupée en onglet pour ne pas porter sur la saillie que fait la quille au delà de l’étambot. n. en qualité de messager des dieux 2°Morceau de cuir que les religieux des ordres déchaussés ajoutaient à leurs sandales pendant l’hiver. Meurtrissure . Tailler en biseau. essaye de se donner un air guerrier. Tamerlan : (ta-mèr-lan). f. n. Terme de marine. Se dit. pour faire ses courses plus vite. m. n. t. Tandelin : (tan-de-lin). Tanevot : (ta-ne-vo). le t ne se lie pas dans la conversation). dont on peut rabattre les bords. Sorte de dépôt terreux qui se trouve en certaines baies et embouchures de rivières. adv. Tantet : (tan-tè . m. m. n. Terme vieilli. de vin. m. f. Tangue : (tan-gh’). m. m. Moulure qui a la forme du quart d’un ovale avec filet et dégagement. un peu. noi-z’). Un tantet de pain. Tapabor : (ta-pa-bor). tant soit peu. n. Une petite quantité. n. n. et qui est un excellent engrais. Populairement. baissons le tapabor. Tapin : (ta-pin). pour se garantir de la pluie et du vent. Sourdement. en cachette – 742 – . CORNEILLE. Terme de menuisier. Il est temps d’avancer . celle qui se cache pour faire quelque chose 2°En tapinois. 1°Celui. Tapinois : OISE (ta-pi-noî. n. et f. Celui qui battait le tambour. Nom d’une sorte de bonnet pour la campagne. n. loc. Terme familier. Tarabiscot : (ta-ra-bi-sko). vous taponnerez tout cela à merveille . dissimulée. qui sépare une moulure d’une autre ou d’une partie lisse. n. Le bel air est de se peigner pour contrefaire la petite tête revenante . Il marque la moquerie. Terme de menuiserie. Votre œil en tapinois me dérobe mon cœur. 15 avril 1671. Tarare : (ta-ra-r’). Grosse cheville de fer qui sert à tourner la vis d’un pressoir. m. Outil avec lequel on fait cette cavité. f. familière. n. cela est fait en un moment. et qu’on prend de loin pour des voiles ou des navires. sorte de coiffure des dames du temps de Louis XIV. t. v. Petite cavité. Tapion : (ta-pi-on). Taponner : (ta-po-né). Lélie : S’il faut pour l’obtenir – 743 – .3°Fig. D’une manière rusée. le dédain. dite aussi grain d’orge. Terme de marine. interj. Taranche : (ta-ran-ch’). m. SÉV. Nom donné aux taches ou marques blanches qui s’aperçoivent sur les mornes ou rochers. Arranger les cheveux en tapons. n. MOLIÈRE. Tardité : (tar-di-té). Terme rural. Mot forgé du latin. semble appliqué indifféremment à tous les boucliers . Il se dit en général de tous les petits animaux. f. Lenteur qui fait qu’on arrive tard. poulets et autres qui naissent tardivement. MALHERBE. Espèce de turban . Nom d’une espèce de danse des environs de Tarente en Italie. Espèce de bouclier. Vois-moi… – Mascarille : Tarare ! MOLIÈRE. Napolitain de la plus belle figure. qui priait Corinne de danser avec lui la tarentelle. Targe : (tar-j’). n. ll mouillés) ou TARDON (tar-don). dans le XVe – 744 – . f. n. Tarbouch : (tar-bouch). Fig. Tardillon : (tar-di-llon. n.que tes genoux j’embrasse. Mon précepteur a accommodé sa patience à ma tardité. m. dans les anciens écrivains. bonnet de couleur rouge à gland bleu. Lenteur à apprendre. Le prince d’Amalfi. n. f. m. Le mot de targe. n. STAËL. Tarentelle : (ta-ran-tè-l’). n. Taroupe : (ta-rou-p’). le son est plus clair. adj. f. Poil qui croît entre les sourcils. mais beaucoup moins haut et plus léger . Tarole : (ta-ro-l’). partie du mont Capitolin d’où l’on précipitait les condamnés à mort. Tarpéienne : (tar-pé-iè-n’). Sorte de tambour. MIRABEAU. Roche Tarpéienne. n. f. f. Je n’avais pas besoin de cette leçon pour savoir qu’il est peu de distance de la roche Tarpéienne au Capitole. m. n. d’antiquité égyptienne. Embaumeur. mais porte moins loin. il paraît désigner plus spécialement celui que portaient les hommes d’armes et les archers. Espèce de mousseline extrêmement claire et légère dont les femmes font des toilettes de bal. Taricheute : (ta-ri-keu-t’). à Rome.siècle. Terme Tarlatane : (tar-la-ta-n’). n. – 745 – . de même diamètre que le tambour ordinaire. f. et porte un seul mât et une voile latine. n. Nom d’un petit navire de la Méditerranée. Tartufier : (tar-tu-fi-é). m. t. Chaussée destinée à recevoir les mulons (tas de sel). Nom donné au moyen âge à des bourses de cuir portées par les hommes. Tasselier : (ta-se-lié). 1868. n. Tartaufle : (tar-tô-fl’). Nom vulgaire de la pomme de terre. La tartane est un bâtiment de transport et de pêche. comme Tartufe captive Orgon 3°V. en général. Terme de marine. 1°Mot créé par Molière : marier à Tartufe 2°Captiver. Faire le tartufe. Enquête sur les sels. dans les anciennes armures. f. t. dont la forme allongée est analogue à celle des chebeks . n. v. il est ponté. n. n. séduire. S’est dit plus tard des basques d’un pourpoint.Tartane : (tar-ta-n’). Tasse : (tâ-s’). f. Tassette : (tà-sè-t’). f. – 746 – . Plaques d’acier qui protègent le haut des cuisses. f. Taudion : n. – 747 – . Au plur. de choses trop minutieuses. f. m. de l’Académie 1762). n. n. Sobriquet que l’on donne à un homme qui s’occupe de soins domestiques. Tauchie : (tô-chie). Taumuche : (tô-mu-ch’). Croix. logement qui faisait partie des travaux d’un siége pour la facilité des approches. Anciennement. Tâte-poule : (tâ-te-pou-l’). m. Butte de terre (Poitou). Tâte-au-pot : (tâ-tô-po). Voyez TAUDIS. m. Ancien mot signifiant damasquinure. n. Terme populaire. Taudion est populaire. f. m. n. Taudis : (tô-dî). n. Des tâte-poule.Tassiot : (ta-sio). (Dict. Homme qui se mêle des affaires de ménage. formée de deux lattes. LAVOIX. n. par laquelle le vannier commence certains ouvrages. m. Les splendides arquebuses enrichies de tauchies d’argent ou d’ivoire. f. Les francs Taupins (avec un T majuscule) 2°Dans l’argot des lycées. élève en mathématiques spéciales (aspirant à l’École polytechnique. Répétition excessive du même son. à l’École centrale). Adj. Tautogramme : (tô-to-gra-m’). m. f. n. à l’École normale. Qui a lieu en des temps égaux.Taupin : (tô-pin). Vice d’élocution par lequel on redit toujours la même chose. Vers tautogrammes. Tautologie : (tô-to-lo-jie). n. DIDEROT. Tautophonie : (tô-to-fo-nie). ou par la tautologie. adj. n. ou par des paradoxes. comme dans : Ton thé t’a-til ôté ta toux ? – 748 – . Tautochrone : (tô-to-kro-n’). Pièce de vers où l’on n’emploie que des mots qui commencent tous par la même lettre. ou par le solécisme. 1°Nom qu’on donnait à un corps de milice française sous Charles VII. Le sophiste trompe ou par des choses fausses. m. vers dont les mots commencent par une même lettre. n. dits aussi vers lettrisés. de mouchetures. m. f. Taxilogie : (ta-ksi-lo-jie). Se dit des baliveaux réservés depuis trois coupes.Tavaïolle : (ta-va-io-l’). ll mouillées) et TEILLEAU (tè-llô. n. t. Taxiarque : (ta-ksi-ar-k’). f. Teil : (tèll’. n. n. Science des classifications. et taye pour grand-mère. La peau de cet animal commence à se taveler. pr. n. Terme d’eaux et forêts. Se taveler. n. ll mouillées). et qui ont par conséquent trois fois l’âge d’un taillis. XIVe s. Taveler : (ta-ve-lé). Marquer de taches. – 749 – . Se disait pour grand-père. m. Devenir tavelé. m. v. Tayon : (ta-ion). Linge garni de dentelles dont on se sert à l’église pour une offrande. Noms populaires du tilleul. v. Officier supérieur dans les armées grecques. Terme d’antiquité. Figures humaines employées à soutenir des corniches. Télégonie : (té-lé-go-nie). beau papier dit aussi papier ministre. n. Du tellière. des consoles. Enceinte consacrée autour d’un temple. Terme d’architecture. de beau tellière. c’est-à-dire celle qui explique les êtres par le but apparent auquel ils semblent destinés. n. de grand format. Télésie : (té-lé-zie). Nom donné par Haüy aux trois gemmes les plus précieuses. n. Titre d’un des poèmes du cycle troyen. m. f. employé surtout pour les impressions de bureau et les pétitions. m. Doctrine des causes finales. n. f. Papier tellière. adj. Téménos : (té-mé-nos’). le saphir et la topaze d’Orient. m. Terme de philosophie. le rubis. – 750 – . Terme d’antiquité grecque. Téléologie : (té-lé-o-lo-jie). Substantivement.Télamons : (té-la-mon). Tellière : (tè-liè-r’). f. plur. n. etc. n. m. m. usités dans le pays. Chez les troubadours provençaux du moyen âge. n. 1°Terme de féodalité. à condition que l’appât soit exclusivement composé de genièvre. Tendelle : (tan-dè-l’). n. maisons qui se tiennent. m. Ténare : (té-na-r’). Arr. Ils (les assiégés dans Lille) repoussèrent par deux fois 7000 hommes qui attaquèrent leur chemin couvert et un tenaillon. ll mouillées. f. L’enfer des païens (avec un T majuscule). f.Tenaillon : (te-nâ-llon. Métairie dépendante d’une seigneurie 2°Un tènement de maisons. – 751 – . Vendre un tènement de maisons. et non te-nâyon). Sorte de piége. Tènement : (tè-ne-man). Ouvrage de fortification qui se trouve quelquefois placé sur chacune des faces d’une demi-lune. dont il laisse le saillant découvert. SAINT-SIMON. Tenso : n. La grive et ses congénères pourront être pris au moyen de piéges dits tendelles. du préfet de la Lozère du 5 août 1875. chanson dialoguée et en plusieurs couplets. n. Instrument à cordes pincées. m. Ancien nom du goudron. m. inventé au commencement du XVIe siècle par un musicien italien. Tercer : ou TERSER (tèr-sé). f. Donner un troisième labour. une troisième façon à la vigne. Tepidarium : (té-pi-da-ri-om’). n. Dispute sur une question de galanterie. 18 sept. de la famille des luths. Terek : (té-rèk). v. Nom vulgaire et spécifique du pistachier. Téorbe : ou THÉORBE (té-or-b’). n. Chambre des thermes romains où l’on prenait les bains tièdes. n. Ces pièces de poésie avaient parfois aussi pour objet des plaintes langoureuses ou des reproches amers. 1664. t. – 752 – .Tenson : (tan-son). nommé Bardella. n. m. Tarif. Terme de poésie du moyen âge. dans laquelle deux ou plusieurs poëtes soutenaient des partis différents. n. m. Térébinthe : (té-ré-bin-t’). m. masse terraquée. vent qui souffle de la terre vers le large.Terminis : (IN) (in’-tèr-mi-nis’). Terraqué : ÉE (tèr-ra-ké. J’ai bien peur que notre petit globe terraqué ne soit précisément les petites maisons de l’univers dont vous me faites l’honneur de me parler. Téroulle : (té-rou-l’). n. qui se levait en plusieurs points comme la dîme de dix ou douze gerbes l’une. Terme de marine peu usité. Brise de terre. kée). venant du large. Anciennement. n. loc. Une décision in terminis est celle dans laquelle le juge a atteint les limites du mandat qui lui est confié. droit seigneurial. Terre noire et légère qui. latine usitée en termes de jurisprudence. Composé de terre et d’eau . est considérée comme un indice de l’approche de ce minéral. dans la recherche des mines de charbon de terre. m. pousse vers la terre. VOLTAIRE. Terrage : (tè-ra-j’). par opposition à brise de mer. adj. celle qui. Terral : (tè-ral). n. f. – 753 – . usité seulement dans ces locutions et analogues : globe terraqué. bien que le sens fût arrêté ou au moins suspendu à la fin de chaque tercet. Terzetto : (tèr-tsè-tto). Système de versification employé par les premiers poëtes italiens.Terrible : (tè-ri-bl’). Frère terrible. Tervagan : (tèr-va-gan). Composition de peu d’étendue pour trois voix ou trois instruments. Terme de musique. Nom donné jadis chez les chrétiens à de prétendus dieux des musulmans. de celui qui préside aux épreuves auxquelles on soumet les récipiendaires. dans leurs grands poëmes. Terve : adj. par Dante et Pétrarque. " Une tranche terve de jambon. n. parce qu’il y avait au milieu de chacun un vers qui amenait deux rimes dans le suivant. adj. LA FONTAINE. Jupin et Tarvagant. Mince. n. n. On trouve aussi tarvagant. chez les francs-maçons. Et reniant Mahom. m. " (La Curne) Terza-rima : (tèr-tsa-ri-ma). f. – 754 – . m. se dit. tous se reliaient pourtant l’un à l’autre. Ce système consistait à couper le chant en tercets ou stances de trois vers. Mais. En agriculture. Testif : (tè-stif). – 755 – . Tête-bleu : (tê-te-bleu). f. n. interj. nom donné à des objets qui servaient de signe de ralliement entre chrétiens. Toise. "Lui a le bon fer tranchant mis Et la lance une tesée Lui a parmy le corps passée. (La Curne) Tesselle : (tè-sè-l’). f. Qui est disposé par carreaux. Tête-bleu ! ce me sont de mortelles blessures. Morceau de marbre carré qui entre dans la composition d’un pavé. MOLIÈRE. m. n. Espèce de jurement de l’ancienne comédie. n. De voir qu’avec le vice on garde des mesures. Poil de chameau. m. Tessellé : ÉE (tè-sè-lé. Dans l’antiquité chrétienne. comme un damier.Tesée : n. extrémité d’une maîtresse branche. n. Tessère : (tè-sê-r’). Têteau : (tê-tô). f. lée). adj. désignant une femme qui a beaucoup de gorge. et la quatrième un drame satyrique. m. qui accordait des titres de roi et de tétrarque. n. Ensemble de quatre pièces de théâtre que les poëtes présentaient au concours : les trois premières étaient des tragédies. Qui est composé de quatre lettres. le nom de la Divinité. f. Locution mystique employée pour exprimer. 1°Terme d’antiquité. Prince dépendant d’une puissance supérieure. Tétragramme : (té-tra-gra-m’). Tétralogie : (té-tra-lo-jie). Un tétragramme. N. adj. Terme d’antiquité grecque. sans le prononcer. VOLTAIRE. 2°Chef d’une tétrarchie. et dont les États étaient censés faire la quatrième partie d’un royaume démembré. 1°Terme de grammaire. adj. f. n. L’ancien sénat de Rome.Tetonnière : (te-to-niè-r’). n. Tétrarque : (té-trar-k’). Qui a quatre mamelles. Mot populaire et grossier. – 756 – . Tétramaze : (té-tra-ma-z’). m. dans la phalange grecque. m. qui en provient. m. n. Thalame : n. le – 757 – . Adj. de miel et d’eau de pluie. Médicament que les anciens composaient de parties égales d’eau de mer. f. Fiole à long col. m. Terme d’architecture. ne se dit qu’en parlant des animaux. sans commentaire. Adj.Tétrastyle : (té-tra-sti-l’). Qui concerne le texte. (La Curne) Thalassique : (ta-la-ssi-k’). Par le conseil du pilot feurent sonnées les trompettes de la thalamege en intonation de guare serre. Terme d’histoire naturelle. (La Curne) Thalamege : n. n. Le bout de la mamelle . Thalassomeli : (ta-la-sso-mé-li). f. Temple à quatre colonnes de front. RABELAIS. m. Navire. n. n. Livre où il n’y a que le texte. matras. Qui a rapport à la mer. Textuaire : (tèk-stu-è-r’). Tette : (tè-t’). sans notes. adj. Un temple tétrastyle. Un textuaire de la Bible. solitude profonde. ainsi nommé parce qu’il était voisin de la ville de Thèbes. Thébaïde : (té-ba-i-d’). Qui fait des miracles. Thanatologie : (ta-na-to-lo-jie). qui sert à mesurer directement les angles réduits à l’horizon. n. Saint Grégoire Thaumaturge. Instrument d’astronomie et de géodésie. adj.tout exposé au soleil pendant la canicule dans un vase poissé . où se retirèrent de pieux solitaires chrétiens . f. c’était un médicament purgatif. m. n. Théodolite : (té-o-do-li-t’). Titre d’un poëme d’Hésiode 2°Tout système religieux dans l’antiquité païenne sur les rapports des dieux entre eux et avec le monde. Thaumaturge : (tô-ma-tur-j’). Fig. et les distances zénithales. Lieu désert dans l’Égypte. des caractères et de la nature de la mort. f. n. Lieu désert. Théogonie : (té-o-go-nie). – 758 – . m. Etude des causes. n. 1°Génération des dieux. Thesmothète : (tè-smo-tè-t’). n. et on distinguait la magie céleste et la magie infernale. Espèce de magie qui procurait commerce avec les divinités bienfaisantes. f. adj. Le golfe de Baïa 3°Genre de coquilles bivalves. n. Terme d’antiquité. Théurgie : (té-ur-jie). (La Curne) Théophore : (té-o-fo-r’). m. la nécromancie – 759 – . p. 47. dans les Touches de des Accords. f. LAMART. Terme de prosodie ancienne. Titre qu’on donnait dans Athènes aux magistrats gardiens des lois. qui fut mère d’Achille 2°La mer. Mauvais théologien.Theologastre : n. Thésis : (té-zis’). f. 1°Terme de mythologie. Syllabe sur laquelle on posait le pied à terre ou la main sur le pupitre : c’est ce mouvement que nous appelons le frappé. Plongé dans le sein de Thétis. Qui porte un nom de dieu. Toutes les religions alors connues admettaient une espèce de magie . Terme d’antiquité. Une des déesses de la mer. Le soleil a cédé l’empire à la pâle reine des nuits. Médit. m. n. Thétis : (té-tis’). n. f. divination. les mendiants. le chef des mendiants. n. m. n. Chant de deuil. f. " (La Curne) Thrène : (trê-n’). Taureau. Le roi de thune ou de la thune. f. BOUCHÉLECLERCQ. oracle. Thune : (tu-n’). Thrénodie : (tré-no-die). Chevaliers de la thune. n. Thibaude : (ti-bô-d’). Ancien terme d’argot. – 760 – . thor contre thor. Aumône. Epiphanie. (La Curne) Thor : n. VOLTAIRE. f. Pièce de vers exprimant des lamentations sur un malheur public ou privé. m. La poésie lyrique… recueillie dans ses thrènes. Thiephaigne ou Tiphaine : n. n. tout était prodige. Terme d’antiquité grecque. tissu grossier fait de poil de vache dont on se sert pour doubler les tapis de pied. " Ils prenoient leur recreation à faire combattre les thoreaulx.et la théurgie . A. n. pour donner la sépulture au corps. n. m. Thyrse : (tir-s’). HUGO. Clerc qui dans les cérémonies de l’Église porte l’encensoir et la navette où est l’encens. Tiers des biens d’un défunt. n. suzerain suprême du royaume de l’argot. louangeur. n. Figure semblable à celle du – 761 – . m. adj. Nom donné aux bacchantes. Tierçage : (tièr-sa-j’). et terminé par une extrémité en forme de pomme de pin. Thyade : (ti-a-d’). roi de Thune. que le curé de la paroisse avait droit de prendre. Thurifère : (tu-ri-fê-r’).Moi. successeur du grand coësre. Terme de blason. Clopin Trouillefou. Fig. ll mouillées). V. f. n. m. Terme d’ancienne coutume. en certains endroits. Se dit des arbres qui donnent une résine analogue à l’encens. Javelot environné de pampre et de lierre. Tierce-feuille : (tièr-se-feu-ll’. f. Thuriféraire : (tu-ri-fé-rê-r’). Flatteur. Arc qui naît des angles dans une voûte ogivale. Terme populaire. n. (La Curne) Tignon : (ti-gnon). Tiercement : (tièr-se-man). m. Ancien terme de pratique. en parlant des femmes. n. Barrique contenant 210 litres. La partie des cheveux qui est derrière la tête. à l’ombre d’un tignon frisé Elle croit nous cacher son âge. n. Tierceron : (tièr-se-ron). m. la surenchère par laquelle on triplait le prix de l’adjudication. – 762 – . Dans les fermes du roi. f. LEGRAND. Une tierciere de bon vin. m. Tiercerolle : (tièr-se-ro-l’). on en charge les écus des armoiries. Bouchet.trèfle. Mesure pour les liquides. dont elle ne diffère que parce qu’elle n’a pas de queue . (La Curne) Tieu tieu margot : Façon dont les paysans appelaient les vaches. f. Tierciere : n. n. Surenchère du tiers sur le prix d’une chose après adjudication. Tinel : (ti-nèl). Tillac : (ti-llak. mélangée de soie et de cachemire. n. terminé en pointe à ses extrémités. XIVe s. Tillotte : (ti-llo-t’) ou TILLOLLE (ti-llo-l’). n. Synonyme de pont. Tille : (ti-ll’). et non ti-yak). il se nomme aussi hachette et assette. m. Tonneau qui sert à transporter de l’eau. n. f. pour pêcher dans les endroits où il y a très peu d’eau. n. f. n. – 763 – . seul usité aujourd’hui. f. Étoffe souple et légère. Mot tiré de l’italien. m. Instrument qui est tout ensemble hache et marteau à l’usage des tonneliers. Sert aussi à transporter la vendange de la vigne au pressoir.Tigrine : (ti-gri-n’). qui signifie une salle basse où les domestiques mangent dans une grande maison. des couvreurs et d’autres artisans . n. Tine : (ti-n’). Petit bateau très léger. Terme hors d’usage. ll mouillées. f. Terme de marine. m. f. et familièrement. f. Terme de musique. Tintin de la cloche 2°Chant. – 764 – . Tirebote : n.Tinette : (ti-nè-t’). Les fredons. attire les cendres et autres corps légers. Mouche à longues pattes grêles dont les larves rongent les racines des plantes. qui. (La Curne) Tintouin : (tin-touin). Registre destiné à ouvrir tous les jeux de l’orgue à la fois. Soufflet d’orfèvre. embarras que cause une affaire. f. m. m. entrecoupez du rossignel. Nom donné á la tourmaline. Inquiétude. Tira-tutto : (ti-ra-tou-tto). Tipule : (ti-pu-l’). n. n. chauffée. n. 1°Tintement. Espèce de tonneau qui sert aux vidanges. BUFFON. et dû à un état morbide du cerveau ou à une lésion du nerf auditif 2°Fig. Tintin : n. m. le tintin des cigales. (La Curne) Tire-cendre : (ti-re-san-dr’). n. n. 1°Sensation trompeuse d’un bruit analogue à celui d’une cloche qui tinte. n. n. Au plur. Terme populaire. m. Arracheur de dents. et qui se dit quand un homme vient à être frustré à l’improviste d’une chose qu’il croyait ne pouvoir lui manquer. (La Curne) Tire-paille : (ti-re-pâ-ll’. m. m. n. n. Tombelle : (ton-bè l’). Ancien terme familier. m. Ancien nom du succin ou ambre jaune. – 765 – . Usurier. (La Curne) Tire-laisse : (ti-re-lè-s’). Voleur de manteau. n. Goinfre. Tirelardon : n. SAINT-SIMON. Ensemble des titres que porte une personne. Tombe formée d’une éminence de terre. Titulature : (ti-tu-la-tu-r’). emprunté d’un certain jeu. (La Curne) Tirelaine : n. m. ll mouillées). f. Tire-sou : (tire-sou). Des tire-sous. m. Importun qui demande sans cesse de l’argent.Tiredent : n. Le roi essuya pendant le cours de ce siége un cruel tire-laisse. m. Terme d’antiquité. Topiqueur : n. Tonnerre. Droit qui se payait pour les places où l’on étalait dans un marché. m. (La Curne) – 766 – .) – 2°Repas donné aux femmes après qu’elles avaient achevé de tondre les brebis. Flûte avec laquelle on donnait le ton aux orateurs. Tonoile : n. f. Querelleur. m. f. n. (La Curne) Tontine : (ton-ti-n’). n. (Cotgr. m. (La Curne) Tonlieu : (ton-lieu). m. Tondaille : n. 1°Réunion d’individus dont chacun convient de jouir viagèrement de l’intérêt de son capital et de l’abandonner ensuite aux survivants qui se partageront les rentes 2°On étend aussi ce nom à toute opération financière fondée sur la durée de la vie humaine 3°On appelle aussi quelquefois tontine la rente que chaque actionnaire reçoit de la tontine.Tonarion : (to-na-ri-on). n. 1°Temps où se tondent les bêtes. Torciner : (tor-si-né). f. LAPÉROUSE. n. (Furetière 1690). troisième branche de l’art. deux heures plus tard. Nom donné chez les Grecs à la sculpture chryséléphantine. f. (La Curne) Toron : (to-ron). En levant l’ancre. appelée tourdion par Thoinot Arbeau. f.Toponymie : (to-po-ni-mie). et. Elle formait la 3e partie de la basse danse et se dansait sur le même rythme que la gaillarde. n. Toreutique : (to-reu-ti-k’). Collier gaulois. m. – 767 – . Tornace : n. Tordre le verre pendant qu’il est chaud. n. Torque : (tor-k’). Tordion : n. le câble l’eût été entièrement. m. n. L’art de la toreutique ou sculpture sur métaux. Etude étymologique des noms de lieux. Terme d’archéologie. f. Ancienne danse française. v. t. Assemblage de plusieurs fils de caret tournés ensemble. Tour de fortification. nous trouvâmes un toron du câble coupé par le corail . Terme de blason. Filer le tabac. Tortille : (tor-ti-ll’. Colonne torse. m. t. une attaque. On dit aussi tortillère. celle dont le fût est contourné en forme d’hélice. n. f. 1°Synonyme de tordu . tors est l’ancien participe passé de tordre 2°Qui est dans un état de torsion. adj. Ce qui cache une embûche. Tors : ORSE (tor. Torquet : (tor-kè). Terme vieilli. pour le mettre en rouleaux. Tortil : (tor-til).Torquer : (tor-ké). c’est l’ornement spécial du baron. qui sert à transporter le poisson de mer. ll mouillées. Sa bouche est grosse et torse et semble… RÉGNIER 3°Terme d’architecture. Mannequin ou panier d’osier. Torquette : (tor-kè-t’). v. dans un parc pour se promener à l’ombre. n. tor-s’). m. Lambrequin ou ruban qui s’enlace autour d’une couronne . n. n. f. – 768 – . Allées étroites et tortueuses dans un bois. et non torti-ye). Petite touffe de poils. de laine. Un toupet de cheveux Lui fut coupé. n. Tirer à bord. qui regarde de travers. Touer : (tou-é). LA FONTAINE. v. Terme de marine. Cordage qui sert à touer. de cheveux. – 769 – . n.Torve : adj. et non tou-â-ye). Linge suspendu à un rouleau. qui sert à s’essuyer les mains après qu’on les a lavées. m. droit vers le front du sire. f. f. Petite embarcation plate. n. Toue : (toue). soit à bras. Tostif : adj. Terme de marine. de crin. n. x. Toupet : (tou-pè). Qui jette des regards obliques. soit par le moyen du cabestan. ll mouillées. Hâtif. sur une amarre dont l’autre extrémité est fixée à terre ou à une ancre mouillée en avant du bâtiment. Touline : (tou-li-n’). à remorquer un navire. vers le lieu où l’on veut aller. f. Terme de marine. " (La Curne) Touaille : (tou-â-ll’. " Choses tostives ne sont pas communement de durée. ll mouillées. de mousse ou d’osier. v. un peu jaunâtre et parsemée de petits bouquets de poils roussâtres. t. f. et familièrement. Bouchon. m. – 770 – . Populairement. Tourlourou : (tour-lou-rou). RABELAIS. n. m. n. et non tou-piyé). Toupont : n. n.Toupiller : (tou-pi-llé. faisoient devant luy sonner des voyrres avecques ung coulteau. DESFONTAINE. ne faire qu’aller et venir dans une maison. ll mouillées. Sceau de Salomon. (La Curne) Tourdille : (tour-di-ll’. Usité seulement dans cette locution : gris tourdille. Toupiole : (tou-pi-o-l’). Jeune soldat d’infanterie. f. Fig. Sorte de grande bouteille de grès entourée de paille. et non tourdi-ye). en parlant des personnes. polygonatum vulgare. Tourie : (tou-rie). Pour le resjouir au matin. se dit d’un cheval dont la robe est grise. ou des flaccons avecques leurs touponts. adj. ou des pinthes avecque leurs couvercles. La mer était si grosse que nous employâmes quatre heures à lever notre ancre . Tourrier : n. Petit foc dont on fait usage pendant la tempête 2°Pétrel. n. Tournioler : (tour-ni-o-lé). Quantité ou masse de terre préparée pour être tournée. n. Tournevire : (tour-ne-vi-r’). de pommes dont l’effet est de retenir les garcettes. Terme inusité. v. la tournevire. Terme de marine. Tournasine : (tour-na-zi-n’) ou TOURNASSINE (tour-na-si-n’). le cabestan fut brisé. " (La Curne) – 771 – . f. la marguerite cassèrent . f. m. au pain et eauve. m. Prendre des détours en parlant. n.Tourmentin : (tour-man-tin). dans sa longueur. LAPÉROUSE. et garni. Ancienne chambre chargée des affaires criminelles à Paris. 1°Terme de marine. f. à la charge de crediteur. " Sera tenu le geolier ou terrier de traicter le dit debteur à petits frais. t. n. Cordage fort. Tournelle : (tour-nè-l’). Geôlier. f. f. De vingt-quatre trabans qui se relayaient pour le porter (Charles XII. Car c’est un grain qui vient fort aisément. m. Terme de blason. vingt et un furent tués. n.Tourterrière : (tour-tè-riè-r’). Trabe : (tra-b’). n. – 772 – . VOLTAIRE. Tourtoire : (tour-toi-r’). à Pultava). f. Traban : (tra-ban). avec laquelle les chasseurs font des battues en frappant sur les buissons. Baguette mince ou houssine. Militaire armé d’une hallebarde. n. f. et chargé d’un service particulier. La partie de l’ancre qui en traverse la tige par le haut. n. Je crois qu’il faut les couvrir (les champs) de touselle . Touselle : (tou-zè-l’). n. LA FONTAINE. Gros rouleau qui sert dans les ateliers à transporter des fardeaux considérables. Terme de chasse. L. triticum hybernum. Froment précoce dont l’épi est sans barbe. Bâton qui supporte une bannière. Charrette. m. f. f. n. (La Curne) Traille : (tra-ll’. et non trâ-ye). 1°Mauvais garnement. Corps flottant. Troyen. – 773 – . m. c’était un vêtement de cérémonie. Terme d’antiquité romaine. n. Filet. Traînelle : (trê-nè-l’).Trabée : (tra-bée). homme qui finira mal 2°Ce qui porte malheur à ceux qui en approchent. il est fixé à une poulie mobile le long d’un câble tendu en travers d’une rivière. Sac de toile que l’on traîne sur le sable comme une petite charrue pour prendre des lançons. (La Curne) Tragede : n. m. dit aussi pont volant . (La Curne) Trahine : n. Robe blanche ornée de bandes de pourpre en forme de poutre . ll mouillées. Corde qui sert à guider un pont volant. n. La traille traverse sous l’impulsion du courant qui frappe obliquement ses côtés. f. employé pour passer une rivière. Traîne-potence : (trê-ne-po-tan-s’). Tragal : n. n. f. 1°L’étoile polaire. m. propre à la chasse des oiseaux. Terme de chasse. n. m. f. Gros bloc de pierre. Trancade : (tran-ka-d’). Ancien terme de dénigrement. Tramontane : (tra-mon-ta-n’). Terme familier. plein de larges cavités. Trajectaire : n. et une à mailles plus serrées au milieu des deux autres. filet composé de trois rangs de mailles. n. dont deux à mailles larges aux extrémités. n. m. Filet composé de trois nappes. qui. être troublé. ne plus savoir comment se conduire 2°Sur la Méditerranée. avant la découverte de la boussole. n. Trémail ou hallier. Bretteur. vent du nord. Tranche-montagne : (tran-che-mon-ta-gn’). ll mouillées). Perdre la tramontane. (La Curne) Tramail : (ou trémail) : (tré-mall. Bateleur. servait seule de guide aux navigateurs. qui se trouve à la surface de la terre. Fig. f. m. querelleur. n. Fanfaron qui fait grand bruit – 774 – .Traîne-rapière : (trê-ne-ra-piè-r’). Le haut d’un escalier où finit la rampe. n. f. Se dit de certains vents qui. fixée à l’extrémité d’une petite hampe. m. pour piquer un dessin d’architecture. Traulline : n. dont on se sert pour marquer des points sur un plan. Trancheplume : n. font le tour du compas. et en l’azur avoit une traulline d’argent. Clochette. m. Traulet : (trô-lè). m. Terme de marine.de son courage et de ses exploits prétendus. f. d’éclairs et de tonnerre. (La Curne) Travade : (tra-va-d’). en un temps très court. " (La Curne) Trapan : (tra-pan). et qui sont accompagnés de pluie. Des tranche-montagnes. ce n’est pas à dire qu’il soit trenchant comme pourroit estre un cousteau ou trancheplume. – 775 – . n. Pointe d’acier. Au plur. n. En chascune pointe avoit une rose vermeille et au lieu de la semence avoit une cloche d’or attachée. Canif : " Quand je dy du taillant dudit fer. (La Curne) Trayon : (trè-ion). n. 304. (La Curne) Traynel : n. et qui servait à faire trébucher les murailles 2°Piége à prendre les petits oiseaux 3°Se dit aussi pour tra– 776 – . Bâton du filet. Pièce de bois employée dans une fondation sous l’eau et placée perpendiculairement à la direction de l’ouvrage. etc. n. Travail où l’on enferme les chevaux rétifs pour les ferrer. f. 140. n. Planche qui sert à passer d’un bateau dans un autre. m. Travouil : n. " Eutrapel. " Dresse aux quatre cornieres d’un travouil quatre gros flambeaus composez en belle molaine seche et bien ointe de graisse. p. d’une chèvre. m. dans Gaston Phébus. 1°Dans le moyen âge.Travaïole : (tra-va-i-ol’). Bout du pis d’une vache. f. p. m. Voile que l’on jette sur l’enfant pendant qu’on le porte à l’église pour le baptiser. n. m. Traversine : (tra-vèr-si-n’). Trébuchet : (tré-bu-chè). machine de guerre qui lançait des pierres. f. n.quenard 4°Petite balance pour peser des monnaies ou des objets de peu de poids. m. Tremelle : (tre-mè-l’). f. ainsi nommée parce que l’un des plateaux trébuche. Trémois : (tré-moî). dite quelquefois bûche de Noël. n. Blé de mars. qui viennent sur les bois pourrissants. Genre de plantes cryptogames gélatineuses. blé de trois mois. n. n. qui tombe de là entre les meules pour être réduit en farine. étroite par le bas. Trémat : (tré-ma). grosse bûche. dans laquelle on met le blé. Nom donné à des bancs de sable qui se forment dans les tournants de la basse Seine. m. n. Lieu planté de trembles. Sorte de grande auge à ouverture carrée. Tréfouel : (tré-fou-èl). Tremblaie : (tran-blê). – 777 – . n. f. m. Trémie : (tré-mie). large par le haut. Dans le parler normand. Maître voilier. – 778 – . Triacanthe : (tri-a-kan-t’). Groupe de trois hommes qui battent du blé dans une aire. Terme de médecine. " Tout le haran. 14 mars 1873. m. f. Les accès de delirium tremens. Ancien terme de marine. Charge d’une bête de somme. adj. Trépignis : (tré-pi-gnî). les morues et les marlans salez qui seront amenez en brouettes ou en mannes seront venduz à brouettes ou à mannes. Nom. n. m. où les troubles hallucinatoires d’une vivacité extrême s’associent au tremblement de tout le corps. " (La Curne) Trévier : (tré-vié). Journ. Qui porte trois épines. Trézeau : (tré-zô). de la mêlée générale des chevaliers. offic. ou en tressoumel. n. Tressoumel : n. n. État de tremblement incessant.Trémulation : (tré-mu-la-sion). dans les tournois. n. m. le selerin. m. et à la trémulation générale de tout le système musculaire. n. m. f. v. Tribouiller : (tri-bou-llé. n. Ancien terme populaire. n. Trianon : (tri-a-non). n. Je me sens tout tribouiller le cœur quand je te regarde.Triacleur : (tri-a-kleur). ll mouillées). Terme d’antiquité romaine. Nom donné aux soldats appartenant au corps de vétérans qui formait la troisième ligne d’une armée romaine. Diseur de belles paroles. n. trompeur. Femme attirée par d’autres femmes. t. m. – 779 – . Triaire : (tri-ê-r’). Se dit de pavillons annexés à un château royal. (Furetière 1690) Triballe : (tri-ba-l’). Être agité. Ne sont que triacleurs et vendeurs de fumée. MOLIÈRE. Tous ces beaux suffisants dont la cour est semée. Tribade : (tri-ba-d’). Les Grecs ont fait d’amples mentions des tribades. Morceau de fer qui servait aux pelletiers ou fourreurs pour assouplir les peaux. f. RÉGNIER. m. avec des jardins renfermés dans le parc de celui-ci. Qui dure trois jours. di-è-n’). gô-d’).Tricotets : (tri-ko-tè). (La Curne) – 780 – . et donnait l’ordre à tout l’équipage 2°Citoyen obligé par la loi d’armer et d’équiper une galère. Aucuns dansent des tricotets. Le triérarque commandait le vaisseau. Tridacne : (tri-da-kn’). n. n. SCARRON. Espèce d’huître fort grande. f. adj. m. très estimée des anciens . Triérarque : (tri-é-rar-k’). Capitaine de galère à Athènes. Ancienne danse très vive. Trillebardou : (Chez Jean Guillemette à) c’est-àdire en un lieu inconnu. plur. adj. Tridien : IENNE (tri-di-in. elle ne pouvait être mangée qu’en trois bouchées. Qui use de détours. m. 1°Terme d’antiquité. Substantivement. Trigaud : AUDE (tri-gô. Un trigaud. de mauvaises finesses. Eh ! comment finira la fête tridienne ? BARTHÉLEMY. une trigaude. n. Trinquette : (trin-kè-t’). quand ils sont éloignés de 120 degrés. Terme de marine. Pourboire. et. vagabonder sur les routes. par extension. n. 1°Nom d’une petite pièce de poésie française. Marot bientôt après fit fleurir les ballades. Cheminer. Astrologie. qui consiste en un couplet de huit vers. D’abord le trinquet fut le mât de l’avant des galères et autres navires de la même famille 2°Dans la Méditerranée. et le premier et le second après le sixième. espèce de voile latine. f. m. n. (Furetière 1690) Tringuelte : (trin-ghèl-t’). On l’appelle aussi trigone. dont le premier se répète après le troisième. m.Trimarder : v. m. n. Trine : (tri-n’) : n. le mât de proue ou de misaine. Trinquet : (trin-kè). n. 1°Terme de marine. la voile de ce mât. quelquefois aussi dans la marine du Ponant. Tourna – 781 – . t. m. Voile triangulaire . Triolet : (tri-o-lè). Situation d’un astre à l’égard d’un autre. Voile de misaine d’un bâtiment à voiles latines. Côté d’un triangle équilatéral. Vielli. comme du tripoli.des triolets. m. m. Qui est rude au toucher. Et là l’on bâtit un tripot. – 782 – . radier et tripudier les gourmands de toutes les catégories. et à trois temps. è-n’). Astres bénins (dindes truffées) dont l’apparition fait scintiller. rima des mascarades. n. Triori : (tri-o-ri). BOILEAU 2°Terme de musique. n. Tripot : (tri-po). Mot forgé du latin. v. m. t. Ancien jeu de paume. SCARRON. Tripoléen : ENNE (tri-po-lé-in. XVIe s. Air sur lequel se règle cette danse. Danser. n. sauter de joie. Tripoli : (tri-po-li). Groupe ternaire se rencontrant dans une mesure binaire. Là l’on bâtit une taverne. Tripudier : (tri-pu-di-é). pierres dures. adj. métaux. Pierre à grain très fin dont on se sert pour polir glaces. Danse bretonne dont le mouvement est très animé. BRILLAT-SAVARIN. lieu pavé ou carrelé et entouré de murailles dans lequel on jouait à la courte paume. Ce mot faisoit un proverbe Grec. en 1379. m.Triquebalarideau : n. n. f. les habitants de Montpellier. – 783 – . trichein neikos. " (La Curne) Triquenique : n. Affaire de néant. (Furetière 1690) Triquètre : (tri-kè-tr’). dit encore vermiculaire. Trirème : (tri-rê-m’). (La Curne) Triquenehan : n. dispute sur un cheveu. (La Curne) Trique-madame : (tri-ke-ma-da-m’). apportent au duc d’Anjou. repentants de leur révolte. Tocsin . c’est à dire. trique blanche. n. " les clefs des cloches et le batant de la cloche des quieulx ils avoient sonné le triquenehan. f. tripe-madame. petite joubarbe. n. Nom vulgaire de l’orpin blanc (crassulacées). Galère des anciens à trois rangs de rames. f. f. m. Chose sans valeur. querelle sur la pointe d’une aiguille. Réunion de trois cuisses avec leurs jambes et leurs pieds que l’on trouve souvent sur les médailles antiques. f. – 784 – . Volontiers je paie en gambades. 1°Surnom que les Grecs donnaient au Mercure égyptien. (Dict. Bouffonnerie de trivelin. LA FONTAINE. de l’Académie 1762) Trivium : (tri-vi-om’). m. Terme d’imprimerie. n. chez les teinturiers. (Littré). m. Couleur de la robe d’un cheval. adj. (La Curne) Trivelinade : (tri-ve-li-na-d’). J’ai huit ou dix trivelinades Que je sais sur mon doigt.Trismégiste : (tri-smé-ji-st’). Ancien nom de la couleur de pain bis. Caractère qui est entre le gros et le petit canon. m. n. la rhétorique et la dialectique. La division inférieure des sept arts dans l’université du moyen âge. Tristamie : (tri-sta-mie). n. ou Hermès 2°N. Se disait autrefois d’un carrefour où aboutissent trois chemins. et qui comprenait la grammaire. Triviaire : (tri-vi-ê-r’). f. trois rues. Le trismégiste vaut 36 points typographiques. adj. Petite trompe. Mlle de Sens vient passer une partie de l’automne chez moi. Remplacement d’un angle ou d’une arête par une facette. Terme de prosodie grecque et latine. f. n. Troncature des angles. Jet d’eau. m. " Y avoit une autre grande court. dans SAINTE-BEUVE. Nom que les bouchoteurs donnent aux paquets de moules. et le tromphoir d’albastre jettant eau. f. m. " Trompille : n. Bande de gens allant ensemble. f. Pied formé de deux syllabes. n. une longue et une brève. n. n.Trochée : (tro-chée). " Troncature : (tron-ka-tu-r’). Terme de minéralogie. " Sonner les trompilles. et au milieu d’icelle une fontaine à deux bassins. m. à Chambord. Tromphoir : n. – 785 – . Trochot : (tro-cho). Trôlée : (trô-lée). avec une trôlée de femmes de la cour. Lettre du maréchal de Saxe. Année tropique. 1°Gros billot de bois qui porte sur trois pieds 2°Billot à l’usage de l’orfévre et sur lequel se montent les bigornes.Tronchet : (tron-chè). n. n. Cent voiles pour dire cent vaisseaux. Adj. Terme d’artillerie. fol. Expression employée dans un sens figuré. f. dit : Car de bestail ay veu mainte tropée Par les bergiers chasser pour paistre aux champs. " Que de bond. Trope : (tro-p’). m. Balancement. m. 304. cette année diffère de l’année sidérale à cause du – 786 – . (La Curne) Tropique : (tro-pi-k’). f. Tropée : n. Trondel : n. Troupe . le poëte Deschamps. que de trondel. " (La Curne) Trônière : (trô-niè-r’). Terme de rhétorique. Embrasure d’une batterie de canons. m. intervalle de temps compris entre deux passages successifs du soleil à l’équinoxe de printemps . n. est un trope. quand il fabrique de grosses pièces 3°Nom donné par les tonneliers à cette sorte de billot sur lequel ils dolent et hachent. 1°Terme vieilli. m. les courses dans un magasin. Trottin : (tro-tin). Troubleau : (trou-blo). FÉNELON. ainsi nommé. Emploi du langage figuré. m. m. Troussis : (trou-sî). m. On a désigné quelquefois par ce nom le choléra-morbus. Trouvère : (trou-vè-r’). n. m. Filet dormant de pêche. Trousse-galant : (trou-se-ga-lan). dû à la précession des équinoxes et à la nutation. Pli fait à une robe pour la raccourcir. parce qu’après l’avoir tendu. Sorte de maladie violente et rapide qui abat. pour prendre le poisson. n. jeune fille qui fait les commissions. n. on bat et on trouble l’eau. n. f. Se dit des poètes de la langue d’oil ou d’oui.déplacement de l’équinoxe de printemps. Petit laquais 2°Jeune garçon. L’Écriture est pleine de tropologies qui ne doivent pas être prises dans le sens littéral. Tropologie : (tro-po-lo-jie). qui florissaient du XIe au – 787 – . emporte le malade en peu de temps. n. n. On pensera sur luy quelque trudaine. " (Lancelot III.XIVe siècle. Dist la vielle. (La Curne) Truste : (tru-st’). n. La truille l’en a tost trouvée. Paris. Dans l’église de Lyon. 1874. f. (La Curne) Truille : n. ne autre truage ne leur rendra le roy Artus. ou TRUSTIS (tru-stis’). " En lieu du tribut qu’ils demandoient. La trustis et l’antrustion royal sous les deux premières races. (La Curne) Trufebufe : n. fidélité et assistance. f. p. ou TRUSTI (tru-sti). m.) (La Curne) Trudaine : n. f. Tromperie. 151. HUET. Dans l’histoire des Germains en Gaule. nomination publique de ceux qui devaient y officier à Noël. mal est artée. Péage. DELOCHE. Truage : n. je leur envoye le corps de leur empereur (des Romains). On le fera pisser contre le vent. – 788 – . f. Plaisanterie. Toutes les provinces de la France eurent leurs trouvères. (La Curne) – 789 – . Tuiler : (tui-lé). Tudesque : (tu-dè-sk’). 1°Qui appartient aux anciens Germains. n. " Une fontaine… sourdoit par un tuel d’argent. De ton étrange destinée En peu de mots le tu autem. qui a quelque chose de rude. Du Bellay. Je t’apprendrai. SCARRON. nœud. m.Tu autem : (tu-ô-tèm’). Tuel : n. Tuyau. f. qui toujours ai esté si prompt à la tuition des autres. Si je me rends paresseux à maintenir les miens en seureté. Mot qui s’est dit au XVIIIe siècle pour chaumière. t. Protection. Terme familier. messire Énée. n. Tuition : n. " (La Curne) Tugurio : (tu-gu-rio). difficulté d’une affaire. m. sans élégance. m. adj. v. constater si celui qui se dit franc-maçon l’est en effet. Dans le langage maçonnique. La langue tudesque 2°Par dénigrement. Point essentiel. de grossier. mars 1623. servant à séparer les champs. m. m. n. f. f. adj. plur. et sur lequel on marche pour éviter de fouler les terres labourées. " Turcée de raisins. et usité seule– 790 – . qui a rapport aux tombeaux. Turcoin : (tur-koin). Turcée : n. f. Levée au bord d’une rivière pour en contenir les eaux. Terme populaire emprunté à un refrain de chanson. n. f. elle fut plus tard désignée sous le nom de grèves. n. Panier. Édit. n. n. Turault : (tu-rô) ou TURO (tu-ro). Turelure : (tu-re-lu-r’). Espèce de sentier haut d’environ 0m. Partie de l’armure qui couvrait les jambes . Pierre tumulaire. Réparations et entretènements des turcies et levées étant le long des rivières de Loir-et-Cher. 50.Tumelières : (tu-me-liè-r’). Nom que les fabricants de camelot donnent au poil de chèvre filé. Tumulaire : (tu-mu-lê-r’). Qui appartient. " (La Curne) Turcie : (tur-sie). Nom donné aux diligences des Messageries royales établies en 1775 à Paris rue Notre-Dame-des-Victoires. Sorte d’engin de pêche. c’est la réhabilitation de la femme perdue. n. vulgairement appelées turlutaines. f. On emploie. dont le nom de famille était Legrand.ment dans cette locution : C’est toujours la même turelure. La turlutaine de notre temps. Vie de Molière. c’est toujours la même chose. et Turlupin dans la farce. (La Curne) Turlutaine : (tur-lu-tè-n’). f. n. VOLTAIRE. L’un (acteur de l’Hôtel de Bourgogne). marotte. Turgotine : (tur-go-ti-n’). Guitare en usage au XIVe siècle. Turlutte : (tur-lu-t’). n. d’où vient le nom de turlupinade. AUGIER. Turlupin : Nom de farce que prit un comédien. s’appelait Belleville dans la tragédie. une ligne – 791 – . f. pour le pêcher (l’encornet). GENLIS 2°Manie. 1°On a perfectionné d’une manière surprenante le mécanisme des serinettes et des orgues de barbarie. f. Turlure : n. É. sortant au château d’avant. n. (La Curne) Turpe : (tur-p’). Rev. SULLY. – 792 – . n.armée de plusieurs hameçons réunis en faisceau et qui prend le nom de turlutte . adj. Joûte. Honteux. m. " Le soir de la veille du grant tournoy. Turme : n. m. Terme de marine. Escadron : " Quelques troupes de chevaux legers et de carabins par turmes ou brigades. Est-il dit qu’au milieu de ces ignominies Nous traînerons longtemps nos turpes agonies ? BARTHÉLEMY. des Deux-Mondes. f. Le delenda Carthago était la turlututaine de Caton l’ancien. voltigeans sur les ailes par la campagne. Paroles qu’on répète sans cesse. " (La Curne) Turpot : (tur-po). la turlutte est peinte en rouge pour attirer la curiosité vorace du poisson. Turlututaine : (tur-lu-tu-tè-n’). les jeunes chevaliers feirent un turpinoy fort et terrible. Mot forgé du latin. Soliveau de six ou sept pieds de haut. 1er nov 1874. Turpinoy : n. f. II. n. Tyolle à quatre poullins. Festin : " Table generale et tynnier furent publiquement tenus. bleu foncé. 1300. peu éclatant et tirant sur l’ardoise 2°Substantivement. 1°Il n’est usité que dans cette expression : Bleu turquin. monté avec des cordes de fil de fer ou de laiton. de l’Académie 1762) Tynnier : n. Chèvre. Turulu : Refrain. adj. de l’Hist. Sorte de marbre bleu. " Turulu rita valura valuru valuraine valuru va.) (La Curne) Tympanon : (tin-pa-non). et qu’on touche avec deux petites baguettes de bois. de Bretagne. av. Instrument de Musique. p. " (Poët. 744. m. Gloss.Turquin : (tur-kin). N. m. m. m. f. Jouer du tympanon. " (La Curne) Tyolle : n. (Dict. Le turquin. (La Curne) – 793 – . avec fertilité. n. Reconstitution fictive de l’histoire. Ubéreux : EUSE (u-bé-reû. m. 1°Dans l’université de Paris. Néologisme tiré du latin. Pour montrer l’uberté du païs auquel est assise la ville de Paris. f. n. Il est ubiquiste. f. m. (La Curne) Ubiquiste : (u-bi-kui-st’). – 794 – . Uchronie : n. Fertilité. se dit d’un homme qui se trouve bien partout. reû-z’). docteur en théologie qui n’était attaché à aucune maison particulière 2°Familièrement. Uberté : n. adj. DU BELLAY.U Ubac : (u-bak). relatants les faits tels qu’ils auraient pu se passer. Qui produit avec abondance. Côté exposé à l’ombre dans les montagnes (par opposition à adret). terrains extrêmement humides. du latin ulla : " La nauf vuidée du marchant et des moutons . (La Curne) Ullerie : n. Brûlé : Si li convient le four Et les furgons entour. Édit du tsar. (La Curne) Uligineux : EUSE (u-li-ji-neû. Terrains uligineux. " (La Curne) Ukase : (u-ka-z’). – 795 – . S’il a la barbe ulée. reste il ici. neû-z’). Huche. m.Uiche : n. Nom vulgaire de l’orme commun. en une uiche qu’il aporta. n. dist Panurge. adj. f. ulle ame moutonniere. Ulé : adj. Hurlement : " Saoulx et yvres et s’assemblerent et font une grant ullerie. n. Terme d’histoire naturelle. Se dit des végétaux qui croissent dans les lieux humides. Comme un ons meist ses deners en un moster. uns clers embla ces deniers et s’enfoi. " (La Curne) Ulmeau : (ul-mô). RABELAIS. Ulle : Aucune. f. m. Ultion : n. 1°Terme d’anthropologie. Terme didactique. (La Curne) Unciné : ÉE (on-si-né. m. adj. Algue verte. Ulpic : n. A touz vivanz de la foy chrestienne Pour leurs pechiez et obstinacion Fait assavoir la divine ultion. Qui se termine en crochet ou par des crochets. – 796 – . Soupçon. adv. Umbresse : n. Pour mettre umbresse et suspection entre vous. (La Curne) Ultimo : (ul-ti-mo). n.Ulotrique : (u-lo-tri-k’). adj. LOUIS XII. secundo. f. f. Vengeance. laitue de mer. Qui a des cheveux crépus 2°Qui est divisé en découpures linéaires ciliées et crépues. née). quand on a commencé à compter par primo. f. Il s’emploie quelquefois pour désigner le dernier article d’une série. (La Curne) Ulve : (ul-v’). En dernier lieu. etc. Ail sauvage. m. (La Curne) Unijugué : ÉE (u-ni-ju-ghé. m. Terme didactique. f. Textes unilingues. Qui ne forme ou n’offre qu’un seul couple. on pouvoit la tuer. disposé en nœud à sa partie inférieure. Consonnances univoques. Registre particulier de l’orgue. Uraeus : (u-ré-us’). n. comme l’octave et ses répliques. Licorne. Qui est en une seule langue. adj. Terme d’antiquité. Qui n’est susceptible que d’une seule interprétation.Unda-maris : (on-da-ma-ris’). Unilingue : (u-ni-lin-gh’). le – 797 – . Inscriptions unilingues. celles qui portent le même nom. pendant cet examen. n. adj. La licorne. s’arrêtait à considérer la gorge nue d’une jeune fille . Unicorne : n. disait-on. adj. Terme de musique. ghée). Univoque : (u-ni-vo-k’). Figure d’un petit serpent que les anciens Egyptiens considéraient comme un des symboles de la royauté . L’usance du pays. il est placé sur le devant du pschent des pharaons. Vue du ciel . Uranométrie : (u-ra-no-mé-trie). Usement : (u-ze-man). n. n. n. On dit dans le même sens : âge du bois. Aurochs. exposition du système planétaire. taureau sauvage. – 798 – . f. aux usages locaux.col dressé. Nom donné. espace de temps qui s’est écoulé depuis qu’on a coupé un taillis. m. Ure : (u-r’). des lieux 2°Terme pour le payement des lettres de change. Relevé des étoiles du ciel ou d’une portion de ciel. m. Ancien terme de droit. f. Urquain : (ur-kin). Bout de madrier sur lequel pose la meule du potier. Usance : (u-zan-s’). n. en Bretagne. 1°Usage reçu (vieilli en ce sens). m. m. déterminé suivant l’usage des places sur lesquelles elles sont tirées 3°Terme forestier. n. à l’aide d’un globe mobile. Usance du bois. n. Uranorama : (u-ra-no-ra-ma). Usquebac : (u-ske-bac). n. n. f. édition faite à l’usage du Dauphin. Le douaire coutumier était un droit usufructuaire. LEGOARANT. et exécutée par divers savants. attendu qu’il consistait dans l’usufruit de la moitié des biens du mari. dans lequel on a dissous du safran et quelques aromates. Se dit d’une collection de livres rassemblés pour un but spécial : telle est l’édition des auteurs latins ad usum Delphini. f. fils de Louis XIV. n. – 799 – . Action de brûler La sépulture par ustion pratiquée chez les Romains. par l’usage. Littéralement. Nom d’une liqueur qui n’est autre que du whisky (eau-de-vie de grain). Qui concerne l’usufruit. lat. adj. m. L’ustion des corps (morts). LEGRAND D’AUSSY. qui appartient à l’usufruit. à l’usage. manière d’acquérir par la possession. loc. adv. Usum : (AD) (a-du-zom’). Usufructuaire : (u-zu-fru-ktu-ê-r’). et qui est usitée dans les hautes terres d’Écosse. Usucapion : (u-zu-ka-pion). En droit romain. Ustion : (u-sti-on). Escabeau de la dentellière. Ly rois anglois et si suyent Deslogierent au très matin. f. c’est-à-dire que chaque puissance conserverait ce dont elle était en possession. Qui a rapport au raisin. adj. L’uytene de Pasques ensuient. n. La base du traité fut l’uti possidetis. Uti possidetis : (u-ti-po-ssi-dé-tis’). Uytene : n. m. Meliaud veut obtenir des avancements pour ses neveux uxoriens. Uval : ALE (u-val. n. Mots latins qui s’emploient surtout en diplomatie pour dire : comme chacun possède.Utinet : (u-ti-né). D’ARGENSON. Uxorien : IENNE (u-kso-riin. Uvage : (u-va-j’). Qui est du côté de la femme. Huitaine. riè-n’). M. qui formait l’encaissement d’une chaudière à sucre. va-l’). en parlant de descendance. n. (La Curne) – 800 – . m. Glacis de terre cuite. Maillet du tonnelier. adj. m. " (La Curne) – 801 – . noise. Bruit.… et navrerent mult de lor chevaux.Uz : n. et fu li uz et la noise granz. m. " Si les comencent à hardoier mult durement. m. f. f. n. L’intérêt propre de chacun. de la part ou intérêt. Qualité de ce qui vacille. 1°Terme du jeu de brelan et autres jeux 2°Il s’est dit. prison des moines. dans l’ancienne physique. Vacuisme : (va-ku-i-sm’). n. m. du système qui admettait le vide dans la nature. n. Plante appelée aussi saponaire des vaches. Se disait. f. – 802 – . la mise de chacun dans le monde. Anciennement. Vade-in-pace : (va-dé-in’-pa-sé). n. que chaque personne d’une compagnie a dans une entreprise 3°Fig. en termes d’affaires et de commerce. défaut de fermeté et de constance. Vacilité : (va-sil-li-té). Vade : (va-d’).V Vaccaire : n. n.Vademanque : (va-de-man-k’). Vaguemestre : (va-ghe-mè-str’). m. n. officier de la maison du roi et des princes. Diminution du fonds d’une caisse. Nom donné aux vagabonds et voleurs qui pillent les objets que la mer jette sur son rivage. n. f. n. Se dit surtout d’un livre portatif destiné à rappeler en peu de mots les notions principales d’une science. qui sert à nettoyer le pont des bateaux ou des vaisseaux. d’un art. Vadrouille : (va-drou-ll’. Vagant : (va-gan). etc. m. n. Tampon de laine attaché à un long manche. 1°Officier qui a la conduite des équipages dans une armée 2°Celui qui est chargé de la distribution de l’argent et des lettres aux hommes d’un régiment 3°Anciennement. – 803 – . f. Ce qu’on porte ordinairement et commodément sur soi. Terme de marine. m. ll mouillées). Terme de marine. Vade-mecum : (va-dé-mé-kom’). Ancien terme de banque. deux fois par an. Le roi. Ton léger d’une peinture. et qui donne aux formes quelque chose de vaporeux et d’indécis. c’est ce qu’on nomme aujourd’hui petit gris. f. n. Vaigre : (vè-gr’). " Vair : (vêr). fourrure de la peau d’une espèce d’écureuil. 1°Anciennement. Vaincque : n. du cab. distribuait des manteaux rouges fourrés d’hermine ou de menu vair – 804 – . Ce peintre (le Guerchin)… met dans ses dessins une vaguesse qu’on ne trouve dans les dessins d’aucun autre maître. n. Défaite. de M. du même nom. la vaincque vaut defaut au principal. dans DUMESNIL. comme le bordage sert à son revêtement extérieur. qui était colombine par-dessus et blanche pardessous . f. n. Crozat. f. Planche qui sert au revêtement intérieur des membres composant la carcasse du navire. m. Descript. manière de peindre qui laisse beaucoup d’air dans un tableau.Vaguesse : (va-ghè-s’). " Quiconque propose exception ou fait autre exploit empeschant proceder au principal. 1741. Terme de marine. Terme de beaux-arts. s’il est vaincu. Valaige : n. adj. de Sév. la tête chauve. 2°Qui a les yeux de couleur différente. Le chef branlant. Vale : n. Gaule. adv. " Doivent avoir ceulx qui sont à cheval chacun une bien longue vale en la main et doivent rengier les chiens. le regard fauve. En mauvais ordre. (La Curne) Valance : n. prend lods et ventes. " (La Curne) – 805 – . précipitamment. BEAUMARCHAIS.aux chevaliers qu’il retenait auprès de sa personne. ne desert. Ce cheval. Les yeux vairons. Valeur : " Le seigneur foncier de la chose pour la plus valance de laquelle l’argent est retourné. montaigne. " (La Curne) Valdrague : (EN) (val-dra-gh’). noif. loc. f. ne valaige Bois. cet homme a l’œil vairon. 1°Se dit des hommes et des chevaux dont l’iris est entouré d’un cercle blanchâtre. Gelée. Vallée. f. pour raison de la somme retournée. Vairon : (vè-ron). f. SAINT-FOIX. Barb. " (La Curne) Valentin : INE (va-lan-tin. outre certaines opinions gnostiques. m. valeriane phu. et qui. appelée nard de montagne. L. pratiquaient la castration sur eux-mêmes. plur. . dite aussi valériane des marais . Genre de plantes où l’on distingue : la valériane officinale. la grande valériane. . ti-n’). la valériane à feuilles d’asaret.Valec : n. Valentin. m. la valériane dioïque. L. Ancienne secte d’hérétiques. m. et f. n. Gallois. n. et après en valec si eloquentement… que les Anglois et les François s’en esmerveilloient. et valentine. jour de saint Valentin… de cette manière chacun a double valentin et double valentine… Valériane : (va-lé-ri-a-n’). La veille du 14 février. mêlée à celle de la valérianelle couchée. soupirant que chaque jeune fille choisissait. " Lequel archevesque exposa premierement en latin. dont parle saint Épiphane. – 806 – . dans plusieurs villes de province. la jeune fille à l’égard du soupirant. f. le dimanche des brandons. dont la racine. porte dans les officines le nom de nard celtique . la valériane celtique. valeriana officinalis. Valésiens : (va-lé-ziin). n. " Nous vous mandons que les engins cy dessous nommés… – 807 – . (La Curne) Valétudinaire : (va-lé-tu-di-nê-r’). Couronne vallaire. G. Qui est souvent malade. Valetudinarium : (va-lé-tu-di-na-ri-om’). Compromis avec des valets. Les convalescents et les valétudinaires. m. dans les maisons des riches. à celui qui avait le premier franchi les retranchements ennemis. MAROT. n. Valette : n. Personnes studieuses… mornes et valétudinaires.Valetet : (va-le-tè). m. dans les camps. m. Nom donné. Nom donné au bord latéral du filet de pêche. Substantivement. f. chez les Romains. Vallois : n. Terme d’antiquité romaine. n. et. à recevoir et à traiter les esclaves malades. à des locaux destinés. Décret du 7 juin 1852. adj. à des locaux destinés au traitement des soldats malades. Retranchements. Vallaire : (val-lê-r’). chez les Romains. adj. couronne qu’on donnait. NAUDÉ. Oiseau de l’ordre des échassiers. le vanel. m. et surtout des oiseaux de proie. Nettoyage des grains au moyen du van en osier ou du tarare. sorte de papier qui a moins de finesse et de blancheur que le papier fin. garnis. n. Peigne. m. RABELAIS. (La Curne) Vannage : (va-na-j’). diurne. Papillon coloré. le gresille. coquille de S. n. m. la chouette. Trois coquilles de sable que d’autres appellent vanets. Papier vanant.chiphre. prend la pie. Jacques. Vanet : n. le jai. Vanneau : (va-nô). n. quand il est bon. Plume d’essor des oiseaux. " (La Curne) Vanant : (va-nan). ne prenez ou faites prendre par vous. Vanel : n. vallois. " (La Curne) Vanesse : (va-nè-s’). adj. f. " L’espervier d’hyver. – 808 – . m. vif. Terme de fauconnerie. m. ll mouillées). n. Poisson. de dosses. Action de vanter. t. f. que de la vouloir exalter par la jalousie. f. m. n. n. n. Terme d’argot. – 809 – . f. Panier rond. Garnir de madriers. plat et à petit bord. une vanne pour retenir l’eau. Var : n. Faire une digue de planches pour retenir l’eau. Vantance : (van-tan-s’). f. m. v. Vantiler : (van-ti-lé) ou mieux VANTILLER (van-ti-llé. Se dit des voleurs qui s’introduisent dans l’intérieur des appartements par les croisées laissées ouvertes. Archaïsme. C’est une sorte de vantance d’amitié. (La Curne) Varaigne : (va-rè-gn’). pour vanner l’avoine avant de la donner aux chevaux. Vanternier : (van-tèr-nié). loup de mer. SAINT FRANÇOIS DE SALES. (va-nè-t’).Vannette : n. Ouverture par laquelle l’eau de mer entre dans un marais salant. HUGO. Varin : n. Varlet : (var-lè). pour les mettre en caque. t. m.Varander : (va-ran-dé). 1°S’est dit. en parlant des auteurs imprimés avec des notes de plusieurs commentateurs. f. 1°Terrains incultes que le gibier fréquente et où les bestiaux trouvent quelque pâture 2°La varenne du Louvre. Ces paladins… Dont le cor. Instrument à vis pour lever les affûts de canon. éveillant les varlets et les pages… V. au lieu de l’expression latine cum notis variorum scriptorum. n. dans les temps de l’ancienne chevalerie. Varenne : (va-rè-n’). m. – 810 – . certaine étendue de pays que le roi se réservait pour la chasse. en général. n. Faire égoutter les harengs en les tirant de la saumure. des simples gentilshommes 2°Il s’est dit. (La Curne) Variorum : (va-ri-o-rom’). Se dit. v. à peu près comme se dit page aujourd’hui. Édition variorum. par abréviation. Substantivement. des prophéties. t. v. que de lantiponages ! MOLIÈRE. n. n. f. Nom. Vaticiner : (va-ti-si-né). de certains terrains communs servant à la pâture. ZOLA. BOUGAINVILLE. adj. dans le comté de Nice. Vasais : (va-zê). m. Fond vasard. n. Il regardait les gens. mais toujours de sable fin. volée de coups. Faire des vaticinations. Le fond était quelquefois vasard. Mot forgé du latin. Réservoir. Jurement de paysan dans l’ancienne comédie. m. E. dit aussi vasière. tout prêt à leur administrer un va-te-laver. placé en tête d’un marais salant et pouvant être rempli au moment des plus hautes marées. Vasard : (va-zar). – 811 – . Dans le langage populaire. Va-te-laver : (va-te-la-vé). Un vasard. m. des prédictions. fond de sable mêlé de vase. monsieur le médecin. Ah ! vartigué.Vartigué : (var-ti-ghé). Terme de marine. Vastière : (va-stiè-r’). s’enfonce et se roule comme eux dans la boue. destiné à la chasse de l’ours et du sanglier. MALHERBE. Vavasseur : (va-va-seur). n. et le reste de leurs gens à vau-deroute. m. et aussi l’ouvrage quand il a été tourné. n. m. n. moins haute que le siége. Espèce de chien qui. m. loc. Terme de féodalité. m. et sur laquelle il met les morceaux de terre préparés pour être placés sur la girelle. Table à l’usage du potier de terre. Grand équipage de chasse entretenu pour le sanglier ou les bêtes noires. Terme de vénerie. que Budare était prisonnier.Vaucour : (vô-kour). Droit d’ancrage. vassal d’arrière-fief. et qui signifie en fuite. Qu’il leur avait tué douze mille hommes sur la place. n. qui ne s’emploie guère qu’avec : s’enfuir. Vau-de-route : (à) (vô-de-rou-t’). Vaufrenage : n. – 812 – . en pleine déroute. Vautre : (vô-tr’). adv. m. Vassal d’un vassal . (La Curne) Vautrait : (vô-trè). aller. dans l’obscurité. je veux végétailler doucement. v. 1°Vehme ou cour vehmique. Je vais t’assassiner d’un seul de mes regards. CONSTANT. Je ne veux point faire sensation. Vehme : (vê-m’). Sottise. n. d’esprit. tribunal secret établi par Charlemagne pour retenir les Saxons dans le christianisme et dans l’obéissance 2°Plus tard. comme continuation de ce tribunal. Veillaque… CORNEILLE. f. association secrète connue aussi sous le nom de francs juges. Vivre dans l’inaction. n. Veillaque : (vè-lla-k’. Homme sans foi. la sainte vehme. mais avec un autre caractère.Vécordie : (vé-kor-die). Végétailler : (vé-jé-tâ-llé. Mot inusité tiré du latin. – 813 – . Végéter. Terme vieilli. sans honneur. B. m. ll mouillées). ll mouillées). f. et qui se forma en Allemagne dans le XIVe et le XVe siècle. n. manque de cœur. avec un sens péjoratif. t. Aurai-je toujours sujet de me plaindre de la vécordie du dur et de l’indisciplinable Rocolet (un imprimeur) ? BALZAC. un loup. la vélitation qu’il avait écrite contre moi. les vélites romains et les différents corps des Gaulois étaient répandus sur le front de l’armée. Vélite : (vé-li-t’). le daim ou le chevreuil. quand on voit. n. n. soldat d’infanterie légèrement armé. Velette : (ve-lè-t’). Vélitation : (vé-li-ta-sion). Velaut : (ve-lô). CHATEAUBRIAND. DESCARTES. un blaireau ou un lièvre . G. f. tandis qu’on crie taiaut. Légère attaque (latinisme inusité). m. RAYNAUD. 1°Chez les Romains. depuis un an et demi. par corps. Qui appartient aux voiles. n. un renard. quand on voit le cerf. Qui appartient au voile du palais. adj. Terme de phonétique. Cri pour exciter les chiens. – 814 – . Petite voile gréée sur la vergue d’un grand mât dans les mauvais temps. f. adj.Vélaire : (vé-lê-r’). n. Le c vélaire. Les archers crétois. Terme de chasse. m. Ayant vu. Vélique : (vé-li-k’). un sanglier. Vélivole : (vé-li-vo-l’). Le pêcheur napolitain dans sa barque vélivole. Velum : (vé-lom’). Velouté : (ve-lou-té). (La Curne) Velture : (vèl-tu-r’). 1°Ancienne unité de mesure contenant 8 pintes de 48 pouces cubes chacune. en général. adj. Velte : (vèl-t’). et valant 7 lit. Qui va. Latinisme. le velouté est une couleur sombre et foncée des pierres. 61 2°Instrument qui sert à jauger les tonneaux. Ligature au moyen de laquelle on réunit fortement le ton d’un mât inférieur avec le pied du mât supérieur. m. valter. Mot latin (velum. f. ou. En termes de joaillier. une pièce de bois quelconque avec une autre. f. f. surtout de celles qui sont taillées en cabochon. On dit aussi valture. n. Terme de marine. CHATEAUBRIAND. Veloutine : (ve-lou-ti-n’). n. n. voile) qu’on emploie quelquefois pour désigner une tente – 815 – . qui paraît indiquer l’étymologie : valet. la même que le septier. qui vole avec la voile. n. m. n. Poudre de riz. une allée. ou VELVETINE (vèl-vè-tin’). Dans le venereum de la maison du faune à Pompéi. passé de vener. n. H. Crime d’empoisonnement par suite de sortilége. – 816 – . viande mortifiée. cette viande commence à se gâter. il y a une peinture du même genre et non moins remarquable. Local consacré dans les maisons à Vénus. Viande venée. m.dont on couvre un amphithéâtre. Velvet : (vèl-vè). Nom de plusieurs variétés de velours de coton lisse et imitant le velours de soie. née). Voilà de la viande qui est un peu venée. Se dit quelquefois des chasses qui étaient données au peuple romain. Vénation : (vé-na-sion). dans le cirque. Vené : ÉE (ve-né. Terme d’antiquité. n. m. Terme d’ancienne jurisprudence. n. un espace. en quelque cérémonie. Venereum : (vé-né-ré-om’). Vénéfice : (vé-né-fi-s’). part. à sentir. HOUSSAYE. f. m. n. m. n. dans les ventes d’héritages censuels . Venterolles : (van-te-ro-l’). officiers de chasse de la maison du souverain. Nom d’un droit que l’acheteur devait. f. f. 1°Tous les petits que les femelles d’animaux font en une fois – 817 – . alarme. Termes d’eaux et forêts. n. 1°Art de chasser aux chiens courants 2°Tout ce qui concerne la chasse 3°Anciennement. f. Quelle venette il a eue ! On lui a donné une furieuse venette. Terme de ponts et chaussées. Terme bas et populaire. Ouvrage de bois ou de maçonnerie. n.Vénerie : (vé-ne-rie). Arbres abattus par les vents. plur. plur. f. m. il était ordinairement de vingt deniers par livre. Peur. n. Ventellerie : (van-tè-le-rie). inquiétude. Ventrée : (van-trée). n. Ventis : (van-tî). n. Vennette : (ve-nè-t’). f. L’équipage de chasse 4°Lieu destiné à loger les officiers et l’équipage de la vénerie. n. destiné à soutenir une retenue d’eau : on y pratique une ou plusieurs ouvertures que l’on ferme avec des vannes. Une bonne ventrée. Vénusté : (vé-nu-sté). sa vénusté. CHATEAUBRIAND dans le Dict. RABELAIS. Ventrouiller : (SE) (van-trou-llé. n. n. et non van-trou-yé). Les cochons aiment à se ventrouiller. Vibration de l’air qui produit le son. v. elle ressemblait à un génie funèbre. f. Venvole : (à LA) (van-vo-l’). f. – 818 – . f. élégance (latinisme peu usité). Il s’était marié à la venvole. Se vautrer dans la boue. Grâce. Rose des vents. Ancien terme de droit. pr. sa mélancolie. loc. CHATEAUBRIAND. Verbération : (vèr-bé-ra-sion). Je veids ung homme de bonne apparence ressemblant à la ventrose. un bon repas qui emplit bien le ventre. ll mouillées. Part légitime dans une hoirie. f. de DOCHEZ. n. à la légère. adv. Ancien terme de physique. Ventrose : n.2°Populairement. Verchère : (ver-chè-r’). Par son attitude. qui fut très vert.Ver-coquin : (vèr-ko-kin). verdurière. Officier qui était établi pour commander aux gardes d’une forêt éloignée des maîtrises. très mauvais. n. n. Verdier : (vèr-dié . marchande de salades. fantaisie. GUI PATIN. l’r ne se lie jamais). n. 1°Celui qui était chargé de fournir les salades dans les maisons royales 2°Verdurier. Verdagon : (vèr-da-gon). Familièrement. Et de mon ver-coquin je ne me puis défendre. d’herbes. Chacun a son vercoquin dans la tête et son malheur fatal. Verdelier : (vèr-de-lié). n. caprice. Vairé. Ancien terme d’administration. m. marchand. m. Nom donné au vin de 1725. ouvragé. n. Veré : adj. m. " (La Curne) – 819 – . Verdurier : (ver-du-rié). m. m. " Les orphevres paieront pour chascun marc d’argent blanc et veré deux deniers pour marc. Un des noms vulgaires de l’osier. RÉGNIER. " Qui de l’amour separe la verecondie. (La Curne) Vergenne : (vèr-jè-n’). (La Curne) Vérette : (vé-rè-t’). Vergetton : n. n. m. f. f. 1300. La rose qui roujoie M’a bien mis en verele Qu’eschapeir n’en pourroie. 644. f. n. La Curne) Veresque : n.Verecondie : n. (La Curne) Vergée : (de terre). Modestie. (Poèt. tout son aornement et toute sa braverie. Bourrasque. f. Pierre dont étaient faits les sarcophages égyptiens. Pâturage. Vergantin : n. Baguette. av. sans point de faute. (La Curne) – 820 – . n. Synonyme populaire de varicelle. f. Etendue de terre. m. II. p. il luy oste. Marine. f. Brigantin. " (La Curne) Verele : n. arbre. Pléiades. Très vrai. adj. 1°Aune. n. f. Nom de la meilleure espèce de tabac cultivée en Amérique. n. n. m. Vérissime : (vé-ri-ssi-m’). n. Ce sens est une extension de vergne. Terme d’histoire romaine. Lampe de verre que l’on suspend au-dessus du compas de route pour éclairer le timonier pendant la nuit. plur. f. On dit aussi verne 2°Digue de rivière construite artificiellement.Vergeure : (vèr-ju-r’). arbre qui se plante d’ordinaire le long des rivières. – 821 – . " De ce furent tous ceux de la Table Ronde vergondeux. f. (La Curne) Vergne : (vèr-gn’). Diamant de véricle. f. Valérius Maximianus Galérius. " (La Curne) Véricle : (vè-ri-kl’). Vérine : (vé-ri-n’). Vergondeux : adj. Terme de marine. Inégalité dans les fils d’une étoffe. Vergilies : n. Pierre fausse faite avec du verre ou avec du cristal. 1°Qui cause de la honte 2°Qui ressent de la honte. Terme de joaillier. CHATEAUBRIAND. Qui appartient au printemps. telle on voit se pencher De la rose des champs la tête virginale . Le rameau protecteur qui semble l’ombrager Donne un nouvel éclat à sa grâce vernale. n. f. César…. Corde garnie d’hameçons et de vers.fils d’Hercule. na-l’). parfois restreinte (par opposition à langue véhiculaire). Terme de pêche. Vermille : (vèr-mi-ll’. Vernaculaire : (vèr-na-ku-lê-r’). Quand l’orage survient. ll mouillées). adj. MASSON. dont on fait usage pour prendre des anguilles. adj. Verrassée : n. fils adoptif de l’empereur. amateur de la science. Langue vernaculaire : langue parlée seulement à l’intérieur d’une communauté. Vernal : ALE (vèr-nal. La cour le condamne en trois verrassées de caillebottes assimentées. Contenu d’un verre. RABELAIS. et vérissime philosophe. (La Curne) – 822 – . f. adj. Grand tuyau de verre dont on se sert pour faire des baromètres. n. Synonyme de verrière. Espèce de bonde fermant les varaignes des marais salants. Verrines : (vè-rri-n’). Sillon. plur. f. m. f. n. Se dit des corps dont la couleur change suivant la manière dont ils sont frappés par la lumière.Verrillon : (vè-ri-llon. ll mouillées). f. Qui change ou varie de couleur. m. Nom sous lequel on désigne les sept discours composés par Cicéron contre Verrès. Instrument fait de touches de verre qu’on frappe avec des baguettes drapées. Terme de musique. Verrine : (vè-ri-n’). – 823 – . (La Curne) Vertelle : (ver-tè-l’). f. Terme de minéralogie. (La Curne) Versicolore : (vèr-si-ko-lo-r’). Qui offre plusieurs teintes. Versenne : n. n. en saintongeais. d’après Ménage. n. Bonde de barrique. Vertau : n. Vertet. surmontant le fuseau dont on se servait pour filer à la quenouille. homme vif. m. n. parce qu’ils s’attaquaient souvent aux seigneurs et aux riches. ainsi nommés à cause qu’ils se tenaient dans les bois. Propension d’une chose à se tourner d’un certain côté. (La Curne) Verts galants : (vêr-ga-lan). f. Verticité : (vèr-ti-si-té). Fig. (La Curne) Vertin : n. n. vigoureux.Verterelle : (vèr-te-rè-l’). n. f. Imagination. Vertillon : n. et. m. homme empressé auprès des femmes. plur. f. m. On a dit aussi vertenelle. La verticité de l’aiguille aimantée est de tendre vers le pôle. petit cône en fer ou en laiton. Vertugade : (vèr-tu-ga-d’). et qui n’eurent pas trop mauvaise réputation. particulièrement. Vert galant (par souvenir des verts galants et de leurs exploits). n. 1°Gros et large bourrelet que les femmes avaient coutume de por– 824 – . Pièce de fer en forme d’anneau qu’on fixait dans une porte pour retenir le verrou. n. sorte de bandits du XVe siècle. Ancien terme de physique. m. n. n. Vésanie : (vé-za-nie). La planète Vénus. Vent qui sort du corps sans bruit. Vette : (vè-t’). n. Vespérie : (vè-spé-rie). Vesper commence à rayonner. n. Mme de Maintenon lui fit (à la duchesse de Bourgogne) une forte vespérie. Livre de l’office du soir. on dit aussi l’étoile du soir. et lui fit voir que ce qu’elle croyait cacher était vu par toute la cour. n. Nom générique des différentes espèces d’aliénation mentale. f. f. chose tombée en désuétude. Terme de liturgie. Réprimande. Terme de médecine. Vesper : (vè-spèr). m. f. m. SAINT-SIMON. Partie d’un marais salant qui entoure les aires.ter au-dessous de leur corps de robe 2°Fig. BERNIS. n. f. lorsqu’elle paraît le soir . Antiquaille. Vespéral : (vè-spé-ral). – 825 – . Vesse : (vè-s’). (La Curne) Viaige : n. f. qui offre une espèce d’étendard. soldats (vétérans ou émérites pour la plupart) détachés près d’une légion ou formant un corps à part 2°Adj. m. 1°Chez les Romains. Terme de marine. m. Veuglaire : (veu-glê-r’). Peur. signaux d’enseigne ou de pavillon 3°Terme de botanique. RABELAIS. Vous avez telle vezarde et paour. Vezarde : n. le veuglaire se chargeait par la culasse. Profit. f. après avoir fait ses épreuves dans un monastère. moins puissante et plus longue que la bombarde . dite aussi prise d’habit. " (La Curne) – 826 – . 1°Cérémonie. Qui a la forme d’un étendard. La vêture des enfants assistés. par laquelle un jeune homme ou une jeune fille. Bouche à feu du XVe siècle. n. n.Vêture : (vé-tu-r’). y prend l’habit religieux pour commencer son noviciat 2°Action de fournir des vêtements. Signaux vexillaires. Qui appartient aux étendards. Vexillaire : (vè-ksil-lê-r’). " Mes corps bien vous acuisina Dont je deusse avoir mon viaige. m. n. p. Vibor : (vi-bor). m. Synonyme de vergetures. Vibrisses : (vi-bri-s’). (Cl. sur les côtés desquelles on n’aperçoit que des barbes rares et très courtes. Par extension. Terme de médecine. 1°Nom donné aux poils qui se trouvent en dedans de l’orifice des narines 2°Se dit. n. m. m. des plumes tout à fait simples et piliformes. argent donné pour un voyage à une personne quelconque. f.) – 2°L’homme dans son passage sur la terre. Vibices : (vi-bi-s’). 1°Chez les religieux.Viateur : n. Terme de marine. – 827 – . afin de les disposer à passer de cette vie à l’autre. Marot. Moyen de parvenir 2°Fig. " Des viateurs le fruict delicieux. l’argent qu’on leur donne pour leur dépense en allant d’un lieu à un autre. n. 440. " (La Curne) Viatique : (vi-a-ti-k’). plur. Sacrement de l’eucharistie administré aux malades en danger de mort. 1°Voyageur. f. n. Fig. n. dans les oiseaux. plur. Grosse planche posée de champ qui sert de parapet à un vaisseau. Victimaire : (vi-kti-mê-r’). Usité seulement en cet emploi : Chemin vicinal. adj. nna-l’). n. na-l’). Période victorienne. m. qui se fait après vingt ans. Chemins vicomtiers. Qui est de vingt ans. Qui a rapport aux victimes. Vicinal : ALE (vi-si-nal. adj. m.Vicénal : ALE (vi-sè-nnal. CHATEAUBRIAND 2°Adj. Vicomtier : (vi-kon-tié). se disait des chemins différents des chemins royaux. ma-l’). et qui frappait les victimes. 1°Celui qui faisait les apprêts du sacrifice. Prix vicennaux. qui fait – 828 – . L’entretien des chemins vicinaux. Terme d’antiquité. adj. multiplication de deux cycles. Qui dépend du nombre vingt. aux sacrifices. le solaire de vingt-huit ans et le lunaire de dix-neuf. chemin qui met en communication plusieurs villages. J’aimais à voir… le victimaire qui puisait l’eau du sacrifice. adj. Victorienne : (vi-kto-riè-n’). f. adj. Vicésimal : ALE (vi-sé-zi-mal. qui l’a pour base. consacré dans les disputes scolastiques pour désigner l’écolier qui. avait passé dans l’usage général . Je portai le nom de vidame de Chartres. après avoir longtemps disputé le terrain. au Ve siècle. 1°Celui qui tenait des terres d’un évêché. – 829 – . et commandait ses troupes. m. était obligé de s’avouer vaincu. indécl.cinq cent trente-deux ans. n. Je suis victus. n. m. je le confesse. Vide-gousset est le nom d’une rue de Paris. inventée par Victorius d’Aquitaine. Vidart : (vi-dar). Vidame : (vi-da-m’). pour la fête de Pâques. Ce mot. adj. Victus : (vi-ktus’). à condition d’en défendre le temporel. Vide-gousset : (vi-de-gou-sè). SAINT-SIMON 2°Celui qui possédait quelqu’une de ces terres érigées en fief héréditaire. adj. m. il n’est plus usité. Ancien nom des voleurs. LA FONTAINE. et je fus élevé avec grand soin. Se dit d’un cheval qui a des diarrhées fréquentes. Mesure pour le blé.Vidimer : (vi-di-mé). Terme injurieux et grossier. Langage de vieux : " Il y avoit en son vieillois. Collationner la copie d’un acte sur l’original. Vie : (vie). et certifier qu’elle y est conforme. t. Si son altesse avait une aussi parfaite connaissance de tous nos viédases de beaux esprits. n. v. MARMONTEL. il (d’Alembert) avoue que son courage ne suffit point à son malheur. Un imbécile. Vieillois : n. Déraciner les patates avec les doigts. – 830 – . v. qui est la viduité de l’âme. " (La Curne) Viertelle : n. Veuvage. f. (La Curne) Vigeonner : (vi-jo-né). Chemin dans un marais salant. Dans cet état de solitude. n. Viédase : (vié-da-z’). f. n. Viduité : (vi-du-i-té). SCARRON. f. Il se dit plus ordinairement des femmes. Fig. m. Terme de pratique. m. t. A la valor des vins du vignou d’Estampois. n. BUFFON. f. Viguier : (vi-ghié). " (La Curne) Vigote : (vi-go-t’). n. f. n. 1°Juge qui. où il y a des vigies. Planche percée de plusieurs trous. Vignou : n. dans les provinces du Midi. il n’y a pas moyen.Vigie : (vi-jie). au droit pois. et dont on se servait pour assortir les boulets. f. et où l’on voit quelques rochers à fleur d’eau. Vignone : (vi-gno-n’). Ancienne danse française. et qui administraient une portion du comté. m. officiers à qui les comtes déléguaient une partie de leur autorité. faisait les fonctions de prévôt royal 2°Plus anciennement. – 831 – . Vignoble. Les Abrolhos. Je voudrais vous pouvoir régaler d’une vignone et d’une belleville . n. m. SAINT-ÉVREMOND. " Sens de femes et bontez poise bien. dans la mer. représentant les calibres des pièces d’artillerie. Il se dit quelquefois pour haut-fond. m. n. f. air d’instruments composé sur le modèle de cette danse. Que si je ne sais combien de villettes et de bourgades s’étaient rendues à lui. 1°Sorte de poésie pastorale dont les couplets finissent par le même refrain 2°Ancienne danse rustique accompagnée de chant 3°Villanelle ou passacaille. Villenois : n. mélodie. Nom donné aux grandes provinces en lesquelles l’empire ottoman est divisé. f. m. " Il repondoit en villenois. n. 28 mars 1869. Très petite ville. n. n. Journ. m. offic. Villanelle : (vil-la-nè-l’). – 832 – . MALHERBE. 1°Terme de féodalité. je ne me porte jà. Vilayet : (vi-la-iè). " (La Curne) Villette : (vi-lè-t’). Patois. Condition qui succéda au servage et qui fut celle du serf affranchi 2°Tenue de rentes. Fief tenu à cens et à rente. il n’en avait tiré ni otages ni aucune autre assurance.Vilainage : (vi-lè-na-j’). Habitation des serfs ou vilains. héritages ou possessions non nobles. l’ouragan. etc. Droit de charroi. n. Cordage attaché à un fardeau que – 833 – . f. Terme d’eaux et forêts.Villeux : EUSE (vil-leû. miel violat. f. Dégâts causés dans une forêt par les accidents naturels. leû-z’). f. Usité seulement dans ces expressions : sirop violat. ou une charrette. la grêle. n. adj. m. qui a les manières d’un homme. petit vin. Virebouquet : (vi-re-bou-kè). Se dit quelquefois pour piquette. sirop qu’on fait avec des violettes . Violat : (vi-o-la). Vinade : n. à la différence de la bouade qui n’est pas d’une paire de bœufs. Qui est chargé de poils . velu. Virago : (vi-ra-go). n. adj. comme le vent. m. La vinade entiere est entendue par deux paires de bœufs. miel où l’on a fait infuser des violettes. Vimaire : (vi-mê-r’). n. f. " (La Curne) Vinelle : (vi-nè-l’). fille ou femme de grande taille. Par dénigrement. Terme d’histoire naturelle. Terme de construction. Vire-vire : (vi-re-vi-r’). ou VIREVAUDE (vi-revô-d’). m. trait d’arbalète empenné en hélice avec des lamettes de bois. Nom par lequel les marins désignent les endroits où la mer forme des tourbillons. qui le faisaient tourner en l’air sur lui-même. Terme de marine. de corne ou de fer. Anciennement. Virelon : n. f. Cabestan horizontal tournant sur deux tourillons. (La Curne) Vireton : (vi-re-ton). Virevau : ou VIREVEAU (vi-re-vô). n. dans certains navires. elle commence par quatre vers. pour le maintenir et l’empêcher de tourner. et servant. sur deux rimes . m. n. m. toute composée de vers courts. Virelai : (vi-re-lè). dont les deux premiers se répètent dans le cours de la pièce. m. n. – 834 – . Ancienne poésie française. n.l’on élève. à lever les ancres et tous les gros fardeaux. Réceptacle où l’on fait entrer l’eau de la mer pour faire le sel. de l’avant à l’arrière. c’est à dire mere de leur ayeul.Virevousse : (vi-re-vou-s’) ou VIREVOUSTE (vire-vou-st’). f. Visance : n. n. État ou qualité de ce qui est vert. Par la visance et par samblant. " (La Curne) – 835 – . f. Cet homme fait bien des virevousses. Terme de marine. f. Terme didactique. il se tourne beaucoup. " Vint converser uns peneans Auques pecieres et mescreans. La viridité des huîtres de Marennes. Je n’aime point toutes ces virevousses-là. il se remue beaucoup. f. Action de se donner beaucoup de mouvement. et concourt à en former le revêtement extérieur. Bisaïeule. Mme DU DEFFANT. Fig. Ancienne corruption du mot virevolte. Apparence. Virure : (vi-ru-r’). f. n. Fig. Viridité : (vi-ri-di-té). " Laquelle leur viendroit à estre leur visave. " (La Curne) Visave : n. n. File de planches ou bordages qui s’applique sur le squelette du navire. en face. Vis-à-vis. Susceptible d’être changé en verre. loc. adj. petit portefeuille. adv. adj.Visnet : n. Terme d’antiquité. m. que tout est vitrescible dans la nature. On pourrait dire. ils se tarabustent toujours sur le chapitre de leurs femmes. Vitrescible : (vi-trè-ssi-bl’). (La Curne) Vissoule : (vi-ssou-l’). Comme ils sont logés vison-visu. f. Façon de terminer toutes les procédures civiles ou criminelles en matières douteuses par une déposition de voisins sur laquelle le juge prononçait. Vitelliennes : (vi-tèl-liè-n’). à l’exception de ce qui est calcaire. BUFFON. avec les naturalistes. Champ de marais salants qui n’a que deux rangées d’aires. m. Tablettes vitelliennes. familière. LA FONTAINE. Terme d’imprimerie. f. pl. petit souvenir. Instrument qui servait à tenir la copie sous les yeux du compositeur. (La Curne) Vison visu : (vi-zon-vi-zu). Visorium : (vi-zo-ri-om’). n. – 836 – . n. Vitupération : (vi-tu-pé-ra-sion). adj. Les munitionnaires des places frontières et armées du roi. m. (La Curne) Vitulaire : (vi-tu-lê-r’). Terme de chasse. en Corse. Vivelle : (vi-vè-l’). – 837 – . f. Qui appartient au veau. avec les huit vivandiers ordinaires. f. Arrêt de la cour des aides. Nom donné. à une sorte de chant populaire composé pour l’inhumation de certains défunts. au lieu d’y mettre une pièce. récrimination contre quelqu’un. f. Alman. et f. Vivandier : ÈRE (vi-van-dié. celle qui suit un corps de troupes. 1615. vendant vin en gros à la suite de la cour. n. Au plur. diè-r’). Vlaau : (vla-ô). Vocéro : (vo-tché-ro).Vitrice : n. Ce que l’on crie pour la vue du sanglier. n. Petit réseau fait à l’aiguille pour boucher un trou dans une toile. Belle-mère. et qui vend des vivres. 14 oct. Des voceri. Celui. n. du chasseur. Blâme. m. n. f. Une volition déterminée par une suite de causes à l’infini. adj. Petit voleur. m. Mal prend aux volereaux de faire les voleurs. n. Terme de botanique. f. m. Trait de chant rapide et léger. Vortillon : n. Acte par lequel la faculté de vouloir se détermine à quelque chose. n. adj. Volition : (vo-li-sion). Terme de musique. inhabile. Terme de droit. Qui se roule en hélice autour des corps voisins. Ton du cor que l’on sonne quand on revoit la bête qui va fuyant. Volereau : (vo-le-rô).Volatine : (vo-la-ti-n’). (La Curne) – 838 – . Tourbillon. Terme de vénerie. aux embellissements de luxe ou de fantaisie. voleur maladroit. LA FONTAINE. m. Il se dit des dépenses consacrées aux constructions. n. Voluptuaire : (vo-lu-ptu-ê-r’). Volubile : (vo-lu-bi-l’). n. Volcelet : ou VOLCELEST (vol-se-lêl’). CONDILLAC. n. adj. Vousseau : (vou-sô) ou. et qui armait les compagnies de vougiers.Vouge : (vou-j’). n. vers la fin du quatrième siècle et le commencement du cinquième. Toute pierre qui forme la voûte proprement dite. VOUSSOIR (vou-soir). et qui est autorisée par le concile de Trente (avec un V majuscule). La voûte de cette belle galerie (la cloaca maxima. Vulgate : (vul-ga-t’). Voyeuse : (vo-ieû-z’). f. Terme d’architecture. Plante – 839 – . m. Vulnéraire : (vul-né-rê-r’). à Rome) est à triple rang de voussoirs. Version latine de la Bible. 1°Qui est propre à la guérison des plaies ou des blessures. MAYER. sorte de lance dont le fer long et large était aigu et tranchant d’un côté. m. n. qu’on croit faite de l’hébreu. Siège à dossier bas du XVIIIe siècle dont on se servait surtout autour des tables de jeux. La version vulgate de la Bible. n. f. 1°Nom d’un épieu de vénerie 2°C’est aussi celui d’une serpe attachée à un long manche 3°Anciennement. Adj. plus ordinairement. les yeux saillants. eû-z’). Plante légumineuse. Vulpin : INE (vul-pin. nommé aussi racouet. Vultueux : EUSE (vul-tu-eû. parce que l’épi est comparé à une queue de renard. et leur blanc plus ou moins injecté. m. – 840 – . adj. bonne pour les plaies et les blessures récentes. pi-n’). plante ainsi dite du latin vulpis. m. le teint enluminé. Genre de la famille des graminées. adj. Vulpin. Se dit de la face quand elle est bouffie et vermeille à l’excès. f. et que les joues et les lèvres sont gonflées. Terme de botanique. 1°Qui tient du renard 2°N. Médicament bon pour les plaies et blessures 3°N. à fleurs jaunes.vulnéraire 2°N. Fourrage. n. (La Curne) Warenne : n. et pour apposer les armes de la ville sur les caques. Elle (la région du N. on les emploie à divers usages. Tarif des douanes. HEUZÉ. n. des gens nommés par le magistrat pour assister aux salaisons des harengs. f. 1844. Warandeurs : (va-ran-deur). " Pain de loyal waaignage. m.W Waaignage : n. Se disait. n. Warat : n. " (La Curne) Wagage : (oua-ga-j’). Limon de rivière. -O) fait aussi usage de tourteaux…. de limon de rivière ou wagage. f. Perches en chêne dépouillé d’écorce . plur. m. de colombine. Waire : (vê-r’) ou WAIRETTE (vê-rè-t’). à Dunkerque. Blé. m. Bois où il n’était permis qu’au seigneur de chasser. (La Curne) – 841 – . m. Terrain nu et sans culture. " Grans pais. m. qui signifie terre. pour assurer à frais communs le libre écoulement des eaux dans les canaux de dérivation. il peint mieux l’aspect d’un pays désolé que le mot lande. Bâtiment de transport autrefois en usage sur le banc de Terre-Neuve. Nom donné autrefois à des associations forcées. n. il appartenait à notre ancienne langue franque . destinés à assécher et à assainir les marais et les terres humides. n. koi c’on die. Guerre. f. ce mot s’est trouvé au bout de mon crayon . Gist en grande were à le fie. " (Vatic. f. 1490. CHATEAUBRIAND. entre propriétaires intéressés. organisées dans les départements du Nord et du Pas-deCalais. BÉHIC. j’ai traversé des wastes .Warie : (oua-rie). n. Waste : (oua-st’). Wateringue : (oua-te-rin-gh’). Petit bateau très léger. La Curne. composé de trois planches. en usage sur certaines rivières. Were : n.) – 842 – . Wedelin : (ouè-de-lin). f. n. f. Avant de pénétrer dans le village. du tombeau et à danser toute la nuit. f. f. Les rapides wiskis. Guêpe. m. " Pour vendition de terres cottieres ou rentes. " (La Curne) – 843 – . tant de famines que de pestes et autres maladies et entre autres choses de grosses wespres qui sont grosses mouches si venimeuses que de leur poincture et morsure plusieurs chevaulx en mouroyent. Témoin. le werp et reconnoissance se doibt faire et bailler devant eschevins en dedans quarante jours. les magnifiques chars. " (La Curne) Wespre : n. Wison : n. " Et aussi ai prins wison pour reprendre et deffaire deux routures qui estoient ès dites mettes. Cession.Werp : n. après leur mort. Wiski : (oui-ski). d’après une légende de Bohême. m. à sortir. m. " En ce siege fut Philippe et son ost merveilleusement offencé et grevé. abandon. Cabriolet élevé et léger. n. n. Jeunes filles condamnées. " (La Curne) Willis : (ouil-lis’). DELILLE. Wynagier : n. f. 24 avril 1868.Wteringue : (oua-te-rin-gh’). m. entre propriétaires intéressés. n. pour assurer à frais communs le libre écoulement des eaux dans les canaux de dérivation. Nom donné à des associations forcées. destinés à assécher et à assainir les marais et les terres humides. " (La Curne) – 844 – . Monit. univ. Péager : " Que un tonnixeur et un wynagier soient pareillement eslevez et sermentez pour leur rapport estre creuz des defauts des tonnieux et wynages emportez. organisées dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. BÉHIC. m. Terme de minéralogie. qui pendant le carême ne mangeaient que des fruits secs avec leur pain. Xénélasie : (ksé-né-la-zie). f. Espèce de pierre précieuse. LÉVESQUE. f. n. – 845 – . Une des plus célèbres lois attribuées à Lycurgue.X Xanthéne : (gzan-tè-n’). Chez les anciens. m. interdiction faite aux étrangers du séjour d’une ville. n. n. ordinairement en deux vers. Xénodoque : (ksé-no-do-k’). n. Xérophagie : (ksé-ro-fa-jie). Local destiné à recevoir et à loger les étrangers. Dans la primitive Église. un usage du moins dont on ne peut nier l’existence. était celui de la xénélasie ou bannissement des étrangers. n. Terme d’antiquité. f. abstinence des chrétiens. Épigramme littéraire ou philosophique. Xénie : (ksé-nie). Celui qui adore des idoles de bois. Bois pétrifié. n. n. f. m. – 846 – . Qui a rapport au bois. bois fossile. Xylophore : (ksi-lo-fo-r’). m. n. adj. Chacun des prêtres juifs qui allumaient et entretenaient le feu sacré.Xylin : INE (ksi-lin). Xylolâtre : (ksi-lo-lâ-tr’). Xylolithe : (ksi-lo-li-t’). f. l’y ne joue pas le rôle de consonne . n. S’emploie aussi en parlant des pavillons des autres puissances. Qui redouble des bois l’horreur religieuse. Terme de marine. Ainsi croissent l’yeuse. l’yeuse. m. n. m. quercus ilex. n. f. Partie du pavillon anglais située à l’angle supérieur de la gaîne. Chêne qui conserve ses feuilles vertes en toute saison. Yaçna : (i-a-sna). L. Nom d’un des livres sacrés des Parses (avec un grand Y). Nos – 847 – . l’y joue le rôle de consonne : la yole. n. mais cette dénomination convient aussi à d’autres chênes. les yoles sans lier l’s).Y Yac : (iak) ou YAK. Petite embarcation étroite et légère. On le nomme vulgairement chêne vert. quelquefois très longue. Yeuse : (i-eû-z . ordinairement très faible d’échantillon et très rapide. lè-z-yeuses). Yole : (io-l’. Le châtaignier… DELILLE. Youyou : (iou-iou). " De boire vous vueillez garder Ypocras claré et garnache Gros vin vermeil trouble qui saiche La fumée de la doleur Au chief et fait au cuer ardeur. m. Canot chinois. TH. Terme de marine. Hydromel. furent affectées à la pêche du saumon dans une petite rivière qui en était remplie. LAPÉROUSE. Il y a là des youyous si légers qu’on les emporterait sous son bras comme un parapluie. " (La Curne) – 848 – . Se dit. en général. n. Ypocras : n. m. d’une très petite embarcation employée par les bâtiments de guerre. GAUTIER.yoles. qui tiraient peu d’eau. Demi-piques ou zagaies. celui qui. Ils (les Espagnols) estiment les chevaux zains autant que nous les méprisons. Zamées : (za-mée). ne présente aucun poil blanc.Z Zagaie : (za-ghê). Zani : (za-ni). et qui peuvent gâter les autres si on ne les sépare pas. qui attirent des spectateurs par leurs plaisanteries et leurs grimaces. MOUETTE. Les zani sont proprement les bouffons des opérateurs et des troupes de danseurs de corde. Zain : (zin). Pommes de pin qui s’ouvrent sur l’arbre. quelle que soit sa robe. m. Cheval zain. Arme d’hast dont les Maures combattent à cheval. f. Personnage bouffon dans les comédies italiennes. n. BUFFON. Hist. adj. n. de Mouley Archy. plur. n. des conq. – 849 – . m. f. la zététique. Excès de zèle religieux.Zapatéado : (za-pa-té-a-do). n. substantivement. hebrien ou grec . m. Zec : n. n. en cour de Rome. m. Zest. Qui concerne les recherches. je n’en donne un zec. le Yescht et le Boundehesch. Zélotisme : (zé-lo-ti-sm’). Recueil des livres sacrés des Parses. et qui renferment les plus anciens monuments de la religion et de la philosophie de la Perse. le Sirozé. m. C’est tout ung . Ancien procureur général de l’ordre des minimes. Danse espagnole qui s’exécute sur un air à 3/8. le Vispered. adj. qui sont le Vendidad. Puisqu’on a parlé de l’Alcoran. m. méthode – 850 – . et qui présente quelque analogie avec la sabotière. n. Zététique : (zé-té-ti-k’). m. Zend-Avesta : (zin-da-vè-sta). on aurait dû parler du Zend-Avesta dont nous avons l’extrait dans le Sadder. VOLTAIRE. n. La méthode zététique. ou. " Parlez françois. " (La Curne) Zéleur : (zé-leur). le Yaçna. Terme didactique. m. celle dont on se sert pour pénétrer la raison des choses.dont on se sert pour résoudre un problème de mathématique . Zoolithe : (zo-o-li-t’). Le zeugme est simple quand le mot sous-entendu est exactement celui qui a été exprimé. n. Couleur d’un violet rougeâtre. en général. est sous-entendu dans une autre proposition analogue à la première et attachée à celle-ci. C’est du zinzolin. Synonyme de médecine vétérinaire. à Sparte. Zinzolin. et. n. Terme de rhétorique. Zeugme : (zeu-gm’). Un des noms de l’ethnie à laquelle appartiennent les Bohémiens. déjà exprimé dans une proposition. à ma famille. par exemple : Je renonce à la Grèce. m. m. Le zeugme a lieu quand un mot. n. f. Zinzolin : (zin-zo-lin). Zooïatrie : (zo-o-i-a-trie). Partie d’un animal qui s’est pétrifiée. Taffetas zinzolin. médecine des animaux. Nom générique donné aux pé– 851 – . Zingari : (zin-ga-ri). m. n. Figure d’élocution plus connue sous le nom d’adjonction. Adj. RACINE. zinzoline. n. à mon empire. m. Zopissa : n. de l’Académie 1762) Zymique : (zi-mi-k’). Zootrope : (zo-o-tro-p’). Zymotique : (zi-mo-ti-k’). adj. Rev. n. des Deux-Mondes. et la rapidité avec laquelle ces images se succèdent produit l’illusion d’un être vivant.trifications qui représentent certains animaux ou des parties d’animaux. adj. Goudron que l’on raclait des vieux navires. Instrument qui fait défiler devant l’œil une série d’images figurant un être animé dans les diverses attitudes qui correspondent aux phases successives d’un même mouvement . f. 15 sep. Qui concerne la fermentation. Zootaxie : (zo-o-ta-ksie). On lui attribuait une vertu astringente et propre à cicatriser les ulcères. Classification des animaux. f. R RADAU. On l’appellait aussi Poix navale. 1873. synonyme d’acide lactique. n. Acide zymique. (Dict. 1°Qui est propre à la fermentation 2°Terme de médecine. Qui offre – 852 – . – 853 – .un caractère de trouble et de dissolution comparée à une fermentation. com/ – Octobre 2011 – Votre aide est la bienvenue ! VOUS POUVEZ NOUS AIDER À FAIRE CONNAÎTRE CES CLASSIQUES LITTÉRAIRES – 854 – .ebooksgratuits. hébergement par le groupe Ebooks libres et gratuits http://www.À propos de cette édition électronique Auteur contemporain – Utilisation privée libre Toute utilisation commerciale ou professionnelle est soumise à une demande d’autorisation auprès de l’auteur Mise en page et conversion informatique par Coolmicro.
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