Madagascar

April 24, 2018 | Author: ana | Category: Madagascar, People


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Description

MadagascarMadagascar, en forme longue la République de Madagascar, en malgache Madagasikara et Repoblikan'i Madagasikara, est un État insulaire d'Afrique constitué d'une grande île de l'océan Madagascar Indien que le canal de Mozambique sépare du reste du continent. C’est la cinquième plus grande Repoblikan'i Madagasikara(mg) île du monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Longue de 1 580 km République de Madagascar(fr) et large de 580 km, Madagascar couvre une superficie de 587 000 km2. Sa capitale est 3 Antananarivo et le pays a pour monnaie l'ariary. Il est entouré par d'autres îles et archipels dont l'île Maurice, les Seychelles, Mayotte, les Comores et La Réunion. Durant la majeure partie du XIXe siècle, l'île est administrée par le Royaume de Madagascar, cette administration s'exerce dans le cadre du protectorat français de Madagascar après 1883, suite à la première expédition de Madagascar. Le protectorat étant peu appliqué par le gouvernement Drapeau de Madagascar. Sceau de Madagascar. malgache, la France organise une deuxième expédition militaire à partir de 1895. Les établissements français de Diego Suarez, de Nosy-Be et de l'Île Sainte-Marie sont rattachés au protectorat le 28 janvier 1896. Les troubles consécutifs à l'intervention militaire française conduiront, en 1897, à la fin de l'autonomie malgache, à l'annexion de l'île par la France et à la réunion de l'ancien protectorat et d'autre territoires français au sein de la colonie de Madagascar et dépendances. Le premier gouvernement autonome malgache revoit le jour le 10 octobre 1958 lorsque la république de Madagascar est proclamée sur le territoire de l'ancien protectorat. En 1960, la République de Madagascar accède à l'indépendance, ce qui fait du pays un des premiers à devenir indépendant dans cette zone de l'océan Indien. Le pays est aujourd'hui divisé en six provinces (faritany), qui s'articulent autour des villes qui portent le même nom que la province : (1) Antananarivo ou Tananarive, (2) Antsiranana ou Diego-Suarez, (3) Fianarantsoa, (4) Mahajanga ou Majunga, (5) Toamasina ou Tamatave et (6) Toliara ou Tuléar. Depuis vingt siècles, Madagascar a été façonnée par des peuples venant d'horizons divers : Afrique, Sud-Est asiatique (Indonésie), Proche-Orient, Europe… pour créer la société pluriculturelle malgache actuelle. Ce pays de plus de 24 millions d’habitants est très diversifié sur le plan culturel et compte 18 ethnies distinctes (foko), ou nations autochtones, parlant des langues 4 austronésiennes. Madagascar appartient au groupe despays les moins avancésselon l’ONU . Localisation de Madagascar en Afrique Devise nationale Fitiavana, Tanindrazana, Fandrosoana (Amour, Patrie, Progrès) Hymne national Ry Tanindrazanay malala ô (Ô, Notre chère terre des ancêtres) Fête nationale 26 juin : indépendance (1960) Administration Forme de l'État République constitutionnelle semi- présidentielle Président de la Hery Rajaonarimampianina République Premier ministre Olivier Mahafaly Solonandrasana Langues officielles Malgache et français Capitale Antananarivo 18° 54′ 57″ S, 47° 31′ 18″ E Sommaire Géographie Géographie Relief Hydrographie Plus grande ville Antananarivo Climat Superficie totale 587 041 km2 Géologie (classé 46e) Milieu naturel Superficie en eau 0,95 Faune, flore et biodiversité Fuseau horaire UTC +3 Langues Francophonie Histoire Histoire Indépendance de la France Une origine austronésienne commune à toute l'île : lesVahoaka Ntaolo : Vazimba et Vezo (ca 2000 av J.-C. - 700) 26 juin 1960 Immigrations néo-austronésiennes, bantous, perses et arabes (700-1600) Démographie Époque ancienne : naissance des ethnies et royaumes (1600-1895) Époque coloniale (1895-1960) Gentilé Malgache, Malagasy Conquête française Population totale 24 430 325 hab. Administration française (2016) (classé 56e) Indépendance et Première République (1960-1975) Expérience socialiste et Deuxième République (1975-1991) Densité 41,61 hab./km2 Après-socialisme et Troisième République (1991-2010) Économie 1991 1 1992 PIB nominal (2013) 10,61 milliards de $ 2 1993 PIB (PPA) (2014) 33,64 milliards de $ 1996 PIB (PPA) par hab. 1 414 $ 2001 (2013) 2002 2006 IDH (2013) 0.498 (faible ; 155e) 2007 Monnaie Ariary (depuis 2003) (MGA ) 2008 Divers 2009 Quatrième République (depuis 2010) Code ISO 3166-1 MDG, MG Institutions Domaine Internet .mg Subdivisions Indicatif +261 Éducation téléphonique Salaires Organisations ONU (20 septembre 1960) Liste et Répartition des centres universitaires nationaux et des écoles internationales internationales FMI (25 septembre 1963) Antsiranana Francophonie (20 mars 1970) Antananarivo UA (25 mai 1963) Mahajanga Toamasina Fianarantsoa Toliara Économie Système des banques Mandats postaux Exportation Importation Ressources en exploitation Grandes entreprises étrangères implantées Transports Énergie Économie parallèle Tourisme Marché local Main-d'œuvre locale Accaparement des terres E-commerce Démographie Société Diversité ethnique Famille Mariage Sexualité Santé Religion Culture Musique Musique traditionnelle (musique du monde) Variété des genres traditionnels du Sud au Nord Artistes malgaches de musique traditionnelle/world music Musique metal Fusion entre metal et hardcore Musique improvisée (jazz, world jazz, blues) Listes d'artistes de musique improvisée et de musique classique Musique de variété Chanteurs et chanteuses de variétés Musique classique Les compositeurs classiques Coutumes Le famadihana (sur les hauts plateaux centraux) Fêtes et jours fériés Tourisme Art Le bois Le lamba Les pierres Cuisine Données statistiques Migration Association internationale et partenaire local Association locale et ressource extérieure Codes Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liens externes Géographie 5 Située au sud de l’équateur, dans l’océan Indien, Madagascar est la cinquième île du monde en superficie (587 295 km2) après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Elle fait partie de l'Afrique, le canal du Mozambique, d'une largeur d'environ 400 km, la séparant de l'Afrique de l'Est continentale. La Grande Île, parfois appelée « l’île Rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur 1 580 km du nord au sud et 500 km d'est en ouest avec un maximum à 575 km. Elle est entourée de l'archipel des Comores (300 km au nord-ouest), des Seychelles (1 000 km au nord), de La Réunion (800 km à l’est), de l'île Maurice (868 km à l’est), du Mozambique (400 km à l'ouest) et est ceinturé par les îles Éparses (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova et Europa). Une chaîne montagneuse parsemée de massifs coupe la Grande Île dans le sens nord-sud à une altitude moyenne de 1000 à 1 500 mètres (les Hautes Terres représentent 70 % de la superficie du pays). La moitié ouest, la plus large et la plus étalée, est occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclivité, depuis les hautes terres du centre jusqu’au canal du Mozambique, tandis qu’à l’est une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’océan Indien. La région nord, volcanique, est isolée par le massif le plus élevé de l’île (où culmine le Tsaratanana de 2 876 m). Le « grand sud » semi-aride est partagé entre plateaux calcaires (sud-ouest), plaine sèche (pointe sud) et chaînes anosyennes (sud-est). L’Alaotra (182 km2) est le plus vaste des cinq grands lacs de Madagascar . L’originalité de Madagascar, qui a pour emblème l’arbre du voyageur (ravinala), réside dans son extrême diversité : la variété du relief et du climat a favorisé la biodiversité d’une flore et d’une faune caractérisées par un important taux d’ endémisme. Relief Le relief divise le pays en trois bandes, une bande côtière étroite à l'est, des hauts plateaux au centre et une zone de plateaux plus bas et de plaines à l'ouest. Les hauts plateaux centraux ont une altitude oscillant entre 800 et 1 500 m et couvrent 60 % de l'île ; ils s'élèvent brusquement lorsqu'on approche le pays par la côte est et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l'ouest. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana, qui possède le plus haut sommet de l'île (un pic volcanique de2 876 m d'altitude, le Maromokotro), au centre le massif volcanique de l'Ankaratra avec 2 642 m d'altitude au Tsiafajavona et au sud l'Andringitra, qui culmine au pic Boby à 2 658 m. Outre ces ensembles montagneux majeurs, on distingue aussi: Au Nord : A une trentaine de kilomètres au nord-ouest duMaromokotro, dans la région Diana, est localisée la chaîne Tsiafapandroaka, dont l'altitude moyenne est de 508 m. Toujours dans la même région, on trouve la chaîne de l'Andrafiamena, qui culmine à une altitude de 760 m. Elle fait partie de l'aire protégée Andrafiamena-Andavakoera. Au Sud-Ouest : Répartie sur les régionsMenabe et Atsimo-Andrefana, se situe la chaîne de Makay, d'une longueur de 120 km sur 50 kmde large et culminant à environ 750 m d'altitude. Très sauvage, sillonné de nombreux canyons, cet ensemble montagneux est encore peu connu du grand tourisme. Plus au sud, dans la région d' Ihorombe, se dresse le massif de l'Isalo, très original par son relief ruiniforme et ses canyons, et qui, pour ces raisons, a fait l'objet d'unparc 6 national. Son altitude atteint 1 304 m au Mitsinjoroy . Au Sud et Sud-Est : En se dirigeant vers la côte orientale, on rencontre les monts de l'Ivakoany , qui s'élèvent à 1 644 m. De là partent vers le nord lesmonts Kalambatritra (1 842 m) qui séparent la vallée de l'Onilahy (qui coule vers le canal du Mozambique) de celle de l'Ionaivo (qui coule vers 7 le nord pour se jeter dans laMananara) . La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail. La côte nord-ouest (sur le canal de Mozambique) comporte de nombreuses îles dont celles deNosy Be et Nosy Mitsio. Hydrographie Le pays dispose d'un large réseau de fleuves, surtout dans la partie Est : Carte de Madagascar. Faraony. Mangoro Manambatana Manampatrana Mananara Et de longs fleuves dans la partie Ouest : Betsiboka. Mahatsiatra Mania Mangoky Tsiribihina Fiherena Climat Madagascar est découpé en cinq zones climatiques : 1. Au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type tropical et les températures varient de 15 à37 °C. 2. Sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne unclimat tropical humide et la côte rectiligne est exposée annuellement auxalizés et aux cyclones dévastateurs, entre les mois de janvier et mars. 3. La grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes. Les températures y varient de 6 °C à 37 °C. 4. Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à1 500 m. Le climat peut être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes, avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20 °C. 5. L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de−6 °C à 40 °C. Le climat est de type subdésertique. L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons : la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril, et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre. 8 Dans le passé, d'importantes variations climatiques et environnementales (« hypervariations ») semblent avoir touché certaines parties de la grande île , qui 9 pourraient expliquer le «nanisme » de certaines espèces de lémuriens m ( icrocèbes) . Géologie La dérive des continents montre que l’Inde, l’Australie, l’Antarctique, Madagascar, le sud de l’Afrique et de l’Amérique étaient réunies en une terre appelée Gondwana. Il y a 240 millions d’années, ce continent unique 'Gondwana' s'est disloqué pour former les continents. 5 Dès le début de la période Quaternaire, Madagascar se trouve à peu près à l'endroit où elle se situe actuellement. Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore communes à Madagascar et au sud des continents africain, asiatique et américain, ainsi que des profils géologiques très proches. Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre (bien qu'on puisse en trouver sur l'archipel des Comores). D'un point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. Le point culminant de Madagascar est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana dans le massif volcanique nord, qui culmine à 2 876 m d’altitude. Parc national de l'Isalo. Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest. 10 L'île de Madagascar bien que faisant partie de Afrique, l' est parfois surnommée« le huitième continent » . Milieu naturel Très étirée entre l'équateur et le tropique du Capricorne, Madagascar présente une palette de paysages d'une diversité prodigieuse. Récifs decorail, plages de sable fin, arbres du voyageur, allées de baobabs, jungle aquatique, savanes. La côte nord-ouest est protégée par une barrière corallienne comme un atoll. Le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées d'arbres géants. À l'intérieur, au nord, des cuvettes fertiles ; au sud, une brousse d'épineux ; au centre, des montagnes. L'île n’abrite plus qu’une partie de sa forêt primaire, mais elle reste un des endroits les plus riches en termes de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de floreendémiques. La déforestation et l'érosion des sols En 2003, Marc Ravalomanana a annoncé qu’il triplerait la superficie des aires protégées de l’île pour atteindre six sont deux grandes causes de millions d’hectares. En décembre 2005, le pays a créé un million d’hectares d’aires protégées nouvelles. En 2007, dégradation environnementales. plus d’un million d’hectares supplémentaires (soit un total de 3,7 millions d’hectares) incluant : le corridor biologique / corridor forestier« Fandriana-Vondrozo » ; le complexe de lacs, rivières et forêts des zones humides deMahavavy-Kinkony (côte nord- ouest) dans le District deMitsinjo (Sud-est) et incluant le second lac le plus grand du pays, à environ 80 km de Mahajanga. Bien qu'abritant l’industrie sucrière Sirama, ce complexe reste d'une extrême richesse enbiodiversité et associe la rivière de Mahavavy, le lac Kinkony, la forêt de Tsiombikibo, la baie de Boeny Aranta et les mangroves littorales. Sur 30 espèces de poissons, cinq sont endémiques ; sur 18 espèces de reptiles, 12 sont endémiques ; sur 133 espèces d’oiseaux, 57 sont terrestres dont 45 endémiques et 76 sont aquatiques dont 23 sont endémiques ; quatre lémuriens, un rongeur et un carnivore bénéficient aussi de protection ; la forêt sèche centrale duMenabe (sud-ouest de l'île). Madagascar abrite une des faunes Faune, flore et biodiversité endémiques les plus riches du L'isolement biogéographique de Madagascar, la variété des monde, en voie rapide de régression. climats et des reliefs ont favorisé le développement d'une faune et flore unique au monde, en partie endémique (dont l’hapalémur gris du lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux). e On découvre encore de nouvelles espèces dans le pays ; en 11 ans, au début du XXI siècle, ce sont ainsi 41 mammifères, 61 reptiles, 69 amphibiens, 17 poissons, 42 invertébrés et 385 plantes qui ont été découvertes sur l’île, soit plus de 600 nouvelles espèces animales et végétales au total. Parmi elles figurent le plus petit primate du monde, un lémurien de 10 centimètre (Microcebus berthae) ou encore un caméléon au museau inhabituellement Lémur catta, parc national de l'Isalo 11 long (Calumma crypticum) . Cette biodiversité est cependant très fragilisée par le développement deagriculture l' et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent de façon intense la culture surbrûlis. La faune marine est également très riche, bien qu'encore mal connue. L'avifaune de Madagascar comprend 294 espèces dont 107 endémiques : voir la liste des espèces d'oiseaux de Madagascar. Les amphibiens de Madagascar comportent 247 espèces dont 245 endémiques : voir la liste des amphibiens de Madagascar. Madagascar contient 6 faritany (provinces). Langues Le malgache est la langue nationale de Madagascar mais chaque région a sa propre langue maternelle non commune, avec ses propres mots non communs même s'ils ont le même sens. Ce qui rend le dialogue éprouvant entre le haut-plateau et le côtier, ou l'extrême Sud et l'extrême Nord. Le français est la deuxième langue officielle, 12 parlée par environ 20 % des Malgaches . Selon les statistiques de l'académie malgache, dans tout Madagascar, 0,57 % du peuple malgache parlent uniquement le français, 15,87 % le pratiquent occasionnellement et 83,61 % ne 13 14, 15 savent que le malgache . L'anglais aussi fut langue officielle de 2007 à 2010 . Cependant, la nouvelle Constitution de novembre 2010 ne mentionne que le malgache (langue nationale) et le français comme langues 16 officielles, l'anglais ayant disparu du texte . Malgré la diversité du peuplement qui est à l'origine des différents parlers dans toute l'île, une langue commune s'est constituée : le malgache (officiellement : malagasy). Celui-ci est devenu aujourd'hui la langue officielle du pays : c'est le parler de l'Imerina (région de Tananarive et d'Ambohimanga) qui a été choisi comme langue e officielle en raison d'une longue tradition d'écriture remontant à la première moitié du XIX siècle. Linguistiquement, le malgache se rattache à la famille austronésienne. Le malgache appartient donc au groupe malayo-polynésien de type occidental.[réf. nécessaire] Les premiers outils linguistiques ont été créés en 1828, mais le premier texte fut diffusé en 1835. Et la publication de la Bible malgache imposa rapidement le modèle d'une langue écrite et d'un style noble. Les manuscrits malgaches du XIXe siècle (surtout des discours royaux, des généalogies, des comptes rendus d’événements ou de voyages importants) sont relativement nombreux, mais beaucoup d’entre eux ont été détruits au moment de la conquête coloniale française. À la fin de la monarchie merina, il existait une dizaine de périodiques publiés à Carte (modélisation) de la répartition Antananarivo, puis la colonisation de 1896 entraîna la suppression de la presse malgache. Cependant, les journaux de la biodiversité sur l'île de l’époque avaient pris l'habitude de publier en malgache des poèmes et des textes littéraires en prose (contes, fables, nouvelles, etc.). Aujourd’hui, la presse et la littérature malgache semblent bien vivantes. Toutefois, le marché de l’édition malgache demeure extrêmement limité en raison du prix élevé des coûts de fabrication du livre. [réf. nécessaire] Francophonie Madagascar est aussi membre de l'Organisation internationale de la francophonie. 17 Les régions de Analamanga et de Menabe font partie de l'Association internationale des régions francophones et de l'Association internationale des maires francophones(AIMF) Le Ravinala, endémique à Madagascar. Histoire Une origine austronésienne commune à toute l'île : lesVahoaka Ntaolo : Vazimba et Vezo (ca 2000 av J.- C. - 700) 18 19 Les nombreuses recherches pluridisciplinaires récentes - archéologiques , génétiques , 20 21 linguistiques et historiques - confirment toutes que l'ensemble du peuple malgache est 22, 23 primordialement d'origine austronésienne del'archipel indonésien . génétiquement, un vieux« motif polynésien » (ADN mitochondrial/haplogroupe B/sous-groupe B4a1a1a2)commun et unique au monde a été décelé au sein de différentes ethnies malgaches distantes géographiquement et endogames 24 historiquement tels que lesVezo et les Andriana Merina (cette altération du « motif polynésien » d'origine, commune et propre aux malgaches, a été baptisé « motif malgache » par les chercheurs en génétique) ; linguistiquement, le lexique dumalgache est composé de 90% de vocabulaire austronésien ; Carte de l'expansion des austronésiens. sur le plan morphologique, enfin, cette origine Sud-Est asiatique première des Malgaches explique les caractéristiquesxanthodermes communes à toute la population de l'île, déjà décelées en 1940 par le ProfesseurA. R. Ratsimamanga 25 , de même que le « pli épicanthal » de la paupière supérieure(epicanthic fold) présent chez certains malgaches. Ce peuple originel (vahoaka ntaolo en malgache) austronésiens que l'on peut appeler les « protomalgaches » (du grec protos – « premier ») est à l'origine : de la langue malgache commune à toute l'île : une langue issue duproto-austronésien, appartenant à la brancheproto-malayo-polynésienne (proto-MP) et à la sous-branche proto-Sud-Est Barito (proto-SEB)qui partage ces mêmes bases anciennes communes avec les langues 26 dayak actuelles du groupe barito de Bornéo Sud telles que le ma'anyan, dusun deyah, dusun malang, dusun witu et paku actuels ; de tout le fonds culturel malgache commun à tous les Autronésiens, des îles du Pacifique à l'Indonésie, en passant par la Nouvelle-Zélande et les Philippines : coutumes anciennes (comme celle d'ensevelir les défunts dans une pirogue au fond de la mer ou d'un lac), agriculture ancienne (la culture dutaro-saonjo, de la banane-akondro, de la noix de coco-voanio et de la canne à sucre-fary qui est originaire de l'île de Nouvelle Guinée), l'architecture traditionnelle (maisonlevu végétale à base carrée sur pilotis), la musique (les instruments comme laconque marine antsiva, le tambour de cérémonie hazolahy, le xylophone atranatrana, la flûte sodina ou encore la cithare valiha) et la danse Note 1 (notamment la « danse des oiseaux » que l'on retrouve à la fois au centre et dans le Sud) . Au tout début du peuplement, appelée « période paléomalgache », les Ntaolo se subdivisèrent, selon leurs choix de subsistance, en deux grands groupes : les Vazimba (de *ba/va-yimba-« ceux de la forêt », de *yimba-« forêt » en 27 proto Sud-Est Barito (SEB), aujourd'hui barimba ou orang rimba en malais ) qui s'installèrent - comme leur nom l'indique - dans les forêts de l'intérieur et les Vezo (de *ba/va/be/ve-jau, « ceux de la côte » en proto-Malayo- 28 Javanais, aujourd'hui veju en bugis et bejau en malais, bajo en javanais ) qui restèrent sur la côte Ouest. Le qualificatif Vazimba désignait donc à l'origine les Ntaolo chasseurs et/ou cueilleurs qui décidèrent de s'établir « dans la forêt », notamment dans les forêts des hauts plateaux centraux de la Grande Île et celles de la côte Est et Note 2 Sud-Est , tandis que les Vezo étaient les Ntaolo pêcheurs qui restèrent sur les côtes de l'Ouest et du Sud 29 (probablement les côtes du premier débarquement) . Waka – « canoë à balancier » Notons ici un débat fondamental parmi la communauté des chercheurs : le mot vazimba étant un qualificatif austronésien qui a donné au malgache le mot vahoaka-le austronésien désignant les « habitants de la forêt » d'une manière générale (y compris les Austronésiens eux-mêmes « peuple », du proto-austronésien qui s'installèrent dans les forêts), il n'est pas à exclure que d'autres hominidés vazimba aborigènes, de type homme *va-waka – « ceux des canoës », de Florès par exemple, aient habité dans les forêts de Madagascar des dizaines - voire des centaines - de milliers « peuple de la mer ». d'années avant l'arrivée des vazimba austronésiens. Quelques-uns ont peut-être encore existé à l'arrivée des vahoaka ntaolo austronésiens au premier millénaire avant notre ère. Ceci pourrait expliquer le mythe des « petits hommes/nains primaires de la forêt » que les vahoaka ntaolo austronésiens - ancêtre de la majorité des malgaches actuels - auraient rencontrés et assimilés (ou peut-être anéantis) à leur arrivée. Les preuves irréfutables sous- tendant ce mythe manquent encore aujourd'hui. Seuls l'archéologie et la génétique pourront les apporter. Enfin, il n'est pas à exclure non plus que le mythe des « vazimba-petits hommes/nains » ait été emmené par les Austronésiens à partir des îles où ils habitaient auparavant, auquel cas ce mythe pourrait effectivement concerner les hominidés de type « Florès » ou Négrito (orang asli en malais). Ces derniers, de petite taille, ont en effet habité les forêts des îles de la Sonde bien avant l'arrivée des Austronésiens et y sont considérés comme étant les peuples aborigènes. On sait par exemple que le mythe de l'ogre « Trimo be - mangeur d'enfant » est un conte emmené par les Austronésiens et parle en fait du tigre (de * (t)rimu, « tigre » en proto-MP) qui habite les forêts des îles de la Sonde. Le mythe des « petits nainsvazimba » pourrait avoir subi un voyage similaire. Des simulations sur ordinateur de la navigation entre l'Indonésie et Madagascar permettent de comprendre les Bas-relief du temple deBorobudur itinéraires possibles qui ont amené à la colonisation de Madagascar par desAustronésiens à partir du début de notre (VIIIe siècle) dans le centre de Java ère. Les Maldives, et dans une moindre mesure les Chagos voisines, étaient une escale probable sur la route de en Indonésie, montrant un bateau à balancier typique de la technologie Madagascar, aussi bien depuis Sumatra que depuis le sud de l'Inde et Sri Lanka, où des marins et marchands 30 navale austronésienne. javanais et malais se rendaient pour le commerce . Quant à la cause de la venue de ces Austronésiens, l’histoire de l'océan Indien du début du premier millénaire de notre ère est encore très mal connue. On peut seulement supposer que l’île de Madagascar joua un rôle important dans le commerce, notamment celui des épices, entre l’Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient, directement ou via les côtes africaines. Il se peut notamment que ces vahoaka ntaolo aient en particulier recherché du bois solide pour construire leurs canoës, tel le vintana (un nom que l'on trouve encore aujourd'hui dans le vinta des canoës Bajau, homonyme contemporains des Vezo). Immigrations néo-austronésiennes, bantous, perses et arabes (700-1600) Dès le milieu du premier millénaire jusqu'à 1600 environ, les Vazimba de l'intérieur autant que les Vezo des côtes accueillirent de nouveaux immigrants moyen-orientaux (Perses Shirazi, Arabes Omanites, Juifs arabisés), africains (Bantous) et orientaux (Indiens Gujarati, Malais, Javanais, Bugis et Orang Laut) voire européens (Portugais) qui s'intégrèrent et s'acculturèrent à la société V ezo et Vazimba, souvent par alliance matrimoniale. Bien que minoritaires, les apports culturels, politiques et technologiques de ces nouveaux arrivants à l'ancien monde Vazimba et Vezo modifièrent lentement mais substantiellement leur société et seront à l'origine des grands bouleversements du XVIe qui conduiront à l'époque féodale malgache. Vaγimba – « ceux de la forêt » en proto-barito du Sud-Est (ancienne Le brassage avec les pasteurs-agriculteurs Bantous africains du Moyen Âge, par exemple, explique les nombreux langue austronésienne dont la superstrats bantous swahilis dans la langue proto-austronésienne des Vazimbas, notamment le vocabulaire branche moderne dite «barito domestique et agraire (exemples : le bœuf « omby » du swahili ngumbe, l'oigon « tongolo » du swahili kitungu, la oriental » regroupe le malgache et des langues parlées par des peuples marmite malgache « nongo » vient denungu en swahili) Dayaks du bord du fleuve Barito à 31 Bornéo (Kalimantan du Sud): Les clans néo-austronésiens (Malais, Javanais, Bugis,Toraja et Orang Laut), quant à eux, historiquement et ma'anyan, dusun deyah, dusun globalement - sans distinction de leur île d'origine - dénommés les Hova (de uwa-« homme du peuple », 32 malang, dusun witu et paku). (Photo « roturier » en vieux bugis), ont, selon les traditions orales , débarqué au Nord et à l'Est de l'île. Selon Wikicommons : Dayak de Borneo) l'observation des linguistes au sujet des emprunts aux vieux malais (sanscritisé), vieux javanais (sanscritisé) et vieux bugi du Moyen Âge dans le fonds de vocabulaire proto-austronésien (proto-SEB) originel, les premières 33 vagues hova sont arrivées au VIIIe siècle au plus tôt . Diplomates, officiers, savants, commerçants ou simples soldats, certains alliés aux marins Orang Laut ou Talaut (Antalaotra en malgache), ces hova étaient probablement issus des thalassocraties indonésiennes. Leurs chefs, connus sous le nom des diana ou andriana ou raondriana (de (ra)hadyan-« seigneur » en vieux javanais, aujourd'hui raden et qu'on retrouve également encore dans le titre de noblesseandi(an) chez les Bugis), se sont, pour la plupart, alliés aux clans vazimba : (1) au nord-ouest dans la région de l'actuel Ankoala (du malais/de l'indonésienkuala-« estuaire ») où les hova Orang Laut (Antalaotra en malgache) avaient probablement établi leur base pour les actions dans l'océan Indien. (2) sur la côte Est (Betsimisaraka) où les chefshova étaient également appelésFilo be. (3) au sud-est où les dynatieshova Zafiraminia et Zafikazimambo notamment qui fondèrent les royaumesAntaisaka, Antaimoro, Antambahoaka, etc. (4) à l'ouest : la dynastie Maroserana(na) qui fonda le royaumeSakalava est elle-même issue des Zafiraminia de la côte Est. (5) au Centre où les alliances répétées des chefs andriana) ( des hova (tels qu'Andrianerinerina et Andriantomara et leurs descendants) avec les chefs des clans vazimba (tels que Rafandrana et, plus tard, Rabiby et leurs descendants) durant tout le début du second millénaire fut à l'origine du Royaume Merina (fondé à Ambohidrabiby par la dynastie de Ralambo) ainsi que du royaume Betsileo. Époque ancienne : naissance des ethnies et royaumes (1600-1895) À l'intérieur des terres, les luttes pour l'hégémonie des différents clans néo-Vazimba des hauts plateaux centraux (que les autres clans néo-Vezo des côtes appelaient sans distinction les Hova) aboutirent à la naissance des royaumes et/ou ethniesMerina, Betsileo, Bezanozano, Sihanaka, Tsimihety et Bara. Sur les côtes, l'intégration des nouveaux immigrés orientaux, moyen-orientaux et africains donnèrent naissance aux royaumes et/ou ethnies néo-Vezo : Antakarana, Boina, Menabe (réunis plus tard en Sakalava) et Vezo (côte Ouest), Mahafaly et Antandroy (Sud), Antesaka, Antambahoaka, Antemoro,Antaifasy, Antanala, Betsimisaraka (côte Est). Village austronesien aveclevu sur La naissance de ces grands royaumes « post-Vazimba »/ « post-Vezo » modifièrent essentiellement la structure piloti (*levu-« maisons » en proto- politique de l'ancien monde des clans néo-Vazimba et néo-Vezo, mais la grande majorité des anciennes catégories austronésien qui a donné en demeurèrent intactes au sein de ces nouveaux royaumes : la langue commune, les coutumes, les traditions, le sacré, malgache an-devu –« à la l'économie, l'art des anciens demeurèrent préservés dans leur grande majorité, avec des variations de forme selon maison ») : tous les villages des ntaolo vazimba et vezo de les régions. Madagascar étaient probablement Aujourd'hui, la population de Madagascar peut être considérée comme le produit d'un brassage entre les premiers similaires au premier millénaire. On retrouve d'ailleurs encore ce modèle occupants vahoaka ntaolo austronésiens (Vazimba et Vezo) et, ceux arrivés plus tardivement (Hova néo- aujourd'hui sur toutes les côtes de la Austronésiens, Perses, Arabes, Africains et Européens). Grande Île et dans les zones intérieures reculées (forêts, etc.). Génétiquement, le patrimoine austronésien originel est plus ou moins bien réparti dans toute l'île. Les chercheurs 34 ont notamment remarqué la présence, partout, du « motif polynésien » , un vieux marqueur caractéristique des populations austronésiennes datant d'avant les grandes immigrations vers les îles polynésiennes et mélanésiennes, (ca 500 av. J.-C. au plus tard). Ceci supposerait un foyer de départ commun entre les ancêtres des Polynésiens actuels (partis vers les îles Pacifiques à l'est) et des vahoaka ntaolo (partis vers l'ouest jusqu'à Madagascar) vers (ou avant) 500av. J.-C. Phénotypiquement, c'est parmi les populations des hautes terres (Merina, Betsileo, Bezanozano, Sihanaka), plus endogames, que le phénotype austronésien mongoloide sundadont est le plus prégnant. On remarque également parfois le phénotype austronésien australoïde et austronésien négrito partout à Madagascar (y compris sur les hauts plateaux). Contrairement au phénotype bantu, le phénotype austronésien « negrito » se caractérise notamment par sa petite taille. La production de café est affectée dans les années 1870 à cause de la propagation d'une maladie venue de Ceylan et des colonies anglaises et néerlandaises . [réf. nécessaire] Les populations locales ont également souffert, comme de nombreux pays africains, de la traite des esclaves. Ainsi, par exemple, des esclaves malgaches ont été amenés par les Européens dans la région du Virreinato au Pérou, en Amérique du Sud, et se sont installés principalement sur la côte nord du pays, dans une zone connue sous le nom de Piura. Il existe même au Pérou un lieu baptisé « Ferme Malakasy », qui date de l'époque à laquelle les Malgaches ont été exploités dans la culture des champs, et qui évoque le nom de leur pays d'origine, tout comme il est prononcé dans leur propre langue. Actuellement au Pérou, les descendants de ces esclaves sont connus comme « Mangaches », une corruption de la langue au fil du temps. Ces descendants des Malgaches ont encore conservé dans de nombreux cas, les caractéristiques d'origine afro-indonésien. Leur intégration au Pérou a été si forte qu'ils ont contribué à la culture de ce pays par la création de formes musicales telles que tondero. Ils ont même eu une influence dans le domaine politique puisque l'ancien président péruvien Luis Miguel Sánchez Cerro, qui a gouverné ce pays dans la troisième décennie du XXe siècle, était un « Mangache ». Époque coloniale (1895-1960) Avant la colonisation connue de tous et développée ci-dessous, un homme fut nommé premier Consul de France à Madagascar, sous le second-empire: Jean Laborde, le 12 avril 1862. Il est le précepteur du futur Roi Radama II, mais aussi confident des missionnaires, initiateur de l'industrie malgache et amant de la reine Ranavalona Ire. e Ce n'est véritablement qu'à la fin du XIX siècle, lors du partage de l'Afrique par les Européens à la conférence de Berlin (1884-1885), que sonne le glas de l'expansion et de l'indépendance du Royaume de Madagascar. Les politiciens malgaches jouaient jusqu'alors sur les rivalités des puissances occidentales pour conserver leur souveraineté. Le traité de Berlin attribue l'île à la France (position stratégique face aux Anglais, dans l’océan Indien). La France signe alors un traité avec le Royaume de Madagascar qui repose sur l'ambiguïté de la langue malgache et qui ne donne théoriquement aucun droit à la République française sur le 35 Royaume de Madagascar. Mais, au fil des incidents diplomatiques, la France mène une politique de plus en plus intrusive , puis entreprend la conquête de l'île. Conquête française La résistance est massive, l'armée malgache parvient à repousser les premières vagues d'invasion en 1883 mais les combats décisifs suivront. Ils sont connus sous le nom de « deuxième guerre franco-malgache ». Contrairement à un récit forgé par les autorités, puis diffusé dans l'enseignement, les malgaches sont vaincus facilement. Les ennemis principaux ne sont ni les monarques ou chefs indigènes, ni les sultans marchands d'esclaves, mais le 36 climat et les maladies . Lorsque le gouvernement français envoie une armée de conscrits mal préparés qui progresse très lentement, les maladies font des ravages dans leurs rangs. Finalement, au premier coup de canon sur la capitale Antananarivo, la reine Ranavalona III fait hisser le drapeau blanc. Quand la campagne de Madagascar se termine en 1895, l'armée française a perdu 13 tués et 88 blessés au cours des combats, et 4 498 morts de maladies (paludisme, dysenterie...), soit près de 30 % des pertes sur un effectif total de 36 14 850 hommes . Administration française Le taro (saonjo) qui est, selon un très La conquête est suivie de dix ans deguerre civile larvée, due à l'insurrection desMenalamba. vieux proverbe malgache, « l'ainé du riz » (Ny saonjo zokin'ny vary) Madagascar sera sous administration française du 6 août 1896 au 14 octobre 1958. constitue la base alimentaire de tous les Austronésiens, notamment des Le général Joseph Galliéni, nommé gouverneur général de Madagascar (1896-1905), contribue à pacifier l'île, non anciens Ntaolo Vazimba et Vezo sans mesures répressives. Selon ce dernier, l'action militaire devait être accompagnée d'une aide aux peuples colonisés dans différents domaines, comme l'administration, l'économie et l'enseignement. Elle nécessitait un contact permanent avec les habitants ainsi qu'une parfaite connaissance du pays et de ses langues. Le 27 septembre 1896, l'administration française abolit l'esclavage (il s'agissait d'un esclavage inter -malgache). 37 Durant l'été 1897 a lieu le massacre d’Ambiky cité par Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme, comme un des exemples de la violence de la conquête coloniale. Sous l'impulsion de Galliéni, de nombreuses infrastructures sont mises en place : premier chemin de fer 38 Tananarive-Tamatave (achevé en 1903), achèvement du chemin de fer de Madagascar , développement rapide du 39 réseau routier (1905 à 1935) , Institut Pasteur, écoles. Des cadres coloniaux ont participé à la construction et au Pirogue-sarcophage de Dayak bon fonctionnement de ces infrastructures. Citons, par exemple, le docteur Guy Muraine, médecin-commandant d'Indonésie : une sépulture qui des troupes coloniales, en service à Tananarive, qui a été chargé du cours de médecine opératoire à l'école de 40 rappelle les traditions orales médecine de Tananarive, par décision du Président de la République du 29 janvier 1937 . Il avait fait sa thèse témoignant que les anciens Vazimba pour le doctorat en médecine sur « le traitement actuel des fractures du maxillaire inférieur » alors qu’il était élève ensevelissaient leurs morts dans des du service de santé de la marine, externe des hôpitaux (In-8. Bordeaux, impr . Cadoret, 1924) . pirogues-sarcophages, sous la mer ou sous un lac Pendant la colonisation française, un enrichissement de la population malgache est constaté, reflété à travers un 41 achat croissant de tissus . En 1907, pour la première fois depuis un siècle, les exportations malgaches sont supérieures aux importations, et le pays s'enrichit. De nombreux jeunes Malgaches vont aussi étudier en France et contribueront à faire connaître Madagascar. Madagascar est avec 46 000 hommes l'une des colonies françaises à mobiliser le plus de soldats par rapport à sa 42 population durant la Première Guerre mondiale . La période coloniale est toutefois accompagnée de mouvements de lutte pour l'indépendance : les Menalamba, les La flûte suling indonésienne, cousine Vy Vato Sakelika, le MDRM. En 1927, d’importantes manifestations sont organisées à Antananarivo, notamment à de la sodina. 43 l'initiative du militant communiste François Vittori, emprisonné à la suite de cette action . Le MDRM est lui accusé par le régime colonial d'être à l'origine de l'insurrection de 1947 et sera poursuivi par de violentes répressions. La répression menée contre la résistance du peuple malgache à sa colonisation aurait fait au total des dizaines de milliers de morts pour une population de 3 millions 44 d'habitants à l'époque . Pendant la Seconde Guerre mondiale, pour contrer une possible menace japonaise sur Madagascar, l'Empire britannique mène à partir de mai 1942 l'opération Ironclad et prend progressivement possession des points stratégiques de l'île. Les Français libres n'arriveront qu'en janvier 1943, provoquant une nouvelle fois des tensions entre le général de Gaulle et le gouvernement britannique. En mars 1947, l'Insurrection malgache éclate, entraînant une répression sanglante par l'armée française qui fait plusieurs dizaines de milliers de morts, les chiffres oscillant, selon les sources, entre une dizaine de milliers et 45 89 000 d'après Jacques Tronchon . Cependant, la presse française avance souvent le chiffre de 80 000 morts. De leur côté, Jean Frémigacci, maître de conférence à l'université Paris I, et Lucile Rabearimanana, professeur à l’université de Tananarive, retiennent les chiffres de 140 Français et 2 000 Malgaches tués par les insurgés ; entre 1 000 et 2 000 Malgaches tués par les milices d'autodéfense européennes ; enfin, entre 5 000 et 6 000 insurgés malgaches tués par l'armée française. Joueurs de valiha des Philippines et Territoire d'outre-mer de 1946 à 1958, Madagascar obtient un premier niveau d'autonomie le 10 octobre 1958, en de Madagascar. tant que République autonome malgache au sein de la Communauté. Le 14 octobre, Philibert Tsiranana devient 1er mai 1959. président du Conseil de gouvernement avant d'être élu premier président de la République le Indépendance et Première République (1960-1975) L'île accède à l'indépendance le 26 juin 1960 mais la Première République malgache reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante, en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces, et quitte le pouvoir en 1972. Il donne les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa qui décide d'organiser un référendum afin d'officialiser son pouvoir pour une période transitoire. Le référendum l'ayant plébiscité, il crée un gouvernement d'union nationale, qu'il dirige jusqu'en 1975, avant de passer le flambeau au populaire colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava. Ce dernier est assassiné au bout d'une semaine, le 11 février 1975 à 20 heures. Après l'assassinat du général Ratsimandrava, Madagascar a été dirigé par unComité national de direction militaire présidé par le général Andriamahazo. Le 14 juin 1975, Didier Ratsiraka est nommé chef de l'État et du gouvernement. Le Comité national de direction militaire est alors remplacé par un Comité national de la révolution. Expérience socialiste et Deuxième République (1975-1991) Le 21 décembre 1975, les Malgaches approuvent par vote référendaire la Charte de la Révolution socialiste et la nouvelle constitution instituant la Deuxième République avec Didier Ratsiraka comme président. Le 30 décembre 1975, le capitaine de frégate Didier Ratsiraka proclama la République démocratique de Madagascar. En mars 1976, il créa le parti Avant-Garde de la Révolution malgache (AREMA). Par la suite, il entreprend de s'aligner sur la position du bloc soviétique, tout en étant l'un des militants actifs du non-alignement. En 1976, le gouvernement termine l’expulsion de l'armée française et ferme les ambassades et consulats. Ratsiraka instaure le franc malgache (FMG) et délaisse le franc CFA. L'État contrôle tous les échanges avec l'extérieur. Vers la fin des années 1980, après plus de 10 ans d'expérience socialiste, il est contraint[réf. nécessaire] d'engager le pays sur la voie d'un libéralisme prudent. Après-socialisme et Troisième République (1991-2010) 1991 Note 3 L'opposition à Didier Ratsiraka s'amplifie. Des manifestations populaires sont réprimées par l'armée, faisant de nombreuses victimes . Il s'est avéré nécessaire de rapprocher les protagonistes. Le Premier ministreGuy Razanamasy a fait adopter la Convention du 31 octobre 1991. C'est sur la base de cette convention que les autres solutions de sortie de crise se fondaient. 1992 Après une brève période transitoire où le président Ratsiraka n'assurera qu'une fonction symbolique au profit de Albert Zafy qui dirigera la Haute Autorité de l'État, une nouvelle Constitution est adoptée par référendum, et Albert Zafy , candidat de l'opposition, est élu à la présidence en 1993. 1993 Instauration d'un régime parlementaire. L'Assemblée nationale élit Me Francisque Ravony, au poste de Premier ministre. Début d'un libéralisme économique et politique sans précédent. La démocratie est devenue le leitmotiv du régime de Zafy , soucieux de se distinguer de son prédécesseur . Il instaure aussi un nouveau style de gouvernement voulant selon lui se rapprocher et être au contact du « peuple ». Il multiplie les tournées en province et dans les campagnes les plus reculées (le fameux « Mada Raid »), délaissant ainsi la capitale où se joue un jeu politique des plus mouvementés. Il s'ensuit une certaine instabilité politique caractérisée par les multiples motions de censure et changements de gouvernement, situation que le Président Zafy n'a de toute façon pas le pouvoir de maîtriser. Par ailleurs, l'ajustement structurel de l'économie est au point mort, la croissance tant attendue et promise n'est pas au rendez-vous, les dirigeants malgaches s'étant de plus aventurés et égarés dans les « financements parallèles ». Le torchon a fini par brûler entre Albert Zafy et son Premier ministre soutenu par les députés de la majorité. Le président a dû faire appel à un référendum constitutionnel donnant le pouvoir au président de la République de nommer le Premier ministre afin de destituer Me Ravony, remplacé par le Dr Emmanuel Rakotovahiny. 1996 Cet amendement de la Constitution sonna quelque peu le glas du parlementarisme, ce qui provoqua une guerre ouverte entre le président et les députés, laquelle se soldera d'abord par une nouvelle motion de censure du gouvernement et surtout par le vote en juin 1996 de la motion d'empêchement définitif du président par 93 députés sur 135. Le Premier ministre Norbert Ratsirahonana devient chef de l'État par intérim en attendant les nouvelles élections. L'amiral Didier Ratsiraka, rentré quelques mois plus tôt de son exil en France, est réélu au 2e tour de l’élection présidentielle (contre Zafy). Madagascar connaît une période de stabilité économique jusqu'en 2001 avec 4,3 % de croissance annuelle moyenne. 2001 Le maire de la capitale, Marc Ravalomanana, arrive en tête de l'élection présidentielle de décembre 2001. Un second tour est prévu mais celui-ci revendique la victoire dès le premier tour sur la base des résultats publiés par son propre quartier général à Ankorondrano (quartier de Tananarive). Ravalomanana dénonce une fraude électorale massive et décide d'acculer ainsi le régime Ratsiraka. Le président Didier Ratsiraka tente de reprendre la main en modifiant les membres de la Haute Cour Constitutionnelle, chargée de proclamer les résultats électoraux à Madagascar. Le candidat Ravalomanana réclame la confrontation des procès-verbaux en sa possession et les procès-verbaux officiels. Le régime refuse une telle méthode jugée « illégale » mais exhorte les opposants à participer au second tour . 2002 Marc Ravalomanana est élu président de la République et nomme plus tard Me Jacques Sylla, « Premier ministre ». La capitale étant acquise à la cause de l'ancien maire, Didier Ratsiraka décide de délocaliser le siège du gouvernement à Toamasina, son fief et principal port de l'île situé dans l'est. Le régime érige des barrages routiers pour paralyser et asphyxier la capitale, ce qui finit par paralyser tout le pays. À l'invitation de l'Union Africaine et du président du Sénégal Abdoulaye Wade, les deux parties protagonistes se réunissent à Dakar et signent des accords en avril 2002 qui prévoit notamment un nouveau décompte des voix, l'organisation d'un référendum (à la place d'un second tour) si la majorité absolue n'était pas obtenue et l'instauration d'un gouvernement d'union nationale dirigé par M. Ravalomanana. Ces accords ne seront pas respectés par les deux parties qui camperont sur leur position, une fois rentrés au pays. Ravalomanana ne relâche pas la pression et finit par obtenir l'annulation de la nomination de la nouvelle Haute Cour constitutionnelle en raison d'un vice de forme, la Cour précédente, reconduite dans ses fonctions, se char ge de procéder à la publication des résultats des élections. En mai 2002, Marc Ravalomanana est déclaré vainqueur dès le premier tour avec plus de 51 % des voix. Il est investi dans ses fonctions de président de la République une semaine plus tard. Il confirme Jacques Sylla au poste de Premier ministre. Il décide de faire appel aux réservistes de l'armée pour lancer des expéditions contre les troupes fidèles à Didier Ratsiraka et pour « libérer » les provinces des barrages. Les deux camps s'affrontent désormais militairement. En juillet 2002, Toamasina, la dernière province où le camp Ratsiraka s'est retranché est tombé entre les mains de Ravalomanana. Didier Ratsiraka prend la fuite avec ses fidèles à bord d'un avion à destination de la France. Les pays occidentaux, les États-Unis en tête, et la France en dernier, reconnaissent la victoire de Ravalomanana. Cependant, l'Union africaine, l'ONU et les bailleurs de fonds ne reconnaissent le régime de Marc Ravalomanana qu'en janvier 2003, à la suite des élections législatives remportées par son parti. À la fin de son premier mandat, le président Marc Ravalomanana élabore sa vision « Madagascar Naturellement » et met en œuvre le Madagascar Action Plan 46 (MAP), un nouveau programme de développement pour 5 ans . 2006 En décembre, le président Marc Ravalomanana est réélu dès le premier tour avec 56 % des voix pour un second mandat de 5 ans, avec comme principal objectif la 47, 48 réalisation du MAP . 2007 En avril 2007, Marc Ravalomanana fait modifier par voie référendaire la Constitution dans un sens qui renforce les pouvoirs présidentiels en permettant les ordonnances « en cas d’urgence et de catastrophe ». Cette révision introduit en outre l’anglais comme troisième langue officielle, modifie la structure administrative 15 en remplaçant les six provinces autonomes par 22 régions et supprime le caractère laïc de l’État malgache . L’opposition voit dans cette révision des risques de dérive autocratique tandis que l’Église catholique romaine malgache critique sévèrement l’organisation du référendum, et pointe « le pouvoir exorbitant » accordé au président. Les autorités épiscopales catholiques craignent que le président Ravalomanana, qui est vice- 49 15 président de la puissanteÉglise réformée de Madagascar interfère directement dans les activités religieuses . 2008 Note 4, Note 5 50 Au fil des années, les partis d'opposition accusent le régime de paralyser les entreprises locales comme la Savonnerie tropicale , la société le Quartz . Le gouvernement ne serait pas neutre vis-à-vis des diverses concurrences entre entreprises, qui devraient ne compter que sur elles-mêmes pour assurer leur gestion. Marc Ravalomanana est également pointé du doigt par l'opposition pour avoir « éliminé » les entrepreneurs malgaches performants, accaparé leurs affaires pour se Note 6 placer lui-même dans tous les secteurs économiques bénéficiaires . Le problème principal est que des luttes intestines incessantes conjuguées à l'âge de la majorité des élites négligeant leur succession a creusé un vide politique et amené un cruel défaut d'émulation. Le processus électoral est également fortement décrié par les opposants, qui voudraient lui apporter de fortes améliorations afin d'éviter les troubles lors de chaque 51 élection présidentielle . août 2008 Le régime Ravalomanana mène un bras de fer intense avec la commune urbaine d'Antananarivo dirigée par le maire révolté de la capitale Andry Rajoelina. Depuis 52 l'accession de ce dernier à ce poste, se sont succédé la confiscation des recettes de la commune par le Trésor , le retrait à la commune de la gestion de la gare 53 routière d'Ampasapito, le retrait de la gestion de l'assainissement de la capitale ; on a constaté d'autre part l'absence de travaux sérieux de la part de la mairie et la dégradation flagrante de la ville. Novembre 2008 En juillet 2008, le président malgache cède une licence d'exploitation de 1,3 million d'hectares de terres - la moitié des terres arables malgaches - pour une durée de 54 quatre-vingt-dix-neuf ans à la multinationalesud-coréenne Daewoo Logistics dans le but d’approvisionner la Corée du Sud notamment en maïs . L'information est 55 dévoilée en novembre à la suite de la publication dans le Financial Times relayé par d'autres médias du monde et sème la panique du peuple dans la capitale ainsi 56 que la colère et la peur del'envahisseur contribuant à porter au pouvoirAndry Rajoelina qui dénonce l'accord comme anticonstitutionnel en mars 2009 . Décembre 2008 Le ministre de la Communication de Marc Ravalomanana ferme la chaine de télévision Viva du maire de Tananarive - Andry Rajoelina ayant diffusé un reportage 57 sur l'ancien président Ratsiraka (acte interdit par les lois sur les médias et n'ayant pas eu l'autorisation du ministère de la Télécommunication) . S'ensuivent protestations et manifestations. 2009 Janvier et février 2009 En janvier 2009, de violentes émeutes secouent la capitale, les partisans du maire de la ville multiplient rassemblements et manifestations. Le 26 janvier 2009, Andry Rajoelina amène ses partisans dans les rues de la capitale. Les partisans du mouvement orange s'en prennent à la télévision publique, la radio nationale et ciblent les biens du Président Ravalomanana. Plusieurs commerces (Citic, Jumbo Score, Courts, Magro, Suprême Center, Miroiterie de Madagascar...) sont par ailleurs mis à sac et incendiés. Le 31 janvier 2009, Andry Rajoelina s'autoproclame « en char ge » de la République de Madagascar. Le 7 février, Andry Rajoelina désigne sur la place du 13-Mai son Premier ministre « Monja Roindefo » et lui « donne » le Palais d'État d'Ambohitsorohitra. Ce dernier guide le mouvement Orange pour prendre le palais. Les forces de l'ordre ont quadrillé les alentours du palais (zone rouge). Une délégation du mouvement Orange, conduite par le général Dolin, entame des pourparlers avec les responsables du palais. Les gardes leur déclarent que le palais ne pouvait être envahi et qu'ils devraient tirer si jamais la foule forçait l'entrée. La délégation revenant vers la foule l'informe que les gardes allaient tirer mais celle-ci se rue sur le palais, la garde 58 59 présidentielle ouvre le feu, tuant 28 manifestants et en blessant 212 autres . Plusieurs individus sont encore portés disparus jusqu’à ce jour . Mars 2009 60 Andry Rajoelina, poursuivi par la justice, se réfugie à l'ambassade de France le 6 mars 2009 . Le 16 mars 2009, dans la soirée, les militaires mutins prennent de force le Palais d'Ambohitsorohitra, usant de blindés et de lance-roquettes. Le 17 mars 2009, Marc Ravalomanana démissionne de son poste de Président de la République sous la pression d'une partie de l'armée, il transfère l'intégralité de ses pouvoirs à un directoire militaire dirigé par trois généraux. Après emprisonnement et menace de mort par certains éléments de Andry Rajoelina les trois généraux sont contraints de transférer le pouvoir à ce dernier (malgré le fait que le vice amiral Hyppolite Ramaroson ait dit qu'il n'oublierait jamais cela). Ces 61 changements sont considérés par l'ensemble de la communauté internationale comme un putsch que la France est la première à condamner . Le pays est dirigé pendant quelques heures par le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson, doyen du directoire militaire. Ce dernier transmet le « pouvoir » à Andry Rajoelina président de la Haute Autorité de transition (HAT) en attendant la tenue de nouvelles élections qu'il annonce dans les vingt-quatre mois à venir (élections qui n'auront pas lieu). Il prête serment le21 mars 2009 au Stade municipal de Mahamasina. En retour, le 23 mars 2009, les partisans de Marc Ravalomanana se rassemblent dans le centre de la capitale malgache pour dénoncer la prise de pouvoir illégale d'Andry Rajoelina et réclamer le retour du président Marc Ravalomanana en l'appelant affectueusement « dadanay ». Cette manifestation est réprimée par l'armée 62 de M. Andry Rajoelina . 63 Le 27 mars, Andry Rajoelina accorde la grâce présidentielle à une partie des prisonniers politiques. Avril 2009 Début avril, les assises nationales sous la présidence de la Haute Autorité de Transition (HAT) fixent la tenue d'un référendum constitutionnel en septembre 2009, des élections législatives en mars 2010 et une élection présidentielle en octobre 2010, en l'absence des représentants du Tiako i Madagasikara (en), le parti de 64 65 Marc Ravalomanana, tenant des assises séparées tandis que des tentatives de conciliations diplomatiques sont engagées . Auparavant, le premier ministre par intérim du régime de transition dirigé par Andry Rajoelina, le généralCharles Rabemananjara, transfère son pouvoir àRoindefo Monja. 66 Le 14 avril, Marc Ravalomanana en exil au Swaziland nomme à son tour un Premier ministre « légal », Manandafy Rakotonirina (en) et revient sur sa 67 démission présidentielle du 17 mars. Cette nomination, est aussitôt dénoncée par le pouvoir en place et le ministre de la justice de la HAT lance un mandat d'arrêt 68 contre le président déchu et son ministre des Finances . L'ONU et les officiels étrangers sont ballottés. Le lendemain, la HAT nomme 11 nouveaux ministres qui 69 69 rejoignent le gouvernement le 31 mars . Le 29 avril, arrestation du Premier ministre désigné de l'ex-président en réunion politique avec Ihanta Randriamandranto 70 tête du parti TEZA, des femmes tananariviennes se désignant « légalistes » . 30 avril, le président de l'Assemblée nationale, Jacques Sylla, assisté de parlementaires, renouvelle son serment de continuer à servir la nation malgache. Mai 2009 71 Le président de l'Union africaine affrète un avion spécial pour le président de la HAT, pour un séjour non officiel de concertation, de 3 jours en Libye. Des représentants de l'UA, de la SADC, de l'OIF et de l'ONU organisent à l'hôtel Carlton de la capitale une table de négociation avec les quatre principaux partis 72 politiques malgaches actuels. 73 Marc Ravalomanana s'est exilé en Afrique du Sud et accuse le gouvernement français de se comporter en colonisateur inassouvi. Le vol Air Madagascar du 27 mai 2009 à destination directe de la France est réquisitionné par Andry Rajoelina sans que les passagers ne soient prévenus et fait un détour par Dakar où la HAT se concertera aussi avec le président sénégalais Abdoulaye Wade. Un parti vert « hasin'i madagasikara » naît en faveur d'une politique écologique. Juin 2009 La SADC reconnait la présence de Ravalomanana comme chef d'État à sa conférence annuelle. Pour la première fois depuis la dernière guerre mondiale, les forces armées malgaches installent un périmètre d'alerte dans la défense préventive des frontières du pays, à la suite de rumeurs d'intervention militaire de la SADC. Le Koweït octroie plusieurs millions de dollars des États-Unis à investir dans les infrastructures routières. Orange (France Telecom) achève la liaison de Madagascar au monde par la fibre optique. 74 75 Le 15 juin, une bombe artisanale explose sans faire de victime dans un supermarché Leader Price de la capitale (c'est la première fois depuis la révolution de 1976). 76 L'exécution de commerçants par des expéditions de gangs armés s'amplifient. Juillet 2009 Des rumeurs d'un coup d'État par des mercenaires étrangers à la solde du parti Ravalomanana. Plusieurs attentats à la bombe artisanale sont signalés dans la 77 capitale . 78 79 La Croix-Rouge de Madagascar ouvre les premiersRestos du Cœur malgaches avec le soutien initial de l'ambassade de France . Septembre 2009 80 La 64e session de l'assemblée générale de l'ONU intègre Andry Rajoelina président de la HAT de la république de Madagascar mais la SADC par son représentant s'y oppose à sa prise de parole comme veut la tradition onusienne. Octobre 2009 Le Groupe international de contact propose l'application partielle des accords de Maputo, à l'hôtel Carlton d'Antananarivo le 6 octobre. Eugène Mangalaza devient Premier ministre le 10 octobre 2009. Mais cette proposition est incomplète car les chefs des 4 mouvances n'ont pas signé le texte. La réunion des 4 mouvances va se 81 dérouler à Addis Abeba en Éthiopie du 3 au 6 novembre 2009 . Novembre et décembre 2009 Les 4 mouvances ont prévu de se réunir à Addis Abeba pour concrétiser les engagements prévus par la charte de Maputo. La mouvance Marc Ravalomanana a tout fait pour que ces discussions n'aboutissent à rien de concret en changeant d'avis toutes les 24 heures. Les réunions d'Addis-Abeba ont abouti sur la signature d'un Acte additionnel à la Charte de Maputo en nommant Andry Rajoelina Président de la Transition, Eugène Mangalaza Premier Ministre de la Transition, et Fetison Rakoto Andrianirina et Emmanuel Rakotovahiny coprésidents du Conseil Présidentiel. Une fois rentrées au pays les délégations ont continué les discussions en vue de mettre en place les différentes institutions prévues par la Charte de Maputo, ainsi que son Acte additionnel, signés à Addis-Abeba. Cependant, la composition du gouvernement d'union nationale pose beaucoup de problèmes, les parties n'arrivant pas à trouver un terrain d'entente. Finalement, le dialogue semble rompu le 8 décembre du fait de la réunion des autres chefs de mouvance à Maputo durant laquelle ils ont signé un document répartissant les portefeuilles ministériels sans le consentement du Président Andry Rajoelina. Une lettre officielle de la Haute Autorité de Transition a été envoyée au gouvernement du Mozambique pour lui signifier la rupture des vols entre les deux pays. Une autre lettre de la HAT a été également envoyée aux autorités d'Afrique du Sud pour interdire une liste de personnalités de prendre un vol en direction de Madagascar. Les leaders des 3 mouvances citées dans cette lettre étaient donc retenus plusieurs jours en exil forcé en Mozambique et en Afrique du Sud. Le 18 décembre 2009 le Président de la Haute Autorité de la Transition signe une ordonnance (no 2009-018) réorganisant le régime de la Transition. C'est la fin des mouvances à Madagascar . Quatrième République (depuis 2010) 82 Par référendum du 17 novembre 2010, la population fait son choix parOUI ou NON au suffrage universel direct sur le changement de la Constitution . 14 14 Le régime semi-présidentiel de la constitution de la Troisième République révisée en 2007 est remplacé par un 82 régime semi-parlementaire, selon la constitution 2010 : « Art. 54 : Le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale ». En décembre 2013, furent organisées conjointement l'élection présidentielle et l'élection législative à Madagascar. Hery Rajaonarimampianina est élu premier président de la Quatrième République, en éliminant son adversaire au second tour Robinson Jean-Louis. Il est investi et prête serment à Mahamasina le 25 janvier 2014. Dans ce jour Jean-Omer Beriziky est encore le chef du gouvernement et depuis le 16 avril 2014, le gouvernement en place est le gouvernement Roger Kolo jusqu'au 16 janvier 2015. En fonction depuis le 17 janvier 2015, le gouvernement est dirigé avec Jean Ravelonarivo. Olivier Mahafaly Solonandrasanale remplace le 10 avril 2016. Institutions Madagascar est une république à régime semi-présidentiel multipartite, où le président est le chef de l'État et le Premier ministre chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres du Parlement : l'Assemblée nationale et le Sénat. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers. Hery Rajaonarimampianina, président de la République. Le chef de l'État actuel est Hery Rajaonarimampianinaélu au suffrage universel direct le 20 décembre 2013, pour 82 un mandat de 5 ans reconductible une fois . Il devient le premier président de la IVe République de Madagascar 83 et succède à Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de la transition. La passation de pouvoir a eu lieu 25 janvier 2014. Subdivisions 84 Les six provinces, nommées en fonction de leur capitale, sont découpées en 22 régions en 2004 . La révision 2007 de la constitution de 1992, supprima 85 l'autonomie de ces provinces . Depuis la constitution de 2010, « Les collectivités territoriales décentralisées de la République sont les communes, les régions et les 86 provinces » . Les nouveaux découpages régionaux et les anciennes provinces Anciennes Population Nouvelles régions 5 provinces 2014 Antsiranana Diana (1), Sava (2) (Diégo- 1 726 399 hab. Suarez) Antananarivo Itasy (3), Analamanga (4), Vakinankaratra (5), Bongolava (6) 6 514 260 hab. (Tananarive) Mahajanga Sofia (7), Boeny (8), Betsiboka (9), Melaky (10) 2 701 129 hab. (Majunga) Toamasina Alaotra-Mangoro (11), Atsinanana (12), Analanjirofo (13) 3 423 287 hab. (Tamatave) Amoron'i Mania (14), Haute Matsiatra (15), Vatovavy-Fitovinany Fianarantsoa 4 664 815 hab. (16), Atsimo-Atsinanana (17), Ihorombe (18) Toliara Menabe (19), Atsimo-Andrefana (20), Androy (21), Anosy (22) 3 404 473 hab (Tuléar) Carte des régions de Madagascar. Éducation 87 Une proportion importante de la population adulte se compose d'analphabètes . Le taux d'alphabétisation des jeunes femmes est au-dessous du taux 87 d'analphabétisme des jeunes hommes . Les dépenses publiques pour l'éducation correspondent à 16,4 % des dépenses gouvernementales dans la période de 2000- 88 89 2007 . La part réservée à l'enseignement supérieur dans le budget public de l'éducation a dégringolé de 32 % au début des années 1990 à environ 13 % en 2000 . 88 Les dépenses courantes pour l'enseignement primaire sont d'environ 57 dollars américains (parité de pouvoir d'achat) par élève . Madagascar possède plusieurs universités. Salaires « Un assistant débutant touche 300 euros et un professeur titulaire en fin de carrière environ 440 », explique Émile Rakotomahanina Ralaisoa, ancien recteur de l'université d'Antananarivo. Même si c'est largement au-dessus du SMIC local, qui est de 28 euros par mois, la profession reste sous-payée. La part réservée à 90 l'enseignement supérieur dans le budget public de l'éducation a dégringolé de 32 % au début des années 1990 à environ 13 % en 2000. Liste et Répartition des centres universitaires nationaux et des écoles internationales Depuis 1972, l'enseignement national à Madagascar se dissocie du programme de la France d'où la distinction entre statuts national et international. Deux classes d'écoles apparaissent : les écoles malgaches « État » et les écoles françaises « diplomatiques ». Le malgache devient la langue officielle dans toutes les écoles et les administrations. Le français devient la première langue enseignée et l'anglais la deuxième. Cette révolution intellectuelle n'a pu bénéficier d'aucune année préparatoire. Aucun programme de création du vivier professoral n'a été prévu. Des bacheliers sont recrutés par différents corps de l'armée, avec « discipline et patrie », avant de devenir des professeurs contractuels durant une année scolaire maximum. Au début des années 1990, des écoles primaires privées fleurissent ici et là, revendiquant le modèle français d'enseignement. Cela constitue un espoir de se projeter vers l'Europe, pour des parents prêts à se sacrifier dans le paiement de frais de scolarité exorbitants. En 2008 ces écoles se sont multipliées dans beaucoup de villes. Antsiranana 1972 Lycée mixte (avec demi-pensionfilles) devient en 1993 Lycée Albert-Zafy, professeurs nationaux et coopérants français. Lycée Sadi-Carnot devient lycée français (privé sous tutelle consulaire et payant, sauf pour les ressortissants français boursiers), avec des professeurs de l'Éducation nationale français. En 1990 des contractuels nationaux prennent le relais. 1979 Centre universitaire régional « CUR » (spécialités : mécanique, hydraulique énergétique, nucléaire (1999), électronique et informatique industrielle, génie électrique, Science de la nature et sous-marine, lettres françaises, lettres anglo-américaines et malgaches). 1990 Institut supérieur de Technologie (spécialités: Télécommunication et Réseaux, Commerce, Finance, Froid et climatisation, Électrotechnique) Antananarivo 1963 École supérieure des sciences agronomiques 1972 Bâtiment – Travaux publics. Géologie. Médecine. 1981 91 Institut national des sciences comptables et de l'administration d'entreprises (Business School made in Madagascar) 1992 92 Institut supérieur de technologie d'Antananarivo Mahajanga Créée en 1977, l'École supérieure de chirurgie dentaire (ESCD) fut le premier Centre Universitaire Régional de la province de Mahajanga. Les filières de médecine et de sciences naturelles ont été ouvertes en 1982 pour former ensemble, dès 1983, l'université de Mahajanga. Toamasina Fianarantsoa Toliara Économie La création de l'euro favorise la vigueur de la monnaie malgache maintenue indépendante par rapport à la devise de l'ancienne métropole coloniale (le franc français), face au monopole dudollar américain de référence, auparavant fort. En mai 2003, l'ariary remplace le franc malgache (FMG) comme monnaie à Madagascar. À partir de cette date, un double étiquetage est appliqué dans les ficiel, le 1er janvier 2005. Depuis cette date, seul l'ariary a cours officiel dans le pays (1 ariary = 5 FMG). commerces et sur les marchés jusqu'au basculement of Système des banques En 1889, naît la première Banque de Madagascar[réf. nécessaire]. Le système bancaire de Madagascar est entièrement privatisé depuis 1998-1999. Le pays abrite une Banque Centrale et plusieurs banques primaires et institutions de microfinance. Mandats postaux Une minorité reçoit des revenus périodiques mensuels de l'extérieur de la part d'un membre de la famille. La somme est évaluée à 50-100 € nets en moyenne par famille. Exportation 93 94 93 1950, riz de luxe , café, cacao, poivre, tapioca , pierres précieuses (bijoux), pierres semi-précieuses, uranium (1 000 tonnes de 1950 à 2008 exploité par la France), or (exploité par la France), bauxite (industries), cobalt. 1975, pétrole exploité par la société Amoco (États-Unis). Abandon en raison du manque de rentabilité. 1975-1990, période marxiste, économie au ralenti tournée vers le bloc de l'Est. 93 95 1990-2002, vanille gousse (1er pays producteur en qualité), début de l'exploitation industrielle intensive de la mer par l'UE, tentative 96 d'exportation de la viande de zébu malgache . Exportation de crevettes d'élevage par des Malgaches d'origines française et indopakistanaise (premières créations d'emploi dans l'industrie de la crevette). 2002-2008, reprise de l'exploitation : du pétrole, cette fois-ci par laTexaco, favorisé par la hausse du prix du baril, donc le retour à la rentabilité des gisements de Madagascar, de l'uranium par la sociétéAreva, 97 de l'ilménite par la société anonymeRio Tinto , du nickel par Dynatec etArcelor. 98 2009 : Madagascar devient producteur deniobium métal de transition qui permit le vol Apollo 11. 99 entre 2008 et 2009, Madagascar a exporté environ25 000 tonnes de litchi vers l'Europe . 100 Montant total des exportations : 1 040 millions de dollars en 2009 . Importation De riz depuis : 1978 de Chine 1998 du Pakistan, de l'Inde, de la farine de blé deFrance 101 1980 début avec la Chine de la provende pour bétail 2004 d'Asie 100 Montant total des importations : 1 836 millions dedollars en 2009 Ressources en exploitation C'est l'OMNIS, une agence du Ministère de l’Énergie qui est chargée de l'exploration et de la gestion des ressources minières et enhydrocarbures malgaches 102 1980 : découverte d'uranium dans le sous-sol de Madagascar 1995 : découverte de pétrole offshore (sous-marin) au large de Fort-Dauphin 2008 : début d'exploitation de pétroleonshore (souterrain) Grandes entreprises étrangères implantées Sheritt : exploitation à Ambatovy Total : exploitation de gisements pétroliers notamment celle de Bemolanga qui a été stoppée car jugée peu rentable Areva : exploitation d'uranium WISCO : exploitation des gisements de fer de Soalala. Rio Tinto : exploitation de l'ilménite dans le sud, à proximité de Fort-Dauphin. Enjeux pétroliers 103 Sur l’ensemble du territoire malgache, 20 blocs d’exploration pétrolière à terre et 264 en mer sont recensés . Aujourd'hui, Madagascar compte 15 entreprises pétrolières en concurrence dont Sterling Energy (Royaume-Uni), Wilton Petroleum (Royaume-Uni), Tullow Madagascar (Royaume-Uni), Amicoh (Royaume-Uni), Essar Energy (Inde), Niko Ressources (Inde) et Varun Petroleum (Inde), Exxon Mobil (États-Unis), Total (France), Candax (Canada), Sunpec (Chine), Roc Oil (Australie) et Sapetro (Nigeria). Parmi ces entreprises, on comptera deux entreprises Malgaches, Madagascar Oil et Petromad. Transports Madagascar dispose de836 km de voies ferrées et environ49 250 km de routes dont 1 724 km goudronnées. Elle possède six aéroports internationaux (Antananarivo, oTamasina, Majunga, Nosy Bé, Taolagnaro et Antsiranana), en plus des services d'Air Madagascar. Avec trois grands ports maritimes commerciaux te touristique (Tamatave, Majunga, et Antsiranana) qui assurent les 80 % des importations et exportations de biens. Énergie 104 En 2012, le taux d’électrification du pays est estimé à environ 23 % soit l’un des plus faibles d’Afrique subsaharienne , le taux étant bien plus élevé en zones urbaines que rurales. 105 En 2011, la production d’électricité du pays atteint 1 328 GWh et est issue à : 52 % de l’énergie hydroélectrique, soit 690 GWh ; 48 % d’énergies fossiles, soit638 GWh. En 2001, les énergies renouvelables représentaient 63 % de la production totale d’électricité. Le potentiel de développement de l’hydroélectricité est par ailleurs 105 élevé, le pays n’en exploitant que 132 MW alors que la ressource totale est estimée à 7 800 MW . L'énergie solaire photovoltaïque représente aussi un fort 106 potentiel en raison du bon ensoleillement disponible et de la possibilité de construire des petites unités de production non connectées au réseau électrique. Économie parallèle Elle échappe à l'évaluation nationale du PIB. Cette classification vient du fait que les revenus financiers fiduciaires produits, sont friables et sans traçabilité. Pourtant ce sont des devises monnayables à l'international mais de sources non vérifiables, donc non comptabilisée comme indice de croissance du pays, en Note 7 l'absence de contrôle imposé par l'État . Cette manne fait vivre un peu plus de 30 % de la population mais la valeur de la monnaie nationale s'en retrouve lourdement affectée auprès des organisations de valorisation économique, comme leFMI. Tourisme 107 Malgré son haut potentiel touristique, le tourisme à Madagascar est sous-développé. Les attractions touristiques malgache incluent ses plages et sa biodiversité . Pendant les années 1990, le tourisme était le deuxième revenue d'exportation du pays et lui rapporta près de 50 millions de dollars. Le nombre de touriste visitant Madagascar ne cesse d'augmenter depuis les années 1990, malgré des baisses ponctuels due aux instabilités politiques, et devrait atteindre 500 000 visiteurs en 108 2018 . La grande majorité des touristes sontfrançais, cela s'explique par les liens historiques et linguistiques qu'ont les deux pays. Marché local Privée de comptabilité officielle, la production rurale écoulée ne laisse aucun indice économique. Ce secteur englobe l'élevage bovin, la culture du riz, la pêche artisanale, etc. Main-d'œuvre locale Elle inclut les ouvriers du bâtiment (du tailleur de pierre au maçon), les domestiques, les chauffeurs de taxis, etc. 109 La famille Malgache moyenne vit avec quatre à six euros par jour . Vente de primeurs Accaparement des terres Madagascar occupe le premier rang dans le classement des pays africains par rapport à la superficie des terres 110 cédées aux investisseurs étrangers avec 3,7 millions d' hectares de terres agricoles cédées . L’engouement pour les terres se poursuit dans le cadre d’autres projets 111 agricoles ou miniers, et la transparence fait parfois défaut . Daewoo, entreprise coréenne, avait obtenu un bail pour l’exploitation de plus d’un million d’hectares 111 112 de surfaces agricoles en 2009 . C’était gratuitement, en échange[pas clair] de la promesse d’infrastructures et d’emplois . Cette zone était aussi grande que la 113 114 moitié des biens arables du pays . Arrêté par le ressentiment populaire qui a conduit à la démission du président malgache . 465 000 hectares de terres à 115 Madagascar avaient été loués à une société indienne, Varun International, pour cultiver du riz pour la consommation en Inde . Cela a été annulée par le nouveau 115 gouvernement . E-commerce Depuis l'amélioration significative des offres de connexion à Internet, le commerce en ligne a connu un développement timide mais constant. En 2017, un internaute malgache sur dix déclare avoir déjà effectué un achat en ligne. Les produits les plus achetés sur Internet concernent le hi-tech et le prêt-à-porter, ces deux catégories rassemblant à elles seules près de 50% des ventes en ligne. Les freins majeurs au développement du commerce en ligne à Madagascar sont le manque de confiance dans l'économie numérique et les problèmes de paiement en ligne. C'est ainsi que la majorité des achats en ligne sont payés en espèces à la livraison. Malgré tout, 116 plus d'un non-consommateur sur deux affirme être prêt à acheter sur Internet . Démographie La population malgache est principalement d'origine austronésienne (cf. histoire plus haut). Les différentes vagues successives de populations venant de tout le pourtour de l'océan Indien se sont ensuite greffées sur ce fonds commun et, dans chaque région, le mariage des nouveaux arrivants avec les premiers habitants austronésiens (Vazimba et Vezo) aboutit à la diversité actuelle. Malgré les différences visibles phénotypiquement, la génétique 117 montre que le fonds austronésien est communément partagée à des degrés variables selon les régions et il est également culturellement très prégnant (langue commune, traditions culinaires communes telles que le riz au bœuf ou le riz au poisson, polyphonie et signature rythmique communes en musique, etc.) Berceaux provinciaux des ethnies Ethnies Berceau provincial Antakarana, Sakalava, Tsimihety Antsiranana Sakalava, Vezo Mahajanga Betsimisaraka, Sihanaka, Bezanozano Toamasina Merina Antananarivo Enfants Malgaches. Betsileo, Antaifasy, Antambahoaka, Antemoro, Antaisaka, Tanala Fianarantsoa Sakalava, Mahafaly, Antandroy, Antanosy, Bara, Vezo Toliara Les 18 principales ethnies de Madagascar : 1. Antaifasy 10. Betsimisaraka 2. Antaimoro 11. Bezanozano 3. Antaisaka 12. Mahafaly 4. Antakarana 13. Merina 5. Antambahoaka 14. Sakalava 6. Antandroy 15. Sihanaka 7. Antanosy 16. Tanala 8. Bara 17. Tsimihety 9. Betsileo 18. Vezo Société Diversité ethnique S'il est vrai que l'on compte 18 éthnies à Madagascar, la diversité n'y est pas pour autant de type racial mais bien Les ethnies sur une carte de 1839. plutôt d'ordre géographique, politique ou économique. L'amalgame des peuples d'Orient, d'Asie du Sud-Est, d'Afrique et d'Arabie se retrouve en chaque groupe, du nord au sud. Tous les clans ont une culture originelle commune. Autre point de vue En revanche, il existe une énorme différence à Madagascar entre les ethnies (et pas les tribus) « Ambaniandro » (Littéralement ceux qui sont nés sous le jour) essentiellement représentés par le groupeMérina et les ethnies dites "côtières" (essentiellement d'origines bantoues et au type « négroïde ») Si, comme dans toute société, la mixité ethnique existe et se développe dans le cadre du concept de « Fihavanana » (un esprit de consensus très particulier que bien peu d'Européens arrivent à cerner) et par les influences « occidentales » et du développement des échanges mondiaux (par la jeunesse malgache), il persiste une sorte de racisme latent, imperceptible aux « Vahiny » (les invités, les visiteurs), issu de la grande histoire et des fondements de la civilisation malgache, et en particulier des guerres de conquête entre les Rois et Reines Mérina (des hauts plateaux malgaches) et principalement le peuple Sakalave de la côte ouest de 118 Madagascar . Ce racisme existe également envers les « Mérina » et de la part des sujets de certains royaumes « Sakalaves » (les « Vezo » et les « Boina » en particulier) [réf. nécessaire]. Quant aux Arabes, bien peu ont fait souche et la plupart sont retournés vers Zanzibar [réf. nécessaire]. Enfin, concernant les populations issues de l'immigration « coloniale » (hors période esclavagiste), les Indo-pakistanais et les Asiatiques. Il faut rajouter que les différences culturelles sont marquées entre les peuples côtiers et ceux des hauts plateaux, même si le culte des ancêtres est partout répandu (comme dans toute civilisation) [réf. nécessaire] et que l'espoir d'une « vie » meilleure après la mort (le paradis) rend globalement le Peuple Malgache assez fataliste face aux aléas de la vie terrestre… La Musique et la comédie, [réf. nécessaire]. en particulier, expriment profondément ces différences entre ces deux (ou quatre) mondes qui caractérisent Madagascar Communautés Outre les 18 ethnies, certaines communautés issues d'une immigration récente (à partir des années 1900) sont considérées comme la 19e ethnie ; il s'agit notamment : des Comoriens vivant principalement dans les provinces d'Antsiranana et Majunga ; de la communauté chinoise d'origine cantonaise ( « Sinoa » ) pour la plupart commerçants de détail et alimentaire ; de la communauté indo-pakistanaise ( «Karana » ) propriétaires de magasins particuliers et de bijouteries ; Famille La première définition de la famille malgache est un cercle très large, par rapport à la notion de famille européenne moderne. Si la lignée génétique est définie jusqu'aux arrière-arrière-grands-parents, la famille débute à ce point connu. Et le mariage devient difficile entre neveux, nièces, etc. D'où la notion importante « Être de la même Razana » (ancêtre, lieu d'enterrement, etc.). La deuxième définition est la famille par consentement mutuel, formée par des liens d'entraide très sérieux renforcés par la confiance réciproque éprouvée. Comme le lien sanguin est inexistant, le mariage est possible. La troisième définition est le lien historique vécu. Par exemple, une haie de plantes a servi (autrefois) de cache contre l'ennemi, un animal incarne les ancêtres ou le contraire, alors ces espèces d'êtres vivants sont adorésmasina ou ne peuvent être utilisés ni tués ni mangés :fady (interdit ou tabou). Mariage Le mariage dans le grand cercle familial est considéré comme uninceste, c'est un tabou. Il est toujours défini par la procréation du couple, que les procréateurs vivent ensemble ou chacun de leur côté, le plus souvent près des parents. 119 L'âge de la procréation est aujourd'hui, en 2008, évalué encore à 15 ans chez les filles comme chez les garçons, en moyenne. Les relations se créent avec les proches de la famille ou de connaissance d'enfance. Une fille ayant déjà accouché, même mineure, sera considérée comme adulte responsable. La formule de courtoisie « la maman de ... » lui est attribuée. Elle est considérée alors libre sexuellement aux yeux de la société. Sexualité Le viol est réprimé socialement, et les responsables d'un viol sont considérés comme étant atteints d'une maladie psychiatrique. L'inceste est considéré comme une malédiction. La mise à l'écart de la vie sociale est automatique. La jeune fille n'a pas d'âge minimum pour avoir des relations sexuelles, d'où l'expression Mbola tsy mahasaky lehilahy (n'est pas d'âge à dominer sexuellement un homme, n'est pas prête à oser passer à l'acte). Madagascar a signé de multiples conventions de protection de l'enfance. Depuis 2007, notamment d'après la loi no 2007 022 du 20 août 2007 relative au mariage et aux régimes matrimoniaux (Journal Officiel de la République de Madagascar no 3 163 du 28/01/08, p. 131), en son article 3, « L’âge matrimonial est fixé à 18 ans. Toutefois, avant cet âge et pour des motifs graves, sans préjudice des poursuites pénales relatives aux infractions aux mœurs, le Président du Tribunal de Première Instance peut autoriser le mariage, à la demande du père et de la mère ou de la personne qui exerce l’autorité sur l'enfant et avec leur consentement exprès ainsi que de celui-ci. Le consentement doit être donné devant le Président du Tribunal de Première Instance et constaté dans la décision judiciaire autorisant le mariage ». La première relation sexuelle, à la nubilité, est un critère de jugement familial et social. Pour toute jeune fille non indépendante, une première relation sexuelle est une honte qui peut la pousser vers la prostitution occasionnelle sans le soutien moral, financier des proches ou du père de son enfant éventuel. La prolifération du 120 tourisme sexuel par sa réputation lucrative est la cause, ou la conséquence, de ces phénomènes échos de pauvreté la sociale : éducation, économie . L'homosexualité n'est pas admise mais tolérée dans la société malgache et il s'agit bien du sujet le plus tabou dans ce pays où la croyance à la réincarnation des morts adoucit les mœurs à l'encontre de l'anormal. Beaucoup de parents malgaches renient leurs enfants à partir du moment où ils apprennent leur homosexualité. L'homophobie s'exprime par le rejet social. Santé Famine et paludisme, deux menaces en suspens Famines, épidémies : les grands fléaux qui déciment certaines autres régions d'Afrique ne frappent pas Madagascar avec la même fréquence ni la même ampleur catastrophiques. Mais l'équilibre y reste précaire. Si la pluie tant attendue au début de l'été ne tombe pas, les maigres réserves sont vite épuisées. Le sud est toujours la région la plus menacée par la sécheresse. La zone critique se situe aux environs d'Ambovombe (Région Androy). Autre mal endémique : lepaludisme. On parle d'une recrudescence alarmante de la maladie et on en attribue la cause à une résistance desplasmodiums à la chloroquine, ce qui ferait échec à la prise classique de quinine ou de nivaquine. SIDA : le taux de prévalence du VIH est relativement bas à Madagascar ; cependant, entre 2003 et 2013, l'épidémie est passée de « naissante » à « concentrée » au niveau de certains groupes de la population (principalement les hommes ayant des rapports homosexuels, les 121 professionnelles du sexe et les utilisateurs de drogues injectables) . Consultation gratuite auprès d'un Syphilis : forte prévalence desinfections sexuellement transmissiblesclassiques : 1 femme médecin itinérant. 121 enceinte sur 20 et 1 professionnelle du sexe sur 7 sont positives à la syphilis . Peste : maladie endémique, le pays abrite quelques foyers de peste qui apparaissent chaque année autour de la saison des pluies. 122 Madagascar est l'un des pays les plus touchés par cette maladie dans le monde . Cysticercose : Prévalence de la cysticercose active pouvait estimée en 2003 à environ 10%, qui plaçait donc Madagascar parmi les pays les 123 plus touchés dans le monde . la lèpre a touché longtemps une grande partie de la populationRaoul ( Follereau a été impliqué dans son éradication)[réf. nécessaire]. Religion 124 Environ 75 % des Malgaches sont chrétiens (divisés presque également entre protestants et catholiques) et plus de 20 % n'ont pas de religion ou pratiquent toujours la religion traditionnelle, qui tend à souligner les liens entre les vivants et les morts. Outre le culte des ancêtres, d'autres religions orientales sont également présentes sur l'île. L'islam a d'abord été apporté sur l'île au Moyen Âge par les Arabes et les commerçants somaliens musulmans qui ont créé plusieurs écoles islamiques le long de la côte orientale. Bien que l'astrologie islamique se soit propagée à travers l'île, la religion islamique a échoué son implantation, sauf dans une poignée de localités côtières du sud-est. Aujourd'hui, les musulmans représentent environ 1 % 125 de la population de Madagascar et sont largement concentrés dans les provinces du nord-ouest de Mahajanga et d'Antsiranana (Diego Suarez). Les musulmans sont divisés entre des ethnies malgaches, indo-pakistanaises et comoriennes. Plus récemment, l'hindouisme a été introduit à Madagascar à travers des personnes qui immigrèrent de la région duSaurashtra en Inde vers la fin duXIXe siècle. La plupart des Indiens à Madagascar parlentgujarati ou hindi. Il ne faut pas oublier aussi l'animisme dans certaines ethnies du Sud. Culture Musique Les Malgaches sont connus pour leur créativité et la musique est un domaine dans lequel celle-ci est peut-être la plus flagrante [réf. nécessaire]. Bien que géographiquement éloigné des circuits internationaux, Madagascar commence à bénéficier d'une audience internationale pour la qualité de sa musique et de ses musiciens, tant sur le plan traditionnel (world music ou musique du monde) que moderne (jazz, world jazz, gospel, rock, metal, hip-hop, soul, variété) [réf. nécessaire]. Musique traditionnelle (musique du monde) Historiquement, la musique traditionnelle (aujourd'hui musique du monde ou world music) malgache a bénéficié d'une publicité internationale par le biais des grands ambassadeurs du passé, citons pour exemple Rakoto : Frah (hira gasy), Mama Sana, Randafison sylvestre (kalon'ny fahiny), etc. Actuellement, de nombreux ambassadeurs de la musique traditionnelle malgache, musiciens et leaders internationalement reconnus résident à l'étranger. Ils contribuent au renouvellement et au rayonnement des formes rythmiques et mélodiques traditionnelles à travers le monde. C'est le cas par exemple de : Régis Gizavo (accordéon et chant, musique du Sud), D'Gary (guitare et chant, musique du Sud), Eric Manana (guitare et chant, hira gasy), Justin Vali (valiha et chant, hira gasy), Kilema (marovany et chant, musique du Sud), etc. Variété des genres traditionnels du Sud auNord À Madagascar, c'est le type de pulse rythmique qui donne son nom au genre, bien que la signature rythmique soit commune du Nord au Sud : il s'agit des 12/8 et 6/4. Voici quelques pulses connus : Tsapiky (Sud) Mangaliba (Sud Taolanaro ou Fort-dauphin) Kilalaky (Sud) Zafindraony (Centre Sud) Batrelaky ( sud-est ) Ba gasy ou Hira gasy (Centre) Basesa (Est) Kaoitry (Nord) Goma (Nord) Salegy (Nord) Baoejy (Nord-Ouest) Haintso-haintso : (partout) lettres H-H pour Hip-Hop, n'est pas un rythme natif de l'île. Kidodo (Centre) Artistes malgaches de musique traditionnelle/world music Musiciens ou compositeurs internationalement reconnus (passés et présents) par leurs albums distribués à l'extérieur de l'île et/ou les représentations internationales (festivals, world tour) auxquels ils ont participé durant leur carrière (*). Classés par ancienneté (liste non exhaustive, à compléter) : Dadah de Fort-Dauphin(Mangaliba) Rabaza (Mangaliba) Seva (Mangaliba) ZMG (Ba gasy, horija betsileo, kabôsy moderne etcomposition) Rakotozafy (Ba gasy, Valiha marovany et composition, décédé) Randafison Sylvestre (Kalon'ny fahiny, valiha et composition, décédé) Rakoto Frah (Hira gasy, flûte sodina et composition, décédé) Ramilison Fenoarivo (Hira gasy) Mahaleo (Hira gasy) Jaojoby Eusèbe (Salegy) Régis Gizavo Xavier (1959, Tsapiky, accordéon et composition, ancien sideman du groupeI Muvrini) Hanitra Tarika (Hira gasy, vocal et composition) Hanitra Ranaivo D'Gary Ernest Randrianasolo (1961, Tsapiky & Blues, guitare et composition) Eric Manana (Hira gasy, guitare, vocal et composition) Salala « Senge » le groupe (beko) Feo gasy (Hira gasy) Jean Emilien (1963-, Blues, harmonica & kabosy) Rossy (Hira gasy) Justin « Vali » (Ba gasy, Kalon'ny fahiny, World, valiha et valiha marovany, vocal et composition) Rajery (Vakodrazana moderne, valiha et vocal) Tsimihole (Beko) Mikéa (Beko'n'Blues) Njava (Musique du monde) Jac's (Salegy) Oladad (Zafindraony) Olombelo Ricky (World, percussions, vocal et composition) Rado Ramanantsoa (Jazz, Soul, R&B) Vaovy (Musique traditionnelle Antandroy , Beko, Banaiky) Tirike (Tsapiky) Dédèn-Dèndé (slam/Haintso-Haintso/Rap/roots) Wawa( salegy) Musique metal SamaR (death metal) Saya's Enaw (metal Industriel) SetH (death metal) L'imby(power metal) kazar (thrash metal) Allkiniah(power metal) Amperus Alegor (gothic, blackdeath metal) Sasamaso (thrash metal) SharkS (thrash metal) Arkanah (Symphonique metal) Lamasy (black metal) Azazael (black metal) Crisis-T (heavy metal) Iniah (heavy metal) GolgothA (black / death metal) Martu Gass (death metal) Martz (death metal) Egraygore (death metal/black metal) Soradra (thrash metal) DustY (thrash metal) Beyond Your Ritual (thrash metal) Panoutha (black metal) Apost (heavy metal) Famaky (heavy metal) Fakr (Fusion Alternative Kaiamba Rock) Dezaka (melodic death metal) Dark'Inside (melodic death metal) ResurrectioN (symphonic metal, speed metal, power metal) KaRma (melodic death metal) deathChild (melodic death metal) BlacK Pearl (symphonic metal, opera metal) TrendKill (thrash metal) MortuarY (thrashdeath metal) Zanak'Adala (thrash metal) Iz'kiasy (heavy metal) NocturnaL (heavy metal) Gnosis Demorgor Eron ah Pamoletha (brutal death & black witch) Nocturnal morthom PriscA KR78 (thrash metal) SamaSy Boloa Eden's Tand'Rock DarK'Side Ikara (death technique) Raikina (heavy metal) Iraimbilanja (rock) Kiaka (heavy metal) MyosotiS Inox (heavy metal) Vatofant (heavy metal) Lokömotiva (Lokö\m/etal) Red metal Hope Era (symphonique metal) Pitik'Afo (Rock) Kadradraka 2000 Harfanah Alias (Rock) Green Holy Angels Milisiaah (groove metal) Humanize the machine(alternative metal) deatholation (brutal death metal) Fusion entre metal et hardcore Anatthema (deathcore) Vacancy (metalcore) Step To heaven (metalcore) My insomnia (blackened deathcore) Behind The Sign (metalcore) Metamorphozed (metalcore) Kestion Mark (deathcore) Rise Of My Life (metalcore) Depths Of Abyss (deathcore) The Divine Offering (melodic metalcore) death In My Arms (deathcore) Bad Moon Rising (metalcore) Musique improvisée (jazz, world jazz, blues) Parmi toutes les musiques modernes pratiquées par les artistes à Madagascar, la musique improvisée (jazz, world jazz, blues) est pour l'instant la seule à bénéficier d'un festival annuel internationalement reconnu et primé : le « Madajazzcar » - 21e édition en octobre 2011 - qui s'est vu décerné le label international « Djangodor - Trophées internationaux du Jazz». Par ailleurs, de nombreux musiciens malgaches de jazz internationalement reconnus et résidant à l'étranger se réclament aussi de la tradition malgache : ils contribuent ainsi au renouvellement et au rayonnement des formes rythmiques et mélodiques traditionnelles à travers le monde. C'est le cas, par exemple, des musiciens comme Jeannot et Lalao Rabeson (piano et chant, jazz), Serge et Nivo Rahoerson (piano et chant, jazz), Tony Rabeson (batteur de jazz) et Arly Rajaobelina (piano, jazz), Sylvain Marc (basse, jazz et variété), Julio Rakotonanahary (basse et vocal), Solorazaf (guitare et vocal) ou encore Charles kely (guitare et vocal). Listes d'artistes de musique improvisée et de musique classique Musiciens ou compositeurs internationalement reconnus par leurs albums distribués à l'extérieur de l'île ou les représentations internationales (festivals, world tour) auxquels ils ont participé durant leur carrière (liste non exhaustive, à compléter): Joel Rakotomamonjy (Jazz, Saxophone, Piano, Composition, V ocal : le meilleur Pianiste de Madagascar) « Tôty » Olivier Andriamampianina(-2007, jazz & world jazz, basse et composition, décédé) e e Jeanot Rabeson (jazz, piano et composition, a collaboré avec presque tous les grands noms du jazz du XX et début du XXI siècle, liste trop longue) Lalao Rabeson (jazz, vocal, idem que pour Jeanot pour les collaborations) Dédé Rabeson (jazz, saxophone) Serge Rahoerson (jazz, saxophone, batterie & piano et composition ; vocal, a joué avecChick Corea, Joe Sample, Linda Hopkins, Roy Haynes, Frank Butler, Benny Carter, Joe Newman, Frank Foster, Al Grey, Jimmy Whiterspoon, John Collins, Warren Vache, Gary Wiggins, Les Surfs et de nombreux autres) Nivo rahoerson (jazz, vocal, idem que pour Serge pour les collaborations) Arly Rajaobelina (jazz, piano et composition) Tony Rabeson (jazz & world jazz, batterie et composition, ancien sideman de Toots : Thielemans, Henri Texier, Michel Portal, Andy Emler, David Linx, Louis Winsberg, Christian Escoudé, Bojan Zulfikarpašić, Baptiste Trotignon, Jean-Pierre Llabador et de nombreux autres, puis leader de son Malagasy Trio depuis) Régis Gizavo Xavier (1959, Blues, accordéon et composition, ancien sideman du groupeI Muvrini) Solo Andrianasolo (Jazz & world jazz, guitare, ancien sideman deMyriam Makeba et de nombreux autres) Sylvain Marc (jazz et variété, basse, réside à Paris, ancien sideman de Eddy : Louiss, Didier Lockwood, Aldo Romano, Mario Canonge, Manu Katché, Mokhtar Samba, Eric Le Lann (et beaucoup d'autres), ainsi que des chanteurs de variétés tels que Michel : Jonasz, Henri Salvador, Claude Nougaro, Julien Clerc, Véronique Sanson, Maxime Le Forestier, Sacha Distel (et de nombreux autres) Alain Rabeson (jazz, batterie et basse ancien sideman de nombreux jazzmen français) Ella Rabeson (jazz, vocal) Dimitri Douriantonis (jazz et world jazz guitare et composition) « Pana » Panaiotis Douriantonis(jazz & world jazz, percussion) Datita Rabeson (jazz, guitare et composition) Jacquis Ralph (jazz & world jazz, guitare et composition) Solo « Hasambarana » Andrianasolo(jazz & world jazz, guitare et composition, ancien sideman deMiriam Makeba) Solo « Razaf » Razafindrakoto(jazz & world jazz, Fusion & World, guitare et composition, ancien chef d'orchestre deMiriam Makeba pendant 15 ans entre 1986-2001, puis guitariste soliste international depuis) Sammy Andriamanoro (jazz et world jazz, piano) Seta Ramaroson (jazz & world, saxophone et composition, également fondateur duTGC groupe de Gospel) Ricky « Olombelo » (world jazz, percussions, vocal et composition) Hanitra Ranaivo (world jazz, vocal et composition) Haja Rakotonimanga (jazz & world jazz, piano et composition, a déjà joué avecBobby Rangel, Louis Winsberg, Tahina rahary, Oyvind nypan et de nombreux autres). Hajazz Haja Rasolomahatratra (jazz & world jazz, guitare et chant) Fanaiky Rasolomahatratra(jazz & world jazz, basse et composition, a déjà joué avecDidier Lockwood entre autres) Mendrika Rasolomahatratra(jazz & world jazz, batterie,sideman du groupe « Tarika » - Word) Julio Rakotonanahary (jazz & world jazz, basse et chant, cofondateur du groupe W a Zimba, ancien sideman deEddy Louiss, Paco Sery, Raul Paz, Ryoko Nuruki, Charles Kely et de nombreux autres) Charles Kely (world jazz, guitare et chant, ancien sideman deRajery, Mounira, Emile Biayenda, Alain Debiossat, Julio Rakotonanahary, Tony Rabeson et de nombreux autres) Rado Rakotorahalahy (jazz & world jazz, basse) Bim (Jazz & Fusion, percussions) Silo Andrianandraina (jazz & world jazz, piano, guitare & basse et composition, a déjà joué avecTony Rabeson, Linley Marthe, Stéphane Eicher, et de nombreux autres) Nicolas Vatomanga (jazz & world jazz, saxophone, flûte sodina et composition, ancien sideman de Mokhtar Samba, Miriam Makeba, Idrissa Diop, Eric Le Lann, Paco Sery, Tony Rabeson et de nombreux autres). Môta (piano et vocal, jazz et world jazz) Tala Mahatozo Ravelonjaka(piano, jazz & world jazz) Joël Rabesolo (guitare, jazz & world jazz) Valérie Raveloson (piano, classique) Roberto Rajaofetra Talenta (Piano, Classique, Bagasy, Solfa, Éveil musical, Formation musicale théorique m ( usicologie), flûte) Benjamina Emadisson (piano, classique) Mirana Randria (piano, classique) Fanja Andriamanantena(piano et vocal, jazz et world jazz) Matthew Ranamanaparyry(piano, jazz mais surtout flûte à bec) Musique de variété La musique de variété malgache s'est fait connaître internationalement - dans le monde francophone surtout - par le groupe Les Surfs, longtemps au top du hit parade français. Plus récemment parRakoto, Tizy Bone. Les Mahaleo et Eric Manana peuvent aussi être intégrés car leur musique fait aussi appel aux autres genres (folk, etc.) Chanteurs et chanteuses de variétés Les Robert Bodo Abdou Day Dadi love Ambondrona Dah'mama Deden-Dendé Niraina Erick Manana, fut l'un des membres du groupeLolo sy ny tariny Oladad Groupe Tsiky Tsidika Poopy Hanitra Ranaivo Rambao Jac's Raprosy Jaojoby Eusèbe Rossy Jeannot Thomas Rasoanaivo et Kévin Heuzé (membres du collectif «They Jerry Marcos don't care about us ») Kiady Tizy Bone Kirobo Tovo j'hay Lôla Tsivahiny Mahaleo Vaiavy chila Majeur 7 Voninavoko Melky Wawa Mily Clément Y-Zit Mirado Zay Nataly Andria Ny finoana (groupe évangélique de variété) Nini Doniah ZMG (Zareo mikalo Gasy) Musique classique Le compositeur françaisRaymond Loucheur (1899-1979) a écrit une Rhapsodie malgache, créée en 1946, qui utilise des thèmes folkloriques. Quatre mouvements : Musiciens, Piroguiers, Sorciers, Guerriers. Musique étonnante et audacieuse, envoûtante surtout. Il en existe un enregistrement par l'Orchestre national de la Radiodiffusion française sous la direction de Georges Tzipine (1956), paru chez « Forgotten Records » fr 374. Njava, groupe venant de Fianarantsoa, pratiquant la musique traditionnelle classique. Madagascar a actuellement un avenir concernant la musique classique grâce à la formation de nombreux académies, instituts, et d'orchestres tels l'OCPAA (Orchestre Philharmonique d'Analamanga) associé avec l'Orchestre des Jeunes récemment créé, le Jejy Music Institute, l'Anglican Music Institute (AMI), Talenta Rajaofetra, Laka association, Maestria, Harmonia Rajaofetra, le Chœur Artistique et Symphonique deananarive, T la Camerata de Madagascar. Les compositeurs classiques 1. Ratany 2. Rabary 3. Gilles Ramiarison 4. Razakamahefa 5. Rasolompiakarana José 6. Randrianarivelo Lucien 7. Dr Razafintsambaina Olivier José 8. Andriamarofara Seta Mialiaritiana 9. Randriamanga Ravalomanjato 10. Lala Andriantsoa 11. Yohl Rakotomamonjy Coutumes Le famadihana (sur les hauts plateaux centraux) Vieille tradition austronésienne que l'on retrouve encore dans certaines îles d'Indonésie (Bornéo et Bangka notamment), le famadihana est un rituel d'exhumation des morts (second burial) propre surtout au peuple des hauts plateaux et qui se raréfie du fait de la christianisation. Quand le devin en donne le signal, le clan familial décide de commencer la cérémonie dite du Famadihana (« retournement des morts »). Exhumé quelques années après le décès, le défunt momifié est d'abord porté en procession avec un cortège de musiciens, puis les ossements, après une toilette rituelle, sont enveloppés dans des lambas traditionnellement en soie naturelle. La fête marque le retour définitif des ancêtres (les razana) parmi leurs descendants dont ils deviendront les protecteurs. Il s'agit bien d'une fête : la liesse est de règle, les pleurs et les lamentations sont proscrites, en revanche, on mange, on boit du rhum et on danse. Le repas traditionnel à cette fête est le vary be menaka, du riz avec de la viande grasse (avec beaucoup de graisse, parfois on ajoute de la viande de porc à la viande de zébu). La famille organisatrice peut même préparer des tenues spéciales pour bien marquer la fête. Cette coutume n'est propre qu'à certaines tribus de Madagascar et est aussi une occasion de rassembler la grande famille et une occasion de voir qui sont les personnes qui préservent leur relation avec cette grande famille (ayant répondu à l'invitation et apporté une contribution habituellement financière). La vie des vivants est régie par lesfady (interdits instaurés par les ancêtres). Fêtes et jours fériés Fêtes et jours fériés Date Nom français Nom local Remarques Taom- Le premier jour de la nouvelle année est férié à 1er janvier Jour de l'an baovao Madagascar. Lundi suivant Lundi de Alatsinain'ny Pâques est le premier dimanche qui suit la le Pâques Pâques Paska première pleine lune de printemps. Commémoration des martyrs de l'insurrection qui Commémoration Martioran'ny a débuté le 27 mars 1947 et noyée dans le sang des martyrs de tolona 29 mars par l'armée coloniale française : 90 000 morts l'insurrection de tamin'ny Misao. selon le commandant des troupes françaises de 1947. 1947 l'époque (Général Garbay). Traditionnellement le jour de nombreuses 1er mai Fête du Travail Fetin'ny asa manifestations syndicales et politiques à Madagascar Anciennement Commémoration de la création de Andron'i l'Organisation de l'unité africaine(OUA) 25 mai Jour de l'Afrique Afrika 25 mai 1963, qui est remplacée par l'Union Africaine (UA) depuis le 9 juillet 2002. Jeudi 40 Andro Jésus, ayant rassemblé ses disciples, rejoint son jours après Ascension niakarana Père aux cieux. Pâques Lundi suivant le septième Lundi de Alatsinain'ny dimanche Descente du Saint-Esprit parmi les apôtres. Pentecôte Pentekosta après Pâques Commémoration de la signature de l'acte Fetim- 26 juin Fête nationale d'Indépendance de l'île, de la colonisation pirenena française, le 26 juin 1960. 15 août Assomption Asompsiona Transport au ciel de la Vierge Marie. Fetin'ny olo- 1er novembre Toussaint Fête de tous les saints. masina Krismasy / 25 décembre Noël Naissance de Jésus-Christ. Noely Tourisme En 1984, le gouvernement de Madagascar a décidé d'élargir l'ouverture du pays au tourisme. Madagascar possède des potentialités très importantes pour le développement du tourisme, mais ce secteur est encore en lente progression. Les parcs nationaux, comme ceux de Bemaraha, d'Andasibe, d'Isalo, de Ranomafana ou d'Ankarana consitituent des destinations prisées pour les visiteurs internationaux qui veulent découvrir la faune et la flore unique de Madagascar. Le nombre de touristes internationaux fluctue en fonction des conjonctures; ainsi, après la crise politique de 2009, il a fortement chuté. Leur nombre maximal avant cette date avoisinait généralement les 300.000 visiteurs. Art L'art malgache est toujours vivante mais une certaine standardisation gagne l'artisanat qui devient un produit de consommation et perd donc beaucoup de sa naïveté créatrice. Le bois Encore aujourd'hui, le Malgache se singularise avec talent dans l'art du bois, qui s'enracine dans les traditions des peuples de la forêt. Ébène, bois de rose, palissandre, espèces connues et inconnues ont fourni le matériau principal à l'architecture jusqu'au XIXe siècle, aux sculptures ornant les tombeaux, dans le sud, au pays mahafaly, au bois de lit taillé aux ciseaux dans la région d'Antananarivo ou à la marqueterie d'Ambositra. Les masques sculptés dans le palissandre massif ou le bois de rose sont introuvables maintenant. Ils représentaient les différents types morphologiques des clans et des tribus. Cet art a disparu. On trouve encore des masques mahafalys dans le sud mais ils se rapprochent plus de l'art africain (ils sont creux et peints). Les boîtes à miel en forme de zébu ou les boîtes en bois vieilli aux dessins géométriques ont également presque disparu. Les motifs géométriques employés dans tout l'artisanat malgache (bois ou orfèvrerie) se réfèrent à un langage de signes dont la signification est malheureusement perdue. Si on ne compte plus de sculptures de masques, des artisans exposent encore des personnages en bois peint, habillés de tissus colorés et qui représentent différentes activités de la vie quotidienne. De jolies boîtes en bois de rose sont décorées de marqueterie naïve. Le lamba Cette pièce de tissu est incontestablement le produit artisanal malgache le plus original. Il est partie intégrante de la civilisation de l'île. Le lamba simple recouvre les épaules des femmes des hauts plateaux, il est en coton blanc ou tissé de soie sauvage d'andibe (une araignée qui confectionne des toiles géantes et dont la soie rappelle celle des vers européens). Le lamba plus large et bordé de rayures de couleurs sert de nappe de fête, dans la région des hauts plateaux. On le trouve décoré de broderies naïves. Le lambamena, c'est-à-dire linceul, en soie grège, est le plus solide pour résister à l'humidité des tombeaux. Mais il peut être aussi utilisé comme tentures ou tapisseries. Les pierres Madagascar abonde en gemmes semi-précieuses très variées. On les trouve facilement au zoma (marché) d'Antananarivo, polies en « œufs » ou en « boules ». Les pierres les plus belles sont le béryl, l'améthyste, l'aigue- marine. Ces pierres semi-précieuses sont utilisées pour la fabrication de jeux desolitaire. Cuisine Du petit déjeuner au dîner, le riz (dont la culture occupe 55 % des terres cultivées) est l'aliment de base de la xylo dentelle en palissandre de Jean Chrysostome cuisine malgache. Il est cuit la plupart du temps à l'eau ; on le sert en premier et on y mélange, selon son goût, les autres préparations. Un repas typiquement malgache se présente sous la forme d'un plat unique. Traditionnel, le romazava, une sorte de ragoût à base de viande de porc ou de zébu, cuit avec des herbes aromatiques appelées brèdes et du gingembre ; ou encore le ravitoto, composé de viande de porc et de morceaux de gras, mijoté avec des feuilles de manioc pilées et relevé avec un zeste de pulpe de coco. Les achards, légumes macérés dans de l'huile, du vinaigre et du curry, et le piment, très fort, sont toujours servis à part. Le tout peut être arrosé de vin malgache rouge, rosé ou blanc. Moelleux, il se boit facilement. Les poissons d'eau douce (brochets, carpes, truites) et de mer (requins, thons, espadons) tiennent également une bonne place dans la cuisine mais c'est la langouste qui reste un des aliments privilégiés de Madagascar. De goût différent selon la région où elle est pêchée, on l'apprécie de préférence grillée et arrosée de jus de citron vert. Tous les fruits et légumes d'Europe poussent à Madagascar, à l'exception de la cerise, et les fruits tropicaux tels que bananes, mangues, grenadilles ou fruits de la Passion y abondent. On déguste aussi un foie gras, de bonne qualité, produit sur place de façon tout à fait artisanale. La cuisine à Madagascar c'est une base asiatique avec des influences indiennes, arabes et africaines. Les bases de la nourriture sont le riz, les bananes, la noix de coco, les fruits de mer, les poissons, le zébu et la tomate. Le plat principal est souvent accompagné du « romazava », sorte de soupe debrèdes. Exemple : le misao, un plat chinois (mian : pates - chao : sauté ou mine-sao) malgachisé, recette à base de spaghetti, champignons noirs, omelette, viande hachée, carottes et haricots émincés, petit pois et sauce de soja. Sinon, il existe d'autres plats typiques, tels lessambosa (des beignets à forme triangulaire : samoussa), crevettes chinoises, lerogay (rougail) qui est une préparation à base de tomate et d'oignons qui peut accompagner n'importe quel plat, beignets de bananes (mofo akondro), le ravitoto qui est une préparation à base de feuilles de manioc pilées accompagné de viande de porc, le sakay (piment), etc. De manière générale, aucun plat n'est servi épicé. En revanche, un petit plat de sakay (piment) est présent à chaque repas et permet à chacun d'ajuster la saveur de son repas à sa guise. Données statistiques Capitale : Antananarivo 5 Population : 22434 363 habitants (en 2014) Superficie : 587 040 km2 Densité : 38,2 hab./km2 Frontières terrestres : 0 km Littoral : 4 828 km Extrémités d'altitude : 0 m > + 2 876 m Espérance de vie des hommes : 63 ans (en2009) Espérance de vie des femmes : 67 ans (en2009) Taux d'accroissement naturel : 3,03 % (en2005) Taux de natalité : 36,2 ‰ (en 2010) Taux de mortalité : 6,8 ‰ (en 2010) Taux de mortalité infantile :41 ‰ (en 2011) Taux de fécondité : 4,6 enfants/femme (en2009) Indépendance : 26 juin 1960 Lignes de téléphone : 172 181 (en2009) Téléphones portables : 8 600 000 (en2012) Postes de radio : 3,05 millions (en1997) Postes de télévision : 2 700 000 (en2008) Utilisateurs d'Internet : 352 000 (en2011) Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 5 (en2007) Routes : 50 000 km (dont 5 000 bitumées) Voies ferrées : 893 km (écartement métrique) Nombre d'aéroports : 130 (dont 29 avec des pistes bitumées) Migration Nombres de passeports à l'émigration par année : Ville 2007 2008 2009 2010 Antsiranana 200 NC NC NC Majunga 190 NC NC NC Tamatave 234 NC NC NC Antananarivo 3 000 NC NC NC Tulear 20 NC NC NC Fianarantsoa NC NC NC NC Association internationale et partenaire local Financement Nom Partenaire cumulé Année Pays Intérêts Zone d'actions Association local moyenne 5 ans 126 (€ ) Hôpitaux- 250 ONU 127 Pharmacies 1976 UNICEF Gouvernement 000(2010/02) États- Écoles-Produits tout le pays 1962 USAID Communauté 2 962 970 Unis 128 alimentaires (2010/03) Habitats-Nature Aide et Écoles-Produits 1991 France 129 896 000 tout le pays Action alimentaires 130 131 Écoles 1996 France Partage ASA NC autour d'Antananarivo Terres agricoles 100 000 127 (2010/02) Hôpitaux- Croix-Rouge 250 000 Pharmacies tout le pays 1863 Suisse Croix-Rouge 132 Malagasy (2009/07) Urgences & océan Indien 70 000 humanitaires 133 (2009/12) Ecolages Ambassade scolaires Écoles 135 136 Français du France annuels françaises * France Monde - Autres écoles Variant de 900 à homologuées tout le pays 134 ADFE privées 1 800 France malgaches + Subvention gestion et création État français Ambassade France Industrialisation 137 1984 France CIRAD Ministère * Commercialisation autour d'Antananarivo agriculture Biologique Malgache Sécurité SIF - Secours alimentaire ONU - ONG 2008 France Islamique NC Eau- Tananarive et Androy 138 locales France assainissement Enfance Puits en Construction de 2010 Suisse 139 * NC Tout le pays Madagascar Puits 300 000 Programme 127 1976 Italie PAM Gouvernement Antananarivo/Toliara/Toamasina/Fianarantsoa (2010/02) alimentaire 140 GRET- 280 000 * France GRET 141 127 Terres agricoles Centre et Sud du Pays ONG (2010/02) Éducation, 2007 France Grandir Ailleurs OSCAPE * Antsirabe économie Association locale et ressource extérieure Les Organisations paysannes faitières : RESEAU SOA, CPM, KOLOHARENA, FIFATA, FEKRITAMA, FENAM (Filiére Apiculture) en collaboration avec le Tranoben'ny Tantsaha (chambre d'Agriculture à Madagascar). Source FIDA Création Association Financier extérieur Nature de l'aide intérêts Siège 143 Alliance ICCO UNDP UNAIDS Global Funds APPEL 142 Développement 1974 SAF-FJKM UNICEF * Antananarivo humain UE WATER AID Money For Madagascar Presbyterian Church États- Unis Aide d'urgence Association Akamasoa Lutte contre la Union européenne Antananarivo 1989 du Père Pedro * pauvreté 144 France (Andralanitra) Opeka Éducation Santé Armor Cuisine (Paris- Produits 145 Bobigny) 148 1999 ZOMARÉ 146 alimentaires École de Musique Antseranana Frame Acime 147 Fiduciaire CG finistère Codes Madagascar a pour codes : 5R, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs; FM, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports; MA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ; MAD, selon la liste des codes pays du CIO; MDG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ; MDG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ; MG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ; .mg, selon la liste des Internet TLD (Top level domain) ; RM, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques . Notes et références Notes : 1. Pour l'historien Edouard Ralaimihoatra, ces Autronésiens qu'il appelle de manière globale les Vazimba - sans faire le distinguo entre ceux des côtes, les Vezo, et ceux de la forêt de l'intérieur, les Vazimba - ont « apporté dans l'île le fond de la langue malgache et des techniques d'origine indonésienne, pirogues à balanciers, rizières inondées, cases en bois équarris ou en branchage construites sur pilotis, villages édifiés sur les hauteurs entourés de fossés, etc. Ce fond a reçu des apports résultant d'échanges humains entreAfrique l' et Madagascar, grâce à la navigation arabe entre les côtes de l'Arabie, de l'Afrique orientale et de la Grande Île (Ralaimihoatra E., « Les Primitifs malgaches ou azimba V », in Histoire de Madagascar) 2. Rafandrana, un des ancêtres de la dynastie royalemerina, par exemple, est connu pour avoir été un V azimba (Callet, 1908). Les deux reines fondatrices de la royauté Merina,Rafohy et Rangita, étaient désignées comme Vazimbas. Comme la plupart des Austronésiens, les chefs Ntaolo (Vazimbas et Vezos) de Madagascar avaient pour coutume de placer les corps de leurséfunts d dans des pirogues et de les enfouir dans des lacs artificiels (Vazimbas de l'intérieur) ou dans la mer (Vezos des côtes) 3. 1991 Albert Zafy, à la tête des partisans du changement a engagé, massivement, la marche sur chaque ministère d'État de la capitale. Ils destituent le ministre en place de son siège, et installent le leur. Mais, arrivés à la résidence du président Ratsiraka, ils se heurtent à trois barrages militaires de la garde. Au franchissement du troisième barrage, la garde « spéciale » présidentielle ouvre le feu sur la foule. Dans la panique, survolée par des hélicoptères, la foule périt par balles ou est victime des mines préventives installées dans les rizières alentour . 4. La Savonnerie tropicale est une entreprise alimentant pour beaucoup les mouvements politiques - Article de Madagascarribune T - Édition du 21 juin 2008 - Citron Plus contre Savonnerie T ropicale / CONECS. 5. « Si nous avons encore pu tenir jusqu'à maintenant, c'est grâce à notre capacité de management. Malgré l'appel que nous avons lancé à plusieurs reprises, et les crises que nous avons endurées, le gouvernement n'a jamais levé le petit doigt pour nous appuyer , André » Ramaroson, PDG de Savonnerie tropicale sur Express l' de Madagascar, édition du 21 novembre 2008 6. « Dès qu’il a été réélu, en décembre 2006, Marc Ravalomanana a ajusté la Constitution malgache pour pouvoir , à coups d’ordonnances, diriger Madagascar aussi bien que sa propre entreprise. Cette entreprise, vouée à l'origine à la transformation de produits laitiers, est devenue un empire présent dans pratiquement tous les secteurs économiques qui marchent. Il n’y aurait rien à redire si ce n’est sa manière d’avoir éliminé certains opérateurs économiques malgaches performants (mais corrompus) pour accaparer leursfaires af existantes depuis des décennies », Jeannot Ramambazafy – Journaliste -madagate.com (http://www.madagate.com) 7. Auparavant, avant 1994 toute devise étrangère devait être déclarée à l'entrée sur le territoire malgache avant de pouvoir être utilisée, avec obligation d'échange dans une banque malgache avec justificatif. Les devises non échangées en ressortent avec le justificatif initial et celui de la banque Références : 1. « Madagascar » (http://donnees.banquemondiale.org/pays/madagascar)[html], sur banquemondiale.org, 2015 (consulté le 2 avril 2015) : « Banque mondiale » 2. (en) « Madagascar - Produit intérieur brut selon la parité des pouvoirs d'achat (PP A) » (http://knoema.fr/atlas/Madagascar/PIB-selon-PP A) [html], sur knoema.fr, 2015 (consulté le 2 avril 2015) 3. 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