Les déterminants de la qualité des informations financières publiées par le CAC

June 9, 2018 | Author: L. Ait Ben Aoumar | Category: Documents


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Description

Université de Lille 02 – Droit et Santé Faculté de Finance, Banque et Comptabilité Master deuxième année Comptabilité, Contrôle et Audit Spécialité : Recherche, Accounting Advanced Program

Projet de fin d’études Mémoire de recherche en Master Comptabilité, Contrôle et Audit

Ce document traite la question de la qualité des informations financières publiées par les entreprises cotées sous l’indice du CAC 40 à la bourse de Paris

Travail de recherche élaboré sous la direction de

Monsieur le Professeur Pascal ALPHONSE Le directeur de la formation en Master CCA

Lahcen AIT BEN AOUMAR 2014 - 2015

A mes parents qui ont consacré leur vie pour m’élever et m’éduquer, A mon Professeur Monsieur Pascal ALPHONSE qui m’a donné toute sa confiance et la chance de suivre cette formation A tous les professeurs et les intervenants pendant ma formation en Master Comptabilité, Contrôle et Audit A toute personne qu’a contribué de près ou de loin à la réussite de ma formation, la rédaction et la soutenance de ce travail dans les meilleures conditions. A tout le personnel de la Faculté de Finance, Banque et Comptabilité et de l’Université Lille 02 - Droit et Santé, Nord de France

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Je tiens à remercier Monsieur le Professeur Pascal ALPHONSE, mon directeur de formation et de projet, pour ses interventions, ses conseils, son abnégation, ses remarques et ses directives constructives. Je remercie également un par un : Monsieur le Professeur Yves LEVANT qui nous a permis à travers ses interventions tout au long de la formation de s’initier à la prise de parole devant le public, son esprit d’analyse et critique nous a permis aussi de valoriser et de développer nos compétences d’analyse, de synthèse et de défense des articles de recherche en Sciences de Gestion. Monsieur le Professeur Reda SEFSAF pour ses conseils, ses interventions le long de notre formation en CCA et d’avoir accepté de faire partie de ce jury ainsi pour le temps précieux qu’il a consacré à la lecture de ce travail. Madame la Professeure Raluca SANDU pour ses conseils et ses orientations méthodologiques. Monsieur le professeur Jean-Gabriel COUSIN et Monsieur le professeur Stéphane TREBUCQ pour leur aide à la maîtrise des logiciels de l’analyse statistique, économétrique et textuelle des données. A tous mes professeurs qui ont contribué à notre maitrise aussi bien de l’aspect technique et méthodologique de notre formation mais également le côté lié à la recherche scientifique et ses outils de base

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The main objective of this research is to study the impact of the quality of information provided by companies listed on the Paris stock exchange, the impact of this quality on the association relationship between the accounting numbers disclosed in the annual reports and the financial information disseminated to the financial market. The study focuses on the companies listed on the CAC 40 index over a five year period [2010-2014], without taking into account the company's nationality. To treat our question of research we conducted a study of the financial and accounting data that these companies communicate annually, namely: -

The share price

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Earnings per share

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Equity per share

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The volume and size of the annual reports

-

The total number of publications...

This Study shows That: -

The relationship between the accounting figures and the accounting and financial information published is highly sensitive to the amount of words by numbers - ratio words by number - used in a published report.

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The amount of words used to explain the company's economic situation has a direct impact on the stock performance but also on the accounting and financial data that they publish

Keywords: Quality of information, financial and accounting information, accounting numbers, financial data, association relationship, communication…

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L’objectif principal de ce travail de recherche est d’étudier l’impact de la qualité des informations communiquées par les entreprises, cotées à la bourse de Paris, sur la relation d’association entre les chiffres comptables communiqués dans les documents annuels et les informations financières diffusées au marché financier. L’étude porte sur les entreprises cotées à l’indice du CAC 40 pendant une période de cinq ans [2010-2014], sans prendre en compte la condition de nationalité de l’entreprise. Afin de traiter notre question de recherche nous avons procédé à l’étude des données financières et comptables que ces entreprises communiquent au marché financier à savoir: -

Le cours boursier

-

Le bénéfice par action

-

Les capitaux propres par actions

-

Le volume et la grandeur des rapports annuels de référence

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Le nombre total des publications…

Cette étude montre que : -

La relation entre les chiffres comptables et les informations comptables et financières publiée est fortement sensible à la quantité des mots par chiffres – ratio: mots par chiffre - utilisés dans un rapport publié. Certes, les chiffres sans mots sont moins expressifs.

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La quantité des mots utilisés pour expliquer la réalité économique de l’entreprise a un impact direct sur ces performances boursières mais également sur les données comptables et financières qu’ils publient

Mots clés: Qualité de l’information, information comptable et financière, chiffres comptables, données financières, relation d’association, communication…

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L’université ne donne aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans ce travail, ces opinions doivent être considérées comme propres à l’étudiant

Sommaire

- Introduction ............................................................................................................................ 06 - Motivation du sujet de recherche ........................................................................................... 13 - Partie I : La revue de littérature ............................................................................................. 15 - Partie II : L’étude empirique .................................................................................................. 36 - Partie III : L’analyse et la discussion des résultats ................................................................ 50 - Conclusion ............................................................................................................................. 59 - Bibliographie.......................................................................................................................... 60

- Tables des matières ............................................................................................................... 73 - Annexes.................................................................................................................................. 75

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Introduction: La mondialisation, l’ouverture des marchés, la multiplicité des accords de libres échanges entre les pays, la concurrence rude, l’accroissement des besoins en financement, la faiblesse des ressources financières internes des entreprises; notamment les flux de trésorerie et la capacité d’autofinancement…ceux-ci constituent les facteurs qui forcent les entreprises à être plus compétitives et à relever le défi pour pouvoir survivre et prélever leur part de la richesse crée tant à l’échelle locale, nationale, régionale ou internationale. C’est dans ce cadre que plusieurs entreprises font appel à des ressources de financement externes pour financer leur développement, et puisque les entreprises ont besoin des partenaires solides pour les accompagner dans le long terme, dans ce sens, aucun des partenaires habituels: établissements de crédit, de placement… ne peut se substituer au marché financier sur lequel les entreprises peuvent faire appel aux capitaux et au financement publiques à tout moment et sur lequel à la fois les demandeurs de capitaux ou les émetteurs (les entreprises) et les apporteurs de fonds (les investisseurs) sont protégés. Ce marché constitue un bon moyen de financement pour les entreprises qui y sont cotées et une très bonne alternative aux moyens de financement traditionnels qui sont souvent plus coûteux et à terme réduits. Les entreprises font l’Appel Public à l’Épargne (APE)1 ou ce qu’on appelle couramment dans le monde de la finance l’introduction en bourse dans l’espoir d’atteindre un nombre d’objectifs et pour des diverses raisons. Dans ce sens, les entreprises optent à ce choix soit pour : accroitre la valeur et la liquidité de leurs titres, prévenir le risque des achats hostiles, par exemple une offre public d’achat(OPA) 2 , l’accès permanent et direct au marché pour émettre ses titres à tout moment et aux bons prix, diversifier son actionnariat afin de trouver un équilibre entre les différentes catégories3, promouvoir l’image et la notoriété, accéder aux différentes sources de financement, financer la croissance ou les nouveaux investissements, rembourser des dettes ou enfin pour donner aux investisseurs une visibilité sur leurs performances réelles. En contrepartie, les entreprises doivent se soumettre aux obligations de contrôle des comptes, aux obligations en matière de communication et de diffusion de leurs informations financières, comptables et celles qui portent sur leur stratégie, notamment en Selon le dictionnaire financier de la référence en finance (Vernimmen), l’Appel Public à l’Epargne (APE) est la négociation, l’émission ou la cession des titres d’une société (actions, obligations…) sur un marché financier réglementé ou dans le public en ayant recours à des intermédiaires reconnus et agréés par les autorités qui régulent ce marché. 2 Une offre public d’achat consiste à acheter tous les titres d’une société cotée, dite cible, pour ses actionnaires actuels par une autre société avec un prix souvent supérieur au dernier cours connu sur le marché financier. - Définie et reformulée à la base de la définition donnée sur le site abcbourse.com : http://www.abcbourse.com/apprendre/1_op1.html (consulté le 03 mai 2015) 3 Les catégories des actionnaires: Les actionnaires institutionnels (caisses de retraite, organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)...), les particuliers, les salariés, actionnaires étrangers… 1

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matière de gestion des risques, la gouvernance de l’entreprise ou tous autres évènements significatifs qui peuvent impacter leurs résultats, leur politique vis-à-vis de l’environnement, leur politique sociale... Ces obligations sont imposées par les régulateurs du marché pour protéger à la fois les intérêts des épargnants et ceux des investisseurs (individuels, institutionnels, minoritaires ou majoritaires..). A travers l’histoire des introductions en bourse il s’avère que les entreprises sont souvent confrontées à des contraintes d’ordre légal, juridique ou stratégique et elles se trouvent devant des choix : céder ou garder le contrôle sur le capital et donc sur la prise de décisions stratégiques, fonctionnelles, opérationnelles et tactiques; adopter une politique de diffusion et de communication proprement dite ou garder un minimum de discrétion en matière de publication. L’introduction en bourse pour une entreprise, n’est pas une simple opération financière qui fait partie de son quotidien habituel, mais plutôt une étape qui nécessite une bonne planification, une meilleure préparation, une réadaptation de son organisation sur tous les niveaux, un maintien de la stratégie, le suivi et le contrôle des actions de la communication menée. Pour cela il faut: « établir un bon dossier sur le projet de l’introduction ou ce qu’on appelle dans le domaine réglementaire le prospectus qui doit être visé par l’Autorité des Marchés Financiers, certifier les derniers exercices comptables: comptes annuels seulement ou comptes annuels et semestriels si l’admission sur le marché boursier intervient plus de neuf mois de la clôture de son exercice. Ces comptes établis au préalable doivent être certifiés et revus pour une période de trois ou deux ans selon s’il s’agit d’une grande, petite ou moyenne entreprise, nommer un commissaire aux comptes si l’entreprise dépasse un certain nombre de seuils par rapport au total du bilan, au chiffre d’affaires ou à l’effectif de ses salariés…».4 En France comme dans la plupart des pays dans le monde qui ont la volonté politique et économique de développer les structures de leurs marchés financiers, les autorités veillent à mettre en place un dispositif légal et réglementaire qui régit ces marchés, ce dispositif doit être indépendant pour garantir la transparence des transactions, l’égalité de traitement entre les émetteurs et les investisseurs, la diffusion de l’information au marché mais aussi l’intégrité de ce dernier: En France c’est L’Autorité des Marchés, Financier (AMF) qui régule le marché financier français, son homologue aux États-Unis c’est le Securities and Exchange Commission (SEC) ou Commission des Titres et de Change, en Grande-Bretagne c’est la 4

Cf. au code de commerce Article L.823-9 Alinéa 1, Le décret de 1967 sur les sociétés commerciales, Le décret du 23 mars 1969 modifié le 27 mai 2007 relatif à l’organisation et au statut de la profession du Commissariat Aux Comptes

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Financial Conduct Authority (FCA) et la Prudential Regulation Autorithy (PRA) qui viennent pour remplacer la Financial Services Authority (FSA) 5 et au Maroc par exemple c’est le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM). Quant à ce dernier, on lui reproche un manque d’autonomie et par conséquent; la crédibilité des missions qui lui sont assignées, car il dépend des départements gouvernementaux et c’est sur ce point que les autorités économiques et financières au Maroc se penchent afin d’améliorer l’attractivité de la place financière de Casablanca (Casablanca Finance City)…Toutes ces instances ont pour missions et objectifs de réguler le marché dans sa diversité au niveau des produits et services qui s’y échangent mais aussi les différents intervenants et acteurs, d’informer toutes les parties prenantes (les investisseurs, les analystes financiers, les actionnaires, l’État, les banques, le grand public …) et de protéger les consommateurs des produits et services financiers, en d’autres termes, les émetteurs et les investisseurs. En quelque sorte, ces autorités de régulation représentent ce qu’on appelle dans le jargon professionnel et réglementaire « le gendarme de la bourse ou du marché financier ». Après son introduction en Bourse, l’entreprise se trouve face à plusieurs contraintes : Au niveau interne, les dirigeants de l’entreprise doivent réadapter leurs politiques stratégiques à leur nouvelle situation sur le marché financier, au nouvel environnement et au public qui s’élargit, à titre d’exemple: par la création d’une fonction chargée de la communication externe ou avec les investisseurs qu’on nomme souvent « Investor relations » ou relations investisseurs qu’a comme principale mission de mettre à la disposition des investisseurs les informations désirées, de qualité souhaitée et en temps réel, cette tâche s’accompagne souvent par la désignation d’une personne chargée d’assurer cette mission ainsi la création d’une rubrique sur le site internet de l’entreprise, s’elle n’existe pas avant, une rubrique dédiée à l’information sur les prévisions, les résultats, les communiqués de presse et les réunions des dirigeants avec le public : les analystes financiers, les investisseurs, les actionnaires, les banquiers, les agence de notation, la presse et les médias... En France, les informations à publier par les entreprises sont réglementées et régies par la transposition de la directive européenne de transparence de 2010/73/UE du Parlement et du Conseil Européens du 24 novembre 2010 modifiant celle de 2003/71/CE6.

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Les noms des autorités financières citées sont extraits du lien suivant : (consulté le 27 avril 2015) http://financedemarche.fr/finance/sec-amf-fsa-autorites-des-marches-financiers-quelles-sont-elles 6 Cf. au site internet de l’AMF consulté sur le lien suivant : http://www.amf-france.org/Reglementation/Textes-europeens/Societe-cotees-etoperations-financieres/Transparence/ (Consulté le 23 mars 2015)

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Par ailleurs, l’AMF dans son guide pratique relatif au dépôt et à la diffusion de l’information réglementée, précise le contenu, la nature et les conditions de diffusion de ces informations dans les articles : 221-1 à 221-9, 223-1, 223-2, 223-9 et 621-1. 7 Ces informations sont publiées selon des fréquences différentes soit pour se soumettre à la réglementation en vigueur ou pour communiquer sur les comptes et/ou la stratégie de l’entreprise vis-à-vis du marché financier, dans ce cadre on peut distinguer : 

Les informations de nature dite périodique ou à échéances régulières (année, semestre ou trimestre).



Les informations permanentes, de nature importante, et qui portent sur les changements au niveau de la stratégie de l’entreprise, de sa situation financière ou sur les tendances de son cours boursier et c’est ce qu’on appelle « Profit Warnings » ou avertissements aux résultats, publiées pour éviter tout éventuel manquement à la réglementation du marché.



Les informations occasionnelles, pour celles-ci l’objectif est d’informer le marché sur les opérations financières non récurrentes dans la vie courante de l’entreprise, par exemple : les opérations de restructuration (fusion, acquisition, scissions, apports partiel d’actifs), les offres publiques d’achat, d’échange ou de retrait des titres de l’entreprise sur le marché…

Ces démarches de publication en matière de l’information font partie des obligations légales et réglementaires imposées par le régulateur. Par conséquent, tout manquement à

la

réglementation en vigueur ou le non-respect (absence d’application ou de conformité) par rapport à ces règles au niveau des pratiques de la communication des entreprises, les exposent aux avertissements ou/et aux sanctions de l’Autorité des Marchés Financiers. Pour que l’entreprise mène une communication qui répond à la fois à ses objectifs internes et aux attentes des cibles, il faut une existence de la volonté de la part de ses dirigeants mais aussi une forte implication et une coordination entre toutes les parties prenantes, tout d’abord au sein de l’entreprise et ce, par l’appui sur la culture de l’entreprise et le renforcement de la communication interne au niveau horizontal, vertical et transversal, afin de permettre une meilleure circulation de l’information au sein de l’entreprise et d’aider les décideurs à agir

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Cf. au Communicator, Partie 3, Chapitre 08, Section 01, Titre 3 : « Les techniques de la communication financière », Page 419, Thierry LIBAERT et Marie-Hélène WESTPHALEN, DUNOD 6 ème édition, Paris, 2012 ; et « Le guide relatif au dépôt de l’information réglementée auprès de l’AMF et à sa diffusion », mis à jour le 15 avril 2013 et mise en ligne sur le site internet de l’Autorité des Marchés Financiers.

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d’une manière adéquate et adaptée aux exigences imposées par la réglementation, les partenaires et celles imposées par l’environnement. Au niveau externe, les difficultés et les défis auxquels les entreprises cotées en bourse font face sont généralement: la satisfaction de leurs clients, le respect et l’application de la réglementation en vigueur et ce, n’est possible qu’à travers une communication financière de masse et bien orientée vers les cibles, une communication qui porte sur les performances de l’entreprise et ses produits financiers ou tout événement important susceptible d’impacter son cours boursiers. De plus, l’entreprise doit respecter les codes éthiques, déontologiques et les normes professionnelles reconnus. La communication de l’entreprise doit répondre alors à des contraintes légales, réglementaires, juridiques, déontologiques, professionnelles, éthiques, sociales et environnementales. Ce qui rend la mission des managers de l’entreprise cotée plus difficile en comparaison avec une entreprise non cotée puisque elle nécessite une lourde planification au niveau technique, financier et humain, des moyens importants pour sa mise en œuvre, un suivi et une évaluation en permanence. L’information financière est toujours considérée comme l’axe majeur de l’analyse externe portée sur les performances de l’entreprise, d’où l’importance de diffuser au marché, une information chiffrée, exacte, complète, précise, sincère, pertinente, fiable, comparable dans le temps, accessible de manière égale à toutes les cibles et qui permet de réduire l’asymétrie d’information entre, les managers d’un côté, les actionnaires et les investisseurs d’un autre côté. L’application de ces normes aux pratiques de la communication a pour objectifs de: 

Protéger l’entreprise face aux avertissements et aux sanctions de l’autorité de régulation.



Eviter certaines pratiques dites délictueuses ou tout conflit d’intérêts comme le délit d’initié8 par la mise en place de ce qu’on appelle: la muraille de Chine9.



Respecter les valeurs professionnelles, déontologiques et éthiques reconnues par la communauté financière.

Le délit d’initié est un délit commis par une personne physique ou morale qui achète ou vend des titres (valeurs mobilières) sur un marché financier en se basant sur des informations dont ils ne disposent pas les autres, si ces informations étaient connues, elles auraient un impact sur la valeur des titres en question. - Le terme est défini en se basant sur la définition donnée par (Vernimmen) sur le lien suivant : http://www.lesechos.fr/financemarches/vernimmen/definition_delit-dinitie.html (consulté le 03 mai 2015) 9 La muraille de Chine en finance est une notion qui désigne l’ensemble des procédures dont l’objectif est de protéger la circulation inutile des informations confidentielles, notamment celles privilégiées, pour éviter tout éventuel conflit d’intérêt et afin d’assurer la transparence et l’intégrité du marché. - Définition inspirée et reformulée de celle donnée sur le site du Tradingsat.com : http://www.tradingsat.com/lexique-boursier/definitionmuraille-de-chine-146.html (consulté le 03 mai 2015) 8

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Construire auprès du marché financier et du grand public une image crédible et une certaine notoriété sur les performances réelles et la stratégie globale de l’entreprise.

Le paysage financier à l’échelle mondiale a profondément changé suite à la succession des scandales financiers qui ont bouleversé les places financières autour du monde depuis le début de ce troisième millénaire. D’abord aux États-Unis, par la déclaration de faillite, le 14-15 septembre 2008 de Lehman Brothers la quatrième banque d’investissement dans le pays. La crise financière s’enchaîne à travers la poursuite judiciaire qu’a entamée le gouvernement américain contre la banque d’investissent Goldman Sachs par son rôle dans la crise des subprimes. La chute de l’empire d’Arthur Anderson fait partie également de ce paysage de l’industrie financière (le cabinet d’audit américain faisant partie des grands cabinets d’audit à l’époque) en 2001. Ce cabinet avait certifié les comptes consolidés falsifiés d’ENRON; le géant américain dans le domaine de l’énergie; et trois-mile de ses filiales et il avait recommandé l’achat de son titre aux investisseurs quelques semaines juste avant la déclaration de sa faillite, les résultats de ladite entreprise ont été manipulés pour dissimuler la fraude, l’évasion fiscale de ses managers et la fragilité financière du groupe. Puis en 2008 la crise des Subprimes (les emprunteurs les moins solvables) qui avait comme cause la titrisation des crédits immobiliers octroyés aux citoyens américains ayant des revenus modestes pour leur permettre l’accès à la propriété immobilière. Ces crédits titrés ont été vendus, suite à l’augmentation des taux d’intérêt et par conséquent un défaut de paiement, aux investisseurs à l’échelle internationale par les fonds immobiliers américains Mortgage-Backed Securities (MBS)10 et Collateralized Debt Obligations (CDO)11, la spéculation sur ces titres et la disparition de leur traçabilité ont causé par la suite une crise financière mondiale dont les répercussions ne sont pas complétement disparues. Enfin, en été 2011 la crise européenne sous effet du surendettement atteint par certains pays notamment, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande mais en particulier la Grèce. A la suite de ces crises, les grands pays et acteurs majeurs de la finance internationale, notamment les États-Unis et l’Union Européenne ont eu la volonté de rétablir la confiance et de maintenir l’ordre et l’intégrité des marchés financiers mondiaux. En 2002, le Congrès américain a voté une loi fédérale portant les noms de ses initiateurs, le sénateur Paul Sarbanes et le député Mike Oxley et qui est connue sous « la loi de Sarbanes-Oxley, SOX, SOA ou

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MBS est un ensemble de titres hypothécaires qui représentent une valeur mobilière adossée à un actif CDO : il s’agit des obligations associées à des actifs : une sorte de titres financiers structurés issus des montages complexes, ils représentent un portefeuille d’actifs variés et de nature diverse. o Définitions basées sur les éléments donnés par le lexique financier de « Vernimmen » en collaboration avec le site des professionnels de la finance « lesechos », consulté au 24 mars 2015 sur le lien suivant : (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/index.php) 11

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SARBOX »12, une loi qui vise à imposer de nouvelles règles à la comptabilité pour limiter la fraude et les comportements malhonnêtes au sein des entreprises, mais aussi à responsabiliser d’avantage les dirigeants et d’imposer une transparence financière à travers une publication des informations fiables, pertinentes et sincères. Par ailleurs, l’Assemblée nationale et le sénat français ont adopté au premier août 2003 la loi n° 2003-706 dite de sécurité financière connue sous « la loi de sécurité financière ou LSF » 13 que nous pouvons considérer comme l’homologue de la loi américaine adoptée une année avant, les deux lois s’inscrivent dans la même démarche et visent presque les même objectifs. La LSF vise à renforcer les dispositions légales de la gouvernance des entreprises, accroître la responsabilité des dirigeants vis-à-vis des informations communiquées, le renforcement du contrôle interne au sein des entreprises pour se prémunir contre les risques de fraude et de faillite et enfin la réduction des conflits d’intérêts entre d’un côté l’agent et le principal (les managers et les actionnaires et de l’autre côté, entre les entreprises cotées et les investisseurs). Il est pertinent de noter que les données comptables établies selon un cadre comptable bien précis, exemple des normes comptables françaises en France ou selon un référentiel international : les normes internationales IFRS ou les normes comptables américaines US GAAP… Ces chiffres ou ces données comptables sont la base et le noyau dur des publications financières sur le marché financier. La relation d’association entre les informations publiées et les chiffres comptables établis pour répondre aux besoins du droit, du management et/ou du fait. Cette relation doit être mise en évidence dans ce travail. Partant de ce point, la qualité des informations diffusées sur le marché financier et issues de la comptabilité ce qui présuppose qu’elles sont le résultat de l’application stricte de la loi comptable, les règlements et les prescriptions des autorités des marchés, ces informations ont certainement un impact sur le sens de cette relation d’association. Notre recherche a pour objectifs tout d’abord, de mettre en évidence la relation d’association entre les données comptables et les informations financières publiées au marché financier, pour enfin, étudier les impacts éventuels d’un certain nombre d’informations selon leur ampleur ou leurs critères de diffusion… en particulier, sur cette relation d’association et probablement, sur la relation entre la comptabilité et la communication financière de l’entreprise en général.

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Cf. à la question 20 du livre : « 100 questions pour comprendre et agir, Le contrôle interne » de Philippe NOIROT et Jacques WALTER, AFNOR éditions, 2008, Pages 29-30 et complétée par les acquis du cours magistral de Monsieur Pascal ALPHONSE à la FFBC Université de Lille 02 – Janvier à Avril 2015 13 Extrait, reformulé et complété du site web : http://www.xmco.fr/article-lsf.html

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Motivation du sujet de recherche: Après un cursus universitaire qui a duré neuf ans en sciences de gestion et qui nous a permis de faire le tour autour des bases théoriques et pratiques, les outils et les moyens nécessaires ainsi les objectifs que vise la gestion quotidienne des entreprises, nous sommes convaincus qu’en générale les entreprises ont deux types de contraintes : internes liées au management et autres externes relevant plutôt du management dit relationnel. Au niveau interne, les entreprises doivent être compétitives tant sur le plan stratégique, fonctionnel, opérationnel et tactique pour pouvoir survivre et de faire face à la concurrence, comme elles doivent aussi respecter la législation en matière du droit du travail, droit des sociétés, droit comptable, droit fiscal, le code de commerce, les normes professionnelles, les codes éthique et déontologique…et si elles sont cotées en bourse, les règlements et les prescriptions des autorités qui régulent ce marché s’ajoutent aux contraintes précédentes. Au niveau externe, les contraintes auxquelles les entreprises font face sont souvent d’origine organisationnelle ou financière, en particulier celles liées au financement de leur croissance ou leur développement mais aussi au niveau de ses contacts et ses relations avec l’environnement qui l’entoure : l’État, les créanciers de toutes les catégories (banques, actionnaires, salariés…), la société et la perception des consommateurs-citoyens sur les performances et le rôle social de l’entreprise dans une perspective d’un développement durable et de l’échange équitable. Nous sommes également convaincus que la finance constitue l’étape ultime de la gestion des entreprises puisque toutes les autres fonctions ont pour objectifs, entre autres, de contribuer à la création de la valeur ajoutée qui sera par la suite partagée entre toutes les parties prenantes de l’entreprise : l’État, salariés, créanciers, actionnaires.… Ce partage est assuré et géré par la fonction finance, les fonctions dites « supports » dans notre cas, ont pour rôle de fournir des informations qui vont servir à prélever des fonds, à créer une image à l’entreprise et à renforcer les relations de l’entreprise avec ses partenaires économiques et sociaux et par conséquent, répondre aux besoins de la finance d’entreprise en matière financement. A partir de ces convictions, nous avons décidé de se pencher sur ce domaine controversé entre les académiciens et les professionnels, certains disent que la finance ne crée pas de valeur

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mais au contraire elle est le seul responsable des crises successives que vit le monde actuel, dans ce contexte nous reprenons une citation d’Edmond et Jules de Goncourt qui disaient: « Au fond, les financiers ne sont que des voleurs, mais des voleurs qui ont acheté auprès du gouvernement le droit de voler », (Journal des Goncourt, 24 mars 1890)14. Cependant il s’avère judicieux de dire que la finance existe comme fonction parce que le monde des affaires en a besoin comme fonction pour gérer ses ressources financières limitées et pour se procurer des moyens financiers permettant le développement économique et social des sociétés. Nous nous sommes aperçus aussi que l’information existe depuis toujours et qu’elle constitue la base de la communication qui permet l’échange, le développement des sociétés, d’abord entre les individus dans une société, entre les sociétés elles-mêmes et entre les États. On peut dire que dans le monde actuel celui qui ne communique pas n’existe pas. Vu également l’importance que revêt la communication dans le domaine financier, notamment la corporate communication et ses relations surtout avec les investisseurs actuels, potentiels ou prospects, ce domaine qui nous passionne beaucoup, nous avons décidé en commun accord avec notre responsable de formation et notre encadreur Monsieur Pascal ALPHONSE de se pencher sur la question de la qualité de l’information financière pour mieux comprendre les attitudes des managers vis-à-vis de leur marché (décodeurs et utilisateurs de l’information), au moment de la préparation des comptes, des rapports, des communiqués ou des réunions avec leurs cibles ainsi lors de la diffusion des informations financières portant sur leurs entreprises au marché. Certes, le comportement des dirigeants-managers est très déterminant au niveau de la qualité des informations publiées sur le marché mais aussi par rapport à la publication elle-même (ses cibles, son contenu, son volume, sa fréquence et les canaux dédiés à cette diffusion), ces derniers peuvent avoir de divers comportements (le ritualisme, ceux qui n’appliquent que les normes prescrites, l’opportunisme pour ceux qui saisissent les opportunités données par le marché ou le nomadisme pour désigner ceux qui font un peu le tour des deux comportements précédents). 15 Ces comportements leurs sont imposés soit par l’atteinte des objectifs de

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Pour plus d’informations, consulter le lien suivant : https://fr.wikisource.org/wiki/Journal_des_Goncourt/VIII/Ann%C3%A9e_1890

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Cf. à l’article présenté lors du cours de la lecture critique des articles en comptabilité financière disposé à la FFBC Lille 02 en décembre 2014, « Politique de réduction des coûts et communication financière : ritualisme, opportunisme ou nomadisme ? » de Anne RIVIERE, professeur au groupe ESC Toulouse, article paru dans la revue Comptabilité – Contrôle – Audit / Tome 16 – Volume 2 – Septembre 2010 (p. 127 à 158)

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l’organisation, une fragile situation financière, l’environnement concurrentiel ou social, les créanciers, les actionnaires ou les pouvoirs publiques mais le plus redoutable qu’ils soient pour leurs intérêts personnels et donc - par la fraude - ce que les lois précitées (SOX et LSF) essayent d’interdire, de réduire ses risques ou au moins les limiter en mettant l’accent sur la responsabilité de ces dirigeants et en augmentant les contrôles de prévention tout en renforçant les dispositions légales de la gouvernance des entreprises. Finalement, nous avons choisi ce sujet également dans l’espoir que nos recherches aboutissent vers un sujet de thèse de doctorat en sciences de gestion sur une éventuelle mesure quantitative et/ou qualitative de l’efficacité de la communication économique (financière et stratégique) des entreprises cotées en France et au Maroc, successivement, à la bourse de Paris et à celle de Casablanca Finance City.

Première partie: La revue de littérature De par l’histoire de la recherche scientifique, cette dernière a pour objectifs, d’apporter des réponses aux problématiques auxquelles la communauté académique et les professionnels se sont confrontés et ce, à partir du moment où les marchés financiers dans le monde commençaient à se développer vers des structures plus larges et complexes, mais également la promotion de la croissance économique et le développement des marchés financiers dans un cadre réglementaire adéquat pour permettre de défendre les intérêts de toutes les parties prenantes, la pérennité et l’intégrité de ces marchés, l’équité de traitement entre les investisseurs et les émetteurs. Or, chaque étape se caractérise par des spécificités organisationnelles, conjoncturelles et structurelles, c’est dans ce cadre que les pouvoirs publics, les chercheurs et les professionnels se penchaient sur les questions posées aux acteurs du marché pendant chaque étape de cette histoire. Dans cette partie nous allons dérouler notre analyse sur les différents travaux qui ont étaient menés par les chercheurs, les professionnels et les autorités réglementaires dans le monde, dans la perspective de répondre aux questions posées par les problèmes de l’organisation et la réglementation des marchés financiers, en particulier l’aspect reliant les émetteurs d’un côté, les professionnels et le grands public d’un autre côté. La relation entre ces parties ne se concrétise qu’à travers la publication des informations comptables et financières, qui doivent être crédibles et de qualité, sur les performances réelles de l’entreprise auprès des partenaires sur le marché financier. Ce dernier axe sera le sujet de la deuxième et la troisième partie de notre travail. - 15 -

Chapitre I: L’histoire de la recherche académique sur l’efficience informationnelle des marchés financiers 1. L’efficience des marchés financiers: Le domaine de recherche en sciences de gestion qui porte sur l’efficience des marchés et en particulier sur l’efficience informationnelle, est très riche et féconde. Les premiers travaux dans ce domaine remontent au début du vingtième siècle avec la thèse intitulée « Théorie de spéculation » du mathématicien français Louis Bachellier où il avait le mérite d’introduire pour la première fois la notion d’efficience des marchés, Bachelier a observait dans ses travaux de recherches les mouvements « anormaux » à la hausse suivis par des variations similaires à la baisse des cours boursiers, ce qu’il avait dénommé « martingales 16 ». Ces travaux ont donné naissance plus tard au concept du marché aléatoire ou (random walk) apparu en 1905 et la notion de l’efficience informationnelle du marché.17Quelques années plus tard, à l’âge de trente-neuf ans l’économiste, l’entrepreneur et l’investisseur américain Benjamin Graham a contribué en 1933, au Securities Exchange Act18 votée en 1934, qui vise à réguler l’échange des valeurs mobilières et par conséquent le marché financier américain, elle est aussi considérée comme la première loi fédérale qui exigeait aux sociétés cotées de fournir des relevés comptables certifiés par un Commissaire Aux Comptes indépendant. Une année plus tard, Benjamin Graham et David Dodd, économiste américaine et l’un des plus brillants théoriciens du vingtième siècle sur l’investissement en Bourse, en 1934 les deux économistes écrivaient leur premier livre intitulé « Security Analysis » dont ils expliquaient la façon par laquelle un investisseur peut obtenir un rendement satisfaisant s’il est capable d’évaluer justement une entreprise sur la base de ses états financiers19. 2. La théorie des marchés: Les marchés en équilibre Harry Max Markowitz, économiste et prix Nobel en 1990, supposait dans sa « Théorie moderne de portefeuille et le Modèle d’Évaluation des Actifs Financiers (MEDAF) » développés en mars 1952, que les marchés sont efficients et par conséquent, toutes les informations disponibles au marché sur les actifs en question doivent être reflétées dans les 16

Cf. au dictionnaire Larousse, une martingale est un système qui prétend, selon des principes fondés sur des calculs de probabilités, ce système prétend d’assurer un bénéfice certain dans les jeux du hasard, ce principe peut être appliqué dans notre cas aux rendements boursiers des titres puisque leur rentabilité est incertaine. 17 Complété par un extrait de l’article : « Efficience des marchés : un siècle après Bachelier » de son auteur Alexander S.SANGARE, chercheur à Paris- Jourdan Sciences Economiques, Bodo, Graduate School of Business en Norvège et à l’Université de Turin en Italie, cet article était publié sur la Revue d’Economie Financière numéro 81, 2005 ; et Le lien suivant (consulté le 24 avril 2015) http://archive.numdam.org/ARCHIVE/ASENS/ASENS_1900_3_17_/ASENS_1900_3_17__21_0/ASENS_1900_3_17__21_0.pdf 18 Cf. au site de la Commission Américaine des Titres et de l’Echange (U.S Securities and Exchange Commission), sur le lien suivant : https://www.sec.gov/about/laws/sea34.pdf (consulté le 24 avril 2015) 19 Livre consulté sur le lien suivant : http://small-cap.ru/wp-content/uploads/2015/04/Benjamin-Graham_-David-Dodd-Security-AnalysisSixth-Edition_-Foreword-by-Warren-Buffett.pdf, le 24 avril 2015

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prix et les rendements de ces actifs, comme il a développé aussi à travers sa théorie les divers comportements des investisseurs face au risque, pour lui, ces derniers sont adverses au risque, pour eux le rendement est fonction du risque liée à un actif ou un portefeuille d’actifs, il est donc légitime de s’attendre à un rendement plus élevé si le risque encouru est élevé. A l’inverse, si le risque supporté est faible le rendement attendu doit aussi être faible. Ce qui a était qualifié mathématiquement comme espérance et écart-type du portefeuille20. A partir de cette théorie on peut décomposer le comportement des investisseurs face au risque comme suivant : aversion au risque, arbitrage et spéculation sur les titres cotés (actifs financiers) et cela dépend des informations disponibles et diffusées au marché sur ces actifs. En 1958, James Tobin, économiste, prix Nobel américain d’économie en 1981 et professeur à l’université de Yale aux Etats-Unis, a publié un article sur « la préférence de liquidité comme comportement face au risque »21, à travers lequel James Tobin défendait l’idée que le niveau de taux t’intérêts impacte la préférence des investisseurs à la liquidité, et par la suite il avait proposé de mettre en place une taxe sur un certain nombre de mouvements des capitaux pour réduire la spéculation sur les marchés financiers, qui était pour lui contre-productive, pour équilibrer et stabiliser les marchés financiers. En 1961, Edgar Owen Edwards et Philip Wilkes Bell, ont fait valoir dans « La théorie de Mesure du Résultat de l’Entreprise » que le bénéfice devrait être divisé en deux éléments concernant les activités des firmes et ils ont également suggéré trois concepts de profit (sans aborder d’autres chiffres) à la fois. Cela signifie que divisant le résultat par activité est l'un des critères déterminant pour la divulgation du résultat dans les états financiers. Comme ils ont défini la performance financière selon deux dimensions. Le concept de profit est fondé non seulement sur la vision: actifs et passifs mais aussi celle des charges et produits affichés dans la ligne du haut des états de la performance financière de l’entreprise. De même, le profit et les bénéfices réalisés sont affichés dans la ligne du bas de l'état de la performance financière. Par conséquent, la position n’est prise que selon ces deux visions comptables, ce qui donne une certaine importance « rationnelle » à la position prise. Un examen supplémentaire et profond des deux points de vue comptables peut être un bon indice qui permet de résoudre les problèmes sur le concept de la performance financière de l’entreprise. 20

Cf. à « Portfolio selection », Harry Max Markowitz, Journal of Finance, vol. 7, n°1, pp. 77-91, 1952 Consulté sur le lien suivant: http://www.jstor.org/stable/2975974?seq=1#page_scan_tab_contents (le 05 mai 2015) 21 Cf. à l’article de James TOBIN « Liquidity Preference as Behavior Towards Risk », consulté, le 6 mai 2015, sur le lien suivant http://cowles.econ.yale.edu/P/cp/p01a/p0118.pdf

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Pour résoudre les problèmes de performance financière, il est également essentiel de faire attention à deux points de vue dans l’analyse du profit. Finalement, Edwards et Bell ont suggéré qu'il n'y a pas besoin de sélectionner le seul concept de profit pour appréhender la performance financière convenable. La théorie d’Edwards et Bell a défini la performance financière en deux dimensions afin de résoudre le problème sur la présentation des résultats financiers.22 Hervé Alexandre en 1994, avait conclu dans sa thèse que la prise en considération des agents (investisseurs, actionnaires, épargnants-salariés, particuliers…) avec des comportements imparfaits dans la littérature financière pousse de représenter les marchés financiers d’une façon plus proche de la réalité. Il avait également abordé le concept des rumeurs ou « noise » qui confirme l’existence d’une certaine impuissance des acteurs du marché de disposer d’une information comptable et financière fiable, pertinente réelle et crédible. Puis l’objectif de sa thèse était de décrire l’impact de ces agents sur l’efficience des marchés financiers et de rechercher des moyens et des outils adéquats pour évaluer les répercussions de leur présence sur le marché. Les résultats de sa thèse sur les marchés financiers faisaient sortir que: Nous pouvons distinguer deux type d’investisseurs, sous l’optique des outils et les modèles auxquels ils font appel pour analyser les performances des titres des entreprises mais aussi au niveau de leurs comportements. -

Des calculateurs parfaitement rationnels et homogènes

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Des agents avec des anticipations hétérogènes

Le changement dans les comportements des investisseurs s’accompagne de la modification du modèle utilisé (marché aléatoire et martingale), ces deux notions ont étés évoquées par Bachellier dans sa thèse. Alexandre à fait la distinction après entre les modèles non-linéaires et les modèles de test chaos pour conclure qu’il existe deux type d’efficience en ce sens : une efficience classique et une efficience bruitée.

22

Cf. à Edwards Edgar O. and Philip W. Bell (1961), «The Theory and Measurement of Business Income». Berkeley and Los Angeles: University of California Press. Consulté le 6 mai 2015 sur le lien suivant: http://www.jstor.org/stable/2490232?&seq=1#page_scan_tab_contents

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Ces hypothèses de travail avaient été validées sur le marché français des actions qui mettait en évidence les limites des modèles et des tests linéaires au niveau de la description de la diversité des investisseurs qui existent sur les marchés financiers.23 3. La théorie des marchés efficients: L’efficience allocationnelle, opérationnelle et informationnelle Pour la plupart des chercheurs contemporains, L’économiste américain, l’un des temples de la théorie néo-classique en économie, Eugène Fama est considéré avec Jensen et Samuelson comme fondateurs de la théorie d’efficience des marchés et ce à travers les travaux qu’il avait commencés par sa thèse intitulée « le comportement des cours boursiers » publiée dans un article du fameux Journal de Finance en janvier 1965, 24 dont lequel Fama a mis en exergue « la théorie des tendances aléatoires ». À travers l’étude de la relation entre les modèles d’analyse existant et les informations objet d’analyse qui démontraient que les mouvements des cours boursiers dans le futur dépendent de leurs mouvements du passé, Fama avait confirmé que les tendances des cours boursiers dépendent également des informations existant sur le marché. Il avait conclu par la suite qu’on se basant sur les informations des marchés l’efficience des marchés se base sur deux concepts fondamentaux : 

Le niveau d’efficience des marchés, et donc la quantité et la qualité des informations disponibles sur un titre, en ce sens, l’efficience peut être soit :

-

Forte, quand toutes les informations passées, présentes et privilégiées sont répercutées dans le cours du titre sur le marché financier.

-

Semi-forte, quand seules les informations du passé et présentes sont répercutées dans le cours du titre, et enfin ;

-

Une efficience faible: au moment où le cours boursier du titre ne représente que les informations passées sur son évolution.



Un deuxième concept repose sur le besoin à l’équilibre du marché et par conséquent cette notion est incompatible avec celle de l’efficience des marchés.

Fama a fondé ses travaux sur ceux de Bachellier, Graham et Dodd (1900) évoqués précédemment et il a été récompensé par la prix Nobel en 2013 avec deux autres économistes américaines, Hansen et Shiller.

D’après la thèse d’Hervé Alexandre sur « L’efficience bruitée, une analyse non linéaire du marché français des actions », consulté sur le lien suivant, le 09 mai 2015, https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00490273/document 24 Article publié par le journal of finance, volume 38, Issue 1 – Janvier 1965 pp : 34-105, consulté le 16 mai sur le lien suivant : http://history.technicalanalysis.org.uk/Fama65.pdf 23

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4. L’évolution des recherches en France: Les recherches menées sur l’efficience du marché, l’information comptable et financière et la communication financière En 1986, dans un article publié dans la Revue Économique intitulé « Contraintes financières et demande d’investissement des entreprises » 25 , Jean-François MALÉCOT et Jacques HANMON, deux chercheurs français avaient mis en évidence la relation qui existe entre la théorie financière et celle de l’investissement en concluant que : 



Les variables financières qui déterminent le taux d’investissement d’une entreprise sont : le taux d’intérêt apparent, le profit défini par rapport à la capacité d’autofinancement et la trésorerie définies soit par des calculs classiques ou elles représentent la capacité d’une entreprise à saisir des opportunités futures de développement et de croissance. En intégrant les coûts relatifs par référence au ratio (valeur boursière / valeur comptable) comme mesure approchée par James Tobin évoqué précédemment, les résultats ne sont pas négligeables sur la capacité d’investissement des entreprises.

Les deux chercheurs avaient conclu que cette influence peut être expliquée par un effet d’information sur les résultats actuels des entreprises sous l’hypothèse d’une asymétrie d’information, conformes aux hypothèses les plus récentes de la théorie financière. En 1976, JACQUILLAT Bertrand et SOLNIK26 Bruno ont publié un travail de recherche sur les « Marchés financiers : gestion de portefeuilles et des risques », dont, selon eux et en se basant sur la théorie financière, le prix des titres des entreprises intègre toutes les informations disponibles sur un marché à travers les évaluations de tous les intervenants : investisseurs, analystes, médias spécialisés…, ils ont indiqué également que dans un marché efficient, de nombreux éléments prouvent que tous les grands marchés du monde s’approchent de cette caractéristique, cela signifiait que, l’ensemble de l’information disponibles sur les titres cotés, les tendances du marché, les performances économiques…sont répercutées dans le cours boursiers. Par conséquent, le prix d’un titre est très proche de sa vraie valeur. Michel LEVASSEUR, docteur de l’université Paris-Dauphine et professeur-chercheur à l’Université Lille 02, à Skema Business School et à l’Université de Louvain, a mené un travail de recherche qu’a été publié en 1973 dans « Les cahiers des recherches » sous le titre : « Comment varient les cours sur le marché de paris ? Une première étude des distributions des

Cf. à l’article consultable sur le lien suivant : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_00352764_1986_num_37_5_408946 (Consulté le 16 mai 2015) 26 Cf. au lien: http://www.idref.fr/027143120 , Ligne : 008343489: Les marchés financiers et la gestion de portefeuilles, Bertrand Jacquillat et Bruno Solnik, Éditions DUNOD, 1976, complété par l’article de Horacio Ortiz, « « La valeur » dans l’industrie financière : le prix des actions cotées comme « vérité » technique et politique», publié sur L’Année Sociologique 2013/1 (Vol.63), consultable sur le lien suivant : http://www.cairn.info.doc-distant.univlille2.fr/resultats_recherche.php?searchTerm=JACQUILLAT+B.+et+SOLNIK+B.+%281990%29%2C+March%C3%A9s+financiers%3A+g estion+de+portefeuille+et+des+risques%2C 25

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taux de rendement », dans lequel il avait mis le point sur la qualité de l’information extraite des bases des données. Dans ce sens il a dit que: « Un courant de littérature sur la question de la qualité de l'information des entreprises fournie par des bases de données réputées aux États-Unis., montre que de nombreuses variables boursières, financières ou comptables sont biaisées à la hausse ou à la baisse selon le fichier américain utilisé… ». 27 5. Les limites de la théorie d’efficience des marchés: Les travaux de recherche sur la théorie des marchés efficients ne cessent d’évoluer et ils font apparaître certaines limites comme les bulles spéculatives, les poches d’inefficience prévisibles, le comportement irrationnels des investisseurs en mettant l’accent sur: l’impact de la taille de l’échantillon, des nouveaux outils et des méthodes statistiques plus sophistiquées, des modèles d’analyse plus robustes, l’asymétrie de l’information, la théorie des jeux; la relation entre l’efficience, la microstructure et l’organisation des marchés financiers… En 1978, l’économiste chercheur américain Michael Cole JENSEN a fait le premier véritable test sur l’efficience des marchés qui suppose que l’ensemble des informations qu’elles soient publiques ou privées doivent être répercutées dans le cours du titre. Ce test consistait en l’étude de l’impact des coûts de la gestion et ceux des transactions sur les performances de cent quinze fonds mutuels américains et par conséquent la prise en compte d’un certain nombre d’informations, l’échantillon était constitué entre 1945 et 1964. A travers ce test, JENSEN avait démontré que les performances réalisées sont bien inférieures aux performances qui seraient obtenues par une stratégie simple d’achat et de détention de titres (une stratégie dite passive), comme il a fait intervenu également la méthode de « l’étude d’événements ou the Events Study Method ». Jensen et Bennington avaient conclu bien avant en 1970, que l’analyse technique avec son outil des filtres, ne permet pas de battre un marché faiblement efficient. En 1993, Amir et al. Testaient les effets de la cotation croisée 28 sur l’augmentation de la divulgation faites par les entreprises cotées ou non-cotées, en vue de réduire l’asymétrie d’information et ils avaient analysé l’état du nombre d’analystes pour les sociétés cotées avant et pendant la cotation croisée. Ils avaient conclu que les analystes sont plus actifs autour de la cotation croisée et qu’ils n’étaient pas liés à l’augmentation de niveau de divulgation. Le professeur LEVASSEUR avait essayé de projeter les résultats des travaux menés aux États-Unis sur le cas français, l’impossibilité d’accès à son travail, après consultation de l’auteur lui-même et les bases des données de référence en matière de recherche, ne nous a pas permis de mettre en évidence les résultats de ces travaux importants. 28 La cotation croisée est un système de cotation des monnaies propres au Forex (marchés des changes flottants), le cours des monnaies par qu’elles cotent les unes aux autres (parité de devises). 27

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Leur analyse montrait que les entreprises cotées sur des marchés réglementés (AMEX, NASDAQ, le NYSE et LSE) ou les échanges sur des marchés non réglementés (gré à gré et portal) ont un nombre élevé et croissant d'analystes par rapport aux entreprises non cotées. En outre, deux années avant, le test suggérait également un plus grand nombre d'analystes pour les entreprises cotées; Toutefois, ce nombre est inférieur à celui de l'année où le test est fait et aussi par rapport à l'année d’après. En outre, les tests d'erreur de prévision ne révèlent aucune différence significative entre les sociétés cotées et celles non cotées, ce qui montrait une augmentation du nombre de couverture par les analystes pour les entreprises cotées comparées aux entreprises non cotées. Les chercheurs Amir et al. , avaient conclu que l'erreur de prévision moyenne des entreprises cotées est inférieure à celle des entreprises non cotées. Cela s’explique par le fait que les entreprises cotées augmentent leurs niveaux de divulgation peu avant la cotation croisée afin d'accéder à un marché à la fois international et plus liquide, comme celui des États-Unis ou au Royaume-Uni. Par ailleurs, Ball et al. en 2003 avaient démontré que la qualité de l’information financière dépend plus de l’environnement dans lequel les entreprises évoluent que du référentiel utilisé. Nous continuons le déroulement de notre revue de littérature sur les travaux de recherches et les études qui ont été réalisés par les organes de régulation internationaux, européens et français et également les recherches menées par les spécialistes de la question de la qualité de l’information comptable et financière. Dans un premier temps, nous allons énumérer quelques travaux et études menés sur la question de la qualité de l’information comptable et financière, pour finir ce titre par une brève analyse des limites des travaux évoqués au niveau méthodologique et / ou en revenant aux réponses qu’ils avaient apportées aux problématiques posées.

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Chapitre II : La littérature de l’information comptable et financière et le cours boursier 1. Les définitions des organes internationaux de normalisation comptable et financière 1.1.

Le bureau international des normes comptables (IASB):

A notre connaissance, la définition de base adoptée et reconnue par le monde académique et professionnel et la plus aboutie sur la qualité de l’information comptable et financière, est celle du Comité des Normes Comptables et Financière; The Financial Accounting Standards Board (FASB) reprise par le Bureau International des Normes Comptables; The International Accounting Standards Board (IASB) qui qualifie une information comptable et financière comme une information de qualité si elle est utile pour son utilisateur en lui permettant une meilleure prise de décision et si elle respecte les critères établis dans l’ordre suivant29: - L’utilité pour la prise de décision - La compréhensibilité: l'information n’est pas utile si elle est incompréhensible. 1. Qualités primaires et spécifiques de décision: - La pertinence: l’information peut faire la différence en termes de prise de décision en permettant de faire, à terme, des prévisions ou de confirmer et/ou de corriger des évaluations passées. C’est aussi la capacité de faire une différence de décision. - La Fiabilité: l’information fournit des données exemptes d’erreurs, neutres et exhaustives aboutissant à une représentation fidèle de la situation de l’entreprise. L'information est raisonnablement exemptées d'erreurs et de biais. 1.1. La pertinence: - La valeur prédictive: l’information augmente la probabilité de la prévision issue des événements passés et observés. - La valeur de Feedback: l’information permet aux utilisateurs de confirmer ou corriger les attentes antérieures. - L’opportunité: elle rend l'information disponible avant qu'il ne perde sa capacité d'influencer les décisions. 2.1. -

La fiabilité:

La vérifiabilité: c’est la capacité à faire en sorte que les informations représentent ce qu'elles sont censées représenter.

Information extraites et complétée du site suivant: http://cpaclass.com/gaap/sfac/gaap-sfac-2.htm et de l’article « les IFRS améliorent-elles la qualité de l’information financière ? Approche par la value relevance », Gaëlle Lenormand et Lionel Touchais, AFC/CCA, Tome 15, 2009/2, pages 145-163, ISSN 1262-2788 29

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-

La fidélité de la représentation: l’information représente ce qu'elle est censée représenter

-

La neutralité: l'absence de partialité pour atteindre un résultat prédéterminé

2. Qualités secondaires et interactives: -

La comparabilité dans le temps et dans l’espace. C’est-à-dire que l’information permet aux utilisateurs d'identifier les similitudes et les différences

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La cohérence: la conformité d'une période à un seuil de reconnaissance

-

La matérialité: elle représente la magnitude qui influe sur le jugement d'une personne raisonnable qui repose sur l'information.

3. Contraintes communes ou répandues: -

Les avantages et les Coûts

Cette définition de l’information de qualité et ses critères a été proposée par la Déclaration des Concepts de la Comptabilité Financière Numéro 02; Statement of Financial Accounting Concepts (SFAC n°2) publiée en mai 1980 par l’FASB sous-titrée Caractéristiques Qualitatives de l’Information Comptable, puis adoptée par l’IASB. Au niveau de la France, comme évoqué précédemment, c’est l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui contrôle et supervise le paysage financier sur la place de Paris en prescrivant aux émetteurs des titres (les entreprises qui y sont cotées) des recommandations en matière de publication et de la qualité de l’information comptable et financière à publier, en tenant compte également des directives du régulateur européen « l’Autorité Européenne des Marchés Financiers (ESMA) ». Dans cette partie, nous allons aborder les recommandations des deux régulateurs pendant l’année 2013 après l’adoption des normes IFRS supplémentaires visant à améliorer la qualité de l’information financière mais également de responsabiliser les dirigeants des entreprises vis-à-vis des publications diffusées aux marchés. 1.2.

Les recommandations et les diffusions de l’Autorité Européenne des Marchés Financiers (ESMA):

Comme tous les régulateurs à travers le monde l’Autorité Européenne des Marchés Financiers contrôle les marchés financiers européens en veillant sur la transparence des opérations entre les émetteurs et les investisseurs, l’égalité du traitement, l’intégrité du marché financier européen dont le principal indice est Euronext.

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En matière de transparence et de la qualité de l’information et après ses premières recommandations en matière comptable en novembre 2012, l’ESMA s’est vu attentive en particulier à l’application des normes IFRS pour l’harmonisation du paysage économiques des pays membre de l’Union. Ainsi, elle a publié en novembre 2013 une étude sur la qualité des informations financières et comptables publiées en 2012 par trente-neuf grandes entreprises européennes. Les recommandations de l’ESMA portent essentiellement sur l’importance d’améliorer la comparabilité et la lisibilité des comptes de résultat, de faire un lien plus clair et explicite entre les informations publiées à caractère narratif (qualitatif) et celles quantitatives, de trouver une cohérence entre les informations quantitatives et la politique de gestion des risques et finalement elle recommande de développer le contenu des états financiers en mettant l’accent sur les informations à caractère spécifique30. Les recommandations de L’ESMA font l’objet de contrôles des régulateurs des marchés financiers européens nationaux, celles-ci font référence aux publications et aux recommandations propres à l’AMF en France. 1.3.

Les publications de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en matière financière et comptable:

i.

Les recommandations de l’AMF

Partant de l’importance des comptes annuels dans l’information des investisseurs et du public, l’AMF émet chaque année des recommandations pour l’arrêté des comptes. Celles-ci s’adressent aux entreprises cotées (émetteurs), aux Commissaires aux Comptes et aux autres utilisateurs de l’information comptable et financière. A travers ces recommandations, l’AMF vise à :  Proposer une amélioration de la qualité de l’information comptable ;  Favoriser l’harmonisation de certaines pratiques comptables, notamment la liberté des préparateurs de l’information en matière du goodwill…les principes et les règles comptables en annexes… ; et  Rappeler les exigences imposées par les normes internationales du reporting financier (IFRS). Ces publications sont rendues publiques par l’ESMA et contrôlées par l’AMF comme tous ses homologues européens en matière financière et comptable, en tenant compte du contexte économique propre à chaque pays ainsi les sujets d’actualité comptable et financière, la doctrine, les recherches académiques et scientifiques en la matière. 30

Voir le rapport annuel de l’AMF 2013, Chapitre 04, les opérations financières et la qualité de l’information, page 107

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L’AMF a retenu cinq thématiques concernant les publications des entreprises françaises:  La dépréciation du goodwill et des actifs incorporels à durée de vie indéterminée ;  Les engagements de retraite, notamment les sous-jacents du taux d’actualisation utilisé et les informations en annexes ;  La nouvelle norme qui traite le principe de la juste valeur (IFRS) mise en application à l’Union Européenne le premier janvier 2013 ;  L’adaptation de l’information comptable et financière en annexes selon les spécificités de chaque société ; et  La clarté au niveau des instruments financiers auxquels la société avait recours et sa politique de gestion des risques de crédits et de liquidité. L’AMF avait pour objectif également de s’assurer du niveau de la transparence dans les annexes aux comptes annuels publiées par les sociétés et de l’homogénéité des pratiques comptables en Europe. Par ailleurs, elle ne cesse pas d’inciter les émetteurs à prendre connaissance des recommandations de l’ESMA, comme il a choisi de développer pour son compte les deux thématiques suivantes: 

Les nouvelles normes de consolidation applicables au premier janvier 2014 en Europe



Les éléments de la fiscalité.

ii.

Les réflexions de la Commission Consultative « Opérations et Informations Financières des Émetteurs » de l’AMF

Pour mener une réflexion sur les éventuelles différences (benchmarking) entre les informations publiées par les sociétés cotées françaises, européennes et américaines (PCG, IFRS et US GAAP), l’AMF réuni les représentants des entreprises, des cabinets d’audit, d’investisseurs, d’analystes financiers qui publient d’ailleurs leur guide de l’information attendue des sociétés cotées. Les études de l’AMF montrent que les pratiques de publications des sociétés cotées mènent à une information de qualité au niveau européen et une homogénéité entre la France et le reste de l’Europe. Ces études mettent en exergue l’importance de mettre le point sur la différence entre les publications en outre sur le cycle opérationnel, les tests de dépréciation pour les émetteurs adoptant les IFRS et ceux qui adoptent les normes américains US GAAP31.

Voir le guide de l’AMF - 2013 sur la qualité de l’information publiée par les entreprises françaises cotées, le cadre et les pratiques de la communication financière - 2012 de l’observatoire de la communication financière (OCF), l’étude de l’AMF – troisième trimestre 2007 portant sur l’information financière publiée et le guide de la société françaises des analystes financiers (SFAF) publié en mai 2002 31

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2. Les travaux de la recherche académique sur la qualité de l’information comptable et financière publiées par les entreprises cotées en bourse 2.1.

Les recherches sur la qualité de l’information comptable et financière:

Ray Ball et Lakshmanan Shivakumar en novembre 2007, à travers un article de recherche qu’ils avaient publié sous le titre “How Much New Information is there in Earnings?” (Combien de nouvelles informations sont incluses dans les bénéfices ?), une étude portée sur un échantillon qui se composait de toutes les firmes pour lesquelles les données annuelles, trimestriels et les fichiers quotidiens sont disponibles sur la base des données COMPUSTAT du Centre de Recherche sur les Prix des Valeurs Mobilières (CRSP) de janvier 1972 à décembre 2005. La période d'échantillonnage était conditionnée par la disponibilité des dates d'annonce des bénéfices sur COMPUSTAT, les résultats de leur recherche sur la quantité de nouvelles informations rendues disponibles dans les annonces de résultats ont plusieurs implications intéressantes qui peuvent être résumées comme suit: a. Les résultats sont cohérents avec l'hypothèse que le rôle économique principal des gains comptables n’est pas uniquement de fournir de nouvelles informations, mais pour être utilisés dans les règlements de contrats périodiques. Le résultat net et d'autres variables des états financiers touchés par les gains tels que l'effet de levier et de capital distribuable, influent sur les résultats dans les contrats d'emprunt et de compensation. Ces contrats ne prévoient pas de règlement sur une base continue, mais avec des fréquences discrètes annuelles ou autres. L'actualité à court terme des gains, au sens où lorsque il y’a des changements dans la valeur des capitaux propres ils sont inclus dans le bénéfice annoncé publiquement, par rapport au cas où quand des informations sur les changements deviennent disponibles pendant l'année, elles ne sont pas d'une importance primordiale dans ces utilisations. b. Une question connexe est le rôle des gains dans la confirmation d'une information préalable. Gigler et Hemmer (1998) et Ball (2001) affirment que des rapports précis sur les résultats réels de gains exercent une discipline de responsabilisation des gestionnaires et des analystes de plus en plus opportunistes au niveau des déclarations et anticipations, tels que les perspectives de croissance et les prévisions de bénéfices. Dans la mesure où les gestionnaires peuvent être considérées comme ayant un contrat implicite avec les investisseurs pour être honnêtes dans ces déclarations, cela est également un type de rôle de règlement du contrat pour les gains.

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Ici aussi, le rôle de la rémunération ne doit pas être en temps opportun. Son rôle est d'augmenter la véracité des sources les plus rapides des informations. c. Les résultats aident à interpréter les appels pour augmenter la rapidité, comme Lev (1989), ou de l'incorporer plus d'informations "juste valeur" sur la base des attentes des gestionnaires dans les états financiers. d. La preuve que la rapidité, des annonces de résultats en moyenne, a augmenté pourrait indiquer que le bénéfice a augmenté en importance en tant que source de nouvelles informations. Il semble être dû seulement en petite partie à l'augmentation simultanée de gestion avec la prévision des annonces de résultats. e. Les résultats de la recherche démontrent que les revenus sont largement anticipés, ce qui s’explique potentiellement par les faibles amplitudes des erreurs de prévision des analystes. f. Les preuves suggèrent que les prévisions des analystes émises avant les annonces de résultats sont associées à de nouvelles informations sur le marché, mais les prévisions immédiates post-annonce ne le sont pas. Ces résultats aident à interpréter le rôle économique des prévisions des analystes. Ce rôle économique principal d'analystes consiste-t-il en la production de nouvelles informations, est-il à distiller et extraire les implications de l’information sur les bénéfices attendus qui est déjà incorporée dans les prix, ou les deux? g. La méthode adoptée pour leur recherche a permis aux chercheurs de concilier certains résultats de fenêtres d'événements à court intervalle et à long intervalle. h. Beaver, Lambert et Morse (1980) abordent la question de la causalité bi-directionnelle entre les gains et les rendements, une question qui est au cœur des commentaires de Dietrich, Muller et Riedl (2007), sur l'estimation du modèle Basu (1997). Nos résultats impliquent que les gains n’exercent pas une influence causale importante sur les rendements annuels. i. Les résultats que les chercheurs ont présentés sur la volatilité associée aux prix relatifs aux annonces de résultats aident à interpréter la source et l'ampleur de la «prime de l'annonce des résultats" a rapporté Chari, Jagannathan et Ofer (1988), Ball et Kothari (1991), Lamont (1998), Cohen, Dey, Lys et Sunder (2007), et Lamont et Frazzini (2007). j. Bien qu'il ne suppose pas l'efficacité, la conception du travail de recherche fournit un nouveau test de l'efficacité du marché, conditionnelle au bénéfice.

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Ce test n’est pas très sensible à la polarisation découlant de corrélation positive entre les gains et les rendements attendus (Ball, 1978), et peut-être pas par hasard il produit des estimations plus faibles du marché sous-réaction à un bénéfice (prix «dérive») que précédemment. L’estimation qu'une faible proportion de la réaction totale des prix à une annonce des résultats trimestriels au cours de son année civile survient en dehors de l'annonce de trois jours "fenêtre." 

Cette conception de la recherche est simple, les chercheurs croyaient qu'il est beaucoup claire sur la question de la quantité de nouvelle information véhiculée dans les résultats et donc indirectement sur des jeux de gains comptables de rôle dans l'économie32.

En février 2008, Feng Li avait mis le point sur la lisibilité des rapports annuels dans un article de recherche nommé “Annual report readability, current earnings, and earnings persistence” (la lisibilité du rapport annuel, le résultat courant et la persistence des bénéfices), le chercheur a donné, sur la base d’une étude d’un grand échantillon, la première preuve sur les déterminants et les conséquences des propriétés lexicales des informations des entreprises. En particulier, il avait étudié les implications de la lisibilité et d'autres traits lexicaux des rapports annuels sur la performance actuelle et la persistance future des gains. Les résultats empiriques de son travail de recherche peuvent être résumés comme suit. Tout d'abord, les rapports annuels des entreprises ayant de mauvaises performances sont plus difficiles à lire. L'effet est statistiquement (mais pas économiquement) important. Deuxièmement, les bénéfices des entreprises avec des rapports annuels qui sont plus faciles à lire sont plus persistants. L'effet est économiquement significatif, avec une variation interquartile au niveau de la lisibilité qu’a environ le même impact sur la persistence du résultat en faisant des régularisations. Feng Li avait apporté des éléments indiquant que les gestionnaires peuvent être opportunistes en restructurant les rapports annuels de façon à cacher des informations défavorables face aux investisseurs33. En 2009, Gaëlle LENORMAND et Lionel TOUCHAIS, dans un article titré « Les IFRS améliorent-elles la qualité de l’information financière ? Approche par la Value Relevance », publiée sur la revue de Comptabilité, Contrôle et Audit, 2009/2 Tome 15, pp. 145-163.

32

Voir l’article: “ How Much New Information is there in Earnings? “, Ray Ball* et Lakshmanan Shivakumar, Graduate School of Business University of Chicago and London Business School, Science Direct, 19 février 2008 33 Voir l’article “Annual report readability, current earnings, and earnings persistence”, Feng Li, Journal of Accounting and Economics 45 (2008) pp 221-247

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Les chercheurs ont conclu d’une étude portée sur 160 entreprises cotées de l’indice boursier parisien SBF250 en 2004 que :  Le passage à partir du référentiel français aux normes internationales IAS/IFRS se traduit globalement par:  Une augmentation importante du bénéfice, de la rentabilité financière et des capitaux; propres alors que la réalité économique de l’entreprise ne change pas;  Des informations financières plus pertinentes; et  L’ordre de prééminence suivant, au niveau de la pertinence du contenu informationnel d’un référentiel de normes comptables et financières, se confirme:  D’abord les Normes Comptables Américaines (US GAAP), ensuite les normes Internationales de l’Information Comptable et Financière (IFRS) et finalement les normes comptables françaises (PCG). Patricia Dechow, Weili Ge et Catherine Schrand en septembre 2009 ont publié un travail sous-titré « Understanding earnings quality: “A review of the proxies, their determinants and their consequences” », dans ce travail les chercheurs définissaient la qualité des bénéfices largement prise en compte par son utilité dans toute prise de décision par tout décideur. En tant que tel, le nombre d’articles pertinents base de leur recherche dépassent les trois-cent articles et ce qui leur avait nécessité une large discussion. Une approche alternative aurait été de limiter la portée de l'examen des études de l'utilité pour la prise de décision uniquement dans un contexte de valorisation des actions, en conformité avec l'utilisation originale du terme dans l'analyse des états financiers. En vertu de cette approche, les trois chercheurs avaient fait valoir que l’utilisation du terme « la qualité des bénéfices » en dehors du contexte de la valorisation des actions est inappropriée. Ils se sont contentés uniquement de critiquer les études qui avaient adopté cette notion et ils les avaient simplement ignorer dans leur revue de littérature. Ils se sont basés sur les travaux des chercheurs qui n’utilisent pas la qualité des bénéfices à long terme en dehors du contexte des modèles d'évaluation des actions. En supposant qu’une telle recommandation serait donc d'aucune utilité. Au contraire, ils avaient tenté de comprendre largement la qualité des bénéfices dans son utilisation actuelle.

- 30 -

Deux conclusions importantes34 sur la base de leur examen de la littérature de la qualité des résultats dans son ensemble. D'abord, parce que tous les proxies (mandats, procurations, documents…) pour la qualité des résultats qui impliquent des gains (c’est-à-dire les propriétés telles que la persévérance, la reconnaissance de la perte en temps opportun, la régularité, et les petits profits, ainsi que le coefficient de réponse des résultats) ont à leur noyau le nombre des gains produits par l’exercice de la comptabilité (accurals), ces proxies sont à la fois impactés par le processus de base des bénéfices de l'entreprise et par la mesure de ce processus. Leur recherche ne reconnaît pas suffisamment la distinction entre le processus fondamental des bénéfices par rapport à leur mesure, cette hypothèse limite les conclusions de leur recherche, en tant que professionnels, en aboutissant à des avis discutables sur le sujet de la qualité des résultats plutôt qu’une réelle contribution sur la mesure de la comptabilité au niveau de la qualité des bénéfices annoncés. Deuxièmement, bien que tous les proxies, basés sur les résultats publiés sont touchés à la fois par le processus inobservable et la mesure, les procurations ne sont pas affectées au même degré par ces deux facteurs. Par conséquent, les mandats ne sont pas des mesures du même concept sous-jacent, mais plutôt ils mesurent les différents éléments de l’utilité de décision. Un point important et significatif de cet examen est que les proxies de la qualité des résultats mesurent les différentes facettes de la qualité, et une implication de cet état, est qu’ils ne représentent pas tous les chiffres abordés dans les hypothèses. Il peut être utile d'examiner certaines cellules de chiffres, non pas parce que la théorie prédit une relation, mais parce que le fait de ne pas trouver cette relation, peut apporter une preuve contrefactuelle utile. Les chiffres ne font toutefois ressortir certaines opportunités potentielles pour la recherche future. Par exemple, la déficience du contrôle interne des entreprises faisant sujet de la loi SOX fournit relativement une nouvelle occasion pour examiner les conséquences de la fiabilité des états financiers.

34

Voir Journal of Accounting and Economics, Volume 50, Issues 2-3, December 2010, Pages 344-401, on the web link below: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165410110000339

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Joséphine Maltby et Mathew Tsamenyi, ont publié en 2010 aux éditions Elsevier, un travail de recherche sur les publications comptables narratives pour des industries, “Narrative accounting disclosure: Its role in the gold mining industry on the Gold Coast 1900-1949”35, les deux chercheurs ont examiné le rôle joué par la divulgation comptable dans deux contextes au cours du vingtième siècle. Au début du siècle, des sociétés minières britanniques qui se trouvaient face à une variété de problèmes dans l'identification d'un territoire approprié à l'exploitation minière, l'accès aux coutures d'or, le recrutement et la gestion de la maind'œuvre à la fois du même territoire et celle qualifiée par la main-d’œuvre blanche. Leur survie dépendait de leur capacité à «recouvrer leurs coûts sur le marché des capitaux". L'expression est tirée de Feng et al. (2001, p. 467) qui sont l'analyse de la prospérité du numérique et le « dot-com » pendant les années 1990. La section "jungle" de la bourse a attiré les spéculateurs avec une rhétorique fondée sur de grandes attentes. Les rapports des présidents servaient à fournir de faibles niveaux d'informations en tant que simples indications d’une légère et simple description, où toute information est partout et sur tout disponible (The Economist, le 13 Octobre 1900), mais également pour permettre la surévaluation des actifs, de souligner les difficultés actuelles et d’assurer aux actionnaires que l'avenir était lumineux. Ces pratiques ont aidé à déguiser ou d'excuser l'ingénierie financière à grande échelle visant à persuader les investisseurs de pomper de plus en plus des fonds dans les nouvelles entreprises restructurées et réorganisées. Comme l'économie numérique, "la fabrication de rhétorique" les promoteurs d'or (Thrift 2001, p. 412), celle-ci était basée sur l'imagination, mais dans les deux cas « l'information financière pourrait fournir un semblant de réalisme ». Pendant les années 1940 marquées comme une ère de conflits du travail et de la syndicalisation croissante, les sociétés aurifères avaient un usage différent pour le reporting financier afin d’assurer leur "permis d'exploitation". En outre les actionnaires, elles communiquaient avec le gouvernement colonial qui a soutenu le développement des syndicats mais également avec leurs employés mécontents. Les rapports financiers de la période d'après-guerre ont abordé des questions qui n’étaient pas décrites, les sociétés n’avaient pas comme préoccupation leurs employés avant la guerre, la qualité de leur prestation pour eux et les effets néfastes de l'extérieur entièrement «idéologies» comme la syndicalisation. Les rapports des Entrepreneurs Généraux Associés « Associated General Contractors (AGE) », discutés étaient au point de vue des chercheurs, une tentative de la société à 35

Voir Editions ELSEVIER, Critical Perspectives on Accounting 21, 2010, Pages 390-401 sur le lien suivant : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1045235410000535

- 32 -

légitimer son approche paternaliste avec les demandes faites à la fois en Afrique et en GrandeBretagne pour la syndicalisation de ses travailleurs. Les épisodes évoqués ci-dessus ont illustré le rôle joué par l'information financière dans la croissance et la survie de l'industrie de l'exploitation aurifère coloniale sur la Gold Coast36, dans ses relations avec les investisseurs, les marchés et les employés. Il a été possible d'établir des parallèles entre les rapports à la fin du 19ème / début 20ème siècle avec ceux de la fin du 21ème siècle et d'envisager son utilité à attirer des investissements et à justifier le comportement des gestionnaires. Les chercheurs soutenaient que la comptabilité et les rapports ont joué un rôle important dans la croissance de la capitale impériale qui mérite une exploration historique plus poussée et une tentative de mieux comprendre la pertinence des modèles modernes de comptabilité et de reporting des données historiques et des contextes historiques. En 2011, dans un article titré « Les déterminants de la communication financière sur internet par les entreprises françaises cotées », publié sur la revue « Recherches en Sciences de Gestion », Numéro 86 – 2011/5 – Pages 41 à 61, une revue de recherche scientifique publiée par l'Institut de Socio-Économie des Entreprises et des Organisations (ISEOR) qui est un centre de recherche à caractère scientifique et méthodologique français spécialisé dans la recherche en management, fondé en 1975 par Henri SAVALL, professeur émérite à l’université Lyon III Jean Moulin. Dans cet article, BOUBAKER Sabri, LAKHAL Faten et NEKHILI Mehdi ont démontré à la base d’une étude portée sur un échantillon de 529 entreprises françaises cotées en bourse entre octobre et novembre 2005, que: 

Le recours est accru à l’internet par les sociétés cotées françaises afin de diffuser leurs informations financières.



La communication financière sur internet augmente avec la dispersion de l’actionnariat et la taille de la société.



Cette communication est plus abondante pour les sociétés des hautes technologies ainsi que pour celles procédant à des émissions d’actions ou d’obligations



L’étendue de la communication financière sur internet est positivement associée à la performance financière de l’entreprise. Cette relation est également significative avec la disposition d’un site web.

36

The Gold Coast est un ensemble urbain de l’Etat de Queensland en Australie qui était conquis par la Grande-Bretagne

- 33 -

2.2.

Bref essai sur les limites des travaux évoqués dans la revue de littérature:

Chacun des travaux de recherche évoqués dans notre revue de littérature, selon leur champ scientifique et leur sujets, avaient des limites soit de par, la démarche et les méthodes scientifiques adoptés pour traiter la question de recherche mais aussi au niveau des résultats qu’ils donnaient comme réponses aux problématiques posées. Cela ne veut pas dire en soi que ces travaux n’avaient pas de valeur scientifique mais qu’ils présentent certaines limites qui permettaient à la recherche scientifique de continuer à chercher des réponses plus complètes et crédibles aussi bien auprès de la communauté scientifique qu’auprès des professionnels. Les travaux qui se sont penchés sur l’efficience du marché financiers avaient comme problème de trouver un moyen satisfaisant et crédible auprès des praticiens pour évaluer « justement » une entreprise, tant que, par exemple le modèle de Markowitz présente des limites au niveau de ses hypothèses de départ. En général, les travaux menés sur l’efficience des marchés financiers avaient comme difficulté d’expliquer l’optique sous laquelle un marché peut fonctionner normalement tout en étant en équilibre; qu’il soit parfaitement efficient; mais également en tenant compte de la diversité des intervenants et que toutes les informations disponibles soient répercutées dans le cours boursier du titre coté. Ceci est difficile à prouver et il reste un cas idéal et un axe initial des analyses. La deuxième catégorie des travaux qui portaient sur l’évaluation des performances des entreprises à travers les informations qu’elles publiaient se sont confrontés à la problématique de décrire le comportement

des dirigeants ou des préparateurs de l’information mais

également de distinguer une information de qualité et crédible de celle qu’elle ne l’est pas. L’enjeu est donc de savoir si l’information permettait aux décideurs notamment les investisseurs en titres cotés de prendre la bonne décision (détention, vente, achat ou échange…). La majorité des travaux qui se sont intéressés à la question de la qualité de l’information comptable et financière publiées par les entreprises cotées fondent leurs analyses sur le degré de lisibilité des rapports annuels, par conséquent ils se positionnaient à la place de l’investisseur, d’autres travaux se concentrent sur l’impact de la divulgation des entreprises cotées sur le cours boursier de leur titre.

- 34 -

En ce qui concerne notre travail, la différence c’est que nous nous sommes positionnés, lors de notre analyse, à la fois à la place des investisseurs mais aussi en tenant compte des comportements des dirigeants; désignés en général comme préparateurs de l’information financière diffusée par la suite sur le marché financiers. Cette différence s’observe en étudiant à la fois la perception qu’ont les investisseurs sur les rapports diffusés (grandeur, volume, construction des rapports, fréquences…) destinés bien évidement à toutes les catégories des investisseurs (actuels ou potentiels) et l’impact de ces déterminants sur leurs comportement et par conséquent sur les résultats auxquels ils s’intéressent les dirigeants des entreprises. La différence peut être remarquée également au niveau de l’échantillon, à nos connaissances, ce travail est le premier qui traite, en entier, l’indice du CAC 40 sous cette optique, avec le poids et l’importance de cet indice sur la place boursière de Paris (près des deux tiers du PIB de la France, 73% en 2011). Finalement, l’apport de ce travail peut être aussi la combinaison des outils à la fois qualitatives (analyses des rapports) mais également quantitatives (des chiffres extraits de l’analyse qualitative), afin de traiter l’impact des informations sur la relation d’association entre les chiffres comptables (application stricte du droit comptable par les dirigeants) et les informations comptables et financières, objet de la diffusion des entreprises cotées, soumises au préalable aux retraitements arbitraires et légaux nécessaires pour les rendre « utiles ». L’objectif de notre recherche consiste à l’étude des rapports annuels de référence pour notre échantillon (les entreprises du CAC 40) durant la période allant de 2010 à 2014, en analysant « l’architecture » de ces rapports, leur composition, leur volume et leur grandeur. Ces variables qui reflètent, à notre avis, l’intention des préparateurs de l’information d’être ritualistes ou opportunistes, discrets ou ayant la volonté de divulguer toutes les informations et surtout qu’elles soient de qualité pour les différents intervenants aux marchés financiers en tant que preneurs de décisions. Par exemple, le nombre de mots utilisés par chiffre explique à la fois l’intention des préparateurs de fournir ou non une information qui reflète fidèlement l’image réelle de l’entreprise, mais également, la prise en compte des accurals et la gestion des résultats dans l’analyse externe de ces informations.

- 35 -

Compte tenu de cette hypothèse, la forme et le contenu de l’information comptable et financière reflètent le niveau de la qualité de cette information qui impacte la relation entre les données comptables et les informations publiées, et par conséquent, le comportement des investisseurs vis-à-vis des titres cotés, cela peut être remarqué au niveau de l’évolution du cours boursier et du bénéfice par action cotée.

Deuxième partie: L’étude empirique 1. Méthodologie: Après avoir exposé le contexte général de notre recherche et en particulier les scandales financiers et les crises financières qui ont commençaient depuis le début des années 2000 à cause de la fraude, la falsification des comptes des entreprises par leurs préparateurs (cadres ou dirigeants), ces comptes qui sont à la base fournis par l’application pure et simple du droit comptable du pays où le scandale ou la crise ont eu lieu et en conséquence diffuser aux marchés des informations qui manquent de la pertinence, de la crédibilité et qui ne reflètent pas l’image réelle de la situation des entreprises ou créer des risques systémique qui perdent leur traçabilité avec la multiplication des spéculations sur le même titre de propriété et/ou de crédit. Partant de cette situation, les autorités des marché financiers dans différents pays ont mis en place des cadres légaux et réglementaires qui vont permettre d’avantage de transparence, de responsabiliser les dirigeants vis-à-vis des informations publiées par leurs entreprises sur le marché financier et auprès des cibles, une meilleure crédibilité des états financiers et l’intégrité du marché financier…et ce, en appuyant sur les dispositions du contrôle à la fois interne (l’audit interne, le contrôle de gestion, l’existence des comités d’audit…) et le contrôle externe qui relève du Commissariat Aux Comptes, mais aussi sur les dispositions légales qui encadrent la gouvernance des entreprises et les organes de direction. L’objectif de ce dispositif est de protéger les épargnants et les émetteurs en obligeant les émetteurs de publier des informations réelles, pertinentes, fiables, crédibles, transparentes, accessibles au temps réel à toutes les parties prenantes, pour réduire l’asymétrie de l’information entre les dirigeants des entreprises; d’un côté; et les actionnaires individuels et salariés qu’ils soient minoritaires ou majoritaires, les investisseurs actuels et potentiels, les analystes financiers, les agences de notations, le grand public et toutes les autres parties prenantes; d’un autre coté;. Mais aussi d’imposer aux épargnants le respect d’une charte déontologique et éthique ainsi que les normes professionnelles reconnues par la communauté financière. - 36 -

Pour la rédaction de ce projet de recherche plusieurs questions et difficultés ont été soulevées au début de nos recherches, au fur et à mesure de leur l’état de d’avancement, nous sommes arrivés à se positionner sur le plan méthodologique grâce aux conseils de notre directeur de recherche le Professeur Monsieur Pascal APLHONSE et les intervenants dans la formation, notamment, la Professeure Madame Raluca SANDU, le Professeur

Monsieur

Reda

SEFSAF, le Professeur Monsieur Jean-Gabriel COUSIN et le Professeur Monsieur Yves LEVANT. 1.1. Les axes de la méthodologie sont les suivants: 

Le sujet du mémoire:

L’impact de la qualité des informations financières publiées par les entreprises du CAC40 sur la relation d’association entre les données comptables et les informations financières publiées. Une étape préliminaire a été consacrée à l’approfondissement du thème de recherche et à faire le tour de la littérature académique, professionnelle et d’actualité, ensuite nous avons décidé que le plan méthodologique visant à répondre à la problématique posée, soit comme suivant: a. La problématique: -

Selon quelle mesure peut-on évaluer une information comptable et financière comme une information de qualité ?

-

Une information de qualité, impacte-elle la relation d’association entre les chiffres comptables et les informations financières diffusées au marché financier ?

b. La formulation des hypothèses: -

L’hypothèse nulle (H0): La variable M/C (mots exprimés par chiffre) n’impacte pas la relation d’association entre les chiffres comptables et les informations financières publiées par les entreprises du CAC 40.

-

L’hypothèse alternative (H1): La relation d’association entre les chiffres comptables et les informations financières publiées par les entreprises du CAC 40 est sensible à la variable M/C (mots exprimés par chiffre).

La méthodologie du traitement de la problématique: 

La mise en évidence de la relation d’association entre les chiffres comptables et les informations comptables



La qualité de l’information:

-

De quoi s’agit-il ?, Comment s’en rendre compte ? et Comment la mesurer ? - 37 -

Figure 01: La formulation de la problématique et de la question de recherche

Les données comptables

Relation d’association (faible, semi-forte ou forte)

Les informations financière diffusées

Impacte

La qualité des informations communiquées

Qu’est-ce que c’est ?

Quelle qualité ?

Comment s’en rendre compte ?

Comment la mesurer ?

c. Note sur les choix des méthodes: Nous avons procédé à notre analyse sous une optique purement quantitative, étant donné que les moyens et le temps ont été limités, nous n’avons pas pu faire une analyse textuelle sur la lisibilité des rapports annuels et des enquêtes sur les impressions des cibles ou les utilisateurs de l’information économique communiquée par les entreprises qui constituent notre échantillon, cette partie peut être une suite pour nos travaux de recherche pour préparer une thèse de doctorat en sciences de gestion.

- 38 -

La qualité des données extraites de la base des données Factiva et des autres sites officiels de l’information financière et comptable peuvent être une parmi les raisons qui peuvent biaiser les résultats de notre analyse, donc un travail de vérification sur la fiabilité, la véracité et la pertinence de ces informations est souhaitable par une simple comparaison avec les autres bases des données de références en matière de l’information financière auxquelles nous n’avons pas eu accès dans un premier temps pour ce travail. 

Les questions de recherche:

Les informations financières publiées par les sociétés cotées au CAC40 sont-elles de qualité ? Si elles sont de qualité, impactent-elles la relation d’association entre les chiffres comptables et les données financières ? 

Les objectifs de la recherche:

Expliquer l’impact de la qualité de l’information financière publiée par les sociétés cotées sur la relation d’association entre les chiffres issus du droit comptable et les informations financières publiées sur le marché financier et mettre le point sur les « accurals » et la gestion de résultat entre autres. -

L’approche:

Pour ce travail, l’approche suivie est celle hypothético-déductive qui signifie qu’à travers les hypothèses H0 et H1, à valider, on déduit l’impact de ces critères sur la relation d’association entre les deux variables étudiées. -

La stratégie:

Pour l’analyse de notre question de recherche le recours à une recherche documentaire (rapports annuels, communiqués de presse…), s’avère pertinent. -

Les choix de méthodes:

Le post-positivisme, démarche quantitative, uni-méthode. -

L’horizon du temps:

L’échantillon composé de 32 sociétés sera étudié sur une durée de cinq années [2010-2014] 1.2. L’échantillon: Avant d’exposer le modèle de recherche retenu nous allons tout d’abord s’intéresser à la manière dont il a été composé notre échantillon (Les entreprises de l’indice CAC 40) énumérées dans le tableau ci-dessus.

- 39 -

Nom

Clôture de l’exercice

Nom

Accor

31 décembre

Air Liquide

31 mars

Arcelor mital

Alstom37

31 Capgem Carref décembre ni our

Bouygue s

31 décembre

Danone

31 décembre

EDF

Gemalto

31 décembre

Kering

Legrand

31 décembre

LVMH

31 mars

Publicis

31 décembre

Sanofi

Pernod Saint Gobain

Clôture de Nom l’exercice 31 Airbus décembre Axa 31 décembre

31 décembre 31 décembre 31 décembre 31 décembre

Essilor L’Oréa l Michel in Renaul t

31 Schnei décembre der

Clôture de l’exercice

31 décembre

Technip

31 décembre

Total

Valeo

31 décembre

Veolia

31 décembre

Vinci

-

Clôture de l’exercice

31 décembre

Alcatel 31 décembre

Banque et assurances

BNP Banque et Pariba assurances s Crédit Banques et Agrico assurances le GDF 31 décembre Suez Lafarg 31 décembre e Orang 31 décembre e

31 décembre

31 décembre 31 décembre 31 décembre 31 décembre 31 décembre

31 décembre Solvay

Nom

31 décembre

Safran

30 Juin

Société Banque et généra assurances le Unibai Société lRodam immobilière co Vivend 31 décembre i

La constitution de l’échantillon sujet de l’étude:

L’échantillon sujet de l’étude est composé de trente-deux entreprises de l’indice boursier de Paris le CAC40 (Cotation Assistée en Continu), le principal indice boursier de la place financière de Paris, créé le 31 décembre 1987 avec 1000 points de base (le 08 juin 2015 à 14h11 il atteint 4789,94 Points, un code ISIN

38

FR0003500008 et un code mnémonique

PX139, il est composé des cours de quarante entreprises selon le nombre de leurs titres qui circulent sur Euronext Paris, filiale française d’Euronext la première place boursière européenne, la liste des valeurs qui composent cet indice est révisée en permanence pour assurer la représentativité de la tendance globale de l’économie des entreprises françaises.

37

Les sociétés éliminées de l’échantillon sont marquées par une couleur « bleue » et deux traits sur la colonne, pour les distinguer de

l’échantillon pris de l’étude, les raisons sont détaillées au tableau 2 (ci-dessous). 38

International Securities Identification Number : Le nombre d’identification internationale des valeurs mobilières

39

Code composé des lettres permettant l’identification facile et rapide d’un titre coté

- 40 -

Les dix premières capitalisations de cet indice (Sanofi, Total, L’oréal, LVMH, BNP Paribas, AXA, Airbus, GDF Suez, Air Liquide et EDF) représentent 52,43 % de l’indice. Par exemple: la dernière révision date du 23 mars 2015 avec l’entrée de la société PSA Peugeot Citroën et la sortie de la société Gemalto. Le tableau suivant résume l’historique de la composition de l’indice CAC 40 pendant la période de notre étude. Tableau 1 : L’historique de la composition de l’indice CAC 40 entre le premier janvier 2010 et 31 décembre 2014

Date 23 mars 2015

Valeur entrante PSA Peugeot Citroën

Valeur sortante Gemalto

23 juin 2014 23 décembre 2013 24 décembre 2012

Valeo Alcatel-Lucent Gemalto

Vallourec STMicroelectonics Alcatel-Lucent

24 septembre 2012

Solvay

PSA Peugeot Citroën

19 décembre 2011

Legrand

Suez Environnement

19 septembre 2011

Safran

Natixis

20 septembre 2010

Natixis

Dexia

21 septembre 2010

Publicis

Lagardère

L’élimination des huit entreprises exclues de l’échantillon se base essentiellement sur les critères résumés dans tableau suivant: Tableau 2 : Les sociétés éliminées de l’échantillon pour éviter de biaiser les éventuels résultats de la recherche

Société éliminée

Motif d’élimination

Alstom Pernod-Ricard Safran

Date de clôture de l’exercice différente au 31 décembre

Axa Société générale BNP Paribas Crédit Agricole Unibail-Rodamco

Appartient au secteur Banques et Finance Il s’agit d’une société immobilière

- 41 -

Commentaire La différence de la date de clôture par rapport au reste de l’échantillon biaise l’échantillon Il relève de la comptabilité des banques et assurances différente aux pratiques du reste des entreprises Problème d’harmonisation des pratiques comptables

a. Les données objet de l’analyse: Pour l’analyse de notre question de recherche sur la qualité de l’information économique et comptable, diffuée par les entreprises qui composent notre échantillon d’étude, et son impact sur la relation d’association entre les données comptables et les publications diffusées sur le marché financier, nous avons décidé d’analyser la relation entre les informations suivantes: 

Le cours boursier (P) désigné comme prix de l’action en circulation et cotée en bourse, celui-ci indique la valeur boursière du titre d’une entreprise selon la loi de l’offre et la demande entre les émetteurs et les investisseurs

Cours moyen annuel 500.00 € 400.00 € 300.00 € Cours moyen

200.00 € 100.00 € 0.00 € 2010

2011

2012

2013

2014

Figure 2 : L’évolution du cours moyen annuel des trente-deux entreprises de l’échantillon



Le bénéfice par action (BPA) qui mesure la variation des cours de l’action sur le marché financier ou ce qu’on appelle la création de valeur actionnariale pour l’entreprise et ses actionnaires.

Bénéfice par action 5.00 € 4.50 € 4.00 € 3.50 € 3.00 € 2.50 € 2.00 € 1.50 € 1.00 € 0.50 € 0.00 €

Bénéfice par action

2010

2011

2012

2013

2014

Figure 3 : L’évolution du bénéfice par action annuel moyen des entreprises de l’échantillon

- 42 -



Les capitaux propres par action (CPPA) qui représente le montant de fraction du capital cotée en bourse par rapport aux capitaux propres de l’entreprises, notamment dans le capital social, les bénéfices ou les déficits reportés, les réserves légales et statutaires et enfin les reports à nouveau qui représentent un montant du résultat non distribué et dont l’affectation aux exercices suivants est approuvée par l’assemblée générale de l’entreprise.

Capitaux propres par action ajustés 32.60 € 32.40 € 32.20 € 32.00 € 31.80 € 31.60 € 31.40 € 31.20 € 31.00 € 30.80 €

Capitaux propres par action

2010

2011

2012

2013

2014

Figure 4 : L’évolution des capitaux propres ajustés par action en moyenne annuelle des entreprises de

l’échantillon



Le volume des rapports annuels (RA) qui reflète avec toutes ses composantes (contenu, volume, grandeur…) la quantité des informations de référence communiquées au marché financier.

Mots par chiffre 10.20 10.00 9.80 9.60 9.40 9.20 9.00 8.80 8.60 8.40

Mots par chiffre

2010

2011

2012

2013

2014

Figure 5 : Nombre de mots par chiffres dans les publications annuelles (documents de référence) des entreprises

de l’échantillon

- 43 -

Nombre de pages par année 210.00 205.00 200.00 195.00 190.00 185.00 180.00 175.00 170.00 165.00

Nombre de pages par année

2010

2011

2012

2013

2014

Figure 6 : Nombre de pages moyen annuel par document de référence pour les entreprises de l’échantillon

Total comptage: mots et chiffres 250,000 200,000 150,000 Total comptage

100,000 50,000 0 2010

2011

2012

2013

2014

Figure 7 : Grandeur moyenne (quantité des mots et chiffres) dans les documents annuels de référence



Le nombre des avertissements aux résultats ou les profits warnings (PW) qui caractérisent un comportement non-habituel au niveau de la communication des entreprises.

Nombre des avertissements sur les résultats 40 20

Nombre des avertissements sur les résultats

0 Sur cinq ans Par année Figure 8 : Nombres des avertissements aux résultats publiés par les entreprises de l’échantillon pendant le période

de l’étude

- 44 -



Le nombre des publications:

Nombre de pubications 60000.00 50000.00 40000.00 30000.00 20000.00 10000.00 0.00

Nombre de pubications

05 ans

une année

Trimestre

Figure 9 : La répartition du nombre de publications regroupant celles internes ou externes aux entreprises de

l’échantillon à travers les médias et la presse professionnels spécialisés en la matière

b. Les sources des données: Pour extraire les données que nous allons analyser dans la partie empirique nous avons eu recours principalement à la base des données Factiva accessible avec identification (Utilisateur Lille 02) par l’interface du Service Commun de Documentation de l’Université Lille 02 (SCD Lille 02) sur le lien suivant: https://global-factiva-com.doc-distant.univ-lille2.fr/sb/default.aspx?NAPC=S

Figure 10 : Les principaux diffuseurs de l’information économique sur l’indice du CAC 40

- 45 -

-

Tous les sites internet officiels des entreprises constituant l’échantillon pour extraire les documents de références pour lesquels les liens d’accès sont notés en bas des tableaux en annexes.

-

Les sites de l’information légale et réglementaire pour compléter et comparer en cas de besoin les informations issues des publications réglementaires des entreprises et celles issues des sites professionnels (les liens d’accès direct à ces sites sont notés en bas des tableaux en annexes).

c. Les outils de l’analyse des données: Les données extraites des sources précitées ci-dessus et qui sont jointes sous formes de tableaux en annexes, ont été traitées, dans un premier temps, par des logiciels de comptage (docwordcounter et anycount) pour préciser les grandeurs des publications puis au tableur Excel pour faire les calculs nécessaires et remplir les tableaux, ensuite, dans un deuxième temps, les données issues de ces opérations (sous fichiers Excel) ont été analysées par le logiciel d’analyse des données économétriques et statistiques (Stata) 1.3. Le choix de modèle d’analyse: Ils existent plusieurs modèles de valorisation de l’action d’une société via l’information comptable et financière, issue soit de ses publications sur les marchés financiers ou des analyses externes qui portent sur ces performances notamment celles des analystes financiers. Dans ce sens, ces modèles peuvent être divisés en trois catégories. Ci-dessous une brève description de chaque catégorie40: a. Modèles d’évaluation basés sur la valeur des actifs: Ce type de modèles, adoptent une approche patrimoniale pour l’évaluation de l’entreprise en se basant essentiellement sur la valeur des actifs. La valorisation de l’entreprise dans ce cas est soumise aux méthodes et aux principes comptables appliqués, par conséquent, chaque changement de méthode impacte directement la valeur de l’entreprise sans négliger également, l’impact des opérations de restructuration (achats d’actions, fusion, acquisition…), le transfert universel du patrimoine ou l’achat partiels des actifs (TUP), ces modèles déterminent la valeur de l’entreprise à partir de l’équation suivante: Valeur de l’entreprise = Total actifs – Total passifs 40

Voir “The Analysis and Use of Financial Statements”, Chapitre 19, 3rd édition, Février 2003, Gerald I. White, Ashwinpaul C. Sondhi et Doy Fried, http://bcs.wiley.com/he-bcs/Books?action=index&itemId=0471375942&itemTypeId=BKS&bcsId=1347

- 46 -

b. Modèles qui s’appuient sur les flux financiers: Les modèles d’évaluation qui se basent sur les flux financiers fondent la valeur de l’entreprise sur les déterminants suivants : les dividendes, les bénéfices nets et les flux monétaires. Valeur = Flux de trésorerie / (1+ r) t - r : le taux d’actualisation ou le coût des capitaux investis défini par la méthode du MEDAF ou en additionnant la proportion des dettes rapportée au taux de l’endettement et celle des capitaux propres rapportés aux taux exigés par les actionnaires-investisseurs et les bailleurs de fonds, le tout divisé par la proportion des dettes plus celles des capitaux propres. - t : le nombre d’années de l’analyse. Cette approche implique que : - Les flux soient prévus à l’infini, que les entreprises versent des dividendes et que la valeur de l’entreprise dépend de sa capacité bénéficiaire. En outre, on note que: - Ces flux sont sensibles aux méthodes comptables, aux décisions d’investissement et de financement, la distinction est difficile entre les effets permanents et transitoire de ces méthodes et une faible contribution de ces flux à la valeur réelle de l’entreprise…, c. Modèles basés sur les bénéfices anormaux: Souvent appelés modèles EBO, ce sigle vient des noms des chercheurs pionniers qui avaient établi la première base théorique de ce type de modèles Edgar Owen Edwards, Bell et Ohlson. Ce dernier avec Feltham (1995), s’appuyant sur Edwards et Bell (1961), adoptent la valeur actualisée des dividendes attendus comme fondement pour évaluer l’action et établissent les liens avec les variables comptables. Ils montrent que la valeur comptable de l’action, corrigée par la valeur actualisée des résultats résiduels à venir égale le prix de l’action. Selon Ohlson (1995), le prochain résultat résiduel, conditionnel à l’extra-information, exclue de résultat

- 47 -

actuel et sujet d’erreurs obéit au processus autorégressif. Notons également que Dechow et al. (1999) avaient éprouvé plusieurs variantes du modèle de base d’Ohlson (1995)41. Dans ce type de modèles, la société est évaluée à un prix – qui est une donnée pas une estimation - égal à sa valeur comptable avec une prime qui est égale à la valeur actualisée des bénéfices anormaux. Ces derniers tendent soit vers: zéro, une constante autre que zéro ou croissent selon un taux précisé. Ces modèles annulent les biais résultant des méthodes et des principes comptables appliqués, comme ils permettent également de prévoir la valeur de la société sur un horizon de temps fini mais aussi d’évaluer les sociétés qui ne versent pas de dividendes. On retient pour notre travail cette dernière catégorie qui s’appuie sur les développements des modèles d’analyse, basés sur le modèle d’Edwards-Bell-Ohlson dits Modèles EBO…, qui ont pour objectif d’étudier la relation d’association entre les données comptables et les informations financières afin d’apprécier les performances réelles des sociétés. Le modèle adopté pour notre recherche dit Modèle des prix des titres, a été développé par plusieurs chercheurs, entre eux, il est important de citer: - 1993: Amir et al. ont développé le modèle - 1996: Barth et Clinch; et - 1999: Harris et Muller ont repris le même modèle de recherche dans leurs recherches… Ce modèle de recherche se base essentiellement sur des données financières de synthèse, permet d’étudier la relation d’association entre les valeurs du marché (cours boursiers) et informations financières issues de l’application stricte du référentiel comptable français (capitaux propres par action), la grandeur des rapports, leur volume, la proportion des chiffres par rapport aux mots dans les documents de référence. En tenant compte des implications de l’application de certaines Normes IFRS par certaines entreprises qui sont soumises à leur application (Kothari et Zimmerman, 1995), « le bénéfice net par action de son tour met en exergue la relation entre la comptabilité (performance, bénéfice) et la communication financière des entreprises (investisseurs, BPA ».

41

Voir Kobana Abukari (Corporate Renaissance Group), Vijay Jog (Carleton University) et Bruce J. McConomy (Wilfrid Laurier University), « Information comptable et cours boursiers au Canada », FINÉCO, volume 13, année 2003, www.fsa.ulaval.ca/fineco/volume13/87-107.pdf

- 48 -

Dans ce modèle, toutes les variables de base sont exprimées par action (Barth et Kallapur, 1996) et

l’effet taille désigné par capitaux propres par action fait partie des variables

indépendantes (Brown et al. 1999) enfin ce modèle s’intéresse aux évènements incorporés dans les prix désignés par les cours boursiers dans notre modèle (Barth et al. 2001) nous nous intéresserons aux coefficients α3, α4 et α5, α6 et α7 dans le modèle initial mais particulièrement aux coefficients β1 et β2 dans les régressions ultérieures. Si nous obtenons des coefficients β1 et β2 significativement différents de zéro, cela indiquera que la variable; par multiplication (variables multiplicatives)42; qui y sont associées impactent la relation d’association sujet de notre recherche et qu’elle apporte un supplément d’information pertinent43. Le modèle initial se présente comme suivant: CB (i, t) = α0 + α1 CPPA (i, t) + α2 BPA (i, t) + α3 VOL (i, t) + α4 GRAND (i, t) + α5 M/C (i, t) + α6 AVERT (i, t) + α7 N Pub (i, t) + ε (i, t)

-

-i- le titre ou l’action de l’entreprise visée, -t- l’année de l’analyse, α0 = - 67,01



CB (i, t) = Cours boursier de l’entreprise (variable dépendante), Tableau 11

 

CPPA (i, t) = Valeur des capitaux propres par action (donnée comptable), Tableau 10 BPA (i, t) = Bénéfice par action (donnée boursière), Tableau 09



VOL (i, t) = Nombre de pages par document de référence publié (rapport annuel), comme donnée issue du traitement des rapports annuels publiés, Tableau 05



GRAND (i, t) = Grandeur des rapports annuels : comptage des mots et des chiffres, issue du calcul de nombre de pages par rapport publié, Tableau 07



M/C (i, t) = Total des mots utilisés pour expliquer un seul chiffre dans un rapport annuel publié, Tableau 08 AVERT (i, t): Nombre d’avertissements aux résultats sur cinq ans, Tableau 03

 

N Pub (i, t): Nombre total des publications (toutes catégorie confondues) sur cinq ans, Tableau 04



ε (i, t) = Les termes d’erreurs, comprenant les autres variables non prises en compte dans l’étude et la construction du modèle d’analyse, par exemple : taille, compartiment d’appartenance, capitalisation…

42

Les variables multiplicatives permettent d’apprécier l’impact de la variable désignée sur la relation d’association étudiée. Voir l’article « Les IFRS améliorent-elles la qualité de l'information financière ? Approche par la value relevance », Gaëlle LENORMAND et Lionel TOUCHAIS, Revue CCA, 2009/2, Tomes 15, pp. 145-163, éditions AFC, http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=CCA_152_0145 43

- 49 -

Notons que selon Dechow et al. (1999, p. 24-25), avec un taux d’actualisation unique appliqué aux dividendes de 12% et une persistance des résultats estimée à ω=0,62, les coefficients d’évaluation dérivables du modèle d’Ohlson sont de 1,39 pour le bénéfice et 0,85 pour la valeur comptable de l’action, alors qu’ils obtiennent, respectivement, 3,88 et 0,40 par régression. À titre comparatif, Kobana Abukari (Corporate Renaissance Group), Vijay Jog (Carleton University) et Bruce J. McConomy (Wilfrid Laurier University) avaient obtenu 2,70 pour le bénéfice et 0,81 pour la valeur comptable. (cf. note 40 ci-dessus)

Troisième partie: L’analyse et la discussion des résultats I- Les tableaux des résultats: 1. Les statistiques descriptives: Tableau 1 : Les statistiques descriptives:

2. L’analyse de la relation d’association:

Tableau 2 : Première régression (Bénéfice par action, Capitaux propres par action)

- 50 -

Tableau 3 : Deuxième régression (Cours boursier, Bénéfice net par action, Capitaux propres par

action)

3. La régression linéaire du modèle linéaire de recherche:

Tableau 4 : Première régression (sans variables multiplicatives)

- 51 -

Tableau 5 : Deuxième régression (des variables avec des coefficients aux signes positifs)

4. L’impact de l’introduction des variables multiplicatives sur la relation d’association entre les chiffres comptables et les informations financières: o Introduction des variables multiplicatives

 Les coefficients α3, α4, α5, α6 et α7 liés aux variables explicatives de notre modèle de recherche initial CB (i, t) = - 67,01 – 1,38 CPPA (i, t) + 22.97 BPA (i, t) + 0,399 VOL (i, t) – 0,00063 GRAND (i, t) + 11,46 M/C (i, t) – 3,66 AVERT (i, t) – 0,035 N Pub (i, t) + ε (i, t)

- 52 -

Tableau 6 : Première régression, le modèle de base exprimé par les variables explicatives de notre

question de recherche – celles qui traduisent ou impactent, selon nos hypothèses de départ, la qualité de l’information publiée -

Tableau 7 : Deuxième régression, toutes les variables indépendantes prises en compte, plus la

multiplication des deux variables - Bénéfice par action et Capitaux propres par action - par la variable explicative cible MC

 Les coefficients β1 et β2 liés à la variable MC multipliée par BPA et CPPA CB (i, t) = 22,20 + 2,59 CPPA (i, t) – 22,19 BPA (i, t) + 5,11 MC/BPA (i, t) – 0,42 MC/CPPA – 0,0029 VOL (i, t) + ε (i, t) - 53 -

Tableau 8 : Autres variables de contrôle : (grandeur, nombre de publications et le nombre des avertissements aux résultats)

- 54 -

L’analyse et la discussion des résultats:

II-

Afin de présenter les résultats de notre travail de recherche, nous allons commencer tout d’abord par l’analyse de la relation d’association entre les chiffres comptables et les informations financières que les entreprises du CAC 40 publient au marché financier, pour que nous nous intéressions ensuite aux variables mobilisées pour étudier si elles ont un impact sur cette relation d’association. 1. La relation d’association entre les chiffres comptables et l’information publiée: Le tableau 02 ci-dessus présente la régression linéaire du bénéfice par action et capitaux propres par action ajustés. -

A partir du R², le coefficient de détermination multiple, les Capitaux propres par action ajustés (CPPA) dans ce cas, expliquent à 45,58 % la variable Bénéfice par action (BPA). Cela implique dans ce cas, qu’à probabilité (95%) et une marge d’erreur de (5%), la variable bénéfice par action suit à 43,30 %, (la marge d’erreur de 5% est prise en compte)44 les tendances de la variable, capitaux propres par action ajustés.

-

L’indice de corrélation entre les deux variables BPA et CPPA est de l’ordre de 0,7042, c’est-à-dire que c’est le CPPA augmentent, le BPA augmente aussi et dans le même sens.

-

La corrélation entre ces deux variables est positive et très forte (cf. à la figure cidessous)

-

En conséquence, la relation d’association entre les deux variables: BPA comme une information boursière et CPPA en tant qu’une donnée comptable. Cette relation est positive et très forte.

44

: 43.30% = (95% x 45.58%). Le coefficient lié à la variable CPPA est égale à 0,0906

- 55 -

2. L’impact de la variable (la qualité de l’information) sur la relation d’association: 2.1. La variable M/C qui représente un des critères de la qualité de l’information publiée: 2.1.1. Le test d’hypothèses: Les deux hypothèses posées au début de notre travail de recherche sont les suivantes : -

L’hypothèse nulle: La variable M/C (mots exprimés par chiffre) n’impacte pas la relation d’association entre les chiffres comptables et les informations financières publiées par les entreprises du CAC 40.

-

L’hypothèse alternative: La relation d’association entre les chiffres comptables et les informations financières publiées par les entreprises du CAC 40, est sensible à la variable M/C (mots exprimés par chiffre).

Testons alors ces deux hypothèses: -

Nous supposons que H0 est vraie

- 56 -

-

Dans ces deux tests : |t| < 1,96



La valeur du test de la distribution de notre échantillon est en dehors des bornes de l’intervalle [-1,96 ; +1,96]. Nous avons supposé que cette distribution suit une loi normale centrée réduite d’une moyenne de 8,65 et d’un écart-type de 1,4  N (8,65 ; 1,4)



Ce test favorise le rejet de l’hypothèse nulle H0 en faveur de l’hypothèse H1 avec une probabilité de 95% d’avoir raison et une probabilité de se tromper ou une marge d’erreur de 05%.



L’hypothèse H1, qui suppose que la variable MC a un impact sur la relation d’association entre les données comptables et les informations financières, est donc favorisée.

2.1.2. L’analyse des coefficients β1 et β2 dans la régression multiple: Après l’introduction des variables multiplicatives dans notre modèle, notamment MC*CPPA et MC*BPA. L’impact de la variable MC devient clair, positivement sur le Bénéfice par action (+5,11) et négativement sur les Capitaux propres par action ajustés (-0,42). L’introduction de la variable VOL comme variable de contrôle dans le modèle de deuxième régression a un effet d’explication faible, avec un coefficient de (-0,00029). Ceci prouvent l’impact favorable de la variable MC sur le bénéfice par action et donc sur le cours boursier des entreprises cotées. Enfin, l’architecture des rapports annuels, dans notre exemple, le nombre de mots par rapport aux chiffres publiés, impacte favorablement le bénéfice par action des entreprises cotées. Cependant, il s’avère que le changement des méthodes, la rétroactivité de certaines normes comptables…, impactent négativement les capitaux propres par action ajustés.

- 57 -

L’indice de corrélation entre les deux variables BPA et CPPA a augmenté de 0,7042 - sans multiplication - pour atteindre 0,7064 avec l’introduction de la variable multiplicative MC, la relation d’association est donc clairement sensible à la variable MC.

III-

Le résumé des résultats de l’étude:

Après avoir utilisé les moyens de l’analyse économétrique mis à notre disposition tout au long de l’année universitaire: méthodes empiriques et qualitatives de la recherche en comptabilité et finance, logiciels et méthodologie…, il s’avère opportun de classer nos résultats selon l’ordre suivant: 

Résultats théoriques:

-

Toutes les entreprises de l’échantillon disposent d’un site internet et d’une rubrique dédiés aux professionnels-investisseurs.

-

La lisibilité des rapports annuels publiés par les sociétés cotées est certainement importante, nous n’avons pas abordé ce côté car il a été traité par d’autres chercheurs.

-

L’information comptable et financière n’est de qualité sauf s’elle répond aux attentes et aux exigences de ses utilisateurs.

-

Les sources d’informations sont multiples donc il faut laisser une marge de biais au niveau des résultats de l’étude à la différence des bases des données accessibles au chercheur.

-

Nous n’avons pas tenu en compte la nationalité des entreprises cotées sous l’indice du CAC 40.

-



Les variables explicatives auxquelles nous avons recours pour la construction du modèle de recherche n’expliquent qu’à hauteur de 67,01% la variable indépendante (CB = cours boursier). Par conséquent il ne faut pas oublier l’effet des variables omises dans la régression (dummies variables) sur la validité des résultats de notre travail… Résultats pratiques:

-

Le travail des préparateurs de l’information comptable et financière est un élément essentiel et important qui agit directement sur la valeur boursière et/ou comptable de l’entreprise cotée, ceci est clair à travers les résultats de notre étude. C’est à travers leur travail que nous pouvons qualifier les préparateurs de l’information, à publier aux marchés, ou les managers soient comme des opportunistes, ritualistes ou comme des nomades.

-

L’architecture d’un rapport (quantité des mots ou des chiffres utilisés) a également un impact non négligeable sur les données boursières et comptables diffusées par les entreprises cotées au CAC 40… - 58 -

Pour conclure notre travail de recherche, il s’avère opportun de discuter les difficultés envisagées lors de sa rédaction à savoir: -

Le problème d’accès aux informations fiables, vraies et qui reflètent la réalité économique de chaque entité étudiée.

-

La difficulté au niveau de l’innovation car presque toutes les voies ont été conquises par les recherches antérieures sur le sujet de « la qualité de l’information financière ».

-

La diversification des ressources de l’information rend au chercheur la tâche relativement difficile et c’est là où il faut beaucoup de vigilance afin de bien fonder sa recherche et les hypothèses qui y sont afférentes.

Après avoir fait des efforts sur les points précédents et après la finalisation de notre recherche à laquelle nous avons consacrée un temps important. Les résultats sont les suivants : 

La quantité des mots utilisés, par les préparateurs de l’information comptable et financière à publier au marché, pour expliquer une réalité comptable est très déterminante par rapport :

-

Premièrement, aux récepteurs car ils agissent essentiellement sur les analyses menées sur ces informations.

-

Deuxièmement, pour les managers des entreprises sujet de ces publications parce que, à travers elles, leur objectif ultime reste de garantir la survie et la prospérité de l’entité.

-

Troisièmement, pour les actionnaires et les organes de gouvernance car ces informations impactent le cours boursier et par conséquent le bénéfice par action, il en va de suite que les premiers qui vont être impactés sont les apporteurs des fonds abstraction faite, de la politique de distribution des dividendes menée par l’entreprise cotée.

Finalement, cette donnée est importante pour tous les partenaires de l’entreprise car leur l’objectif ultime est de savoir si l’entreprise, sujet de l’analyse, crée ou détruit réellement de la valeur souvent appelée actionnariale. Cette vision est partagée par beaucoup d’académiciens, d’analystes et de professionnels. - 59 -

 Les ouvrages de référence: -

STEPHANE FOUKS, La communication financière, Bâtir et mettre en œuvre une stratégie de communication financière (Éditions DUNOD, Paris, 2008)

-

Frédéric COMPIN, Théorie du langage comptable : Ou comprendre l'art de la manipulation des comptes (Éditions Le Harmattan, 02 novembre 2004)

-

Mickaël OUANICHE, La fraude en entreprise: Comment la prévenir, la détecter, la combattre. Deuxième édition (Éditions MAXIMA, Juin 2015)

-

Claude BAUMANN et May PIAGET, La chute de l'empire Andersen : Crise, responsabilité et gouvernement d'entreprise, Éditions DUNOD, avril 2003

-

PASCAL ALPHONSE, GERARD DESMULIERS, PASCAL GRANDIN et MICHEL LEVASSEUR (PEARSON, 2ème édition, Paris, 2013), Gestion de portefeuille et marchés financiers

-

Pascal QUIRY et Yann LE FUR, Finance d’entreprise de Pierre VERNIMMEN, 11 ème édition, Éditions DALLOZ 2003

-

PHILIPPE GILLET, (éditions Économica, 2ème édition, Paris, 2006), L’Éfficience des Marchés Financiers

-

DAMODARAN ASWATH (2001), Corporate Finance; Theory and Practice, Second Edition

-

David ALEXANDRE et Christopher NOBES, Financial Accounting : An International Introduction, Fourth Edition, Financial Times/ Prentice Hall, avril 2010

-

Humber LESCA, Elisabeth LESCA, Nicolas, LESCA et Marie-Laurence GARON-FASA, Gestion de l'information: Qualité de l'information et performances de l'entreprise, 2 ème édition, (EMS éditions, 19 septembre 2010)

-

Arnaud DE PAYNAST et Jacques LENDREVIE, Publicitor, Éditions DUNOD, février 2014

- 60 -

8 ème édition,

-

RAHMA CHEKKAR, (Université d’Orléans, 2007), Thèse de doctorat « L'émergence de la communication Financière dans les sociétés françaises cotées Contribution à l'analyse de la relation entre l'entreprise et ses actionnaires au travers de la communication financière : le cas de Saint-Gobain. »

-

Thierry LIBAERT et Karine JOHANNES, La communication Corporate, éditions DUNOD, septembre 2010

-

Craig DEEGAN et Jeffrey UNERMAN, Financial Accounting Theory, Second European Edition, février 2011

-

RAHMA CHEKKAR et PIERRE LABARDIN. « De l’information comptable à la connaissance financière : des années 1670 à nos jours » - présenté lors du 26ème congrès

de l’Association Francophone de Comptabilité - Comptabilité et

Connaissances, May 2005, France, P.p. CD-Rom, lien d’archives ouvertes HAL: https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00581154/document -

LEOPOLD A. BERNSTEIN & JOHN J. WILD (1997), Financial Statement Analysis: Theory, Application, and interpretation, Sixth Edition

-

MAY PIAGET et CLAUDE BAUMANN (édition Dunod, Paris, 2003), La chute de l’empire ANDERSON : Crise, responsabilité et gouvernement d’entreprise.

-

JEAN–PAUL BETBESE (édition ODILE JACOB, septembre 2003), Les dix commandements de la finance.

-

KARINE CERRADA, YVES DE RONGE, MICHEL DE WOLF et MICHEL GATZ (édition Groupe De Boeck sa, 2011), Comptabilité et analyses des états financiers : Principes et applications, 3ème édition.

-

CECILE BASTIDON GILLES, JACQUES BRASSEUL et PHILIPPE GILLES, (édition Armand Colin, paris, 2010), Histoire de la globalisation financière (préface de Christian DE BOISSIEU), Collection U Histoire.

-

DIANE-LAURE ARJALIES, VALERIE BARDOU, GREGOIRE COUSTE, PATRICIA CRIFO, JEAN-PHILPPE DESMARTIN, GENEVIEVE FERONE, VANINA FORGET, BENOIT LALLEMAND, EMMANUEL DE LA VILLE et ADRIAN ZICARI avec la coordination de NICOLAS MOTTIS, (Ellipses, Edition Marketing S.A., mars 2014), ISR & Finance Responsable.

-

KHAIREDDINE JEBSI, JALALEDDINE BEN REJEB, TAHER HAMZA, SAMIR ABDELHAFIDH (2012), “ Finance et stratégie de développement “, Actes du cinquième colloque international de l’Institut Supérieur de Gestion de Sousse, Tunisie, édition Publisud, pp. 25-38. - 61 -

-

INASS EL FARISSI et Rachid M’RABET, (édition ECONOMICA, 2011), Décisions Financières de Long Terme, (Cinquième partie, Chapitres 14 et 15, PP. 296305 et PP. 315-316).

-

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Le prix de la relation actionnaires pour l’année 2014, http://relationactionnaires.fr/leslaureats/, consulté le 09 juin 2015 ...

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L’appel public à l’épargne (APE) est la négociation, l’émission ou la cession des titres d’une société (actions, obligations…) sur un marché financier réglementé ou dans le public en ayant recours à des intermédiaires reconnus et agréés par les autorités qui régulent ce marché. Catégories des actionnaires: les actionnaires institutionnels (caisses de retraite, organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)...), les particuliers, les salariés, actionnaires étrangers… CAC40: selon le grand livre de l’économie contemporaine, 2012 : Le CAC40 est un indice établi sur la bourse de Paris (marché continu), à partir des valeurs les plus actives de la place. CDO: il s’agit des obligations associées à des actifs : une sorte de titres financiers structurés issus des montages complexes, ils représentent un portefeuille d’actifs variés et de nature diverse. Communication: selon le petit Larousse illustré, 2008, la communication c’est le fait de communiquer, d’établir une relation avec autrui. C’est aussi le fait pour quelqu’un ou une entreprise d’informer et de promouvoir son activité auprès du public, d’entretenir son image, par tout procédé médiatique. Ce qui permet de joindre deux personnes, deux choses ou deux lieux, de les faire communiquer… Selon le grand livre de l’économie contemporaine, 2012 : La communication est l’échange et la transmission de l’information sous différentes formes : texte, son, image. La communication comprend les activités suivantes : cinéma, télévision, radio, livre, disque, CD, magazines, journaux…La communication est considérée comme la meilleure arme pour réussir l’insertion d’une nation ou d’une entreprise dans la mondialisation. Cela conduit les Etats et les entreprises à consacrer des budgets croissants pour communiquer ou s’informer sur l’état des connaissances dans le monde.

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Cotation: selon le petit Larousse Illustré, 2008 : Le terme se définit ainsi, coté: qui a une bonne cote ; estimé, apprécié et admis à la cotation en bourse Selon le grand livre de l’économie contemporaine, 2012 : La cotation signifie l’admission d’un titre en bourse, le prix d’une transaction boursière ou l’évaluation du prix d’un bien d’occasion. Cotation croisée est un système de cotation des monnaies propres au Forex (marchés des changes flottants), le cours des monnaies par qu’elles cotent les unes aux autres (parité de devises). Communication financière: selon le grand livre de l’économie contemporaine, 2012 : Les entreprises d’une certaine importance utilisent un ensemble de moyens (rapports annuels, lettres aux actionnaires, journal d’entreprise, insertion d’information dans les journaux spécialisés, réunions avec des analystes financiers, etc.) en vue d’informer tous les publics intéressés par la vie de l’entreprise (représentants du personnel, banquiers, opérateurs financiers, Etats). Une bonne communication peut éviter des déconvenues à l’entreprise auprès de ses partenaires et surtout sur les places financières. Délit d’initié est un délit commis par une personne physique ou morale qui achète ou vend des titres (valeurs mobilières) sur un marché financier en se basant sur des informations dont ils ne disposent pas les autres, si ces informations étaient connues, elles auraient un impact sur la valeur des titres en question. Efficience: selon le dictionnaire français « Larousse », l’efficience est la capacité d’un individu ou d’un système d’atteindre de bonnes performances dans un type de tâche, tant que l’efficacité consiste à donner la preuve sur une efficience. Financement: C’est l’opération par laquelle un agent apporte des fonds à un autre. Gold Coast est un ensemble urbain de l’Etat de Queensland en Australie qui était conquis par la Grande-Bretagne Indice: selon le petit Larousse Illustré 2008: L’indice est un signe apparent et probable d’une chose existe, c’est aussi un rapport entre des quantités ou des prix, qui en montre l’évolution…

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Selon le grand livre de l’économie contemporaine, 2012: Un indice boursier c’est un calcul de l’évolution des cours boursiers à partir d’une année de base, en choisissant un nombre de valeurs représentatives. Par exemple: La CAC40 à Paris, La DAX30 à Francfort, le Nikkei à Tokyo … Information: selon le petit Larousse illustré, 2008: L’information est un élément de connaissance susceptible d’être codé pour être conservé, traité ou communiqué, c’est l’action d’informer ou le fait de s’informer. Le grand livre de l’économie contemporaine, 2012: Dans sa théorie de l’information, Claude SHANNON définit l’information comme « le pouvoir d’agir ». Information financière: selon le grand livre de l’économie contemporaine, 2012: L’information financière est un ensemble des documents produits par une société et données à un public – directement ou par l’intermédiaire d’un organe d’information – Pour lui permette de porter un jugement sur ses résultats et perspectives. Dans l’information financière, il faut distinguer ce qui est imposé par la loi dans chaque pays et ce qui demeure facultatif, volontaire. Introduction en bourse: selon le grand livre de l’économie contemporaine, 2012 : l’introduction en bourse c’est l’inscription à la côte boursière d’une valeur, ce qui exige la réunion de plusieurs conditions de la part d’une société candidate : La société doit avoir une certaine valeur, elle s’engage à mettre sur le marché un pourcentage appréciable de son capital et à diffuser régulièrement les informations exigées par la réglementation boursière. Selon la place boursière, d’autres conditions doivent être réunies. L’introduction doit être autorisée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et peut se faire selon la procédure de l’offre à prix ferme, l’offre publique de vente (OPV), la cotation directe, le placement garanti. Martingale est un système qui prétend, selon des principes fondés sur des calculs de probabilités, ce système prétend d’assurer un bénéfice certain dans les jeux du hasard, ce principe peut être appliqué dans notre cas aux rendements boursiers des titres puisque leur rentabilité est incertaine. MBS est un ensemble de titres hypothécaires qui représentent une valeur mobilière adossée à un actif

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Muraille de Chine en finance est une notion qui désigne l’ensemble des procédures dont l’objectif est de protéger la circulation inutile des informations confidentielles, notamment celles privilégiées, pour éviter tout éventuel conflit d’intérêt et afin d’assurer la transparence et l’intégrité du marché. Offre Public d’Achat (OPA) consiste à acheter tous les titres d’une société cotée, dite cible, pour ses actionnaires actuels par une autre société avec un prix souvent supérieur au dernier cours connu sur le marché financier. Qualité: Selon un extrait du document AFNOR, NF EN ISO 9000, page 1/6, octobre 2005 de l’Association Française de Normalisation, la qualité est l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences. Rente: Revenu perçu par le propriétaire d’un bien rare, dont le prix ne dépend pas de l’effort fourni par son détenteur pour le mettre en valeur, ni du risque encouru. TPI est un acronyme de Titre au Porteur Identifiable qui est une procédure qui permet aux entreprises ayant un actionnariat très large et varié d’identifier ses actionnaires pour avoir plus de visibilité sur leurs stratégies et leurs politiques envers leurs actionnaires mais également pour mieux communiquer avec toutes les autres parties prenantes… Utilité marginale: Surcroît d’utilisé qui résulte de l’acquisition d’une unité supplémentaire d’un bien Table 1 : Quelques définitions de la communication financière45

DE TEYSSIER (1998)

«Un exercice qui participe au dynamisme de la relation entre l’entreprise et ses différents publics et donc, dans une certaine mesure, à sa propre pérennité»,

SCHMUTZER «La mise en œuvre, développement, amélioration de techniques destinées à augmenter la marge de manœuvre d’une entreprise cotée sur des marchés (2000) financiers soumis à une forte concurrence», LEGER (2003) «La communication des entreprises vers les actionnaires, les investisseurs, les analystes financiers, les journalistes, notamment»; et BOMPOINT et MAROIS (2004) …

«Un programme d’informations financières, de promotion de l’image financière et de l’image de l’entreprise tout court».46

45

Rachid BELKAHIA, « Communication Financière & Relations Investors », cours magistral assuré pour la formation – Master Finance - à l’Université Hassan II, Casablanca-Maroc, 2011-2012 46

Rahma CHEKKAR et Pierre LABARDIN. « De l’information comptable à la connaissance financière : des années 1670 à nos jours » présenté lors du 26ème congrès de l’Association Francophone de Comptabilité - Comptabilité et Connaissances, May 2005, France, P.p. CDRom, lien d’archives ouvertes HAL: https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00581154/document

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Abstract……………………………………………………………………….……………....03 Résumé…………………………………………….…………………………..…………...…04 Sommaire…………………………………………….…………………………..……...……05 Introduction…………………………………………….……………………….……………06 Motivation du sujet de recherche……………………………………………………....……..13 Première partie: La revue de littérature……………………………………………………..15 Chapitre I : L’histoire de la recherche académique sur l’efficience informationnelle des marchés financiers……………………………………………………………………………16 1. L’efficience des marchés financiers……………………………………………….…16 2. La théorie des marchés: Les marchés en équilibre………………………………..….16 3. La théorie des marchés efficients: L’efficience allocationnelle, opérationnelle et informationnelle……………………………………………………………………...19 4. L’évolution des recherches en France: Les recherches menées sur l’efficience du marché, l’information comptable et financière et la communication financière……..20 5. Les limites de la théorie d’efficience des marchés………………………..…………..21 Chapitre II : La littérature de l’information comptable et financière………………..………..23 1. Les définitions des organes internationaux de normalisation comptable et financière 1.1. Le Bureau International des Normes Comptables (IASB) 1.2. Les recommandations et les diffusions de l’Autorité Européenne des Marchés Financiers (ESMA)……………………………………………………………..….25 1.3. Les publications de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en matière financière et comptable……………………………………………………………………......25 2. Les travaux de la recherche académique sur la qualité de l’information comptable publiée par les entreprises cotées en bourse………………………………………....27 2.1. Les recherches sur la qualité de l’information comptable et financière…………...27 2.2. Bref essai sur les limites des travaux évoqués dans la revue de littérature………..34 - 73 -

Deuxième partie: L’étude empirique………………………………………………….......36 1. Méthodologie………………………………………………………………………36 1.1. Les axes méthodologiques…………………………………………………………37 a.

La problématique………………………………………………………………......37

b.

La formulation des hypothèses……………………………………………….……37

c.

Note sur les choix des méthodes…………………………………………………..38

1.2. L’échantillon…………………………………………………………………….....39 a.

Les données objet de l’analyse……………………………………………….……42

b.

Les sources des données…………………………………………………………..45

c.

Les outils de l’analyse des données…………………………………………….....46

1.3. Le choix du modèle d’analyse………………………………………………….....46 a.

Modèles d’évaluation basés sur la valeur des actifs………………………………46

b.

Modèles qui s’appuient sur les flux financiers…………………………………….47

c.

Modèles basés sur les bénéfices anormaux……………………………………......47

Troisième partie: L’analyse et la discussion des résultats…………………………..……50 I-

Les tableaux des résultats………………………………………………………..……50

II- L’analyse et la discussion des résultats……………………………………….………55 II- Le résumé des résultats de l’étude……………………………………………………58 Conclusion ……………………………………………………………………………….59 Bibliographie …………………………………………………………………………….60 Glossaire indicatif ……………………………………………………………………….69 Tables des matières …………………………………………………………………......73 Annexes: …………………………………………………………………………..……..75 -

La liste des tableaux des données, des figures et de la table de définitions,

-

Quelques informations et théories importantes liées à notre sujet de recherche,

-

Citations sur la communication financière; et

-

Tables des données analysées.

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La liste des tableaux des données, des figures et de la table de définitions, dressés pendant l’élaboration du corpus de la recherche Figure 01: La formulation de la problématique et de la question de recherche Figure 2 : L’évolution du cours moyen annuel des trente-deux entreprises de l’échantillon Figure 3 : L’évolution du bénéfice par action annuel moyen des entreprises de l’échantillon Figure 4 : L’évolution des capitaux propres par action en moyenne annuelle des entreprises de l’échantillon Figure 5 : Nombre de mots par chiffres sur les publications annuelles (documents de référence) des entreprises de

l’échantillon Figure 6 : Nombre de page moyen annuel par document de référence pour les entreprises de l’échantillon Figure 7 : Grandeur moyenne des documents annuels de référence de l’échantillon Figure 8 : Nombres des avertissements aux résultats publiés par les entreprises de l’échantillon pendant le période

de l’étude Figure 9 : La répartition du nombre de publication regroupant celles internes ou externes aux entreprises de

l’échantillon à travers les médias et la presse professionnels spécialisés en la matière Figure 10 : Les principaux diffuseurs de l’information économique sur l’indice du CAC 40 Table 2 : Quelques définitions de la communication financière Tableau 3 : L’historique de la composition de l’indice CAC 40 entre le premier janvier 2010 et 31 décembre 2014 Tableau 4 : Les sociétés éliminées de l’échantillon pour éviter de biaiser les éventuels résultats de la recherche Tableau 5 : Le nombre des avertissements aux résultats sur cinq ans Tableau 6 : Le nombre total des publications des entreprises sur cinq ans Tableau 7 : Le volume (nombre de pages) des rapports annuels (documents de référence) Tableau 8 : Classement des entreprises sujet de l’étude selon le volume des titres échangés et leurs capitalisations Tableau 9 : Les résultats de l’analyse des grandeurs des documents des entreprises qui constituent notre

échantillon (trente-deux entreprise) sur cinq ans, le comptage consiste à calculer le nombre des mots et des chiffres utilisés pour communiquer avec le marché financier. Tableau 10 : Récapitulatif de l’analyse des résultats de comptage sous le tableur Excel pour déterminer la

moyenne des mots utilisés par chiffre dans les documents de référence. Tableau 11 : Les bénéfices par action (BPA) des entreprises constituant l’échantillon de l’étude Tableau 10 : Capitaux propres par action ajustés pour tenir compte de l’effet de la conversion et des actions

dilutives Tableau 11 : Les cours boursiers annuels des entreprises qui constituent notre échantillon Tableau 12 : Récapitulatif des données soumises au traitement sous le logiciel STATA

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Quelques informations et théories importantes liées à notre sujet de recherche  Le prix 2014 sur la relation actionnaires: Décerné aux entreprises performant leurs relations avec les actionnaires selon les critères posés par : Lesechos, Investir-Le Journal des Finances et le cabinet d’audit Mazars47, les lauréats de ce prix pour 2014 sont: -

GDF SUEZ, grand prix de la catégorie Grandes capitalisations NEXANS, grand prix de la catégorie Valeurs moyennes VILMORIN & CIE, prix spécial de la catégorie Valeurs moyennes SOLUCOM, grand prix de la catégorie Small Caps

Ces entreprises se sont investies, chacune à sa manière et selon, sa taille, la répartition de son actionnariat et les technologies auxquelles elle a accès. (Pour plus d’information, merci de visiter le lien mentionné en note 39 ci-dessous).  L’économie de l’attention: Herbert SIMON (1971) Le premier chercheur à conceptualiser cette notion était Herbert Simon, il avait dit dans un article, dont les références sont mentionnées en note 40 ci-dessous, que: « Dans un monde riche en information, l'abondance d'information entraîne la pénurie d'une autre ressource : la rareté devient ce qui est consommé par l'information. Ce que l'information consomme est assez évident : c'est l'attention de ses receveurs. Donc une abondance d'information crée une rareté d'attention et le besoin de répartir efficacement cette attention parmi la surabondance des sources d'informations qui peuvent la consommer 48».  La théorie du signal: Michael SPENSE (1973) Notre sujet de recherche ne peut être abordé sans parler de la théorie du signal de son fondateur Michael SPENSE, partant du principe que les informations communiquées aux marchés sont traitée des signaux adressés aux différents intervenants sur le marché financier. Michael SPENSE dans son travail sur la théorie du signal49, avait examiné les caractéristiques de l’équilibre de base du modèle de la signalisation et à un éventuel type d'interaction des signaux et des indices. Il reste toute une foule de questions, qui peut être posée et répondue partiellement dans le cadre conceptuel décrit dans son travail. Parmi celles-ci, les suivantes: 47

Informations disponibles à partir du lien suivant: http://relationactionnaires.fr/les-laureats/

48

Simon, Herbert. A. (1971), "Designing Organizations for an Information-Rich World", in Martin Greenberger, Computers, Communication, and the Public Interest, Baltimore, MD: The Johns Hopkins Press, ISBN 0-8018-1135-X, dernier paragraph de la sixième page de l’article consulté sur le lien suivant le 10 juillet 2015, http://zeus.zeit.de/2007/39/simon.pdf 49

Cf. à l’article accessible sur le lien direct suivant: http://links.jstor.org/sici?sici=0033-5533%28197308%2987%3A3%3C355%3AJMS%3E2.0.CO%3B2-3

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1. Quel est l'effet du comportement coopératif sur le jeu de signalisation? 2. Quel est l'impact informationnel du caractère aléatoire dans les coûts de signalisation? 3. Quel est l'effet des coûts de signalisation qui diffèrent systématiquement avec les indices? 4. Comment peut-on décrire le caractère général des propriétés des exemples considérés? 5. Dans un cadre de multi-marché, est-ce que l'indétermination de l'équilibre reste? 6. L’équilibre de signalisation existe-il en général? 7. Quels sont les types de mécanismes discriminatoires implicites, ou qui interagissent avec la structure informationnelle du marché; et quelles sont les politiques efficaces ou inefficaces qui s’imposent face à leur traitement ? En outre, SPENSE avait conclu que tout un ensemble de phénomènes des procédures de l'admission sélective, qui passe au travers de la promotion, des prêts et des crédits à la consommation, et le statut de signalisation via une consommation évidente et claire qui susceptible à être analyser avec le même modèle conceptuel de base. De plus, il peut être aussi important pour expliquer l'absence de signalisation efficace que sa présence, et ici, les conditions préalables pour la signalisation efficace sont d'une certaine utilité. D'autre part, le chercheur, avait rappelait que, la propriété de – la rareté relative - de l'apparence par tous les signaleurs sur le marché, qui définit les classes des phénomènes de signalisation qui sont sous contrôle, n’est pas une caractéristique propre à tous marchés, comme ceux des biens de la consommation durables, et que, de ce fait, les structures d'information de ces derniers sont susceptibles d'être très différentes.  La théorie d’agence: France (CHAREAUX, 1998: Lectures et relectures…- 1999: Positionnement et apports) et Etats-Unis (JENSEN et MECKLING 1976) « L’allocation décentralisée des droits décisionnels crée des relations d’agence sources de conflits d’intérêts et de coûts d’agence. L’architecture organisationnelle doit être conçue de façon à réduire ces coûts créateurs d’inefficience, par la mise en place de systèmes d’incitation et de contrôle destinés à aligner les intérêts des agents sur ceux du principal (ou des principaux).50»

50

Voir l’article de recherche sur le lien suivant: http://leg.u-bourgogne.fr/wp/0980901.pdf, http://leg.u-bourgogne.fr/wp/0991201.pdf

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« La société cotée en bourse est une invention sociale géniale. Des millions d'individus confient volontairement des milliards de dollars, de francs, de pesos, etc. de leur richesse personnelle aux soins des gestionnaires sur la base d'un ensemble complexe de relations contractuelles qui délimitent les droits des parties concernées. La croissance de l'utilisation de la forme de l'entreprise ainsi que la croissance de la valeur de marché des sociétés cotées suppose qu'au moins, jusqu'à présent, les créanciers et les investisseurs, dans l'ensemble n’ont pas été déçus par les résultats, en dépit des coûts de l'agence inhérents à la forme de l'entreprise. Les coûts d'agence sont aussi réels que tous les autres coûts. Le niveau des coûts d'agence dépend, entre autres, du droit commun et statutaire ainsi de l'ingéniosité humaine dans l'élaboration des contrats. La loi, la sophistication et la pertinence des contrats et des marchés, autour de la société moderne, sont des produits d'un processus historique dans lequel il y avait de fortes incitations pour les particuliers afin de minimiser les coûts d'agence. En outre, il y avait des formes d'organisation alternatives disponibles et les possibilités d'en inventer de nouvelles. Quelles que soient ses lacunes, la société a jusqu'à présent survécu à l'épreuve du marché contre les alternatives potentielles.51»  L’asymétrie d’information: George AKERLOF (1970) George AKERLOF avaient examiné dans son article « le marché des citrons: incertitude sur la qualité et le mécanisme du marché », les modèles économiques dans lesquels la «confiance» est importante. Dans ce cas, les garanties implicites sont des conditions préalables pour le commerce et la production. Lorsque ces garanties sont indéterminées, l’entreprise va souffrir comme indiquées par la loi de Gresham – généralisée pendant ces travaux de recherche. Cet aspect de l'incertitude a été exploré par les théoriciens des jeux, comme dans le Dilemme du Prisonnier, mais habituellement il n'a pas été incorporé dans l'approche d’Arrow-Debreu qui était plus traditionnelle à l'incertitude. « Mais la difficulté de distinguer la bonne de la mauvaise qualité est inhérente au monde des affaires ». En effet, cela peut expliquer l’existence de nombreuses institutions économiques et peut, en fait, être l'un des aspects les plus importants de l'incertitude52.

51

Voir l’article de recherche sur le lien direct suivant: http://www.sfu.ca/~wainwrig/Econ400/jensen-meckling.pdf

52

Pour plus de détails, le travail est accessible à partir du lien suivant: http://www.econ.yale.edu/~dirkb/teach/pdf/akerlof/themarketforlemons.pdf

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 L’économie d’information et The Screening Theory: Joseph Eugene STIGLITZ (01 March 1973) Joseph Eugene STIGLITZ en mars 1973, dans un document de recherche avait démontré l’importance de disposer d’une information et que l'identification des vendeurs et la découverte de leurs prix ne représentent qu'un seul échantillon de l'immense rôle de la recherche d'informations dans la vie économique. Des problèmes similaires existaient dans la détection des domaines rentables pour l'investissement et dans le choix du travailleur de l'industrie, l'emplacement et l'emploi. La quête de connaissances sur la qualité des marchandises, qui a été soigneusement évitée dans son travail, elle n’est peut-être pas importante, mais, certainement, analytiquement plus difficile. La qualité n'a pas encore été spécifiée avec succès par les sciences économiques, et cette insaisissable s’étend à tous les problèmes dans lesquels elle est conclue. Certaines formes d'organisation économique peuvent être explicables principalement comme des dispositifs qui permettent d’éliminer les incertitudes au niveau de la qualité. L’entrepôt de stockage, comme Milton Friedman avait suggéré au chercheur, peut être considéré comme une institution qui recherche une qualité supérieure de marchandises et les garantit qu'ils sont de bonne qualité. La réputation est par conséquent, un mot qui dénote la persistance de la qualité, celle-ci commande un prix (ou elle exige une pénalité) dû au fait que elle économise sur la recherche. Quand les économistes déplorent le recours du consommateur à la réputation - bien qu'ils choisissent les articles qu'ils lisent (comme leurs collègues) en bonne partie sur cette base - ils supposent implicitement, que le consommateur dispose d'un grand laboratoire, prêt à lui livrer une information à jour, rapidement et gratuitement. L'ignorance est comme la météo en dessous de zéro: par une dépense suffisante, ses effets sur les gens peuvent être maintenus dans des limites tolérables ou même confortables, mais il serait tout à fait non rentable d’éliminer entièrement tous ses effets. Tout comme une analyse de l'abri et des vêtements de l'Homme qui serait quelque peu incomplète si le froid est ignoré, donc aussi notre compréhension de la vie économique sera incomplète si nous ne prenons pas en compte systématiquement les vents froids de l'ignorance53.

53

Voir George Joseph STIGLITZ, The journal of Political Economy, Volume 69, Issue 3, June 1961, pp. 213-225 http://home.uchicago.edu/~vlima/courses/econ200/spring01/stigler.pdf

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Dans un autre papier intitulé « Sur l’impossibilité de l’efficience informationnelle des marchés », présenté lors des réunions de la Société d’Econométrie54, en hiver 1975 à Dallas, Texas, un travail subventionné par la Fondation National des Sciences55 . Dans ce travail, Sanford J. Grossman et Joseph Stiglitz avaient discuté que dès que, les hypothèses du modèle classique parfait des marchés financiers soient modifiées, elles permettaient une légère quantité d’imperfection de l'information et un léger coût de l'information, la théorie traditionnelle devient indéfendable. Il ne peut pas y avoir autant de titres que les états de nature, car s’il en y avait, l’équilibre concurrentiel ne serait pas existé. Il est tenu uniquement des transactions coûteuses et du fait que cela conduit à l'existence d'un nombre limité de marchés, dans ce cas, cet équilibre compétitif peut être établi. Les chercheurs avaient également démontré que, parce que l'information est coûteuse, les prix ne peuvent pas refléter parfaitement l'information qui est disponible, car si c’est le cas, ceux qui avaient dépensé des ressources pour l’obtenir ne recevraient aucune compensation. Comme ils avaient prouvé qu’il existe, un conflit fondamental entre l'efficacité avec laquelle les marchés diffusaient l'information et les motivations qui poussent à acquérir cette information. Cependant, ils avaient rien remarqué concernant les avantages sociaux de l'information, ni si elle était socialement optimal d'avoir des "marchés informationnellement efficients." 56 Par ailleurs, Joseph Stiglitz dans un article qui était publié sur The American Economic Review, Volume 65, Number 3, June 1975, pp. 283-300. Dans cet article intitulé, « La théorie de (dépistage ou de sélection,) Éducation et la Répartition du Résultat », Stiglitz avait remarqué qu’au cours des dernières années, précédant son travail, les économistes avaient montré une prise de conscience croissante des «défaillances du marché» comme ils avaient appelé à plus d'intervention du gouvernement pour corriger ces défaillances. Cependant, remettre un processus d'allocation au secteur public c’est d'en faire un sujet de « lois politiques» qui peuvent être non seulement moins fortes et puissantes mais encore moins efficaces que les «lois économiques» qui régissaient auparavant le processus d'allocation.

54

La société d’économétrie est une société internationale du savoir qui a pour objectif de faire avancer la théorie économique à l’aide des statistiques et des mathématiques, fondée le 29 décembre aux États-Unis à Cleveland à Ohio. 55

Fondation Nationale des Sciences (NSF) aux Etats-Unis est l’homologue du CNRS en France, c’est une agence indépendante du gouvernement américain, elle vise à soutenir financièrement la recherche scientifique fondamentale 56

Voir le travail de recherche sur le lien suivant : https://www.aeaweb.org/aer/top20/70.3.393-408.pdf

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Le fait, que ces lois politiques sont bien moins comprises et peut-être sans une forme précise par rapport aux lois économiques correspondantes, n’est pas une excuse pour compter sur le mythique du «dictateur bienveillant57» qui joue un rôle central dans la plupart de modèles des économistes du secteur public. Le secteur de l'éducation fournit un point important de comparaison entre les deux processus d'allocation. Si, comme Stiglitz l'avait suggéré, l'éducation fournit des informations ainsi que des compétences, de là, elle fournit une «marchandise» pour laquelle il était bien connu que le marché "échoue"; il avait montré aussi comment diffèrent les rendements sociaux de ceux qualifiés de privés, comme il avait également examiné en détails l’allocation des ressources par le marché et ce, à l'éducation ainsi qu’à la structure du système éducatif qui émergent d'un processus politique simplifiée dans un cadre hautement idéalisé. Il en avait déduit, que la sélection avait des rendements de productivité, mais elle avait tendance à accroître les inégalités. Il y aurait donc un compromis entre l'efficience et les considérations de distribution; mais au-delà d'un certain point, de nouvelles augmentations des dépenses d'éducation peuvent à la fois accroître les inégalités et diminuer le revenu national net. D'autre part, il convient de souligner que l’existence «forte» ou «faible» de la sélection dans une économie concurrentielle dépend d'un certain nombre d'hypothèses concernant la technologie de sélection, comment les individus bien informés évoquent leurs propres capacités ?, la nature du processus de production et si la sélection est principalement hiérarchique ou c’est un emploi correspondant. Enfin, il est à noter que les tentatives pour freiner la sélection éducationnelle peuvent tout simplement détourner l'attention de la sélection (par exemple, pour la sélection sur le lieu de travail), avec la possibilité d'une baisse de la production nationale nette sans aucun gain proportionné (de même mesure) en matière d'égalité.58

57

« En économie, un dictateur bienveillant est un surnom donné à quelqu’un qui détient tous les pouvoirs sur un projet, similaires

notamment à ceux d’un dictateur en politique. Les autres lui font confiance qu’il ne va pas abuser dans ses pouvoirs. Dans ce cas, le dictateur n’a ce pouvoir que sur le processus tant que la confiance existe entre lui et les autres utilisateurs et développeurs. » D’après le dictionnaire Reverso, http://dictionary.reverso.net/english-french/benevolent%20dictator 58

Voir l’article de recherche sur le lien stable suivant : http://www.jstor.org/stable/1804834?seq=1#page_scan_tab_contents

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Pierre Vernimmen, Le seul savoir-faire ne suffit plus, s’il n’est pas accompagné d’un fairesavoir59 Françoise Dolto, Tout Groupe humain prend richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’établissement de chacun dans le respect des différences. Jean-Luc Lagardère, La communication est une science difficile. Ce n’est pas une science exacte. Ça s’apprend et ça se cultive. Dominique Wolton, Dans la communication, le plus compliqué n’est ni le message, ni la technique, mais le récepteur. Le défi de la communication est moins de partager quelque chose avec ceux dont je suis proche d’arriver à cohabiter avec eux, beaucoup plus nombreux, donc je ne partage ni les valeurs ni les intérêts. Il ne suffit pas que les messages et les informations On peut passer des heures avec des machines, sans être capable d’entretenir des relations humaines et sociales satisfaisante. Le progrès techniques ne suffit pas pour créer un progrès de la communication humaine et sociale. Opposer les anciens et les nouveaux Marcel Proust, La musique est peut-être l’exemple unique de ce qu’aurait pu être – s’il n’y avait pas eu l’invention du langage, la formation des mots, l’analyse des idées – la communication des âmes.

« Les vecteurs de la communication financière », Finance d’Entreprise, Pierre Vernimmen, Dalloz 2000, www.vernimmen.net/ftp/article300999.pdf 59

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Peter Drucker, La chose la plus importante en communication, c’est d’attendre ce qui n’est pas dit. Frédéric Dard, Parler est le plus moche moyen de communication. L’homme ne s’exprime que pas ses silences. Jissey, Une bonne rumeur ! Ça c’est de la communication Tom Lehrer, Si une personne a des problèmes de communication le moins qu’elle puisse faire est de se taire Laure, La communication est indispensable, jamais suffisante Jean Abraham, La communication consiste à comprendre celui qui écoute Pascale Roze, La bonne humeur et la santé seraient le pinnacle de la condition humaine ! La communication le nec plus ultra de nos relations ! Quelle niaiserie Paul Ricœur, Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle est totale Chester Barnard, La communication requiert 25% du temps du dirigeant Jacques Séguéla, Il faudra beaucoup plus d’ordina-cœurs que d’ordinateurs dans la communication de demain Euro : Au lieu d’investir des millions dans des compagnes de communication, il faut donner un convertisseur à chaque Français Luc Ferry, La communication, comme la guerre, est un art simple, et tout d’exécution. Stendhal, Pourquoi parler ? Pourquoi se mettre en communication avec cet éteignoir de tout enthousiasme et de toute sensibilité : les autres ? Claude Lelouch, La représentation est un élément essentiel de la communication Pierre Joliot, Face à la croissance explosive des techniques de communication de l’information, les capacités de notre cerveau d’acquérir, de stocker, d’assimiler et d’émettre de l’information sont restées inchangées60.

60

Le reste des citations est extrait du lien suivant : http://www.citation-celebre.com/citation/communication

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Tableau 12 : Le nombre des avertissements aux résultats sur cinq ans

Société / Total avertissements aux résultats Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi Total

Profit-Warnings en cinq ans

Moyenne annuelle

0 1 5 1 0 6 0 4 2 0 0 1 0 1 0 0 0 1 0 2 0 1 2 0 1 0 0 1 1 1 0

0,00 0,20 1,00 0,20 0,00 1,20 0,00 0,80 0,40 0,00 0,00 0,20 0,00 0,20 0,00 0,00 0,00 0,20 0,00 0,40 0,00 0,20 0,40 0,00 0,20 0,00 0,00 0,20 0,20 0,20 0,00 0,00 6,20

0 31

Factiva, mai 2015, Tous droits réservés

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Tableau 13 : Le nombre total des publications des entreprises sur cinq ans

Société / Total publications Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

Total

Total de publications (cinq ans)

Moyenne annuelle

1555 2111 2490 1386 3893 2038 363 1163 990 2394 2844 2000 1102 908 723 1196 545 2561 909 1110 1795 2074 2450 2710 1902 458 2502 1214 475 2254 696 1596

311,00 422,20 498,00 277,20 778,60 407,60 72,60 232,60 198,00 478,80 568,80 400,00 220,40 181,60 144,60 239,20 109,00 512,20 181,80 222,00 359,00 414,80 490,00 542,00 380,40 91,60 500,40 242,80 95,00 450,80 139,20 319,20

77,75 105,55 124,50 69,30 194,65 101,90 18,15 58,15 49,50 119,70 142,20 100,00 55,10 45,40 36,15 59,80 27,25 128,05 45,45 55,50 89,75 103,70 122,50 135,50 95,10 22,90 125,10 60,70 23,75 112,70 34,80 79,80

52407,00

10481,4

873,45

Factiva – mai 2015 - Tous droits réservés

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Moyenne trimestrielle

Tableau 14 : Le volume (nombre de pages) des rapports annuels (documents de référence)

Société / Volume des rapports Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi Total

2010

2011

2012

2013

2014

Total (cinq ans)

Moyenne annuelle

304 112 400 362 180 340 240 262 291 522 229 516 160 356 244 298 272 276 271 620 236 322 208 352 298 378 264 328 284 494 299 318

332 84 379 355 220 317 244 273 304 536 247 484 156 330 272 248 284 268 260 614 248 300 208 340 284 346 284 366 332 516 292 316

340 130 389 391 216 360 240 330 296 496 264 412 124 324 320 268 300 272 272 522 264 306 224 402 322 188 316 386 364 517 310 380

344 180 326 422 220 328 284 292 355 524 262 404 132 346 290 288 328 288 324 424 258 360 232 384 336 291 336 400 368 528 320 384

332 156 518 398 224 352 276 268 408 556 276 408 132 362 332 324 316 288 312 372 260 384 344 421 336 235 356 420 464 464 352 352

1652 662 2012 1928 1060 1697 1284 1425 1654 2634 1278 2224 704 1718 1458 1426 1500 1392 1439 2552 1266 1672 1216 1899 1576 1438 1556 1900 1812 2519 1573 1750

330,40 132,40 402,40 385,60 212,00 339,40 256,80 285,00 330,80 526,80 255,60 444,80 140,80 343,60 291,60 285,20 300,00 278,40 287,80 510,40 253,20 334,40 243,20 379,80 315,20 287,60 311,20 380,00 362,40 503,80 314,60 350,00

5758

6015

6026

5847

6564

51876

10375,20

Comptage manuel des documents de référence qui résument toutes les informations communiquées au marché financier

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Tableau 15 : Classement des entreprises sujet de l’étude selon le volume des titres échangés et leurs capitalisations

Libellé ALCATEL-LUCENT ARCELORMITTAL REG ORANGE (ex-France Telecom) VIVENDI GDF SUEZ TOTAL SCHNEIDER ELECTRIC SANOFI VEOLIA ENVIRONN, AIRBUS GROUP (Ex : EADS) SAINT GOBAIN CARREFOUR DANONE BOUYGUES VINCI EDF PUBLICIS GROUPE LVMH MOET VUITTON AIR LIQUIDE RENAULT CAP GEMINI LAFARGE LEGRAND SA ACCOR L'OREAL TECHNIP MICHELIN NOM, ESSILOR INTERNATIONAL VALEO KERING (Ex: PPR) GEMALTO SOLVAY Total

Volume (nombre titres) 13 626 788 12 639 629 11 519 369 7 768 852 7 249 021 6 671 172 3 851 880 3 803 988 2 775 240 2 729 206 2 677 150 2 636 001 1 848 330 1 703 885 1 504 099 1 476 172 1 404 872 1 311 296 1 223 985 1 222 361 1 129 266 921 550 835 499 648 903 627 971 597 690 576 668 472 270 455 643 402 593 365 110 284 839 96 961 298 titres

Capitalisation en Millions d'€uros 9 687,02 15 193,94 37 322,80 32 430,96 42 666,19 108 766,91 37 994,38 118 548,86 10 571,27 48 105.28 23 678.33 22 297,29 40 280,29 11 697,17 31 657,34 38 734,68 15 546,66 84 063,63 40 309,16 28 108,40 13 066,07 17 521,15 13 835,12 11 520,49 94 451,88 6 928,14 18 804,43 23 661,82 11 816,08 20 082,86 7 061,51 10 930,68 1 047 341 millions d’€uros

Informations extraites du lien suivant (consulté le 11 juin 2015 à 21 heures 21 minutes) http://www.boursorama.com/bourse/actions/palmares/capitalisations.phtml?secteursToken=29bba7e1891 91c280d96f1d67cfc4a5e&MARCHE=1rPCAC&SECTEUR=&validate

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Tableau 16 : Les résultats de l’analyse des grandeurs des documents des entreprises qui constituent notre

échantillon (trente-deux entreprise) sur cinq ans, le comptage consiste à calculer le nombre des mots et des chiffres utilisés pour communiquer avec le marché financier.

2010

Société Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

Total de comptage

144 763 158 472 181 191 228 565 103 594 224 929 138 149 101 826 139 684 340 305 121 615 284 842 71 700 187 743 138 987 137 511 142 279 146 313 136 980 341 634 114 182 195 717

2011

20 580 16 035 16 786 26 399 9 018 19 722 14 124 14 822 13 771 30 777 15 691 26 329 5 944 20 859 19 054 14 686 18 105 18 411 16 448 41 917 16 449 19 705

2012 Chiffres

Total de comptage

158 351 159 534 180 817 226 833 132 606 211 300 131 191 112 731 153 111 332 604 124 776 268 311 74 839 154 933 123 878 156 904 150 796 141 113 140 167 341 616 122 330 189 155

21 372 16 041 16 581 24 946 10 759 19 636 13 906 14 369 15 739 28 777 15 928 26 323 6 157 18 776 17 615 16 228 13 698 18 229 17 947 40 523 17 647 19 640

118 551 13 635

119 710

22 596 16 501 16 327 17 739 29 780 15 888 30 448 21 904 24 300

223 352 159 891 140 624 201 830 241 394 163 556 275 032 164 750 195 133

204 017 162 236 179 161 208 534 216 271 140 366 264 679 165 622 197 598

Chiffres

Total de comptage

2013

Chiffres

Total de comptage

165 690 176 328 183 539 246 200 154 961 209 450 137 212 159 076 201 052 367 341 126 215 244 652 59 917 164 255 140 381 165 235 172 005 147 945 149 093 321 830 133 061 198 562

21 785 17 407 16 863 25 479 13 172 19 774 14 525 17 923 15 972 31 455 15 704 26 818 5 219 19 136 17 997 17 222 17 782 17 450 17 501 37 606 18 296 20 535

13 690

136 992

23 649 16 265 13 662 19 377 30 100 17 763 32 000 21 754 23 272

248 868 191 510 91 867 252 447 260 153 184 960 284 840 178 871 233 063

2014 Chiffres

Total de comptage

Chiffres

180 156 191 457 166 882 274 577 160 345 205 812 163 932 143 399 223 784 390 582 131 755 237 750 62 245 181 194 163 406 170 972 196 620 157 460 194 545 262 658 140 140 224 287

21 796 18 888 11 368 28 827 13 794 19 547 16 005 15 996 17 281 32 228 15 095 27 409 5 739 20 124 20 115 17 080 19 069 19 597 20 443 31 846 17 088 22 688

174 212 200 847 253 938 244 894 161 657 223 713 157 363 137 254 243 016 429 070 135 364 249 892 65 840 183 965 173 842 197 763 183 700 160 019 179 737 276 205 142 650 241 219

21 205 18 205 20 985 24 011 13 763 19 825 14 613 15 529 18 047 35 776 14 878 30 012 5 223 19 111 20 416 19 946 18 750 20 718 19 604 31 335 16 987 23 758

15 009

142 271

15 346 185 681

19 239

25 108 17 375 8 045 20 265 30 527 18 907 31 867 20 966 26 700

231 183 191 118 123 159 279 101 269 939 203 315 303 523 177 866 231 183

25 645 16 986 10 056 20 875 30 970 20 401 34 046 20 551 25 645

26 144 16 916 10 302 22 541 31 398 21 317 25 881 45 313 23 368

266 951 202 261 121 452 288 246 284 332 229 070 262 191 416 122 223 402

Les logiciels utilisés sont: docwordcounter accessible en ligne pour tous les rapports pour ne pas biaiser les résultats de comptage, et anycount pour la vérification des résultats et dont les liens d’accès sont mentionnés dans la webographie

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Tableau 17 : Récapitulatif de l’analyse des résultats de comptage sous le tableur Excel pour déterminer la

moyenne des mots utilisés par chiffre dans les documents de référence

Société Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

Total comptage (mots et Total cinq ans (séparés) chiffres) Cinq ans Annuellement Mots Chiffres 823 172 164 634 716 434 106 738 886 638 177 328 800 062 86 576 966 367 193 273 883 784 82 583 1 221 069 244 214 1 091 407 129 662 713 163 142 633 652 657 60 506 1 075 204 215 041 976 700 98 504 727 847 145 569 654 674 73 173 654 286 130 857 575 647 78 639 960 647 192 129 879 837 80 810 1 859 902 371 980 1 700 889 159 013 639 725 127 945 562 429 77 296 1 285 447 257 089 1 148 556 136 891 334 541 66 908 306 259 28 282 872 090 174 418 774 084 98 006 740 494 148 099 645 297 95 197 828 385 165 677 743 223 85 162 845 400 169 080 757 996 87 404 752 850 150 570 658 445 94 405 800 522 160 104 708 579 91 943 1 543 943 308 789 1 360 716 183 227 652 363 130 473 565 896 86 467 1 048 940 209 788 942 614 106 326 703 205 140 641 626 286 76 919 1 174 371 234 874 1 051 229 123 142 907 016 181 403 822 973 84 043 656 263 131 253 597 871 58 392 1 230 158 246 032 1 129 361 100 797 1 272 089 254 418 1 119 314 152 775 921 267 184 253 826 991 94 276

Moyenne annuelle Mots par (séparés) chiffre Mots Chiffres Mots/Chiffres 143 286,80 21 347,60 6,7121 160 012,40 17 315,20 9,2412 176 756,80 16 516,60 10,7018 218 281,40 25 932,40 8,4173 130 531,40 12 101,20 10,7866 195 340,00 19 700,80 9,9153 130 934,80 14 634,60 8,9469 115 129,40 15 727,80 7,3201 175 967,40 16 162,00 10,8877 340 177,80 31 802,60 10,6965 112 485,80 15 459,20 7,2763 229 711,20 27 378,20 8,3903 61 251,80 5 656,40 10,8288 154 816,80 19 601,20 7,8983 129 059,40 19 039,40 6,7785 148 644,60 17 032,40 8,7272 151 599,20 17 480,80 8,6723 131 689,00 18 881,00 6,9747 141 715,80 18 388,60 7,7067 272 143,20 36 645,40 7,4264 113 179,20 17 293,40 6,5446 188 522,80 21 265,20 8,8653 125 257,20 15 383,80 8,1421 210 245,80 24 628,40 8,5367 164 594,60 16 808,60 9,7923 119 574,20 11 678,40 10,2389 225 872,20 20 159,40 11,2043 223 862,80 30 555,00 7,3266 165 398,20 18 855,20 8,7720

1 390 265 1 103 231

278 053 220 646

1 236 023 972 743

154 242 130 488

247 204,60 30 848,40 194 548,60 26 097,60

8,0135 7,4547

1 080 379

216 076

957 094

123 285

191 418,80 24 657,00

7,7633

Utilisation du tableau Excel avec les différentes fonctions de calcul et d’analyse qui offre à son utilisateur

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Tableau 18 : Les bénéfices par action (BPA) des entreprises constituant l’échantillon de l’étude

Société Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

2010 15,870 € 4,990 € 0,680 € 0,330 € 1,930 € 2,440 € 1,800 € 0,640 € 3,040 € 0,550 € 2,180 € 2,110 € 1,940 € 7,610 € 4,010 € 2,890 € 1,595 € 6,320 € 6,640 € 1,820 € 2,350 € 12,700 € 2,170 € 9,730 € 3,280 € 21,800 € 3,810 € 4,580 € 4,860 € 1,210 € 3,300 € 1,780 €

2011 0,120 € 4,930 € 1,270 € 0,100 € 1,190 € 2,570 € 2,590 € 0,560 € 2,770 € 1,630 € 2,410 € 1,800 € 1,880 € 7,810 € 4,320 € 2,070 € 1,822 € 6,230 € 7,970 € 1,460 € 2,640 € 7,680 € 2,420 € 2,230 € 3,300 € 3,030 € 4,410 € 5,080 € 5,670 € -0,990 € 3,480 € 2,120 €

2012 -2,640 € 5,110 € 1,500 € -1,120 € -2,170 € 2,050 € 2,290 € 1,810 € 2,770 € 1,800 € 2,800 € 0,680 € 3,000 € 8,310 € 4,910 € 1,500 € 1,920 € 6,820 € 8,410 € 0,310 € 3,360 € 6,430 € 1,310 € 3,680 € 3,310 € 7,060 € 4,500 € 8,821 € 4,910 € 0,790 € 3,540 € 0,140 €

2013 0,550 € 4,790 € 1,850 € -0,530 € -1,460 € -0,370 € 2,760 € 1,820 € 2,420 € 1,840 € 2,820 € -3,940 € 2,920 € 0,390 € 5,130 € 2,090 € 2,002 € 6,830 € 5,980 € 0,710 € 3,540 € 2,150 € 1,100 € 2,770 € 3,400 € 3,220 € 4,680 € 4,573 € 5,710 € -0,320 € 3,540 € 1,470 €

2014 0,960 € 4,850 € 2,990 € -0,020 € -0,610 € 1,230 € 3,550 € 1,770 € 1,880 € 1,780 € 4,320 € 1,000 € 2,460 € 9,750 € 5,340 € 1,470 € 2,001 € 11,210 € 5,450 € 0,310 € 3,160 € 6,920 € 1,700 € 3,300 € 3,370 € 0,960 € 3,650 € 6,835 € 7,231 € 0,330 € 4,430 € 0,463 €

Total 14,860 € 24,670 € 8,290 € -1,240 € -1,120 € 7,920 € 12,990 € 6,600 € 12,880 € 7,600 € 14,530 € 1,650 € 12,200 € 33,870 € 23,710 € 10,020 € 9,340 € 37,410 € 34,450 € 4,610 € 15,050 € 35,880 € 8,700 € 21,710 € 16,660 € 36,070 € 21,050 € 29,889 € 28,381 € 1,020 € 18,290 € 5,973 €

Information et données extraites des rapports annuels des entreprises qui constituent notre échantillon (2010-2014)

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Moyenne 2,972 € 4,934 € 1,658 € -0,248 € -0,224 € 1,584 € 2,598 € 1,320 € 2,576 € 1,520 € 2,906 € 0,330 € 2,440 € 6,774 € 4,742 € 2,004 € 1,868 € 7,482 € 6,890 € 0,922 € 3,010 € 7,176 € 1,740 € 4,342 € 3,332 € 7,214 € 4,210 € 5,978 € 5,676 € 0,204 € 3,658 € 1,195 €

Tableau 10 : Capitaux propres par action ajustés pour tenir compte de l’effet de la conversion et des actions dilutives

2010 Société Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

2011

3 949 000 000 € 9 112 500 000 € 8 936 000 000 € 4 205 000 000 € 48 016 852 000 € 10 607 000 000 € 4 307 000 000 € 10 563 000 000 € 11 987 000 000 € 36 903 000 000 € 3 044 179 000 € 70 717 000 000 € 1 610 307 000 € 11 651 200 000 € 14 865 000 000 € 18 224 000 000 € 2 736 000 000 € 18 204 000 000 € 8 127 000 000 € 31 549 000 000 € 3 382 000 000 € 22 757 000 000 €

nombre d'actions 226 793 949 284 095 093 816 402 722 2 318 385 548 1 560 914 610 365 862 523 155 770 362 679 336 000 615 990 584 1 848 866 662 211 655 342 2 250 295 757 85 015 844 126 747 145 589 655 903 286 453 779 263 161 346 490 642 232 176 607 845 2 648 858 606 235 470 461 295 722 284

CPPA 2010 17,4123 € 32,0755 € 10,9456 € 1,8138 € 30,7620 € 28,9918 € 27,6497 € 15,5490 € 19,4597 € 19,9598 € 14,3827 € 31,4256 € 18,9413 € 91,9248 € 25,2096 € 63,6193 € 10,3967 € 37,1024 € 46,0172 € 11,9104 € 14,3627 € 76,9540 €

3 768 000 000 € 9 995 700 000 € 8 870 000 000 € 4 601 000 000 € 43 932 152 000 € 9 678 000 000 € 4 283 000 000 € 7 627 000 000 € 12 198 000 000 € 34 907 000 000 € 3 457 751 000 € 80 270 000 000 € 1 720 736 000 € 11 749 500 000 € 17 637 000 000 € 18 201 000 000 € 2 949 000 000 € 23 512 000 000 € 8 101 000 000 € 29 592 000 000 € 3 931 000 000 € 24 567 000 000 €

227 251 446 283 812 941 820 482 291 2 325 383 328 1 560 914 610 314 869 079 155 770 362 679 336 000 604 049 698 1 848 866 662 214 038 296 2 252 636 208 88 015 844 125 939 537 594 386 423 287 247 518 263 388 995 507 815 624 180 018 897 2 648 885 383 237 066 159 295 722 284

16,5808 € 35,2193 € 10,8107 € 1,9786 € 28,1451 € 30,7366 € 27,4956 € 11,2271 € 20,1937 € 18,8802 € 16,1548 € 35,6338 € 19,5503 € 93,2948 € 29,6726 € 63,3635 € 11,1964 € 46,3003 € 45,0008 € 11,1715 € 16,5819 € 83,0746 €

18 232 000 000 €

530 836 441

34,3458 €

18 218 000 000 €

535 563 723

34,0165 €

48 446 000 000 € 14 989 000 000 € 6 839 000 000 € 3 202 100 000 € 61 271 000 000 € 1 770 000 000 € 10 894 700 000 € 13 025 000 000 € 28 173 000 000 €

1 310 997 785 271 959 091 81 065 000 110 249 352 2 349 640 931 78 628 798 499 126 367 552 620 447 1 237 337 108

36,9535 € 55,1149 € 84,3644 € 29,0442 € 26,0768 € 22,5108 € 21,8275 € 23,5695 € 22,7691 €

53 288 000 000 € 16 090 000 000 € 6 653 000 000 € 3 673 300 000 € 69 389 000 000 € 2 080 000 000 € 9 835 100 000 € 13 615 000 000 € 22 070 000 000 €

1 340 918 811 548 943 024 81 202 000 110 987 758 2 363 767 313 79 269 596 519 652 960 565 276 672 1 247 263 060

39,7399 € 29,3109 € 81,9315 € 33,0964 € 29,3553 € 26,2396 € 18,9263 € 24,0856 € 17,6947 €

capitaux propres

capitaux propres nombre d'actions

Information et données extraites des rapports annuels des entreprises qui constituent notre échantillon (2010-2014)

- 92 -

CPPA 2011

Tableau 10 (suite) : Capitaux propres par action ajustés pour tenir compte de l’effet de la conversion et des actions dilutives (suite)

2012 Société

capitaux propres

Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

2 989 000 000 € 10 444 300 000 € 10 434 000 000 € 2 691 000 000 € 40 096 616 000 € 10 078 000 000 € 4 307 000 000 € 8 361 000 000 € 12 254 000 000 € 30 712 000 000 € 3 920 740 000 € 71 208 000 000 € 1 932 312 000 € 12 118 700 000 € 20 936 000 000 € 17 750 000 000 € 3 191 000 000 € 25 666 000 000 € 8 501 000 000 € 26 384 000 000 € 4 657 000 000 € 24 547 000 000 € 17 851 000 000 € 56 389 000 000 € 16 816 000 000 € 6 596 000 000 € 4 014 400 000 € 74 193 000 000 € 2 195 000 000 € 9 125 700 000 € 14 070 000 000 € 21 436 000 000 €

nombre d'actions 227 277 972 312 281 159 817 367 945 2 326 563 826 1 560 914 610 324 232 374 161 770 362 709 214 653 603 105 304 1 848 866 662 214 724 040 2 412 824 089 88 015 844 126 091 629 598 356 662 287 255 502 264 374 875 508 163 349 182 556 713 2 648 885 383 224 143 700 295 722 284 531 125 642 1 326 342 959 555 417 014 82 996 000 113 040 513 2 365 933 146 79 462 540 522 086 849 577 347 352 1 323 962 416

CPPA 2012 13,1513 € 33,4452 € 12,7654 € 1,1566 € 25,6879 € 31,0826 € 26,6242 € 11,7891 € 20,3182 € 16,6113 € 18,2594 € 29,5123 € 21,9541 € 96,1103 € 34,9892 € 61,7917 € 12,0700 € 50,5074 € 46,5664 € 9,9604 € 20,7768 € 83,0069 € 33,6097 € 42,5146 € 30,2764 € 79,4737 € 35,5129 € 31,3589 € 27,6231 € 17,4793 € 24,3701 € 16,1908 €

2013 capitaux propres nombre d'actions 2 756 000 000 € 10 888 100 000 € 11 054 000 000 € 3 663 000 000 € 38 626 324 000 € 8 684 000 000 € 4 491 000 000 € 8 598 000 000 € 10 729 000 000 € 38 870 000 000 € 4 041 000 000 € 53 490 000 000 € 2 153 453 000 € 11 195 900 000 € 22 642 800 000 € 16 506 000 000 € 3 249 000 000 € 27 723 000 000 € 9 256 000 000 € 26 334 000 000 € 5 132 000 000 € 23 214 000 000 € 17 870 000 000 € 57 472 000 000 € 17 363 000 000 € 7 453 000 000 € 4 174 100 000 € 74 910 000 000 € 2 533 000 000 € 9 683 400 000 € 14 260 000 000 € 19 030 000 000 €

228 053 102 312 831 676 783 157 635 2 808 554 197 1 665 392 222 319 264 996 160 317 818 723 984 192 588 469 577 1 860 008 468 214 699 498 2 412 824 089 88 015 844 126 166 180 599 794 030 287 365 397 265 590 517 507 793 661 185 789 643 2 648 885 383 224 430 805 295 722 284 555 176 790 1 339 609 931 561 958 023 83 171 000 113 680 256 2 377 678 160 79 462 540 548 875 708 601 697 972 1 339 609 931

Information et données extraites des rapports annuels des entreprises qui constituent notre échantillon (2010-2014)

- 93 -

CPPA 2013 12,0849 € 34,8050 € 14,1147 € 1,3042 € 23,1935 € 27,2000 € 28,0131 € 11,8759 € 18,2320 € 20,8978 € 18,8217 € 22,1690 € 24,4667 € 88,7393 € 37,7510 € 57,4391 € 12,2331 € 54,5950 € 49,8198 € 9,9415 € 22,8667 € 78,4993 € 32,1879 € 42,9020 € 30,8973 € 89,6106 € 36,7179 € 31,5055 € 31,8767 € 17,6422 € 23,6996 € 14,2056 €

Tableau 10 (suite) : Capitaux propres par action (suite), total sur cinq ans et total annuel

Société Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

2014 capitaux propres nombre d'actions 3 867 000 000 € 231 836 399 11 826 900 000 € 344 872 883 7 079 000 000 € 784 780 585 2 694 000 000 € 2 820 432 270 32 805 462 000 € 1 665 392 222 9 455 000 000 € 336 086 458 5 083 000 000 € 163 592 949 10 228 000 000 € 734 913 909 11 745 000 000 € 595 536 328 40 610 000 000 € 1 860 008 468 5 260 000 000 € 215 892 528 55 959 000 000 € 2 435 285 011 2 396 164 000 € 88 015 844 11 262 300 000 € 126 244 953 20 188 700 000 € 554 241 878 17 289 000 000 € 287 541 684 3 556 000 000 € 266 357 615 23 003 000 000 € 507 711 713 9 523 000 000 € 185 726 200 31 701 000 000 € 2 648 885 383 6 115 000 000 € 227 772 479 24 898 000 000 € 295 722 284 18 418 000 000 € 561 895 566 57 014 000 000 € 1 319 367 445 20 151 000 000 € 584 691 142 6 778 000 000 € 82 982 000 4 375 200 000 € 131 945 317 67 943 480 000 € 2 385 267 525 2 949 000 000 € 79 462 540 9 459 100 000 € 562 301 801 14 868 000 000 € 590 098 637 22 988 000 000 € 1 351 600 638

CPPA 2014

Total CPPA sur cinq ans

Total CPPA annuellement

16,6799 € 34,2935 € 9,0204 € 0,9552 € 19,6983 € 28,1326 € 31,0710 € 13,9173 € 19,7217 € 21,8332 € 24,3640 € 22,9784 € 27,2242 € 89,2099 € 36,4258 € 60,1269 € 13,3505 € 45,3072 € 51,2744 € 11,9677 € 26,8470 € 84,1939 € 32,7783 € 43,2131 € 34,4643 € 81,6804 € 33,1592 € 28,4846 € 37,1118 € 16,8221 € 25,1958 € 17,0080 €

93,5227 € 144,5654 € 49,5915 € 25,9516 € 135,9212 € 149,0820 € 123,6998 € 70,1629 € 100,0369 € 100,7130 € 90,5971 € 145,9650 € 174,1222 € 406,4949 € 187,7493 € 259,5640 € 91,2033 € 239,7795 € 199,3719 € 69,8308 € 158,7820 € 354,3131 € 177,3731 € 196,5745 € 227,2798 € 368,5393 € 162,8561 € 155,4082 € 125,0722 € 101,0711 € 112,7327 € 70,8602 €

18,7045 € 28,9131 € 9,9183 € 5,1903 € 27,1842 € 29,8164 € 24,7400 € 14,0326 € 20,0074 € 20,1426 € 18,1194 € 29,1930 € 34,8244 € 81,2990 € 37,5499 € 51,9128 € 18,2407 € 47,9559 € 39,8744 € 13,9662 € 31,7564 € 70,8626 € 35,4746 € 39,3149 € 45,4560 € 73,7079 € 32,5712 € 31,0816 € 25,0144 € 20,2142 € 22,5465 € 14,1720 €

Information et données extraites des rapports annuels des entreprises qui constituent notre échantillon par rapport au nombre d’actions et les sites professionnels de l’information financière : - http://bourse.lesechos.fr/ (Copyright Cofisem), http://www.boursedirect.fr/ ; et - https://fr.finance.yahoo.com , pour la période (2010-2014)

- 94 -

Tableau 11 : Les cours boursiers annuels des entreprises qui constituent notre échantillon

Société Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi

2010

2011

24,2300 € 24,6175 € 60,3117 € 69,0658 € 15,3833 € 20,5883 € 2,2708 € 2,8583 € 28,5200 € 13,9200 € 23,4992 € 21,5875 € 30,8967 € 30,3833 € 29,0000 € 21,5408 € 38,2033 € 43,1558 € 25,7658 € 19,7842 € 43,6817 € 50,5533 € 28,6000 € 28,7500 € 29,7233 € 33,9642 € 91,1467 € 102,8592 € 72,1225 € 75,9775 € 40,7583 € 34,2025 € 23,4433 € 25,7317 € 85,5292 € 105,5342 € 45,9608 € 48,6825 € 10,6200 € 10,2692 € 30,4650 € 33,8275 € 31,1117 € 31,6742 € 27,8492 € 32,8658 € 40,2942 € 44,5425 € 36,7225 € 44,1358 € 79,7500 € 63,6600 € 49,6642 € 64,6767 € 28,9183 € 30,8642 € 350,6558 € 353,5808 € 15,9500 € 12,8525 € 30,5750 € 32,9050 € 13,0933 € 13,5992 €

2012

2013

2014

23,2650 € 75,8708 € 26,4742 € 1,1642 € 12,9500 € 16,5192 € 28,4900 € 15,1558 € 45,6817 € 13,4393 € 65,4933 € 19,3700 € 57,1850 € 116,5417 € 89,0508 € 35,3100 € 25,9083 € 116,6925 € 52,5200 € 8,1375 € 38,3867 € 33,0350 € 26,5650 € 55,6142 € 43,3892 € 105,6500 € 76,9458 € 31,8500 € 399,4367 € 7,7725 € 30,9883 € 12,1758 €

28,1092 € 84,4058 € 42,8050 € 1,9008 € 12,9100 € 20,0508 € 39,0408 € 22,6617 € 52,0067 € 17,9508 € 78,0433 € 17,0900 € 63,5892 € 156,8458 € 119,5633 € 48,0100 € 35,8083 € 128,3733 € 67,7508 € 7,3583 € 54,6425 € 52,5108 € 32,2392 € 71,6742 € 55,3858 € 113,9500 € 75,7375 € 36,0792 € 411,7250 € 9,6225 € 37,7617 € 14,2050 €

36,0725 € 92,1242 € 47,7275 € 2,7925 € 9,1300 € 27,6358 € 53,3667 € 25,3367 € 51,5542 € 23,7550 € 79,2033 € 19,4300 € 62,8833 € 152,8733 € 124,2517 € 56,7933 € 42,1200 € 131,5750 € 79,0967 € 11,0775 € 59,0567 € 62,8075 € 38,4325 € 74,7633 € 61,7875 € 134,5500 € 65,2325 € 44,9042 € 485,1792 € 13,1067 € 48,2808 € 17,6192 €

Total sur Moyenne cinq ans annuelle 136,2942 € 27,2588 € 381,7783 € 76,3557 € 152,9783 € 30,5957 € 10,9866 € 2,1973 € 77,4300 € 15,4860 € 109,2925 € 21,8585 € 182,1775 € 36,4355 € 113,6950 € 22,7390 € 230,6017 € 46,1203 € 100,6951 € 20,1390 € 316,9749 € 63,3950 € 113,2400 € 22,6480 € 247,3450 € 49,4690 € 620,2667 € 124,0533 € 480,9658 € 96,1932 € 215,0741 € 43,0148 € 153,0116 € 30,6023 € 567,7042 € 113,5408 € 294,0108 € 58,8022 € 47,4625 € 9,4925 € 216,3784 € 43,2757 € 211,1392 € 42,2278 € 157,9517 € 31,5903 € 286,8884 € 57,3777 € 241,4208 € 48,2842 € 497,5600 € 99,5120 € 332,2567 € 66,4513 € 172,6159 € 34,5232 € 2 000,5775 € 400,1155 € 59,3042 € 11,8608 € 180,5108 € 36,1022 € 70,6925 € 14,1385 €

Les informations sur les cours boursiers sont extraites des sites internet suivants: https://fr.finance.yahoo.com/q/hp?s=AI.PA&b=01&a=00&c=2010&e=11&d=11&f=2014&g=m http://quotes.wsj.com/FR, http://bourse.lesechos.fr/bourse/actions/cours_az.jsp, http://www.boursier.com/indices/graphiques/cac-40FR0003500008,FR.html, www.info-financiere.fr, complétés par les rapports annuels et sur les sites officiels des entreprises.

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Tableau 12 : Récapitulatif des données soumises au traitement sous le logiciel STATA

Société Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi -

CB 27,2588 € 76,3557 € 30,5957 € 2,1973 € 15,4860 € 21,8585 € 36,4355 € 22,7390 € 46,1203 € 20,1390 € 63,3950 € 22,6480 € 49,4690 € 124,0533 € 96,1932 € 43,0148 € 30,6023 € 113,5408 € 58,8022 € 9,4925 € 43,2757 € 42,2278 € 31,5903 € 57,3777 € 48,2842 € 99,5120 € 66,4513 € 34,5232 € 400,1155 € 11,8608 € 36,1022 € 14,1385 €

BPA 2,972 € 4,934 € 1,658 € -0,248 € -0,224 € 1,584 € 2,598 € 1,320 € 2,576 € 1,520 € 2,906 € 0,330 € 2,440 € 6,774 € 4,742 € 2,004 € 1,868 € 7,482 € 6,890 € 0,922 € 3,010 € 7,176 € 1,740 € 4,342 € 3,332 € 7,214 € 4,210 € 5,978 € 5,676 € 0,204 € 3,658 € 1,195 €

CPPA 18,7045 € 28,9131 € 9,9183 € 5,1903 € 27,1842 € 29,8164 € 24,7400 € 14,0326 € 20,0074 € 20,1426 € 18,1194 € 29,1930 € 34,8244 € 81,2990 € 37,5499 € 51,9128 € 18,2407 € 47,9559 € 39,8744 € 13,9662 € 31,7564 € 70,8626 € 35,4746 € 39,3149 € 45,4560 € 73,7079 € 32,5712 € 31,0816 € 25,0144 € 20,2142 € 22,5465 € 14,1720 €

M/C 6,7121 9,2412 10,7018 8,4173 10,7866 9,9153 8,9469 7,3201 10,8877 10,6965 7,2763 8,3903 10,8288 7,8983 6,7785 8,7272 8,6723 6,9747 7,7067 7,4264 6,5446 8,8653 8,1421 8,5367 9,7923 10,2389 11,2043 7,3266 8,7720 8,0135 7,4547 7,7633

M/C x BPA M/C x CPPA 19,9484 € 125,5465 € 45,5961 € 267,1917 € 17,7436 € 106,1437 € -2,0875 € 43,6883 € -2,4162 € 293,2251 € 15,7058 € 295,6386 € 23,2440 € 221,3463 € 9,6625 € 102,7200 € 28,0467 € 217,8346 € 16,2587 € 215,4553 € 21,1449 € 131,8422 € 2,7688 € 244,9380 € 26,4223 € 377,1065 € 53,5031 € 642,1239 € 32,1436 € 254,5320 € 17,4893 € 453,0534 € 16,1999 € 158,1888 € 52,1847 € 334,4780 € 53,0992 € 307,3000 € 6,8471 € 103,7186 € 19,6992 € 207,8329 € 63,6174 € 628,2182 € 14,1673 € 288,8377 € 37,0664 € 335,6195 € 32,6279 € 445,1188 € 73,8634 € 754,6878 € 47,1701 € 364,9375 € 43,7984 € 227,7225 € 49,7899 € 219,4263 € 1,6348 € 161,9865 € 27,2693 € 168,0774 € 9,2771 € 110,0215 €

CB: Cours boursier, BPA: Bénéfice par action, CPPA: Capitaux propres par action, M/C: mots par chiffres dans les documents de référence (rapports annuels).

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Tableau 12 (suite) : Récapitulatif des données soumises au traitement sous le logiciel STATA

330,40 132,40 402,40 385,60 212,00 339,40 256,80 285,00 330,80 526,80 255,60 444,80 140,80 343,60 291,60 285,20 300,00 278,40 287,80 510,40 253,20 334,40

VOL x BPA 981,95 653,26 667,18 -95,63 -47,49 537,61 667,17 376,20 852,14 800,74 742,77 146,78 343,55 2327,55 1382,77 571,54 560,40 2082,99 1982,94 470,59 762,13 2399,65

VOL x CPPA 6179,97 3828,09 3991,12 2001,38 5763,05 10119,69 6353,23 3999,29 6618,45 10611,12 4631,32 12985,05 4903,28 27934,34 10949,55 14805,53 5472,21 13350,92 11475,85 7128,35 8040,72 23696,45

243,20

423,17

379,80 315,20 287,60 311,20 380,00 362,40 503,80 314,60 350,00

1649,09 1050,25 2074,75 1310,15 2271,64 2056,98 102,78 1150,81 418,25

Société

VOL

Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi -

164 634 177 328 193 273 244 214 142 633 215 041 145 569 130 857 192 129 371 980 127 945 257 089 66 908 174 418 148 099 165 677 169 080 150 570 160 104 308 789 130 473 209 788

CRAND x BPA 489 292 874 936 320 447 -60 565 -31 950 340 625 378 188 172 731 494 924 565 410 371 808 84 839 163 256 1 181 508 702 285 332 017 315 841 1 126 565 1 103 117 284 703 392 724 1 505 439

GRAND x CPPA 3 079 397 5 127 102 1 916 940 1 267 544 3 877 364 6 411 748 3 601 377 1 836 264 3 844 002 7 492 644 2 318 287 7 505 199 2 330 031 14 180 009 5 561 103 8 600 757 3 084 138 7 220 720 6 384 051 4 312 609 4 143 353 14 866 123

8627,42

140 641

244 715

4 989 183

14931,80 14327,73 21198,39 10136,16 11811,01 9065,22 10183,91 7093,13 4960,20

234 874 181 403 131 253 246 032 254 418 184 253 278 053 220 646 216 076

1 019 823 604 435 946 859 1 035 795 1 520 911 1 045 820 56 723 807 123 258 211

9 234 048 8 245 855 9 674 383 8 013 557 7 907 719 4 608 978 5 620 619 4 974 795 3 062 229

GRAND

BPA: Bénéfice par action, CPPA: Capitaux propres par action, VOL: nombre moyen de pages des rapports annuels sur cinq ans, GRAND: nombre moyen des chiffres et mots des rapports annuels sur cinq ans.

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Tableau 12 (suite) : Récapitulatif des données soumises au traitement sous le logiciel STATA

311,00 422,20 498,00 277,20 778,60 407,60 72,60 232,60 198,00 478,80 568,80 400,00 220,40 181,60 144,60 239,20 109,00 512,20 181,80 220,00 359,00 414,80

N pub x BPA 924,29 2083,13 825,68 -68,75 -174,41 645,64 188,61 307,03 510,05 727,78 1652,93 132,00 537,78 1230,16 685,69 479,36 203,61 3832,28 1252,60 202,84 1080,59 2976,60

N pub x CPPA 5817,10 12207,11 4939,31 1438,75 21165,62 12153,16 1796,12 3263,98 3961,47 9644,28 10306,31 11677,20 7675,30 14763,90 5429,72 12417,54 1988,24 24563,01 7249,17 3072,56 11400,55 29393,81

490,00

852,60

542,00 380,40 91,60 500,40 242,80 95,00 450,80 139,20 319,20

2353,36 1267,49 660,80 2106,68 1451,46 539,22 91,96 509,19 381,44

Société

N Pub

Accor Air Liquide Airbus Alcatel Arcelormital Bouygues Capgemni Carrefour Danone EDF Essilor GDF Suez Gemalto Kering L'oréal Lafarge Legrand LVMH Michelin Orange Publicis Renault Saint Gobain Sanofi Schneider Solvay Technip Total Valeo Veolia Vinci Vivendi -

0 1 5 1 0 6 0 4 2 0 0 1 0 1 0 0 0 1 0 2 0 1

AVERT x BPA 0 4,934 8,29 -0,248 0 9,504 0 5,28 5,152 0 0 0,33 0 6,774 0 0 0 7,482 0 1,844 0 7,176

AVERT x CPPA 0 28,9131 49,5915 5,1903 0 178,8984 0 56,1304 40,0148 0 0 29,193 0 81,299 0 0 0 47,9559 0 27,9324 0 70,8626

17382,55

2

3,48

70,9492

21308,68 17291,46 6751,64 16298,63 7546,61 2376,37 9112,56 3138,47 4523,70

0 1 0 0 1 1 1 0 0

0 3,332 0 0 5,978 5,676 0,204 0 0

0 45,456 0 0 31,0816 25,0144 20,2142 0 0

AVERT

BPA: Bénéfice par action, CPPA: Capitaux propres par action, N Pub: nombre total de publications publiées sur cinq ans, AVERT: nombre des avertissements aux résultats publiés sur cinq ans.

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« La vocation première d’un chercheur est de créer de l’information nouvelle et non pas de manipuler d’une manière plus en plus élaborée l’information déjà disponible » Pierre JOLIOT, La recherche passionnément

Université Lille 02 – Droit et Santé Faculté de Finance, Banque et Comptabilité Master Comptabilité, Contrôle et Audit 2014-2015

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