L’Audit des stocks dans le cadre d’une mission de commissariat aux comptes

L’AUDIT DES STOCKS DANS LE CADRE D’UNE MISSION DE COMMISSARIAT AUX COMPTESCabinet d’accueil : NEXIA FIDUCIA Réalisé par : SANOGO Zakaria Encadré par : Mme Manar FADRIQ Mémoire de fin d’étude 2010 DEDICACES Louange à Allah le tout puissant qui m’a fait grâce de cette chance d’avoir passé quatre ans à l’ISCAE. Je dédie ce mémoire aux êtres qui ont toujours été présents et qui m’ont toujours soutenu par leurs actions, pensées et volontés. Ces personnes-là même qui ont données un sens à mon existence à savoir, mes très chers parents, ma très chère fiancée ainsi que mes tendres amis. Je dédie aussi ce mémoire aux familles Kouassi, Konaté, Koné qui ont toujours acceptées de me venir en aide lorsque le besoin s’est présenté. sanogo zakaria Page 1 Mémoire de fin d’étude 2010 REMERCIEMENTS Le présent travail est le fruit d’un stage effectué au sein du cabinet d'AUDIT NEXIA INTERNATIONAL, sous la supervision de M. OUGHDIRI, associé principal du cabinet, à qui je tiens à exprimer ma vive reconnaissance pour la bienveillance et l’amabilité dont il a fait preuve et pour l’aide précieuse qu’il m’a accordé tout au long du déroulement de mon stage. Je tiens également à remercier l'ensemble du personnel du cabinet qui n'a pas hésité à m'aider et à me fournir les informations nécessaires tout au long de mon stage. De même, je tiens à exprimer ma vive gratitude et reconnaissance à Mme Manar Fadriq qui a bien voulu être mon encadrant et qui a su me donner les conseils nécessaires à la rédaction de ce mémoire. Enfin, je ne pourrais clore cette liste sans exprimer ma reconnaissance et mes vifs remerciements à M. Rachid M’Rabet directeur du groupe ISCAE ainsi qu’à tous mes professeurs grâce auxquels j’ai pu acquérir mes connaissances académiques de base, ainsi que pour l’enseignement de très haute qualité qui fait de cette prestigieuse institution, le leader incontesté en matière de l’enseignement du commerce et de la gestion au Maroc. Encore une fois merci infiniment. sanogo zakaria Page 2 Mémoire de fin d’étude 2010 INTRODUCTION Le stock constitue un composant important dans les états financiers d’une entreprise, ceci est particulièrement vrai dans le cas des entreprises industrielles et commerciales ; dans les entreprises de services celui-ci est en général dérisoire. En matière d’audit, le stock est souvent le composant le plus délicat à vérifier, surtout si le processus de production est complexe dans le cas d’une entreprise industrielle. Ainsi, s’il existe une comptabilité analytique pour faciliter la valorisation de ces stocks. Dans ce cas, il revient à l’auditeur de vérifier la fiabilité du raisonnement et des calculs analytiques. S’il n’y a pas de comptabilité analytique l’entreprise en générale procède à des calculs extracomptables plus ou moins élaborés en fonction de la complexité du cas et de l’importance des stocks et même des compétences dont dispose l’entreprise. Dans ces cas-là, l’auditeur aura également à se prononcer sur la fiabilité de la démarche et des calculs faits. L'inventaire physique permet de satisfaire les obligations légales en matière comptables, fiscales et du droit des sociétés, et également de mieux saisir la réalité des opérations qui se trouvent derrière les chiffres et assure une meilleure compréhension des enregistrements comptables. En outre, certains éléments de preuve peuvent être obtenus par l'observation physique en matière de propriété (immobilisations portant une trace d'inaliénabilité). L'observation physique peut également apporter des informations utiles sur l'évaluation des biens, par exemple :(stocks à rotation lente, éléments incomplets ou abîmés...) Durant mon stage de fin d’études au sein de cabinet NEXIA INTERNATIONAL, qui a duré 3 mois, j’ai eu l’occasion de mettre en pratique les connaissances acquises pendant mes quatre années d’étude à l’ISCAE, en participant à des missions d’audit légale, contractuelle, tenu de la comptabilité… Le présent rapport a pour objet de présenter la démarche d’audit des stocks dans le cadre d’une mission de commissariat aux comptes. Cette démarche sera illustrée par un cas pratique. sanogo zakaria Page 3 ................................................................................................................................................... 3 PREMIERE PARTIE : LES STOCKS ..... 1 REMERCIEMENTS ............................. 11 1-1Obligation comptable des commerçants ...................... 12 Le code de commerce ........................................................................................................................................................................................................ 10 SECTION 2 : L’OBLIGATION D’INVENTAIRE .................................................................................. 11 La date d’inventaire .................................................................................................... 16 Les coûts de possession du stock .......................................................................... 11 Livre d’inventaire .......................................................................................................................................... 16 1............................................................................ 12 1-1-11-1-21-1-31-21-323- La loi fiscale ............2.................................... 1-32Les coûts de passation des commandes .................................................................................................................................................................................................................................................................................................. 13 Les éléments constitutifs du stock au cours de l’inventaire ........................... 21 1Evaluation initiale : La valeur d’entrée ........................................................................................... 17 Les méthodes de gestion des stocks ..............................................................................................Mémoire de fin d’étude 2010 TABLE DES MATIERES DEDICACES.... 10 SECTION 1 : DEFINITIONS ET TYPOLOGIES DES STOCKS ..................... 2 INTRODUCTION .................................................................................................................... 13 SECTION 3 : LA GESTION DES STOCKS ................................................................ 11 La tenue d’inventaire................... 1.............................................................................. 9 CHAPITRE I : GENERALITES ..................................................... 21 SECTION 1 : LES NORMES MAROCAINES .............................................................................. 16 1Les catégories des coûts engendrés par les stocks ........................................................................................................................................ 21 sanogo zakaria Page 4 ...............................................................1............................................................................................................................................ 17 CHAPITRE 2 : LES METHODES D’EVALUATION DES STOCKS ........ 16 Les coûts dus à l’insuffisance des stocks .................. 13 L’obligation des commissaires aux comptes ............................................ 11 1L’obligation des commerçants ......................... ........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 27 2-12-2La valeur actuelle à la date de l’inventaire ............................. 23 Stocks acquis par voie d’échange .............................................................................................................. 28 La provision pour dépréciation des stocks ................................................................Mémoire de fin d’étude 2010 1... 29 Le Coût de transformation .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 23 Stocks acquis conjointement ou produits conjointement ..........................................................................1.................................... 1-1-21-2- Cas particuliers .... Cas général ........ 28 2-2-12-2-22-2-3- SECTION 2 : LES NORMES IFRS ................ 21 Le cout d’acquisition....................................................................................................................................................................... 29 1-11-2Le Coût d’acquisition ................................................... 29 1Coût des stocks ...............................1.................................................................................................................................................................... 23 Stocks acquis à titre gratuit ...................................................................................................................................................1.............................................................. 22 1....................... 25 La méthode FIFO...................................................... 23 Les produits résiduels ................................. 23 Les encours de production ......................... 23 Cas exceptionnels ..................................................................................... 27 La valeur au bilan.......................................................................................... 24 1-2-11-2-21-2-31-2-41-2-51-2-61-2-7- 1-2-8Stocks détenus à l’étranger et destinés à y être vendus et dont le coût est exprimé en devises ........ 25 1-3-11-3-22- Evaluation ultérieure ... 25 Méthodes du coût moyen pondéré........................ 24 1-3Cas des biens interchangeables.. 28 Cas général .. 29 sanogo zakaria Page 5 ........................... 28 Cas particulier des contrats de vente ferme ................................................................................................. 23 Stocks acquis à titre d’apport ..................... 21 Le coût de production ......... .... 44 Les principales étapes de l’inventaire physique des stocks ................................................................................................................................... 31 Les techniques d’évaluation du coût ..................................................... 41 La séparation des exercices ........................................................................................................................................................................................................................ 44 12L’importance de l’inventaire physique .................................................................................................................................................................................................................................................................. 31 Le coût des produits agricoles récoltés à partir d’actifs biologiques ...... 39 1-11-22Définition ............................................................. 46 2-12-22-3Les travaux préparatoires à l’inventaire ..... 40 2-12-22-3La fiabilité des systèmes de contrôle utilisés ........................................................................................................................................... 38 SECTION 2 : LE CONTROLE INTERNE ................................................................................................Mémoire de fin d’étude 2010 1-323423- Les autres coûts .......... 38 SECTION 1 : PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE................................ 50 SECTION 4 : CONTROLE DES COMPTES ............................................... 49 Finaliser l’inventaire ....................................................................................................................... DE LA THEORIE A LA PRATIQUE ........................................................................................... 39 1Définition et objectifs .............................................................................................................................. 42 3- L’appréciation du contrôle interne.............. 33 SECTION 3 : COMPARAISON ENTRE LES NORMES MAROCAINES ET INTERNATIONALES ............................................................................................ 47 La prise d’inventaire ............................ 39 Les objectifs du contrôle interne ..................... 41 La séparation de tâches ............... 32 Méthodes de détermination du coût ...... 43 SECTION 3 : L’INVENTAIRE PHYSIQUE ................................................................................................................................................................................................................. 51 sanogo zakaria Page 6 .................................................... 32 Valeur nette de réalisation ............... 30 Le coût des stocks d’un prestataire de services ................................................................. 37 CHAPITRE 1 : LA DEMARCHE D’AUDIT DES STOCKS ............................................................................................................... 40 Les risques liés au contrôle interne des stocks ........... 35 DEUXIEME PARTIE : L’AUDIT DES STOCKS...................................................... ................... 57 1Prise de connaissance de l’entreprise ................... 62 1-1-11-1-21-2- Examen général du système d’information ........................................ 57 1-11-223Présentation de l’entreprise ............... 60 Mouvements entrées ..................................................................................... 52 2- Contrôle des différentes catégories de biens de l’entreprise ............ 71 sanogo zakaria Page 7 .............................................................. 54 Les stocks de produits ......................... 60 1-1Gestion des flux de marchandises .................................................. 57 L’environnement de gestion de stocks..................................... 60 1Diagnostic des procédures du contrôle interne ... 64 Conception des procédures appliquées ..................................................................................................................................................................................... 68 1-2-11-2-21-2-31-2-41-31-4- Inventaire physique ................................................................................................................ 65 Organisation et structure ................... 59 SECTION 2 : L’EXECUTION DE LA MISSION .......................................................................................................................... 54 CHAPITRE 2 : CAS PRATIQUE ................................................................................................................................ 51 La valorisation............. 61 Mouvements sorties ...................................................................... 58 Analyse des risques ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 70 Valorisation de stock ......... 67 Documentation des flux et supports des mouvements .................................................................................................. 57 SECTION 1 : STRATEGIE D’AUDIT A PARTIR DU DIAGNOSTIC DES RISQUES .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. 58 Planification de la mission : lignes directrices ............................................................................ 51 1-11-2La séparation des exercices .................................................................... 53 2-12-22-3Les matières premières et autres approvisionnements ......................................... 53 Les encours de production de biens et de services........Mémoire de fin d’étude 2010 1- Les contrôles généraux........................................................... 64 Qualité de l’application informatique de gestion de stocks........................................................................ .............................................................................................Mémoire de fin d’étude 2010 23- Impact de l’évaluation des risques sur le contrôle des comptes .............................................................................. 78 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................... 73 CONCLUSION .................................................................................. 80 sanogo zakaria Page 8 ................................... 72 Le contrôle des comptes .................................. Mémoire de fin d’étude 2010 P R E M I E R E P A RT I E : L E S S T O C K S sanogo zakaria Page 9 . Les matières et fournitures consommables Les matières et fournitures consommables sont constituées par tous les produits. au traitement ou l’exploitation sans entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués. Le CGNC défini les stocks comme étant l’ensemble des biens ou des services. produits résiduels. produits intermédiaires. selon de CGNC.Mémoire de fin d’étude 2010 CHAPITRE I : GENERALITES SECTION 1 : DEFINITIONS ET TYPOLOGIES DES STOCKS Stocker c’est engager des dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des revenus qu’ultérieurement. sanogo zakaria Page 10 . qui concourent. produits finis. soit en cours de production pour une telle vente. qui sont la propriété de l’entreprise. matières. tout ce que l’entreprise achète pour le revendre en l’état sans transformation notable ni intégration à d’autres biens et services produits. Ils comprennent les marchandises. substances ou fournitures acquis par l’entreprise. Une autre définition des stocks elle celle de la norme IAS 2 qui présente les stocks comme des actifs qui sont soit détenus en vue de la vente dans le cours normal de l’activité. Les marchandises Est considérées comme marchandises. soit consommés en général au premier usage. produits en cours et les emballages. ou encore sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans le processus de production ou de prestation de services. Les produits intermédiaires Les produits intermédiaires sont ceux ayant atteint un stade d’achèvement mais destinés normalement à entrer dans une nouvelle phase du cycle d’exploitation. par leur consommation à la fabrication. matières ou fournitures. propriété de l’entreprise. qui interviennent dans le cycle d’exploitation pour être soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir ou en cours. La tenue d’inventaire Les dispositions de l’article 5 de la loi n°9-88 relative aux obligations comptable des commerçants précisent que : « La valeur des éléments actifs et passifs de l’entreprise doit faire l’objet d’un inventaire au moins une fois par exercice. Les produits en cours Les produits en cours sont les biens et services non achevés à la date de clôture de l’exercice. Les emballages Les emballages sont des objets destinés à contenir les produits ou marchandises et livrés à la clientèle en même temps que leurs contenus. les produits finis et les produits intermédiaires invendables ou inutilisables.La date d’inventaire L’inventaire a couramment lieu à la date de clôture du bilan. S’il existe un moyen de suivre les transactions ayant lieu entre la date de l’inventaire et la date de clôture des comptes. à la fin de celui-ci » Il ressort de ces dispositions que toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit contrôler par inventaire. il est possible de réaliser l’inventaire physique plusieurs jours avant la clôture. au moins une fois tous patrimoine de son entreprise 1-1-2.L’obligation des commerçants 1-1Obligation comptable des commerçants 1-1-1. sanogo zakaria Page 11 .Mémoire de fin d’étude 2010 Les produits résiduels Les produits résiduels comprennent les déchets et rebuts de fabrication et par extension. Les produits finis Les produits finis correspondent aux biens et services ayant atteint le stade d’achèvement définitif dans le cycle de fabrication ou de production. SECTION 2 : L’OBLIGATION D’INVENTAIRE 1. produits finis. Dans ce cas. la mention de ces produits par grandes catégories : matières premières. produits semi-ouvrés. leurs dimensions. 1-1-3. les stocks et travaux en cours existant à la date de clôture de l’exercice comptable doivent être pris en considération pour la détermination du résultat fiscal. En outre et conformément aux dispositions du 2ème alinéa de l’article 5 de la loi régissant l’I. leur nature. Par ailleurs. emballages. devant l’importance du nombre d’article et des éléments à inventorier et la limitation des équipes nécessaires pour assurer le comptage physique.…. la détermination de la valeur des stocks et travaux en cours existant à la fin de l’exercice nécessite inéluctablement un inventaire. matières consommable. Ce document doit énumérer tous les produits existant en stock quelque soient leurs caractéristiques.Mémoire de fin d’étude 2010 La méthode de l’inventaire physique tournant pourrait devenir une technique plus efficace. mais doit porter. Elle permet de planifier sur l’année une procédure qui permettrait d’assurer l’exhaustivité du comptage tout en évitant de paralyser l’activité à la date de clôture. sanogo zakaria Page 12 . marchandises.La loi fiscale La note circulaire de la loi 24-86 régissant l’IS dispose que « l’exercice se définit comme étant le laps de temps compris entre des inventaires successifs. Le livre d’inventaire peut ne pas comporter le détail des produits en stock.Livre d’inventaire La loi n°9-88 dans son sixième article.S. leur marque… 1-2. au minimum. les entreprises doivent établir un état des produits en stock. déchets. elle n’a précisé ni les modalités ni la date de la tenue de cet inventaire. La loi fiscale influe alors en faveur de l’obligation de la tenue d’un inventaire. soit au sens de recensement soit au sens de recoupement physique. L’inventaire à la date de clôture sera alors réservé aux articles à plus fortes relations. la durée de cet exercice est de 12 mois . Par conséquent. fait état aux commerçants de l’obligation de la tenue d’un livre d’inventaire sur lequel il est transcrit le bilan et le compte de produits et charges de chaque exercice. le code de commerce ayant prescrit aux commerçants de faire un inventaire annuel ». Les éléments constitutifs du stock au cours de l’inventaire Ce qui doit figurer parmi les stocks de l’entreprise .Mémoire de fin d’étude 2010 1-3. Article 166 : « Le ou les commissaires aux comptes ont pour mission permanente. Le commissaire aux comptes vérifiera ensuite les comptages effectués avec l’état d’inventaire que la société lui communique. 3. au moins une fois tous les douze mois. à l’exclusion de toute immixtion dans la gestion. 2. les biens qui sont la propriété de l’entreprise mais qui sont en consignation ou en dépôt chez les tiers. A titre de rappel. » Dans la plupart des cas. les documents comptables de la société et de vérifier la conformité de sa comptabilité. sanogo zakaria Page 13 . Il complétera cette observation par un sondage dont le volume dépendra de la qualité des procédures d’inventaire mises en place par l’entreprise et de la fiabilité du système de contrôle interne concernant les actifs inventoriés et leur enregistrement.Les biens dont l’entreprise est propriétaire : En font donc partie. le commissaire aux comptes se limitera à constater que les procédures existent.L’obligation des commissaires aux comptes La loi 17-95 régissant les sociétés anonymes a prévu dans son article 166 l’obligation pour les commissaires aux comptes de vérifier les valeurs de la société dont ils ont le contrôle. de vérifier. qu’elles sont satisfaisantes et correctement appliquées. les valeurs et les livres. l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise. cette loi dispose entre autre que toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit contrôler par inventaire. aux règles en vigueur….Le code de commerce L’article 19 du code de commerce relatif aux obligations des commerçants renvoi à la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants. mais qui sont déjà de manière certaine la propriété de l’entreprise doivent figurer dans les achats et les stocks de l’exercice. non encore facturés . . doivent être compris dans les stocks.Les biens vendus avec clause de réserve de propriété . mais qui sont en dépôt ou en consignation chez l’entreprise. Ainsi.Mémoire de fin d’étude 2010 -Les marchandises. non encore livrés : Dès lors que le transfert de propriété a eu lieu. sanogo zakaria Page 14 .Les marchandises.Les stocks et en-cours dans le cadre des contrats à long terme. mais dont la facture n’a pas été reçue.Les biens acquis avec clause de réserve de propriété .Les produits livrés.Les produits vendus.Les immeubles et terrains pour les entreprises ayant la qualité de marchand de biens ou de promoteur immobilier. matières et fournitures réceptionnées. . les éléments tels que : . matières et fournitures achetées et non encore reçues. . Distinction entre stocks et immobilisation Les biens sont affectés aux immobilisations ou classés en stocks selon que ces éléments sont destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise ou à entrer dans le cycle de production et/ou de commercialisation. ces produits doivent être exclus des stocks. Ceux-ci doivent également figurer parmi les achats et les stocks de l’entreprise parce que la livraison emporte transfert de propriété. Ce qui ne doit pas figurer parmi les stocks de l’entreprise . .Les biens qui sont la propriété des tiers. . même spécifiques à une commande. Cas 2 : Pièces et éléments de rechange acquis en vue d’une utilisation différée S’il s’agit de pièces non spécifiques à utilisations diversifiées.Le matériel de démonstration dont la durée d’utilisation ne dépasse pas un exercice (exemple : voitures exposés dans les show-rooms). . il convient d’incorporer le montant de cette réparation à la valeur nette comptable du bien. Mais si la réparation prolonge de façon certaine la durée de vie du bien telle qu’elle pouvait être appréciée à l’origine. sanogo zakaria Page 15 .Mémoire de fin d’étude 2010 . ne peuvent être inclus dans les stocks et en-cours les outillages qui. Cas des pièces de rechange On distingue deux cas : Cas1 : Pièces et éléments de rechange acquis en vue d’une utilisation immédiate Le remplacement d’une pièce défaillante doit normalement être constaté en charges. En revanche. restent la propriété de l’entreprise et peuvent être réutilisés dans une autre fabrication.Les valeurs mobilières pour les entreprises faisant le commerce des titres. Ils doivent être immobilisés et amortis. les existants neufs des pièces de rechange sont portés dans les « charges constatées d’avance » et non dans les stocks. elles constituent des fournitures consommables et doivent figurer dans les stocks de l’entreprise. A la clôture de l’exercice. Ce coût est. l’émission de documents (bons de commandes. bons de réception).Les catégories des coûts engendrés par les stocks Les couts engendrés par la gestion des stocks sont très nombreux. l’amortissement des entrepôts. les assurances. fonction du nombre de commandes. à l’évidence. le gardiennage. 1. les suivis administratifs des stocks. On peut les regrouper en 3 types de cout : 1.Mémoire de fin d’étude 2010 S’il s’agit de pièces spécifiques utilisées exclusivement pour l’entretien et la réparation d’immobilisations non interchangeables.2. Cout de dépréciation des stocks - - sanogo zakaria Page 16 . Les coûts de possession du stock Détenir un stock entraine des charges. L’ensemble de ces charges forment le cout de passation des commandes. la manutention. SECTION 3 : LA GESTION DES STOCKS 1. Les coûts financiers de l’investissement que représente le stock s’explique par l’immobilisation des capitaux. Des couts de financement qui représentent les couts des ressources nécessaires au financement des besoins en fond de roulement générés par l’existence du stock. celles-ci doivent être immobilisées et amorties avant leur mise en service et suivent le même sort que les immobilisations auxquelles elles sont destinées. Les coûts de passation des commandes La passation et le suivi d’une commande créent systématiquement des charges tels que les frais de courrier et de télex. Il s’agit essentiellement : Des loyers des entrepôts.1. L’ensemble de ces charges sont des éléments constitutifs du coût de logement des stocks. Celle-ci part de la constatation d’un stock global comportant assez d’éléments différents pour que joue la loi des grands nombres. en classant les articles par ordre décroissant des valeurs de leur consommation annuelle. à savoir le cout de passation des commandes. La méthode 20/80 n’est pas une loi universelle . Il est aussi possible d’utiliser une variante de la méthode 20/80. Partant de ce constat. L’une des méthodes les plus connus est la méthode 20/80. il appartient aux responsables des services d’approvisionnement de porter leurs efforts de gestion sur une minorité d’articles (20%) représentant une majorité en valeur (80%). Les coûts dus à l’insuffisance des stocks correspondent à un cout d’opportunité dont l’évaluation dépend.Mémoire de fin d’étude 2010 1-3- Les coûts dus à l’insuffisance des stocks Les couts liés à l’insuffisance des stocks résultent pour l’entreprise de l’indisponibilité d’un article par exemple. des conséquences de cette pénurie. puisque les trois coûts qui le composent varient également en fonction de celui-ci. 2. 20% des articles représentent souvent 80% de la consommation globale et que 80% des articles représentent 20% de la consommation en question. Il existe de nombreuses méthodes quantitatives permettant de répondre au suivi et à la gestion des stocks. Il s’agit de la méthode ABC sanogo zakaria Page 17 . certains secteurs d’activité peuvent ne pas répondre à la logique de cette dernière. le cout de possession des stocks et le cout de rupture. L’ensemble de ces trois couts. constituent un coût total qui varie selon le nombre des commandes. en partie. ou d’une rupture de stocks.Les méthodes de gestion des stocks La finalité des méthodes de gestion des stocks consiste à déterminer les stocks qui feront l’objet d’un suivi rigoureux de la part des responsables des services d’approvisionnement. les articles du groupe B n’exigent pas la même gestion aussi rigoureuse appliquée aux articles du groupe A. des révisions périodiques peuvent suffire. on pourra prévoir un stock de sécurité très large puisque l’incidence financière sur la trésorerie restera limitée. . Ils seront gérés de façon plus souple .Des contrôles fréquents. . par exemple. .Mémoire de fin d’étude 2010 La méthode ABC s’appuie sur la même constatation que la méthode précédente. Cependant.La tenue d’un inventaire permanent . ce qui diminue la rafale d’approvisionnement et allège sensiblement les stocks. La classification des articles en stock s’établit comme suit : Articles % de Consommation Quantité 10 25 65 en % de Consommation en Valeur Groupe A Groupe B Groupe C 65 25 10 Ce classement permet de pratiquer une gestion sélective en affectant le maximum d’efforts et les méthodes les plus fines aux articles de la catégorie A. à savoir : . Le groupe C ne mérite ni méthode sophistiquée.Le calcul régulier du stock disponible . En revanche. En cas d’insuffisance de trésorerie. c’est sur ces articles qu’il faut agir en lançant des commandes régulières.La mise à jour fréquente des paramètres et les lancements de commandes . le classement ABC doit être révisé chaque année pour parer à d’éventuels changements de position. sanogo zakaria Page 18 . ni surveillance constante . Théoriquement. Très schématiquement. Ces éléments sont à la base des modèles de gestion et devront être préalablement définis. Il existe de nombreux modèles de gestion des stocks qui répondent à la multiplicité des situations rencontrées en entreprise. les délais de livraison et les niveaux de sécurité pour limiter les risques de rupture de stocks. tels que la cadence d’approvisionnement. le modèle de WILSON peut être formalisé de la manière suivante : En désignant par x : le nombre de commandes C : la consommation annuelle de matières premières (en valeur) b : le coût de passation d’une commande t% : le taux possession des stocks On a les formules suivantes : Niveau moyen de stocks : C 2x Coût de possession des stocks : Ct% 2x Coût de passation de x commandes : bx sanogo zakaria Page 19 .Mémoire de fin d’étude 2010 Pour assurer une gestion optimale des stocks. il faut connaître un certain nombre de paramètres. Ces modèles s’appuient tous sur un raisonnement connu sous le nom de modèle de WILSON. l’objectif du modèle de WILSON consiste à déterminer la quantité économique qui minimise le coût de gestion du stock afin de permettre l’automatisation des procédures de réapprovisionnement. on obtient : bx= : Ct% 200x X2 = Ct 200b sanogo zakaria Page 20 .Mémoire de fin d’étude 2010 D’où la détermination du nombre de commandes à passer x : En égalant les deux coûts ci-dessus. Des charges accessoires d’achat engagées jusqu’à l’entrée en magasin de stockage.Evaluation initiale : La valeur d’entrée 1.1. ristournes) dès lors que ces réductions peuvent être rattachées à chaque catégorie d’achat et qu’elles sont significatives. sanogo zakaria Page 21 . Toutefois l’entreprise peut inclure dans le coût d’acquisition la fraction des charges indirectes susceptibles d’être raisonnablement rattachées à l’opération d’achat et d’approvisionnement. les frais financiers. frais de réception (déchargement. transport… à l’exclusion des taxes légalement récupérables). il s’agit essentiellement des charges directes sur achat et approvisionnement (transport. Cependant. dans le cas exceptionnel d’un cycle d’approvisionnement supérieur à un an. frais de transit. issus d’un contrat d’emprunt spécifique se rapportant à ce cycle.Mémoire de fin d’étude 2010 CHAPITRE 2 : LES METHODES D’EVALUATION DES STOCKS SECTION 1 : LES NORMES MAROCAINES 1. remises. Le cout d’acquisition Le coût d’acquisition des biens en stocks est leur coût réel d’achat formé : Du prix d’achat facturé augmenté des droits de douane et autres impôts et taxes non récupérables et diminués des taxes légalement récupérables ainsi que des réductions commerciales obtenues( rabais. manutention…).1. peuvent être inclus dans le coût d’acquisition avec mention dans l’ETIC. N’entrent pas parmi les frais accessoires les dépenses générales et financières. Cas général Les stocks sont enregistrés : A leur coût d’acquisition pour les biens acquis à titre onéreux A leur coût de production pour les biens produits par l’entreprise. commissions et courtages.1. assurances. 1. nous allons dresser une liste des charges qui sont généralement incluses dans le coût de production. car seuls ces amortissements ont la nature de charges d’exploitation. En général. les frais d’administration générale. le coût de production peut tenir compte exceptionnellement des charges financières relatives à des dettes contractées pour le financement spécifique d’une production dont le cycle est supérieur à douze mois. dans la mesure où il est possible de les rattacher raisonnablement à la production de l’élément . Les amortissements : à retenir les dotations pour dépréciation constatés. sanogo zakaria Page 22 . les services extérieurs. Les frais administratifs Les frais de stockage Les autres redevances Les frais d’assurance… - - Cependant. Toutefois. en sont exclus les frais financiers.Le coût de production Le coût de production des biens en stocks est formé de la somme : Des coûts d’acquisition des matières et fournitures utilisées pour la production de l’élément. dont notamment : Les charges de congés à payer : représentent une charge de l’exercice au titre duquel les droits sont acquis aux salariés du fait de leur participation à l’activité de l’entreprise. les amortissements… Des charges indirectes de production. Des charges directes de production telles les charges de personnel. du fait de la diversité des situations (relatives aux activités) auxquelles peut être confrontée toute société et qu’il appartiendrait à l’entreprise de résoudre. Il n’existe pas de liste exhaustive des charges devant entrer dans le coût de production.Mémoire de fin d’étude 2010 1-1-2. les frais de recherche de développement. proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à chacun de ces biens dès qu’ils peuvent être individualisés. 1-2-6. le CGNC préconise d’exclure les quotes-parts de charges indirectes dues aux gaspillages.Les encours de production Les encours de production sont considérés comme des biens ou des services en cours de réalisation à la date de clôture des comptes. 1-2-2.Stocks acquis à titre gratuit La valeur d’entrée des biens est égale à la valeur actuelle. sanogo zakaria Page 23 . ils se trouvent inachevés et sont considérés comme des éléments ayant donné lieu à une créance à rapporter à l’exercice. pertes et à la sous activité de l’entreprise par rapport à son activité normale. 1-2-4. cette dernière est retenue comme valeur d’entrée du bien acquis. en fonction du marché et de l’utilité économique du bien pour l’entreprise.Stocks acquis à titre d’apport La valeur d’entrée est égale au montant stipulé dans l’acte d’apport. 1-2-5. à la date d’entrée. 1-2. 1-2-3.Mémoire de fin d’étude 2010 Par contre. si cette valeur actuelle n’est pas significativement différente de la valeur comptable nette du bien cédé.Stocks acquis par voie d’échange La valeur d’entrée du bien acquis est en principe égale à la valeur actuelle du bien cédé.Cas particuliers 1-2-1.Les produits résiduels Ils sont à inscrire en stock pour leur valeur probable de réalisation (cours du marché s’il en existe un) sous déduction des charges de distribution à engager.Stocks acquis conjointement ou produits conjointement La valeur d’entrée de ces biens est déterminée à partir de leur coût global d’achat ou de production. Toutefois. la valeur d’entrée est déterminée comme égale au coût d’achat ou au coût de production dans l’entreprise des biens équivalents constaté ou estimé à une date aussi proche que possible de la date d’entrée. - La valeur des encours est déterminée à partir des charges directes et indirectes engagées à leur réalisation. où il n’est pas possible de calculer le coût d’achat ou le coût de production.Cas exceptionnels Dans les cas exceptionnels. sanogo zakaria Page 24 . à défaut. en respect du principe d’indépendance des exercices. 1-2-7. l’entreprise doit tout de même les valoriser et les intégrer dans ses états financiers annuels. Des charges engagées à la production de ces encours. nombre d’heures de main d’œuvre et nombre d’unités absorbées. Malgré ces difficultés.Mémoire de fin d’étude 2010 Le cours des encours de production est composé : Des coûts des matières premières consommées et déjà intégrées dans la fabrication du dit encours . quantité des matières incorporées. comme égale aux prix de vente estimé à la date du bilan sous déduction d’une marge normale sur coût d’acquisition ou sur coût de production. 1-2-8. Les encours de production présentent très souvent des difficultés d’évaluation.Stocks détenus à l’étranger et destinés à y être vendus et dont le coût est exprimé en devises Ces stocks font l’objet d’une conversion en dirhams par catégories de marchandises ou de produits sur la base du cours moyen de change à leur date d’achat ou d’entrée (moyenne pondérée des cours de change pendant la période d’achat ou d’entrée) ou sur la base d’un cours estimé aussi proche que possible de ce cours moyen. Les charges engagées pour le commencement de leur fabrication doivent être neutralisées par la constatation de l’encours final pour une meilleure évaluation du résultat de l’exercice. Le montant à leur affecter est à déterminer en fonction des données techniques enregistrées par la comptabilité analytique . Le coût unitaire de sortie est égal au quotient des valeurs entrées par les quantités entrées. 1-3-2- Méthodes du coût moyen pondéré Coût moyen pondéré après chaque entrée Le coût d’entrée du stock à une date considérée est égal au coût du stock au début de l’exercice. Mais plus la rotation des stocks est lente. subsistent en stocks des éléments dont les coûts sont les plus récents. Ces deux méthodes sont les seules admises par la loi comptable et la législation fiscale. dès lors le stock final est évalué aux coûts d’entrées les plus récents. les quantités étant regroupées par lots homogènes quant à leur date d’entrée et à la valeur. premier sorti). 1-3-1- La méthode FIFO Cette méthode donne une bonne approximation de la valeur de remplacement des stocks au bilan puisqu’en l’appliquant. à la date d’inventaire. plus leur valorisation comptable s’écarte de leur valeur réelle à la date d’inventaire. et que la vitesse de rotation soit suffisante pour garder la valeur des articles en stock ( les dernières entrées) la plus proche possible de celle du marché. sanogo zakaria Page 25 . Toute sortie est valorisée au coût d’entrée le plus ancien. Cette méthode ne serait donc recommandée que pour autant qu’il est possible de suivre les sorties par rapport aux entrées.Mémoire de fin d’étude 2010 1-3- Cas des biens interchangeables Les biens fongibles (interchangeables) sont évalués selon la méthode du coût moyen unitaire pondéré ou du FIFO (premier entré. • diminué du coût des sorties depuis le début de l’exercice. assimilé à une entrée : • majoré du coût d’entrée des achats ou des productions depuis le début de l’exercice . Mémoire de fin d’étude 2010 Ce calcul est opéré à chaque nouvelle entrée . méthode de la valeur de remplacement ou encore NIFO . Dans le cas particulier d’un stock nul observé à la date de la dernière entrée. leur utilisation en gestion et en comptabilité analytique nécessite donc des retraitements pour la valorisation des stocks devant figurer au bilan. L’utilisation du coût moyen pondéré pour mesurer la consommation des stocks altère le compte de produits et de charges en faisant apparaître une plus-value de détention quel que soit la vitesse de rotation des stocks. la valorisation des stocks au coût d’achat conduit. sanogo zakaria Page 26 . est ainsi celui qui a été obtenu après la dernière entrée. Le coût unitaire d’entrée du stock final. l’aide des calculs précédents. méthode des coûts approchés. des coûts standards… Ces méthodes ne sont pas acceptées pour l’élaboration des états de synthèse . lors de leur consommation effective. En effet. le coût unitaire déterminé étant utilisé pour valoriser les sorties jusqu’à l’entrée suivante. le coût moyen pondéré est égal au coût unitaire de cette dernière entrée. Coût moyen pondéré de « période de stockage » Le coût unitaire d’entrée du stock à la date de l’inventaire est égal à la moyenne des derniers coûts d’entrée observée sur la “durée moyenne d’écoulement “ dudit stock . à mesurer l’excédent brut d’exploitation par différence entre le prix de vente du produit vendu et son coût de stock lié à son historique d’achat. D’autres méthodes peuvent être retenues dans la gestion des stocks de l’entreprise : méthode du dernier entré premier sorti : LIFO . à l’inventaire. cette moyenne des derniers coûts est pondérée par les quantités entrées. Evaluation ultérieure 2-1La valeur actuelle à la date de l’inventaire Il convient. à la date de l’inventaire. Le prix de vente probable doit tenir compte. leur prix de vente probable (à l’état de produit fini) doit être diminué des charges de distribution mais aussi des coûts de production restant à engager. dans le respect du principe de prudence. s’il en existe un. Pour les produits en cours. objet par objet. Pour les matières premières et fournitures. - sanogo zakaria Page 27 . la référence au marché correspond le plus souvent au prix actuel d’achat majoré des charges actuelles accessoires d’achat. la valeur actuelle des éléments en stock : • Article par article. s’il n’en était pas ainsi pour certains biens. la référence au marché correspond généralement à leur prix de vente probable. des perspectives de ventes et notamment : Du prix du marché.Mémoire de fin d’étude 2010 2. catégorie par catégorie pour des biens identifiables . La référence au marché s’effectue en fonction des informations les mieux adaptées à la nature du bien et en utilisant des techniques adéquates. il y aurait lieu de changer de méthode d’évaluation avec mention dans l’ETIC. • Catégorie par catégorie pour des biens fongibles. de déterminer. diminué du total des charges restantes à engager pour réaliser la vente. Des particularités des produits et marchandises en stock et notamment de leur inadaptation aux conditions nouvelles de marché (cas des articles démodés ou obsolètes) ou de leur état (articles défraichis ou abimés). à son état actuel (date de l’inventaire) ou futur (en cas d’évolution à la baisse) . conformément aux méthodes d’évaluation. déterminée à partir du marché et de l’utilité du bien pour l’entreprise. L’utilité du bien pour l’entreprise est normalement appréciée dans le cadre d’une continuité de l’exploitation . La valeur actuelle des biens en stock est. voire pour la totalité. Pour les produits finis et les marchandises. 2-2-2- Cas particulier des contrats de vente ferme Lorsque le prix de vente stipulé est considéré comme sure et couvre tout à la fois les coûts déjà engagés sous forme de produits finis. A l’arrêté des comptes. l’entreprise doit constituer une provision pour dépréciation car la correction de la valeur du stock s’opère par la constatation d’une provision sans modification directe de la valeur du stock sur les états financiers. en principe de façon obligatoire être constituée lorsque la valeur d’inventaire d’un stock est inférieure à sa valeur comptable. l’entreprise doit comparer le coût d’entré et la valeur actuelle.Mémoire de fin d’étude 2010 2-2- La valeur au bilan 2-2-1.Cas général En application du principe de prudence. marchandises et ceux restant à supporter jusqu’à exécution totale du contrat. La valeur comptable nette (par différence). Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur d’entrée. est retenu comme valeur comptable nette la valeur d’entrée ou si celle-ci lui est inférieure la valeur actuelle. La provision pour dépréciation(en diminution) . le coût d’entré de ces biens est conservé comme valeur au bilan sans que soit constatée une provision pour dépréciation. produits en cours ou matières premières. S’il s’avère que la valeur actuelle est inférieure à la valeur d’entrée. le bilan devant toujours faire apparaitre les trois éléments suivants : La valeur d’entrée (maintenue en écriture comme la valeur brute) . sanogo zakaria Page 28 . une provision pour dépréciation doit. il est appliqué à cette dernière une correction en diminution sous forme d’une provision pour dépréciation . 2-2-3- La provision pour dépréciation des stocks Par application du principe de prudence et conformément aux dispositions du code de commerce et du plan comptable. fournitures. SECTION 2 : LES NORMES IFRS Selon la norme ias 2. Les frais généraux de production variables sont les coûts indirects de production qui varient directement. et les frais de gestion et d’administration de l’usine. coûts de transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. il est obligatoire d’isoler la moins-value latente en l’enregistrant dans le compte de provision. remises et autres éléments similaires sont déduits pour déterminer les coûts d’acquisition. ainsi que les frais de transport. des matières premières et des services. L’entreprise commettrait une irrégularité en corrigeant directement la valeur du compte de stocks.Coût des stocks Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d’acquisition. les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. La valeur historique doit donc être conservée dans le compte principal. de manutention et autres coûts directement attribuables l’acquisition des produits finis.Mémoire de fin d’étude 2010 Lorsque le stock soit être évalué à la valeur actuelle(ou au cours du jour). 1-1Le Coût d’acquisition Les coûts d’acquisition comprennent le prix d’achat. 1-2Le Coût de transformation Transformer les matières premières en produits finis. Les rabais commerciaux. 1. en fonction sanogo zakaria Page 29 . les droits de douane et autres taxes (autres que les taxes ultérieurement récupérables par l’entité auprès des administrations fiscales). Les frais généraux de production fixes sont les coûts indirects de production qui demeurent relativement constants indépendamment du volume de production. tels que l’amortissement et l’entretien des bâtiments et de l’équipement industriel. ou presque directement. sanogo zakaria Page 30 .Mémoire de fin d’étude 2010 du volume de production. par exemple. 1-3Les autres coûts Les autres coûts ne sont inclus dans le coût des stocks que dans la mesure où ils sont encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. La plupart des sous-produits sont non significatifs par nature. soit au stade du processus de production où les produits deviennent identifiables séparément . tels que les matières premières indirectes et la maind’œuvre indirecte. Cette répartition peut être opérée par exemple sur la base de la valeur de vente relative de chaque produit. Dans des périodes de production anormalement élevée. ils sont répartis entre les produits sur une base rationnelle et cohérente. le montant des frais généraux fixes affectés à chaque unité produite est diminué de telle sorte que les stocks ne soient pas évalués au-dessus du coût. C’est le cas. Le montant des frais généraux fixes affecté à chaque unité produite n’est pas augmenté par suite d’une baisse de production ou d’un outil de production inutilisé. la valeur comptable du produit principal n’est pas différente de façon significative de son coût. Les frais généraux variables de production sont affectés à chaque unité produite sur la base de l’utilisation effective des installations de production. Les frais généraux non affectés sont comptabilisés comme des charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus. Lorsque tel est le cas. soit à l’achèvement de la production. il peut être approprié d’inclure dans le coût des stocks des frais généraux autres que ceux de production ou les coûts de conception de produits à l’usage de clients spécifiques. la capacité normale est la production moyenne que l’on s’attend réaliser sur un certain nombre de périodes ou de saisons dans des circonstances normales. De ce fait. L’affectation des frais généraux fixes de production aux coûts de transformation est fondée sur la capacité normale des installations de production. en tenant compte de la perte de capacité résultant d’un entretien planifié. ils sont souvent évalués à la valeur nette de réalisation et cette valeur est déduite du coût du produit principal. Lorsque les coûts de transformation de chaque produit ne sont pas identifiables séparément. Par exemple. en cas de production de produits liés ou lorsqu’il y a un produit principal et un sous-produit. Un processus de production peut donner lieu à la production simultanée de plus d’un produit. Il est possible de retenir le niveau réel de production s’il est proche de la capacité de production normale. Lorsque l’accord contient effectivement un élément de financement. les stocks comprenant la production agricole. 2. sanogo zakaria Page 31 .Mémoire de fin d’étude 2010 Exemples de coûts des stocks et comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus : • Montants anormaux de déchets de fabrication. celui-ci est comptabilisé comme une charge d’intérêt sur la période du financement. • Frais généraux administratifs qui ne contribuent pas à mettre les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent . par exemple une différence entre le prix d’achat pour des conditions normales de crédit et le montant payé. y compris le personnel d’encadrement. ils les évaluent à leur coût de production.Le coût des produits agricoles récoltés à partir d’actifs biologiques Selon l’IAS 41. de main-d’œuvre ou d’autres coûts de production . 3. sont évalués lors de la comptabilisation initiale à leur juste valeur. et les frais généraux attribuables. • Frais de commercialisation. Il s’agit du coût des stocks à cette date pour l’application de la présente norme.Le coût des stocks d’un prestataire de services Dans la mesure où des prestataires de services ont des stocks. Ces coûts se composent essentiellement de la main-d’œuvre et des autres frais de personnel directement engagés pour fournir le service. à moins que ces coûts soient nécessaires au processus de production préalablement à une nouvelle étape de la production . Une entité peut acheter des stocks selon des conditions de règlement différé. La maind’œuvre et les autres coûts relatifs aux ventes et au personnel administratif général ne sont pas inclus mais sont comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus. • Coûts de stockage. Le coût des stocks d’un prestataire de services ne comprend pas les marges bénéficiaires ou les frais généraux non attribuables qui sont souvent incorporés dans les prix facturés par les prestataires de services. récolté par une entité à partir de ses actifs biologiques. moins les coûts des points de vente estimés au moment de la récolte. La méthode du prix de détail est souvent utilisée dans l’activité de la distribution au détail pour évaluer les stocks de grandes quantités d’articles à rotation rapide. Un pourcentage moyen pour chaque rayon est souvent utilisé. le cas échéant.Mémoire de fin d’étude 2010 4. Ils sont régulièrement réexaminés et.Les techniques d’évaluation du coût Les techniques d’évaluation du coût des stocks. doit être déterminé en utilisant la méthode du premier entré premier sorti ou celle du coût moyen pondéré.Méthodes de détermination du coût Le coût des stocks d’éléments qui ne sont pas habituellement fongibles et des biens ou services produits et affectés à des projets spécifiques doit être déterminé en utilisant une identification spécifique de leurs coûts individuels. l’identification spécifique des coûts n’est pas appropriée lorsqu’l existe un grand nombre d’élément de stocks qui sont ordinairement fongibles. Pour les stocks sanogo zakaria Page 32 . qui ont des marges similaires et pour lesquels il n’est pas possible d’utiliser d’autres méthodes de coûts. de main-d’œuvre. L’identification spécifique du coût signifie que des coûts spécifiques sont attribués à des éléments identifiés des stocks. Le pourcentage utilisé prend en considération les stocks qui ont été démarqués au-dessous de leur prix de vente initial. Le coût des stocks est déterminé en déduisant de la valeur de vente des stocks le pourcentage de marge brute approprié. le mode de sélection des éléments qui restent dans les stocks pourrait être utilisé pour obtenir des effets prédéterminés sur le résultat net. qu’ils aient achetés ou produits. d’efficience et de capacité. Les coûts standards retiennent les niveaux normaux d’utilisation de matières premières et de fournitures. Une entité doit utiliser la même méthode de détermination du coût pour tous les stocks ayant une nature et un usage similaires dans l’entité. C’est le traitement approprié pour les éléments qui sont affectés à un projet spécifique. Le coût des stocks. autres que ceux traités au paragraphe 23. 2. peuvent être utilisées pour des raisons pratiques si ces méthodes donnent des résultats proches du coût. révisés à la lumière des conditions actuelles. telles que la méthode du coût standard ou la méthode du prix de détail. En de telles circonstances. Toutefois. 3. Par exemple. Le coût des stocks peut également ne pas être recouvrable si les coûts estimés d’achèvement ou les coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente ont augmenté. qui sont produits et commercialisés dans la même zone géographique. En conséquence. La pratique consistant à déprécier les stocks au-dessous du coût pour les ramener à leur valeur nette de réalisation est cohérente avec le principe suivant lequel les actifs ne doivent pas être comptabilisés à un montant supérieur au montant que l’on s’attend à obtenir de leur vente ou de leur utilisation. Dans certains cas. Toutefois. s’ils sont devenus complètement ou partiellement obsolètes ou si leur prix de vente a subi une baisse.Valeur nette de réalisation Le coût des stocks peut ne pas être recouvrable si ces stocks ont été endommagés. Il n’est pas approprié de pratiquer une dépréciation des stocks sur la base d’une classification des stocks. Les stocks sont habituellement dépréciés à la valeur nette de réalisation élément par élément. Ce peut être le cas d’éléments de stocks ayant trait à la même ligne de produits qui ont des finalités ou usages finaux similaires. ou pour la totalité des stocks d’un secteur d’activité ou d’un secteur géographique. l’application d’autres méthodes de détermination du coût peut être justifiée. il peut être approprié de regrouper des éléments similaires ou ayant un rapport entre eux. Les estimations de la valeur nette de réalisation sont fondées sur les éléments probants les plus fiables disponibles la date à laquelle elles sont faites. une différence dans la situation géographique des stocks(ou dans les règles fiscales applicables) n’est pas suffisante en soi pour justifier l’utilisation de méthodes différentes de détermination du coût. du montant que l’on s’attend réaliser des stocks.Mémoire de fin d’étude 2010 ayant une nature ou un usage différent. Ces estimations tiennent compte des sanogo zakaria Page 33 . et qui pratiquement ne peuvent pas être évalués séparément des autres éléments de cette ligne de produits. toutefois. comme par exemple les produits finis. chacun de ces services est traité comme un élément distinct. Les prestataires de services cumulent généralement les coûts relatifs chaque service donnant lieu à la facturation d’un prix de vente distinct. des stocks utilisés dans un secteur d’activité peuvent avoir un usage différent pour l’entité du même type de stocks utilisés dans un autre secteur d’activité. sanogo zakaria Page 34 . Ces provisions sont traitées selon L’IAS 37 provisions. la valeur nette de réalisation des quantités en excédant est fondée sur les prix de vente généraux. Par exemple. Des provisions peuvent survenir au titre de contrats de vente fermes supérieurs aux quantités de stocks détenues ou de contrats d’achat fermes. le coût de remplacement des matières premières peut se révéler être la meilleure mesure disponible de leur valeur nette de réalisation. Cependant. le montant de la dépréciation fait l’objet d’une reprise( c'est-à-dire que la reprise est limitée au montant de la dépréciation initiale) de sorte que la nouvelle valeur comptable est le plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation révisée. Si les quantités spécifiées dans le contrat sont inférieures aux quantités détenues en stock. passifs éventuels et actifs éventuels. Les matières premières et autres fournitures détenues pour être utilisées dans la production des stocks ne sont pas dépréciées en dessous du coût s’il est attendu que les produits finis dans lesquels elles seront incorporées seront vendus au coût ou audessus de celui-ci. les matières premières sont dépréciées à la valeur lette de réalisation. Lorsque les circonstances qui justifiaient précédemment de déprécier les stocks en dessous du coût n’existent plus ou lorsqu’il y a des indications claires d’une augmentation de la valeur nette de réalisation en raison d’un changement de la situation économique . Une autre évaluation de la valeur nette de réalisation est effectuée lors de chaque période suivante.Mémoire de fin d’étude 2010 fluctuations de prix ou de coût directement liées aux évènements survenant après la fin de la période dans la mesure où de tels évènements confirment les conditions existantes la fin de la période. lorsqu’une baisse du prix des matières premières indique que le coût des produits finis est supérieur la valeur nette de réalisation. Dans de telles circonstances. Les estimations de la valeur nette de réalisation prennent également en considération le but dans lequel les stocks sont détenus. la valeur nette de réalisation de quantités détenues en stocks pour satisfaire à des contrats de vente ou de services fermes est fondée sur le prix spécifié dans le contrat. l’évaluation se fait la valeur la plus fiable du coût d’entrée et la valeur réalisable nette. - - Pour le CGNC. les coûts supportés pour concevoir des produits ainsi que l’amortissement des frais de recherche et de développement. certaines différences subsistent néanmoins : Concernant le coût d’entrée. en IFRS. l’IAS 2 préconise que le coût des stocks englobe l’ensemble des coûts d’acquisition. il y a une différence de terminologie puisque dans le CGNC on parle de valeur actuelle reprise dans les normes internationales pour la valeur réalisable nette. et la valeur actuelle des biens en stock est déterminée à partir du marché. La référence au marché correspond à la valeur réalisable nette. Au niveau de l’inventaire des stocks. Il comprend : Les frais généraux administratifs. La valeur réalisable nette est le prix de vente diminué des coûts estimés d’achèvement et ceux nécessaires à la réalisation de la vente. le traitement est le même que celui adopté par la norme IAS2 à l’exception des charges financières et des frais de recherche et développement. Les frais financiers directement rattachables à la production d’un actif identifié. sanogo zakaria Page 35 . Les coûts de stockage. D’une manière générale. le même principe est appliqué. les positions adoptées par le CGNC et l’IAS 2 sont relativement similaires . coûts de transformation outre les autres coûts engagés pour amener les stocks dans l’état et à l’endroit où ils se trouvent.Mémoire de fin d’étude 2010 SECTION 3 : COMPARAISON ENTRE LES NORMES MAROCAINES ET INTERNATIONALES Après avoir présenté les dispositions marocaines et internationales en matière de comptabilisation et d’évaluation de stocks. Dans le CGNC. nous avons jugé nécessaire de faire une comparaison entre ces deux normes afin de cerner les points de convergences et de divergences. les frais généraux administratifs non liés la production. En effet. les entreprises ont la possibilité d’inclure dans les coûts d’acquisition des différences de change provenant directement de l’acquisition récente des stocks facturés en monnaies étrangères. Il s’agit notamment de : .Mémoire de fin d’étude 2010 Dans le cadre du traitement autorisé par l’IAS 21 relatif aux effets des variations des cours des monnaies étrangères. Par contre. Aussi les normes internationales apportent des interprétations sur des points que le CGNC n’a pas développé ou n’a pas été très explicite. . l’IAS 2 définit de manière explicite les modalités d’affectation de la sous activité en précisant que l’affectation des frais fixes de production doit être sur la capacité normale des installations de production et que cette capacité correspond à la production moyenne que l’on s’attend à réaliser sur un certain nombre d’exercices dans des circonstances normales. L’IAS 2 prévoit également la possibilité d’utiliser la méthode des coûts s’ils sont proches des coûts réels. le CGNC ne donne pas de définition claire.La sous activité qui doit être exclue des coûts des stocks : Comme nous l’avons précisé. il mentionne uniquement que la sous activité est définie par rapport à une capacité normale de production préétablie en fonction des caractéristiques techniques de l’équipement économique de l’entreprise. Ceci signifie que les frais fixes de productions unitaires ne sont pas retraités car cela aboutirait nécessairement à disposer d’un coût supérieur au coût réel.La suractivité que le CGNC n’a pas traité contrairement à l’IAS 2 qui évoque explicitement que dans les périodes de production anormalement élevée. sanogo zakaria Page 36 . le montant des frais généraux fixes affecté à chaque unité produite est diminué de telle sorte que les stocks ne soient pas évalués au-dessus de leur coût. D E L A T H E O R I E A L A P R AT I Q U E sanogo zakaria Page 37 .Mémoire de fin d’étude 2010 D E U X I E M E PA RT I E : L’A U D I T D E S S TO C K S . En résumé. sa politique d’investissement. Il s’agit donc de recueillir les informations sur : sanogo zakaria Page 38 . la composition de son capital et de son gouvernement d’entreprise. Ces caractéristiques incluent notamment la nature de ses activités. ces éléments indiquent au commissaire aux comptes les aspects financiers que la direction considère comme constituant des enjeux majeurs. o Des objectifs de l’entité et des stratégies mises en œuvre pour les atteindre dans la mesure où ces objectifs pourront avoir des conséquences financières et de ce fait une incidence sur les comptes. les soldes des comptes et les informations attendues dans l’annexe des comptes. cette étape consiste à prendre connaissance des caractéristiques de l’entreprise et de son environnement de façon à délimiter le champ d’intervention de l’audit. o Des caractéristiques de l’entité qui permettent au commissaire aux comptes d’appréhender les catégories d’opérations. o De la mesure et de l’analyse des indicateurs de performance financière de l’entité . son organisation et son financement ainsi que le choix des méthodes comptables appliquées. notamment du référentiel comptable applicable et d’autres facteurs externes tels que les conditions économiques générales. de son environnement réglementaire.Mémoire de fin d’étude 2010 CHAPITRE 1 : LA DEMARCHE D’AUDIT DES STOCKS SECTION 1 : PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE La prise de connaissance de l’entreprise permet au commissaire aux comptes de constituer un cadre de référence dans lequel il planifie son audit et exerce son jugement professionnel pour évaluer le risque d’anomalies significatives dans les comptes et répondre à ce risque tout au long de son audit. Le commissaire aux comptes prend connaissance : o Du secteur d’activité de l’entité. . - S’assurer de l’exactitude et de l’exhaustivité des enregistrements comptables .Sauvegarder le patrimoine de l’entreprise .La nature de l’activité de l’entreprise . .La structure et l’organisation générale de l’entreprise . les fournisseurs et la clientèle de l’entreprise . . . SECTION 2 : LE CONTROLE INTERNE 1.La concurrence.Mémoire de fin d’étude 2010 . . .Les objectifs stratégiques et la politique de l’entreprise en question . et ce.Définition et objectifs 1-1Définition Le contrôle interne est l’ensemble des mesures d’autocontrôle comptables ou autres que la direction définit. Il peut aussi être défini comme l’ensemble de méthodes et procédures visant à : .Les projets en cours. . . C’est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration. dans le respect des instructions de la direction et la recherche de l’amélioration des performances.Organiser les activités des entreprises . applique et surveille sous sa responsabilité afin d’assurer la maîtrise du patrimoine de l’entreprise et de ses opérations. sanogo zakaria Page 39 .Les défaillances relevées lors des audits et contrôles antérieurs .La réglementation spécifique touchant l’entreprise .Prévenir et détecter les irrégularités et inexactitudes . les dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs fixés. Un personnel incompétent .Un cumul de fonctions de magasinage et de contrôle . La séparation suffisante des fonctions . . La bonne évaluation des stocks L’appartenance des stocks à l’entreprise .Les risques liés au contrôle interne des stocks On dit qu’un système de contrôle interne est risqué lorsqu’il ne détecte pas la réalisation d’erreurs dans un compte ou un flux de transactions. ensuite il fera des tests de permanence pour vérifier le bon fonctionnement ou non des procédures.Une séparation de tâches insuffisante entre les services . sanogo zakaria Page 40 . . Pour évaluer la qualité du contrôle. .Des sorties d’articles en stock pour l’utilisation temporaire .Les objectifs du contrôle interne L’analyse du système de contrôle interne des stocks doit permettre de s’assurer de : L’exhaustivité du traitement des mouvements .Un mauvais suivi des corrections de stocks. Les risques les plus fréquents au niveau de la conception du contrôle interne sont : . l’auditeur doit d’abord se documenter concernant les procédures mises en place (manuel de procédures ou entretiens avec les responsables le cas échéant).Mémoire de fin d’étude 2010 1-2. . La protection des valeurs stockées. 2. Les stocks sont valorisés correctement selon la méthode choisie par l’entreprise . Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne : sanogo zakaria Page 41 . . les systèmes d’information doivent permettre d’assurer une traduction correcte des opérations relatives aux stocks. celle-ci pourrait. Dans ce sens. .La fiabilité des systèmes de contrôle utilisés Un système de contrôle interne des stocks fiable offre les garanties suivantes : . Les systèmes d’informations mis en place par l’entreprise doivent avoir pour principal objectif une gestion organisée et efficace des stocks.Le respect de la présentation préconisée par le plan comptable. En effet. Si l’une de ces garanties n’est pas fournie. la direction de l’entreprisse doit s’assurer aussi bien de la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise contre d’éventuels détournements ou une mauvaise utilisation que de la conformité des états de synthèse aux exigences statutaires et réglementaires. Aussi.Les montants comptabilisés correspondent aux montants réels . il existera un grand risque d’erreurs ou d’anomalies. En effet. causer des erreurs ou des irrégularités. En effet. le système doit être conçu de manière à ce que la personne qui exécute une tâche soit toujours différente et indépendante de celle qui la contrôlera par la suite. les comptes de stocks seront affectés de manière significative.Le respect de la séparation des exercices . Une même personne ne doit pas être en mesure de traiter ou contrôler une transaction du début à la fin car. . et une réduction au maximum des risques y rattachés. .Les enregistrements comptables sont exhaustifs . 2-2. dans ce cas. le rôle de la direction est crucial. volontairement ou non.La séparation de tâches La séparation des tâches est l’un des fondements de base d’un système de contrôle interne efficace.Mémoire de fin d’étude 2010 2-1. invendables. • Autorisation des achats de stocks. • La tenue de l’inventaire permanent • La responsabilité de l’inventaire physique. • La responsabilité des réceptions.Mémoire de fin d’étude 2010 • La responsabilité du magasin.. • Le rapprochement inventaire physique / fiches de stocks / inventaire permanent. Pour cela. • La détermination des taux de dépréciation. • Détermination des stocks minima et maxima. En effet.. • La responsabilité des expéditions. • Détermination des prix de revient. sanogo zakaria Page 42 . • L’autorisation de cession ou destructions des stocks détériorés ou inutilisés.La séparation des exercices Le commissaire aux comptes doit vérifier le respect du principe de la séparation des exercices. • L’identification des stocks obsolescents. • La tenue des fiches de stocks en quantité. il existe souvent des décalages entre : − la date à laquelle l’entreprise devient propriétaire de la marchandise − la date d’enregistrement de la charge en comptabilité et la date de réception physique des produits. 2-3. vérifier la cohérence du suivi de l’entreprise quant au « cut off » permettra de déceler toute anomalie à ce niveau. • L’approbation des ajustements après inventaire. La revue analytique prendra davantage d’importance et les tests sur les contrôles de pilotage et d’application seront étendus. Par contre. peu fiable ou quasiment absent. La revue analytique prendra une place plus importante. La revue analytique n’occupera alors qu’une place marginale dans ses travaux. contrairement à la première situation où le niveau de confiance est faible. Il pourra alors programmer ses travaux d’évaluation du contrôle interne et de contrôle des comptes. l’auditeur ne se basera pas sur le dispositif du contrôle interne. l’auditeur procédera à plus de tests de détail sur les comptes pour fonder son opinion. Si l’environnement de contrôle est favorable et les contrôles de pilotage et d’application sont faibles et permanents. Et à cet effet. il faudrait vérifier : • Cohérence des réceptions en stock et factures d’achat • Exhaustivité et exactitude des enregistrements comptables sanogo zakaria Page 43 . l’auditeur se basera sur l’évaluation de l’environnement général de contrôle. mais ces derniers seront moins étendus par rapport à la situation précédente.L’appréciation du contrôle interne Si le niveau de confiance accordé à l’environnement de contrôle et aux procédures de contrôle est faible. le niveau de confiance est considéré comme étant élevé. Il testera la conformité et la permanence des contrôles de pilotage afin d’orienter ses travaux sur les comptes. Pour ce qui est des travaux sur les comptes. les tests de détail seront réduits. pour orienter sa mission et appréhender les domaines et les systèmes significatifs. Les travaux de revue analytique et de validation des comptes seront appuyés par des tests de détail. Si le niveau de confiance est moyen.Mémoire de fin d’étude 2010 3. un certain nombre d’aspects suivants relatifs à la gestion des achats de produits nécessitent une attention particulière. Concernant la gestion des achats de produits. Il est à signaler que le contrôle du cycle stocks passe nécessairement par le contrôle et l’évaluation du contrôle interne du cycle « achats et fournisseurs » qui est intimement lié au cycle « stocks ». Mémoire de fin d’étude 2010 • Suivi des bonis et malis sur achats • Contrôle des tarifs appliqués (cours et prix de reprise) • Valorisation des achats • Gestion des stocks auprès des confrères • Gestion des échanges des produits • Procédure de régularisation des charges • Assurances des achats de produit et du risque industriel (stocks et immobilisations) • Suivi des provisions à l’arrête des comptes de chaque exercice Enfin. Il permet de satisfaire aux obligations légales en matière comptable. l’auditeur devra apprécier le processus et le niveau de coordination et d’information liant la fonction opérationnelle responsable des achats et le service comptable. l'existence et la valeur des éléments actifs et passifs de son patrimoine (Les sanogo zakaria Page 44 . au moins une fois tous les douze mois.L’importance de l’inventaire physique L’inventaire physique permet de s’assurer de la réalité et de l’exhaustivité des quantités en stock. provision et des autres charges liées aux importations et à l’activité opérationnelles… SECTION 3 : L’INVENTAIRE PHYSIQUE 1. Il ne permet pas de valider la valorisation mais participer au processus de validation de la dépréciation. et également de mieux saisir la réalité des opérations qui se trouvent derrière les chiffres et assure une meilleure compréhension des enregistrements comptables. notamment en ce qui concerne les régularisations comptables lors de l’arrêté des comptes (stock en transit. fiscale et du droit des sociétés. L'entreprise est tenue de contrôler par inventaire. pour des raisons pratiques. l'obligation posée par la loi porte sur la périodicité de l'inventaire physique et non sur sa date. La dépréciation : L’inventaire physique permet aussi de détecter les stocks endommagés ou défectueux nécessitant la constitution d’une provision. ils ont peut-être déjà été facturés mais pas encore livrés (vous les voyez mais ils n’appartiennent plus à l’entreprise). ou ils sont en dépôt chez des tiers ou en transit (vous ne les voyez pas mais ils appartiennent à l’entreprise). il appartient à l'entreprise de recenser précisément les mouvements de ses stocks entre les dates d'inventaire et de clôture afin de déterminer le niveau de ceux-ci à la date de clôture. Lorsque l'entreprise n'a pas mis en place un système d'inventaire permanent. Dans ce cas. • Les quantités : C’est la façon la plus efficace de s’assurer de l’existence et de la validité des quantités en recensant les éléments détenus par la société. la séparation des exercices et la dépréciation. Toutefois.Mémoire de fin d’étude 2010 dispositions de l'article 5 de la loi n°9-88). • La séparation des exercices : Ils existent mais appartiennent-ils à l’entreprise ? En effet. quelques jours avant ou après la date de clôture de l'exercice. il est admis que l'inventaire puisse être réalisé. L’inventaire se détermine à travers : les quantités. En conséquence. sanogo zakaria Page 45 . l'inventaire doit normalement être réalisé à la date de clôture. Il faut donc se renseigner lors de l’assistance à l’inventaire pour pouvoir identifier les stocks dans ces situations. Les principales étapes de l’inventaire physique des stocks sanogo zakaria Page 46 .Mémoire de fin d’étude 2010 2. l’auditeur doit obtenir le dernier listing permet d’identifier la répartition du stock entre les différentes catégories. les spécificités du processus de production ainsi que d’identifier les principales catégories de stock détenues par l’entreprise. afin de prendre connaissance des problèmes que se sont posés lors des précédents inventaires et évaluer le risque qu’ils soient posés de nouveau. afin d’avoir le taux de couverture le plus élevé possible. Cette rencontre doit permettre à l’auditeur de ce faire une idée générale sur l’opération. permet d’identifier les catégories de stock dont les risques sont importants et par conséquent. l’auditeur consulte le dossier d’audit de l’exercice précédent. Ce listing permettra également à l’auditeur d’effectuer sa sélection et de ce concentrer sur les articles dont la valeur globale est importante. quand cela est possible. ceci. Une fois sur le site. couplée avec une approche par les risques. produits finis. produits intermédiaires… Cette analyse. étudiées et amandés s’il le faut. préparées par l’entreprise et qui permettent à l’auditeur d’identifier les différents sites de stockage. l’auditeur est tenu de s’assurer que la répartition du stock à la date d’inventaire entre les différentes catégories est la même que celle du listing qu’il a obtenu.Mémoire de fin d’étude 2010 2-1. sanogo zakaria Page 47 . doivent être récupérées à l’avance. Les instructions d’inventaires.Les travaux préparatoires à l’inventaire L’auditeur doit préalablement. d’effectuer par la suite des sondages sur ces catégories. effectuer un certain nombre de chose qui lui permettra de garantir le succès à son intervention. marchandises. encours. Documents à obtenir Pour un bon déroulement des opérations d’inventaires. matières premières. à l’assistance proprement dite. il faut nécessairement de bonnes procédures d’inventaires. Il s’agit notamment de : Rencontrer le responsable de l’opération d’inventaire au sein de l’entreprise . Bien entendu. ainsi que les dates et horaires de l’inventaire. ce qui permet de s’assurer. S’assurer que les équipes d’inventaires n’ont pas accès au stock théorique (ce qui pousse certains à les relever au lieu de faire les comptages réellement). Respect du cut-off Relever les derniers bons d’entrée et de sortie avant inventaire.Mémoire de fin d’étude 2010 Relever la liste des numéros des fiches de comptages distribuées. et ensuite recueillir les copies des bons y afférents et se faire préciser l’exercice de rattachement . il ne faut jamais aller directement aux sondages. permet de s’assurer de l’exhaustivité des retours des fiches. Pour y parvenir. que les opérations de saisie de mouvements de stock ont respecté le principe de spécialisation ou d’indépendance des exercices. S’assurer que les fiches de stock sont à jour. l’auditeur doit : • D’abord y assister. en consultant les souches de tous les carnets de l’entreprise. S’assurer que le principe de séparation des taches est respecté. par la suite. Prise de connaissance du site L’auditeur doit. en règle générale : • Effectuer son travail dans la limite du budget qui lui a été imparti. ceci permettra. de même que l’obtention d’un plan des lieux peut s’avérer parfois très utile. c’est-à-dire que tous les mouvements ont été déjà saisis. De sanogo zakaria Page 48 . c’est-à-dire que les équipes d’inventaires comprennent du personnel non impliqué dans la gestion des stocks. de façon générale. Si exceptionnellement des opérations de livraison ou de réception doivent être effectuées pendant les opérations d’inventaire. de visualiser les stocks à inventorier et les grandes étapes du processus de production. Cette visite permet de situer les différentes aires de réception et d’expédition et de s’assurer de l’absence d’activité à leurs niveaux. • Relever les bons de transfert interne. Il faut toujours faire un tour des lieux. ni de mouvements entre les différentes aires de stockage. et s’assurer que les outils nécessaires ont été préparés. Ces sondages seront faits à partir de plusieurs sources. mais uniquement pour assister à l’opération d’inventaire et effectué quelque sondage. il les fait corriger d’abord et doit chercher si elles ont pu se reproduire ailleurs. car ils livrent parfois des informations clés non appréhendés par le responsable de l’opération d’inventaire. que les stocks altérés ou vétustes. sont signalés. 2-2. levées topographique…). il faut sélectionner les articles dont la valeur est la plus importante.La prise d’inventaire Contrôle et mesures à prendre L’auditeur doit pouvoir s’assurer sur place que les procédures mise en place par le client permettent de réaliser l’inventaire de façon satisfaisante c'est-à-dire qu’il est bien exhaustif. A partir de ce listing. • La seconde source. elle permet d’identifier les cas spéciaux : stock à accès difficile ou isolés et stock nécessitant des procédés particulier de comptage (pesées. est constituée des fiches de comptage remplie par les équipes d’inventaire Si l’auditeur relève des erreurs au niveau des comptages fait par les gens de l’entreprise. Sondage de l’auditeur Il est bien évident que l’auditeur n’est pas là pour faire un comptage exhaustif. qu’il n’y a pas de risque de double comptage. que l’information sur les stocks approvisionnés est bien remontée. • Discuter avec les magasiniers. • La première source est le listing de stock obtenue. c'est-à-dire. auquel cas il sera peut être amené à refaire le comptage pour les zones en sanogo zakaria Page 49 .Mémoire de fin d’étude 2010 même. il fera alors appel à un technicien de l’entreprise. si l’impact de ces erreurs est significatif par rapport aux états financiers. Les sondages de l’auditeur doivent être correctement référencés. S’enquérir des éventuels stocks appartenant à l’entreprise et détenu par des tiers. - - En conclusion.Finaliser l’inventaire Avant de clore son intervention. vérifier que toutes les fiches de comptages ont été retournées . de manière à lui permettre d’en faire le rapprochement avec les états définitifs du stock valorisé. auquel cas il faudrait se faire remettre des lettres de circularisassions de ses stocks . sanogo zakaria Page 50 . vérifier que tous les mouvements exceptionnels sont bien cernés. de même qu’un rapprochement systématique des quantités inventoriées avec les fiches de stock doit être fait et les écarts expliqués. il y a lieu de signaler que cette phase de l’audit des stocks et très importante et que déjà à ce stade. Prendre une copie des récapitulatifs d’inventaire si cela est possible.Mémoire de fin d’étude 2010 question. 2-3. s’informer sur l’existence au sein de l’entreprise de stock appartenant à des tiers et s’assurer qu’il est bien cerné . l’auditeur sera amené à faire des arbitrages et à recourir à son jugement professionnel pour se prononcer sur tel ou tel situation de façon instantané. que ce soit les opérations de réception ou de livraison ou les opérations avec la chaine de production . l’auditeur doit effectuer un certain nombre de choses dont : s’assurer que l’inventaire a bien été exhaustif . Pour ses sondages au niveau des produits en cours. car il a pour soucis d’aider le client à réaliser un inventaire le plus correct possible et d’éviter ainsi d’avoir à rejeter les stocks pour cause de mauvais comptage. l’auditeur sera souvent incapable d’évaluer lui-même les quantités. il doit d’ailleurs insister sur ce point. les premiers retours de l’exercice suivant et les derniers retours aux fournisseurs De plus. sont correctement provisionnés.Mémoire de fin d’étude 2010 De même. sanogo zakaria Page 51 . il doit vérifier que tous les avoirs. l’auditeur doit émettre une conclusion claire et motiver sur les opérations d’inventaire et affirmer que les quantités qui en ressortent constituent une base fiable ou non pour la confection des états financiers de l’entreprise. Il est à rappeler que l’auditeur devra apprécier le fait générateur de comptabilisation.La séparation des exercices Le problème de la séparation des exercices est d’une importance cruciale. Pour les encours de production En faisant des tests de cut off.. à recevoir (remises. ristournes. les premières réceptions.) relatifs aux achats de l’exercice. Ceux-ci doivent avoir été correctement enregistrés et provisionnés sur l’exercice objet du contrôle. Pour les comptes fournisseurs : L’auditeur vérifie que les dernières réceptions de l’exercice ont été prises en compte à la fois dans les stocks et dans les comptes de fournisseurs en excluant de ces derniers. SECTION 4 : CONTROLE DES COMPTES 1. Il est à noter qu’une attention particulière doit être donnée aux frais de transport relatifs aux acquisitions de l’exercice.. il doit s’assurer que les états de production sont bien arrêtés à la date de clôture en ce qui concerne l’avancement des travaux et que les charges directes de fabrication (main-d’œuvre et consommation en particulier) sont comptabilisées jusqu’à la date de clôture.Les contrôles généraux 1-1. Mémoire de fin d’étude 2010 Les comptes clients: L’auditeur doit s’assurer que : • les dernières expéditions de l’exercice sont sorties de stocks et comptabilisées en ventes. 1-2.. Juger si ces critères sont acceptables. clients et/ou factures à établir. inférieure à la valeur d’origine font l’objet d’une provision pour dépréciation. • Vérifier qu’aucune compensation n’est faite avec les provisions pour dépréciation. sanogo zakaria Page 52 . la rotation lente.La valorisation La valeur brute : • Vérifier que les stocks sont valorisés selon les mêmes principes que les exercices précédents. en raison de l’obsolescence. • les premières expéditions de l’exercice ne sont pas prises en considération. la détérioration. • les retours clients concernant les ventes de l’exercice sont correctement provisionnés (seuls les produits réutilisables doivent être repris en stocks). • Identifier les références en stocks pour lesquelles les prix ont changé d'une manière significative au cours de l'année : en interrogeant le personnel de la société. calculée de façon constante par rapport à l’exercice précédent. • Identifier les critères utilisés pour déterminer si les provisions sont ou non déductibles fiscalement. L’appréciation des provisions pour dépréciation : • Vérifier que les stocks dont la valeur actuelle est. • Comparer les variations de prix d’un exercice à l’autre et obtenir des explications pour toute variation anormale. • vérifier que les frais de transports sur ventes sont provisionnés pour toutes les ventes de l’exercice... • Identifier les références en stocks pour lesquelles les prix ont changé d'une manière significative au cours de l'année : en interrogeant le personnel de la société. sanogo zakaria Page 53 . • Identifier les critères utilisés pour déterminer si les provisions sont ou non déductibles fiscalement. en raison de l’obsolescence. la rotation lente.. Juger si ces critères sont acceptables.Mémoire de fin d’étude 2010 • Examiner les montants passés en pertes dans l’exercice et non provisionnés précédemment ainsi que les reprises de provision afin de déterminer si leur ampleur n’est pas de nature à remettre en cause les critères de dépréciation. • Comparer les variations de prix d’un exercice à l’autre et obtenir des explications pour toute variation anormale. inférieure à la valeur d’origine font l’objet d’une provision pour dépréciation.Contrôle des différentes catégories de biens de l’entreprise 2-1.. calculée de façon constante par rapport à l’exercice précédent..Les matières premières et autres approvisionnements La valeur brute : • Vérifier que les stocks sont valorisés selon les mêmes principes que les exercices précédents. L’appréciation des provisions pour dépréciation : • Vérifier que les stocks dont la valeur actuelle est. • Examiner les montants passés en pertes dans l’exercice et non provisionnés précédemment ainsi que les reprises de provision afin de déterminer si leur ampleur n’est pas de nature à remettre en cause les critères de dépréciation. la détérioration. • Vérifier qu’aucune compensation n’est faite avec les provisions pour dépréciation. 2. s’assurer qu’elles incorporent toutes les charges directes et indirectes de production. Obtenir toute information sur l’état d’avancement (éventuellement se faire assister par un expert). dossiers de travail). • Vérifier que tous les travaux en cours sont inclus dans les stocks. se rendre sur place pour vérifier l’existence des chantiers. obtenir tous éléments permettant de justifier l’existence des travaux (commandes. • Rapprocher la liste des produits en cours de celle des produits finis dépréciés. Juger du bienfondé des clefs choisies. • Pour les études et prestations de service. • Vérifier les critères utilisés pour ramener chaque élément constitutif du prix de revient à son stade réel d’avancement. • Examiner le mode de répartition des charges indirectes par produits. feuilles de temps. Vérifier que les dépréciations sont également calculées sur les en-cours. et quelle que soit la méthode de valorisation utilisée.Mémoire de fin d’étude 2010 2-2. compte tenu des travaux restant à effectuer.Les encours de production de biens et de services Existants : • Si les travaux en cours se situent à l’extérieur de l’entreprise.Les stocks de produits Généralement. • Rapprocher le montant de ces charges avec la comptabilité générale. les en-cours ne sont pas évalués au-dessus de leur valeur de réalisation. projets de rapports. les différents contrôles à effectuer sont les suivants : • Vérifier la nature des charges imputées à la production de l’année. Evaluation : • Vérifier que les éléments constitutifs de prix de revient sont conformes à ceux des produits finis. • Vérifier que. 2-3. sanogo zakaria Page 54 . La dépréciation des stocks de produits: Les différents contrôles liés à la dépréciation des stocks de produits sont les suivants : • Examiner les taux de marge brute par produit ou catégorie de produits et s’assurer que les produits dont les marges sont négatives ont été dépréciés . • Analyser les écarts constatés et vérifier qu’ils ont été correctement réincorporés dans la valeur des stocks. par exemple) sont bien isolées et ne sont pas incorporées au prix de revient de produits restant en stocks.Mémoire de fin d’étude 2010 • S’assurer que les charges anormales de production (sous activité. au prix moyen pondéré à la date de mise en fabrication ou au prix de revient calculé selon la méthode FIFO. Sinon. si les stocks sont valorisés à partir de prix standard : • Vérifier les éléments constitutifs des prix standard. • Pour les prix de matières premières incluses dans les stocks de produit. vérifier qu’il correspond. vérifier que le calcul tient compte des charges sociales. expliquer les sanogo zakaria Page 55 . les pièces justificatives de prix de revient pour chacune des composantes. selon la méthode utilisée par l’entreprise . si les stocks sont évalués au prix de revient réel il faut: • Vérifier le calcul des prix de revient en utilisant : les rapports de production pour les quantités de matières et de maind’œuvre. • Pour le prix de la main-d’œuvre. Cependant. • Vérifier que les produits résiduels sont évalués au prix de cession. Si ces produits ont été vendus entre la date de clôture des comptes et la date du contrôle rapprocher les prix retenus avec les factures. vérifier qu’ils peuvent effectivement être incorporés dans des fabrications. Vérifier que les prix de vente prévisionnels ne sont pas en baisse. • Rechercher s’il existe des produits en stocks qui ne sont plus inscrits au catalogue de vente. sanogo zakaria Page 56 . Vérifier que les produits excédentaires font l’objet de provisions raisonnables en tenant compte des possibilités de ventes à prix réduit. sont dépréciés. relevés à l’inventaire. • Pour les produits intermédiaires. • Comparer les quantités en stocks avec les prévisions de vente de l’exercice suivant.Mémoire de fin d’étude 2010 principales variations par rapport à l’exercice précédent. • Vérifier que les produits détériorés. Rabat. Organigramme général Implantations géographique Stratégie et Perspectives de développement Tanger. Ses perspectives sont d’augmenter les exportations et la part de marché local. L’actionnaire principal est une holding opérant dans le secteur de minoterie industrielle. l’entreprise importe et exporte de nombreux produits. Agadir et Oujda La politique du groupe se résume dans l’intégration des processus pour la maîtrise de la qualité. En plus des transactions avec ses partenaires locaux. Marrakech. Meknès. sanogo zakaria Page 57 .Mémoire de fin d’étude 2010 CHAPITRE 2 : CAS PRATIQUE SECTION 1 : STRATEGIE D’AUDIT A PARTIR DU DIAGNOSTIC DES RISQUES 1.Prise de connaissance de l’entreprise 1-1Nature de l’activité Particularité de l’activité L’actionnariat de l’entité Présentation de l’entreprise La distribution de produits alimentaires. Casablanca. magasinier. analyses formalisées.Analyse des risques En matière de gestion de stocks.Mémoire de fin d’étude 2010 1-2- L’environnement de gestion de stocks Le stock chez notre entreprise de distribution constitue un poids important dans son patrimoine (la valeur des stocks constitue environ 40% du total bilan à fin 2008) et de son exploitation (le ratio stocks / ventes en l’état représente 22%). sanogo zakaria Page 58 . les processus mis en place souffrent de certaines faiblesses. et examiner leurs causes.Un manque de précision pour les fonctions de postes de gestion de stocks (logistique. . à établir une analyse des écarts entre le stock physique et réel. outil d’aide à la décision). Par conséquent. responsable stocks) . la formation. Chaque article appartient à une catégorie et chaque catégorie appartient à une famille de produit. Cet état de lieu existe bien que la société dispose de procédures formalisées et des structures consacrées à la gestion de stocks. 2. .Insuffisance en matière de définition claire des responsabilités des acteurs impliqués dans la gestion de stocks .Une qualité insuffisante du service d’audit interne en particulier : la mise en place d’outil de gestion (tableau de bord. outils informatisés mis en œuvre . . à l’occasion des arrêtés périodiques.Une insuffisance en matière de qualité de conception et pilotage du système d’information notamment l’indépendance des fonctions. était dans un contexte où l’entreprise n’arrive pas.Engager l’entreprise sur des opérations contraire à son intérêt . Elles sont due en l’occurrence à : . L’entreprise gère environ 219 articles des produits alimentaires et 84 dépôts (dont 7 dépôts régionaux). Cette analyse permet d’identifier les risques suivants : . Notre intervention. la gestion de son stock est une question d’autant plus importante. à savoir les lignes directrices du plan de mission nécessaire à l’élaboration du programme de travail. 3.Les ressources nécessaires à mettre en œuvre.Mémoire de fin d’étude 2010 . Compte tenu de l’analyse des risques. nous allons traiter les aspects qui touche ce sujet. Qualité de la procédure de prise d’inventaire physique . . les points d’audit important à suivre lors de la phase finale portent sur les aspects suivants : Fiabilité des données de l’inventaire permanent . . En revanche.Altérer la fiabilité de l’information financière . lors de la planification de la mission.Fiabilité des informations et données relatives au cycle stocks .Les procédures d’audit à mettre en œuvre .La nature et l’étendue de la supervision et la revue des travaux . Valorisation des stocks. .Conflit d’intérêt entre les personnes impliquées dans la gestion de stocks et par conséquent dilution de la responsabilité .Le seuil de signification . Traçabilité et documentation des explications des écarts qui résulte du rapprochement entre l’inventaire permanent et physique . . consiste à définir essentiellement : . .Planification de la mission : lignes directrices La démarche globale du commissaire aux comptes.L’approche générale des travaux . Ces aspects ne seront pas détaillés dans ce mémoire de fin d’étude pour une simple raison : le sujet porte sur l’audit du cycle stocks en particulier l’approche par les risques. . sanogo zakaria Page 59 . Diagnostic des procédures du contrôle interne 1-1. l’opérateur se base sur le principe de « dépôt » et celui de « sens du mouvement » à titre d’exemple : achats puis ventes GMS Achats : Dépôt : MP • mvt = 01 • Livraison : • mvt = 02 • sens = "-" MP • sens = "+"GMS Dépôt: GMS Facturation : • mvt = auto • sens = "-" GMS . document. il est utile de clarifier certaines règles générales de fonctionnement : .Mémoire de fin d’étude 2010 SECTION 2 : L’EXECUTION DE LA MISSION L’exécution de la mission a été précédée d’une phase de préparation préliminaire. BL = Bon de Livraison . BE = Bon d’Enlèvement . GMS = Grandes et Moyennes Surfaces sanogo zakaria Page 60 . passent par quatre étapes : contrôle physique. OC = Ordre de Chargement . Pour tout enregistrement informatique. . enregistrement informatique et validation du mouvement.Gestion des flux de marchandises Pour une question de méthodologie. BR = Bon de Réception . le diagnostic des procédures du contrôle interne sera référé respectivement aux mouvements entrées et sorties. 1. BRE = Bon de retour .BC = Bon de Commande . Avant de passer à l’analyse des procédures.Toutes les procédures ci-dessous.Le système informatique utilise deux principes simples. Cette phase a consisté à l’actualisation des connaissances par la collecte et l’examen de nombreux documents et informations. Faiblesse Enregistrement informatique • Contrôle de vraisemblance entre BE cessionnaire et BE cédant et saisie informatique. • Le responsable stock contrôle et valide • Les contrôles effectués ne sont pas le mouvement. • La séquence numérique des BE n’est pas exploitée pour s’assurer de l’exhaustivité des mouvements. • BR établit par le magasinier. erreur sur code article. 1-1-1-2. Enregistrement informatique Validation du mouvement • Fiche de stock non mise à jour. • L’application informatique n’est pas verrouillée : erreur sur code dépôt. Cession inter-dépôts 3. Achats 2.Cession inter-dépôts Etape Réception physique Document utilisé Force • Contrôle de conformité du BE par rapport à la marchandise reçue par le magasinier. Retour 1-1-1-1. sanogo zakaria Page 61 . Faiblesse • Les BC ne sont pas systématiquement établis. • Contrôle de vraisemblance entre BR et • La séquence numérique des BR n’est BL et saisie informatique. pas exploitée pour s’assurer de l’exhaustivité des mouvements.Mémoire de fin d’étude 2010 1-1-1- Mouvements entrées 1. • Le BE est utilisé en sortie par le dépôt cédant et en entrée par le dépôt cessionnaire : risque de confusion des mouvements au niveau de la saisie • Fiche de stock non mise à jour. • Les BR ne sont pas validé par une personne habilitée : risque d’erreur sur le code article. documentés. • BE établit par le magasinier.Achats de marchandises Etape Réception physique Document utilisé Force • Contrôle de conformité entre le BC et le BL par le magasinier en présence du responsable logistique. erreur sur code mouvement. tri et pesage • BRE établit par le responsable magasin • Fiche de stock n’existe pas pour les retour. erreur sur code article. documentés.Mouvements sorties 1. • La séquence numérique des BRE n’est pas exploitée pour s’assurer de l’exhaustivité des mouvements. • Saisie sur la base des quantités du bon de retour du client (externe) et établissement d’état écart par rapport au BER (interne). Mise au rebut sanogo zakaria Page 62 . 1-1-1-3. • Le responsable stock contrôle et valide • Les contrôles effectués ne sont pas le mouvement. Faiblesse Validation du mouvement 1-1-2.Mémoire de fin d’étude 2010 Validation du mouvement • L’application informatique n’est pas verrouillée : erreur sur code dépôt. erreur sur code mouvement. documentés. • Le responsable stock contrôle et valide • Les contrôles effectués ne sont pas le mouvement. Cession inter-dépôts 3.Entrée de retour Etape Réception physique Document utilisé Enregistrement informatique Force • Contrôle de l’état du retour. Cet état n’est pas exploité pour mettre à jour l’inventaire permanent. Ventes 2. articles en retour. • Rapprochement entre dépôt cessionnaire et dépôt cédant si le mouvement est correctement constaté. documentés. • La séquence numérique des BE n’est pas exploitée pour s’assurer de l’exhaustivité des mouvements.Ventes de marchandises au GMS ou vendeurs Etape Sortie physique Force Faiblesse Document utilisé Enregistrement informatique • Préparation et contrôle des marchandises à livrer sur la base de BC visé par la Logistique pour les GMS ou un OC visé par le Chef de zone pour les vendeurs. erreur sur code mouvement. • La séquence numérique des BL et BE n’est pas exploitée pour s’assurer de l’exhaustivité des mouvements. • L’application informatique n’est pas verrouillée : erreur sur code dépôt. Validation du mouvement 1-1-2-2.Mémoire de fin d’étude 2010 1-1-2-1. erreur sur code mouvement. sanogo zakaria Page 63 . • L’application informatique n’est pas verrouillée : erreur sur code dépôt. erreur sur code article. Validation du • Le responsable stock contrôle et valide • Les contrôles effectués ne sont pas mouvement le mouvement. • Le responsable stock contrôle et valide • Les contrôles effectués ne sont pas le mouvement. • Fiche de stock non mise à jour. Enregistrement • La séquence numérique des BE n’est informatique pas exploitée pour s’assurer de l’exhaustivité des mouvements. Document utilisé • BE établit par le magasinier. • Rapprochement entre dépôt cessionnaire et dépôt cédant si le mouvement est correctement constaté. BE (vendeurs). • Etablissement d’un BL (GMS) ou d’un • Fiche de stock n’est mise à jour. erreur sur code article. documentés.Sortie inter-dépôts Etape Sortie physique Force Faiblesse • Préparation et contrôle des marchandises à livrer sur la base de BC visé par Logistique. d’une manière claire.Mémoire de fin d’étude 2010 1-1-2-3.Les procédures ne définissent pas.Mise au rebut Etape Sortie physique Document utilisé Force • Mise au rebut autorisé par le directeur central Faiblesse Enregistrement informatique Validation du mouvement • Etablissement d’un BRE comme en sortie • Fiche de stock n’existe pas pour les articles en retour. . documentés. Cette situation laisse une marge de manœuvre importante aux utilisateurs pour concevoir des traitements nonprogrammés qui leurs sont propres . le traitement des conflits et incidents. les informations à renseigner. Celle-ci est traitée à part dans un document séparé. .Les procédures ne traitent pas clairement la manipulation de l’application informatique. la gestion des documents. pas exploitée pour s’assurer de l’exhaustivité des mouvements. • Le responsable stock contrôle et valide • Les contrôles effectués ne sont pas le mouvement. Cette sanogo zakaria Page 64 . tels que : les contrôles obligatoires. • Saisie du mouvement sur la base du • La séquence numérique des BRE n’est BRE.Conception des procédures appliquées L’examen des procédures mises en place a permis de dégager les insuffisances suivantes : .Examen général du système d’information 1-2-1. Elles n’évoquent pas non plus les mesures disciplinaires en cas de défaillance . 1-2.Les procédures ne traitent pas certains aspects importants. les responsabilités de chaque intervenant dans la gestion de stocks. la démarche à suivre et les personnes autorisées à le faire.Certains codes mouvement sont utilisés dans les deux sens (entrée et sortie). En effet.Mémoire de fin d’étude 2010 situation réduit. Ce paramétrage est entaché de risque d’erreur . le système prévoit une vingtaine de codes.Pour chaque dépôt. sanogo zakaria Page 65 . l’importance de l’aspect informatique dans le processus de gestion de stocks . . l’utilisateur risque de commettre des erreurs dans l’imputation du code mouvement . .Les flux de marchandises affectant le stock.Qualité de l’application informatique de gestion de stocks L’examen du fonctionnement du module « gestion de stocks » a permis de relever les faiblesses de conception suivantes : . La régularisation a été faite en générant un mouvement en sens inverse ce qui a permis de corriger l’erreur sans pouvoir traduire l’image fidèle en termes de flux. l’opération de saisie et de contrôle des flux devient lourde avec un risque d’erreur important . l’utilisateur de l’application peut manipuler l’intégralité des codes mouvements sans qu’il soit auto-bloqué par le système informatique.La procédure ne définit pas les modalités de correction des erreurs. . multipliés par le nombre d’ailleurs significatif de transactions. dans l’esprit de l’utilisateur. Etant donné que tous les dépôts ne devrait pas être mouvementés avec tous les codes mouvement. dont une partie a omis de saisir l’opération à son niveau. 1-2-2. sont traduits par la saisie du code mouvement. Nous citons à titre d’illustration le cas d’une cession inter-dépôt entre Casa et Rabat. Dans ces cas. les utilisateurs ont une marge de manœuvre importante pour concevoir à leur manière le procédé à suivre pour régulariser une double saisie ou corriger une erreur de saisie par exemple. L’application n’est pas paramétrée d’une manière à prendre en considération l’environnement d’exploitation. . Cette façon de traitement risque de corrompre les valeurs attribuées aux stocks comptabilisés. . en sélectionnant automatiquement le dépôt où l’opération a été initiée. l’application informatique demande à l’utilisateur d’indiquer le dépôt source et le dépôt destination concernés par le mouvement (sauf le cas d’achat de marchandises où l’application demande uniquement le dépôt destinataire). en spécifiant leurs fonctions et leurs attributions. le système ne mouvemente pas automatiquement le dépôt MP Casa. de mouvementer au maximum deux autres dépôts externes volontairement ou par erreur. situé physiquement sur un site A. les mots de passe utilisés pour l’accès à l’application ne font pas l’objet d’une actualisation périodique suivant une procédure bien définie. applicable par défaut pour les rubriques non servies. même quand le service comptable ne traite pas la valorisation faute d’indication des prix d’achat des articles concernés. Cette situation laisse la possibilité pour un opérateur. Cette situation risque de conduire à une utilisation non conforme de ce champ. alors que ces données sont hors champ d’utilisation au niveau des dépôts et relèvent de la compétence du service comptable. pour une opération d’achat initiée au niveau du site de Casablanca.Pour l’enregistrement d’un mouvement donné.Les procédures en place méconnaissent la liste des utilisateurs autorisés à accéder à l’application informatique.Mémoire de fin d’étude 2010 . Par ailleurs.Le système permet une validation de la valorisation des entrées du mois. Cette situation ne permet pas à l’entreprise de relever les éventuelles sanogo zakaria Page 66 . . Dans ce cas. la validation est faite par la mention automatique du prix « zéro ».L’interface de saisie des articles appelle le champ « Prix Unitaire et libellé ». une fois le code du mouvement entrée-achat est sélectionné. Ainsi. ce magasinier qui est le 1er responsable de l’existant physique en stocks.Nous avons constaté que l’organisation. ne tient pas en compte la dimension de séparation des fonctions encore moins la prévention des incompatibilités par des contrôles supplémentaire au niveau du siège. il est prévu d’après les fiches de fonctions que les magasiniers doivent mettre à jour les fiches de stock manuelles par produit et que le chef comptable est responsable de la mise à jour de l’inventaire théorique sur l’application informatique. le magasinier cumule un certain nombre de taches incompatibles.La saisie d’une sortie d’article est acceptée par le système même en l’absence de stocks et/ou de l’existence de quantités au-dessous de celles saisies en sortie. nous avons constaté que les fiches manuelles ne sont renseignées correctement et elles sont établies au niveau de dépôt principal seulement. En effet. s’occupe de la saisie des mouvements sur l’application sanogo zakaria Page 67 . mise en place au niveau des différents sites géographiques. détournement ou vol de bien . .Organisation et structure L’examen des procédures. Cette situation laisse apparaître anormalement des quantités en stocks négatives. Par conséquent. Par ailleurs. . des fiches de fonctions des personnes impliquées dans la gestion des stocks et leur rapprochement avec les travaux et tâches accomplis sur le terrain permettent de constater ce qui suit : . 1-2-3. il existe un risque de perte. ces fiches ne sont pas exploitées pour d’éventuels travaux de justification des écarts et que l’inventaire permanent est assuré par les agents de saisie au niveau des dépôts.Mémoire de fin d’étude 2010 situations d’incompatibilité et de conflit d’intérêt.En matière de tenue d’inventaire permanent. nous avons constaté qu’au niveau de Marrakech. Or sur le site. A titre d’exemple. valide cette saisie et participe aux opérations d’inventaire physique . o tous les bons en circulation sont correctement utilisés à des fins précises . cette situation dénote d’un défaut de maîtrise des flux et des supports circularisés.Documentation des flux et supports des mouvements L’examen des types de documents utilisés pour tracer les flux de marchandises permet de relever certaines insuffisances. A titre d’exemple : . En effet. 1-2-4. Ainsi. la désignation des responsables utilisateurs en matière de centralisation. o tous les bons épuisés sont correctement validés et archivés (souche). la société ne peut pas s’assurer que : o tous les bons imprimés sont en sécurité dans un endroit sûr . . Les mauvaises utilisations constatées sont récapitulées dans le tableau suivant : sanogo zakaria Page 68 . o tous les bons utilisés sont systématiquement pris en charge par l’application informatique (saisie) . distribution et classement.Mémoire de fin d’étude 2010 informatique.Suivi des bons en circulation : aucune procédure ne prévoit le suivi de la séquence numérique des bons émis. le même type de bon peut être utilisé anormalement pour constater plusieurs mouvements dans les deux sens (entrée et sortie).Manque de précision dans les règles d’utilisation de chaque document interne. Nous avons constaté l’absence de notion de « bons dédiés » à telle ou telle opération . l’indication des prix d’achats pour les articles saisis en entrée et le solde des opérations intra-groupe avant tout démarrage d’opération d’inventaire .Mémoire de fin d’étude 2010 Document Bon de retour Entrée Retour de marchandises du client . Retour de marchandises inter dépôt. o Le pointage de l’historique des entrées avec les bons n’est pas documenté . o Le rapprochement entre les quantités enlevées et celles facturées n’est pas documenté . Sortie Vendeurs.Insuffisance en matière de documentation des contrôles et justification des écarts : o Le pointage de l’historique des saisies validées n’est pas conservé . Sortie vente directe. Retour de marchandises inter dépôt. Sortie GMS. Retour de marchandises du vendeur . Mise au rebut. Ventes au personnel. Sortie Vendeurs. Bon de livraison / Avoir Retour Vendeur. sanogo zakaria Page 69 . . Bon d’enlèvement Entrée inter-dépôt Sortie inter dépôt. Sortie Retour de marchandise vers le fournisseur d’origine. Retour immédiat GMS. o Le visa du responsable stocks sur les bons de réception n’est pas formalisé lors de la validation des saisies . o L’absence de contrôle formalisé sur la validation de toute les opérations de saisie. Sortie GMS. Retour vers le magasin principal. o Des états des écarts. Même en cas d’existence de ces états. 1-3. Les dossiers d’inventaire examinés permettent de constater que : o Leur contenu n’est ni exhaustif ni standardisé .Mémoire de fin d’étude 2010 o La justification des écarts sur stocks par rapport à l’inventaire physique n’est pas établie. . pour certains dépôts il existe le relevé d’inventaire des deux équipes. suite aux recoupements entre l’inventaire théorique et l’inventaire physique.Les instructions d’inventaire envoyées aux différents dépôts avant le démarrage des opérations ne précisent pas les noms des membres d’équipe devront participer au recensement des articles. ce qui rend l’accès à un dossier donné une tâche fastidieuse . pour d’autres il y a seulement les états provisoires et pour d’autres on trouve l’état définitif .Inventaire physique La revue de la procédure d’inventaire physique et l’examen des dossiers des inventaires effectués permettent de formuler les remarques suivantes : La procédure en vigueur ne précise pas de règles quant à la centralisation et au classement des dossiers d’inventaire au niveau du siège. o Ces dossiers sont classés de manière désordonnée . o Difficulté d’identifier les états des inventaires et de distinguer entre les états définitifs et les états provisoires et ceci faute de soulignement au niveau de l’entête des mentions « définitif » ou « provisoire ». Celles-ci sont composées pour la majorité des cas des personnes relevant des dépôts sanogo zakaria Page 70 . ne sont classés que pour quelques dossiers. Elles se limitent à signaler le fait que les états d’inventaire doivent être signés par deux équipes. les écarts sont dégagés sans toutefois donner des explications documentées sur leur origine . Mémoire de fin d’étude 2010 concernés (chef dépôt, magasinier, agent de saisi…). L’absence d’indépendance en matière de recensement physique, diminue la qualité et la valeur de ces inventaires ; - L'arrêt des mouvements pendant la période d'inventaire physique est quasiment impossible surtout au niveau des principaux dépôts. Pourtant, Les procédures en place ne prévoient pas de contrôles de nature à permettre une maîtrise totale des flux de mouvements durant cette période ; - Les fiches d'inventaire sont revêtues dans certains cas de la signature d’une seule équipe au lieu des deux prévues par la procédure. Celles récapitulant les quantités inventoriées au niveau des dépôts mobiles sont signées uniquement par les vendeurs. Ces situations risquent de remettre en cause l'exactitude des quantités relevées ; 1-4- Valorisation de stock La méthode de valorisation retenue est le CMUP. Toutefois, le contrôle de la bonne application de cette formule, au niveau de l’application informatique, permet de relever que le prix moyen est déterminé sur la base du coût du stock initial au début de l’année et des entrées de marchandises courant l’année, sans tenir compte des flux de sorties. En cas de variation des prix d’achat, ce qui est le cas pour les produits commercialisés, cette méthode de calcul ne permet pas de reproduire fidèlement un CMUP en conformité avec les règles comptables en vigueur et risque de remettre en cause la valeur des stocks comptabilisée ; Les prix d’achat servant à la valorisation ne tiennent pas compte du coût du transport engagé par l’utilisation des moyens propres de la société ou le recours à la sous-traitance ; sanogo zakaria Page 71 Mémoire de fin d’étude 2010 - Les remises de fin de période ne sont pas prises en compte pour l’actualisation des prix de valorisation servant à l’évaluation des stocks comptabilisés et ceci faute de disposer d’une visibilité sur ces remises ; - La responsabilité de valorisation des stocks incombe au service comptable. Ce dernier, après contrôle des quantités facturées (d’après les factures) et des quantités saisies en entrée, renseigne les prix des articles concernés sur la base des factures. En cas de non réception de factures, la procédure ne précise pas la voie à suive pour la valorisation. 2- Impact de l’évaluation des risques sur le contrôle des comptes Risques (ou anomalies) identifies • La séquence numérique des documents utilisés n’est pas respectée. L’entreprise ne peut pas prétendre la maîtrise de tous les mouvements de stocks et de leur enregistrement. Incidences possibles sur les comptes Remise en cause de l’exhaustivité des mouvements et par conséquent travaux approfondie sur la cohérence globale du circuit achats / stocks / ventes : • Procédure analytique (bilan matière, évolution pluriannuelle des principaux ratios, recoupement avec les entreprises du groupe, comparaison avec • L’apposition du visa, par les responsables des entreprises du même secteur…) ; concernés, sur les documents utilisés n’est pas systématique. • Sondages ; • Confirmation de tiers. • Les fiches manuelles de stocks ne sont pas tenues. • L’application informatique ne présente pas une assurance raisonnable en termes de fiabilité et de sécurité des informations. Absence de maîtrise des flux physiques risque de perte pour l'entreprise ; Risque d’erreur sanogo zakaria Page 72 Mémoire de fin d’étude 2010 • La procédure d’inventaire physique Le résultat des inventaires physiques centralisées et comporte des insuffisances en matière de saisies au niveau du siège ne reflète pas une qualité satisfaisante. clarté et fiabilité. • Les dossiers d’inventaire physique ne reflètent pas une qualité satisfaisante en Nos travaux devront s’appuyer sur : matière de sérieux de l’opération, d’exhaustivité des dépôts et fiabilité des comptages. • L’assistance à l’opération de prise des inventaires pour un échantillon de quelques sites les plus importants ; Manque de fiabilité des données issues de l’inventaire physiques Actif fictif ou surévalué ; Risque de perte et de • Validation des dossiers d’inventaire et leur détérioration rapprochement avec le résultat final à obtenir. La méthode de valorisation retenue par la société n’est pas conforme aux dispositions du plan comptable marocain. Les stocks ne sont pas correctement évalués. Il convient de donner une attention particulière, lors de la révision des comptes, aux aspects suivant : Mauvaise valorisation des stocks Risque • Estimer la valeur du stock par rapport à celle retenue par l’entreprise ; fiscal ; Actif fictif ; Risque de perte ultérieure ; Transfert de marge au sein du groupe • Apprécier la politique de dépréciation retenue ; • Etablir un examen analytique avec un bilan matière valorisé et recouper avec les achats et ventes de la période. 3- Le contrôle des comptes Compte tenu des exigences et contraintes du cabinet, nous avons été dans l’incapacité de faire un contrôle des comptes chiffré dans le cadre de notre mémoire. Nous allons donc présenter le programme de contrôle des comptes qui sera appliqué à cette entreprise. L’objectif de l’application du programme de travail ci-dessous, est de s’assurer que : sanogo zakaria Page 73 Mémoire de fin d’étude 2010 - les montants inscrits dans les comptes annuels représentent tous les produits physiquement identifiables qui appartiennent à l’entreprise ; - ces produits sont correctement évalués ; les différences constatées entre l’inventaire permanent d’une part et l’inventaire physique d’autre part, ont été expliquées, portées à l’attention de la Direction, et ajustées dans les comptes du grand livre, dans l’inventaire permanent, et sur les fiches de stock ; D’une manière générale, la nature des travaux à mettre en œuvre se résume dans les points suivants : Nature des travaux à faire Obtenir le tableau récapitulatif des stocks et l’analyse des mouvements de provision par rapport à l’exercice précédent. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne. Examiner les variations de stocks d’un exercice à l’autre et l’évolution des principaux ratios afin de s’assurer qu’aucune variation anormale n’est intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions. Vérification des quantités : o Assister à l’inventaire physique périodique et vérifier que les procédures (telles qu’évaluées avec le questionnaire spécifique) sont correctement appliquées. o Rapprocher les informations relevées lors de l’inventaire de l’état final des stocks (sondages, exhaustivité de la récapitulation,…) o Si les quantités finales par produits résultent de la centralisation de plusieurs zones de comptages, vérifier les additions. Au cas où les inventaires physiques ont lieu à une date antérieure à celle du bilan : o Pointer les montants du grand livre à la date de l’inventaire avec les états récapitulatifs valorisés des stocks à cette date. sanogo zakaria Page 74 Pour les mêmes données. vérifier la réception par la suite. vérifier avec les documents d’expédition. o Le montant des stocks inscrits au bilan. S’il y a eu un changement. factures de douane. Pour les marchandises en transit. etc. ou dans la méthode de calcul de la provision pour dépréciation. ventes et achats vérifier que : o Les dernières réceptions de l’exercice o Les dernières expéditions o Les autres mouvements ont été correctement pris en compte.. Vérifier que les frais de transport relatifs à ces mouvements ont correctement été enregistrés sur l’exercice. Séparation des exercices : En liaison avec le contrôle des postes clients et fournisseurs.. douane. Pour les stocks détenus par des tiers ou pour des tiers : appliquer la procédure de confirmation directe ou assister aux prises d’inventaire physique. vérifier que les premiers mouvements de l’exercice suivant n’ont pas été enregistrés sur l’exercice en cours.Mémoire de fin d’étude 2010 Nature des travaux à faire o Rapprocher les montants inscrits en entrées et sorties de stocks au grand-livre avec les achats et ventes. expliquer les variations par rapport aux périodes précédentes et par rapport à la politique de la société. Valorisation : Pour les marchandises vérifier avec les factures que les prix de revient utilisé (calculé selon CMUP) incluent bien les frais de transport. Comparer les stocks aux coûts de marchandises vendues pour les principales catégories de stocks (déterminer le « nombre de jours de vente en stock »). Considérer s’il y a eu un changement dans la méthode de valorisation. sanogo zakaria Page 75 . calculer l’effet de ce changement sur : o Le résultat de l’exercice. Dépréciation : S’assurer que la provision pour dépréciation des stocks en mauvais état. o Discussion avec le service commercial concernant l’évolution des ventes et les commandes . Enregistrement comptable : Vérifier le montant des stocks d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent. Vérifier la distinction. o Consultation des procès-verbaux du conseil d’administration pour les développements économiques pouvant affecter l’entreprise. Pointer le montant des stocks. Informations complémentaires et hors bilan : sanogo zakaria Page 76 . Vérifier les calculs et les additions des états des stocks : s’assurer que les montants sont raisonnables. S’assurer que la couverture d’assurance sur les stocks est suffisante. Expliquer les variations. si le budget n’est pas fait en quantités. Autres contrôles : Se renseigner pour savoir s’il y a des nantissements ou d’autres engagements sur les stocks. invendable ou à rotation lente est suffisante par : o Comparaison des quantités en stock avec les quantités de vente budgétées pour l’exercice suivant. avec la balance générale et les comptes annuels.Mémoire de fin d’étude 2010 Nature des travaux à faire Comparer le prix de revient des principales catégories de stocks avec leur prix de revient à la fin de l’exercice précédent. d’après l’état récapitulatif. S’assurer que les stocks en provenance des sociétés de groupe n’ont pas été achetés et valorisés aux prix différents de ceux en vigueur sur le marché. ou. entre la provision déductible et non déductible fiscalement. Vérifier que les stocks ne sont pas valorisés au-dessus de leur valeur de réalisation. effectuée par l’entreprise. (conventions réglementées). avec les quantités vendues pendant l’exercice . Mémoire de fin d’étude 2010 Nature des travaux à faire Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les stocks. sanogo zakaria Page 77 . Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés. Vérifier l’information relative aux clauses de réserve de propriété. En effet on ne peut porter un jugement sur les Etats financiers de l’entreprise en faisant abstraction des réalités techniques. Enfin nous pouvons conclure en soulignant l’apport du stage : plus qu’un approfondissement de la méthodologie d’audit. il importe qu’il examine également un certain nombre de facteurs dont l’incidence comptable est plus ou moins directe. et effectivement la conduite d’une mission d’audit requiert que les esprits y soient préparés et les techniques maîtrisées. sanogo zakaria Page 78 . juridiques. S’il veut remplir efficacement sa mission.Mémoire de fin d’étude 2010 CONC LUSI ON Bien que l’activité du réviseur consiste à vérifier des données comptables et tout particulièrement le bilan des données comptable et le compte de résultat. sociales… L’auditeur devra faire appel à toutes ses qualités de jugement pour déceler ces anomalies qui peuvent être fatale à l’entreprise sans qu’elle puisse s’en douter . le champ de ses investigations doit nettement déborder de ce cadre restreint. commerciales. fiscales. et des connaissances tant comptables que financières. l’entreprise est l’endroit propice pour l’observation de l’importance des relations humaines. de la communication et de la psychologie pour un auditeur. fiscaliste. l’auditeur se doit d’être un fin psychologue. sanogo zakaria Page 79 . un bon communicateur pour obtenir l’information recherchée au moment voulu et doit témoigner d’un savoir-faire organisationnel qui puisse lui faire économiser du temps et faire preuve de professionnalisme. financier et comptable.Mémoire de fin d’étude 2010 Bien plus qu’un juriste. Mémoire de fin d’étude 2010 BIBLIOGRAPHIE Code Général de la Normalisation Comptable. n° 1. 2005 : « The Role of Auditing in Investor Protection ». Union Edition Le contrôle interne des risques . Editions d’Organisation Jean Emmanuel Combes et Marie Christine Labrouse. 1997. January. ROBERT Obert. Editions d’Organisation La pratique de l’audit . Audit Financier et contrôle de gestion Ed. pp. Patterson (Evelyn R. Paul).Herve Laurent –ECONOMICA Mémoire d’expertise comptable sous le thème: « La démarche d’audit dans le cadre d’une mission de commissariat aux comptes » Décembre 2006 Newman (D. cabinet NEXIA Pratiques des normes IAS/IFRS. sanogo zakaria Page 80 . Démarche d’audit des stocks. Volume 80.) and Reed Smith (John). 289-313. The Accounting Review.