Grec - Civilisation (at)

March 23, 2018 | Author: Anonymous 6N5Ew3 | Category: Apollo, Eros, Aphrodite, Delphi, Oracle


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Description

-Aêbatοn (tÒ) [= lieu où il est interdit de pénétrer] : partie sacrée du temple où habite la puissance divine.Quand l’êbatοn est couvert au coeur de temple construit il s’appelle êdutοn tå ÖAbdhra : Abdère : colonie sur la côte de Thrace, fondée en 656 par Clazomène (Démocrite, Protagoras) ¶ ébdhr€thw, οu (ı) : abdéritain = habitant d’Abdère 2. imbécile, sot. ÉAgam°mnvn : Agamemnon, fils d’Atrée (les Atrides), roi d’Argos et de Mycènes, assassiné à son retour de la guerre de Troie par sa femme Clytemnestre. égersikÊbhliw : mendiant de Cybèle ÖAgiw, idοw : Roi de Sparte fondateur de la famille des Agides (Hérodote VI, 51-52) ÉAgοrã : place publique de la ville basse du quartier du Céramique ( place de marché puis lieu d’échange de propos, lieu où se constitue l’opinion publique des citoyens et où se déroule la vie politique à Athènes depuis Solon et l’abandon de l’acropole comme lieu d’exercice du pouvoir politique. (fonctions politiques, administratives, judiciaires et religieuses)  le forum à Rome ). Chez Homère le mot signifie assemblée du peuple. On trouve sur l’agora : 1. le bοuleutÆriοn ( siège de la Boulè / Ouest ) 2. la yÒlοw ( siège des prytanes / Ouest ) 3. le stratÆgiοn (siège des 10 stratège / Ouest) 4. l’≤lia€a : le tribunal populaire, l’Héliée (qui siège en plein soleil / Sud) 5. le ≤faiste›οn : temple d’Héphaïstos, à côté de la Boulè (Ouest) 6. la stοã tοË basil°vw = stοã bas€leοw = tÚ bas€leiοn (portique où siège l’archonte-roi et où sont publiés les lois et décrets / Nord-ouest) 7. le mhtr“οn : le temple de la mère des dieux ( Ñ R°a = Kub°lh ), dans lequel sont conservées les archives de la cité (ouest) 8. le bvmÚw t«n d≈deka ye«n : l’autel des douze dieux, centre religieux de l’agora (nord) égοranÒmοw (ı) : agoranome = magistrat chargé de surveiller les marchés, de veiller au commerce des grains, d’assurer la police urbaine [édile à Rome]. Ils sont responsables du zugοstãsiοn, bâtiment qui recueille la balance ( ı zugÒw, οË ) publique, servant d’étalon pour les pesées sur le marché. 5 agoranomes tirés au sort pour un an pour Athènes, 5 pour le Pirée ég≈n (ı) [> êgv] : 1. réunion publique 2. compétition sportive, rivalité 3. joute oratoire, concours de tragédie lors des Dionysies (instauré en 449) 4. procès judiciaire ég≈n timhtÒw : procès sans peine établie par la loi. C’est le demandeur qui propose une peine, à quoi répond le défendeur en proposant une peine de substitution s’il est condamné (éntitimÆsiw). Il ne faut pas confondre l’agôn avec les combats militaires, la bataille (≤ mãxh, ≤ naumax€a, ≤ flppοmax€a) édÊnatοi : les invalides (les citoyens pauvres invalides recevaient un obole par jour de l’Etat) dοkimas€a t«n édunãtvn : examen des invalides. Chaque année la Boulè votait à partir d’une liste les bénéficiaires de l’allocation d’invalidité. êdutοn (tÒ) : 1a partie sacrée du temple bâti, inaccessible aux profanes (ı fidi≈thw, οu) éeylÒfοrοi : ceux qui ont gagné le premier prix de lutte à des jeux grecs ÉAyhnç : Athéna (Déesse Vierge + Hestia et Artémis, création typiquement aryienne, selon une idéologie ascétique et psychique : il ne faut pas se reproduire mais se détacher, se purifier. Encore une fois l’ascétisme n’est pas sémitique (judaïsme et christianisme), il est aryen. Dans le monde sémitique, l’immortalité s’obtient par la sexualité et la reproduction. Sur ce point Platon, Le Banquet, discours de Diotima). Sortie du front de Zeus. La jeune fille (Pallãw) hostile à Aphrodite. Elle prend le parti des Achéens durant la guerre de Troie et soutient Achille et Ulysse. Elle protège en veillant du haut des Acropoles : elle est Pallãdiοn, statue sur pied de la déesse qui a des vertus magiques de protection (située à Troie et dérobée par Ulysse et Diomède). Athéna est protectrice ( med°οusa ) des cités (Pοliãw). Elle est dispensatrice de la victoire (NikhfÒrοw). Elle fait naître l’olivier = protectrice de l’Attique, elle favorise la fertilité des plantes ( Ñ Ug€eia). Elle est porteuse de paix (efirhnhfÒrοw). Elle garantit la jutice (y°miw). Elle esr l’ouvrière ( É Ergãnh), patronne des technaï son emblème : la chouette (≤ glaËj, glaukÒw) = la déesse aux yeux pers ( glauk«piw, idοw ). Quatre temples à Athènes : l’Hécatompédon ( ÉEkatÒmpedοn) des Pisistratides, détruit partiellement par les Perses de Xerxès en 480, Le Parthénon de Périclès de style dorique (Paryen≈n, vnοw = la demeure de la jeune fille, dans lequel se trouve la statue de Phidias la pary°nοw xruselefant€nh, en or et en ivoire, statue assise, en l’honneur d’Athéna Parthénos. Architectes : Iktinos, Callicratès et Phidias. Le Parthénon n’a jamais servi au culte. Il est le lieu sacré où l’on dépose le trésor public), l’Erechthéion (tÚ ÉEr°xteiοn) qui est le temple de style ionien le plus ancien et le plus sacré de l’Acropole. Son êdutοn recouvre la faille sacrée (xãsma). La partie Est est dédiée à Athéna Polias, la partie Ouest à PoséidonErechthée; l’Athéna Nikè, temple de style ionien à deux colonnades (émfiprÒstulοw : un rang de colonnes dégagées sur les deux façades), contruit par Callicratès. ÉAyhnç Pοliãw = le xoanon, idole en bois d’olivier, dite « tombée du ciel » càd non fabriquée par une main d’homme (jÒanοn ) d’Athéna qui siégeait dans l’Hécatopédon est placée dans l’Erechtheion. Il correspondrait selon la légende au Palladion d’Athéna dérobé par les Grecs aux Troyens. Le xanion reçoit le péplos safrané des arréphoroï lors des Panathénées et de sa procession (pοmpÆ); on célèbre la victoire des Olympiens sur les fils de la Terre : triomphe de l’ordre politique sur la violence chaotique des origines. Deuxième statue de Phidias à l’extérieur du sanctuaire, le bronze de l’ ÉAyhnç prÒmaxοw. 3 autels dédiés à Athéna sur l’Acropole (Athéna Hygie ( Hygieia), Niké, Polias). A l’occasion des Panathénées, courses de quadriges (tÚ t°yrippοn = le quadrige / flppikÚw ég≈n) avec aurige (≤n€οxοw : le cocher; ≤gem≈n = auriga : conducteur de char de courses) et apobate (épοbãthw = desultor, écuyer chargé d’équilibrer le char par des positionnements acrobatiques). Courses aux flambeaux (lampadhdrοm€a), transmission du feu sacré des jardins d’Académos vers l’Acropole, par des relais issus des 10 tribus. Procession pour porter le péplos safrané à l’Erechtheion (Grandes Panathénées tous les quatre ans instituées par Pisistrate). Athéna et Érichthonios ( ÉErixyÒniοw ), fils d’Héphaïstos et de la Terre (tentative de viol d’Athéna par Héphaïstos). C’est Athéna qui recueille Erichthonios, l’homme-serpent, et l’installe dans l’Acropole. Il aura un fils Pandion qui aura un fils Erechthée ( ÉEreyxeÊw )  guerre d’Erechthée avec Eumolpos (EÎmοlpοw), roi de Thrace, fils de Poséïdon, tué par les Athéniens. Eumolpos est venu à Eleusis instituer les mystères (la famille des Eumolpides est chargée de veiller au bon déroulement des mystères). Les Olympiens doivent vaincre des héros chthoniens [cf. Apollon devant vaincre le Python]. Initialement il y a concurrence entre Athéna (la pensée de Zeus. Zeus avala Métis (M∞tiw) et donna naissance à Athéna) et Poséïdon, dieu de la mer et des tremblements de terre L’Athéna mélancolique et son péplos à rabats (épοptÊgma), avec sa lance (tÚ dÒru), son casque (tÚ krãnοw) et son bouclier (tÚ ˜plοn = le grand bouclier ≠ ≤ ésp€w, €dow : le petit bouclier rond) càd la panoplie complète d’un hoplite (+ l’égide (≤ afig€w) visible sur la statue de Phidias du Parthénon = cuirasse faite avec la peau de la chèvre Amalthée, avec des franges garnies de serpents et une tête de Gorgone au centre. Athéna porte l’égide sur sa poitrine. Chez Zeus l’égide est une cape par laquelle il terrifie ses adversaires, particulièrement les Titans ). Athéna, protectrice des héros : Héraclès, Persée (PerseÊw), Bellérophon (BellerofÒnthw), Ulysse ÉAy∞nai, «n (afl) : Athènes (quartiers : Céramique (KerameikÒw = Agora), Scambonidaï (résidentiel, au nord), Collytos (populaire, au sud de l’Acropole), Mélitè (populaire, à l’ouest), Agrylè (Nouvelle-Athènes =Athènes romaine, à l’est, vers le Lycée), les Longs-Murs de l’architecte Hippodomos vers 450 (tå makrå te€xh), le Pirée (port civil [ ı PeiraieÊw, °vw. A. Peiraiç] ), Phalère (tÚ Pãlhron, port de guerre + le mur de Phalère), les marais de la baie de Phalère dans lequel débouche le Céphise (KÆfisow/KhfisÒw) [ (!) il existe 2 Céphise : 1. en Boétie qui aboutit à Éleusis, 2. en Attique qui coule à l’Ouest d’Athènes et se jette dans la baie de Phalère], L’Ilissos ( Ñ Ili(s)sÒw, rivière coulant au sud, au pied de la muraille, affluent du Céphise). Colline des Nymphes = Le Pnyx et l’Aréopage. Colline des Muses au Sud-Ouest de l’Acropole (quartier de Koilè = quartier pauvre) 4 portes : Le Dipylon (NO) [vers le Céramique et l’Académie] et Argos. Il faut passer le Dipylon (tÚ d€pulon : la double porte) du Céramique. laquelle passe par la porte plus à l’ouest du Dipylon (la porte sacrée). Contruction du Parthénon avec la statue chryséléphantine (xruselefant€nh) d’Athéna Parthénos. sans passer devant le juge. sacré.la Porte sacrée (NO) [sur le voie sacrée. L’acropole redevient alors un lieu haut. réaménagement du vieux temple de l’Érechtéion. du temple d’Athéna Niké. La route qui mène à l’Académie bifurque vers le nord et longe le cimetière du Céramique situé hors des murs (seuls le corps des héros pouvaient reposer à l’intérieur des murs d’une cité). ÉAyhna›oi. La faille sacerdotale des Etéoboutades. marque de leur pouvoir politique. . utilisent l’Acropole comme place forte de garnison. 2 km hors des murs. il y a 12 oliviers consacrés à Athéna (mor€ai). de la statue monumentale de l’Athéna Promachos. la porte du Pirée (O). Les tyrans Pisistrate ( Peis€stratow ) et ses fils Hipparque et Hippias. Périclès confie à Phidias sa reconstruction (447-406). La route qui va vers l’Académie emprunte la porte nord du Dipylon et suit un peu en parallèle la voie sacrée qui mène à Eleusis (± flerå ıdÒn : la voie sacrée). vers Éleusis + route vers le Sud = Le Pirée]. Corinthe (l’acrocorinthe) et Thèbes (la Cadmée). la ville haute. ou) d’Akadémos (ÉAkãdhmow) sur le Céphise (à l’extérieur d’Athènes = Nord-Ouest). prêtres de PoséidonErechthée et d’Athéna Polias. la porte d’Acharnes [vers Marathon] (N). L’empereur Justinien fait fermer les écoles philosophiques d’Athènes. 4 acropoles célèbres : Athènes. vn : Les Athéniens Afiy€opew : Les Ethiopiens = les Visages brûlés ÉAkadhm€a : jardin (ı k∞pow. L’huile est donnée aux vainqueurs des concours des grandes Panathénées. Après la chute de la tyrannie. Proclus est le scholarque (sxolãrxhw) de l’Académie. L’Académie possède un gymnase et une palestre près desquels Platon achètera un terrain et intallera son école philosophique. Titre ordinaire en Asie mineure des magistrats. la porte sud [vers Phalère] et la porte de la mer [vers le cap Sounion] (S) En 529 ap JC. L’aisymnète doit trouver un accord et rétablir la concorde. le pouvoir politique émigre vers l’agora et la ville basse (symobole démocratique). Bois sacré où repose le héros Académos. Dans le parc d’Académos. D’autre part la course aux flambeaux lors des Panathénées part du tombeau d’Akadémos et de son bosquet sacré pour se rendre sur l’Acropole afin de porter la flamme sacrée sur les autels consacrés à Athéna. Platon fonde l’Académie en 387 ÉAkãdhmow : Akadémos ÉAkrÒpoliw : l’Acropole. L’Acropole d’Athènes sera détruite lors de la seconde guerre médique. premier roi d’Athènes. afisumnÆthw : l’aisymnète désigne un arbitre choisi entre des parties pour résoudre un conflit à l’amiable. les Pisistratides ( Peisistrat€dai ). des Propylées. dévolu au culte d’Athéna. le copte ÜAidhw [ Att ÉA€dhw. Poséidon. Afghanistan) Les Antigonides de Macédoine (+Grèce continentale) Les Attalides d’Asie (capitale : Pergame) Autonomie (Bithynie. Dionysos. A partir des consonnes gpt dérive le nom koptÒw : l’égyptien. fils de Philippe II de Macédoine (Les Argéades)  victoire de Philippe sur les Grecs à Chéronée en 338 Les diadoques se partagent à Triparadisos en 321. V. Hadès (Ploutôn = Pluton) a un temple à Eleusis. vpow) pour combattre les Titans (kun°h/kun∞ -°hw/-∞w ÖAidow). Hadès. l’enfer (údhw) et sur le Tartare. le ciel . Priape. Les fruits et les légumes (jardins d’Aphrodite. les Heures. la mer. ÖAidow. ou (ı) : l’enfer = le royaume. Bactriane) aliments : Il faut distinguer entre trois types d’aliments. Galatie. Sa demeure est largement ouverte à tous. c’est l’absence de cuisson de l’aliment et le refus du sacrifice sanglant chtonien ou de la boucherie ouranienne . le séjour des ombres ( >? a™‰a = la terre ) : Hadès. Médie. de Cerbère (K°rberow) le chien à trois têtes qui garde la porte des enfers et de sa nièce Perséphone ( PersefÒnh / KÒrh ). La terre est donc réceptacle et sol nourricier. la terre). Hadès est riche en hôtes (polud°kthw > d°xomai : recevoir). Il est souverain de la terre d’en-bas (kataxyÒniow : souterrain = ZeÁw xyÒniow). etc. le passeur qui fait traverser l’Achéron ( ÉAx°rvn). Les trois fils de Kronos (KrÒnow) se partagent le monde (Zeus. les Charites. D. capitale : Antioche) de Syrie (+ Iran. Arménie. ao. Cappadoce. Etre enterré c’est retourner dans une matrice qui nous remetttra au monde (le souterrain c’est aussi le royaume de Korè / Déméter. Atropatène. Hadès est riche aussi de promesses. Hikaptah = demeure de l’âme de Ptah. ÖAidi ] / údhw. la fille de Déméter. Il règne sur les ombres càd les morts et le royaume des morts. ev. le raisin est un fruit).A‡guptow (≤) : l’Egypte. un des noms de la cité de Memphis. Il est aidé de Charon (Xãrvn). Ce qui relie le végétarisme à l’ômophagie. A‡olow : Éole élãbastow = élãbastron : vase à parfum de forme oblonge ÉAl°jandrow. dernière reine lagide d’Égypte Les Séleucides (Séleucos I . Athéna l’emploie aussi pour se rendre invisible produisant la nuée de la déesse. A. D’où le surnom de Pluton = le riche (PloÊtvn). G. ou : Alexandre IV le Grand (356-323 Babylone). Le souterrain est lieu des morts et de la naissance (les plantes) ou de la renaissance. Il est invisible par son casque en peau de chien donné par les Cyclopes (KÊklvc. Parthie. celui qui thésaurise (les morts). capitale : Alexandrie)  av J30 C mort de Cléopâtre VII (51-30). ces aliments sont cueillis et mangés crus (végétarien comme métaphore de l’ômophagie (culte de Dionysos (le vin.). le fleuve stagnant des Enfers . orphisme et végétarisme pythagoricien). en-dessous des enfers (Tãrtarow : lieu chthonien par excellence = la résidence des tortues [?] ). le royaume d’Alexandre : Les Lagides d’Égypte (Ptolémée I. Dans la partie du territoire sanctuarisé. oignon. La cérémonie signifie que le père accepte l’enfant et de l’exposera pas (ne l’abandonnera pas). miel. pain. La nature sauvage des gibiers et des fauves. qui ne donne rien (stérilité) sous le signe d’Artémis. Les panégyries constituent donc des cérémonies religieuses panhelléniques). Le travail agricole est sous le signe de Déméter et Coré. émfikton€a / émfiktuon€a : amphictionies. orateurs chargés de défendre les intérêts de leur cité émfiktion‹w pol€w : cité amphictionique émforeÊw. raisin. ontow). lentille. C’est l’équivalent du saint des saints dans lequel aucun mortel en théorie ne peut pénétrer sans être détruit par la présence du divin. ÉAmfidrÒmia : fête qui se déroule le 5 ème jour après la naissance. Le 10 ème jour (≤ dekãth) est le jour des relevailles durant lequel l’enfant reçoit son nom. ail. il ne s’agit pas de cueillir (sull°gein) mais de cultiver (§rgãzesyai). émbros€a [émbros€h] : ambroisie (nourriture des dieux : qui enlève le caractère mortel  a + brotÒw). figue. Chou. émfikt€onew (énfiktÊonew) : députés des cités grecques cogérants des questions politiques ou religieuses (y compris les jeux panhelléniques = panÆguriw. Elle rend le corps resplendissant. dans lequel est placé le temple et l’autel. fromages. sacré (tÒ t°menow). olives. vin. °vw (ı) : amphore. Les nouveau-nés sont présentés et un membre de la famille court avec le bébé autour du foyer (ancienne probation par le feu). est l’espace le plus sacré (ex. la réunion publique du peuple ou des peuples grecs à l’occasion des différents jeux. Appelés aussi hiéromnèmes (fleromnÆmvn. C’est Lysandre qui fait pression sur Pharnabaze pour qu’il exécute Alcibiade. Confédération de cités indépendantes dans le but d’associations politico-religieuses. le bois sacré. elle est obtenue par le sacrifice fait aux Olympiens (Zeus). La viande n’est pas mangée crue mais cuite. Le temple de Delphes est administré par une amphictionie. sanctuaire oraculaire de Dodone à Épire dont les chênes sont consacrés à Zeus). Quant à la viande. pois. ils sont assistés par deux pulagÒrai.(instauration des règles du sacrifice ouranien : Hermès ou Prométhée). incorruptible. Les champs de blé résultat du travail agricole : dans ce cas. tels sont les aliments de baseconsommé par un Grec. atow (tÒ) : offrande religieuse énãkrisiw : instruction judiciaire préliminaire faite par un magistrat en vue . Mais ce qui oppose l’aliment végétal au pain tient dans la cuisson. evw (≤) : la panégyrie. éliminant l’adversaire principal des oligarques pro-spartiates. grand vase en terre cuite à deux anses = à col ≠ à panse énãyhma. Pas de viande animale qui est consommée uniquement à l’occasion des sacrifices religieux ÉAlkibiãdhw (450-404) : assassiné en 404 en Phrygie sur ordre de Pharnabaze auprès de qui il était venu se réfugier après la prise de pouvoir par les Trente appuyés par Lysandre. êlsow (tÚ) : le bois sacré dont il est interdit de tailler les arbres. Ce travail implique peine et effort (Hésiode). épis. le chef du peuple assemblé). ÉAntigÒnh. artificiel (Dédale et le labyrinthe (?)). cheveux. ênaktow : chez Homère titre de roi. En Crète. Appartiennent à cette famille : .) 3. qui vise à détourner des maux. lieu de culte chtonien aménagé. le chef exerce des fonctions religieuses. épellã. êntron : l’antre. Ceux qui ne savent pas en sortir seront dévorés ou tués par le Minotaure (Min≈taurow). etc. Ces antres sont peut-être à l’origine des labyrinthes (>labra. si le demandeur voit sa demande acceptée. de la permutation des fortunes  Isocrate De l’échange cf. lieux souterrains. «now (ı) : la salle des banquets réservée aux hommes. particulièrement de Déméter à Éleusis et de la Pythie à Delphes ênaj. antre du mont Dicté. éndr≈n. çw (≤) / ép°llai : l’Assemblée du peuple à Sparte (fonction consultative) épotrÒpaiow : apotropaïque. soit il lui donne raison (par exemple on n’a pas tenu compte du nombre des liturgies déjà assumées. soit le tribnal rejette la demande et oblige le demandeur à supporter la liturgie. la sortie étant à la fois une initiation (Eleusis (?)) et une délivrance. éparxÆ (≤) : sacrifice des prémices (éparxa€) = fruits. desquels il faut apprendre à sortir vivant. chef. à protéger (prophylactique) ÉApÒllvn (V ÖApollon. qqun refuse une liturgie et demande que l’Etat choisisse un autre citoyen. cavité rocheuse artificielle. Le labyrinthe serait-il une sorte d’arène dans laquelle se trouve un taureau de combat (taËrow) ? Ariane (ÉAriãdnh : l’araignée) est la Dame du labyrinthe qui aide les mystes à sortir de l’Enfer que réprésente l’antre ou le labyrinthe (Eleusis (?)). ce dernier refuse  procès 2. le dieu des portes. Antre d’Amnisos. à la différence des cavernes naturelles. à la différence en cela des peuples asiatiques. première barbe. Ariane est trahie par Thésée qui l’abandonne à Naxos où elle rencontre Dionysos éntvmos€a : serment réciproque des parties (demandeur et défendeur) au début d’un procès qui jurent de dire toute la vérité et de ne pas fournir de fausses preuves. En tant qu’anax.d’un éventuel procès énãktoron : temple. A ÉApollv) [sans doute d’origine asiatique : hittite (?) Apulunas. Ce terme ne désigne pas une fonction mais est un simple titre vocatif (Anaxagore : celui qui est à la tête de l’agora. des grottes (spÆlaion)). hypogées funéraires. hw : Antigone ént€dosiw : procédure de l’échange des biens. Les Indoeuropéens séparent la fonction politique du roi de la fonction religieuse de l’anax (pontife). pierre. antre de l’Ida. la personne que le demandeur désigne à sa place peut accepter la liturgie ou la refuser à son tour en exigeant l’échange des fortunes avec le demandeur ce que le demandeur n’a pas le droit de refuser. 1. Arès. Né des amours de Zeus et Létô dans l’île de Délos. Athènes envoie un bateau. tous les huit ans fêtait la victoire du dieu sur le Python Aux Panégéries de Délos en l’honneur d’Apollon. Le lieu devient Puy≈. Il préserve du mal (élej€kakow = qui détourne le mal. il vainc les puissances chthoniennes qui se mettent à la servir (le Python Puy≈n). La Pythie est assistée par deux prêtres appelés prophètes. l’ambigu). Apollon ne réside pas à Delphes : il est un dieu itinérant (épÒdhmow). Soutiendra les Troyens avec Artémis dans la guerre de Troie. bouc émissaire (farmakÒw) Apollon Patr«ow. Son animal emblématique est la dauphin. Joueur de lyre Dieu solaire. Il séjourne chez les Hyberboréens ( ÑUperbÒreoi). Les animaux chantant sont ses symboles (cigale et rossignol) Quand il s’éloigne et que Delphes est laissé au règne de Dionysos (l’hiver). aède à la lyre et pasteur.Artémis. le Létoïde. Son second séjours se fait à Delphes. protecteur des marins (? Delfo€ / delf€w). §p€kourow = qui vient au secours). médecin ( fiatrÒw ). tous les quatre ans. Héphaïstos. Ces dieux asiatiques d’Asie mineure. il lave les souillures de l’âme (époloÊvn). Apollon ÉAguieÊw : il garde les seuils (prostatÆriow). Il y a à Athènes comme à Sparte des exégètes (§jhghta€) spécialistes d’interpréter les dits de la Pythie. Ancien dieu solaire (cf. protecteur des phratries. d’Anatolie (Phrygie) ou de Syrie seront soutiens des Troyens contre les Achéens] : Apollon. Dieu vénéré à Delphes. précipitation dans la mer (katapontismÒw) d’une victime humaine. Le jour appelé koure«tiw. le dieu va se purifier. Père d’Orphée qu’il a eu avec Calliope (Moushg°thw : conducteur des Muses). les jeunes garçons admis dans les phratries devaient offrir une boucle de cheveux à Apollon. Il protège les champs (des rats dont il est le patron et les bergers des loups) et les plantes. la mort de Socrate) Sur la falaise blanche de Leucade (Hom. La Pythie. Les Jeux Pythiques à Delphes. Rudra védique). il se déplace sur son char (tÚ ërma) attelé par des cygnes ≠ Hélios. Durant la fête les condamnations à mort sont interdites à Athènes (cf. qui est son lieu de résidence principal. A Delphes. mais souvent ambigus (Loj€aw : l’oblique. La Pythie reçoit sur son trépied (˜lmow) les consultants dans l’adyton (tÚ êduton). . dieu des troupeaux. devin. Apollon est l’archer (tojofÒrow / érgurÒtojow / §kathbÒlow : qui lance ses traits à distance). le Septérion (SeptÆrion). Ayant tué le Python. Quand il revient à Delphes (§pidhm€a ≠ épodhm€a) on l’honore par des péans qui célèbrent l’épiphanie du dieu et chantent sa gloire (ı pai≈n. Il est dispensateur d’oracles (XrhstÆriow > tÚ xrhstÆrion : l’oracle). «now). Il est Apollon Pythien en tant qu’il a vaincu le Python. éclatant (Fo›bow). Od. Apollon est violent et orgueilleux (étãsyalow). titre qu’il partage avec Hermès (NÒmiow). tous les ans.11). épotrÒpaiow = tutélaire. il est archer. Dionysos (thraco-phrygien). Il est purificateur (kayãrsiow). on compose des dithyrambes (ı diyÊrambow. ou). 24. Son chiffre = 7. Aphrodite. Il est évoqué par les éphèbes dans leur serment de fidélité à la cité d’Athènes. O. il a perdu son pouvoir politique pour ne conserver qu’un pouvoir judiciaire et religieux (homicide et défense d la religion de l’Etat). Dieu oraculaire de la lyre et de l’arc (celui d’Athènes et de Delphes) épolog€a : discours visant à détourner l’accusation. plaidoyer du défendeur. Primitivement corps aristocratique exerçant un droit de contrôle sur les lois votées par l’Assemblée. . Soeur d’Apollon. Elle est la vierge toujours indomptée (édmÆw). Dieu de la guerre. Archère. Elle est donc la divinité des choses extérieures. ionienne (Lycien) : fils de Létô. Il est formé par les anciens archontes sortis de charge. Entre l’Agora et la Pnyx. Elle impose à Agamemnon le sacrifice d’Iphigénie. Elle est la Bruyante (keladeinÆ) à la tête de ses meutes de chiens. de la lune (ÑEkãth : Hécate. au sens du génitif subjectif : le plaidoyer tenu par Socrate devant ses juges ≠ katÆgorow : l’accusation érgurãspidew : porteurs de boucliers d’argent = troupes d’élite macédoniennes ÖAreiow pãgow : Aréopage = la colline d’Arès. Tribunal de l’Acropole (Au Sud de l’Agora. la sagitaire à l’arc d’or (fiox°aira). direction de la Grande-Ourse. le tueur (ÉAna€rhw). evw : Arès (épÒtimow §n yeo›w yeÒw : dieu non honoré parmi les dieux [Soph. Depuis 462. celle ( ÉElafia€a) qui poursuit les cerfs (§lafhbÒlow). C’est au cours de cette comparution que Denys se convertit (Denys l’Aréopagite ≠ Pseudo-Denys le théologien) (A. le fou (mainÒmenow). prétresse de la déesse. Il est la plus ancienne institution d’Athènes et les conservateurs veulent lui rendre son pouvoir passé (Isocrate). érmatodrom€a : course de chars ÉArtaj°rjhw. Temple de Thésée. Elle est celle qui conduit ( Ñ HgemÒnh / ÉAghm≈) les Nymphes (NÊmfai) qui sont ses suivantes. des lieux déserts et sauvages.R. Elle est la Dame des fauves (l’Ours) (PÒtnia yhr«n) et elle s’apparente à la Grande Mère d’Asie (Temple d’Artémis à Ephèse). L’apologie de Socrate.2) Apollon. Elle est la chasseresse (ÉAgrot°ra). A l’Est de l’Acropole. 210]). Déesse de la chasse. ou : Arthaxerxès ÖArtemiw. déesse de la magie noire dont la stutue de femme à trois corps ou à trois têtes est présente dans les carrefours). idow : Artémis. le fléau des mortels (brotoloigÒw). Elle décoche la mort soudaine pour les femmes comme Apollon le fait pour les hommes. Les jeunes filles qui servent à Athènes Artémis de Braurôn sont dites des oursonnes (≤ êrktow : l’ourse ¶ afl êrktoi : La Grande-Ourse ¶ érktikÒw : l’arctique. C’est devant l’Aréopage que Saint Paul est jugé en raison de la doctrine qu’il soutient. Elle est une déesse de la nuit. En Laconie il est honoré par les éphèbes sous le nom d’Enyalios (ÉEnuãliow) = le Belliqueux. Seule Aphrodite témoigne de la bienveillance pour lui. 17:16 sqq) ÖArhw. né à Délos. Il existait à Sparte un sanctuaire d’Arès le Théritas (Yhr€taw). à la hauteur du Parténon). Un dieu d’origine : 1 dorienne ( ÉApellvn) : dieu des bergeries et des assemblées humaines 2. le septentrion). Déesse des sources fécondantes.Temple en Arcadie et à Ephèse (le plus important de la Grèce). bord de la mer). Elle est fvsfÒrow. EÎkleia = fête d’Artémis à Thèbes. érÊballow : petit vase à parfum de forme globulaire souvent portés par les athlètes érxÆ (≤) / érxa€ (a€) : les magistrats (élus ou tirés au sort. ceux qui exercent un commandement. A Elis. elle se substitue à la Grande Déesse Mère. On lui dédiait à Braurôn (Est de l’Attique. 1) §pimele€ai : ceux qui exercent une fonction purement administrative (sans pouvoir politique) •ßndeka : les onze. pour un mandat annuel ou pour une mission). Cette danse sera reprise par la comédie grecque. Cette fête prépare au mariage. associée à la lune (SelÆnh) et à Hécate (ÑEkãth). tante de Médée) Culte à Délos et à Ephèse où sous le nom d’ OÔpiw. déesse de la magie et de l’enchantement (fille = Circé. En Arcadie elle est une déesse de la végétation : dame du cèdre (Kedreãtiw). dame du noyer (Karuãtiw) = les Caryatides. le vêtement des femmes mortes en couches. Magistrats civils tirés au sort. porteuse de torches. symbole de la lune. danse obscène. A Sparte elle préside l’épreuve d’endurance : la flagellation des éphèbes (diamast€gvsiw). Sous le nom d’ ÉOry€a ou d’ ÉOryvs€a elle est déesse de la fertilité. Elle est la déesse nourricière des enfants (kourotrÒfow). Artémis est la déesse de l’hymen. càd une charge ayant pouvoir politique exécutif. des fleuves. la danse lydienne du kÒrdaj. Déesse de l’enfantement (Lex≈ I Loxe€a). des eaux (Limna€a). est dansée en son honneur par les jeunes filles (ÖArtemiw Kordãka). chargés des prisons et de l’exécutions des sentences •pvlhta€ : les 10 adjudicateurs chargés de percevoir les taxes et de poursuivre les métèques qui ne paient pas la redevance obligatoire (la charge est une ferme) •prakt≈roi : les 10 percepteurs chargés du recoiuvrement des créances publiques et des amendes •épodektÆroi = épod°ktai : les 10 apodectes (ordonnateurs) •kvlakr°toi : les 10 chargés de percevoir les frais de justice auprès de condamnés ••llhnotam€ai : 10 trésoriers chargés de percevoir les impôts payés par les cités alliées •logisto€ : 10 auditeurs des comptes des archontes •eÈyÊnoi : 10 vérificateurs des comptes des archontes •tamia€ toË flroË : 10 administrateurs du trésor sacré de l’Acropole 2) Íphres€ai : ceux qui exercent des fonctions administratives subalternes . Elle protège les filets de pêcheurs (D€ktunna). déesse qui accorde l’éloquence aux orateurs. chargé de procéder au tirage en sort des juges ÉAs€a. êrxontew : les neuf archontes. œuvre essentielle de Périclès. Procèdent à l’examen des magistrats (dokimas€a). assistés par les metronomo€. •pol°marxow : le polémarque chargé d’organiser les cérémonies funèbres officielles pour les soldats morts à la guerre et les discours qu’on y tient à l’occasion (§pitãfia) et des questions mettant en causes les métèques. adoré à Epidaure ( ÉEp€daurow). fils d’Apollon et de Corônis. des Petites Dionysies de janvier). On entre dans le sanctuaire par un grand portique d’incubation (êbaton) où dorment les consultants qui doivent y rester . Fixent les jours de cession des tribunaux. Nombreux ex-voto. Les principaux magistrats civils. dieu de la médecine. Le roi préside l’Aréopage et instruit les procès pour impiétié et pour meurtre. ainsi que de la police urbaine et des mœurs (prostitution) •égoranÒmoi : chargés de la police de l’agora. Surveillent la législation et révisent les lois pour éviter des incohérences. Apollon archégète êrxvn. Cet impérialisme thalassocratique. cité d’Argolide ( ÉArgol€dh). des Panathénées. sera la cause de la guerre du Péloponnèse avec Sparte selon Thucydide érxhg°thw : qui fonde une cité ou une colonie.(petits fonctionnaires) •éstunÒmoi : chargés du respect des réglements de la voirie urbaine. des sacrifices. Statue chryséléphantine d’Asclépiuos par Thrasymédès. •grammateÊw : le greffier. Vérifient les comptes des stratèges sortant de charge (reddition de comptes des seuls stratèges : eÎyunai). •§p≈numow : l’archonte éponyme chargé du droit de la famille et de l’organisation des Grandes Dionysies de mars •basileÊw : le roi chargé des questions religieuses (organisation des pompes des mystères. aw : L’Asie ÉAsklhpiÒw : Asclépios. chargés de vérifier les poids et mesures •sitofulãkew : ceux qui sont chargés de surveiller les ventes de blé au Pirée et de surveiller l’état des réserves de la halle au blé (élfitÒpvliw . tÚ êlfiton : la farine) •éyloy°tai : les 10 magistrats désignés pour une période de quatre ans en vue d’organiser les cours pentétériques des Grandes Panathénées (instaurées par Pisistrate pour légitimer la tyrannie) l’érxÆ désigne aussi l’impérialisme athénien sous Périclès qui transforme la ligue de Délos en un empire athénien dans lequel Athènes à l’hégémonie et les autres cités deviennent des sujets de son pouvoir thalossocratique. On vient à Epidaure pour être soigné. foudroyé parce qu’il ressuscitait les morts par le moyen de la médecine et troublait l’ordre du monde. en protégeant leur droit de propriété •yesmoy°tai : 6 magistrats. Il est nourri dans l’Eréchtheion. il est doux et favorable (êmerow. En effet il ne faut pas pour être citoyen résider sur la terre attique. une rotonde (yÒlow) pour les sacrifices (§nagistÆrion). elle est surnommée Divna€h ( Pãndhmow : vénérée par tout le monde. Ce sont les Romains qui progressivement avec l’Empire font découpler les droits civiques d’un fait de naissance biologique. Ce droit accorde une immunité sur les biens de l’étranger qui échappe à toute saisie ou contrainte par corps. Asclépios rétablit des unités (symbole : le k≈yvn = vase brisé que le dieu reconstitue). des enfants de la terre (aÈtÒxyonew). Chassée de l’Olympe par Zeus. aÈtonom€a : liberté pour une cité de se gouverner selon ses propres lois. mais être « issu » de cette terre. concours de rhapsodes). l’amour profane) . puis le théâtre (différents ég«new = concours de théâtre.couchés pour se purifier. de l’égarement. Pour l’être il faut être né d’un père et d’une mère athénienne. Un serpent consacré à Athéna symbolise l’autochtonie. il est sauveur (svtÆr). le coup de Vénus permettait de désigner le roi du festin lors d’un banquet. Platon. ≥piow). Ainsi le démos athénien s’apparente logiquement au Volk allemand. hors de tout mélange ethnique. Les astragales servaient en outre dans la divination (astragalomancie) éstunÒmow (ı) : magistrat chagé de l’entretien de la ville et de la police des rues ( il assure le respect des règles d’urbanisme = praetor urbanus à Rome ). La citoyenneté est un droit qui pourra être accordé à tous les habitants de l’Empire (édit de Caracalla). ÉAttikÆ. éstrãgalow : osselet de mouton ou de chèvre servant à des jeux d’adresse ou de hasard (le coup d’Aphrodite quand les osselets = les dès cubiques tombent sur des faces différentes. la personne est contrainte à l’exil (sous peine de risquer d’être tué ou spolié). Les citoyens athéniens sont des autochtones. L’asyle peut être accordé par un sanctuaire à tout esclave fugitif à condition qu’il ne soit coupable d’un crime de sang ÖAth : personnification de l’erreur et de la folie. Frappé d’atimie. elle vit désormais parmi les hommes. Elle se pose sur le tête des mortels. Asclépios est ami (f€low) des hommes. étim€a : condamnation d’une personne à perdre tous ses droits civiques = déchéance publique. Jamais le métèque ne pourra par conséquent en fonction du droit du sol devenir citoyen. êflaston : l’aplustre est un ornement en bois qui décore la poupe des navires ÉAfrod€th [ ÑAfrod€th ] (ı éfrÒw : l’écume / éfr≈dhw : écumeux ) : Aphrodite (selon Platon) •1) fille de Zeus et de Diôné (Di≈nh). cf. ∞w : l’Attique Ö Attiw. Le Banquet. Ö Attevw : Attis aÈtoxyon€a : principe fondamental à Athènes permettant de définir le peuple à partir d’un strict droit du sang et non d’un droit du sol. Dans la cité classique l’atime ne concerne que les droits civiques et peut être totale ou partielle. Il y a en a 10 pour la ville d’Athènes et 5 pour le Pirée ésul€a : droit d’asyle qu’accordait une cité à des étrangers pour les inciter à s’y installer. nés idéalement du sol. déesse la plus jeune (nevt° ra). née à Chypre (KÊpriw) ou à Cythère (Kuy°reia). l’amour sublimé (ÖErvw). déesse de l’amour profane •2) déesse née de l’écume (OÈrania. etc. 4 divinités accompagnent Aphrodite : Eros. une statue chrysléphantine à Elis de Phidias et une statue par Praxitèle à Cnide). Elle est la dame du bon secours pour les marins (EÎploia : celle qui donne une heureuse navigation). Elle porte le ceste brodé. Diotima fait d’Eros un daimon (fils de Poros et Pénia) ≠ Eros hésiodique = vieillard qui est le plus vieux des dieux. Déesse de l’amour physique = Divinité orientale de la fécondation. sperme.) puis y fait retour (katagvgÆ)). rose. à Amathonte (Sud deChypre. 8. la colombe.Dans les faits les attributs des deux déesses se confondent. Elle est dvr›tiw. Dans les temples qui lui sont consacrés des hiérodules s’y prostituent . Elle a pour attributs la grenade. le Désir aveugle ( Ü Imerow). elle est dite la déesse des fleurs. Elle rend fertile les unions = déesse de la procréation. mont Eryx). fécondée par le dieu parède Adonis (Aphrodite chypriote = Ishtar = Astarté / Thammouz = Adonis. C’est l’ouranienne. le myrte. Elle soutient les Troyens contre les Grecs. le Regret ou le désir sexuel ( PÒyow). après la castration d’Ouranos. 266sq). Aphrodite possède des bois sacrés = jardins à Paphos (Ouest de Chypre). ceinture qui assure son charme (kestÚw flmãw). On fête à Chypre des ÉAd≈nia). les flux et les poussées (sève. qui est la divinité de l’amour érotique (qui conçoit Antéros (amour contraire ou réciproque) avec Hermès). à Cnossos. Vénus Genitrix des Romains. Elle réveille et active les forces végétales. Amante d’Arès et épouse d’Héphaïstos (Odys. déesse-Mère de la végétation et ouranienne. déesse de l’amour physique. l’excitation (Peiy≈). la persuasion. Déesse de l’amour sacré. En réalité Platon se trompe et inverse les deux déesses. Elle est vénérée §n KÆpoiw. indo-eoropéenne. fille d’Ouranos qui est la déesse sémitique de la végétation et de la procréation (qui conçoit Eros avec Hermès) et c’est la pandémienne. temples célèbres pour leurs prostituées sacrées : épodhm€a de la déesse. 2 sanctuaires à Athènes : un jardin au Nord-Est d’Athènes et un autre sanctuaire au nord de l’Acropole (cf. L’Aphrodite Pãndhmow est la déesse de l’amour physique.). celle qui donne les fruits qu’elle remet aux hommes par l’intermédiaire des Heures ou des Charites. les Arréphories). Aphrodite Kvliãw. qui quitte son temple (énagvgÆ) pour aller dans son jardin extraordinaire de Libye = Cyrène (glukÁn kçpon Pind. dans les jardins. ou de Corinthe. Phanès). En Crète. sublimé par Eros. Elle dispense les fruits (eÎkarpow). Elle fait naître les parfums et les fleurs sous ses pas : myrte. parèdre de Chaos et l’Eros orphique (Protogonos. Elle est entourée par les Charites et les Heures. tombeau d’Aphrodite-Ariane). fille de Zeus. la séduction. Elle réveille les énergies vitales et végétales. Ces deux déesses en une exprime la double provenance de la déesse : orientale et sémitique. sur le mont Idalion. presbut°ra ka‹ émÆtvr : l’amour sacré ou sublimé. Aphrodite de l’Eryx (Sicile. anémone ( ÉAnye€a). dans le bois de cyprès du Kraneion. les Romains se rattachent mythologiquement à la Grèce. Pour les Grecs. le mois d’Héra. les bouleutes : les citoyens qui forment le gouvernement d’Athènes. Sappho) et les Doriens (langue dorienne = Péloponnèse. Mélos (cf. C’est après la conquête d’Alexandre et le début de la période hellénistique. Ils seront suivis au Ier millénaire par les Ioniens (langue iono-attique). Le bouleute doit pouvoir consacrer ≈ 36 jours en continu à la cité quand sa tribu exerce la prytanie. Les Achéens se maintiendront en Arcadie. plus de 30 ans pour les hommes. magistrats ou juges. Sicile = Pindare. ›dow : déesse thrace assimilée à Artémis et particulièrement honorée au Pirée b∞ma : la tribune où monte l’orateur bouleutÆrion (tÒ) : salle où siège la Boulè (à l’Est de l’Agora) BoulÆ (≤ boulØ ofl pentekÒsioi) : Le Conseil = 500 citoyens (50 par tribus) de plus de 30 ans et désignés par tirage au sort pour une période de un an. Grande-Grèce. IIème millénaire (civilisation mycénienne). Pouvoir exécutif d’Athènes qui prépare aussi les travaux de l’Assemblée. Un Athénien aisé a ≈ 50 esclaves -Bbãkxh : la ménade. Lucrèce) ÉAxaia€ : les Achéens (indoeuropéens). Le . déesse des mariages. les Eoliens (langue éolienne = Alcée. Théocrite).et se donnent aux visiteurs (Corinthe. la bacchante bãrbarow : le barbare c’est l’homme qui n’appartient pas à la culture grecque du fait qu’il ne parle pas le grec ≠ j°now : Grec étranger à une cité mais de culture hellénique. à Chypre et en Pamphilie. le Barbare c’est essentiellement le Perse. en Sicile sur le mont Eryx). Durant Gamalion. Vénus Afineiãw. que les Barbares pourront participer aux mystères BellerofÒnthw : Bellérophon Bend›w. Crète. peuvent devenir bouleutes. Vénus de Milo). Ils forment la civilisation mycénienne. aÈtourgo€ : les petits propriétaires (artisans ou agriculteurs) qui n’ont pas d’esclaves et ne peuvent pas être des citoyens actifs. Aphrodite est vénérée dans toutes les Cyclades (Naxos. Les Barbares sont les hommes qui ne peuvent pas se faire initier aux mystères d’Eleusis. Délos) et dans le Peloponnèse (temple de Mantinée). On ne peut être bouleute que 2 fois dans sa vie. Tous les citoyens appartenant de droit à l’Ecclésia. gãmow (ı) : le mariage : 15 ans pour les jeunes filles. le Mède (guerres médiques). bouleuta€ : les membres de la Boulè. Avec Anchise. père d’Enée. Les bouleutes ne sont donc pas des représentants mais des citoyens tiés au sort càd désignés par les dieux. César et les Juliens (gens Julia) se voudront descendants de Vénus (cf. -Gofl Galãtai : les Gaulois. Pan ≠ la terre cultivée (céréales : le pain et vigne : le vin) : Déméter et Dionysos ≠ les jardins (fleurs. de g°now : à Athènes. L’Assemblée des femmes. gumnosof€sthw : brahmanes indiens présents en Grèce après la conquête d’Alexandre (influences (?) sur l’épicurisme et le néoplatonisme) gunaika€ : La maîtresse de maison ne sort pas de son domaine. chasteté. L’épouse administre la maison et le domaine. mère des animaux. 1. 546). A Sparte un homme âgé qui se marie peut être assisté par un jeune homme qui engrossera la jeune épouse. légumes et fruits = ce qui se cueille et se recueille par don plus que par travail) : Aphrodite. C’est seulement dans les fêtes de famille que le mari et sa femme participent à la même cérémonie. 15. Les jeunes filles sont sous la tutelle d’un kÊriow chargé de leur trouver un mari. aspct sauvage ou naturel de l’enfantement 2. htow (ı) : qui se lamente ¶ chaman. Les femmes sont cloîtrées comme elles le sont actuellement dans certains pays musulmans. la rue est pour la prostituée. Héra (gunÆ) = la femme mariée. La guerre du Péloponnèse va bouleverser la condition des femmes (Aristophane. 392) Sur le statut des femmes : quatre déesses expriment le statut des femmes. les nymphes. Ces chamans illunminés sont associés à l’Hyperborée : Abaris. gÒhw. Le mari ne parle pas à sa femme et ne prend pas ses repas avec elle. par opposition à la famille biologique et patrimoniale centrée sur l’autorité du paterfamilias (despÒthw). Hermotime. la guerrière 3. Le chamanisme apollinien (Zalmoxis (Zãlmojiw / Zãmoljiw). la matrone. Artémis (kÒrh) = la jeune fille impubère. La terre sauvage : Artémis (les bois et les forêts). Aphrodite (•ta›ra) = courtisane. Si la femme est stérile elle est répudiée avec restitution de la dot l’union sacrée (flerÚw gãmow) : fête athénienne en l’honneur de Zeus et d’Héra genÆ (pl. Ménandre. Plutarque. sorcier qui prononce des incantations magiques.but du mariage est la prospérité du domaine càd la procréation. aspect social de l’enfantement et de la filiation légitime 4. Sparte. gynécée à l’intérieur de la maison (une honnête femme reste chez elle . . elle porte les clefs du cellier et du magasin à provisions. est la seule cité qui traite hommes et femmes à égalité (principe de mixité jusque dans l’armée où les jeunes filles doivent faire leur service militaire).12). gerous€a : Sénat des 28 anciens (g°rontew) à Sparte g∞ : la terre. Athéna (pary°now) = la jeune fille pubère. le vieux mari reconnaissant alors les enfants qui deviendront ses fils (cf. sur le registre des femmes (au grand scandale d’Euripide). Ils sont associés à l’orphisme. esclave de Pythagore ). Aristéas. les grandes familles aristocratiques (eupatrides) = les clans. sexualité physique (coït). Lycurgue. sans enfant. Le filles ne sortent pas du gunaik≈n. soeur de Zeus. nombril du monde. végétation et de la -DDãktuloi : les Dactyles (= les doigts. vnow : le demi-dieu. Delfo€ = ? delfÊw : la matrice. Ils sont associés aux Courètes. Le mystère va montrer que sa fille n’est pas morte. €dow). la truie = bête-utérus de la terre. dhmagvgÒw : chef du parti populaire (le tribun à Rome) dÆmarxow : le démarque.poussée de la génération. d°lfaj : le petit porc. peut-être goret des mers = emblème d’Apollon. C’est la poussée de Coré au jour et les retrouvailles avec Déméter sa mère . édelfÒw : de la même mère ). démons crétois ou phrygiens appartenant au cotège de Rhéa ou Cébès. Temple d’Apollon. appelés ainsi pour leur habileté de magiciens) de l’Ida. Il faut alors frapper le sol pour réveiller les forces de vie et faire que Hadès relâche Coré. Chaque consultant paie une taxe (pelanÒw : gâteau rituel puis taxe en argent) et fait le sacrifice d’une chèvre (holocauste). L’enthousiasme de la Pythie est poétique. Durant les guerres médiques l’oracle défend les Perses contre les Grecs sous l’influence des Thessaloniens. les « anges » gardiens. da€monew (ofl) : les âmes des hommes de l’âge d’or (Hésiode). il n’a rien à voir avec la transe dionysiaque. Il ne s’agit pas de se nier soi-même mais de laisser le dieu parler en soi. mais qui ne sont pas des dieux eux-mêmes parce que leur mère est une mortelle. prêtresse qui rendait des oracles. qu’elle peut revenir. trow : Déméter (Dé = da. Mariage fécondant du ciel (la pluie) et de la terre (l’herbe qui pousse). da€mvn. Les jeux pythiques sont organisés en -582. Une pythie (âgée de 50 ans) et un prophète (celui qui met en forme les formules de la Pythie). Terre-mère. (étym. La pratique de l’agriculture est associée à une hiérogamie càd à la pratique d’un coït (graine et eau dans la terre). Déesse de la maternité et de la fécondité nourricière. mère du blé. C’est à Delphes que se trouve la Pythie (Puy€a). Disparition de la Fille (la Nature aime à se cacher = l’éfanismÒw / éfãnisiw). Les génies tutélaires. la terre (terme égéen) : la terre-mère ?. Delfo€ : Delphes. fille de Cronos et Rhéa. offert en sacrifice à Déméter (matrice) et delf€w . Cité de Phocide (Fvk€w. Les consultations ont lieu une fois par mois. fortement et rapidement aryanisé). La pythie ne se relèvera jamais de ce discrédit. qu’on peut la retrouver. le chef du dème ≈ le maire dÆmarxow : le chef du dème ¶ à Rome : tribun de la plèbe DhmÆthr. divinité nés des dieux. En tant que déesse-mère Déméter a un parèdre Poséidon : poseil’époux + -don : la terre. le dauphin. placés à leur suite. déesse de l’agriculture. « poisson » censé apporter des nouveaux-nés . La plãnh (course errante et désespérée) de Déméter à la disparition de sa fille. le prêtre qui diriges les galles = les eunuques (gãllow)) entre-t-il en transe (rapi : être en transe). qui relève de l’Etat. épouse d’Hadès passe deux tiers de l’année sur la terre et un tiers sous terre. des fruits et le porc. de l’intérêt général tÚ dhmÒsion : le fisc dhmos€& ≠ fid€& : qui relève de l’intérêt général ≠ l’intérêt privé. grafÆ dvrodok€aw : plainte contre un juge / magistrat corrompu . fils de Xanthippe Dhmosy°nhw. la plainte écrite au motif de sacrilège religieux doit être déposée auprès du basileus (grafØ prÚw tÚn besil°a). resurrection des morts (les ombres tenues dans les Enfers) : culte agraire. mais des réalités artificielles. il est condamné à 1000 drachmes. La graphè (acte d’accusation publique. sinon parce que Ceres se révèle (pandi : se révéler)] DhmÆtreioi : noms des morts à Athènes dhmiourgÒw : le démiurge d∞mow (ı) : 1. 10 rurales = la Mésogée (≤ MesÒgeoi = ≤ mesÒgaiow : situé au milieu des terres)) : les dèmes ne sont plus des entités dominés par des grandes familles. on : public. avec acte d’accusation écrit et rendu public. Cette pratique de l’agriculture vaut collectivement et familialement (survie du mort dans sa descendance.qui constitue le miracle. le demandeur ne recueille pas 1/5 des voix des juges en faveur de sa plainte. Tout citoyen peut lancer un acte d’accusation auprès d’un magistrat qui instruit et transmet le dossier au Tribunal. Chaque citoyen porte le nom de son père et celui de son dème : Périklès de Cholarges. des colomnies) doit s’appuyer sur un nomos et proposer une peine. Dans le cas de Socrate. si non tale Ceres passa est ? [Pourquoi le prêtre de Cybèle ( érx€gallow : l’archigalle. rappelé) Cur rapitur sacerdos Cereris. Il s’agir alors d’instaurer de beaux et augustes rites (ˆrgia kalã. 10 littorales = La Paralie ( ≤ Parãliow = ≤ paral€a (x≈ra) : le littotal ). •d€kai dhmÒsiai = grafa€ : actions publiques. ≠ efisaggel€a grafÆ dekasmoË. Déméter est représentée avec l’épi de blé. le peuple = l’ensemble des dèmes dhmÒsiow. plainte. Si le plaignant. semnã). a. le dème = commune de l’Etat (villages sous l’influence de familles aristocratiques) = 160 ¶ 2. culte des ancêtres. particulier la reforme de Clisthène en 508 : organisation géométrique et géographique qui casse l’ordre traditionnel. gages de félicité dans la mort (le sort de Coré est celui de chacun. ouw : Démosthène diaithtÆw : l’arbitre. juge en première instance d€kai : les actions en justice. Sa fille Coré-Perséphone. la plainte ne doiot pas reposer sur des diabola€. comme reine du royaume des ombres. religion des morts. éternel retour). 10 fula€ : tribus (1 tribu = 1 trittye urbaine +1 trittye littorale +1 trittye rurale par tirage au sort) 30 tr€ttuew : les trittyes (cantons) regroupent les 160 dèmes (10 urbaines = L’asty (tÚ êstu). sexualité. . ow. Toute action en action dépend donc du particulier en tant que personne privée ou du particulier en tant que citoyen. Lua›ow. qui se présente. il est le dieu qui souffre et meurt. Il est le dieu qui vient. on : contraire à la loi) : plainte contre un citoyen défendant à l’ecclésia une loi contraire aux lois déjà existantes. le temple de Dionysos Eleuthéréus (ÉEleuyereÊw). mais pas le dieu qui s’incarne (≠ Le Christ). Une loi nouvelle ne doit donc pas violer manifestement l’esprit des lois en vigueur. les enfants. Il n’y a pas de ministère public à Athènes. Diagoras de Mèlos ≈ 414. Cependant comme le Christ. La nouveauté ne peut jamais être radicale sous peine d’être condamnable (sortir de la tradition. ce que les Romains nommeront la conformité au more majorum) •d€kai ‡diai = d€kai : les actions privées. Ils sont divisés en 10 sections de 600 membres (dikastÆria) DiÒnusow : (DiÒw et nËsow = mot thrace pour koÊrow [nÊsh signifie en thrace koÊrh = nÊmfh]: le jeune fils de Zeus). Alcibiade) grafØ érg€aw : plainte contre les oisifs (celui qui vit de source de revenus inavouables) grafØ deil€aw : plainte contre la lâcheté d’un citoyen grafØ kak≈sevw : plainte contre des mauvais traitements (sur les parents. Dieu de la danse et du masque (prÒsvpon) Au début les premières représentations avaient lieu sur l’Agora. le citoyen perd son droit d’initiative. Dionysos est le Nocturne (Nukt°liow : Plut 364 F). elles auront lieu au pied sud de l’Acropole. Dionysos est le dieu de la proximité. svtÆr. dieu libérateur (LÊsiow. dikasta€ : les 6000 jurés tirés au sort chaque année pour composer les différents tribunaux. Ainsi les crimes de sang qui relèvent de la justice privée. fiatrow : celui qui délie). Les actions privées ne peuvent être intentées que par les intéressés. Après trois condamnations pour ce motif. A Athènes : le théâtre de Dionysos et derrière le théâtre. dans lequel siège un xoanon sorti de son temple et placé sur l’avant-scène lors des tragédies et des concours de dithyrambes. après la construction du théâtre. doivent produire une action judiciaire qui dépend de la plainte formulée par la famille. l’épouse. A l’opposé des Olympiens qui sont des dieux distants et indifférents aux hommes. voire les esclaves) grafÆ lipotaj€ou : abandon de poste (armée) grafÆ énaumax€ou : refus pour un navire de prendre part à un combat naval grafØ paranÒm«n (parãnomow.grafÆ éprostas€ou : plainte contre les métèques domiciliés à Athènes sans répondant grafÆ ésebe€aw : plainte pour raison d’impiété (Anaxagore de Clazomènes ≈ 433 décret de Diopeithès. pour finir par renaître Dionysos Bacchos (Bãkxow) = désignation anatolienne. A la fin du Vè siècle. le myrte.Ils forment des cortèges et des associations de fidèles hors de phratries traditionnelles (y€asow). les silènes = vieux satyres (Silhno€). Le propre de Dionysos consistant à synthétiser ces deux aspects. DionÊsou dãmar. Né de la cuisse de Zeus. Culte pratiqué par les femmes : les ménades (Mainãdew). Les Bacchantes d’Euripide) + omophagie (»mofag€a) = manger de la chair crue + le diasparagme. Ariane = Aphrodite (Plut. la rose. Il est joueur d’aulos (intrument dionysiaque : Marsyas) En Crète Dionysos est un dieu de la végétation. les nymphes. Il ne faut pas confondre chez Dionysos le phallique (végétal) et l’extatique (dépasser les limites. le lynx. à mettre en parallèle avec des dieux parèdes asiatiques. 55). il est polueidØw. Dionysos est un dieu qui meurt : le tombeau de Dionysos se trouve à Delphes dans le temple d’Apollon. le sanglier. le pin. Thiase : troupe célébrant Dionysos. alcool). l’âne.Dieu thraco-phrygien. Animal symbolique = le taureau. vigne. la nébride sacrée. la violette. cf. le figuier (le phallus doit être sculpté en bois de figuier : yuvn€daw). à Thèbes sur le Cithéron. Thésée 20) est la semnØ Bãkxoio pãredre. Le char de Dionysos tiré par des panthères ou des léopards (≤ pãrdaliw. fils de Zeus et de Sémélè (Sem°lh). selon un rythme triétérique qui ne s’accorde pas avec une interprétation agraire Les compagnons du dieu : les satyres (SatÊroi). la vénérable compagne de Bacchos (Orph. les bacchantes (Bãkxai) saisies d’un enthousiasme càd d’une frénésie sacrée (man€a). Le dieu et l’homme ne font plus qu’un et c’est celà la folie ou l’enthousisme dionysien. le bouc. Ses métamorphoses animales sont nombreuses : le lion. deux fois né (diyÊrambow). Il est le joyeux (polughyÆw) et le dispensateur de richesse (ploutodÒthw). la dilacération. Cependant les orgies bacchiques sont célébrées un an sur deux. A Delphes des bacchantes nommées les Thyiades font des processions sur le Parnasse. le serpent . Dionysos porte un peau de faon (nebr€w). dans des lieux retirés (Ùreibãsia : processions dans les montagnes des bacchantes. sous le symbole du vin : sève et esprit. La victime dilacérée n’est autre que Dionysos lui-même : ceci est mon corps. taureau) censés être l’incarnation du dieu. déchirement (diasparagmÒw) (origine thraco-phrygienne d’un dieu de la végétation à symbolique phallique). Orgies = rites extatiques (origine crétoise) se tenant à l’écart de la cité. Dionysos est le dieu proche des hommes dont la mère est une mortelle. la mise en lambeaux. Les ménades dépècent et consomment des animaux (bouc. extatique qui n’est pas propre à Dionysos. evw) Dionysos et l’orphisme à partir d’un Dionysos crétois (Zagreus) : le . Dieu de la végétation : arbres (il est dieu des arbres : Dendr€thw). lierre (il est dit couronné de lierre: kissokÒmhw). le chardon. le sexe de la femme et yl€bv : presser. la panthère. fruits (il a soin de la croissance des arbres fruitiers). l’épouse de Dionysos (Orph. l’ours. Dionysos est appelé le débauché (xoirocãlaw ou xoiroyl€c = xo›row : le cochon. 46). harceler) Il est représenté sous les traits d’un éphèbe (ı gÊnniw : Eschyle). lequel est assité par le yurvrÒw chargé de garder la porte de la chambre nuptiale (yãlamow) efidvlÒyuton (tÒ) : la victime animale sacrifiée. la viande est toujours obtenue par un acte sacrificiel et religieux (mettre à mort un animal c’est commettre un meurtre). Une cité vaincue voit ses citoyens. la théorie d’Aristote de l’esclave par nature est donc étrangère à la pratique réelle de l’esclavage en Grèce. La viande immolée qui n’est pas sacrifiée au dieu ou mangée est mise en vente dans les boucheries. Un esclave coûte en moyenne deux mines. pluie. promesse de mariage solennelle qui engage devant les dieux. Orphée) dioshme€a : signe venant de Zeus de nature météorologique (orage. car si elles ont des enfants ils seront esclaves du maître. ses femmes et ses enfants réduits à l’état d’esclave 2. Il n’y a pas de boucher en Grèce. On peut être vendu comme esclave par des éndrapodista€. L’autre marché dans l’Attique c’est celui de Sounion pour l’exploitation des mines d’argent du Laurion (20000). celui qui poursuit ≠ feÊgvn (ı) : le defendeur. Le régime alimentaire d’un Grec est donc essentiellement végétarien. Doit déboucher sur gãmow (ı).dieu est l’occasion d’une religion mystico-extatique dans laquelle le corps du dieu est découpé et démembré (Isis et Osiris. femme qui la conduit chez son futur époux. l’accusé. La viande animale est donc toujours un reste. Les hiérodules étaient les esclaves attachés à des sanctuaires ou des temples employés pour le service Dvd≈nh (≤) : Dodone -E§ggÊhsiw / §ggÊh : les fiançailles. celui qui est poursuivi dokimas€a : examen préalable des magistrats devant les thesmothètes. le mariage.3M) : Le statut est strictement lié à la perte du titre de citoyen libre d’une cité 1. La . Vérifier que l’impétrant ne soit pas frappé d’étim€a (privation de droits civiques le rendant inéligible) doulo€ : les esclaves (3/5 de la population d’Athènes ≈ 0. Les esclaves sont vendus chaque mois à la nouvelle lune sur l’Agora. La victime animale est immolée et sa chair est immédiatement mangée dans un repas commun pris par les officiants dans les dépendances ou les jardins du temple. Il bénéficie d’un droit d’asile et son maître est contraint de le revendre comme esclave à un autre maître. Un esclave maltraité peut se réfugier dans le sanctuaire de Thésée ou celui des Erinnyes. Les femmes coûtent plus chers que les hommes. Comme chez Les Juifs ou les Musulmans.) DiÒskouroi : les Dioscures di≈kvn (ı) : le demandeur. La jeune fille est assistée par la numfeÊtria. On peut le devenir si l’on ne peut pa payer ses dettes (aboli par Solon à Athènes) 3. etc. des traficants d’esclaves 4. On peut se vendre comme esclave. conséquence du droit de la guerre. Cette procédure publique extraordinaire finit progressivement par devenir une procédure ordinaire. Siège d’abord sur l’Agora puis sur la colline du Pnyx (PnÊj) [située au sud de l’Aréopage. Les séances extraordinaires se tiennent toujours sur l’Agora. Pour les décisions les plus graves un quorum de 6000 citoyens doit être réuni. etc. Ils sont célébrés chaque année en l’honneur de Déméter et de Coré. Les démocraties antiques ne sont pas des démocraties représentatives mais des démocraties directes. la réfutation. e·lvtew : les hilotes. la suspension de toute guerre entre Grecs durant les festivités panhelléniques (Concours olympiques particulèrement) §kklhs€a : (formée par ceux appelés par la voix du héraut (k∞ruj) : ¶kklhtoi (les appelés) > §kkal°v : convoquer. la branche d’olivier  tÚ ¶laion : l’huile §l°gxow : 1. de la bonne délivrance. D’où le caractère extraordinaire de l’eisangélie. la honte [Homère] 2. Ce sont les thesmothètes qui président le tribunal efisforã : levée exceptionnelle d’impôts pour payer les frais d’une guerre §kexeir€a : la trêve. Si l’accusé est poursuivi. De sorte que le passage de l’Ecclésia à la Boulè se fait par tirage au sort. asservis. les volailles. sur la colline des Nymphes] pour les séances ordinaires. §la€a. Publication sur l’Agora d’un prÒgramma càd d’un exposé de l’ordre du jour quatre jours à l’avance pour permettre aux citoyens de venir assister à la séance Pouvoir législatif d’Athènes qui vote les lois après délibération et examen de la Boulè. Déesse de l’accouchement. Les éphèbes et les jeunes mariées lui font présent de leur chevelure. Les mystères d’Eleusis (tÚ mustÆrion). La graphè est déposée à la Boulè. au service d’un fief seigneurial) efisaggel€a : dénonciation et action publiques d’un citoyen contre un autre devant la Boulè ou l’Assemblée. faire sortir de chez soi par le moyen d’un appel). les serfs. Assemblée du Peuple (entre 5000 et 40000 citoyens au Ve siècle).viande est le poisson. population serve à Sparte. Les esclaves y sont admis au IV ème . Efile€yuia : Ilithye / Eilithyie. manifestation de la contraction entre ce que dit qqun et ce qu’il fait (manifester cette contradiction pour donner la honte à qqun) ÉEleus€nion (tÒ) : Temple de Déméter et Perséphone. très rarement le bœuf. Ils assurent une vie heureuse après la mort. En fait partie tous les citoyens de plus de 20 ans. qui n’est pas esclave mais est attachée à la terre (comme au Moyen Age. complot contre la démocratie. il est jugé par l’Héliée ou l’Ecclésia. au motif politique d’un crime portant atteinte à la sécurité de l’Etat (trahison. Ils deviennent panhéllénique au V ème siècle. l’opprobre.) et qui ne repose sur aucun nomos particulier. D’autant que la plaignant ne risque rien si sa plainte n’aboutit pas. situé à l’Ouest entre l’Agora et l’Acropole ÉEleus€w : Eleusis (= l’arrivée (?) > §leÊsomai : arriver ¶ proosÆlutow : nouveau-venu).aw (≤) : l’olivier (et l’olive) ¶ yallÒw (ı) : le rameau. Ils seraient plutôt à rapprocher des rites d’adolescence : que l’homme-adolescent devienne le parèdre de la déesse et accède à la compagnie des dieux. moisson = karpÒw : le fruit). semailles = le grain dans la terre + l’eau du ciel. les Céryces qui fournissent le héraut ( flerok∞ruj ) et le porte-torche (d&doËxow). Au centre du sanctuaire. Si les hommes ne sont pas des immortels (épisode de l’échec de l’immortalisation de Démophon dans l’hymne à Déméter. initiation préalable 2 ème initiation ( ≤ teletÆ ¶ §popteÊv : présider à qqch ¶ §pÒthw : l’épopte ¶ §popte€a : le fait d’être témoin de qqch. un au-delà. Mais les mystères sont-ils des cérémonies d’origine agraire ? Certains en doute (les significations agraires se surajoutant à quelque chose d’autre). la sexualité (le coït (la charrue dans la terre. Il y a donc une analogie entre l’agriculture (labour. càd un enfant. L’initiation est alors une entrée dans une phratrie composée . Il est détruit par les Perses et reconstruit après les guerres médiques par Cimon et Périclès. lui soit rendue pendant les 2/3 de l’année. devenir un immortel (ımoous€a). la naissance ) et la mort (mise en terre de la graine et résurrection dans l’épi qui sort à la lumière et accède à un autre monde. L’échec de son immortalisation par le feu (opération alchimique de type métallurgique) est la condition de possibilité du mystère qui n’assure qu’une immortalité par nos oeuvres. 2 familles les organisent : les Eumolpides qui fournissent le hiérophante et les 2 prêtresses de Déméter nécessaires pour les sacrifices. seules capables de nous continuer. sa fille. faubourg Est d’Athènes. l’éjaculation (ensemencement). Iacchos ( ÖIakxow). de nous ressusciter ] Ploutos (PloËtow = qui porte la corne d’abondance). bordée de gradins de 8 marches pouvant accueillir 3000 personnes.siècle. enlevée par Pluton. Le nouveau Télestérion est une salle de 54m2. Le premier temple (TelestÆrion ) a été construit par Solon. le déesse fonde les mystères après avoir obtenu de Zeus que Perséphone-Coré. Brimos (BrimÒw). liaison avec le divin qui l’assistera dans cette vie et après. une vision contemplative et intuitive ) Le mystère conduit à une expérience individuelle compatible avec le religion civique collective : sunous€a et non ımoous€a. L’époptéïa vise une §llamciw. Il s’agit d’apprendre que de ce commerce ou de cette union naîtra [Démophon (Dhmof≈n) n’ayant pas pu s’immortaliser. l’assistance. 6 rangées de 7 colonnes. Ils s’incrivent plus dans la tradition grecque du voyage (comme l’Odyssée). survie dans la descendance : ancêtres / descendants). Le myste apprend par le biais d’une manipulation de symboles sexuels qu’il s’engage dans une sunousia : commerce. la chapelle de 12m2 (tÚ énaktÒrion) 1 ère initiation ( mÊhsiw) : les mystères d’Agraï. une promesse qui va croître comme le grain et s’épanouir à la lumière dans un autre monde. Selon l’hymne à Déméter (-610). le sillon). L’origine agricole des mystères est contestée. logique du patronage et de l’adoption (le déesse comme ange gardien). 422B).. Les non-initiés sont les morts d’au-haut (§n to›w ênv nekro›si : Arist. Axiochos 371e) : il faut devenir l’adopté des dieux. Coré a été enlevée par Hadès : il faut lui permettre de revivre càd de resortir. Les Grenouilles 352) dans un autre lieu (intelligible. éternel : la plaine de la vérité (tÚ élÆyeiaw ped€on) = Platon. Critique de Diogène (Diog°nhw.). les mystes (ı mÊsthw : l’initié = le muet (?) ¶ mÊv : tenir les yeux fermés/ la bouche fermée et mu°v : initier à un mystère + tel°v : initier. de se purifier l’âme (passage d’un Eleusis d’inspiration égyptienne ou oriental : savoir qu’on sera sauvé qu’on sortira du bourbier (Platon. càd à partir d’une identité ontologique qui serait celle de son âme ≠ orphisme et le culte des âmes).par les Olympiens. pouvoir le faire renaître en plein jour. en rupture avec Eleusis qui n’est pas un culte individualisant en opposition avec la religion civique mais qui s’inscrit dans ce que cette religion prescrit ( le mystère ne conteste pas la religion civique puisque c’est au contraire la Cité qui l’organise : de même que les dieux assistent la cité. Les initiés. Il s’agit en réalité de devenir meilleur (ascèse de type apollinienne = se guérir). Déméter assistera les mystes jusqu’à leur mort et leur renaissance [épi de blé]). Aller dans l’île des Bienheureux : on retrouve là toute la thématique de la caverne chez Platon (« il y a beaucoup de bifurcations (sx€seiw) et de détours dans les Enfers » (cf. être pris par la main. . Arracher un mort ou qqun höte d’Hadès à la mort. dans la mesure oùon se reproduit et ou on produit (immortalité par les oeuvres). Le myste comprend ainsi qu’il renaîtra dans une plaine fleurie et humide [marécageuse] ( §p É ényhrÚn ßleion dãpedon = Eleusis. Les mystères sont le moyen de trouver la sortie. sans mérite. Plutarque De defectu oraculorum 22. Il ne s’agit pas de s’unir au divin mais de savoir qu’on est divin. « Le prisonnier » qui ne parvient pas à sortir de sa prison) Phédon 108a. conduit. à l’image de Dieu. car par son corps et sa descendance l’homme est immortel à l’image des dieux (il n’est pas immortel. le fil d’Ariane. à une pratique plus yogique et indo-eoropéenne du soin de l’âme (orphisme). Phèdre 248b. Phèdre 69c. mÊhsiw : l’initiation [initia]). D’où l’importance des mystères d’Eleusis puis de l’orphisme (la religion de Dionysos) . bref parvenir à faire ce qu’Orphée n’a pas su faire. Cette problématique d’une mystériologie homoousique sera intégralement assumée et reprise par le christianisme. amener au but [§popte€a pour devenir §pÒpthw : initié]. Les Grenouilles 420). voir la topologie des Enfers et apprendre à cheminer pour en sortir après la mort. mais que Déméter est parvenue à faire avec Coré. Comment s’en sortir ? C’est là le thème capital qui assimile les Enfers à un Bourbier càd à un Labyrinthe. individuellement. ils doivent être aidé par la Déesse pour apprendre à sortir des Enfers. ouw) et des orphiques (s«ma s∞ma) : le myste est sauvé sans effort. Le mystère et de son initiation offre une cérémonie individuelle différente en cela des fêtes publiques qui sont des cérémonies civiques et collectives. Arist. Phèdre 69c : §n borbÒrƒ I metã ye«n ofikÆsei). ¶pion tÚn kuke«na.2). les non-initiés sont comptés parmi les damnés des Enfers et sont figurés sous les traits des Danaïdes astreintes à verser éternellement de l’eau dans un pithos percé. ımo€vn adj. Ils vont se purifier dans la baie de Phalère ainsi que les porcelets (xo›row : le petit cochon.21. Les 17 et 18. a lieu la grande procession à Eleusis (22km) qui emprunte la voie sacrée (avec des initiés porteurs de flambeau : d&doËxow I d&doux°v ). Le non-initié (= qui en est resté au 1er degré) aux choses sacrées. ˜w t É êmmorow. 480-482]. Les mystes réunis à Athènes et doivent aller se purifier : « A la mer. dans la mesure où il est censé être efficace. ˘w tãd É ˆpvpen §pixyon€vn ényr≈pvn : ˘w d É ételØw fler«n. j’ai bu le cycéon (kuke≈n) = mélange de gruau d’orge. Prot 2. Arrivée à Eleusis. peigne en forme de vulve] du panier couvert (ciste (k€sth) consacré à Dionysos) après un maniement. c’est la journée d’initiation : (après-midi du 20). l’archonte basileus et son épouse accomplissent le grand sacrifice. à l’Eleusinion d’Athènes. Le 17. c’est le modus operandi. Danses et chants en l’honneur des deux déesses. Le 14 du mois de bohdromi≈n. [Heureux parmi les hommes de la terre qui a vu ces choses-là. enfermés dans des cistes (k€sth). j’ai pris [quelque chose = (?) le kte€w. = j’ai jeûné. les mystes! » . ¶labon §k k€sthw. ).9 jours de fête : Le 13 départ des éphèbes à Eleusis pour aller chercher les hiera. A Delphes. je (l’) ai déposé dans la corbeille (kãlayow consacré à Déméter = grande corbeille qui devient une coiffure divine et un symbole de Déméter. La prêtresse d’Athéna va à leur rencontre et va placer les hiéra dans le temple. on fête les Epidauria (ÉEpidaÊria) en l’honneur d’Asclépios. quand tout à fait mort il est sous la ténêbre humide. Hym. Ce n’est pas le but qui est secret. rassemblés dans le Poecile. Marches aux flambeaux. les mystes. §rgasãmenow épey°mhn efiw kãlayon ka‹ §k kalãyou efiw k€sthn. Passage du pont du Céphise où les mystes sont insultés (gefurismo€). Le 19. Cérémonies à l’Eleusinion Le 15. Le 20. oÎ poy É ımo€vn (ımo€vw. . d’eau et de pouliot (glÆxvn). Les mystes énoncent la formule rituelle : §nÆsteusa. le profane (le non-initié au 1er gegré) n’a pas en quelque façon un sort identique. Les mystes sont conduits par des mystagogues (mustagvgÒw). le sexe de la femme) qui serviront aux sacrifices. écoutent le hiérophante exclure les barbares et les impurs (prÒrrhsiw : interdiction solennelle de participer à un sacrifice ou à une cérémonie). transfert des hiera d’Eleusis par les hiéraphores ( flerafÒrow ). coquillage. et du panier dans la corbeille (Clém. En tête on porte la statue en bois de Iacchos (identifié à Bacchus (?)). attique) a‰san ¶xei fy€menØw per ÍpÚ zÒfƒ eÈr≈enti. ÖOlbiow. mort et renaissance : si le grain ne meurt =Jean 12:24 ] 2. kÊe : tombe (la pluie du ciel). Dans le sanctuaire. Il s’agit de voir et . celui de la vie renaissante (et non éternelle). savoir s’orienter après la mort de sorte que l’on sait quitter le monde des ombres pour regagner le monde vivant. 8). chez les morts. l’accomplissement). le drame lithurgique 2. comme Coré est êrrhtow . Cet épi est dans un autre mode que le monde des morts et de la nuit dans lequel s’est trouvé le grain et qu’il a réussi à vaincre. manipulation de symboles sexuels ( flerã). mots de passe (sÊnyhma). qu’on s’en sortira. L’agriculture comme symbole mystique de la vie humaine. celui qui initie aux choses sacrées en les faisant apparaître (drçma mustikÒn qui vise la drhsmosÊnh. L’essentiel consiste donc dans une vision qu’il faut éprouver personnellement (¶llamciw : illumination). Il y a les choses faites. Statue qui fait comprendre que l’initié a été adopté par Déméter (Brimos). de la Terre et du Ciel pour produire un fruit (l’épi de blé). on ressort de terre. autochtonie) qui fait le sens du mystère. représentation théâtrale du drame de Déméter. formule qui est inscrite sur le Dipylon du Céramique et n’a donc rien de sacré). les choses dites (legÒmena) [hymnes]. le secret pour passer les Enfers à la façon du Livre des morts égyptien 3. celle qui doit rester ineffable Il y a donc conjonction d’un rite agraire (agriculture : conjonction de la graine et de l’eau. le mort survivant dans son rejeton. L’épi retournera à la terre pour renaître. il s’agit de voir dans les ténêbres pour s’y retrouver. symbole de la vie éternelle par analogie avec la renaissance constante du blé. 5. comme l’épi de blé et Coré qui réapparaît après son séjour en terre. les rites accomplis (dr≈mena) [ 1. ou un enfant dans une corbeille (k€sth). Haer. formules secrètes. les choses montrées et vues (deiknÊmena) dans l’Anactéron. Ils parcourent le sanctuaire qui fait office de labyrinthe : ils se mettent à chercher Coré aux Enfers. 1. résurrection des morts [rites funéraires] (fils de la terre. Ils assistent à un drame lithurgique mettant en scène la quête de Déméter. de renaître constitue le sens du mystère. mariage sacré du ciel et de la terre (Ïe. 40) et montre l’épi de blé (§n sivpª teyerism°non stãxun : Hippol. Il faut donc éclairer notre nuit et savoir qu’il n’ a pas d’aporie. L’initiation est donc une expérience personnelle qui rassure et assure : cette certitude de s’en sortir. C’est cette triple conjonction : agriculture [rites agraires]. Les rites sont épÒrrhta. de sortir des ténêbres. ce dont on ne peut parler. ce qu’on fait. 8. 5. c’est le moyen par lequel on persuade les mystes.(nuit du 20-21) Le mystère est célébré par un hiérophante (flerofãntow). L’acte sexuel conjonctif produit le fruit (agriculture) et résurrection des morts. des ténêbres à la lumière. ce qu’il faut taire ce n’est pas ce résultat (banal). Le hiérophante dit : flerÚn ¶teke pÒtnia koËron Brim∆ BrimÒn = Brimo la Maîtresse (La Forte) a enfanté le garçon sacré Brimos (Hippolyte Réf. C’est cette conjonction qu’il faut expérimenter. engrosse (la terre). On renaît par sa descendance. coït. Pisidie. Ile d’Égine. Hymette 1027 m (E). Iles de la mer Egée (Cyclades) : Myconos. Magnésie) + fleuve Le Méandre . Galatie (centre). Le Golfe Saronique ]. Délos.. Troade (Ilion = Troie. Thessalie (Larissa + Mt Olympe 2985 m. Chypre 3. Corinthie (Corinthe). Macédoine. jour de jeûne et de prières pour les morts. Samothrace. càd la puissance magique des passes et des formules. ce qui sera la critique que les pythagoriciens adresseront aux mystères. Lesbos. grotte Corycienne) 2457 m. Attique [Athènes. Mégaride (Mégare). Mt Ossa 1953 m. Icaria. Imbros. Europe : (N) Thrace (Abdère). Pamphylie. retour à Athènes. Achaïe (Mt Eryanthe). Palestine] Propontide . Paros (les marbres de Paros). Iles d’Asie (N) : Thasos. Rhodes. Lydie (Phocée. Étolie. Lemnos. mines de Laurion. Cappadoce (à l’Est). [Syrie. double libation vers l’Orient et l’Occident. Arménie (Est). Eleuthères + Mt Cithéron (Kiyair≈n) . Smyrne. + Mt. Il croit en l’efficience du rituel. Magnésie. Asie (L’Ionie): (N) Bithynie et Paphlagonie (Cyzique + mer Propontide ≠ Pont-Euxin = mer noire). Iles Arginuses. Samos. Marathon (Marat≈n) + Mt Parnès 1413 m = sanctuaire de Pan) + Mt Pentélique 1109 m (N). Carie (Milet. hnow : le Grec Noms géographiques : 1. Ile de Salamine. sans exiger une pureté morale de l’initié. Remplace l’Hélicon dans la fonction de résidence des Muses dans la Grèce hellénistique. Ios. Locride Ozole ≠ Locride Oponte (face à l’île d’Eubée). cap Sounion. 4. Ile d’Eubée (Chalcis). Lycie (Cnide). Mysie (Pergame). Épire (Dodone). Mt Pélion. Le 23. Fontaine Castalia. Cos. Elide (Elis). Colchide (Caucase). Eleusis. Mt Oeta (O‡th)). Cilicie. fleuve Asopos] . Némée + Mt Lycée + l’Alphée). ãdow : la Grèce continentale par opposition au Péloponnèse (PelopÒnnhsow) et à la Thessalie (Yessal€a/Yettal€a) ÜEllhn. Chalcédoine (Asie) + Le Bosphore = passage du Propontide au Pont-Euxin 2. Mésopotamie (Assyrie et Babylonie). Le secret ne porte pas sur le sens mais sur le modus operandi. Argolide . entre la Phocide et la Béotie : Mt Hélicon ( Ñ Elik≈n). Mt Ida). Phrygie (à l’Ouest de la Galatie). Colchide Lydie Phrygie Galatie Cappadoce Lycie Pamphylie Cilicie Entrée du Pont : Byzance (Europe). Fin de la cérémonie ÑEllãw. premier séjour des Muses dans la Grèce classique Golfe de Corinthe). Halicarnasse). Platées. Béotie [ Thèbes. Le 22. Naxos.Pont-Euxin Mysie Bithynie Paphlagonie Pont  Arménie.d’éprouver et non de savoir. Phocide (Delphes au pied sud du Parnasse + Mt Parnasse (ParnassÒw : consacré à Dionysos puis à Apollon et aux Muses. Crète. Chalcidique (Mt Athos). Mantinée. Chios. Thespies. Éphèse. Arcadie [ Olympie. Acarnanie. à Thèbes. mer Tyrrhénienne. cap Malée. (E) mer Ionienne. à Mycènes. Les Grecs. système matri-linéaire. Ile de Cythère Mer Égée. Primauté religieuse et sociale des femmes (matriarcat. La période géométrique : ≈ 1025-700 (La renaissance grecque : 776. Le minoen moyen (MM) : 2000 . ÜEllhnew : les Grecs . etc. La civilisation mycénienne s’achéve avec l’invasion dorienne et la destruction des sites mycéniens Les Pélagiens. Iles (N) Corcyre (= Corfu). 1 ère phase (1580-1460). mer Adratique. Linéaire B en Crète. Cap Ténare. né de la même matrice. Période néopalatiale. Les Égéens : Les Crétois non aryens Les Achéens : Les Grecs du continent.(Mycènes. les Égéens = les Crétois non -grecs qui fondent la civilisation minoenne. Trézène + Mt Cyllène ]. Sur le continent. Périodes historiques (Périodisation d’Evans. Premier âge de bronze. Déesses de la fécondité au sexe apparent qui ne sont pas encore des Déesses-Mères (l’agriculture n’a pas encore été inventée) La culture néolithique (V. Leucade. (mise en scène par les poèmes homériques cinq siècles après) Les Doriens : venant d’Illyrie. Danaens ( Danao€ ) = les Argiens ( É Arge›oi )) aryens qui ont pris Mycènes dans le Péloponnèse vers 1600-1500 s’implantent en Crète et l’héllénise.milieu du IIIème millénaire) Les Pélages : les populations non grecques précédant le peuplement indoeuropéen. Le terme fratÆr. Epoque prépalatiale. Céphallénie. Épidaure. Messénie (Pylos). 1900) : La culture paléolithique. Laconie (Sparte). peuplement indoeuropéen (Achéens ≈ 1520) 2 ème phase (1460-1375) : Les Mycéniens ( Achéens ( É Axaio€ ).1750 : Période protopalatiale : fondation de Cnossos (2000) et de Malia. ils occupent l’Ouest de la Grèce et le Pélopponèse à partir du XIe siècle. Ils laissent la Crète autonome. Argos. venus de Russie du sud s’installent en Anatolie et sur le continent. Le frère est édelfÒw.1200. 3 ème phase (1375-1200) : Période mycénienne ou achéenne. héritage du patriarcat aryen n’a qu’ une signification religieuse) à partir du milieu du IIIème millénaire : début de la civilisation minoenne (sir Arthur Evans) Le minoen ancien (MA) : 2600 . 1ère Olympiade) La période archaïque : ≈ 700-500 La période classique : ≈ 500-323 La période héllénistique : ≈ 323-31 La période romaine : à partir de -31. Zakynthos (S). Tirynthe. Destruction du palais de Cnossos (1375).1950. écriture hiéroglyphique = linéaire A Le minoen récent (MR) : 1580 . Grèce Mycénienne. Ithaque. afin de s’assurer du bon déroulement de l’exécution d’une décision politique. L’épiclère n’hérite pas en propre. sur les places (Agora = les hermès mutilés) parce que hermès était le dieu des voyageurs et le protecteur des chemins. jaillie du sol du coup de trident de Poséidon et les tombes d’Erechthée et de Cécrops + les autels de Zeus Hypatos. §p€klhrow (≤) : nom donnée à une fille (héritière épiclère) qui dans une famille sans héritier mâle trnsmettra à ses enfants les biens de son père ou de ses frères ainsi que le culte familial. §p€klhsiw : nom. tiré au sort pour 1 journée garde les clefs du Trésor et les sceaux de l’Etat tÚ ÉEr°xteion : l’Erechthéion. de Poséidon.Le sanctuaire de Pandrosos (Pandroséion) abritant l’autel de Zeus Herkeios avec l’olivier sacré d’Athéna (côté nord de l’Erechthéion). Mégère. elle transmet la succession du père à ses petitsenfants. §pistãthw (ı) : le président des prytanes. J-C. celle consacrée à Poséidon (à l’Ouest). 2. l’enclos sacré : le puits naturel rempli d’eau salée dit la mer Erechthéis. d’Erechthée. avec la lampe en or de Callimaque). les trois lieux les plus sacrés de l’Erechthéion sont : 1. titre invoquant une divinité. d’Héphaistos. Sans testament le plus proche parent de l’héritière peut décider de l’épouser. le xãsma de l’Erechtéion (qui avoisine l’olivier sacré). située en avant du PontEuxin (mer Noire) ÉEpidaurow (≤) : Epidaure. Magistrats chargés d’une mission de surveillance. §piskÒpoi : surveillants. Alecto) §rma› : les hermès. Le nom du dieu est aussi assimilé à ßrma = borne. la salle du xoanion d’Athéna (à l’Est. du héros Boutés et le xoanion d’Hermès.) ÑEllÆspontow : Hellespont. Temple d’Asclépios. Buste ithyphallique d’Hermès posé sur une stèle dans les rues (carrefours). Si elle est déjà mariée. Relie la mer Égée au Propontide (mer de Marmara). L’épiclèse correspond aux noms de Dieu dans la théologie monothéiste (Christianisme et Islam). 3. Celui qui transmet par testament ses biens à l’héritière épiclère désigne l’époux qu’il lui choisit. elle sera forcée de divorcer sur décision de l’Héliée (saisie par l’archonte-éponyme) pour transmettre l’héritage par son nouveau mariage. les Bienveillantes (Tisiphone. mer d’Hellé. poteau ou à ßrmai = . §p€dosiw : don volontaire et public qu’un riche citoyen peut faire à l’Etat pour se faire estimer de tous. Le but du mariage est strictement patrimonial et l’héritière forcée à se marier n’est pas obligée de devenir l’épouse de son nouvel époux. détroit des Dardanelles (cités : Abydos. En été les Herréphores (§rshfor€a) vont porter de la rosée avec laquelle elles arrosent l’olivier du Pandroséion ÉErinÊew : les Erinyes.§llhnikÒw : hellénique la période classique de la fin des guerres médiques (470) à la mort d’Alexandre (323) §llhnistikÒw : hellénistique  période qui s’étend de la mort d’Alexandre la (323) à la conquête romaine (annexion de l’Egypte lagide par Auguste en 30 av. Lampsaque). Il est le maître des gonds. sans manche. A Cyllène il est représenté par un simple phallus placé sur un socle. (cf. Fille de Kronos et Rhéa. les jardins cultivés. oË : Hermès. Chargé de conduire les morts aux Enfers (cuxopompÒw : psychopompe = procession des âmes).tas de pierre qui marquaient les limites des propriétés et des champs (et qu’il était interdit de toucher sous peine de mort). Porte la baguette d’or à triple feuille (≤ =ãbdow). A ce titre il est strofa›ow. style dorien). Analogie : Dionysos / Priape + Heures/Charites et Hermès / Pan + nymphes (la différence porte sur les types de lieux tombant sous la juridiction des dieux. des voleurs. L’Eros originel est hermaphrodite. les acteurs. non cousu et avec un rabat (époptÊgma) just€w. la région occidentale par rapport à la Grèce ÑEst€a : Hestia. de l’éloquence. Dieu du commerce. Le Banquet). Les hermès étaient dotés de phallus en érection. symobole de fertilité. Il conduit le choeur des nymphes. les bornes (˜row). Aînée des Olympiens.  L’aurige de Delphes flmãtion (tÒ) : pardessus civil ≈ la toge romaine xlamÊw. Protectrice des foyers. et par extension statuaire. Hermès comme Artémis = la nature sauvage). protecteur des rues ( ÉAguieÊw )). style ionien (avec manches) p°plow (ı) : le péplos (vêtement de laine pour femmes. des points de passage. Messager des dieux. des pivots. §r≈thsiw : interrogatoire des témoins lors d’un procès par la partie adverse §syÆw. la tunique légère courte ou longue en lin pour hommes et femmes. ofl ÑErmoglÊfai : la rue des Statuaires à Athènes Ñ Erm∞w. ÖErvw : L’Eros chenu chez Hésiode. dresse le seuil des espaces domestiques et public et il aide à franchir le pas de toutes les initiations. Pan et les nymphes sont honorés dans les grottes. Dionysos = les vergers. moutons)) et dieu de la fécondité des vergers (avec Dionysos et Priape). Elle a un . Il protège les passages. Êdow (≤) : la chlamyde (manteau militaire) ÑEsper€a > •sp°ra (le soir) : L’Italie. §rmoglufeÊw : sculpteur d’hermès. Dieu phallique. caducée ayant le pouvoir de guérir (tÚ khrÊkeion. C’est Hécate qui protège les portes (Hermès protecteur des bornes. des gymnastes. €dow (≤) : tunique d’étoffe fine tombant jusqu’au pied (podÆrhw) et portée par les femmes. Il est le père de Pan ( Pãn ) et d’Hermaphrodite ( ÑErmafrÒditow ). La mutilation des hermès de l’Agora signifie l’amputation de leur phallus. L’Eros-Oiseau sorti de l’Oeuf originel des Orphiques. de la fertilité. la vigne. les rois. etc. Les Hermès sont des piliers sacrés dotés d’un phallus en érection. Dieu des bergers d’Arcadie = dieu pastoral (il protège le petit bétail (chèvres. sceptre donné par Apollon et donnant dans une assemblée le droit de parler. ∞tow (≤) : le vêtement xit≈n (ı) : le chiton. celui qui fait passer le dedans dehors ou reciproquement . Apollon. ou). Théramène fera partie des Trente) et ceux qui apportent leur soutien à Sparte (Critias. Les Trente (soutenus par la ville et Éleusis = été 404-été 403 s’opposent aux démocrates du Pirée (Thrasybule [445388] rétablit en été 403 la démocratie par l’alliance de Thèbes contre Sparte et la conciliation de Pausanias. tå •tairikã : les factions.autel dans chaque Prytanée urbain. fondateur de la famille des EÈrupvnt€dai ( Eurypontides ) famille régnante à Sparte eÈpãtridai : l’équivalent des patriciens à Rome = les familles nobles . Elle reçoit sa part de tous les sacrifices domestiques. les clubs. ofl •ta›roi : les compagnons. Le magistrat est ÍpeÊyunow càd dans l’obligation de rendre des comptes en fin de mandat Eur≈ph : Europe (‫ )?( : ערב‬le soir. Ératosthène ( ÉEratosy°nhw ) = les oligarques extrémistes soutenus par les Spartiates Les Trente). les camarades ¶ les partisans •taire€a (≤) : 1. ce sont des auditeurs (logista€) qui les examinent avec l’aide d’avocats publics (sunÆyoroi) chargés des intérêts de l’Etat. •ta€rhsiw : prostitution (féminine et masculine). Pour les stratèges ce sont les thesmothètes qui s’en chargent. Révolutions = les clubs) d’où la pratique des banquets. propriétaires foncières (Aristophane). «n (afl) [eÈyÊnv : vérifier les comptes. Si le magistrat obtenait une décharge. Xénophon). redresser] : les redditions de compte des magistrats en fin de mandat. les philosophes socratiques. les routes. l’occident. Pour les autres magistrats. Périclès. l’ homosexualité masculine. par le phénicien). les bornes. l’hétaïrie = la liaison homosexuelle. tout citoyen pouvait contester la décision dans un délai de trois jours et intenter une action devant les vérificateurs [2 ème vérification en appel]. les maisons possèdent un foyer fixe placé dans la grande salle principale (m°garon) Le fixe. les associations. les carrefours. La démocratie athénienne doit donc lutter contre l’aristocratie réactionnaire voulant un retour à un régime censitaire strict (Théramène = les oligarques modérés soutenus par la ville d’Athènes. Platon. partis politiques cf. le dedans. le clos. l’association de camarades (clubs. Alcibiade appartiennent à des hétairies. roi de Sparte) EÎboia. Ces associations ou partis politiques veulent limiter les effets de la démocratie et tentent par des réseaux d’influence d’orienter la démocratie dans un sens oligarchique (à la façon de la francmaçonnerie par exemple) 2. Tous les adversaires de la démocratie dénoncent l’action des démagogues et des sycophantes. les grandes familles aristocratiques eupatrides. EÈrup«n : Eurypôn. la maison ≠ Hermès et le mobile. aw : l’Eubée eÈyÊnai. Déjà chez les Achéens. La démocratie à Athènes est donc fortement tempérée par des pratiques oligarchiques très puissantes voire anti-démocratiques et soutenant le modèle spartiate (Socrate. La démocratie est aussi contestée par les forces traditionnelles. le dehors. au Prutane›on et au tribunal de Phréattys. Le titre de « Dieu inconnu » [cf. elle est appelée à jouir de la félicité à la condition d’accepter une ascèse morale. l’appel au meutre [mort ou exil sans confiscation des biens personnels] Prutane›on . Prêche la transmigration des âmes. Agamemmnon. tandis que l’accusé était présenté sur une barque (pour ne pas avoir à pénétrer sur le territoire de la cité).meurtres sans auteur disposant du logos (animal. jugeant en matière criminelle (droit privé) qui siègent au Delf€nion (Temple d’Apollon Delphinios).). Il est le dieu céleste de la pluie qui habite les montagnes (Mt. Di€ ) : Zeus (cf. chose) tÚ §n Freatto› dikastÆrion . 160 sq. Lycée en Arcadie. La procédure criminelle est une procédure privée.Avec saisie de l’archonte-roi. Ainsi dans l’Epicurisme oùdomine cet aspect indoeuropéen d’une haine du plaisir et du corps par limitation de soi à ses seuls besoins vitaux calculés en vue de la seule survie.détentrices des biens fonciers §f°tai (ofl) : les éphètes. sont jugés dans ce tribunal tous les homicides involontaires (légitime défense. L’héllénisme bascule dans l’ascèse et la modération des désirs. C’est le dieu qui envoie et qui destine par l’intermédiaire des 3 Moires = les Parques (Mo›rai). sinon il était condamné à mort. celle qui file la laine (Lãxesiw) L’aigle. Zeus Ikmaios (l’Humide). les Fileuses (afl Kl«yew) : Atropos. au Pallãdion (Place ou sanctuaire de Pallas Athéna). Zeus Akraios (Dieu des . filles de Zeus et de Thémis ( Y°miw). idow : esclave de Pythagore.). tirés au sort. Ida en Troade. l’égide (Par métonymie. Mt. L’Ecclésia et l’Héliée ne sont saisis que pour des affaires ayant une portée publique §fhbe€a : service militaire du jeune homme (¶fhbow) ¶foroi : A Sparte les 5 éphores (ı ¶forow) sont les premiers magistrats élus pour un an -ZZãlmojiw. Lachésis.On y juge les meurtres de métèques et d’esclaves. celle qui tranche le fil ( ÖAtropow). 51 juges. Le tribunal se tenait sur le rivage. Le chamanisme apollinien. D€a. etc.(crimes commis par les exilés d’homicide involontaire. Actes 17:23 = ÉAgn≈stƒ ye«] désigne Zeus (Eschyle. l’Aréopage juge les homicides volontaires. Le dieu védique du ciel = Dyâus). ZeÊw ( ZeË. Vénéré comme un dieu par les gètes. Delf€nion . D€ow. l’enrouleuse ( Klvt≈).) [acquittement] Pallãdion . L’Olympe. L’âme est immortelle. le foudre (Zeus Kataibãthw : qui fait descendre la foudre). Si le comdamné était acquitté il retournait en exil. celle qui tient le fuseau. l’égide c’est la tempête que l’égide de Zeus permet de déclancher). Clotho. accidents. village situé près du Pirée (tÚ §n Freatto› dikastÆrion). etc. sommets). Zeus est cantonné à la loi non-écrite tandis que le nomos est pris en charge à Athènes par Athéna. A la fin des banquets on chante en son honneur un péan et l’on pratique une troisième libation avec du vin pur (tritÒspondow). C’est un Titan. Il est l’oeil du monde. Sa juridiction s’étend à toutes les affaires publiques et aux affaires privées à l’exclusion des homicides (= l’Aréopage et les éphètes) ≤merolÒgion ( tÒ ) : le calendrier (= le comput des jours). il est dispensateur des richesses (corne d’abondance en main) et purificateur (Meil€xiow). Il veille sur les enclos ( ßrkow ). Eoos. ≤lista€ : les héliastes. à des nymphes ou à des mortelles. fils d’Hypérion. Dieu de la famille et du système patrilinéaire Zeus Patrôos (Patrƒow). dans l’île de Thrinacie (Yrinak€h n∞sow : la Sicile). avec Mnémosyne / Mémoire = les Muses (MoËsai : Les Piérides de Thrace (en rapport avec Orphée et Dionysos) ou les habitantes de l’Hélicon en rapport avec Apollon qui dirige leurs chants près de la source Hippocrène ( Ñ IppokrÆnh = la source du cheval (PÆgasow)). avec Léto (Lht≈) = Apollon. Il est gardien des richesses ( KtÆsiow / Pãsiow (D)) = il figure sous la forme d’un serpent anguiforme. les filles d’Hélios. Il fallait avoir plus de 30 ans est être volontaire (ÑHlia€a : le tribunal qui siège en plein soleil). rapides comme le feu. Il est le dieu sauveur (SvtÆr) qui protège la famille et les voyageurs. Il conduit un quadrige (tÚ t°yrippon) de feu traîné par quatre chevaux (Pyroïs. Dieu des étrangers (J°niow) et des mendiants. les entrepôts. En tant que dieu de la loi. Episode des compagnons d’Ulysse tuant les boeufs d’Hélios. L’oracle de Zeus à Dodone. Le Dieu apparaît comme un kourÒw qui vient danser avec son cortège de courètes (kour∞tew) -HÜ Hliow : le Soleil. de la thémis (les lois non écrites). Dieu des suppliants (ÑIk°siow). soignées par les Héliades. Il est le Dieu des phénomènes atmosphériques Zeus s’unit à des déesses. . Les prêtresses se nomment les colombes ou les selles (Homère). les magasins et contre leur franchisement. Le soir le char s’enfonce dans la mer puis il émerge le matin. avec Thémis (Y°miw) = les Heures ( äVrai) et les Moires. Juges formant l’Héliée. Sanctuaire spéléonique sur le mont Diktè (D€kth). Le dieu se faisait connaître par le bruissament du feuillage d’un chêne sacré = dendromancie. Elles sont nommées : « celles qui dorment par terre » (xamaieËnai) Zeus juvénile en Crète. Phlegmon). celui qui voit tout. Représenté par un éphèbe d’une très grande beauté. càd de ceux qui seraient hors nomos mais qui ne sont pas cependant hors thémis. Avec Métis (M∞tiw) = Athéna. De sorte que Zeus devient en Grèce un dieu lointain : le dieu suprême est un dieu archaïque auquel on rend peu de cultes. Aéthon. avec Déméter = Perséphoné. de la justice et de l’hospitalité. Frère d’Aurore et de la Lune. avec la mortelle Sémélè (Sem°lh) = Dionysos Il est le dieu suprême du nomos. Les Grandes Panathénées pentétériques deviennent des fêtes panhelléniques comme les différents jeux : elles confèrent à Athènes le statut d’une cité intéressant . les premiers jours du mois sont traditionnellement consacrés le 1. les fêtes de Kronos. l’union des genê. •tå Suno€kia : le 16.L’héortologie : l’étude du calendrier des fêtes. les palestres. 1 ère Olympiade : 776 av.tå Ñ EkatÒmbaia : fête spatiate où l’on sacrifiait 100 bœufs à Apollon ) : ≈ 2ème moitié de juillet + début août •tå Kron€a : le 12. on brûle de l’encens aux dieux le 2 : jour du bon démon = du bonheur (eÈda€mvn : celui qui est heureux par la force qui l’habite (avec le titre de ˆlbiow ou makãriow). puis du 21 au 30 quand. Aphrodite et Éros. mois lunaires de 29/30 jours +1 mois intercalaire 3è/5è/8è année (cycle octaétérique) Athènes : début de l’année = néoménie. brodé lors des Chalkéia par les ergastines. le 3 : jour de la naissance d’Athéna. le 8 : jour dédié à Poséidon et à Thésée son fils. refondées par l’archonte Hippacléides en 566. Toute cité possède des dieux ancestraux qui ont fondé et patronnent la cité (yeo‹ patr«oi). Elle commémore la nativité d’Athéna et sa victoire sur les Géants . le 7 : jour de la naissance d’Apollon. fin des moissons et de l’âge d’or (Saturnales). Hermès. Fête en l’honneur de Thésée sous l’égide d’Athéna. le 4 : jour dédié à Héraklès. qui est heureux par ce qu’il a).le 28. le 6 : jour de la naissance d’Artémis. nouvelle lune (noumhn€a) après le soltice d’été paus°lhnow. Les maîtres servent leurs esclaves (Saturnales à Rome). (1) •katombai≈n (≤ •katÒmbh . par opposition à eÈtuxÆw : celui qui a de la chance. jour des banquets d’associations religieuses. c’est le monde à l’envers. Les Cronia. J-C. ou (≤) = ≤ plÆrhw selÆnh : la pleine lune tå t∞w selÆnhw pãyh = afl t∞w selÆnhw metabola€ : les phases de la lune Tous les mois lunaires. la nouvelle lune : on consacre les marchés. Principale fête d’Athènes célébrée en l’honneur d’Athéna. qui sera à l’origine de la polis (selon une thèse génétique et synthétique reprise par Aristote) •tå PanayÆnaia (les Panathénées) : à l’origine fête annuelle les 28 et 29 d’Hékatombaiôn. elles se distinguent tous les quatre ans en Grandes Panthénées. a lieu la procession (pompÆ) pour apporter un nouveau p°plow au xoanon d’Athéna. Il s’agissait de célébrer le synœcisme de Thésée. La fête est réorganisée par Pisistrate : la procession et les divers concours qui comme ceux d’Olympie sont pentétériques. des familles détentrices de terres. Lois. etc. Ce concours a lieu au cap Sounion. l’armée (les nobles à cheval. Nikê. accompagnés à l’aulos (cf. ou après les concours lors des grandes Panathénées. La pompe part du Dipylon pour se rendre sur l’Acropole afin de porter le péplos au xoanon et de le poser sur ses genoux. . fondées en 566 par Pisistrate. les artisans. Et d’abord les ergastines qui ont confectionné le péplos. les métèques. Platon. 6°) une course aux flambeaux (lampadhdrom€a) où le feu sacré d’Athéna était transmis des jardins d’Académos à un autel de l’Acropole par les dix files tribales des concurrents placé en ralais. A l’occasion des grandes Panathénées. Derrière les bœufs qui seront sacrifiés se pressent tout le peuple d’Athènes. les délégations étrangères. les anciens tenant des branches d’olivier.. puis continue vers l’Acropole et l’Erechtéïon. et de 10 athlotètes (pour les concours sportifs). Un vaisseau sacré est porté avec le péplos qui sert de voile.l’ensemble de la Grèce dans son unité culturelle. danses guerrières qui auraient été inventées par Athéna dans sa lutte contre les Géants et qui sont pratiquées par les pyrrhichistes. 7°) Tous les ans. la marge. le temple de Déméter. Puis vient l’hécatombe des bœufs. sont organisés : 1°) un concours de rhapsodes : récitations d’Homère accompagnées à la cithare 2°) un concous musical (cithare. lors des Panathénées. les plus importantes de toute la Grèce. Hygie (les trois fonctions) : devant le vieux temple on sacrifie quatre bœufs et quatre moutons pour les magistarts de la ville (les quatre tribus primitives). a lieu la procession = frises de Phidias sur les métopes (tÒ m°tvpon. les archontes. La fête est organisée par les magistrats assistés de 10 hiéropes (pour les sacrifices). de cavaliers. Les vainqueurs de tous ces courcours recoivent l’huile d’olive faite avec les 12 oliviers sacrés du jardin d’Académos. Ce concours constitue une démonstration militaire pour montrer la puissance d’Athènes. 815a). La procession traverse l’Agora et dépose le vaisseau à l’Eleusinion (tÚ ÉEleus€nion). aulos) organisé par Périclès dans l’Odéon 3°) un concours de gymnastique à Ekhelidai. sacrifice pour tous les Athéniens devant le grand autel à l’Est de l’Erechthéion. la proéminence) du Parthénon. la viande est alors distribuée à tous les citoyens des différents dèmes (kreanom€a). près du Pirée  les prix sont des amphores remplies d’huile d’olive sacrée dites « panathénaïques » 4°) des courses hippiques (fippikÚw ég≈n ) de quadriges avec apobates. les hoplitesfantasins). ou : le front. Après la procession a lieu les sacrifices à Athéna Polias. 5°) un concours de danses pyrriques (purr€xh). port des rameaux de vignes = les pampres (Dionysos et Athéna : fête de la vigne). brûlés. Confection d’un plat de fèves (pÊanoi). •tå Puan°cia / PuanÒcia : 7. lors des Skirophories.N. La nestéia (≤ nhste€a). Les débris. à la chapelle d’Athéna Skira (sanctuaire du Skirôn sur la voie sacrée d’Eleusis).a. et leurs cendres mêlées aux semailles de la plaine Raria près d’Eleusis. Le 5 de Pyanopsion. En tête du cortège se tiennent 2 garçons vétus en habits féminins (émfiyale›w) portant un rameau de vigne (˜sxh I sxoi). dans ces fosses souterraines (megar€zein = §mbãllein toÁw xo€rouw : le porcelet qui est aussi le symbole du sexe féminin). 2 ème jour. L’anodos. •tå YesmofÒria : Déméter = les Thesmophories. alcôve infernale. Désigne aussi des couronnes portés en l’honneur des morts et des chants de mendiants chantés lors des Pyanepsies. du 11 au 13. fête réservée aux femmes mariées pour fêter la fin des travaux des champs (fête des semailles d’hiver) [3 jours : tridium]. Une procession se rend du sanctuaire athénien de Dionysos à Phalère. dans laquelle on jette des gâteaux et de jeunes cochons vivants (m°gara correspondant aux bÒyroi creusés à même le sol dans les rites hypochtonien. Le temple est contruit sur une crevasse naturelle sensée être la bouche des Enfers. l’équivalent de la branche de rameau) entourées de laine (≤ efiresi≈nh) qu’on suspend sur le seuil des maisons. §6). la montée des femmes au sanctuaire du Thesmophorion sur la Pnyx ou celui du Pirée.(2) metageitni≈n : août / septembre (3) bohdromi≈n : septembre / octobre tå BohdrÒmia : les Boèdromies (Thésée) tå megãla mustÆria. tå ÉEleus€niai : les grands mystères d’Eleusis (9 jours) (4) puaneci≈n : octobre / novembre •tå É ΩsxofÒria : le 5 et le 6. gâteaux) qui avaient été déposés (yesmo€ : les choses qu’on a déposées) quatre mois auparavant. Cette crevasse communique dans une crypte creusée à même la terre. on avait procédé au labourage rituel de cette plaine dans l’attente des sk›ra remontés (ayant un pouvoir de fertilisation miraculeux) = fête des labours à Eleusis et au nord de l’Acropole près du sanctuaire de Déméter Chloé (tå BouzÊgia). Les enfants portent des branches d’olivier (=l’arbre de mai [Frazer]. Les puiseuses (éntlÆtriai) vont chercher les restes putréfiés des offrandes (porcelets. Porte-bonheur qui reste jusqu’à l’année suivante. les Pyanepsies en l’honneur d’Apollon protecteur des jardins et des vergers. Le Bouzyge est chargé d’accomplir à Athènes cette fontion de labour sacré. temps de jeûne et de . les Oskhophories. les déchets (sk›ra) sont remontés. Porphyre d. 1 er jour. ou au cap Kolias. aischrologie (afisxrolog€a : propos obscènes). fête des ouvriers en métaux et des arts du feu. transport de symboles sexuels). •tå kat ' égroÁw DionÊsia = tå mikrå D : les petites Dionysies rurales. Les enfants coupent une boucle de cheveux (≤ kourã) et l’on sacrifie un agneau (tÚ koÊreion).retraite marquant le deuil de Déméter. le compagnon de Dionysos. Les objets remontés ont été déposés lors de la fête des Arrétophoria (5) maimakthri≈n : novembre (6) poseide≈n : décembre (mois des tempêtes. fête du pressoir (fête dionysiaque. La calligénéia (kallig°neia). C’est au troisème jour de la fête qu’a lieu l’admission des enfants dans la phratrie (koure«tiw). Entrée en fonction de deux Arrhéphores nouvelles qui en compagnie des Ergastines vont tisser le péplos qui sera offert à Athéna lors des Panathénées. Les deux Arrhéphores anciennes qui quittent leur charge remontent à l’Acropole des êrrhta déposés dans le Jardin d’Aprodite (elles descendent par un couloir secret). Les objets remontés sont des gâteaux en forme de phallus et de serpents. fêtes réservés aux femmes. Dionysos et âmes des morts) et . C’est la fête des phratries. de Poséidon) •tå ÑAl«a : fête du champ labouré (ëlvw). On se tond la tête à Athènes en signe de deuil. Les femmes se retirent sur la Pnyx et s’isolent dans des cabanes de branchages (cf. les Khalkéïa en l’honneur d’Héphaïstos et Athéna. fête des Ménades) (8) ényesthri≈n : février / mars (mois des fleurs) •tå ÉAnyestÆria : [3 jours : tridium] les Anthestéries. fête des fleurs (fête dionysiaque. On danse sur une outre gonflée et graissée (éskol€asmow) (mois intercalaire) poseide≈n II = ı §mbÒlimow mÆn : le mois intercalaire (7) gamhli≈n : fin janvier / février (mois des mariages) •tå LÆnaia : les Lénéennes. la belle-naissance (panspermies. •tå ÉApatoÊria : le 26-28 (?) les Apaturies. Athéna est la patronne du peuple des artisans (xeir«naj le≈w). Soukkhot) 3 ème jour. le phallus ¶ ı fãlow : le cimier des casques grecs). fêtes d’admission des jeunes hommes dans les fratr€ai (3 par tribu chaque phratrie comprenant 30 familles gÒnh). les Halôa (Déméter et Dionysos. Dionysos orgiastique. Image de pousses = phallus arrosés ou sur lesquels on répand des restes des skira (fertilisant) sur un pel€kh (vase noir en cuir) du British M. Derrière une porteuse de corbeille (kanhfÒrow qui porte le kãneon consacré à Dionysos). ou des champs. Elle est dédiée à Zeus ou à Athéna Apatouria. •tå Xalke›a : le 30. des pommes de pins symboles de fertilité. un esclave tient un phallos et l’on chante un hymne en l’honneur de Phalès (Fal∞w : ı fallÒw. de toute condition. les Anthestéries sont terminées » •tå mikrå mustÆria : les petits Mystères d’Agrai (Coré = Perséphone) •tå Diãsia : les Diasies (Zeus Meilichios = ZeÊw Meil€xiow). On commémore la descente de Thésée à la mer et son embarquement pour la Crète. prémices des céréales commençant à mûrir. Libation sur la tombe des morts qui sont ainsi invités à la fête. fête célébrée au Pirée en l’honneur d’Artémis. défilé de cavaliers et compétitions •tå Mounix€a : le 6. fête des prémices (Déméter et Coré) . dispensateur des richesses via une corne d’abandance (=Zeus Ktésios). gardienne des ports (limenoskÒpow). 1er jour (piyoig€a) : fête de l’ouverture des amphores et du vin. Désacralisation de la vendange. le fête des marmites. actions de grâces pour la croissance des plantes (Athéna des jeunes pousses). à la pleine lune. La fête s’achève par la formule suivante : « Partez les kères. dithyrambes (= hymnes exécutés par un choeur de Satyres). les xÊtroi) : on offre à Dionysos. hiérogamie de Dionysos joué par l’archonte-roi avec la femme de l’archonteroi. (11) yarghli≈n : mai / juin •tå YargÆlia : 6/7. Les deux derniers jours sont néfastes. tragédies) (10) mounixi≈n : avril / mai •tå ÉOlumpie€a : les Olympieia. •tå Xlo€a : les Chloïa (Déméter des jeunes pousses) •tå Kalãmaia : les jeunes Chaumes (Déméter) •tå megãla DionÊsia : les grandes Dionysies urbaines (6 jours : processions. Deux boucsémissaires). fête du boucémissaire et de son expulsion (farmakÒw). Fête lugubre en l’honneur d’un Zeus Chtonien. fête funèbre. 3ème jour (miarå ≤m°ra. des pots (ofl xÒew) ) : Concours de beuveries où chacun doit vider au plus vite un pot de vin de 3 litres nommé conge. Fête liée à Déméter et Corè.des morts. (9) §lafhboli≈n : mars / avril •tå Braur≈nia : fête consacrée à Artémis de Braurôn (Braur≈n). Présence des principaux magistrats de la Cité. vivant dans une grotte. •tå YalÊsia : les Thalysies. Des jeunes filles se déguisent en ourses •tå ProxaristÆria : les Procharistéria. Hermès (chtonien : xyÒniow ) et aux morts (k∞rew) des marmites remplies de légumes cuits (panspremie) versés dans une faille naturelle. les Thargélies (Apollon et Déméter. la basilinna (Ariane (?) = Aphrodite) la DionÊsou gãmow est selon Aristote une summ›jiw ka‹ ı gãmow. 2ème jour (la fête des conges. Préparation des yãrghla. Union sacrée. Transport à Phalère du xoanon (tÚ jÒanon ) d’Athéna. les Arrhétophoria.dessus de la tête de la prêtresse d’Athéna et de celle du prêtre de Poséidon. les Skirophories.•tå KalluntÆria : le 19. accomplie par les éphèbes. Durant cette fête on dépose dans les fosses (m°gara) les offrandes (yesmo€ = sk›ra : les déchets (en grec courant tå sk›ra = les croûtes de fromage. lui apportent secrètement des objets sacrés censés la rendre fertile et fructifère et confiés par la prêtresse d’Athéna. hystérique. dédiée à Athéna. Thésée. gâteaux. Ce jour est un jour néfaste dans la mesure où l’idole est dévétue et lavée. le fête des fruits. le port des déchets. 20]) on célèbre la fête de la kãrpvsiw. fêtes dédiées à Déméter / Coré. situé dans l’Erechtheion = statue en bois d’olivier sculpté. Ces objets descendus seront remontés lors des Chalkéia par les arrhéphores précédents. le sanctuaire d’Aphrodite voisine la grotte de Pan. fête d’Athéna et d’Aphrodite des jardins (én kÆpoiw). •(+) tå Sk€ra / Skira (= les parasols) : La fête des « parasols ». transport d’objets secrets. qui vivent retirées un an sur l’Acropole à tisser le péplos d’Athéna Polias. On transporte l’égide de Zeus pour . L’idole est ramenée lors d’une marche aux flambeaux. consiste aussi en une procession (tÚ sk€ron / tÚ sk€adeion : parasol blanc que portent les Etéoboutades au. elle est dvr›tiw. La frise du fronton du Parthénon). sk€rra : le gypse). au nord de l’Acropole. Ce sont les Praxiergides (phratrie) qui sont chargées de cette office. Une femme en chaleur. est faite dès l’Antiquité). talismans secrets de fertilité et de vie (êrrhta) dédiés à Athéna (fête de fin de moisson Athéna et Aphrodite). élues par l’Ecclésia aux Chalkéia de l’année précédente). fête de Déméter et de Coré (≠ ? des Skira). Fête de purification de l’Erechthéion •tå PluntÆria (>plÊnein : laver) : les Plynteries. sk›row : dur . est dite en folie de jardin (man€okhpow). On offre à la déesse des gâteaux de figues sèches. le dieu qui a perdu son pouvoir sur Athènes au profit d’Athéna (cf. celle qui dispense dans réserve. •tå SkirofÒria : le 12. La confusion avec les sk›ra des skirofÒria. La procession abrite sous un baldaquin blanc le prêtre de Poséidon. Le jardin est le sexe de la déesse. A Amathonte (Chypre : le temple d’Aphrodite possède un bois sacré dans lequel Ariane est enterrée [Plut. A Athènes. pour y être purifiée. Cette procession associe Poséidon. les résidus alimentaires. porcelets) que les puiseuses viendront chercher lors des Thesmophories. Les deux jeunes Arrhéphores ( érrhfÒroi entre 7 et 11 ans. Aphrodite est eÏkarpow. la Pand≈ra (que Hésiode mettra en scène pour s’en moquer). (12) skirofori≈n : juin / juillet •tå ÉArretofor€ai = ÉArrefor€ai : le 3 (?). un lieu frontière entre Athènes et Eleusis.les Bouphonies. Usener critique cette théorie. Les héros sont des Sondergötter. engendre Ténèbre ( ÖErebow). Selon Rohde. Le héros est toujours fondateur de cités : il est l’ancêtre commun de groupes consanguins et le patron d’activités humaines. la médecine. Le héros est un personnage dont la mort a un relief particulier. Persée . L’animal était mangé (on mange le dieu). Le prêtre. de métiers. Thésée . les héros sont des hommes morts divinisés. fête civique en l’honneur de Zeus Polieus (ZeÁw PolieÊw) . Orphée et Eurydice . Bellérophon et Pégase . Héraclès . les mystères. Le boeuf qui est sacrifié est celui qui s’est dirigé vers l’autel qui se situe non loin du Parthénon. l’initiation des éphèbes. Atrée et Thyeste (les Atrides) . ÑHs€odow : Hésiode. Prométhée). Achille . sur l’Acropole. Les enfants de Nuit : Mort.tå BoufÒnia : le 14. Symbolisée par le paon et la grenade. sacrifice du boeuf (boufon€a). Sommeil. xÆra : enfant (la vierge). Tromperie. d’anciennes divinités déchues. Médée . Œdipe . tele€a. Elle représente aussi les trois âges de la vie d’une femme = à Hra pa›w. les Dipolies. où il y a un sanctuaire d’Athéna.La hache du sacrifice responsable du crime était traduite devant le Prytanée et jetée à la mer. Il est l’homme des temps mythiques. et Ether (AfiyÆr). Les mariages ont lieu durant Gamélion. L’idéal du paysan-propriétaire. le tueur de boeufs. ÜHra. Dédale et Icare . Chaos (Xãow) + Eros. . Là les divinités d’Eleusis délèguent leur pouvoir à Athéna et Poséidon (= ? pouvoir pour Athènes d’organiser les mystères après l’annexion d’Éleusis à l’Attique) •tå DipÒlia . La fête des Gamélies ou Théogamie célèbre l’union d’Héra et de Zeus (Neuf mois plus tard ce sont les Thesmophories où le troisième jour on célèbre les « belles naissances ») ÑHrakl∞w. L’héroïsme serait un culte des morts. Déesse des femmes et du mariage. La procession se dirige vers Skiron (Sk€ron / Sk›ron ). Il possède des traits thériomorphiques. qui avait fait le sacrifice devait s’enfuir car on considérait qu’il avait commis un meurtre. mi-homme mi-dieu. le mois des épousailles. L’ à Hra xÆra est assimilée à DhmÆthr m°laina. Minos. Nuit (NÊj). Idéal de l’autarcie familiale Naissance et généalogie des dieux (yeogon€a). héroisés. femme mariée.atténuer magiquement l’ardeur du Soleil. aw : Héra. La Déméter en deuil. la mantique. Le prêtre d’Hélios participe aussi à la procession. Il devait s’enfuir après le sacrifice. Némésis. femme âgée (la veuve). Localisée en Argolide. Détresse. Jason et la Toison d’Or . il a des relations étroites avec l’agonistique. On fabriquait avec sa peau un mannequin qu’on attelait à une charrue (reconstitution de l’animal cf. Atalante . Jour (ÑHm°ra). °ouw : Héraclès ofl Ñ Hrãkleioi ˜roi : les colonnes d’Hercule ¥rvw. vow (ı) : le héros. Ulysse . 246a). Serment Gaïa (Ga›a) + Ouranos (OÈranÒw) = les 6 Titans (Titçnew) : Cronos (KrÒnow) mari de Rhéa = Titanide (ÑRe€a) [père d’Hestia. Dionysos de la mort et de la vie. Limnades = des étangs). Les Méliades = des pommiers ou des cognassiers. ou : Héphaistos ÉH≈w : Aurore -Yyeo€ : les dieux. Les eaux : Les nymphes (Potamides = des rivières. Mensonge. Zéphyr (Z°furow). Tuerie. [Il existe aussi des nymphes de la campagne (les Mélies =nymphes des frênes. dieu des vents = les fils d’Eos (Aurore) : Borée (Bor°aw). . Par exemple Apollon est la conjonction de l’ombre et de la lumière. Léthé. Dieux olympiens ≠ dieux chthoniens (souterrains). Néréïdes = de la mer calme. Ocypété. Nicothéo. Dioné et Théia. Des nymphes des montagnes (les Oréades)] Les dieux sont des conjunctiones oppositorum. ÜHfaistow. Phoébé. les Bienheureux (mãkarew). Vent du Nord (Thrace). Epiméthée (ÉEpimhyeÊw). soeurs des Titans : Téthys. (soulignées les Titanides s’étant unis avec un frère Titan) La titanomachie (titanomax€a) les Géants (G€gantew). Hadès]. Les Pléiades (Plh€adew). Notos (NÒtow). Vent du Sud. le Soleil (Fa°yvn). Homère). père de Prométhée (PromhyeÊw). Soph. les Hamadryades = d’un arbre en particulier. liés à la fertilité et au royaume des morts Les divinités astrales : Le Soleil (ÜHliow). Les Cyclopes siciliens sont des êtres anthropophages (cf. Aurore]. Les malfaisants : Typhon (Tuf≈n). Chimère (X€maira). Crénées = des sources. monstre crée pour détrôner Zeus. Rhéa. vent violent qui porte les tempêtes. associées à Zéphyr. Les 7 Titanides. Combat. incapable de conduire le char de son père. amoureux de la nymphe Galatée (Galãteia). Querelle. vent d’Ouest. Thémis [+ Zeus : les Heures. mi-chèvre mi-lion. Naïades = des ruisseaux. Crios mari de Eurybié. Elle sera mise à mort par Bellérophon montant Pégase (PÆgasow). Platon. Céléano. La Lune (SelÆnh). Zeus de la force et du droit.Eris. Séléné. vent du Sud-Ouest. fils du Soleil. Ménoitios et Atlas (ÖAtlaw)]. Japet (ÉIapetÒw) [ avec Clymène. les Moires]. Hypérion mari de Théia = Titanide [Hélios. Les Immortels (éyãnatoi). les Dryades = nymphes des chênes ) et des bois ou des bocages sacrés (les Alséides). fils de Gaïa. Les 3 Harpyes (ÜArpuiai). Phaéton. Océan (+ Téthys = Titanide). les Cyclopes ouraniens (KÊklvpew) ≠ Cyclopiens siciliens : Polyphème (PolÊfhmow). Mnénosyné [+ Zeus : les Muses]. Prométhée et Epiméthée sont donc des cousins germains de Zeus. Les enfants d’Eris : Ponos. Les Vents : Eole (A‡olow) fils de Poséidon. Zeus. Héra. La gigantomachie (gigantomax€a = le combat des Olympiens et des Géants. Déméter (+ Zeus : Perséphone). l’Aurore ( ÉH≈w). Coéos (+Phoébé = Titanide). Euros (EÔrow). Orion (ÉVr€vn). Poséidon. t∆ ye≈ : les deux déesses éleusiennes tå Yeofan€a : fêtes célébrées à Delphes au printemps en l’honneur du retour d’Apollon dans le sanctuaire. lesquelles doivent monter au ciel pour nourrir les dieux. Détruite par Alexandre en 335 YhseÊw : Thésée y€asow. Le système de la thiase fait éclater l’ancienne organisation religieuse des phratries dans lesquelles n’étaient admis que les citoyens libres. Le cénotaphe est le tombeau du héros fondateur de la cité que toute cité doit garder et protéger. Statut à Athènes des Ecoles philosophiques qui sont considéres comme des thiases. ou ). ou (ı) : le thiase = troupe célébrant Dionysos. L’animal est égorgé la tête levée vers le ciel et l’on se contente d’offrir sur un autel haut (bvmÒw) la graisse et quelques viscères. La victime est entièrement brûlée dans un holocauste sur un autel bas (§sxãra). Association religieuse ouverte aux femmes. Le héros continue d’habiter dans sa tombe. avec une pomme de pin au sommet (strÒbilow) yus€a. pied du mont Œta. Il faut distinguer la thysia des consécrations réservées aux dieux infernaux et aux héros (§nagismÒw). Dans la thysia le sacrifice a lieu le matin. aux enfants et aux esclaves. Défilé qui mène de Thessalie en Locride. rotonde sur l’Agora à côté du bouleutÆrion où mangeaient les prytanes et où logeaient 1/3 d’entre eux durant leur prytanie = le prytanée d’Athènes. de sorte que les participants ne peuvent rien manger de l’animal. Les Grecs furent trahi par Éphialtès qui indiqua aux Perses le moyen de prendre Léonidas à revers. . les rites sacrés destinés aux Olympiens. yesmofÒrow : le législateur (Dionysos) ¶ ≤ yesmofÒrow : la législatrice (Déméter) ¶ t∆ yesmofÒrv : les (deux) Thesmophores = Déméter et Coré Y∞bai : Thèbes en Béotie (Boivt€a). L’autel est toujours en plein air à l’extérieur du temple qui recueille les statues des dieux et ne doit pas être envahi par la fumée des sacrifices. Le culte du héros serait selon Nilsson l’origine de la tragédie. bâton entouré de lierre et de pampre (= vigne sauvage) (ˆsxh I sxoi). illustré par la défense et la mort du roi spartiate Léonidas qui repouse les Perses (Xerxès). ou (ı) [tå yÊrsa] : le thyrse de Dionysos. aw (≤) : le sacrifice. L’animal est cuit et la viande mangée par les fidèles. yÒlow (≤) [Skiãw (≤)] : la Tholos. un chant funèbre joué par un chœur. en raison des sources chaudes consacrées à Héraclès). 480. coupole. la bête est égorgée et le sang doit couler vers la terre dans une fosse (bÒyrow). l’immolation a lieu quand le soleil se couche ou de nuit. Dans le cas d’un culte chtonien. Le tholos est une construction monoptère (possédant un rang de colonne circulaire)  le tholos du temple d’Athéna Pronaia à Delphes Yrñkh : la Thrace yÊrsow. repris à Dionysos qui l’occupe l’hiver YermopÊlai : les Thermopyles (portes chaudes. Les premières tragédies se déroulent autour d’un tombeau et s’achèvent par un thrène (ı yr∞now. Les Romain disposent seulement d’hipposandales en fer pour protéger le cheval quand il souffre du sabot. femme et soeur d’Osiris ( ÖOsiriw. Tout le débat est alors de savoir si ce principe égalitaire qui fait tout reposer sur le hasard peut s’appliquer aux magistratures et aux fonctions techniques spécialisées (architectes. La possibilité d’être jugé (refus de la détention arbitraire : ne peut être mis en prison que qqun qui a été condamné par un tribunal) fisotim€a : égalité de tous les citoyens devant la possibilité d’exercer des honneurs. ÑIppÒdamow de Milet : Ve siècle. idow ) dont le culte va s’étendre durant la période hellénistique et romaine. Le refus des privilèges. ingénieurs. Chaque quartier de la ville est censé remplir une fonction (modèle organiciste). Le vote exclut en effet par définition toute isotimie. Influence prépondérante sur Platon. cf. Le plan urbain est géométrique. Si tout citoyen a le droit de vote. ÉIsiako€ = ÉIsiasta€ : les dévots d’Isis.-IÉIakxagvgÒw : prêtre qui porte l’image de Bacchus ( ÉIakxow ) à Eleusis. Son emploi est donc vétérinaire. Déesse égyptienne. fisotele€a : le fait d’être soumis à un régime fiscal ordinaire. Le cadre urbain doit être limité en nombre d’habitants et en superficie. Il inventa la division géométrique de l’espace urbain et organise la construction urbaine du Pirée. âIsiw : Isis. La charge politique d’être citoyen et qui implique l’exercice du vote et du pouvoir législatif ou le pouvoir judicaire d’être juge procède de la chance càd du tirage au sort. urbaniste de l’Ecole de Thalès. la fortune (suffrage censitaire qui exclut les pauvres des magistratures supérieures électives : armée et fisc). Le fer à cheval est une invention germanique qui ne s’imposera qu’à partir du IXe siècle. le mérite (élection des charges qui discriminent les individus). auteur du décret qui interdisait à tout citoyen condamné pour impiété de pénétrer dans un temple ou d’aller sur l’Agora.. à qui on confie une mission en fonction des compétences supposées du mendaté) É IsotimidÆw : Athénien. orthogonal : des axes sont coupés à angle droit par des transversales (les damiers du Pirée. fisonom€a : égalité de tous devant la loi. lors de la procession fiatre›a : la rétribution pour payer une guérison à Asclépios fiatro€ : les médecins. tout citoyen a droit a être élu : l’isotimie exprime cette équivalence et nécessité le choix électif du tirage au sort. fishgor€a : liberté de parler égale pour tous dans les assemblées ou les tribunaux. celui des . Ce sont souvent des métèques voire des esclaves. des charges ou des fonctions  tirage au sort. ·ppow : la ferrure des chevaux est ignorée de l’Antiquité. Refus le des éléments inégalitaires que sont la naissance (le sang = aristocratie). New York). Ami de Périklès. etc. l’arbre d’Artémis [tÚ kãruon : la noix ¶ tÚ karÊdion : la noisette ¶ ≤ karÊa : le noyer]. Figures sculptées de femmes vétues d’un péplos (ı p°plow) dorien qui supportent l’entablement de l’ ÉEr°xyeion (style ionien) sur l’Acropole. katastrofÆ : 1. Chiron. katÆgorow : le demandeur. cf. le fait de renverser. fisotele›w (ofl) : métèques qui ne doivent pas payer le meto€kion et sont traités fiscalement comme des citoyens ordinaires (ils ont un droit de propriété sur les biens à Athènes). Corinthe. un homme de rien (proverbe) Kar€a : la Carie Karuãtidew : les caryatides (les nymphes des noyers. Déjanire. la mort. C’est Prométhée qui était mortel qui échange son sort avec lui : Prométhée sera immortel et Chiron deviendra mortel et pourra mourir. Ovide. protecteurs des marins. Pholos (FÒlow) et Nessos (N°ssow). Athènes . Un temple à Thèbes. de bouleverser = mettre sens dessus dessous. Asclépios. Mi-homme mi-cheval comme les Silènes. Démons chthoniens descendants d’Héphaïstos en nombre de trois ou quatre accompagnées de sœurs les nymphes cabiques. qui officiaient dans le culte rendu à Artémis. Les Centaures luttent contre Héraclès. la tunique de Nessos et la mort d’Héraclès (cf. Héraclès et le repas dans la grotte de Pholos Nessos. M. C’est lui qui parle en premier à la barre (drÊfaktow) kaËstra : crématorium K°ntauroi : les Centaures. le dénouement final. Ils vivent dans les montagnes et se nourrissent de chair crue. tow (tÒ) : l’enceinte consacrée ı Kãr. Fils de Cronos et de Philyra. KarÒw : le carien. Les deux premiers centaures cités n’ont pas de caractère sauvage : ils aiment les hommes et sont hospitaliers. l’accusateur qui lance l’acte d’accusation et la procédure. 3 Centaures remarquables : Chiron (Xe€rvn). Jason. Pholos. le Kabirion. kãyarma. keramikÆ : la céramique. Blessé accidentellement au cours de la bataille d’Héraclès contre les Centaures (lors de l’épisode de la grotte de Pholos) par une flèche qui lui fait une grave plaie inguérissable. l’acte de retourner la terre de la cultiver avec une charrue. C’est ainsi que Chiron trouve le repos. une fille d’Océan. 2. Les mystères de Samothrace se sont développés durant la Grèce hellénistique sous l’influence d’Eleusis. Mais il ne peut mourir étant un immortel. Femmes de Karyes en Laconie. etc. la catastrophe. -KKãbeiroi (ofl) : les Cabires. 3. Il éleva Achille. Vénérés à Samothrace.citoyens de plein droit. il va se réfugier dans sa grotte et ne pouvant guérir il demande la mort. Fils de Silène et d’une méliade. la chute qui met fin à qqch. IX 101). fiãlh. ou (ı) : l’aryballe de Corinthe pour les parfums élabãstion (tÒ) : l’alabastre loutrofÒrow (≤) : la loutrophore pour verser l’eau du bain l°bhw gãmikÒw : pour les cérémonies de mariage lÆkuyow. €dow (≤) : la pyxide qui sert d’encrier §pinÆtron (tÒ) : l’épinètron qui sert dans le travail de la laine KerameikÒw : le Céramique. quartier au nord de l’Agora. ou (ı) : le lécythe pour des usages funéraires (laver les morts et nettoyer les cimetières) puj€w. klhrÒw. Les clérouques vont cultiver les terres égyptiennes pour pallier l’abandon des terres avec l’apparition de l’anachorèse (énax≈rhsiw). ou (ı) : le dinos (variété de cratère) stãmnow. dans le royaume lagide d’Egypte. fille de Déméter. la part d’héritage 3. ou (ı) : le skyphos kãnyarow. hw (≤) : l’œnochoè ˆlph. les clérouques sont des mercenaires. ou (ı) : le stamnos Ídr€a. d’Electre et d’Oreste kÒyornow : cothurne. hw (≤) : la cruche kÊlij. le lot 2. °vw (ı) : l’amphore pour les liquides pel€kh (≤) : la pélikè pour des aliments kratÆr. coupe sans anse ni pied pour faire bouillir les liquides chez Homère ¶ urne funéraire skÊfow. en direction de l’Académie KÒrh : autre nom de Perséphone. ce sont des militaires à la différences des épo€koi qui partent fonder une nouvelle polis et sont des civils ) klhroux€a : établissement d’une colonie de soldats-laboureurs. mère d’Iphigénie. enlevée par Hadès et . Chaussure montante pouvant se placer indifféremment sur le pied droit ou le gauche KolvnÒw : dème d’Athènes. Pour mesurer le temps de parole dans les assemblées. formant une garnison militaire permanente. Quartier des potiers et des petits artisans d’Athènes k∞mow : entonnoir en osier servant d’urne klecÊdra : clepsydre. Elle permet à partir du Ve siècle de mesurer le temps et de le diviser en douze périodes. Après Alexandre. fille de Tyndare et de Léda. le jeton. situé au nord-ouest après le cimetière du Céramique. sœur d’Hélène. hw (≤) : tasse. Grande jarre pour conserver les grains et l’huile émforeÊw. KlutaimnÆstra : Clytemnestre. ou (ı) : vase à puiser l’eau dans l’hydrie érÊballow. ou (ı) : le pithos (= le « tonneau » des Danaïdes). Le lot de terre attribué à un colonsoldat (ı/≤ klhroËxow. ofinoxÒh. Les klhroËxoi restent citoyens d’Athènes. oË (ı) : 1. aw (≤) : l’hydrie pour transporter l’eau de la fontaine. horloge à eau. ikow (≤) : la coupe à boire =utÒn (tÒ) : corne à boire d’origine macédonienne. ∞row (ı) : pour mélanger le vin et l’eau d›now. ou (ı) : le canthare kÊayow.p€yow. Attique avec cimier (k«now). antow (KorÊbantew) : les Corybantes. la Mère des dieux. Après une période de vie cachée et solitaire (cryptie). Dans la Grèce aristocratique les adolescents doivent subir un rite de passage. les adolescents mangent de la chair humaine et deviennent aussitôt des loups. courètes et cabires ¶ personne en délire possédé par un tel démon. pour à la fin être réintégrés dans le clan qui va les accueillir comme un ressuscité. Possède à partir d’Alexandre des protège-joues (paragnay€w. en forme de pomme de pin (k«now). les dieux Courètes sont des figures dionysiennes (avec les Satyres et les Silènes) 2.) . chalcidien. le chef du chœur. ∞tow (Kour∞tew / Kvr∞tew (dorien)) : les Courètes 1. démons bienfaisants localisés en Asie mineure (où ils sont confondus avec les Corybantes) et en Crète où ils protègent Zeus enfant. KorÊbaw. le centaure thériomorphe. mère de Zeus. Inspirateurs d’un délire bachique. macédonien = cônique. celui qui est à la tête du chœur kosmhtÆw : le cosmète est le magistrat chargé d’encadrer les ephèbes kÒttabow : jeu pratiqué à la fin des banquets qui consiste à lancer des gouttes de vin restée dans une coupe sur une cible désignée à l’avance et en faisant un vœu. fille d’Ouranos et Gaïa. kÒruw. L’adolescent est élevé par Chiron. sorcier initiateur. Les courètes étaient des jeunes gens ayant coupé leurs cheveux consacrés à la déesse Car (Kãr = qui donne son nom à la Carie) et dont le visage était blanchi à la chaux. A Athénes. tribu étolienne de Pleuron en guerre contre les étoliens de Calydon vainqueurs grâce à Méléagre (Il. corinthien. Déméter) KourÆw. les jeunes filles devaient être ourse au service d’Artémis Brauronia. ou (≤) : Corinthe kÒrow / koËrow [ionien] : le jeune enfant. Il est en bronze. 529 sq. Corybantes. les courètes = confréries initiatiques. assimilée à Cybèle. Ils sont retranché de la communauté des vivants (ils deviennent symboliquement des loups isolés). Les courètes étaient des prêtres de Cybèle (> kÒrow / koËrow [ionien] : jeune homme) 3. Il est une partie de la panolie des hoplites. Ils vivent loin des hommes. la jeune pousse (métaphore végétale) = la symbolique de l’épi de blé. 9. avec sacrifice humain de la victime et omophagie fondant une fraternité totémique (? La cène) (avant que l’orphisme sous l’influence du pythagorisme n’interdise les sacrifices sanglants et prône le végétarisme). €dow (≤)) korufa›ow (ı) : le coryphée (celui qui est au sommet.devenue reine des Enfers (Royaume des ombres) KÒrinyow. béotien. Dans les temples de Zeus Lycéen en Arcadie. uyow (≤) : le casque. kourotrofÒw : nourricière (Korè. à le tête ¶ tÚ korufa›on : le sommet). esprits d’Asie mineure associés au culte de Rhéa ( Ñ R°a/ Ñ R°h). le Grande Déesse-Mère phrygienne. En Crète les courètes sont associés à des cultes orphiques de Dionysos-Zagreus. l’adolescent-loup revient parmit les hommes. labÊrinyow : labyrinthe. De lieu de culte chthonien. chant du chœur tourné vers les spectateurs au cours duquel le coryphée expose le pont de vue de l’auteur 4. le labyrinthe devient le symbole du palais et généralement du monde des Enfers. associé. -Llãbruw (≤) : la double-hache crétoise. Symbole bisexué exprimant l’union des principes mâle et femelle. Il s’agit d’un monothéisme féminin dans lequel le parèdre mâle à une fonction de reproduction KunÒsargew. symbole des palais minoens. On les retrouve en Crète minoenne. Elle a pour parèdre (pãredrow : qui siège aux côtés de. Ce meurtre est un véritable rite de passage. ouw : Cyrus k≈mh (≤) : équivalent des dèmes à Sparte (5) kvmƒd€a : structure de la comédie : 1. compagnon) Attis ( ÖAttiw ). Culte orgiastique qui sera très important à Rome. seconde parabase à l’exode usage du trimère ïambique et du tétramètre trochaïque. L’agôn finit par la parabase (parãbasiw). L’éphèbe (efirÆn.hache). Elle servait pour l’immolation rituelle du taureau. Enfers. cornes de taureau (le mot fournit l’étymologie populaire de labyrinthe : la maison de la double. (cf. Déesse-Mère de Phrygie (dite la Mère des dieux ou La grande mère). ouw (tÒ) [ = chien brillant ] : lieu d’Athènes (à l’extérieur des murs au SE) avec un gymnase. Etymologie = (?) lãbra. °now : l’irène) se cache à la façon d’un lycanthrope et doit tuer de nuit un hilote. laÊra : la caverne. à proximité de l’Ilissos où enseignait Antisthène ( ÉAntisy°nhw) le cynique KËrow. Cette civilisation mycénienne est présente sur le continent en Argolide et en Béotie Kub°lh : Cybèle. lieu où les morts sont emprisonnés. agôn (ég≈n) entre deux acteurs défendant deux thèses adverses. . Il a dû s’appliquer à l’origine à un complexe de cavernes : combinaisons d’impasses (épor€ai) et de bifurcations (sx€seiw). anapestique et ïambique Avec Ménandre (342-293) et la comédie nouvelle. Les cultes de la Déesse-Mère sont d’origine orientale (sémitique). Il faut apprendre à sortir de l’aporie que constitue le labyrinthe (caverne. action entre la première et la seconde parabase 5. le prologue (prÒlogow) 2. la civilisation mycénienne (≈1580-1100) suivant l’invasion dorienne et l’acculturation des Doriens au contact de la Crète. le chœur disparaît. Lycurge. Il existe des labyrinthes naturels à Postumia en ex-Yougoslavie. 1. 28) KrÆth : la Crète. Plutarque.krupte€a : chasse aux hilotes organisée en Laconie. Il désigne en Crète les structures des palais minéens. La civilisation minoenne 2. la bipenne. Cf. Assimilée par les Grecs à Rhéa. entrée du choeur (pãrodow) 3. roi de Sparte de la famille des Héraclides. -MMaray≈n : Marathon m°garon : grande-salle au centre d’un palais mycénien. LÊsandrow : († 395) Lysandre. Durant la période hellénistique. Rome). les Panathénées et les Thargélies à la charge du chorège (xorhgÒw). associée à la tombe du Pharaon (avec au centre du labyrinthe le tombeau). Le labyrinthe est peut-être plus un lieu obscur qu’un lieu enchevêtré. Il intervient avant le procès proprement dit (Lysias (Lus€aw) rédigeant l’apologie de Socrate que ce dernier choisit de ne pas réciter. Les spectacles sont alors à la charge du trésor public. Le discours doit être appris par coeur par celui qui le récite. pour parler directement à ses juges) LukabhttÒw (ı) : Le mont Lycabette LÊkeion (tÒ) : le Lycée. oË > xoreÊv : danser ). à proximité de la fontaine Eridanos et de l’Ilissos. la chorégie est supprimée. commandement d’un trière 2. Législateur mythique spartiate (l’éphore Chilon au début du VIe siècle lui attribue la paternité des institutions de Sparte). le tout précédé d’une antichambre et d’un . Il imposa le gouvernement des Trente et la destruction des Longs Murs. la chorégie sera remplacée par l’agonothésie (égonoyes€a) = organisation d’agôn. Gymnase au nord-est d’Athènes. Le labyrinthe est une structure égyptienne. près du temple dédié à Apollon Lykeios. LakedaimÒnioi : Les Lacédémoniens Lakeda€mvn. de concours qui ne sont plus simplement des tragédies mais qui deviennent des compétitions et des jeux (cf. Général spartiate qui s’empara d’Athènes en 404 après la bataille d’Ægos-Potamos qui marque la fin de la guerre du Péloponnèse. Lieu où enseignait Aristote LukoËrgow : Lycurgue (IXe siècle). Le chorège doit recruter le chœur (les choreutes (xoreuta€). réservée aux chevaliers : la salle est rectangulaire avec un foyer central encadré de quatre colonnes. A la fin du Ve siècle. désigné par les tributs pour les concours de dithyrambes des Dionysies ou des Thargélies.Eleusis). La charge est attribuée par l’archonte éponyme à un citoyen ou un métèque. Mort à la bataille des Thermopyles en 480 l˙tourg€a : liturgie xorhg€a : la chorégie = équiper et entraîner un chœur pour les fêtes de Dionysos. onow (≤) : Lacédémone lampadofor€a : course aux flambeaux à Athènes Levn€daw : Léonidas. L’avocat n’est donc pas présent comme assiatant du défenseur au moment du procès. sur la route de Marathon. l’aulète (aÈlhtÆw). le coryphée = chef de chœur (korufa›ow). triérarchie logogrãfoi : ceux qui écrivent des discours pour les Assemblées ou les Tribunaux (≈ avocats). trihrax€a : 1. les « choristes » qui font partie d’un chœur = xoreutÆw. C’est vers 2000 que les Crétois importent le labyrinthe égyptien. neodam≈dai (affranchis) et 2. Particulièrement la pomme. Les Athéniens tuèrent 5000 personnes (Thucydide V.tÒnow = ictus. €dow : le pommier). moyãkew (les métis) metronÒmow (ı) : inspecteur des poids et mesures. tétramètre. Palais de Mycènes. la grenade. Ovide. saturé de dactyle il en fait 17 (13 à 17 syllabes) m∞lon (tÒ) : désigne tous les fruits à noyau ou à pépins par opposition aux noix.3M d’esclaves pour l’Attique). Ils doivent se placer sous l’assistance d’un patron (prostãthw) qui les représente dans toute action auprès des archontes et des tribunaux.=uymÒw = le rythme est constitué par la succession bien ordonnée dans le temps. trimètre. L’ensemble des mégarons forme le palais lui-même (m°gara). hexamètre. définit le rythme ondulatoire de la mesure : 1. . etc. les agrumes (oranges = pommes d’or). des sons.portique. doivent payer le meto€kion (12 drachmes par an). m°toikoi : les métèques (≈ 20000 à Athènes / 40000 citoyens libres / 0. temps fort (y°siw) accentué = ictus + temps faible (êrsiw) inaccentué : mesure cataleptique de rythme descendant ≠ inversion 2. de Tirynthe. pentamètre.) [1234 = dactyles (– uu) substitubles en spondées (– –) / 5 = dactyle (Si 5 spondée alors 4 dactyle en général) / 6 la dernière syllabe d’un vers est anceps (indifférente : – / u) + le dernier pied est catalectique in syllabam : le dactyle final –uu devient –u / – – (il est catalectique et anceps =le pied 6 est donc un trochée (– u) ou un spondée (– –)] Saturé de spondées l’hexamètre dactylique fait 13 syllabes. 5 pour le Pirée ofl Mhlie›w : les Méliens. des syllabes vocales (rythme quantitatif). Lucrèce. 5 pour la Ville. Habitants de l’île de Mèlos (≤ mhl€w. metrikÆ : la métrique ≤ braxe›a : la syllabe brève ≤ makrã : la syllabe longue le pied . me€onew (ofl) : les citoyens à Sparte de rang inférieur = 1. de Cnossos. des mouvements du corps humain = quantité du pied : ’– u [trochée de rythme descendant] / u ’– [ïambe de rythme ascendant] / ’ u – [ïambe inversé de rythme descendant] la résolution = transformer la longue en 2 brèves la contraction = transformer 2 brèves en longue Seuls les mètres éoliens interdisent la résolution ou la contraction Le mètre = le nombre de pieds d’un vers : dipodie. Même chose dans le monde sémitique. 84-145). Île de la mer Egée punie en 415 par Athènes pour ne pas avoir payé son tribu. temps faible + temps fort : mesure analeptique ou anacrouse de rythme ascendant) . le coing. Juvénal. Le vers : il se définit par son mètre et la nature de ses pieds : hexamètre dactylique d’Homère (vers de Virgile. Mélos (Milo > Vénus de Milo) n’est pas l’île des pommiers mais des cognassiers, l’arbre fruitier par excellence d’Aphrodite. La pomme ou le coing est un symbole sexuel (sein, vulve). Adresser ce fruit de la part d’une femme a un homme est une proposition (cf. Eve, la pomme et Adam. Le rapport avec la texte biblique n’est sans doute par fortuit si l’on se souvient de l’origine syrienne/babylonienne = sémitique d’Aphrodite, Astarté / Adonis, Attis. Les jardins, les paradis étant une réalité perse et babylonienne). L’expression est m∞lƒ bale›n tinã (I4) : envoyer, frapper qqun d’un coing = lui faire une proposition. D’où la tentation de traduire ce mot de la part de St. Jérôme par malum (= le fruit et le mal) M€yra > afl toË M€yra teleta€ : les mystères de Mithra M€nvw : Minos. Minos, fils d’Europe et de Zeus =le taureau blanc, épouse Pasiphaé. 3 enfants : Phèdre, Eglé, Ariane. Minos demande à Poséidon de consacre son pouvoir par un signe. poséidon accepte, à condition que Minos sacrifie l’être envoyé en signe. C’est un taureau blanc surgi de la mer, face à Cnossos; Minos garde le taureau pour lui (signe de son père Zeus). Il est donc parjure vis-à-vis de Poséidon. Pour se venger Poséidon rend Pasiphaé amoureuse du taureau. Dédale l’Athénien, construit un simulacre de vache permettant à Pasiphaé de s’unir au taureau. De leur union naîtra le Minotaure (le taureau de Minos). Minos enferme ce monstre dans le labyrinthe construit par Dédale. Ayant vaincu les Athéniens, Minos exige de Thésée, sept jeunes filles et jeunes garçons pour le Minotaure. Thésée va combattre le Minotaure pour libérer Athènes de son tribut. Arrivé à la cour de Minos, Ariane tombe amoureuse de lui et lui donne le fil qui lui permettra de sortir du labyrinthe. Selon une autre version : le labyrinthe est un lieu obscur, qu’Ariane avec son diadème aurait éclairé permettant ainsi à Thésée de voir le Minotaure et de le tuer. Ainsi ce qui fait le labyrinthe ce n’est pas son enchevêtrement mais son obscurité. Thésée enlève Ariane et l’abandonne à Naxos. C’est là qu’elle s’unit à Dionysos. misyÒw (oË) §kklhsiatikÒw : le gage, l’indemnité donnée aux citoyens assistant aux séances de l’Ecclésia. 4 séances régulières (kÊria §kklhs€a) par mois lunaire mousikÆ : La musique fait partie d’une des trois parties de l’éducation traditionnelle à Athènes (les lettres [lecture, écriture] (grãmmata), la musique (mousikÆ), la gymnastique (gumnastikÆ). Ar. Pol 1337b25). La musique ce sont les arts des muses = la musique instrumentale, déclamation des poèmes accompagnée, chants. Aristoxène de Tarente (365-280), aristotélicien, ı mousikÒw fin du IVe av JC La musique associe la danse (mouvements du corps : ÙrxhstikÆ ¶ le chorège : celui qui conduit le choeur des danseurs (xorhgÒw) ¶ le choeur =l’ensemble des danseurs (ı xorÒw)), la poésie (expression de l’âme), le jeu instrumental (assaisonnement de la poésie : Aristote Poétique 6). La musique instrumentale (selon l’opposition fondamentale des cordes (lyre, cithare) et des vents (auloï)) est soit une musique d’accompagnement du chant ou de la diction poétique [citharodie, aulodie], soit une musique purement instrumentale [citharistique, aulitique] mais toujours homophonique (pas de polyphonie ou de symphonie) •Elle n’est pas fondée sur l’harmonie (accord) ni sur la polyphonie, mais sur la mélodie (le m°low est de nature monodique ou homophonique). Le chant est toujours monodique ou à l’unisson (Le chant grégorien est homophonique ≠ diaphonie ou organum au Xè siècle, polyphonie ou ars nova, XIVe siècle = Guillaume de Machaut. C’est avec la polyphonie que naît l’harmonie au sens moderne et le contrepoint : Adam de la Halle, le bossu d’Arras qui le premier emploie systématiquement l’accord parfait de quinte = la tonique (prime), la médiante (tierce), la dominante (quinte)). Les Grecs appellent symphonie accompagnement de la voix par un instrument. Le son (≤ fyÒggh = les quatre notes de base du tétracorde = ut, ré, mi, fa = ton + ton + demi-ton (1er tétracorde) + 1 ton disjonctif (nécessaire pour aller à l’octave, les tétracordes peuvent être conjoints mais ils ne vont pas à l’octave) + 2ème tétracorde = sol, la, si, ut. C’est la structure des échelles dans la musique de l’Inde du Nord) se distingue du bruit naturel (cÒfow, ou). Les deux tétracordes forment la gamme tempérée, càd une échelle de notes formant une octave. La poésie est soit chantée (lyrisme), soit déclamée avec accompagnement musical (mélodrame). 1. les séries harmoniques (consensus sonorum) = aspects d’octave, tonalité, échelle, mode formulaire (10 types = les thât en Inde du Nord, 72 types Inde du sud (râga)). Platon et Aristote, reprenant la tradition pythagoricienne, les nomment érmon€ai. Contruite à partir de deux notes d’un intervalle d’une octave, selon un ordre descendant, les harmonies (2 tétracordes) sont au nombre de sept (système classique). dvrist€ : dans l’harmonie dorienne. Les harmonies sont désignées par une formule adverbiale : le dorien. Le dorien [en mi : cette note s’appelle la nète (≤ neãth)], c’est une harmonie grave, majestueuse, pour la citharodie, les hymnes lyriques, les choeurs tragiques), phrygien (« agité et enthousiaste » [en ré], pour l’aulétique, le bachique, les dithyrambes), lydien (« dolent et funèbre » [en ut]. Aïgu, pour les péans, les hymnes funèbres), mixolydien (hyperdorien) ([en si] pour les choeurs tragiques), hypodorien (« fastueux et hautain » [en la]), hypophrygien ([en sol]), hypolydien (« voluptueux » [en fa]). Aristoxène compte lui 13 tons (tÒnoi / trÒpoi), il n’emploie plus le terme harmonie / 15 possible en tout Son système est essentiellement instrumental, en cela il rompt avec la tradition pythagoricienne (il oppose les harmonistes par le logos, le calcul et les harmonistes par l’oreille). Il conçoit le grand système parfait / complet (sustØma t°leion) = un ensemble de 5 tétracordes (tÚ tetrãxordon | 1 Ïpatai xorda€ : les graves, 2 m°sai : les moyennes, 3 sunhmm°nai : les conjointes, 4 diezeugm°nai : les disjointes, 5 Íperbola›ai : les suraiguës) qui couvrent désormais 2 octaves (les 3 premiers conjoints, le 4 et 5è disjoint pour former l’octave), soit 18 notes avec une note de base (proslambanÚmenow tÒnow : note rajoutée (un ton en dessous) à la gamme en dehors des 5 tétracordes, sous l’hypate (Ípãth. Les quatre cordes se nomment : 1 ≤ Ípnath (hypate) 2 ≤ parupãth (parhypate) 3 ≤ l€xanow, ou (lichanos)  lixanÚw dãktulow : l’index, car cette corde est jouée avec l’index de la main. 4 ≤ neãth (nète) ), cette note de base thétique est donnée à la lyre). En mode dorien le proslambanomène est un ré. L’harmonie permet de construire selon les 3 genres (et 3 nuances (xrÒai) complémentaires) les gammes musicales. Il prend comme notes de base (proslambonomène) tous les demi-tons de la gamme tempérée : dorien (schéma mélodique formulaire : proslambonomène ré, gamme en mi sur les 4è et 5è tétracorde), iastien/ionien (mi-b), phrygien (mi), éolien (fa), lydien (fa-d), etc. avec hypo- (do-d, do, si, si-b, la) et hyper- (sol, la-b, la, si-b, si) mixolydien = hyperdorien. Aristoxène élimine l’hyper-éolien et l’hyper-lydien, càd les deux tons les plus élevés. Ptolémée (90-168) par archaïsme ramène ce nombre à 7 tropes principaux (trÒpoi), construits à partir des 7 notes de la gamme tempérée. Le dorien dans le système de Ptolémée (gamme descendante, cataleptique) a pour tonique l’ut = sa médiante qui fixe la base du mode est en mi, et son proslambonomène est un ré (hypodorien (sol), hypo-phrygien (la), hypo-lydien (si), dorien (do), phrygien (ré), lydien (mi), mixo-lydien (fa)) ≠ la musique moderne n’a plus que deux modes, le majeur et le mineur Les gammes (diãgramma = 7 harmonies-13 tons / 3 genres = 21/39 gammes) La mélodie (m°low) en fonction de son harmonie, de son rythme, le genre poétique dans laquelle elle s’inscrit, le tempo, le timbre instrumental, etc., peut avoir deux types d’influence opposés. L’harmonie et le rythme produisent chacun un éthos (∑yow), une certaine disposition d’esprit contructive sur l’esprit de l’auditeur, primat de l’âme, musique qui élève quand elle est harmonie dorienne. C’est cette dimension éthique positive qui définit la musique des cordes (apollinienne). A l’inverse la musique des vents (aulique) produit du pathos, provoque des réactions et un sentiment d’hybris : disparition des formes, déformation. C’est la musique d’inspiration bachique. Elle joue sur le sentiment, elle provoque une réaction qui poussera à l’action, elle sera capable de mettre le corps en mouvement, primat du corps, musique qui abaisse = danses, transes, enthousiasme, frénésie des Corybantes, etc. (pãyow = sentiment) 2. les harmonies se contruisent selon trois genres (g°nh) sans compter 3 couleurs ou nuances supplémentaires: genre diatonique (sans altération : ton + ton + demi-ton), genres chromatique (tétracorde : ton et demi + demi-ton + demi-ton), genre enharmonique (tétracorde : diton + dièse + dièse (= quart de ton)). la division est interdite. la vitesse d’exécution. le fait de marquer le deuxième temps d’un pied. La cithare possède une caisse de résonance en bois ≠ lyre. Ce n’est pas le rythme qui est lent ou rapide. Le rythme. mais pas la brève. aw) la lyre allongée ≈ le luth (bãrbitow = bãrbiton (≤ / ı) : employé durant la période archaïque pour acompagner la poésie lyrique de Lesbos et de Ionie la cithare (kiyãra / k€yariw (≤) ) : instrument à 7 cordes inventé par Hermès. Dans les langues anglaises et allemande c’est l’ictus qui en tant qu’accent tonique fixera le rythme des pieds. Cela n’est pas le cas dans la versification gréco-latine où c’est uniquement la longueur des voyelles et leur alternance càd le rythme] Il ne vaut pas confondre le rythme (=uymÒw) qui est une structure invariable avec le tempo (égvgÆ) càd la vitesse d’exécution qui elle peut varier. Le rythme structure les notes dans le temps selon des longueurs différentes (croches. On peut diviser la longue. de retarder le temps fort : temps faible + temps fort) jeu avec le plectre (calmÒw) ≠ jeu avec les doigts (kiyarismÒw) . arriver à sa fin]) Indivisibilité des temps premiers (la brève prise comme unité atomique de durée). Le rythme est une disposition d’accents toniques (dans les poésies de langues toniques comme l’allemand) ou de temps fixés à l’avance si la musique ou la poésie n’est pas improvisée mais exécutée (les voyelles brèves ou longues dans la versification grecolatine. l’accentuation tonale du pied. réservé à des virtuoses professionnels (kiyaristÆw quand le musicien joue de la cithare et kiyarƒdÒw quand il chante en s’accompgnant à la cithare) à la différence de la lyre enseignée dans les écoles (même différence qu’entre une harpe et une guitare). La cithare est un instument de concert. Joués avec les doigts ou frappés avec un plectre (tÚ pl∞ktron et kroumatikØ sof€a : l’art de manier le plectre. noires. la longueur des notes en musique) pas une vitesse. Un vers (m°tron) pérémiaque est un tétrapode (nombre de pied) anapestique (rythme) catalectique (dernier pied incomplet d’une syllabe [katalhktikÒw -> katalÆgv : finir. blanches ou longue et brève : le pied le plus court par exemple le ïambe (≠ – ) est à trois temps premiers (1+2) : il est anacrousique (temps fort sur la longue) [ne pas confondre le rythme du pied = alternance des longueurs des syllabes avec l’ictus. c’est le tempo.3. les instruments (Ùrgãna) a) cordes : la petite lyre (fÒrmigj) la lyre (lÊra. symbole d’Apollon. c’est l’écriture musicale dans le temps en fonction d’une gamme choisie pour sa coloration càd l’impression éthique (∑yow) qu’elle provoque sur l’auditeur. Dans les compositions dites ioniennes. kroËsiw : le heurt  l’anacrouse (énãkrousiw). le crotalon (tÚ krÒtalon) : castagnettes Les formes : Les chants choraux (danses et chants d’un choeur) : C’est Stésichore d’Himère qui invente la structure de l’hymne choral en strophe. Ils réunissent tout le peuple au retour des vainqueurs. sacrifices religieux. Sappho) mÊyow (ı) : le mythe. sËriggow (ı)) : flûte champêtre la trompette (≤ sãlpigj. Xénophane (†485) est le premier philosophe à s’attaquer à l’immoralité des mythes et à l’anthropomorphisme naïf de la religion traditionnelle. épode les hymnes : chants de louanges Les péans à Apollon (rythme dactylique) et le prosodion. les parthénies : chants nuptiaux le dithyrambe (trochée. oË) joué par l’ aÈlhtÆw (souvent dans les Banquets une joueuse professionnelle de condition servile se livrant à la prostitution) : hautbois droit. [aulos  banquets. harmonie phrygienne) : chants en l’honneur de Dionysos. flute lydienne le zeuge (tå zeÊgh) : l’aulos à deux chalumeaux la flute de Pan (sËrigj. symbole de Dionysos. marches militaires. ou) : crécelle pour les thiases de Dionysos ou les cérémonies de Cibèle les croumata (tå kroumãta). Dès le Ve siècle apparaissent des critiques des mythes de l’ancienne croyance. Sera à la base de la tragédie Les thrènes : chants funèbres Les chansons : Le scolie : chanson symposiale de fin de banquet Les chants d’amour (éolien : Alcée. Anaxagore : les . chant de procession les hypochèmes : chants vifs et enthousiastes l’épinicie (tÚ §pin€kion) : l’ode triomphale pour les vainqueurs aux Jeux (Pindare). Marsyas (MarsÊaw). funérailles. Il faut dépasser les dieux et rechercher le divin (tÚ ye›on). iggow) la cornemuse (ı éskÒw) l’hydraulos (ı Ïdrauliw) : l’orgue hydraulique c) percussions : le tympanon (tÚ tÊmpanon) : tambourin (Dionysos) les cymbales (tÚ kÊmbalon) le cistre (ı k€syow. dithyrambe] Le plagiaulos (plag€aulow) : « flûte » traversière.le psaltérion (tÚ caltÆrion) : la harpe b) vents : l’aulos (aÈlÒw. antistrophe. Critiquer la religion et les mythes c’est être un mauvais Grec ou un mauvais Athénien. ils peuvent disparaître. par la venue de cet autre qui est moi-même. Face à ces critiques. les Heures. dans ce qui vit : le Soleil. Un mythe dans ses mythologèmes vaut en lui-même. Tout est ainsi cyclique dans ce qui est. Savoir qu’on est destiné à mourir. soumis à un ordre naturel.manifestations météorologiques ne sont pas des signes religieux mais des phénomènes physiques. Si Éleusis est ouvert aux enfants la symbolique sexuelle ne peut pas être le sujet de l’illumination. Avec Alexandre. A l’inverse Schelling proposera de penser la mythologie de manière tautologique. selon des conceptions orientales étrangères à l’hellénisme qui ignore la divinisation du roi. d’intermédiaire entre les hommes et les dieux). C’est la découverte de cet immortalité par le biais de cet autre à naître qui constitue le fond du mystère éleusien. les Saisons. Qu’est-ce que la mythologie ? La mise en scène de l’éternel retour. la tragédie de la nature qui aime à se cacher et à paraître. Découvrir que je reviendrai malgré ma mort. prérationalité qui ne vaut que comme état initiale d’un état final : l’interprétation allégorique positiviste introduit donc une téléologie qui a pour nom la loi des trois états. L’interprétation allégorique de la mythologie lui fait perdre toute valeur propre. la religion civile devient culte de l’Empereur divinisé. ne plus se montrer. à disparaître et que cette disparition. à la condition même de ma mort. Les mythes ne peuvent donc qu’être interprétés de manière symbolique (ils ne sont pas à prendre au pied de la lettre). la splendeur de l’aurore qui vient. doit paraître (naître) et disparaître. les mythes retrouvent une vigueur nouvelle au Ve siècle dans la religion civique qui est un patriotisme. qu’il soit pensé soit comme tyran (roi au sens politique) ou comme prêtre (roi au sens religieux. Les Sophistes (Protagoras) se déclarent parfois agnostiques. ce naufrage dans l’ombre est la condition de son surgissement dans l’éclat de la lumière. Que peut signifier dans la mythologie la figure infantile ou juvénile d’un dieu sopposé immortel ? Dionysos adolescent ce n’est pas une adolescent.quelque chose. vaincus par les Olympiens. Ce qui est beau. L’illumination doit avoir pour objet une symbolique non sexuelle : il s’agit de voir un miracle qui rend visible le cycle de la vie et de la mort. Le mythe devient un pré. c’est Dionysos. c’est ce qui commence. les Générations des Immortels et des Mortels. Car si les dieux ne peuvent pas mourir. ce qui importe. comme les Titans ou les Géants. Ce qui est. -N- . C’est ce pouvoir de commencer qu’on nomme érxÆ. Il y a donc une épiphanie du dieu dans son essence qui correspond à une certaine fonction qu’il doit remplir. fût-il un vibant éternel. La critique fait alors figure d’acte d’incivilité. Cérémonies de purification (kayarmÒw (ı)) : le contact avec un cadavre est la pire des souillures pour des vivants. puis il sera enterré de nuit pour ne pas souiller la lumière du soleil. Les prières s’accompagnent d’offandes (tÚ énãyhma / ≤ dvreã) et de libations ( ≤ spondÆ ). Il faut signaler le deuil (ÙlolugÆ : cri de lamentation). prêts à intérêt. Les prières qui accompagnent les sacrifices se font les mains tournées vers le ciel. confréries consacrés à Dionysos ouvertes aux femmes et aux esclaves. le sacrifice s’appelle sfagÆ = immolation. Peu de temples chez Homère. Les cultes se célébraient dans la phratrie. L’argent rend possible la naissance d’un capitalisme financier = circulation de l’argent. xalkoËw (ı) : le chalque (cuivre ou bronze = airain) — 8 chalques = un obole ≤mivbÒlion : demi-obole (argent) = plus petite pièce de monnaie en argent à Athènes ÙbolÒw (Ù) : l’obole (argent) — 6 oboles = 1 drachme 3 oboles = minimum vital par jour 1 drachme = salaire journalier d’un ouvrier qualifié + tétrobole = 4 oboles et diobole = 2 oboles draxmÆ (≤) : la drachme (en argent) — 100 drachmes =1 mine tetrãdraxmon = statÆr : le tétradrachme ou statère d’argent = 4 drachmes (la monnaie internationale par excellence) dekãdraxmon : le décadrachme en argent xrusoËw (statÆr) : le statère d’or = 20 drachmes (la plus grosse pièce en or à . A l’origine l’étalon monétaire est le bœuf. ce qu’Aristote appellera la chématistique. la confrérie à caractère religieux (fratr€a) puis dans les thiases = collèges. nÒmisma. des lieux sacrés ou consacrés ( tÚ flerÒn ). Le temple est entouré d’un enclos (tÚ t°menow).nekrÒw (ı) : le cadavre. Le sanctuaire construit (ı naÒw = ı ne≈w) comprend une chambre rectangulaire dans laquelle figure une image ou une statue du dieu (cf. Dans les sacrifices une partie de l’offrande était brûlé. l’utilisation de poids de métal certifié par un sceau officiel. L’usage de la monnaie précipita la chuite des oligarchies aristocratiques fondant leur richesse sur les biens fonciers et permis la naissance d’une bourgeoisie commercante fondant sa richesse sur la thésaurisation de l’argent (les biens meubles remplacent les biens immobiliers fonciers). On met devant la maison un vase rempli d’eau lustrale (tÚ érdãnion). Un cadavre est une souillure majeure. Puis apparaît en Lydie. La monnaie est adoptée par Solon à Athènes.. Le cadavre doit être exposé (prÒyesiw). Le temple comporte une chambre intérieure ( êduton ) interdite aux profanes. etc. Existence dans chaque cité d’un hôtel des monnaies (érgurokope›on). Quand la victime est égorgée et entièrement brûlée. Egypte). l’autre était consommé dans un repas en commun ( flerã ). La maison est purifiée avec de l’eau de mer et de l’hysope ( ≤ Ïssvpow : plante aromatique utilisée par les Hébreux = ‫) י ז ב‬ ne≈w : le temple. Les lieux de culte suscite le sentiment de crainte religieuse (tÚ yãmbow). la monnaie. atow (tÒ) : l’argent. 411. Pythagore assimile le philosophe a un j°now. des chênes en particulier ÉOreiãdew : les oréades. Cette hospitalité est garantie temporairement par un symbolon partagé entre l’étranger et son hôte. quelqu’un qui n’est pas chez lui là où il est. les nymphes des sources Druãdew : les dryades. ou : Xerxès Jenof«n -«ntow : Xénophon. tå ÉOlÊmpia : Les jeux olympiques ÖOlumpow : L’Olympe est d’abord une montagne située en Thessalie. Inventeur de l’idéologie physiocratique. accueilli temporairement = l’hôte —› jen€a : les lois de l’hospitalité. Il s’agit de rétablir un pouvoir censitaire strict. ÜOmhrow : Homère ÙmfalÒw : le nombril en tant qu’il forme une bosse. nom des citoyens à Sparte ıpl€thw (ı) : l’ hoplite. Sophocle.Athènes) mnç (≤) : la mine — 60 mines (unité de compte) = 1 talent tãlanton (tÒ) : le talent d’argent (unité de compte) le talent d’or : 10 talents d’argent NÊmfai : les Nymphes Naiãdew : les naïades. les nymphes des montagnes Karuãtidew : les nymphes des noyers -Jjenhlas€a : xénélasie = explusion d’étrangers j°now : l’étranger de passage (1 mois maximum). L’économie et la création des richesses dépend de l’agriculture car la terre produit plus de richesse qu’elle ne coûte à les produire. Lieu de résidence des dieux olympiens. Les hoplites forment . le centre du monde (Delphes) ˜moioi (ofl) : les égaux. Aristophane) et la démocratie (Périclès. Obligation de donner et de contre-donner. . le fantassin-citoyen assez riche pour se payer sa panoplie. refusant à la fois l’aristocratie traditionnelle foncière des grandes familles eupatrides (Xénophon. qui cherche à aller ailleurs ≠ m°toikow : l’étranger résident qui paie une taxe de résidence et est représenté par un prostãthw (ex. La flotte mouillée à Samos se rebelle et proclame son attachement à la démocratie. Ce qui va faire la force d’Athènes ce sont ses hoplites et la possibilités de constituer des armées motivées. Le coup d’Etat et le pouvoir des 400. Lysias). les nymphes des bois. Alcibiade. -OÉOdusseÊw : Ulysse Ùligarx€a (≤) : ceux qui à Athènes soutiennent le régime de Sparte (Critias). Aristote de Stagire est métèque à Athènes) J°rjhw. la pulsion de mort. Dans l’orphisme. le vin. Il. ÉOrfeÊw : Orphée. Pour Homère l’âme c’est l’informe. D’où l’importance du point de passage d’un domaine à l’autre. Il meurt mis à mort par des ménades L’orphisme : culte des âmes d’origine indo-iranienne qui rompt avec les conceptions homériques des ombres. et le caractère sacré de la borne qui matérialise ce passage. Zeus frappe les Titans. A remarquer que les bornes délimitent des espaces sacrés (l’agora. les réduit en cendres.des phalanges (fãlagj. la femme (la ménade). e‡dvla kamÒntvn. Les orgies concernent généralement dans ce cas les groupes de femmes en transe.) mais pas des espaces publics politiques comme un territoire. Dionysos. L’idée tactique essentielle consiste à comprendre qu’une armée n’est forte que collectivement. de l’ Ïbriw par opposition à la mesure. la pâle copie de l’homme souffrant (cuxa€. les fatigués ¶ kekmhkÒntew : les morts). càd la caverne : le royaume des ombres c’est le lieu sensible où règne le non-être. Les phalanges sont des unités d’une profondeur de quatre hommes (système dont les Romains s’inspireront avec les légions). un terme. Bible : péché originel provenant d’un meurtre et qu’il faut expier (influences sur Pindare. Donc. Le monde est crée par le Temps (XrÒnow) qui engendre Eros = Phanès (Fãnhw). Particulièrement les mystères de Dionysos. les ménades ˜row : la borne. chanteur-chamane thrace. ˆrgia : rites religieux extatiques se déroulant parfois à l’occasion d’un mystère. etc. Par opposition à Hermès. Athéna sauve le coeur. Pythagore. Apollon. au m°tron que respecte Hermès. Les Titans = Prométhée créent les hommes et tuent Dionysos-Zagreus. aggow (≤)). va chercher son aimée aux Enfers qu’il perd parce qu’il se retourne pour la voir. Toute chose qui existe est finie et possède un p°raw. l’apporte à Zeus qui le dévore et Zagreus renaît. Il faut donc sortir de l’illusion héroïque qui était encore celle dont se nourrissait Homère dans l’Iliade. Chaque être humain possède une âme individuelle et immortelle qu’il s’agit de soigner et de purifier : expulser la part prométhéenne en nous. Orphée. un temple. un t°low. d’un côté les Olympiens qui instaurent la Castration càd la mesure ou la distance. Ce qu’on nomme orphisme est en réalité un ensemble d’écrits d’inspiration pythagoricienne. Platon). L’orphisme introduit donc . la jouissance. il fait communiquer et interprète càd traduit. 23:72 = kamÒntew : les souffrants. L’âme a péché car elle est née des conséquences du meurtre originel de Zagreus = cf. De ces cendres naîtra l’homme avec une part bonne venant de Dionysos et une part mauvaise venant de Prométhée. fils de Zeus. il s’agit de penser ontologiquement le royaume des ombres. Hermès). de la proximité càd de l’ êpeiron. le dieu de l’enthousiasme. Hermès l’herméneute est à la fois celui qui facilite le passage ou la traduction d’un domaine à l’autre. la médiation (Zeus. le mythe d’Orphée et d’Eurydice (EÈrud€kh). Ils le dépècent et dispersent ses membres. l’ombre. de l’autre Dionysos qui dépasse la mesure et autorise la proximité du dieu qui délie et supprime toutes les bornes : la déliaison. séparation cathartique qui assure la vraie vie éternelle par libération de l’âme d’avec ses entraves. héritiers du chamanisme thrace. prêtres d’initiation à l’orphisme (ÙrfeotelestÆw) vont de cité en cité enseigner les secrets de la catharsis et de l’ascèse. personnelles qui insistent sur la renaissance sous la forme de la fertilité (renaissance de la vie) et la renaissance de l’âme. Ce sont les Orphiques qui assimilent Zagreus à Dionysos.l’idée d’un péché originel qui emprisonne l’âme dans le corps et la matière. mais dans la libération d’avec son corps qui est la mort même. non-indoeuropéen de Déméter et de Dionysos. Le bannissement légal (dix ans) de certains citoyens dont le nom est inscrit sur des coquilles (Ùstrãka). permettant sa résurrection). L’orphisme se place sous l’autorité de Dionysos et plus de Déméter comme pour les mystères. Crétois et Egéen. L’exemple de synthèse est donné par l’orphisme qui introduit l’ascétisme apollinien et la nécessité de la mesure dans le dionysisme. ses liens physiques (cf. Mais un Dionysos particulier (ZagreÊw). etc. de soi (vie éternelle). Ces religions chthoniennes sont donc à la fois des religions individualistes. végétarisme. Le juridisme olympien des hautes castes doit donc se fondre avec le vitalisme chthonien des basses castes et des populations autochtones. Ce . fils de Zeus et de Coré. Avec l’orphisme on apprend que par son âme chacun est éternel. interdiction de sacrifier et de mettre un animal à mort. ordre auquel les dieux eux-mêmes sont de plus en plus soumis. Il faut donc gagner les Champs-Elysées. est concurrencé par les cultes chthoniens autochtones. divinités de la terre (blé et vin) ou le culte apollinien rendu à Asclépios (santé physique). sont des itinérants (pas de lieu de culte. La mort n’est plus ce qu’il faut désirer mais ce qu’il faut fuir en mourant à la vie terrestre. le premier Dionysos. Cet individualisme post-mortem est une révolution impliquant un ascétisme (purification). va croiser l’ascétisme apollinien (le coeur de Zagreus dévoré par les Titans est recueilli par Apollon qui l’enterre à Delphes. Comme les sophistes. qui n’est plus le dieu Thrace du vin. Eschyle lui l’identifie à Zeus souterrain càd à Hadès La religion grecque est donc une religion indo-européenne politicosociale fondée sur des fêtes et des sacrifices publics. Dans les mystères on apprenait que la vie était éternelle et renaissait. à la différence des pythagoriciens qui ne sont pas des hors-la-loi et placent leurs écoles sous le régime politique de la cité) : ces orphéotélestes. l’orphisme (indoeuropéen. Pour l’orphisme l’enthousiasme ne consiste plus dans l’atteinte d’une jouissance dans la mort de soi. Mais cette conception brahmanique de la religion fondée sur un respect strict d’un rituel et d’un ordre cosmique (dharma = mo›ra). Allégorie de la Caverne). Platon les considère comme des imposteurs. thrace : vie éternelle comme libération de l’âme) ÙstrakismÒw : l’ostracisme. Deux grandes religions individuelles du salut personnel : les mystères (culte agricole pélagien : vie éternelle comme résurrection). les prêtres-mendiants orphiques. Les enfants exposés sont abandonnés hors des murs de la cité dans une marmite qui lui servira de tombeau. rassemblement populaire qui réunit tous les citoyens d’une cité ou tous les Grecs quand la panégérie est panhellénique : les quatre concours (Olympiques à Olympie [en l’honneur de Péplos. ¶ktrvsiw : l’avortement est autorisé à Athènes ¶kyesiw : l’exposition = l’abandon des enfants handicapés à la naissance. ontow). afl oÈla€ (Ùla€) : grains d’orge entiers ou moulus grillés qu’on répendait sur la tête de la victime et sur l’autel où s’effectuait le sacrifice. atow). pugilat = boxe (pugmax€a / pugmÆ). à danser et à déclamer des vers d’Homère. pala€stra : palestre = partie du gymnase aménagé pour la lutte (pãlh). instrument à vent joué par le satyre Marsyas (Dionysos) souvent à deux tuyaux divergents (aÈlÒw). un bien. tå ÉAmfidrÒmia. Néméens à Némée [en . course (ı drÒmow ). Les deux instruments principaux : la cithare. Les joueuses d’aulos sont des hétaïres. La palestre comprend une salle chauffée (éleiptÆrion) pouvant servir de salle de conférence et une salle attenante où attendaient les pédagogues (paidagvge›on). sauf mordre et viser les yeux (tÚ pagkrãtion) Pãn : Pan. dans laquelle l’enfant est porté autour du foyer càd accepté par le père de famille qui doit alors l’éléver. Fête solennelle. Les maîtres enseignent chez eux. Si l’enfant n’est pas abandonné a lieu le cinquième ou le septième jour une cérémonie familiale. Le gymnase est équipé d’un bassin pour les bains (tÚ loutrÒn > loÊomai : se baigner) le sport est un ég≈n qui se déroule sur le stãdion à la différence du jeu (paid€a) le ballon (sfa›ra) et les dés (kÊbow) l’athlète (éylhtÆw) se frotte d’huile puis répand du sable sur sa peau (protection). Isthmiques à Corinthe [en l’honneur de Mélicerte = tous les 2 ans ]. A Athènes l’éducation des enfants consiste un apprentissage de la lecture et de l’écriture (grammatistÆw) puis en une éducation musicale (kiyaristÆw) et physique à partir de 14 ans (paidotr€bhw). mais une chose. Le pentathle (p°ntaylon) : lutte (pãlh). instrument à corde d’Apollon (kiyãra) et l’aulos. lancer du javelot (ı êkvn. L’homme éduqué c’est le mousikÚw énÆr : celui qui a appris à jouer de la musique. saut (tÚ ëlma. pancrace = lutte libre où tous les coups sont permis. ou institués par Héraclès en l’honneur des Courètes = tous les 4 ans]. dieu des bergers et des bouviers (boukÒlow) d’Arcadie panÆguriw (≤) : panégérie. L’aulos sert à l’accompagnement des exercices de gymnastiques et dans les banquets.bannissement se fait sur simple proposition sans qu’un chef d’accusation soit porté contre le citoyen ostracisé. lancer du disque (d€skow). -Ppaiderast€a : pédérastie = pédophilie pa›w : l’enfant n’est pas une personne. vtow (ı) : hilote à Sparte (cf. le bas-relief de l’Athéna « mélancolique ») : elle est de style dorien et en laine ≠ ı xit≈n : tunique de style ionien. ayant inventé l’agriculture et qui seront vaincus par les Indo-européens éléveurs et les Sémites pasteurs. pelãthw ou §ktÆmoriow en Attique. Par le jeu. les Héraia d’Argos. A moins qu’il ne s’agisse de rites de probations juvéniles (Jeanmaire). pen°sthw (ı) : l’homme de peine (mot thessalien) = [e·lvw. deux tous les quatre ans = pentétériques . fin et en lin. la chasse à l’hilote / Plat. Ces Pélages possèdent un système religieux fondé sur des cultes chtoniens de la déesse-Mère. «now (ı) : La Parthénon Pãtroklow : Patrocle. la krupte€a.) est ajusté par des fibules. C’est elle au contraire qui rapporte de l’argent à ses parents étant « achétée » par le mari qui fait d’elle sa seconde femme ] est Aspasie de Milet qu’il ne peut épouser en secondes noces. les Caryatides. éraste d’Achille. qui possèdent les droits civils mais pas les droits politiques en raison d’un revenu insuffisant. Les citoyens qui usurpent le titre de citoyen ou sont inscrit dans un cens qui n’est pas le bon diochfismÒw : action de réviser ls listes Paryen≈n. Pelasgo€ : les Pélasges (non indoeuropéens : crâne allongé dolichocéphale). les brailles. Eleusis. gumnÆsiow en Argolide. Ces serfs vivent rattachés à un maître (≈ ouvriers agricoles) et vivent sur son domaine Perikl∞w (479-429) : Sa concubine [ pallakÆ (≤) : il n’est pas nécessaire de doter la concubine. Ces serfs sont des clients. les Panathénées et les Grandes Dionysies urbaines. Ces Pélages sont issus des civilisations asiatiques de Sumer et qu’on nomme « asianique ». càd des citoyens pauvres non-serviles. puisqu’elle n’est pas athénienne. mnv€thw et klhr≈thw en Crète. etc. per€oikow en Méssénie et en Laconie. PeiraieÊw : Le Pirée p°plow (ı) : vêtement de femme (statue Athéna (cf. Ce sont les peuples méditérranéens préhellènes. par°ggraptoi : les mal inscrits. per€odow : la période regroupe les quatre grands concours panhellénique . portée par les hommes et les femmes. Lois 633b / Plut. Ils ont peut-être une origine funéraire : il s’agir d’enterrer des héros morts au combat. l’athlète vise l’immortalité (couronne de laurier rapportée par Héraclès de chez les Hyperboréens) pãnspermia : mélange de graines végétales offertes dans les rites agircoles en prémices (pour favoriser les récoltes et rendre hommage aux dieux de la végétation). Crète. Les graines offertes sont placées dans des plats en terre cuite à godets (k°rnow avec des godets = kotul€skoi). Le vêtement antique drapé (=simple pièce rectangulaire de tissu) et non taillé (technique des Barbares : les pantalons. non-indoeuropéens (≠ Achéens : crâne rond brachycéphale). Les Panathénées).l’honneur d’Opheltès = tous les 2 ans]. sans rabat à la différence du péplos et entièrement cousu. Pythiques à Delphes [en l’honneur d’Apollon et de sa victoire sur Python = tous les 4 ans]). Lys 28) . Souvent désignés sous le titre : les Lacédémoniens peristiãrxoi (ofl) : ceux qui président aux purifications rituelles. La victoire de Marathon. l’armée grecque vainquit les Perses Plat≈n ( ÉAristokl∞w ) : Platon. au début de chaque séance de l’Ecclésia. “on : ce qui relève du père. Thémistocle doit abandonner Athènes. Adeimantos. Destruction de l’Acropole 22/9/480. patr“ow. victoire de la flotte grecque (Les Perses d’Eschyle) 479. prise par les Perses. PerseÊw : Persée p›low : chapeau en forme de cône porté par les artisans à Athènes et notamment par Héphaïstos. 1. 7) La défaite d’Aïgos Potamoï et le fin de la guerre du P. le rythe est ascendant quand les formules rythmiques sont anacrousiques [levé+posé] (énãkrousiw). ≤ patr€w (g∞) : la patrie. le bataille de Salamine. Son plus jeune frère = Glaucon po€hsiw : l’ictus (choc) = la mesure rythmée par le mouvement du pied. stratèges) polioËxow. 406 (Xén H. I. laquelle par les mystères et le dionysisme finira par triompher. séparé (tÚ kãyarma. Fin des guerres médiques. marqué = pied posé (y°siw) 2. temps fort. €dow : adj. Les g°nh se fédèrent en phratries sur un plan strictement religieux. (Tydée. Ménandros. ow / a. contre Xerxès (fils de Darius) : 480 Les Thermopyles. Ce qui relève des pères. °vw (épiclèse de Zeus) ≠ pãtriow. ƒa. L’athlèthe qui gagne les quatre concours est dit périodonique per€oikoi : les périèques = les citoyens de Lacédémonie libres mais non citoyens de Sparte. Les phratries se fédèrent en tribus. La bataille de Platées. càd intouchable. temps faible = pied levé (êrsiw). polieÊw. La Cité grecque indoeuropéenne imposera les valeurs poliades contre la religion chtonienne des campagnes. 6-28/ I.(Olympiques d’Olympie et Pythiques de Delphes) et deux tous les deux ans = triétériques (Néméennes de Némée et les Isthmiques de Corinthe). des ancêtres  patr€w. défaite des Grecs menés par le roi Léonidas . Ses frères : aîné = Adimante. la cité est une confédération de familles (g°nh). b. de la terre appartient par l’agriculture au monde pélagien. atow) P°rsai : les Perses les deux guerres médiques : a. Les tribus . contre Darius : 490. on : qui protège la cité = poliãw. pÒliw : Selon Fustel de Coulanges. mesure catalectique : à 1 seul temps pol°mow : La guerre du Péloponnèse (431-404) La bataille des Arginuses. Plata€a / Plãtaiai : Platées. on . le rythme est descendant quand les formules rythmiques des pieds sont thétiques [posé+levé]. Cité de Béotie où en 479. de la patrie des ancêtres. ãdow (épiclèse d’Athéna : ± Poliãw) . enceinte qu’il faut purifier par un sacrifice =qui rend sacré. le théâtre. La conception de l’Hadès est contredite par la conception égyptienne d’un mort vivant dans sa tombe.forment la cité. La grande majorité des citoyens vivent de la terre.La démocratie est un régime incontrôlable (la mort de Socrate). laquelle doit être entretenue par les descendants. même en s’appuyant sur des hommes providentiels (Périclès.) convoyés par Hermès : ils existent sous forme d’ombres ≠ culte des âmes.L’oligarchie spartiate est un régime criminel (Les Trente) . Les morts descendent dans l’Hadès (Pylos = la Porte des Enfers au cap Ténare + Héraclée du Pont + Trézène. Il y a ceux qui vivent et cultivent eux-mêmes leur domaine (l’aÈtourgÒw d’Hésiode). l’acropole. le gymnase (avec la palestre = salle ouverte de sport).La restauration aristocratique (Aréopage et pouvoir exercé par les familles patriciennes) est impossible (on ne remonte pas le temps. souvent des métèques du Pirée (ı ¶mporow) polÊandrion : le cimetière. Dans les familles ce soin . Les sacrifices aux morts sont toujours des holocaustes. Alcibiade) comme le souhaite Thucydide . A Athènes il est contruit hors des murs à l’ouest de la cité (direction où est située l’Ile des Bienheureux (Makãrvn n∞sow) ou les Champs-Elysées (ÉHlÊsiow). ceux qui surveillent leurs esclaves (Ischomaque.Le corps peut être brûlé ou inhumé (inhumé à Athènes). La polis agrège l’ êstu et la x≈ra Sont caractéristiques d’une êstu grecque : l’agora. dans l’Economique de Xénophon). La naissance d’un enfant est conçue comme la réincarnation d’un aïeul. il n’y a pas de vertu du sang : mythe du Politique) . loi de Périklès qui réserve le droit de cité aux enfants d’Athéniens (droit du sang). constitution civile. Un métèque qui usurpe le titre de citoyen sera réduit à l’esclavage. aux confins de l’Océan avec Rhadamanthe comme juge et gardien. Les morts dépendent des viavnts pour leur entretien. etc. Avant d’être englobé dans l’Hadès chtonien. les Champs-Elysées ont été placés sur une île. Les villes ioniennes sont construites selon un plan ionien en damier inventé par Hippodamos de Milet polite€a : 1. Le mort est inhumé avec un obole pour payer Charon et un gâteau de miel pour nourrir Cerbère. droit de cité 2. Les revenants sont les morts n’ayant pas reçu de sépulture et n’étant pas descendu aux Enfers.Impossibilté d’une confédération des États grecs fondée sur une même appartenance culturelle (Hérodote) . ceux qui vivent en ville et touchent des revenus de leur régisseur (Périclès) Les producteurs sont aussi de petits commerçants (ı kãphlow) par opposition aux marchands du commerce maritime en gros.Nécessité de fonder une cité idéale ayant obolie la propriété privée (le communisme) pol€ta€ (ofl) : les citoyens 451. La mort de Socrate signifie pour Platon qu’il faut en finir avec plusieurs illusions politiques : L’utopie rationnelle contre les illusions: . dieu armé qui devient maître des fauves tandis que la déesse féminine se fait nymphe ou divinité des arbres. C’est au cours de la campagne de Potidée que l’hoplite Socrate sauve le cavalier Alcibiade pÒtnia : la dame. citoyen athénien. Dieu de la mer. PuknÒw : colline sur laquelle siège l’Ecclésia. chef de parti (prostãthw dhmoË) . Cité de Thrase (Yrh˝kh / attique Yrñkh). Progressivement après l’arrivée des Indoeuropéens (Civilisation mycénienne) on assiste à une prise de pouvoir du dieu masculin. L’Hadès est une conception plus littéraire à la différence du culte des morts. suppliant (yeoË) profÆthw (ı) : 1. Le titre de pÒtnia yhr«n que Homère confère à Artémis en Il 21. des tremblements de terre. défenseur qui représente le métèque devant les magistrats et les juges. Les Propylées de l’Acropole (tå PropÊlaia). «now : Poséidon. Chez Hésiode. 3. les envoyés. Pasiphaé est « celle qui brille pour tous ». en Chalcidique (± XalkidikÆ). prÒpulon (tÒ) : vestibule d’un temple. il est seulement le bienfaiteur de l’humanité et non son créateur. patron de métèques. Les déesses crétoises sont nommées par des adjectifs à fonction épiclétique. madone. Le cheval est son symbole Pote€daia : Potidée. protecteur. pour finir en 429 par capituler (La capitulation de Potidée coïncide avec la mort de Périclès). titre honorifique héréditaire décerné à un citoyen d’une cité étrangère pour représenter les intérêts de la cité qui lui décerne ce titre (fonction consulaire : le proxène accueillait les ambassadeurs. située au sud de l’Aréopage proj°nia : fonction de proxène (ı prÒjenow). Les défunts veillent à la fertilité du sol et à la végétation. patron = protecteur des métèques prostãthw : 1. de l’eau. fauves) et sont assistées par un mâle parèdre. Elles règnent sur des espaces sauvages (montagnes. contruites par Mnésiclès PnÊj. de la cité ( presbeuta€ = ı presbeutÆw ) qui lui décernait ce titre et les présentait aux magistrats de sa cité) 2. destiné à être mis à mort après s’être uni à la déesse (mante religieuse ?). . qui se révolta en 432 contre Athènes.est à la charge d’un esclave affranchi ou d’un fils légitime ou adopté. ministre du culte chargé d’assister le prophète proprement dit. Il inscrit le métèque sur les listes de son propre dème et lui assure ainsi une protection. proboÊleuma : projet de loi discuté par la Boulè et soumis à l’Assemblée PromhyeÊw : Il est le Dieu-Potier (Ptah). pompÆ : procession les grandes Dionysies du printemps les grandes Panathénées en été Poseid«n. titre de déesses mères (en Crète) dont l’origine est asiatique = pélasgienne. cavernes. 2. Ariadne « la très pure ». Ils deviennent des puissances chtoniennes bénéfiques symbolisés par des serpents.470. 1. personne mue par une inspiration surnaturelle qui parle à travers son corps (La Pythie) 2. Héros crétois. Le serment de Rhadamanthe : par le chien ( nØ / må tÚn kÊna : par le chien !. Le serpent est son animal titémique. Les hyperboréens d’inspiration pythagoricienne (Sicile = Crotone. Chaque prytane est en activité pendant 1/1O ème de l’année (35/39 jours). pÊrgow : tour servant à la défense des cités (Babylone) -RÑRadãmanyuw. puis assimilée à Dionysos. dans les cas d’homicide causé par un animal ou un objet. maître des Champs-Élysées. Le désastre de Sicile (415-413) : 200 trières perdues. . Métaponte. Les représentations plus récentes anthropomorphiques les représentent dotés d’une queue. Expédition conduite par Lamachos. dans lequel brûle le feu sacré (autel d’Hestia) et où sont nourris et logés en tant qu’hôtes de la ville (être recu au prytanée comme hôte de l’Etat). fils de Zeus et frère de Minos. les hôtes publics de la Cité et les pensionnaires de l’Etat (parãsitoi) . serment préféré de Socrate (Ap. principe immortel d’origine astrale et qu’il faut purifier. ou : Pythagore. juge des Enfers auprès de Minos et Éaque. 482b) -SSabãziow. (chants des Sirènes = chants des oiseaux) seisaxye€a : décision prise par Solon d’abolir toutes les dettes et de lever la servitude pour ce motif Sikel€a : la Sicile. Tarente = les grands centres pythagoriciens) vouent un culte à l’âme. 12 000 citoyens morts. C’est dans le Prytanée que siège l’archonte-éponyme et le tribunal des éphètes sous la direction de l’archonte-roi. L’ordre de l’exercice de la prytanie est tiré au sort PuyagÒraw. Gorg. Edifice public. ou : Sabazios. Condamnés. 21e. Culte orgiastique avec rites de purification très populaire en Grèce et en Asie Mineure au IVe siècle Salam€w. Nom générique d’un vieux satyre mi-homme mi-cheval. divinité thraco-phrygienne proche d’Attis. prutãneiw : les 50 prytanes : commission permanente de la Boulè. Seir∞new : Les Sirènes. démons marins mi-femmes. démons de la nature appartenant au cortège de Dionysos. l’animal ou l’objet étaient jetés hors des frontières de l’Attique. situé au nord de l’Acropole. Nicias et Alcibiade SilhnÒw : Silène. Le corps est une prison. Souvent représentés hommes-chèvres ou hommes-boucs. Locres. ›now (≤) : Salamine Saturo€ : les Satyres.Prutane›on (tÒ) : Le Prytanée. Chamanisme et désir de séparer le corps de l’âme. Assistant de Kronos dans l’île des Bienheureux. uow : Rhadamanthe. La mort est une délivrance. Le président des prytanes (§pistãthw (ı)) dirigeait les débats de l’Ecclésia prutan€a : la présidence de la Boulè pendant 1/10 ème de l’année. mi-oiseaux. l’âme expie une faute. son corps et entraîner son âme. le nez camus. le prestige. Silène est le père du Centaure Pholos. Le sophiste enseigne un savoir supérieur qui n’est plus le trivium élémentaire pour lequel il se fait payer. Dème d’Alcibiade skutãlh : bâton servant à lire des lanières où étaient inscrits des textes. Spãrth : Sparte. le pouvoir et le renom. Au nord de l’Agora. La vertu (éretÆ) qu’il prétend enseigner n’a pas de visée morale (se purifier. Il est laid. élus strathgÚw aÈtokrãtvr : le général en chef avec les pleins pouvoirs (plénipotentiaire) = Périclès (statut du dictateur à Rome) ·pparxoi : les 2 officiers supérieurs. Fils de Pan ou d’Hermès et d’une nymphe des frênes (une Méliade). le .) elle est volonté de puissance au sein de la caverne càd de l’agora : il s’agit d’acquérir de moyens qui augmentent l’excellence càd la puissance. c’est savoir cultiver son apparence physique. vnow : Solon sofistÆw : le sophiste. On entourait les lanières autour du bâton dont il fallait connaître exactement le format pour rendre la lecture possible. Elle s’étend de 7 à 20 ans. De 7 à 12 ans. Les filles et les garçons participent à une éducation totalement mixte et militarisée sous le contrôle du pédonome (paidonÒmow). il a un gros ventre et est monté sur un âne habituellement ivre. capitale de la Laconie (± LakvnikÆ (g∞)) Education spartiate (égvgÆ ≠ paide€a athénienne qui vise l’idéal kalÚw kégayow ). ils restent dans leur famille mais sont placés sous la responsabilité d’adolescents plus âgés. S€sufow : Sisyphe. C’est la course la plus prestigieuse à Olympie st°fanow : couronne de rameau feuillu (olivier. de la race de Deucalion. A la fin de l’ égvgÆ. commandants des corps de cavaliers sukofãnthw (ı) : celui qui montre les figues = les trafics illicites. Pratique de la pédérastie spécifiquement dorienne à l’origine. Skambvn€dai : dème d’Athènes de la tribu Léontide = quartier nord d’Athènes. se détacher de son corps et du monde. stoã : portique ± po€kilh stoã : Le Poecile. La stéphanophorie désigne le droit de porter dans certaines circonstances précises une couronne.Silène passait pour avoir élevé Dionysos. Moyen de crypter des écrits SÒlvn. puis irènes stãdion : le stade ¶ course d’une longueur d’un stade =177. pin). les irènes (efirÆn. °now). C’est près de ce portique que se réunissaient les premiers Stoïciens strathgo€ : les 10 stratèges = les généraux. L’idéal classique du bel et bon. galerie couverte ornée de peintures de Plygnote. C’est un conférencier itinérant à la différence des philosophes qui eux créent des Ecoles sur le modèles des Ecoles pythagoriciennes de Métaponte et de Crotone (thiase). La vertu ne vise donc pas un bien moral en soi. laurier. Les enfants sont répartis en bandes (égÆlai).40 m (stadiodrÒmow). fils d’Eole. etc. les enfant deviennent mellirènes (melleir°new = aspirant irènes). contempler le divin. le plus résidentiel. la rendre bonne. Xanthippe sa femme.dénonciateur. et lui fait franchir le seuil sans qu’elle foule le sol. Le système produit alors ses effets pervers à savoir que les sycophantes dénoncent par intérêt leur victime (en réduisant le risque pour eux s’ils intentent une action de type eisangélia) sumpÒsion (tÒ) : le banquet suss€tion (tÒ) : le repas en commun sxhmãtia : figures de danse exécutées par des chœurs ou des solistes Svkrãthw. 2-4) les quatre classes de citoyens définissant leur fortune. le délateur. Elle prend un bain de purification. Les courses de taureau sont égyptiennes (Courses du boeuf Apis). animal sacré de la Crète. taurokayac€ai thessaliennes où il s’agit de monter et d’accrocher ou d’attraper des taureaux sauvages à l’aide de filets (sans mise à mort) TelestÆrion : lieu où se déroulaient les mystères (à Eleusis par exemple) t°low (tÒ) : 1e mariage = l’initiation. (cf. Elle est portée auprès du foyer familial. liturgies) totale ou partielle accordée à certains métèques. D’où les sycophantes càd des professionnels du dépôt de plainte pour entreprendre des actions en justice. La vraie piété se manifeste donc par un comportement. ouw : Socrate (469-399). puis une procession aux flambeaux la conduit chez son époux. une vie juste -TtaËrow : le taureau. Il faut apaiser les premiers et se faire adopter par les seconds. droit d’exemption qui peut être héréditaire •ofl §n t°lei : ceux qui appartiennent aux classes supérieures (qui paient l’impôt) = les magistrats supérieurs •pentakosiom°dimnoi : les pentacosiomédimnes = ceux qui récoltent sur leurs terres plus de 500 médimnes de blés ou d’équivalent. classes censitaires ou timocratiques (réforme de Solon) ét°leia : exemption fiscale (taxes. Fustel de Coulanges). Elle garde le tête voilée pendant le repas de noces. Sa mère sagefemme. En raison de l’existence d’un ministère public (le droit pénal reste un droit strictement privé à Athènes). Quand elle est arrivée à destination. tå t°lh : (cf Aristote. Corridas crétoises dans des arènes aménagées (labyrinthes (?)). Ils ont accès à l’archontat et à la trésorerie (magistrature civile fiscale). Aristocratie des grandes familles nobles = les eupatrides (eÈpatr€dai) = les familles patriciennes. l’action judiciaire repose sur l’initiative individuelle.A. C. Socrate ne remet pas en cause la region civile. l’être divin à qui on peut s’adresser en particulier. Le mariage est une cérémonie religieuse qui correspond à une initiation. Seuls . le mari simule un rapt. La future mariée doit sacrifier une dernière fois sur l’autel familial. Il se fie pourtant à son démon pour les questions qui relève de la vie personnelle. Vii. La jeune fille doit quitter les dieux de son père pour se faire accepter par les dieux de son époux et de leur famille. La mariée reçoit en présent un coing et une datte (gage à Aphrodite). Le démon c’est l’ange gardien. arme jugée indigne d’un hoplite grec. l’avantscène et la scène (≤ skhnÆ. exposition de la pièce qui précède l’arrivée du chœur dans l’orchestre 2. entrée chantée du choeur sur l’orchestre (ÙrxÆstra = espace circulaire devant le proscenium. La fortune n’est plus fondée sur la grande propriété foncière et les revenus de la terre (des grandes familles aristocratiques) Telx›new : les Telchines. Lancer des traits à distance est en effet considéré comme un acte lâche et indigne d’un citoyen bien né. tombe à ciste : tombe dont les parois et la couverture ont dallées. ∞w [ = tente] et proskÆnion). tragƒd€a : tragédie. des journaliers (bãnausow ı/≤) ou des pêcheurs du Pirée = les prolétaires (tÚ bãnauson). Parties dialoguées. Ils ont inventé l’art de représenter les dieux par des statues. oË) 3. des métayers. Ils sont astreints aux liturgies. tojÒtai ( = policiers) : les archers scythes. y∞tew : les thètes = qui ne possèdent pas de biens fonciers et sont des petits artisans. Ils servent dans les trirèmes comme simples rameurs ou comme soldats de marine embarqués (ı §pibãthw. ou (tÒ). Ils peuvent accéder aux magistratures communales subalternes. structure : 1. Ils ne peuvent pas accéder aux magistratures. Ils ont élevé Poséidon. Petite bourgeoisie (artisans. commerçants) •yÆw. comme les Courètes crétois ont élevé Zeus. Vaincus par Apollon qui les tua avec ses flèches. la parade (≤ pãrodow). Dénouement et sortie du choeur de l’orchestre (≤ ¶jodow) . Les murs étant en torchis. le prologue (prÒlogow). les épisodes (§peisÒdia). confirmé par Périclès. les voleurs pénètrent dans les maisons en perçant les murs. ou). Ils servent comme hoplites dans l’infanterie. toixvrÊxoi : les perces-mirailles. esclaves chargés de la police de l’Ecclesia. ∞row / ÙrxhstÆw. ceux qui volent par effraction.les pentacosiomédimnes peuvent devenir stratèges •flppe›w : les chevaliers = qui récoltent au moins 300 mesures de blé et possèdent au moins deux chevaux. Chaque épisode est entrecoupée par un chant du choeur (stãsimon) 4. Traditionnellement ce sont donc des barbares souvent mercenaires qui sint archers dans les armées grecques. corps créé en 476. les biens mobiliers sont désormais prix en compte dans le calcul de la fortune. Il ne faut pas confondre les chevaliers (classe censitaire) et les cavaliers de l’armée. Désormais les grands commerçants peuvent appartenir à la première classe. Grande bourgeoisie •zeug›tai : les zeugites = qui récoltent a moins 200 et possèdent un attelage de 2 bœufs (tÚ zeËgow. démons de Rhodes. Les deux classes supérieures servent comme cavaliers dans l’armée car ils servent avec leur cheval. ouw : l’attelage de deux animaux). Prolétaires Avec la seconde réforme de Clisthène. Ils portent l’arc (tÒjon. lieu où se tient le choeur (ı ÙrxhstÆr. fils de la mer (Pontos) et de la Terre. -UÏbriw (≤) : toute la morale grecque est une morale de la mesure contre l’excès. Il était ressorti de la cavité et placé sur le trône de Mémoire oùles prêtres l’interrogeaient afin de savoir ce qu’il avait appris. Les chants du choeur sont en dorien. Ajax v 127 sq. La phratrie correspond à une association religieuse qu’on peut traduire par confrérie. apparaît une morale de l’excès orgiastique dionysienne (ÙrgÆ). En opposition à cette morale de la modération (s≈frosÊnh). Akouit : la brillante. 5. La grande pyramide de Khéops. (Solon) 3 phratries par tribu et 30 familles (≤ gonÆ) dans une phratrie. ni avec les communautés d’intérêt (•taire€a) ou la communauté civique des citoyens (pÒliw). les phratries sont donc des communautés religieuses qu’il ne faut pas confondre avec les communautés de naissance (famille (tÚ g°now) et tribus (fula€) = familles se reconnaissant un ancêtre commun ) = même sang. satrape de Carie. càd la possession et la transe. ÑUmhttÒw.Les vers des dialogues sont des trimères iambiques (= 6 pieds / u–). orgueil. 404. Ist. oË : L’Hymette -FF€lippow : Philippe de Macédoine fratr€a : phratrie. Le mausolée d’Halicarnasse. Les phratries exigeaient des repas en communs (tÚ suss€tion). Pind. selon une strophe et une antistrophe Triãkonta (ofl) : Les Trente. Le phare d’Alexandrie (sur l’île de Pharos). Philon de Byzance : IIIe s.. Les orgies (tå ˆrgia) ce sont les cérémonies dionysiaques reposant sur l’enthousiasme. Le consultant buvait de l’eau du fleuve Oubli. Sparte impose le gouvernement des Trente dirigés par Critias. Il y percevait des visions et des bruits prophétiques. aw (≤) : Troie Trof≈niow : Trophônios. construit par Sostrate de Cnide . Navire de 40 m. composés en vers libres. Thrasybule et les démocrates renversent les Trente et rétablissent la démocratie triÆrhw : trière. 146m 3. De septem orbis miraculis 1. pharaon de la IV ème dynastie ≈ 2800. présomption. L’orgie. par les architectes Satyros et Pythéos 2. Construit pour Mausole (377-353). c’est l’agitation càd la possession par le dieu Dionysos (ÙrgiastikÒw). Antique dieu chtonien qui avait un oracle à Lébadée en Boétie. puis vétu d’un suaire. etc. 200 rameurs sur 3 rangs Tro€a. entraîne la punition des dieux (N°mesiw) [Soph. La démesure. L’excès c’est ne plus savoir tenir sa place ou son rang. 403. avec substitution possble sauf au dernier pied. il s’introduisait les pieds en avant dans une cavité artificielle. la lumineuse. 12-16]. 4. Elle finance la construction du temple d’Aphrodite Pandémos. subordonnés aux deux ·pparxoi F≈kaia : Phocée. les stratèges) x°rnic : l’eau pour les ablutions rituelles. d’accéder à la première classe censitaire (Clisthène et . se tiennent par l’épaule et regardent dans des directions différentes. courtisane du IVe siècle. Attaqués par les Etrusques et les Carthaginois. la gaieté). Elles sont accompagnés en tant que puissance de la végétation par les Heures = divinités de la nature qui président au cycle de la végétation et du respect de l’ordre ( äVrai : Thallô. 21. Apollon + Les Muses + Les Grâces. chryséléphantine. qui se tient debout. Auxô et Carpô. filles de Zeus et d’Eurynomè. Xy«n : la terre nourricière xrhmatistikÆ : l’art de s’enrichir par l’échange commercial (terme pour désigner avant la lettre l’économie capitalistique). Fonde au VIIe siècle de nombreuses colonies : Lampsaque (Dardanelles). Dionysos Priape. hétaïre. celle qui fait croître. Construits par Nabuchodonosor (604-562) pour son épouse Amyitis. celle qui fait fructifier). Les jardins suspendus de Babylone. Les Heures compagnes des Charites sont les suivantes d’Aphrodite au même titre que les Charites et elles figurent dans le cortège de Dionysos [Grimal. Marseille (Massal€a) et Emporion. Découverts par Alexandre en -331. Euphrosyné (EÈfrosÊnh : la joie. Thalia (Yal€a : l’épanouie). Elles sont des divinités de la végétation. ils se replient en Grande-Grèce et fondent Elée. Elles sont nues. 6. xeirοtοn€a : le vote à main levé (pour les postes de commandement militaire. Aglaé (ÉAgla€a/ÉAgla€h : la glorieuse ). par Phidias (≈ 432431) 7. FrÊnh : Phrynè de Thespies. Après la destruction de la cité par les Perses en 545. Reconstruit après sa destruction en -356. Cité fondée au Xe siècle par les Phocidiens et les Athéniens.450 ) et participent au choeur des Muses. ils partent fonder une nouvelle cité en Corse. Heures]. Nombres de courtisanes étaient joueuses d’aulos et venaient jouer dans les banquets. fille de l’Océan. La statue de Zeus olympien. -XXãritew / äVrai : les 3 Grâces. Le colosse de Rhodes. dont la richesse était une richesse foncière. Elle sera le modèle du sculpteur Praxitèle (390-330) fugÆ : bannissement fÊlarxοi : présidents des tribus. Le temple d’Artémis à Éphèse construit par Cheirocratès. celle qui fait pousser. Elles répandent la joie dans la nature (polughy°ew œrai : Il. Construit par Charès de Lindos 5. Elles sont les nourrices d’un Dionysos dressé. Représentation d’Hélios. Ce nouveau mode d’enrichissement capitaliste a permis à des citoyens qui n’étaient pas fils des familles aristocratiques. commandant d’un des dix corps de cavalerie. selon des arguments qui deviendront des topoï. – la périégèse (≤ periÆghsiw. evw) : (qui se développe en cercles concentriques) càd toutes les descriptions géographiques détaillées d’une région qui ne correspondent plus à l’itinéraire d’un voyage. -Cc∞fοw : jeton de vote. (l’Odyssée est-elle une chorographie cryptée ?) ≠ gevgraf€a : description générale du monde habité (≤ ofikoumhnÆ) – le périple (ı per€plouw. Aristote condamne la chrématistique dans la mesure où elle ne vise l’entretien d’aucun domaine (o‰kow). Le commerce c’est le vol (Hermès). tå perihghtikã : les périégèses de Pausanias le Périégète (180 ap JC. périégèse de la terre. traduit sous le titre : description de la Grèce). Les jetons avec leur tige repoussent l’accusation et signifient non = l’accusé n’est pas coupable. appelé abusivement par les auteurs alexandrins g∞w periÆghsiw. Le votant place son jeton dans l’urne principale et l’autre dans l’urne témoin (pour interdire les fraudes). C’est ce caractère déraciné du capitalisme financier qu’Aristote est le premier à dénoncer. l’autre avec une tige. à côté du théâtre de Dionysos. La chorographie est à l’usage des voyageurs. Les périégèses sont les premiers guides touristiques de l’histoire littéraire. elle est hors-sol. -VÉVde›οn (tÒ) : L’Odéon de Périclès. La chrématistique est donc sans attache. ou) : voyage autour du monde (à l’image du mouvement des astres). elle est économique et donc économe (au sens de la mesure) de ses moyens qu’elle destine toujours à la fin naturelle que constitue le domaine. une fois qu’ils seront repris au Moyen äge par l’Église catholique nourrissant ainsi un antijudaïsme qui s’épanouira plus tard dans l’antisémitisme du XIXe siècle xrhsmοlÒgοw : personnage qui prédit l’avenir grâce à la connaissance de recueils d’oracles (Onomacrite) xvrοgraf€a : géographie régionale décrivant un voyage terrestre ou un périple maritime. l’o ‰konom€a à l’inverse gère un domaine pour le faire fructifier .Périclès). au sud de l’Acropole •FINIS• . Elle épuise sans rien donner ou transmettre. oË) : circumnavigation ¶ relation d’un voyage d’exploration (aller et retour) – la période (≤ per€odow. le sol. Chacun reçoit 2 jetons : un percé.
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