F.-v. Vincent de l'Yonne - De l'Idôlatrie Chez Les Anciens Et Les Modernes (1850)
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Mauldk et Renou, ftno B tilleul, 9. 4° Les prototypes à l'aide desquels on obtient l'explication des Mystères et des autres fictions sacrées. tuteur des Observations sur les récits des historiens anciens. et l'intelligence des noms figuratifs et des rôles assignés aux Génies. Chefs et Instituteurs donations. i° L'esprit des Mythologie* et la théorie des Symboles religieux aux divers temps d'initiation . ROI DO ROI LE. 23. la signification des divisions et dénominations allégoriques de la géographie des poètes. des noms et des caractères attributifs.-V. AU DÉPÔT. et de Recherches sur l'origine et les émigrations des Boïes. Patriarches. 2° L'homogénéité des principes •" leur filiation.DE L'IDOLATRIE CHEZ LES ANCIENS ET LES MODERNES TRAITÉ DE LA SCIENCE DES MÏTHES DANS SON APPLICATION AUX FORMES DU JUDAÏSME ET DU CHRISTIANISME. VINCENT. pour les temps héroïques ou Fabuleux. 3° La concordance des emblèmes par >e rapprochement et la liaison des images. AU COIN DE LA RUE SAINT-UOHORB 1850 . Par F. de Dissertations sur les antiquités étrusra-romaines. . sans distinction.AVANT-PROPOS. Et . et respecté jusqu'aux préjugés de l'opinion. sont appelés à concourir au perfectionnement des sociétés et à l'établissement des lois qui les régissent. c'est un devoir pour chacun d'apporter sa part des lumières qui peuvent éclairer la marche des institutions. Il ne fallait pas moins que l'opportunité des circonstan ces . Malgré des convictions fondées sur l'accord de la raison avec l'unanimité des témoignages de l'histoire et des mo numents traditionnels des mythes reçus chez tous les peu ples. j'aurais subordonné mon jugement à la raison d'Etat. Mais il ne saurait plus y avoir d'autre guide que la vé rité. Elles seules aujourd'hui exercent quelque empire sur la classe de lecteurs à la quelle je m'adresse. quand tous les hommes . pour me résoudre à livrer à la publicité une œuvre conçue dans un intérêt purement scientifique. et toute la gravité des questions qui agitent la so ciété. et qui ne devait pas sortir du cercle étroit de sa spécialité.. d'autre règle que la raison. i . recherche l'estime et invoque le concours des lumières. et d'être obligé. C'est en n'acceptant que le sens littéral de sa tradition que l'Eglise d'Occident a livré son berceau à l'Islamisme. d'ouvrir encore la porte aux funestes doctrines s'appuyant sur une interprétation plus judicieuse du sens multiple de son Evangile . que je voudrais blâmer en lui autre chose que ce que l'Église primitive condamnait dans les au- . Ce n'est pas quand le clergé est plus recommandable qu'à aucune époque. et qu'honorent les apôtres du Christ dans le personnage de Gamaliel. et dont l'acception la moins honteuse ôte encore toute sincérité aux hommages qui lui sont dus. pour les combattre. Je me garderais de la moindre des injures à l'usage de leurs successeurs. et en consacrant l'absurde qu'elle est divisée contre ellemême . par leurs formes mensongères.2 Fort de la droiture de mes vues. Si je ne puis lever. dans leurs violences contre des cultes établis . 1 Le langage que me prête la vérité ne s'écartera point de cet esprit de tolérance imposé par la diversité des sentiments humains. C'est à elle seule qu'elle doit imputer la perte de son autorité. à l'exemple de ceux-ci. je dirai du moins le sens attaché à ces fictions indignes. du Dieu de vérité. qu'elle provoque le scepticisme et enhardit l'a théisme. pour tous. en présence des périls de notre état de société. et les malheurs du schisme et de l'incrédu lité . moins encore voudrais-je. le voile des mys tères qui leur dérobe la connaissance de leurs devoirs en vers Dieu et la société. et autant qu'on puisse l'espérer de la nature de l'homme. atti rer le mépris sur leurs ministres dont je respecte la mission. et qu'on peut reprocher de désarmer les lois de toute sanction religieuse . de l'attaquer elle-même 1 . j'opposerai la vérité des principes à l'erreur des systèmes politiques et religieux qui s'y rat tachent. défenseur et juge de leurs actes. Je ne rappelle dans l'Église que cette pureté de doctrine qui fonda la puissance du chris tianisme sur le matérialisme des anciens cultes. par cette croyance ma chinale. L'Église n'a-t-elle pas donné l'exemple de l'incrédulité en représen tant l'auteur du christianisme sous les traits mythologiques des an ciens génies illuminateurs de la terre. l'état barbare ou l'assoupissement de la raison. l'avenir d'après le passé. on n'honorerait ni Dieu. dans un siècle éclairé. Qu'il se hâte donc de répudier. et. La foi ne s'impose plus en disant : croyez comme vos pères. le matérialisme chrétien est devenu un empêchement à la propagation de ses principes conservateurs.s Ceux qui ne voient dans la religion qu'un appui donné aux moyens politiques et moraux. Je ne suspecte que l'esprit de corps et ses ten dances naturelles . 1 L'erreur de ces apologistes d'un culte dégénéré (que la plupart ne connaissent que de nom) est dejuger de son efficacité par celle du passé. autant qu'il le pourra. sauveurs et régénéra teurs des cultes païens? On peut du moins supposer qu'elle n'aurait pas eu cette audace. héritage d'un temps de corruption. qu'aulant qu'elle commande la foi. Christs. . ni soi-même. le respect et la soumission. ces formes et pratiques déshonorantes. qui n'est possible qu'aux mêmes conditions. et il compromet encore les vertus sociales qu'il ne saurait étayer En donnant un corps à la parole de l'intelligence divine très communions. semblent ne pas s'apercevoir que. en morale comme en politique. et dont l'oubli a causé sa décadence et les malheurs de notre époque. il en faut le moyen. et de revenir à cette sincérité des adorations. Le mensonge révolte . comme ceux qui la con sidèrent au point de vue le plus élevé. Ce n'est pas assez que le besoin di croire. il ne gouverne plus. Ceux-là voudraient-ils sacrifier la civi lisation à son agent : ramener la misère et l'ignorance parce qu'elles seraient favorables au rétablissement de la foi ? Une religion n'est salutuire. suivant le commandement de l'ancienue loi et le vœu de l'enseignement évangélique. si elle avait considéré Jésus-Christ comme dieu ou seulement l'incarnation d'une partie de la divinité. même ré duits au silence. il aura un effet tout opposé au but de son enseignement. sans rien voir audessus de l'image offerte à sa vénération .4 qui inspirait ses auteurs. Repoussé par la grossièreté de formes renouve lées du paganisme. les moins intéres sées. qu'un mensonge ou un odieux tyran. Quand donc la base sur laquelle repose l'institution est viciée au point de compromettre les effets salutaires qu'on s'en était promis. en révérant la fiction matérielle. L'athée persistera dans son aveuglement . celui qu'inspire une piété sincère au tant qu'éclairée . et se croira dispensé d'observer les préceptes de l'Evan gile. il ne verra . mais il renfer mera toute sa religion dans la pratique de vertus stériles . récusera plutôt l'autorité des hommes qu'il ne voudra douter de la dignité. une réforme devient indispensable. et. Considéré comme négation de l'Evangile. dans l'image de la divinité. C'est . aurait encore plus d'influence sur la mul titude que les exhortations de l'Eglise. L'exemple de ces réprobateurs. et d'arrêter l'essor des idées religieuses vers le souverain arbitre des destinées. s'autorisant de l'approbation donnée par le Nouveau Testament aux monstruosités de l'Ancien. quand il aura abjuré sa raison. Le commun des hommes peut encore abaisser ses re gards. de la justice et de la bonté de Dieu. plus confiant en la divinité que dans ses interprètes. le christianisme demeure sans autre effet que de dégrader la majesté divine. au commandement de l'Eglise. s'éloignera toujours plus d'un culte qui répugne à son intelligence . et d'autant qu'il rabaisse la grandeur de l'Eternel. Le sceptique . et l'entourant des caractères sym boliques des idoles qu'il avait renversées. ) » Lors même que le législateur des chrétiens. ajoute Jésus. ne fait que ce qu'il voit faire à son père (selon saint Jean).. ce que les juifs appellent la fille de la voix cé leste. comme au bien-être des sociétés. au mauvais esprit. Il est '.ou)tet le vôtre . 24 . dit Isaï : Jésus est la lumière qui nous « éclaire. Johan. xx. n'infirmerait pas ce qui a été dit (psychologiquement) de l'incarnation de la deuxième personne de l'unité indivisible. — le semblable (à Dieu). Malgré la défense. iv. et concourir au maintien de l'ordre. ue mettre Jésus en évidence (Ev. qui ne vient pas de luimême. Lumen de lumine. Jésus ne se serait pas substitué à Dieu le père. n'eût p>s ét i seulement ce verbe.s en ramenant le christianisme à la pureté de son début. et que la descente du Saint-Esprit à la régénération de Jésus par le baptême. Vous n'adorerez que lui seul. qui profes saient cette croyance de Platon. s.mon Dieu (0eov f/. pass. sa parole « répercutée. reflet des lumières de l'intelligence suprêmi. les hommages qu'il voulait qu'on nu rendit qu'au Père de toutes lumières. quj les saines doctrines qu'il professe pourraient reconquérir cette force morale qui persuade. — L'Esprit divin communiqué à l'homme par J. 17) Mais ce sage précepte que les premiers pères renouve laient du Décalogue de Moïse. (Saint Paul.). . Moins encore eût-il voulu qu'on se prosternât (depuis le vu» siècle) devant l'image de son enveloppe terrestre. et ne veut être adoré qu'en esprit et en vérité. par l'o pération de la troisième qui procède des deux autres. écho de la divinité. l'Éilise a trouvé moyen de détourner sur l'idole de ce Christ de la lumière (des Grecs). dont Dieu « est la tête. qu'il veut qu'on adore lui-seulement. Les Juifs n'eussent pas adoré leur Moïse. n'embrassaient pas pour • « La lumière est le Christ. et en esprit.-C. (Ev.. Isa-achos. dont Jésus devait accomplir toute la loi.. n'avait pu satisfaire l'ambition de leurs succes seurs : les initiés aux mystères du paganisme. « Dieu est esprit. cet auteur du Décalogue eût-il été autre chose que le génie de la sagesse des Égyptiens.. quand elle ne visa plus qu'au gou vernement des peuples. repose sur une série d'hérétiques de toutes sectes. Partout. Toute la tâche de l'Eglise. les hommages ren dus aux anciennes idoles. et en détour nant sur des objets qu'elle sanctifiait. Elle s'appliqua alors à en conci lier les principes avec sa profession de foi.) . pour l'usage des adorations. et la foule des dévots aux images symboliques continuait d'honorer ces idoles du culte de ses pères. dont l'Église tire son autorité. dans ces temps de boulever sements et d'ignorance qui favorisèrent son intronisation. aucune image ou ressemblance de ce qui est au ciel et sur la terre » (Deutér. l'autorité de l'Esprit saint avait déjà reçu de graves atteintes dans ces luttes ( appelées conciles ) où la force matérielle l'emporta souvent sur la raison. comme à Rome. La première supputation établie par Hégésippe vers la fin du n« siè cle passait pour fort incertaine aux yeux mémos d'Ëusèbe qui néan- . d'altérer l'origine et le ca ractère des emblèmes consacrés. et une succession de principes théologiques dont la dernière modification ne ressemble en rien à la première. fut de dénaturer les traditions . apôtres et glorificateurs fictifs du nou veau culte. s'y réhabilitèrent. pour en rapporter les at tributs à des héros . les préjugés populaires introduits au sein de l'Eglise. le Panthéon devint le temple des saints 1 . Malgré cette éternelle vérité et la défense de faire.6 cela la nouvelle religion . avec le plus grand nombre de ses prosélytes. Le trafic des choses saintes fut plus florissant que jamais : les marchands rentrèrent dans la maison du Seigneur d'où son Christ ne les avait chassés qu'en les frappant de sa malédiction. en dépit des foudres apostoliques. 1 La transmission. Avant les conclaves du moyen-âge. Présenté successivement comme l'émule. Celui-ci. Le caprice d'un roi d'Angleterre a suffi pour y modifier profondément les croyances chrétiennes. est une condamnation dont l'Église ne se relèvera (fu'en réformant elle-même ses abus. au jour du triomphe. qui cent cin quante ans après fut le père de l'histoire ecclésiastique. dans l'identité qu'on lui suppose avec la secte primitive des Na zaréens. le néo-christianisme vint opposer des principes d'ordre. de paix et de charité à leurs prédica tions séditieuses. nous apparaît sous trois phases bien distinctes. l'antagoniste et le continuateur de ces anciennes communions.7 Le christianisme. C'est alors seulement qu'elle pourrait compter comme catholiques ces masses irreligieuses ou indifférentes n'ayant de chrétien que le nom. en rendant à César le droit que les premiers lui déniaient. . rallié à la puissance temporelle . tour nant contre celle-ci les armes arrachées à leurs adver saires. Au nom même du Christ illuminateur des peuples. un autre plus odieux ne s'élèvera tout-puissant que par les résistances de l'Église et l'obstination de ses défenseurs. moins l'admet comme le fondement de l'Église. arrachant à la puis sance papale les populations les plus consciencieusement religieuses. Chez nous un gouvernement détestable avait pu les proscrire . réformateur de celui des sectes judaï ques dont il recueillit l'héritage et jusqu'à la gloire des mar tyrs. leur persécuteur. la voix céleste ou verbe de l'intelligence divine dont préten daient s'inspirer les socialistes du Nazareah et des autres factions communistes. et se poser comme l'auxiliaire du pouvoir. Un moine sans autorité comme sans mission . et ne croyait pas à la divinité de Jésus-Christ telle qu'on l'admet de nos jours. puis. était arien. il se montre tour à tour persécuté avec elles . témoin des désordres causés par les disputes scolastiques entre les chefs de l'église militante . et les chefs de l'Etat ne tardèrent pas à s'en apercevoir.Formé à l'école de philosophie grecque. nées de la haine que le sacerdoce de Jérusalem entretenait contre les cultes rivaux et les princes de la Terre '. de la ruine du trésor par leurs dilapidations . dit de saint Mathieu . La diversité de croyances et d'enseignements qui divi saient les anciennes sectes. et le préservatif des boulever sements dont elles menaçaient l'ordre social. et jeta la société dans un plus grand péril que celui qu'elle s'était proposé de conjurer. il faisait préva loir les préceptes de la plus rigide morale des temps an ciens. de la dégradation du génie par un système d'abrutissement . ce beau précepte d'Isocrate : Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fissent. . avait été un obstacle à l'éta blissement de leurs rêveries. Leur esprit de domination remplit de troubles les provinces de l'empire. Mais la mission conciliatrice que s'étaient donnée les Pères de la nouvelle Eglise devait bientôt s'altérer par l'intolérance de leurs successeurs. des 1 En donnant un autre sens au langage figuré de l'Évangite naza réen. et celui du Zoroastre des Perses : Faites pour eux ce que vous vou driez qu'ils fissent pour vous. Julien. de la décadence des arts par la spoliation et la destruction des monuments littéraires et artistiques consacrés aux anciens cultes . Une religion dominante fut un mal plus réel. à l'égard même des dissidents les moins offensifs. ses réformateurs y interpolèrent encore le célèbre sermon sur la montagne. sur des doctrines subversives de l'ordre établi. non seulement s'affranchirait des liens qui unissaient les cultes au gouvernement. qu'une religion prééminente. C'est en vain qu'il dévoilait la source de son institution . qu'elle tenterait de substituer son autorité souveraine à celle des chefs de l'Etat. Bientôt la société humaine n'eut d'autres règles que celles des intérêts de l'église triomphante. 11 ne désabusa que les moins aveuglés. ce sage empereur ne pouvait rester le complice d'un agent qui s'était tant écarté de sa mission. mais encore. Aujourd'hui que se reproduisent et les symptômes du malaise qui alarma l'ancienne civilisation. se li vraient aux séducteurs qui lui promettaient le salut . Avec l'omnipotence sacerdotale qui énerva les cœurs. que désireux d'y remédier. plutôt contre des rivaux que contre des ennemis de l'empire et de la société . en outre. qui avait fait la force et la sécurité de la République . aban donnant à ces directeurs tout attachement aux biens de la terre. Il ne prévoyait que trop. qu'il démontrait l'imposture de son origine toute divine. l'expérience . Les masses égarées par les malheurs publics et leurs propres misères. mais déjà trop tard. et les mêmes faces d'empiriques toujours plus prompts à l'entretenir pour en profiter.fl violences exercées à main armée. pour la contemplation des béatitudes célestes. mettre un terme aux empiétements d'une caste qui prétendait tenir de Dieu même un pouvoir supérieur à celui des Césars. Cet empereur philosophe voulut. au joug de laquelle tout fut subordonné. et ne reconnaîtrait plus cette suprématie du premier magistrat. la civilisation croula de toutes parts sous les coups redou blés de la barbarie. concession de sa caducité et aujourd'hui l'objet de ses regrets. soit qu'elle triomphe encore de ses adversaires pour substi tuer ensuite ses exigences à leurs prétentions. se rattachant aux principes de l'ancienne secte nazaréenne. plus vraisemblablement qu'elle ne fît que les irriter et coaliser 1 L'Église a cessé de compter ses membres par le nombre de ceux qui reçoivent son baptême. Lors même que l'Eglise n'abuseraitplus de son mandat. ne saurait être défen due par elle contre les attaques des nouveaux réformateurs et de ces sycophantes qui. et pour tous. Réduits au sinite illos. eux aussi. de Gamaliel . et ces fidèles sont trop clair semés pour ajou ter une page au volume des guerres du compelle intrare. . ne serait sans danger qu'autant que son action ne s'étendrait pas au dehors de la sphère où elle exerce encore son ascendant. pour reconstituer son despotisme. Notre civilisation. Au-delà. son humilité de sol liciteur que trop de confiance dans sa force. Mieux vaut pour l'Eglise. ce n'est pas quand ils ont le plus de besoin de sa protection. pour qu'il lui soit encore possible d'en user utilement '? L'immixtion officielle de l'Eglise dans les débats qui agitent la société. l'efficacité qu'on s'en promet ne ferait que déplacer le mal en l'aggravant. II n'y aurait pas moins de déception à attendre de l'Eglise le soin de protéger la société moderne a peine arrachée à ses étreintes. n'est-elle pas trop discré ditée dans l'opinion. que le pouvoir temporel pourrait compter sur leur assistance. soit. Il ne lui appartient plus que ceux qui en renouvellent les vœux . revendiquent à leur appui le dogme de la divinité de son auteur.10 doit nous tenir en garde contre ces panacées d'homœopathes politiques et religieux. H leurs efforts contre un ennemi déclaré. favorisé par les préjugés de l'éducation et par la force de la . les forces réelles dont la société peut et doit disposer pour sa défense. et eût rencontré dix millions d'incrédules préférant le martyre à sa croyance. et n'aimerait obéir à toutes ses prescriptions ! Une religion qui . Mais à une époque de lumières et d'expérience. Au défaut du témoignage de la raison. et de réunir contre un ennemi commun des attaques dont la dispersion est une plus sûre garantie d'impuissance 1 Si l'on devait reconnaître la volonté de Dieu dans l'autorité de l'Église. Meilleure comme calmant que comme préservatif.ferait que paralyser dans une fatale confiance des uns par l'indifférence et le dégoût des autres. eût été vraie en tout temps et pour tous. Son emploi n'aurait pas d'autre vertu que celle du chloroforme pendant l'opération . qui parvenue à l'exercice d'un pouvoir ab solu. ne . le devoir de celle-ci serait d'en réclamer la plénitude d'exer cice et celui de tous de s'y soumettre sans réserve. trop vulnérable aujourd'hui pour ne pas succomber. l'inconvénient plus grave d'exciter les passions anticléricales. naturellement crédules et superstitieux. et elle aurait par contre et pour effet immédiat. Qui donc se refu serait à entendre la parole divine . aurait eu encore recours aux terreurs de l'enfer et des persécutions les plus atroces. Mais une religion qu'il eût plu à Dieu de révéler. une mission divine à laquelle ne croiraient pas plus ceux qui la confient et en sont investis que ceux contre lesquels on la dirigerait. alors qu'elle agit sur des esprits incultes. que l'in tervention religieuse exerce une salutaire influence. pour s'établir avec l'aide des chefs temporels. sans dissidence possible. ce n'est que dans les temps barbares. elle seule avait pu fléchir des cœurs féroces et désarmer les instincts malfai sants. Saint-Père. et qui s'atténuant par la discordance des principes et leur antagonisme deviencoutume. Si le communisme nazaréen pousse les mécontents de la société au renversement d'un état de choses qui ne les satisfait point. et d'adhérents que faute de mieux : une telle religion. 1 Ou doit se rappeler les exhortations que les princes de l'Église adressaient à leur roi-pontife se plaçant à la tête des agitateurs : « Courage. l'esprit de l'Eglise n'est pas assez intéressé à l'empêcher d'aplanir encore les seules voies qui puissent la ramener au pouvoir qu'elle convoite. Cette révélation de tous les temps et de chaque instant. à passer se présente '. Votre clergé s'associe à votre tâche. elle aussi. ni récuser son Christ véritable... celte lumière divine de notre libre arbitre et la source de toutes les vertus . d'éteindre les lumières de l'incré dulité et de retremper son autorité dans l'obscurité du moyen âge.. quand le besoin de croire en Dieu et de l'honorer est si général. ne trouverait plus qu'indifférence et mépris dans les masses. enseigne à se dé fier également et des innovations du socialisme et des ten dances du catholicisme vers un retour à son passé. • Il importe donc de se prémunir centre des doctrines également hostiles à l'ordre social. que celle de la raison. poursuivez l'oeuvre de la fédération des peuples « (dans le giron de l'Église). qui n'avait qu'un seul chef. est-elle bien l'œuvre de la volonté divine? On ne l'imposerait pas encore sans accuser Dieu d'iniquité.12 Il n'est plus d'autre autorité suprême parmi les hommes. fille de l'expérience.Il . de Socrate et de toute L'antiquité. « Quand un autre Dragon. En outre qu'elle a trop à rougir au grand jour de notre civilisation pour ne pas s'efforcer. ce Christ (comme l'entendait saint Justin) qui n'avait pas eu besoin de se faire juif pour être connu de Platon . de béquille de Sixte V? Les peuples estiment-ils aussi peu que cet élu la première des béatitudes . Jésus ne sera pas plus l'auteur de cette réforme qu'il n'avait été le Christ des Nazaréens *. trop de membres de l'Eglise attendent des excès même de ses adversaires. Est-il donc vrai que le Saint-Esprit des conclaves ne se soit pas re levé sous le: coup. que ceux qui ont foi en Jésus-Christ comme ceux qui s'autorisent de sa mission. Reine ou rien ! C'est son dernier mot. l'ex cellent Pie IX n'est pas plus qu'ailleurs prophète parmi les siens. la restauration de son royaume dans ce monde. ce rayon de lumière qui courba la tête de Saùl. Le vul gaire ne se sert que de la fronde (humainement parlant). Guiilot. ou attendraient-ils que les princes de l'Église voulussent bien descendre à l'humble place que leur assigne le législateur chrétien ? Penseraient ils aussi (avec saint Paul) que l'esprit vivifie et que la lettre tue l'Église ? Suivant mons. du moins. . En dépouillant l'idole du caractère de divinité dont la revêtent ses prôneurs intéressés. et.draient un danger réel par l'influence qu'on leur accorderai!. en démon trant que notre Christianisme. on la réduira à la juste considération qu'elle puisse encore mériter. * Il importe. Dav-idè). Alors chacun comprendra que l'autorité du Nazareah « vous seconde de toute sa force dans l'accomplissement de l'éternelle « vérité : Je déconcerterai la sagesse dei sages et je rejetterai la science « des savants. ne le considèrent plus comme un républicain socialiste. le prêtre ne garde plus que la houlette du pasteur (de l'Ida. le malfaiteur. mais l'Église ne s'est jamais fait faute de la foudre de ce Jupiter Joudevs terrassant les géants. n'est que le correctif du socialisme nazaréen. » (Monsr Clermont-Tonnerre.) Mais le meilleur des papes n'a pu retrouver les clefs du paradis. que des membres du clergé ne se laissent pas séduire par cette apparence de l'Évangile: et que des professeurs de lycées n'enseignent pas le communisme comme étant la parole divine. A l'exemple des légitimistes quand même. perdues par Alexandre VI . Daoud. d'après nos évangélistes . Il ajoute qu'elle fut la cause de la ruine de son pays et des maux qui affligeaient l'empire romain. Ce fut l'occasion des révoltes et de la naissance de la secte des Nazaréens établie par Judas le Galiléen . le christ. Il se mon trait souvent à ces illuminés. Il croira moins en core que le souverain arbitre des destinées humaines. il n'est pas mort sur ce gibet. ou sauveurs. procédant de celui-ci et affilié aux anciens Jesous. h. ne mourait que fictivement comme le soleil. des ap. que le sens matériel des fictions. rien n'arrive dans le monde. et douze ans après la mort de ce roi . dit Josephe (Histoire anc.M Judas-Sadoc. suivant saint Luc. comme aux temps barbares. L'historien Josephe dit bien que la secte des Nazaréens prit nais sance à la fin du règne d'Héroda. mais qu'elle ne se produisit qu'à l'oc casion de ce recensement par Cyrenius. en s'élevant au-dessus de sa condition première. sans lequel rien n'a été fait. Jésus. J. et B. 12). 1. parce que selon le néo-christianisme l'homme aurait encore abusé de sa perfectibilité. v. ou du bonheur parfait dans le sein du communisme pri mitif. ce paradis perdu par la cupidité. la lu mière. 1 Ce Christ nazarréen . ou le Christianisme. ainsi qu'on pourrait le croire. Leroux qui ne voit encore. le peuple juif veut s'opposer au dénombrement des biens d'Archélaus (successeur d'Hérode) et de ceux des particuliers. pense que si cet homme a été attaché à une croix de bois. P. . ait eu besoin de se faire tuer pour remédier à l'un ou à l'autre de ces malheurs 2. par Cyrenius. n'a rien de plus surnaturel que celle d'un Jésus de Nazareth. 1. M. act. Trente-sept ans après Aclium . du Paganisme Il ne croira pas plus au retour de l'âge d'or. n'est pas né deux fois. selon saint Mathieu . I. aidé du saducéen Simon-Sadoc (Cf. dit le Christ et le Sauveur.) * Suivant les gnostiques pères de notre christianisme.. qu'il ne voudra revenir à l'état sauvage. alors que Cyrenius faisait le dénombrement des Juifs. xviii. à la fin du règne d'Hérode-le-Grand. nous faudrait-il glorifier et imiter ces dévots banqueroutiers dépouillant encore de leur épargne leurs laborieux voisins pour avoir tout le loisir de se vautrer dans la fange des superstitions. et cette obéissance passive réclamée par le jésuitisme chrétien. l'homme de sens et de pro bité se gardera de porter une main parricide sur notre état de société. pour son avantage bien compris dans ses rapports avec les intérêts de tous et de chacun. * Il fallait pour plus d'humiliation de notre belle patrie. il doit éviter d'en confier la direction à une association indifférente sur leur avenir. Il se tiendra également éloigné et du suicide où le pousse le communisme qui lui crie : renverse tout.18 Quelle que soit sa condition. et celle-ci lui dira avec les sages de tous les siècles. cette seconde nature et. qu'un peuple dévot par fainéantise. la nourri cière des humains. que cette terre classique des guerres civiles. les Espagnols ne portèrent le Christ danslenouvcau monde que pour l'extermination de ses habitants. en effet. et quand des hérétiques commandent chez elle du haut de Gibraltar. si tu n'es pas satisfait ou l'égal du plus heureux . d'autre industrie que l'irrigation de ses vegas par le génie musulman de ses conquérants ! Les anciennes reli gions avaient civilisé les barbares. si intelli gente. sinon suspecte de les compromettre. Plus féroces par leur foi . . si active. ces tigres attelés au char de Bacehus. offerte comme modèle. aimant mieux demander à l'Église ce qu'il n'a pas le courage d'acquérir par le travail . comme elle. qui ne doit qu'à notre assistance de n'être pas dans une perpétuelle anarchie. à qui il ne reste d'autre vertu que la patience de Job. N'est-ce pas. recevoir le coup de pied de l'Espagne catholique . C'est cet exemple qui séduit nos socialistes proscripteurs du Grand livre. que. repousser avec le même mépris ce leurre de liberté sans frein que lui offre le socialisme. si industrieuse. un grand sujet d'édification que l'Espagne tombée au dernier rang des na tions. et de cette mort civile qu'exige le fanatisme religieux 1 . parce que lui non plus ne peut assurer à tous une égalité parfaite. Il ne prendra conseil que de sa raison . ou encore : Ne fais à autrui que ce que tu voudrais qui te fût fait . Eux seuls ont reçu celle de définir les droits et les obligations des membres de la grande famille . suivant les règles de l'équité. borne tes désirs. Eclairés par les enseignements du passé et les nécessités du présent. On lisait sur les monuments publics des anciens les préceptes de leur sagesse . Que Dieu veuille. écrits en lettres d'or dans le temple de Delphes : Connais-toi toi-même ! rien de trop !. et sache qu'un bien mal acquis ne diffère point de la misère. ceux-ci n'apporteront que dts réformes récla mées par de nouveaux besoins. Ils cicatriseront les plaies produites par l'esprit de désordre. le vaisseau de l'Etat sera plutôt sauvé par une habile manœuvre de l'équipage. et amélioreront encore.. . la seule garde des intérêts sociaux est dans le concours et la vigilance des représentants de la Nation. les conditions de l'existence sociale. Aux seuls délégués du pays appartient ici-bas la mission de régler son état économique et d'en appliquer les res sources au bien-être le plus général.16 La plus sûre. AUX COMMUNISTES. et le pouvoir de réprimer les infractions aux lois qui les établissent. qu'il soit battu par la tem pête. que par les vœux de son aumô nier. L'Eglise ne serait pas même une planche de salut après le naufrage.. tels que ceux-ci. ou non. » La Génèse en donne un exemple dans les deux premiers nés de la créature de Dieu même. deux choses d'une égale conformation. chez nous. vu. « La liberté. la religion et la politique n'avaient pas eu besoin de ces menaces. accompagnaient le triple mensonge du délire révolutionnaire. dit-il . 15). (Dédicace du Discours sur l'inégalité. en même temps.) S'ils tentent de secouer le joug . leurs révolutions les livrent presque toujours à des sé« ducteurs qui. et peutêtre n'en est-il pas un qui n'ait son opposé . ils s'éloignent d'autant plus « de la liberté que. ne font qu'aggraver leurs • chaînes.17 Pour faire accepter librement et graver dans les cœurs ces principes de toute morale. ni d'une ressemblance parfaite. Elle ne profite qu'a ceux qui craignent la justice. à la honte de notre époque. dit Rousseau avec Montesquieu. encore une fois inscrit sur nos édifices. Tous les êtres diffèrent essentiellement. dans tous les ouvrages du Créateur vous « trouverez toujours deux choses dont l'une est contraire « à l'autre. Jamais dans toutes ses productions il ne s'est. qui. escorte de l'impos ture. n'est pas un fruit de . sous l'empire des besoins de chacun et de l'égoïsme de tous 2. qui professe la croyance delà préexistence des deux principes opposés. est.) 2 Cette opinion rapportée par Plutarque. « Prenez garde. car jamais le mal n'est séparé du bien1. et dans aucun genre. sous le leurre de la liberté. tous les climats. (Contrat • social. prenant pour elle une licence effrénée qui lui « est opposée. dit l'Ecclésias« tique (33. n'est pas a la portée de tous les peuples. celle de tous les théologiens. La nature donne un démenti au dogme de l'Egalité plus formellement encore qu'à ceux de la Liberté et de la Fraternité. aussitôt 1 La liberté absolue en politique ne peut être qu'une permission de faire le mal : le bien n'en a jamais eu besoin pour se produire. S . v. inimicilias. d'instinct et de volontés. encore modifiées par celle de l'éduca tion. et dont les essences réparties à doses inégales constituent ses diverses productions Il n'existe certainement pas chez les sauvages. Tous diffèrent. ni le désaccord qui éloigne les personnes qui pourraient le mieux s'entendre et s'esti mer. du sol et du climat. comparé au monde dont il résume les qualités élémentaires. . les père et mère du genre humain.18 qu'il eut établi la lutte. L'homme. quand il n'est pas indispensable que la volonté de l'un s'efface entièrement devant les exigences de l'autre. le porter 1 Zoroastre (au rapport d'Origène) appelait les deux principes Lu mière et Ténèbres. appelé microcosme. de goûts. de tempérament. et à l'infini. non plus que dans le monde civilisé (ou prétendu corrompu) un homme qui réunisse les facultés physiques et intellectuelles qui se trouvent dans un autre. entre les principes du ■ bien et du mal qui se partagent l'empire du monde. 2 Assez tranchées pour faire dire par madame de Sévigné que les meilleurs amis Cde si difficile rencontre) se détesteraient infaillible ment s'ils étaient obligés de passer trois jours en têle-à-tête. à la moindre impulsion. L'accord si nécessaire entre époux ne s'obtient que par une condescendance réciproque. et les nuances qui séparent encore les caractères les plus sympathiques 2. et cette inégalité de natures s'accroît de la diversité des situa tions particulières. du régime. est en effet le seul qui réunisse dans son espèce les principes d'ordre et de désordre qui s'agitent dans la nature. Personne n'ignore les antipathies qui divisent jusqu'aux membres d'une même famille. On sait de plus que les passions bonnes et mauvaises fermentent au cœur de l'homme et peuvent. en conscience. le leur rend bien. et ne trouve des avocats et des juges pour et contre . toutes choses de ce monde s'offrent à chacun sous des aspects différents . l'incapacité d'un manœuvre au génie d'un homme d'État. alors qu'un caprice suffit pour proscrire un Aristide Malgré les règles de l'équité et l'uniformité des conve nances reçues. fraternellement. Qui donc ne serait pas frappé de cette divergence des sentiments humains et de leur mobilité. quand. où tout est éphémère comme les modes . où la parodie est plus goûtée que le chef-d'œuvre . nous avons parcouru cecercle de l'inconstance. Nos régénérateurs officieux pourraient-ils. toutes basées sur l'intérêt général de la société. pour faire les lois. sans être satisfaits du meilleur possible. suivant le point de vue ou des considérations particulières. et la malveillance s'efforce de les rendre odieuses. où la caricature fait des révolutions . que. où . et que. accuser la société moderne de la démoralisation qui • Chez les Français principalement. par lequel la malignité se plaît à les ridiculiser. nous avons passé sous les régimes les plus extrêmes et leurs intermédiaires. . que les meilleures ont leur côté défavorable. en moins d'un an. en un demisiècle. et en substituant au bon sens public les argu ties de toutes les spéculations politiques. en semant la di vision dans les esprits. il ne se produit pas un fait qui ne soit un objet de controverse. et toujours se rencontrent deux personnes pour en dénigrer une troisième qui. sans autre résultat quele désordre dans les choses et plus d'anarchie dans les esprits. on n'a pas honte de préférer l'indiscipline d'un soldat au talent et à l'expérience du général.10 aux déterminations les plus extrêmes. où toujours le journalisme rendra impossible la liberté . comme au serpent de l'Éden. se persuadent bien qu'il ne doit qu'à notre état de civili sation (hors de l'influence religieuse) cette douceur de mœurs et ces précieuses qualités dont il est justement. Moins encore en auraient-ils le droit. ni aussi autant d'aisance et de véritable bien-être dans les masses. les principes en dehors des conditions indispensables pour l'établissement de toute société. de bonne foi. de tenter l'homme par la.90 l'afflige aujourd'hui? Aucune époque de l'histoire n'offre un état de prospérité tel que celui dont on jouissait na guère : Jamais on n'avait vu autant d'ordre et de paix dans le monde . au nom de la dignité de l'homme. et le monde entier à tous les fléaux de la barbarie. fier . et qu'il les perdrait bientôt s'ils parvenaient à l'affranchir de cette seule condition de leur existence. On se persuaderait moins encore qu'un ami sincère de l'humanité exposât ses concitoyens à une ruine totale. ils ont rompu le lien qui unissait les intérêts sur lesquels repose le produit de toutes choses. perspective d'un plus grand bonheur qu'ils ne sauraient pas mieux réaliser . Ce qu'ils prennent pour la cause n'en est que l'effet. . autant d'aménité de mœurs dans toutes les classes . comme le profit de tous Il n'est pas croyable qu'en présence de tous les éléments de discorde qui existent dans le monde. si cette heu reuse situation n'achangé de face que depuis qu'une aveugle tolérance leur a permis. pour rendre la séduction plus accessible à la cupidité qu'ils exploitent. qu'il en ait arrêté. si en outre. et sa perpétuité. autant de prodiges d'industrie chez tous les peuples . un esprit doué de quelque rectitude ait conçu la pensée de généraliser un système d'harmonie entre tous les hommes . 1 Que nos réformateurs socialistes et autres. croyait-il fermement que la nature inculle eût produit de meilleurs résultats. ou . pour le retour vers un passé aussitôt regretté : Rocher de Sisyphe qu'il est de la destinée humaine de relever toujours. et un paradoxe popularisé par Rousseau : L'inégalité des condi tions causée par la dépravation de l'état naturel. ce philosophe chrétien. dans la Genèse. dimi nuerait d'autant son aisance personnelle. et le commencement de plusieurs siècles d'efforts. On ne cul tive que son propre champ et quand on est assuré de récolter. Quelle pourrait donc être l'excuse de ces hommes. n'apporterait pour le présent qu'un état de misères général. Quand toute l'antiquité célèbre les bienfaits de l'agriculture comme la nourrice du genre humain. Rousseau . fût-il praticable. et que ses besoins se multiplient à l'infini. pour des interêts tout opposés. pour l'expérimentation d'une hypothèse? l'erreur! Une hérésie consacrée.pour mettre à l'essai un système d'organisation qui. La fertilité de la terre augmente en proportion des bras qui la cultivent et de l'abondance des engrais qu'on en obtient. et l'usur pation du droit de propriété 1 S'il est vrai que l'homme abuse souvent de ses facultés. ne fut pas plus coupable que celui qui s'y creusa une retraite ou s'y bâtit un abri contre l'intempérie et les animaux nuisibles. le Créateur même l'impose comme une condition de son existence . s'ils étaient justifiables d'accumuler tant de désastres certains. ce bienfait de la civilisation qui a su encore donner à tous une activité conforme aux goûts de chacun et des produits selon sa ca pacité. Le premier qui a enclos une parcelle de la terre commune à tous. Accuser notre état de société des labeurs commandés principalement par la multiplication de ses membres. en lui donnant des frères. n'est-ce pas aussi une conséquence naturelle de son organisation et un résultat de l'accroissement de son espèce. et que. ne serait pas moins injuste que le reproche d'un fils à sa mère qui . et par le défaut de fraternité des hordes sauvages. il a dû convaincre ses voisins que les frnits de la culture sont infiniment supérieurs à ceux d'une nature brute. Son in telligence commanda le respect et pour lui et pour ses imitateurs. partout où de nombreuses populations goûtaient en paix les douceurs de la civilisation . aurait pu savoir borner ses désirs. mais. Le philosophe Rousseau . très certainement. répétiteur du communisme nazaréen. comme au temps de Théodose. mais aussi aux successeurs de ces der niers l'occasion de fonder la théocratie la plus tyrannique. entendre le fourié risme. revendiquer les doctrines de Judas-Sadoc. ce serait un beau sujet de guerre. tant pis seulement ponr son orgueil s'il n'a pu naître ou devenir un grand seigneur à l'égal de Voltaire. exclusives l'une de l'autre . mieux que beaucoup d'autres. Si les effets en étaient moins déplorables. il eût été le plus insociable des phalanslétjens. que ces prétentions de droit divin. et on ne saurait trop s'émer veiller de voir aux lumières de notre époque. et s'en faire encore un titre au gouvernement de la terre. et les appuyer sur la divinité d'un celui d'autrui pour en retirer le prix du travail. des armes pour la combattre . Chacun aussi . Si le premier posesseur fut industrieux . dans les forêts de l'Amérique dépeuplée par le fana tisme chrétien . dans notre état de société. Chacun néanmoins est encore libre d'aller jouir des bénéfices de l'état de nature. comme le pays des Delawarres et des Mohikans. Une explication différente et non moins erronée a fourni aux antagonistes de cette peste sociale. ces adulté rins se disputer. est resté maître de régler son ambition. pour attaquer l'ancienne société. la croix de Serapis et le la-baron de Bacchus. retournées contre lui par Jésus Nazarethéen . .88 Une fausse interprétation des premiers chapitres de la Génèse avait servi de prétexte à la secte des Nazaréens Caïnites et Zelotès (envieux). ajoute le serai-platonicien Jean. Si on leur assure ce Paradis terrestre dont ils révent le retour. qui leur interdisait de faire leur pain du levain de ces Pharisien {Judas) et Saducéen (Simon Sadoc) . leurs descendants seront à jamais exempts de ce péché de con . qu'autant que nul autre ne posséderait ni plus. C'est quand elle ajoute à ces dons ceux des frais de l'installation et de généreux secours d'avenir. que ces fils ingrats re doublent d'exigences furieuses. d'un Christ qui arrachait ses disciples aux séductions de ces faux docteurs. Peut-être leur faudrait-il encore un sol qui leur dispen sât. ni de meilleurs biens que chacun d'eux n'en peut espérer? Les socialistes ne consentiraient à devenir propriétaires que sous la condition vitale que toute communauté obtien drait. dont il ne peut venir rien de bon. ainsi que celles de la vallée du Nil. sous le plus beau ciel du monde. offrant en outre des sites et des températures pour tous les goûts. mère du communisme. leur promet tant d'ébats harmonieux et cette douce oisiveté. sans les soins discordants des sociétés. la diversité des dons que la nature répartit entre les climats les plus opposés. la jouissance de terres fertilisables.25 Verbe qui condamnait l'œuvre de ses prédécesseurs . loups ravisseurs en habits de brebis . N'est-ce pas que la pro priété n'aurait d'attrait pour eux. ils promettent que. et ces magnifiques ombrages dont la peinture charme les regards des phalanstériens. cette fois. L'accusation que les démocrates socialistes dirigent contre la propriété n'est ni plus sérieuse ni mieux fondée : La patrie n'avait pas attendu les plaintes de ses prolétaires pour leur offrir gratuitement les terres de l'Algérie. et donne à cha cun selon son mérite? Vous n'ignorez pas. en lui inoculant encore l'orgueil qui vous dévore. et qu'ils sont les com pagnons inséparables et les agents nécessaires de la nature. de ces joies sans contrainte du peuple. le goût de l'indépendance. lé . indo lent ou blasé. leur fait préférer même l'indigence d'un intérieur particulier. le triste privilége qui ne compense pas la brièveté d'existence de ses membres : et que la plupart de ceux dont vous convoitez la fortune en feraient volontiers l'échange contre cette richesse de santé et de contentement que procure le travail. avant que vous n'en ayez tari les sources. Ne voyez-vous pas que. même de la vie. que l'accumulation des biens dans une fa mille est. chez presque tous. du moins. le plus ordinairement. Envieux Caïnites. si loin de la réalité de ceux de l'ouvrier. que les jouissances faciles cessent d'en être. est le fils de Riche et d'Indigence. pourriez-vous ne pas savoir que le Désir (Cupidon) fut le premier hôte de ce monde! que son frère l'Amour (de toutes choses). Vous ne pouvez envier les plaisirs du riche débile. ou la répugnance de toute obligation. que tout est rien. si vives. si bien senties. et qu'elle est plus insupportable que la privation de ce qu'on souhaite avec ardeur . producteur par excellence. que la satiété engendre le dégoût. sans eux . ainsi que le dit le sage Platon .u voitise qui porta leurs premiers parents à chercher un autre El-dorado. à l'abondance que leur procure un service volontaire. la Parque-mère qui fait les parts de tous. que le commun des hommes aime à s'engager par ces contrats aléatoires d'où sort moins souvent l'opulence que la misère . ou de Trapistes dégoûtés de la vie. Dès lors les désertions. ne comportent pas une seule année d'existence. le but . le cultivateur exploité jusqu'à l'épuisement. A moins de peupler les Phalanstères de Stoïciens. Elles n'ont dû une existence durable qu'aux conditions suivantes : La volonté de ceux qui se soumettaient à leur régime . abandonnant bientôt la culture.2. le pêle-mêle que vous voudriez imposer serait une condamnation aux galères. en un mot. sans autre espoir que l'évasion. enfin partout des ruines. suivies de réunions en bandes vagabondes . La réunion des sexes et de leurs générations ne leur permettrait pas un seul jour de vie paisible . puis un brigandage organisé. L'harmonie qui règne dans la nature résulte d'une force supérieure qui donna l'impulsion aux principes opposés constituant la matière élémentaire du monde. Hors de ces garanties d'existence. et qui les oblige à concourir au grand œuvre des productions. le lien religieux qui les y retenait et leur en faisait suppor ter tous les dégoûts . la misère et la mort. ces com munautés réclamées par les plus rebelles à tout état de société dont ils ne seraient pas les supérieurs inamovibles. exerçant par tout ses razzia . d'Esseniens. une sorte de mort par anti cipation.? ger. le célibat qui dégage de toute préoc cupation d'avenir . exempt des soucis du maître. Les communautés n'ont pu s'établir que comme excep tion. quelques semaines suffiraient pour que le séjour en devînt insupportable. sous la protection et par les secours du dehors. en vue de félicités promises dans une autre vie. et dont aucun Phalan stère le plus favorisé ne les dispenserait. sa raison supérieure . tout est en guerre dans la nature. et. pour un grand nombre d'animaux . le vœu de l'Intelligence divine qui préside à la naissance ou à la vie du monde. Après avoir interdit. à toujours. sur la terre et dans les eaux. . ou la conséquence naturelle des choses de ce monde. elle seule peut lui assu rer cette supériorité qu'il exerce sur la terre. dit saint Jean (I"ép. Tel est aussi. mais aussi le mélange de bien et de mal qui émane de la combinaison de ces prin cipes opposés. ils semblent n'être qu'une pâture offerte à leurs appétits. et. et de dompter ses propres penchants à mal faire. Les hommes seuls s'entredéchirent . agitant l'u nivers. Caïn est la figure de l'esprit de ténèbres. dans l'air.) Ainsi qu'à la naissance 'de Pallas (idée du chef suprême). leur ordonnateur accorde au meurtrier un signe de sa protection ! i. à l'homme.26 du Créateur. Son instinct particulier et l'expérience . et déjà cette inimitié porte l'un d'eux à tuer son frère . i Suivant saint Augustin. Dès le début de cet état d'hostilités se manifeste une variété de contrastes (qu'on remarque jusque dans les récits de la bible) : Deux hommes se par tagent le monde. entre les éléments et entre les diverses races de leurs productions. pour mieux témoigner que telle est sa permission. selon le vœu de son auteur. l'auteur de ce livre nous re présente Dieu établissant la guerre (inimicilias ponam) entre les causes de corruption et de reproduction. C'est à la civilisation qu'il doit ces avantages. Yœuvre du serpent (Leva). le retour au bonheur primitif (l'inertie). Du choc des contrastes procède la vie et la perpétuité de leur action génératrice. Ce qu'Empedocle appelait Vamour et la haine qui unissent et divisent les éléments. dans la Genèse. ont procuré à l'homme les moyens de lutter victorieusement contre ses ennemis naturels. Reconnaissons. les produits et les intérêts di vergent à l'infini. qui régularise encore les facultés mobiles de l'humanité. aujourd'hui peuplée d'innombrables habitants. un tel crime est devenu rare sur la terre. ainsi qu'en convient saint Augustin (contr. Man. Leurs croyances conduiraient plutôt au fatalisme. ou sagement pondérée. un pouvoir délégué fort des con victions et de la volonté du plus grand nombre. avec l'évidence.27 Lorsque. n'est-ce pas calomnier notre état de société. par l'action bienfaisante de la civilisation. peut . qu'un âme universelle. de l'accuser de la dépravation de la race hu maine? Gardons-nous cependant d'accorder à la BiBle une créance qu'elle ne saurait plus inspirer . Cette au torité patriarcale. cette régularité d'action dont nous admirons l'ordonnance. trop souvent.). ni une autorité qui. suivant le vœu de son éternelle providence. qu'elles ne porteraient au respect dû à l'auteur prétendu de leur révélation. préside au corps de l'univers qu'elle anime. transmise aux chefs de nations. et qu'elle en harmonise les diverses propriétés. a fourni des armes fratricides pour la défense comme pour l'attaque des systèmes les plus opposés. dans un grand état où les mœurs. D'elle seule. intelligence suprême. ne té moignent que des principes contradictoires professés par ses rédacteurs. fut investie de la puissance souveraine seule capable de diri ger les mouvements de tous vers un but unique. qui blessent la piété. est né du besoin d'ordre dans les sociétés. qu'elle impose aux membres qui le constituent. De tels enseignements. Au défaut d'une force motrice particulière. en les por tant à concourir à l'acte des générations. 2» résulter l'ordre public comme aussi le bien-être le plus général. vous pouvez égarer un instant le bon sens populaire. sans pouvoir réaliser aucune de leurs espérances. les moyens de semer la division et d'imposer de désastreuses utopies. ennemies de l'ordre et de la civilisation. c'est la fin marquée par l'histoire à . autant que dé daigneux des sentiments honnêtes et de la résignation du peuple. Substituer orgueilleusement le gouvernement de tous par tous. La tâche des révolutionnaires nazaréens n'a jeté que troubles et désordres dans l'ancienne société. Si elle concourut puis samment au renversement de la domination romaine. et abandonner les esprits à un état permanent d'hostilités. n'exaltent ses vertus que pour l'inviter à passer leur niveau sur des conditions qu'ils ne peuvent atteindre. qui. incapables de s'élever par le mérite. c'est encore com promettre les plus chers intérêts de la société. et l'on fournit encore aux minorités. ce fut pour livrer les peuples au joug le plus humiliant et celui des prescripteurs de leur secte . Novateurs aveugles. En donnant toute liberté d'action aux instincts pervers. on expose l'ignorance ou la crédulité aux entraînements les plus fu nestes. DU meliora ! Les tentatives des socialistes de toutes nuances n'abouti raient pas autrement . ce n'est pas seulement briser ce lien d'unité qui fait la force et la prospérité des nations. mais vous ne recruterez des adhérents que dans les rangs de ces hommes vicieux condamnés aux tourments de l'envie. et l'inexpérience de la jeunesse . et encore au prix de huit siècles de barbarie et d'aussi longs efforts pour en sortir. tant de fois éteint. malgré son discrédit. le prêtre gouvernera sans blâme dans son infaillibité . Dieu seul sera son agent responsable. plus fort que la raison. le calme et le vent.29 toutes les folles entreprises : L'évangile nazaréen. se rallumera toujours. le sec et l'humide. le froid et le chaud. . Déjà. Antichambre de solliciteurs de grâces. re tourné contre lui-même. si l'aveu glement. l'Eglise s'emplira de ces nécessiteux demandant. Jamais garant de ses promesses. et les uns contre les autres. prévaudrait encore. tous à la fois. le catholicisme se réhabilite en proportion et comme espérance de soulagement des misères que pro page l'esprit révolutionnaire. ne laisse entrevoir d'autre voie de salut ! Mais le flambeau de la civilisation. Minima de malis. . le Mars du Shandivané indien . ORIGINE DE L'IDOLATRIE CHAPITRE Ier BASE ASTRONOMIQUE DES FABLES RELIGIEUSES. S. fils de Sheva. 1 Scanda. sous des formes colossales et sans types dans la nature. jusqu'aux régions glacées . qui donne la science ). Gangavia1.PREMIÈRE PARTIE. Celui qui possédera la connaissance du royaume des cieux (ou la science des astres) pourra en tirer. les choses anciennes et les nouvelles. chez les anciens Scandinaves. représentatives du triple pouvoir qui crée. Mathieu. et les attributs de sa toute-puissance . comme d'un trésor. Le shévaïsme indien nous offre dans ses débris quel ques traces du règne de ce père des siècles et des dieux. organise et régit l'univers. La plus ancienne théologie connue figurait l'abstraction de l'Être irrévélé. du nom que Solin donne aussi à la contrée qu'arrose le Gange. Initiateur. principe de toutes choses. aurait-il été le patron des héros Scandinaves? La fleur prophélique du Caldéir a-t-elle . ( Matheiis. -kalidevins (kali. L'homme resserrant l'œuvre de la création dans les li mites de sa sphère. et ainsi de suite jusqu'à l'infini. scaldes. ( Hom. et des pygmées incarnés sous des formes humaines. le temps. scanders. elle n'aurait ni dimensions ni épais seur déterminées. rem placèrent la race des Réphaïm. le vieux Saturne (Sheva-Shéba) dut céder le trône à des demidieux. Il semble ne plus voir l'u nivers que dans son horizon terrestre surmonté de la voûte stellée du ciel qu'il aperçoit. et transmettait à l'occi dent la science astronomique devenue stérile sous son ciel natal? Le shévaïsme donna naissance au sbabéisme. VI. père de Lygurge. auteur des ténèbres. devins chaldéens. qui ne transmettaient la science sacrée à leurs adeptes que par la parole. du ciel) . II.Scandinaves. ou celle-ci n'est-elle qu'une bouture du caldéir transplanté des rives du Gange sur celles du Tygre et de l'Euphrate. • Il est d'une incontestable évidence que l'espace qu'on nomme cieux ne peut avoir des bornes. S'il était une enveloppe de toutes choses.■ 32 Chassé des cieux par l'orgueil des hommes . le contradicleur-Dêriadr (du poème de Nonnus).calanders.). drydes ou druydes (gr. quand Sheva fuyait loin de ses (ils révoltés. enfants bâtards nés de l'union du ciel et de la terre. et il peuple cet olympe de déités exclusivement consacrées au service de ses pas sions ou de ses intérêts les plus divers Animalcule éphémère d'un ferment putride dont il n'est produit leur scalda. tombés dans le mépris comme les druses et dervis. cœli. scruta teurs de l'avenir. particule de mondes incommensura bles comme leur auteur. persécuteur de la lumière du Dyonise. Il en provint les computistes du temps .-calani. v. les hylobii. ne rapporte qu'à lui seul les des seins de l'éternelle providence. 130) . ou au culte des astres dans l'Asie centrale. des fils de Pluton. les sectes indiennes. dèriades ou gymno-sopbJstes . les druydes et dryanles. Une chose ne finit que parce qu'autre chose commence a son extrémité. . 38 pas même la première émanation . Imbecillitatis humanœ reor (Pline). Pline). suivant Cuvier. Vishnou-ls'ackè et Is'soura). on n'imagina rien de plus sublime pour peindre su grandeur.) « Semblable aux autres animaux. • ( Ib. chr. esprit et parole (noos et logos des spiritualistes grecs). s Le dogme de la Trinité divine. que celle de l'homme dans son unilé micro cosme . la vie du globe terrestre a du commencer pour les mollusques. mais sans les perfections des sens et de l'instinct qui distinguent et satisfont chacune des au tres. C'est la triade des attributs indivisibles et distincts du Tout-Puissant (et per sonnifiés par Brahma . adopté par le christianisme. lumière. v. Ainsi que le temps qui circule dans la sphère . Ce qu'il y a de plus misérable au monde (suiv. détruit et régénère toutes choses. Les livres hermésites. sagesse. « Heureux celui qui cesse de vivre. les deux agents de sa perfectibilité. 1 A. semblable par l'organi sation aux autres animaux. est d'invention indienne. 19 et 20). et . il en résume les divers types dans son espèce variée. crut aussi pouvoir représenter Dieu à l'image de ses perfections. définissaient cette triade vie. v. l'homme n'a rien de plus et son son est égal. et Genèse m. plus beureux celui qui n'est pas né.) L'existence de l'homme ne se manifeste qu'après l'extinction d'ani maux monstrueux . les vieux symboles de l'Inde retournent à leur source après avoir fait le tour du monde. 2 1 Homo de muliere nalus brève vioens tempore repletur mullis miseriis (Job). dont la doctrine fut aussi celle d'Orphée. Puisit ett et in pulverem reverterit. » (Ecclés. sous le nom grec de Jesos. défaut d'aucune notion sur la nature et l'essence de la divinité. (Eccl. en joignant à l'animation ou vie. 19. m. l'homme qu'Aristote appelait le singe ou le plus habile imitateur des animaux. d'après Platon qui le reçut des Égyptiens. 3 . ou du Thot i moutbis égyptien. Nos missionnaires revivifieront sur les rives du Gange le culte de Wisnou. et il poussa la démence jusqu'à ado rer en réalité les animaux offerts . que ces théurgistes échappent à l'odieux du mensonge et du sacrilége. masque de l'impureté. par calcul plus que par aveuglement. Et c'est par la nécessité de suppléer Astrée . .34 De prétendus interprètes de la volonté divine s'interposant encore entre l'auteur de l'univers et sa créature ter restre. nous respectons ce vernis des bonnes mœurs. II fallait (dit Timée de Locres) imaginer les fictions religieuses nécessaires pour contenir les peuples : se servir de l'imposture à dé faut de la raison. . . sans laquelle l'homme serait moins Merde luimême. la justice qui manque au cœur de l'homme. se servir de l'autorité de Dieu. S'ils donnent à ce semblable à Dieu l'exemple de l'hypocrisie. tous exclusifs les uns des autres quoique éga lement révélés . moins en vue de l'honorer que pour imposer leurs volontés! Ces inventeurs de dieux à la ressemblance de l'homme luttent d'artifice et d'imposture pour le triomphe de systè mes opposés. bannie de la terre. le catholicisme périt pour les avoir rétablis. comme symbole. I Loin de vouloir blâmer cet hommage que le vice rend aux vertus sociales. La primitive Église triompha par leur proscription . ils osent ravaler la majesté suprême au rôle d'un chef de police dont ils s'imposent comme les agents nécessaires. font à celle-ci une loi de ne rien voir au-delà de leurs vues intéressées. précieuse con quête de la civilisation. c'est encore pour qu'il offre au moins l'appa rence des vertus qu'il n'a pas 4. Athées. et cependant l'intellect humain ne dé couvre seulement pas les plus grossières fourberies dégui sées sous les apparences d'une astronomie bornée prises pour bases des dogmes religieux. Il fallait encore frapper les sens de l'homme par des figures matérielles de la divinité. à sa vénération. Ceux-là ont pu dire : « Tu croiras. toujours en guerre et tour à tour vainqueurs et vaincus. devaient gou verner la terre par ce seul mot : damnation. et l'avoir animée des passions et des faiblesses du monde terrestre. leur Créateur et Directeur.58 Après s'être fait de la Divinité une image modelée sur les proportions humaines. Dieux et Démons. ou jugeant d'après l'ordre parfait qui régit l'univers (agrandi par les découvertes des sciences exactes). re présentent l'Eternel (et le Dieu des Prophètes). au mépris de sa Providence. par une de ces anomalies que peut seul expliquer le but proposé 1 Les plus audacieux. et il ne sera pas fait d'autre miracle que celui de Jonas. même du plus parfait. Mais. éternelle. ima ginent deux puissances co-éternelles. . on insultera à sa providence et à sa jus tice. D'autres ensuite. Ceux-ci. comme l'effet de causes opposées. spéculant sur la stupidité humaine soigneu sement entretenue comme la première des béatitudes. en un Cassandre qui. s'il ne croit pas que Dien a eu besoin de se faire tuer pour leur donner le pouvoir de sauver les hommes. » On fera un monstre de Dieu . considérant les mouvements contraires. nécessaires à l'équilibre de la nature et à son action génératrice. principes de biens et de maux. qu'il ne devait y avoir qu'un principe unique et éternel. plutôt que de croire qu'il y ait eu des imposteurs parmi les hommes. se disant mieux inspirés. s'efforce en vain de remédier au mal qu'il n'aurait pas prévu. admettent ce premier être supérieur à tous. les uns l'appellent le ToutPuissant. toujours plus mécontent de ce qu'il avait cru bon en le faisant. d'autres ne lui concèdent que le pouvoir borné d'un Jupiter Ceux-là. Ils pensent sans doute honorer mieux l'omnipotence divine en ne lui attribuant qu'une action limitée dans le gouvernement du monde. Ils n'admettent sa venue qu'après que la terre. ne comprennent point l'homme au nombre de ses premiers habitants. 1 L'antagoniste du bien n'est plus un être co-éternel. Dieu cherche vainement à remédier à ce mal heur du monde. et de la terre sortie du sein des eaux par la . Ils ne diffèrent que sur les temps et les causes présumées de l'organisation de ses diverses parties. si nous en croyons sur parole nos directeurs spirituels. ils auraient reçu de cet impuis sant le pouvoir de tout sauver. C'est une er reur du créateur . d'accord en cela avec la science moderne. Il ne s'agit pour cela que de leur sa crifier la raison qui nous élève vers la divinité. à la retraite des eaux qui couvraient la terre. soit qu'ils représentent ce premier âge du monde par un tableau de sa formation . La plupart. et dans leur sé diment fortement échauffé par le soleil. Depuis six mille ans.36 (l'entremise intéressée du sacerdoce). créé dès le commencement. sa mère. ils supposent des bornes à son pouvoir comme à sa providence Les cosmologues anciens s'accordent à considérer la ma tière élémentaire du monde. soit qu'ils nous l'offrent comme sortant de l'état de confusion et d'inertie. devenue malfaisante a l'insu de la préscience divine. père du genre hu main 2. comme existante de toute éternité. se plaît à corrompre les œuvres les plus par faites de son auteur. * La Bible ne s'explique guère autrement sur la formation du inonde. eut acquis les qualités propres à sa formation et à son existence. Cependant . La mort même de son fils unique sacrifié à cet effet n'aurait pas plus servi que le déluge. Il aurait pris naissance. en recevant les essences d'animation et de fécondité. une simple créature qui. suivant eux. et de leur subordonner toute notre existence en ce monde : cesser de vivre avant que d'être mort. 37 L'astrologie sacerdotale qui faisait tout dépendre du ciel et du mouvement des astres. fut la base des systèmes religieux adoptés par tous les peuples. sont regardés comme chefs du temps et les inventeurs de l'astronomie. a célébré ce pre mier jour de l'univers au sortir du chaos. dans l'Uranographie des sanctuaires. le dit produit sous le climat le plus chaud . il serait sorti du limon des fleuves fortement échauffé. c'est cette fiction qui donna naissance à toutes autres imaginées sur la na ture des Dieux et de leurs assesseurs . Porphyre. n de saint Pierre). Sirius et Oen-mandès du poisson-capricorne austral. Matern. Le fondement de toutes les spéculations astrologiques. dans un thème natal du monde. l'Apocalypse. On y représente l'état supposé du firma ment et des sphères au début de leurs mouvements et de l'action génératrice de la nature. J. soit à l'un des solstices Cette prétendue science généthliaque consacrée. C'est d'après ces principes que lespointssolsticiaux. sur leurs formes composées et la diversité de leurs attributs. (Ep. . Firm. dès la plus haute antiquité. qui recueillait l'opinion des anciens sur la for mation de l'homme. ni sur celle de l'homme tiré du limon après tous les animaux. etc. Les Cieux furent le trône des intelligences de la nature. On compte aujourd'hui plus de quatorze espèces d'hommes bien distinctes. ' Voir ci-après le planisphère où ce thème natal de l'univers est figuré conformément aux indications de Solin. Aenée de Gaze . Diodore de Sicile. Thot. Elle est la source où les poètes mythologues ont puisé leurs légendes héroïques et sacrées. regardés comme les ar bitres souverains de l'ordre du monde. soit à l'un des signes équinoxiaux. Cedrenus. Les deux hémisphères devinrent le partage de deux juparole de Dieu. sui vant Orphée. Macrobe. toutes ces influences sans cesse modifiées sous ces divers rapports. comme les trois cordes de sa lyre. mère des Dieux1. affectés aux deux principes du bien et du mal. tant au nord qu'au midi du zo diaque . et en raison de leurs distances d'aspects . supérieur et de lumière. de destruction et de régénération 2. 1 On divisait également le temps en années de six mois. la variété de leurs positions respectives. en con jonction ou en opposition. inférieur et de ténèbres . Le nomios-hermès n'a vait alors que trois têtes. la vie et la fécondité. le mesitès stabiliteur de l'harmonie. dont quatre de liberté. enfants de la reine du Ciel. passaient pour autant de causes des effets produits ici-bas. devinrent autant de déités dispensatrices des biens et des maux. soit comme signes des mouvements ascensionnels et rétrogrades du DieuSoleil vivificateur de la nature.58 meaux. Les astres mobiles et fixes considérés. 1 On attribuait à un miracle de leur Mouze ou Thamouz le culte . et d'agents de production. le degré de leur énergie com biné avec l'action attribuée aux constellations.) ap'olld ( opposé à la destruction ) . ditPhilon (vie de Moyse) . et les muses qu'il conduit n'étaient que trois. et même de quatre. le partage de celles-ci en astres salutaires et funestes. à leurs levers et couchers. leurs rapports avec ceux-ci et les autres groupes d'étoiles placés en dehors. Les mouvements des corps planétaires dont le soleil était le chef et le centre d'activité dans le parcours du cercle des signes. quatre avec Vénus et quatre avec Proserpine. soit à cause de leur situation à l'un ou à l'autre hémisphère. le mousagetès (d'Orph. et les autres comme préposés à contreba lancer les influences des premiers . les uns comme les agents de la cause active qui communique à la terre l'âme. qui étaient la irieierie d'Adonis. de l'hémisphère supérieur.59 La nature semblait avoir tracé dans les Cieux la marche de ses opérations (dit Dupuis). Peuple assimilé aux étoiles du firmament. Ses débris entrèrent dans la composition de toutes celles que chaque peuple éleva à sa gloire nationale.. celle qui eut le plus que les Assyriens rendirent aux planètes et aux génies des signes du zodiaque. et avec leurs doubles. du sabéisme des Juifs. la lionne marine ( au Verseau) était en opposition du Lion céleste. Le vulgaire admettait comme révélations divines. Lea . C'est cette milice de Sabaoïh. Ses progrès furent arrêtés par la confusion de langage. le très-haut. belle à voir. ou Uranusde Ur. la Babel des Chaldéens. Bachel.nephtalia) Vénus marine aux yeux glauques. des douze mois qu'il enfante dans son union à la reine céleste. dont les savantes dispositions l'élevaient vers le ciel (des astres). des hiéro phantes. En effet. distribués dans les douze tribus zodiacales du Soleil-Jacoub-meii/rewr de la lumière. . israélites du chefduTemps. à l'hémisphère aus tral. Sa turne. venilia. trône de Racbel. jus qu'aux derniers Grecs et Homains inclusivement. les pronostics de phénomènes naturels qui n'étaient que le résultat de causes physiques Toute la théologie des Egyptiens. ftgurément . 1 Telle fut . et des principes théogoniques imposés par les dominateurs successifs de l'Asie. dans l'histoire allégorique de ce peuple de Dieu ou du JupiterCiel. Israël. . au grand déplaisir de l'intelligence suprême dont elle menaçait de surprendre les secrets (dit la Bible).. Cette science d'observations consignée dans les calen driers des pontifes (longtemps seuls dépositaires des con naissances astronomiques) accréditait les rapports de l'hiérophante avec les dieux. et à Lia (halia. en conjonction d'aspect. depuis et compris les Mèdes et les Perses. il n'arrivait rien sur la terre qu'on ne pût faire dépendre de telle ou telle influence céleste. suivant sa langue et le génie de ses architectes sacrés. qui a été célébrée. ces enfants d'Abraham. Si l'on confère les aveux échappés aux écrivains de l'antiquité . faisant du soleil le grand « dieu. J. A. Théon. notamment de ceux des pontifes. par les divisions du « temps et du ciel en deux parties. Plutarque. conforme aux témoignages de la Bible.. par leur ascension ... de Virgile. (Deut. Leur culte des animaux sacrés était relatif à celui des constellations . et l'universalité du sabéisme. Cheremon et les plus savants prêtres de l'Egypte. de Lucien.). telles que celles d'Eratosthènes. dit Porphyre (let. 1 Cette attestation de Porphyre est. arbitres de la fatalité.. « Ils observent. que les Egyptiens. architecte et modérateur du monde. des Juifs Josephe et Philon . à Annebunte). « ajoute-t-il. mais toutes leurs « fables généralement. Mat. etc. d'Eusèbe. chap. Firm. avouent que les divinités se rapportent aux astres dont les noms sont contenus dans leurs livres d'astrologie. par les astres . de Clément d'Alex. a ou leur disparition. en tous points. d'Ovide. Diodore. qui ne croyaient pas pouvoir divulguer ces mystères. de Pline (l. par les phases « de la lune. . 13). avec les fictions imitées ou commentées d'après Aratus. expliquaient « non seulement la fable d'Osiris et d'Isis. Ce sont ces dieux. et les accroissements ou diminution de sa « lumière. de Nonuus et d'autres. et qu'ils repré sentent sous des formes symboliques. ou du culte des astres. qu'ils honorent par des sacrifices. ch. avec la multitude des kalendriers météorologiques . l'une affectée à la « nuit. par la marche du soleil. modifiées par les différences d'aspects célestes. l'autre à la lumière. etc. il ne restera pas le moindre doute sur l'origine des dieux.d'influence sur les opinions religieuses des peuples d'occi dent. était fondée principalement sur leurs connaissances astronomiques. il et pas. par leur apparition. Sap. mention nant les fictions astronomiques qui se rapportaient aux mouvements des astres. astres bien différents. On peut encore consulter Evodius. Là seulement. . c'est dans le ciel étoilé que réside la puissance illuminatrice qui inspirait les prophètes. ou dans les planisphères célestes qui en sont la représentation. vu). anneau de Saturne. Cneph ailé. Là est la clef qui ouvre les sanctuaires réputés impénétrables C'est en effet. le quadruple hermes en odios. La marche du temps et les différences d'aspects célestes apportent aussi de nombreuses modifications. les quatre rayons principaux de la roue étoilée du firmament (Ezech. ceux du rôle fictif des patriarches et demi-dieux des temps primitifs et héroïques. on peut découvrir les causes célestes. parcourant ce cercle du temps.. aux quatre vents du ciel (Dan. on ne doit pas s'at tendre à trouver une parfaite rectitude dans toutes les fictions dont elle est la source. Sirius et Procyon . dans cette terre sainte. la nature et l'objet des formes attributives. sous l'une des formes qu'il emprunte aux animaux des points cardi naux de la sphère . Ex. célestes. ou un 1 Bien que l'astronomie soit une science exacte. et des fonctions assignées aux personnages de l'olympe ..M La théologie étant liée essentiellement à la science des astres. et leur révélait les secrets de l'éternelle providence. ou la clef du temps éternel et fugitif.) . et de tous les emblèmes de la mythologie an cienne et moderne. patrie des religions (dit Dup. qu'on obtient l'explication des symboles religieux. simples ou com posées. Prothée. sont souvent pris l'un pour l'autre. d'aspect du ciel . et de Brahma aux quatre visages. on saisit l'horoscope initiateur. indicateur des routes. à l'une de ses têtes du serpent de l'année. On en obtiendra la révélation si.). Deus anni temporis et aevi. et qu'il contemple le destin sur la croix salutaire qu'embrassent Dionyse. comme les quatre d'OEdipe (Œdiphos. lumière de la science). Deucalion. diviseur du temps. roi des Thermopyles. la brillante étoile Sirius et la blanche de Fom-a-haut (bouche du poisson austral). ou le Dauphin pompitos. Les quatre fils de Nouma (Janus). (dit Varron. ouvre la marche . au moyen du Lituus. quadrifrons. Protée ou Aristée. EsculapeJasos. les points fixes des solstices. Janus-ntîma. ouvrant la porte du jour. Vertumni. Olene Calenus. commen cements d'années et de périodes. des quatre saisons. ei du Pompeion (d'Athènes). interpres Divum. . pompeilios. le poisson austral Eurynome. 1 Du nome harmonieux des sphères. aux quatre faces de l'Orbe du monde. point de départ des processions. C'est par la quadrature du bandeau zodiacal. mesureur du temps.. ne cherchait pas une autre tète dans la division de la sphère. le premier. etc. Janus-consevius (Semen mundï). le maître des commen cements. au sortir du chaos. formée de la ligne cardinale des solstices. qui dirige la marche céleste '. croisée par le limes decumanus (X) des équinoxes 5. templa capit (temporis capite). Au solstice d'hiver. L'étoile Lycabas (du Dauphin) est sy nonyme de révolution annuelle. les quatre hermès évangélistes . au rapport de Cicéron. aim-arius. Considérés comme chefs de la sphère et présidant à la marche du temps. en St-Augustin) . que l'augure prend connaissance du ciel. avait procédé Accius-Navius. aux signes tropiques des saisons (les quatre bras de Wishnou. gouver neur du monde). du fils de Cyrène et d'Apollon Delphinius. l'année. 2 C'est ainsi que.42 autre chef du temps. sous les noms Ta aut. sont désignées chez les anciens. il est le nomios. son porte-chaine. ne sont autres que les voix célestes des quatre points cardinaux de Mercure. Janus. Au 30 juin. exaltateurs de la lumière et de la puissance du calorique qui féconde la Terre. la tête. les arts et les sciences '. le radical des synonymes de Vcrbe. Aleph. . Phaeton. le brillant. ou des étoiles du Lion. et Jean le ganymède au pied de la croix. d'abord. chez les Grecs. Phaebuset Phoebee. fut et est encore regardé dans l'Inde. le feu-lumière. le Taureau. l'Hercule solaire se revêtait de la peau. Les signes équinoxiaux du printemps. l'autre à l'opposile ou la tête en bas. furent honorés du titre de princes des lumières et de législateurs sacrés. (Cosm. le premier. à son entrée dans ce signe. Phae-Raja. et du Jupiter Indra-Issora . Le 29 juin fut consacré aux grands apôtres qui les remplacèrent. dont les astres s'apercevaient au même jour. comme Œdipe. et ils reçurent les hommages des peuples. Phanès. Phae de la lumière. la monture de Sheva. son directeur.) 2 1 Les anciens célébraient au solstice d'été la fête des génies prési dant aux solstices Sirius et Fomabaut. comme le principe de toutes productions . Phalhor. Sirius devenait le compagnon du Christ alors à l'apogée de sa force. l'un le matin et l'autre le soir. les lettres. au premier de Chiteré (premier mois). vertu divine. comme ayant les premiers enseigné aux hommes.). Il est appelé le Saint-Taureau. le commencement. et Ouen. la porte du jour (Zor-Tzor-Thur) qui ouvre l'année. son con ducteur. ou Thoth. le chef du temps et des géné rations. lumière. de Belus. fut synonyme de Taureau. Ces promoteurs.45 T'haut.). Oènês. Pha-menotb(moisde Lumière. ou chefs d'initiation. celui qui fit éclore l'Œuf du Monde.Pftaoest. Darmadeva. a El pha. d'où sont sortis tous les êtres qui peuplent la Terre. le poisson austral. theophanè.parole. l'agriculture. l'athea (des Musulm. qui est aussi Alpha. l'un comme son Seigneur au Lion (Cbristus Léo). Simon. le génie créateur. Ce jour de la conversion de saint Paul . manifestation. Orient. crucifiés le même jour. Pharia Juvenca (des lat. 14. ). Vulcain. Venus). 33). . Cléophas. Ep. de la sagesse des Égyptiens. Venus alma weris. v. Jephtè. Elephas. AsthorethChùsè. Altor. Alphée. etc. et qu'on représentait les puissances de génération. Athar-Becis . illuminateur de la Terre. Bos Luca. Phaedra. le nourricier. le Moscho (vitulus) des Sidoniens . Shakti. Bal tauras. ex bove facta dea. P'aph. du Taureau producteur de la lumière. Jos-aph. Vesta. 11 partageait les hommages rendus à l'Astre vivifiant. le père de la philo sophie . Pasiphaë. Athys-Minotaure : JupiterMinotaure et Théo-tauros.Cythérée. Phaesthea. Pharia-juvenca. el alph. dépositaires des germes de sa fécondité : Venus-Paphia-Golgothée. E-Phaeslos. Rech-Beca. Nysa (de Cythopolis). et père des Cabires. P'theos. IsisAthor. le Taureau . et de saint Luc. source dévie.. Il est Zoro ou Tsor. Ephraïm est une génisse. Astarté tauriforme(Sanchon. la lumière. le feu divin. le Dieu de Nysa . Eph'ra. T'aschter (Zoro-Astre) l'astre brillant et lumineux qui a un corps de taureau et des cornes d'or. le feu Etber. l'astre. la Genisse d'Ephraïm. Daphné (Phanë). C'est ainsi qu'on figurait le Eacchus indien. la nourricière.44 Le Taureau célesle fut honoré chez tous les peuples comme la force génératrice de la nature. consacré dans Tyr (Zor. Turos). Phtha. al Tsor. le chef des Ephraïm (de la lumière so laire) et de Man-aske (des lunaisons).). ou des Chushéens . la clarté céleste. (Deutér. Ib. l'Osiris des Egyptiens . Ph'tha. et le principe de sa fécondité. qui triomphait sous ses formes et par la puissance de ses attributs. Junix. assour. et dont l'œil (aïn-althor aldebaran) est une source d'eau et celle de la lumière Mars-Avril égypt. de Maria (Pharia. nourrice de Bacchus bougene . le veau de Samarie (Osée). Joh. le Mino-taure desNinivites. de la puissance solaire. Roboomites d'Ephraïm et Hiero-boamites de Jebous (Jérusalem). neborach (bora. et astre de saint Luc: le Moshè des Arabes. ce Bosphore (du proph. * C'est. (Mylh. qui ajoute qu'elle est sous le chêne (la force) d'Alon-Bacchu.) . pers. comme au lac Meroê-Boum d'Êtbiopie. suivant Diodore. depuis Bosor. au Nysa (ou Sinaï) d'Arabie. Uri. verbe de l'intelligence suprême. et au Meros de Nysa du Taurus. Assour. d'où s'élevait le char du tolril. Agabos-Jebus. et au fleuve sacré du Gange. Uroch. le Jourdain (Tzor t-aïn) prend ses sources au mont Phaneos (du Dieu Jour. jusqu'à Sarepta. et de départ du temps et de l'année. ancien point d'équinoxe. Urion). Sydus lucis. Uriel (Urus . patrie du Bacchus grec) . communiqué à l'homme. Elysée. qui grava ses lois sur deux stèles. le saint taureau. était décorée de l'image d'une génisse (la vache sacrée des Indiens). près du sanctuaire du Bœuf doré (dit Josephe). et au mont d'Astoreth. premier Adum. le 1 Assimilé à la source vivifiante du rocher de Nysa (ou Sina). csca) fut la nourrice de Bacchus Dionyse et aussi de Rébeca . est le second Adum. dont la source. Mosch aux cornes lumineuses du légis lateur Osiris . vers le lac Merom. Ormusd . suivant la Bible. fils de l'homme. à Nysa du Taurus.AS d'Ormusd (Myth. Abdias). et Aldebaran ou Deboran sont des noms donnés à l'étoile dominatrice (Adam et Adum des Hébreux). de Bœotie. Bac chus mysien).). Eriphos (puissance de lumière) . source et œil du Taureau. la lumière. l'œil du taureau céleste. le commence ment du règne d'Ormusd et d'Assour. ou du soleil au temple de Serapis. symbole du feu-lumière qui vivifie la nature . Tels étaient encore l'archange à tête de bœuf. retraite d'Hélie (Virpilosus Thesbite. pers. ^substitué à l'Agathodemon du jour naissant . Aïn al thor. en effet. chez ces bucoles et les adorateurs du veau d'or. lumière préexistante. à l'hémisphère de lu mière. à l'orient. comme Apis et le bœuf de Cadmus à Thèbes. son premier né (et pre mier des signes d'ascension). génie créateur. le législateur.46 bouc aquatique T'muis (souffle inspirateur. avait été considéré comme le père des lumières. et du serpent Heva. l'Aristée. œuf sorti de la bouche du demiurg-e Chneph. donne à Joseph. 33. Lycurge 2. source de vie et de perpétuité. l'aegipan du capricorne bouc Azyma. astre de Minerve. au poisson capri corne du solstice d'hiver. commencement de sa force (et de celle du soleil auquel Joseph le compare). Silène. le génie du Nil . le droit d'ainesse de Ruben (ou Rubens du jour naissant). Mendès imouthis. sous la forme du bouc céleste. 4!). Ruben gui coule comme de l'eau (au verseau du fleuve de la vie et de la lumière). de la sagesse divine. 5. le serpent du temps. mesureur du temps et de la lumière entre les douze mois qu'il en gendre. el Eva. Ophis. T'muis. . Le grand Pan. Knouphis ou Ophion. Moyse . au Taureau des Ephraïm. Ouraée de la vie céleste (Hava.). Deut. don nés. dans la Genèse. à la voix chevrotante. principe des êtres. sont ceux de l'étoile dominatrice (Adam) du Taureau. l'Hircus calvus des Sychimites. Lucidus anguis. tête de • Suivant la Bible (Gen. chef des sphères. au point de départ de leurs mouvements et de la naissance du dieu éclaireur du monde 1.) Israël. Jacoub. âme de l'univers . et le dépositaire des tables de la loi divine. producteur de toutes choses renfermées dans l'œuf (du monde) que le taureau fit éclore. le chef de l'armée céleste des enfants d'Abraham de Ur (ou d'Uranus). Placé au point supérieur du ciel toujours visible. Le taureau générateur fut uni au génie. au double chef des générations humaines . fut aussi le génie du soleil. Zoè) com muniquée à la terre. auteur du Pentateuque samaritain . L'astre serpent. et 1 Chron. dit Porph. ou bé gayant comme le divin Battus. 2 II est vraisemblable que les noms Adom ou Adam et IJeva. la belle Méduse. 1. Phœbé. était la figure du Christ. Apollon Tendit ses oracles à Delphes. enlace les ourses mères nourricières des dieux et des hommes.) a Pythagore fut ainsi appelé du nom donné à ce génie de Yalr libre . Diane Opis. le Dragon interprète de Thémis (la parque Themisto). qui forme le cimier du casque de la vierge éthérée. le verbe de l'intelligence suprême. Rakiang1) Kis (chis. Orlhia. Caïn (Kiin du serpent) est l'œuvre (de l'es prit) du serpent d'Eve. le serpent. Medousia). Kiun. Themisto sublimius. et at telé au char de ce père du temps. devait être vaincu par la puissance solaire. Pitho. aux lieu et place du serpent de Thémis. c'est le Basilic (royal) . En effet.ne fut plus que Lycaon ou Thoas. la persuasion. Orthos. echis). Saint Augustin dit aussi que Caïn est la person nification de l'esprit de ténèbres. Sion. Le chef du firmament (Riel . regardée comme seule illuininatrice du monde. Abel. Sa sœur. pers. de Vénus-Uranie. le hurleur et l'aboyeur. l'Aspis. Suivant la première épttre de saint Jean.) sont appelés père et mère du genre humain. l'Argus de la reine céleste 1 . suivant Zoroastre (dans Origène). la prophétesse. organisateurs du monde.47 Belus et d'Omorcha. Prép. Ëvang. chien de Typhon. fut elle-même appelée ourse et sanglier d'Erymanthe. bouclier de Minerve . joignit à ses attributs ceux de la fille de Borée. son ministre. le serpent du pôle de Saturne. Œil de Be lus. Themisto. et le caducée d'initiation du messager interprète des dieux. souffle de l'arcture qui enfante les tempêtes. Sol finis et omis. conforme à l'interprétation des docteurs du judaïsme. dont il formait la chevelure. christus est Lux (Isaï). creta nympha hesperidis filia (Plin. sur le serpent principe des élé ments. Eus.. les deux principes Lu mière et Ténèbres (de la théol. est le premier principe que Boëce nomme Ophion . Ophis de la sagesse divine (des Ophites gnost. d'Ophitée. le clairvoyant Dracon-Argas. Orthos.). Pallas (Kissè. (Cf. l'esprit de Python. I. dont le Lynx.) et Callisto. agneau de lumière. père des Cabires. où le serpent d'Eve initie l'homme aux connaissances supérieures à sa nature. ce civilisateur de la terre était devenu l'aveugle Ophionée. Chez les Juifs. Les premiers législateurs d'Athènes et de Sparte en reçurent les noms Dracon et Lycurge (éborgné). où il plaçait l'Ëlysée des âmes. Par l'effet des réformes introduites par la théologie des Perses. tête coupée par Persée et par Judith (Jou dicè) . fut Satan enchaîné dans l'air (selon les épitres attribuées à saint Pierre. Pausan. Sera. selon la formule d'initiation aux an ciens mystères. lumière salutaire. Typhias.48 Prince de l'air. il est encore de Hiera. le serpent invoqué par les païens (dit Clém. têtes de l'hydre anarchique (de la diversité d'idées et des sciences humaines) terrassée par l'Hercule soiaire . Alex. la tête du Dragon écrasée par la Vierge mère de la lumière véritable (des Perses et deschrétiens) . le Christ des Basilidiens . Jama (Jaomai). Djom .) Ophis. père du mensonge. Ils forment l'alpha et l'oméga du temps. qui produit et gouverne toutes choses . dont l'homme s'enor gueillit et qui aurait été la source de ses misères. saint Paul et saint Jude). le fils de Typhon et Typhon lui-même. . On en fit la tête de Méduse et d'Holopherne (ollopherne. * D'après la fiction (persanne) du Paradis terrestre. à l'entretien de la vie et à la santé des corps Le principe et la fin. Ahriman (dans l'air). l'Hercule-Chrone ( d'Athenagore). qui apporte la destruction). a et a> de la révolution solaire . et les attributs des déités chargées de l'administration du monde . initiateur des gnostiques (suivant Origène). l'Esculape phénicien.El-chïas (le serpentaire) fut le continuateur du Moyse de Jebus aux cornes lumineuses. enfin Lucifer. le serpent de 1 aveuglement. qui (suiv. Kishèra des Syriens .) prési dait à la température des saisons. le purificateur des âmes et le surveillant de l'atmosphère . le taureau et le serpent s'engen drent alternativement. l'auteur de cette fausse lumière.Py thon détrôné par Apollon Jê-Paian. le serpent qui dévore nos âmes. la perfectibilité. les pères du christianisme ne virent plus dans ce symbole que le génie du mal. Jaô . Cadmus a et w des Phéniciens . Serapis de Cynope . On ne l'ap pela plus que le Seigneur .49 le Christ Fohi. alors qu'il rendait au dieu Jour son empire sur la nuit. lé bélier. il était. frappé d'aveuglement par le Dionysé. son signe opposé ( sur Pegase chez les Grecs). le signe répaLycurge. n'est plus que le signe de dégradation de l'homme et de la nature combattu par Persée sur le bélier. opposé au génie des ténèbres. L'ancienne élève de Junon. le chaste. etc. ainsi qu'Ormusd. queue de serpent . la lumière des nations. en effet. Par le phénomène de la précession des équinoxes. 313). et dont l'inspiration est m» venin de dragon ( Deutér. Chef des signes au levant de la lumière.) . 4 . bouceras terminé en serpent. dont le La-barum portait les initiale et finale grecques a (tête) du taureau et w ou Q du serpent. le saint. Ce fut ponr réhabiliter l'homme des malheurs de sa civilisation. le pur. l'hydre à la science pernicieuse. accom plie au moyen-âge par les héritiers de leur doctrine. se disait le Verbe qui détruit les maux du monde. le bélier fut le héros des fables sacrées. que l'ancienne secte des Nazaréens entreprit l'œuvre de barbarie. dit Hésiode (Tbéog. ou par l'agneau sauveur. et le point de départ de l'année so laire. C'est aux mêmes fins que les modernes réformateurs de notre état de société revendi quent les principes du nazaréab. l'Esculape Jasos. tête de bœuf.et s'autorisent de la volonté divine de leur auteur supposé. Agnus Dei : l'a gneau de Dieu qui ôte les péchés du monde . Dionyse. successeur du taureau. devenait l'astre de prédilec tion du dieu illuminateur de la terre. le Christ Osiris-Serapis. Bacchus-ffao». l'agneau sauveur . v. du Seigneur. leurs disciples. dont les Juifs. Abela. agneau . nous rap porterons .) que les Arabes donnent à Persée qui. l'agneau sauveur. mèchir (Egypt. de Phr-ixus (passé ou porté sur le dos) . Bere. Promachos. Abel-Ceras. Il serait né de l'or de la sagesse de l'Egypte.1. ont fait Beresith. As-Bel. le brillant phaéton du soleil. con sacrée à l'agneau (beli-arius) du mois mèchon (Ind. agnou ceras. herosar-berè (héros. quelques-uns des noms polyglottes rendus synonymes de l'animal printanier..KO rateur du mal causé par son opposé. divinité de l'Ile flottante de Chemnis (Shem. vervex (mouton) . était chez les Perses almo-bërech . le compagnon de Pan ou de la chèvre printanière. du printemps. alors maîtres . pur . 2 1 Le messager de la nouvelle année (transféré à l'agneau -Beré). * Par un de ces jeux de mots communs chez les Grecs. Pour preuve d'origine astronomique et de concordance des emblèmes consacrés chez tous les peuples. qui combat au premier rang . éclatant de lumière . Cette pluie d'or fpha ërse) du Jupiter-ciel des Perses. et cette Pâque deTéquinoxe du printemps était célébrée partout par des hilaries et de grands ju bilés. sur le bélier. principe du froid et des ténèbres. mèchos .). ou ciel des astres). toison (Gr. Le génie du soleil rece vait les formes de l'agneau dans son triomphe sur la du rée des nuits. premier . en les rapprochant . Bere-saos. Karnaim. chef.ragneau. était fils de Danaiis. tombée sur la Grèce ou Danaé.). est aussi appelée Abila. P/wnaeos. Bal-berech. le bicorne. le signe occidental. agneau) . apportait le feu-lumière du ciel. Suivant Hérodote.). Abela (de Polyb. Abela-Beth-Maech. Beth-Maecha. chef. ville hamonite (du belier-ffam) . commencement de leurs plus anciennes traditions ! Bere-saus est le nom (greco-pers. Persée. 1 Bel. D. le bélier hamonite . et moins encore aux antipodes que saint Auguustin déclare fa buleux!. Scorpio Chii (Ophiuse. au teurs de la Bible. qui. D. Abila signifie sommet. race de vipère).). de Lycie . Lycaon ou Lyca.Abel. Berham. Les Juifs. Phinès.). destructeur (gr. à son tour tue le ser pent (Python. Amor. Amnè. son opposé occupait donc l'hémisphère inférieur : c'est ainsi que l'hommage d'Abel montait vers le Très-Haut. chef du ciel des astres. heliou-colônoi. qui profanait le Silo d'Hélie (Bible). ' Abelios. ne pouvait être agréable à Dieu. Ophin).) . colonnes d'Hercule. xvi-9. le jour natal du monde . Amnos (gr. sans doute.). l'auteur du 2* liv. — Abel fut remplacé par Seth (Sirius). du printemps. de Bacchus et de Saturne-chrone. Le génie éclaireur de la terre. uni à la constellation occidentale du loup . de la lumière . des Rois (ch. Sui vant les Carthaginois (dit Avien. Kaïn. Balham.) .. à son lever. Amro (des Syr. C'est sous le règne de Crios (l'a gneau) qu'Apollon tue Python. qui désigne la mer (selon Pisandre). des Bériens hamonites (de la Perée). fait coucher le bélier. Les Égyptiens plaçaient le Bélier au sommet du ciel. qui est pour ce Père de l'Église l'image du monde ténébreux. que Dieu fût en tous lieux . Antarès. Èmeros. des Chiin. le dieu jour. parce que Dieu n'a pu mentir! (Civ. à ('opposite de Calpè. père de la lumière (Apollon). tué par son opposé. et de la période sothiaque des Égyptiens. Hamon. Hem-Eros. le Céraste. C. ne croyaient pas. dit Pausanias(in Phoc). le signe des ténèbres. appelant à la lumière et à la génération les raisons séminales des choses. la coupe. trad. 14-15) fait jouer le bélier contre Abel Beth-maech. xv-17. l'Antéchrist.) Caïn. Hé ros. de la Judée. l'agneau lumineux.. Ham. xx. Abila et Calpè sont les points extrêmes de la course ascensionnelle et rétrograde du soleil. Hem-Ros. Phison. . 1 « Abel est la figure du christ » (Saint Augustin. ). Astrée de la balance de justice. Proserpine. à la fin des cent quatre-vingtsjours de fêtes d'Assour (du soleil assyrien) dans l'hémisphère supérieur. couvert de la peau du loup occi dental. le chevelu. ou par son rival Antarès. Aretè. aux pinces du scorpion (Mar doché). Amun. Astérie. Assouerus passait alors des bras de Vasli. le bélier (Lat. chef des Perses (Daniel). la force . Artès. xxiv. orientale). principe de lumière. de Mars : Arios. Arx. (numA (retrogr. le Justicier. 30j . Aman (des Pers. l'aiguillon du Scorpion Mavorttus. siége de la puissance de Mars . le génie du feu-lu mière. Ars. premier des signes . l'ardeur. Perse-phone. d'où Arès. reine d'occident. représenté avec ou sur un bélier (au mois Adar-Nizan de sa vic toire). Ar-Bela. Vénus-Assouria. dit la Genèse. conservateur du feu. Ars. qui apporte le feu céleste. Dan (ou Zan). présidant au bélier. a la Balance qui remplaça le Scorpion.). Arish. 49. Mars-toxe. règne de sa lumière d'un équinoxe à l'autre. C'était encore le filet de l'époux de Vénus. Ag'ag. Alors. la puissance. Gad-Ares (Mars). Haris . ainsi que le Céraste. commencement de nation (Nombr. le céraste. ou à Hemaûs de la résurrection solaire. Aman). Vulcain siégeant avec elle. ch. ou Saras-Vati.82 Ham-Melec. 17. le même que Persée . Ceci se passait au mois de Mars hevan (septembre-octobre). du Sei gneur.).). Ariès. Ev-il-Mardak. 1 Oman (en Strab. Amun. dans ceux d'Ester. Shaeva le destructeur. Persée représenté avec les cornes de bélier (Plin. l'homme-bélier . Arnos (gr. au mont Hemus. Areios. . fait tom ber à la renverse le cavalier (Persée. en effet. le chef sacré. le monstre envoyé par Thémis . v.). trait de Mars. la vierge Aster. l'homme au serpent). Beliares . 1 C'est cet Aman qui était vaincu par son antagoniste Mardoché (Mars-Heva. domicile de Mars Saevus. l'épervier remplumé ( Job. Les Juifs . pur. successeur de Moyse (dit Justin. prophète. Har-Chons. Priapos. rivière et ville des Hamonites. JeshiEisoi. fils de Theophanè (Dieu. Hars-Jeshi.). à la verge printanière d'aman dier fleuri. Aruns. Chamos. El Ham. représenté sur un bélier. pur. Beth-el-hèm. Creos. chez les Romains. époux de la lumière (Vénus). Rèno . ChonsHorus. appelé aussi Ariel. Agnus . mamelle. ) . agneau. Hamel (Ariel. chef aréopagite .. Kyros. agneau (Lat. 36). Arouna.Arne. Arnion. d'Israël. aux noces de l'agneau. Earn. Mars-Pyroïs.). Chrios. etc. Pyr. judaïque). Arsaphès. Earberè (de l'agneau). bélier. Hesus . des agneaux (trad... l'époux. Adonis-Ishi. C'était en mars. tué par Opis (Ophis). Amas. la chaleur (d'Hemation). Aren.)j Agni (Ind.). Areiopolis. Ham. Oint. le bélier (gr. dit Suidas . le guide de l'armée deBacchus. qu'on renouve lait le feu sacré aux rayons du soleil. le bélier céleste) des Ara bes. Aaroun. chaste (gr. 1 1 Thèlè. le même qu'Horus . le lien de l'assemblée . le génie du feu. Agnos. Bel-Phegor. Creios. Aaron. Hazis. Christ. lieu consacré au bélier. Beth-thèlè de l'alaitement(de l'agneau). Melck-Choms. de l'harmonie (Hesi-Oden). Theleini. des Hamonites. Crios. le phaéton (Ind. Ar-Mob. le chef. com mandant . lumière suprême) et du bélier céleste. consacrée à Athys et à Adonis . Arnon (— du bélier). Kiris-Hamel . le Christ. Ignis. Kiriah. du principe lumineux . de la lumière . au pôle de Thrace). le couchant . le grand Salomon et le Phaeton Josapha (Salmoneus qui cœlum imitalur in orbe el casu Elcam perterruit urbem). Sesion-Gaber (havre). et on y pratiquait encore leurs mystères. » (Sph. ou Ophis-Tharseios (le serpent d'Ophiuchus. conquérir les pommes d'or gardées par Ophyr. du Seigneur . par dérision du culte d'Adonis. que s'embarquaient pour leurs trieteries. pers. synonyme de Gen-esion (del'Argolide). comme la figure d'Apollon sur les médailles de cet empereur chrétien. l'astre serpent. a l'entrée du soleil dans les signes de son élévation. son apparition marquait particulièrement le retour de la lumière. leport de Phryxus. le soir d'Hercule : « Finis navis ad ftnem maris aurei. En 406 de Jésus-Christ. Ellux. L'église bâtie par sainte Hé lène (morte en 326) n'était-elle donc consacrée qu'au soleil invincible. ils allaient en Ophir et en tharsis. du brillant Mithra.Beth-el-hem . est le Jenysos d'Hérodote. Ce Fils du Père céleste (Bar-abas) était l'usurpateur des droits du juste Abel (figure du Christ). Son image radieuse se voit encore au-dessus de l'autel. nommaient ainsi la grotte de Beth-lehem. Seq. comme Jasion et autres. 1 C'est aussi à Elham. saint Jérôme retrouvait à Beth-el-hem le temple de Vénus et de son amant .) 1 L'étoile blanche de la bouche du poisson austral n'occupe pas une moindre place dans les fictions de l'astrologie sa cerdotale. Dionysiennes. Genysus. Agla-Mizraïm. le port du bélier lumi neux. dieu de Constantin. le Seigneur. qu'on y célébrait. El-Harish. sur le torrent du bélier (Renocorure. de l'Hesperie. De là. comme Beth aven (écurie) pour Beth-el-Lux . Jesion gaber. Ephra . Elle ne fixait pas seulement les points solsticiaux. Elham. de Vib.) . l'Agneau époux de la nature. au fond de la grotte de Bethléem. dit Pline : Piscis scilos ou silo (le dauphin) silo. et où les musulmans se lavent aussi les yeux sans y voir plus clair. est représentée élevant la barque solaire. un aegipan à queue de poisson (du solstice du capri corne) ou par un dauphin dans l'hippodrome olympique. Delphis-nomei'oj (du nome harmonieux).). qui donne des visions. gardien du tropique. neith de Laton. Pistris Aeneas. époux de la lumière '. la baleine de Jounah et du prophète Jonas. le Pompilus. de la piscine Sciloë. sauveur de Baccbus. Vénus-Syria aux formes de ce poisson. Phôc-eidon). Egypt). l'éclaireur des Ninivites . du mois égyptien Toubi ou Tobiou. et aux champs Eléens (ou Héliens). le Dauphin d'Apollon Delphinius. le Callionyme Vranoscope. sur des méd. probatiqué (d'aries piscis). Ne thon. comme celui de l'année solaire. Ovide commence la marche zodia- . Le géuie des ondes Cymo-docè. T'agos). est le premier sacrificateur au dieu de la lumière . Posi-daon. le silure du vivier (prophatique) de Manou : Scillos. Dercéto. il est le Phager-Prothée de Pharos. celui de l'ange du soleil. de Jasus. Dans les jeux olympiques consacrés aux courses du soleil dans l'O lympe. 1 Le dieu de la mer. au 3 janvier. Aidnarius. ou cym-eon. Il (son étoile) se relirait et mourait. par un satyre. Bal aena. ou le 6 janvier de son épiphanie. natur. Phal aena. dont la cendre rendit la vueàTobie. et forme la queue du Capricorne et même du Verseau (en lion marin. Cepphalos. dont la cendre fait recou vrer la vue (suivant Pline. Ba-pha-el (chef du foyer céleste). Dagon (Tages. galeot piscis.8tf Le poisson austral (extra-zodiacal) se confond avec les deux signes sous lesquels il est placé. NeptunePosidon (Phôs-idon. le Galiotte. on figurait le point de départ. qui ramène la lumière. Phacétis Cêtos. porte du jour. en grande vénération (dit Pline). il est encore Protée-Nerée. Dag. de Neb-wa-Genovepha. Janus. Le principe lumineux. Januarius (des Latins). Phôc aena. Il est le Latos qui porte la Vierge lumineuse. celui du znd. Acetès. fatidice vales. sur lequel cette vierge. comme le Dauphin. etc. Leucothée. de Ne De du Parisis. Simon. laeius ac lubens. il passait sur son dos ce chef d'harmonie. après avoir manifesté son Seigneur. qui . de Dea Syr. Phar nouel. aux dauphins phocidiens. par la puissance (d'absorption) d'Apollon et de Neptune. Il est vraisemblablement le dieu Summan. Pan-lnuus à face lumineuse. et le Deucalion athénien au puits d'absorption des eaux de la mer. il est Yaeonarion Mendes générateur . colonnes d'Hercule-Phœbus. suivant Ovide. le chef de l'harmonie. du grand cirque. A Athènes. et ses attributs de chef d'initiation. l'Eurynome Olène . le Simon dont on trouva dans te Tibre l'inscription Simoni Beo sancto. . fait retirer les eaux du déluge. (Luc. Comme chef. non plus. à la fin du volume.se Comme principe de lumières (Oenès. lieutenant ou compagnon du Temps Pan-Triton (Dieu Semon) avait sa statue sur les temples de Saturne. à l'ancien solstice d'été qu'il marquait encore par son lever .) Tel était le poisson cornu du Gange. père de la prophétesse Anna(Pourna). un triton surmontait la tour des vents qu'il orientait. Pour plus de développement sur ce mythe. L'autel du grand cirque à Rome. et celle sur le Janus-Noma. sauveur de Manou-Satiavrata. nourriciers du Dieu- cale des fastes par le lever du Dauphin. des équinoxes : Eous et Hesperius axes. nom donné aussi au che val Areion (mars-october). Tels furent le père deGanymède (au verseau) Laomedon. La commémoration aux deux solstices se pratiquait en Syrie en versant de l'eau dans un puisard. était enfoui comme celui de l'hémisphère auslral. consacré au Neptune-Conjus. oppose des digues à l'envahissement des eaux. des Tarentin. et celui de Yao des Chinois. fêlé à Rome le 24 juin. semence du monde) et considéré dans ses rapports avec les deux signes qui en reçoivent les formes. C'est ce Pégase qui portait le dieu de l'harmonie sur la double ctme (Adelphes) du Parnasse. qu'à l'ouverture de la course des chars (et de celui du soleil vers la région supérieure de l'Olympe). le poisson austral fut encore l'emblème de l'Océan absorbant les eaux diluviennes (delu-aquarius) j le Triton qui . Hector. voir la note sur les Cabires. Il ne se découvrait. le double Taraxippe (Taras. etc. Par son rapport avec le verseau dont il engloutit l'eau .s) figurant les solstices. le Bouc hospi talier et sa fille Aega (Phane-Fauna). (Voir aussi Diptyque de Sens). chef. et le soulageait de son poids. (la-baron. Horus. Egypt. génie solsticial d'hiver.87 Jour. haut. Bacchus piscis. et les personnages my thiques qui le représentent. Le Bouc marin est l'Aegipan Silène initié à la science genethliaque. comme cornes lumineuses. est représenté portant sur sa tête. Oses. l'Oracle. Vva piscis. Adonis piscis. prince. lui-même ou d'autres monstres de l'hémisphère austral. la loi. ' Lorsqu'on figurait l'intelligence qui présidait a l'astre de la lumière. le prin cipe. Tmouis.) . Racemifer à son lever avec sirius. i Mouthis. puissant. et compagnon des divinités solaires . Nous rapporterons comme exemples d'emploi. qui portait le Labarum (aux couleurs avinées) de Bacchus. Teutis.) Simon staurophore ou le Silène acratus (génie de l'ivresse). Phanos. qui fut le symbole du Christ chez d'anciens sectaires. Panos. synonymes de premier. Attis. etc. quand le solstice ne correspondait plus au lever de cet astérisme. chef et mesureur du temps. Ce Faune (Phanes) fut chez les Latins. Aries piscis. Zeus pisc. Jupiter-Aegius ou Caprius. Il était en outre le nourricier de l'Egypte. On figura avec une queue de poisson même le signe équinoxial. génie de ses eaux fécondantes. Athys.). lourd fardeau)1. le Satyre qui porte Liber (Plin. . le législateur. 1 Amon-Mendès. les deux tables de la loi (divine et humaine). nourriture matérielle et spirituelle. mendes-i-moMf/iis. le poisson austral reçut les noms suivants: Apollon (Germ. sous la forme des signes qui en étaient le point de départ. père de l'agriculture et des lettres *. celui qui ouvrait la marche triomphale de Bacchus (proc. grand. Le poisson austral reçut les noms suivants. Dionyse. quelquesuns des noms par lesquels on désignait ce chef de la sphère. Oxy-lus.) . ou de seth. le frère de Simon (le dauphin). Monios. les prophètes Aut-hias. le père des lumières chez les Phéni ciens. André (Andra Cerata. forts comme Hercule et Samson. Tmouis (ogmuis) et Mouise. — Ante— Pierre fondamentale.i&x). des deux solstices. (V. Antistès. (T]w8-au8. Antée armé du croc d'arrêt de Saturne (au tropique) . Tsothis. il grava ses lois sur deux stèles de pierre. est encore appelé Autoan. Teutanès. mère de Delphus.) . Aut-oxys (oxy rinque). Taaut. le premier qui annonce le Messie . père d'Adonis (piscis). vénéré des Antiates. Venus-Antyas. Theut à queue de poisson. suivant Plutarque. appelé aussi poisson hirondelle. Andès-Chan (pisc. vates. de l'Eupbrate et de l'Oronle. Plutarque. Aut. consacré à Issis. Antes. Venant. Martyr. Thyas-Castalia. prophète et législa teur '. Taaut. le commencement. et à deux saints Babylas. suiv. Pers. du Tygre.88 Ant. le lever du jour. le Sosie d'Hermanubis. Tautane. Ant-ias-piscis. Oen-ant. (Anteo). furent attribuées à un double Siméon stylite. le précur seur de la lumière. du Capricorne. Aut. Elautan. de la bouche du fleuve céleste. de même que Mendes-i-mouthis. premier lieutenant d'Osiris (au midi). Thaut ou Thoth le grand Hermès de l'Egypte. (Heliou ittyi). Bah-bùlas. chef du temps et de 1 Le roi d'Assyrie Theut ou Thias. et auxquels on érii/ea deux colonnes. Anteomnia.) 2 Ces colonnes de Taaut. gardien du midi . le conseiller. prophète Ant-yas . première prêtresse de Bacchus. qui rendaient des oracles après leur mort. rom. Thias. Elaut. ) premier sacrificateur au feu cé leste (Myth. dit Pline . T'aut. gemina tempora Jani J. Antée. Marwath le prophète marin . leur tribu zodiacale est celle des poissons joints par un lien . l'animal à face d'homme (Prophètes et Apoc. le génie du conseil (confondu avec Oinos de l'ébriété prophétique de Silène) . gardien du temple de Vénus (Hes. le conseiller de l'Océan austral ou d'Erythrée . la barque solaire . l'homme des mers (Plin. qui (au tro pique) passe le Dieu de la lumière. messager de la lumière. le génie des eaux (4e liv. le Phaeton. frère du dauphin . Phaon le naulonnier de Vénus. Aristée). Oenépistris. 2). et on fait occuper à Simon le canton des Anakim philaestins. Levi-a-tan. Simon Oen— Oenès le Babylonien. le grand Theuth chrét. al Tan. autorité. l'Oxyrinque.89 la période sothiaque. le Par-alos ' Levi. le lumineux. Sosigh des Perses. Oené la Sibylle (bulé) d'Erythrée . Leviatan. Levi. authen tique. Glaucus d'Antedon. Matheus appelé Levi par saint Luc et saint Marc . 3. qui ramène les longs jours . la source de lumières . qui porte la vierge illuminatrice de la terre . le poisson lumineux Macare le conducteur de Vénus-Amphitrite . auteur. Auster.). le grand poisson (Ezech. fds d'Alphée (ou premier. l'homme (André. Autan. qui brille par excellence. du Verseau) attribué au premier évangéliste. le Galiote . fondateur. le Latus. aoth.) Nereia pistris.) . Prothée. . Antandros. Derceiiaproles. 29. Oenès. 32. et Simon (adelphe) sont particulièrement appelés frères dans la Genèse. de l'esprit divin sur les eaux. d'Esdr. l'austral.). Tan. Pristis aeneas (de Vénus) Galeos pisc. Auth. au mont d'Orphée. d'Arat. qui rend les astres à la lumière . la reine (de lumière) et de Xiphée. inferi). chef du Temps. du bélier.60 de la minerve Tritonide (au corset de poisson).) . époux d'Hespérie. dit Germ.) le génie du Nil. du capricorne ind. puissance de Mars. Akodch. Pronoé. le fort . époux d'Eu rydice (poem. Anouche (Vesta. OrphusSithonius et dauphin solitaire Orphus-Rubens. Caesar. Pha-laenos *.) donne au poisson austral . Le poisson éclaireur des Ninivites est aussi le bate lier Janus. est l'époux d'Hespérie ou Eurydice (des profondeurs. capable de gouverner. Ce Simon Cyrénien avait recueilli le fils d'Amon pour le rendre à la vie au mont Hemaiis. Cypr. feulumière (4e liv. Enoch. fils de Cyrène. chez Aristêe (Orphus-Rubens). mens 1 Sous le ciel de l'Arabie. de l'essence divine . Henoch. morte de la morsure d'un serpent . hanouch (des Arab. Anoubis Noy. le voyant. (Plin. Orphas (levant de la lumière).) Diorphns que Mithra eut d'une pierre (selon Plut. le prévoyant L'illuminateur de la Grèce reçut son nom de celui du chef de l'harmonie : Orphée. Estia. Champollion.) Orphas-Cepphas. c'était Canope du vaisseau céleste. Heptunius Equus. Horus suiv. il avait ainsi transporté Bacchus qui recevait alors le nom d'Esymnrte. Henos edris . d'Esdr. Jude) . qu'on dit fils de Creuse. mère de l'ancien Phaeton-Erichthon (hier-ichthon). qu'Aeneas. qui annonce la venue du Seigneur (Ep. nom qu'Avienus (Phen. le porte-épée : la barque de Noë. e noos. la pierre du foyer de Vesta.). . le Trismégite musulman . ou Orphae de l'antre de Pangée (Panaugias. de S. Hanouant. Phaestea) première nourrice du Dieu-Jour. 2 Orphée parait avoir la même signification qu' Aisachus Mersus. éclatant de lumière). Henoch. Eurypyle (de la porte aus trale du soleil). chez Admetès (ad metas solis K) Marsyas fut dépouille de ses attributs de chef 1 Cette borne infranchissable du solstice d'hiver est placée chez le Ihessalien (maritime) ^dmèie-l'indompté. Canis Tritonis. Augéies. le marsouin : Phorcus chef des Tritons. S. Jasus et Marsus. l'Ane rétro grade (figuré au point tropique dans les étoiles du Cancer). Marsus. manifestation de la clarté céleste. avec attributs du Capricorne. où l'on cuisait son pain. les dauphins étrusques. né au 25 de gré du Capricorne. Anoucha. Chants pisc). femme du sage Oxy-lux. célébrée chez les Juifs. Canope surmonté de la tête du chien céleste . Midas. par allusion à l'Océan ou Nep tune Damaeus. de Tsedech-Mithra. C'est la même figure que celles à'Eurysthée. leurs disciples. opposé à Hermanubis du solstice d'été. Marsyas le satyre. C'était la naissance d'Ormusd-ah-nouma (numen.61 fih duChryste-Osiris (Insc. qui renvoie le génie de la lumiore solaire (Apollon) à l'école chez Pan (du Capricorne) ou au Caper naum. dans l'étable du Bouc aquatique (Zabulon ou d'Àugias) suiv. (le chien marin. de la manière recommandée par Ezéchiel. au point solsticial d'hiver. Phorcus époux de Ceto (la baleine). des profondeurs. Justin . Marsyas est. de Chio). Marsyas. la fête des Lumières chez les Mages. le Pongol des Iudiens. Chorus-Phorci . lumen. autre con tradicteur. le 25 décembre. de la croissance du Jour . Noël. des Perses). Esacus (Mersus. au tropique d'hiver. Damaste. ou de Balena. résidence du satyre Marsyas. et . le Plongeon) . l'Eurypyle opposé au joueur de flûte oblique. d'Admete. Le Loto-metre du soleil. monture du père du jour. 1 Souvent on désigna le génie solsticial qui présidait à la naissance du dieu jour.) L'Agnus casius cultivé par la vierge de Samos. au port des mers (Gen.) Le Glayeul-raphanite-phasgene (Gladius. Pbaselos-feve.) Anchyses ou l'anchusus plumosus (hyacinthe ou hyasanlhos). (Plin. ainsi qu'A pollon semblait y recevoir une nouvelle vie sur les genoux de sa nour rice-Téthys radiis alimenta ministrat. dont ce dieu de l'harmonie composait sa flûte . EmmanouelCepus. C'était encore ainsi que l'âme de la nature. Syrè-gene. (Plut. commen cement de la force et de la splendeur . gardien de la chasteté.) UOEnanlhos avis qui (comme le poisson austral) se montrait et se cachait eu opposition à Sirius. Vénus-syrègene.82 d'harmonie. Cepphas1. écho heptaphonc. ou la mer dans laquelle Hercule entrains les astres tour à tour. . Caepè. ainsi que les chèvres en Ëgypte. Scilla-squille-barque. poisson. Caepas. Msculapius agnos des thesmophories de Cérès. la Sirène. Latos-Xiphia-Gladius-Scapbos-Céphas (le poisson du Notus). Cepus. C'était sur les confins du Za bulon (au 25° degré) que les astrologues sacrés fai saient apparaître Mythra et les autres représentants de la lumière céleste. Cepas. et même les bœufs de Geryon. l'ognon sacré. chaloupe. Venus Epitragée . Zabulon. désignent aussi ou la barque solaire. Oenè . qui ravivait les feux sacrés. Il remplace le Lotos nymphea-dudaïm ( de l'amour). ou les plantes sacrées sur la tige desquelles s'élève le dieu delà lumière. sous des noms et des formes multiples qui en exprimaient les attributs. Eurynomè.) est le capricorne marin. Xirisiris marin. Flos-Pothos (de l'amour) maxime spectabilis (Plin. Nimesis . se changeait en syrinx ou en canna. mandragores des femmes de Jacob. Gladiolus. fille d'Eurystée. quand le point de départ du soleil et des sphères passa à un autre signe que le Poisson capricorne . Lotos d'Horus ou du soleil naissant. laurier qui se régénère dans l'eau. Le Nèreibn (Leia. Nouel. Anthos-fleur. Xiphion). Cebus. Versante catllsto. Zaleia). Cephis. Atergatis rendant au génie solaire (Adad) les rayons qu'il verse sur la terre (Macr. compagne de Pan. Jupiter nascens et du prin cipe de lumière. Cepys. ceps . de l'entendement. Bethel lux. Andra Cerata. la pierre sacrée. la pierre spirituelle de l'eau spirituelle du fleuve de vie (Act. Scython ambiguus. Phalante au dauphin laconien . C'était encore Ctlos. pierre fondamentale . Cephale. ceps. Phalanthos. (Ovid. dont les insulaires (au rapport de Pline) vénéraient un poisson. chef de la famille des célacées. Venus. de la lumière. la coupe d'Aquarius . le satyre . l'homme cornu (Aelien). monstre d'Ethiopie et de la mer Erythrée . Ana-Phalantiasle Chauve. le phager. hestia. Sith des solstices . le proche (de Venus-Tritonide) . le rocher qui paraît à tleur d'eau (comme l'étoile du poisson austral) . vase augurai. cap.es le Babylonien . Capys. initiateur. Prothée. tête. poisson austral et pierre lumineuse. père d'Anchise. baleine . Phaestée. pierre du foyer (stia. don d'Apollon. Cephas. caput et capit. Phalacra (de Leucothée. Bethel. Cepys . principe de lumière. le triton Eury-pyle. Cephae. Ap. Cephus . * Prolhée. qu'Hérodote rattache his toriquement à la fable homérique. Astroïte—Siderite. Cèpys . 1 ' Capjs.). Pha laenos . Lycnis. Anthias ) . se nommait aussi (selon Diodore et autres) setos. arislè . le Pharaon de l'Ile de Pharos. changé en monstre marin . premier.) . Vestae) . latus-sparus. la pierre parlante. chef) . la porte du ciel ouverte a Jacob (image du soleil). Phalaena . Cephalithe. Cetes et Silhon. l'éclaireur de Pharos . le Céphise. changé en pierre. ceph. capet. promoteur . Lepidote. Cebus . semblable à Prolhée (protè . Cephée. Cephè. et le poisson Anthias. ou son nourricier. l'Hirius Calvus des Samaritains.64 pierre à feu. le dieu Jour. comme le Dauphin-Simon. principes générateurs). Scephas. par son union au capricorne. passeur du tropique. qui n'a qu'un cheveu. le capricorne Silène. Dercet ia proies. changé en dauphin (Tyrrhenien). pierre de génération. PMar-siïo-Silene-SiloureSimo.) et le Jupiter pierre. comme le soleil au calvaire du solstice d'hiver. du capri corne. Neith de Sais (Beth-Saïde). le Janus( Le poisson austral . Vénus-Epitragè . pétrifié comme le Zeus ichthys (de Plin. . mère du Jour (Horus) . le chauve . JaDUal. La pierre de touche en la quelle fut changé le gardien du tropique . ainsi qu'IIorus. le dauphin Simon. est Pantriton. le protecteur de la vierge illuminatrie. Battus. le satyre Cercops à face de singe. le satyre en tête du cortège deBacchus. Simius. la lumière naissante. le pilote tyrien Thamus (Tomus tyrianus pisc. Nereia vecta pisce : André (Andra-cerata. Par son union au capricorne et au capernaum de Bethsaïde. 1 Le poisson du Notus. Pyrite de Pyrrha {eau et feu. ou au feulumière qui circule dans le monde . le pilote de la barque solaire. qui l'an nonce. est celui qui sauva la fille de VénUs (la lumière) .camus. celle dont Mithra eut Diorphus. amant de la lumière . ou une touffe. borne du solstice et de l'année (Lycàbas du dauphin). celui-ci fut le prince des douze signes. Laogone. de Deucalion (au verseau). le poisson capricorne) est le frère de Lycabas. fils de la colombe lumineuse. terminale. La pierre qui donne naissance à Mithras. au front chauve et l'instituteur de la tonsure. il répondait particulièrement au dauphin. fut aussi le chef des douze (signes) et le pilote de la barque du Christ. à Capernaum 2. le commencement des fastes et le chef d'harmonie de son Eglise à Rome. Simon . met un terme à la prolonga tion des ténèbres et de la rigueur de l'hiver . L'Evangile en dit autant du frère d'André. coupe une oreille à Malchus ou (en grec) à Malcè. * L'Évangile donne aussi le nom de Beth-satd à la piscine Siloë ou du poisson Silo. de même que l'ancien Lepidote (pierre et poisson). Brumale solstitium . et fut même un grand pêcheur d'hommes. Simon. Simon porte épée . l'ancien dis ciple qui. pratiquée par les Juifs le dernier jour de l'an. le dauphin. il est le principal compagnon du héros de la légende solaire . Simon-CephasPierre-Bar-Jonas (fils de la colombe).68 Noma ou le dauphin (Pompilus). C'est par lui qu'Ovide fait commencer la marche zodiacale des fastes de Rome. conducteur de la pompe céleste. qu'il par tage . le dauphin . de l'engourdisse ment. 3 . Cephas. Gladius . le nautonnier de Beth-Saïde. Xiphea. répond préférablement au nom de Simon. pêche en société avec l'homme. 1 On remplaçait ainsi la flagellation-mafcAufA . ad instar solis (du solstice d'hiver) . qui recueillait les fictions poétiques comme histoires naturelles. la Pierre fondamentale du christia nisme. à son élévation . 1 Suivant Pline . manifeste le Christ. le premier. annonça le Christ. la lumière du monde. le dauphin est ami de l'har monie. Pan. Sanch. Pan-Triton ( du poisson capricorne) est le compagnon de Vénus-Tritonide. Tragos. Johanou Janus. à l'opposite de son seigneur. il s'avançait sur les eaux . Thétis (ainsi que le dit Sanchoniaton et que le représente la mosaïque de la Bibliothèque nationale). suiv. ainsi que faisaient le dauphin d' kpollon-Delphinius. A l'hémisphère austral . Celui-ci en fait un grand pêcheur d'hommes qu'il ramenait à la lumière. la déesse marine . devinrent synonymes de moisson. au devant du dieu Jour. Nephtalia. le Simon d'Àrion . d'Hermias et de tant d'autres naufragés arrachés à l'empire ténébreux de Typhon. Pistrix. domaine d'Isis-Nephtis . le lion. pain. Aristée. Nethon. blé. il est comme ceJounah. Triticum. Tragos. nourriture (Broteos. Aristae. Sitos. Triton.). Pistris. Azima (primitif. Siton. trône d'Horus. Pharos. Panos. le ja nissaire . blé.. porte-clefs de la porte céleste.66 comme lui. Halia. etc. le vaisseau des Celtes ( vr. sans levain). Silos. Ses noms. de Jasus. Protée. Bouc-Azime. à l'a pogée du soleil : Christus est Leo! dit l'Apocalypse chré tienne.ÏTï)ç. et péchait en compagnie de ce fils de l'homme (de la lumière préexistante). naval ) . Il fut sur la croix (des solstices et des équinoxes) crucifié la tête en bas. Le génie des mers et le symbole de la navigation. Dagon. far. il fut regardé comme le propagateur de l'agriculture et le nourri cier des hommes. . Neptine. Bar-Jonas. Dagon-Agrotere. Leia . chez les Morini .) Le génie protecteur de la navigation et le gardien des limites. Wach. dans l'église du village de son nom . le génie des eaux. » ce 24 décembre est consacré à saint Dolphin. Thoth-Anubis. Scylas. 1 • Vasso. Venus-Syria). évêque aquitain. Vaçou. rom. le prophète Mar-Wath. le 24 décembre « brumale solsticium. L'époux de Magog (Oena. Wath. des Phéniciens. Cephas. Automoràe Sithiu (Sith-ichlhys) et de Portus-lctius. à'Asraïl ou Azael (Sith. (Cf. l'Hermès chthonios de l'Averne. Alphinian-Austrilian (en patois limosin) qu'une autre tradition que celle de Grégoire dit être Cephas. ne signifiait plus qu'ange de la mort. était le génie protecteur des Arvernes. Sith. Les itinéraires romains placent sur la Seine. l'oracle de Clarmons. Monios etAustermone. Rothotnago.). Thèras. Varouna. il partageait l'emploi du Cynocéphale égyptien. l'apôtre de l'Auvergne. est très certainement le patro nyme de Ouen el Aut-ouen). Il est le même que celui de S. le gardien Vasso. Lotus et Lalotnag. et les Bellovacrs (Bellua. confins de Zabulon et de Nephtalie) . Il devint leur apôtre auster-moine. l'Hermès indien et le Vahas des Perses. Marinus-Deus. Vahas. et des apôtres Lemovices. à Bordeaux. qui calme les flots agités (gr. martyr. Belôvas). comme ceux de Lucifer (Seth. transmit au moins son nom chez les Atrebates ou Atervath. Delphin incipit oriri mane.). maritimes. Vaçou. Algenubi (des Arab. premier évêque de Rouen (Rothomago). quand le nom de Vasso. ou S.67 Gardien du tropique et conservateur de la lumière . l'agathodemon Ouen. Chez les Chaldéens (dit Columelle). . sur un dauphin. c'est un saint évêque qui . était Tutela des navigateurs. Sathan). Ouen (le Babylonien) ne ligure plus sur son tertre au bord de la Seine . Phylax. Le poisson du Notus est aussi appelé le solitaire. de la Garonne (Garoumna). Il en fut vraisemblablement de même du saint rro/)fci'm-nourricier. est représenté commandant à la tempête et aux ondes courroucées. Taraxippe. Sirius). en aval de Rouen . comme chargé de mettre un terme aux longues nuits. Ifahasde Thër-ouen. le Mercure souterrestre (aux ombres de la mort . Seth. de Teuialès. . . ter Pliamenoth (24 mars) annouciation.■|jnf adEinasa.ti — -side. conducteur du Bélier (Hom.p 19 snuni naip np boa ai — .). ou célébra Coït d'Hamalthée ( Minerve-lanigera ) et de Hamon-C A l'équinoxe de printemps.jag ap 'opaaeui-snaXi -set0(Jj sa] au^iue mb aisaooud •adinodoqoisd 'soiuoqiqo-sanuifl ureamA ap'xneaiiBtn sap ia 'oonody. Hermès < corps d'Horus. son .p sjnw 44 mars dédié au bon Larron— Sanctus Latro—Mercure ang Hermès.P laie* 'sea. A Louksor.).lnBd ainoaaq. aps iauuioine. A ce point d'équinoxe.i ap uouSeduioo *e|inbv —'■'< .uoqdÀj.l 'sidejas-soiiaH.p 'izean :(saqwv sap) ie 'zeaâ \v) neaqjoa a| 'awf ncaqjoa aq— adepMsg. conjonction fl'Anaïtis .p ia ajnojaH. Tl Bélier générateur (Champol.Le bon pasteur.p 'sannOy J!00 8I .massasse 'aicqdaaoïqi-qioqx : sauuoj ia sraoa sjaAip ap 'aii a|noJ9H. Dionyse d'Hamun chez les Assyriens ( Strabon.» ho 'a. p 731 ) .7 — -spqr.p la auBia ap uaïqo 91 H — iHOXDflaaa « lEifeqog ap aiai B ajnDjajï — (ajsrue nai) <1 sap jna|OA ai 'simo-ajimafl — doubt sibaobui ai r I 3 .p ajai ç'qM 'snunn nain iieiHos nsasio.>si|a.! jsd aiaSg issnB isa axouinba.P a|ap1jui ia|BA 9| ipjBâ jnaijAjas siBAnem ai !(uonodyp) aigpgui siHBjUB '(lueqonoD aj) snuadsan.p JnoinBA ai .us.p aaa^ij 'Biqvig.0Ph0re' U Cy"0céphale raPP°rte »' I»s. Hennès-ACAcos et acacbtès. en présence d'Hamon du l'union d'Osiris et d'Isis-Neith . la vierge immaculée fPlut ) uceras. f»p^niiuBO ai ueqor ap aiSiB. générateurs du Bacchus-Libyen . le b annonce la conception. compagnon d'Hamon lsP(saeiumiè?e"S).p miod ao — SDB|n(n sinBa :adB|nosa. . que la Reine céleste. sous les formes et les noms variés comme les attributs de sa souveraineté. soit qu'on la considérât comme air parfait. Il n'est pas de déité de l'Olympe des anciens. AU DE LA NATURE. feu Ether. Venus-Uranie. Cœli spirabile lumen (Virgile). déesse multiple. la déesse de la . PERSONNIFICATION DE LA SUBSTANCE ETHÉREE. substance pure et lumineuse. l'âme du monde . § i" VÉNUS-URANIE. qui s'offre sous des traits plus divers. ni ne subit autant de métamorphoses . Aucune ne fut l'objet d'un plus grand nombre de fables.CHAPITRE II AME UNIVERSELLE. dans leurs systèmes de Théogonie. le spiritus. soit qu'on ne vit plus en elle que l'intelligence présidant à la Lune. et aussi la Terre épouse du Ciel . suivant l'opinion qui considé rait les deux grands astres comme les agents principaux de la nature. armée de l'Aegide de la Chèvre printanière. lanigera). ou la nourricière Cybèle. Prise pour la Lune. roscidae-Lunae . la Justice à la Balance équinoxiale . la reine du ciel. et au Cancer. principe humidité. ancien premier mois (Chiteré des Indiens) .70 nature. qui enfantait le génie de l'année. qui combat les té nèbres et anime les éléments. tenant le sistre aerisonus 1 C'est par l'altération des principes qu'aux derniers temps du pa ganisme on est arrivé à faire naître de la Lune (crue lumineuse). trônant sur le Lion. . Cérès. et qui étaient les douze étoiles formant la couronne de la reine céleste \ Sous ces rapports elle devenait Gythérée. Maïa la fleurie . etc. soit même qu'on n'estimât plus Venus-Lucifera que pour la brillante planète qui lui avait été consacrée. engendré de son Esprit dans le sein de la vierge Elherée-Sbemelée. elle recevait les attributs caractéristiques des signes célestes auxquels on la faisait présider . la vierge Libyque. Junon-Caprotine. ou de la Vierge Dei para (constellation). Themis . au nouveau signe équinoxial le Bélier. et leur rapportait le culte des anciennes divi nités. puissance de l'Air. la distributrice des eaux (pour l'Egypte) . consacré à Vénus-Minerve (pellac. le verbe de l'intelligence suprême. les saisons et les mois. couronnée d'épis. le fils unique de Dieu. à l'épi des moissons . la productrice des biens de la terre. la force géné ratrice au signe du Taureau. Astrée . la lumière du monde. dépo sitaire des grâces célestes. point culminant de la sphère. reine des Cieux. Libéra . la guerrière céleste Pallas. Primaeva. mère divine. produc trice de la lumière naissante. l'intellect suprême. à la surface des eaux . représentée sur les eaux pri- • Les Grecs. epitragé et vierge au poisson. Omorcha. leur adjoignirent encore comme divinités distinctes ces mêmes symboles sous différents noms et formes donnés par les peuples soumis à l'empire. lumière du monde terrestre. devait gouverner les nations. » (Avien. l'intelligence suprême portée sur le principe humide s' agitant (Pimander). comme autant de déités. Les Romains. Oene. qui les adoptèrent. comme des enfants qui adoraient les dieux sans les con naître (disent Herod. et Arist.). est le ciel s . IV-10. D. Suivant l'acception hellénique des doctrines de l'Inde et de l'Egypte. l'âme du monde. au tropique du poisson capri corne « qua solis redigit. l'intellect. mais que Mi« nerve. pron. ont admis. Phosphora. considérée comme essence aqueuse très légère. (Jovis omnia plena) Metis (methyse. Venus). «Minerve doit être préférée à Jnnon. sortie des eaux. et dont la tête. l'Egyptienne Mouth. le principe d'action génératrice de la na ture. Absorbée (par Hésiode) dans la personne de Jupiter . pulchro Venus obnitet astro. omnipotens. s'élevant des eaux. l'esprit (Noos-Noë) de Brahma. des régions éthérées jusqu'au matérialisme d'une vierge juive dont le premier né est cette lumière promise. est : Nahraïan.) ajoutent que le nom Omorka .. Vénus-Vranie. C'est cette con fusion qui facilita le triomphe de l'Église et la réforme réclamée par saint Augustin. et. desChaldéens. esprit divin. Yesta (Phaes-thea). la vierge céleste tombait de degré en degré. Meduse. Neith-Mouthis.71 au sagittaire des vents.) * Berose et Polyhistor (en Le Sync. déesse Marine. Vénus et Vesta cèdent la place à la mère du Christ ! • (C. dont le fils. les nombreux attributs d'une seule. reçurent leur théologie de diverses sources. le Feu-Ether ou la substance du ciel. xvn). que leur Aphrodite. fut Leia. la Vénus marine aux yeux glauques . la pureté. comme Venus-Aurea. mère de Minerve. la semence d' Uranus surnageant (Hésiod. sa première émanation (dit encore Hésiode).78 mordiales (par les méd. puis il s'unit à Jlach-el . de l'Ether) . l'esprit de Dieu se mouvant sur les eaux. et d'Anna. Vénus-Uranie ne devait plus être sous l'influence absorbante des Grecs et des Latins. le chantre de la nature. aussi Nerei. fille de l'Océan. en Plut. Ino. sorti le premier du chaos (Emped. ou l'Ether. Apoc. Les exprime la mer et désigne la Lune. Junon. La Lune est Maris (des Coptes). Spumi-gène. ou Hera. . et telle que semble la comprendre encore Lucrèce. l'esprit céleste. Vénus-céleste devint la déesse de l'amour et de la volupté . Metis. reine céleste. qui présida à la naissance de la lumière . ainsi que l'avait représentée l'an cienne Théologie. de Samarie) . nommé . la brillante déesse Leucothée. Halia. La première femme du chef des astres. belle à voir. la Vénus des Scandin. ou la grande prostituée assise sur les eaux (Ezech. Marie. (principe humide). Venus. à la formation du monde (Genèse) . Jacob (mesureur de la lu mière).). était détrônée par Vénus l'impudique. L'âme de l'univers. (Ayva. Etherie. prise pour siége de l'intelligence du monde sublunaire. llithya. la reine des vertus. la même que Sliemelè la céleste . élevée chez Océan (Hom.) . Leuitique ou Pilluminatrice.) et devenue fé conde par la puissance du Temps. née du génie des eaux. fille de Jo-achim. formée de l'écume des eaux. mère de la lumière du monde . Anax-arete. Maria-Pharia. Freya-Vanade. fille de la Mer (Océan et Thetys) . xxvi. Phae-raia. ne furent plus que les serviteurs de ses plaisirs. le Seigneur. lucidusaer) . autrefois Baal (suiv. de toutes vertus.73 grands agents de la nature. la fille-épouse d'Uranus. Rom. Firm. l'égale de Jupiter. du prophète Osée. cependant. Telle n'avait pas été. les promoteurs de toutes œuvres.). le jour. suivant Soranus et Varron . brillant de lumière. dios. dies. Abimelek et Jouda-Meleck) '.) Anax-arete fut une juive de Nazareth. qui répand ses essences de vie divine sur Adonis. Oxor fornicationum. comme sur Phaon. VEther produit avant toutes choses (Orph. et la compagne du Grand-Être . Jeshi-l'époux. fut abandonnée à la pécheresse llagdée-Laena. Vannante du Seigneur. père et mère du monde. vierge céleste. Cupidon (désir) et amour. Elle fut le type de la sœur-épouse d'Abraham et d'Isa-ach (Uranus et Jupiter. à son apparition. dit Callimaque. Jupiter. la grande déesse de Syrie ne fut plus appelée que la prostituée de Tyr et de Babylone . vierge pure comme la substance céleste. portion fémi1 Jul. comme la déesse Rembha que les Hindous font également sortir de l'écume des eaux. ou la double puissance que Plotin appelle les deux Jupiter (Jou-petir. dégradée par le délire des poètes et la lubricité des hiérophantes jusqu'au rôle de Meretrix et de l'infâme Mylitta. Osée) . en Suid. à un être si méprisable. is'urien . On avait dû reporter sur une autre la qualité de Xènus-Maretone-Anaxarete. Unxia. la mère divine (Egyptienne) Mouth. (personnification de sa puis sance génératrice). cette fonction de l'amante du Seigneur. le beau titre de viergî. Ainsi. Vénus-Minerve. dilectam! (Êp. la puissance Ethérée. Le rôle de Vénus pécheresse. Vocabo non dilectam. Dium. 9. . Maternus et saint Augustin s'étonnaient qu'on eût donné à Vénus. Jou-vis. la lumière . dit Suidas). . et le bonnet bleu céleste d'Athys. l'intel ligence suprême possédant la double fécondité des deux sexes. anime et vivifie toutes les parties de l'Uni vers. et présidant aux 1 Le casque de Minerve . Cupidon. d'où il répand ses grâces sur la terre Suivant d'autres allégoristes.). paré de l'ouraée céleste . de Mitbra . et le lien qui unit toutes les parties de l'Univers. Dionyse. dont le soleil fut consi déré comme l'image vivifiante ou le trône de sadominaticn. Horus. des Indiens . mère de vie. désigné encore sous les noms de Is'ackê. siége de [l'intelligence divine (tête Bel).74 nine d'Amon-Ré . Brahma (mâle et femelle) archétype du monde (Porph. ou horus-générateur. Les Indiens représentent encore la déesse.). le chef de l'harmonie. de Bahchoes Bacchos. l'Epoux de la nature. qui est la vie et la lumière. ne sont que l'expression figurée de la calotte des cieux. placé aux pieds de VénusCybèle. Le Lion. exprime sa puissance sur le globe terrestre. Bel-Shames des Syriens. point culminant de la sphère. gardien de sa venu. Vénus. le dragon du pôle. Shambala. Apollon. qu'elle coordonne et embellit. reine céleste. ou Wishnou-Dev-acké. ses autres enfants. Mithrès. par une vierge environnée de lumières. au Désir. placée au centre de la sphère. Eros. dont elle pénètre. On en faisait naître le Génie Amour-union-justice. Réu nion symbolique de l'Ioni-Lingham. donna le jour à la persuasion. Jès et Jeshi. compagne de Bel. mère de la fécondité. (Priape. et illuminatrice du monde. c'était Para-Shiva. La citadelle qui couronne sa tête est celle des cieux : Mtheris arces. Atthis. celui de son segide et de la tête de la belle Méduse (méconnue). (Beli-Sama des Gaul. par harmonie et les grâces. ou du principe géné rateur des êtres. la tiare azurée semée d'étoiles. et à l'Amour. esprits aériens. qui donne la lumière. Déesse souveraine. Bah-vani. symbolisées par le serpent placé sous ses pieds. Venus est la sœur ou l'égale de Bahvani aux mille têtes. son intermédiaire. Bah-choës. est mère du premier Bacchus.) Telle' est aussi la Femme (e-aché. Jupiter Belus. Mithrès (des Assyriens). schcick. l'organisateur des sphères. 1. que le Jésuitisme qualifie miracu leuses. gouverneur. toute resplendissante de lumière. de Bailly. et la pro ductrice de la Lumière ou d'Horus.). et foulant aux pieds le serpent. est ainsi figurée sur le croissant de la lune. 'Astr. pouvoir harmonieux. 3-15). sœur-épouse d'Osiris. principe gé nérateur mâle. Aekè est le surnom de Thor. Des médailles antiques. ou Isaakè. dont les semences de vie et de lumière sont destinées à combattre celles de mort et de ténèbres. Bahackè. Haïk. person nifiant la lumière. Osiris et Isis sont aussi regardés comme les deux grands agents de la nature : Clarissima mundi lumina. représentent encore la vierge Ethérée. aux saisons et aux éléments. T. et le serpent de l'engourdissement de la nature. La vierge céleste entourée des vertus ou d'anges. Dans les Spéoi de la Nubie et à D'akkè (Dev-acke) l'ancienne Pselsis- . Les Gnostiques appelaient leur vierge céleste. de l'harmonie. Gen. la mère des anges et des archanges. plein d'yeux (le ciel stellé). représenté compri mant le Lion des feux de l'été. père de l'harmonie. et d'Isis myrionyme \ 1 Itit. le régulateur de la température. ptérophores des régions aériennes. La Genèse em ploie le mol achè pour exprimer Vunion de l'homme et de la femme. à l'occident. unique quoiqu'à plusieurs formes. et Bal Thoras. principe et source des âmes. comme le juge-su prême Melk-ised-ècke (des Perses). sous différents noms et l'objet de divers cultes. sœur-épouse de Shiva. et la dispensatrice de ses grâces. qui donne la mesure. le médiateur (Scand. anc.78 quatre coins du monde. l'âme divine. (Hom. Jou-nah. Venus est V Astronoèsa. eponyme ou synthrône des plus grandes divinités (Cf. ou mère du Verbe qui parle à nos sens et les éclaire. Wenas. le conservateur. qui donne la lu mière. sœur-épouse de BrahmaUranus. esprit inspirateur . Venère. . Zan-nos. la Colombe inspira trice. is'akim. essence spiritueuse .76 Oena. lumière préexistante . cette semence de la femme (Génèse). reine de lumière. en tous lieux. souffle divin . Phassa. Maria-Pha-reia. (Colombe. de Vr (des Chaldéens). Venant. nommée en diverses langues : Péristhère. prise pour la nature stérile fécondée par les semences du ciel. seule puissance (féminine) sans harmonie (des Grecs). métamorphosée en colombe. Oenant. Oene. Shemiram. source de toutes les âmes. Wiscbnou. Phabé. Oenere. la grande lumière et la reine du midi. son fils unique. reçoit aussi la qualification de Sacha. Marie-Levitique. Oeno. Phaps. Oinas. la nourricière de Jupiter. lucidus aer. le feu éther. symbolisés dans toutes les mythologies. Is'ach. Pausan. 63). dit Servius. Balwani est le type primitif de Sharas vati. fils de Sharas. qui préside au gouvernement . son intermédiaire entre le Ciel et la Terre. xn. Odis. Juno. Hoen. Vénus-Uranie se retrouve. Marie. Isis. de même qu'Isaacke. Peleias. sur le Gange. conducteur du soleil. sœur-épouse d'Abraham. le seul semblable à lui-même . le Spirilus. vierge illuminatrice.) Elle est : Maritch. l'Empyrée. nom que l'Anthologie grecque donne à Vénus . le pur esprit. la même que Vénus.v. par l'image de la colombe (de Vénus). au sein de laquelle Dieu engen dra de son pur esprit l'astre lumineux. de Vr. Ouin-Ousia. le fils d'Isis est Hackè-Horus et Hackè-Oëris que Champollion nomme aussi Phaeton. qui éclaire). dont le fils et le semblable (Isaachos) est son esprit. tete). xxii7). substi tuent quelquefois Mizpa (pour Mithra-[u6pa). la pureté de l'Ether. 1 Les Arabes et même les Grecs prononcent le th comme $ . de l'Esprit saint. et dont naît la guerrière Pallas. l'ouvrière céleste. ou de LaJo-Polis (d'Egypte) . alors inertes 2. iMadtusia (Ind. . ou Neith. prêtres du rite persan. dont silène passait pour le génie créateur du Pentateuque samaritain. vierge céleste. Elle est également : Metis. productrice de toutes choses '. venue d'elle-même. liqueur spiritueuse de l'enivrement qui donne le pouvoir de contempler les choses divines: celle dont s'inspiraient Manou -satiavrata. Vénus-Cybèle. Uëd-mead. chez les abreuvés d'esprit. le breuvage enivrant des prophètes (ps. pharaoniens (d'Ëgypte). nourricière spirituelle des dieux et des hommes. flambeau de la nuit : Asce-neth (de la Bible) mère d'Ephraïm (du Soleil). Latone. et de Men-ascé (de Lunus) Athené (des Grecs). l'ar tiste divine. Basilée . La mère de vie. Asenëh pour Athenè.) Méduse. et Poobasti. Théiè. et chez leurs rivaux les ivrognes d'Ephraïm (Isaï) et de Sichem. YEsneh (Athenè) des Arabes. Cybele (Cybè. la même déité que Neith. les Hebrei ou Ebreii. génies du soleil et de la lune. l'esprit inventif. Noué et Deonoush. dieu du Jour. puissance de conception. qui enfanta Horus. lumière toujours vierge.77 commencement. Misràtm à Ph'raïm. la vierge du Parthenon. enivrement). reine céleste (des Atlantes).de l'œnomantie persanne . l'intellect suprême. qui agite toutes les par ties de l'Univers. Erga . ( piv epya ) Minerve. mère d'Helios et de Sélénè(\e soleil et la lune). le breuvage inspirateur. source de l'in telligence. Idée. la vierge de Laton. mère des Latoïdes Apollon et Diane. absorbé par Jupiter. C'est ainsi que les Juifs. Eury-medè. l'intellect suprême (Methys. dame de Laton. source de la vie . celui de Méduse (ou de la Vierge céleste). Dèmèter. Diana. dit Pausanias. qui écrase la tête dn dragon ou coupe la tête d'Holopherne. les langues de l'intelligence divine ou de feu éthéré qui instruisent la terre. c'est aussi Artemise . est la Vierge au signe de la Balance. et Virg. dont Pausanias écrit le nom Astrale . du sentiment et de la pensée 3 . Dicè. mère d'Iacchos. selon Moyse . Venus était considérée comme le cinquième élément pro- 1 Astrée. âme universelle dont les semences vivifient et illuminent tous les êtres. rovè. la déesse de la nuit ou de l'hé misphère inférieur '. mais Damater-Cerès étant la môme que Minerve-Neith. génie de la lumière. le sang et rove (fluideâme). liquidissimus ether qui circule dans la nature entière (Lucr. Strate. la guerrière . ou d' As trée.). ! Diane-/I«emije (des Grecs) est fille de Damater et non de Latone. femme de Persée. Jou-dice. à la balance. Astartée est en effet représentée tenant à la main une tête d'homme. sui vant Herodote. Venus céleste est appelée Mithra chez les Perses. dont la tête porte l'Urée de la divine. Astrée. Beth-TAu/è ou de Bêthulie. Asterie. toute puissante . chez les Scythes . vraisemblablement à'Astrée (Stratonice). mahanathma. Damater.) Artim-V&sz. sur les médailles de Caesarée.) \ Personnification du fluide éthéré. .). la Justice. Herod. dit que tant qu'elle vécut la paix régna en Israel. la Vierge d'occident (Proserpinc). Cerès Thesmophore. Judith. 2-156. (Cf.) 5 Le sang de la divinité (Jap. Thémis . et de Corè. suivant le point de contact et le degré d'organisation de chacun . Succus ab alto cœlo corporibus. la productrice par excellence . l'ancienne Tour (ou Pyré) de Straton . anai'D (Retrogr. qui la nomme (retrogr. Le livre de Judith. Persephone qui le tue. ce n'est qu'un des multiples emplois d'une seule déesse et une preuve de l'ignorance des Grecs d'Europe.78 La vierge Cerès. Cette grande âme. fille de l'intelligence su prême. Ce nom de Venus fut aussi donné à la brillante planète (de Vénus) Sourah. Isis. l'inspiration . Methyse-inspiré. le Taureau. 1 * Il est remarquable que les Metbiens vénéraient les mêmes symboles reçus en Samarie. consacrés à la cananéenne Vénus Syria. Zohra. Tsour. dont l'image est empreinte sur les monnaies du chef-lieu. la toute puissance. génie créateur de la Genèse . souffle sorti de la bouche du créateur. etc. Methys ou Métis . ainsi que les bierosolymites appelaient leurs rivaux de Sychem . Parabrahma.79 moteur des autres. Shara . et Souria. la cinquième substance. mère de la nature. des M ediomatrici (de la Vierge mère). Pallas. l'u nique déesse. Ce débonnaire épicurien. Mouth (Moyz). et le souffle inspirateur que Callimaque nomme Vénus-Minerve. premier mois. Methis. des Egyptiens mo dernes : Tsor. la Vierge. comme les Hebreii. principe moteur présent partout dans le monde. Assoreth. ils avaient. vin de figue). quadrivis. feu divin. bivis. cause active (admise par Aristote) . Vénus Saura était la grande vertu présidant au signe initiateur. la Pallas JEthere plena était chez les Gaulois Isdea . ou ivrognes de Sychor (syc-ichor. Souroth . un aigipan sitvain. stimulant la nature. Minerve . 1er Chitère. formé vraisemblablement de ceux de Maya. les In diens désignaient ce principe d'action Mayso . Metz. lumière pri mordiale. mère divine chez les Egyptiens . trivis. voués au bouc azima. la force active des éléments. des Juifs et des autres Arabes . air divinisé sous le nom composé de Mayssoura. Ebrii Sycchim. ou satyre Silène. porte de la lumière. Indépen damment de leur grande déesse multiple et de tous noms. 80 Metis, providence , fortune ou destin; Alethia, vérité, justice ; Venus était la plus ancienne des Parques (Cf. Pausan.), et la seule sous plusieurs noms. Elle était chez ce peuple gaulois la justice distributive (Sparcè, Némèsis). Thémis et Némésis , Euménides, bienveillantes , mais sé vères (Semnai, Dirès), déesse des sorts, qui, sous le nom de Parques (Sparcai , Moirai) , dispensatrice des biens et des maux, faisait les parts de tous et à chacun selon son mérite. C'était Maris , la mesure des grâces, nom que les Coptes donnent aussi à la lune intermédiaire et distribu tive des dons célestes qu'elle répandait sur le monde sub lunaire. Les Parques , Matres (des hémisphères) , étaient les déesse parèdres du temple de Vénus-Minerve, Aisa, la for tune d'Aisnai (ais-naos), au confluent du Rhône et de la Saône. La sainte reine d'Alisia (Alethia) , Berecynlhie au double siége. Déesse des deux hémisphères , Ethérie ou Naucrate, symbolisée par la colombe et le poisson austral, qu'elle tient de chaque main ; ou par un épervier et l'oison d'Anouchè (double d'Isis) ; elle est ici Derceto, figurée en pois son, et Semiramis, reine céleste, la colombe ( ou KoXu^ëi; plongeon). Aux deux équinoxes , elle est représentée avec le coucou printanier, ou avec la grenade , emblème des fruits de l'automne. En tout semblable à Isis l'antique, Arch-Jsis, la toute samaritaine, Bpitragè, et qui, Methyse Jaccho esierno, expliquait l'or ganisation du monde (Virg., égl. vi), fut leur génie démens, et leur premier évêque saint Clément. 81 puissance, trônant au ciel et aux enfers (Cf. Apulée), Nelph embrassant la sphère de ses formes secondaires (Zod. Eg.); la grande déesse de Syrie régnait sur la nature entière. Elle tenait en main le fuseau de la vie, des Parques dées ses mères , Ilythyia et la Moera Crataea , Themisto, aux deux pôles. Vénus Shoria, Uranie, Astarté, Baltys, enla çait de sa ceinture l'orbe du monde. Compagne heureuse d'Adonis, l'astre qui féconde la na ture à l'hémisphère céleste , et déplorant son impuissance aux régions inférieures. ' De même elle exerçait son influence salutaire sur la température des saisons, figurées dans les plus anciens sanctuaires de la Grèce, par un Hermès à quatre faces, ac compagnant Vénus Uranie (Paus.). Ailleurs, c'était Iris qui obéissait à la voix de Vénus-Minerve; Iris dirigeant le char de Jupiter, attelé des quatre vents du ciel (Hom. de Tzet.) *. • Suivant cette acception mythique, Adonis dans les bras de Proserpine la ténébreuse, comme Osiris dans ceux de Nephtys (double d'Isis), n'est qu'une fiction de la rétrogradation du soleil vers l'hémisphère inférieur, et de la perte de son énergie à l'équinoxe d'automne. Adonis descend alors chez Venus-Mélanie (la noire), Proserpine de son engour dissement, et qui n'est plus que la dépositaire des germes de sa fécon dité, qu'elle communique aux éléments. Comme déesse des deux hémisphères, Vénus-Minerve, Uranie et Chthonienne, était représentée portant sur sa tête le serpent du pôle supérieur, Youraée de la vie céleste, et ayant à ses pieds la chouette, oiseau de nuit et de mort, noclua, glauque (de l'Océan), scôpe, la vigi lante des régions inférieures. Le serpent ayant été maudit par les Grecs aussi , la chouette seule resta aux pieds de leur Alhcnb-Polias, comme symbole de sa vigilance. 8 Fils de la voix céleste (Uranie, Etherie) et dieu de l'éloquence né de Màia la fleurie, le quadruple messager des dieux, aux pieds légers des quatre vents du ciel, était conducteur et déducteur des âmes et 6 88 Elle était Paphia , Cythérée , Alma veris, au printemps; Maïa, Cypris qui fait éclore et fleurir; Céleste, Rachel, Cybèle et la nourricière Cérès , en été ; Melithée, Hera, Saté, Satevis, la dame d'occident, en automne ; et dans l'hiver, Venus Atlantis, Amphilrite réfugiée chez Atlas ; la reine du midi, Sabaïtis, Erythrée, Baltys, Thetys Nephtys, Eurynomè, Lae, Lsea-dea Glaucopis, Tha-lia , Halia, Venilia; Naereia genitrix, vecta pisce (austr.), Euplœan, Tritonide, Epistrophè, du point tropique; Epitrage, du capricorne , Aurata ; Athyr - Daga, Athyria , Syregene, l'Assyrienne, aux formes du poisson austral; Ouenant, Venant ; Maria Pharia, Rhéa, Vesta, Phaesthea, Genovepha, productrice de la lumière, à l'Epiphanie du jour nais sant ; Leucothée (de la blanche étoile de Fom a haut) ; Ino, Nutrix Bacchi, Matuta, mère du dieu Jour ; Bah -bia, Facelis, Lucetia, Lucine, llithya, qui préside à la naissance de la lumière (aujourd'hui sainte Luce) ; Vénus-Ilithyia, Eulinos, Nethb, la plus ancienne des Parques, qu'Olène le Lycien distingue par le titre de belle fileuse. Sancta Aura vitalis (compagne du S. Dionyse); Agl-aure, Lucrèce, Creuse; Anouché ou Vesta, première nourrice d'Horus, représentée le 3 janvier (jour consacré aux Minervales romaines) sur le poisson Latus, Fager de Pharos, Loticiœ ; et élevant la barque du soleil renaissante ou Bari du fils d'Isis-Neith, la sainte Vierge de Sais, de Laton et de Leucotecia, ParisisLucetia. du Spiritus qui vivifie la nature. Il versait sur la terre ce breuvage ou doux, ou amer, du double tonneau de Jupiter ; les profits et pênes contenus dans la double bourse de Mercure, génie du commerce et des voyageurs, dans la traversée de la vie. su. LA PUISSANCE D'HARMONIE DANS LA NATURE. « Ignoti vis celsa patris ( Marc. Cap. ) Dies« piler. — Sol Jupitsr ipse. —Par Patri verbum. « Le soleil, image visible de l'Etre invisible « Jul. Or. ) Jésus la lumière qui nous éclaire « ( Jean, Ev. et S. Pànl ), et qui est l'image du .< Dieu invisible (Ajoute S. Paul, Ep. aux Colos ) Le Verbe de l'intelligence suprême, égal à son père Isaachos , Baachos , son semblable , sa voix répercutée , la fille de la voix céleste (chez les Juifs), la lumière qui est le Christ (Isaï) ; ce feu-lumière demiurgique et illuminateur du monde et le promoteur de toutes ses productions, était le principe d'harmonie des sphères, que, dans son union à leur représentant et à leur chef, la Grèce désigne comme la confidente de Jupiter, la transmission de sa pensée, et nomme Echo ( hephtaphonè ) compagne de Pan, l'âme du monde visible , Jupiter lui-même à doubles cornes (Hymn. Orp.), Echo l'intime d'Apollon (dit aussi Macr.). Le génie du soleil fut également le grand Pan, avec les formes du capricorne, au point de départ des sphères célestes , de l'action géné ratrice de la nature et de la naissance du dieu de la lu mière ; le Soleil-Bacchus ( Hym. d'Orph. ) Tel fut le chef et régulateur du temps, Bacchus Caprins, Sabasius, parcourant le cercle de la sphère céleste, anneau d'éternité, la ceinture de Brahma aux douze nœuds et aux 84 quatre points d'intersection des quatre bras de Vishnou , que ce Jupiter-ciel déclare être son fils et son semblable, Hackè, Dev'ackè, lsaacke, chef d'harmonie (amour-unionjustice), chargé du gouvernement du monde. Fils de Jupiter et son intelligence unie à la matière, il est le Dionyseos , Diphuès , Mesitès , lien de l'union des cieux et de la terre ; celui qui modifie les formes terrestres par les influences célestes, suivant l'expression de Plolémée, ou, selon saint Paul (1 Corinth.), l'Esprit divin com muniqué à l'homme par Jésus-Christ dont Dieu est la tête fou la source de toutes lumières), ou encore le fils unique . de Dieu, selon Platon, qui désigne ainsi l'engendré du pur esprit dans le sein de la Vierge éthérée (Uranie, Shemelée ou Ethérie) ; le soleil, considéré comme la vie, la lumière et l'intelligence du monde, et accomplissant sa double destinée sur la terre et dans les cieux, aux douze stations du chemin de la croix (des saisons) dans le parcours des signes. Attaché (comme l'était Osiris-Serapis) à la croix mys tique de la sphère, Dionyse Chrysocome, image sensible de la sollicitude divine, semblait y subir, par sa participation au soulagement des misères de l'humanité, toutes les vicis situdes qu'éprouve la nature dans les alternatives de biens et de maux aux quatre âges de l'année qu'il embrasse 1 Un monument ancien, du recueil de Montfaucon, représente Baccbus-Dfonyjï^ cbef et régulateur du temps, présidant (avec sainte ^wa-Vitalis) aux quatre saisons accompagnées, comme les hermès évangéliques, des animaux des points cardinaux de la sphère. Dans l'Apocalypse, l'agneau, chef de l'harmonie du monde, est représenté immolé entre ces quatre signes des saisons. Dans la primitive Église, l'agneau printanier, principe de lumière ). dans la position décrite aussi par saint Mathieu (ch. . anime et gouverne le monde. De la croix d'Horus et de Dionyse se détachait l'oriflamme vermeille découpée comme les rayons du soleil que figurent ces déités. En outre de la croix d'Osiris-Serapis. 35. Ce n'est qu'à la fin du vi« siècle que ce symbole du Christ sauveur fut remplacé par un homme crucifié. de double nature. terminé au couchant par le serpent de Gadmus . dans le cercle d'éternité dont ils sont l'alpha et l'oméga. l'Esculape-Jasos. Varron en saint Augustin) . Uelios-seràpis a la face traversée par trois rayons . l'intelligence conservatrice qui éclaire. des monuments égyptiens figurent une sorte de croix de saint André. 33). L'auteur de l'Apocalyse adopte également cette position de la sphère et la division du zodiaque aux quatre points désignés par les animaux évangéliques. du taureau d'Ormusd. 1 La formule usitée aux mystères de Bacchus était celle-ci : « Le « Taureau engendre le Strpent et le Serpent engendre le Taureau ». ainsi que le Christ Fohi. gué risseur des Israélites '. au couchant (suiv. v. aux signes équinoxiaux. de Dionyse-Bùgène de venant Esculape serpentiforme . d'orient et d'occi dent. signes tropiques des saisons. est la tête au ciel et les pieds aux régions inférieures. d'Osiris. au levant de sa lumière .8i> Suivant la définition de Macrobe (Saturn. c'està-dire qui se succèdent. Il appelle le haut le point culminant (du so- et le réparateur annuel des maux du monde. et xxv. et des croix ansées que tien nent à la main les déités militantes. Le Dieu (fait homme) embrasse l'horizon terrestre. Dionyse. emblèmes de l'équateur et des cercles tropiques. était seul figuré sur l'ar bre de la croix mystique. 34. Serapis. 31. Vishnou et Jesous (a et to ) élevé comme le serpent de Moyse (Bouceras). ainsi que le jour et la nuit. des équinoxes. chef et régulateur du temps. des derniers degrés du cancer (rétrograde) aux dernières étoiles du capricorne (grimpant). narcotiques. On trouve à Denderah et à Esneh le zodiaque partagé en signes ascendants et en signes descendants . mens-Mundi 2. génie des ténè bres et personnification de l'air impur opposé à l'éther lu mineux. le Destin ou la Providence. tandis que la tête est détachée du corps. Mithra. offre sa vie pour le salut du monde. qui commençaient l'année à l'équinoxe du printemps. l'intelligence suprême. plaçaient le séjour d'Hormusd ou de la lumière aux signes supérieurs. le bas. l'aérien Mithra. par un génie énervé. Les Egyptiens avaient encore pour point de départ de l'année sacrée et de leur période sothiaque ( lever de Sothis-Sirius). le saint offre à deux mains sa tête. saint Denis.86 Ieil) au lion (templum) . le point opposé. présidait aux solstices et aux équinoxes. à SaintDenis Les Perses. car l'exécuteur a le bras levé pour frapper. tel qu'on représentait (chez Prosepine) Adonis couché sur un lit de thridaces. hémisphère céleste. chef des . aux signes inférieurs. C'est cette disposition des signes qui est figurée sur l'entrée principale du temple de saint Dionyse. séparé par la ligne équinoxiale de l'empire d'Ahriman. de la ligne cardinale croisée par la Décumane ( X }. entre la force active h l'hémi sphère supérieur et l'engourdissement figuré. Ainsi que saint Chrysostôme le dit figurément des martyrs. * La puissance éthérée. à la mitre étoilée d'Eleuther-Liber pater. les côtés. et contours du trône. comme l'ancien Dionyse mis à mort par les Titans. le solstice d'été. Cétte division de la sphère est celle qu'offre le zodiaque 1 Sur le portail latéral (nord). On le représentait. Ce que l'artiste a mieux compris que les légendaires. 1 Au Verseau et à l'Èpiphanie du jour naissant. Dame de la barque. représentent les époques de croissance et de diminution de la lumière. et élevant la barque de la lumière naissante qu'elle produit. Oenea pistris.-Nebva. les signes. le Lion d'Horus. Autour de la porte latérale. omnipolens Milhra). Genovephae fut la nourricière de Paris et du roi Méroué. ou le Soleil (Sol invictus. montent (ainsi que la lumière). ayant sur la main ce vaisseau des Celtes. Les différentes distributions des signes figurés aux trois portes de la façade principale du temple de Saint-Denis. du Verseau au Cancer (inclusivelimites imposées aux agents de génération et de destruction. Christus ko. principe de toutes choses. Athené). Isis-genovephae des Gaulois et des Francs. Faceline (Felsine-Bononia-Phacœli te) . et en plaçant hors ligne les signes du Génie éponyme et de ses assesseurs. du Parisis. Wenant. con sidéré comme l'administrateur de la nature.-Vénus tritonide. Des médailles de Julien représentent aussi Isis-Leucothée. nuirix Bacchi. à l'imitation de celui du temple de la vierge d'Esneh (Neith. le Dionyse illuminateur de la Terre. et celle de son apogée au sommet de l'hémi sphère céleste (anciennement. et son principal intermédiaire entre le ciel et la terre. La vierge Leucoteciae est de même qu'/no-Leucothée. premier évêque de Paris.-Albyr-daga. du mont ilerou (e-Merou du Jour). est représentée comme la reine du Midi. Elle est Neph-thée.87 du portail (au nord) de Notre-Dame de Paris. . suivant encore en cela l'exemple des initia teurs à ce culte *. Bari. dont Dionyse empruntait la forme pour combattre les Titans). vue à droite. montée sur le Poisson du Notus. La patronne de Paris. le fils unique du grand Être. fut con fondu avec le Christ. la belle fileuse (comme Vénus la plus ancienne des Parques). avec les emblèmes du temps qu'ils désignent. Aux deux jambages de celle à gauche. II com prend toute l'existence éthérée et terrestre de Dionyse. esprits de lumière et de ténèbres. Eleuthere et Rustique 2. etc. le verbe de l'intelligence illuminatrice de la terre. 1 On doit se rappeler que. 40 jours après la Pâque. qu'ils les partagent en amis et ennemis du bon principe . Les quatre autres. les mythologues sacrés considèrent comme causes les signes et les astres astérismes . où le Seigneur règne avec toute sa puissance. en anges de Dieu et du diable . Por phyre. soit qu'ils aient été sacrifiés pour la surélévation de l'entrée . soit plutôt que ces quatre mois de la liberté d'Adonis. ou de double nature. et suivant l'usage traditionnel rapporté par Gedrenus. dans leurs fictions de combats des deux principes. ou passage de la ligne équinoxiale L'entrée principale du saint lieu est décorée du tableau allégorique de la passion de son Seigneur. au-dessus de la porte. Ces derniers signes sont ceux qui commencent à VAscension. de l'Agneau (Bélier). et suivant l'ordre observé par Bedc dans la composition du Cadran. et descendent du Lion au dernier degré du Capri corne ou d'un solstice à l'autre. ainsi accouplés par domi ciles d'une même planète . 1 II est conforme aux indications de Macrobe et de l'Apocalypse. Solin. Esculape-Jasos. . ou du Messie sauveur Jésous. Les deux compagnons de Dionyse ne sont que l'expression de la double action illuminatrice et végétative de son astre.88 ment) . aient été exprimés par une gloire dans laquelle est placé Dyonise. Diphues. quatre signes progressifs compensent les quatre signes dépressifs de la lumière. placés en regard. ceux du triomphe de la lumière manquent . ce Dieu Sauveur. dont le chef à la double face de Janus. ayant à ses côtés ses treize-douze subordonnés. Dionyse-Jasos. . chez Ahriman . comme fils unique de Dieu.89 La force active de la nature. les six autres. son premier-né. et saint Mathieu en parlant du (ils de Marie. 1 En effet. Six. séparés (par l'arbre du Méridien). comme les signes d'ascen sion. ainsi que le disent Macrobe. (S. Math. » Aux autres qui descendent aux régions ténébreuses. Intercesseur et Sauveur.) Des griffons entraînent ces derniers sous l'horizon. s'adressent celles de réprobation : discedite a me maledicti. que Pausanias appelait Messie. le Soleil. appelé Iscarioth. nous élève vers lui par son exaltation. occupent le côté sinistre. d'Abraham ou d'Uranus '. vers le séjour de la Divinité. dit Julien. dont le double du Cancer (Icariotis sidus). est attaché à la croix (des solstices et des équinoxes). reçoivent de la bouche de leur Seigneur. et Soleil sauveur. il conviendrait peut-être de n'adresser qu'au Dieu de l'univers les adorations qu'on rapporte à l'illuminateur de notre sphère. ainsi que les brebis et les boucs de l'Evan gile. tandis que les élus sont conduits par un joueur de flûte dans le sein d'Hormusd. Le Soleil n'étant plus qu'un des innombrables agents de la Divinité dans l'immensité des mondes. sont à droite . et au printemps il attire à lui les âmes vertueuses. 25. Les six premiers qui montent. ces paroles de satisfaction « Venite benedicti patris mei. désignant le soleil. morte en hiver et ressusci tant au printemps. Le bonnet rouge n'a jamais été considéré chez les anciens comme emblème de la liberté naturelle ou politique. Les grossiers enfants de la terre. l'Hercule des Ninivites (au musée du Louvre '). compagne d'Athys). le signe de dégradation de la lumière d'Ormusd et de l'homme du paradis. mère divine. lumière éthérée (Ag-dis. représentés encore par le Lion et le Serpent (des constellations) que dompte le modérateur des saisons.!>0 § III. Il est aussi le serpent (coluber arborera conscendens). ou le Bonnet phrygien du Pàris ( selon les Grecs ) pris pour le Bonnet d'Albis des Phrygiens. des mythes persans et jud. Eu-ias. Le corrupteur des productions du chef du Ciel ou 1 A l'hémisphère inférieur. Le BOUGE du Christ-Solaire substitué au BLEU céleste. L'ancienne théologie avait affecté le rouge et le noir aux génies de destruction. I. . Pelias (le noir) est le persécuteur de Jason (le lumineux). personnifiant la substance céleste. celui que le bon pasteur de l'Ida. Lycurge devint Lygurge . resplendissant de lumière) de l'Ida (à la vue céleste). entassant Pelion (le ténébreux) sur Ossa (le lumineux). sur le Gargare (Gargeire. air libre. Telle n'était pas la couleur du bonnet phrygien.. comme Eurys-thée (tartareus) est celui d'Hercule solaire. Titans. pour escalader la Baisonverbe de l'intelligence suprême. géants anguipèdes. symbole de la vie céleste . lien de l'harmonie des Cieux et de la Terre. auteur de l'obscurité et le détracteur de la lumière céleste. Le sombre Penthée (Deuil) monte sur l'arbre de vie du Dionyse. la vérité éternelle. et couvre la nature de ses ténèbres . recevait de VenusCybèle. Typhon le roux. alors que le Xanthe (roux) était desséché parlefeu. (dit Plut.) C'est ainsi que périssait la force active de la nature : Her cule consumé par le feu . de couleur pourprée . et au clou (Hel) de Ja-Hel (la canicule sothiaque . une robe teinte de sang. qui dessèche) . ou que ce prince de l'Ether (se lon l'acception phénicienne). tuant la . le pestifer Typhon voilait de vapeurs rouges le ciel de l'Egypte. terrassé par l'Hercule des Grecs. clavus annalis) . Cette fiction donna cours à l'anecdote d'un Athys de Lydie tué par une image de lion . ou mer Erythrée (rouge) . dans le signe du lion. Hèracleos recevait de Dè'ianire. que.) l'ignivome de l'Océan austral. au bonnet azuré semé d'étoiles . par les maléfices d'un air impur. les eaux du Nil se teignaient en un rouge de sang. et changeait en pour prée l'hyacinthinus color. Atthys (le céleste) . fils du ciel et de la substance éthérée (Ethra).puissance aérienne. le monstre à tête de lion et au corps de la cani . le lion dompté par l'Hercule Ninivite. c'est ce lion roux qui tra hit le dieu de l'Ida . Au lever de l'étoile rouge de Sirius insanus (Azael-Setrios. embrasé des feux du Chien roux (la Canicule à laquelle les Romains sacrifiaient un chien roux). peplus nèsus. aidée du lion de Judas .91 d'Osiris plein d'yeux (d'étoiles). Les Ethio piens représentaient ce génie de destruction sous l'image du feu (Plin. l'astre brûlant (de la canicule). Sisèra al téré. celui de Nemée. Apollon tuait de son disque (so laire) Hyacinthe à la teinte bleuâtre. Tels sont le lion qui dévore Hyas (le lumineux). Selon la légende phrygienne . bleu de ciel (dit saint Jérôme). Le lion de Judas fut remplacé par Ju das 1s.î)2 cule. Par suite de la précession des équinoxes et des solstices ou de la rétrogradation du soleil. 4). le lion Igné fut remplacé par le cancer. ou KarcedagonM cancre marin. le père de Cyoné (chienne d'Icare. Tout y était marqué de rouge comme les eaux du Nil. venu de l'orient (au bélier) ou du signe de l'agneau lumineux (d'Athys. vient le Pyroîs. combattu par Bellérophon. lcarium sidus (Escharion. épervier solaire. L'Apocalypse phrygienne. xn et xiv). vi. rouge de feu au lion solsticial. pyrros. . et menace de la colère du ciel quiconque en porterait l'image sur son front (Cf. Celui-ci avait reçu le pouvoir d'ôter la paix de la terre. d'un signe. en produisant l'intumescence du Nil. L'Apocalypse ap pelle encore ce génie de destruction : La bête de couleur écarlate (Pyrros . au lever de Sirius. ch. qui fait fondre et tom ber Dedalion. la canicule). persécuteur de la lumière qu'enfante la Vierge céleste (la pureté de l'Ether).). ajustée au christianisme. le brûleur). ou l'écrevisse.Karçata. ou Vécrevisse rétrograde. vi) les génies des saisons sur des montures que les Grecs désignent par les quatre coursiers du soleil. le dragon rôux . de Jèsos. . Kariah. devait être la figure du Christ des Nazaréens caïnites. fait apparaître successivement (ch. Le Lion. v.) devenait 1 Ce Sphynx n'était bienfaisant que pour l'Ëgypte. etc. Coccinos) . afin qu'on se tue l'un l'autre (ch.Carioh (au cancer). d'un génie sur un cheval blanc. ancien. Après l'oriental Eous. trône d'Horus et de Judas. ou un cavalier à la monture rouge. destructeur des maux'.le cancer (Ind. descen dait jusqu'au Caper naum (du bouc aquatique. de ses attributs de chef de la sphère. quand le roi des astres com mençait dans un autre signe sa révolution annuelle). le collecteur des choses naturelles et surnaturelles).. garder les troupeaux de Neptune avec Protée. gardien du tropique du ca pricorne. l'indomptable. l'Hercule de l'Iliade . chef des révo lutionnaires nazaréens.). Paris (itapeta. exilé du ciel ou renvoyé par Midas à l'école de Pan. l'âne dont la mâchoire était l'arme de Samson dans sa force.93 le point culminant du soleil et aussi de sa descente vers l'hémisphère inférieur. capricorne. du serpent) . de . fille d'Eurysthée (tartareos eurys). au talon. chez ce roi thessalien (de la mer). ou bien. 11 avait été la force d'Hercule. ou qui devient scorpion quand le soleil passe au lion (suiv. est celui qui pique Her cule au talon. Isakarth . fils de Cyrène. l'apostat (escart du soleil) qui trahit son Seigneur. Judas. Pline. Dyspari. cuirassé et ossu comme l'âne (de Midas). ou. Le Dieu illuminateur du monde n'étant plus alors pro phète chez les siens (au sommet du ciel) rétrogradait jus qu'au solstice opposé. est le rouge h-Karioh. Le cancer imitateur du Scorpion. arrivait chez Marsyas (qu'il dépouilla. C'était ainsi qu'Apollon. Scarios l'o blique. le Dew. comme le dit l'Evangile. chez Admete. domicile de Marsyas le satyre). Eccaerios. C'est encore de même qu'il allait aux bornes du solstice opposé ad metas solis. Admetes. qui blesse mortellement.Paris. à la tribu zodiacale A'Isachars . figuré dans les étoiles du cancer. avec Hercule. ou Aristée.. chef d'harmonie. Semblable au cancer rétrograde et à l'écrevisse Cancri cum signa rubescunt (en Ovid. le funeste (Iscaerios comme la mort). ). image de la divinité. brûle et dessèche tout. lumina mundi. II. Ainsi qu'Ahriman (air impur). Baal-Shemes (Jupiter-ciel) . fleuve du cancer). Djom.). Lorsque les mythologues rapportèrent le culte des an ciennes divinités aux deux grands astres. . génie de l'éther. avec ses Dews et Paris . dans la Genèse. de leur système planétaire. On revêtait de rouge le Jupiter stygien.). devant l'ange gardien du tropique (au passage de l'Astacus. vengeurs des crimes de la terre. Phrygie. Sem-pho-crate. et qu'ils eurent supposé des âmes particulières pour les besoins d'un Elysée et d'un Tartare. dans les mythes de l'intelligence céleste et des illuminateurs de la terre : Bacchus . le dessiccateur Paris Dyspari (vêtu de rouge) déchaîne les tempêtes de l'Hœlenie (patrie des vents) et met à feu et à sang l'Ilionée. et corrompt sa lumière (dit le Zend-Av. considérés comme les agents de la puissance céleste et les organisateurs du monde . Athys . Her cule (au manteau étoilé) . Ce fut la couleur du costume des hautes cours de justice. (par les poètes grecs asiatiques). Dium. fons lucis Ethereae (Macr. Osiris (plein d'yeux) . comme elle l'avait été pour les juges dans l'Amenthi égyp tien. l'agent de discorde.. l'Esculape phénicien. brûlée.94 même que. Zeus Chthonios. qu'il trouble la sérénité du ciel d'Hormusd (pureté de l'Ether).. le génie du mal froisse le talon du principe de lumière qui lui est superposé. on ne vit plus que le génie du so leil. et les chrét. et que Pânesse (figurée au cancer) froisse le talon du Baalham (d'IIamon). Lycurge et les dieux phry giens détrônés par ceux des Grecs (Uiad. Joudew et ses assesseurs. Mithra. 11-12) désigne le lion de Judah . Lyaeus Deus. Yastre de Bacchus couronné de rai sins. Oenotrope. de son règne).Mien). Oenos . selon Critias et le Moùsé ou Moyse des Juifs. ou dont ce Dieu (l'intelligence su prême) prenait la forme (dit . sans mé lange. Lènus. ce fluide (rovè) fut aussi symbolisé par le vin (le sang de Bacchus Théœnos) chez les chrétiens. . Iacchds. Libella (niveau. illuminatrice de la matière terrestre. et la personnification du vin.98 Le verbe évangélique. cette inspiratrice di vine devint Oeno. . le 25 décembre. le Dieu aux yeux vermeils de vin. Méd. égl. ainsi que la Genèse (ch. Oenè. Acraton (vin pur). nourrice de Jupiter. suiv. furent des emblèmes d'égalité dans la communion orgique. The-Oenos. fut aussi assimilé à la lumière physique. et on fixa le jour et le lieu de sa naissance en Judée. (hesterno . Paris. vi). Le génie de l'Ether . Nomine ab auctoris (Liberi) ducunt libamina nomen (Ov. vin. communion) de Liber librator (le niveleur). xux. Staphyle (raisin. et Kalandr. l'air libre (Oenè . Oenos. Liber. Iaccho. compagnon de Constan tin (Cf. changée en vin. le libérateur.).. et Virg. ou Bacchus Photéidès. pur . et au manteau teint du sang des grappes. dispensateur de la lumière. v. niveau) et Libo. Acratos. . Eleuthère. La substance éthérée. la colombe lumineuse. Noé. ne devait plus être estimé que comme Potidès. Natalis invicti. des soucis (dans l'acception de spiritueux et d'enivrement). à ceux consacrés à la célébration des mystères de l'astre du jour. Ovid. au point de retour dans les signes de son élévation. L'âme étant le sang. voix céleste. esprit inspirateur). fut changée en celle du vin. cette couleur de l'jEther . le cédaient à VUis et à Bacchus Vitifer. finit sa carrière chez Oenone (personnification du vin) dans les bras de cette amante. substitué à la pureté azurée de l'jEther. par Silène (capricorne) avant de l'être par un dauphin ou par Simon cyrenien. L'Eglise souveraine ayant représenté l'intelligence divi ne. siége de l'intelligence. cybè. Noê. Millin. nourriture divine . chez IesffeAnï de l'œnomantie persanne. Dict. des beaux-arts. fis.96 le rouge. Les simples restent cachés sous la couleur sombre des régions inférieures. m. 2 Cette croix. Vebe. le Spiritus . des bras de laquelle pendait son enseigne Oenochros ou teinte du sang de la grappe . du Nazareah. Vitœ. Les princes de l'Eglise prirent la barette (petase) et le manteau rouge d'Oenomaus glorificateur du vin. son image uni taire 2. L'hyacinthinus color.) . cybèle. à un planteur de vignes.(V. bleu de ciel (selon saint Jérôme). l'esprit céleste. fils de Cyrene. sous les traits de Bacchus-Chrysocôme. La-bar&n (lourd fardeau). Labarum. est figurée dans des monuments plus an ciens que notre christianisme. chef du troupeau. de l'esprit céleste . dont Acratus (génie de l'i vresse) soulageait Bacchus. fait aussi apparaître. L'azur céleste du bonnet d'Athys le Phrygien ou de la calotte des cieux. fut délaissé pour la couleur pourprée (rouge et violette) donnée par Apollon. Suivant cette acception mythique l'auteur de l'Apoca lypse ajustée à ce christianisme. téte. vêtu 1 Vitalis aura. au lion de l'éminence solaire : les prélats re çurent la pourpre violette du soleil printanier à l'agneau pasteur ou bélier . Elle fut portée par un Satyre. ou changé lui-même en vin '. acceptait la haste croisée de ce Dieu sauveur et li bérateur. devint le thyrse (à pomme de pin) du Dieu du vin. changeait en vin l'eau d'Aquarius et d'Hébé. Ganymeda oinochoos (Paus. rouge des feux du solstice qui brûlent et dessèchent. dit l'empereur Julien. et que Plutarque appelle l'animal solaire. au solstice d'été. III. Vitœ liberioris iter (Ov. était celui du Galiléen Judas et de ses socialistes nazaréens . n'est plus que le thyrse de l'intempé rance. Celui qui bouleversa l'ordre social et le menace encore sous ce labarum de couleur lie de vin arboré aujourd'hui dans les cabarets des réformateurs de la morale pubhque.. jette le feu sur la terre.). af fecté à l'élément du feu. à l'apogée de sa puissance. Le populus herculeus. patrie des âmes pures. rompt les liens de famille]. Dragons rouges au souffle empesté de Typhon.de rouge. ou Dys Paris. ou Athis changé en pin. c'est dans ce signe que le soleil. ini tié à ces mystères (Orat. L'arbre devie. xii. fut surmonté du bonnet rouge du Dew. ou le peuplier consacré à Hercule. paré du pileus de l'affranchissement. Christusest Leo (Apoc. xix. arborem vitœ conscendens. celui qui (ch. Luc) apporte la guerre. le Christ qu'il appelle le lion. de l'Evangile. attribué à S. de la liberté en démence. emblème de l'élévation de l'âme vers les deux. corrupteurdelalumière céleste.). . et qu'il répandait le plus de lumières sur ses blasphémateurs. L'arbre de liberté aérienne. ce Christ. arbre du peuple prenant son essor vers la région éthérée. Le bonnet rouge est 7 . éteiè consacré au soleil (dit Theon). coiffé du bonnet aviné de Bacchus. Bacchus pre nait sa forme pour combattre les détracteurs de son culte. d'Ahriman. de l'ivresse de la liberté. animal igné. v). deTyphonetdu Dragon. 5 et 13). signes de la dégradation de l'homme. Sidus Bacchi (au méridien supérieur). Mens situera. (Vida. et qui ne figureraient qu'à l'état de fictions dans l'Evangile du Sauveur.86 le symbole de fraternité des communistes au sang de Bacchus. ainsi que le bonnet azuré semé d'étoiles. d'Athys répandant au sein des ténèbres la lumière de la raison. celui de l'union fraternelle! Qu'il soit le sym bole de la vraie liberté. Bac-Choèn. d'Athis et de Mithra. ou celle de l'ivro gnerie. la substance éthérée. le salut du pauvre. épouvantail de la raison . Elle aurait reçu le pouvoir d'opérer ces grands miracles tentés par la secte des Nazaréens. chef de l'harmonie. dona). Proscrivons ce symbole de destruction . était commun aux bacchantes et à ces chrétiens : Cùm mane sacerdos sinceram cererem et lenœum libat ho norer». dont la Mère divine. la République démocratique et so ciale promet de l'accomplir pour tous. comme celui de l'air libre.) '. ornait la tête de l'arbre de vie (le pin toujours vert). le fléau du peuple. iv). missa (liba. Elle annonce : la délivrance des captifs et des possédés (Saint Luc. Le sacrifice (libamen) de la messe. Ce que les légendes mensongères d'Eleuthère et de Li ber. ou celle d'Athys. Puisse la France réunir tous ses enfants sous un même bonnet. la loi suprême. dont le vin eucharistique n'est lui-même qu'une assimilation dans les communions chrétienne et mithriaque. Jésous de Nazareth. Christ. qui ne rappelle qu'une image d'incendie et de sang. coiffés du bonnet éthéré. principe de pureté et du libre arbitre ! Qu'il ne retrace que la sé rénité du ciel . la consolation des af1 C'est sans doute d'après ces principes qu'un abbé démocrate pré tend boire dans la coupe de Silène la liberté qu'on ne lui sert qu'à petits verres. . ch. ne réa lisaient qu'au bénéfice et pour la plus grande gloire des inté ressés à leur croyance. elle chasse les esprits immondes. convertit les péagers. suivant l'Evangile annoncé aux pauvres (Saint Math. . ramène à la vie ceux déjà en proie à la corruption . 32). s'ils veulent éviter le sort d'Ananie et Saphire. Les riches. l'égalité entre le maître et le serviteur (Math. .09 fligès. Ap. On verra moins de paralytiques. ressuscite les morts (en les rappelant à une existence de liberté) . purifie les lépreux. ier). multiplie les aliments au-delà des besoins de la foule affamée . Tout était en commun. elle rend la parole aux muets. .. appelle à elle les enfants que n'a pas at teints la dépravation de leurs pères. elle reçoit les pécheurs à la repentance. elle guérit toutes sortes de langueurs et d'infirmités parmi le peuple . x) . xi). la vue aux aveugles. donneront volontairement à l'indigence le superflu qui les énerve.. les banquiers et au tres gens de mauvaise vie. l'ouïe aux sourds. l'abaissement des grands et l'élévation des petits (Saint Luc. et ils jouiront des félicités célestes. Nul ne pouvait dire d'aucune chose qu'il possédait qu'elle fût à lui (Act. où véritablement aussi les pre miers seront les derniers. iv. dans le sein du communisme nazaréen. . JUDAÏSME ET SA REVÉLATIOK. . on HISTOIRE ALLÉGORIQUE DU GIËL ET DE SON PEUPLE. . un législateur. La bien venue d'Abraham en Egypte n'est elle-même que l'accueil qu'auraient reçu dans ce pays les doctrines indo-chaldéennes. Elle comprend les trois principaux systèmes religieux auxquels furent assujétis les peuples de la Judée .Israélites . fils d'Israël-Saiurne (suivant Sanchoniaton). et contemporaine d'Abraham (dit S. Livre des livres. primitivement consacrée à Jeoud ou Joudev. aux temps de domination de Shemiramis l'ancienne. Moyse . et appliquées à un peuple d'Hébreux . En contact avec l'Inde. Au gustin).Judéens . ou recueil de traditions prises à diverses sources. de hesostris et de Cyrus. après avoir. A l'époque de Sesostris. Sémiramis aurait importé le Brahmisme qui sacrifie selon l'ordre du Melc-Ised-Ackè (souverain juge. Mouse ou Mosis . lui et ses serviteurs. la Bible est.SOMMAIRE DE LA BIBLE. Wishnou Is'ackè). sous les noms de personnages fictifs et les formes du langage figuré des Orientaux. l'exposé chronologique de toutes les supersti tions introduites dans la Syrie-Palestine . par les maîtres successifs du pays. expulsé le culte syrien. disent les historiens. sa seule révé lation véritable. dont les Judéens furent les héritiers tardifs de ses doctrines. Alternatives de ces doctrines. et à ses plus antiques traditions. en traversant le désert. Yor de sa sagesse . Augustin). au temps de la lutte des puissances rivales de l'Egypte et de l'Assyrie (Ere de Nabonassar). dans la multiplicité des mythes et des traditions qu'elle renferme. l'un des plus beaux mo numents de l'esprit humain. apporte. de précieux enseignements sur les origines théogoniques et ethno graphiques du Monde ancien. Mouthis (égypt. où ressort. selon Zoro-èsdre. la science sacrée de l'Egypte . La Bible. et le désordre du jargon polyglotte des Scoliastes de différentes époques. Malgré l'obscurité du style mystique dont se sert l'Hiérophante. emprunté par ordre de Dieu (suiv. amassé dans un sanctuaire initié aux sciences mystérieuses de l'Orient. cette émanation divine. modifiées du Brahmisme et du sabeîsme chaldéen. dans ses parties p. un admirable tableau des Temps anciens . Ce Dieu de Cyrus et des Juifs (liv.104 (grec).). ainsi vue. . le nouveau prophète . on pourra reconnaître sous la crasse judaïque qui le re couvre.-. d'Esdra). Cette grande page d'histoire nous offre en outre. l'or de la sagesse des Nations. est.pales. Enfin. pour achever leur délivrance du joug religieux des Chaldéens ou de Babylone. fut apporté par Zoro (Babel) Esdra-Néemie. encore S. envoyé par Artaxerxes chez les Judéens. sans contredit. adoption du Dieu de Cyrus ou du Jupiter-ciel des Perses. Paul ( I Corinth. ch. seule agréée de la Divinité.. Tout cela est allégorique. jamais constitué en corps politique. Je reconnais qu'elles renferment des « Mystères dans le sens caché sous l'écorce de la « lettre.. s'interpose comme une nation sainte. 4. Enfants d'Abraham. B. 1 Abraham le père céleste (Uranus de Ur. . 1. ) « Les Ecritures saintes me paraissaient ridicules. la terrestre.. x.) Abraham se subdivise (comme les deux hémi sphères du ciel) en enfants de lumière. sans origine connus. 48. suivant l'acception des Orientaux 1 . écrites dans la Bible. ■. et aux Corinth. par Isaac. JUDAÏSME ET SA RÉVÉLATION.. « absurdes. l'égarement. sa capitale est un Temple. Augustin. 4). dans le sein du quel se réunit mystiquement la communauté judaïque appelée à former une assemblée de peuples et un royaume de sacrificateurs (Gen. Conf. hist. v. fils de la femme libre. Peuple de prêtres et d'adhérents. ) g yr Un peuple sans nom.. l'esclave. « Toutes ces choses.) Selon saint Paul (ib. vi.CHAPITRE III. et en hérétiques par le fils d'Agar. étaient des figures! » S. liv. ou l'Urée). écrit saint Paul (aux Galat. son état est partout et nulle part . .) La première condition de l'admission dans la fraternité judseenne est le renoncement aux affections de famille et de patrie (Tacite. ch. sans patrie. ch. » (S. ch. dit saint Augustin. eussent déjà fondé leur astronomie et basé sur cette science (fruit de longues observations) cette Babel ou édifice . Juifs. Cependant toute la théologie de cette caste priviligiée est fondée sur celle des cultes précédents. Israélites. du nom de Jeoud. ces sectaires s'annoncent comme les confidents de Dieu et les dépositaires de ses décrets éternels. suivant le rit du Jupiter-Ciel (des Perses) . ne sont que la répétition d'ensei gnements étrangers . le Saturne des Syriens . ou abreuvés de l'esprit. l'Église chrétienne s'en tenait au sens matériel sur lequel elle est fondée. c'est naturellement chez les nations savantes avec lesquelles il a eu des rapports qu'il en faut chercher l'origine. Qui donc pourrait croire qu'au sortir de l'arche. ne sont pas moins dégradantes de 1 Quand un ouvrage de science se trouve chez un peuple ignorant.106 Hebreii. (Dupuis. dont la Grèce vante la science. Jeoudaéens. descendus d'Israel. le fils de ce Saturne.) Les Perses. et l'obscurité qui enveloppe ses récits ne se dissipe que par la clarté répandue par les initiateurs *. n'apparaissent que sous les diverses acceptions des imitateurs. les légendes sacrées appliquées aux héros d'une nationalité judaïque. Voltaire ne les a couverts de ridicule que parce qu'il n'en recher chait pas le sens intime et rationnel . les arts et la magnifi cence. par nécessité. et que. les Chaldéens.) Les récits de la Bible ne seraient qu'absurdes s'ils ne cachaient sous l'écorce de la lettre un enseignement mystérieux. Les tradi tions qu'elle s'approprie. Eux seuls en ont reçu la mission de gouverner la Terre. dis ciples des Brahmes de l'Inde. Ses doctrines subversives d'une plus saine morale. ne tenaient pas plus de la Judée ces avantages qu'ils n'en avaient reçu le dieu de Cyrus envoyé aux Juifs par Artaxerxès (Esdr. sectateurs du culte de Jeove ou Jovis. ou de vouer à l'extermination quiconque ne se sou mettrait pas à sa volonté suprême. et le pouvoir d'in terdire. Que de milliers de siècles n'a-t-il pas fallu (depuis le dernier bouleversement de notre globe) pour que les ' eaux de leurs sources. les maîtres de la terre. terrassant. trouvait l'Êgypte. colossal de leur religion? Était-ce bien un personnage du nom d'Abra ham qui. Le monde n'a-t-il que six mille ans d'existence? Depuis deux mille les cataractes du Nil. les Juifs (Jouvii. fille de l'Éthiopie. recrutés contre elle-même.107 la raison humaine. l'un par l'autre. les puissants rois de Syrie et d'Egypte . du Rhin. que par l'immensité des résultats et leur permanence. d'abord épanchées sur les terres. ainsi que l'attestent ses monu ments. Rien n'est capable d'arrêter ces séides de la théocratie judaïque. le monde qui les repousse. eux aussi les Parias de la civilisation. pieds et poings liés. Rientôt. à leurs fanatiques héritiers. À l'exemple des Romains qui les tirèrent du néant. sortis. filii Jovis) entreprennent de conquérir à leurs principes et soumettre à leur joug. se demandent encore. d'où sortaient ces terribles conquérants. qu'un signe indélébile pousse en avant sans possibilité de retour. du Rhône. se soient creusé dans le roc et le granit le lit qui les encaisse si profondé ment. triomphe non moins étonnant par la faiblesse et l'impureté des moyens . après un long abrutissement et quinze siècles d'esclavage. etc. . puis se substituant eux-mêmes aux Romains. au plus haut degré de la splendeur.. qu'elles sont injurieuses pour la Divi nité dont elle les dit émanées. comme ces fils de Mars. à trois siècles du déluge. n'ont pas varié sensi blement sous la force du courant. Les nations asservies qu'ils livrèrent. ils obtiennent un triomphe dont l'éclat surpasse tout ce que l'histoire rap porte des plus illustres dominateurs . de la fange des sociétés. suivant l'extension donnée par un interprète illuminé. * La dénomination A'Hebreii. Tune aperiebai men tes! Ce breuvage enivrant des prophètes et du Zoro Esdréen Esdras. ou d'inspirés . car on lit dans le psaume 22. attribué au Bouc marin (azein). opposé et soutenu par 1 Balshames. que chaque peuplade revendiquait pour son auteur particulier. Juifs. On voit ordinaire ment le sacerdoce de Jérusalem. seigneur du ciel. pouvaient naître même des pierres. fut commun aux Joudaeens . Joudaéens. le législateur).). Cependant . tonnent contre ce genre d'inspiration du bon épicurien silène des ivrognes de Sychem et d'Ephraïm (Eisaï). que ce breuvage qui enivre est excellent. étaient primitive ment les sectateurs du culte rendu par ceux de Samarie au Jupiter-Ciel (Chaldeo-Pers. à la filiation du Brahama. était VArchi-Bheus. prêtre du Seigneur du Ciel. Israélites. à leur Dev-idè. des prophètes Hiero-solymites (portant des noms graïsés comme celui de leur sanctuaire hiero). comme Adonis le Seigneur. selon le prophète Osée. grand pontife '. Ces hebreii ou inspirés. Baal était le premier nom de Jehovè. le père (mystique) des Arabes Sabœns. qui prédit qu'on l'appellerait encore Jeshi-époux. La secte juive de Jérusalem. par métaphore ou parce qu'ils étaient étrangers à ce nom. des Syro-Phéniciens. comme contrepoids d'une influence favorable aux rois de Syrie. hostile dès son principe à celle du Bal Shames de Shamarie 2. par l'œnomantie des Perses. suivant Sancboniaton cité par Pbilon et Berose (en Polyhistor). créateur de toutes choses. Dagon-Vsoûs aux formes de Satyre (Mendès i moùthis. Potidès avait déjà remplacé Phàteidès. appartient spécialement aux Samaritains. aurait été instituée sous le protectorat de l'Egypte. Silène l'jEgipan qui (iaccho heslerno) expliquait la Genèse du Pentateuque samaritain. dont le Shèmbalah.Î08 Les fils du Ciel ou d'Abraham. . compagnon de Venus-Shamaria. Noë viticole fut le Nous de l'inspiration hebreïque. Balshèmes. désignait aussi le soleil . s'efforcer de substituer son action à celle de ses rivaux sur des peuples tour à tour sujets de ces empires.109 ceux de l'Egypte. (Voir note Ire à la fin du chapitre. son alliée. Jérusalem ne rêvait pas moins que ressusciter à son profit la théocratie chaldéenne. Victorieuse de Samarie qu'elle renversait par les armes des Arabes-cabyles ses voisins.) Un concours de circonstances que favorisaient encore la décadence rapide de ces puissances rivales. ou collection de légendes traditionnelles du pays. Jérusalem ne convoitait pas moins les dé pouilles de son ennemie. Mais quels que fussent 1 Écrite en caractères étrangers. dans le but d'établir la préexistence d'une Jérusalem de Joudah et son antique suprématie sur la Syrie-Palestine '. en Abraham. cette prodigieuse histoire. . mais pleine d'une audace qu'irritaient la gloire de Samaiïe. par l'intervention romaine. la priorité et la vogue de son culte. fortifiée de l'affiliation de ces peuplades nombreuses et de leur adhésion à ses principes. dont elle payait les ser vices sur cette opulente proie offerte à leur commune rapa cité . fut le commencement de la fortune de cette secte arabe. faible alors. ne se mon trait avide de recueillir la riche succession d'Alexandre. dans un argot tachygraphié. que Rome. à l'u sage des factieux et des imposteurs. sur le modèle de la République de Platon. et l'appui que la politique des Romains prêtait ouvertement aux ennemis des Seleucides. C'est alors qu'elle préparait dans l'ombre du sanctuaire. puis tributaires des deux en même temps. si le colosse romain ne lui permettait pas encore d'aspirer aux hautes destinées que d'autres événements réservaient à ses dignes fils. appliquées à un peuple de Joudaéens. 110 le succès de ses violences et toute l'astuce de ses Rabbins. xv. Josephe. et qu'il n'aurait été écrit qu'après ce prétendu retour de Babylone. à l'accaparement des plus splendides renommées. est celui de Jeoud-Joudev. Jéru salem fut longtemps encore réduite au second rôle dans les envahissements du Judaïsme. pour consommer la ruine de son aînée. et jouir du mono pole de l'autorité. comme celui de Judah le Macbabée. Les seules inscriptions hébraïques découvertes. dit que ce nom de Joudée ne fut donné au territoire de Jérusalem qu'après le retour de Babylone. et (ch. qui proclament l'ancienneté de son existence. Si le prêtre historien des Juifs. on y donne à Jebous le nom hybride grec de Hierosolym. partie de l'Idumée. . L'usurpation des droits de Samarie n'est pas seulement un fait attesté par l'histoire et par la Bible. 63) : Les Jebusiens ont demeuré jusqu'à ce jour à Jérusa lem avec les enfants de Joudah On est au moins forcé de convenir qu'il n'est pas l'œuvre de ce Josué. sont toutes en Samaritain. encore. si . Jérusalem ne put empêcher Samarie de renaître de ses cendres : Elle en sortit plus puissante et avec une autorité qu'on ne lui enleva qu'au temps de la réforme du Christia nisme. On lit dans ce livre : Josué détruisit tout dans Israël et dans Joudah . c'est qu'avec la plupart de ceux de sa secte. et il n'est pas jusqu'aux efforts tentés par leurs écrivains. n'était pas même un nom de peuple dans la Syrie-Palestine Elle est encore reprochée aux spoliateurs par leurs propres sectaires . il ne reconnaissait pas l'authenticité du livre de Josué. quand la Joudaée. préludant par cette viola tion des prérogatives d'une caste. qui ne témoignent de l'imposture de ces plagiaires de race arabe. fils de Saturne Syrien (Israel). de la sacrificature et des dîmes. quand il fallut établir l'ordre dans le désordre 1 Le nom de Joudée (Jeoudée). qui posuit in sole tabernaculum suum ! Ces expressions relevées par l'Évangile chrétien pour établir la possibilité de son Seigneur. auteur de la secte des Nazaréens. n'est pas un être supposé comme le Galiléen Nazarethéen qu'on fait naître en Judée. dit aussi St-Paul (aux Thessaloniciens). le Dzevidé des Cretois et des monts de Joudah-Almelek '. s'appliquaient à Jehoud ou Joudev. le nazaréen Simon-Sadoc et le chef des Gnostiques Simon. le 84». Le galiléen Judah. Nous nous rangerions préférablement à l'avis des sages répro bateurs des uns et des autres. eurent une célébrité moins contestable que l'existence de leur pseudonyme Simon Bar jounah (fils de la Colombe). Si celui-ci a réellement dé■ On lit dans un psaume à Davide (Aav-iSïi) : Dixit Dominus Domino meo Sol est Dominus meus'. disait un autre. la grande vertu. les pères du Christianisme. nous ne voudrions pas décider. . et. de Samarie. le réformateur platonicien. C'est aux mythologues qu'il appartient de décider si le royaume d'Israël ou de Saturne. dans la grotte du Christ Adonis. C'est elle qui donna nais sance aux premières et les plus savantes sectes chrétiennes . de Gamala. . ne parvint pas même à faire disparaître celle de l'initiative de Samarie. qui effaça tant de traces de son usurpation. Par respect pour la majesté divine. avec l'évangéliste Jean. que le salut vient des Juifs de Jérusalem plutôt que de ceux de la Samarie. . Si les Juifs n'admettaient qu'un Dieu très haut. est plus ancien que celui de son fils Jeoud de Joudah.m qu'elles enfantèrent. Anax-arete. Et celui-ci. quoiqu'on ait fait dire à Jean. de ces ennemis de tous les hommes. aux deux époques assignées par Joseph à la naissance de cette secte. en croyant comme eux qu'il ne pouvait provenir rien de bon. 45) met Jeoud dans la tribu de Dan. Jeoud. el le Jupiter Damaste. en la montagne. Yes. Le livre de Josué (ch. et Ju piter inferus. Dzev Ida.Ciel. à Adonis. du marais Seïr-bone. Zeus hypsitos. Joudev. A ces douze tribus de la sphère. fils d'Israël. Tzan le Justicier. (Aedon. Jouda-Melek au Casjou. xix. Telle était la Terre-Sainte. (hémisphère) du midi. selon l'opinion la plus commune. Asmon (l'unique) des Asmonéens. refuge de Typhon. à Apollon-Jesous. calquée sur celle d'Uranus ou d'Abraham. depuis Israël. reconnaître qu'ils ne sont qu'un seul Saturne générateur et destructeur. Saevus).112 trône son père. Edum le roux. Dionyse. mourait comme Tzan. des douze mois qu'engendre le chef du temps (Israël) ou Jacoub. présidaient les douze divinités que les Grecs empruntèrent aussi aux Egyptiens. ou divi sions de la sphère zodiacale. mesureur de la lumière. un même Jupiter. jusqu'au Titan Edum (Edori) prince d'Idumée ou de la Basse. Seva. Jupiter altissimus. Zeus Chthonios : Le chef des astres. peuple de Dieu (dit Ovide). en Crète et au mont de Joudah. à Dionyse. et distribués en douze maisons. Jupiter de l'Ida. et vulgairement au génie solaire. Les tribus d'Israël et de son fils Jeoudah n'ont jamais existé autrement en Syrie. enfants d'Israël. la métropole. v. personnifiant l'un et l'autre hémisphère de Bel. C'était sous les bannières de ces douze chefs subalternes que les sectes indienne et persanne rangeaient toutes les étoiles qui composaient la milice céleste. . ou s'il a régné en même temps : ou bien. multipliés comme les étoiles.Syrie . Jou-zophas. Stygien. etc. roi de Damas. et sous le patronage desquelles les Anciens partageaient leurs circonscriptions territoriales. du Casjou supérieur. à Balshames. olympien. 113 Les initiés à la science des mythes et au langage figuré des Orientaux. 8 . et celle qui distingue ceux-ci d'Edom-esav (Typhon) le roux. dont l'histoire ne parle pas. Jupiter Stator. il commandait aux deux Jupiter des hémisphères. pour les Romains.) Le chef suprême. Titan (Edon) céda son droit d'ainesse pour complaire h sa mère Rhée. com pagne d'Hamon. le stabiliteur. d'après les in formations de Justin (L. le Saturne des Syriens. Saturne. Rémus commandait à six signes (représentés par six vautours). sur le Palatin. ou qui luitenait le talon. devenu ainsi Israël (chef céleste). cédant son droit d'ai nesse à Jacob. et le Saturne à qui. (Basilée la souveraine) . suivant les traditions de Sanchoniaton. selon la fable. Tolè. le pondéra teur. Capitolin. son inférieur. Il fut.). pour se conformer également au désir de sa mère Rhée-beca (la nourricière). 36). Romulus le déposséda comme chef des douze (figu rés par les douze vautours du Temps). le chef du Temps. qui tient la balance d'équilibre. 1 Suivant la division astrologique de la sphère en deux moitiés. détermineront les points de ressemblance qui peuvent exister entre cet Israël Damascene (souverain) et les Israël dont l'un était roi de Damas. et un autre. le Saturne présidant à sa marche dans les douze signes qu'il parcourt. rapportées par Eusèbe (Prép. et a l'Avantin (Jovi Elicio). Ils déci deront si les histoires des uns et des autres sont plus au thentiques que celle des jumeaux Osiris et Typhon le roux. Ils pourront aussi fixer la différence qu'il y aurait entre cet Israël. ou celle encore des jumeaux enfants de Réa-Sylvia (la vierge Libyque). év. fils d'Ammon-Rha et de Rhée. un autre. qui aurait été père de douze tribus de Juifs en Syrie. supé rieure et inférieure . (Voir à la fin du volume Janus des Romains. Areios de mars '. Statcr. Suivant saint Augustin . Jacob est de même qu'Abel . (Conf.. était liguré par Saevàh Saturne. le titan Eurysthée (tartareos eurys) au solstice d'hiver. etc. insensé. Saevus. le roux. chez Janus du capricorne. belle à voir. fut le Saturne descendu au pôle austral. comme les maîtresses de Jupiter. selon que l'un ou l'autre présidait à la marche du temps 2. 9. Zhol. Savel. toujours armé de sa hallebarde (Zanclè) . 1 Ainsi était le Temps. Dzev-idè. Rachel.) 2 C'est sur ce patron qu'a été calquée la légende du héros du néochristianisme . que celles-ci ne sont également que les représen tants des deux hémi-sphères. le Janus porte clefs du . du sommet du Ciel. et au pôle surbaissé Leia (Alia. ne sont. chef suprême). à tête de crocodile. que des images de conjonctions astronomiques.114 On pourrait croire cependant. Neptalia) aux yeux glauques de la déesse marine. des signes inférieurs. des Orientaux. reine céleste. diurne et nocturne. Daoud. l'HermApollon ou Hermeracle des Gentils. maisons de Saturne. Saint Paul (du 29 juin) l'emporte sur le prince des douze. phacos de lentilles et taché de rousseur. Edum. et dont les concu bines. premier né du Dieu fort (Sthenelus). au pôle austral. edax). de vautour. du Temps (maitrisé par Samuel. son ministre . selon qu'on fixait à l'un ou à l'autre le départ du temps et des mouvements célestes Tel devait être le chef de la sphère étoilée. doubles de ces déités. l'image de la lumière céleste . et son rival. l'harmonieux. au lever de Sirius. Edôm-Ësaû est le judaïsme entaché des superstitions égyptiennes. et Davide. siégeant aux deux points solsticiaux. Le caractère destructeur. générateur et destructeur : Saûl. vu. Israël uni à ses deux moitiés. Aphrodite . d'après l'accord qui existe entre les personnifications du Ciel dans tous les mythes. Tels étaient encore Hercule-Chronos. par Typhon le roux. Edon le sensuel. Venilia. le mangeur {phagos. peau (ou étoiles. Minerve Pellac et Caprotine. to pan) au solstice du Capricorne. c'était la chèvre aux cornes d'or ou de lumière. principe de la puissance du Jupiter Âegius.) 1 On représentait encore Jupiter crescens et conservator. Nous ne saurions autrement comprendre que le pa triarche Jacoub eût eu besoin de se couvrir d'une peau de Temps. (V. de Bacchus et de Juda) et qu'à son passage dans ce signe de sa force.US C'est ainsi qu'Hercule commençait sa carrière au Lion (astre de Jupiter. père de Bacchus-Caprius '. Stator. Eriphos. lin de la 2' partie. point de retour de la lumière. chef du Temps el de l'année. praesepe Jovis. au pôle surbaissé. De même. le dauphin Simon Ou pôle austral. pilote de la barque solaire. fille d'Olène ou de Pan (to olon. . comme Junon Lanuvienne. au solstice d'été. l'hospitalier (euxéin). Haedus. et par la Chèvre de son aegide. avec les at tributs de la chèvre printanière de ce point d'équinoxe du phaéton (départ d'année) . dont Rome célébrait la fête au point tropique du Cancer. il se revêtait de sa peau (ses étoiles). C'est par une semblable fiction que Jupiter. était représenté aux deux hémisphères. était représentée sur le Bouc marin (azéin). nourri par les Nymphes de Crète (Moera crataea) Themisto. ou couvert de l'aegide. dont il recevait encore les formes de Satyre (chez Antiope) et les noms de Caprins et de Subterraneus. héros du christianisme. etc. stabiliteur des solstices. au vingt-cinquième degré du Capricorne. Aega. Jupiter nascens au domicile affecté à son père Saturne. du Bouc aquatique (Aesaû. et hippocéphale (de Pégase). C'est par ces fictions astronomiques que Dionyse était fils d'Hamon et de la vierge libyque Hamalthée. l'Ourse placée sur la Crèche. que Cérès était appelée Lanigère. ne chèvre. du tropique du Ca pricorne. Saturne reçu chez Janus de la porte australe. C'est évidemment de cette façon. sa lumière et sa sa gesse). ou les troupeaux du Thessalien (maritime) Admetes. recevait les oreilles de l'âne récalcitrant du solstice du Cancer rétrograde 1. le chef du ciel des astres. fils de Brahama et de Saras-vati (des Ind. (le soleil du rêve de Joseph. De même qu'au tropique opposé (meta heliou). chez les Grecs. Ruben (tête du fleuve du Temps) qui se précipite comme de * Des planisphères anciens y figuraient seulement les oreilles de cet animal reculant. et d'Admete. comme le Devacke ou Is'acka. C'est en core de cette sorte qu'Apollon dépouillait de ses attributs le satyre Marsyas (Marsus. Isaacke qui. avait le gouvernement du monde. au Cancer) . et changer l'ordre établi par le chef de l'harmonie des sphères. Midas. pour avoir renvoyé le prince de l'har monie k l'école de Pan du Capricorne. qui. et qu'ils gardaient les phoques de Neptune-Damasfe. exilé de son pays j^le sommet du Ciel). C'est également à ce Capernaum que Judas Iscarioth (eis Kariang. ou qui n'est plus prophète chez les siens. en Shamarie. fait descendre son seigneur et la lumière du monde. ainsi qu'Hercule et le chef du Temps. pour ressembler à Esaii.). que le Dieu de l'har monie. mersus). joueur de flûte oblique (de la rétrogradation solaire). fait rebrousser che min au génie de la lumière. fille d'Eurysthée (des profondeurs). Jacob-Israël ôte la prééminence au signedu Verseau. ad metas solis du solstice d'hiver. comme le cancer lui-même. était exilé de l'hémisphère céleste. m . Conformément au système égyptien. et le Droiturier (Dexturi. la pensée. puis brûlés par ordre d'Antiochus. le Lion (astre de Jupiter et de Bacchus). le jugement (de l'Éternel). suivant la réforme de Zoroastre). Josué. le Penta teuque peut-il être attribué exclusivement au prédécesseur de Josué '? On ne saurait en concéder l'initiative à l'auteur du Thorah des Juifs. lors de l'invention de l'astro logie. il n'est pas moins difficile d'apprécier le degré d'antiquité des livres du Pentateuque. est. Otiris. puis encore commentés dans les interpolations qui interrompent le récit. chez les Egyptiens. Christus Léo. Tsoroaster (T'aschter) Moscho (bouvillon) des Sidoniens. père de la lumière. soit qu'on considère ce Moïse aux ' Jesus-Jesuah-Jësion (le génie du bélier). par l'effet de la rétrograda tion du soleil d'un signe à un autre (après 2151 ans). de Regulus. 61s de IVun . si souvent recomposés et modifiés . ou Moshé (des Arabes). le cœur du Lion en Chaldée. Composé d'après le livre des batailles du Seigneur (d'Ormusd contre Ahriman). au lever de Sirius. le successeur du Taureau céleste.117 Veau. en déna turant le sens de chaque phrase. D'après les considérations qui précèdent. (Gen. le commencement de sa force. ou des signes d'ascension de ce génie solaire. (Voir note IIe. . Il donne le rang suprême à Judah. Jëbus agabos des Hiero-solymites. 49). son premier né (premier mois). maître parfait. Cet astre prêtait ses formes aux chefs d'initiation : Dionyse bugene. et celui du respect qui leur est dû : De savoir quel est l'auteur de la révélation de ces livres tant de fois perdus et retrouvés. et celui du départ de l'année et de la période sothiaque (adopté par Meton) . à la fin de ce chapitre). ancien point culminant du soleil. Moche des Juifs. aussi à cornes lumineuses. de Dionyse. Mousès des Samaritains. oubliées ou inédites. le Bouc-Azima. en même temps que le Dieu de Cyrus et d'Artaxerxes.118 cornes lumineuses. Jébus.. l'Aegipan Silène. dit littéralement l'Esdra (zoro asdre) reproducteur des Ecritures. et les principes des Perses. l'ancien chef du temps. ni de lui faire honneur des révélations cé lestes que renferment les saintes écritures. comme l'auteur véritable de ces œuvres. le bouc hospitalier de Jupiter (duGarisim). Il est d'ailleurs trop manifeste que la Génèse. de Jérusalem. dont le judaïsme passait pour une secte. . mendès-i-mouthis. Xéin. soit qu'on voie en lui un autre ancien chef d'initiation. la Génèse). de sacrifier ou non le Bouc au Dionyse-bougène. n'est qu'une reproduction de la Cos mogonie des Indo-Chaldéens. aujourd'hui qu'on croit moins à l'astrologie. d'Attys. à la voix chevro tante. Babel (suivant les Juifs qui prennent la . comme promoteur. Il importe assez peu. des Sichimites. ou bégayant (suiv. que ces traditions s'y trouvent modifiées d'après les réformes du dernier Zoroastre. La confusion. à la naissance du Jour . etc. Aionarius. Il n'est plus possible de re garder l'un ou l'autre de ces emblèmes du Temps géné rateur et du principe de lumière. le plus ancien de ces livres. Chiteré ind. T'muis. qui est aussi celui des Juifs. le Taureau producteur de la lumière (d'Ormusd). ou l'ancien premier signe. alors qu'elles étaient en totalité perdues. introduits dans les provinces de leur empire. Pan à face lumineuse . au tropique du Capri corne. du mois Phar-mouthi égyptien. suivant Megasthène (en Eusèbe) et Cléarque (en Josèphe) . 419 cause pour l'effet 1) . en trois personnes venues ensemble et séparément de Babylone (ou des Chaldéens). ou du culte suivi par les Perses. le nouveau légis lateur. résument toute l'histoire de l'établissement du Judaïsme. qu'aurait été déposée primitivement l'Arche contenant le traité de l'alliance conclue entre les Hebreii-Israélites-Jeoudéens-Juifs. et d'une autorité moins récusable. Elle semble exprimée dans l'assemblage de Zoro babel Esdra. cette confusion qu'on remarque dans toutes leurs traditions d'emprunt. est plus ancien. celte Babel ruinée par la confusion du langage mythique des peuples dominateurs successifs de l'Asie. les livres attribués à l'un ou à l'autre). à Balah. (V. comme l'écbelle de Jacob rêvant la divinité à son sommet. où tout com mence pour eux. et Jeove. Il devient assez indifférent de savoir si c'est à Siloh. Néemie. par ses huit temples superposés. ou Joviens. d'une part. . ou en tout autre lieu de la Shamarie. plus authentique. de l'autre : si ce traité écrit en caractères et dans la langue des Phéni ciens étrangers aux déportés de la Babylonie. des lieux et des temps. se reproduit dans la réunion des noms. 1 Il ne faut pas confondre la tour de Bel avec l'édifice religieux de l'astronomie des Cbaldéens. à un siècle de distance. au Garizièm. le trône de Dieu qui se tenait au haut de l'échelle de Jacob. la gra dation des sept sphères célestes surmontées du ciel de Belus. et dont la fable des géants escalant le ciel est une imitation. selon Zoro Esdrah-Néemie. La tour de Bel représentait. Ces noms écrits suivant les formes et les acceptions helléniques de l'époque macédonienne. La disposition des huit enceintes d'Ecbalane offrait le même em blème dans les gradations et la diversité de couleurs affectées aux planètes. Chushè (en pers. compagne de Jupiter. est plus authentique que le jugement de Salomon. n'avaient peut-être pas encore inventé cet art de peindre la parole . rc« nard. » . et toi.12Ô que celui tachygraphié en lettres chaldéennes et dans un idiome inconnus des hierosolymites avant leur prétendu retour de Babylone. a « Toi . et celui tout contraire. Shembelus ou Bel Shames. as pris ce qu'on te demande.). de vérifier encore si l'arrêt pro noncé 'dans des circonstances impossibles) en faveur du culte de Jérusalem. et les Cuthéens d'Assyrie qui les remplacèrent. par notre grand fabuliste L'homme de sens avisera si l'œuvre de Mousè ou Moyse des Juifs méritait plus que les poèmes d'Homère d'anticiper sur l'usage de l'écriture alphabétique. ou s'il n'a pas été rendu en dernier ressort contre ces plagiaires. au commencement et à la fin de la domination persanne . tu te plains quoiqu'on ne t'ait rien pris. ou de Shembalah rapportée par les Hierosolymites. ces nouveaux colons pouvaient prendre à Pin exitu Israel de JEgypto l. et sans retour. auxquels on en fait honneur . Il importe tout aussi peu d'éclaircir les doutes sur l'anecdote d'un prêtre de Baal. ni quel autre intérêt que celui de l'astrologie. de la Samarie. loup. Il n'est pas même nécessaire de reehercher quels rap ports pouvaient exister entre les Israélites tous déportés. par l'un des Ptolémées (ou Philadelphe ou Philométor) protecteurs de Judah contre Israël. 1 Ce nom de Chushéens est celui de la Vierge céleste Sumbala. et à une époque où les Phéniciens . la grande Déesse de Samarie. allégué par les Shamaritains dans leurs chroniques. n'ont pas été multipliés ainsi que les étoiles du firma ment (Abraham ou Brahma. qui . s'offrant réciproquement comme garants de l'exactitude de faits • Il y a grande apparence que les fondateurs du culte de Jérusalem tenaient leur nom graïsé Asmonéens d'Asmon (l'unique). fondateurs d'une province de Judée. l'époux d'harmonie. le lyrique. l'unique. ou comme les fils de Deucalion. pour trans mettre ses enseignements à des peuples qui n'y eussent rien compris. princes) de Jérusalem. de l'emploi. la grande divinité de ces Arabes syriens. sous les Asmonéens. . Asmonos. Asmoun. dans les temps mythologi ques. l'accord de la réunion ou de la synagogue . pour les plus anciens temps. premiers nashi (anaces. Monos es Mon (le seul). depuis Josué jusqu'aux Machabées. Adonaï. un Moyse étranger à la Phénicie et à l'Assyrie eût employé l'écriture de l'une ou de l'autre. l'époux. aux noces de l'agneau.àface bleu céleste). et si ces enfants d'Israel. Il ne s'étonnera pas peu de la conformité des locutions et de leurs acceptions. suivant le prophète Osée. C'est le synonyme d'Adonis. à seize siècles de distance. ou de Vénus. de dénominations ethnographiques et d'emblèmes mythiques donnés successivement par tous les dominateurs de la Sy rie Palestine. suivant l'expression de saint Paul et celle de Jean-Baptiste (en saint Luc). 1 11 jugera de la force numérique des Joudaéens. la plu part étran gers. époux de la lumière.121 si du moins. de Jeoud. le lien de l'Église ou de l'assemblée. l'âme de la nature . Il appréciera encore le degré de confiance que méritent les Livres des Rois et les Chroniques de Judah. Ouden-DaoudDzevidè. le même que Jeovê qui était anciennement Baal. n'est que de quelques centaines de combattants. qui ajoute qu'il s'appellerait eucore Eisbi ou Jeshi. se souscrivent mutuellement des lettres de change. quelle dif férence il y a entre eux et ces titres de créance produits par les escrocs. des nombres consacrés . qu'il n'est qu'une imitation des traditions mythiques de l'Orient . peuple auquel la Genèse emprunte la théorie de la création et du paradis terrestre . l'aveu des Scribes. et sur l'antiquité de leurs traditions . qu'on n'en trouvait aux synonymes de Restaut. ne trouvant crédit sur leur simple si gnature. sous leurs divers noms. l'impossibilité pour un canton de la Syrie Palestine d'oc cuper un rang politique dans les annales des peuples. l'homo généité de leur hiérarchie céleste. qui. et quand Damas en était constamment la métropole . que d'autres juifs n'acceptent que pour faire des dupes.122 qu'ils rapportent en des termes identiques et sans plus de détails aux renvois des uns aux autres. figurée par l'heptagramme de la divinité (Dieu et Aleïm). d'a près les plus récentes réformes. et ces adorateurs du Jupiter-ciel. que le culte de Jérusalem était celui des Perses. la preuve résultant du plus ancien de leurs livres. contemporainement aux grandes nations dont elle dépendait. des sym boles religieux. en archanges. par le chandelier des sept sphères . Et il se demandera quelle peut être la validité de ces témoignages simultanés . l'identité chez les Joudaeens coelicoles (Juven.. en Esdras. § H- Le silence de l'histoire sur la nationalité des Juifs . etc.). des rites. et de sa division en an ges. vénérées comme chacun de ses membres. de même que les soixante-dix anges ou disci ples principaux. ^es Éthiopiens représentaient Typhon sous Vimai/e du feu (Plin. équi valente à tu ne le sauras pas. par l'arbre à sept branches dont chacune se partage en dix sephiroths. pour tout autre. comme l'Eternel des Perses dans leurs Pyrés. qui il est? Celui-ci lui répond par l'inscrip tion d'un temple de la divinité chez les Égyptiens : Je suis guije suis (nul mortel ne lèvera le voile qui me couvre). selon Zoro-astre. eufin. par leurs mages. Bal Shamès. DesturMobed. comme au temps où Shiva descendit en colonne de feu sur le mont Tirouna-Maley. 732) qu'en son temps les Juifs sacrifiaient encore en la manière des Perses . et son image vue par Moyse dans le feu d'un buisson. Nous savons maintenant. par les apôtres du christianisme. l'ab' L'hôte de Ramah ou Samuel. interdit aux Juifs comme aux Perses. suivant leur maître parfait.). ce Dieu qui n'était pas Dieu. Hérod. 1. les at testations de Pline et de Diogène-Laërce. de sacriûer hors de la présence du mage. i. Ego sum qui sum! Parole sublime pour un enthousiaste mais. dans la Judée. qui forment les soixante-dix puissances de l'unité divine.) » Moïse demande à son Dieu métamorphosé en buisson m dent (sans cesser d'être partout). que le démon peut prendre toutes les formes. (Cf. Moïse lui-même n\ avait vu que du feu. et institua l'usage des pyrés. et. ajoutons .123 lumineuses . interprète céleste. suivant la révélation grecque de l'Evangile 2 .) de l'émanation céleste et leurs soixante-dix palmiers (mesureurs du Temps) . le témoignage de Strabon (p. les douze fontaines (Zo diac. le nom de l'Eternel des Perses . ce droiturier mentionné au Pentateuque 1 . 33. et longtemps après son institution . ou pyr-acanthe consacré au soleil . C'est . qu'ils étaient hé ritiers de la doctrine des mages Zoroesdréens. qui passa chez les Perses. feu toujours soigneusement entretenu chez les Juifs. ces livres avaient été présentés comme copies de ceux qui au raient été brûlés par ordre d'Antiochus.124 sence plus significative encore des noms patronymiques des héros de l'antiquité prétendue judaïque. et à Babylone d'Egypte . à On. i). supposent alors que le peuple de Dieu fut l'instituteur de ses maîtres. 1. Les apologistes de la Bible . aux régions glacées. Tout commence pour la Judée-Iduméenne à l'affran chissement de ce canton de la Syrie sous le protectorat de Rome. dans les livres d'Esdras et des Machabés (premiers écrits et derniers de la Bible]. tout. la ma jeure partie de leurs livres apocryphes. dit Bossuet. noms devenus si communs après l'époque de sa di vulgation . Rejetés comme supposés par leurs coreligionnaires les plus sincères. d'Es dras). et qu'il avait été recommandé à Esdras de ne point divulguer (iv liv. consacrée au culte du Jupiter as syrien. le judicieux historien n'en eût pas plus ce démon des Africains qui prévalut chez les chrétiens avec l'Église d'Afrique sur l'enfer des Esséniens. les sciences exactes ont fait justice de ces rêveries astrologiques. C'est principalement dans leur refuge en Egypte. en un mot. dit Macrobe (Sat. que les Hiero-Solymites de Judée rédigèrent sous l'impres sion de la haine qu'ils portaient aux rois syriens. Quoi qu'il en soit . n'avait garde de parler des Juifs (le peuple de Dieu) .. témoigne qu'il n'a pu exister de Pentatèuque judaïque avant l'établissement de la domi nation des Perses. Solyme ou Helïopolis (des Grecs). forcés de convenir de la concordance des doctrines persannes et judaïques. au chef-lieu de leur secte chaldeo-persanne. . Hérodote. en effet. eussent-ils déjà figuré sur la scène du monde. un pur esprit. constate. et en core qu'ils traitaient d'insensés les peuples qui élevaient des édifices pour renfermer un dieu. ou Isedech des Perses. Il ne semble pas même se douter qu'il y ait eu là un peuple hébreu. lux gentium. i. qu'Alexandre réta blit (Arr.. qu'il anéantit plusieurs fois et dont il devenait aussi souvent l'esclave. 1. remplissant le monde de sa lumière depuis Beer sheba. Néemie . qu'ils considéraient ces ou vrages de l'homme comme indignes de la divinité.' Hérodote avait parcouru la Syrie palestine et phénicienne avec une indicible avidité de connaître ses monuments et d'y recueillir les témoignages de son antique splendeur. et suivant les dispositions architec turales prescrites par Ataxerxès. suivant la révélation. ni statues aux dieux . contem porain d'Artaxerxès. israëlite ou joudaéen. armait jusqu'à quinze cent mille hommes contre une tribu arabe. Hérodote. Josedech. comme ils avaient pollué ceux de l'Egypte. la constellation septen . que les Persesne consacraient ni tem ples. à Babylone. pour recevoir l'Eternel (feu) son Dieu.as tenu compte . et représentaient sous des formes matérielles. m). Il no soupçonne seulement pas le règne tout resplendissant de celui de ses rois qui jetait le plus d'éclat sur la contrée. qu'un artiste ne mentionnerait la ridicule copie d'une œuvre dont il connaîtrait l'auteur : « Celui qui a bu du vin vieux dédaigne le nouveau » (saint Luc). On sait aussi que Xerxès avait détruit le célèbre temple de Belus . des Juifs. en des termes les plus affirmatifs (1. Ils renversèrent les tem ples et les statues de la Grèce. Il pouvait moins encore parler d'un temple bâti par ordre ou permission de Cyrus . dit le livre de (Zoro) Esdrah. 131). qui. Ce so leil de justice. Il fallait au moins trois ans. le Salomon juif fut le parfait modèle de Sesostris. pour en faire la conquête. Salomon. la copie eût été antérieure à l'original de 550 ans. subsistent encore aujourd'hui .). dieu de l'harmonie et le gou verneur de la terre (Bibl. mod. Josèphe ajouté les dons de prophétie et de l'art médical. où ils portent les stygmates de la lâcheté de ses habitants.126 trionale de Saturne (style pers. Les inscriptions gravées dans la pierre de ces fastueux édifices ap prennent qu'aucun Égyptien ne fut employé aux travaux de leur construction. Sabaïtique). Bossuet ne s'apercevait pas que. or. selon l'enseignement de Bossuet au Josias qu'il fa çonnait pour l'extermination des hérétiques.). A. était. et dit qu'il . dit Aelien. chez les Orientaux. au char du soleil. chez les orien taux. est pour lui comme s'il n'eût existé que dans le soleil. suivant sa propre chrono logie. fils de Dav-idè . dont l'empire est au niveau du ciel. soleil de justice. même dans la Syrie Palestine. image de Dieu sur la terre . Salomon ou Solymon. que possédait ce dieu. la sagesse des nations. La Bible seule parle des temples et palais de Salomon. Salomon y parvint en trois ans. Soliman. Cependant. Les Griffons (ou logogryphes ) gardiens de l'or et de la science des mystères étaient attelés. benDa oud. le seigneur des nations. Christ . vus par Hérodote en di verses contrées. roi des rois. dont tous les peuples étaient tribu taires et recherchaient à voir la face. On les consacra également à Apollon ( leur poétique interprète). Dans l'aveu glement de son zèle contre les Chananéens de son temps. et il fut un grand déchiffreur d'enigmes. jusque chez la reine du midi (Erythée. cette peinture persanne de l'Apollon grec. 1 • Les monuments du règne de Sésostris. dame de Philè. 1 Les Philaeslins étaient ainsi nommés du culte qu'ils rendaient aux cabires pataïques. suiv. Ile d'Egypte d'où l'on fait venir ce peuple navigateur. à la capitale de Cresus. Polybe. . Personne. ni les fragments de celle de Polybe. ne contiennent ce précieux do cument. Mais ni l'œuvre complète de l'historien des Juifs. alors. L'Église chrétienne n'eût pas apporté moins de soins à conserver une attestation favorable aux antiquités judaïques. celle des pentapoles des Philaestins. n'en a jamais découvert vestige de fondation. toutefois. on ne serait pas réduit à prendre pour la capitale de ce prétendu roi. Jos. (Voir la note IIIe). la même que Gadytis. si l'on pouvait en croire Jérémie. ! Josèphe promettait de rapporter le témoignage de Polybe sur la cé lébrité de Jérusalem. pour la grandeur. qu'Hérodote compare.et qui.) qu'A lexandre rétablit leur sacerdoce et leur demeure autour du temple de Bel à Babylone. n'y eut que ses esclaves (ou serviteurs du soleil) qui travaillèrent à ces merveilleuses constructions. et l'histoire assure que Nechao II battait les Syriens près de cette ville. ainsi nommé par les Joudaéens qui habitaient autour. et que Séleucus en établit au tour de celui qu'il fit construire à Séleucie. eût encore appartenu aux Philistins au temps où la Bible fait régner Josias. Gath. sous la protection d'un fort occupé par les maîtres du pays 2.127 S'il avait existé un royaume de Judah. qu'elle en mettait à effacer les preuves du contraire. Gathis (la sainte). une Jérusalem et un roi Josias. enfants de Phttaa-Thoré et d'Isis-Athor. C'est ainsi qu'Arrien et Pausanias disent des Chaldéens (prêtres. en parle comme d'un sanctuaire (hiereus). 1 L'histoire ne signale l'hierosolyme de Judée que trois siècles après celui d'Hérodote. son émule. pour Mélinome. » Cet aveu. publiée à la demande et par ordre d'un roi grec. de lait. palestine. en l'an 95 de l'ère chrétienne. donnée à cette terre toujours promise. dans les siècles passés.« Les Grecs. déjà au régime grec. iv). de vineuse. dominateurs du monde. . ne pouvaient parler de nous (les Joudaéens) .. dont le Deutéronome particu lièrement emprunte les traditions. doivent être reportées sur la Syrie Damascène. ne pouvaient pas nous connaître. de miel. sans commerce ni rapports avec les autres peuples (contre App. d'un Ptolemée. . parce qu'éloignés de la mer. S'il y avait eu. Josèphe. pays de miel. nous étions. dit Fl. une tra duction grecque de la Bible. 2 1 Les expressions excellente. ont pris Mèlonome. découlante de lait et de miel. dont les habitants ne sont occupée qu'à cultiver des terres très stériles. ou bien que leurs rabbins. l'historien des Juifs n'eût pas dit et répété alors que cette œuvre miraculeuse de septante inspirés (y compris les Cuthéens de la Samarie) ne concernait que les règles de l'institution judaïque ou sa législation. nous avertit encore qu'à tout autre s'appli quait l'épithète d'excellente. 1 Les auteurs grecs. pour les sacrifica teurs. qui jus tifie le peu de confiance qu'on accorde aux attestations grecques produites par cet historien de la caste sacerdotale des Joudéens. pâturage de moutons. pour l'édifica tion des croyants aux flottes d'un Salomon et d'un Josaphat. etc. écrit encore Josèphe. * C'est vraisemblablement cette règle de l'ordre judaïque qu'on a . quel intérêt pouvaient-ils prendre à notre pays sec et aride. 129 Josephe n'eût pas écrit, quand il publiait l'histoire de la révolte des peuples de la Judée : J'aurais pu dire quelle fût l'origine des Judaéens.... puis, alors qu'il se décidait à di vulguer leurs prétendues annales : Je veux faire connaître aux Grecs et aux Romains tout ce qui concerne notre nation.... J'ose assurer que nul autre que moi, soit Juif, soit étranger, n'aurait pu en donner une histoire si exacte ment écrite (fin de l'histoire ancienne). Fier de traditions qui illustraient la race sacerdotale, le sacrificateur Josèphe ne devait pas les laisser enfouies sous les ruines du Sanctuaire. Il ne pouvait non plus , re jeter les récits dont l'invraisemblance s'effacerait avec les traces des monuments accusateurs, dans l'inaccessible retranchement des desseins du Ciel, ce refuge de tous les imposteurs. Mais, quel que fut le respect du prêtre histo rien pour ces Saintes-Ecritures auxquelles il n'était plus permis de rien changer, ni ajouter, de par le Deutéronome, il lui semble indispensable de s'écarter de leur enseigne ment et de recourir à des récits étrangers. Il n'hésite pas à confondue avec l'œuvre de Moïse, ou de l'égyptien Mouthis, le légis lateur. La traduction bellénitique, ou en style de décadence, faitede la Bible, ne pouvait appartenir au beau siècle de Pbiladelphe. Un roi d'Egypte n'eut pas ouvert la bibliotbèque d'Alexandrie au code de l'immoralité et du régicide. On accrédita cette fable parce que nosévangélistes du iv« siècle sui virent cette version grecque pour la réforme de l'ancien christianisme; alors sans doute qu'on leur reprochait des falsifications pour la con cordance de ce nouveau Testament avec l'ancien. (Saint Augustin conf. 1. v et vu). En divulguant la Bible, saint Jérôme ne se serait pas per mis de faire des changements considérables à une œuvre réputée mi raculeuse. 9 130 corriger, changer même les textes de la révélation divine pour se rapprocher, sinon du vrai, au moins du possible, et expliquer comment, dans son opinion, la Nation judaïque n'a tiré son origine d'aucun autre peuple (c. Ap. prol.). Le nom de Moyse, Mousè, Moise (Dor. E(ol.), Mouthis, législateur sacré, donné à des chefs d'institutions religieuses, ne désignait rien de particulier pour les Juifs. D'ailleurs, il est dit, au livre attribué à cet inspiré : On n'a jamais sçu, jusqu'à ce jour, ce qu'il (l'auteur, Moyse) est devenu 1 ! La Bible représente ce fils d'Eam-ram, Moyse, l'intelli gence divine, uni à Saphora, la sapience, sous les traits du fils d'Hamon-ra, i-Mouthis, la loi suprême, figuré por tant sur sa tête deux tables de la loi, comme Osiris, aux cornes lumineuses ; Dionyse, Borneras et Oresbios, du Nysaï (ou Sinaï) d'Arabie; le Mochè, Moshe, législateur des Arabes, leur Bacchus Urothal-ben-Shemele, fils du ciel; Moscho (tauriforme) des Sydoniens. Ainsi que Bahgoë, le prophète, Bacchus Dionyse, Athys, Mysès (d'Orph.), Persée, etc., Moyse est exposé sur 1 Un autre inspiré, l'apôtre chrétien saint Jude, nous apprend que l'archange saint Michel ne permit jamais au diable de le faire retrou ver. Cependant l'Évangile nous assure que ce représentant de la sa gesse égyptienne concourut ou assista avec Hélie (le soleil) à la trans figuration d'un autre Seigneur ; mais par assimilation à ce Jesos (des Grecs), qui lui-même recommande au diable de ne point le découvrir. (Saint Marc, ch. 3.) Osarsyphe que Manethon (en Josephe) représente comme ce Moïse, était accompagné de Petè-saph, science sacrée; le Jo-saphe que Justin rapporte aux Syriens de Damas. C'est le synonyme de Saphora unie au Moïse juif. Saint Paul dit (IIe ép. Cor.) que Moïse n'est qu'une figure couverte du voile de la mysticité. 151 les eaux ; exilé et gardien de troupeaux au Sinaï, comme Apollon au Nysaï. Il porte le thyrse dont le Dionyseos se servit pour tirer de l'eau d'un rocher dans le désert; il détruit aussi les serpents qui lui sont opposés et fait une rude guerre aux détracteurs de son culte. Dionyse tra verse à pied sec un fleuve, Moyse laisse cet exploit à son successeur '. Il passe à travers la mer, parcourt l'Ara bie avec son cortége , qu'accompagne la bacchante Marie, dansant au son du tambourin. De même que ses devanciers Bacchus, Osiris, Thermouthis, aux cornes resplendissantes, Moyse, aux cornes lumineuses, grave au Sinaï (Nysa d'A rabie) ses lois sur deux stèles, ou tables de. pierre \ Sur sa route, du Sinaï à Damas, la ville célèbre par son vignoble, terre promise aux exploits du Dionyseos , Moyse reçoit de son fidèle compagaon Caleb, ou Sirius, Vastre d'-automne, Ampelos ou Viteus, au cep de vigne (dit Nonnus), cet admirable raisin (botrysj de Damas et de Bosrah (célèbre par ses Dionysiaques) , aux monts de Seïr ou de la canicule , qui couronnait de raisins Bacchus-Boutryx 3. 1 Josué, Jason ou Jesué (du bélier céleste) traverse le Jourdain à pied sec, en apportant en Judée les lois du Dionyseos ou du Moïse de Damas. * Diodore de Sicile parle des deux tables ou stèles qu'on voyait en core en son temps à Nysa d'Arabie. Mais elles étaient d'Osiris et de sa sœur Isis, remplacée ici, comme ailleurs, par Marie (sœur du Moïse). s Les monts Kelbéens, ou de Kaleb, habités par les Druses kelbéens, étaient encore appelés Hermon , Seïr, Sirion, synonyme de canicule, Kyonè-Nibah, Nibeken (le petit), Naboh (et sa vigne) des Nabathéens, du Liban. C'est là que Pausanias place les Hebraei au-dessus de la Jfudaée. _ 152 Le règne de Moyse devait finir comme ceux d'Osiris, Carpen-thorax , et de Dionyse Fructifère , Serapisés en automne, par les titans anguipèdes (de Borée), au coucher du taureau , et définitivement par la précession des équinoxes. Le Moyse du Thorah quitte le commandement de l'armée d'Israël chez les titans Emin, Rephaïm, Solymans ', et le transmet au nouveau conducteur (de la milice céleste), Jésus ou Josué (du bélier), en la montagne (THorus (succes seur d'Osiris), où est Arouer sur le torrent d'Arnon (de l'agneau), dans la vallée de Gad-arès, Mars, chef des guer riers, au bélier (Deutér.). Il n'était pas moins évident pour le scribe sacré, inter prète du sens multiple des Ecritures, que tous les prodiges opérés en Egypte, pour la délivrance des enfants d'Israël et leur expulsion, ad libitum (Exod.), n'étaient que l'énumération de phénomènes naturels particuliers à ce pays; que Jeové n'aurait pas eu besoin d'endurcir le cœur d'un Pharaon, ni de punir ses sujets de cet endurcissement, pour les obliger h chasser d'Egypte son peuple chéri, que lui Josèphe fait descendre des Hycsos , qui en furent ex pulsés , après une longue occupation. Les marées considérables du golfe arabique inconnues aux habitants des rivages de la Méditerranée devaient leur paraître prodigieuses. Il en était de même des prestiges qu'opèrent encore les Psylles et leurs serpents apprivoisés, * Tous ces géants qui , ici , occupent la terre promise, ne désignent en réalité que les idoles aux formes colossales de l'ancien culte assy rien, ces Indiens défaits par le Dionyse (du poème de Nonnus). 155 de la couleur de sang des eaux du Nil au temps de leur crue, et que, pour cette cause, on représentait alors teintes en rouge. La pluie de grenouilles formées du limon suivait quel quefois la retraite des eaux, comme les moucherons en prodigieuse quantité, dit Hérodote (L. Il, 95). Le miracle d'autres insectes , produits par l'ardeur du climat , et que Dieu opère particulièrement dans le pays le plus ca tholique, ce miracle pouvait incommoder davantage les Egyptiens pendant le séjour des Israélites dans leur pays. La peste par bourgeons et pustules y sévit encore fréquem ment et n'épargne pas même les Juifs. Mais il est douteux que la grêle ait fait périr une troisième fois les animaux déjà empoisonnés par le sang des eaux, puis atteints de la peste. Il ne serait pas moins merveilleux que, dans un pays qui ne renferma jamais dix mille chevaux, cinquante mille de ces animaux eussent été réunis assez à temps pour pour suivre les Hébreux, et eussent péri une quatrième fois engloulis par les eaux de la mer Ronge. Mais il s'agit ici du plus grand des phénomènes de l'Egypte : La submersion des Egyptiens par le débordement du Nil, qui arrivait an nuellement au signe du lion, puis au cancer (cancre marin), au xve siècle. Lorsque le capricorne, Mendès, T'muis (du Pentat. samarit.), chef de l'armée d'Israël, sortait du sein de la mer, son opposé, le cancer s'y plongeait. Selon Annius de Viterbe, qui amalgame les traditions égyptiennes et judaïques, Moyse sortait de la mer quand y périssait Cenchres, roi d'Egypte (en 1500). Cet événement est si or dinaire, que les historiens égyptiens n'en parlent jamais. La plaie des sauterelles est aussi très ordinaire dans cette ainsi que Josèphe l'ajoute au récit de la ré1 Mais suivant saint Augustin.134 contrée. fils d'Amosis (suivant les écrivains grecs). qui ressemblerait moins à un con ducteur de la sphère étoilée d'Israël. Il joint aux formes idéales du Moyse du Penljacartaguel (ou Pentateuque) des Juifs . xi). Toutes ces particularités ne suffisaient pas pour établir dans l'esprit de Josèphe la réalité d'un Moyse libérateur et sauveur spécial de la nation judaïque. le vol par ordre de Dieu (Exod. chez les Égyptiens. Mouthis. avait. qui. Les animaux symboliques qui les figuraient n'étaient pas plus ridi cules que le pigeon et l'agneau dont le néochristianisme (africain) leur emprunta les images. comme attributs de la toute-puissance. qui alimentèrent dans le dé sert les compagnons d'Osiris. vu..) La science sacrée . La plaie du vol devait être plus rare en Egypte avant la venue des Hycsos et de leurs descendants . 1. massées comme des nuages. celles positives du héros égyptien vainqueur de l'E thiopie et libérateur de son pays. . ce vol est l'emprunt de la sagesse (l'or) que Dieu avait ré pandue sur l'Êgypte. n'admettait qu'un seul Dieu souverain maître de l'univers. en attendant le passage des cailles. (Conf. dont les perfections composaient une triade ou trinilé suprême. s'y abat tent. chaque année. et les Arabes acridophages ne la considèrent pas comme telle : elle fit même partie de la manne et de la rosée (acrimele et a?romele). dit Josèphe. Mousè ou Mosis. con quis l'Ethiopie. Te Mosis. qui n'admet que le sens caché des Écritures. 9. Il imagine un Moyse. de Dionyse ou de Moyse. subdivisée en une infinité d'autres. était sans doute incompris dans un pays re nommé pour la pureté des mœurs et le respect envers la divinité '.. en effet. 1 Les écrivains juife. les lumineux. T'Muis). qu'un Amosis avait été prêtre de Phtha (ou du feu). transmis primitivement aux Nabathéens comme synonyme d'imbus de l'esprit. ce nom. ivresse (Cf. inspirés ou abreuvés de l'esprit (prophé tique de Noé). n'aurait pas transmis exclusivement son nom à une seule branche de la souche d'Abrahm. de tous les Arabes et de la nombreuse postérité de Phaleg et de Jucta. C'est encore ce Mosis qui chassa définitivemen les restes des pasteurs hycsos retranchés dans l'Avaris . Mosis ou Moyse. dont l'Exode (ch. des Mohabites. D'ailleurs. ce prétendu aïeul des Amonites. dit Michée. Noué. 11 n'en fallait pas tant pour déterminer l'historien juif à adopter ce Mouthis. 2. 5). La dénomination hebrei ne pouvait pas plus venir d'Heber ou d'Hyperion. Âcratos. Le nom èbreii. byperion. que d'Abaris des hyperboréens'. C'est vers Tanis. Proph. Les Nazaréens hierosolymites (Graïsés) avaient dû • Selon Eusèbe. vi. ne fut plus reçu que dans le sens vulgaire d'ébriété. v. Mich.138 vélation. et l'a dora sous l'image du feu. s'inspiraient par le vin et la cervoise. comme les grecs. sur le canal phthamétique. 33-39) dit que les Hébreux pasteurs furent expulsés. passaient alors pour extravagants. et xn. pour son héros. au nome mendesien (du bouc aquatique. à la manière d'Esdras et selon l'Oenomantie persanne. 1. De même que Methys. et faire des Hycsos ses ancêtres. extra. Jacchos. Oeno. et que Moyse vit son Dieu dans un buisson ardent. avaient trop abusé de ce genre de personnifications ethnographiques. ou ebrii. . heber signifie au-delà. Les OEnomanles hebrei. qui préconise l'excellence de l'esprit enivrant (Pithou Dios). en Chaldée . d'al Brahm de Vr.136 répudier. nourrice lumineuse du Jupiter de l'Ida des Crétois et des Joudaeens. on doit encore faire honneur à ce bon épicurien silène. maîtres parfaits. selon le desturier de Moyse. inspiratrice du zoroesdréen Numa. fut. Dzev-idè et du Dionyseos. Mais ces Herbeds des monts Habarim étaient d'une date trop récente pour en faire des Hébreux. syc-chym. de celte douce philosophie qu'ils recueillirent avec l'épitaphe de Sardanapale à Tharse : Jouis du présent . l'Aegerie. tout le . sychimites. Ziege). par l'oenomantie personne. du rite persan. liqueur. à leur Dav-ide . Bacchus. Les légendes indo-chaldéennes du Brahma de Vr. et où l'on dit que Jérémie (saint prophète en grec) aurait caché le feu sacré. à Mob. image de l'Eternel. melhys (iaccho heslerno. du Brahme que les mages re• 1 La nymphe Chèvre (Syca. le législateur. qui tune aperiebat mentes. qui.). d'Ephraïm. époux d'harmonie (Syro Phen. était la compagne du capripede Silène des Hebraei. suc de figue). suivant saint Augustin. ce breuvage inspirateur des prophètes. et leur Pentateuque attribué au bouc marin ( azéim). et le témoignage d'Esdras qui lui devait la dé couverte des révélations faites à Moyse. de Sycchor ou Sycchym (syc-ichor. Nonobstant le désaveu des Juifs de Jérusalem. Yran chez les Perses . Syca. 1 Les Hebreds ou Herbeds étaient des disciples prêtres des Destur-Mobeds. ivrognes . enseigna aux Samaritains l'organisation du monde. des Moabites. sur le Gange . chef de l'harmonie pla nétaire. Malgré le psaume ou dithyrambe 22. de Brahman de l'Urée. avec la communauté de principes des Samari tains. disent Ovide et Virgile). leurs frères de Samarie ne furent plus pour eux que des èbreii . Mendès-i-tnouthis. Cette amante de Bacchus. résidence d'un satrape. Thamus-Cadmus. le grand Pan. Tmuis. changée en figuier. Il tance vertement sa mère qui lui fait renouveler le miracle bacchique de Cana (Cava). et pas assez historique pour fonder sur cet unique enseignement l'exis tence d'un peuple de Joudéens. « 'Et l'on ne doit pas s'en étonner. n'apercevant dans leurs livres que l'inspiration du mauvais conseiller dont parle le troisième des rois de Judah. 14). Ces étrangers. suivant leurs écrits. fatidice par l'enivrement. Celle de la Bible hebraïque était trop ignoble pour en faire la base d'un système d'illustrations. et donne la préférence à Vénus Caneenne. h. A l'imitation de ceux-ci. Le caractère des anciens Juifs. Ponr tout concilier.).137 gardaient comme le premier Zoroartre (Bibli. même en ange de lu« mière. Bacchus' Reclus fut préféré par les Esséniens. puis« que Satan peut se transformer . Or. et ce mot dans le Dict. de La Mart. le theoenos-eucbaristique fut mélangé d'un peu d'eau chez les milhriaques. ch. ch. et que le fils de Silène.. pbanes) avait châtié Fauna (la chèvre phanè). . des eaux fatidices du puits de sapience. les monnaies de Sichem. Erineus-caprifici. » dit saint Paul (IIe épitre aux Corinth.. aux Thess. 3. Anaxarete. Pausanias. le Christ réprobateur des Ilebreii de Samarie entre en fureur contre la stérilité (d'inspiration furieuse) du figuier. xi. 8 et 9.). ces traditions ne pouvaient appartenir exclusivement à la Judée. Un véritable nazaréen ne pouvait être assimilé au vin qui lui était interdit. ne justifiait que trop le reproche d'une origine satanique que leur adressent ceux qui leur rendaient toute la haine que portaient aux autres peuples ces ennemis de tous les hom mes (Ep. et les Ebionites ne se servirent que d'eau.) Cf. d'Abram dont les Syriens font un conquérant de leur pays . « Vous n'êtes pas les enfants d'Abraham. staphyle (raisin) mit de l'eau dans son vin (dit Pline). niais bien les reste n'est rien ! (Ecclés. Ainsi que Faune (Pan. n'admettent la conception surnaturelle de leur Sarah que comme ce ju daïsme incarné. §111. qui communique au monde la vie et la lumière. Jeoudeens (Joviens ou Jouhyi) appartenaient trop certainement à la mythologie des anciens Syrio-Phéniciens. surnoms donnés à Wishnou. et qui est encore une nécessité pour une secte pleine d'ambition. feu du sacrifice céleste. ou Jousedeck) des Perses . Quant aux douze chefs de tribus des mois qu'engendre le mesureur du Temps Israël. Par une vanité commune à tous les peuples. comme les génies des douze maisons d'Israélites distribués dans le Zodiaque. Jeoud. de saint JeanChr. le père du mensonge » (Ev. Isaac n'était que Vlsècke (Ézéchiel. fils unique et le semblable de Brahma et de Saras-Vati.138 « fils du diable. et devient le promoteur de toutes ses productions. l'intelligence divine. il * Épris lui-même d'un subit amour pour Jésus-Christ. Les Indiens figuraient Is'acke comme l'amour divin. Josephe lui-même. et qui n'ont jamais eu de réalité que là et dans les Livres des Juifs. dans ses des criptions du Temple et des ornements de la Souveraine Sacrificature. Isa-acho. 8)». de la Genèse). le lien d'harmonie des cieux et de la terre. Les dénominations d'Israël.Jacoub. Israélites. D'acke ou Is'acke. ajoute des preuves à celles qui les repré sentent (ainsi que le 49" ch. saint Paul ne cédait-il pas à l'instigation du mauvais esprit . fils de la voix céleste (ou d'Abrahm). en substituant le culte d'un homme à celui du seul Dieu véritable ! .. puissance d'harmonie. Celui-ci n'est lui-même qu'une copie du Dev-acke . assurément sans plus offenser son Dieu ni trahir le peuple de sa prédilection. en quelque sorte. la Bible ne trouvait son explication que chez les initiés qui lui donnaient le sens réclamé par le besoin des circonstances. les dénominations propres des lieux et de leurs chefs.139 importait de cacher dans les régions célestes la source du Judaïsme . et les dates compromettantes. en laissant encore dans l'ambiguité de ses expressions non moins que dans ses abréviations tachigraphiques. un vaste champ aux in terprétations Mais le sacrificateur Josephe. elle ne désigne les peuples et leurs chefs que sous les noms des idoles qui furent l'objet de leur plus grande vénération. trop suspect de supercherie. A l'imitation des annales fabuleuses des plus antiques nations. La Bible satisfaisait. en s'abstenant de men tionner aucun des faits généraux de l'histoire. et les Egyp1 Ëcrite en caractères hiéroglyphiques . des traditions Bibliques. L'œuvre de destruction poursuivie par le Judaïsme semblait être le complément de celle commencée par les barbares envahisseurs de l'Egypte. de faire remonter l'origine de ses auteurs et de ses premiers sectateurs au-delà des bornes du connu. de citer des époques. sans voyelles . « Les Hébreux avaient emporté l'or et l'argent de l'Egypte . Il pouvait. n'hésite pas à substituer des noms et des temps déterminés au vague. chercher dans une conformité de mœurs antiques une origine mieux appropriée au ca ractère connu de sa nation qu'il convenait plus de vieillir que d'anoblir. en ne précisant rien . qui semble n'avoir eu de respect pour la révélation Divine qu'autant qu'elle pouvait autoriser encore la perception des dixmes qu'il partageait. . à ces deux conditions essentielles. CV. du Sinaï vers la Coele Syrie. 1). le culte d'Asmon (des Asmonéens). Située dans la partie arabique de l'Egypte. que fut institué le culte du Jupiter assyrien. en suivant l'itinéraire de Moïse. Solis civitas. puis Hélion. les psaumes. Sihon des anciens Solimans hamoniens. aurait été fondé par une colonie de Scythes. dès la plus haute an tiquité. L. ou Avaris.38). D'autres rabbins. chemin des caravannes et route parcourue par le Moyse Syrien. qu'occupèrent les Pasteurs Hycsos.) C'est aussi dans cette ville. elle 1 On conçoit mieux encore l'emprunt des traditions syriennes. On pouvait également appliquer à l'hiero-Solyme de Pa lestine les mentions historiques de la célèbre ville d'Héliopolis. 37. Jèbus. ou le Dieu de Nysa à Damas. syriens et arabes de On. hymnes et dithyrambes consacrés au culte des Divinités Solaires. Il ne pouvait pas plus faillir en confondant la Hierosolyme nouvelle avec la Solyme arabe. avaient approprié au sacerdoce de cette Hierosolyme de Judah. Selon une de ces traditions. Acmon. Ceux-ci passaient pour la race deScheto. auquel elle était consacrée. sur la rive Arabique du lac Asphaltite. suivant Macrobe (Sat. Elle pouvait donc justifier la préférence de paternité que Josephe accorde à ces hordes sauvages connues sous les noms de Pasteurs.140 tiens se réjouirent fort de leur départ. sous les noms égyptiens. » (Ps. avant lui. les prophéties. chez ces anciens peuples syriens et arabes '. la ville aimée de Bacchus. Bal-Hamon. connue encore. père du ciel et de la terre. que Dieu établit son séjour (du rant les persécutions des Rois de Syrie. au pays d'Abaris. l'Esbus. v. . des Monts Habarim. Beth-Shemes. Solyme. C'est là. dit la Bible. d'Egypte. maudite des Égyptiens. d'Hycsos. d'avaris et du Ramseion. de Gessen. les vexations de toute nature. les infirmités. soixante-douze personnes aient produit six cent trois mille hom mes capables de combattre. puissants et redoutables aux Egyptiens qui s'effor cent de les expulser . ouvrit l'Êgypte aux étrangers. quoique dif féremment. le premier. Elle rapporte visiblement aux descendants d'Héber. par les historiens grecs. aucun événement. (600 ans avant notre ère) \ 1 Cependant on aura peine à comprendre que. auxquels se livraient ou fu rent soumis successivement. sinon sur les circonstances de la venue. la Bible laisse certainement le choix sur les temps de l'arrivée et de la durée d'occupa tion. jusqu'aux règnes de Psametik I" et de Nechô II. du séjour et de la sortie des Israélites. Elle n'omet aucune des circon stances par lesquelles les historiens profanes signalaient les occupations pastorales. les travaux forcés. ne mentionne ni Sésostris ni aucun autre nom de prince. ni aucun règne contemporain. les Pasteurs Hycsos. les dé portés et les captifs. d'autres fois. depuis le rogne de Psammetick qui. Elle les représente. xii. 33. Elle ne commence a citer des faits que ceux rapportés. vi. au temps du prétendu voyage d'Abraham et du séjour non moins supposé de la maison de Jacob. dans un si dur escla vage. et retenus par la force dans une dure servitude (Ex.39) *. Cependant il était facile de coordonner même une fable synchro- . * On remarquera que la Bible ne rapporte aucun fait appartenant à l'histoire de l'Egypte. toutes les particularités qui concernaient les divers habi tants d'Havaris. comme opprimés.141 présentait sous des rapports multipliés une apparence d'i dentité avec ses succursales de Syrie. sur cette terre d'exil.i. tantôt comme libres. d'Egypte. En ne désignant aucune époque. puis d'établir allégoriquement les sources des divers cultes professés dans la Palestiue.). tout ainsi que le dit le Livre de Moïse Diodore de Sic. s'y fortifièrent. eux aussi. représen taient les Judaeens comme descendants de ces lépreux. Au vme siècle avant notre ère. les Syriens. Ramsès le grand. Il en fut de même des prisonniers Syriens et Arabes. C'est encore dans cette terre de proscription que des esclaves syriens et autres creusèrent. à la construction de vastes édifices et greniers (dits de prévoyance ou de Jousaphe). AmalekitesJoudimiens. coûta la vie de 120 mille hommes. et l'origine des peuplades qui l'habitèrent. et qui servirent à élever une Pyramide à la gloire du vainqueur. les Pasteurs (Hycsos) qui. ajoute Callimaque. 1. et vraisem blablement aussi Vespasien dont il consultait les mémoires. captifs de Psammetik. v) rapporte que la plupart des auteurs. nous apprend qu'on avait aussi relégué sur ce sol Typhonien. puis les captifs que Sésostris. ce canal qui. Mais il s'agissait principalement de substituer la Judée à la Syrie . Après ceux-ci. de Sesonchis (Asichis d'Herod. de même que les pasteurs Hébreux. y confectionnèrent celles qui furent employées. jusqu'à leur expulsion définitive. . 1 Tacite (Hist. les Voleurs (autres que ceux dont parle l'Exode). reste d'un plus grand nombre qu'on avait noyés. Bocchoris y aurait parqué quatre-vingt mille lépreux et impurs. dans le nome Saïte. qui firent les briques (dit aussi l'Exode). les premières dont on fit usage en Egypte. au rapport d'Hérodote. à la construction de Rhamseion.142 Là habitèrent. de la Mer Rouge au Nil. et auxquels il prétend qu'un roi de race nimique des événements avec les monuments de l' Assyrie et de l'Égy pte.. employa (comme le dit la Bible des Hé breux). race maudite des Egyptiens.) . Berose). 158.143 Ethiopienne. selon les Assyriens (Jos. dont les Rats. et qui se seraient enfuis dans le Désert (comme avaient fait les Hébreux).. qu'un prêtre de Phtha (ou du feu). tel qu'il est dépeint dans les Saintes-Ecritures. Ce fut encore là. Sethos. ils furent punis de ce flux (ennahr) auquel les Aroniens juifs étaient sujets1. autre allusion aux souris libératrices de l'Egypte. devant Peluse. un ange du Seigneur (d'Heliopolis). de l'Arche (ou bari du soleil) en Beth. qu'ils occupèrent pendant vingt-huit ans.Semés (nom d'Héliopolis d'Egypte). les Leucés passaient aussi pour des pécheurs contre le soleil. aurait fait couper le nez. par les Philistins. musoritès. Les Scythes. et s'y seraient tenus cachés toute leur vie (ainsi qu'eux). détruisit par un prodige l'armée de Sanacherib. une horde de vagabonds. quoi qu'ils eussent aussi conquis la Syrie*. mais aucune ne les réunissait avec autant d'exactitude que la race maudite de Scheto. 1. Ce miracle aurait produit aux Juifs. d'ap. pillards et dé1 Néanmoins ceux-ci attribuent le prodige à la profanation. quan tité de souris d'or . C'est à leur retour qu'ayant profané le temple de Vénus d'Ascalon. d'après la Bible. il n'en était pas une qui n'offrît des traits de ressemblance avec le peuple de Dieu. i. furent arrêtés par Psammetich aux barrières d'Avaris. dont la Bible ne parle pas plus que de Sesostris et d'Alexandre. De toutes ces illustrations laissées au choix de l'historien des juifs. suivant les Egyptiens. de Jerosolyme. Ces hycsos que les traditions égyptiennes nous représentent également comme une race de pasteurs (bedouins) impurs et en exécration. la peste. Chez les Perses. (Hérod. outre des anus. auraient fait périr 185 mille hommes. sur l'Abraham de Damas. concordait avec le texte samaritain qui y fait séjourner les Hébreux pendant 250 ans.. ne devait paraître étrangère à aucune des traditions qui y avaient cours et s'y rattachaient. plutôt. aujourd'hi si habiles arithméticiens. soit. comme temps de servitude. traitaient aussi les peuples à la manière de l'in terdit! En présence d'une parité si frappante des spoliateurs de l'Egypte et de ceux de la terre de Chanaan. qu'en réunissant les années d'existence de chaque chef de descendance. C'est ainsi qu'ils ont encore procédé pour les générations précé dentes. bien que la captivité n'ait pu commen cer avant ce roi qui ri'avait pas connu Joseph. Ce disant.144 vastateurs. Josèphe ne pouvait se refuser d'opter pour la consanguinité des deux races. il y devint une grande na« tion (de croyants). de 400 à 430. à laquelle ces juifs tendaient à substituer la leur Une secte qui visait au gouvernement absolu d'un pays. Le Deutéronome (chap.. . xxvi) donne en effet l'explication des motifs de ces diffé rentes versions nécessaires aux vues du sacerdoce de Jéru salem : « Mon père était un pauvre misérable Syrien venu « en Egypte avec peu de gens. Les écrits des Hierosolymites le portent. n'avaient pu former ce nombre de quatre cents ans de séjour de trois générations (et d'une longévité si démesurée). comme si chacune n'était survenue qu'à l'extinction de son auteur. soit qu'on voulût y comprendre celui de la venue d'Abraham. pour se rapprocher de la légende de la métropole syrienne. Le temps d'occupation de la Basse-Egypte par les Pas teurs (259 ans). tu prendras les prémices « de tous les biens de la terre ! » 1 Les Juifs. 148 Il restait à la vérité certaines difficultés, mais qui n'infir maient que la révélation ; c'est que trois ou quatre généra tions, ordinairement trentenaires, ne comportaient ni un si long temps, ni une population d'hommes valides, assimilée au nombre des guerriers de Sesostris ; c'est que, suivant encore cette révélation, les douze Hébreux venus en Egypte, chacun avec un âne et un sac , chaque fois qu'ils étaient poussés par la faim, sont loin d'y apparaître comme des conquérants. On lit même que, malgré la bénédiction donnée par Jacob au Pharaon (n'importe lequel), on re poussa ces pasteurs comme impurs et en horreur dans la contrée qu'occupèrent les Pasteurs. Ces considérations n'étaient pas de nature à en imposer à un initié du sanctuaire, qui avait eu à surmonter des dif ficultés de plus d'une sorte, et devait en affronter tant d'autres. L'essentiel était d'échapper à la réprobation pu blique; distinguer les Aaroniens, conducteurs ou pasteurs des peuples, de la tourbe judaïque, ramas de scélérats de tous pays, suivant Tacite (Hist. L. v.) Plein de respect et d'affection pour la race patriarcale des pasteurs hycsos qu'il considère comme la souche de sa na tion, Josèphe se courrouce contre les historiensqui unanime ment représentent l'une et l'autre comme également enta chées de souillures, et affectées des mêmes infirmités morales et corporelles. Htolère moins encorequ'ils fassent retourner ces pasteurs vagabonds (qu'il appelle ses ancêtres), dans d'autres contrées que la Judée', et qu'ils assignent pour conducteur de ces proscrits un chef de tout autre nom que * Josèphe oublie que lui-même a écrit que le nom de Judée n'avait été donné a son pays qu'après le retour de Babylone. 10 ne celui de Moïse; Osarsiphe, suivant Mannethon; Tyrsite, selon Cheremon '. Quand apparut, a la fin du premier siècle , cette prodi gieuse histoire des antiquités judaïques exhumée de l'hé breu, il s'éleva de tous côtés une clameur d'indignation, pour repousser un tissu de mensonges que réfutaient les monuments de l'histoire qu'on n'avait pas encore dégradés pour la justification de cette monstrueuse imposture. Tant d'audace de la part de ses auteurs ne fit qu'ajouter au mé pris pubhc pour ces bouchers de l'abattoir do Jeové. Le monde savant vit avec dégoût, parés des dépouilles rapiécées de leurs maîtres, ces esclaves de la veille à peine aperçus quand, pour le service de sa politique, Rome déchaînait contre l'empire Syrien ces fauteurs de trouble et d'espion nage, moucherons excités sur ce lion décrépit, assailli de toutes parts. § IV. Un prêtre, maître en Israël et initié à la science occulte du sacerdoce de Jérusalem, ne craint pas de récuser les textes formels des Ecritures, d'infirmer, dans leurs témoi gnages les plus essentiels, ces actes imposés à notre véné ration comme produits de l'inspiration divine. Il donne aux enfants d'Abraham , d'Isaac et de Jacob, une origine tout autre. Les pères de notre salut, encore dégénérés d'après l'Evangile, ne seraient pas seulement ces mendiants qui 1 Ce nom T'yrsite vient moins du Ihyrse dont Dionyse et Moïse tirent de l'eau d'un rocher, qu'il ne se rapporte au domicile de Saturne, au capricorne ; Hircus , Hirsytus , Setosus, T'muis mendesien , le bouc aziraa des Samaritains, auteur du Pentateuque. 147 prostituaient leurs femmes par cupidité, non moins que par lâcheté; mais encore une horde de vagabonds en tous temps repoussés de partout comme flétris des plus hon teuses impuretés. Le législateur du peuple de Dieu nous est représenté sous des traits différents de ceux sous les quels il s'offre dans les livres mêmes qui lui sont at tribués. Si cet interprète émérite des traditions sacrées, expert en matière comme en fait de révélations, s'écarte autant du sens intime et matériel des textes, qui donc pourra ga rantir l'authenticité du livre du Thoth Mosis hébraïte ; d'un Mouse ou Moyse qui dit de son auteur qu'après sa mort il ne s'est jamais élevé dans Israël un prophète qui lui fût comparable ? Personne assurément n'accepterait, de nos jours, comme un produit de la raison humaine une œuvre dont chaque page est un outrage à la morale, ou un blasphème pour la divinité dont on la dit émanée. Le christianisme, qui a tant à rougir de son origine, ne peut qu'en proscrire la lec ture; il ne saurait répudier celte honteuse paternité sans renoncer aux bénéfices de sa succession. Quoi que puissent alléguer les' apologistes de la Bible, ils ne réussiraient pas à nier la conformité des principes théologiques des Juifs avec lesplusanciennes croyances reli gieuses des nations savantes de l'orient. Il leur serait moins possible encore d'admettre la priorité de leur établissement par le judaïsme, dans lequel tout est disparate, contra dictoire, et ne peut s'expliquer qu'à l'aide des diverses traditions dont est formé le Livre des livres. Par cela même que les fables qu'il adopte n'ont de sens réel que dans les ".48 récits étrangers; qu'elles ne sont qu'une grossière imitation des plus ingénieuses fictions ; qu'elles sont prises à toutes les sources et entées sur la plus récente cosmogonie, celle du dernier Zoroastre, il faudrait reconnaître la suprématie de sagesse des Egyptiens dont s'inspira son auteur, Moyse, au dire même des Actes des Apôtres. Il faudrait croire en core à une révélation plus ancienne, quand ces théories de l'astrologie sacerdotale ne trouveraient pas leur explication toute naturelle dans les sciences physique et astronomique des anciens * . Personne ne comprendra qu'il y ait eu chez les Judaéens d'Idumée, bien des siècles avant l'existence éphémère de cette caste religieuse, une série de demi-dieux, juges ou présidents des tribus d'Israël , comme chez les nations les plus illustres qui, manquant de documents écrits des épo ques primitives, reculaient au delà du connu les commen cements de leur puissance. On croira moins encore que ces personnages figurés sous les traits et avec les caractères des héros mythologiques des grands peuples, n'aient réel lement existé que chez les Juifs nouveau-venus, et quand leur territoire était tributaire de ces antiques nations. 2 On ne se persuaderait pas moins difficilement qu'au temps de la plus grande célébrité des empires limithro1 Forcés d'avouer cette homogénéité de principes qu'ils adoptaient eux-mêmes, les Pères de l'Église chrétienne accusent le démon d'en avoir procuré l'initiative aux païens..... sans doute avec l'eau lustrale des exorcistes et du baptêms qui lui causent les plus notables préju dices. * A quelle époque fut donc écrit le Livre des Juges, qui rapporte qu'ils gouvernaient avant qu'il y eût des rois èn Israel , et déclare que ses épisodes mythologiques sont du temps où les Juges jugeaient? 149 phes, il y ait eu, dans un coin rocailleux du territoire sy rien, une succession de dynastes autres que les déités fabu leuses de ces dominateurs de l'Asie ; que, contemporainement encore de la splendeur historique des républiques maritimes de la Syrie-Phénicienne, il se soit produit chez des Kabyles du voisinage un roi réunissant incognito, à une puissance universelle , tous les genres d'illustration que l'histoire attribuait divisément aux plus grands princes de la terre, et que la Fable assemble dans ses personnages di vins \ Qui donc, s'il n'est dépourvu du sens commun, ajou tera foi au récit de la découverte des livres mosaïques, par le grand prêtre Elchias 2 ? Pouvait-il y avoir un chef du sa cerdoce de Jeové là où son culte, suivant ce récit, était oublié aussi bien que son nom, depuis soixante-dix ans qu'il aurait été abandonné? Alors encore que son temple en ruines , et semblable à l'étable d'Augias, contenait les idoles des autres cultes, y compris celles consacrées par les prétendus fondateurs du judaïsme et de son temple : ■ Tels que les génies du soleil, administrateurs du monde, Apollon, Hercule, Dionyse, etc. Soliman ou Salomon (nom illustré de la mère des héros machabées), ainsi que le Dionyse des trieteries ou triennales, conquérait en trois ans l'or d'Ophis (du l'hison où naît l'or) , en Ophir .le serpentaire, d'Hercule conquérant ses pommes d'or, Ophion du pôle de Tharsis (Ther-axia), gardien de la science divine. 1 L'alpha et l'oméga du Temps éternel, se régénérant alternative ment, les deux signes équinoxiaux en opposition, succédaient l'un à l'autre. De là la Action du taureau et du serpent s'engendrant mu tuellement. El-chïas, le serpentaire, ou Serpis, succédait au Moïse, de Jebus, aux cornes lumineuses d'Osiris. Esdras ( Zoro esdréen) devait à son tour se substituer aux traditions d'Elchïa ; puis encore Asmon le machabée (le principe et la fin). notamment les derniers versets de l'un et de l'autre). . Ce n'est pas non plus sans étonnement qu'on remarque dans les écrits attribués à ce saint prophète. et même encore la fin du Livre des Rois. Ce ne serait certes pas un moins grand phénomène qu'un chef de religion professât subitement des principes de croyance dont il n'eût pas été l'auteur. ou Hiereméie. et qui. que. qui n'eût été ni compris ni même déchiffrable à une époque si éloignée de son auteur . par le conseil d'une sibylle. ils continssent textuellement des versets entiers du livre ainsi trouvé. comment l'idolâtrie n'aurait cessé de régner que longtemps . dit fils d'EIchïa (deux noms helléniques). dix ans après. cependant. en outre. Dans cette mystérieuse invention d'un livre parfaitement ignoré. On doit y voir un premier acte de propriété. d'un écrit dont rien ne constate le caractère sacré. opère. plus d'un enseignement se révèle à l'in telligence que ne satisfait pas l'apparence d'une absurdité qu'on ne peut admettre de la part des auteurs de la Bible. pour faire place. quoiqu'il ne fût pas écrit (Cf. une révolution aussi subite que radicale dans les opinions religieuses. qu'il aurait prophétisé cinq ans avant cette prétendue décou verte du nom et du rit de son Dieu. avec dis pense de production d'aucune pièce justificative à l'appui.180 le serpent guérisseur du Moyse (l'agabos sérapisé) et les chevaux du soleil ou de Salomon. sans qu'ils fissent men tion de l'importante trouvaille qu'on devait faire . expliquant. ce pendant. lui ou au moins Jérémie. pour les temps antérieurs à 610. à un retour non moins entier au culte des fausses divinités . à qui on préfère la sorcière Hulda. la grande déesse de Samarie. Par la concordance établie entre les écrits de Hieremeie et ce livre. chûsltc. de Beth-Aven et de Cytopolis). également supposé. La non intervention du grand prophète. Chousse des Indiens). dont les Samaritains reçurent le nom de Cbuséens. destinée à gagner du temps jus qu'à ce que l'autorité du Nazaréah eût habitué l'irréflexion de l'enfance à passer. 8ur toutes les difficultés de la tradition mosaïque. la Vierge à l'épi (des Perses. Tandis que les hierogrammates de Jérusalem se dres saient cet acte de notoriété. déjà captives de Babylone (ou soumises à son culte) . en Syrie. son autre inventeur. Balshama. L'Eternel avait rejeté toute la race (saturnienne) de dix des tribus d'Israël. qu'il faudrait tout au plus attribuer à Esdras. la génisse d'Ephraïm. et ceux-ci étaient dévorés par des lions Ces Gushéens ou Cuthéens . qui occupait le sommet de l'Olympe. dans l'âge de raison. Le Lion céleste. d'autres habitants oc cupaient leur place. par Hircan le machabée. . d'autres lions ca pables du crime de Judas. était le trône de Belus et de sa compagne. et prenaient ainsi dans le passé possession des institutions de leur Moyse . adorateurs d'Asthoreth (Choùs.après. n'en furent délivrés qu'en apprenant la vraie manière 1 Allusion manifeste à la prééminence attribuée au lion de Judah. on convie les moins crédules de lui reconnaître une antiquité de six siè cles (avant notre ère). la reine céleste . car il n'y avait pas plus qu'aujourd'hui . favorisait encore cette insinuation. ces mêmes scribes faisaient la part de chacun dans les croyances re çues à cette époque. Sbambala. destructeur du Samarie. induction toute naturelle de l'homo généité de leur rédaction. Si les chuthéens eussent été entièrement étrangers à la Samarie. est celui de Chous. 1 Le nom de Chushè . ou plu tôt Cytho. . que l'exposé (sous la forme d'allé gorie) des luttes entre les divers systèmes religieux que chaque prétendant à la domination du pays cherchait à y faire prévaloir. On remarquera que la foi en Moyse ne se réveille qu'alors que Nechos II. Nysa. Tout cet artifice de rabbin. justement le temps que dura la révolution produite par la découverte de l'ancienne loi dont le Décalogue se retrouve dans les plus antiques spéos de la vieille Egypte. pendant les luttes victorieuses de Judah contre Israël. et la part qu'on leur fait prendre à la traduction de la Bible des septante? La déportation des tribus de Dan et de Siméon éloignées des autres Israélites.de servir l'Eternel. Ici c'est le sabaéisme chaldéen aux prises avec les cultes syrien et égyptien . par un ancien sacrificateur du pays. compagne du bœuf de Dionyse (à Scyto-polis. sans celles de Benjamin et de Judah qui les en auraient sé parées. semblait pouvoir faire revivre l'égyptianisme. astre de Vénus. vain queur des Syriens . n'est pas plus vraisemblable que la permanence de ces deux tribus dans l'union samaritaine. n'est. KuOepeia). alors que l'Egypte per dait définitivement à Cerchesion. sur le Caboras. envoyé ad hoc de Babylone '. concevrait-on leur attachement aux traditions des Israélites déportés sans retour. Astarté tauriforme en reçut le surnom comme Athor-Vénus. pour certifier encore la supé riorité des droits de Jérusalem sur les prétentions samari taines. PaphiaCythérée. en réalité. qui fut celui de la Vierge à l'épi chez les Perses. et qu'elle ne dure qu'autant que l'Egypte put exercer de nouveau son autorité sur le pays . son anti que suprématie sur la Syrie Palestine. la génisse vénérée en Ëgypte à chuse et à Aphroditopolis. premier decan du taureau Égyptien . ces mêmes traditions mosaïques. sont un amalgame de principes hétérogènes postérieurs de dix siècles à l'auteur supposé. le réchauffé de leurs vieilles institutions. 13) . ce Dieu que Hiereméie ou Jérémie aurait caché chez les Mobeds à Mob de Moab. fondée sur le prototype de la trinité des Indiens. reçoivent de nos missionnaires. dit l'Exode (vi. Esdrah. Si l'on considère que les livres attribués à un Moyse initié à la science des Egyptiens.). comme encadrement. n'est qu'une autre manière d'expliquer l'époque de transi tion des doctrines chaldéennes aux réformes zorôastréennes. retrou vant. ou simple ment Esdrah. dans l'inspira tion hébréite d'une potion ignée ou couleur du /eu(élher). lui aussi. Zoro Babel . Cap. Un nouveau Moyse zoro-esdréen succédait au serpen taire El-Chias. retrouvait par l'oenomantie persanne (breu vage enivrant du ps.td'après la révélation de Platon. mais Moïse l'avait vu face à face dans le feu d'un buisson. Personne autre que le fils n'a vu Dieu (dit l'Évangile). de la Théogonie des Perses. comme une nouveauté. éternelle image du Dieu d'Artaxerxès et des Judaéens .183 Il n'est pas moins évident que la fable d'Esdrah. 22). Le Soleil (verbe de la lumière préexistante) premier né du Dieu invi sible. 2 Les livres d'Esdra-Néemie forment la ligne de démarca1 Ce Dieu n'avait pas été révélé ainsi à Abraham . Ceux-ci . Ce Dieu des Juifs et des premiers chrétiens devait encore subir une nouvelle période de travestissements. et contemporain de Sésostris. on demeurera convaincu que la compilation n'a pu en être faite avant les derniers règnes de la monarchie des Perses. l'Eternel et sa loi. seul voit son père (Mart. Néeméie. accompa gnées. ainsi que le constate le livre d'Esdrah-Néemie. . aujourd'hui placés sous le reflux de l'occident. ou à Mizpa ((xiôpa). et traçant. Si la science trompeuse de l'histoire et des autres monuments humains porte encore quelques érudits à préférer le savoir de l'Egypte et sa sagesse. 1 Les prophéties établies comme corollaire des Ecritures devaient finir avec leur révélation. C'est alors que cesse de se faire entendre la voix menaçante des prophètes préparant le chemin du Sei gneur. Son sa cerdoce revendiquera à la science astronomique les noms vénérés de ses aïeux . pour offrir à ses descendants ces brillants patronymes que les siècles à venir envieront aux enfants de la Judée. . le monde entier célébrera par ses chants la gloire d'Israël. C'est seulement alors. On va préparer l'histoire de ce peuple modèle dont la grandeur éclipsera les plus splendides renommées. à son refus. Jeové pouvait se reposer après quatorze siècles d'agitations et de colère. lorsqu'on pouvait en apprécier la source. pour sauver ou damner les autres. envoyé pour son bien-être. qu'on ne représente plus les Juifs comme des rebelles obstinés.On ne devait plus voir de ces grands miracles qui effrayaient tant et si souvent le peuple de Dieu sans pouvoir le convertir. Ils marquent. et que Lucain appelle un Dieu incertain. l'instant où tout va commencer pour Jérusalem. en effet. la ligne de conduite dans l'avenir '. Le peuple chéri est enfin selon le cœur de son Dieu. recourant à tout autre culte qu'à celui. du Jupiter. et Vin exitu Domus Jacob de populo barbaro.. Seigneur du ciel selon les Perses.ir>4 tion du néant du Judaïsme et de sa révélation.. par les exemples d'un passé. ni de ces changements périodiques de religions chez ses protégés. comme introduction. quoi qu'il dût encore tuer son fils unique . ou. et de sa secte à cette époque. et qu'il n'eut pas été possible de rapporter rien de relatif à son culte. devenus plus tard populaires. (Voir. Une telle discrétion ne se conçoit qu'en observant qu'à cette date les Pères de Jérusalem étaient en travail de son enfantement. qu'une ère.ISS S v. eussent été déjà con nus. n'est pas seulement une fable ridicule par la pauvreté de l'invention. On ne saurait comprendre qu'une époque de révolution pour l'Asie. Il est. Note 4. La fiction n'était plus acceptable. de plus. des noms patrony miques des Patriarches et des héros du Judaïsme. et de transformations complètes dans les institutions de la Syrie. loin des contra dicteurs. des Machabées. Personne ne pouvait ajouter foi à des récits qu'eussent démentis la tra dition orale et les monuments d'un temps trop rapproché. à une lacune dont l'importance était générale ment objectée. et la preuve qu'aucun témoignage n'offrait aux investigations de leur historiographe.) . eût passé inaperçue chez leurs voisins. un indice du néant de Jérusalem. Josephe. On ne s'étonnerait pas moins du silence gardé par les Livres hiérosolymites. ceux d'Alexandre et de ses premiers successeurs. qui fut celle de la puissance pourSamarie. à la fin. Le supplément donné par Fl. sur les temps les plus mémorables. On ne remarquerait pas sans étonnement l'absence. si ces noms. la probabilité d'existence d'une ville ou d'un temple de ce nom grec hybride. dans les Livres d'Esdrah et. dans l'homogénéité du style de ses diverses parties. d'accord en cela avec les Sama ritains. à Alkim. Il n'est pas jusqu'à la contexture même de la Bible qui n'offre. le réformateur du culte asmonien. et l'on sait que la coordonnance en est due principalement au Babylonien Hillel. rebelles aux innovations des réformateurs. vainqueur de Nicanor (162 ans av. dans les formes du langage et ses hellenismes. des accusations des sectes dissidentes. et qui. concordent avec les enseignements de l'histoire contempo raine. celle à laquelle se termine le récit du Livre dit des Machabées . rejetèrent tous les écrits autres que le Pentateuque. à Simon le Juste. Elles coïncident avec les aveux fournis par ceux de ces Livres attribués à Elchias. celle aussi de la grande sacrilicature d'Alkim. Elles résultent avec non moins de certitude.ttui La plus haute antiquité à laquelle il soit pertinemment possible de faire remonter la rédaction des Livres J udaïques. Ces dates assignées à une nouvelle révélation de Livres qu'on disait avoir été brûlés pendant les persécutions d'Antiochus. à Sydrac et aux autres Docteurs Pères de ce Ju daïsme. moins d'un demi-siècle avant l'ère chrétienne. et des Kings de la Chine). fut l'œuvre des temps suivants. la preuve du régime grec auquel étaient dès longtemps soumis ses rédacteurs. notre ère). On acquerra des preuves non moins évidentes de la . Il y a toute vraisem blance que la collection des diverses traditions dont ils se composent. (ainsi qu'on le disait de ceux antidatés du Zcroastréen Numa Posthumius. à Esdras. est l'époque d'affranchissement du territoire de Jérusalem par Judah le Machabée. rend impossible leur classification géographique. mais encore sous les dénomina tions reçues succesivement des divers habitants et des maîtres du pays : que ceux consacrés sont dénommés dans les langues et suivant encore les acceptions mythiques des Egyptiens. souvent aussi d'un puits. déniée. sur le sol inculte de ce canton syrien inconnu du reste du monde '. quand la flatterie des sujets ne les prévenait pas. comme dans l'Evangile. et en tel nombre que la fertile Egypte contenait moins de bourgades dans sa longue étendue. Si à l'ensemble des considérations qui précèdent se joint celle de l'impuissance des efforts de l'historien des Juifs pour découvrir. antérieur à l'empire 1 La multiplicité des noms d'un même lieu. sont indiqués comme autant de villes dis tinctes. d'un rocher. non seulement sous leurs anciens noms. des Assyriens. la Bible l'eût été sous les princes iduméens. Il est vrai qne leurs maîtres se chargeaient de ce soin . ordinairement d'un Béthel. des Phéniciens. on aurait eu à ajouter. On ne saurait les es pacer sur une carte de la plus grande échelle.187 récente compilation de ces Livres. d'un peuple Hébreu ou Israélite. en observant que tous les lieux de la Syrie Palestine sont désignés par Moïse et par Josué(qui n'auraient pu les connaître). d'un Pyré. ou d'une simple station. que les Saintes Ecritures ne placent de villes en Judée. écrits de diverses ma nières et indiqués à toutes latitudes comme désignant autant de places. ailleurs que dans les Livres de sa caste. dit Josèphe. des Perses et même des Grecs : que ces noms multiples d'un même lieu. au moins de Judaéens. au lieu d'être écrite au temps des Machabées. ou d'un arbre vénéré. un témoignage de l'existence. « Nous ne changeons pas les noms comme font les Grecs ». . presque autant de noms romains que d'anciens lieux. Si. en vouant au mépris de l'Asie ses gros siers interprètes. tant intéressé à cette justification. de toutes les sour ces historiques qu'il consultait. ne rapporte que des preuves négatives. défiguré. Il ne cite que des analogies concernant plutôt des sectateurs d'un même culte. En effet ceux-ci . . ou de • Josèphe ne s'appuie que sur des équivoques . on ne demeurera pas seu lement convaincu de la moderne rédaction du Livre des Livres. le père de leur his toire après leurs mythologues). les Grecs d'Europe qui prétendaient aussi avoir donné des dieux à l'Egypte. initiés au langage allégorique des sanc tuaires.158 des Grecs : si ce Scribe. pour se les approprier. semblent avoir pris à tâche dans leurs écrits de rectifier le sens des traditions mythiques. les Grecs. la lecture attentive de la Bible ne laissera dans son esprit qu'une impression de dégoût pour l'immoralité de ses principes. Il aurait pu ajouter qu'avant les Juifs ils avaient sacrifié à leur vanité nationale les traditions de l'Orient . ne pouvait -il pas dire qu'ils justifiaient en quelque sorte les écrivains de la Bible. ses plus ignares dominateurs. qu'un peuple particulier. Loin d'y re connaître aucun des caractères révélateurs d'une inspira tion céleste. et un sentiment d'indignation contre un odieux abus du nom et de l'autorité de Dieu. mais certainement encore de l'imposture de ses auteurs 1. sa réplique la plus sensée aux accu sations de fraude et de plagiat venues de tous côtés. et qu'en fait d'impudence. s'il eût osé en faire l'aveu . c'est qu'aucune nation n'est à l'abri du reproche d'imposture qu'on adressait aux Juifs. exempt ou dégagé de pré jugés. ne s'en étaient fait faute dans leurs origines. aucune mention historique ayant un rapport direct à sa nation. il ne découvre aucun fait. Et . moins que tous autres. La meilleure raison de Josèphe. il n'apercevra qu'une audacieuse invention. non certes dans le but d'honorer la Divinité. conçue. Pour tout homme impartial. d'ingénieuses fictions qu'ils n'avaient jamais su comprendre (témoin Hérodote. et qui n'auraient été que les sources où sa casle puisa ses fabuleuses origines. bénéficiaire de la dîme). Ils ne pou vaient pas avoir une autre opinion d'hommes en état d'hos tilité contre les loix des Sociétés . mais seulement à ceux qui se « conforment aux volontés de Dieu. étaient des t figures écrites (dans la Bible) pour nous servir de guides ! « S.. suivant le même his torien. » On y voit.189 porter les hommes à l'exercice de la vertu et des devoirs sociaux.. ainsi qualifiée. les accusaient encore d'impiété et d'a théisme. « Ce qu'on doit principalement remarquer dans cette « lecture (dit le Scribe sacré. mais uniquement en vue de servir les intérêts ma tériels d'une association de fourbes et de malfaiteurs. c'est-à-dire de la t Théocratie judaïque. pour le profit de leur Communauté et la plus grande gloire de ses directeurs que l'Evangile appelle aussi les enfants du Démon. x). t Or. l'hérédité du pouvoir dans sa caste. qui semaient partout l'es prit de désordre. d'après ses œuvres. toutes ces choses qui leur arrivaient. c'est « que tout réussit. les autres peuples. Si. les auteurs de la Bible se sont particulièrement appliqués à inculquer les principes de la plus aveugle obéissance à toutes les près . Paul (ICorinth. nonobstant le culte qu'ils rendaient h tous les membres du grand corps de V Univers. et ses droits au partage des revenus publics et de chacun. par les contemporains. de toutes religions. c'est qu'évidemment aux yeux de ces peuples ils ne paraissaient s'inspirer que du génie du mal. non à ceux qui prennent conseil de la « justice de leur cause. l'autorité du sa cerdoce. son seul organe. au rapport de l'historien des Juifs. en effet. qu'après avoir légitimé par l'inter vention et la volonté du Souverain Maître. l'absolue nécessité de l'intervention du Sacerdoce. Saùl. Ils lui attribuent tout pouvoir au ciel et sur la terre. de David et de Salomon 1 . et l'agréé de la divinité à l'égal . Kis. Ils en font ressor tir l'avantage incomparable résultant de son omnipotence même . Devidè. Dzevidè. principe généra teur . \'Ane ossu d'Israël . . la Pallas-Echis stimulait les éléments du monde). lis appuient sur des exemples péremptoires. Hercule-Cbrone. Pour les Orientaux. de Saùl. Saùl ou Savel était fils de Chis (serpent du temps qui gouverne tout). ce prince le plus par fait est comme eux. et que les peuples sont passibles de ses fautes . Djom des Egyptiens. l'astrochyton olympique). frère des sept Cabyres des sphères plané taires. mont de l'Ane consacré à Saturne . et il cherchait ses ânes quand on l'élut roi. Jupiter et l'Apollon des Grecs. dont il menace aussi l'harmonieux Daoud. fût-il doué des plus éminentes qualités. et de son initiative dans les délibérations. et aux ânes figurés dans les étoiles du cancer. Jupiter pluvius fecundus. est à son tour détrôné par David qui déjà lui avait coupé le bas de son manteau (étoilée. ne se sert que d'une fronde pour terrasser les géants. ou de la race herculéenne de Jama. Le chef du Firmament . Saùl devenait roi et prophète au cancer de la tribu d'Isachars. est Chïs. ce qu'ils n'ont jamais à redouter dé i 1 Saturne. le serpent du pôle de Saturne. Sav iSq) Jupiter. chez les Grecs. Hercule-Chrone (d'Alhenag.160 criptions des mandataires de Jeovè. Sishera.). Si ce pasteur de l'Ida dos Juifs . Il avait aussi sept frè res (dit la Bible). C'est bien là le Seigneur du ciel. et disent que ses larmes faisaient éclore les plantes. Gid-gal. multipliés pour toutes les éven tualités. Il résidait à Ono . en démontrant encore qu'un roi. de la famille de Ben-Jamin . Ainsi que Karlh. Déouden) n'est certainement qu'une figure du Zeus ( t& rav. sujet à l'erreur. Davide (uaoude. comme Saturne rebelle au ciel (Uranus). c'est que l'histoire ne pouvait mettre la foudre dans des mains humaines. et armé du zanclè de la puissance du Temps. agitant l'air (comme. et aux mêmes titres. comme l'insinue le prêtre historien Josephe. dont. des droits à la considération des peuples. Toutes les fictions traditionnelles qui encadrent. des croyances successivement reçues. ou Israël. Et c'est pour de tels intérêts que ces misérables athées ont osé accuser la justice divine de l'inique châtiment in fligé à des innocents du crime d'un Davide. se créaient. ou la permission de l'interprète de la Loi divine. Pour donner à l'action directrice du Sacerdoce l'exten sion désirable au dehors du siége de son autorité. s'offrent en relief la sagesse et l'à-propos de ses ordonnances. C'est à ces fins. et représenter la Caste Judaïque comme issue de ces Demi-Dieux du Pays. On formula sa naturalisation en Syrie dans des termes qui pouvaient identifier à diverses formes de son culte. en entourant ces descendants de son Hercule-Chrone. dans le H . et se disputaient la principale autorité. transformer les héros des anciens mythes. il avait fallu fonder le Judaïsme sur les bases les plus recommandables auprès des peuples qu'il se proposait de soumettre à sa loi. Toute l'œuvre Biblique est la mise en action du Code Sacerdotal. que deux sectes ri vales et aussi différentes de principes que d'origine natio nale. en des Patriarches institu teurs de cette religion. il ne puisse rien sans l'ordre. afin. sous la forme de l'apologue. que. au surplus. Dieu seul est l'agent responsable.161 l'infaillibilité du prêtre préposé. à l'envi l'une de l'autre. quels que soient le droit de chacun et la justice de sa cause. où. de tout l'éclat des Heraclides chez les Grecs. en expliquant encore par l'influence de son établissement. et d'après l'acception latine de Canis dont le radical syrien est Ken. les faits relatifs à ses anciens habitans et à leurs maîtres . frère de Caleb le grand (Sirius). en d'autres termes à substituer le Judaïsme au culte du fils de Cynire. la Loi dite de Moïse. la préeminence de Jérusa lem et la sainteté de son culte. Adonis. cette secte devait singulièrement inté resser même les étrangers.162 Pentateuque. Il est vraisemblable que les plagiaires judseens . à l'exclusion des Chananéens. n'ont pas d'autre objet que de subordonner Israël lui-même à son filsJoudah. Procyon) Kenaz. * Voir ci-après. a été travestie par celle de Judah et Tbamar. tendent à mettre les hé ritiers d'Israël en possession du sol syrien. d'après les traditions populaires qui s'y rattachaient. descendants des colons et dé portés établis en divers temps par les conquérants du pays. Keniens ou Cyniriens . Les livres ajoutés au Pentateuque samaritain par la secte hierosolymite. la Thamyride. Baal. le petit (chien. n'ont accepté également que dans le sens ridiculisé celles de Chananéens et Kenieni. en punition du cy nisme de son auteur '. à un peuple de Joudaeens possesseur du pays. la chananéenne de Samarie . En rapportant. dans un ordre chronologique. la grande Divinité de Syriens. dans les notes sur les Samariens et Judah. etd'étayer par des actes de la manifestation divine. comment la légende de Cynire et Myrrha. l'origine des coutumes. qui se rapportaient au poisson Chanen de Vénus Syria . de ses usages et de son idiôme particulier. qui ont interprété ivrognes l'épithète hebreii inspirés. des divisions topographiques et jusqu'aux dénominations des lieux et de toutes choses . . où saint Jérôme s'étonnait. Comment ne pas être touché du noble désintéressement des héritiers de ce peuple mis en possession du pays par autorité de Dieu . qu'on est difficile ment Christ et prophète chez les siens. qu'à la prière des femmes qui avaient embrassé celte religion. une race illustre dont les rois avaient dicté des lois à l'univers. le Ju daïsme resta en minorité dans son propre pays '. ou. Mais. éprouvé par tant de siècles de servitudes. ses sectateurs n'étaient pas les plus nombreux parmi les habitants de la Judée . les faibles restes d'une si grande nation. comme le dit l'Evangile et l'atteste l'expérience. qui fondé sur des droits imprescriptibles. les hauts faits d'un peuple qui avait illustré le sol de la patrie. Pouvaient-ils se refuser à embrasser la religion d'un peuple qui. telle est la destinée des choses de ce monde. inaperçue ou confon due parmi les autres . Il trônait encore dans la ville de Davide. ni voir sans un sentiment d'admiration. soit qu'une lumière trop rapprochée n'eût fait que l'aveugler. pour cause de ses idolâtries. Ils ne pouvaient lire sans en être fiers. qu'en retournant au culte du seul vrai Dieu de ses ancêtres. qu'on n'eût pas changé son nom de Sei1 Josephe nous apprend que sous les Hérodiens. en Syrie.163 —. passée. ne réclame que la dîme des reve nus. il est vrai. qu'ils y étaient persécutés et n'échappèrent quelquefois au massacre . Soit que l'habitant de la Judée fût peu donneur de son naturel . au cinquième siècle de l'ère chrétienne. Le cynirien Chanenéen ne put être dépossédé même du Bethlehem de Joudah. n'avait enfin recouvré sa dignité et un état prospère. . que toujours l'homme propose et Dieu dispose. de proscriptions et de misères. temps de la plus grande prospérité du culte de Jérusalem . Jésus. des enfants à Abraham. est mis en possession de l'héritage de Jupiter Dzev-ide. Joviens. anciennement Baal. La race saturnienne d'Israël. un bâtard d'Adonis le chanenéen qu'on lui présentait comme le fils de ses œuvres. Jouuii ou Juifs. n'est plus que l'ennemie de Dieu et des hommes. la persécutrice et le bourreau d'un autre Dionyse. Repoussée de son pays. On déclare les auteurs de la Bible inhabiles dans l'interpréta tion de leurs Ecritures. convaincue de race satanique. et devait conqué rir le monde à ses principes plus qu'à ses croyances. et bientôt. Son nom est partout un sujet d'anathème. fils de Dieu et l'une de ses trois personnes inséparables. Joudéens. sa seule puissance illuminatrice) . De par l'autorité platonicienne des Apôtres du nouveau Christ. hélas ! le Judaïsme eut encore la douleur de voir naître dans sa famille. enfants de prédilection du seul vrai Dieu. Mais on se faisait judaïsant moins pour donner que pour recevoir . un objet d'horreur et de malédiction ! ! . la race herculéenne de Judah était mieux accueillie chez les nations. Ses doctrines d'affranchissement y produisaient comme des pierres. Osée (le voyant) avait prédit que Jeove. un et indivisible.164 gneurie. serait encore appelé Ishi l'époux (delà Terre. qu'on donnait ailleurs au fils du Judaïsme. en celui de Jésôs. et de Davide son aïeul. Adonaï. L. nommée aussi Maréion par Josephe. La Judée ne dut qu'à sa position centrale. et la grande Déesse de tous noms.NOTES DU JUDAÏSME. pour subordonner à Jérusalem la fondation de Samarie cl l'établissement de son culte. Samarie. Gabinius rétablit Samarie qu'ils avaient ruinée de fond en comble . Junon l'Assyrienne. Pompée ayant réduit la Judée à ce qu'elle était avant la con quête des Machabées. Jupiter. Elle était fort puissante au temps des premiers successeurs de ce prince. et les Hérodiens dont elle prit le parti contre ces derniers. reçut son plus grand lustre de la munificence des princes macédoniens. Ils en avaient fait le chef-lieu d'une importante Toparchie. Jud. compagne du GrandEtre. l'honneur de donner son nom au royaume fondé par les Romains. durant le siège de Tyr. dès longtemps célèbre. seigneur du Ciel. la rebâtirent magnifiquement. dit l'historien de ses spoliateurs (Bel. 12). Cette ville. NOTE I" SAMAR1E ET JÉRUSALEM. . en reconnaissance des secours qu'elle accordait à Alexandre. Toutes les assertions des Jérosolymiles. était consacrée au culte des puissances célestes. en faveur des princes Iduméens. que les dénominations de Samareus. Cabires. Jérusalem se peuple et s'enrichit des contributions volontaires de ses sujets. (Voir ci-après. assure que les Hycsos. se convertit en ville. Sydech. il faudrait croire d'après la Bible. mais alors. avaient fondé cette ville. Son Temple est le Sylos où les Juifs cosmopolites déposent leur pécule. juge suprême. Jebous. 1-5).166 tombent sous le ridicule du désaccord qu'elles renferment. comme Nashi pour Anace. ne figure dans l'histoire que vers le milieu du règne des Macédoniens. ancêtres des Juifs. Suivant une conjecture de son historien Josephe. ou Jéru salem. à défaut d'aucun indice. où. Josephe (contre Apion. Simon et Levifrères. l'Iduméen Hérode en double l'enceinte et bâtit son magnifique Temple. surnom de Vénus Samari taine. Solyme de Judah. qu'elle n'a cessé de s'appeler Jebus (surnom d'Osiris). derrière une triple enceinte de murs. un prince Ghananéen aurait bâti une ville de Solyme. à un jour de marche de Samarie. Salem. de toutes na tions. Agrippa l'augmente. Quoi qu'il en soit. Par la volonté de Rome et sous son protectorat. Victoresque suos natio vida premil ( Rdtil ). Nazareth pour Anax-arete (reine de toutes vertus). postérieurement au temps d'Abraham et du Melchisedeck. dont il changea le nom en celui (Gyrovague grec) de Jérusalem. Elles té moignent en outre. SamariensPhilaestins. n'apparait qu'au temps de la décadence de l'empire des Grecs. six cent mille révoltés (Juifs et autres). Suivant encore un autre système. vont braver les forces de l'empire. il devient le quartier-général. ou Jérusalem. par abréviation. Jerosolym. . fils de Ghanaan et de Zamariens étaient aussi étrangères aux Jérosolymitesque le Pentateuque qui les relate. à l'appel des chefs. sous ses premiers Nashi (anaces) les Asmounéens. remparts formi dables (d'une lieue de circuit) que la coupable ou stupide adminis tration de Claude I avait laissé construire. l'ancienne de meure des serviteurs du Saint des Saints. hierous-aleïm. hierous-aleim. qu'après la conquête qu'en aurait faite le roi Davide. donné par la Génèse à la ville d'un roijuste ou du nom Mithriaque (Arabo-Persan) Melk ised-ake.) Jérusalem. On lit dans la Génèse (chap. un vieux lion ■ . de la piscine Siloë. le grand (chien) frère de Kenah. * Jacob lui donne encore des dénis blanches de lait. Viteus. par Caleb. présentait au Dieu de Nysa. ou l'étoile royale au cœur du Lion. Bacchus. le lion dans lequel Bacchus se couronnait de raisins. S). ou un autre scilo. Sirius. image de la voie lactée. un lion dans sa force. le petit (Procyon). le véritable fleuve Gallus. de la mer de lait). 11 attachera à la vigne son ânon.. des Arabes). Simon le Dauphin. Ado nis piscis. le cep de vigne chargé de raisins. seigneur. Sidus liacchi. ses yeux sont vermeils de vin Regutus. C'est dans ce signe. au manteau pourpré et aux yeux vermeils de vin. est le lion de Juda (Apocal. ou de la nourri ture céleste (amourdon-ambroisie. Il lavera son manteau dans le sang des grappes . » ( Virg. et au cep le petit de son ânesse. est Aries Beliares. 1 L'un des quatre animaux (des points fixes de la sphère). le siège et les attributs assignés par Israël -Jacob à son fils Judah. 2 Le silos. v. dit aussi l'Apocalypse. était figuré dans la sphère chaldéenne par un sceptre. 49) : « Les fils de ton père se prosterne ront devant toi. ) Le rang. Mon fils est un faon de lion. CHEF DBS DOUZE TRIBUS. « Ab uno disce oranes. galaxie.. comme Hercule se revêtait de sa peau. chef des douze tribus du Zodiaque. et dont il prenait la forme. symbole du commandement. à ce point de départ des mouvements célestes. apporté également au Moyse Syrien (Mouseh. n'ont pas d'autre fondement que celui de l'astrologie. Christus est Léo. aire de Bel. sur les bords duquel Alhys reçut aussi la vie divine. Le sceptre restera dans Judah jusqu'à ce que vienne le Scilo *. que 1''Astre d'automne. passage des âmes . ou Aries piscis. scilo d'Helie. .«67 NOTE II« JUDAH. chez les HeneiesPaphlagons. et aussi à Samson. Ce sont les Poeoniens . au Dav-ide Joudav). tune œperiebat mentes. Au terme de l'élévation du soleil. consacrés au Capripède Silène qui (Iaccho) leur enseigna la Génèse (du Bouc Aziina). ce qu'on y admirait le plus était une magnifique vigne dorée. à Kaleb. Joseph nons apprend qu'en effet. et disciples de l'Oenomantie Persanne . La treille méritait particulièrement de figurer dans le Temple des Gabalistes de Judah. renommés poétiquement par leurs mulets. Ces ânes ( Aselli de Pline ). au solstice d'été. l'âne et l'ânesse du triomphe de Bacchus. le boréal et l'austral. lieu consacré à l'âne qui. un établissement parti culier dans la tribu de Judah. ou dans la tribu à'isachars que Jacob (Ib. dans les étoiles du Cancer. dit le Scol. et chez leurs frères les ivrognes d'Ephraïm Usai). Hebé de la jeunesse d'Hercule). d'Eurip. (Hom. du verseau remplacé par celui du solstice d'été. qu'on assigna au frère de Kenès. la force d'Hercule. (dit le Ps. Son jus. Ce serait encore par reconnaissance de ce bienfait de l'astre automnal. Ils devenaient le commencement et la fin des travaux des génies mesureurs du temps. selon la Bible.) nomme astres de Bacchus. et ceux de Sichim. sont les ânes de Thesperotie ( Vhesperotein . étaient placés au point solsticial. Israël-Jacoub.). (Orest. gardiens des portes. qu'Avienus (Arat. Les sphères anciennes figuraient deux ânes dans la division du cancer et du lion. 1 On devait encore placer au premier des signes. Beth-onie. suivant d'anciens auteurs . le coucher). formées par les nébuleuses des pinces. suivant Tacite et Plutarque.168 Cet emblème de la Mythologie judaïque était en grande estime chez les Hebreii. fils d'âne. abreuvés de l'esprit divin. procura de l'eau à Moyse. Laomedon reçut de Jupiter une vigne dorée avec ses raisins. Iliade. Ganymeda Oenochoos (Paus.) appelle Ane robuste aux étables. produits de Vulcain. double et miparti). etc. chef des douze.) .). D'autres allégoristes y ajoutent des chevaux ou des mulets (par rapport d'aspect avec Pégase. ha-Karth. le feu artiste. Hercule chrone. ou dans la tribu de Judah. Pylaemènes. xxii. à Jérusalem (Jebus) dont les habitants étaient dévoués à Bacchus. ou crèches. comme Pégase de l'hippocrène. 1 En échange de son fils Ganymède (échanson. un Cavalier regardant vers le Nord.). au plus haut des deux. au lever de Sirius. 1 Le prophète Zacbarias (d'Isachars). qu'il monterait sur l'ànesse et sur I'anon. de Dav-idè et de Bacchus . Les sphères persannes d'Aben-Ezra et autres marquent au premier décan du lion. dit Avienus (pron. la tête de l'âne consacré à Saturne-israël des Syriens (suiv. siben. lorsqu'il ( le soleil ). * Saiuran. Ono-el . v ciel. suivant Josephe . du sabéisme . ). dans la division du Cancer et du Lion. ix. si nous en croyons saint Jean évangéliste. siven. Caput-asini. une tête d'âne et une tête de cheval. Hierousalem de Judah. il n'aurait monté que sur l'un des deux. L'âne (de Saturne). celle d'Anchialus par lequel juraient les Juifs (Mart. Sabaoth. chef de la milice céleste. fut aussi le Sabaoth des gnosliques. Les mêmes sphères placent au tropique. V planète. Sanchon. dans sa gloire. La sphère indienne case au deuxième Décan du Lion. 7 étoiles (septemtrion) de la constella tion de Saturne. dont l'un regarde le Septentrion. Sebah . roi du septième ciel. de Moyse Dionysè. en effet. et l'autre le tiède Auster. Cependant. visitait Cyonè (la mère de Priape) ou la fille de Sion (som met du ciel ). ou de Cyon ( du Cantique des cant. septième. et du fleuve du cancer (l'Astacus). chez les Juifs Ono-nychiles '. qui les considère comme indicateurs des vents. D'autres y figurent deux ânes. Onobal Tsebaoth .). dit. d'Arat. soufflent.). du sabat. shiva. de Jouda. c'est-à-dire à la canicule >. avant et après les quatorze jours dits Alcyoniens. au rapport de Tacite et de Plutarque? Cette tête. ne serait-elle pas celle dont l'image fut trouvée dans le temple. les premiers faiblement. chef du Temps. com parés aux étoiles du firmament. . stba. Us désignent.168 C'était. chap. temps précis de l'intumes cence du Nil. elYOnougnathede leur Hercule. les vents Prodromes et Etésiens qui. Bethanie prêtait également son ânesse et son ânon pour le triomphe d'un successeur d'Hercule (Isacharth) . Cette tête symbolique du commandement pour les Israélites. pour l'Egypte. objet des railleries d'Appion. les autres avec plus de force et de continuité (ÛO jours). le puissant et le faible . (Cf. celle qui froisse le pied du Balaham et refuse de dépasser la borne du Solstice . sole pri mant partent Leonis ingrediente.J La fable des vents cent-aures et Lapithes . est basée sur cette conjonction astronomique.. » Le fragment du planisphère Egyptiaque. dit Pline. Aerion (Soni-pes. Eole et Boèthos. adultère . « Exulta satis. la Bal-Thamar des Syro-Phéniciens. Cyone. YOnobate. Procyon). 2). Rhesus) et Hèra . 1 ■ Ardentissimo aestatis tempore exoritur caniculse sidus. n. (L. ecce rex tuus. Onan. La ville phénicienne de Leontopolis sur le fleuve Damar. ou Pégase. que les vents étésiens s'élèvent pour calmer les ardeurs du soleil.). veuve de lier (Aer) consolée par Judah <sur l'âne de Priape. On croil. a Ubi gratior aura leniat et rabiem canis « et momenta leonis. VAdramelek et VAnamelek. et d'Her cule dans le Temple d'Apollon Pagasius).) Ces coursiers jumeaux. » (Hor. Damaris grecque. « Aestifer inde Leo juxta cum Virgine fulgens. qui dédaigne de féconder la Vénus-rCyniride. et « salvator. l'image d'un âne rétif.. était consacrée à Esculape le Sidonien. Adraste (le mulet) fils de l'âne Midas. Thamar. tourné à rebours de l'émule de Priape. conviés aux noces de Piri-thous el d'Hippodamic. • (Plin. Moera. sous celui de la Vierge. fils d'Eole . l'ânesse sous le joug. VOnos rebelle. Joudav. Mœra. le Thamyris (en Strab. du tropique. 1. Jubila filia Syon (Cyon). la veuve d'Hèr. la Canicule). monture de Jupiter. Erigone. semina spargens . ascendens super asinam et super pullum asinœ. » (Zach..). offre avec le venl Borée. Prodromes et Etésiens. qui présidait à la salubrité de l'atmosphère et à la température des saisons. doublées par la Canicule.170 C'est le temps de la Canicule (Cyonè) ■. la monture de Silène.) De la conjonction (astronomique) de Judah (rabidus Leo) et de Thamar. sont Calaïs et Zèetes . . de Bianchini. la Thamyride Myrrha. Ariadne. est le récalcitrant . et celle d'une chienne (Cyone. Dolora. le secourable. (Onan) sous le signe du Lion. L'un de ces ânes. Pausan. (d'Ashère. Bal-Thamar.. compagne de notre saint évêque Dionyse d'automne. etc. est de la même source que celle d'Onan etdeJudah chez la veuve d'Hër (Aer). suivant Pausanias. Hèra. et lui communiquait ces visions prophétiques que le prêtre croyait pouvoir affirmer sans mensonge. Mars-Aertosi et Bellone des Equinoxes. et annonçait le solstice d'été (Plin. Junon chevaline. etc. de Jesus. l'expédition aérienne de Bellérophon . devait être représenté mâle et femelle. Vitalis-aura. que les Arabes nomment Pharas. de Bacchus. et la croupe. il provint deux jnmeaux. Elle est encore connue sous les noms de Melanippe. L'autre. Telles furent les histoires de Cynire et de Myrrha. était aussi. Eole. Consulter Voyage de Millin. dont l'ardeur ne se calme qu'à l'arrivée des jumeaux Calais et Zèlès (les vents). L'air étant des deux sexes chez les anciens. de Jeoudah.). air vital. de Priape et de Lothis. Aréopagite à son printemps. donnait naissance à deux jumeaux dont l'un. 5. mutilé) dont la tête ailée est. à la fête et aux offices de l'âne de Priape lampsacien. comme coursier étésien. dont il n'ose divulguer le nom (féminin). le Soleil étant au Lion. .. Pharès et Zaara >. Héra-Phaera (fille d'Eole) . ou Damater.171 compagne de Dionyse (convertie par Saint-Paul avec l'Epoux).3 Telles avaient été la résurrection d'Hippolyte. I". et aussi par aspect d'opposition du cheval Areion. ch. issus d'Eole. à l'Orient. qui se levait le soir. sur les bacchanales chré tiennes du xve siècle. notre Sainte-Aure (d'octobre). est Pégase. est la redoutable déesse Hira la uoire. Il est le cheval miparti (Cyllos. mais que l'homme sensé et plus religieux n'admet que pour ce qu'elles valent. celle de Pégase. Phares. le geminus Etesippe (fils d'Hercule). la vierge Cérès Hippoucephale. le double Etalippe Eolien. et heureusement de Loth et de ses filles . fils du Jupiter-Hippotas et de Mélanippe. Zaéra. la naissance de Persée. le cortège des cornards de l'épouse Damar. t. celle du chien amoureux de Dolora. à 1 C'était sous de semblables aspects que le ciel (des constellations) inspirait l'hiérophante. sous une double forme et un double nom. ainsi qu'il la désigne ailleurs. Dans une semblable conjoncture. Hippodame et Oresthée. L'aventure d'Onare et de Bacchus chez la veuve du divin Thésée Ethrègene comme Borée. Zephirie-Aura (fille de Borée). ou encore Hera-Pharée. Ilipponous-Bellerophon. est la personnification de l'hémisphère céleste (Macr). ou. de race Eolienne. chez Proserpine (Hera-la Noire). le Justicier. Z|9) . Après avoir combattu les feux du Solstice à l'hémisphère supé rieur. fils d'Anchiale. celle du Centaure. Diomède était rival du centaure Cylle-boré. Leucippe et Mélanippe. comme le dit la Génèse (chap. et l'extrémité du serpent à la balance (automne). étaient renversés en octobre. Tel était encore le cheval de Mars-October. la Chimère (de l'hiver). Pallas aethere plena est armée de ce bouclier hémisphérique dont les dragons du péle (son astre consacré) sont les gardiens de la sagesse. (qu'Homère appelle Pharès).). près de la balance. des Jumeaux Castor et Pollux. Persé-phone. ou Thé Onoé (d'âne). de la nature des ânes (Cillos). et avoir vaincu le monstre semblable à la Sphynx. ou de Mélanippe. et étaient invoqués par les navigateurs à la voile . de la Vierge et du Lion les héros aériens. Areion. (à la tribu Zod. et celle de Diomède. monture des Dioscures . Zaara. et PerséeHippotes. suivant Strabon. par le Scorpion de Zan le Justicier. forme le cimier (pbalos de son casque. si l'on com pose le corps de celle-ci des signes de l'hémisphère supérieur. . Apharéens. de Melanippe. la véritable tête de Méduse ■ dont les serpents du pôle forment la chevelure. ! Confondu avec son opposite. qui prési daient aux barrières (du jour et de la nuit). dit Pline . un des noms donnés au Centaure. ou le poisson Triglé. on sacrifiait un cheval blanc . la monture de Djom. du Juste-Ckiron. Cyltos-arion. aux yeux azurés comme l'éther. le cheval October. Cérès de Phigalie. 1 La vierge Uranie^Vénus-Minerve. Le serpent Uraée. est le Céraste gui fait tomber le cavalier à la renverse. Dan. le fondateur d'Argirippe. le double cheval blanc et noir. la chèvre prinlannière. comme aussi la crinière de la Vierge Hippoucephale. fille de Mars et de Tritia (Tritoni gene) . sur Pegase Aerius. le lion ignivome. onos. le Cyllène. aux quelles on consacrait un cheval noir. dont la queue est celle du Sagittaire (belone). Hécate. Trigla (des Scandin. le poisson Callarias. le petit cheval marin Cyllarius. symbole de vie divine. au corps de la Canicule. du Scor pion)..172 l'Occident. auquel. le mulet. dont une de Lion. Djom. fête des lamentations d'Osiris couvert alors d'un crêpe noir. (Melan-ippe. au temps de Pline.) L'air et ses phénomènes. aquitus. Rapide comme la Biche. en Egypte. . OnoCentaure. près du Scorpion. Beloni. de Ben-jamin benoni. soutien de la vieillesse de Jacob. Sagilta-alata (Aquilonis pennati). arpyia. aux ides de novembre.i'3 Pégase l'oriental cédait la place au Melan-ippe d'Occident. le Mars. placés â côté. sont placés dans la divi sion du Scorpion et du double Sagittaire Hippotes. il fut symbolisé par la Biche du Menale.) Une autre fut mère des chevaux d'Achille. ou subordonnés aux principes du bien et du mal. gryphons. cent-aures. compagnons de Djomède. (Sciron du N. le soir. le Vautour. sont les béquilles du Soleil. Le Sagittaire geminus était la tribu zod. On les y retrouve pareillement dans la case opposée des Gémeaux. des t'en» piquants. Une barpye eut de Zéphyre le cheval arion (Post-hom. aetlô. y compris Lycus. fille du Centaure). furent ou associés. Ces Benjamin de la faiblesse de Jacob (le Soleil. vents corrupteurs. l'élève de Chiron. la flèche empennée. Ils ont été figurés (dans le zodiaque) gemini. rêvé par Horus Joseph. au cou chant. déchire comme le loup (Mavortius). sorti de sa cuisse gauche. sa force au Taureau d'Ephraïm). Ils jouent un rôle important dans * C'est sur ces oiseaux. le génie malfaisant (dit Elien). Le noir Aquilon d'hiver remplaçait celui d'été.-O. arpùô des marais pestilentiels. placés entre le scorpion et le sagittaire. le guerrier. et le 17 Athyr (l'obscur) au Sagittaire. ) à la Lyre Eolienne. Hippogryphes. Anemodromes . Cavales. Mars et Bellone. le Vol des oiseaux. où à la Louve de Lycie. Oiseaux. dont les influences se manifestent dans toute la nature. mais l'Harpocrate gui. et Diawe-Bellone. le Trait. vents funestes. en effet. tem pête . sa sœur 3. dont. ( Arueris et Bubaste Leontocephale Djom et Djana. ou l'Aigle noir. considérés comme éléments auxiliaires des causes de génération et de destruction. qu'est fondée la fable des harpyes. ou à double face. dévastateur comme le Vautour et le Loup. (n (AKipasa lumière) énervée. ou célé bra l'anniversaire le 20 Paophi (du Scorpion. Tous. des centaures Phillyrides. qu'elle représentait portant dans leur sein des fleurs et des fruits. Béotiens. Les cavales de la Thessalie. produisait les tempêtes. exercent de salutaires in fluences sur la végétation . et de Danous. père d'Eole. Par rapport aux côtes d'Asie. Tzet.J74 les fictions des Cosmologues. la Thracehippopole. ces coursiers de Borée et d'Eole. On les trouve symbolisés par des messagers célestes. argivi. nous a conservé la tradition. Leur prêtre historien Josèphe dit qu'à l'entrée de l'enceinte dutem' On doit comprendre que telle est l'origine des fables sur les vents. vu). disci ples et sujets de ces anciens maîtres de la Jeoudée. qui font croître et mûrir. anciennement appelés Eoliens (Paus. L'antiquité dressa des autels à ces agents actifs de génération et de conservation. et YHaellenie (de l'ouragan) A'Hêllèn. et la mer sans mouiller leurs pieds. même parmi les héros des Poèmes d'Homère ■. et par quelques-uns des héros de leur mythologie biblique. passaient pour être la patrie des vents. Odys. TVier-axiae. puissances de l'air. l'àne de Saturne au pôle magnétique dont Phytax de Ma gnésie.des vents de l'arcture. » Les vents favorables. dont Pline. et. et Callim. le hurleur. particulièrement en Magnetie. ap. Vers le Zéphyre étaient ces nobles et rapides chevaux de Lisbonne (Ai Olisippo). ils entre tiennent la vie et la santé des êtres. l'Eolie hippoloche. « Genitalis spiritus mundi. Callisto.). achivi (Sonipedes. enneamyclos onos (Antim. l'âne robuste à neuf raies ou de neuf ans. des héraclides. ancienne Eolie. où furent inventées les vieilles his toires de la Grèce d'Europe. ne pouvaient se refuser à rendre hommage aux puissances de l'air. dont les cavales effleuraient les épis sans en courber la pointe. le naturaliste. que par . du pôle d'Argas). descendu aux régions inférieures. soit en transmettant les essences de fécondité que leur communique la chaleur du soleil. bien que souvent méconnu. le sagittaire . soit en tempérant les ardeurs de l'été. (dit Hom. des vents . du fils d'Eole Magnes. on en saisira facilement le caractère. Macedo-Lycaon.). C'est de la Thessalie éolienne. Déifiés par les Phéniciens et les Perses. ils contiennent l'humidité nourricière qu'ils versent en pluies chaudes ou en douces rosées. engendraient en aspi rant le vent. les Juifs. l'arcture. chérubins des quatre vents du ciel. Thrèceio de Marte satae . taient les argonautes ou aéronautes du navire céleste. du nord de l'Asie. sous la conduite du pheresien Djomede. Les lys sont l'emblème de l'énergie végétative du printemps. oryciens (orynx. expriment l'abondance des fruits de l'automne. Les noms graïsés Bos et Jao-Kin. principes de vie et de perpétuité que les Indiens disent sortis les premiers de l'œuf du monde par la puissance créatrice du serpent et la vertu calorifique du taureau Agabos . par son instituteur Cbiron . les Amazones. Les deux termes de l'action génératrice de la nature. (hos circum gemini dextra laevaque jugantur). généra teurs du feu et de l'air. ouragans). le centaure d'Eolie Cou vent N. colonnes d'Hercule. penthesileens. d'Osiris-Serapis.175 pie (hiérus-aiéim). amazoniens. étaient décorées de lys et de grenades. hamazobioi. comme le Christ Jao et l'Esculape de Cynope. vents favorables. que leur donne Josèphe. hippolitès.) Là aussi s'entrechoquent les Nephelim Heltë. et les grenades.-O. qui apportent le deuil . Or-ithya. On remarquera que les noms et épithètes que leur donnent les allégoristes sont attributifs des vents. téte de bœuf. du Dionyse. . du pôle boréal. Sishèra. sont ceux des attribus de cette divinité. le taureau et le serpent. et Curri-axis. dufeu et de l'air. qui lancent leurs traits acérés. Tel est encore le combat des Horaces et des Curiaces (Hbraezéi. dit encore Josèphe. et qui s'engendrent alternativement. Scyron. Dolopes aux dards cachés. suivant Aelien) consa crèrent au feu et aux vents dans le temple de leur Hercule Chronos. Amazan du charriot. surnommé Jason . vents triples frères combattants. on avait élevé deux colonnes à l'imitation de celles que les Tyriens (adorateurs de Borée. Éolide d'Athamas (Atmos). ces colonnes. l'Esculape phénicien. Aurizie (la glacée). à Iaôlchos (Aiolchos) sur le golfe Pagase de Phêrës. et expriment leurs influences ou bonnes ou malignes. du sang de Bacchus-Bougène. au quel présidait le taureau oriental . de Milhra . et les Lapithes (Laelapilhes. les cent-aures nubigènes. Il en est de même des vents de Yarcture. ThermaDeva. hippodamiens. meurtriers. qui se porte à la rencontre (de Borée). antilope). queue de serpent. à l'hémi-sphère méridional. à celle des poissons du culte Syrien. et du génie des eaux Dagon. le poisson austral. le Jupiter omnipotens que nous adorons tous. dont elle reçoit les formes d'Eurynomè à queue de poisson. Simon et Levi. la Vénus Assyrienne. NOTE m» LES CABIRES. remplacés euxmêmes par les poissons frères. Chanè. . Ganymède. L'époux de la déesse marine était. » Josèphe pouvait encore avouer que les Juifs n'adressaient leurs hommages qu'à la puissance active qui renferme toutes celles de ce monde . S !" L'histoire de Samareus et des Samaréens. au Jupiter-ciel des Perses. le Chane du Ganaa indien. SIMON-LÉVI. ou le poisson Chanè qui (comme le phénix) se régénère de lui-même. et de leurs successeurs Philaestins. fils de Ghanaan (Chanen piscis) se réduit. ceux em ployés dans la décoration du sanctuaire et les ornements sacerdo taux. étaient enfants d'Athyr. de Chanoun. ajoute Josèphe. selon Pline . « C'est donc bien à tort. Asthoth. que les autres peuples nous accusent d'impiété . car. du rivage. Pidée des Gabyres Syriens.ne. suivant Sanchoniaton. dans la Génèse. englouti par un poisson. SAMARÉENS. si Ton considère tous les symboles qui entrent dans la disposition architecturale de notre temple. le verseau Japonais. PHILISTINS. Zeus faber. chacun pourra se convaincre qu'ils se rapportent à toutes les parties qui constituent l'univers (le grand tout). Dercetia-protes. Simon chananéen. sous d'autres noms. le poisson à grande bouche. Cétéens-Athyrii. le dauphin. Ces Samaréens. Aquarius. dit Cicéron. VAdonis piscis. canens. et dont la Nymphe. compagne de Pan. la fontaine Canathée où Junon (Hera. du chefd'harmonie. ainsi que la Genèse le dit de l'esprit du Créateur. nourriture de Jousaph ( sagesse divine). Omorcha. ou celle de l'illuminatrice. la fontaine Castalia. La Parque-mère. est la vierge aux poissons sacrés. Gathis ou Gadytis. source de science et de sagesse. où Moyse épousa Saphora. fontnine de vie aux Mers Atlantiques (des Orientaux) . le puits de Cérès (Dcmeter) et de Genovepha. chez les Grecs. Putei-Phar. Maria-Pharia.). 3 Un législateur sacré. Aegrie. Poti-phrear. Kania. Compagne de l'Aegipan Silène des Sichimites. piscis Chanè. la conseillère des eaux. la Sibylle Cumée de l'Onde. Sabba. la parque qui alimentait le dieu Jour (Meroué) . qui mesure et distribue les dons cé lestes. d'Erythrée. Ber-Sabé. chez Rag-el. Maréion (en Josephe). l'eau de la pierre spi rituelle. ou Levitique. aurait fait jeter dans un lac d'Ascalon Atergatis et son fils Iethys (ou Al thyn). Cymbulée .). fatidices de l'hydromantie. qui inspirait la Pythie. Thetys l'était. représentent sa grande déesse. de la Vierge (Ind. la Samaritaine des eaux vivifiantes. Sabaïtique. en Syrie. comme cette nourri cière. Beth-Sabée.177 Des médailles de Samarie. le puits de Madian. vaticane. Eubulée. Maria-Pharia. mère de Delphus (inventeur des Oracles. la Reine du Midi. la Vènus-polias Cabire de Samarie. le salutaire . de toutes vertus (Gr. Vatès dit Pline). du puits de Sapience . qui abreuvait (spirituellement) les Hebreii. Maris. Buthos. du culte lydien. Syrëgene. devenait Syrinx et Cannat 12 . ou Jetros. de la puissance céleste. A'Astoth et d'Ascalon des Philistins *.). la Sibylle Hebraeite (Pausan. Jou-no) se revivifiait . elle est la Chananéenne de la Samarie. Elle est aussi la reine Pedauque (de nos * Josephe appelle Anax-arète la Vénus-Cnidie (Canidie. Oenè. de Cana. Vénus Sirène. dont elle est la personnification et la puissance génératrice.) 3. Anax-areth. de l'Esprit Saint (Pers. Thyas changeait Ceau en vin. de la vierge du Midi. Mopsus. Pan-Triton. Athes-Cbana. miroir de vérité . Vénus-Anadyomène. portée sur les eaux. aux Thyades de Bacchus . l'Ather Gatis de Gath. selon Pline). Camée n° 76 du Mu sée et Zod. Voie de Noël (chez les Angl. Pedalion. dauphins tyrrhéniens . auraient pris la place occupée par ces derniers Anakim. Phaiurim. des Egyptiens. Chaeniens. Macrobe. en vengeant le rapt de leur sœur Dina (Thyna. Ather-dagim (T'agoi). le génie solaire dont les rayons se dirigent vers la terre. § IL Les Samaréens dépossédés par les Philistins. La sphère du rabbin AbenEzra figure. dont les meurtriers Truces se réfugièrent chez les Etrusci. Chaleus-De\ph\m. Nephtuim.).). la poule d'eau). des Egyptiens . comme dans la Bible. Sat. de Pedauque Nephtè-Nebva. recevaient. d'Esn. les dénominations suivantes : Theraphim.) était consacrée au solstice d'hiver. Atherim. Philaesthéens. fils d'Homor. de l'Oie de la Vigilance. Atergatis (Thetys. qui.) . Anathoth . Anas. poissons sacrés du fleuve Chalus (en dont ce chef d'harmonie faisait sa flûte. comme Vagneau à l'équinoxe printanier (Cf. au solstice d'hiver. radiil alimenta ministrai). ou de la Cane en laquelle fut changée la mère des Anaces. et qui auraient. Vutp-anser. à leur tour. le Cheniscus placé comme TuUla à l'avant des vaisseaux. ainsi que les Castors pontiques (de Pline). nourricière d'Apollon. daine de la barque . Hethti. le Jars du dévouement paternel. Anakim. était représentée rayonnant sa lumière vers Adad. puis soumis à la circoncision les Samaréens . Ces poissons frères (unis par un lien). Simon et Lévi frères. Capthorim .178 temples). les Dioscures. C'est l'aviron et le gouvernail de la barque solaire. sur laquelle des plani-sphères repré sentent la Vierge et Anouche Vesta. Philaestim. (Cf. les poissons Adonis OetoLinos et Aihis (piscis). et les Nashi (Anaces des Hebr. Omoréens . Chena. Eurythina). en outre. n'ont pas plus de réalité historique que ces Cabires de ceux-ci. imité ceux des Grecs. le pied droit de Galline. des Hébreux. Venus-Ânatica (iwrcra . Philacteres. Venus Galline. Chasluim. rect. Anas. Phaerhssiens. première nourrice d'Horus . fils de Phtha (Èphaestos) et de VénusDionée (suivant Pherecide. ville maritime de Sicile (Pline). Ces Thyni-Dam (immortels) confondus avec les vents Aetopoles. Tutelae de la navigation. Adelphes. lucida sidéra. Ces Anaces. honorés à Memphis et chez les Phaeniciens.). Tyrrheniens. Asch-Anaces (princes des eaux). Erytbyni paphlagoniens (pepelagone). . du Zodiaque. Hippocampes. Henetes. On les nommait encore : Castores. Cabyres. leur culte se propagea sur tous les rivages qui en reçurent les dénominations synonymes des poissons célestes : Icnthyocrates Achéens. Pelagiens-Henetes (m vïiOïis).es i guides) . Ascanii (d'Hom. Dioscures Hippocampi.10!) Xénoph. Thyni-Mariandyni. qui auraient dépossédé les Samaréens-Syriens (Athyrii) étaient les Cabires du culte égyptien. par l'amalgame. devinrent les Tyndarides. Cabires.Ascanii . avec les gémeaux. fils de Japhet (suivant la Bible et Josèphe) . Corasim. Théedynates-SamoThraces. Geminus Castor. de la fontaine Cabure. Les Phitistim. Venetes. Bithyni. que firent aussi les rabbins juifs. dame de l'Ile de Philè. Thyni. des Grecs. Hérodote et Nonnus). Phocéens. Agastores du Pont. Amphictions ( fils de Deucalion ) . Déités Epimelectes . égyptienne et libyque : Sic te Diva polens Cypri . Amicleos. d'où les Ecritures saintes font venir ces Philistins Phalorim et Capthorim des Iles de Phature et de Caphthor. Rasènes du fleuve Chaboras qui y prend sa source. et les autres jumeaux Latoïdes .). appelés aussi frères Philènes et Phalicès (avec Delu . Agastbres. Anachides. Dandarii (écrit Slrab.) Dendarides (Pline et Tacite). Rhacenes. Nashi ou Anakim (en grec-hébreu) . Philée. du verseau) étaient les Ca bires Pataïgues (Vulcaniens). enfants de PhthaThoré et de Vénus-Athor. Euryleons. Thyni. des fables syrienne. An'aphes. Linos. Sanni-Heni-och. et les Thyn-Tnyrites (de Denderah'. Antiates. Tritopatres. Phocidiens . Anactes. Sic fratrcs Helenae. Tels étaient les pisces laudatissimi de Thyn-Daris. Philaesthea. Bambycii. le double cavalier Anemodrome. au corset d'écaille de poisson. pisc. Lelex luimême était fils de Libye et de son Neptune. et celui de Phalanthe le laconien et de son dauphin. fils d'Authesion. DIOSCURES. en Laconie. du culte tyrien. Laccè-denionji . devenaient plus belles (et sans queue de poisson). mère d'Arcas et de Pan. auraient dit vrai à Phormion. Les Grecs ont mieux interprété la fable de leur Latone. dispensatrice des vents). gardiens des pôles) . mais . Latopolis (Esneh d'Egypte). Les Dioscures. de Thera (Calliste. la haute civilisation des Atlantes et de la Cyre naïque. de la Cyrenaïque. province à laquelle Hérodote dit qu'ils em pruntèrent jusqu'à l'Aegide de Minerve : La Minerve-Tritonide. Ces déités aux formes de poisson. Amyclaei Tyranni. Vénus-Tritonide. ainsi que la femme du roi Spartiate Ariston (fils de Cyrene). des poissons sacrés). des Tarentins. qu'ils étaient des étrangers venus de Cyrène (Pausan. Le lac Tritonis à Terapnè de la Cyrenaïque était consacré à Venus-Tritonide au Latus-Sparus et à leurs enfants (Latoïtes-Sparthei. qu'ils n'ont su comprendre celle de la fille d'Afer (Libye) . Aristée. épouse du Neptune Li byen. ne sauraient subordonner à Lacédémone. et que Vulcain rendit mère de l'ancien Phaéton Erichthon (Hier-ichton. Laccones-Atthyni .). On faisait aussi sortir de Cyrene. Batys. Thynthyrites). aussi peu poé tique que brillante. Les traditions populaires. Castor et Pollux. Les contes rapportés par cet historien du divin Battus. les femmes. transmises par le même auteur. le double Tarax. de Theras. Anax.180 § in. Neith de Laton. fixeraient plutôt la priorité d'institution à la Cyrénaïque : Dans le temple d'Hé lène à Terapnè (Therapneos . se retrouvent en divers can tons de la Grèce qui se disputaient la priorité d'établissement. dit Hérodote. Ils ne témoignent que de la communauté d'origine des Dioscuries et Helacatées (du poisson Helacate) établies en divers lieux. les Philaestini Caphtorim de Ghasleuim. Phylaces et autres. on ne saurait méconnaître l'identité primitive dans les traditions laissées sur les rives de l'Eurotas. Lae dea). Semiram. ne mentait pas en se disant Gastbfj fils d'Hytax. ou. changée en poisson. de Laconie étd'Achaïe. dont s'emparèrent Castor et^ Pollux1 Laperses. dit Coluthus. de Las) . Ulysse. Malgré la différence de noms et de formes donnés aux héros de la légende. Hylas est un des noms du poisson austral qui puise l'eau d'Aquarius. c'est alors la Gatline. Anaces ou rois Eury-Pontides. sont provenus les Cabires. dont on vénérait les poissons (Pausan. Bethsabe. Lèda est fille de Glaucus (la mer. les deux parties de la divinité. à Therapnè. Chneph Démiurge. consacré à Neptune et dont on n'osait pêcher les poissons. ainsi que le dit Apollbllore. Hélène est sœur d'Aphrodite (Vénus). et est le gardien du tropique. Hylas ou Helacate (piscù). et au dauphin d'Arion . est sorti. était de la famille des Prbtée . elle serait fille de Némésis (Vénus. à Laea (Aphrodite.). leciW et' la terre (dit Varrou).Donnée) . au temple de Neptune . qui donna l'être aux deux ju meaux des hémisphères de Yœuf du monde. transformée en cane (Anas). Protesylas . YOuraée divine. comme Vénus-Syria et sa fille Derceto. La per*. L'idée mère doit en être rappor tée à Venus-Genitrix iDi.). principes de vie contenus dans l'œuf (Cosm. Phtha. le feu artiste. suivant le poète Eumele. Hésiode faitnaître Hélène de Tethyset de l'Océan (Schol. qui uni à' Venus. De cet œuf. Anaxandrides-Eurycratcs de Sparte. aimé d'Hercule et l'objet des helacatées lacédémoniennes . patrie d'Hélène (È-lana. Or. Vénus-Anatolh. couvé par la colombe éthérée. à l'étang d'Egies. Vénus-Glaucopis). Ces deux moitiés de la coque dé Yaeuf du . au cap Taenare des Thyrides. le pre mier . Las. au bain)i. de Pintl. supposée patrie de Castor-Therapneos . Cette diversité d'interprétations provient de celle des formes attri butives de là déesse de la nature. à Phare.1*1 Sparte demeura on possession du mythe des Cabires de Cyrene (Syrè-gene). reine dti ciel. produit par le ser pent du temjis. Selon les chants cypriotes (en Athénée».). pivots'dû m'ouvemeilt des deux . c'est-à-dire'du feu' et de Yair composant le feu-éther. là substance éthérée. Nimesis. coiffé comme les Dioscures. . et Proclès. Ces Axios-ercès. été au nord et hiver au sud) décoraient l'entrée du temple de Phtha. forment. les jumeaux solstitiaux. Près du temple de son époux était le sanctuaire de Vé nus-Athyr qu'Hérodote croit la même qvfHétène. la puissance). Parrhasius et Lycatès (ce dernier nom est celui de l'étoile du dauphin austral.) . le fort. ministres (de Jupiter). enfants du tonnerre ou de Vulcain) ou le signe des gémeaux ou celui des poissons frères. le boréal et l'austral. gardiens des portes . Romulus (la force céleste) et Remus. Si l'on entend par Axis l'axe de la ligne équinoxale. On leur aurait consacré. Jupiter des deux hémisphères (Paulus et Petrus). re présentant de Vannée et commencement des fastes). consacré à Protée (Latus de Pharos. père du Latium. occultus conspicuusque polus. puissances aussi peu comprises que l'avaient été les Antipodes. après Pharos (Phtha). son opposé . Tels auraient été ces Divi-poîentes .. la coiffure des Dioscures. les jumeaux. nous ap prend qu'à Memphis . le double Apollon Parrhasius et Lycaeus (ulroque Phoebo. l'un des ju meaux Dioscures. ou les deux ânes (du cancer) . Zeus Hypsithé et Catachthone. Dioscures. Ov. les jumeaux antagonistes Hercule et Eurystbée (de Sthenelus. elle est celle de leur père. Shamothraces. au pôle de Sa turne. Eurysthène. l'autre. Plus entière (et comme s'il en sortait). l'organisateur du monde. représentants des hémisphères. Lares praestiles. Gasmilles. aussi nourris par une louve. avaient pu être considérés comme les grands dieux : Saturne à l'un et l'autre pôle . suivant l'acception mythique (comme à leurs substi tués les Boanerges. Comme génies des points cardinaux de la sphère . Hérodote (1. en effet. le céleste Pollua. Callisto) et Pan-Lycaeus . représentants du lever de Pégase geminus. serait l'austral ou le poisson du Notus (aux ombres de la mort). Arcas parrhasius (de l'ourse polaire. § 112 et 121). n. ces Axioserces. le terrestre Castor.182 monde. serait le boréal. gardiens des points cardinaux. dans le quartier Tyrite (ou Tyrien) . Polîucis proies. aux enfers. son opposé. rappelés tour à tour à la lumière . les deux statues des Gabires (diurne et noc turne. Eous et hesperius axes. premiers rois Euryponthiques de Lacédémone. au pôle caché). Plus ordinairement on associait l'air et le feu dans la fonction de cause première. celle de Pégase. l'ono-centaure. Aret' usae. de Betbsaïde. son époux. le double Taraxippe (du cirque solaire d'Olympie). le cheval blanc et noir de Mars-October (à queue du Scor pion). de la nuit. .) Cf. les Cabires. Sal-homaée. -rraXoç. l'âne noir (cillos) 1 .).). Syrac-usaee. le diurne etlenocturne des régions polaires. émanation d'un principe aqueux. Apaov. le cheval marin. devenait Atphée. natur. Suivant que le promoteur Prothée était métamorphosé en feu ou en fleuve (au verseau). fils des deux Maries . et Cleophae. à la naissance du dieu Jour. • 11 avait une odeur de fumier! » (dit Plin. pour nettoyer l'étable d'Augias (le capricorne). ce fleuve d'Olympie Nyctime. Apollon. au couchant. au levant. le feu-lumière.185 Pollux et Castor. Leucippe et Mélanippe . Alphae. et la croupe est. et Vulcain. • Vénus. fille du Centaure. Usoa (des Syro-Phen. dont la tête est. Cyllare. L'action génératrice du feu-lumière et du principe aqueux avait été ligurée par l'union d'Alphaée et de la puissance marine. passaient alors pour l'eau et le feu. d'Hom. Cypr. Cette fiction donna naissance à la fable grecque des amours de l'Alphaé et de la nymphe Aréthuse.). miparti Cyllarius ( Colorias piscis que Pline dit être une espèce d'âne). principes générateurs. ils montent le double cheval aérien (Arion. prési dent alors aux barrières ( du jour et de la nuiO. la reine des deux hémi sphères. Soboles martis (V. celle de Mélanippe. alla offrir les siens au sacerdoce de Jérusalem. les faits de l'empire qu'il fondait. On sait tout le temps que ce prince fut obligé de demeurer dans ces cantons : combien il avait hâte d'atteindre l'Egypte. dont les ha bitants l'attendaient comme un libérateur . ces prêtres manifestement rebelles aux volontés célestes. Josèphe. Elles retraçaient. ils restèrent longtemps encore aussi inconnus que les pro phéties de Daniel. écrites en grec a la fin du règne de ses successeurs. par reconnais sance. le prince victorieux revint sur ses pas pour aller se jeter aux pieds d'un grand' prêtre de Jérusalem dont il avait rêvé. . Au lieu de châtier. et que. On fit voir au futur conquérant de l'Asie les prophéties du Baby lonien Daniel. Parmenion fut scandalisé. non du temps perdu. Alexandre affranchit (toujourspar an ticipation) les Juifs de la Médie et de Babylone. l'oracle d'Ammon devait le proclamer Dieu. comme ils l'eussent mé rité. de plus . essaie de suppléer au silence de leurs livres sur la grande époque des conquêtes d'Alexandre. Cependant l'his torien juif raconte (mais lui seul) qu'au lieu de continuer sa marche vers ce grand royaume. faisaient appel à un sauveur qui en délivrât la Judée. qui ne reçut que des hommages en Syrie.Quant à ceux de Jérusalem. et. et où .184 NOTE \V PROPHÉTIES. Il suppose que le conqué rant. l'historien des Juifs . tout ainsi que le journal de ses opérations. après la prise de Gaza. et de venger Jérusalem du dédain de l'histoire. par une prolepse (à l'usage des Juifs et des chrétiens). mais de tant d'humilité dans un Dieu. dans leur attachement aux Perses. et que ce même Jéove recommande expressément aux Juifs. qui s'obsti naient à persécuter les Juifs. Les Juifs n'auraient pu. eux. 11 ne serait pas moins injuste de reprocher à ce peuple sa défiance des saintes Ecritures. suivant le chapitre 22 de ce ni" Li vre des Rois . devaient arriver irrévocable ment. on devait nécessairement attendre pour se déterminer l'accomplissement des faits annoncés. puis encore attendre qu'on eût tiré des volumineux Prophetiana. un seul s'était trouvé d'accord avec l'événement. de ne pas écouter ces visionnaires et faiseurs de prédictions. On objecte encore avec raison que. s'il est vrai que Jéove le Dieu des prophètes y soit représenté à chaque page comme ne sachant jamais lui-même que le lendemain s'il avait bien ou mal fait la veille. omnipotens) . On fera encore observer que des événements réglés par la Provi dence. tel qui n'aurait pas voulu être tué à la guerre y était con traint par ses chefs ou par la nécessité de repousser l'envahissement de son pays. quand ces. dans un pays comme la Judée. et annoncés par ses prophètes. l'endurcissement non moins étrange des rois de Syrie. que. et qui. malheureusement pour les peuples . Alexandre ne pouvait se reposer après avoir lu les prophéties de Daniel . où tout le monde faisait métier de prédire l'avenir. jus qu'à la fin. auraient dû se faire circoncire. Il fallait d'autant plus que la réus site justifiât son prophète. devait meure en défaut sa préscience. désignés nommément. pour n'avoir jamais tenu aucun compte de ces avertissements divins. leurs prédécesseurs et leurs successeurs. On ne pouvait équitablement exiger une plus grande assurance de la part d'un peuple toujours si opposé aux vues de la Providence. ainsi qu'bn peut le voir chapitre 18 du m"' Livre des Rois. Jéove. agir différemment qu'ils ont fait . sur û54 prophètes attitrés. pas plus que Jupiter (maximus.rois. celles des annonces dont les amphibologies pourraient être ajustées aux faits accomplis. où. même quand ils les appuieraient par les plus grands miracles. en maintes circonstances. Jèove se servait de l'esprit de mensonge pour induire en erreur un prince qui recherchait tous les moyens de lui com plaire. et sans leur donner un démenti.183 On oppose au blâme dont les Jerosolymites auraient été l'objet. enfin en adoptant exclusivement un peuple qu'il devait rejeter.186 n'aurait pu changer l'ordre du destin. On sait qu'il n'avait pas été mieux avisé en créant l'homme moins bon qu'il l'avait jugé . . son égal . Le Livre des Rois en fournit une preuve. voulant punir les Juifs du crime du saint roi qu'il leur avait imposé.. en sacrifiant si inutilement (pour les Juifs) son fils.. Jéove ne put que se repentir d'avoir remis le soin de sa vengeance à un ange maladroit qui lui avait sabré soixantedix mille hommes du peuple de son choix. en noyant ses descendants pour en avoir de meilleurs qui ne le révéraient déjà plus du vivant deNoé . après vingt-quatre siècles de déceptions. quand. en lui destinant l'immortalité dans un jardin. copiste ou imitateur des anciens. habitués aux formes du langage allégorique de leurs Gymnosophistes. Les peuples de l'Asie. LE CHRISTIANISME. FONDÉ COMME LA 4» SECTE JUDAÏQUE. au jourd'hui mieux instruits. ni les bornes de la terre.CHAPITRE IV. et que chaque chef d'insti tutions pouvait rapporter à son propre pays. mais encore soumis à la lettre . DITE DES NAZAREENS. Le Moïse des Juifs. se méprenaient peu sur le sens de ces ingénieuses fictions du bonheur primitif et de la dé gradation de l'homme. bien qu'ils ne connussent ni la forme. S I" FICTION DU PÉCHÉ ORIGINEL ET DE SA RÉPARATION. Ceux d'Occident. SUR LA NÉCESSITÉ D'UNE RÉGÉNÉRATION. ne désigne que vaguement la contrée où le Créateur aurait placé le berceau des humains . On connaît les seuls obstacles qui rendent inaccessibles les faibles points inexplorés . éternellement. Mais. ou le Sauveur. doivent croire à la réalité de ce jardin. ce pendant.. hommes et animaux auxquels il est recommandé de croître et multiplier.188 parce qu'ils sont étrangers à ces figures du style mythique.. Ces intrépides voyageurs savent que la terre entière ne pourrait nourrir sans travail ses habitants actuels.. même aux antipodes que saint Augustin ne pouvait admettre sans accuser de mensonge son Dieu (ou ses auteurs). dès le début. ou Paradis terrestre. de rien. chrétiens aujourd'hui comme ils eussent été païens en d'autres temps.l'homme met en défaut la préscience divine : L'être le plus parfait le cède en sagacité à' un reptile. que trois ou quatre de leurs générations progressives ne sauraient trouver place sur ses parties habitables . mais. jeunes et vieux. de très savants hommes y cherchent ce lieu de délices gardé par un ange. ne soit pas le rédempteur supposé d'une faute imaginaire. principalement pour l'homme fait à son image et à sa ressemblance. les générations d'immortels. Aussitôt que Dieu sortit1 du vide. du poète. théâtre du péché qui en interdit la jouissance. ils croient à ce lieu introuvable. toujours. assez grand pour contenir... On sait que la terre est habitée partout où elle peut pro duire le nécessaire à la vie. en créant les deux et toutes choses.. ou (si l'on veut) k un génie malfaisant qu'il ne . et destiné par sa providence à' y vivre éter nellement. ni plus ni moins que l'Ile escar pée et sans bords. vers l'orient. il aurait planté ce Jardin sur la Terre. pour que Jesous. jusqu^à.. Jardin terrestre.. un accès inespéré à des félicités pures dans le séjour de la Divinité. ce sont ses descen dants qui doivent en porter la peine ! ou plutôt. c Car. dont les besoins matériels et la convoitise prouve raient que les jouissances de l'Eden et la vue de Dieu cor porel ne les satisfaisaient pas? Mais. les traits et le langage assez peu séducteurs du serpent. Afin de devenir pareil aux Dieux (génies ou démons in termédiaires). Ma thieu. si la Justice divine ne devait pas récompenser une infraction à ses com mandements. le semblable à Dieu commet une faute dont s'abstiendrait l'homme le plus stupide. au feu préparé pour le Diable et pour ses anges. en S. et par cette faute même de leur auteur. à la résurrection. en soustrayant ainsi l'homme à sa destinée. S. ces fils du pécheur trouveraient dans leur dégradation. elle ne voulait certainement pas non plus con damner les malheureux descendants du prévaricateur. Ce n'était pas assez de donner un démenti à la préscience Divine. quoique les mêmes.189 connaît pas. pèche. tout ainsi que les anges (suiv. et qui emprunte pour le corrompre. ce premier homme. Math. dont un rédempteur leur aurait ouvert les portes. pût être appelé à jouir des béatitudes célestes. ne faudrait-il pas donner raison au Démon? applaudir à la désobéissance de nos premiers pa rents. Adam. D. si son créateur même lui en eût interdit l'action. bien qu'ils ne dussent « point mourir. ils ne pouvaient se passer d'aliments.). ou le plus cor rompu. » dit saint Augustin (C. xm 20). on . « parce que leurs corps n'étaient pas spirituels comme ils « le seront. S'il était vrai que l'homme déchu de sa pureté. trône de Dieu . mais encore qu'elle est modifiée d'après le système du dernier Zoroastre des Perses. sui vant l'ancienne Théologie . Il est prouvé que. sur un Enfer préparé pour le Diable et ses anges. qui subordonnent les causes de bien et de mal à une éternelle Providence. sur la cause même du mal dans le monde terrestre.190 devait encore rabaisser la toute-puissance et blasphémer sa justice pour que le nazaréisme ne fût pas basé sur l'ineptie de ses auteurs. ni donner pour auteur à ce génie du mal. ni sur leur résidence avant la création du ciel . (xxxm. comme toutes les cosmogonies. ou. sur la continuité d'existence dans une autre vie. et celle des cieux. ou l'exploitation d'un sens forcé donné aux récits de la Bible. porte à croire qu'ils n'osèrent avouer un mauvais principe coéternel du bon (Zeeus. pendant l'éternité qui les précéda. . avec toute la hiérarchie céleste. et suivant les principes des Stoïciens et des Epicuriens. et son égal en pouvoir. non-seulement laGénèsedes Juifs est. 15). Le silence des Rabbins ses rédacteurs. qui. ainsi que le dit l'Ecclésiast. les expressions Dieux (Eleïm) etEl-ei ou Jeovëb. Si l'on n'admettait pas la coéternité des causes de biens et de maux. qu'il 1 C'est à l'amalgame de diverses théories qu'on doit imputer l'in cohérence des premiers chapitres de la Genèse. il faudrait nécessairement reconnaître que la souveraine Puissance a voulu qu'il existât un génie malfai sant. de la terre et de toutes choses de rien . v. le créateur de toutes choses '. On doit regretter qu'elle ne s'explique en aucune façon sur la nature et l'essence de ces nombreuses puissances. toute bonté). une imitation de celles tout allégoriques des nations savantes de l'Orient. figu rent dans les autres. et tels que. elle ne prévoyait pas que des êtres qu'elle trouvait bons en les for mant. par leur faute ou autrement.101 fallait que. dans tous les ouvrages du Créateur. mais encore qu'en dépit de son omnipotence et de sa volonté. quand il ne les aurait pas mis au monde sans leur aveu. ils pour raient corrompre toutes ses œuvres et braver son pou voir auquel rien ne saurait résister. ses faibles créatures. de livrer les malheureuses victimes de leur fragilité et de son imprévoyance. et qu'il n'au rait pas eu le pouvoir de modifier ses œuvres ? Ne seraitce pas dénier sa bonté et sa justice. contre le vœu de son éternelle providence. dans sa prévision. il y eût toujours une chose contraire à une autre . et de charger ce rebelle aux volontés célestes. sans l'ordre ou la permission de qui rien n arrive dans le monde. ou de l'impiété d'ac cuser le souverain arbitre des destinées. parce qu'ils n'auront pas été plus forts que lui-même. ils ne devaient échapper ni aux effets du mal ni au châtiment qui les attend? N'est-ce pas le comble de la folie. d'exposer de faibles êtres à des peines éternelles. l'ennemi de Dieu et le suborneur de ses enfants. ou bien suppo ser que. dit cependant la Ge nèse. de croire qu'il punira les hommes. deviendraient non-seulement mauvais. en suite de quelques années de misères. à un antagoniste que luimême n'aurait su dompter. du soin de les tourmenter? Nous faudrait-il encore croire que. cet ange révolté voudra bien lui sacrifier tous les instants de l'éter . Serait-il bien croyable que le Créateur de toutes choses les eût tirées du néant par sa volonté seule. par complaisance pour son adversaire. qu'il lui aura plu de leur faire passer sur la terre. sinon par amour pour la lumière image de Dieu. l'Ecclés. sentant combien paraîtrait absurde ce dogme fondamental de leur Église. par fierté d'une condi tion supérieure qu'elle ne s'est pas donnée. il ne ferait pas seulement une expérience inutile. pour n'être pas restée chenille sans le vouloir ni le pouvoir. au risque de décourager les efforts du libre arbitre. qui sait moins encore que Dieu son destin. qui. disciples de J. il commettrait sciemment une méchante action. qui connaît moins que Dieu le naturel du papillon dont on a justement fait {"emblème de l'âme. dit la Genèse. on fait dire au plus in tègre des serviteurs de Dieu : Ântequam vadam et non revebtar ad terrant tenebrosam. Si l'homme. (Cf. Tout absurde que soit l'ancienne révélation. avez représenté votre grand apôtre comme l'être le moins digne . Il est positivement vrai que le Moyse des Juifs ne leur a en au cune manière enseigné le dogme des peines dans une autre vie. nient la résurrection. Ils y joignent une autre monstruosité en présentant l'acte de la tentation comme une épreuve à laquelle Dieu avait voulu soumettre nos premiers parents. et qui en reçut le nom (Psyché). Il n'existe pas dans la nature (si l'on excepte le fanatisme chrétien) un monstre qui voulût de plus punir par un plus grand supplice l'égarement de sa victime.-C. II y a ici plus qu'un homme! c'est Dieu dont vous outragez la jus tice.102 nité. I Les défenseurs intéressés du sens matériel de la Genèse. et s'être perdue.) Les Juifs. ix. chez les Grecs. et que les plus habiles interprèles de sa tradition. attribué à Moyse. n'avaient sans doute pas encore en tendu parler de celle de la chair. Dans le livre de Job. ont essayé de le justifier par une comparaison qui n'est pas moins pitoya ble. hommes insensés. ch. à punir les moins indociles à ses propres vues de do mination *. on n'a pas du moins à lui reprocher un tel excès de démence. qui s'entredemandent ce qu'il veut dire par résurrection. 5. Mors est pœna peccati. exposait volontairement ce phalène à se brûler à la lumière trompeuse d'un flambeau. si l'homme. aux animaux comme à l'homme. i. à leur immortalité. croyait à l'existence d'âmes particulières jointes aux corps . (Gen. à qui il raconte tant de choses inutiles. car celui-ci brave encore les châtiments de cé monde en donnant la mort à ses enfants pour les préserver des supplices dont vous les menacez dans l'éternité. aux caprices d'un potier qui peut indifféremment donner telle destination qu'il lui plaît. et osez en outre comparer les desseins de Dieu sur des créatures de sa volonté . qui est aussi celui de l'Eglise chré tienne.. L'historien Josephe cite (comme exception) la secte des Esséniens qui. I L'alliance de Jeoveh s'étend à toute âme vivante. et les hommes et les animaux entre lesquels. et autant d'hommes qui ne savaient pas mieux distinguer leur main droite de leur main gauche. 13 . maître ab solu de ses destinées. tant sous le rapport de l'âme que sous celui de la matière qui constituent les uns et les autres Dieu. un dogme dont dépend leur bonheur ou leur malheur dans l'éternité. à qui seul appartient le droit et le pouvoir d'infliger ou d'épargner les châtiments . seul auteur de l'existence de l'homme. et si loin du dévouement du piétisle. VI. à ses œuvres inertes comme la matière qui les compose. C'est la bonté du Père du genre humain que vous abaissez au-dessous de celle de l'homme. Dieu vou lait sauver les hommes des peines dans une autre vie . d'après les poètes grecs. ce Dieu ne menace que de châtiments en cette vie. et dont la crainte seule empoisonne tous les instants d'une vie déjà si misérable. Il ne lui parle pas plus de des grâces célestes . mais partagé en trois d'après Platon. à mutes choses ayant un esprit de vie. et il ne révèle seulement pas à Moïse. et à des récompenses ou des peines dans une autre vie.193 Le Dieu de Moyse. douées de la sensibilité qu'il leur communique. et ix.) II n'épargne Ninive que parce qu'il y avait un grand nombre d'ani maux. du reste. il ne fait pas de dif férence. et pré1 D'après les derniers écrits des Juifs'. dé gagé d'une telle crainte . avise de prendre au pied de la lettre la fiction toute psychologique de la chute de l'homme. qu'il y ait eu ou non un réparateur de cette faute chimé rique. et sous l'impression de terreur de la fin du monde annoncée évangéliquement comme imminente. qu'on le livre en proie à la plus affreuse des obsessions . la fin de l'homme est le ver ou le feu. n'avait été retardée que pour donner le temps de la repentance. par la faute d'Adam. et c'est celui-là même qui l'aurait sauvé des châtiments qu'il ignorait . c'est-à-dire les vers qui dévorent les corps.. ou le feu du bû cher qui les consume : c'est le sarcophage des Grecs. empêcher et pardonner Pendant quatre mille ans. c'est seulement après la rédemp tion du péché.. causes de cette faute qu'il pouvait pré voir. depuis bientôt vingt autres siècles *. il n'y a pas plus de réalité dans la me nace du châtiment qu'il n'y en a dans l'offense elle-même. On doit d'autant moins s'étonner que les Juifs s'en soient tenus à la première alliance de leur Dieu. * Une épltre apostolique explique que la fin du monde. une des sectes Judaïques dites chrétiennes. hâtons-nous de le dire. Mais. par respect du moins pour la Justice divine si audacieusement outragée. Moyse (suivant les supputations de l'Eglise). Belle grâce pour les générations suivantes ! si le psalmiste ne les ras surait en leur apprenant (Ps. Vingt siècles après. dans un feu préparé pour un Diable et ses anges. qui ajouterait à ses misères la plus horrible des calamités.194 cette autre existence que des peines réservées aux cou pables. . attendue alors. 148) que Dieu a créé le monde pour durer à perpétuité. l'homme vivait en paix. Ce fut en effet l'idée première et réelle. du néo-christianisme. par sa mort ! et le monde est obligé de croire. sa troisième personne qui procède des deux autres. et eurent représenté le Christ sous les traits des an ciens Jesous ou sauveurs. C'est en effet l'histoire de la tour de Babel. Mais quand leurs successeurs. que Dieu l'a sauvé. en expiation de leur désobéissance dans la personne de leur auteur !! ! * Dans l'Évangib des premiers Nazaréens.195 sente son Christ comme le réparateur de cette faute '. venu sur la terre pour la racheter. en s'offrant comme victime expiatoire !! qu'à cet effet. l'offensé. Bientôt d'autres ajoutent que ce Christ est Dieu lui-même. ces communistes nazaréens pouvaient présenter leur Christ (Judas Sadoc) comme le réparateur de cet avilis sement de l'homme. a dû se faire engendrer corporellement par le pur esprit. cette allégorie offrit encore un sens non moins favorable à leur esprit de domination : cette fausse perfectibilité de l'homme qui l'aurait porté à s'élever au-dessus de sa condition. le retour de Yâge d'or. ou enfants de la terre. selon lest Grecs. réformèrent leurs doctrines. la seconde personne indivisible de l'Unité toute-puissante. cette interprétation avait un sens spécieux. afin de se faire tuer par les hommes. sous peine de damnation. et celle des Titans. d'après les Chaldéens. . voulant escalader le ciel . En considérant la dégradation de l'espëce humaine comme l'effet de sa cupidité . B. et Is'rael-Jaccob.190 SU- RÉSURRECTION DE LA CHAIR. 12). me sureur de la lumière ou le soleil. sans rejeter toute la révélation mosaïque. c'était passer d'un état de corruption et de servitude a une ère de vie et de liberté. Jos.. en effet. » ( S. dans l'existence au ciel d'A braham. eût été. 10 ). suivant son fils Joseph (Brahma . J. Eu style d'évangile nazaréen. SELON L'ÉGLISE. ix. la puissance d'harmonie . d'Isaac et de Jacob. il. n'auraient pu eux-mêmes. ce fut ressusciter après la mort naturelle. Suivant les nazaréthéens . restée sans réplique de la part des Juifs. qui niaient positivement la résurrection (Cf. Wischnou-Is'akè et Is'sora\ . nos évangélistes n'imaginent pas d'argument plus convaincant que celui qu'ils prêtent à Jésus. le chef du firmament. Pour prouver la résurrection des corps et la possibilité de leur passage de cette vie dans une autre. Marc. Cette objection. le très-haut ou Uranus . Isaack. de nature à fermer la bouche de leurs rabbins tout en n'excitant que leur pitié pour son divin auteur. Les Saducéens ou judicieux interprètes du sens figuré des Ecritures. 1. ■ Ils (les disciples du Sauveur) s'entredeman« daient ce que voulait dire : ressusciter d'entre « les morts. ch. avouer ce qu'on de vait raisonnablement entendre par ces personnages mysti ques Abrahm. saint Paul ne considère Abrahm et ses femmes que comme des noms allégoriques (Ep. par tant point d'enfants. ce Dieu lui-même. 26) '.. Jésus serait venu sur la terre apporter la guerre dans les familles. » Moins discret que le sacerdoce judaïque et sans plus de respect pour l'autorité du maître. mais pour tant consolante illusion qui fait espérer de retrouver dans une autre vie les objets des plus chères affections dans celle-ci : A la résurrection. pur es prit retourné aux cieux avec un corps (ainsi qu'Hélie ou Hélios). . le seul admissible aux célestes demeures. Cet illuminé ne reconnaît d'autre ressus cité que Jésus-Christ..107 « Personne n'est monté au ciel que celui qui en est des« cendu (Ev. Ap. rompre les liens de parenté. d'amis reconnaissables . . et cet exemple de Dieu. Selon les lumières de saint Luc (d'après l'Evangile des Nazaréens) . 1 Saint Paul ne voyait-il donc encore qu'une résurrection allégo rique dans les morts que le Christ rappelait à la vie? Il eût été assez intéressant de recueillir les souvenirs de Lazare et de ceux que Jésus avait ramenés des enfers.. 26) : Celui qui ne hait pas son père. et de constater leur second décès. sa mère. Gai. 3). le premier qui ressusciterait d'entre les morts (Act. ne peut être mon disciple. de parents. . Suivant la loi d'égalité parfaite. ses enfants. sa femme. il n'y aura ni épouse ni mari. ses frères. 11 ajoute même (Ch. Jésus Nazarethéen ne devait pas admettre davantage l'égoïste. mais avec un corps spirituel. l'apôtre des Gentils ne craint pas d'infirmer le témoignage de Moyse et celui du fils de Dieu. lui suffit pour démontrer que l'homme terrestre peut y monter aussi. Joan... iv-24).. xiv.. ch. Saint Paul ajoute (I Corinth. Elles ne sont plus en usage que dans les joies du carnaval (CarnBaal) ... C'était la corne de bélier dont on faisait la trompette annonçant la résurrection du chef de la sphère céleste. 30)... Ce serait exister comme pour la première fois.. Ainsi.. ou par un remplaçant étranger. qu'il ne périrait pas un che veu. l'agneau du jubilé. 18). suivant l'interprétation de saint Augustin (Civ. à la lumière céleste.). sans la mémoire du passé. selon saint Matthieu (xxu. il ne peut y avoir. xv) : L'homme est semé corps animal. La chair et le sang ne peuvent posséder le royaume de Dieu.. des récompenses et des peines en effigie? Cependant saint Augustin. s'appuyant de cette parole du Christ... tout spirituel.. 11 faut s'y résigner : nous serons tous changés du son de la trom pette N'est-on pas en droit de s'étonner (avec les disciples de Jésus) du dogme de la résurrection de la chair. étaient celles dont on se servait le deuxième jour de la mort d'Athys pour le ressuciter le troisième jour. Invoquez donc les saints ! 2 Ces trompettes célestes. et de se demander ce que pour rait être la résurrection de la chair. ni continuité ni unité d'existence. D.198 les ressuscités devant être semblables aux anges de Dieu . de la mort). nous ne pourrions espérer de nous revoir qu'avec les yeux de la foi ». pense que tout ce qui a appartenu au corps devra se ' A ce passage du fleuve Leihée (ou Lethi. d'un autre corps. sinon un simulacre pour un jugement par contumace. en saint Luc (xxi. qui troublaient aussi le cerveau de saint Jérôme. suivant l'enseignement de l'Eglise.. il ressuscitera corps spirituel. et celle du capricorne qui ramène la lumière de Noël. 19). concilier l'opinion du saint docteur avec celle qu'il rapporte (Ib.. ni changement de nature. 1. au-devant du Seigneur. ni annihila tion. etc. ainsi qu'il le suppose. l'œuvre de la création a cessé au jour du repos (septième jour). ce qui. serait difforme. 28). ). combien serait plus changé celui d'un enfant mort en naissant. xxii. en terre (en feu. en air. dit-il. ch. résous en eau. acquérir à sa résurrection tout le développement de l'âge mûr (Civ. A la vérité. que des corps vivants au dernier jour seront emportés dans les nuées. Il ne songe seulement pas combien serait plus monstrueux le corps d'un cente naire se reconstituant de toutes les parties qui l'ont formé. s'il de vait. ne seront pas à la même place. mais répartis dans la masse du nouveau corps. dans la résurrection. en outre. incessamment absorbées et remplacées . que les parcelles qui ont appartenu successivement à divers corps ne peuvent re constituer chacun d'eux : ces corps.19» retrouver en luik la résurrection. tombés et remplacés. Toutes les parties qui com posent l'élément terrestre demeurant toujours les mêmes . 17). gaz. D. Saint Paul lui-même ne modilie-t-il pas son sentiment sur la résur rection en corps tout spirituels. îv.. 19). Com ment. ce père de notre Eglise veut que les bienheureux reprennent. la barbe et les cheveux coupés. pour demeurer ainsi et éter nellement avec lui ? Selon la révélation mosaïque reçue par l'Eglise. les mêmes corps qu'ils ont eus en cette vie (L. Il ne peut y avoir rien de plus.. des corps semés en terre ? N'écrit-il pas aux Thessaloniciens (lEp. passant à la substance des bêtes (des plantes) et des hommes qui s'en sont nourris ? Quoi qu'il en soit. xm. rien de moins. l'homme est engendré et formé des particules propres à son essence. s'amalgament et se modifient. reçues de la décomposition des êtres dont l'existence change ou a cessé pour l'entretien de la sienne. presque entièrement régénéré à diverses périodes de la vie. dont la durée n'est qu'en rapport avec le degré de force et de perfection qu'ils reçoivent et acquièrent de leurs principes consti tutifs. grands et petits. se subdivisent . L'homme. dont toutes les parties changent. l'âge viril et la décrépitude. dans la plénitude ou le marasme. ainsi que le sang se renouvelle dans ses veines . du régime et du climat auxquels ils sont soumis. l'homme. les myriades d'êtres. qui n'est jamais le soir tel qu'il était le matin.200 et en mêmes quantités. Comme les autres animaux et tous les corps organisés . les parcelles servant à composer d'autres êtres. s'agitent. et pour ceux formés de sa chair. dans l'absorption de sa substance incessamment renouvelée par l'alimentation. et pour ceux dont elle s'est for . où naissent. avec corps du pécheur ou du juste? Pourrait-il encore imaginer cette résurrection simultanée. ou seulement sous l'une de celles qu'il a possédées moins d'une seconde. Elles se tiennent et se perpétuent dans un état de fer mentation universelle. dans l'enfance. et aux di verses phases de l'existence. pourrait-il rêver la résurrection de la chair sous toutes les modifications reçues. s'altèrent et meurent pour se produire l'un par l'autre et pour d'au tres. et pour lui-même. sous quelques formes qu'elles se partagent. croissent et multiplient de leurs germes et substances diverses. que les maladies peuvent réduire plusieurs fois d'un état d'obésité à celui du squelette. Chaque jour lui-même il fournit. .). le germe 1 Le volume de la terre serait loin de suffire au rétablissement si multané des productions déjà sorties de son sein. Il ne pourrait pas plus recevoir dans ses entrailles (ghè-en) les générations qui se succè dent. Tel ne peut être le but de la création . sans qu'à la fin comme au commencement. qui communique à tous la vie et l'intellect en proportion de leurs besoins physiques et du degré de perfection des organes propres à en recevoir les im pressions. rien de moins. servant à la composition successive de tous les êtres passés. le seul et le même. 3-19 ) Rien n'est venu de rien en ce monde. il y ait rien de changé que la forme. Ce que la philosophie des anciens entendait par l'âme. la gloire de Dieu ! car. C'est ainsi qu'il ne pé rira pas un seul cheveu. ni ne doit re tourner à rien. il ne doit y avoir qu'un élé ment spirituel. Dieu a établi toutes choses à perpétuité avec un ordre qui nb finira pas!! (PS. il faut qu'il redevienne la poussière dont il est formé. dont les parties succes sives qui l'ont constitué subissent les métamorphoses dans l'élément matériel de la nature 1 ? t L'homme est poussière. 148. matière infiniment subtile.201 niée ? Pourrait-il bien croire à une autre immortalité que celle des transformations sans fin. rien de plus. De même qu'il existe un élément matériel. comme de nos jours. un être abstrait qui n'en est qu'une conception.) . Tout meurt et renait . n'était pas. » (Gén. mais bien un être réel comprenant la vie et la pensée. présents et à venir . ou plutôt par lequel on vivait et pensait. Cœli spirabile Lumen (Virg. Tel était (dit Dupuis) ce feu artiste des stoïciens . ) . diffuse dans toutes ses parties . la raison parlant à nos sens. par les fils des dieux (l'esprit des astres) épousant les filles des hommes (la matière des éléments). en dirigeait tous les mouvements et y entre tenait l'harmonie qui en résulte perpétuellement. et. ou comme la lune et le soleil pris pour les dépositaires des essences di vines qu'ils communiquent à la terre. Suivant encore l'ancienne philosophie. le pain spirituel. Junon. égale ment grande.202 de la pensée et du jugement descendu des régions éthérées pour s'unir à la matière terrestre. ou encore l'alliance du ciel et de la terre. Les Manichéens appelaient nos âmes les parties de la lumière. manne céleste. et nos apôtres désignent par langues de feu (élher). comme toute éma nation l'est à la source dont elle découle. uni au corps du mon de.). et une intelligence. 1 Puissances célestes considérées comme l'étber. par Vénus-Uranie (voir ci-dessus cet art. nourriture divine du corps. etc. qui donne aux enfants de celle-ci cette ressem blance que la Génèse suppose à l'homme animé par le souffle de Dieu. la véritable alliance de Jeoveh avec les animaux sans distinction. le spiritus. une grande âme. âme et intelligence du monde. On en faisait aussi le verbe de l'intelligence suprême . la compagne inséparable du grand-Etre : par Dionyse . par Hèra. son fils et son égal . le Christ image de Dieu (Sap. vivifiait les membres de l'immense corps de l'univers. 1 . C'est le principe de toutes les âmes et de toutes les intelligences particulières qui lui sont subordonnées. . Cette substance lumineuse a été personnifiée dans les mythes anciens. dans les allégories de la Bible . ce que les Juifs appellent la fille de la voix. spéculum sine macula . Cap ) * Les découvertes physiologiques témoignent que les facultés intel lectuelles sont en rapport avec le développement des organes. 1 Physique et intellectuelle. à peu d'objets. comme leurs besoins. Le génie ne se développe et ne s'éteint qu'en proportion de la force et de la faiblesse des organes. et celle de tous trans mises par la parole et d'une génération à une autre 3. suivant un bon nombre de philosophes anciens. L'entendement . 3 C'est la raieon. où le choix des convenances peut être guidé par l'épreuve individuelle. venue et retirée graduellement? pure dans un enfant sans intelligence. qui éleva l'homme au-dessus de sa condition première. Mentis fons (Mart. divisée à l'infini. il est plus perfectible dans l'homme. que par les découvertes de sa propre imagination. l'âme intellecctuelle disséminée. fille de l'expérience. est une et toujours semblable. par la diversité seule des êtres qu'elle anime et de leurs besoins naturels et factices. est entièrement dépendant des organes dont une lésion en af faiblit ou détruit la perception. tout ainsi que celle de la vue prive plus ou moins de la lumière Borné chez les animaux. Qu'est-ce qu'une âme personnelle dépendante du cerveau. de tout temps répandue partout sans jamais cesser d'être. Tel qui est doué de la plus grande capacité dans un art. L'homme de génie lui-même devient supérieur.!i03 Ainsi que la lumière du soleil '. et la même. manque de la concep tion la plus vulgaire dans tout autre. Cicéron appelle le soleil mens mundi. JFirmicus ajoute : per quem cunctis animantibus immortalis divina dispoiitione dividitur. . ou faculté de comparer et de juger. et encras sée (disait-on) dans le corps décrépit du vieillard? Que peut-elle être par rapport à ce corps dissous? Pas môme le sentiment de ce qu'il a été. Il y a plus de distance d'un homme à tel autre qu'il n'y en a entre le plus grand nombre et la brute. quoique en apparence différente dans chacun. plus encore par les connaissances déjà acquises. 1 Les comparaisons usitées. Si nous eussions reçu des âmes différentes de celles de nos pères. sous les rapports tant des carac tères que des apparences physiques (quoique moins tran chées). C'est elle encore qui a fait imaginer les lois religieuses ou surnaturelles destinées à commander aux convictions de chacun et à les domp ter '. toutes les autres. étaient certes moins brutes que leurs stupides adorateurs. et le choix des animaux symboliques. de l'oison à l'aigle '. le caractère national ne serait pas aujourd'hui tel qu'il était il y a dixneuf siècles. il y a moins de fixité durable que par tout ailleurs. au climat. C'est aussi cette diversité de naturel et de sentiment qui a nécessité. Malgré le mélange des races du Nord qui dominèrent sur le pays et . pour chaque peuplade. Dans l'espèce humaine. des règles convention nelles basées sur l'expérience et appropriées au temps. au caractère national et au génie du plus grand nombre. ou ne varie que du plus au moins.204 Dans chaque espèce d'animaux. il varie à l'infini et graduellement de l'agneau au tigre. Ces animaux . à l'organisation physique. l'instinct ou son intel lect est constamment le même et conforme à sa constitu tion et au vœu de la nature. si dif ficile chez les hommes. en quelque sorte. étaient basés généralement sur ces distinctions. ainsi que la Bible en offre un exemple dans l'Apologue des deux premiers-nés de la créa ture même de Dieu. C'est cette diversité même d'ins tincts et de goûts qui rend la sociabilité (naturellement as sez paisible entre les animaux d'une même espèce). qui furent honorés comme de véritables divinités. * Sous notre climat intermédiaire de températures opposées dont il est comme le champ de bataille. qui résume. — Cf. suivant les stoïques Esséniens (Jos. sur le patron du père et de la mère. 1. (Corn. et. 2. m. ainsi qu'on la définit. comme à la mort. toute celte inconstance dont il té moigne son élonnement. le sentiment du bien et du mal dans tous les temps.)Ce que nous avons vu en moins d'un an démontre assez l'anarchie des esprits. substance aérienne très subtile. quelquefois à la reslui imposèrent leurs lois et leurs mœurs. en raison de la nature de chaque être et de l'aptitude de ses organes. et la nécessité d'un maître temporaire qui calme cette surexcitation. en santé comme en maladie et aux différents âges de la vie. 11 y reconnaîtrait cette avidité de nouveautés. J. souffle inspirateur. le plus souvent. dans le choix des déterminations. d'au tres ne réunissent des inclinations semblables que parce qu'ils sont identiquement conformés . constituait dans l'homme un principe supérieur à l'instinct des animaux et indépendant de l'organisation et des préjugés reçus. Il n'y a pas différentes âmes . . les passions ne pourraient en altérer la nature : Le sauvage ne différerait pas de l'homme policé : Ce qui est admis par l'un ne serait pas rejeté par l'autre : Chacun aurait. 1.205 Si l'âme. xii ). Marc. et au même degré. De même. § S. Des jumeaux dans des conditions semblables. cetie furie de résolutions les plus extrêmes. lucidus aer. et en tous lieux. 1. ch. L. ou parcelle de l'essence divine. mais bien différentes sortes de pensées. Am. § 10 et 19. B. soumis aux mêmes impressions et placés à un seul point de vue. César ne trouverait pas la moindre différence entre les Francs d'aujourd'hui et les Gaulois de son temps. ne peuvent différer que par l'impul sion de goûts particuliers subordonnés aux facultés phy siques. 6 et 13. si cette âme tant de fois détachée du corps. xv. et qu'une simple compression des tempes annihile. iv. ne pourrait. Il n'a peut-être jamais existé deux choses d'une exacte parité. L'histoire et les portraits de famille offrent de nombreux exem ples de ressemblances physique et morale survenues après plusieurs générations. ou n'ont partagé entre eux tout ou partie de celle de celui de leurs auteurs avec qui ils ont eu le plus de ressemblance 1 . 7) . Que l'âme. ce cinquième élément 'des Indiens et des Egyptiens). qu'elle anime et illumine^ivisément ou partagée. . qu'elle se généralise ou non . xu. comme on sait que tout animal tient de sa race. de plus. On peut affirmer qu'en toutes ses productions la nature donne le démenti le plus ma nifeste au dogme de l'égalité. la plus variée après celle de l'homme. en redevenant poussière (Ibid). en aucune manière . suivre le sort des parties dissolubles des corps périssables dans les changements et déplacements qu'elles subissent.206 semblance d'un aïeul. les semblables le sont plus en apparence qu'en réalité. soit pur esprit ou essence matérielle . ov^Dieu qui l'a donnée (Ecclés. principe de nos âmes (et de celles des animaux). souffle de l'âme divine (dans l'opinion même des chrétiens). cette immortelle parcelle de son essence. pour retourner à sa source céleste. qu'elle émane de la Divinité. ou appartienne au corps de la nature . tous les êtres qui se succèdent dans ce monde . Toutefois. les petits d'une même mère ont les instincts divers de leurs pères. les pre miers n'ont pas plus reçu une âme distincte et leur appar tenant en propre. dit-on . tel fils. qu'en toutes choses il n'en est pas une qui n'ait son opposée. et qu'elle témoigne. que ces derniers n'en ont possédé chacun une semblable . Dans l'un et l'autre cas. Cette 1 Tel père. et que le mal et le bien sont voisins. feu divin ou fluide éthéré. et que dans l'espèce canine. même entre les feuilles qui se sont succédé sur un arbre. que l'air respiré en commun. d'après les poètes grecs. » Les mythologues plaçaient au ciel. le dogme de la préexistence d'âmes spéciales destinées à occuper les corps humains. par d'autres. en effet. qui l'applique à l' Arcadie). que saint Augustin traduit: Vision de paix. l'île resplendissante. que ces substances aériennes y recevaient des récompenses ou des peines. C'est dans cette Jérusalem céleste. la terre brillante comme les étoiles (dit Pausanias. et pour les con damner à l'Enfer. ditJosèphe. ne faudrait-il pas s'écrier avec J. toujours visible. qu'étaient reçus les corps tout spirituels des ressuscités et qu'ils étaient semblables aux anges (ptérophores) de Dieu. avec saint Augustin et les autres théo logiens de l'Ecole de Manès. on la dési gnait chez les hyperboréens ou au-dessus du souffle impur . trône de leur Divinité. Leuce que Pline nomme Macaria. sans autre crime que cette union qui est son ouvrage. Rousseau : « Le moyen de concevoir que Dieu a créé tant d'âmes innocentes et pures. C'est là.207 âme illuminatrice de la matière animale ne peut pas plus être récompensée ou punie de son union à un corps soumis ou rebelle. du bien-être . tout exprès pour les joindre à des corps coupables.-J. qu'était le séjour de pu reté. et successivement. La secte des Esséniens (sur laquelle se modela celle dominante des chrétiens). que le jour ou le rayon de lumière qui l'éclaire. Hors des limites du monde. croyait. pour leur faire contracter la corruption morale. l'air libre. le laboratoire des âmes et les lieux de retour après leur passage dans les corps. ou à la lumière céleste. Si l'on admettait. patrie des âmes. du pôle Boréal. Elysée (de Pythagore). 1. Mead. Cette idée est venue de la croyance des anciens. qui n'avaient qu'un œil. comme le furent celles des mages de l'Orient. enfants grossiers d'Ahrimaz (l'air impur). xi). Les poètes. distributrice des âmes.) Circè eéa et Cyt'ea (de l'espace) et de l'Ile d'Eéa. c'est. attribuaient le même office aux vents centaures de Chiron (le chirurgien d'Eolie). L'art de combiner des idées appelé perfectibilité ou agrandissement de l'âme par la pensée . sensuels. qui attirait les corps. dans la masse de ceux qui leur succèdent 2. ou Help-enor qui avait passé dans divers corps par la puis sance de Circé. par rapport à ces Cimmeriens chez lesquels il place les enfers. la substance étuérée. et les Arimaspes. premiers cosmologues. est la même que Metis. Med-eea.)! Cependant Hérodote dit qu'ils envoyaient à Delos. qui cessent d'exister. évidemment encore. xxv). ou du cercle de Yéiernité (ëei). que les habitants du pôle ne voyaient jamais le soleil. dit que la centaurée y avait la vertu de réunir les chairs ! . On ne pou vait leur faire un crime de nier l'existence du soleil. et Ovide suppose que c'est l'antre du sommeil. vierge éternelle. ou par la circulation du feu-étber (Odys. * C'est chez ces Cimmeriens qu'Ulysse retrouve Yespérance de l'homme. fille du soleil. Pline (1.203 de Borée (Ahrimaniae. dit Plutarque (de Superst. furies de l'air) 1. On y reverrait même les reliques de leurs ambassa drices. C'était l'opinion d'Ho mère (Od. cet or du génie allégorique confié à la garde des gryphons (logogryphes) des mystagogues. Ils supposaient que là aussi habitait une nation d'anthropophages qui mêlaient à leurs aliments les corps des défunts pour qu'ils fussent répartis dans ceux des vivants ! Ce n'est pas seulement l'allégorie du retour des âmes à leur source commune et de la métampsychose par leur union à d'autres êtres. ainsi que le sphynx qui enserre la science mystérieuse de l'Égypte. appliquant celte fiction à l'Arcadie (qui en reçut son nom). celle de l'absorption des corps. xi. au pôle magnétique d'Arcas. cette faculté qui * Ceux-ci étaient les Esèdones. ou qui ne voyaient que le sens matériel du double sens des fictions. lieu de sa naissance. rien inventé. n'est guère qu'une illusion. Il marche au hasard. et d'a bréger la vie sans en jouir. que pour exercer sa suprématie sur les autres. et le rend si supérieur aux autres ani maux. sans cesse en garde contre ses égarements et l'entraînement des préjugés sociaux. la raiu . de l'âme et de l'esprit. est plus négative dans ses résultats. Elle est tout au plus l'art d'inventer des jouissances factices aux dépens du bonheur réel. moins ce qui lui convient. sa détermination aussi est prompte et sûre. Cette perfectibilité qui fait l'orgueil de l'homme. avec la science des médecins du corps.209 distingue l'homme. que ce qui peut le faire agréer des autres. qu'elle ne lui aurait été profitable. C'est celte perplexité d'esprit qui a fait supposer l'in fluence de bons et de mauvais génies inspirateurs. égaré le plus souvent par les passions qui l'assiégent. Si cet attribut compensateur de sa faiblesse fait occuper à l'espèce humaine le premier rang. excepté ce qui lui convient : Labrute n'a rien appris. quand elle n'est pas même le pou voir de remédier aux maux de toutes sortes dont elle n'a pu le préserver. l'homme consume son existence à rechercher. Placé entre l'instinct de sa nature et de ses appétences propres et la diversité des goûts d'autrui. on peut assurer qu'elle s'en est moins servie pour son bien-être en général. invariablement. ou entre sa rai son privée et celle de chacun . mais aussi son espèce n'a pas dégénéré. par l'étendue de ses conceptions. Si la raison de l'animal est une et toujours égale. Les infirmités et les maladies ne progres sent pas chez elle. L'homme sait tout. 210 son première, ou celle naturelle, la plus sûre, et celles étrangères, ou l'égarement. C'est encore son erreur dans le choix des déterminations laissées à sou entendement et à son libre arbitre, qui est figurée dans la fiction du Pa radis terrestre. L'homme de la nature y est représenté entre la lumière et les ténèbres, la vérité et le mensonge : Il ne perd le bonheur qu'en prêtant l'oreille aux sugges tions étrangères à sa condition, pour atteindre cette per fection qui fait son orgueil, et est plus réellement la cause de ses maux. « Aliudque cupido, mens aliud suadet : Video meliora; detériora sequor (Ovid.) '. Cet enfer auquel l'homme est condamné sur la terre et sans retour (suivant la Genèse), est cette destinée des cho ses d'ici-bas (inferi) que les poètes et les théologiens ont figurée dans un autre monde. L'homme constamment tour menté par les furies des passions, serpentis furiale malum (Virg.), y subit le supplice de l'envie et des désirs jamais satisfaits; ou y est déchiré par le fils de ce serpent cor rupteur (Echis, Héva), le Vautour de Junon (esprit cé leste), ou de la perfectibilité, tortor hominis et de Prométhée qui voulait s'égaler aux Dieux. C'est en vain qu'il espère combler la mesure des Danaïdes ; ou qu'il s'efforce de relever et fixer ce rocher de Sisyphe qui l'écrase inces samment. Il ne saurait, non plus étancher la soif des con naissances divines qui dévore Tantale, ravisseur de la nour riture céleste : Il est condamné à tourner éternellement sur la roue des vicissitudes humaines, comme Ixion qui, lui 1 « L'homme se lasse du bien , cherche le mieux, trouve le mal el y reste crainte de pire. » (Paroles du pr. de Ligne, rapportées par M. de Montai.) 211 aussi, n'embrassa que l'image trompeuse de la perfection ou de Junon, l'intelligence suprême. Parce que l'homme n'a pas su jouir des seuls biens qui lui étaient offerts (en communauté avec les animaux, selon la Bible) ; qu'il s'est plongé dans un abyme de misères que sa raison n'a pu lui faire prévoir, ni éviter, et dont elle ne saurait non plus le tirer, il se croit en droit d'espérer (comme le seul bien resté de tous les dons célestes , Pan dore), que sa supériorité sur les autres êtres de ce monde lui méritera une distinction et des félicités compensatrices dans un autre ; au ciel même ! Et c'est pour se rendre plus digne des rémunérations du Créateur qu'il empoi sonne un reste de l'existence qu'il en a reçue, avec les drogues que lui administrent les empiriques du salut des âmes. § ni. ENFERS'. Le fantôme des peines dans une autre vie, dressé comme sauvegarde de l'ordre public, avait été l'auxiliaire du légis lateur dans los sociétés naissantes. C'est en unissant à l'har monie du langage la voix menaçante du ciel, que le génie de la civilisation apprivoisait les sauvages habitants des forêts, et les accoutumait au joug des sociétés. Délaissée quand on en eut moins besoin, ou quand la raison satisfaite pardonnait au mensonge en faveur du bienfait, cette fiction fut abandonnée à l'imagination fan tastique des poètes. Tel avait été le principe des divers systèmes d'Elysées et de Tartares, dont les peintures n'offrent en réalité qu'une ingénieuse allégorie des destinées humaines comparées au passage des astres, d'un règni; lumineux aux ombres de la mort > Inferi, hypo-gée, gehen {ùpo-gaean- souterrain), barathre, (gouffre à Athènes dans lequel on précipitait les criminels), génomes (g'nomesj, gémonies, in-humation, enterrement, haedes (obscurité, enfer, Pluton). * C'est aux mêmes fins qu'on imagina, pour l'enfance, les menaces des mânes, d'un manducus et melanpyge, chez les anciens ; chez nous, celles de M. le Brun, de Croque-mitaine ou de tout autre épouvantai!. Inventions qui prédisposent la machine humaine à recevoir dans l'âge de raison de plus terribles impressions, quand elles ne font pas des épileptiques et des convulsionnaires 2i3 11 est particulièrement remarquable que ce point de doctrine, reçu chez les peuples policés pour le salut de l'ordre et la sécurité des transactions, n'ait jamais été admis par les Juifs toujours hostiles aux règles sociales. Pour cette communauté d'Arabes, kabyles au milieu des peuples industrieux de la Syrie et de la Phénicie ; ou gens rapace à la suite A'Ahriman courant sur la terre, le bien et le mal découlaient d'une même source. Ils n'étaient que le moyen dont se servait indifféremment pour le profit de ses pro tégés, le Dieu d'Abrahm, d'Isaake et de Jacob. Les Aleïm bons et malfaisants étaient, au même titre, les serviteurs de Jeovè ; ses agents dispensateurs des biens et des maux. Ils versaient sur la terre ces breuvages doux et amers contenus dans les deux réservoirs de Jupiter, (Giove en ltal.), Zeus fulmine gaudens, (Hom.), et les profits et pertes de la double bourse dn messager des Dieux, le génie du commerce et des voyageurs dans la tra versée de la vie '. Si notre christianisme était moins étranger aux anciennes sectes, on s'étonnerait qu'une religion, née du Judaïsme, eût fait revivre un enseignement repoussé par son auteur : • Caïn reçut de Jeovè un signe de protection contre la vengeance de son fratricide. Ce Dieu des Juifs ne punissait qu'en ce inonde les infraclions aux lois de ta société judaïque. Le coupable, envers ses frères, n'é tait châtié que dans sa descendance; les témoins du crime ne l'étaient pas de la peine : personne n'était scandalisé de la prospérité possible des enfants du coupable. Abrabm et Isaake acceptaient avec reconnaissance le prix du dés honneur de leurs femmes. Jacob, spoliateur de Laban , emportait encore ses Therâphini parce qu'ils étaient de grande valeur maté rielle. Les saints patriarches, ses dignes fils, n'abandonnent qu'à prix 214 qu'il eût emprunté cette fable au paganisme, alors qu'avec l'affermissement des sociétés, les peuples étaient assez éclairés pour n'avoir plus besoin de contrainte : qu'il se fût servi d'un tel moyen de coercition, non plus pour arracher l'homme à la vie sauvage et améliorer son sort, mais pour le subjuguer, en le ramenant à l'état de barbarie d'où l'a vait tiré cet agent civilisateur. L'initiation païenne n'avait eu d'autre but que de forti fier les lois par l'opinion religieuse des vengeances célestes ; d'en faire l'appui de l'ordre social, sans acception de prin cipes théologiques. Notre christianisme ne l'employa que pour vaincre la résistance que rencontrait son matéria lisme substitué à l'esprit évangélique. Bientôt le dogme des peines et des récompenses dans une autre vie ne de vait plus être qu'une sorte d'industrie profitable aux seuls exploitants dans celle-ci '. Le paganisme rejetait de l'expiation les grands cou pables. En vertu de sa procuration de lier et délier en ce monde et dans l'autre, le christianisme s'était fait le réd'argent la résolution de tuer leur frère, et ils ajoutent un mensonge plus odieux encore par le désespoir où il jette leur père. La sagesse arabe de Joseph est le type de l'usure, en pensant enri chir un roi d'Égypte des dépouilles de ses administrés; mise aujour d'hui en pratique dans ce pays, elle ne profite qu'à ses pachas Arabes. Le recouvrement de plus de biens qu'il n'en avait perdu met le comble au bonheur de Job, quoiqu'on ne lui eût pas rendu sa famille, ses enfants, tués pour l'éprouver ! 1 Au temps de Cicéron, personne ne croyait plus à la réalité des peines après la mort. On se moquait publiquement , jusque sur le théâtre, des tourments du Tartare. César pouvait dire au sénat que tout finit pour l'homme à la mort ; c'est ce qu'on lit également dans la Bible. (Sagesse de l'Ecclés. ou de Salomon.) comme dans les traditions anciennes.218 dempteur de tous les crimes. l'action de forces opposées. hélas ! si misérable de leurs semblables. et principalement ceux d'Ahriman. agents passifs du crucifiement nécessaire au salut des chrétiens? Une fiction psychologique a donné l'être à ce monstre. les plus grandes fé licités célestes. qui. s'il en était un autre que l'esprit de domination qui présida à l'obscur cissement nécessaire aux apparitions du fantôme: s'il y avaitd'autresdémons que les Mélanchlœnes '. et de faire un cauchemar de la vie ce rêve d'une ombre. un système d'intimidation à l'aide duquel des hommes s'efforcent d'empoisonner l'exis tence. dans le Nou veau Testament. dont il faudrait accuser l'Enfer. . et même les Juifs. tout bon catholique avait pu s'affranchir des terreurs de la gehène du feu. brûlaient par anticipation leurs contradicteurs. amendes et pénitences. chez les anciens. indispen1 Des robes noires que portaient. un régime de terreur qui abrutit tant de beaux génies et subjugue la foule imbécile. et mériter même. Toutes les théories de Paradis et d'Enfer. père des té nèbres et de l'ignorance. en établissant ane assurance générale contre les chances de sinistre. n'ont cependant pas d'autre fondement que l'ordre naturel qui régit l'univers . neuvaines. les prêtres des divinités infernales. Sur quelle base imposante s'élève donc un spectre qui n'effraie que des êtres inoffensifs dont la quiétude d'esprit serf it le bien le plus réel . Moyennant messes. par d'autres échanges. pour plus de sûreté. ) « Je suis[la « Parole (Verbum). avait été celui de l'Hercule ninivite maîtrisant les feux du Lion-igné et le froid du ser pent. (disent pourtant les Chré tiens) 2. sans l'ordre ou la permission duquel rien n'arrive dans le monde. ministre des dieux . Joudev. l'autre de la force de destruction : celui-là placé à l'orient de la lumière et du calorique pro ducteurs des biens de la terre . chez les Perses. celui-ci siégeant à l'occident est Ahriman. modifié par l'admission d'une volonté unique. et de l'archange Michel. qui porte l'engourdis sement et la mort C'est sur l'observation du mélange de bien et de mal en toutes choses de ce monde. joug de la loi céleste. Dieux et Démons toujours en lutte et tour à tour vainqueurs et vaincus. pendant la révolution annuelle de cet astre. de la balance de pondération (Jugum. causes opposées de biens et de maux. selon les desseins de sa providence. celui qui est selon l'ordre du Melk-ised-acke. souverain juge . par deux génies doués. Ce système. le Père de tout ce qui est. Stator et Capi-tolae (stater.2 tC sables à l'équilibre de la nature : personnifiées . présidant aux équinoxes. le Dieu-lumière. tola. de Mithrès. Le caducée de l'interprète . et particulièrement des alter natives de vie et de mort qu'éprouvera nature aux époques d'accroissement et de dégradation de la lumière et de la chaleur du soleil. Zugos). Jupiter Belus. le Jupiter stabiliteur. » * Cet emploi du Milhra. l'un de la puissance géné ratrice et fécondante. se servant de ces agents contraires. tenant la balance d'équilibre . fut reformé d'après . dit à Zoroastre (Zend-av. des Perses. Joudei. jugement. qu'a été imaginé le dogme des deux principes coéternels. celui qui détruit les maux du monde. l'esprit des ténèbres. chef de l'harmonie. • Ormusd. est celui du dernier Zoroastre qu'adopta le Moyse des Juifs . balance). D. à son tour. signe occidental de la lumière. moera cretaea). ou du Bélier. le Christ qui crée toutes choses. au chariot Amaxa. sépare les têtes du double serpent de 1» contra diction. 1. Mithras des Assyriens). 1 C'est le loup Fenris des Scandinaves. ce principe : une colombe. De là la fable des grossiers enfants de l'esprit des ténèbres (l'air impur). helice. la figure du Christ.. la lumière. l'air d'Ahrimaza . Caïn.217 11 suffirait de quelques citations extraites des traditions Persannes et des Livres Judaïques qui en sont imités. et à l'influence duquel la fiction supposait la venue des ténèbres et de l'engourdissement de la nature. et qui. Abel. Agnus Dei qui tollit peccata mundi . qui enfante les tem pêtes. pour prouver que la cause du mal. dit Isaï. Borée à queue de serpent . changé en loup. chr. agnus occisus ab ori gine mundi (Eccl. Lycaon. (saint Augustin. image de l'intelligence divine (Uranie. G. devient le réparateur de ces maux . Arimaspes.) '. Ce mal se manifestait alors qu'il s'unissait à un autre emblème de meurtre. Les deux loups figurés par les marbres d'Azoph et par les Arabes dans les étoiles du dragon. confié à la garde des gryphons (logogryphes) hyperboréens (d'Apul. crus n'avoir qu'un œil : semestri luce et una die solis aversi. l'opposé de l'agneau (Abel). par qui vient le mal dans le monde. iv) . vainqueur des ténèbres. grand-père A'Arcas (Argas. cet or du génie des allégoristes. fils de l'ourse (Callisto. des Hamazobiens et des Amazones du pôle de Thrace {Ther-axia). quand il n'est pas tenu par le conciliateur messager de paix. étendue à ceux qui ne voyaient que le sens matériel du double sens ries fictions.) . L'antagoniste de la lumière d'Hormusd. le serpent du pôle).). n'est que le signe céleste au lever duquel (au Lion) le soleil rétrogra dait. (Plin. ou le Serpent dont le mau vais principe prend la forme emblématique. le ténébreux Ahriman (furie de l'air). pénètre dans le ciel sous la forme d'une couleuvre . au Loup. 218 celle des constellations. le feu artiste. Coluber arborem conscendens. du couchant. Le vent de Thrace. 103) appelle un pays de serpents celui des Neures. . la mère de l'hiver (dit ailleurs le Zend-Avesta) . père de la nuit. les volcans. le soir de l'Hercule solaire. gardien des pommes d'or du jardin d'Hespérie. de l'automne. etc.. du bouvier vociférons. Par équivoque aurae et auri (vent et or). reboans. Hérodote (iv.) Il ajoute que ses habitants se changent en loups une fois par an ! Allusion évidente aux sifflements et hurlements des vents du nord dont nos girouettes à tête de loup et langue de serpent sont l'expression. ou vêtus de noir {Nor. aurifer. et quelquefois les furies anguicomes. le serpent d'airain qui rafraîchissait les Israélites mordus par les ser pents ailés d'Afrique. C'est ainsi que des mythologues ont confondu air avec airain. comme Satan. aux lies Eoliennes et Vulcauiennes. accompagné des DewsetPa' ris (le Dvs-Paris. Par cette synonymie d'air et métal (aereus. Pline place également chez ces Coraciens (noirs cor beaux). d'Hom. aurilegus. Nech (Génèse). Vulcain. Cvush. de l'arbre 1 Suivant des Sciions de l'Orient dont il ne sut pas comprendre le génie allégorique... pareia. Itoans. Ahriman qui court sur la terre. volucres. lorsque le vent du nord porte l'affaiblissement ! dit encore le Zend-Avesta '. Melanchlaenes. les harpyes typhoïdes. du serpent). La biche aérienne au pied d'airain. l'air brûlant du Typhon de l'Éthiopie (Aethérée d'Ethiops. des vents hippogryphes et arimaspes. du serpent. et des gardiens et arracheurs d'or. des Scand. de l'arbre de mort. furent des cyclopes de Vulcain au pied d'airain . Nortla des Etr. le brûlé). puis aussi le feu souterrestre . on fit auraria. les Arimaspes qu'il surnomme pterophores ailés. comme les vents aletes. sous la forme de la couleuvre et du loup. retenu en l'air dans sa chute du ciel. ces arimaspes. ses anges de discorde qui ne cherchent qu'à détruire. Ce serpent est aussi le dragon. l'astre serpent. nubigènes dont le feu de Vulcain (he-phaes-thée) faisait sor tir les foudres de Jupiter (Zebedée ou Pluvius). au pôle boréal. aeripes). fils de Vulcain . Tel était le fabricateur des foudres vengeresses. stentor chalcoeophonè (Hom. image du soleil aux deux hémisphères.).) La biche Ipbianasse.219 de vie. Shemélée. à la voix sonore. de Diane Oreslbaée (des montagnes d'Arcas) ou du Maenale. diurne et nocturne : l'un . céleste . chassé du ciel et suspendu dans l'air. démon aérien. Argantone des Hyberes. Arges le cyclope . est sonore comme l'airain. devait se retrouver chezTboas (Lycaon). xn). Vulcain. Vaincu à cause du sang vivifiant de l'agneau. à l'orient de la lu mière. argenlum (des Lat. ' Dans les monuments consacrés à Milhra . en chaîné dans l'air nébuleux. placé à l'orient de la lumière. la Diane du Nord. dont le fruit (lumineux ou de vie) doit gouverner le monde. dis. des hémisphères. paradis d'Ormusd . celui qui se tient près de la femme en travail d'enfantement (la vierge Ethérie. qui boite oublesse des deux côtés comme la foudre et la flamme vacillante. Deux génies l'accompagnent coiffés du bonnet de liberté aérienne. Idée. Geryon. nerisonus. Il a à ses côtés ces deux arbres de vie et de mort. son principe (fils d'Héra) . aux traits acérés des cenl-aures d'Eolie. d'oii vient l'air) était rhésus. qui résonne. le serpent du pôle d'Arcas. selon les Epitres de saint Paul. élève un flambeau allumé. amphigueies. Vulcain. les hyperboréennes Argè et Opis (d'Olene en Herod. ce maître régulateur de la température des saisons. scorpio chii (ronge vie). ou au signe régénérateur du bélier (Apocalypse) Ce grand dragon (dit encore l'Apocalypse chrétienne) est l'ancien serpent appelé Diasbolos et Satanas. Icare (lc-aer. se trouve entre les signes équinoxiaux. près du trône de l'a gneau. Au pied de ce dernier est le ceraste. comme Vulcain et ses fils les Cabires. Métis. sonipes. Tel est Satan expulsé du ciel. en tient un renversé . . ou Iphigénie. il fait la guerre aux semences de la femme (nos âmes) (Apoc.)esl synonyme de Plutonet d'Argas (Argantos). à ('op posite. l'autre. celui qui sé duit le monde. puissance de conception). ministre d'Opis. Aès. prince de l'air. sacrifiée aux vents. la preuve que le principe du mal était considéré comme un agent passif de Jeoveh.. C'est celle fiction qui fit dire des Arcadiens (du mont Lycée. de Jean. leur Olympe). ainsi que les Perses partageaient ces génies du bien et du mal entre Hormusd et Ahriman. offre . 40-14). les naufrages. C'était par les phénomènes de l'air vaporeux que Jupiter vengeur punissait les crimes de la terre. comme Vulcain. La Génèse ne s'explique pas différemment sur la nature des anges bons et mauvais. en outre . et c'est avec raison que saint Augustin considère les bons comme étant la substance lu mineuse. dans la Geene du feu sou terrestre '. Cet emblème astronomique représenté avec les mêmes attributs dans les livres des rabbins de l'école de Zoroastre. 1 Ces apôtres représentent le principe du mal comme le démon at taché a l'air grossier. 3-8) *. C'est Jeoveh qui (au débrouillement du chaos) sépare la lumière des ténèbres préexistantes. 1 Ces citations désignent le serpent du pôle d'Arcas. séparée des ténèbres ou de Yair impur. le pécheur dès le commencement (I Ep. chefs des deux hémisphères. les frimas. anciennement considéré comme principe générateur des êtres. les ouragans. par contraste de l'air libre dans lequel les Pytha goriciens plaçaient l'Élysée des âmes pures. mère du monde. Il les dis tingue encore en cité céleste des enfants du jour et en monde terrestre des enfants de la nuit . puis relégué. en y envoyant la peste. . la grêle et l'inondation. et les dévastations par la foudre.220 de saint Pierre et de saint Jude . C'est aussi lui qui veut qu'il y ait lutte entre le génie de la lumière et le principe ténébreux . antérieurs à la lune (Diane à la biche de leur Menale) regardée à son tour comme la terre olympique. qu'ils étaient prosélène. commencement de l'ouvrage de Dieu (Job. géants. ce dragon que Dieu a formé pour lui servir de jouet. esprits de Py thon . Nous savons qu'avant la naissance du fils de Dieu les anges savaient mieux le mettre à la raison . Nech. sépare la lumière des ténèbres. ch. de Jesous.. emploie l'esprit de ténèbres qui se tenait en sa présence. dit le Psalmiste (103-28).. source des âmes. 22) 2. vu par le prophète Michée. toi. titans anguipedes. Rachel. au côté gauche. chapitre 3. (Troisième Livre des Rois.) '. ni même de le tenter. * Le prophète Zacharie n'admet pas cette distinction de rang entre le bon et le malin esprit. « Un jour il arriva que les enfants de Dieu (Ormusd et ses anges) et Satan (Ahriman) se présentèrent devant l'E ternel » (Job. au signe tropique du sol stice d'été. dans la Génèse. lever du serpent. anges du diable. verset 15 : Je mettrai inimitié entre toi (le serpent . Elle est l'intermédiaire des grâces célestes qu'elle dispense au monde sublunaire. la vierge mère d'Horus . serpents . suivant les mythologues grecs . que Michel .. aethcre plena).221 On lit. Vénus-Cybèle. selon la révélation évangélique) et la semence de la femme (productrice de la lumière du monde. Satan ne se serait pas permis de berner son Dieu. avec le soleil. est représentée sur le croissant de la lune (qui. tu lui froisseras le talon. race de vipère. l'esprit des ténèbres) et entre ta semence (les ténébreux en fants de la terre. xxii. de Dionyse. etc. dans la Genèse). Il place devant l'Éternel Satan à la droite de Jésus (le grand sacrificateur) qu'il a mission de contrarier. « Cette vierge de lumière superposée t'écrasera la tête . en effet. En ce temps-là. Il le charge d'induire Achab en erreur par un men songe. la Vierge lumineuse. ministre . la mort. l'Eternel.. Tête de Belusou d'Omorcba (Uranie. Pour l'accomplissement de ses desseins . 1). Saevus ou si nistre. Pallas. Si Typhon de l'air glacial était le démon malfaisant de nos climats. et qu'il n'est pas un ange rebelle chassé du ciel. puisqu'il se tient en la présence de l'Eternel. homme plus intègre que tous les autres (Job. 2). Mahomet . Par quelle rêverie ou vision nos docteurs chrétiens ontils pu imaginer. père d'Etiops. il lui livre Job son serviteur. appelé aussi Jeovè. bouleverse toutes ses œuvres 2. Il est bien évident. Ce même Eternel. par les témoignages qui précèdent . Abyssus caca. des noirs Abyssins diasboloi. rencontre Satan qui venait de courir sur la terre. ennemi de Dieu et des hommes. Le Dieu des prophètes lui demande d'où il vient. Typhon ignea specie. son domaine. au pays de Coush ou brûlé. de la justice divine. en dépit de l'omnipotence divine. ange révolté. comme Jupiter aux deux tonneaux. et ses dragons éthiopiens. en partant du même principe. puis. ch. dont le souffle empoisonne l'air. que Satan n'est encore ici que l'instrument docile du Dieu Jeovè : qu'il agit dans les limites de ses attributions. ce qu'il a fait . et qui. le feu destructeur de ces fils de Vulcain . 1 C'est par la diversité d'écoles de ses docteurs que l'Église souffle en même temps le froid et le chaud. et qu'il a été exilé par Raphael (l'ange de lumière) dans le désert de l'Étbiopie. il était aussi le diable des vents brûlants de l'Ethiopie. dans l'Iliade (L. rouges de feu. assiste à ses conseils et va partout exécuter ses volontés '. jeté au feu et enchaîné dans l'air. pays brûlé . le tient sous son autorité . * Lorsque l'école grseco-latine fonda l'Église d'Occident sur une si puérile interprétation des ingénieuses allégories de l'Orient. ainsi que Pline dit que les Éthiopiens représentaient Typhon igni-vome ei pestifer de la mer Erythrée. 24). un génie inventeur du mal. faire de ce démon une créature égale en autorité à son créateur.222 . .22ô Dieu forme l'homme à son image et à sa ressemblance. nommé Python (Ophis et Pison) par les Grecs et les Juifs . et Typhon. Tsiva. sans comprendre celui de la mort du fils unique de Dieu. le téné breux . 11 ne reste plus à l'homme que la perspective ou de béatitudes idéa les dans un ciel métaphysique dont les anges rebelles n'ont pas voulu . L'on doit moins s'étonner aussi que l'Église réprouve les lumières de la science. que l'Apocan'avait plus qu'à se présenter pour achever l'œuvre des Sapor. Ophionè. est moins miraculeuse. que les Perses figuraient parmi les constellations boréales et occidentales comme emblème et signe du mal qui arrive chaque année ! N'est-il pas avéré que ce signe de dégradation de la nature est le démon serpentiforme ap pelé Ahriman et Sathan par les Perses . Edax. du temps destructeur. son égal. et alors encore que Jésus ne veut qu'en accomplir toute la loi. sans lequel rien n'avait été fait (autre que le principe lumineux des fictions solaires et du verbe illuminateur des anciens mythes)? Tout cela cependant à cause d'un maudit serpent. des Egyptiens . père des vents Ecnephias ou Typhons . se lon qu'il sera ou non mieux avisé que le tout-puissant qui l'a créé. D'après quelle inspiration ces théologiens ont-ils pu ac cumuler tant de malheurs dans le ciel et sur la terre. L'opi niâtreté des Juifs à préférer les enseignements de leur Moïse. chef des génies de destruction. et veuille qu'on rachète des peines dans une autre vie les âmes qu'elle tourmente dans celle-ci. en Syrie . ou de cuire à petit feu pendant l'éternité. l'astre serpent. leurs sujets . mais survient une puissance corruptrice de ce chef-d'œuvre du Créateur. Kneph. Saevus. et veut qu'il vive éternellement heureux. qui change encore ses dispositions providentielles. le dragon. leur point de retour. Petiahré) . 11 est ap pelé dans les fictions poétiques. affectent au prince des ténèbres. mère de la raison. femme d'Eole. (du Dragon du pôle). Arimathie. caverne d'Ahrimè.). Terre d'Ophis. le noir séjour. R. père des ténèbres.224 lypse appelle aussi Diable et Satan . Tel est l'empire d'Ahriman. l'une est l'esclave (de l'air impur). égarement. Typhon. Caïn et Esaù (Aes. Les poètes légendaires des combats des deux principes opposés. prince de l'air né buleux. l'autre la femme libre (comme l'air libre) . l'a veugle Ophionè (Serpentiforme). selon saint Pierre (IIe Ep. depuis le tropique du Cancer (rétrograde). images de l'hérésie. l'arcadien Phinée qui aveuglait ses enfants. caverne d'Hadoulaz (L. les représentants du monde lumineux furent Abel (l'agneau). . dit Virg. Haermane. ou d'Isaachos. Edon le sensuel). Lyc-urge. deSaturneTsiba à tête de crocodile. Eph. d'un équinoxe à l'autre '. J. 6) .ïnos. (C'est encore Eros et Anteros. ) Saint Paul dit aussi qu'Agar (ou Agra ) ne désigne que la terre. comme Enarète. Arimania. Pluton. Dew-Dys.) et saint Jude (v.). dit ce Père. qui. ne sont que l'expression du monde terrestre. avant le règne de Phœbé. ce démon ou génie aérien (Ahrimaz. suivant saint Paul (Ep. les signes de l'hémisphère inférieur.). Enaria (Serv. Inarim. Plutonium.d. l'harmonieux. . les autres. Arimaza petrè. enchaîné dans l'air. figurent la cité célesle. Ophir. gë. les uns les si gnes de décroissance de la lumière et de la force d'action du soleil. 1 Suivant saint Augustin. Aedon (de Pluton). Typhœ. Typhonie petrè. Caphernome. jus qu'à celui du Capricorne (grimpant). Python. qui vivifie tout (fils unique et le semblable de Brahma). et que Shara est la céleste . remplacé par Seth (du solstice d'été). et de ses maléfices rejetés au désert par l'intelligence suprême. l'amour et la haine qu'Émpedocle joint aux éléments. Aeden. et Jacob. 228 Persephone. dans son livre de la Cité de Dieu : « On peut t fort bien donner un sens spirituel à ce que l'Ecriture dit t du Paradis terrestre! » (L. de l'homme(de la nature). ailleurs. ainsi que Jésus. en d'autres circon stances. mère de vie et d'intellect. trans is . Les Perses qui transmirent aux Juifs leurs symboles religieux. de l'aveu de tous les Pères et Docteurs de l'Eglise. passent pour les auteurs de l'admirable apo logue du Paradis. suivant la Génèse. la sagesse opposée aux instincts matériels . Chia. comme cette faute. une pure fiction. Saint Augustin qui. est l'Agneau qui ôte les péchés du monde. Cette semence. le Verbe. de l'Hydre.1). le père du mensonge . principe intellectuel de nos âmes. selon la lettre. L'opinion qu'il émet. le bon prin cipe. ou encore. habitation souterraine d'Echis . est. comme indignes de la Divinité. d'Echidna. Man. Verbe de la raison. l'Eglise dont l'arbre de vie est JésusChrist. disant à Zoroastre : Je suis la parole qui dé truit les maux du monde. est que ce Paradis de l'âge d'or n'est que la satis faction que donne une conscience pure : Lœtitia bonoe conscientiœ. (cont. Yran. 2. de la grande couleuvre. c'est unique ment pour que sa réparation ne soit pas. de l'ancien Serpent Satanas et Diasbolos. du Dra gon. en combattant Ahriman. (la lumière).) condamne les premiers chapitres de la Génèse. Si ce Père tient à la réalité du péché d'Adam. xm. parlant à nos sens. On peut ajouter : La voix céleste. dit. époux spirituel de la matière. (la Vierge Ethérée). l'agneau réparateur des maux produits par le Serpent qui cause les malheurs de l'homme. la parole. Ormusd. de la Vipère. le persé cuteur de la semence lumineuse de la femme. la grande couleuvre mère de l'hiver.). acceptée littéralement par la Secte chrétienne modelée sur celle des Esséniens. Zoroastre plaçait le berceau du genre humain dans la magnifique contrée qu'arrosent. l'époque de la destitution du rang et de la dignité de l'homme. par l'homme corrompu. Jovis ou Jeové. Oden de l'harmonie).). Ahrimania. L'Yran (Urania. la grande Arménie. à celle de la dégrada tion de la lumière et de la nature. Aeden (gr. Ici l'auteur de la légende persanne compare. était devenu l'Aeden (Aedon). au commencement . à l'arrivée (au lever de l'astérisme) du serpent. Géhon est le terrestre. pendant le règne de la lumière d'Hormusd. Paradis de l'homme primitif. se plaisait à répandre ses dons. du Phase. dans une allégorie pleine de sens. Le Paradis * Ces noms grecs employés dans la Genèse des Juifs sont un indice de plus que le plus ancien de leurs livres est de l'époque macédo nienne. Python . au pays où nait l'or. C'est la double fiction morale et astronomique.226 formé en une Terre d'Enfer. le serpent . d'Ahriman. domaine de Pluton. vaste tombeau où l'homme s'enterra tout vivant. défi gurée dans la Génèse Judaïque. sur lequel l'hôte du Taurus. Aedès Chrysenios (dit Pind. dont la terre subvenait d'elle-même aux besoins de ses habitants . à cause de son orgueil et de son insatiable avi dité. (Phison et Ghéon) 1 . ce séjour de paix et de pureté devint l'empire des ténèbres et de la corruption (aux six signes inférieurs). aux six signes de l'hémisphère céleste. Phison est Ophis. Après les six mille de l'âge heureux. au midi le Tigre et l'Euphrate. Jardin de délices. . au nord le Phase et le Chrysoar. . qui ronge le cœur de l'homme. ajoute le copiste Juif-Arabe-Grec. fax) . malum. de nech . fruit. l'or de ce pays-là (Aeden) . Tortor-Promëthei.227 terrestre fut l'Enfer de ses habitants quand l'industrie mé tallurgique vint fouiller les riches entrailles de l'Yranie . serpentis furiale malum (Virg. nés de Typhon et d'Echidna-cbrysoaride . Aetès. du dragon gardien des pommes d'or.et par Salomon en Ophir j la pomme de discorde (l'envie) offerte par Dysparis. l'oppresseur du bélier Prommheus. (Zend-av. gardien des pommes d'or. n'est qu'on être mystérieux. ainsi que la science sacrée dont il est dépositaire. le Vautour (signe occidental ). gardien des pommes d'or.. Hercule-Ophiuchus. Le serpent du pôle boréal . Le fruil de l'arbre de mort. Cependant. comme le foie de Prométhée. etc. v. du noir Aetès. les pommes d'or conquises par le ser pentaire.). du serpent (arborem conscendens). comme les grif fons hyperboréens. pour satisfaire aux convoitises des filles d'Eve . eut fait un trou dans la terre pour y verser son venin. pomme d'or ou mal de l'or). abdiquant sa dignité. le sujet d'un grand nombre de fables : la toison d'or.). de tout temps. présent de la terre au jardin d'Hespérie (d'Occident). acquiert en rampant. . gardiens de l'or (de la science divine). en les imbibant. la toison de Jason (de Mars) . frère A'Hesperius et d'Aédon. pomme (Chrysô-malon. mal. pour recueillir les pail lettes d'or du Phase (le Phison) . malum '.). l'éclaireur . lorsque le Serpent. cet or déposé également aux pieds des apôtres pour la réparation du péché. 12) C'est cet or que l'homme. est bon!! (Gen. et tormenlum hominis. leur conquérir au prix de la vie. et fait goûter à l'homme ce fruit. les toisons dont on se servait. la toison imbibée (d'or) de Gedeon (de Gad-Mars) . 11. mais les Juifs. Ce fruit défendu a fourni. n'en ont accepté que le sens littéral . pour avoir usurpé l'intelligence céleste (mens sincera. le funeste. funeste objet de sa convoitise et cause de tous ses malheurs. plus souvent aux dé pens de l'honneur. * L'allégorie faisait allusion à l'âge d'or ou à l'or de la sagesse . le vautour (du Caucase). aux Grecs principalement. chryso-male. les fantaisies de vaines grandeurs qui 1 Malon (gr. ch. Les Chrysostômes de notre Église se répandirent en imprécations contre Ève et ses descendantes. et dans nos musées. On eût continué d'ado rer en silence le souverain maître de l'univers. Pour faire adopter un culte aussi excentrique que dut le paraître le semi-matérialisme chrétien. mais. sans croire avec les allégoristes Egyptiens que le Grand-Etre. (par manière de purification).228 les consument et les tuent sans jamais . ce que l'initiation païenne n'enseignait que comme une fiction représenta tive des phénomènes de la nature. le feu et l'eau. om bres que les Grecs et les Romains représentaient errantes et traversant le fleuve d'oubli. de respecter les desseins de son éternelle providence. et contraindre de recevoir comme réa lisé dans la personne de son héros. père de toutes choses. n'était occupé qu'à peser et juger les atomes d'une particule des mondes.et à envoyer dans d'autres corps. eût été fondée principalement sur l'excès de ce préjugé. les unes pen dues en l'air. On n'eût accepté que pour sa valeur poétique. Les purifications par les eaux du déluge et du baptême. en Orient. Virgile les représente dans le Tartare. et par le . Le célibat fut recommandé comme la plus sainte des vertus . quand le poète voulut plus qu'une image dans la pensée 3. l'animation et la pensée dont les dernières enveloppes reposent encore dans leur gehene. les autres plongées ou dans l'eau ou dans le feu. et aussi des ténèbres de l'obscurantisme religieux. simulacre de ceux des corps qu'on incinérait. qui s'évanouissaient. » II se pourrait que l'odieuse séquestration des femmes. comme celle d'Eurydice. les moyens usités jus qu'alors eussent été insuffisants. ou hypogée. le système des ombres. confondant le sacré et le profane.les satisfaire ». s Pour peindre la purification des âmes qui se pratiquait par l'air. et leur stabiliteur. se promenant ou torturées. le monde se couvrit de monastères. souffle. heureusement créée à perpétuité. malgré l'impos sibilité absolue de leur application. elles seront définitives par le feu qui consumera la terre. dans les profondeurs des exploitations métallurgiques appelées : Tartès. et que les plus or thodoxes la nomment pnoè. quand même. et à la réalité de ses promesses. nommé Purgatoire : mine d'or d'où l'Église tirait ses richesses avec les âmes des eondamnés à leur extraction. ghe-ene. ' On ajouta. Pour leur faire accepter. fluide. et pour l'âme et pour le corps. esprit de vie . . un petit enfer temporaire. on devait croire à la venue de Vagneau-Jésus. cette subtilité métaphysique échappait trop elle-même aux tor tures dont on menaçait les incrédules. l'âme dont on ne connaît pas encore la substance.229 Ce n'était pas assez des terreurs de la destruction immi nente du monde. pour la taxe des cas de conscience qui profiteraient le plus à leurs inventeurs. le véritable ré dempteur et sauveur du monde. ne paraissant pas avoir été suffisantes. puis. Tartare. les malheureuses victimes de Satan. Typhoniè. les plus incroyables. dit le psalmiste. des tourments inouis. pour les autres frais du culte. à des condamnés aux mines. et de la fragilité humaine. subterranei ou inferi 1 . Suivant les divers systèmes de purification des âmes par sang de l'agneau. bien que Critias et Moyse l'appellent sang'et rovè. annoncée par l'Evangile. on promit en son nom. d'abord. mais tellement affreux que. en vue du triomphe de son œuvre. comme elle. que le néo-christianisme a exhumé le monstre des Enfers : qu'il l'a présenté sous toutes les formes emblématiques également empruntées des divers types de l'ancienne mythologie : qu'il a encore assimilé. Ce fut. Bys. les anciens plaçaient généralement les Enfers et l'entrée des sombres demeures de la mort.. ubre. monstres à queue de ser . Celui-ci est l' Uran ou Ouranbad que les Orientaux di sent demeurer dans la montagne ftAhermane. près des Hyper-boréens qu'Antimaque (apSt.). des bienheureux. était le séjour des âmes moins pure (que celles des régions éthérées). vole dans l'air et passe sur la Terre sous la forme d'un Dragon. ou par le feu. aux régions Boréales et Occidentales.). que le Dualisme des Perses était observé.. Comme encore aujourd'hui d'autres Tartares (ceux du Volga).. (Dherb. Ahrimas). Vents funestes. furies de l'air. ombre). mais au-dessous des demeures fortunées de Leucé. sous l'emblème du Serpent dont il prenait la forme. orient.) confondait avec les Arimaspes.) L'historien des Juifs nous apprend également que la secte des Esséniens. Au pôle d'hérimanthe. Aquilonius Typhon. que les âmes des méchants étaient reléguées dans les régions glacées. (comme l'Ouragan). : Lethale gelu. ou Macaron. les Chimerii (de l'hiver). B. (Petiahrè. peuples chez lesquels Diodore de Sicile dit.. d'après Ctesias. et des Argonautiques d'Orphée . le Serpent. aux extrémités de l'espace connu. corporis rigor. ou d'Argas. chez les Hybères ( urap . supremum animœ frigus. des fictions d'Aristhée le Proconesien. d'après les poètes grecs. ils rever raient le génie du mal. Les habitants du séjour ténébreux. admettait le dogme d'une autre vie. habitaient les Ahrimaniae. Vers les hyperboréens. melanchlaenes. fds du géant Typhoé (Hesi. étaient les Arimaspes (sujets d'Ahrimas). et croyait. du noir aquilon.230 l'air. vents Ty phons. qui. (Plin. dans l'Etna (Aedan ou Ednaj. Pline dépeint comme un séjour de désolation la Tartarie-Krimée de ces condamnés hypotartares : pars mundi damnata. roi des Catacecaumènes (brûlés ou aveu gles). et dont il dit que le chef Arimoun. comme les bœufs de Geryon.231 pent. 1 Mieux connue aujourd'hui . Typhonie Petrè. qui les appelle Arimaspes belligeratores. des frémissements et des pleurs. xiii. (en Eusèbe). de Lycaon. il y a des grincements des dents (TapTaptÇ). densa mersa caligine (L. que Strabon (L. ou Tauricès. voix sonore.). le bouvier du Septentrion '. des vents mugissants.)» fils d'Ap'arctias ventus. causés par un froid cuisant : Boreae penetrabile frigus adurat (Virg. (6woç). comme leur père Borée. Cacus. Avien. le ser pent foudroyé. les désigne vers l'onde glacée de Saturne (Zab-ach). Homère. Chez ces Ap'arctiens {des ténèbres extérieures. hurlaient au moins une fois par an. Tels étaient encore les Arimoi et Arimaeoi. beuglants. litigantesou dimicantes. au rapport d'Hérodote. 628) désigne vers le nord. on doit reporter cet enfer dans celui du Tzar. p. a donné cours à la fable de Typhon. 750. ou du Loup Thoes (Plin. suivant Pindare. ar-argantes. ajoute-t—il livre xvi. la Sibérie. du pôle arctique ou de l'ourse Erymanthe. dont les habitants.. Typhon.). selon Apollonius de Rhodes. du Bootès.. p. avait soustrait à l'au torité d'Hercule un de ces vents funestes qui soufflait du mont Aventin. iv) s. Tauriz de l'air glacial. Gis de Vulcain. boantes. Ev. . Sarmaates. Pindare et les autres Grecs les nom1 Un génie malfaisant. Hesiode. C'était la Tauride du vent impétueux ou Thoas. sur le Caucase. ouverture de souterrain) . de Belus. Telchines (des vents Curetes et Coribantes) . Hol-ehii.). le cyclope). C'est dans ce pays de Titans à pieds formés de ser pents. coclea. le Taureau .). et Josèphe nomme pays de Miniadès Chez les Tartares Sibériens étaient les Arimaspes. dit l'histoire orientale d'Haython J. 1 La Genèse nous assure que Mosch. chez les Arimeno-Chali' bes de Vulcain au pied d'airain . l'inven teur des instruments à vent . suivant la même révélation. Thub-al-Chaïn (Thyph le serpent) . Evain de l'île Tharaxia). de Jeove ou de Jupiter. aux monts Tsiberiens (de Tsiba. ou du serpent d'Eve. que Jérémie appelle Tibareniens des Miniens. les Grées Enioc . Arimaspes Euergetes. . Osiris calvus. des feux de forges et des volcans. disait-on à Hérodote. • La terre d'Avila (au nord et au midi ) diffère peu de la Colchide. Gol-kii . des portes Cas pienne et caucasienne de Tiflis (Tiph-loz et Typhias . ceux qui avaient la charge des sépultures. Chéia . trône d'Indra. race de vipère (Echidna) et enfants du diable (Evang. ou veau. de même que les Cyclopes de Vulcain . en Egypte. etc. partout où exis taient des mines en exploitation. dont le pays est couvert de ténèbres (kimeriennes). nom grec de bouvillon ou branche du Tauros. qui. les Eni-occè (un œil) des Heniochi montes (de Plin. que ce Mosch. On nommait colchvtes. et les désignent en divers cantons de la lon gue chaîne et des branches du Taurus. n'avaient qu'un œil (interprété co des. des Ibères-Gé-orgiens . trou de vipère. était fils de Japhet.. sérapisé. terre d'Avila. que la Genèse fait passer le père des forgerons .232 nient Arimoi. du serpent aveugle) . l'hôte du Taurus elle siége de ce chef d'harmonie ou de Jou-bal. des fonderies. Golgotha était la sépulture ou calvaire de Jebous. Evan (S. Osiris et Typhon.). il n'y eut que les rôles de changés. La grande divinité de la cyrenaïque. nos diables griffus et les griffes de leurs inventeurs diasboliques. Pluton. pour que ce génie de la lumière reparût brillant et radieux dans sa force en mars. Zeus-Chthonios. qui le déposa dans une grotte du mont Hemus. aux formes de poisson). Ammon . On fit de ces mystérieux griffons hyperboréens (en Apul. ou couleur de suie '. cecryphates). puis l'Oural des exploitations métallurgiques. Les vents ora geux. par similitnde. chef des deux principes opposés. fabricateurs des foudres amphiguies. la lumière ou le Christ des cendu aux signes inférieurs 2. fils de Cyrène (Vénus syre-gène. Vadi Geenon. Esdras.233 Suivant cette fausse interprétation provenant de la syno nymie d'aérien et de métal . et celui d'Arimath ont suggéré. arrachaient l'or aux Gryphons. le serpent gardien du pôle fut le père des ouragans. sujets du ténébreux Ahrimas. Jupiter libyque. le roux. ou à Hêmaûs. 139) et qu'on remar que dans le livre du Zoro-Esdréen. fils de Cyrène) est le poisson aus tral au tropique du retour de la lumière. le surnom du riche (Dis) Jouzophe d'Arimathie. Les Arimaspes borgnes. . l'ouraée de la vie céleste. ou des cachettes (Gryphae) des riches Dis. devinrent des cyclopes du feu souterrestre ou de Vulcain le boiteux. du Belier. avait confié son cher Dionyse à cet Aristée. Le nom Ahriman ou Arimas. On en fit de même Erimas 1 La chute de l'homme serait venue de son avidité de l'or : la répa ration fut le rapport de cet or aux pieds des apôtres nazaréens . ou le père du protecteur Alexandros et de Kufus. suivant la désinence persique observée par Hérodote (Liv. * Simon Cyrenien (ou le Dauphin. condam nes à l'obscurité (Cryphae. Aedès t'Arztis. qui reçut dans sa sépulture Gol-gothée en Josapha. i. JouBlind (l'aveugle). 234 de Lycie. suffiront pour faire appré cier le sens vrai des allégories du mal produit par le dé mon de la cupidité et de l'orgueil. Jupiter-Hol-erze. la Gehena des Brahmes. Vadi-Geenem des musulmans. . Aedone-Orcus. Dew .).). Caphar-nome ou Caphar-Scotia (Ptol. la Gèene de nos lngannatores (Ital. de ces noirs cafards de l'obscurantisme des temps passés. Scotios. Plouto . Aedes .). ZeusCatachthonios (Hom. en terre. Gehèna. Ils expliquent surabondamment la significa tion seule véritable des expressions: Geian. enterrement. Jou . Pluton. Typhos-Erimanthios. meurtriers d'Adonis. ainsi que la nature de la réparation que devait amener le signe printanier du bélier ou l'agneau sauveur et réparateur. possesseurs des richesses souter raines. Les documents qui précèdent et les considérations ré sultant de leur rapprochement. Tbeos Chthonios (Hes. Vadi-Gehenon ou vallée de Jos-apha des Juifs. assimilé au serpent de l'automne. der Teufel. ALdone. ghèen. l'ourse et le sanglier d'Erimantbe . Tartufes . Dys . Diblind. Erimanthe. des Etrusques. Arimaza (en Strab.). Meleseagrid. Hades.) . Ces noms correspondent aux dénominations grecques et latines Ais. avec les misères de celle-ci. et son égal de toute éternité . ce fils co-éternel de Dieu.) par Hélie et par Jacob. sui vant quatre évangiles aussi inconciliables entre eux qu'a vec la révélation mosaïque et la certitude de l'histoire.23ii RÉSUME. né de son sang (Act. révélé par des Juifs . par une troisième. qui pro cède des deux autres . qui est un mensonge scandaleux pour ces Juifs et une folie pour les autres. que. l'un et l'autre pères de Joseph. non psychologiquement . est son fils consubstantiel. dite le Saint-Esprit. quoique le même que l'être corporel. que Jésus crucifié. intelligence de son âme. sui vant ses deux généalogies de rois (selon la chair) et de prophètes (selon l'esprit). a été engendré. et admettre encore. l'enfer sera votre partage dans une autre existence. la grâce de pouvoir croire tout ce que l'Eglise romaine enseigne. le Dieu inconnu. de par l'au torité de ces évangiles. si vous n'avez pas reçu. est composé de trois personnes bien distinctes . Assujétissez-vous aux règles de la plus austère vertu . concevez encore de la divinité l'idée la moins indigne de sa grandeur et de ses perfections. ineffable. soupçonné par Platon et attesté par saint Paul. mais réellement en corps. seconde personne du père céleste. Davide. que cet homme . un et indivisible. Ap. qu'il est né sous le règne d'Hérode et lors du recensement fait par Cyrenius. qu'il est aussi fils d'homme descen dant et héritier d'un roi. savoir : que Dieu. vue de son œil. pur esprit. suprême. sur la terre et en tous lieux. n'est pas venu de son plein gré. qu'en cet état. lavé des souillures originelles et sanctifié. que ce verbe en Dieu. quand même ce fourbe appuierait sa mission par les plus grands miracles. est le premier né d'une Vierge charnelle .) de faire périr tout im posteur qui abuserait de son nom. pour recti fier une erreur vieille de 4. que Dieu ainsi incarné a été circoncis (du superflu de la nature) . par le Saint-Esprit qui l'avait formé. néanmoins. son égal en Dieu. métamorphosé à ces effets en colombe {esprit céleste. devenu mauvais et opiniâtrement nuisible. sa créa ture. en dépit de sa préscience et de sa volonté souveraine. qui éclaira aussi Mahomet) .236 Dieu. et même être attachée à un gi bet par le peuple de prédilection du seul et vrai Dieu qui lui recommande (dans le Deutér. que. la deuxième personne de son unité. ce Dieu crucifié est descendu aux enfers.000 ans. est retournée en haut vers son égal qui est au ciel. et le souverain arbitre des destinées. combattre enfin un démon.). a été ressuscité et est ensuite monté aux cieux. quoiqu'ii ne puisse rien de lui-même (selon saint Jean év. s'asseoir à la droite de ce pur esprit qui est partout dans l'infini comme . mais qu'il a été envoyé sur la terre par la première personne de lui-même. le principe de toutes choses. souffrir beaucoup. issu des reins de David et conçu corporellement par le pur esprit. sa toute-puissance a dû s'offrir comme rançon à son ennemi. que. créateur sans lequel rien n'a été fait. dès le com mencement. pour améliorer le sort des hommes qui ne dépendrait que d'elle. sous sa forme humaine portant les marques de son supplice . qui est un avec son père et son Dieu. à laquelle le déluge n'avait pu remédier . en outre. n'eut. { Si Satan . autant besoin d'être rappelé à des sentiments honorables que Saul le malfaiteur. de dompter le persécuteur des hommes. Personne aussi. qu'il en descendra sur un nuage. s'il est en core la personnification du Socialisme Nazaréen converti. viendra à la fin du monde. dit saint Mathieu (xm.14)'. avec plein pouvoir. de peur qu'en les comprenant on ne vienne à repentance et à conversion. et en y joignant encore sa mère. .) . qui n'aurait pu vaincre le malin esprit si bien maîtrisé par Michel et Raphaël.237 lui-même. 12. que de là. vou lait empêcher d'adorer Dieu. cette fois. ce verset du chapitre xi : a Cela n'est pas étonnant. et de crainte qu'en se convertissant les péchés ne soient pardonnés. à qui l'Église fait honneur de tant de révélations. ajoute saint Marc(iv. mais à qui il n'aurait pas accordé la grâce de comprendre les énigmes et les logogryphes. ainsi proposés en son nom. « car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. 1 0 à 16). qui n'avait rien de commun avec lui ou eux . au temps des prophètes. que Dieu a établi à perpétuité et avec un ordre qui ne finira pas (dit le Psalm. partout. On lit dans la deuxième épître de saint Paul aux Corin thiens. il ne saurait imaginer rien de plus avilis sant pour le souverain maître du monde. ce Dieu sauveur.' » Bien peu d'entre les mortels ont pu se dire éclairés de la seule véritable lumière qui illumina d'une manière aussi spéciale que tardive le grand apôtre du christianisme. et même de l'obliger à tourmenter plus cruellement et à toujours ceux qu'il vou lait racheter. en compagnie de ces païens. on me pardonnerait de ne plus différer la production d'un travail de longues veilles consacrées à l'intelligence des traditions. identifié avec eux. dans leurs disputes du pouvoir. des traits frappants de ressemblance avec les personnages des anciens cultes. il m'offrait dans la confrontation des formes. Et. alors que la barbarie venue à leur suite. des couleurs et du style antiques. Egalement exempt de ces passions ennemies et de cet entraînement aveugle. Ce ne serait pas plus ma faute si. Je ne l'ai mis en évidence que lorsque. je remercie Dieu de m'avoir préservé de pareils antécédents : je n'ai jamais eu la pensée et j'aurais moins encore la volonté et le courage de com mettre aucune des atrocités dont le saint privilégié se se rait rendu coupable. en l'éloignant des impuretés Judaïques de son enfance. il en avait contracté le caractère. frappe a nos portes. et aussi dans la conservation des images qui le repré .Si je ne puis me flatter de la grâce toute particulière dont se glorifie Saul-Paul . Je ne cherchais point le Christianisme sur le chemin des fables religieuses . et consciencieusement basée sur les témoignages les plus respectables. le langage et toutes les allures. et menace de mort la civilisation et la science. les fauteurs de nos révolu tions. à droite et à gauche. je n'ai pas à craindre que ceux-ci me jettent la pre mière pierre. en vue de l'utilité publique. chez lesquels ses guides l'ont fourvoyé. c'est lui qui s'y est rencontré parmi les Gentils. dont s'accusent impunément. J'ai moins qu'eux aussi à redouter le juge ment de mon pays quand je n'ai conçu qu'une œuvre de désintéressement personnel. sans risques pour personne. je céderai à ce préjugé vulgaire. Toutefois. pour ne point blesser les susceptibilités du moment. et ne souffrent point qu'on voie ce qu'il ne leur convient pas de regarder. comme obligation pour les autres. . qu'une censure protectrice. Je bor nerai là. avec la démonstration des formes antiques sous lesquelles ont été représentés ses personnages principaux. équi table autant qu'éclairée. de sa filiation et de ses phases diverses . plus avide d'il lusions que du vrai . je ne voudrais point de toute la gloire d'un Galilée au prix de sa captivité. que la vérité peut n'être pas bonne à dire aux temps d'inquisition et de vertige. Sous le règne des libertés où tant de gens ferment les yeux devant la lumière. cette communication de mes aperçus.Je n'adresse mes remarques qu'aux archéo logues et à ce petit nombre de sages qui estiment plus le nu de la réalité que toutes les séductions de l'idéal. où chacun a la prétention d'imposer sa convenance. Au surplus je n'écris point pour la foule. Quant à la seconde partie. Jusqu'à ce qu'il me soit permis de réduire à leur moindre valeur les titres dont s'autorisent les niveleurs de notre époque pour imposer leurs plus désastreuses spéculations. J'offrirai alors au public le traité du Christia nisme . j'attendrai pour l'éditer. qui en contient l'assemblage. et pour quelques adeptes. des points de comparaison nécessaires à déter miner les attributs d'idoles oblitérées par le temps.239 sentent. non plus que pour ceux qui forment leur opinion d'après l'avis de leur confesseur. ou le juge ment de Voltaire. plus que sa foi. en la restreignant encore aux pièces de l'anatomie générale des anciens mythes. m'y autorise. Tu chercherais en vain à « connaître la nature et l'essence de l'Eternel ! Qu'il te « suffise de reconnaître ses œuvres de tous les instants . Imp. qu'avec l'épithète -race de vipère. entre toutes celles qui divisaient le judaïsme. Je leur rappellerai la conclusion unanime des théologies: Adorez Dieu et ne cherchez pas à le connaître ! Telle est aussi la péroraison du discours sur la vanité des systèmes religieux . rue Bailleul. Personne mérite moins cette injure. 11 gou« verne l'univers par une providence qui résulte de prin< cipes fixes et déterminés. Je prie mes contradicteurs de se pénétrer des sages paroles de Gamaliel à l'égard de ses adversaires . aujourd'hui l'orne ment de l'Eglise d'Auxerre et sa plus sainte édification. jusque dans son sanctuaire. cet admirable résumé que l'abbé Barthélémy met dans la bouche d'un grand-prêtre de Cérës. auteur de tout ce qui existe. dont voici l'Evangile : « Dieu est un. et sur lequel appelait mon attention le guide de mes premières études. .240 j'espère que mes lecteurs ne verront en moi qu'un reli gieux amant de la vérité. loin de me considérer comme ennemi de Dieu et des hommes. des apôtres de la charité chrétienne jetaient à la face des serviteurs de l'ancien Saint des saints. l'homme vertueux. Je n'ajouterai plus que cette instruction donnée par les pères de toute théologie. L. « d'admirer sa sagesse. sa puissance et sa miséricorde ! « Profites-en ! (Shast. il n'a ni commencement ni fin. juge de la secte la plus hostile à ses croyances. Moi'LDE et Rkiiod. Tel qu'une e sphère parfaite.. i). d'imiter la ré serve du docteur Juif.. 9-H. Documents Similar To F.-v. Vincent de l'Yonne - De l'Idôlatrie Chez Les Anciens Et Les Modernes (1850)Skip carouselcarousel previouscarousel next161113976 Dictionnaire Francais Arabe"Motifs qui ont engagé un pasteur anglican a abandonner l'erreur pour embrasser la religion catholique", par P.-B. 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