Machines Electriques UVT-2010-2011Leçon VI Mohamed ELLEUCH Fiche descriptive de la leçon L'intitulé de la leçon Le résumé de la leçon La durée estimée du travail La date de la dernière mise à jour Les pré-requis nécessaires Les objectifs Moteurs à courant continu Cette leçon vise l’étude des moteurs à courant continu et leurs exploitations industrielles. Bien que la machine à courant continu soit réversible, l’exploitation de cette machine en tant que moteur fait privilégier son étude sous l’angle moteur plutôt que générateur. Le principe de fonctionnement de telle machine, basé sur le redressement mécanique (système collecteur balais) de la fém est exposé de façon didactique. La constitution industrielle de ce moteur est ensuite détaillée tenant compte des différentes variantes de bobinage de l’induit. Les phénomènes fondamentaux, incontournables dans la machine à courant continu, et qui sont la réaction magnétique de l’induit et la commutation, ont été abordés avec leurs remèdes envisagés industriellement. Seuls les moteurs à excitation indépendante et les moteurs à excitation série ont été détaillés en étudiant leur caractéristique mécanique, en plus de leurs modes de démarrage, de freinage et de protection contre l’emballement. Plusieurs critères utilisés dans le choix du moteur ont été explicités (le type du service, l’indice de protection..). Ces critères peuvent être appliqués à différents types de moteurs, aussi bien continu qu’alternatif. 4 séances Circuits électriques continus- Introduction à la conversion électromécaniquesSuite à ce chapitre, l’étudiant doit : Pouvoir décrire la constitution industrielle d’un moteur à courant continu ; Décrire les phénomènes de base régissant le fonctionnement des moteurs à courant continu et les remèdes industriels à ces phénomènes; Donner les caractéristiques mécaniques des moteurs à excitation indépendante et des moteurs à excitation série avec comparaison de leurs performances ; Etablir les problèmes spécifiques au démarrage et à l’emballement de ces moteurs; Pouvoir proposer des systèmes de démarrage, de freinage, et de variation de vitesse selon certains critères d’utilisation ; 1 Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Elaborer certains critères de choix de ces moteurs et commenter une plaque signalétique Les conseils généraux des méthodes d'apprentissage Activités d’apprentissage : Q11°. alors la fcém sera divisée par 2. Φ = 0.01 Wb . On utilise des moteurs bipolaires (p =2) qui conduit à a =2 (enroulement ondulé) afin de minimiser le nombre de balais qui exigent beaucoup de maintenance.On applique la formule de la fcém (où N doit être en tr/s !): = 2°. R3 Problème au démarrage: On sait que la tension aux bornes de l’induit est régie par : Au démarrage : N=0 ⟹ Le courant n’est limité que par la faible résistance de l’induit.En déduire le couple électromagnétique développé par le moteur si le courant induit est égal à 50 A.Calculer la fcém aux bornes d’un moteur bipolaire avec induit à 2 voies d’enroulement. On donne : n=600 brins actifs . N1 =1800 tr/mn . R11°. 2°.selon l’expression du couple : __________________________________________________________________________ Q2Que devienne la fcém du moteur si on double le nombre de voies d’enroulement ? Quel est nombre de voies d’enroulement le plus utilisé pour les moteurs en exploitation industrielle ? Justifier. Actuellement. Il est impératif de protéger l’induit par la limitation du courant de démarrage à des valeurs acceptables: 1) Si U variable. Justifier vos réponses. on démarre à faible tension : 2 . ________________________________________________________________________________ Q3Rappeler les précautions à prendre pendant l’utilisation d’un moteur à courant continu en ce qui concerne le démarrage et l’emballement. R2La fcém est inversement proportionnelle au nombre de voies d’enroulement : . Donc si on double a. la solution la plus retenue (pour ne pas déplacer les balais) consiste en l’ajout de pôles de commutation qui seront placés sur la ligne neutre (ligne inter-polaire) pour anticiper la commutation dans les sections où le courant va être inversé (Fig. b. 2. _________________________________________________________________________________ Q4Comment remédie-t-on aux problèmes découlant de la commutation et de la réaction magnétique de l’induit ? R41. pour les petites puissances. il faut insérer une résistance de démarrage Rd en série avec la résistance R de l’induit: Les deux solutions combinées peuvent être utilisées en même temps : Diminuer Ud et insérer un rhéostat Rd. cette solution n’est pas suffisantes et on a recourt à des enroulements de compensation dédiés et qui seront placés dans les épanouissements polaires de l’inducteur (Fig. Pour les grandes puissances.1a).Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH . Pour compenser la réaction magnétique de l’induit : a. Pour améliorer la commutation dans les machines à courant continu. les pôles de commutation sont utilisés aussi (en renforçant leurs Ampère-tours) pour remédier à la réaction magnétique longitudinale de l’induit. En particulier si diminue ( .1b) 3 . 2) Si U est constante : Pour réduire Id . Les enroulements de commutation seront mis en série avec l’induit du moteur. est alors de l’ordre de quelques volts. alors le moteur s’emballe (la vitesse N devient excessive) : Il faut protéger les moteurs à courant continu contre les sous excitations. Problème d’emballement : Avec l’alimentation constante : Dans le cas général : Si augmente alors N diminue. on obtient : C’est bien l’équation d’une hyperbole comme le montre la figure 2. 1b Q51. 3. Les tracer sur un même graphe. Moteur à excitation indépendante: avec D’où : 4 . Donner leurs principales applications industrielles.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Fig. Rappeler leur type. Donner l’expression de la vitesse N en fonction du couple électromagnétique Cem pour le moteur série et le moteur à excitation indépendante (on suppose que le flux est constant pour le moteur à excitation indépendante et proportionnel au courant induit pour le moteur série). 1a Fig. C’est donc une caractéristique du type série. R51. Moteur série : La vitesse est donnée par : Si on néglige la saturation et la chute devant RI et on aurait : Par élimination du courant par l’équation : On obtient : Pour une tension U donnée. 2. Tracé des caractéristiques mécaniques (Fig. Quelles sont les types de freinage utilisés pour ces 2 moteurs.2 Mot.2) N No Mot. l’induit est alors fermé sur un rhéostat : l’énergie cinétique du moteur est dissipée par effet Joule dans le rhéostat : C’est le freinage rhéostatique.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH C’est une droite de faible pente négative : elle est donc du type shunt ! (Fig. Dans ce cas. Pour le moteur à excitation série. on équipe ces moteurs par des freins mécaniques. 2) 2. Pour le freinage des moteurs à courant continu : Le freinage réalisé est généralement combiné : électrique et mécanique. en plus de la variation de la tension d’alimentation (avec des procédés similaires que précédemment). 5 . le moteur (série ou indépendante) fonctionnerait en génératrice « à excitation indépendante» : l’énergie cinétique du moteur est récupérée par la source. en intercalant généralement un redresseur commandé entre la source de tension alternative et le moteur ou un hacheur entre la source du courant continu et le moteur. Afin d’obtenir un temps de freinage plus court (ou des arrêts d’urgence). on peut ajouter un rhéostat en parallèle avec l’enroulement de l’excitation. à Excitation indépendante Fig. Les principales applications industrielles sont : Entraînement à vitesse variable pour le moteur à excitation indépendante Traction électrique pour le moteur série __________________________________________________________________________________ Q6Rappeler les méthodes permettant la variation de vitesse des moteurs à excitation indépendante et des moteurs à excitation série. Le freinage électrique par récupération est effectué si la source d’alimentation est réversible. R6La variation de la vitesse du moteur à excitation indépendante est basée sur la variation de la tension d’alimentation aux bornes de l’induit. à Excitation série Cem 0 3. Si la source n’est pas réversible. Comparer alors les couples Cd (démarrage) et Cn (nominal). 6 . N : vitesse. on a : Vu l’ordre de Cpertes << Cu .Pour le fonctionnement nominal : a) E = U – RI = 220 – 1*15 = 205 V Cem = EI/ Ω = 220*15/(1500*2π/60) = 29. R8a) En absence de saturation. La résistance totale induit en série avec l’inducteur R = 1 . Le tableau des mesures suivant (correspondant à une alimentation constante U = 220 V) : I (A) 5 10 15 20 N (tr/mn) 2100 1600 1300 1150 Cu (Nm) 4 11 19 28 a) Tracer la caractéristique Cu (N). In = 15 A .29 Ω. En déduire les pertes fer et les pertes mécaniques.Pour le fonctionnement nominal : a) Calculer la fcém du moteur et en déduire le couple électromagnétique nominal. Cu= Pu/ Ω = *Pa/ Ω = *Un*In/ Ω = 0.3). Cem : couple électromagnétique).8*220*15/(1500*2 π /60) = 25.Evaluer le couple perte. Justifier son allure en donnant la relation N(Cem) pour un moteur série (I : courant induit .Moteur série 2 : Les essais effectués sur un moteur à courant continu excité en série ont donné : Résistance (induit +inducteur) R = 1. 2°. les deux courbes présentent la même allure hyperbolique (Fig.2 Nm 3°. Cu : couple utile .Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Q7. Nn = 1500 tr/mn On suppose que le flux est proportionnel au courant de l’induit : ( = k. b) Calculer les pertes Joule.33Ω ⟹ Cem = KM*Φ*I= K*I² Cd/Cn = (Id/In)²= 4. I).Moteur série 1 : On note sur la plaque signalétique d’un moteur série : Un = 220 V . Que représente t il ? R71°. Cp = (pertes mécaniques + pertes fer)/ Ω. 1°.Calculer la résistance de démarrage limitant le courant de démarrage : Id = 2In. Calculer le couple utile si le rendement du moteur est estimé à 0.Au démarrage : ⟹ N=0 ⟹ Un = (R+Rd) Id = (R+Rd)*2 In Rd = Un/(2In)-R = 6.Le couple perte Cp = Cem – Cu = 4.8 3°. b) Rappeler le Bilan de puissance. c) Evaluer les pertes Joule et le rendement du moteur pour le point de fonctionnement correspondant à I = 15 A. Q8.2 Nm. Le couple : 2°.4 Nm b) Les pertes Joule : pj = R I² = 1*(15)² = 225 W. Sachant que la résistance de l'induit et celle de l'inducteur valent respectivement O. entraîne un véhicule de 10 tonnes. calculer la fréquence de rotation du moteur lorsque le véhicule est en palier (plan horizontal).90.29*(15)² = 290 W.Calculer le courant absorbé par le moteur. En palier. calculer la fréquence de rotation du moteur lorsque le véhicule est en palier (plan 7 . la vites s e du véhicule est de 36 km/h. b.Moteur série 3 (EN TRACTION ELECTRIQUE ) Un moteur à courant continu à excitation série. on admet que les résistances passives au roulement représentent 3% du poids du véhicule.Le véhicule aborde une rampe: on constate que l'intensité du courant absorbé double.784 Selon le bilan de puissance : (pméc + pfer) = Pa – Pu – pj = (1 – )Pu – pj = (1-0.002 Ω. alimenté sous 440V.O8Ω et 0. son rendement est de 0. a.8 tandis-que celui de la transmission est égal à 0 . Sachant que la résistance de l'induit et celle de l'inducteur valent respectivement O. Rendement : = Pu/Pa = Cu*Ω/UI = 19*(1300*2 π /60)/(220*15)= 0.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI 2200 Mohamed ELLEUCH N (Cu) 2000 1800 1600 1400 1200 1000 0 5 10 15 20 25 30 Fig. d.784)U*I – 290 = 423 W _________________________________________________________________________________ Q8. 3 Caractéristique N(C) du moteur série b) Bilan de puissance : Pa = UI Pem = Pa. 1. Calculer la nouvelle vitesse du véhicule.On a relevé la caractéristique à vide E(I) de ce moteur a 500tr/mn: c.(pjr + pjs) Pu = Pem -(pfer + pméc) c) Les pertes Joule : pj = (pjs + pjr) = R I² = 1.020 Ω.O8Ω et 0. Calculer la nouvelle vitesse du véhicule. 2. Le véhicule aborde une rampe: on constate que l'intensité du courant absorbé double.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH horizontal).1) Caractéristique Ev(I) 8 . R8. Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Q8.Moteur série 3 (EN TRACTION ELECTRIQUE ) R9- 9 Mohamed ELLEUCH . Calculer la f. 10 .Un moteur à excitation indépendante alimenté sous 220 V possède une résistance d’induit de 0.m.e.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH ____________________________________________________________________ Q10 : machine à courant continu à excitation indépendante 1.c. l’induit consomme un courant de 15 A.8 Ω. A la charge nominale. E du moteur. 1200 tr/min .La machine est maintenant utilisée en génératrice (dynamo). En déduire la f.Calculer le couple utile nominal (en Nm).5. Pu/Ω= 1.7+220*0. induit : 220 V .Le rendement nominal. __________________________________________________________________________________ Q11: Moteur à courant continu à excitation indépendante 1 La plaque signalétique d’un moteur à courant continu à excitation indépendante indique : 1. R10 : 1.é.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH 2.Calculer le rendement nominal. ______________________________________________________________________________ Q12. On place ensuite le commutateur en position 2 : Le moteur s’emballe Le moteur change de sens de rotation Le moteur s’arrête lentement 11 .la f.7 rad/s) = 8.12 kW .Le couple utile nominal (en Nm).c.0. 2. = Pu/Pa Bilan de puissance du moteur à excitation série = 1120/(220*5.e.m.8*15 = 208 V (U > E en fonctionnement moteur) 2. E du moteur : E = U – RI = 220 – 0.7 A .Moteur à courant continu à aimants permanents Un moteur à courant continu à aimants permanents est couplé à un volant d’inertie (disque massif) : 1.3) = 1120/1320 = 84.8 %.La machine est maintenant utilisée en génératrice (dynamo).c. poids : 57 kg 1.12*103/(1200*2π/60) = 1120 W/(125.m. excitation : 220 V . S11 : 1.30 A .9 Nm 2.8*10 = 228 V (E > U en fonctionnement génératrice).é.m devient : E = U + RI = 220 + 0. la f.On place le commutateur en position 1 : le moteur démarre et atteint sa vitesse nominale. Elle débite un courant de 10 A sous 220 V. Donner une application pratique.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Le moteur s’arrête rapidement (Cocher la ou les bonnes réponses) 2.la puissance utile du treuil. 1.On place à nouveau le commutateur en position 1.Que se passe-t-il ? 2-2.1.2.Que se passe-t-il ? Le volant s’arrête rapidement (la machine fonctionne en dynamo.4.Quand on diminue la valeur de la résistance R : ⟹ Le volant s’arrête plus rapidement. R12 1. 1. 12 .3. Un moteur à courant continu à excitation indépendante entraîne un treuil soulevant verticalement une charge de masse M kg est suspendue à l’extrémité d’un fil enroulé sur le tambour du treuil. Puis on commute en position 3.6 kW et que la tension appliquée à l’induit est égale à la tension nominale 240 V. de rayon supposé constant égal à 0. On constate alors que le treuil hisse la charge M 4800 11. 2-3.le couple utile du moteur.1 m. kg à la vitesse V m/s alors que la puissance 60 absorbée par l’induit est de 9.5 est connecté aux bornes d’une source d’énergie fournissant une tension réglable de U = 0 à U n =240 V = tension nominale du moteur. L’induit du moteur de résistance intérieure 0. 2-1. l’énergie cinétique du volant est convertie en chaleur dans la résistance). La vitesse de rotation du tambour est égale au vingtième de la vitesse de rotation du moteur. Calculer: 1.On place le commutateur en position 1 : le moteur démarre et atteint sa vitesse nominale.Une application pratique : C’est le freinage rhéostatique des moteurs (en train par exemple) ________________________________________________________________________________ Q131.1.1.la force contre-électromotrice du moteur.Que se passe-t-il si on diminue la valeur de la résistance R ? 2-3. 1. Le courant inducteur est réglé à sa valeur maximum admissible ie = 5 A. 2-2.1.1. On place ensuite le commutateur en position 2 : Le moteur s’emballe Le moteur change de sens de rotation X Le moteur s’arrête lentement Le moteur s’arrête rapidement 22-1. 1.1.l’intensité du courant absorbé par l’induit du moteur. 14 . 1.Quelle est l’intensité absorbée par l’induit lorsque. et le courant inducteur d’autre part.2.2. La charge hissée n’étant plus que les 4/5 de celle du 1.2.5. sans résistance de démarrage d’une part.1.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH 1. on demande: 1.1.2. 3..La valeur de la résistance de démarrage qu’il serait nécessaire de monter en série avec l’induit du moteur pour limiter à 60 A la pointe de courant dans l’induit lorsque la tension fournie par la source n’est plus réglable mais garde la valeur maximum de 240 V. 1.3.2.1.La valeur de la tension Ud de démarrage que l’on peut appliquer brusquement à l’induit pour décoller la charge M et lui communiquer une vitesse constante sans que la pointe de courant dans l’induit dépasse 60 A. Hypothèse simplificatrice: rendement du treuil = 1. 1.la vitesse de rotation du moteur. Négliger la réaction d’induit et la saturation des circuits magnétiques.5.2. alimenté sous la tension U c .4.1.5 + U=240 V + E Ia P 9600 40 A U 240 13 .2. à quelles valeurs faut-il régler simultanément la tension appliquée à l’induit.3. 1. On donne: g = 10 N/kg.5. de telle façon que la vitesse de hissage soit la plus élevée possible sans qu’en régime établi l’intensité du courant dans l’induit excède 40 A? Calculer cette vitesse. La charge M et le courant d’excitation gardant les valeurs définies au 7. Négliger toutes les pertes du moteur sauf celle par effet Joule dans l’induit ou dans la résistance de démarrage du 1. 1.La vitesse stabilisée du moteur à la fin de la première phase du démarrage définie à la question précédente. R13- Erreur ! Source du renvoi introuvable.La valeur de la tension U c précédente.2. celui-ci développe un couple moteur permettant de maintenir la charge M décollée et immobile? 1. I=40 A 0. le rayon du tambour du treuil non plus).1.1 Le moteur tourne 20 fois plus vite (le treuil est un réducteur de vitesse qui permet d'augmenter le couple.5 40 220 V Erreur ! Source du renvoi introuvable. la gravité n'a pas changé. Pu F V Mg V 4800 10 11. Le moteur appelle donc la même intensité de 40 A. E U Ra I a 240 0. On peut néanmoins effectuer le calcul du couple à l'aide de la formule : CmotCemCe La question 1. c'est l'analogue d'un transformateur abaisseur de tension avec la tension grandeur analogue de la vitesse et l'intensité grandeur analogue du couple. 8800 W . 2 R 2 0.9166 = 18. 60 0. déterminons d'abord la vitesse de rotation du tambour du treuil. Nous emploierons la formule : P = F*V utilisée pour les systèmes où il y a des translations rectilignes. cette puissance utile est la puissance en sortie du moteur et celle à la sortie du treuil. nous permet de déterminer k : 14 k Ia 2 . le tambour du treuil tourne d'un nombre de tour égal à V divisé par la circonférence du tambour : N tambour tr/s V 11. Erreur ! Source du renvoi introuvable. Erreur ! Source du renvoi introuvable.1 immobile et décollée. Afin de maintenir la même charge qu'au 1. le moteur tourne à : 20*0. Lorsque la charge monte de V mètres en 1 seconde. Erreur ! Source du renvoi introuvable. 60 Étant donné que le rendement du treuil est de 1. il faut que le moteur fournisse le même couple moteur (la masse est la même.9166 tr/s . Pu Cu Cu Pu Afin de déterminer la vitesse de rotation du moteur.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Erreur ! Source du renvoi introuvable.33 tr/s = 1100 tr/min. formule analogue à P = C * pour des systèmes en rotation. Donc. Ainsi : 4800 10 0. Erreur ! Source du renvoi introuvable. Le couple moteur va augmenter.m.m. le moteur est à nouveau à vitesse constante. On limite l'intensité de démarrage à 60 A. 15 . Le moteur ne tournant pas.1 k 12 2 C 2 Ce Ia Ia Ia 40 A 2 2 12 12 20 Erreur ! Source du renvoi introuvable.5 3.é.5 602 12600 W ! Le rhéostat doit être d'une taille appréciable.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI E k N k Mohamed ELLEUCH E 220 12 SI N 1100 60 N est exprimée en tr/s. Donc : U Ra I a 0.5 40 20 V . Ainsi.5 50 tr/min E1 E E k 2 N 2 N1 2 1100 N1 N2 E1 220 Erreur ! Source du renvoi introuvable. le moteur se met à tourner. U appliquée aux bornes de l'induit. d'après la relation fondamentale de la dynamique pour les systèmes en rotation : Cmoteur Crésistant J d dt L'accélération angulaire passe de 0 à une valeur positive.5 60 30 V . E = 0 V. Il faut donc que la tension U devienne égale à : U Ra I a 0.5 Ia 60 La puissance dissipée par effet Joule au moment du démarrage dans ce rhéostat est de : 3. Cette nouvelle vitesse dépend de la f. Rh Ra U 240 Rh 0. Ce faisant. E croît ce qui entraîne une diminution de l'intensité dans l'induit. Lorsque l'intensité a baissé de 60 à 40 A. la f. Erreur ! Source du renvoi introuvable. devenir supérieur au couple résistant. On a : 30 40 0.é. Ce Or : k Ia . il faut que soit réduit au 4/5 afin que le couple soit luimême réduit de 4/5.1.5 40 22. Donc : Pour réduire le flux au 4/5 par rapport au flux créé précédemment (question 1. La masse étant réduite au 4/5. soit : 32 A = ( 40 4 ). k On choisira donc U = 240 V. il faut que la tension d'alimentation de l'induit soit maximum : N U Rinduit Iinduit . le couple que doit fournir le moteur en régime permanent (vitesse constante) est lui aussi réduit au 4/5. Afin d'obtenir une vitesse maximum.2. 5 . 2 Si on conservait le flux à sa valeur maximale. 5 On dispose donc d’une marge de 40 – 32 = 8 A pour diminuer le flux (si on diminue le flux. et 1. Donc.6 SI 5 5 La nouvelle vitesse de rotation est donc : N' E 240 0. il faut un nouveau courant inducteur de La nouvelle constante k' de la machine devient : 4 4 k ' k 12 9. ) où le flux était créé par un courant inducteur de 5 A. le courant absorbé par l’induit serait réduit au 4/5. On supposera que l'inducteur fonctionne dans la zone linéaire (le flux est proportionnel au courant inducteur).Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Erreur ! Source du renvoi introuvable. le rotor absorbe une intensité plus élevée afin de produire le couple nécessaire). 6 Q14- 16 4 5 4 A . si on désire imposer Iinduit max = 40 A. k ' I e .9167 tr/s = 1375 tr/min k ' 9. 7 A .Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Un moteur à excitation indépendante actionne un monte-charge.: Pe XI 2 UI . U 1500 1. 1. Puissance absorbée par le moteur : P Pu 28000 W 0.2. Le moteur est alimenté sous 1500 V.1 Puissance utile fournie par le moteur : P = Mgv Pu 2 10 3 9. Cette puissance est dissipée dans la résistance X. 6 18.é. Calculer le courant débité par la machine et la résistance X dans laquelle elle doit débiter.7 13720 W. est proportionnelle à la vitesse car est constant. 1. E = kN : Le moteur tourne à la même vitesse qu’au 1. Il soulève une masse de deux tonnes à la vitesse d’un mètre par seconde.8 ms . 6 I 2 17 . On prendra g = 9. Le rendement de l’ensemble du système est de 70 %. 7 1470 V Pe UI E I R I 2 13720 1470 I 1. La puissance électrique fournie par la machine est : 0. E = k’N La f. U = E-RI (fonctionnement en génératrice).7 I P = UI P 28000 18.8 1 19600 W . 1.8 1 19600 W .6 .2 La charge fournit une puissance : Pu 2 10 3 9.m.1. R14: 1. Calculer la puissance absorbée par le moteur et le courant appelé lors de la montée. Dans la phase de descente on veut limiter la vitesse à 1 m/s.3. Pe 19600 0. Quelle serait la vitesse de descente si on limitait le courant débité à 20 A ? Quelle valeur de X faudrait-il utiliser ? On considérera que le moteur est parfaitement compensé et que le courant d’excitation est 2 constant. sa résistance d’induit est de 1. E 1500 1.7 Pu (on considère que le rendement est identique à la montée et à la descente). 7 Mgv EI RI 2 1470 I v RI 2 0. le système est stable et le courant ne peut atteindre la valeur I 1 excessive). est proportionnelle à N. La solution I 1est à rejeter (dès que I 2 = 9.Machines Electriques UVT-2010-2011 Leçon VI Mohamed ELLEUCH Cette équation du second degré admet deux racines : I1 909 A. 9. U = E-RI P UI 0.é.4 I 20 La vitesse est considérablement diminuée dans ce cas.3 La f.é.3 . E = 1470 V.9 X 154.43 1. 18 .43A.7 Mgv v1470 I 0. donc à la vitesse de descente (le rapport d’engrenage est inchangé). E débite dans X et R en série : X R 1470 155.041 m / s E 60 X R 3 .7 Mg R I 2 v 0. E = K*v. pour v = 1 m/s.43 A. I 2 9.m. La f.m. X = 1.