QUATRIEME PARTIE : ETUDE FAISABILITED’UN PROJET PILOTE DE 50 HECTARES DE BANANE PLANTAIN DE CONTRE SAISON XIII/ JUSTIFICATION DU PROJET Malgré une production élevée de l’ordre de 1.500.000 de tonnes, la production de banane plantain est irrégulièrement repartie dans l’année. Elle connaît des périodes excédentaires et des périodes de pénuries où les prix atteignent parfois des niveaux prohibitifs. Aujourd’hui, les objectifs de production de la banane plantain doivent tendre à obtenir un étalement de la production en vue d’un approvisionnement régulier et permanent des marchés. Il importe donc de revaloriser cette production par la diffusion et l’adoption d’autres techniques de production appropriées. Aussi, un programme de développement de la culture de bananier plantain doit-il impérativement donner la priorité à l’orientation des productions en période déficitaire. Dans le cadre donc de son programme de développement des filières, le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), a initié un projet de production de banane plantain de contre saison dans le sud forestier de la Côte d’Ivoire. Ce projet va se dérouler dans toutes les zones de Côte d’Ivoire aptes à la pratique de la culture de la banane plantain. Mais auparavant un projet pilote de 50 ha est nécessaire afin de recueillir des données tant au niveau de la production, de la commercialisation que de l’accès au financement afin d’améliorer la conduite de ce projet sur le terrain. Au terme de ce projet pilote, et fort des expériences acquises, le projet de production de banane plantain de contre saison étendra ses activités à l’ensemble du pays. XIV/ OBJECTIFS DU PROJET 14.1. OBJECTIF GENERAL Le projet pilote de production de banane plantain de contre- saison a pour objectif général de déterminer les conditions du lancement d’un programme national de production de banane plantain de contre saison en Côte d’Ivoire 14.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES De façon spécifique, il s’agit de tester en plein champ les résultats de la recherche avant leur vulgarisation d’affiner les techniques de production de la banane plantain (itinéraires techniques, système d’aménagement et d’irrigation) déterminer les conditions de production du matériel végétal en milieu paysan identifier et proposer les solutions aux problèmes de commercialisation, de conservation, et de transformation de la banane plantain Améliorer le professionnalisme des acteurs par la formation. XV/ OBJECTIFS DU PROJET 15.1. OBJECTIF GENERAL Le projet pilote de production de banane plantain de contre- saison a pour objectif général de déterminer les conditions du lancement d’un programme national de production de banane plantain de contre saison en Côte d’Ivoire 15.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES De façon spécifique, il s’agit de tester en plein champ les résultats de la recherche avant leur vulgarisation d’affiner les techniques de production de la banane plantain (itinéraires techniques, système d’aménagement et d’irrigation) déterminer les conditions de production du matériel végétal en milieu paysan identifier et proposer les solutions aux problèmes de commercialisation, de conservation, et de transformation de la banane plantain Améliorer le professionnalisme des acteurs par la formation. XVI/ ZONES DU PROJET 16.1 CHOIX DES SITES Initialement prévu dans la région du Sud- Comoé ou de l’Agnéby sur une superficie de 50 ha, le projet pilote de bananier plantain de contre saison va être mené dans plusieurs localités afin de mieux apprécier son impact non seulement au niveau des bénéficiaires du projet mais aussi au niveau des localités qui l’abriteront. Afin donc de déterminer les sites aptes à accueillir les projets pilotes, plusieurs localités ont été visitées au cours de la mission de terrain. Il s’agit : du site de CFMAG, dans le département de Grand-Lahou du site de production de banane plantain de l’ANADER de N’Zianouan, dans le département de Tiassalé du site d’un opérateur privé à Tiassalé des sites de la COVIMA et d’un site dans le village de Banfla dans le département de Bouaflé du site d’Assouba dans le département d’Aboisso du site d’Agboville Ainsi, en tenant compte des critères : (i) accessibilité du site ; (ii) disponibilité en eau ; (iii) distance par rapport au pôle d’écoulement ; (iv) absence de conflits fonciers ; (v) équipements du site ; quatre (04) sites ont été retenus pour la réalisation du projet pilote. Il s’agit du : site de CFMAG d’une superficie de 5 ha dans le département de Grand- Lahou ; site de N’Zianouan d’une superficie de 5 ha dans le département de Tiassalé ; site de COVIMA d’une superficie de 5 ha dans le département de Bouaflé ; du site d’Assouba d’une superficie de 5 ha. Soit une superficie totale de 20 hectares. 16.2. DESCRIPTION DES SITES 16.2.1 Le site du CFMAG de Grand-Lahou Le Centre de Formation à la Mécanisation de l’Agriculture (CFMAG) est situé au bord du fleuve Bandama sur la rive droite, à une dizaine de Km de la ville de grand- Lahou. Le site susceptible d’intéresser le projet est situé à plus de 500 mètres du fleuve, sur le prolongement de la parcelle rizicole du CFMAG. C’est un terrain plat présentant une pente générale de moins de 1%. La superficie disponible est de 20 d’hectares. Le terrain a fait l’objet d’un défrichement mécanique. Mais sa longue jachère explique la présence de nouvelles repousses d’arbustes. Le terrain appartient au domaine foncier du village NZida, un village DIDA. Il est pris en location par l’ANADER. Une prime annuelle de 500.000 Fcfa est payée aux populations locales. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. . Terres hydromorphes Faible dénivelé entre le niveau Nappe phréatique peu du fleuve et les points les plus profonde hauts facilitant le pompage Coût élevé des réseaux Existence d’une station de d’irrigation et de drainage pompage Coût d’exploitation élevé de Facilité de drainage l’irrigation par pompage Facilité de défrichement (jachère) Importante superficie disponible Possibilité d’irrigation par gravité Possibilité d’utilisation du canal d’amenée de l’aménagement rizicole existant Facilité d’accès Existence d’un plan topo au 1/2000 Pour être mis en valeur. La configuration du terrain autorise une irrigation par gravité aussi bien qu’un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion) ► Les aménagements consisteront : au défrichement du périmètre (Débroussaillage. Ici. dessouchage. à la construction du réseau d’irrigation gravitaire et de drainage.Les forces et les faiblesses du site sont consignées dans le tableau ci-dessous : Tableau 12 : forces et les faiblesses du site du CFMAG Forces Faiblesses Source d’eau permanente dans Pente transversale irrégulière le fleuve Bandama. extirpation des racines. abattage des arbustes. régalage du terrain). Elle consistera en: l’exploitation de l’étude topographique à l’échelle 1/2000 existante permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. Le terrain se situe à équidistance d’environ 1 km des deux cours d’eau. une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. La végétation est une jachère constituée des repousses de la forêt primaire éliminée lors de précédentes cultures.2. La Société de Culture de Banane (SCB) exploite des parcelles de plusieurs centaines d’hectares de banane douce sur les terrains contigus à la parcelle de l’ANADER.2 Le site de N’ZIANOUAN Le Poste d’Application (PA) du bananier plantain de l’ANADER est situé à l’intérieur du V formé par la confluence de la rivière N’Zi et du fleuve Bandama. Le poste dispose d’une superficie de 100 ha dont 9 seulement sont mis en valeur pour la culture de bananier plantain. . Le Bandama représente la plus grande source d’eau disponible mais le N’Zi peut également être exploité.► Les équipements sont les suivants: équipement de la station de pompage existante par une électropompe supplémentaire. Sur le plan foncier le domaine a fait l’objet d’un accord signé entre l’ANADER et les propriétaires terriens. 16. mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). Il occupe un plateau perché entre 25 et 30 m au-dessus des fleuves vers qui il descend par une double pente de 2 à 3%. Le grand dénivelé entre le terrain et la source d’eau recommande une irrigation par un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion). une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. à la construction du réseau de drainage. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. . extirpation des racines. mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). abattage. Tableau 13 : forces et les faiblesses du site de N’ZIANOUAN Forces Faiblesses Source d’eau permanente Forte dénivelé entre le dans le Bandama et le N’zi. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. régalage du terrain). ► Les équipements : construction d’une station de pompage sur l’un et/ou l’autre cours d’eau. niveau des fleuves et les Terrain exondé facilitant le points les plus hauts rendant drainage difficile le pompage Existence d’une expérience Possibilité d’érosion d’irrigation de bananiers à Coût élevé de l’irrigation par proximité pompage Facilité de défrichement (jachère) Importante superficie disponible Facilité d’accès Pour être mis en valeur. Elle consistera en : une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 et 1/500 permettra au projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain. ► Les aménagements consisteront : au défrichement du périmètre (Débroussaillage. dessouchage. C’est un terrain plat présentant quelques irrégularités (termitières.3 Le site de la COVIMA à BOUAFLE Le site de Bouaflé est situé au bord de la Marahoué (ou Bandama rouge). ► Les aménagements consisteront : au défrichement du périmètre (Débroussaillage. Le site cédé à la coopérative COVIMA par location a une superficie de 12 ha dont environ 1 ha porte une culture de gombo sous irrigation. à la construction du réseau de drainage. extirpation des racines. près de la ville. Mais le niveau de technicité et l’habitude des exploitants suggèrent une irrigation en rigole à partir d’un pompage sur le fleuve. pompage Terrain exondé facilitant le drainage Expérience de l’irrigation par les exploitants Facilité de défrichement (jachère) Facilité d’accès Proximité de la ville Pour être mis en valeur. Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. dessouchage. derrière le pont et en face de l’usine de SOLIBRA. sur la route de Daloa.2. Tableau 14 : forces et les faiblesses du site de Bouaflé Forces Faiblesses Source d’eau Coût élevé de permanente dans le l’irrigation par Marahoué. dépressions) qu’il faudra aplanir. Sa position aux abords immédiats du fleuve lui garantie une source d’eau permanente.16. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. régalage du terrain). La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques souches. . . rigoles et drains. 16. Sa superficie estimée à environ 8 ha est anciennement aménagées pour la riziculture irriguée. La méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau (PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. Accès facile Pour être mis en valeur. d’une largeur de 100 m. une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place.4 Le site d’ASSOUBA Le site d’Assouba est situé près du village d’Assouba à environ 8 km de la ville d’Aboisso. Défrichement déjà effectué. Le bas-fond très encaissé.► Les équipements: construction d’une station de pompage sur le Bandama rouge. La végétation est constituée d’un enherbement des zones marécageuses Tableau 15 : forces et les faiblesses du site d’ASSOUBA Forces Faiblesses Source d’eau permanente Inondation du bas-fond dans le marigot. Proximité du village d’Assouba et de la grande route. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. est traversé par un cours d’eau à écoulement permanent.2. ce site doit être aménagé après une étude détaillée du projet. Bas-fond hydromorphe Aménagement gravitaire Superficie limitée par prise au fil de l’eau. Elle consistera en : une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 permettra au projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain. ► Les aménagements consisteront: au débroussaillage du périmètre.5 INFRASTRUCTURES ET ACCES DES SITES L’ensemble des sites du projet pilote retenus par les experts sont d’un accès facile. les précipitations sont comprises entre 1500 et 1800 mm de pluies. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. Il s’agit en effet. Le site de N’Zianoua est sur l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro. N. 16. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. Le département d'Aboisso par exemple où se situe le site d’Assouba se caractérise par l'abondance des précipitations avec une hauteur moyenne d'environ 2000 mm de pluie.3 CLIMAT L’ensemble des sites du projet pilote bénéficie d'un climat chaud et pluvieux de type équatorial (climat attiéen).4 SOL Les sols des sites visités et retenus pour les projets pilotes apparaissent favorables aux bananiers plantains. 16. Elle consistera en : un levé du profil en long des canaux et des drains. 16. Quant aux sites de N’Zianoua. s’intéresser essentiellement à la présence du potassium. à la Réhabilitation du réseau d’irrigation et de drainage. N’Zianoua constitue un grand centre d’approvisionnement d’Abidjan et des autres villes de l’intérieur. Le CFMAG est à environ 130 km sur la côtière d’Abidjan grand centre de consommation de la banane et des divers produits vivriers. des ions Fe 3+ et Al 3+. . S et T. Grand-Lahou et Bouaflé. C. une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. il convient de déterminer: l’homogénéité texturale en surface et en profondeur la perméabilité ou la vitesse d’infiltration des sols les caractéristiques chimiques : pH. Les autres sites sont tous accessibles. Mais pour une gestion rationnelle des eaux d’irrigation. de sols alluviaux. Le site est également suivi par la DR ANADER SUD. Au niveau des autres sites il existe une Direction régionale ou une zone ANADER qui intervient au niveau de l’encadrement de la production vivrière. BENEFICIAIRES DIRECTS Les bénéficiaires directs du projet sont ceux qui seront chargés de la conduite des sites pilotes du projet. Le CFMAG pourrait donc abriter un des projets pilotes de production de banane plantain de contre saison. dispose d’un personnel d’encadrement et d’exécution de l’Anader comprenant un chef d’équipe et des manœuvres. les gestionnaires et les machinistes de petites unités de décorticage. Au total les activités du CFMAG sont animées par un personnel de 14 agents. dans son programme d’encadrement de masse. Au niveau du site du CFMAG de Grand-Lahou et de N’Zianouan la réalisation du projet sera confiée à l’Anader. Les sites d’Assouba et de Bouafle seront gérés respectivement par un paysan et par la COVIMA sous l’encadrement de l’ANADER. Ce personnel gère déjà sur ce site une parcelle de banane plantain en culture pure. les techniciens d’agriculture (vulgarisateurs). l’Anader prend en compte. Elle a un savoir faire sur la production de la banane plantain. les exploitants agricoles.6 STRUCTURE D’ENCADREMENT Les sites du projet pilote bénéficient de l’encadrement de l’ANADER. Le CFMAG est animé par une équipe de techniciens formateurs et d’agents administratifs dirigé par un Directeur. l’appui au développement des productions vivrières (banane plantain) et maraîchères. Le CFMAG. le centre reçoit divers stagiaires.1. Le centre a pour mission de contribuer à l’amélioration de la production de riz en Côte d’Ivoire par la formation des opérateurs économiques de la filière en vue de la modernisation du système de production et la formation à la gestion des exploitations. XVII/ LES BENEFICIAIRES DU PROJET Un certain nombre d’acteurs vont intervenir dans la conduite du projet. Structure spécialisée dans la mission de conseil et de vulgarisation agricole. les élèves et étudiants. L’ensemble de ces acteurs est réparti en bénéficiaires directs et indirects.16. les mécaniciens ou artisans ruraux. 17. placé sous l’autorité de l’Anader. Le site de N’Zianouan. est animé par une équipe de techniciens formateurs et d’agents administratifs avec à sa tête un Directeur. Dans ce cadre. . La réalisation des travaux se fera sous la responsabilité d’un opérateur privé spécialisé en petite irrigation.17. Les sites retenus seront aménagés afin de permettre leur exploitation.1.1 Volet 1. Site de la COVIMA (département de Bouaflé) : 5 ha Soit une superficie totale de 20 hectares. BENEFICIAIRES INDIRECTS Les bénéficiaires indirects du projet sont ceux qui interviennent en aval de la production: les commerçants (grossistes et demi-grossistes. L’objectif du projet est d’améliorer les conditions de production de la banane plantain. détaillants). Le défi consiste donc à créer les conditions d’une production continue de la banane. Le programme de plantation se présente comme suit: (superficies en ha) . de terrassement et de construction de la retenue d’eau ou des barrages. Appui au crédit .1 Composantes 1 : Appui à la production Cette composante va s’articuler autour des volets et actions suivantes : 18. le projet comprendra trois composantes essentielles: Appui à la production . . Site du CFMAG (département de Grand Lahou) : 5 ha . Site de N’Zianoua (département de Tiassalé) : 5 ha .1. Afin d’atteindre ses objectifs.1 : Aménagement des sites d’exploitation Le projet envisage de soutenir la production de banane plantain dans des bas- fonds.2. Les aménagements porteront sur les travaux de défrichement. acheteurs. Le projet contribuera à une production abondante de banane plantain pour un provisionnement régulier du marché avec un prix stable acceptable pour les consommateurs. consommateurs. 18. XVIII/ DESCRIPTION DU PROJET Le projet a pour objet la réalisation d’un projet pilote de production de banane plantain de contre saison sur une superficie de 45 ha. Site d’Assouba (département d’Aboisso): 5 ha . Renforcement des capacités des opérateurs 18. transformateurs etc.1 COMPOSANTES DU PROJET La production de la banane plantain présente un caractère saisonnier.1. 1. une seule action sera menée : (i) Fournir le matériel végétal sélectionné Le projet se propose de soutenir les exploitants dans l’approvisionnement en matériel végétal nécessaire pour la mise en place des parcelles.2 Volet 1. extirpation des racines. s’intéresser essentiellement à la présence du potassium. régalage du terrain) et à la construction du réseau d’irrigation gravitaire et de drainage. 18. Ces études consisteront en : une étude topographique à l’échelle 1/2000 ou 1/500 afin de permettre au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. N. (ii) Réaliser les études techniques des sites Des études techniques d’Avant Projet Détaillée (APD) précéderont les travaux d’aménagement et d’équipement.Les actions à réaliser sont: (i) Sécuriser le foncier rural Pour pérenniser les activités sur les exploitations. les producteurs doivent disposer de périmètres permanents qui ne soient pas à la merci de spéculation foncière. S et T. dessouchage. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation.2 : Fourniture de matériel végétal sélectionné Pour ce volet. Selon le type de planting retenu les quantités nécessaires seront de 112. C. une étude technique détaillée permettant de définir les infrastructures et équipements à mettre en place.500 rejets soit 2500 rejets à l’hectare . Il s’agira de déterminer: l’homogénéité texturale en surface et en profondeur la perméabilité ou la vitesse d’infiltration des sols les caractéristiques chimiques: pH. une étude des sols pour une meilleure gestion des eaux d’irrigation.1. des ions Fe 3+ et Al3+ (iii) Aménager les sites d’exploitation L’aménagement des sites d’exploitation va consister au défrichement du périmètre (débroussaillage. (iv) Equiper les sites d’exploitation Il s’agira d’équiper les sites en matériel d’irrigation (station de pompage etc…) et de mettre en place le réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). abattage des arbustes. Dans le cas du site du CFMAG. Le projet favorisera « la sécurisation des sites » par la purge des droits fonciers. l’étude topographique existante sera exploitée. . un fonds de garantie sera mis en place par le projet.3 Composante 3: Renforcement des capacités des acteurs L’objectif est de professionnaliser les producteurs et leur OPA. Le projet va mettre à la disposition des exploitants les rejets nécessaires à la mise en place des parcelles. Pita3. application des engrais. l’action à mener est la suivante : i) Création d’un fonds de crédit et de garantie.1. Pour cette composante.1. de la gestion de l’eau. Les variétés préconisées sur les exploitations sont : Orishelés. Ces formations seront assurées par la structure d’encadrement : ANADER. ii) Former les formateurs. des techniques de conservation post-récolte et de commercialisation. Les formateurs bénéficieront de formation de courte durée sur des thèmes bien précis dans les pays de la sous–région et dans d’autres pays très avancés dans le développement de la filière banane plantain. Pour garantir les prêts qui seront octroyés aux producteurs. utilisation des produits phytosanitaires. Ces crédits permettront aux paysans pilotes de mieux gérer leurs activités de production et de commercialisation de la banane plantain. 18. Fhia 21. Corne. L’encadrement et la formation seront assurés par la structure d’encadrement du milieu rural. de l’irrigation.2 SYSTEME DE PRODUCTION 18.1 Matériel végétal Il sera utilisé sur les parcelles du matériel végétal à haut rendement et bien accepté par les consommateurs.2 Composantes 2: Appui au crédit Le projet apportera son appui dans la mise en place d’un système de crédit.2.). etc. Pour ce volet les actions à mener sont les suivantes : i) Former les producteurs et leurs OPA Les producteurs et leurs OPA bénéficieront de formation dans les domaines de la maîtrise des itinéraires techniques de production (techniques culturales.18. Les crédits seront accordés pour les charges d’exploitation et les charges relatives à la commercialisation. 18. 2 Dispositif et densité de plantation La densité recommandée pour ce projet sera de 2. entre juin et octobre pour un cycle de 10 mois avec irrigation. bien nettoyer la souche ou le rejet . 18. les rejets de bananier plantain seront plantés en période sèche. Le matériel végétal doit être arraché avec soin afin de réduire les risques de blessures. Il est important d’effectuer ensuite un parage du matériel qui va consister à: .2. il y a une augmentation significative du rendement atteignant 40 tonnes/ha contre 30 tonnes/ha pour la densité classique (1666 plants/ha).2 Période de mise en place de la culture et cycles de production 18. L’augmentation de la densité de culture va permettre une maîtrise de l’enherbement. c’est-à-dire entre avril et août.2. Fhia 21 donne également un foutou de bonne La tendreté de la pulpe étant recherchée au niveau du foutou. Les rejets seront plantés en lignes avec des écartements de 2 mètres entre les lignes et 2 mètres entre les pieds sur une ligne.2. 2005) et enfin la sédentarisation de la culture sur la même surface. couper toutes les racines et enlever toutes les parties nécrosées . les hybrides Pita 3 et Fhia 21 sont à conseiller. La production se fera en culture pure. les rendements sont en moyenne de 30 t/ha pour le premier cycle et d’environ 25t/ha pour le deuxième cycle ces variétés se conservent plus longtemps.500 plants par hectare. couper les gros rejets à-80m au dessus du collet. . 18. A cette densité.Les caractéristiques de ces variétés sont les suivantes : dans les systèmes de culture intensive.2. les premiers doigts de la variété Fhia ne commencent à murir qu’après 10 jours à une température de 28°c l’hybride Pita 3 est le mieux adapté pour la préparation du foutou . ou au début de la petite saison des pluies. Le bananier plantain met en général entre 10 et 12 mois pour boucler son cycle de production. Le but de la culture de contre- saison étant de récolter au moment où le produit se fait rare. la bonne gestion de la pression parasitaire liée aux nématodes (Tano.1 Période de mise en place de la culture La culture de la banane plantain se fera dans les bas-fonds aménagés par le projet. Par la suite. le choix du rejet successeur va se faire après la floraison en conservant le rejet le plus vigoureux et le mieux placé sur la ligne de plantation. le deuxième cycle.2. selon la documentation existante. l’on observe toujours. tous les nouveaux rejets doivent être éliminés régulièrement. Après donc. . la parcelle doit être replantée après arrachage de tous les pieds de bananiers. Tous les autres rejets devront être éliminés soit par coupe ou par arrachage.Le programme de plantation des rejets de bananiers pour une production en contre saison se présente comme suit : Figure 3: Système avec irrigation: cycle de 10 mois Période Période de pénurie Période d’abodance d’abodance janv fév mar avr mai juin juil août sept oct nov déc Plantation Récolte (année suivante) Figure 4: Système sans irrigation: cycle de 13 mois Période Période de pénurie Période d’abodance d’abodance janv fév mar avr mai juin juil août sept oct nov déc Plantation Récolte (année suivante) 18. à cause de l’augmentation de la pression parasitaire et de la réduction de la fertilité des sols.2 Cycles de culture Sur chaque parcelle. un faible pourcentage de pieds récoltés à partir du troisième cycle. quelque soit le système de culture pratiqué.2. En effet. Pour le deuxième cycle. il sera fait deux cycles de cultures. et autres produits de traitement seront utilisés sur les exploitations. 18. . L’application de l’herbicide se fait lorsque les mauvaises herbes ont entre 10 et 20 cm. dolomie 500 kg et phospal 500 kg).3. de fongicides et d’insecticides. Les apports de résidus de culture et de désherbage (Paillis. les engrais (urée 384 kg à l’hectare. 18.2 Fertilisation La productivité de la banane plantain est fonction de l’apport en engrais minéraux et de la protection phytosanitaire contre les parasites.5 Irrigation de la plante Le manque d’eau retarde le cycle de développement du bananier et réduit sa capacité de production. La fréquence de traitement dépend de la rémanence du produit. La fréquence du désherbage est d’un (1) passage par mois pendant les 5 premiers mois de culture.2.2. coques de cacao) sont vivement conseillés. il est nécessaire de les couper à la machette. Les herbes issues du désherbage peuvent être rassemblées autour du bananier pour constituer un paillage.2. Pour disposer donc d’une production de qualité et en quantité suffisante. le bananier plantain est attaqué par différentes maladies et parasites. La fertilisation est nécessaire pour éviter l’épuisement des réserves du sol. parchet de café.2.3 Fertilisation et entretien de la plante 18. Il est important de combattre ces maladies. branchage. L‘apport de la matière organique doit se faire en début de plantation (1 à 2 mois après plantation) en dose unique par cycle de culture. 18. chlorure de potasse 850 kg. Le principal moyen de contrôle de ces parasites est la lutte chimique avec l’usage de nématicides.2.18.4 Lutte contre les parasites Au cours de son cycle de production.1 Entretien de la plante La pratique du désherbage régulier de la parcelle de bananier plantain à la machette ou à la daba est vivement conseiller. L’herbicide ne devra être appliqué qu’à la repousse et ne doit jamais toucher les bananiers. En général 3 à 4 passages sont nécessaires au cours d’un cycle de culture. Une alternance entre désherbage manuel et désherbage chimique peut constituer une alternance intéressante pour le planteur. Si elles sont plus hautes. puis d’un passage tous les deux (2) mois. L’utilisation d’herbicide peut constituer une alternative intéressante. Le but de l’irrigation est d’assurer à la plante un approvisionnement en eau pendant la période sèche.3. Dans le cadre de ce projet. . Il s’agit des activités de recherche et de production de matériel végétal performant. soit avec un cordeau placé sur le bananier à l’opposé du régime et fixé à un support (sol ou autre bananier).6 Tuteurage Le tuteurage est nécessaire dès la floraison du bananier plantain (6-7 mois après plantation).Le paillage peut constituer une alternative à l’irrigation.1. 18. 18.3 LES PRODUCTIONS ATTENDUES DU PROJET Sur la base des superficies retenues pour chaque site pilote et des rendements potentiels du bananier plantain. des parchets de café ou des coques de cacao autour du pied de bananiers (sur environ 30 cm). Cette opération permet de maintenir l’humidité du sol. les productions attendues du projet se présentent comme suit : Tableau 16 : Productions annuelles du projet Sites projets CFMAG NZIANOUA BOUAFLE ABOISSO Superficies 10 20 10 5 cultivées (ha) Production brute 300 600 300 150 (tonnes) 18. Le paillage est indispensable en culture de contre-saison sans irrigation. Il permet d’éviter les pertes de fruits et des plants par verse sous l’effet du vent. en milieu paysan. Il consiste à mettre des feuilles mortes. Il se pratique soit avec un bambou placé verticalement du côté opposé au régime et attaché au plant par du fil. environ 30 tonnes à l’hectare. Une convention de prestation de service sera signée entre cette structure et l’organe qui sera chargé de la gestion du projet. 18.4 PARTENAIRES TECHNIQUES ET PRESTATAIRES DE SERVICES Un certain nombre de prestations seront nécessaires dans le cadre de la mise œuvre du projet.2. La recherche et la production de matériel végétal sélectionné seront assurées par le CNRA.4. Production et fourniture de rejets Le CNRA est chargé de la recherche sur la banane plantain. de l’encadrement des producteurs et du conseil agricole. 19. qui en est le maître d’Ouvrage.4.2 GESTION DU PROJET La gestion du projet sera confiée au FIRCA. . le nombre de cycles de production avant la mise en jachère d’une parcelle. de l’exécution des conventions signées avec les partenaires et prestataires. la gestion de la fertilité des sols par la rotation avec les légumineuses. (iii) le service appui au renforcement des capacités. La sélection du personnel du projet sera faite sur la base d’un appel à candidature. le système d’irrigation le mieux adapté (gouttes à gouttes ou aspersion).1 ORGANISATION DU PROJET Le projet est placé sous la responsabilité du FIRCA. XIX/ ORGANISATION ET GESTION DU PROJET 19.4. un programme de recherche/développement sera confié au CNRA.4 Aménagement des sites Le BNETD réalisera les études. . . Le personnel chargé de l’exécution de ce projet sera composé d’un (1) coordonateur et de quatre (4) cadres qui seront les responsables des services suivants : (i) service appui à la production. et le (iv) service suivi-évaluation.1 Suivi évaluation interne Le suivi d’exécution du programme sera assuré par le service de suivi-évaluation du projet. 18.4. . Il aura à mettre en place un dispositif de suivi et d’évaluation des activités du programme.18.3 Encadrement des producteurs L’ANADER assurera l’encadrement technique des producteurs sur le terrain. (ii) service appui au crédit.3 SUIVI EVALUATION DU PROJET 19. 18. Cette opération va se dérouler sur 4 cycles de production.2. rédigera les dossiers de consultation des entreprises et assurera le contrôle des travaux réalisés par les entreprises adjudicataires. le mode de fertilisation de la forte densité (à l’hectare ou au plant). Les études à mener porteront sur: . 19.3. Suivi scientifique de l’opération En vue de mieux maîtriser les techniques de production de la banane plantain de contre saison. Le FIRCA sera chargé de rechercher les financements nécessaires à la mise en œuvre du projet. Le projet signera une convention avec cette structure. Tous les trois mois. un rapport technique sur l’état d’avancement du programme devra être établi pour être transmis au FIRCA . un plan de travail trimestriel et une note sur la situation des dépenses du programme. A mi-terme du projet. Ce rapport décrira les activités réalisées et permettra d’apprécier les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs immédiats du programme. les responsables prépareront toute la documentation nécessaire en vue de faciliter le travail de la mission de suivi évaluation externe. 19. . Le rapport trimestriel comprendra également un résumé sur les contraintes rencontrées. Suivi évaluation externe Le suivi-évaluation externe devra être assuré par une structure externe et indépendante au FIRCA.2.3. Le coût total est de 55. l’appui scientifique du CNRA et le suivi et évaluation. 4 500 000 S/TOTAL INFRASTRUCTURES 16 250 000 23 500 000 22 500 000 13 250 000 75 500 000 b) Etudes. 10 000 000 21 500 000 Matériel végétal 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000 Station de pompage/barrage 2 500 000 10 750 000 10 750 000 1 500 000 25 500 000 Matériel d'irrigation . 1. contrôle. de l’appui scientifique du CNRA . du suivi et évaluation du projet a) Aménagement.1 COUT DU PROJET 20. . de terrassement.1 Investissements Les investissements se composent de : . Les investissements par site portent sur les travaux de défrichement. Le coût total de ce poste est de 75. 15 000 000 Pistes 1 500 000 1 500 000 1 500 000 . du suivi et contrôle des travaux . des études d’exécution . de réalisation de pistes. suivi et évaluation Les tâches à ce niveau porteront sur les études d’exécution. d’acquisition de matériel d’irrigation. voiries et acquisition de matériel d’irrigation Le projet portera sur une superficie totale de 20 ha repartis sur quatre sites.5 millions de Fcfa Tableau 18: Coût des études et suivi Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL Etudes d'exécutions 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000 Suivi et contrôle des travaux 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000 Appui scientifique 7 500 000 7 500 000 7 500 000 7 500 000 30 000 000 Encadrement 1 500 000 1 500 000 3 000 000 Suivi et évaluation 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000 S/TOTAL ETUDES ET CONTROLES 11 250 000 13 750 000 15 250 000 15 250 000 55 500 000 21 . des Aménagements et acquisitions de matériel d’irrigation .XX/ COUT ET ANALYSE FINANCIERE DU PROJET PILOTE 20.5 millions de FCFA pour les quatre sites. Tableau 17: Coût des infrastructures Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL SUPERFICIES 5 5 5 5 20 Défrichement 1 000 000 1 000 000 1 500 000 500 000 4 000 000 Terrassement 10 000 000 1 500 000 . . le suivi et le contrôle des travaux. . 7 500 000 7 500 000 . Site de ABOISSO D’une superficie de 5 ha. 15 000 000 Pistes 1 500 000 1 500 000 1 500 000 .75 millions de FCFA. le site sera aménagé de façon gravitaire. Il sera Irrigué de façon gravitaire à partir des motopompes installées au bord du fleuve. 7 500 000 7 500 000 .2 Fonds de roulement Il se compose des consommations intermédiaires (engrais. Le coût d’investissement est de 28.C) Investissements par site Les investissements par site sont fonction du type d’aménagement et d’irrigation choisi. 10 000 000 21 500 000 Matériel végétal 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000 Station de pompage/barrage 2 500 000 10 750 000 10 750 000 1 500 000 25 500 000 Matériel d'irrigation .5 millions de FCFA. L’irrigation retenue est l’irrigation par aspersion. Le coût des aménagements est de 37. Les coûts d’aménagement se chiffrent à 27. 22 .1. longe le fleuve la Marahoué. Site de Nzianouan D’une superficie totale exploitable de 100 ha. Tableau 19: Coût d’investissements par site Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL SUPERFICIES 5 5 5 5 20 Défrichement 1 000 000 1 000 000 1 500 000 500 000 4 000 000 Terrassement 10 000 000 1 500 000 . herbicides. insecticides) et autres charges d’exploitation de la première année de mise en place des parcelles. Le coût total des investissements est de 37. Site du CFMAG de Grand Lahou Ce site dont la superficie retenue est de 5 ha sera aménagé de façon gravitaire et sera alimenté par une motopompe.25 millions de FCFA Site de Bouaflé Le site. le projet a retenu 5 ha qui seront irrigués par des motopompes.5 millions de FCFA. 4 500 000 S/TOTAL INFRASTRUCTURES 16 250 000 23 500 000 22 500 000 13 250 000 75 500 000 Etudes d'exécutions 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000 Suivi et contrôle des travaux 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000 Appui scientifique 7 500 000 7 500 000 7 500 000 7 500 000 30 000 000 Encadrement 1 500 000 1 500 000 3 000 000 Suivi et évaluation 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000 S/TOTAL ETUDES ET CONTROLES 11 250 000 13 750 000 15 250 000 15 250 000 55 500 000 TOTAL INVEST 27 500 000 37 250 000 37 750 000 28 500 000 131 000 000 20. Les doses d’intrants à l’ha et les prix unitaires sont les suivants. Il sera érigé un barrage équipé de vanne en lieu et place des motopompes. localisé à quelques 500 m de la ville de Bouaflé. 5 300 Rugby (nématicide) Kg 100 4000 Fongicides (Tilt) litres 0.1.1 Investissement Ils portent sur l’achat d’un véhicule 4x4. de matériels informatiques et de matériels de bureau. pour le responsable du projet. Le coût des investissements sur la durée du projet est de 27000 000 FCFA (Voir tableau ci-dessous) Tableau 22 : Investissement de l’unité de gestion Rubriques Prix unit quantité année 0 année 1 année 2 année 3 année 4 TOTAL Véhicule 20000000 1 20 000 000 20 000 000 Ordinateurs 1000000 2 2 000 000 2000000 4 000 000 Matériel de bureau 3000000 1 3 000 000 3 000 000 Total équipement 25 000 000 0 0 2000000 0 27 000 000 23 .Tableau 20 : Doses et prix unitaires des intrants à l’ha Rubriques Unité Quantité/ha Coût unitaire Consommation intermédiaire Dolomie Kg 750 200 Herbicides (kalach) litres 3 4800 Chlorure de potasse Kg 1000 300 Urée Kg 87.1.4 18000 Insecticides (Diafuran) litres 100 2550 Eau d'arrosage M3 1000 20 main d'œuvre 179 1 250 Au regard des superficies mises en places sur chaque site le fonds de roulement par site s’établit comme suit : Tableau 21: Fonds de roulement par site ( en FCFA) Rubriques CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL Dolomie 750 000 750000 750 000 750000 3 000 000 Herbicides (kalach) 72 000 72000 72 000 72000 288 000 Chlorure de potasse 1 500 000 1500000 1 500 000 1500000 6 000 000 Urée 131 250 131250 131 250 131250 525 000 Rugby (nématicide) 2 000 000 2000000 2 000 000 2000000 8 000 000 Fongicides (Tilt) 36 000 36000 36 000 36000 144 000 Insecticides (Diafuran) 1 275 000 1275000 1 275 000 1275000 5 100 000 Eau d'arrosage 100 000 100000 100 000 0 300 000 main d'œuvre 1 181 250 2118750 2 118 750 1181250 6 600 000 Fonds de roulement 7 045 500 7 983 000 7 983 000 6 945 500 29 957 000 Sources : nos calculs 20.3 Unité de gestion du projet 20.3. 1 Charges d’exploitation Les charges d’exploitation portent sur les consommations intermédiaires composées d’engrais. Tableau 24: Coût du projet ( FCFA ) Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL Investissement infrastructure 16 250 000 23 500 000 22 500 000 13 250 000 75 500 000 Investissement études et contrôle 11 250 000 13 750 000 15 250 000 15 250 000 55 500 000 Investissement unité de gestion 27 000 000 Fonctionnement unité de gestion 131 400 000 Fonds de roulement des plantations 7 045 500 7 983 000 7 983 000 6 945 500 29 957 000 TOTAL 34 545 500 45 233 000 45 733 000 35 445 500 319 357 000 20. les frais de réparation. des équipements de l’unité de gestion.2 ANALYSE FINANCIERE DU PROJET PILOTE 20.4 millions de FCFA Tableau 23: Charges de fonctionnement de l’unité de gestion Dépenses Rubriques /mois quantité année 0 année 1 année 2 année 3 année 4 TOTAL Salaire responsable 800 000 13 10 400 000 10 400 000 10 400 000 10 400 000 10 400 000 52 000 000 salaire secrétaire 200 000 13 2 600 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000 13 000 000 Loyer et autres charges 200000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000 Carburant 240 000 12 2 880 000 2 880 000 2 880 000 2 880 000 2 880 000 14 400 000 Assurances 200 000 1 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 1 000 000 Fournitures 200 000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000 Fournitures inform 100 000 12 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 6 000 000 Entretien.28 millions par an pendant Cinq ans soit 131. les fournitures de bureau. du besoin en fonds de roulement lié aux charges d’exploitation des parcelles de culture et les charges de fonctionnement de la structure de gestion. maintenance 150 000 12 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 9 000 000 Impôts et charges sociales 200 000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000 TOTAL 26 280 000 26 280 000 26 280 000 26 280 000 26 280 000 131 400 000 20. des études et suivi des travaux.3. des produits de traitement et des herbicides (voir liste au tableau 4) et les frais de main d’œuvre 24 .4 Coût global du projet pilote Le coût du projet se compose des coûts des investissements liés aux aménagements. ‘informatiques.1. Le coût du projet est de 319 357 000 FCFA.2 Fonctionnement Les charges de fonctionnement concernent les salaires.20. Ces charges sont estimées à 26. le carburant.1.2. 2.4% pour Bouaflé.2. Deux sites enregistrent des résultats déficitaires (NZianouan et Bouaflé) La valorisation moyenne de la journée de travail est de 4431 Fcfa. Le site d’Assouba enregistre la meilleure valorisation de la journée de travail avec 8186 Fcfa la journée de travail.8 millions.75 tonnes par ha à raison 2500 pieds par ha.2 Produits d’exploitation Le rendement prévisionnel projeté reste constant sur la période et est de 33.20.616 333 . Tableau 25: Résultat d’exploitation par site Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL Superficies cultivées 5 5 5 5 20 Prix de vente du kg de plantain 60 60 60 80 65 Chiffre d'affaire 10 125 000 10 125 000 10 125 000 13 500 000 43 875 000 Consommation intermédiaire 5 864 250 5 864 250 5 864 250 5 764 250 23 357 000 Valeur ajoutée 4 260 750 4 260 750 4 260 750 7 735 750 20 518 000 Excédent Brut d'exploitation 3 267 000 3 267 000 3 267 000 6 742 000 16 543 000 Dotation aux amortissements 2 341 667 3 883 333 4 150 000 2 325 000 12 700 000 Résultat net d'exploitation 925 333 . avec un taux de perte de 10%. 15 kg en moyenne par régime. Cette valorisation est en moyenne de 2514 Fcfa pour les sites de N’Zianouan. de Bouaflé et de 4509 FCFA pour le CFMAG de Grand Lahou.8% et de 23.6% Contre - 1.883 000 4 417 000 3 843 000 Cash flow net 3 267 000 3 267 000 3 267 000 6 742 000 16 543 000 Valorisation de la JT 4 509 2 514 2 514 8 186 4 431 20. par contre les sites de CFMAG et d’Assouba enregistrent des taux de rentabilité respectivement de 9. 20. L’analyse du résultat global montre un résultat positif cumulé de 3. C’est au regard de cet objectif que le suivi scientifique a été renforcé. Cette importante valorisation de la journée de travail est liée à la bonne rémunération du kg de banane plantain de contre saison dans cette région. localisée). l’objectif premier du projet est la maîtrise de l’itinéraire technique de la production de banane plantain de contre saison sous différents systèmes d’irrigation (gravitaire. par aspersion. Les sites de NZiannouan et de Bouaflé enregistrent des déficits d’exploitation. L’excédent brut d’exploitation et le résultat par site pour la première année est résumé dans le tableau suivant. Le taux de rentabilité interne de l‘ensemble des sites est de 8.4% pour NZIANOUAN et 0. Le projet est globalement peu rentable. Le prix de vente du kilogramme de banane plantain est de 60 FCFA sur les sites de CFMAG.2.3% inferieur à 12% qui est le taux couramment 25 . Nzianouan et Bouaflé et 80 fcfa le kg à Aboisso.3 Compte prévisionnel d’exploitation Le compte d’exploitation prévisionnel est établi sur 15 ans.4 Rentabilité du projet Selon les dernières recommandations du commanditaire. La valeur actualisée nette des cash flow au taux de 10% est négatif de 72 millions de FCFA.31 178 377 5 267 937 .17 176 276 23 937 405 . Tableau 26: Rentabilité par site Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL Taux de rentabilité interne 9. ou par aspersion).pratiqué par les caisses de microfinances).4% 23. Le délai de récupération des investissements est de 7 ans.30% VAN à 10% .18 685 369 . La situation résumée par site se présente comme suit : Tableau 27: Hypothèse d'une baisse de prix de 20% Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL Prix de vente du kg de plantain 48 48 48 64 52 Résultat net d'exploitation . la rentabilité dépendra essentiellement du niveau des prix du produit fourni par le marché.5 Sensibilité du projet Si l’on suppose que les techniques de production de la banane plantain de contre saison seront parfaitement maîtrisées grâce à l’appui scientifique et technique du CNRA.285 682 .0% #DIV/0! #DIV/0! 13.2 641 333 .4 932 000 Cash flow net 1 242 000 1 242 000 1 242 000 4 042 000 7 768 000 Valorisation de la JT 2 366 1 319 1 319 5 329 2 583 Taux de rentabilité interne 0.8% -1.37% et la VAN à 10% remonte à 48.3% à -1.2% -1. (gravitaire.3% remonte à 16.32 687 470 . soit 48 fcfa/kg pour les trois sites et 64 fcfa pour le site d’Aboisso le TRI global passe de 8.2.31% VAN à 10% .12 157 063 20.14 287 783 .72 832 833 Délai de récupération du K 15 ans 15 ans 15 ans 6 ans 15 ans Hypothèse B : Si le prix de vente du plantain augmente de 20% (ce qui suppose qu’il faut vendre le plantain sur les marchés et non plus bord champ).4% 0. Hypothèse A : Si le prix du plantain baisse de 20% par rapport aux prévisions. Cette différente importante entre les TRI par site s’explique par l’importance des investissements consentis sur chaque site et les méthodes d’irrigation adoptées.2 908 000 1 717 000 . le TRI global de 8. Nous analyserons donc la situation financière du projet au regard de la fluctuation des prix. Le projet enregistre alors un résultat négatif sur trois sites sauf le site d’Aboisso.35%. Le délai de récupération du capital investi est supérieur à 15 ans.6% 8. 26 .1 099 667 .5 millions de FCFA. si la science fournit aux paysans des itinéraires techniques performants .4% 33.4 683 268 . mais il faut un bon calage des cultures pour offrir le produit pendant la période ou le prix est le plus élevé sur les marchés.6 Conclusion La production de plantain de contre saison est une activité rentable.3 174 175 42 606 873 48 518 708 20.2. 27 .5% 16. L’analyse économique a montré que l’irrigation gravitaire avec prise au fil de l’eau pratiquée à Assouba est la plus rentable et occasionne peu d’investissements de départ.4% 8. Cette période correspond entre Avril et juillet.37% VAN à 10% 13 716 419 . Compte tenu du prix de la banane plantain relativement bas pratiqué dans les zones de production pendant les périodes de productions et de son association avec le cacaoyer dans les programmes de renouvellement des vergers Cette technique serait mieux adaptée aux conditions actuelles.La situation par site est la suivante : Tableau 28: Hypothèse d'une hausse de prix de 20% Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL Prix de vente du kg de plantain 72 72 72 96 78 Résultat net d'exploitation 2 950 333 1 408 667 1 142 000 7 117 000 12 618 000 Cash flow net 5 292 000 5 292 000 5 292 000 9 442 000 25 318 000 Valorisation de la JT 6 652 3 708 3 708 11 043 6 278 Taux de rentabilité interne 18.2% 7. Rapport de première phase. Université d’Abidjan-mars 1990 .décembre 1980 .novembre 1991 . Enquêtes réalisées de février à juin 2006.termes de référence. Gagnoa.Ministère d’Etat. BIBLIOGRAPHIE . Mémoire présenté par Tano Kouadio.CNRA. Développement des systèmes post-récolte de l’igname et de la banane plantain en Côte d’Ivoire.Rapport final du projet FIS/CORAF : Amélioration durable de la filière plantain en Afrique de l’Ouest.avril 2009 .Kobenan Kouman (Coordonnateur). Agriculture vivrière ouest-africaine à travers le cas de la Côte d’Ivoire- Monographie.Rome 1991 . Etude relative aux transformations agro-industrielles : Rapport intermédiaire (phase 1). Agriculture Ivoirienne à l’aube du 21è siècle. ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales . de la mangue et des légumes en Côte d’Ivoire. dans les départements de : Aboisso. et San Pédro- Kobenan Kouman (Coordonnateur)-CNRA.septembre 2001 .Sodefel. Projet de production de banane plantain de contre saison. Situation actuelle du marché de la banane plantain.Septembre 2006 . Le projet de développement de la banane plantain en Côte d’Ivoire. Experco Ltée/LTD.Bilan diagnostic de la filière féculents – TECSULT.DCGTx.FAO.CIRES. Ildefonse Ndabalishye. 1978 . La production et la commercialisation de la banane plantain en Côte d’Ivoire. Agboville. Bouaflé. La banane plantain en Côte d’Ivoire. 1995 . La banane plantain dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire : Etude des systèmes de production et de commercialisation. La banane plantain en Côte d’Ivoire : Etude diagnostique de 5 zones de production. de distribution et des usages courants du fruit et des principales parties de la plante.CIRES. mai 1986 . ANNEXES 29 . 1. La superficie exploitable est estimée à environ 4. l’équipe d’experts a visité différentes localités. Problématique Forces Faiblesses Source d’eau permanente Pente transversale dans le fleuve Bandama.ANNEXE 1 : DESCRIPTION DES SITES VISITES En vue du choix des sites pouvant abriter le Projet Pilote. SITE 1 1.1. 1.5 ha. irrégulière Faible dénivelé entre le Terres hydromorphes niveau du fleuve et les Coût élevé du réseau de points les plus hauts drainage facilitant le pompage Faible superficie Existence d’une station disponible de pompage Coût d’exploitation élevé Facilité de drainage de l’irrigation par Facilité de défrichement pompage (jachère) Facilité d’accès .1. 1. Le présent document présentera une description de chaque site visité.1. derrière le bourrelet de berge. Un devis estimatif des aménagements proposés complétera ce document. en dégagera la problématique de l’aménagement avant de faire des recommandations d’aménagement.2.LES SITES DU CFMAG DE GRAND-LAHOU Le Centre de Formation à la Mécanisation de l’Agriculture (CFMAG) est situé au bord du fleuve Bandama sur la rive droite. à une dizaine de Km de la ville de Grand-Lahou. Description : Le premier terrain est situé à quelques mètres du fleuve. 1. Le terrain est défriché. La topographie présente des bandes de terres basses constituant des chemins d’eau qui alternent avec des bandes de terres plus hautes de 50 à 80 cm. Deux sites susceptibles d’intéresser le projet ont été examinés. On note toutefois la présence de quelques souches d’arbres. Description Le deuxième terrain est situé à plus de 500 mètres du fleuve. dessouchage. C’est un terrain plat présentant une pente générale de moins de 1%. Recommandations Pour être mis en valeur. La configuration du terrain recommande un système d’irrigation sous pression (goutte à goutte ou aspersion) ► Les aménagements consisteront à : Défrichement du périmètre (Débroussaillage.2. Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). extirpation des racines. Construction du réseau de drainage. La superficie disponible est de 20 d’hectares. Mais sa longue jachère explique la présence de nouvelles repousses d’arbustes. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet.1. sur le prolongement de la parcelle rizicole du CFMAG. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation.1. SITE 2 1. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. ► Les équipements consisteront en : Equipement de la station de pompage par une électropompe supplémentaire.1. 1. 31 . Elle consistera en : Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. Le terrain a fait l’objet d’un défrichement mécanique.2. régalage du terrain).3. régalage du terrain). Problématique Forces Faiblesses Source d’eau permanente dans Pente transversale irrégulière le fleuve Bandama.2. dessouchage. 32 .3. Terres hydromorphes Faible dénivelé entre le niveau Nappe phréatique peu du fleuve et les points les plus profonde hauts facilitant le pompage Coût élevé des réseaux Existence d’une station de d’irrigation et de drainage pompage Coût d’exploitation élevé de Facilité de drainage l’irrigation par pompage Facilité de défrichement (jachère) Importante superficie disponible Possibilité d’irrigation par gravité Possibilité d’utilisation du canal d’amenée de l’aménagement rizicole existant Facilité d’accès Existence d’un plan topo au 1/2000 1.2. La configuration du terrain autorise une irrigation par gravité aussi bien qu’un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion) ► Les aménagements consisteront à : Défrichement du périmètre (Débroussaillage. Recommandations Pour être mis en valeur. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. extirpation des racines.1. abattage des arbustes. Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). ► Les équipements consisteront à : Equipement de la station de pompage existante par une électropompe supplémentaire. Construction du réseau d’irrigation gravitaire et de drainage.2. Ici. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. 2 LE SITE DE N’ZIANOUAN 2. La végétation est une jachère constituée des repousses de la forêt primaire éliminée lors de précédentes cultures. Il occupe un plateau perché entre 25 et 30 m au-dessus des fleuves vers qui il descend par une double pente de 2 à 3%. Sur le plan foncier le domaine a fait l’objet d’un accord signé entre l’ANADER et les propriétaires terriens.1. Le poste dispose d’une superficie de 100 ha dont 9 seulement sont mis en valeur par la culture de bananier plantain. Le Bandama représente la plus grande source d’eau disponible mais le N’Zi peut également être exploité. Elle consistera en : L’exploitation de l’étude topographique à l’échelle 1/2000 existante permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. Description Le Poste d’Application (PA) du bananier plantain de l’ANANDER est situé à l’intérieur du V formé par la confluence de la rivière N’Zi et du fleuve Bandama. 33 . Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. Le terrain se situe à équidistance d’environ 1 km des deux cours d’eau. La Société de Culture de Banane (SCB) exploite ses plantations de plusieurs centaines d’hectares de banane douce sur les terrains contigus à la parcelle de l’ANADER. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. Construction du réseau de drainage. régalage du terrain). niveau des fleuves et les Terrain exondé facilitant le points les plus hauts rendant drainage difficile le pompage Existence d’une expérience Possibilité d’érosion d’irrigation de bananiers à Coût élevé de l’irrigation par proximité pompage Facilité de défrichement (jachère) Importante superficie disponible Facilité d’accès 2. Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). abattage. Problématique Forces Faiblesses Source d’eau permanente Forte dénivelé entre le dans le Bandama et le N’zi. dessouchage.2.3. extirpation des racines. . ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. Recommandations Pour être mis en valeur. Le grand dénivelé entre le terrain et la source d’eau recommande une irrigation par un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion) ► Les aménagements consisteront à : Défrichement du périmètre (Débroussaillage.2. ► Les équipements consisteront à : Construction d’une station de pompage sur l’un et/ou l’autre cours d’eau. 3. La végétation forestière originale a disparu faisant place à une végétation de jachère composée de Chromolena odorata et de graminées sauvages. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place.1. l’igname et le maïs sont cultivés sur une partie du domaine. Description Le site de Tassalé est situé dans le lit majeur du fleuve Bandama. Mais depuis la construction des barrages de Kossou et de Taabo. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. Elles représentent environ 70% de la superficie. Les bandes plus hautes. sont constituées de terres hydromorphes argileuses. 35 . des terres basses qui alternent avec des terres hautes. les eaux du fleuve n’atteignent plus cette zone. Ces eaux maintiennent les terres dans un état d’hydromorphie prolongée. Le domaine n’est pas traversé par un cours d’eau .Elle consistera en : une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 et 1/500 permettra au projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain. Ces inondations peuvent être contrôlées par un système de drainage. donc difficiles à drainer. Ces différentes toposéquences sont disposées en bandes parallèles au fleuve et présente une pente longitudinale de moins de 1% orientée vers le Sud. Des souches d’arbres persistent sur le terrain. les terres basses sont inondées périodiquement par les ruissellements provenant des collines perceptibles à environ 1 km plus loin. Du point de vue topographique. Malgré l’absence de débordement du fleuve. mais les bandes de terrains bas sont souvent inondés par les eaux de ruissellement. on observe sur un profil en travers perpendiculaire au fleuve. de 0.5 m à 1 m de dénivelé sont constituées de terres à textures plus grossières. sauf par les crues très exceptionnelles du fleuve. LE SITE DE TIASSALE 3. Les bandes basses plus larges. Le riz pluvial. Elles ne sont pas inondées. régalage du terrain). extirpation des racines. à drainer Faible dénivelé entre le Terres hydromorphes niveau du fleuve et les Coût élevé du réseau points les plus hauts de drainage facilitant le pompage Coût élevé de Pente longitudinale l’irrigation par régulière du terrain avec pompage exutoire vers le fleuve facilitant le drainage Facilité de défrichement (jachère) Existence d’une étude d’avant projet détaillée Proximité de la ville Accès facile 3. 36 . dessouchage. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. Problématique de l’aménagement Forces Faiblesses Source d’eau Inondation permanente dans le Terres lourdes difficiles fleuve Bandama. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. abattage. Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). ► Les aménagements consisteront à : Défrichement du périmètre (Débroussaillage.2.3.3. Recommandations Pour être mis en valeur. de drainage et des pistes d’exploitation. Construction du réseau d’irrigation. ► Les équipements consisteront à : Mise en place sur le Bandama d’une station de pompage équipée d’une motopompe. Bas-fond hydromorphe Faible dénivelé entre le niveau Coût élevé de l’irrigation par d’eau du barrage et les points pompage les plus hauts facilitant le pompage Possibilité d’un aménagement gravitaire dans le bas-fond Les versants et le bas-fond sont faciles à drainer Facilité de défrichement (jachère) Accès facile 4. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. Il fait partie du domaine agricole de Monsieur Koffi Kouamé Ernest qui y a exploité 0.Elle consistera en : Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. 2 à 3 autres hectares sont disponibles sur les versants dont les pentes sont environ de 2% . Recommandations Pour être mis en valeur. L’exploitant dispose d’une motopompe qui aspire l’eau à partir d’un bassin aménagé à l’aval de la digue à la sortie de la vidange. Ce qui ne facilite pas l’aménagement pour une irrigation gravitaire. Problématique de l’aménagement Forces Faiblesses Source d’eau permanente dans Inondation du bas-fond le barrage. Description Le site de Rénékro est situé dans la sous-préfecture de Bouaflé. 4 LE SITE DE RENEKRO 4.1.2. Une jachère récente représente la végétation. d’une vidange et d’un déversoir.50 ha de banane plantain en culture pure pendant trois ans. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. A l’aval du barrage. 37 . Le site comporte un barrage équipé d’une prise. 4. Toutefois. le bas-fond dominé par la prise est étroit (moins de 1 ha). autour du bas-fond.3. Prés du village de Koupéla-Tenkodogo. 5. Prés du village de BLANFLA. Problématique de l’aménagement Forces Faiblesses Source d’eau permanente Localité éloigné de dans le barrage.2. Un grand barrage dont le plan d’eau peut être évalué à 300 ha équipe le site.► Les aménagements consisteront à : Défrichement manuel du périmètre (Débroussaillage. ramassage et brulage). Elle consistera en : Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. LE SITE DE BLANFLA 5. Description Le site de Blanfla est situé dans la sous-préfecture de Bouaflé. la ville Possibilité d’un aménagement gravitaire dans le bas-fond défrichement déjà réalisé (jachère) Situation dans le village Accès facile 38 . de drainage. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. Malgré une longue jachère. 5. Un bas-fond de 30 ha aménagé pour la riziculture et resté inexploité depuis plusieurs années. Ce bas-fond est retenu cette année pour faire partie d’un projet rizicole piloté par l’ANADER. ► Les équipements consisteront à : Mise en place sur le Barrage d’une station de pompage équipée d’une motopompe. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement.1. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. seules les hautes herbes sont visibles. Construction d’un petit réseau d’irrigation. Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). 7. dépressions) qu’il faudra aplanir. Recommandations Le bas-fond en aval sera irrigué par gravité à partir des prises existantes.3. LES SITES DE SARIA ET PAKOUABO 6. ► Les aménagements consisteront à : Défrichement manuel du périmètre (Débroussaillage. ramassage et brulage). Elle consistera en : Un levé des profils en long des canaux principaux et du collecteur Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) de la parcelle de banane permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. Ils ne disposent pas de sources d’eau. Description Les sites de Saria et de Pakouabo sont situés dans la savane donc hors de la zone du projet. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. Description Le site de Bouaflé est situé au bord de la Marahoué (ou Bandama rouge). Le site cédé à la coopérative COVIMA par location a une superficie de 12 ha dont environ 1 ha porte une culture de gombo sous irrigation. La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques souches. 6. derrière le pont et en face de l’usine de SOLIBRA. 39 . LE SITE DE BOUAFLE 7. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement.1.5. Adaptation des réseaux d’irrigation et de drainage à la culture de la banane. Sa position aux abords immédiats du fleuve lui garantie une source d’eau permanente. près de la ville. Par conséquent ils ne représentent pas assez d’intérêt pour le projet envisagé.1. C’est un terrain plat présentant quelques irrégularités (termitières. Une étude technique détaillée permettra de définir les canaux et drains à mettre en place. sur la route de Daloa. 3. Construction du réseau de drainage. extirpation des racines. ► Les équipements consisteront à : Construction d’une station de pompage sur le Bandama rouge.2. Recommandations Pour être mis en valeur. Mais le niveau de technicité et l’habitude des exploitants suggèrent une irrigation en rigole à partir d’un pompage sur le fleuve. régalage du terrain). Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. ► Les aménagements consisteront à : Défrichement du périmètre (Débroussaillage. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. dessouchage.7. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation 40 . Elle consistera en : une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 permettra au projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain. pompage Terrain exondé facilitant le drainage Expérience de l’irrigation par les exploitants Facilité de défrichement (jachère) Facilité d’accès Proximité de la ville 7. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. Problématique Forces Faiblesses Source d’eau Coût élevé de permanente dans le l’irrigation par Marahoué. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. La plaine est marécageuse et se trouve dans la zone d’inondation du fleuve C’est un terrain plat présentant une pente générale douce et des chemins d’écoulement des eaux vers le fleuve. Recommandations Pour être mis en valeur.1. du barrage lui garantie une source d’eau permanente.8. dans la zone du remoud. En considérant le niveau de technicité et des exploitants potentiels. Bas-fond hydromorphe Faible dénivelé entre le Coût élevé de l’irrigation niveau d’eau du fleuve et le par pompage terrain à irriguer facilitant le pompage Possibilité d’un aménagement gravitaire Facilité de défrichement (jachère) Accès facile 8. Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. LE SITE DE BABIAHAN 8. Mais la proximité de la ville peut favoriser l’installation sur le site des exploitants d’un niveau capable de pratiquer une irrigation sous pression (aspersion. Sa position aux abords immédiats du fleuve. 41 .2. Problématique de l’aménagement Forces Faiblesses Source d’eau permanente Inondation du bas-fond dans l’Agnéby. sur la rive droite de l’Agnéby. La superficie de la plaine est estimée à 30 ha dont environ 5 portent de la riziculture irriguée. Description Le site de Babiahan est situé dans la commune d’Agboville. ce site doit être aménagé et équipé après une étude détaillée du projet. goutte à goutte). 8.3. une irrigation en rigole à partir d’un pompage sur le fleuve peut être recommandée. à environ 1 km au nord du barrage de la SODECI. La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques arbres et quelques souches. La végétation est constituée d’un enherbement des zones marécageuses 9.► Les aménagements consisteront à : Défrichement du périmètre (Débroussaillage. dessouchage. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. d’une largeur de 100 m.2. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation.1. LE SITE D’ASSOUBA 9. abattage. Le bas-fond très encaissé. Description Le site d’Assouba est situé près du village d’Assouba à environ 8 km de la ville d’Aboisso. Proximité du village d’Assouba et de la grande route. Défrichement déjà effectué. Problématique de l’aménagement Forces Faiblesses Source d’eau permanente Inondation du bas-fond dans le marigot. Sa superficie estimée à environ 8 ha est anciennement aménagées pour la riziculture irriguée. Elle consistera en : Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. ► Les équipements consisteront à : Mise en place sur le fleuve d’une station de pompage équipée d’une motopompe. régalage du terrain). est traversé par cours d’eau à écoulement permanent. Accès facile 42 . extirpation des racines. 9. Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes (aspersion ou goutte à goutte). ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. Bas-fond hydromorphe Aménagement gravitaire Superficie limitée par prise au fil de l’eau. Construction d’une digue de protection contre les inondations Construction d’un réseau d’irrigation et de drainage. ► Les aménagements consisteront à : Débroussaillage du périmètre. rigoles et drains. d’une largeur de 150 m à 200 m. 10.3.1. Réhabilitation du réseau d’irrigation et de drainage. La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. Description Le site de Madangbé est situé dans la Sous-préfecture d’Aboisso. ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement.9. Problématique de l’aménagement Forces Faiblesses Source d’eau Inondation du permanente dans le bas-fond marigot. 10. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. La méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau (PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux. forêt Grande superficie Accès difficile 43 . Bas-fond Aménagement hydromorphe gravitaire par prise au Végétation de fil de l’eau. Le bas-fond. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. Elle consistera en : Un levé du profil en long des canaux et des drains. Le reste est une forêt de bois et de raphias. est traversé par un cours d’eau à écoulement permanent. Sur plus de 20 ha de bas-fond. ce site doit être aménagé après une étude détaillée du projet. 2 à 3 ha ont été défrichés pour la riziculture inondée.2. LE SITE DE MADANGBE 10. Recommandations Pour être mis en valeur. 44 .10. régalage du terrain). ► Les études techniques Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en : Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation. abattage. rigoles et drains. dessouchage. extirpation des racines.3. ce site doit être aménagé après une étude détaillée du projet. ► Les aménagements consisteront à : Défrichement du périmètre (Débroussaillage. La méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau (PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux. Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et équipements à mettre en place. La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. Construction d’un réseau d’irrigation et de drainage. Recommandations Pour être mis en valeur.
Report "Etude Faisabilite Dun Projet Pilote de 50 Hectares de Banane Plantain de Contre Saison"