ELECTROTECHNIQUENOTIONS DE BASE ELECTRICITE MODULE 1 I= U R Z= 1 R2 + Lω − Cω 2 FOREM Formation – Domaine Industriel – Electrotechnique Révision 2 06/01/2004 741.396.001a Manuel Stagiaire Volume I - Electricité générale - Montages de base éclairage INTRODUCTION. Ce manuel de formation a été établi dans le but de permettre aux personnes n’ayant pas ou très peu de connaissances en électricité, d’acquérir les notions de base en électricité nécessaires pour exercer le métier d’électricien industriel automaticien. La philosophie adoptée pour la réalisation de ce manuel est basée sur une pédagogie adaptée aux formations pour adultes. Cette formation a reçu comme « Référentiel de métier » ELBE 1 pour ELectrotechnique Base Electricité. Module 1. Le FOREM met à la disposition des stagiaires ce manuel de formation. Le FOREM reste propriétaire du manuel. Toute reproduction, même sous forme modifiée, est soumise à l’autorisation expresse du FOREM et exige la mention de son origine. Page 1 / 111 pages • Des appareils de mesure (oscilloscope, multimètres) complètent l’équipement. L’alimentation des différents montages « HPS » est fournie par la platine d’expérimentation, une simple prise de courant suffit. Pour certaines expériences « NTL », une alimentation stabilisée (0-30 V/1-3 A) est quelquefois nécessaire. • La formation est constituée d’exercices qui se déroulent sous forme « semi-guidée » de la façon suivante : 1- Introduction par l’instructeur. 2- Montage du circuit suivant les schémas et les explications qui les accompagnent. 3- Mise en service, manipulations, mesures, réponses aux questionnaires, conclusions et commentaires des résultats. 4- Étude des principes théoriques et évaluation de l’acquis. Connaissances préalables. Aucun pré requis technique n’est nécessaire. Toutefois, pour mener à bon terme la formation, le candidat stagiaire doit posséder le niveau de l’enseignement secondaire général. Système de formation. • Suivant le nombre de participants, un poste de travail est mis à la disposition d’un ou de deux stagiaires. • Le poste de travail est constitué d’une platine d’expérimentation sur laquelle on enfiche les différents composants « HPS » et d’une plaque de connexion sur laquelle on enfiche les différents composants « NTL ». FOREM Formation Domaine Industriel- Electrotechnique. Code module ELBE 1.01 Page 2 / 111 pages Volume I - Electricité générale - Montages de base éclairage Conseils généraux : Secteur responsable. • Si vous avez des dispositions pratiques, soignez la partie théorique et inversement si vous êtes plus fort en théorie, soyez plus attentif à la construction, au montage et au réglage des appareillages. • Théorie et pratique sont importantes, car elles se complètent. • Ne soyez pas précipité, ne vous préoccupez pas de l’avancement de vos collègues, restez calme et trouvez votre propre rythme. • Soyez certain que l’exercice précédent est bien compris avant de passer à l’exercice suivant. • Le matériel mis à votre disposition coûte cher, prenez en grand soin. • Tenez le poste de travail en ordre, chaque composant a son emplacement, ne laissez aucun cordon sur le poste de travail. • Apprenez à découvrir et à résoudre les problèmes par vous-même, si vous n’y parvenez pas, n’hésitez pas à faire appel à l’instructeur. • Soignez votre manuel, remplissez soigneusement le questionnaire, en cas d’hésitation, remplissez-le au crayon. • Vous emportez le manuel en fin de formation, les notes que vous y aurez consignées peuvent vous être utiles par la suite, pour vous rafraîchir la mémoire. • Compte tenu de l’étendue du sujet à traiter, nous avons renoncé à fournir des explications théoriques exhaustives. Pour approfondir la théorie, nous recommandons d’utiliser les ouvrages disponibles en librairie. FOREM Formation – Domaine Industriel. Siège central. Boulevard Tirou, 104 - 6000 CHARLEROI. Bon succès pour votre formation. COLLIGNON Jules FOREM Formation. (Responsable Ligne de Produits Electrotechniques) Prise en charge de la rédaction, de la mise en page, des dessins et schémas. DESCAMPS Jean-Pierre - FOREM Formation. (Formateur) Choix didactique. COLLIGNON Jules FOREM Formation. (Responsable électrotechnique) DESCAMPS Jean-Pierre - FOREM Formation. (Formateur) Collaborateurs. Les formateurs du FOREM Formation qui ont participés directement ou indirectement au contenu de ce manuel Version. Révision 3 – Janvier 2003 ( spéciale BELGACOM). Numéro suivant liste de dotation. 741.396.001A. Bibliographie. Certaines illustrations ont été tirées du livre « DE L’ELECTRON AU SUPER » technique du service radio, monographie PHILIPS. Ces illustrations sont repérées par le sigle « E/S » dans la figure. D’autres illustrations sont extraites du catalogue « CHAUVIN ARNOUX », elles sont repérées par le sigle « CA » dans la figure. Expérimentation avec le matériel « HPS » et avec le matériel « NTL », autorisation de reproduction obtenue de la firme « 3E ENTREPRISES S.A. - Van Duystraat, 127 - 2100 DEURNE » FOREM Formation Domaine Industriel- Electrotechnique. Code module ELBE 1.01 Electrotechnique. Mise à la terre Page 80 à 82 33. IT) Page 45 à 34. 28. 4. 18. 19. Tester le moteur Page 99 à 102 43. 30. 5.01 . 6. 22. 7. 8. 24. Couplage étoile . 17. 3. Protections des moteurs Page 83 à 89 46. 26. 12. 27. Les champs Tournants à 89 41. Raccordement d’un moteur triphasé Page 83 à 38. 11. Circuits (TT. 29. Transformateurs de séparation Page 24 à 28 37.Montages de base éclairage 31. amélioration Calcul de la puissance triphasée Transformateurs triphasés Redresseurs triphasés Disjoncteurs Page 4 à 33 Page 44 à 50 Page 34 à 43 Page 45 à 73 Page 74 à 81 Page 82 à 89 Page 90 à 105 Page 1 Page 11 à 10 Page 24 à 28 Page 29 à 35 Page 36 à 38 Page 39 à 42 Page 43 à 45 Page 46 à 61 Page 62 à 68 Page 69 à 71 Page 62 à 68 Page 24 à 28 Page 29 à 35 Page 72 à 79 Page 3 / 111 pages à 23 FOREM Formation Domaine Industriel. Moteur à deux vitesses avec enroulements séparés à 94 45. 20.Volume I . 15. TN. Moteur monophasé Page 95 à 98 47. Remplacement des roulements à bille Page 103 à 107 TABLE DES MATIÈRES Volume 1 1. 21. Changement du sens de rotation 40. Fonctionnement d’un moteur triphasé 39. 16. 13. Moteur Dahlander Page 92 44. 2. Montages de base éclairage Mesure de la tension et du courant Conducteurs Sécurité et protection Câblage de schémas de base Loi de Ohm Connecter des résistances en série Connecter des résistances en parallèle Volume 2 9. Interrupteurs différentiels Page 45 à 73 V1 32.Electricité générale . Résistance des conducteurs Chute de tension Tension continue et alternative Magnétisme Phénomène d’induction et bobines Production de courant électrique Puissance en alternatif Transformateurs Diodes Redresseur mono alternance Redresseur bi-alternance Redresseur en pont de Graetz Condensateur Lisage de la tension redressée Télérupteur Relais et contacteurs et temporisés Système triphasé Cos ϕ.triangle Page 90 à 91 42. 23. Tension de sécurité 73 V1 36. Code module ELBE 1. 10. 25. Isolation 35. 14. Processus de démarrage.01 . longueur d’onde de 400 à 700 mµ. Le starter électronique permet un allumage plus rapide du tube « TL ».∅ 38 mm x 1200 mm pour le type 40 W . Dispositif de démarrage. il faut préchauffer les électrodes (filaments) par un dispositif approprié.Le tube fluorescent. d’où la nécessité de : A la mise sous tension (allumage).halophosphate de calcium .Montages de base éclairage Page 4 / 111 pages 12- Lampes à décharge. L’intérieur du tube est tapissé d’une poudre fluorescente. environ 60 V pour un TL de 20 W). d’induction. Une décharge se produit dans l’ampoule du starter à travers du néon qui s’ionise.borate de cadmium . starter.silicate de cadmium . un brutal changement de courant (extra-courant de rupture) à travers le ballast y provoque une f.Volume I . Le bilame ferme le circuit et un courant élevé. le starter électronique.silicate de glucinium . un arc jaillit dans le tube d’une électrode à l’autre. Le bilame du starter cesse d’être chauffé et se refroidit.∅ 38 mm x 600 mm pour le type 20 W) terminé par des culots équipés de deux broches.∅ 32 mm x 1200 mm pour le type 36 W . traverse les filaments qui rougissent et émettent un nuage d’électrons. Le bilame s’échauffe et se déforme. Le « Starter » est le dispositif le plus simple qui est utilisé pour l’allumage des tubes « TL ». cette tension trop faible n’agit plus sur le starter. Lampe à vapeur de mercure à basse pression . . Sous l’effet de cette tension élevée.7 mµ qui frappe la poudre fluorescente adhérente à l’intérieur du tube.m. Le starter. le mercure se vaporise et émet un rayonnement ultraviolet invisible de longueur d’onde 253. Lorsque le bilame s’ouvre. lumière blanche lumière bleue lumière blanc bleuâtre lumière verte lumière jaune lumière blanc rosé lumière rose lumière rouge Pour allumer un tube « TL ». de stabiliser la tension de la lampe lorsqu’elle est allumée par rapport à celle du réseau par une self ou « ballast » placé en série avec la lampe.tungstate de magnésium .arséniate On commercialise depuis quelques années. limité seulement par le ballast.silicate de zinc . Le tube « TL » est constitué d’un tube en verre (∅ 38 mm x 1500 mm pour le type 65 W . cette poudre restitue l’énergie reçue sous forme de lumière visible.Electricité générale . Lorsque le tube est allumé. Une lampe fluorescente exige une tension d’amorçage plus élevée que la tension à laquelle elle est soumise en régime (environ 100 V pour un TL de 40 W. tous les accessoires (filaments. ballast) sont placés en série. provoquer une surtension au démarrage par le dispositif du « starter » .Electrotechnique. Ce tube est rempli d’un gaz rare (néon et/ou argon) et d’une goutte de mercure.tungstate de calcium . La couleur diffère selon la nature de la poudre. La lampe prend alors sa tension de régime (environ 100 V). FOREM Formation Domaine Industriel.∅ 32 mm x 600 mm pour le type 18 W .e. Code module ELBE 1. absorber la chaleur dégagée . un des montages souvent rencontré est le montage en série. . l’autre ne fonctionne plus. c’est à dire 100 fois par seconde pour une fréquence de 50 Hz. De nombreux clignotements peuvent se produire avant l’allumage complet des deux tubes. Si ce montage est relativement bon marché. La sensation de la vision ne correspond pas instantanément à une stimulation par la lumière. la vitesse donnant une apparence d’immobilité est à diviser par le nombre de ces éléments. celle-ci a pour objet de décharger le condensateur lorsque l’armature « TL » est mise hors tension (protection des personnes). Armature pour deux lampes « TL » . de sorte que le cos ϕ est voisin de 0.5 à 0. Lorsque des éléments identiques de machine prennent la place les uns des autres au cours d’un cycle (rayons d’un volant. On remédie à cet inconvénient. de même que la vision ne cesse pas à l’instant précis où l’image disparaît. Cette inertie de la rétine donne l’impression de mouvement continu sur les écrans de cinéma et de télévision. une de 4.Electrotechnique. une capacité de 3. lesquelles s’éteignent complètement à chaque passage de la sinusoïde par zéro. l’allumage est quelquefois fastidieux.6 µF suffit pour un TL de 20 W. Pour relever le cos ϕ de 0. La présence d’une self dans le circuit de la lampe.5 µF pour un TL de 40 W ou une de 7 µF pour un TL de 65 W.Page 5 / 111 pages Volume I . pour une tension réseau de 220 V. Lorsqu’un des deux tubes présente des difficultés d’amorçage (starter défectueux. dans le but de : . Lorsqu’un des tubes est défectueux. Une armature de tube « TL » équipée d’un condensateur est dite à haut facteur de puissance.Montages de base éclairage Le ballast est constitué d’une self bobinée sur un noyau magnétique formé d’un paquet de tôles. par exemple).01 . vieillissement du tube). FOREM Formation Domaine Industriel. Effet stroboscopique. Code module ELBE 1. lorsque cet élément reprend la même position tous les 1/100e de seconde (machine tournant à 6000 tr/min. Armature pour deux lampes « TL » .éliminer la vibration des tôles magnétiques.5. Un phénomène analogue se produit en éclairage par lampes fluorescentes. alors que l’oeil perçoit une lumière continue. Cet élément peut paraître immobile. ou en mouvement lent si sa vitesse diffère légèrement du synchronisme. par exemple). . Le condensateur est équipé d’une résistance. Un danger existe lorsqu’un élément de machine est éclairé par des lampes fluorescentes.9. le tout étant enfermé dans un boîtier métallique dans lequel a été coulé un compound ou un polyester. La valeur de cette résistance est d’environ 1 MΩ par tranche de 25 µF.Electricité générale .augmenter l’isolement de la self . Dans une armature équipée de deux tubes « TL » de 18/20 W.Montage en parallèle « DUO ».Montage en série. en plaçant un condensateur en parallèle aux bornes du réseau. Armature équipée de deux lampes fluorescentes « TL ». il présente toutefois tous les inconvénients du montage en série. déphase le courant en arrière sur la tension. on peut placer deux lampes fluorescentes en montage DUO. Après allumage. Le transfo de préchauffage est quelquefois incorporé dans le ballast.F/RS ».Le schéma de raccordement peut être différent de celui représenté ci-dessus. Le raccordement d’un condensateur en série avec l’une des deux lampes qui constitue l’armature. Le principe utilisé dans ce type de lampe fluorescente est de mettre les électrodes (filaments) directement à l’état de préchauffage dès la mise sous tension de la lampe. .F ». l’allumage du tube est réalisé presque immédiatement à la mise sous tension. L’arc est amorcé d’un bout à l’autre du tube.Lorsqu’une régulation d’intensité lumineuse par un « Variateur électronique » est réalisée sur des lampes fluorescentes.01 . FOREM Formation Domaine Industriel. On trouve aussi des lampes fluorescentes à réflecteur interne qui sont à allumage rapide. Pour cette application. Ces tensions secondaires sont appliquées sur les électrodes. ce sont les lampes « TL . le tube se comporte comme une lampe à allumage par starter. il s’agit d’une bande dorée externe qui est placée d’un bout à l’autre du tube. néon) étant plus rapide. dit aussi montage Lag-lead. une électrode auxiliaire ceinture l’électrode principale. Cette bande d’amorçage élimine l’effet de vague obtenu lors d’un réglage faible de l’intensité lumineuse. ce sont les lampes « TL .Une lampe à allumage rapide porte l’inscription « TL . L’armature est équipée d’un transformateur de préchauffage de petite puissance (environ 5 VA) constitué de deux enroulements secondaires délivrant une tension de 4 volts. un « TL » standard ne fonctionne pas sur une armature à allumage rapide. Remarques : . Ce type de lampe ne doit pas être confondu avec les lampes fluorescentes équipées d’un réflecteur interne. Les sinusoïdes des deux lampes ne se superposent donc plus et l’on réduit l’effet stroboscopique par décalage de la période d’extinction de chaque lampe.Montages de base éclairage Page 6 / 111 pages Pour éviter cette vision défectueuse. . Code module ELBE 1.M » doivent être équipées d’une bande d’amorçage. les lampes « TL .M » ou « TL . Lampe fluorescente à allumage rapide.MF » ou « TL .Electrotechnique. un tel type de lampe fonctionne sans problème sur une armature à allumage par starter. ces lampes doivent obligatoirement être à allumage rapide. L’inverse n’est pas vrai. décale son courant vers l’avant. L’ionisation du gaz rare (argon.Volume I . Lors du montage du tube. Dans ce cas.RS ». cette bande dorée est dirigée vers le haut.Electricité générale . le transfo de préchauffage est mis (hors circuit) après l’allumage du tube du fait que la tension aux bornes du primaire chute à environ 100 volts. De façon à provoquer une ionisation plus rapide au niveau des électrodes. 24 V ou 48 V -DC) en courant alternatif de fréquence élevée (8000 à 16000 Hz).Sur courant continu. c’est le starter qui est défectueux. le ballast est constitué d’un ensemble électronique qui convertit le courant continu du véhicule (12 V.AC. Remarques : . en fonctionnement normal. Dans ce cas. . .01 . les électrodes principales sont chauffées.Lorsqu’un tube s’allume complètement pour ensuite s’éteindre et se rallumer complètement ou que le tube éclaire seulement aux extrémités. tramways. Dés la mise sous tension. . . Dans ce type de lampe « TL . de façon à obtenir une usure normale des électrodes. etc.Vérifications . argon). c’est le tube qui est défectueux. c’est la conséquence de la perte de la pâte au baryum émissive d’électrons qui recouvre les électrodes principales. combis de police.Anomalies. Ce type de lampe n’est utilisé que pour des applications spécifiques. . il y a ionisation instantanée du gaz rare (néon.Lorsqu’un tube à allumage par starter clignote en permanence sans vouloir s’allumer complètement.Au niveau européen. les lampes « TL » sont réalisées pour fonctionner sur courant alternatif (220 V/230 V .Electrotechnique. La durée de vie varie de 3000 à 6000 heures (600 à 1200 heures pour les lampes à incandescence).Page 7 / 111 pages Volume I . vu sa très grande résistance.).AC). par exemple). Remarques .Lorsqu’un tube s’allume fortement et que quelquefois les fusibles qui protègent l’installation fondent. dans les armatures antidéflagrantes. A la mise sous tension. La lampe fluorescente est équipée d’une électrode auxiliaire qui relie intérieurement les deux électrodes principales de la lampe. il est en court-circuit. éclairage de secours. Les électrodes sont alors pulvérisées.Pour 220 V à l’alimentation. il peut arriver que la lampe explose.AC (éclairage de sécurité pour endroits humides. il y a environ 170 V aux bornes du ballast et environ 100 V aux bornes de la lampe. Code module ELBE 1.S » ou « TL . Des applications spécifiques sont réalisées pour tension de 24 V . les électrodes principales sont alimentées directement sous 220 V . le chemin par l’électrode auxiliaire est ensuite abandonné. .X » les culots à deux broches sont remplacés par des sockets spéciaux de type monobroche. caravanes. les extrémités du tube sont noircies. . c’est le tube qui est défectueux. il faut inverser régulièrement le tube. L’arc s’amorce instantanément entre les deux électrodes principales. La lampe fluorescente est à culot monobroche. Il faut toutefois vérifier si une tension de 4 volts est bien présente aux bornes des culots de la lampe (enlever le tube pour cette vérification). -Toutefois des applications existent sur courant continu (Bus.Lorsqu’un tube à allumage rapide clignote en permanence sans vouloir s’allumer complètement.Montages de base éclairage Lampe fluorescente à allumage instantané. c’est le ballast qui est défectueux. par exemple.Electricité générale . le circuit étant fermé. FOREM Formation Domaine Industriel.La couche émettrice des électrodes des lampes « TL » se volatilise et se détruit progressivement en service et spécialement lors des allumages. Lampes fluorescentes .M » à allumage rapide avec transfo de préchauffage.Montages de base éclairage Page 8 / 111 pages Exercice 3 .Electricité générale .Volume I .01 . Code module ELBE 1. Il s’agit du montage de deux « TL .Eclairage . FOREM Formation Domaine Industriel. Compléter le schéma ci-contre.Electrotechnique.Montage DUO. Sur les réseaux à 110 et 130 V.5).Montages de base éclairage Lampe à vapeur de mercure à haute pression . le ballast est constitué d’une simple self. la valeur de la capacité doit être élevée. ce tube à décharge contient un gaz rare à haute ou très haute pression et des gouttelettes de mercure.9. Les lampes à vapeur de mercure « H P L » s’emploient uniquement sur des réseaux à courant alternatif et spécialement en éclairage public et en éclairage industriel.Volume I . le mercure se vaporise. on utilise un autotransformateur à dispersion. Etant donné la présence de la self dans le circuit de la lampe. Fabriqué en verre spécial. transparent aux rayons ultraviolets. Dès la mise sous tension. Elles sont particulièrement indiquées pour les endroits où il faut des sources puissantes d’éclairement. Ces produits fluorescents transforment les rayons ultraviolets en radiations rouges qui viennent s’ajouter aux rayons visibles du tube à décharge. Il est équipé de deux électrodes principales et de deux électrodes auxiliaires destinées à faciliter l’amorçage de la décharge. Vu la résistance élevée. Pour obtenir un cos ϕ voisin de 0. entre une électrode principale et son électrode auxiliaire. Comme toutes les lampes à décharge.Electrotechnique.H P L. le chemin vers les électrodes auxiliaires est abandonné. type « Edison » E27 ou E40. Code module ELBE 1. La valeur de cette période d’amorçage varie suivant le type de lampes. une décharge s’établit progressivement dans la vapeur de mercure entre les électrodes principales. une décharge s’établit à chaque extrémité du tube à décharge à travers du gaz rare. L’ampoule extérieure est revêtue intérieurement d’une poudre fluorescente destinée à corriger le rayonnement émis par le tube à décharge. La décharge dans la vapeur de mercure et dans le gaz rare émet un rayonnement intense dont une partie se trouve dans la portion visible du spectre. Lorsque la lampe fonctionne sur un réseau 220 V. Le branchement d’un condensateur pour haut facteur de puissance est nécessaire. les lampes « H P L » nécessitent l’emploi d’un ballast dont le rôle est de limiter le courant qui traverse la lampe. Extérieurement. Un important rayonnement ultraviolet est également émis.01 . On doit souvent recourir au montage parallèle des condensateurs pour obtenir la valeur nécessaire.Electricité générale . le cos ϕ des lampes « H P L » est très mauvais (environ 0. FOREM Formation Domaine Industriel. les lampes se présentent sous la forme d’une ampoule en verre munie d’un culot à visser. cette décharge atteint son maximum après quelques minutes. Un petit tube à décharge à vapeur de mercure installé au centre de l’ampoule constitue la source de rayonnement de la lampe. Ce dernier excite les produits fluorescents qui tapissent intérieurement l’ampoule. 22 µF pour une lampe « H P L » de 250 W. Sous l’effet de la chaleur. L’ensemble des radiations émises par la lampe forme une lumière blanche qui donne une bonne perception des couleurs. Page 9 / 111 pages Fonctionnement. 64 30 70 130 35 I réseau HF A 2 5.9 Cos ϕ HF Lumens Temps amorç min 0. Lampe à vapeur de mercure et iodure à haute pression . carrières. stades. Grâce au miroir intérieur. Elle possède une couche réfléchissante interne formant miroir. les dépôts de poussières ne modifient ni la courbe polaire de distribution lumineuse. HPL HPLR Type 50 W 80 W 125 W 125 W 250 W 400 W 700 W 1000 W Culot Tension d’amorçage Courant lampe Tension lampe E 27 E 27 E 27 E 40 E 40 E 40 E 40 E 40 200 V 200 V 200 V 200 V 200 V 200 V 200 V 200 V 0.58 0.9 0. Les lampes « H P L » ont une longue durée de vie jusque 6000 à 8000 heures. etc.10 A 3. ampoule en forme de ballon. etc. HPI HPI/T Type W 375 1000 2000 2000 Culot E réseau V E lampe V E 40 E 40 E 40 E 40 220 220 220 380 125 130 135 240 I réseau BF A 3. carrière. la valeur de la capacité doit être élevée. En aucun cas les lampes « H P I » ne peuvent fonctionner en position verticale (culot en haut ou en bas). ni le rendement de l’installation.7 5. etc. Installation d’éclairage tant intérieur qu’extérieure.Page 10 / 111 pages Volume I . les lampes « H P I » sont des lampes à décharge à vapeur de mercure et iodures à haute pression dont le tube à décharge en quartz est contenu dans un ballon de forme ellipsoïdale tapissé de poudre fluorescente pour la lampe « H P I » ou dans un ballon de forme tubulaire en verre clair pour la lampe « H P I / T ».5 10. En outre un démarreur électronique spécial est nécessaire pour assurer leur amorçage.55 0.5 9 Cos ϕ BF Capa µF 0. cours d’usines. plaines de sport. FOREM Formation Domaine Industriel.) tant intérieure qu’extérieure.Montages de base éclairage Lampe « H P L ». de respecter le schéma de câblage entre les auxiliaires et la douille de la lampe. piscines.4 8. Ce schéma est.40 A 7. chantiers. repris sur le stabilisateur et le démarreur électronique.80 A 1.Electrotechnique. quais. Installation d’éclairage en ambiance poussiéreuse (sidérurgie.15 A 1. La tension d’amorçage étant assez élevée (environ 800 volts).60 A 0. elles peuvent être installées dans toutes les positions. Il est indispensable de ne pas inverser les polarités à la douille de la lampe. cimenterie.60 0. Dernière née des lampes à vapeur de mercure à haute pression.9. Lampe « H P L R ».9 31000 93000 183000 190000 4 5 5 5 Flux Les lampes « H P I» ont une longue durée de vie jusque 6000 à 8000 heures. Etant donné la présence de la self dans le circuit de la lampe.H P I. Eclairage intérieur de grands halls : salles de sport. avec un angle de maximum 20° au-dessus ou en dessous de la ligne horizontale. le cos ϕ des lampes « H P I » est très mauvais (environ 0.50 A 95 V 115 V 125 V 125 V 135 V 140 V 140 V 140 V Flux lumineux (Lumens) 2000 3800 6300 6300 13500 23000 42000 60000 Temps d’amorçage (min) 5 3 3 3 4 4 4 4 Les lampes « H P I » fonctionnent en association avec un stabilisateur approprié. Le branchement d’un condensateur pour haut facteur de puissance est nécessaire. Code module ELBE 1.2 A 5.01 . ampoule en forme d’ellipse. il est conseillé d’utiliser un câble prévu pour une tension d’au moins 1000 volts pour effectuer les raccordements entre les auxiliaires et la lampe. Il est essentiel (sous peine de destruction).Electricité générale .3 16. Utilisations : Eclairage extérieur de grands espaces : gares.5). Leur position idéale de fonctionnement est à l’horizontale.15 A 2. Aucune restriction de fonctionnement pour les lampes « H P L ». Ces lampes émettent une lumière blanche avec un excellent rendu des couleurs. On doit souvent avoir recourt au montage parallèle des condensateurs pour obtenir la valeur nécessaire. dans chaque cas. Pour obtenir un cos ϕ voisin de 0.9 0. places publiques.9 0. chemins de fer. silos. aérodromes. passages difficiles. la lampe donne une lumière rouge due au néon. On doit souvent avoir recourt au montage parallèle des condensateurs pour obtenir la valeur nécessaire. En éclairage industriel : chantiers. pour l’amorçage de l’arc. contenant le tube à décharge et le protégeant contre les variations de température extérieure. brumeux ou poussiéreux. en verre spécial. en émettant une lumière jaune-orange de plus en plus intense donnant un mauvais rendu des couleurs. La tension d’amorçage d’une lampe « S O X » est assez élevée (environ 400 à 600 volts). etc.01 . . la durée de cette période d’amorçage varie suivant le type de lampe.Page 11 / 111 pages Volume I .9. fonderies. chantiers navals. Le tube porte un culot en porcelaine vernie. ponts.Electricité générale .Le tube à décharge. hangars. Comme toutes les lampes à décharge. autoroutes. Il est conseillé d’utiliser un câble prévu pour une tension d’au moins 1000 volts pour effectuer les raccordements entre les auxiliaires et la lampe.5).94 0. En éclairage portuaire et fluvial : quais. type « B22 » à baïonnette.58 0. En aucun cas les lampes « S O X » ne peuvent fonctionner en position verticale (culot en haut ou en bas). Etant donné la présence de la self dans le circuit de la lampe. Du sodium en dépôt qui se vaporise lorsque la lampe fonctionne. locaux poussiéreux. Les lampes à vapeur de sodium sont constituées de deux parties distinctes : . parcs à charbon. forges. SOX Type Culot 35 W 55 W 90 W 135 W 180 W B 22 B 22 B 22 B 22 B 22 E d’amorçag e V 390 410 420 575 590 E lampe V I lampe A Flux lumineux Lumens Temps d’amorçag min Longueur hors tout mm 70 105 115 160 245 0. fixé sans rigidité afin de permettre les dilatations.60 0. Un système constitué de plusieurs supports métalliques à ressort. Code module ELBE 1.Montages de base éclairage Lampe à vapeur de sodium à basse pression . recourbé en forme de « U » et contenant un gaz rare (néon). Leur position idéale de fonctionnement est à l’horizontale. permet de fixer et de centrer le tube à décharge dans la cloche à vide. Les lampes à vapeur de sodium « S O X » s’emploient uniquement sur des réseaux à courant alternatif et spécialement en éclairage public et en éclairage industriel. Deux électrodes. En éclairage public : routes de campagne. carrefours dangereux. Le branchement d’un condensateur pour haut facteur de puissance est nécessaire. la lampe « S O X » nécessite l’emploi d’un stabilisateur dont le rôle est de limiter le courant traversant la lampe. Cette décharge s’établit progressivement pour atteindre son maximum après quelques minutes. A cette fin on utilise un autotransformateur à dispersion. la valeur de la capacité doit être élevée.S O X. Dès la mise sous tension. entre les deux électrodes. etc. Le sodium se vaporise progressivement. écluses. ou le rendu des couleurs est peu important.La cloche à vide. etc. Durant l’amorçage.Electrotechnique. avec un angle de maximum 20° au-dessus ou en dessous de la ligne horizontale. FOREM Formation Domaine Industriel. la décharge s’amorce dans le néon. balisage. le cos ϕ des lampes « S O X » est très mauvais (environ 0.96 1 4650 7700 12500 21500 33000 6 7 9 10 12 310 430 530 780 1120 Les lampes « S O X » ont une longue durée de vie jusque 6000 à 8000 heures. Elles sont particulièrement indiquées pour les endroits dangereux. Pour obtenir un cos ϕ voisin de 0. toutefois. de respecter le schéma de câblage entre les auxiliaires et la douille de la lampe. etc.5 3 4. dans chaque cas. Les lampes « S O N » « S O N / T » fonctionnent en association avec un stabilisateur approprié. places publiques. En outre un démarreur électronique spécial est nécessaire pour assurer leur amorçage. On doit souvent avoir recourt au montage parallèle des condensateurs pour obtenir la valeur nécessaire. illuminations. la valeur de la capacité doit être élevée.01 . Les lampes « S O N » « S O N / T » sont fournies avec socket à visser. On conseille dans le cas du culot dirigé vers le bas de les faire fonctionner avec un angle de 20° par rapport à la verticale.9.5 10.Page 12 / 111 pages Volume I . Les lampes « S O N » « S O N / T » peuvent fonctionner dans toutes les positions. type « Edison » « E 40 ». il est conseillé d’utiliser un câble prévu à cet effet pour effectuer les raccordements entre les auxiliaires et la lampe. il est déconseillé de les faire fonctionner à la verticale avec le culot vers le bas. Il est indispensable de ne pas inverser les polarités à la douille de la lampe. Pour obtenir un cos ϕ voisin de 0.Electrotechnique. SON SON/T Type Culot E lampe V I lampe A Flux lumineux Lumens SON 250 W SON 400 W SON 1000 W SON/T 250 W SON/T 400 W SON/T 1000 W E 40 E 40 E 40 E 40 E 40 E 40 100 105 110 100 105 110 3 4.S O N / T. Eclairage intérieur industriel : grands halls. Dernière née des lampes à vapeur de sodium. Etant donné la présence de la self dans le circuit de la lampe.5). les lampes « S O N » « S O N / T » sont des lampes à décharge à vapeur sodium à haute pression dont le tube à décharge en quartz est contenu dans un ballon de forme ellipsoïdale tapissé de poudre fluorescente pour la lampe « S O N » ou dans un ballon de forme tubulaire en verre clair pour la lampe « S O N / T ». Code module ELBE 1. Il est essentiel (sous peine de destruction). La très courte pointe de tension d’amorçage est très élevée au niveau de la lampe (environ 3000 volts). Ce schéma est. Le branchement d’un condensateur pour haut facteur de puissance est nécessaire.5 25000 47000 120000 25000 48000 130000 Temps d’amorçag e min 4 4 6 4 4 6 Longueur hors tout mm 230 300 400 260 290 400 Les lampes « S O N » « S O N / T ont une longue durée de vie jusque 6000 à 8000 heures. etc.Montages de base éclairage Lampe à vapeur de sodium à haute pression . FOREM Formation Domaine Industriel. Ces lampes émettent une lumière blanc doré avec un rendu des couleurs très nettement amélioré par rapport aux lampes « S O X ».Electricité générale . Utilisations : Eclairage extérieur de grands espaces : gares de triage. terrains de sport. grands chantiers.S O N .5 10. parkings. repris sur le stabilisateur et le démarreur électronique. cours d’usines. le cos ϕ des lampes « S O N » « S O N / T » est très mauvais (environ 0. à volonté. Référence SCH5. Référence SCH2. Il est utilisé pour commander une lampe à partir de deux endroits différents par exemple dans des locaux à deux portes d’accès ou des chambres.Electrotechnique. Les interrupteurs pour éclairage. Le deux directions.Volume I . Inverseur. Référence SCH 6. il permet l’ouverture ou la fermeture des deux conducteurs du circuit. il permet l’ouverture ou la fermeture d’un conducteur du circuit. Référence SCH7. Exemple : allumage d’un lustre en deux opérations. dans des conditions telles que la rupture du circuit sous tension de service soit obtenue sans produire un arc permanent et une détérioration de l’appareillage. 1. Référence SCH1. il permet de croiser deux conducteurs d’un circuit électrique. A l’aide de deux SCH6 et d’un nombre défini de SCH7 on peut commander un point lumineux d’un nombre d’endroits important.01 Interrupteur inverseur 7 . Le simple allumage bipolaire. il permet l’ouverture ou la fermeture unipolaire simultanée ou séparée de deux branches d’un circuit électrique. Le simple allumage unipolaire. Ce sont des appareils destinés à interrompre ou à établir un circuit électrique.Electricité générale – Montages de base éclairage Page 13 / 111 pages THEORIE –TECHNOLOGIE. Le deux allumages.01. Il est utilisé dans les locaux demandant des éclairages de puissances différentes . Classification. code module ELBE 1. il permet la fermeture de l’une ou de l’autre branche d’un circuit électrique. Dénomination Interrupteur unipolaire Interrupteur bipolaire Schéma de référence 1 2 Interrupteur Interrupteur double allumage deux directions 5 6 Symbole unifilaire Symbole multifilaire Fonctionnement FOREM Formation Domaine Industriel. Il est utilisé avec deux SCH6 pour commander une lampe de trois endroits différents par exemple dans des locaux à trois portes d’accès. 01-0. (Facultative) IK = Résistance mécanique (résistance aux chocs).Electrotechnique Code module ELAP 0. 1. 1. le rotor d'une machine tournante) en mouvement. X1= Protection contre les contacts directs avec les parties sous tension et la pénétration des corps solides.. M. deux ou trois chiffres. effectué sur le matériel avec ses parties mobiles (p. S ou W) D Lettre Pour emploi additionnelle avec X1 A B C D 0 Protection contre l'acces aux parties sous tension Protection contre l'accès avec le dos de la main.2 Protection contre l'accès avec un outil. S Essai de vérification de la protection contre les effets nuisibles dus à la pénétration d'eau. X2 et IK. effectué sur le matériel avec ses parties mobiles (p. Signification des lettres supplémentaires. Parfois un chiffre est sans importance (peut avoir n'importe quelle valeur) et est indiquée par un "X". 2.2. Le degré de protection des appareils. ex. X2 bis = Protection contre les contacts avec les parties sous tension. 1. B. w Matériel conçu de manière à pouvoir être utilisé dans des conditions atmosphériques spécifiées et où des mesures ou procédés complémentaires de protection ont été prévus. C ou D) Lettre supplémentaire (en option) (H. Ces trois chiffres déterminent la valeur X1.Disposition du code IP. ex. X2 = Protection contre la pénétration de liquides.1 Protection contre l'accès avec un doigt. IP 3 4 Lettres du code 1° chiffre (de 0 à 6 ou X) 2° chiffre (de 0 à 8 ou X) Lettre additionnelle (en option) (A.Electricité générale – Montages de base éclairage Page 14 / 111 pages THEORIE-TECHNOLOGIE.Généralités. 0.1 .Volume I . (Par exemple IPX22). le rotor d'une machine tournante) stationnaires. Les appareils de même nature peuvent différer sur le plan de la : -pénétration de poussière -pénétration d'humidité -robustesse mécanique Les valeurs attribuées à un appareil pour sa résistance à la pénétration de poussière/d'humidité et sa résistance mécanique sont exprimées en degré (valeur) de protection ou "valeur IP". H M H Appareil à haute tension. FOREM Formation Domaine Industriel. Cette valeur est indiquée sur les appareils par les lettres "IP" suivies d'un.3 Protection contre l'accès avec un fil. Essai de vérification de la protection contre les effets nuisibles dus à la pénétration d'eau. 1 . Essai Pas de protection 00 Chutes verticales de gouttes d'eau 01 Chutes verticales de gouttes d'eau (jusqu'à 15° de la verticale) 02 M=0. THEORIE – TECHNOLOGIE .Electricité générale – Montages de base éclairage Page 15 / 111 pages THEORIE-TECHNOLOGIE. 2.2 09 M=5kg h=0.5m 50 M=0.1m 0. IPX2. X2 CEE Essai 0 1 2 3 4 5 6 Protection contre la pénétration liquide. IK.4m 2 0. Le degré de protection des appareils.15 08 M=1.4m 20 M=10kg h=0. l'enveloppe doit encore assurer les degrés de protection spécifiés par IPX1X2.5mm protection contre les contacts d'outils fins et contre la pénétration de corps solides à diamètre supérieur à 1mm Protection totale contre les contacts et contre les dépôts nuisibles de poussière Protection totale contre les contacts et contre la pénétration de poussière 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Protection contre les dommages mécaniques: résistance aux chocs.2kg h=75mm 03 M=0.2kg h=0.7 06 M=0.295m 5 M=0.Electrotechnique Code module ELAP 0.2kg h=0. Valeurs IPX1.35 10 M=5kg h=0. FOREM Formation Domaine Industriel. IK CEE Essai Pas de protection Protection contre la pénétration de corps solides à diamètre supérieur à 50mm Protection contre les contacts des doigts et contre la pénétration de corps solides à diamètre supérieur à 12mm Protection contre les contacts d'outils et contre la pénétration de corps solides à diamètre supérieur à 2. Protection contre les contacts de corps solides.35m 0.5 Jets d'eau dans n'importe quelle direction (360°) 05 M=0.5kg h=0.Volume I .01-0.25m 0.2kg h=0.5kg h=0. X1 Protection contre les contacts avec les pièces sous tension.2kg h=0.2m 1 Immersion M h Immersion prolongée Energie de choc (j) 07 Chute d'eau en pluie (jusqu'à 60° de la verticale) Conditions similaires à celles existant sur le pont d'un navire Essai Energie de choc (j) Après 10 coups.15m Projections d'eau dans n'importe quelle direction (360°) 04 M=0.7kg h=0.2m 10 0. double horizontal . vous utiliserez essentiellement les entrées pour tube Code module ELAP 0.1 . permet d’entrer 1 . Page 16 / 111 pages 3 –Exemples de différents boîtiers.Electrotechnique Grâce aux tubulures filetées réalisées aux entrées des boîtiers . Ce type de matériel peut être installé à l’extérieur.simple . Un ensemble semi-étanche se compose toujours de deux parties qui se commandent séparément. plans d’eau . SIMPLES Ce type de matériel est destiné aux installations dans les locaux humides ( salles d’eau . voyant . jardins . DOUBLES VERTICAUX 2 -Description. L’appareil : .. etc ) . permet de superposer deux appareils .01-0.le joint entre boîtier et couvercle pour assurer l’étanchéité DOUBLES HORIZONTAUX 4 -Les entrées dans les boîtiers. Le boîtier : . Pour des installations d’éclairage de parcs . on peut utiliser des presse-étoupes simplifiés. 1 -Généralités. Un appareil semi-étanche doit avoir un indice de protection au minimum de IP54. permet de poser un appareil . bouton poussoir .le nombre d’entrées . prise . Pour la première R. Un appareil étanche doit avoir un indice de protection au minimum de IP55.interrupteur .double vertical .Electricité générale – Montages de base éclairage Les appareils semi-étanches et étanches. écrou de pression rondelle antifriction rondelle caoutchouc FOREM Formation Domaine Industriel. etc .Volume I .2 ou 3 câbles.P. etc on recommande l’utilisation d’appareils dont l’indice de protection est de IP66. permet de juxtaposer deux appareils . . mais ne peut pas être installé à l’extérieur. lavoirs .le couvercle avec la manette ou le capot de prise permet de refermer le boîtier . En fait la tubulure filetée remplace le corps du presse-étoupe. piscines . vous pouvez y placer les accessoires des entrées de boîte tels que : passe-câble entrée pour tube Presse-étoupe ∅ 4 à 16 mm ∅ 16 et 19 mm PG 16 Ces boîtes sont le plus souvent utilisées pour la pose du câble VGVB ( méplat ).1 . La découpe des opercules s’effectue très facilement.5 mm² Diamètre maximum des câbles 12 mm .5 mm² A cause de ses petites dimensions . Boîte de dérivation 6 à 10 mm² à 7 entrées défonçables.Volume I . elles permettent de réaliser des connexions entre plusieurs canalisations électriques.5 mm² ou 3 x 2. Capacité maximale des bornes : 4 x 1.Electrotechnique Code module ELAP 0. Les boîtes de dérivation 1-Généralités. THEORIE – TECHNOLOGIE . Equipée d’une rosace à quatre bornes de raccordement .Electricité générale – Montages de base éclairage Page 17 / 111 pages B. Idéalement . ce type de boîte de dérivation est très peu utilisée pour la pose du câble XVB. FOREM Formation Domaine Industriel. 2-Types de boîtes de dérivation A. à l’aide d’une pince universelle .01-0. déchirer progressivement l’empreinte tracée dans la boîte. En installations apparentes . les boîtes de dérivation sont très utilisées . Boîte de dérivation 2. Lorsque la découpe est soigneusement découpée . vous pouvez alors y placer les accessoires tels que : bouchon presse-étoupe entrée lisse pour PG16 PG16 tube ∅ 16 ou 19 mm Les connexions sont réalisées à l’aide de raccords Conex . C.1 . Fixation dans les boîtes à l’aide de deux vis. Connecteur Conex à visser : .dénuder 12 mm de fil .Electricité générale – Montages de base éclairage Page 18 / 111 pages D. Plusieurs modèles sont disponibles suivant la section et le nombre de trous.enfoncer les conducteurs dans les trous.Electrotechnique Code module ELAP 0. Le degré de protection est de IP54 FOREM Formation Domaine Industriel. Boîte de dérivation 6 à 10 mm² à 7 entrées filetées Réglette à bornes de max 6 mm². Les boîtes de dérivation. ou de borniers pouvant Connecteur Conex automatique : .01-0. Les borniers de raccordement THEORIE. Rosace à bornes de max 6 mm².la connexion est automatique.TECHNOLOGIE.dénuder 12 mm de fil . Cinq bornes à trou.Volume I .les présenter bien parallèles à l’entrée du capuchon .visser à fond Plusieurs modèles sont disponibles suivant la section et le nombre de conducteurs Les entrées filetées sont facilement défonçables . être facilement fixés dans la boîte. Cinq bornes à capuchon. Fixation dans les boîtes à l’aide de deux vis. . L’isolation du conducteur arrive jusqu’à la borne. Le conducteur de protection ne doit pas être raccordé si l’appareil est à isolation renforcée ou à double isolation.01-0. On utilisera le type ordinaire avec des canalisations de type VGVB et des appareils semi-étanches ou étanches avec des câbles de type XVB. Ces modèles sont étanches aux projections d’eau (IPX4 ) et sont utilisés principalement dans les locaux humides ou à l’extérieur. XFVB. Globes On trouve également des douilles de lampes pouvant accepter un globe de protection. sous tube ou non.1 . Il est conçu sans entrées préfabriquées et est utilisé dans les locaux secs. Les extrémités des conducteurs prévus pour le socket de lampe sont raccordées aux bornes d’une barrette de connexion (raccord lustre).Electricité générale – Montages de base éclairage Page 19 / 111 pages Hublots étanches. Attente. Il faut laisser un réserve suffisante de câble pour le raccordement futur . (document source VYNCKIER) Le type de socket dépend de la nature des canalisations électriques.Volume I . Raccordement des points d’éclairage.Electrotechnique Code module ELAP 0. Les sockets de lampes. Type ordinaire. Raccordement. THEORIE – TECHNOLOGIE. Lors de l’installation d’un socket de lampe. car le luminaire est souvent placé plus tard. le conducteur du neutre est raccordé au contact périphérique (voir schéma). FOREM Formation Domaine Industriel. - Utiliser toujours un ressort de cintrage afin d’éviter de croquer le tube. (document source VYNCKIER) Méthode de travail.Electrotechnique Code module ELAP 0.). Servez-vous des index comme appuis. le tube se décintrera un peu). on peut fixer à son extrémité un bout de fil ou de corde pour pouvoir retirer le ressort après le cintrage. Pour les tubes thermoplastiques rigides (T.tube 5/8″ : diamètre de 16 mm FOREM Formation Domaine Industriel.Th. L’opération devient plus facile si on utilise la bonne technique.01-0. Serrez fermement le tube à deux mains avec le pouce étendu sur le tube. Le cintrage des tubes T. Le cintrage d’un tube demande une certaine habileté et de l’expérience. Documents VYNCKIER Diamètres des tubes : . Forcez sur le tube avec la paume de la main et aidez vous des coudes comme sur le schéma ci-contre.1 . Amenez la partie à cintrer à hauteur de la poitrine. car le tube fait ressort (en enlevant le ressort.Electricité générale – Montages de base éclairage - Page 20 / 111 pages tube 3/4″ : diamètre de 19 mm THEORIE – TECHNOLOGIE. S’il faut enfoncer complètement le ressort dans le tube.Volume I .Th. le rayon de courbure doit être d’au moins 5× le diamètre extérieur du tube. Cintrez le tube un peu plus que nécessaire. Un rayon de courbure trop petit risque d’endommager le ressort à cintrer et rendra difficile le tirage des conducteurs. 5/8″ : R = 5 × 16 = 80 mm.6 mm = x . Avec un tube de 5/8″ : . 5/8″ : L = 1. 1.1 .repère 3 à 40 mm à droite 2.Volume I .28 × 95 / 4 = 149.28 × 80 / 4 = 125.repère 3 à 47. X La longueur d’un tube droit se détermine en fonction de la distance entre les deux points à relier. 3/4″ : L = 1.5. L = 2π × R / 4 = 6. L = 2π × R / 4 = 6.Th. Si le chemin à suivre se présente comme sur la figure ci-contre. Le tube est toujours mis à bonne longueur sur le site. la longueur nécessaire est : Distance a + distance b + quelques cm.5 × 95 = 142.5 mm = x FOREM Formation Domaine Industriel.5 mm à droite b Calcul de la longueur de tube cintrée.repère 2 à 95 mm à gauche .Electrotechnique Code module ELAP 0.Th. a Il faut placer les repères comme sur le dessin ci-contre. on multiplie le rayon de courbure par 1.pour un tube T.01-0.T. Avec un tube de 3/4″ : .repère 1 égal au coin . 3/4″ : R = 5 × 19 = 95 mm.repère 1 égal au coin . En cas de tubes non rectilignes.5 × 80 = 120 mm = x .15 mm = x Dans la pratique.repère 2 à 80 mm à gauche .Electricité générale – Montages de base éclairage Page 21 / 111 pages Détermination de la longueur de tube nécessaire. .pour un tube T. La longueur de tube qu’il faudra cintrer pour obtenir un angle droit correspondra au quart de la circonférence du cercle ayant le rayon de courbure défini par la réglementation. il faut ajouter quelques centimètres.T. R Indication de la section à cintrer.Th. .Th. Pour la réalisation des coudes. Dans la pratique.Volume I . La liaison se fait à l’aide d’un manchon en introduisant les tubes de chaque côté du manchon jusqu’à la butée. Liaison entre les tubes.E. il est fait usage des procédés conformes aux règles de l’art. -5fois le diamètre extérieur des conduits thermoplastiques rigides. Les tubes doivent être fixés de part et d’autre du manchon afin d’éviter leur éventuel déplacement. R.1 . 207.G. FOREM Formation Domaine Industriel. après l’avoir scié.Electricité générale – Montages de base éclairage Page 22 / 111 pages Mise à longueur du tube.01-0.I. Les diamètres extérieurs des tubes.Electrotechnique Code module ELAP 0. on ne peut pas toujours déterminer la longueur du tube. on le scie à longueur avec une petite scie.04 – Pose des conduits. Art. Type de tube Diamètre extérieur Tube de 5/8″ ∅16 mm Tube de 3/4″ ∅ 19 mm Tube de 1″ ∅ 26 mm Tube de 1″1/4 ∅ 32 mm Tube de 1″1/2 ∅ 38 mm Tube de 2″ ∅ 51 mm Les rayons de courbure. Alors : - après avoir cintré le tube. on élimine les ébarbures en passant une lime douce dans l’orifice du tube. Les rayons de courbure des coudes faits sur place ne sont pas inférieurs à : -10 fois le diamètre extérieur des conduits en métal -8 fois le diamètre extérieur des conduits thermoplastiques souples. 1 . Le classement d’une installation électrique dans l’un des domaines de tension se fait en fonction de la tension nominale ( valeur efficace ) .01-0.Volume I . La pose des conduits se fait de la manière suivante : 1.n°4).31) ≤ 12 Volts peau mouillée ou peau immergée dans l’eau . Le tableau ci-dessous reprend cette classification C D Dénomination A B C D = = = = TRES BASSE TENSION DE SECURITE 100 mm 400 mm 1.5 Χ le rayon 500 mm Code Catégorie ≤25 Volts peau sèche . Condition BB2 ou BB3 (RGIE art.000V 2° U > 50. Il est en tout temps possible d’y introduire ou d’en retirer des conducteurs .Electricité générale – Montages de base éclairage Page 23 / 111 pages THEORIE – TECHNOLOGIE . 2. 31) TBTS La pose des conduits. Les conduits et notamment leurs extrémités ne peuvent pas blesser l’isolant des conducteurs .000 Volts BT TENSION HAUTE HT TENSION FOREM Formation Domaine Industriel. 4. Exploitation du RGIE . Les mesures appropriées sont prises pour éviter tout séjour d’eau dans les conduits et les appareils auxquels ils aboutissent. C B A Le classement des domaines de tension (RGIE art. 3.Electrotechnique Code module ELAP 0. TRES BASSE TENSION U ≤50 Volts TBT BASSE TENSION AC 1° 50 <U≤ 500 Volts 2° 1° 500 < U ≤ 1000 V 1000<U≤50. Condition BB1 (RGIE art. Distances entre attaches. leur immobilisation est assurée d’une façon convenable et leurs éventuels manchons d’accouplement sont fixés de manière à éviter tout glissement . appareils et canalisations sûrs. La pose dans des plinthes creuses ou chambranles La pose dans les alvéoles. Conditions générales. XFVB). dans une installation électrique. Le matériel électrique ainsi que ses parties constitutives est construit de manière telle qu’il puisse être raccordé de manière sûre et adéquate. Dans les locaux intérieurs des unités d’habitation. Pour les canalisations électriques VOB.Electricité générale – Montages de base éclairage Le matériel électrique (RGIE art. Le sol. Pour les canalisations électriques VVB. c'est à dire qui sont construits conformément aux règles de l’art et ne compromettent pas. Pour les canalisations électriques VGVB : La pose apparente avec fixation aux parois La pose sous conduit en matière plastique ou sous conduit métallique fixé aux parois ou noyé dans celles-ci. La pose dans des plinthes creuses ou chambranles 3. des unités de travail domestique ainsi que dans ceux des parties communes des ensembles résidentiels. et de locaux communs appartenant en copropriété aux propriétaires des unités d’habitation ou de travail domestique Page 24 / 111 pages 3. incommodes ou insalubres. Définitions. 198 : extraits). 1. que des machines..appartenant à une ou plusieurs personnes physiques ou morales. éventuellement en copropriété. en cas d’installation et d’entretien non défectueux et d’utilisation conforme à leur destination. La pose en encastrement dans des parois sans conduit 4. vides de construction et blocs manufacturés. sont seuls autorisés les modes de pose suivants pour autant que la section des conducteurs des canalisations électriques ne soit pas supérieure à 35 mm² : 1. VFVB (XVB. Modes de pose autorisés.Electrotechnique Code module ELAP 0. Le matériel électrique est sûr.1 . Il est interdit d’utiliser comme conducteur transportant normalement l’énergie électrique : Des conduites d’eau et de gaz. Ensemble résidentiel : on entend par ensemble résidentiel un ensemble d’unités d’habitation. Nombre et section maximale des conducteurs Le nombre et les sections maximales des canalisations électriques VOB. Unité d’habitation : on entend par unité d’habitation une maison. éventuellement d’unités de travail domestiques . qui sont réservés à l’exécution de travaux ne tombant pas sous l’application de l’article 28 du RGPT et qui ne sont pas classés parmi les établissements dangereux. 2. FOREM Formation Domaine Industriel. Le circuit de chauffage. corbeau ou chemin de câble. 5 : extraits). On ne peut mettre en œuvre. Des parties métalliques de la construction. la sécurité des personnes ainsi que la conservation des biens. b) La pose dans les plinthes creuses ou chambranles non métalliques 2. VOBs et VOBst qui peuvent être introduites dans les conduits en matière plastique sont mentionnés au tableau qui suit. La pose sous conduit en matière plastique ou sous conduit métallique fixé aux parois ou noyé dans celles-ci. Unité de travail domestique : on entend par unité de travail domestique le ou les locaux qui ne sont pas compris dans une unité d’habitation. VOBs et VOBst : a) La pose sous conduit fixé aux parois ou noyé dans celles-ci. Utilisation. Les enveloppes métalliques des conducteurs électriques isolés.01-0. un appartement ou un ensemble de locaux servant d’habitation à une ou plusieurs personnes vivant en famille ou en communauté.Volume I . Choix des canalisations électriques (RGIE art. La pose apparente avec fixation aux parois La pose apparente sur tablette. • Les conduits en matière plastique peuvent être de type lisse ou annelé .200 : extraits) • Les conduits peuvent être en matière thermoplastique et en acier. • Les tubes en PVC renforcés sont de teinte grise et les calibres les plus utilisés sont 3/4 ″ et 1″.5 2.5 mm².Electrotechnique Code module ELAP 0. avec ou sans gaine isolante externe ou interne.5 mm² est tolérée pour les circuits ne comportant pas de socles de prises de courant Code de couleur des conducteurs de câbles et des conducteurs isolés. soit à raccords filetés extérieurement aux deux extrémités (TAF). • Les conduits en acier sont constitués d’un feuillard d’acier à bords soudés.Th. ¾ FOREM Formation Domaine Industriel. Les conduits.comme conducteur de protection .5 4 Dimensions des conduits en mm ou en pouces (″) En matière plastique Rigide souple 16 ou 5/8 ″ 16 ou 5/8 ″ 16 ou 5/8 ″ 20 ou 3/4 ″ 25 ou 1 ″ 25 ou 1 ″ 25 ou 1 ″ 32 ou 1 ¼ ″ 1¼″ 32 ou 1 ¼ ″ 16 ou 5/8 ″ 16 ou 5/8 ″ 16 ou 5/8 ″ 25 ou 1 ″ 16 ou 5/8 ″ 25 ou 1 ″ 25 ou 1 ″ 25 ou 1 ″ 25 ou 1 ″ 32 ou 1 ¼ ″ ---1¼″ 16 ou 5/8 ″ 5/8 ″ 20 ou 3/4 ″ 16 ou 5/8 ″ 20 ou 3/4 ″ 16 ou 5/8 ″ 25 25 ou 1 ″ 1¼″ 32 ou 1 ¼ ″ ---16 ou 5/8 ″ 16 ou 5/8 ″ 20 ou 3/4 ″ 20 ou 3/4 ″ 32 ou 1 ¼ ″ 25 ou 1 ″ 32 ou 1 ¼ ″ ---32 ou 1 ¼ ″ 1¼″ ---16 ou 5/8 ″ 20 ou 3/4 ″ 20 ou 3/4 ″ 20 ou 3/4 ″ 25 ou 1 ″ 25 ou 1 ″ Page 25 / 111 pages 5.01-0.1 . (RGIE art. ainsi que déterminé par la norme est utilisé : . • Les conduits souples existent avec enveloppe extérieure métallique.5 4 6 10 16 1. le conducteur isolé au caoutchouc ou en polychlorure de vinyle et repéré par la combinaison des couleurs vert et jaune. • On utilise principalement les conduits T. spiralée. soit à raccords lisses (TAL). Les conduits en acier sont de moins en moins utilisés.Volume I . (RGIE art. VOBs. Sections Il ne peut pas être fait usage de conducteurs isolés de section inférieure à 2. les conduits propagateurs de la flamme sont obligatoirement de couleur jaune orange et teintés dans la masse. tubes de teinte blanche en chlorure de polyvinyle (les calibres standards sont 5/8″.5 4 6 10 16 1.5 4 6 10 16 25 2. 1 1⁄4 ″.199 : extraits). Dans les conduits et les canalisations électriques. VOBst Conducteurs par conduit Nombre 2 3 4 5 6 Section (mm²) 4 6 10 16 25 2.Electricité générale – Montages de base éclairage Conducteurs VOB.. Toutefois. 1″. 1 1⁄2″ et 2″). .comme neutre quand celui-ci sert également de conducteur de protection. une section de 1. 3/4″.5 2. • Les courbes ou coudes des conduits sont effectués : ¾ Soit en plein tube à l’aide de pinces ou d’appareils appropriés. de vapeur. ¾ Soit en pièces préparées à l’avance. • Lorsque les canalisations sont spécialement exposées aux dégradations mécaniques. elles sont d’un type armé ou munies d’une protection spéciale les mettant à l’abri de celles-ci.Volume I . telles que des courbes. de ventilation ou de désenfumage. Cette règle s’applique également au conducteur de protection correspondant. FOREM Formation Domaine Industriel. appartenant à un même circuit. • Les mêmes précautions sont prises pour les traversées aboutissant à l’extérieur. de Page 26 / 111 pages ce fait. des plafonds et jusqu’à une hauteur minimale au-dessus des planchers de 0. dans les lieux d’habitation et d’un mètre dans les autres lieux. les canalisations sont disposées de manière à ménager entre leurs surfaces extérieures une distance telle que toute intervention sur une canalisation ne risque pas d’endommager les autres. toutes dispositions étant alors prises pour assurer l’évacuation des liquides. ils sont inclinés vers le local le plus humide et disposés de manière que les conducteurs soient librement ventilés. ou de gaz. sont posés à proximité immédiate les uns des autres. Cette règle ne s’applique pas aux canalisations encastrées. • Dans ce cas. des cloisons. être tenues à une distance suffisante ou être séparées de ces canalisations par un écran calorifugé. • Les dangers pouvant résulter de la présence d’autres canalisations à proximité sont : • Une élévation de température au voisinage de canalisations de vapeur. ou des tés Résistance mécanique – traversées (RGIE art. • Par dérogation à la règle ci-dessus. • Si la traversée est réalisée à l’aide de conduits non obturés. • Le danger de condensation. d’être portées à une température nuisible et. en cas d’avarie à une conduite de liquides. • Le danger d’inondation. des équerres. • En principe.Electrotechnique Code module ELAP 0. • La pose des canalisations est faite de manière à leur maintenir une résistance mécanique suffisante.Electricité générale – Montages de base éclairage ¾ Soit par des procédés appropriés aux conduits tels que l’échauffement pour les conduits thermoplastiques. les canalisations électriques doivent ne pas risquer. • Un câble multipolaire ou un conduit ne contiennent en principe que les conducteurs d’un seul et même circuit. • Il en est ainsi à la traversée des murs. • Au voisinage des canalisation de chauffage ou d’air chaud et des conduits de fumée. • Les câbles unipolaires et les conducteurs isolés. les canalisations électriques n’empruntent pas les mêmes fourreaux que les canalisations non électriques.10 mètres. eu égard aux conditions de sollicitation auxquelles elles sont soumises. Voisinage avec des canalisations non électriques (RGIE art. les conducteurs électriques n’empruntent pas des gaines de fumée. dès lors. ) à moins que des dispositions ne soient prises pour protéger les canalisations électriques contre les effets de ces condensations. Pose des conducteurs (RGIE art. etc. • Pour les traversées entre locaux pouvant présenter des différences importantes d’état hygrométrique (humidité). 201 : extraits).01-0. • Les canalisations électriques ne sont pas placées parallèlement audessous des canalisations pouvant donner lieu à des condensations ( telles que canalisations d’eau. • En pratique une distance de 3 cm est considérée comme suffisante. des précautions spéciales sont prises pour éviter l’introduction et la condensation d’eau dans la traversée. de chauffage ou plus généralement d’un fluide chaud. des dispositions conformes aux règles de l’art sont prises pour éviter qu’un éventuel contact galvanique entre des conducteurs appartenant à des circuits différents ne compromette pas la sécurité des personnes ainsi que la conservation des biens. • Dans le cas de voisinage de canalisations électriques et de canalisations non électriques. 203 :extraits). • De même.1 . 202 : extraits). des conducteurs appartenant à des circuits différents peuvent emprunter une même canalisation à condition que ces conducteurs soient isolés pour la tension la plus élevée présente dans la canalisation. Volume I . Isolation des conducteurs (RGIE art. 204 : extraits) • Les boîtes de jonction. Dimensions des conduits et des accessoires de raccordement. c) Les conduits et notamment leurs extrémités ne peuvent pas blesser l’isolant des conducteurs. il est fait usage des procédés conformes aux règles de l’art. • Peuvent être posés dans des conduits. • Lorsque la gaine isolante se trouve sous une armure métallique. Boîtes de jonction. 1. d’encastrement (RGIE art.Electricité générale – Montages de base éclairage Page 27 / 111 pages Pose des conduits (RGIE art.Electrotechnique Code module ELAP 0. FOREM Formation Domaine Industriel. 8× le diamètre extérieur des conduits thermoplastiques souples. soit en matière isolante non propagatrice de la flamme. 206 : extraits). 3. soit en bois ignifugé. l’armure est soigneusement coupée avant l’entrée dans le presse-étoupe et arrêtée par un dispositif approprié résistant aux contraintes internes et externes. Les presse-étoupe des enveloppes à double isolation sont en matériau isolant ( il est interdit d’utiliser des presse-étoupe métalliques pour le matériel marqué ). • A l’intérieur des lieux ordinaires. • Si cela s’avère nécessaire. Choix des matériels. Extrémités – presse-étoupe (RGIE art. Elles sont conformes aux normes y relatives homologuées par le Roi et enregistrées par l’IBN. d) Les rayons de courbure des coudes faits sur place ne sont pas inférieurs à : 10× le diamètre extérieur des conduits en métal. 2. de dérivation et les boîtes encastrées pour montages en conduits sont soit en métal. le presse-étoupe est serré sur cette gaine et non sur les isolants des conducteurs. 207 : extraits). …. Pose des conduits –règles générales.1 . e) Pour la réalisation des coudes. le raccordement assure l’étanchéité à l’aide de presse-étoupe. tous les conducteurs actifs des canalisations électriques sont en principe constitués de conducteurs isolés d’une manière sûre et durable par un revêtement continu. • Les dimensions intérieures des conduits et accessoires de raccordement sont telles qu’il soit possible de tirer et de retirer facilement les conducteurs ou câbles après la pose des conduits et de leurs accessoires. • Lorsque les canalisations électriques comportent une gaine ou une enveloppe conférant un degré déterminé de protection. b) Il est en tout temps possible d’y introduire ou d’en retirer des conducteurs. • Aux extrémités des canalisations électriques et notamment aux endroits de pénétration dans les machines et appareils. de dérivation. 205 : extraits). f) Les mesures appropriées sont prises pour éviter tout séjour d’eau dans les conduits et les appareils auxquels ils aboutissent. des conducteurs isolés ou des câbles.01-0. • La pose des conduits se fait de manière telle que : a) Leur immobilisation est assurée d’une façon convenable et leurs éventuels manchons d’accouplement sont fixés de manière à éviter tout glissement. obturateurs. la protection continue est assurée. 5× le diamètre extérieur des conduits thermoplastiques rigides. la distance entre les attaches fixant les tubes en matière thermoplastique aux parois est de 50 cm au maximum. Il y aura au moins une attache par mètre courant .E. aux bornes des interrupteurs. d) De placer dans des conduits. b Montage interdit. Connexions.01-0. des fils de type rosette ou des cordons souples CsuB ou similaires. raccordements ou dérivations sont exécutées conformément aux règles de l’art dans des coffrets. 1.1 .B. Le VOB est autorisé sous TAL 5. sauf s’ils sont revêtus de métal ou noyés dans des éléments en béton fabriqués en usine. 4. La protection mécanique des conduits est adaptée aux influences externes auxquels ils sont soumis. Toutefois.) : La fixation des tubes se fait à l’aide d’attaches fixées de part et d’autre du ou des tubes. soit par l’introduction dans la tubulure de l’appareil. tableaux. un tube placé dans un dièdre peut être maintenu à l’aide d’attaches fixées d’un seul côté du tube.Electrotechnique Code module ELAP 0. Les appareils d’éclairage (RGIE art. les tubes en matière thermoplastique peuvent être fixés par un collage continu tenant lieu d’attaches. boîtes de jonction ou de dérivation. soit par une attache disposée à 0. 6. e) Les raccords éventuels dans les coffrets de tirage et de passage ne peuvent être réalisés que sur un bornier adéquat. 242 : extraits). Sur une surface unie. a Protection mécanique.E.Electricité générale – Montages de base éclairage Page 28 / 111 pages Attaches des conduits. b) D’introduire des connexions. La fixation des conduits est effectuée conformément aux règles de l’art en la matière (règles de l’art reprises au règlement technique de l’U. • Il est interdit : a) D’utiliser des conduits en matières combustibles. Toute extrémité de tube doit être fixée. des prises de courant ou dans les pavillons de volume suffisant des appareils d’éclairage suspendus. Les conduits qui ne possèdent pas la qualité de non propagation de la flamme et qui sont caractérisés par la couleur jaune orange sont interdits en montage apparent et dans les vides de construction. des cordelières.Volume I . Règles particulières applicables au montage sous conduit apparent.05m de l’extrémité. les appareils d’éclairage pourvus de lampes à incandescence ne sont pas alimentés à une tension supérieure à 250V. Les connexions pour jonctions. Montages interdits. jonctions ou ligatures entre les conducteurs dans les conduits. FOREM Formation Domaine Industriel. Tensions permises. La pose des attaches ne peut provoquer aucun aplatissement des tubes. c) D’utiliser des conduits en matière thermoplastique à des endroits ou la température est susceptible de dépasser normalement 60°C. Dans les installations intérieures à basse tension. Des pièces de protection spéciales en matière isolante sont disposées aux endroits où l’isolement des conducteurs pourrait être blessé. qui présentent des parties actives accessibles ou qui permettent le contact direct avec les culots de lampes lorsque celles – ci sont en place. b Canalisation. Une pièce isolante sépare les parties métalliques de l’appareil de son support si l’appareil n’est pas de la classe 1. soit d’un cordon isolant. ne peuvent être utilisées dans des appareils ouverts que si ceux – ci sont hors de portée de la main de l’utilisateur. elles sont employées dans des appareils d’éclairage ne pouvant être ouverts sans l’aide d’un outil. Les douilles dotées d’interrupteurs à tirette ne sont admises que si le fonctionnement de l'interrupteur est assuré au moyen. FOREM Formation Domaine Industriel. soit d’une chaînette métallique reliée au mécanisme par l’intermédiaire d’une partie isolante :cette chaînette ne peut pas entrer en contact avec les parties actives de la douille. Les appareils d’éclairage suspendus sont disposés de telle manière que les conducteurs ne puissent être détériorés ni par la rotation ni par aucun autre déplacement de ces appareils. Page 29 / 111 pages a Choix des douilles.01-0. Leur fixation est réalisée de telle manière que : 1.douilles. sont conditionnés de telle sorte que celui-ci puisse s’y effectuer aisément et sans que la gaine isolante des conducteurs ne soit blessée. Lanternes extérieures. Les douilles dotées d’un interrupteur ne sont admises que si elles comportent une enveloppe isolante. Appareils d’éclairage par lampes à incandescence . Dans tous les autres cas. 4.Electricité générale – Montages de base éclairage 2. Les appareils d’éclairage sont fixés de façon que des rotations renouvelées dans le même sens (par exemple au cours de nettoyage).1 . Les douilles à vis. L’utilisation d’un nœud de la canalisation électrique d’alimentation est interdite comme moyen d’arrêt de traction. Les douilles sont choisies en tenant compte du courant ainsi que de la puissance absorbée par les lampes dont l’usage est prévu. 5. ne puissent entraîner la chute des appareils ni endommager l’isolant des conducteurs.Volume I . 2. Il est interdit de fixer des canalisations aux appareils d’éclairage en utilisant des attaches métalliques susceptibles de blesser leur isolement. 3. Appareils suspendus. Les canaux pratiqués dans les appareils d’éclairage.Electrotechnique Code module ELAP 0. La suspension ne soit pas assurée par l’intermédiaire des conducteurs d’alimentation (sauf si effort de traction n’excède pas 5kg ). 3. 4. pour le tirage des canalisations. Les pièces servant à l’introduction des conducteurs dans les lanternes extérieures sont conditionnées et disposées de manière à ne pas endommager la gaine isolante des conducteurs et à empêcher l’humidité d’atteindre les douilles. Fixation des appareils. douilles. soit d’un cordon isolant.1 . Appareils d’éclairage par lampes à incandescence . incombustible et non hygroscopique. Page 30 / 111 pages 5. f Canalisation. Toutes les pièces sous tension des appareils d’éclairage sont montées sur des socles en matière isolante. Il est interdit de fixer des canalisations aux appareils d’éclairage en utilisant des attaches métalliques susceptibles de blesser leur isolement. Fixation des appareils. Les appareils d’éclairage (RGIE art. Les douilles sont choisies en tenant compte du courant ainsi que de la puissance absorbée par les lampes dont l’usage est prévu. Dans tous les autres cas.Electricité générale – Montages de base éclairage c Dérivations. les appareils d’éclairage pourvus de lampes à incandescence ne sont pas alimentés à une tension supérieure à 250V. Les pièces servant à l’introduction des conducteurs dans les lanternes extérieures sont conditionnées et disposées de manière à ne pas endommager la gaine isolante des conducteurs et à empêcher l’humidité d’atteindre les douilles. Les douilles à vis. 7. 5. Dans les installations intérieures à basse tension. ne peuvent être utilisées dans des appareils ouverts que si ceux – ci sont hors de portée de la main de l’utilisateur.Volume I . 7. Les appareils d’éclairage sont fixés de façon que des rotations renouvelées dans le même sens (par exemple au cours de nettoyage). Les appareils d’éclairage suspendus sont disposés de telle manière que les conducteurs ne puissent être détériorés ni par la rotation ni par aucun autre déplacement de ces appareils. 8. L’utilisation d’un nœud de la canalisation électrique d’alimentation est interdite comme moyen d’arrêt de traction. 8. Une pièce isolante sépare les parties métalliques de l’appareil de son support si l’appareil n’est pas de la classe 1. Les douilles dotées d’interrupteurs à tirette ne sont admises que si le fonctionnement de l'interrupteur est assuré au moyen. 6. 242 : extraits). FOREM Formation Domaine Industriel. 6. La suspension ne soit pas assurée par l’intermédiaire des conducteurs d’alimentation (sauf si effort de traction n’excède pas 5kg ). Appareils suspendus. 6.Electrotechnique Code module ELAP 0. Tensions permises. d Socles. qui présentent des parties actives accessibles ou qui permettent le contact direct avec les culots de lampes lorsque celles – ci sont en place. Des pièces de protection spéciales en matière isolante sont disposées aux endroits où l’isolement des conducteurs pourrait être blessé. soit d’une chaînette métallique reliée au mécanisme par l’intermédiaire d’une partie isolante :cette chaînette ne peut pas entrer en contact avec les parties actives de la douille. Leur fixation est réalisée de telle manière que : e Choix des douilles. ne puissent entraîner la chute des appareils ni endommager l’isolant des conducteurs. Les dérivations à l’intérieur des appareils d’éclairage sont autant que possible groupées en un même point.01-0. Lanternes extérieures. elles sont employées dans des appareils d’éclairage ne pouvant être ouverts sans l’aide d’un outil. Les douilles dotées d’un interrupteur ne sont admises que si elles comportent une enveloppe isolante. FOREM Formation Domaine Industriel. incombustible et non hygroscopique. sont conditionnés de telle sorte que celui-ci puisse s’y effectuer aisément et sans que la gaine isolante des conducteurs ne soit blessée.Volume I .Electrotechnique Code module ELAP 0. Toutes les pièces sous tension des appareils d’éclairage sont montées sur des socles en matière isolante.Electricité générale – Montages de base éclairage Page 31 / 111 pages Les canaux pratiqués dans les appareils d’éclairage. pour le tirage des canalisations.01-0. g Dérivations.1 . h Socles. Les dérivations à l’intérieur des appareils d’éclairage sont autant que possible groupées en un même point. zone Y » détermine les endroits où il y a risque d’explosion de poussière. FOREM Formation Domaine Industriel. Il s’agit de la hauteur d’axe.1 .01-0.Zone Y (RGIE art. . quadruple). .Volume I . 111). les hauteurs de fixation ci-contre sont recommandées.un positionnement des prises de courant tel que les fiches doivent s’extraire par le bas .Electricité générale – Montages de base éclairage Page 32 / 111 pages En l’absence d’indications précises dans le cahier des charges. La « zone 11 . lorsque l’appareillage est constitué de plusieurs appareils assemblés (double. Matériel électrique pour atmosphères explosibles. Les fiches et prises qui répondent à ces prescriptions ont la marque de conformité « EX » lettres noires sur fond jaune dans un triangle.interdiction de l’emploi de prises volantes et de connecteurs. la hauteur d’axe à prendre en considération est celle de l’appareil inférieur. Cette norme définit les prescriptions auxquelles les prises de courant et fiches doivent répondre : . .degré de protection minimum « IP 54 » pour les prises et pour les ensembles de fiches montés dans les prises . Zone 11 (VDE 016) . Les endroits où il peut y avoir danger d’explosion sont classés par zones.une fixation murale des socles de prise de courant . triple.Electrotechnique Code module ELAP 0. Ensuite. Distance maximum conseillée entre deux attaches de tube plastique « TTh » placé à l’horizontale. boîte de dérivation. soit sur des colliers ou attaches. on dénude les extrémités et on les introduit dans les différents appareils.). on peut passer à la réalisation.5 10 cm 20 cm 30 cm 10 cm 80 cm 1m 5 cm 50 cm 4 et 6 15 cm 25 cm 35 cm 15 cm 80 cm 1m 5 cm 50 cm 10 et 16 20 cm 30 cm 40 cm 20 cm 80 cm 1m 5 cm 50 cm Distance conseillée entre un appareil et la première attache ou entre l’appareil et l’extrémité du tube. on serre les presseétoupes s’il y a lieu. Distance conseillée dans une courbe. au plafond ou à la verticale. La première opération consiste à fixer les appareils (interrupteur.1 . entr’axes. Après avoir recherché le schéma unifilaire de l’installation. L’installation se termine par les raccordements. soit placé dans des tubes acier « TAL » ou plastique « TTh » fixés aux parois.cdefgh- Section en mm 1. FOREM Formation Domaine Industriel.Electricité générale – Montages de base éclairage Page 33 / 111 pages Le câble VVB peut être fixé aux parois. Distance maximum conseillée entre deux attaches de tube acier « TAL » placé à la verticale. Distance maximum conseillée entre deux attaches placées à l’horizontale ou au plafond.Electrotechnique Code module ELAP 0. Troisièmement.01-0. 2 Distances a b c d e f g h aba. Distance maximum conseillée entre deux attaches placées à la verticale. de façon à déterminer le nombre de conducteurs qui doivent relier les différents accessoires. on place tous les câbles. Distance conseillée entre l’extrémité du tube et la première attache. etc. Distance maximum conseillée entre deux attaches de tube acier « TAL » placé à l’horizontale ou au plafond.Volume I . le contrôle et les essais de fonctionnement. on fixe les attaches et les tubes.5 et 2. Le PVC. la souplesse. Le PE. Les thermoplastiques. 9 Bonne tenue au vieillissement 9 Bonne tenue aux agents chimiques et à l’électrolyse 9 Bonne souplesse 9 De – 30°C à + 105°C 9 Très bonne résistance à la propagation de la flamme ou de l’incendie ¾ Utilisation en basse et moyenne tension Toutefois.Electricité générale – Les conducteurs Page 34 / 111 pages THEORIE – TECHNOLOGIE. PAPIER IMPREGNE. 9 Bonnes propriétés mécaniques : très résistant à l’étirage. ETFE 9 Excellentes propriétés électriques comme le PE 9 Température de service de 150°C à 250°C selon le type 9 Bonnes propriétés mécaniques 9 Très bonne résistance à la propagation de la flamme ou de l’incendie Les matériaux rubanés.1 . l’élasticité. ammoniaque). alcools et solvants jusque + 60°C 9 Pas résistant aux graisses. PFA.Volume I . la combustion des mélanges à base de PVC provoque des dégagements de fumées relativement opaques et nuisantes. les chocs. FOREM Formation Domaine Industriel. le Rilsan 9 Propriétés électriques moyennes 9 Bonne résistance à la température 9 Bonnes propriétés mécaniques 9 Résistance chimique aux graisses et aux solvants 9 Tenue moyenne aux acides 9 Composition non-halogène TEFLON. particulièrement corrosives. alcalis (soude.Electrotechnique Code module ELAP 0. huiles et essences POLYAMIDES. FEP. mais ne dégage ni fumée corrosive ♦ 2 types : LDPE : Utilisation de – 5°C à + 70°C ¾ Particulièrement utilisé pour l’isolation des conducteurs HDPE : Utilisation de – 50°C à + 100°C Plus rigide que le LDPE ¾ Particulièrement utilisé pour les gaines extérieures POLYPROPYLENE. etc. les déchirures. 9 Comparable au PE. Les matières isolantes. Exemples : le Nylon. Types : PTFE. l’abrasion. Ils se modifient sous l’influence de la température entre autres au niveau de la viscosité. la cohésion. mais plus résistant aux hautes températures (jusque 90 °C) 9 Plus rigide que le PE 9 Résistant aux acides.01-0. la rupture. etc. 9 Excellentes propriétés électriques (hautes fréquences) 9 Bonne tenue aux agents chimiques jusqu’à 60°C 9 Très bonne tenue au vieillissement 9 Propriétés mécaniques satisfaisantes 9 Très bonne tenue aux basses températures jusqu’à – 60°C 9 Utilisation non recommandée pour des températures de service supérieures à 70°C 9 Brûle facilement. ils peuvent propager la flamme Lors de leur combustion. ils ne dégagent normalement pas de fumées acides ni corrosives Utilisés pour les câbles souples CAOUTCHOUC DE SILICONE 9 Bonnes propriétés électriques maintenues pour une gamme étendue de températures (.1 . ce PE ne fond pas à des hautes températures et ne s’affaiblit pas à des basses températures 9 Température de service de – 70°C à + 90°C 9 Elastique et insensible à l’humidité 9 Résistant aux acides et alcools ¾ Il est possible d’incorporer des agents ignifugeants pour limiter la propagation de la flamme et pour diminuer l’opacité des fumées émises CAOUTCHOUC D’ETHYLENE PROPYLENE (EPR ou EPDM) 9 9 9 9 9 9 9 9 ¾ Très bonne tenue à la chaleur et au froid (.Electrotechnique Code module ELAP 0. Bonne tenue aux températures élevées Propriétés mécaniques peu influencées par la température Propriétés élastiques très bonnes : ils peuvent subir des déformations importantes sans rémanence ¾ Produits principalement utilisés pour la fabrication des câbles souples pour les liaisons mobiles et quand les câbles peuvent être soumis durant leur utilisation à la fois à des contraintes thermiques que mécaniques PE RETICULE (PR OU XLPE) 3 types : PRC (polyéthylène réticulé chimiquement) PRS (polyéthylène réticulé par silane) PRI (polyéthylène réticulé par irradiation) 9 Caractérisé par les excellentes propriétés électriques du PE et les excellentes propriétés thermiques des produits réticulés ou vulcanisés 9 Suite à la réticulation. à l’alcool et à l’ozone Moyennement résistant aux solvants En l’absence d’additifs spécifiques. 9 Propriétés électriques excellentes ¾ Ils sont utilisés souvent associés à un autre isolant comme les thermoplastiques et les élastomères sous la forme de séparateur ou de lien d’assemblage MICA. à l’oxygène et à l’ozone Propriétés électriques élevées par rapport aux autres élastomères Souplesse maintenue pour une large gamme de températures (surtout les basses températures) Bonne résistance aux acides.60°C à + 90°C) Excellente tenue au vieillissement. il émet des fumées non corrosives et très peu opaques ¾ Utilisé pour les câbles devant résister à des températures extrêmes et pour des câbles de sécurité en cas d’incendie FOREM Formation Domaine Industriel. 9 9 9 ¾ Associé le plus souvent à un support de fibre de verre Incombustible. résiste à des températures très élevées Propriétés électriques relativement bonnes Utilisés pour la réalisation de câbles de sécurité qui doivent assurer leur service en cas d’incendie Les élastomères.01-0. à l’acétone.Volume I .80°C à + 250°C) 9 Très bonne tenue au vieillissement et aux agents oxydants 9 Bonne tenue aux agents chimiques et aux micro-organismes 9 En cas de combustion.Electricité générale – Les conducteurs Page 35 / 111 pages ¾ Utilisé dans les câbles de haute tension ou de très haute tension FILMS DE POLYESTER OU DE POLYCARBONATE. Habituellement ils sont à base de EVA. de chlore.Volume I . ils ne propagent pas de fumée noire nuisible Ils ne contiennent pas de fluor. etc . ou PR Utilisées pour les installations de sécurité en cas d’incendie FOREM Formation Domaine Industriel. EPR.Electrotechnique Code module ELAP 0. de brome.1 .Electricité générale – Les conducteurs Page 36 / 111 pages LES COMPOSITIONS IGNIFUGEES NON HALOGENES 9 9 9 ¾ En cas d’incendie.01-0. 1 .Electricité générale – Les conducteurs Page 37 / 111 pages FOREM Formation Domaine Industriel.Volume I .Electrotechnique Code module ELAP 0.01-0. Câbles pour pose en pleine terre.Electrotechnique B Code module ELAP 0. Exploitation du RGIE (art. E Type d'utilisation prévu E = énergie Ame Pas d'indication = cuivre A = en aluminium Isolation du conducteur I = en papier imprégné M = minérale P = en papier non imprégné V = en polychlorure de vinyle W = en polyéthylène Protection interne A = pour pose souterraine C = neutre périphérique ou écran commun D = neutre déployable F = armure légère formant écran Enveloppe J = matelas de jute V = gaine en polychlorure de vinyle W = gaine en polyéthilène Type normalisé en Belgique FOREM Formation Domaine Industriel.1 . ce système est progressivement remplacé par un nouveau système normaliséau niveau européen. C'est pourquoi nous vous l'expliquons ci-dessous.Electricité générale – Les conducteurs Page 38 / 111 pages THEORIE-TECHNOLOGIE.01-0. Aujourd'hui.10) Désignation belge des types de câbles électriques Le comité électrotechnique belge avait élaboré un système de désignation des types de câbles BT électriques.Volume I . La désignation belge n'en est pas moins encore utilisée actuellement. So = souple S = soudage Su = suspension T = transportable V = gaine en vinyle a = armé Type normalisé en Belgique Forme du câble / indications complémentaires m = méplat p = plat s = souple t = étamé FOREM Formation Domaine Industriel.Volume I .10) Fils et câbles isolés pour installations fixes (basse tension) B Isolation de la ou des âmes C = caoutchouc V = vinyle X = PRC Deuxième groupe de lettre(s) Am = amiante As = ascenseur D = douille F = isolation forte G = avec gaine GA = avec gaine agrafée H = pour humidité I = isolation L = isolation légère M = isolation moyenne M = bourrage N = gaine en néoprène O = ordinaire P = gaine en plomb R = isolation renforcée S.Electricité générale – Les conducteurs Page 39 / 111 pages THEORIE-TECHNOLOGIE. Exploitation du RGIE. (art.Electrotechnique Code module ELAP 0.1 .01-0. 01-0. (art. Type de câble H = type de câble harmonisé A = type de câble national reconnu Tension nominale Vo/U 03 = 300/300 V 05 = 300/500 V 07 = 450/750 V Type d'isolant V = PVC R = caoutchouc naturel ou synthétique S = caoutchouc de silicone Matière de gaine V = PVC R = caoutchouc naturel ou synthétique N = polychloroprène ou équivalent J = tresse de soie de verre T = tresse de soie textile Particularités constructives H = méplat divisible Hz méplat non divisible Caractéristiques de l'âme U = unifilaire R = multifilaire rigide K = souple pour câble à pose fixe F = souple pour câble flexible H = exta-souple Y = toron de rubans minces Nombre de conducteurs Présence ou non d'un conducteur de protection G = avec conducteur de protection (vert/jaune) X = sans conducteur de protection (vert/jaune) Section des conducteurs Exemple : H07RN-F H :câble de type harmonisé 07 : 450/750 volts (450 V par rapport à la terre et 750 entre conducteurs) R :coutchouc naturel ou synthétique N :polychloroprène ou équivalent pour la gaine F :câble flexible Il s'agit de la dénomination harmonisée du câble CTMB-N FOREM Formation Domaine Industriel.Volume I .Electricité générale – Les conducteurs Page 40 / 111 pages THEORIE-TECHNOLOGIE.10) Désignation CEE des types de câbles à courant fort (basse tension).Electrotechnique Code module ELAP 0. Exploitation du RGIE.1 . 0 FOREM Formation Domaine Industriel.4 12.5 25 R 1.0 6 U 0.5 mm² Vert/jaune Noir Bleu Brun Rouge Blanc Gris Orange 2. – câblage de tableaux.0 6.0 50 R 1.8 18.0 95 R 1.01-0.8 4.0 70 R 1.Electrotechnique Poids en kg/km 20 30 50 70 120 190 290 390 510 720 1000 1200 1500 1900 Iz à l’air libre en A 15.1 .0 150 R 1.Electricité générale – Les conducteurs Page 41 / 111 pages THEORIE – TECHNOLOGIE.2 9.4 14.5 4 6 10 16 En fourreau 25 35 50 70 95 120 150 185 240 Domestique Avec protection Engins mobiles A l’air libre Sans protection En caniveau Caractéristiques.7 3.O.0 120 R 1. Section en 1. 1) Ame en cuivre massive (U) ou câblée (R) 2) Enveloppe isolante en PVC.5 U 0.5 4 U 0.0 35 R 1.5 16 U/R 1.5 185 R 2.0 7. Industrie Types de conducteurs disponibles.5 U 0.6 6.6 17.(HO7 VU).2 10.0 2.5 21 28 36 63 85 112 138 168 213 258 299 344 392 Code module ELAP 0.0 10 U/R 1.8 3. (Document source ALCATEL) Constitution.0 20.8 5. Section en Type Epaisseur d’isolation Diamètre extérieur mm² En mm approximatif en mm 1. Usage – utilisation.Volume I .B. Violet Le V. – Installations domestiques et industrielles Le VOB se pose toujours avec une protection supplémentaire aussi bien électrique que mécanique (sous tube). 5 3G1.5×7.5 3×1.5 5×8. bleu clair et brun Section En mm² Epaisseur d’isolation En mm 2×1. Le VGVB.1 .8 0.2×12 140 26 Code module ELAP 0. pour les installations en locaux et en montage apparent ou sous conduit.Electrotechnique Dimensions Poids en Iz Air libre extérieures kg/km en A approximatives 4. enveloppes isolantes en noir et bleu clair ♦ A trois conducteurs : gaine extérieure blanche.Volume I . Usage – utilisation.5 5×11 70 90 105 29 37 20 5.Electricité générale – Les conducteurs Page 42 / 111 pages 240 300 R R 2. enveloppes isolantes en noir.5 2×2. Le VGVB est utilisé pour les compléments d’installation domestique.5 2500 3250 461 520 THEORIE – TECHNOLOGIE. 1) Ame rigide en cuivre.9 FOREM Formation Domaine Industriel.9 0.5 3×2.2 2.8 0. 2) Enveloppe isolante en PVC.8 0. En fourreau Avec protection Caractéristiques.8 0.4 25. Types de câbles disponibles.01-0. (Document source ALCATEL) Constitution.5 3G2.5 0.0 29.(câble non harmonisé). bleu clair et vert/jaune ou bien noir. Industrie Domestique Engins mobiles A l’air libre Sans protection En caniveau 3) 2 ou 3 conducteurs placés côte à côte sous une gaine PVC méplate commune.8 0.8 Epaisseur gaine extérieure en mm 0. ♦ A deux conducteurs : gaine extérieure blanche. âme textile. Gaine polychloroprène renforcée. Gaine polychloroprène. Utilisation Applications. d’outils portatifs. Alimentation des appareils électro – domestiques. pour fixation. Alimentation des appareils électrodomestiques. Câble rond. Code Module ELBE 1. etc. grues. etc. Alimentation des appareils électrodomestiques. d’outils portatifs. Câble rond pour raccordement de petits appareils électro-domestiques.Les conducteurs Conducteurs et câbles d’usage général harmonisés.Page 43 / 233 Volume I . de machines de bureau. de machines de bureau. Alimentation des petits appareils électrodomestiques de chauffage. Code CENELEC Code NBN Tension en Volts Type D’isolation H07 V-U H07 V-R VOB 450/750 PVC 450/750 PVC 300/300 PVC H07 V-K H05 V-U H05 V-K VOBs VOBst VTB VTBs VTBst Ame Rigide un Seul brin Rigide.Electricité générale . d’outils portatifs.01-INTRO . Installations électriques pour ascenseurs. d’éclairage.Electrotechnique. ponts roulants. Câble rond pour raccordement d’appareils électro-domestiques Câble méplat non séparable pour raccordement de petits appareils électro-domestiques. etc. Le plus utilisé en installation encastrée sous tube TTh (Pour habitations) Câblage en goulotte des tableaux et armoires Raccordement d’appareillage d’automatisme Câblage interne des appareillages électriques. de chauffage. de chauffage. Câble méplat non séparable. grues. Eclairages. ponts roulants. Câble méplat séparable pour raccordement de petits appareils électro-domestiques. de machines de bureau. de chauffage. Installations électriques pour ascenseurs. etc. multibrin Souple Souple étamé rigide Souple Souple étamé H03 RT-F CSuB 300/300 Caoutchouc Souple H05 RR-F CTLB 300/500 Caoutchouc Souple H07 RN-F CTMB-N 450/750 Caoutchouc Souple H07 RN-F CTFB-N 450/750 Caoutchouc Souple H07 RTNDS-F CasFB/N 450/750 Caoutchouc Extra souple 450/750 PVC Extra souple H07 VVH-F H03 VV-F VTLB 300/300 PVC Souple H05 VV-F VTMB 300/500 PVC Souple H03 VVH2-F VTLBp 300/300 PVC Souple H03 VH-F VTLmB 300/300 PVC Souple FOREM Formation – Domaine Industriel . rigide. rigide Cuivre. un seul brin et multibrin Non harmonisé XFVB 600/1000 PRC (X). rigide. résistance au feu : F2 Remplace le VVB Installation apparente ou encastrée suivant réglementation Avec protection métallique. résistance au feu : F2 Remplace le VFVB Câble de distribution et raccordement souterrain. ne propage pas l’incendie. Utilisation :pour le maintien en service des circuits de sécurité. F2 : feu retardé. rigide multibrin Cuivre. résistance au feu : F2 Installation apparente et encastrée suivant réglementation Sans protection métallique. en faisceaux. Code Module ELBE 1. résistance au feu : F2 Installation apparente ou encastrée suivant réglementation Avec protection métallique. un seul brin ou multibrin Non harmonisé Non harmonisé Non harmonisé Non harmonisé Non harmonisé Non harmonisé EVAVB EXVB EAXVB BXB BAXB CTSB/N 1000 1000 1000 1000 1000 < 100 PVC PRC (X). un seul brin et multibrin Cuivre. Les normes européennes déterminent trois catégories de tenue au feu des câbles : F1 :flamme retardée. un seul brin ou multibrin Cuivre.01-INTRO . rigide. un seul brin ou multibrin Aluminium un seul brin Cuivre. rigide. FOREM Formation – Domaine Industriel . un seul brin et multibrin Utilisation Applications Câble méplat pour installation apparente pour habitation Installation apparente ou encastrée suivant réglementation Sans protection métallique. alarme.Volume I . F3 : résiste au feu.Les conducteurs Page 44 / 233 Conducteurs et câbles d’usage général non harmonisés. PVC (V) PRC (X). éclairage de secours. PVC (V) Cuivre. rigide multibrin Aluminium. ne pouvant pas créer de foyer secondaire. PVC (V) PRC PRC Caoutchouc Cuivre. téléphone. Code CENELEC Non harmonisé Code NBN VGVB Tension en Volts 1000 Type D’isolation PVC Non harmonisé VVB 1000 PVC Non harmonisé VFVB 1000 PVC Non harmonisé XVB 600/1000 PRC (X). etc. ne propage pas la flamme.Electricité générale . extra souple Ame Cuivre. colonnes ou galeries.Electrotechnique. Utilisation : générale. PVC (V) Cuivre. résistance au feu : F2 Câble de distribution et raccordement souterrain Câble de distribution et raccordement souterrain Câble de distribution et raccordement aérien Câble de distribution et raccordement aérien Câble de raccordement pour appareillage de soudure à l’arc Sécurité : tenue au feu des câbles. Utilisation : câbles en nappes. cela signifie que l’appareil doit être branché en série dans le circuit. L’expression « Ohm par volt » signifie que la résistance de l’appareil s’applique à toute la gamme de l’échelle de mesure sélectionnée.Volume I . Le voltmètre Le voltmètre est branché en dérivation. L’appareil est constitué d’une bobine de petite section et de grande longueur. il faut dans ce cas avoir recours à un pont de Wheatstone. la résistance de l’appareil est de « 30. L’ohmmètre. certains sont même équipés pour la vérification de diodes. Il possède sa propre source d’alimentation. sa résistance interne est très petite. 3 V ou plus sur l’échelle. l’aiguille de l’appareil dévie à fond et indique zéro. c’est une pile incorporée à l’appareil de mesure. Elle est de l’ordre du mΩ et même du µΩ. on parle quelquefois d’une bobine tension ou d’une bobine fin fil. En langage technique. l’infini. on parle quelquefois d’une bobine courant ou d’une bobine gros fil.01-INTRO . Par exemple : L’appareil est utilisé pour la mesure des résistances.000 Ω/V ». Rupture : Lors du branchement de l’Ωmètre. L’ampèremètre.000 x 10 soit 300 kΩ » que l’aiguille indique 1 V.Electricité générale . L’appareil est constitué d’une bobine de forte section et de courte longueur. Un appareil très utilisé est le « contrôleur universel ». lors du branchement d’un appareil. Au niveau dépannage. l’aiguille de l’appareil ne bouge pas. Un commutateur permet de sélectionner le type de courant « AC » pour courant alternatif ou « DC » pour courant continu ainsi que les différentes gammes d’échelle de mesure. c’est un appareil qui cumule les fonctions de voltmètre. il peut mesurer les courants et les tensions alternatives et continues. 2 V. cela signifie que l’appareil doit être branché en dérivation sur le circuit. Elle est de l’ordre du kΩ et même du MΩ pour les appareils à indicateurs digitaux. Pour un appareil de « 30. Précautions :L’ohmmètre ne peut être branché sur un circuit ou sur un appareil qu’après avoir déconnecté celui-ci de son alimentation. l’appareil indique une valeur non mesurable. symbolisé par « ∞ » un 8 couché. d’ampèremètre et d’ohmmètre. On peut conclure que plus la valeur « Ω/Volt » d’un appareil est élevée. lors du branchement d’un appareil.Electrotechnique. l’ohmmètre est surtout utilisé pour vérifier une continuité ou une rupture de circuit ou d’appareil. sa résistance est très grande. L’ampèremètre est branché en série. Code Module ELBE 1. Continuité : Lors du branchement de l’Ωmètre. En langage technique. FOREM Formation – Domaine Industriel . lorsque la gamme de mesure sélectionnée est de « 10 V ».Mesure de la tension et du courant Page 45 / 233 La vérification de résistances de faible valeur est difficile à réaliser avec un ohmmètre. moins la résistance de l’appareil influence la mesure et plus la lecture de la valeur observée correspond à la valeur vraie. Volume I - Electricité générale - Mesure de la tension et du courant Page 46 / 233 Symboles rencontrés sur les appareils de mesure. Le contrôleur universel analogique. Multimètre à cadre mobile. 50kΩ/V en DC - 15,8 kΩ en AC. Echelle de lecture Aiguille CA Réglage de l’aiguille au zéro Commutateur pour sélection d’échelle de lecture Commutateur de sélection ( = DC), (~ = AC), (Ω = Ohm) Résistance interne de l’appareil en voltmètre, sur l’échelle 500 En DC = 25 M Ω (50 kΩ x 500) En AC = 7, 9 M Ω (15, 8 kΩ x 500) FOREM Formation – Domaine Industriel - Electrotechnique. Code Module ELBE 1.01-INTRO Volume I - Electricité générale - Mesure de la tension et du courant Appareil à fer mobile. Un des appareils les plus courant en industrie. Fonctionnement en AC et DC. Page 47 / 233 Classe d’isolement en kV du bobinage. (2 = 2.000 V) FOREM Formation – Domaine Industriel - Electrotechnique. Code Module ELBE 1.01-INTRO Volume I - Electricité générale - Mesure de la tension et du courant Appareil à cadre mobile ou appareil polarisé. Fonctionnement en DC seulement. (En AC si équipé d’un redresseur) Page 48 / 233 Appareil pour utilisation verticale. Appareil pour tableau, armoire. Un des appareils les plus courant en industrie. FOREM Formation – Domaine Industriel - Electrotechnique. Code Module ELBE 1.01-INTRO Electrotechnique. Page 49 / 233 Appareil pour utilisation horizontale.01-INTRO . Appareil portatif.Volume I .Electricité générale . Code Module ELBE 1. Fonctionnement en AC et DC. Applications spécifiques pour wattmètre et phasemètre. Surtout sur contrôleur universel FOREM Formation – Domaine Industriel .Mesure de la tension et du courant Appareil à induction. FOREM Formation – Domaine Industriel .Mesure de la tension et du courant Appareil thermique Fonctionnement en AC et DC.Electrotechnique.Electricité générale .Volume I . Appareil pour pupitre. Code Module ELBE 1.01-INTRO . L’angle d’inclinaison doit être respecté. Appareil réservé à l’usage en laboratoire. Page 50 / 233 Appareil pour utilisation inclinée. Code Module ELBE 1.5 % Les appareils de comptage doivent répondre au minimum à la classe 0.5 . FOREM Formation – Domaine Industriel . mesure d’une tension sur le calibre d’une mesure d’intensité.1.2 -0.5 .5 . 3.1 0.Electrotechnique.01-INTRO . Observer les consigne d’utilisation.5 = Erreur d’indication ± 0. 3.2.0.5 Le « Contrôleur universel » n’est pas protégé contre l’erreur de manipulation.. précision de l’appareil.5 = Erreur d’indication ± 3.5 % 0.Mesure de la tension et du courant Attention : Précautions.1. Page 51 / 233 Classe.Electricité générale .Volume I ..5 = Erreur d’indication ± 1.5 % 1.5 . 5 .3 . N Unité (valeur) de la mesure Calibre sélectionné au commutateur Nombre total de divisions de l’échelle Nombre de divisions de la déviation de l’aiguille.3 .1 . les graduations sont chiffrées de telle façon que la valeur peut être facilement connue quel que soit le calibre choisi.1 .300 mA 1 .30 .10 mA .10 A .3 V .3 .Electricité générale .1 .01-INTRO . l’utilisateur (ou viseur) ne doit pas voir le reflet de l’aiguille dans le miroir. Code Module ELBE 1.100 .10 .10 - 100. Par exemple : Exemple1 d’un multimètre avec deux échelles de graduations.6 .3 . Pour les sous-multiples et multiples de 3 : il faut multiplier par 0. Il faut faire la lecture sur l’échelle qui convient.5 sur l’échelle de 10. 5 x 10).4 . on peut utiliser l’une ou l’autre pour obtenir la lecture.0. on a respectivement 76 V et 222 mA FOREM Formation – Domaine Industriel .3 .2 x 100). Ce miroir appelé miroir de parallaxe a pour fonction de parfaire la lecture par rapport à l’angle de visée.3 .10 MΩ : la lecture est directe.300 . Pour obtenir une bonne précision de lecture.10 Les deux graduations ont leurs extrémités qui coïncident. Interprétation des graduations. l’aiguille indique 2.10 .3 .1 .1000 kΩ 1 .7 . Lecture d’intensité.3 kΩ .1 .2.1 .30 .0. 0à3 0 à 10 Lecture de tension.3 MΩ : la lecture est directe.10 kΩ .10 .3 . Supposons que le commutateur du multimètre permet de sélectionner les calibres suivant : • • • • • • 1 .Volume I .5 .10 MΩ A.10 .3 Une graduation de 100 divisions portant les indications : CA 0 .100 . Pour 3 µA . Chaque graduation comporte 100 divisions.1.3 .2 . Calibre 100 V.2 . la valeur est de 75 V (7.Mesure de la tension et du courant On obtient la valeur par la relation : Lecture. Le procédé de lecture est le même.Electrotechnique.2 sur l’échelle de 3.5 .100 . l’aiguille indique 7. V ou Ω C N n Page 52 / 233 C A ou V ou Ω = n .1 .1 .3 . Pour 10 µA .30 .1 . Les multimètres présentent souvent deux échelles de graduations séparées par un miroir.300 .30 .5 .0. Cependant.100 µA 0. CA Une graduation de 150 divisions 0 à 300 0 à 100 portant les indications : 0 .3 mA .3 A . Pour les sous-multiples et multiples de 10 : il faut multiplier par 0. Calibre 300 mA.8 . Exemple2 d’un multimètre avec deux échelles de graduations.10 A 0.1000 V 0.10 - 100. la valeur est de 220 mA (2.10 V . toutefois la lecture est plus précise.9 . il est préférable d’utiliser l’appareil avec une alimentation séparée plutôt qu’avec des piles internes.Mesure de la tension et du courant Multimètre analogique électronique.3). le nombre maximal de possibilités affichées est de 10000. la résolution est de 30 x 104 soit « 3 mV ». Le multimètre analogique est un appareil à cadran et aiguille. pour un appareil digital on parle plutôt de résolution. C’est-à-dire que si l’appareil indique 30 V.01-INTRO . environ 10 MΩ. un fusible à fusion ultra-rapide (∅ 5 x 20 mm) logé dans l’appareil. Multimètre digital électronique.3 V (30 + 0.Volume I .Electrotechnique. FOREM Formation – Domaine Industriel .3 V.3) et 29. Code Module ELBE 1. l’appareil permet de mesurer des courants de 10 A maximum en AC ou en DC. Le multimètre digital est un appareil à affichage « numérique » soit par diodes électroluminescentes « LED » ou par cristaux liquides « LCD ». D’utilisation identique au contrôleur universel. La valeur exacte à fond d’échelle varie entre 30. La résolution est égale à l’inverse du nombre maximal de possibilité affichée.5% maximum pour les bons appareils. L’oscilloscope à double trace. Par exemple : Pour un appareil à quatre digits. La précision est d’environ 1% à 1. L’appareil est protégé contre l’inversion de polarité et contre les erreurs de manipulation. Page 53 / 233 Précision.0. La résolution est donc égale à l’inverse de 10000 soit 10-4. le multimètre analogique électronique possède une résistance interne élevée. C’est-à-dire que si le calibre choisi est de 30 V. La résistance interne d’un appareil digital électronique est élevée. Toutefois.7 V (30 . environ 10 MΩ quel que soit l’échelle. En effet. on peut lire de 0000 à 9999. l’erreur maximale est de : 30 x 1 % soit 0.Electricité générale . La figure représente un appareil permettant de mesurer en voltmètre des tensions de 1000 V maximum en DC et de 600 V maximum en AC. Il permet la vérification des diodes. cas le plus fréquent. la mesure des résistances ainsi que la mesure des températures (avec sonde). protège celui-ci. Les afficheurs étant de gros consommateurs d’énergie. En intensité. La précision des appareils électroniques est garantie pour une gamme de fréquence se situant entre 10 Hz et 20 kHZ. pointe. « INT/EXT » entrée extérieure. FOREM Formation – Domaine Industriel .Volume I . Sélectionne l’unité de base de temps « TIME/DIV ». INTENS : Réglage de l’intensité lumineuse de la trace. Trace « A » . MAGN : signal de la voie A ou B. AC : seule la composante alternative du signal est visualisée. Avec sonde « x 10 » on peut mesurer un maximum de 400 V pointe à pointe. Est commun aux « +/. « AC/TV » synchronisation sur signal TV.: A&B/ADD : En position « + » pour une représentation normale. Loupe.» le déclenchement est effectué sur la pente positive ou sur la pente négative. Le bouton est gradué en « Volts » ou en « Millivolts » par division. AC/DC Permet de sélectionner des tensions alternatives ou continues. Un temps de préchauffage est nécessaire lors de la mise en service. + /. AMPL/DIV : Amplifie ou réduit la valeur du signal. µs/ms : Microseconde ou milliseconde. Le raccordement des sondes est réalisé par câble coaxial équipé de connecteur « BNC ».Electricité générale . FOCUS : Réglage de la finesse de la trace. Réglages identiques. axe des « Y ». Il permet la lecture de la fréquence et l’amplitude des tensions alternatives. TRIG : « A/B » le déclenchement est effectué sur le TIME/DIV : traces A et B.Trace « B ». LEVEL : Permet de déplacer le point de départ de la trace. X POSITION : Réglage de la position horizontale. DC : on visualise la composante continue plus la composante alternative. Est commun aux deux traces.Electrotechnique. Permet de sélectionner les coefficients de temps. Est commun aux deux traces. axe des « X ». Les sondes « x 1 » « x 10 » se fixe à l’extrémité libre du câble. Chaque câble est équipé d’une griffe et d’une pince de masse. Avec sonde « x 1 » on peut mesurer un maximum de 80 V pointe à L’oscilloscope mesure des tensions continues ou alternatives. Permet d’augmenter la déviation horizontale d’un facteur 5. Code Module ELBE 1.01-INTRO . Permet l’addition « ADD » des canaux A et B.Mesure de la tension et du courant Page 54 / 233 POSITION : Déplace la trace à la verticale vers le haut ou vers le bas. POWER : Commutateur marche-arrêt avec témoin de signalisation. Soit 34 V p/p (pointe à pointe). Sonde x 1.5 ms/DIV.Electricité générale . on parle seulement de la tension maximum. Fréquence : la fréquence est l’inverse de la période. Période : 4 divisions x 5 ms/DIV soit 20 ms.5V/DIV et 5 µs/DIV.Mesure de la tension et du courant Page 55 / 233 Oscilloscope. A gauche : Signal carré. FOREM Formation – Domaine Industriel . Interprétation d’une trace. Un voltmètre analogique ou digital branché en parallèle sur la sonde de l’oscillo. Code Module ELBE 1.4 divisions x 5V/DIV soit 17 V maximum.8 divisions x 5V/DIV soit 14 V maximum. Amplitude : 3. Période : 4 divisions x 5 µs/DIV soit 20 µs. Soit 2 V p/p. Réglages : 5V/DIV et 0. Le rapport tension maximum/tension efficace n’existe pas pour ces deux types de signaux. Réglages : 0. Ce qui correspond à une tension de : E max 17 = 12 V efficace. Ci-contre : Signal sinusoïdal. Réglages : 5V/DIV et 5 ms/DIV. Sonde x 1. Fréquence : 1 2x10 −3 ⇒ 1000 = 500 Hz. Sonde x 1. ⇒ 2 2 Remarques : Pour les signaux carrés et triangulaires. Amplitude : 2. Période : 4 divisions x 0. 2 A droite : Signal triangulaire.Volume I .Electrotechnique.01-INTRO . Soit 28 V p/p.5V/DIV soit 1 V maximum. Fréquence : 1 20x10 −6 ⇒ 1000000 = 20 50 kHz. La période est la partie située entre deux alternances positives ou entre deux alternances négatives. indiquerait une valeur fantaisiste.5 ms/DIV soit 2 ms. Amplitude : 2 divisions x 0. Soit 1 20x10 −3 ⇒ 1000 = 50 20 Hz. Sonde x 1. Période : :.5 µs/DIV. Amplitude :.Volume I . Sonde x 1. Sonde x 10.5 µs/DIV.Mesure de la tension et du courant Page 56 / 233 Exercices. Réglages : 5 V/DIV et 200 µs/DIV.Interpréter les traces. A gauche : Signal carré. Sonde x 1. A gauche : Signal sinusoïdal. Période : :. Période : Fréquence :. Réglages : 0. Réglages : 2 V/DIV et 5 ms/DIV. Amplitude :. Code Module ELBE 1.5 V/DIV et 0. Réglages : 50 mV/DIV et 0. . Amplitude :. Fréquence A droite : Signal sinusoïdal.01-INTRO . Fréquence A droite : Signal sinusoïdal.Electricité générale . Période : Fréquence : FOREM Formation – Domaine Industriel .Electrotechnique. Amplitude :. câbles.). l’Afrique du Sud. disjoncteurs. effet Joule).Electricité générale – Sécurité et Protection Énergie électrique . la Russie. 150 kV. les USA. etc. Les réseaux de distribution souterraine sont réalisés en 6. Afin d’éviter les coupures prolongées en cas d’avaries (ligne. Réseau 11 kV Souterrain Alternateur N° 2 . A la sortie des centrales électrique.Distribution en milieu industriel. 21. le transport d’énergie à « THT » est réalisé en 400 kV. le Zaïre.Volume I .. 600 kV et même 710 kV dans certaines régions à faible densité de population.21 kV Réseau 32 kV Centrale Electrique 18/380 kV Transformateurs abaisseurs 21/380 kV Transformateurs élévateurs L’énergie électrique est produite au niveau des centrales par des machines tournantes nommées « Turboalternateurs ». 75 kV. les réseaux de distribution THT et HT sont réalisés suivant une méthode dite du « bouclage ». Arrivée à destination cette THT va être à nouveau transformée en HT par des transformateurs abaisseurs. l’Australie. Les HT fournies par les turboalternateurs sont toutefois limitées en valeur 18. Dans d’autres régions du globe (grands espaces) tels que le Canada. la HT va être transformée en THT par l’intermédiaire de transformateurs élévateurs. 11 kV et dans certains cas 32 kV. FOREM Formation – Domaine Industriel .01 . La protection des personnes et des biens. A partir de là. 29 kV..6 kV.18 kV Des liaisons entre les différentes centrales et même entre différents pays frontaliers sont établies afin de permettent une continuité de distribution électrique en cas d’avaries aux centrales ou aux réseaux de distribution HT ou THT.Electrotechnique Code Module ELBE 1. On parle donc de distribution à haute tension « HT » ou à très haute tension « THT » Alternateur N° 1 . De façon à limiter les pertes (chute de tension en ligne. Les régimes du neutre. la distribution de l’énergie électrique sur longues distances n’est possible que sous tension élevée. 27. 220 kV et même sous 380 kV pour les très longues distances. 57 / 228 75/11 kV Liaisons 75 kV 75/32 kV Réseau 75 kV Réseau 380 kV Transformateurs abaisseurs 380/150 kV 380/150 kV 150/75 kV 150/75 kV Liaisons 380 kV Pays à pays et Inter centrales Réseau 150 kV Liaisons 150 kV Les réseaux belges de distribution aérienne sont réalisés en 32 kV. un réseau de distribution HT équipé de plusieurs sous-stations de transformation permet la distribution de l’énergie électrique aux particuliers. 520 kV. Electrotechnique Code Module ELBE 1.2 S/S5 10500/240 V Départs 6.1 ouverts Toutes les sous stations sont alimentées dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par le disjoncteur QG..2 et Q6.1 en bouclage (usines.01 Les sous stations S/S6 à S/S11 + S/S13 sont alimentées dans le sens des aiguilles d’une montre par QG.02 et Q11.01 fermé Disjoncteurs QG. Disjoncteur QG.02 et Q11.Volume I .2 Q13.02 et Q11. hôpitaux.02 S/S4 10500/415 V Q5. Continuité de la distribution électrique pour tous sauf pour S/S13 sous station en antenne FOREM Formation – Domaine Industriel .Electricité générale – Sécurité et Protection 58 / 228 Alimentation souterraine .01 Continuité de la distribution électrique pour tous 75/11 kV 75/6.Bouclage Tous les disjoncteurs des sous stations S/S1 à S/S11 + S/S12 et S/S13 fermés 1- Réseau 75 kV Pas de défaut.01 Défaut câble entre S/S5 et S/S6 Ouvrir Q5.) S/St de quartier S/S1 Q12..1 S/S12 S/S2 10500/415 V 10500/415 V 10500/240 V Sous/station en antenne Q5.2 10500/415 V Sous/station en antenne S/S8 10500/415 V Défaut câble entre S/S8 et S/S9 Ouvrir Q8.2 Q9.6 kV Q11.01 .1 Départs 32 kV 10500/415 V S/S7 10500/240 V S/S13 10500/415 V Q8. Fermer QG.1 Q6.02.2 et Q9.1 Les sous stations S/S1 à S/S5 + S/S12 sont alimentées dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par QG. Les sous stations S/S9 à S/S11 sont alimentées dans le sens des aiguilles d’une montre par QG.01.02 Continuité de la distribution électrique pour tous 75/32 kV Réseau 11 kV Départs 11 kV 2- 75/11 kV Liaisons 75 kV Sous/stations Q11.2.1 Q9.2 S/S6 S/S9 Q8.6 kV QG.1 S/S3 10500/415 V 3- QG.1 Fermer QG.1 S/S11 S/S10 10500/415 V 10500/240 V Q6.1 Les sous stations S/S1 à S/S8 + S/S12 sont alimentées dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par QG. logette 3. l’effet capacitif (jeu de barres. elles sont réservées à la société de distribution d’électricité « bouclage ». Opérations permises à l’utilisateur pour réaliser une coupure générale. soit par la « BT » venant du secondaire du transformateur. leurs enclenchements et déclenchements sont réalisés soit mécaniquement (manivelle + servo-mécanisme à accumulation d’énergie par ressort) ou électriquement (servomoteur « DC » alimenté par batterie + servo-mécanisme à accumulation d’énergie par ressort). Sectionneur à coupure en charge Boîte terminale Opérations permises à l’utilisateur pour réaliser une remise en service générale. Isolateur de traversée Sectionneur à coupure à vide Câble triplomb 1 .Fermer le sectionneur « HT ».Enclencher le disjoncteur « BT ».Electricité générale – Sécurité et Protection Sous station de transformation de type blindé (Source EIB) Sectionneur à coupure en charge Sécurité : Toutes manœuvres « HT » doit se faire avec des gants. logette 3. etc. Gâche de mise à la terre 3 témoins Tension HT Reniflard avec siligagel Conservateur d'huile 2 TI Relais "BUCHHOLZ" Boîte terminale 1 . ces fusibles sont équipés de percuteur.01 .MG ».Enclencher le disjoncteur « HT ».Electrotechnique Code Module ELBE 1. L’accès aux logettes 1 et 2 est interdit à l’utilisateur. 59 / 228 Logette 1 Arrivée 1 Logette 2 Arrivée 2 2 TP Disjoncteur à faible volume d'huile Contact de porte Logette 3 Protection Transfo Logette 4 Comptage Terre HT Logette 5 Transformateur Lorsqu’on manœuvre le sectionneur « HT » de la logette 3.Ouvrir le sectionneur « HT ». 3 . 2 . FOREM Formation – Domaine Industriel . Dans le type « rupto-fusible » le disjoncteur est équipé d’un système d’extinction d’arc sous faible volume d’air (pression atmosphérique).Couper le disjoncteur « HT ».Volume I . Câble triplomb Le disjoncteur « HT » est équipé d’une bobine à minima de tension.AC » venant de « TP ».) « HT » est déchargé par la gâche de mise à la terre. Les disjoncteurs « HT » sont à rupture brusque. les fusibles « HT » sont installés directement sous le disjoncteur. câble. soit une logette d’arrivée ou la logette N° 3 juste avant le sectionneur à coupure à vide. perche isolante et sur tabouret isolant. 3 . Les contacts de porte des logettes 3 et 5 (les seules logettes accessibles à l’utilisateur) sont placés en série dans le circuit de la bobine à minima (sécurité d’ouverture de porte).Couper le disjoncteur « BT ». logette 3. La fusion d’un fusible provoque mécaniquement le déclenchement du disjoncteur. Des témoins néon (facultatif) peuvent dans certains cas équiper une des logettes. 2 . logette 3.6 kV et 11 kV sont soit à faible volume d’huile « EIB » ou rupto-fusible « ACEC . Les types de disjoncteurs installés en sous station 6. cette bobine est alimentée soit par le « 110 V . 01 . Suivant le couplage « Υ ou ∆ ». tout en maintenant le transfo 1 en • Les transformateurs doivent avoir le même rapport de transformation HT / BT service : • Les transformateurs doivent appartenir au même groupe et dans chaque groupe au même numéro 1de groupe.Electrotechnique Code Module ELBE 1. 5A Exercice : Logette 6 Transfo II Q5 Disjoncteur Ruptofusible Q6 Disjoncteur Ruptofusible Fusible HT à percuteur Fusible HT à percuteur Transfo 1 Transfo 2 11kV/415V 400 kVA 11kV/415V 400 kVA En se servant des lettres repérées « Q » des différents appareils sur le schéma ci-contre.Volume I . On distingue 4 groupes « A – B – C – D » et dans chaque groupe 3 numéros de groupe « 1 – 2 – 3 ».Electricité générale – Sécurité et Protection 60 / 228 Lecture. interprétation d’un schéma de sous station HT / BT Logette 1 Arrivée 1-HT Logette 2 Arrivée 2-HT Q1 Arrivée 1 11 kV Q2 Arrivée 2 11 kV Logette 3 Protection HT Logette 4 Comptage HT Q3 Sectionneur Coupure à vide TP 11kV/110V Q4 Disjoncteur Ruptofusible 3 Ph 3 Ph Logette 5 Transfo I Fusible HT à percuteur TI Sec. • Les transformateurs doivent avoir la même tension de court-circuit • Les transformateurs doivent être en concordance de phase FOREM Formation – Domaine Industriel . les décalages entre primaire et secondaire doivent 2être les mêmes. déterminer l’ordre des opérations à réaliser pour : Une coupure générale : 1234Une remise en service générale : Terre D'exploitation Régime TT 1234- Terre HT Armoire générale BT Terre BT Batterie condensateurs pour l'amélioration du facteur de puissance Q7 Disjoncteur BT COMPACT Q8 Disjoncteur BT COMPACT Un entretien ou des réparations au tableau général BT : Jeu de barres BT Q9 Q10 Q11 Q12 Q13 Départs 415V-3Ph+N Q14 Q15 Q16 1234- La mise en parallèle de transformateurs doit répondre à certains critères techniques : Un entretien ou des réparations au transfo 2. 660V. En conséquence.Volume I . la carcasse métallique d’un appareil doit être raccordée à la terre. Le neutre et la terre peuvent être distribués sur un conducteur commun « PEN » « Régime TN-C ». Un des avantages d’un régime TN-C est que les appareils de protection installés (disjoncteurs) sont des appareils tripolaires pour une distribution triphasée 4 fils. La « carcasse métallique » de l’appareil est protégée : • Elle peut être raccordée à une terre de protection « T » • Elle peut être raccordée au neutre « N » On distingue donc trois régimes du neutre : 123- Le régime TT Le régime IT Le régime TN (2 variantes) Primaire HT Secondaire BT Secondaire BT L1 L1 L1 L1 L2 L2 L2 L2 L3 11kV L3 L3 11kV 415V 415V N Les conséquences d’un défaut d’isolement dépendent du régime du neutre utilisé dans l’installation. Régime « TN » : Le neutre est raccordé à la terre des masses. Le neutre est rarement distribué dans un régime IT. Obligatoirement.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Il se peut qu’une personne vienne à toucher la carcasse métallique d’un appareil défectueux et être soumise de ce fait à une tension de contact « Uc » dangereuse. Régime « IT » : Le neutre est isolé de la terre ou est raccordé à la terre à travers un éclateur « Cardew » de tension correspondante à la tension entre phase et neutre. 1000V).Electricité générale – Sécurité et Protection Les régimes du neutre La protection des personnes et des biens Primaire HT Le défaut d’isolement : un défaut d’isolement apparaît lorsque dans un appareil électrique (moteur).(250V. cette terre est appelée « Terre d’exploitation ». FOREM Formation – Domaine Industriel . ce groupe de deux lettres définit comment : 1. Page 61 / 233 Régime TT Terre d'exploitation Rn Primaire HT L3 PEN PE Régime TN-C Ra Ra Secondaire BT Primaire HT Secondaire BT L1 L1 L1 L1 L2 L2 L2 L2 L3 L3 11kV L3 11kV 415V 415V N ZCT L3 N Régime IT PE Ra Régime TN-S PE Ra Régime « TT » : Le neutre est raccordé au départ de la sous/station de transformation sur une terre indépendante de la terre des masses. il s’agit d’éliminer les risques pour les personnes et les biens au cas ou un défaut d’isolement apparaît. 440V. mais il peut y avoir rupture ou mauvaise connexion du conducteur de protection. Le « Neutre » est utilisé : • Il peut être raccordé à une terre d’exploitation « T » • Il peut être isolé de la terre « I » 2. un conducteur actif entre en contact avec la masse métallique (carcasse du moteur).01 . Les différentes appellations des régimes du neutre sont données sous forme d’un groupe de deux lettres qui est une combinaison des trois lettres « T – I – N ». Ou la distribution se fait par deux conducteurs séparés « N » et « PE » « Régime TN-S ». soit : 10 x 12 = 120 V. Verroullage mécanique Le dispositif comporte un circuit magnétique en forme de tore que traverse ou sur lequel sont bobinés les conducteurs de phases et neutre du circuit. L1 L2 L3 415V N Rn 10 Id = Rd 0. Installations domestiques : « DDR » de 300 mA maximum en tête d’installation.Volume I .Ra » et la résistance de défaut « Rd » négligeable. La somme vectorielle des courants qui circulent dans les conducteurs actifs constituant le circuit est nulle « I L1 = I N » tant qu’il n’existe pas de défaut à la terre Appareil à protéger Lorsqu’un défaut à la terre affecte le circuit protégé en aval du point d’installation du « DDR ». Potentiel mortel. 10A ou plus en tête d’installation.01 . Tore Bobinage de mesure Bouton de test Potentiel mortel. Le « I ∆ n » est le courant de défaut à la terre pour lequel le dispositif doit fonctionner. Sécurité : Coupure immédiate. Un bouton de test permet de simuler un courant de défaut provoquant le fonctionnement automatique du dispositif différentiel. L1 Ra 10 Uc = Ra x Id. La valeur de la résistance de protection « Ra » est limitée à 30 Ω maximum.18A et Uc = 218V. Secondaire BT Le défaut d’isolement phase masse provoque la circulation d’un courant qui n’est pratiquement limité que par les résistances de prise de terre « Rn . 3. Le test à l’endroit d’utilisation est réalisé par un contrôleur de différentiel (Par exemple : Chauvin Arnoux CA 6001). sous certaines conditions 100 Ω maximum. l’appareil se branche sur une prise de courant bipolaire + terre. Potentiel mortel. Pour Ra = 100 Ω ⇒ Id = 2. Principe de fonctionnement du dispositif de protection différentiel à courant résiduel « DDR ». à la condition que toutes les masses soient interconnectées et reliées à la même prise de terre. Un bobinage secondaire en fil fin alimente un relais. 2. « RGIE ».Electricité générale – Sécurité et Protection Régime « TT » . le déclenchement est impératif. A défaut d’appareil.Défaut simple. le test peut être FOREM Formation – Domaine Industriel . cette somme n’est plus nulle « I L1 ≠ I N » le bobinage de mesure est alors parcouru par un courant proportionnel au courant de défaut et le relais agit dès que son seuil de fonctionnement est atteint. Un dispositif à courant différentiel résiduel « DDR » placé à l’origine de l’installation est le minimum obligatoire. Minimum nécessaire. Pour Ra = 30 Ω ⇒ Id = 6A et Uc = 180V. N I 0 Ra + Rn + Rd 240 Id = = 12A 10 + 10 + 0.1 PE Id E ( Ph / N ) Page 62 / 233 Bobine déclench .Electrotechnique Code Module ELBE 1.1 Uc Installations industrielles : « DDR » de 1. pour un « DDR » normal Le temps limite de non-déclenchement « tnd » d’un « DDR ». Rn Ra Pour un bon fonctionnement du « DDR ». ou temps limite de non-réponse est le temps maximal pendant lequel on peut appliquer un courant différentiel « courant de fuite admissible » de valeur susceptible de faire fonctionner le dispositif sans provoquer son déclenchement.Disjoncteur.Relais différentiel.Tore séparé 2. surcharges et courts-circuits.01 . Les « DDR » ont été conçus pour Secondaire BT assurer la protection des personnes L1 contre les dangers du courant L2 électrique. Il porte le nom d’interrupteur différentiel.Electrotechnique Code Module ELBE 1. C’est un relais différentiel dont le fonctionnement peut provoquer l’ouverture d’un dispositif de coupure distinct. il y a donc obligation de raccorder toutes les masses à la terre « RGIE ». Fonction disjoncteur + fonction différentielle Assurée par un relais indépendant. Disjoncteur différentiel. Disjoncteur + Relais différentiel + Tore.Volume I . 4 à 10 W pour I∆n = 30 mA) La fonction différentielle « DDR » peut être : • • • • Incluse dans un interrupteur. « régime TT ». Fonction disjoncteur + fonction différentielle 1. type « Compact » Les relais « Vigirex » permettent un grand nombre de réglages de sensibilité « I ∆ n » (30 mA à 250 A) et un grand nombre de réglage de sélectivités « tft » (temps de fonctionnement total) (0 à 1000 ms) PE n Uc C Les « DDR » détectent les courants à la terre résultant de défauts survenant en aval de leur point d’installation. Le courant est coupé avant que la tension de contact « Uc » entre la masse « M » de l’appareil d’une part et l’élément conducteur « C » ou le sol d’autre part n’atteigne une valeur dangereuse. le courant de fuite doit obligatoirement fermer son circuit vers le secondaire du transformateur. Fonction disjoncteur + fonction différentielle I M Assurée par un bloc additif au disjoncteur. Le « DDR » permet d’éviter le maintien d’une tension de contact « Uc » entre deux éléments accessibles par une personne. Le temps de fonctionnement total « tft » est le temps écoulé entre l’instant où un courant différentiel de fonctionnement est appliqué et l’instant où le dispositif ouvre son circuit.Electricité générale – Sécurité et Protection effectué en branchant une lampe entre phase et terre (40 à 75 W pour I∆n = 300 mA . Fonction interrupteur classique + fonction différentielle Page 63 / 233 La liaison « Tore – Relais Vigirex » doit être réalisée par câble blindé. type « Vigirex » 3. L3 N Incluse dans un disjoncteur possédant la fonction de protection contre les surintensités. FOREM Formation – Domaine Industriel . Disjoncteur + Bloc VIGI. Ce temps « tft » est généralement égal ou inférieur à 40 ms. « tc courbes de sécurité ». le réglage de « I ∆ n » peut être de I ∆ n = 50 ≤ 1. Domaines I∆ n ≤ L2 Uc pour locaux secs est limitée à 50V maximum. L3 415V I∆ n = N I n Rn 2 Uc 50V 50 ≤ 10 A 5 Pour Uc de 50 V.Electricité générale – Sécurité et Protection Choix du seuil I ∆ n.01 .Volume I . 25 V en locaux humides R Terre = UL I∆ n Classe B : continu pur Différentiel sensible au courant Classe AC : Différentiel sensible au courant alternatif Différentiel protégé contre les déclenchements intempestifs Différentiel à sélectivité chronométrique FOREM Formation – Domaine Industriel . 25 A 40 Quelles sont les valeurs limites de la résistance de terre ? La valeur maximum que pourrait avoir une résistance de prise de terre est fonction de deux facteurs : • • La sensibilité du dispositif différentiel « I ∆ n du DDR » La tension limite « U L » ou « U C » admissible sur les masses en défaut : 50 V en locaux secs . PE Id Uc RU ( SommeR ) Rd 0.1 Locaux industriels seulement L1 Locaux d’habitation et industriels Secondaire BT Page 64 / 233 Sensibilité I∆n du DDR 10 mA 30 mA 100 mA 300 mA R Terre Limite Locaux secs U L = 50 V 5000 Ω 1660 Ω 500 Ω 166 Ω R Terre Limite Locaux humides U L = 25 V 2500 Ω 830 Ω 250 Ω 83 Ω 500 mA 650 mA 1A 3A 5A 10 A 100 Ω 76 Ω 50 Ω 16 Ω 10 Ω 5Ω 50 Ω 38 Ω 25 Ω 8Ω 5Ω 2.5 Ω Classification des « DDR » Ra 3 Classe A : Différentiel sensible au courant résiduel pulsé Avec une résistance de terre de 30 Ω et une résistance d’exploitation de 10 Ω.Electrotechnique Code Module ELBE 1. le déclenchement du « DDR » doit s’effectuer dans un temps de 5 secondes. commutation de charges inductives (moteurs. décharges atmosphériques (orage) qui induisent dans le réseau de distribution des surtensions transitoires à front raide.01 . Si une personne touche la carcasse. Surtensions de manoeuvre. c’est bien… Mais que se passe t’il : Des déclenchements intempestifs (sans défaut) des « DDR » peuvent survenir sous l’action de courants de fuite transitoire tels que : 1- • La carcasse métallique sera portée au potentiel de 230 V. La carcasse métallique sera portée à un potentiel qui reste dangereux pour la personne < 230 V.Volume I . en milieux industriels Ra Un courant de défaut Id ≥ 300 mA provoque le déclenchement du DDR « B » dont le temps de fonctionnement « tft » < 40 ms. elle sera soumise à une tension « U C » > 50 V. Seul le différentiel de 30 mA peut sauver la personne • • Surtensions atmosphériques. 1 A ou 3 A locaux industriels. Seul le différentiel de 30 mA peut sauver la personne Protection des personnes Contact direct.Electricité générale – Sécurité et Protection Page 65 / 233 Déclenchements intempestifs des « DDR ». Temporisation « 0 » instantané Le DDR « A » permet de réaliser la sélectivité totale avec le DDR « B » placé en aval Protection incendie PE « I ∆ n » 100 mA à 300 mA max. (réseaux de câbles très étendus). Mise sous tension des circuits fortement capacitif. Le différentiel. Temporisation « 310 ms » max. transformateurs) au niveau local. elle sera soumise à une tension « U C » de 230 V. le courant de fuite I d est inférieur au courant de déclenchement du différentiel I ∆ n. Dans ce cas le différentiel de 300 mA ne sert à rien. Dans ce cas le différentiel de 300 mA ne sert à rien. « I ∆ n » 500 mA. Sélectivité verticale Secondaire BT DDR « A » de type « S » I ∆ n = 300 mA L1 L2 DDR « B » de type normal I ∆ n = 30 mA L3 415V N I Rn n(A) I n(B) 2- S’il n’y a pas de raccordement à la terre ou si la terre est déconnectée Mauvaise terre ou cosses desserrées La résistance de terre est trop élevée. type « S ». Type « S » ou temporisation « 150 ms » max. en milieux industriels FOREM Formation – Domaine Industriel . Si une personne touche la carcasse. rupture ou absence de conducteur de protection : « I ∆ n » 10 mA à 30 mA max. tandis que le DDR « A » de type « S » dont le fonctionnement est retardé « tft » ≥ 40 ms reste enclenché Protection des biens « I ∆ n » 300 mA locaux d’habitation.Electrotechnique Code Module ELBE 1. La tension d’alimentation chute à environ 80% de la tension nominale « 0.01 .Défaut simple. D FOREM Formation – Domaine Industriel . soit 2 fois R de B . 2- Lorsqu’un défaut d’isolement se produit en régime TN. La coupure doit impérativement être réalisée par les dispositifs de protection (disjoncteurs. 045 Ω S 50 (45 x 10-3 .9-1 x In .Section des conducteurs de phase installée : 50 mm 2 . elle aussi fonction de cette impédance « Zd ». Secondaire BT L1 F A L2 B 415V E L3 Uc PEN Ra SPh 50mm x 50 m SPE 50mm 2 2 C Uc Masse métallique La tension de contact « Uc » est. le courant de fuite (ou de court-circuit) est limité par l’impédance du défaut « Zd ».9 Tension U = 415 V 3 Ph .Volume I .D .C.E.0225 × 4267 = 96V . fusibles).C .8 x Uo soit 0. V 196 Id = BE ⇒ Id = = 4267 A Zd 45 × 10 −3 Uc = V entre les points D .8 = coefficient jeu de barres ». 2 2 Ou plus simplement Uc = VBE 192 = = 96V 2 2 96 Volts .8 x 240 V = 192 V.8-0. Zd = 2 × ρ×l 0 .45 mΩ). lorsqu’un défaut d’isolement se produit.E « V BE » = 0.0225 » à t° de courant de fuite (conducteurs Cu). Ce courant de court-circuit important a pour effet de produire une augmentation de température dans les conducteurs et appareillage ce qui a pour effet de : 1- Créer une chute de tension importante au niveau de l’alimentation. elle passe de 0.9 Protection réalisée par un disjoncteur tripolaire « Compact NS 160 H Icu = 70 kA (Ics = Icu) » équipé d’un déclencheur magnétothermique « TM 160D (In = 160 A) (Ir = 0.Tension de contact dangereuse. Uo = 240 V P 100 000 Intensité de ligne calculée = 155 A I= = = 155 A Dans une distribution non équipée de dispositif « DDR ».Section du conducteur de protection « PEN » installée : 50 mm 2 Zd = Z entre les points B .Electricité générale – Sécurité et Protection Page 66 / 233 Régime « TN » .018 à 20 °C à « 0. cela se traduit par un « court-circuit Phase – Neutre » un courant de défaut important (plusieurs centaines d’ampères) circule.ρ ».Section calculée : 40 mm 2 .E soit : Zd 0. 3 x E x Cosϕ 3 x 415 x 0. Penons un exemple : Que se passe t’il lorsqu’un courant de défaut important se produit ? Les données : Puissance de l’appareil à protéger = 100 kW cos ϕ 0. V entre les points B .0225 × 50 = 2× = 0 .Section du conducteur de protection « PEN » obligatoire : 25 mm 2 .tc = 120 s) (Im = 5-6-78-9-10 x In .tc = 100 ms) » Longueur de ligne : 50 m .Electrotechnique Code Module ELBE 1. Augmenter la résistivité des conducteurs « Rô .045 × Id ⇒ × 4267 ⇒ 0. l l 0.8 × 415 = 166V « tc = 140 ms ». le courant de court-circuit est limité à 800 A (5 x 160) avec « tc » de 100 ms Uc = 0.8 × Uo = ρ × +ρ× × Id SPh SPE l max = 0. il est donc nécessaire de calculer les longueurs de câble de distribution en régime TN. on limite le courant de courtZd Uc = x I d circuit.0225 pour courant de court-circuit (t° > 25 °C).neutre ».Electricité générale – Sécurité et Protection Page 67 / 233 Un défaut simple en régime TN se traduit par un court-circuit monophasé « phase . Pour un défaut double Uc = 2 Pour l’exemple choisi (Protection magnétothermique TM 160D) avec un « Im » réglé à 10 x « In » soit 1600 A (nettement en dessous du Id calculé) le temps « tc » est de 100 ms.8 × Uo × SPh ρ × (1 + m) × Im avec m= SPh SPE ρ = 0. ce qui est largement en deçà des 300 ms et 140 ms renseignés par la courbe de sécurité Comment diminuer la valeur de la tension de contact « Uc » ? Par un réglage de « Im ». Im = réglage court retard (magnétique) du disjoncteur.Volume I . 0. Le déclenchement est réalisé par la protection magnétique.Electrotechnique Code Module ELBE 1. 0.01 . le courant de courtcircuit est limité à 1600 A (10 x 160) avec « tc » de 100 ms Valeur inférieure à U L = 50 V en locaux secs Zd < Uo Im o u If Méthode simplifiée pour le calcul de la longueur maximale d’un câble.phase ». S PE = section du conducteur de protection. Le déclenchement est réalisé par la protection magnétique. Im est remplacé par If lorsque la protection est réalisée par fusibles. Pour Uc de 96 V.045 Uc = x 1600= 36 V 2 Si on règle « Im » à 5 x « In ». On ne peut toutefois pas régler « Im » à une valeur trop faible. Un défaut double en régime TN se traduit par un court-circuit monophasé « phase .045 x 800 = 18 V 2 Valeur inférieure à U L = 25 V en locaux humides FOREM Formation – Domaine Industriel . (Source Ecodial Merlin Gerin) S Ph = section des conducteurs de phase. car on risque d’avoir des déclenchements intempestifs du disjoncteur. par exemple lors de démarrage de moteurs. le déclenchement du disjoncteur « Im » ou la fusion du fusible « If » doit s’effectuer dans un maximum de « tc 300 ms » (courbes de sécurité) Puisque la tension « Uc » dépend de l’impédance « Zd ». donc du déclenchement du disjoncteur et de ce 2 fait le courant de défaut Dans l’exemple avec « Im » réglé à 10 x « In ». Volume I . toutefois le « RGIE » recommande : 1 .S PE = 95 mm 2 . si « Sph » = 150 mm ² et « SPE » = 95 mm ². 2 . 0. 1- Le « TN-S » neutre et terre séparés.Le « TN-C » est obligatoire en amont d’un « TN-S ». C’est plus coûteux à l’installation.01 .58 ) x 2000 116 « TN-C » et « TN-S » peuvent être utilisés dans une même installation.0225 × (1 + 1. Disjoncteur « Compact » C250.0225 x (1 + 1. la longueur maximale est de 248 mètres. FOREM Formation – Domaine Industriel .Rapport « m » = 1.Electricité générale – Sécurité et Protection Exemple de calcul de la longueur maximale d’un câble pour régime TN. Dans l’exemple si Im = 5 x In soit 1000A. S PH = 150 mm 2 .8 x 240) x 95 18 240 = = 279 mètres 0.8 × 240 × 95 18240 Longueur maximale = = 140 mètres. Le « RGIE » impose une section du conducteur de protection égale à la moitié des conducteurs de phase. On peut augmenter la section de « Sph » et bien entendu « SPE ». 2- Les données : Tension 415 V/240 V. conducteurs « N » de couleur bleue et « PE » de couleur vert et jaune.8 x 240) x 150 28 800 = = 248 mètres 0. Que faire si la distance entre disjoncteur et appareil est plus grande que la longueur maximale calculée ? Le « TN-C » neutre et terre communs.0225 x (1 + 1. conducteur « PEN » de couleur vert et jaune. on ne peut plus revenir à un « TN-C ». Section du conducteur de protection : 50 mm². Rapport m = SPh/SPE soit 95/50 = 1.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Si on passe dans une installation d’un « TN-C » à un « TN-S ». Section des conducteurs de phase : 95 mm². calibre 200A. l max = 3- Page 68 / 233 (0.Le « TN-S » est obligatoire si la section des conducteurs de phase est inférieure à 10 mm² pour le cuivre et à 16 mm² pour l’aluminium. Dans l’exemple. Il existe deux régimes TN. L’appareil de coupure automatique (disjoncteur) ouvrira son circuit sitôt que I d ≥ I ∆ n du bloc « Vigi » Remarques concernant le régime TN. ⇒ 0.9 ) × 2000 130 Diminuer le seuil de déclenchement magnétique.9. Réglage court retard Im = 10 x In soit 2000A. la longueur maximale est alors de 279 mètres.9 ) x 1000 62 Installer un dispositif « DDR » sur le disjoncteur « Vigirex » ou bloc « Vigi ».58 l max = (0. Potentiel inoffensif. 100 Ω. FOREM Formation – Domaine Industriel .I. où « Ra » serait égale à : 30 Ω.2 V.01 . ». soit 0. Zct 3540 L3 415V ZCT C2 R1 Id Le « C. « Uc » serait de 6. solution plus performante. L1 L2 Secondaire BT L1 N 415V Id PE C.I. Le contrôleur permanent d’isolement « CPI » injecte entre le réseau et la terre une tension continue et une tension alternative basse fréquence qui crée un courant de fuite dans les résistances d’isolement du réseau.062. elle est estimée à 3500 Ω . il faut l’éliminer.Electricité générale – Sécurité et Protection Régime « IT » Page 69 / 233 Secondaire BT L’impédance « ZCT » d’un réseau « IT » d’un kilomètre ( capacité et résistance des câbles) est très élevée.62 V Dans le cas extrême. Lorsqu’un premier défaut apparaît. ce qui n’est pas toujours possible lorsque la continuité du service est primordiale.P.P. Id = Uo Uo 220 soit : ≈ ⇒ = 62mA Rd + Rn + Ra + ZCT ZCT 3540 Uc = Ra x Id ⇒ 10 x 0. Il est préférable d’utiliser un dispositif de recherche sous tension. Régime « IT » . Rn PE Ra 10 Ra Principe d’un « C. L’alarme apparaît lorsque l’isolement descend en dessous du seuil prédéterminé par l’utilisateur.86 V.I.Volume I . Il doit être signalé et éliminé.Electrotechnique Code Module ELBE 1. C3 R2 R3 Uc C1 VIGILOHM L2 N L3 Un défaut simple sur régime « IT » n’est pas dangereux.Défaut simple.P. « Uc » serait de 1. La recherche peut s’effectuer par ouvertures successives des différents départs jusqu’à disparition du défaut . ce procédé inclut des mises hors service de parties d’installation. » contrôleur permanent d’isolement « Vigilohm » surveille en permanence le niveau d’isolement du réseau et signale son passage en dessous d’un seuil préréglé.3600 Ω. « Uc » = Tension entre les points (D-G). il permet une recherche manuelle des défauts. 12 ou 18 départs. Les masses sont portées à un potentiel dangereux. il permet de localiser le départ en défaut.Electrotechnique Code Module ELBE 1. « U (B-J) » = 0.Défaut double. il faut ajouter au départ un générateur de tension alternative pour pouvoir utiliser le détecteur mobile.P.01 . La valeur de l’isolement est déterminée par la mesure du courant de fuite. « Zb » = impédance de la boucle entre les points (B-C-D-E-F-G-H-J). La valeur du courant « Id » est celle d’un courant de courtcircuit.I.Volume I . tension entre les 2 masses.8 x 415 = 332 Volts FOREM Formation – Domaine Industriel . Secondaire BT A Détecteur mobile « XRM » s’utilise comme une pince ampèremètrique.Electricité générale – Sécurité et Protection Contrôle permanent et recherche de défauts en régime IT Page 70 / 233 Régime « IT » . Celui-ci se transforme rapidement en un court-circuit (phase-phase ou phase-neutre). 50 mm x 50m L3 PE Id Cardew Détecteur automatique « XD312 » 6. il est associé à des tores placés sur chaque départ à surveiller L1 Id Zct « CPI – XM200 » injecte une tension continue et une tension alternative basse fréquence. N L2 J K 415V E Id F 160A C. L’appareil réagit à la composante alternative du « CPI » Remarques : Lorsque le « CPI » délivre seulement une tension continue. Cette tension peut être estimée (comme pour un régime TN) à 80% de la tension entre phase les phases « L1 et L3 ». Associé au « CPI ». « U (B-J) » = Zb x Id. « U (B-J) » = tension entre les phases « L1 et L3 » au niveau du jeu de barres alimentant les deux départs en défaut. Peut être équipé d’un afficheur numérique qui indique en permanence la valeur de l’isolement du réseau B 80A 2 25 mm x 30m H G 2 C D Uc Rn Ra 10 S’il survient un 2e défaut avant que le 1e défaut ne soit éliminé. 2 Personnel d'entretien électrique compétent Pas de personnel d'entretien électrique compétent Continuité du service en exploitation Régime TT La protection des personnes est assurée par les protections contre les surintensités. Pour un défaut double Uc = Page 71 / 233 0. 2 + 1)) S 2 S1 25 50 Zb = 2x (0. Branché entre le neutre et la terre du secondaire d’un transformateur à neutre isolé « IT ». pour la protection des personnes l’obligation d’utilisation d’un dispositif « DDR » à sensibilité I ∆ n de 10 mA à 30 mA maximum est recommandée. Id = Uc = Idx U BJ 0.0495 = 166 V 2 Uc = Ui = ≥ 750 V. en négligeant les réactances. Tension U /Uo = 380/220 V Tension U /Uo = 660/380 V Zb ⇒ 3353 x 0.0255 x 2.0495 soit 0.8x 415 ⇒ Id = = 3353 A Zb 0. La carcasse de l’appareil peut être portée à un potentiel dangereux.Electricité générale – Sécurité et Protection « Zb » = impédance de la boucle entre les points (B-C-D-E-F-G-H-J).2) ⇒ 2x 0.8 × 415 = 166V « tc = 130 ms ». Remarques : Par principe. Ui = ≥ 1100 V.0225 × ( + ) ⇒ Zb = 2x(0.phase ».099 Ω (99 mΩ).0255 × (1.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Toutefois pour certaines applications où il y a risque de déconnexion ou de rupture du conducteur de protection (appareils mobiles). Le déclenchement est nécessaire par la protection magnétique. on a : Zb = 2 x (R BC + R HJ) l l 30 50 Zb = 2 × ρ × ( 2 + 1 ) ⇒ Zb = 2x 0. Il écoule à la terre l’énergie importante issue d’un claquage interne « Ui » du transformateur ou d’un phénomène atmosphérique. on ne place pas de dispositifs différentiels « DDR » en régime IT. il préserve les installations BT contre les risques de surtensions.01 . OUI NON Régime IT Régimes TT ou TN FOREM Formation – Domaine Industriel .Volume I . ceci nécessite de calculer la longueur des câbles.099 Principe de l’éclateur « Cardew ». dans ce cas. Choix des régimes du neutre U BJ 332 ⇒ Uc = = 166V 2 2 Un défaut double en régime IT se traduit par un court-circuit monophasé « phase . Le respect des normes européennes harmonisées constitue un mode de preuve privilégié de conformité à la directive machines. LA DIRECTIVE MACHINES. Exigences pour le constructeur.Le numéro de la certification « CE » et le nom de l’organisme qui l’a délivré. Le dossier technique doit contenir : 12345- Plan d’ensemble de la machine. VYNCOTE. ou de la dernière machine s’il s’agit d’une fabrication série. etc. en prêt ou en cession. domaine qui intéresse l’automaticien. 2. Un dossier technique est remis à l’organisme agréé qui va l’examiner et vérifier son adéquation avec la machine mise à sa disposition. Cas général. Après certification. Une liste d’environ 20 types de machines à risques élevés (scies. Il y a donc un contrôle extérieur sur les aspects liés à la sécurité. obligatoire à partir de janvier 1995 est destinée à garantir la libre circulation des machines et des composants de sécurité dans les pays de la communauté européenne et à améliorer le niveau de sécurité des personnes. il ne doit pas faire certifier sa machine par un organisme agréé. mais le fabricant doit pouvoir réunir ces éléments pour les présenter aux autorités compétentes si elles le demandent. le dossier comporte en plus : 1. La directive machines applicable pendant une période transitoire de 2 ans à partir de janvier 1993.Electricité générale – Sécurité et Protection Page 72 / 233 Le dossier machine. CEBEC. presses à injecter.L’identification du signataire ayant reçu pouvoir pour engager le fabricant. etc. La directive machines concerne toutes les machines neuves ou d’occasion qui sont mises en vente.Un exemplaire de la notice d’instruction de la machine. le constructeur peut apposer la marque « CE ». VERITAS. Concernant les circuits de commande. (cette liste est détaillée dans l’annexe 5 de la directive). 6. (Exemple : normes EN 418 pour la fonction d’arrêt d’urgence).Nom et adresse du fabricant. Tout constructeur doit fabriquer une machine sûre en garantissant des exigences maximales de sécurité. Liste des exigences essentielles de la directive machines. 8.01 .La description des solutions adoptées pour prévenir les risques présentés par la machine.Volume I . 7. Le constructeur appose la marque « C E » et constitue un dossier d’auto-certification de sa machine. (cette liste est détaillée dans l’annexe 2 de la directive).).) sont soumises à la procédure appelée « examen CE ». Plans des circuits de commande. Remarques : Tous les éléments de ce dossier ne doivent pas obligatoirement être disponible immédiatement. en location. qui doit assurer les différentes fonctions de sécurité même en cas de défaillance d’un de ses composants. LA SECURITE DES HOMMES ET DES MACHINES. presses. Le constructeur est dans l’obligation de faire contrôler sa machine par un organisme agréé (AIB. toupies. Listes des normes et des spécifications techniques utilisées lors de la conception de la machine. appareils de levage. Plans détaillés et complets. Ce dossier doit être conservé pendant 10 ans après la mise sur le marché de la machine. FOREM Formation – Domaine Industriel . la directive fixe les objectifs suivants : Le concepteur doit fournir un circuit de commande fiable.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Machines dangereuses. Si la machine est classée dangereuse. Machines qui présentent des niveaux de risques faibles. LABORELEC. La communauté se base sur la bonne foi du fabriquant qui n’est pas soumis à un contrôle extérieur. 1.Les risques de rupture ou d’éclatement (pressions).Les risques de chutes et de projections d’objets. carrières. Pour les automaticiens.La mise en marche des équipements.Protection des éléments mobiles de transmission.Les protecteurs et dispositifs de protection. par opposition aux machines neuves qui intègrent la sécurité dès la conception. Il relève de la gageure de se procurer et surtout de lire toutes celles qui peuvent nous concerner.Les risques d’incendie ou d’explosion. 14. mais il est certain que des dérogations seront accordées. Le nombre de normes approuvées ou en cours d’élaboration est impressionnant.Procéder aux travaux en fonction du plan de remise en conformité. on conseille de consulter les principaux documents techniques de base : 123456- Directive machines (surtout les annexes).) ayant obtenus des dérogations.). Certaines branches professionnelles (métallurgie.Les risques électriques. FOREM Formation – Domaine Industriel . Page 73 / 233 Points techniques à contrôler pour la remise en conformité. Ils sont au nombre de 16. 6. La remise en conformité du parc machines doit se dérouler en deux étapes. Au niveau automatisme. L’arrêt d’urgence.Electricité générale – Sécurité et Protection LA DIRECTIVE UTILISATEUR. Notions fondamentales. Equipement électrique des machines. les grosses entreprises qui ont un ingénieur sécurité dont c’est le métier peuvent se le permettre.Volume I . 9.01 .Les organes de service. La directive utilisateur. cette date est reportée à la fin de 1999. Analyse du risque. 1. 3. il s’agit de mettre en place des moyens de protection rapportés (garant. Méthodologie pour l’estimation du risque. 8. Sécurité des machines. 12. 13. il s’agit au niveau des circuits de commande d’améliorer le niveau de fiabilité afin de limiter et de supprimer les principaux risques.Protection des éléments mobiles de travail. Les machines construites à partir du 1e janvier 1993 devant être conforme à la directive machine.L’arrêt général. mais vu l’ampleur et le coût des travaux à supporter par les entreprises. 11. capot. 4. Au niveau mécanique. industries textiles. 2. 15. Les objectifs fixés par le législateur doivent permettre d’évaluer et de mettre en œuvre des solutions économiquement acceptables.L’arrêt d’urgence. papetières. 2.Electrotechnique Code Module ELBE 1. 5.Les risques de brûlure. cette date butoir a été repoussée à la fin décembre 1995. 7. etc. La norme qui concerne le type de machine à mettre en conformité. dite directive sociale vise à améliorer le niveau de sécurité du parc machine existant en Europe avant 1993 et des machines d’occasion. Seules. électrotechniciens impliqués dans la remise en conformité du parc machines et qui doivent.Les dispositifs de séparation des énergies. 16. Le niveau de sécurité visé est un minima. de par leur fonction être très soucieux de la sécurité. Le plan de remise en conformité doit parvenir à l’inspection du travail pour la fin juin 1995.Evaluation de l’ampleur des travaux et rédaction du plan de remise en conformité. etc. La date butoir initialement prévue était le 31 décembre 1996.La signalisation. Remarques : La marque « CE » n’est pas nécessaire sur les machines remises en conformité. 10.L’arrêt au poste de travail.L’éclairage des zones de travail. Une brochure éditée par l’inspection du travail détaille le contenu des 16 articles et donne une interprétation des textes pour bien comprendre les objectifs de sécurité à atteindre. La directive utilisateur stipule les prescriptions techniques minimales auxquelles doivent satisfaire les machines et équipements de travail en service dans les entreprises ou vendus d’occasion. écrasement. composants ou machine.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Facteurs sources d’accidents de travail. phénomènes dangereux. Préfixe « EN » . coupure. Par exemple : EN 418. Non respect des procédures. et banalisation du comportement face au danger. etc. Classification. Estimation du risque. démarrage intempestif.). Notions fondamentales.Electricité générale – Sécurité et Protection Page 74 / 233 Concept pour applications de sécurité. Normes de type C : il s’agit des normes de sécurité par catégories de machines. Risques. Arrêt d’urgence. Equipement électrique des machines. Dispositifs de protection inadaptés. Pr EN 60947. Normes de type B : il s’agit des normes de groupe. A terme. Elles sont applicables à tous les équipements. Par exemple : EN 292-1/2. Pr EN 1088. cadence. Les normes de type B1 traitent d’un domaine précis de la sécurité applicable à une large gamme de machines Par exemple : EN60204. Pr EN 1050. L’installation et la mise au point. Facteurs liés aux installations. En fonction de leur avancement. Les normes de type B2 concernent des dispositifs de sécurité utilisables sur différents types de machines. La maintenance. Précarité de l’emploi pouvant conduire à une formation insuffisante. FOREM Formation – Domaine Industriel . Interrupteurs de position. indique que les normes sont en cours d’élaboration. Dispositifs électroniques sensibles (barrières immatérielles. générant des risques insoupçonnés. Dispositifs de verrouillage associés à des protecteurs. La commission a classé les normes en trois groupes : La sûreté de fonctionnement. Pr EN 50100. EN 414. les normes de type C vont concerner plus de 600 types de machines avec une description des risques spécifiques à ces machines et des solutions techniques à mettre en œuvre. happement. etc. Risques inhérents à la machine (mouvement alternatif d’une machine. Pr EN 574. Facteurs liés aux hommes (concepteur. Elles décrivent les spécifications techniques applicables à une machine où à une gamme de machines. Par exemple : Pr EN 693. Augmentation du stress (bruit. Entretien peu ou mal exécuté. Préfixe « Pr EN » . Normes de type A : il s’agit des normes fondamentales. Accoutumance aux risques due à l’habitude des gestes.01 . Presses hydrauliques. Mauvaise maîtrise de la conception de la machine. L’exploitation. Sécurité des machines. Sophistication des systèmes de contrôle et de commande. Facteurs liés aux machines. Risques mécaniques : Perforation. Elles fixent les concepts fondamentaux relatif à la conception et à l’utilisation des machines. indique que les normes rédigées sont au stade de l’approbation. les normes sont applicables dans leur forme définitive. un concept global qui concerne : 1234- La conception et la réalisation. Machines non adaptées à l’utilisation ou à l’environnement (alarme sonore masquée par le bruit du parc machines). Règles pour l’élaboration et la présentation des normes de sécurité. Circulation des personnes (ligne de production automatisée). entraînement.).Volume I . tapis sensibles. principes généraux. Flux de matière ou de produits entre les machines. Assemblage de machines de provenances et de technologies différentes. sectionnement. utilisateur). Commandes bimanuelles. choc. Sécurité des machines. Elles tiennent compte des exigences des normes plus générales (type A et B). piqûre. cisaillement. arrêt précaire). Risques physico-chimiques : Projection de substances dangereuses. Diminution de l’attention dans les tâches de surveillance (fatigue). Préfixe « JWG » (Joint Working Group). Sous-estimation des risques conduisant à la neutralisation des protections. emprisonnement. brûlure. enroulement. les normes ont des préfixes différents. Risques électriques : Electrocution. Rendre le risque « acceptable » quand il n’est pas possible de l’éliminer. Le risque lié à une mesure de sécurité particulière dépendra de la facilité avec laquelle celle-ci peut-être neutralisée ou contournée pour obtenir un accès non autorisé. Quand cela est possible. interférence électrique. collective. L’incitation à neutraliser une mesure de sécurité est liée aux aspects suivants : • Si la mesure de sécurité ralentit la production ou interfère avec toutes autres activités ou préférences de l’utilisateur. L’estimation doit identifier les circonstances qui pourraient être à l’origine d’un dommage (défaillance d’un composant. Distance de sécurité : C’est la distance minimale à laquelle un dispositif de protection doit être placé par rapport à la zone dangereuse pour empêcher l’atteinte de celle-ci.01 . Par contre. Personne exposée : Personne se trouvant entièrement ou en partie dans une zone dangereuse. Définition : Tout volume à l’intérieur et/ou autour d’une machine dans lequel une personne est exposée à un risque de lésion. etc.) ♦ Méthode de conduite de la machine. • Si les mesures de sécurité imposées ne sont pas reconnues comme telles.Electrotechnique Code Module ELBE 1. L’évaluation globale du risque résulte d’une pondération de tous les facteurs mentionnés ci-dessus. ♦ Probabilité d’occurrence du risque. • le fonctionnement normal. mesures de sécurité. ♦ Fiabilité des fonctions de sécurité. Diminution du risque. • le changement de processus de fabrication (programmation). panne de secteur.Volume I . ♦ Temps et fréquence d’exposition dans la zone dangereuse. ⇒ La probabilité de leur apparition. ♦ Possibilité de neutraliser les mesures de sécurité. • la maintenance. Facteurs ayant une influence sur le risque à prendre en considération. • le nettoyage. Page 75 / 233 Réduction du risque. ♦ Gravité du dommage possible (conséquence du risque). • Si des personnes autres que l’opérateur sont impliquées. il est possible de diminuer la probabilité de leur occurrence. L’estimation des risques doit prendre en compte la fiabilité des constituants et des principes utilisés. • Si l’emploi des mesures de sécurité est difficile. L’évaluation du risque repose sur 2 points essentiels : ⇒ La gravité des lésions (du simple pincement au décès). ♦ Complexité des situations dangereuses. puisqu’il dépend du métier ou de la fonction de la machine. Elimination du risque. • l’apprentissage (formation). L’accès à la zone dangereuse peut être nécessaire pour : • le réglage. Protection individuelle. Seule la prévention intrinsèque (interne) permet d’éliminer totalement le risque. objectif « 0 » accident et « 0 » panne. La gravité des lésions est un facteur difficile voir impossible à réduire.Electricité générale – Sécurité et Protection Zones dangereuses. FOREM Formation – Domaine Industriel . Appréciation du risque « Pr EN 1050 ». 01 .). F1 Rare à assez fréquent et/ou courte durée d’exposition. Par exemple : 1. S1 Lésion légère (normalement réversible) S2 Lésion grave (normalement irréversible). S Plus la réduction du risque à fournir par les parties d’un système de commande relatives à la sécurité est grande. on détermine une catégorie à appliquer au système de commande de la machine. Fréquence d’exposition) » et « P (Possibilité de prévention de l’accident) ». installés suivant les règles de l’art est un des moyen permettant de réaliser un système de commande de catégorie « 1 ». 3.L’autocontrôle est un des moyens permettant de réaliser un système de commande de catégorie « 2 ». Choix de la catégorie de système de commande. FOREM Formation – Domaine Industriel . fuite possible de la personne ou non. P Page 76 / 233 Possibilité d’éviter le phénomène dangereux. installés suivant les règles de l’art est un des moyen permettant de réaliser un système de commande de catégorie « B ».. 5. Extrait de Pr EN 954-1. P1 Possibilité dans certaines conditions (fuite ou intervention d’un tiers).. Critères importants : identification possible ou non (champ visuel. « F (Présence dans la zone dangereuse. ou les perturbations extérieures. Gravité de la lésion. La possibilité d’identifier et d’éviter le phénomène dangereux doit permettre de choisir « P1 » ou « P2 ».Electrotechnique Code Module ELBE 1. vitesse d’apparition. Par exemple. expériences pratiques de sécurité liées au procédé. P2 Rarement possible (le phénomène est difficilement identifiable). Suivant l’analyse du risque « S (Résultat de l’accident. plus le niveau de sécurité de ces parties devra être élevé. bruit. F2 Fréquent à continu et/ou longue durée d’exposition. les ecchymoses et/ou déchirures sans complication et/ou brûlures légères seraient classées « S1 ». L’objectif clé est de garantir que les défauts des parties d’un système de commande relatives à la sécurité. Si l’intervention a lieu de temps en temps ou si cela ne rentre pas dans le cadre de fonctionnement normal (débourrage ou casse outil par exemple) et/ou si le temps d’intervention est court. Sélectionner « F2 » s’il est nécessaire de pénétrer de façon régulière au sein de la zone dangereuse pour insérer/déplacer des pièces ou pour opérer des réglages.L’utilisation de composants standards.Volume I . sélectionner « F1 ». tandis qu’une amputation ou un décès serait classé « S2 ». 2.L’utilisation de composants standards éprouvés. ne peuvent pas conduire à une situation dangereuse sur la machine. Prendre en compte les conséquences habituelles des accidents et les processus de guérison normaux.L’association de la redondance et de l’autocontrôle est un des moyens permettant de réaliser un système de commande de catégorie « 4 ». y compris le décès. Autocontrôle et redondance sont explicités dans les pages suivantes. Gravité des lésions) ». F Fréquence et/ou durée d’exposition au phénomène dangereux. 4.Electricité générale – Sécurité et Protection Appréciation du risque.La redondance est un des moyens permettant de réaliser un système de commande de catégorie « 3 ».. opérateur qualifié ou non. Autant que cela est raisonnablement faisable.Electricité générale – Sécurité et Protection Page 77 / 233 Tableau permettant de déterminer la catégorie d’un système de commande. Test par intervalle (périodicité à définir selon Défaut détecté à l’application) chaque test. si cela est raisonnablement faisable. De plus. 3 détecté. Conséquence : Le cycle suivant peut être interdit ou autorisé. Doublement des sécurités. FOREM Formation – Domaine Industriel . Les conditions de la catégorie « B » doivent s’appliquer. sélectionnés. Cette catégorie concernent en général les machines qui mettent en jeu de faibles énergies et les applications domestiques. un défaut unique sur une quelconque partie du circuit de commande ne doit pas mener à la perte de la fonction de sécurité. de plus les parties du système de commande relatives à la sécurité doivent utiliser des principes et des composants éprouvés. Les prescriptions de « B » et « 1 » s’appliquent. le défaut unique doit être détecté à la prochaine sollicitation de la fonction de sécurité ou avant. il n’est normalement pas possible de réaliser la catégorie « 1 ». Redondance complète dans le circuit de commande. Contrôle correspondant aux règles de l’art en la Perte possible de la matière.Volume I . Catégories du système de commande Comportement du système de commande en cas de défaut. Redondance + autocontrôle. Un défaut unique ne doit pas mener à la perte Fonction de de la fonction de sécurité. Exigences du système de commande. sécurité garantie. Un premier défaut dans les circuits de sécurité est nécessairement détecté avant qu’un deuxième défaut se manifeste. Redondance complète plus autocontrôle complet dans le circuit de commande. une accumulation de défauts ne doit pas mener à la perte de la fonction de sécurité. Un défaut unique ne doit pas mener à la perte Fonction de de la fonction de sécurité. Plus de fiabilité. Au niveau des seuls composants électroniques. montés et combinés selon l’état de la technique afin de pouvoir faire face aux influences attendues. Autocontrôle du circuit de commande. Les parties du système de commande relative à la sécurité et/ou ses dispositifs de protection. notamment au démarrage de la machine. De plus. Conséquence : Si le premier défaut n’est pas perçu (signalé). De plus un défaut unique sur une partie quelconque du circuit de commande ne doit pas mener à la perte de la fonction de sécurité.01 . Redondance. Ce défaut doit être sécurité gatantie. Conséquence : Le cycle suivant est interdit. 4 Les prescriptions des catégories « B » et « 1 » s’appliquent. Lorsqu’un défaut se produit. sauf en cas d’accumulation de défauts. ainsi que ses composants doivent être conçus. Le défaut unique doit obligatoirement être détecté à la prochaine sollicitation de la fonction de sécurité ou avant. Consiste à palier la défaillance d’un organe par le bon fonctionnement d’un autre en faisant l’hypothèse qu’ils ne seront pas défaillants simultanément.Electrotechnique Code Module ELBE 1. les fonctions et organes de sécurité du système de commande doivent être contrôlés à intervalles réguliers. Autocontrôle. Utilisation de constituant et principe éprouvés. la fonction de sécurité peut ne pas être accomplie. fonction de B sécurité. il n’y a pas d’incitation au dépannage et un deuxième défaut peut survenir à terme et mettre la sécurité en cause. Consiste à vérifier automatiquement le fonctionnement de chacun des organes qui changent d’état à chaque cycle. du système de commande en cas de défaut. mais perte possible 1 de la fonction de sécurité. Catégories du système de commande Comportement Exigences du système de commande. Si la détection du défaut est impossible. 2 Les conditions des catégories « B » et « 1 » s’appliquent. Les modes négatif.90 m du plancher de commande. mettre en marche et arrêter le moteur) = Sécurité et confort des personnes. Page 78 / 233 Coupure de tous les conducteurs actifs. Coupure visible ou indication positive «I 0» Poignée de manoeuvre à l’extérieur de l’enveloppe (couleur recommandée gris ou noir).Electricité générale – Sécurité et Protection Les techniques de la sécurité.Electrotechnique Code Module ELBE 1. sauf le neutre en « TN-S ». Si le capteur est unique. Départ moteur. Fonctionnement suivant le mode négatif.01 .La commande de puissance (contacteur. Dispositif de sectionnement de l’alimentation « EN 60 947 ». Utilisation d’un contact à fermeture (NO). Prévoir un interverrouillage si plus d’un sectionneur.Le sectionnement (isoler du circuit amont) = Sécurité des personnes. positif. FOREM Formation – Domaine Industriel . Les défaillances du mode négatif sont internes et donc difficiles à détecter lors d’une maintenance préventive. Si disjoncteur. la machine continue de fonctionner. Défaillance dangereuse. Le départ moteur comprend un ensemble d’appareillage qui peut assurer : Poignée de commande accessible entre 0.60 m et 1. Poignée de manœuvre verrouillable en position ouverte (cadenas). le fonctionnement en mode négatif est interdit. 3. combiné. avoir un pouvoir de coupure suffisant (moteur à rotor bloqué) Si sectionneur. Prévoir un dispositif à commande manuelle pour chaque alimentation. Les techniques de la sécurité. 2. Prévoir ce dispositif pour séparer l’équipement électrique là où il est nécessaire (entretien du matériel). être équipé pour éviter une coupure en charge (contacts de précoupure).La protection contre les courts-circuits et les surcharges (détecter et couper les forts courants) = Sécurité du moteur et des câbles. 1.Volume I . il doit obligatoirement être installé en mode positif. il ne peut y avoir aucune liaison élastique entre les contacts mobiles et l’organe de commande auquel l’effort d’actionnement est appliqué. la sécurité est assurée par arrachement de la barrette de contact. la machine continue de fonctionner. FOREM Formation – Domaine Industriel . Le mode négatif n’est admissible que lorsqu’il est combiné avec un capteur en mode positif. Fonctionnement suivant le mode positif. Si le capteur est unique. contact soudé). En cas de défaillance interne (ressort cassé. L’association des deux modes par l’intermédiaire d’un capteur en mode positif et d’un capteur en mode négatif permet d’éviter les risques de défaillance de mode commun (même défaillance sur les deux capteurs).Electricité générale – Sécurité et Protection Page 79 / 233 Fonctionnement en mode combiné. Une maintenance préventive permet de s’affranchir des deux défaillances schématisées en mode positif. Défaillance dangereuse. Le mode combiné permet de s’affranchir des défauts dus au mode positif seul.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Utilisation d’un contact à ouverture (NF).Volume I .01 . Un appareil de commutation électrique est dit à manoeuvre positive d’ouverture quand tous les éléments des contacts d’ouverture de celui-ci peuvent être amenés avec certitude à leur position d’ouverture. Interrupteur inverseur.Electricité générale – Câblage de schémas de base Page 80 / 233 Symboles graphiques principaux utilisés pour établir les schémas unifilaires d’une installation électrique pour habitation. Bouton-poussoir éclairé. FOREM Formation – Domaine Industriel . Avertisseur. Schéma 7. Point lumineux en applique. Symboles. Point lumineux. Minuterie Protection par coupe-circuit à fusible. Symboles. Schéma 6 + 6. Vibreur. Télérupteur Protection par disjoncteur. Prise de courant bipolaire. Interrupteur bipolaire. Schéma 6. Prise de courant tripolaire avec terre. t Courant continu. Raccordement à la terre. Sonnerie. Prise de courant tripolaire + neutre avec terre. buzzer.01 . Luminaire à fluorescence. Courant alternatif. Symbole général. Boîte de dérivation. Définition. Canalisation. trembleur. « n » indique le nombre de broches de raccordement. Schéma 5. Boîte de dérivation.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Projecteur. AC. Interrupteur 2 directions bipolaire. Symboles. Fiche de raccordement sur câble souple. Bouton-poussoir. Témoin de signalisation. Prise de courant bipolaire avec terre et sécurité enfants. Interrupteur 2 allumages. Définition. Interrupteur. Symbole général. Schéma 1. Interrupteur à tirage. Schéma 2. Interrupteur simple. Schéma 6 + 2. Prise de courant bipolaire avec terre. Interrupteur 2 directions ou va et vient. Luminaire à 2 tubes fluorescents. Klaxon Interrupteur 2 fois 2 directions.Volume I . « n » indique le nombre de conducteurs. Définition. Symbole général. DC. unifilaire et des connexions pour interrupteurs unipolaire. FOREM Formation – Domaine Industriel .Electricité générale .01 .Electrotechnique Code Module ELBE 1. bipolaire et deux allumages.Câblage et schémas de base Page 81 / 233 Schémas de principe.Schéma N° 5.Volume I . Schéma N° 1 .Schéma N° 2 . FOREM Formation – Domaine Industriel . Remarques : Lorsqu’on désire passer d’une commande à deux directions vers une commande à plusieurs directions par ajout d’interrupteurs inverseurs.Electrotechnique Code Module ELBE 1. unifilaire et des connexions pour interrupteurs à deux directions ou va et vient .Volume I .Schéma N° 6.01 . L’avantage du modèle 2 est qu’il est réalisable avec seulement les quatre bornes de raccordement (cas le plus fréquent) de la boîte de dérivation (non compris la borne de terre).Electricité générale .Câblage et schémas de base Page 82 / 233 Schémas de principe. le modèle 2 n’est pas fonctionnel. FOREM Formation – Domaine Industriel .Volume I .Inverseur.Câblage et schémas de base Page 83 / 233 Schémas de principe.Electricité générale . unifilaire et des connexions pour interrupteurs à trois directions . Remarques : Suivant les marques et le type d’interrupteur inverseur. Schéma N° 7.Electrotechnique Code Module ELBE 1.01 . il faut croiser ou ne pas croiser les deux conducteurs pilotes qui relient l’interrupteur inverseur aux deux interrupteurs à deux directions. représente un interrupteur inverseur du type à ne pas croiser les deux conducteurs pilotes. Le schéma ci-contre. Câblage et schémas de base Page 84 / 233 Schémas de principe et unifilaire pour interrupteurs à deux fois deux directions et à deux directions bipolaire. Schéma N° 6 + 6 .Schéma N° 6 + 2. FOREM Formation – Domaine Industriel .01 .Electrotechnique Code Module ELBE 1. Dans chaque cas.Volume I .Electricité générale . il y à 4 conducteurs pilotes entre les deux interrupteurs. p.Câblage et schémas de base Page 85 / 233 Exercice 1 .Eclairage. FOREM Formation – Domaine Industriel . compléter le schéma des connexions de cette installation d’éclairage. t ». Les nombres de conducteurs sont renseignés dans le schéma unifilaire. r.Electrotechnique Code Module ELBE 1. Donner les noms des différents conducteurs « ph. Ensuite.01 .Volume I . compléter ce schéma. en partant du schéma unifilaire.Electricité générale . 01 .Electrotechnique Code Module ELBE 1.Câblage et schémas de base Page 86 / 233 Exercice 2 .Electricité générale . Nombre et noms des conducteurs. FOREM Formation – Domaine Industriel .Volume I . Compléter le schéma unifilaire de cette installation d’éclairage.Eclairage. Il faut placer 5 conducteurs entre chaque interrupteur.Electricité générale . Les appareils (interrupteurs) sont du type encastré Les dérivations sont réalisées dans les boîtiers d’encastrement (profondeur 65 mm) derrière les interrupteurs.Câblage et schémas de base Page 87 / 233 Installation pour cage d’escalier d’un immeuble à appartements.Volume I . FOREM Formation – Domaine Industriel . Cette installation met en œuvre deux interrupteurs à deux directions et dix interrupteurs inverseurs.Electrotechnique Code Module ELBE 1.01 . Installation à 12 points lumineux et 12 points de commande. Electricité générale .Loi d'Ohm Page 88 / 111 Loi d’Ohm.1 FOREM Formation domaine Industriel.Volume I . Dans un circuit électrique fermé. le courant change proportionnellement à la tension.01 . La loi d’Ohm indique le rapport mathématique entre la tension électrique « U ». R = résistance électrique exprimée en ohms (Ω). avec une résistance constante. Type « H P S » 1018. ELECTRONIC BOARD. Si la résistance est modifiée alors que la tension est constante.01. le courant électrique « I » et la résistance « R ». le courant et la résistance changent de manière inversement proportionnelle.Généralités. Code Module ELIN 1.I R= U I I = courant électrique exprimé en ampères (A). 1. I= U R U=R. U = tension électrique exprimée en volts (V). Tensions alternatives 10 V/100 mA .Volume I . Alimentation constante + 15 V continu/0. Alimentation triphasée. Interrupteur avec voyant vert.15 V continu/0. Emplacement pour montage du transformateur.50 mA. Remarques : Les exercices d’expérimentation « Base électricité » peuvent être réalisés avec la platine « H P S » 1018 ou 1017. Base 0 V. présentation : 1234- 12345678- Connecteur pour cordon d’alimentation 230 V AC. Alimentation variable 0 à 30 V continu/0. 100 mH (13 Ω)/100 mA. 12 V entre phase.Loi d'Ohm Page 89 / 111 Construction. Emplacement pour montage des accessoires d’expérimentation. Générateur de courant triphasé 7/12 V eff . fusion lente.5 A.24 V/100 mA protection par fusible calibre 100 mA. Générateur de signaux. Code Module ELIN 1. Inductances 40 mH (8 Ω)/100 mA. FOREM Formation domaine Industriel. 200 mH (19 Ω)/100 mA.5 A. Alimentation constante .Electricité générale .01 . Base 0 V. Base 0 V.3 A. 7 V par phase.01. Expérimentation 1.1. Page 90 / 233 Utilisation de la platine d’expérimentation. d’un organe de commande (interrupteur) et d’une ligne d’aller et de retour.Circuit électrique simple. Le montage des accessoires d’expérimentation est très rapide.01.) sont enfichés sur la platine par douilles pour fiches bananes ∅ 4 mm. 1 platine de montage 1018 ou 1017. Des cordons de différentes longueurs équipés de fiches bananes ∅ 4 mm sont utilisés pour effectuer les liaisons sources ÅÆ accessoires. 1 ou 2 appareils de mesure utilisés en milliampèremètre. 1 interrupteur modèle 9125. 1. Pour permettre le branchement ou non d’un appareil de mesure (Ampèremètre) quelques connexions ∅ 4 mm au pas de 19 mm peuvent être utilisées. Un courant y passe seulement lorsque le circuit est fermé et qu’il existe une tension. Des connexions ∅ 2 mm au pas de 5 mm permettent d’effectuer la continuité du circuit. FOREM Formation domaine Industriel.Volume I . Alimentation (15 V DC). 1 voyant lumineux (15 V) modèle 9121. Code Module ELIN 1. condensateurs.Loi d'Ohm Plaque de montage pour les accessoires d’expérimentation.01 . Un circuit électrique simple est composé d’une source de tension. etc.Electricité générale .01 .01.00 . d’un récepteur (lampe). ces douilles sont espacées au pas de 19 mm. Les accessoires (résistances.Généralités. 01 .Compléter la feuille d’exercice. Code Module ELIN 1.Exécuter le montage.Electricité générale . Monter un circuit électrique simple conformément au schéma. Placer un milliampèremètre. sur la platine « H P S ». FOREM Formation domaine Industriel. il y a risques de destruction. par exemple une alimentation stabilisée. 2.Loi d'Ohm Page 91 / 233 Remarques importantes – Sécurité du matériel. d’abords « en A – B » ensuite « en C – D ». 1. Ne pas raccorder une source de tension externe. 2. et comment le courant se comporte lorsque le circuit est ouvert et lorsque la source de tension est déconnectée.Exercice.01. déterminer au moyen de mesures si le courant est d’intensité identique en tous points de ce circuit.Volume I . lorsque le circuit est coupé (commutateur ouvert) puis fermé (commutateur fermé) si un courant passe et quelle est alors son intensité. Feuille d’exercice Contrôler ensuite si un courant passe encore lorsque la source de tension n’est pas raccordée.01 . Expérimentation Circuit électrique simple.Volume I .Loi d'Ohm Page 92 / 233 Inscrire sur le tableau les intensités de courant constatées. ainsi que l’état correspondant du voyant (allumé / éteint). et lorsque le commutateur est fermé. Code Module ELIN 1.01. I1 (mA) I2 (mA) Voyant allumé Voyant éteint Commutateur fermé Commutateur ouvert Commutateur fermé et source de tension non raccordée Réalisation de l’expérience : Appliquer une tension de 15 V continu sur le circuit. FOREM Formation domaine Industriel. et déterminer à quel moment le voyant s’allume. Mesurer.Electricité générale . FOREM Formation domaine Industriel.01. Enregistrer statiquement la courbe caractéristique correspondant à « I = f (U) » pour une résistance « R » constante (montage de gauche). Mesurer ensuite les courants correspondants aux résistances de 100. Les reporter sur le diagramme de courbe caractéristique.Electricité générale .1-13 modèle 9104.Loi d'Ohm Page 93 / 233 Feuille d’exercice Schéma I = f (U) pour R constante Exercice.01 .1-14 modèle 9104. Code Module ELIN 1. I (mA) pour 330 Ω Pour tracer la courbe caractéristique « I = f (U) ». U (V) 0 2 4 6 8 10 12 I (mA) pour 100 Ω I (mA) pour 150 Ω Réalisation de l’expérience. et celle correspondant à « I = f (R) » pour une tension constante « U » (montage de droite). Inscrire les intensités de courant sur le tableau. Montage.Volume I .1-7 modèle 9104.1-10 modèle 9104.2-1 .1-12 modèle 9104. effectuer tout d’abord le montage expérimental conformément au schéma.1-9 modèle 9104. 150 et 330 Ω et aux tensions indiquées au tableau. 1 platine de montage 1 résistance à couche de 100 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 150 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 220 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 330 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 470 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 680 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 1 kΩ (2 W) Alimentation 0 à 12 V DC 1 ou 2 multimètres 1018 ou 1017 modèle 9104. 01.01 .Volume I . Code Module ELIN 1.Electricité générale .Loi d'Ohm Courbe caractéristique I = f (U). Page 94 / 233 NOTES FOREM Formation domaine Industriel. effectuer tout d’abord le montage expérimental conformément au schéma. Code Module ELIN 1.Volume I . Schéma I = f (R) pour U constante. 330. 680 et 1 k Ω indiquées au tableau. et avec des tensions de 4. 470. 150.Loi d'Ohm Page 95 / 233 Courbe caractéristique I = f (R). R (Ω) 100 150 220 330 470 680 1000 I (mA) pour 12 V I (mA) pour 8 V I (mA) pour 4 V FOREM Formation domaine Industriel.01 . 8 et 12 V maintenues constantes.Electricité générale . Inscrire les intensités de courant sur le tableau.01. Feuille d’exercice 2 Pour tracer la courbe caractéristique « I = f (R) ». 220. Les reporter sur le diagramme de courbe caractéristique. mesurer les courants correspondants aux résistances de 100. 1.Montage.Electricité générale – Montage de résistances Montage de résistances en série. prouver que. Page 96 / 111 3.Exercice. La tension totale résulte de la somme de toutes les tensions partielles. sont montés en série dans un circuit. L’intensité de courant est déterminée par la tension « U » appliquée au montage série et la résistance totale « R tot ».Electrotechnique. U tot = U R1 + U R 2 + U R 3 2.01- .Volume I . dans un circuit en série. et que la tension totale résulte de la somme des tensions partielles. FOREM Formation – Domaine Industriel .1-10 modèle 9104. 1018 ou 1017 modèle 9104.Généralités. Code Module ELBE 1. I= U R tot R tot = R 1 + R 2 + R 3 1 platine de montage 1 résistance à couche de 100 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 220 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 470 Ω (2 W) 1 alimentation constante de 10 V DC 2 multimètres. l’intensité du courant est identique en tout point. Par des mesures de tension et de courant.1-7 modèle 9104. le même courant les traverse. Lorsque des résistances ou d’une manière générale des récepteurs de courant.1-12 Chacune des résistances est soumise à une tension partielle. • Inscrire tous les résultats de ces mesures sur le tableau. mesurer entre ces points de mesure le courant qui passe par le circuit en série.01- . puis la tension totale sur les points de mesure « B et G ». A-B Courant (mA) Tensions (V) Points de mesure Points de mesure C-D E-F H-G B-C U R1 D-E U R2 F-G U R3 B-G U tot • Mesurer ensuite les tensions partielles des points de mesure « B et C ». « D et E » ainsi que « F et G ». • Comment se comportent les tensions partielles par rapport à la valeur de la résistance afférente ? FOREM Formation – Domaine Industriel . « C et D ». Montage des résistances – Feuille d’exercice 1 Réalisation de l’expérience. Dans chaque cas. « E et F » ainsi que « H et G ». • Enlever les unes après les autres les connexions entre les points de mesure « A et B ».Page 97 / 111 Volume I . • Appliquer à l’entrée une tension continue de 10 V.Electrotechnique. • Effectuer le montage conformément au schéma. Code Module ELBE 1.Electricité générale – Montage de résistances Résultats et évaluations. 1-7 modèle 9104. R équiv Montage de résistances en parallèle. Le courant total est la somme de tous les courants partiels. FOREM Formation – Domaine Industriel . I tot = I 1 + I 2 + I 3 L’intensité des courants partiels est fonctions de la tension appliquée et de la résistance partielle correspondante. 1. U I1 = R1 U I2 = R2 U I3 = R3 1 platine de montage 1 résistance à couche de 100 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 220 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 470 Ω (2 W) 1 alimentation constante de 10 V DC 2 multimètres. 3.Exercice.Montage. Si des résistances ou d’une manière générale des récepteurs de courant.Electrotechnique. U = U R1 = U R 2 = U R 3 2. ils sont soumis à la même tension. Chaque dérivation électrique d’un circuit en parallèle est traversée par un courant partiel.1-10 modèle 9104.01- . la tension de toutes les résistances est identique.Electricité générale – Montage de résistances L’intensité du courant total est fonction de la tension appliquée et U I tot = de la résistance équivalente. dans un circuit en parallèle. Par des mesures de tension et de courant.Généralités. 1018 ou 1017 modèle 9104.1-12 Code Module ELBE 1. et que la somme des courants partiels est égale au courant total.Page 98 / 111 Volume I . prouver que. sont montés en parallèle dans un circuit. H-K ». F-K. 1 1 1 1 + + R1 R2 R3 R équi = R1 x R 2 R1 + R 2 Résultats et évaluations. « G et H » ainsi que « L et K ». • Inscrire tous les résultats de ces mesures sur le tableau. points de mesure « D-K. mesurer entre ces points de mesure le courant qui passe par le circuit. • Effectuer le montage conformément au schéma.01- . C-D E-F G-H A-B L-K Code Module ELBE 1. Tensions (V) Courants partiels (mA) Courant total (mA) Points de mesure Points de mesure Points de mesure D-K U R1 F-K U R2 H-K U R3 FOREM Formation – Domaine Industriel . • Comment se comportent les courants partiels par rapport à la valeur de la résistance afférente ? • Quel est la valeur de la résistance totale « R équi » du circuit en parallèle ? Pour un montage de résistances en parallèle. la formule suivante s’utilise pour calculer la résistance équivalente. Montage des résistances – Feuille d’exercice 2 Réalisation de l’expérience.Page 99 / 111 Volume I . on préfère appeler cette résistance totale « Résistance équivalente ». « E et F ». Si le circuit comporte seulement deux résistances montées en parallèle. la formule suivante s’utilise pour calculer la résistance équivalente.Electrotechnique. • Enlever les unes après les autres les connexions entre les points de mesure « A et B ». • Mesurer ensuite les tensions aux bornes des résistances « R1-R2-R3 ».Electricité générale – Montage de résistances Si le circuit comporte trois ou plus de trois résistances montées en parallèle. R équi = • Appliquer à l’entrée une tension continue de 10 V. Dans chaque cas. « C et D ». Montage de résistances en circuit mixte. 1 platine de montage 1 résistance à couche de 22 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 100 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 330 Ω (2 W) 1 résistance à couche de 680 Ω (2 W) 1 alimentation constante de 10 V DC 2 multimètres.01- . 1018 ou 1017 modèle 9104.1-14 modèle 9104.Electricité générale – Montage de résistances Page 100 / 111 2. Code Module ELBE 1. Il se compose d’un circuit série « R1 et R2 » et d’un circuit en parallèle « R3 et R4 ». Le schéma ci-contre représente un tel montage. Mesurer la résistance totale dans un circuit mixte.1-2 modèle 9104. 3.Electrotechnique.1-13 Pour l’exemple ci-dessus. nous obtenons ainsi : R 12 = R 1 + R 2 et R 34 = R3 x R4 R3 + R4 R tot = R 12 + R 34 FOREM Formation – Domaine Industriel . Pour calculer la résistance totale du circuit. les résistances respectivement en série et en parallèle sont regroupées pas à pas.Exercice.Montage. ce qui permet d’obtenir une seule résistance globale. Contrôler au moyen de calculs la valeur ainsi déterminée.Généralités. 1.1-7 modèle 9104.Volume I . L’électronique fait souvent intervenir non seulement des circuits simples en série ou en parallèle. La partie de circuit en série et la partie de circuit en parallèle sont montées en série l’une par rapport à l’autre. mais également des circuits mixtes qui sont les deux à la fois. en mesurant le courant et la tension. Tensions partielles (V) UR1 Courants partiels et courant total (mA) Points de mesure UR2 UR3 UR4 C-D I1 E-F I2 • Effectuer le montage conformément au schéma. « C . A-B I tot • Inscrire les données obtenues dans le tableau.Electricité générale – Montage de résistances Montage des résistances – Feuille d’exercice 3 Résultats et évaluations. • Ouvrir le circuit aux points de mesure « A .F » et mesurer le courant. FOREM Formation – Domaine Industriel . • Contrôler les tensions partielles au moyen de calculs. R3 et R4. Code Module ELBE 1.Page 101 / 111 Volume I .Electrotechnique. Réalisation de l’expérience. R2. • Mesurer ensuite les tensions partielles aux bornes des résistances R1.01- .D » et « E . • Appliquer à l’entrée une tension continue de 10 V.B ». Electrotechnique. l’intensité chute à zéro. L’intensité qui traverse le montage série est égale à la tension aux bornes du montage série divisé par la résistance totale du montage série.Page 102 / 111 Volume I . et les suivantes. la 3e. l’intensité de courant qui traverse la 1e résistance est la même que celle qui traverse la 2e. la série est interrompue. Dans un montage de résistances en série. l’intensité de courant est la même partout.Electricité générale – Montage de résistances ASSOCIATIONS DES RESISTANCES. Résistances connectées en série ou en cascade.01- . U tot = U R 1 + U R 2 + U R 3 + U R 4 + U R x + etc Si un des éléments du montage série est en rupture. I = U R tot tot La somme des tensions appliquées aux bornes de chaque résistance est égale à la tension totale appliquée au montage série. La résistance totale est égale à la somme des résistances qui constituent le montage série. R tot = R 1 + R 2 + R 3 + R 4 + R x etc FOREM Formation – Domaine Industriel . Dans un montage en série. le courant ne circule plus. Code Module ELBE 1. Page 103 / 111 Volume I - Electricité générale – Montage de résistances Résistances connectées en parallèle ou en dérivation. Dans un montage de résistances en parallèle, l’intensité de courant qui traverse le montage « I tot » est égale à la somme des intensités partielles qui traverse chaque résistance. Dans un montage en parallèle, l’intensité de courant totale est égale à la somme des intensités qui traverse chacune des résistances. I tot = I R 1 + I R 2 + I R 3 + I R 4 + I R x + etc • La résistance totale du montage en parallèle peut être remplacée par une résistance équivalente, l’intensité totale est égale à la tension du montage parallèle divisé par la résistance équivalente. La tension appliquée aux bornes de chaque résistance est égale à la tension appliquée au montage parallèle. Dans un montage en parallèle, la tension est la même partout. Si un des éléments du montage parallèle est en rupture, le montage continue à fonctionner, seule l’intensité totale diminue. Montage de résistances en parallèle - Résistance équivalente. 1e Méthode. Plusieurs résistances de même valeur. • Le calcul de la résistance équivalente d’un montage de résistances en parallèle peut être élaboré suivant trois méthodes. • L’utilisation d’une méthode plutôt que l’autre dépend de la valeur et du nombre de résistances qui constituent le montage parallèle. Quelle que soit la méthode utilisée, la « R équiv » du montage sera toujours d’une valeur plus petite que la valeur de la plus petite résistance qui constitue le montage parallèle. I tot = U R équiv FOREM Formation – Domaine Industriel - Electrotechnique. Code Module ELBE 1.01- Volume I - Electricité générale – Montage de résistances R équiv = I tot = 2e Méthode. Deux résistances de valeur différente. Valeur d' une R 250 = = 50 Ω Nombre 5 U R équiv = Page 104 / 111 10 = 0, 2 A 50 Intensité partielle : I R1 = I R2 = I R3 = I R4 = I R5 I R1 = I tot 0, 2 U 10 = = 0, 04 A ou = = 0, 04 A Nombre 5 R 1 250 R équiv = Pr oduit R 1 × R 2 = Somme R 1 + R 2 R équiv = 12 × 48 576 = = 9, 6 Ω 12 + 48 60 I tot = U R équiv = 9 = 0 , 9375 A 9, 6 I tot = I R 1 + I R 2 = 0 , 75 A + 0 , 1875 A = 0 , 9375 A FOREM Formation – Domaine Industriel - Electrotechnique. Code Module ELBE 1.01- Page 105 / 111 Volume I - Electricité générale – Montage de résistances 3e Méthode. Plusieurs résistances de valeur différente. Cette méthode est applicable aux deux premières méthodes. La résistance équivalente est égale à l’inverse de la somme des inverses des résistances. 1 R équiv = R équiv = 1 1 1 1 + + + R1 R2 R3 R4 1 1 1 1 1 + + + 3 6 9 12 Il faut réduire les fractions au même dénominateur. R équiv = 1 12 6 4 3 + + + 36 36 36 36 = 1 25 36 Une fraction divisée par une fraction. R équiv I tot = = 36 = 1 , 44 Ω 25 U R équiv = 24 = 16 , 666 A 1 , 44 i1 = U 24 = = 8 A R 1 3 i 2 = U 24 = = 4 A R 2 6 i3 = U 24 = = 2 , 666 A R 3 9 i 4 = U 24 = R 4 12 I tot = i 1 + i 2 + i 3 + i 4 FOREM Formation – Domaine Industriel - Electrotechnique. = 2 A I tot = 8 + 4 + 2,666 + 2 = 16,666 A Code Module ELBE 1.01- 5 R tot 1 = 3 + 6 = 9 Ω R équiv 2 = e1 45 = =5A R4 9 R tot 1 × R 4 9×9 81 = = 4. 5 37 .D » i 5 = I tot . 5 12 . 5 i4 = Courant dans la branche « B .Electricité générale – Montage de résistances Montage mixte . Ensuite.D » e 3 = R 5 x i 5 = 6 x 5 = 30 V Tension entre « B .01- . on peut calculer le courant partiel passant par celle-ci.Page 106 / 111 Volume I . 5 Tension entre « B .D » e 1 = R équiv 2 x I tot = 4.5 Ω R tot = R 1 + R équiv 2 + R 6 I tot = U 95 = = 10 A R tot 9. appliqués séparément permettent de résoudre les cas de montages mixtes.5 x 10 = 45 V Courant dans R 4 Les calculs précédents. connaissant la tension aux bornes d’une résistance.30 = 15 V Courant dans R 2 i2 = e2 15 = =3A R2 5 Courant dans R 3 i3 = e2 15 = =2A R3 7.5 + 2 = 9. Il suffit de commencer le calcul en recherchant la résistance équivalente aux résistances en parallèle.C » R équiv 1 = R combinée de R équiv 1 et R 5 R équiv 2 entre « B . R équiv 1 entre « B . 5 Ω = R tot 1 + R 4 9 + 9 18 FOREM Formation – Domaine Industriel . Code Module ELBE 1. 5 = = = 3Ω R2 + R3 5 + 7.e 3 = 45 .D » R2 × R3 5 × 7.i 4 = 10 . Enfin.E » R tot = 3 + 4.5 = 5 A Tension entre « C .C . en appliquant la loi d’Ohm.Série et parallèle. R combinée entre « A . on cherche les tensions aux bornes des diverses résistances en série.C » e2 = R équiv 1 x i 5 = 3 x 5 = 15 V ou e 2 = e 1 .Electrotechnique. Ampèremètre avec shunt. 0025062Ω 2. Cette tension de 50 mV est aussi appliquée aux bornes du « Shunt ».05 V soit 50 mV. 5 × 10 − 3 Ω = 2 500 µΩ 19. Le fonctionnement de l’ampèremètre avec shunt est identique en « DC » comme en « AC ».95 A R shunt = e appareil I shunt = ( ) 0. Tension maximum aux bornes de l’appareil : R appareil x I max appareil = 1 x 0. 5 × 10 − 3 = 2 500 µΩ n 400 Remarques : Un milliampèremètre de résistance interne « 1 Ω » peut mesurer un maximum de « 50 mA ».05 = 0. Le « Shunt » doit dévier un courant maximum de : I total . Il est intéressant que ce pouvoir multiplicateur soit un chiffre rond.0. Une autre méthode pour le calcul d’un shunt est la méthode par le pouvoir multiplicateur « n ».Page 107 / 111 Volume I . On veut mesurer une intensité maximum de « 20 A » avec cet appareil.05 = 19.01- .Electricité générale – Montage de résistances Applications des résistances avec appareils de mesure. 95 FOREM Formation – Domaine Industriel . 05 1 1 = = 2. 05 = 0. Pouvoir multiplicateur : n = R shunt : I à mesurer i appareil = 20 = 400 0. Montage parallèle. Code Module ELBE 1.I appareil = 20 .Electrotechnique. Voltmètre avec résistances additionnelles.R ap = 12.5 MΩ 2. Code Module ELBE 1.Electrotechnique.25 MΩ. R 2 = R tot2 .R tot1 = 25 .5 = 2.125 = 125 kΩ R tot5 pour 250 V = R tot4 x 5 = 250 x 5 = 1. R 6 = R tot 6 .500 .25 MΩ R tot 7 pour 1000 V = R tot 6 x 2 = 2.25 = 1 MΩ R tot 6 pour 500 V = R tot 5 x 2 = 1.25 = 1.0. R 3 = R tot 3 . 1 = 0.500 = 12.000 Ω ou 12 kΩ Il existe un facteur multiplicateur dans la mesure des différentes tensions.R tot 4 = 25 . R 4 = R tot 4 . 0002 R 1 = R tot1 . R tot 3 pour 25 V = R tot 2 x 5 = 25 x 5 = 125 kΩ.R tot 5 = 2.01- .2. 5 = 12 500 Ω 0.Electricité générale – Montage de résistances Montage série. 2 × 10−3 A 500 R tot1 = R 7 = R tot 7 .R tot 6 = 5 .5 = 12.25 x 2 = 2.5 x 2 = 25 kΩ. R tot 2 pour 5 V = R tot 1 x 2 = 12. I app = e max app R app R tot 1 pour 2.5 .12.R tot 3 = 250 .Page 108 / 111 Volume I .5 x 2 = 5 MΩ.5 MΩ.1. R 5 = R tot 5 .25 = 100 kΩ R tot4 pour 50 V = R tot 3 x 2 = 125 x 2 = 250 kΩ.5 kΩ FOREM Formation – Domaine Industriel .5 V : I app = 0.R tot 2 = 125 . Electricité générale – Montage de résistances Exercices.018 Ω/mm 2/m est utilisé pour réaliser la liaison. en fin de démarrage. 1- La distance entre deux coffrets (départ ↔ utilisation) est de 500 mètres.I tot .I 1 . Un câble de cuivre de section 25 mm 2 et de résistivité ρ = 0.Volume I .U AB FOREM Formation – Domaine Industriel .01- .I 2 4- Calculer : I 1 . De quelle tension. doit-on disposer au départ si on veut toujours avoir une tension de 220 V à l’utilisation lorsque le câble est parcouru par un courant de 35 A ? 2- Quelle longueur de conducteur de constantan (ρ = 0.Electrotechnique.000 025 Ω/° C.I 2 .5 Ω/mm 2/m à 20° C) et de 4 mm 2 de section doit-on utiliser pour réaliser une résistance pour le démarrage d’un moteur.I tot . Page 109 / 111 Code Module ELBE 1. la température est de 80° C. si cette résistance doit avoir une valeur de 25 Ω à 20° C ? Sachant que le coefficient de température du constantan est de 0. 3- Calculer : R équiv . quelle est alors la valeur de la résistance ? Quelle est la puissance dissipée par cette résistance si elle est parcourue par un courant de 10 A. Electricité générale – Montage de résistances 5- Calculer : R tot .e 1 .Electrotechnique. Code Module ELBE 1.e 3 .e 2 .i 2 dans R 2 .01- .Quelle est la valeur de la résistance à placer en parallèle sur le filament « C » pour protéger celui-ci ? 7- Quelle est la valeur de I tot dans le montage ci-dessous ? FOREM Formation – Domaine Industriel .i 7 dans R 7 6.I tot .Page 110 / 111 Volume I . dans les cas les plus simples.01- . Diviseur de tension non-chargé. un potentiomètre est branché dans le circuit électrique au lieu des deux résistances fixes. 1018 ou 1017 modèle 9108. Les diviseurs de tension. Ils s’utilisent lorsque les tensions existantes sont trop élevées et doivent donc être divisées.Montage. et enregistrer la courbe caractéristique U 2 = f (α). Selon la position du balai frotteur (angle de rotation α du potentiomètre).2-1 Code Module ELBE 1.Page 111 / 111 Volume I .Généralités. il est alors possible de régler la tension de 0 à U max. 1.Exercice. 1 platine de montage 1 potentiomètre de 1 kΩ (0. Diviseur de tension Monter un diviseur de tension variable à l’aide d’un potentiomètre. sont composés de deux résistances en série.Electricité générale – Montage de résistances 2.Electrotechnique. D = position du début (0) F = position de fin (10) B = balai frotteur Tensions et résistances peuvent être calculées par l’équation : R2 U R + R2 = 1 → U2 = U . 3. R1 + R 2 U2 R2 Pour pouvoir régler de manière variable la tension U 2.5 W) 1 alimentation constante de 10 V DC 2 multimètres. FOREM Formation – Domaine Industriel .