PH O T O : A F P P r i x : 1 5 D A - F r a n c e : 1 e u r o - w e e k e n d @ e l w a t a n . c o m - w w w . e l w a t a n p r o j e c t . c o m - @ e l w a t a n _ w e e k e n d 24 octobre 2014 @elwatan-weekend 289 Pages 6-7 L’HISTOIRE SECRÈTE DE BELMOKHTAR 2 7 jours l’essentiel de la semaine El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 Par Amrane Mahfoud Medjani Fuyant la pauvreté, 150 familles tunisiennes réclament la nationalité algérienne Elles étaient quelque 150 familles tunisiennes, habitant Aïn Drahem, une ville relevant du gouvernorat de Jendouba frontalier de la commune d’El Ayoun (El Tarf) à forcer le passage, avant-hier, vers le territoire algérien et demander la nationalité algérienne, avons-nous constaté sur place. Accompagnés de leurs enfants dont plusieurs en bas âge, ces pères et mères de famille, dont l’état en dit long sur la misère qu’ils endurent, se disent démunis et ne disposant pas des commodités indispensables à une vie décente. «Nous sommes très pauvres et n’arrivons plus à subvenir à nos besoins alimentaires. Nous menons une vie précaire, frappés d’une nécessité extrême. Nous avons décidé de rompre avec cette misère. Avoir la nationalité algérienne est notre seule issue pour fuir cette insupportable vie», déclarent à El Watan Week-end plusieurs pères de famille dans un état plus que pitoyable. Un cordon sécuritaire a été installé aussitôt par les éléments des garde-frontières (GGF) et de la brigade locale de gendarmerie. Les services de sécurité ont engagé des négociations avec les familles en question pour les convaincre de rebrousser chemin, en vain. Elles ont la ferme intention de quitter définitivement leur pays, fuyant le dénuement extrême. «Pourquoi retourner chez nous ? Nous n’avons rien laissé derrière nous, même pas de quoi faire manger nos enfants. Nous sommes des paysans qui travaillons la terre et attendons toute l’année pour une seule moisson. Cette dernière ne suffi t que quelques mois à peine. Le reste de l’année, c’est la misère et la désolation», estiment-ils. Devant cette situation, les autorités algériennes ont pris attache avec leurs homologues tunisiennes, leur demandant d’intervenir pour convaincre ces familles de repartir chez elles. Ce qui fut fait. Il a fallu attendre jusqu’en fin d’après-midi pour qu’elles décident de retourner à Aïn Drahem, après avoir été assurées de la prise en charge de leurs doléances promise par les autorités du gouvernorat de Jendouba. Cette incursion aux frontières de familles tunisiennes demandant la nationalité algérienne n’est pas une première. Périodiquement, la même action est engagée, exclusivement au niveau des frontières Est, par des familles fuyant misère et pauvreté. Cette fois, elle intervient à la veille des premières élections législatives organisées depuis la promulgation de la nouvelle Constitution tunisienne qui visent, le 26 octobre prochain, à élire pour la première fois, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple pour un mandat de cinq ans. M.-F. Gaïdi Chlef : des vendeurs à la sauvette perturbent la circulation des trains Les responsables locaux de Boukadir (Chlef) ferment encore les yeux sur les vendeurs à la sauvette qui bloquent, chaque jeudi, la voie ferrée. Ils ont transformé les lieux en marché hebdomadaire de vêtements et autres produits domestiques. Ils n’ hésitent pas à installer leurs étals au ras des rails. Hier, l’autorail assurant la desserte Chlef-Oran a observé un arrêt de 15 minutes à ce niveau, car les marchands avaient carrément occupé la voie ferrée. Selon des agents de la SNTF, le problème a été signalé à maintes reprises aux responsables locaux, en vain. A. Y. SAMEDI/ La manifestation des policiers s’éteint peu à peu, Sellal a promis de s’occuper de toutes les doléances. Entretemps, Human Rights Watch rejoint Alger dans son invitation à l’ONU de contrôler le respect des droits de l’homme au Sahara occidental. Une connivence pouvoir-ONG, on aura tout vu. Sinon, l’ambassadeur français parle d’une «coopération stratégique» entre Alger et Paris. Il faut arrêter l’opération séduction : non, l’armée n’ira pas en Libye. DIMANCHE/ Sellal tient sa promesse. Une réunion a lieu et décide d’une revalorisation salariale pour les policiers. Le départ de Hamel et la création d’un syndicat ne sont pas à l’ordre du jour. On ne peut pas tout avoir. Entretemps, le Maroc accuse un militaire algérien à la frontière d’avoir tiré sur des civils. Des propos «fallacieux» qui «exaspèrent» Alger qui «refuse d’entrer dans la surenchère». Le bon voisinage mythique Alger-Rabat nous avait manqué. LUNDI/ Calme précaire à Ghardaïa où l’armée a pris le relais d’un dispositif policier à bout de souffl e. Le dialogue interalgérien ne semble pas à l’ordre du jour. Entretemps, l’Algérie refuse de remplacer le Maroc pour l’organisation de la CAF-2015. Raouraoua ne serait donc pas encore prêt. Sinon, Grine demande qu’on lui «apporte des preuves» de sabotage d’El Watan et El Khabar. En lisant un peu plus ces titres, il verrait que celles-ci ont été établies. Moines de Tibhirine : l es familles des victimes accusent Alger de «confisquer les preuves» Le journaliste Abdelhaï Abdessamai attend toujours son procès Abdelhaï Abdessamai, 45 ans, père d une fillette de 4 ans, journaliste à la radio locale de Tébessa et ex-collaborateur du quotidien Djaridati, est depuis plus de 14 mois en prison. Il est soupçonné d avoir aidé, avec deux autres personnes, Hichem Aboud à quitter illégalement le territoire. Hicham Aboud, directeur général des deux journaux suspendus Mon journal et Djaridati, est recherché. En août dernier, après une année d’emprisonnement du journaliste, une campagne de solidarité a été menée par un des ses confrères sur les réseaux sociaux. Ce qui a suscité une vague de soutien demandant sa libération. Abdelhaï a fait également, à plusieurs reprises, l’objet de chroniques et articles de presse sur des quotidiens comme étant le bouc émissaire dans cette affaire. Ses amis et confrères attendent impatiemment que l’affaire Abdelhaï Abdessamai trouve une issue et que justice soit rendue. Actuellement, selon un proche qui lui rendu visite récemment à la prison de Tébessa, l’ex-correspondant de Djaridati se trouve dans un état de démoralisation extrême. Il attend impatiemment son procès. Le dossier de l’affaire avait été renvoyé, en mars dernier, rappelons- le, à la Cours suprême sur recours introduit par le parquet général de Tébessa quant à la requalification de cette affaire en criminelle au lieu de correctionnelle. Lakehal Samir Benghebrit : les postes vacants d’enseignants de français à Tamanrasset sont «minimes» Dix postes d’enseignants de français sont vacants dans la wilaya de Tamanrasset, un chiffre «minime» comparé au nombre total (368) des postes d’enseignants dans cette wilaya, a affi rmé hier à Alger la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit. La ministre qui répondait à une question orale d’un membre du Conseil de la nation sur les mesures prises pour palier le déficit «flagrant» en matière d’enseignants de français dans la wilaya de Tamanrasset, a précisé que «le problème ne concerne que quelques régions isolées dans la wilaya, boudées par certains enseignants, majoritairement des femmes, qui ont refusé de s’y rendre en raison de l’indisponibilité de logement». Rappelant que 10 postes seulement étaient vacants sur un total de 368 dédiés à l’enseignement de la langue française, Mme Benghebrit a fait savoir que la moy.Elle a annoncé, par ailleurs, l’installation d’une commission de réflexion au niveau de la direction de l’éducation dans cette wilaya pour examiner toutes les propositions objectives afin d’améliorer l’enseignement de la langue française. APS Le nissab de la zakat fixé à 395 250 DA Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé hier que le nissab de la zakat pour l’année 1435 de l’Hégire (2014-2015) a été fixé à 395 250 DA. La zakat correspond au quart du dixième, soit 2,5%, de toute valeur ayant atteint le nissab au terme d’une année, à savoir l’argent, les offres commerciales et les marchandises évaluées au prix de vente le jour de la zakat, a précisé le ministère dans un communiqué. Le nissab de la zakat a été calculé sur la base de 20 DA, or dont le poids a été estimé à 85 grammes, alors que l’Agence nationale pour la distribution et la transformation de l’or et autres métaux précieux (Agenor) a fixé le prix du gramme d’or 18 carats à 4650 DA, a ajouté le communiqué. Afin de perpétuer la tradition du Prophète Mohamed dans la collecte et la distribution organisées et équitables de la zakat, le ministère des Affaires religieuses a mis à la disposition des personnes devant s’en acquitter le Fonds de la zakat, sous le compte CCP national n°4780-10 et les comptes CCP répartis à travers les wilayas. APS Le Mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL) persiste et signe. Après les promesses «creuses» du ministère de l’Intérieur visant la prise en charge leurs doléances, le Mouvement, né de la dissidence de la Coordination nationale des gardes communaux, compte reprendre la lutte pacifique. Pour Aliouat Lahlou, président du MNGCL, le département de l’Intérieur a échoué sur toute la ligne. Le départ de Tayeb Belaiz est leur première et principale revendication. «Le ministère de l’Intérieur, une institution très importante dans le pays, au lieu de reconnaître son échec, continue dans la fuite en avant. C’est la raison pour laquelle le mouvement de la garde communale est toujours là à revendiquer ses droits», a déclaré Aliouat Lahlou, en marge d’un sit-in observé hier matin devant la wilaya de Bouira. Les gardes communaux ayant pris part au sit-in ont ensuite marché jusqu’au tribunal de la ville. Aliouat Lahlou a annoncé qu’une marche pacifique aura lieu à Alger dimanche. «On arrive, M. Sellal», scandaient les gardes communaux. Ainsi, pour le congrès national qui aura lieu le 1 er novembre prochain à Ifri Ouzellaguen (wilaya de Béjaïa) pour la création d’un observatoire national pour la sauvegarde de la mémoire, le MNGCL a appelé tous les membres de la garde communale à y assister. Des négociations avec la coordination nationale des gardes communaux pourraient avoir lieu ces jours-ci, selon Aliouat Lahlou. Ce congrès, souligne-t-on, s’inscrit dans l’esprit du Congrès de la Soummam. Ce sera aussi l’occasion de rendre hommage aux victimes du terrorisme intégriste. «Le système n’a pas voulu régler en profondeur les problèmes de toutes les couches de la société, pas uniquement le corps des gardes communaux. Cela fait trois ans que nous luttons pour nos droits et nous n’avons que des promesses qui ne sont pas encore tenues», dit Aliouat Lahlou. «Le gouvernement a sa feuille de route qui consiste à casser, acheter et diviser tous les mouvements qui luttent pour avoir leurs droits, que ce soit les syndicats, les gardes communaux, etc.», ajoute-t-il. Ali Cherarak Les gardes communaux marcheront à Alger dimanche L’avocat des familles des victimes, maître Patrick Beaudoin, a dénoncé hier, lors d’une conférence de presse à Paris, une «confiscation des preuves» par Alger. Pour lui, il y a anguille sous roche. Soit la partie algérienne fait de l’obstruction gratuitement, soit elle a quelque chose à cacher. Tout en reconnaissant que les opérations d’autopsie se sont déroulées dans de bonnes conditions et dans une ambiance marquée par la gravité du moment, il a en revanche indiqué que celles-ci se sont finalement achevées sur un refus de la partie algérienne de remettre les prélèvements à la partie française. «On est en train de nous priver des preuves, a déclaré l’avocat. Il y a une confiscation de ces preuves par les autorités algériennes et donc une poursuite du blocage et des entraves que nous avons constamment rencontrées» depuis le début de cette affaire. Me Beaudoin s’est ensuite demandé pourquoi les autorités algériennes se comportent de la sorte, d’autant que les prélèvements ont été faits en double, une fois pour la partie algérienne et une autre pour la partie française. Il a mis en garde contre un risque de disparition des preuves si celles-ci ne sont pas analysées d’ici trois à quatre mois. «Ce qui a été constaté était de nature à comprendre vraiment les conditions dans lesquelles ont été tués les moines de Tibhirine. Chaque famille a donné son test ADN pour permettre d’aider à arriver à cette vérité», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le même avocat a indiqué que les premiers éléments de l’enquête montreraient qu’il n’y a pas eu d’impact de balle sur les têtes des moines, du moins sur cinq d’entre eux, ce qui exclurait peut-être la thèse de la bavure militaire, selon lui. En revanche, il a de nouveau posé la question de savoir si la décapitation des religieux a eu lieu avant ou après leur mort, avant de répondre, citant les experts français, que la décapitation aurait apparemment eu lieu après leur mort. L’autre question soulevée par l’avocat des familles des moines concerne la date de l’annonce de la mort des religieux, c’est-à-dire le 21 mai 1996. Selon Me Beaudoin, la mort serait intervenue avant, c’est-à-dire en avril 1996, comme l’aurait confié un émissaire qui avait pris attache, au moment des faits, avec l’ambassade de France à Alger. «Les experts ont retrouvé sur les crânes des moines des bulbes de mouches. Ce qui permet de déterminer la date exacte de leur mort», remettant en doute, du coup, le communiqué du GIA du 21 mai 1996 qui annonçait la mort des sept moines. «Nous disons aux autorités algériennes ou bien vous persistez dans votre position qui n’a aucune base juridique, ou bien vous avez quelque chose à cacher», a expliqué Me Beaudoin. Et d’ajouter : «Nous allons saisir le président Hollande pour lui demander de nous aider à débloquer la situation et pour qu’Alger nous fasse parvenir les prélèvements. Nous voulons connaître la vérité». La même demande a été formulée par Françoise Boijeaux, membre de la famille d’un des moines de Tibhirine, qui a soutenu que les moines aimaient l’Algérie et choisi de rester aux côtés des Algériens durant la décennie noire. «Nous n’avons rien contre les Algériens. Au contraire, nous partageons avec eux une grande amitié et nous les respectons. Nous voulons juste connaître la vérité. Nous défendons la justice car c’est un pilier de la démocratie». Et d’insister : «Nous n’avons aucun esprit de revanche. Nous voulons seulement connaître la vérité, même si Bouteflika a déclaré une fois que toute vérité n’est pas bonne à dire…» Paris. Yacine Farah 7 jours 3 105 000 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 logements AADL seront construits à travers le territoire national, selon le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune. MARDI/ Les listes de distribution de logements sociaux ne font pas que des heureux : à l’est d’Alger, le tunnel d’Oued Ouchayah est bloqué par des émeutiers. Entretemps, la ministre de la Solidarité nationale annonce la mise en place prochaine d’une «feuille de route» pour les réfugiés présents en Algérie. Comme quoi il n’est jamais trop tard pour bien faire. Sinon, pas de «risque zéro face à la menace terroriste en Algérie», selon Lamamra. Révélation fracassante. MERCREDI/ Une étude montre que les patrons algériens sont les mieux payés d’Afrique du Nord. Qui disait que l’Algérie était peu propice aux affaires ? A Tlemcen, les services de sécurité saisissent trois tonnes de kif. Encore une raison pour alimenter la guerre Alger- Rabat. Saadani, lui, affi rme que la légitimité du Président est «indiscutable». Quid de la sienne à la tête du FLN ? Le prix du pétrole chute à son plus bas niveau depuis 2012. Tous aux abris ! JEUDI/ Alger-Paris, nouvelle saga. La justice algérienne refuse d’envoyer les tests concernant les moines de Tibhirine, les familles sont «indignées». Avec le temps, ils prendront l’habitude comme nous. Sinon, Benflis affi rme que «la solution à la crise fait consensus au sein de l’opposition.» S’inclut-il dans l’opposition, juste pour savoir ? Les propositions de la médiation internationale pour un accord de paix malien La loi de finances 2015 prouve encore une fois que le gouvernement algérien ne compte que sur les hydrocarbures, ce qui met encore et toujours le pays dans une inquiétante dépendance des prix du baril. Lakhdar Benkhellaf, député du Front pour la justice et le développement (FJD, Al Adala), intervenant hier à l’APN lors du débat sur la loi de finances, dénonce «la récente décision de répondre rapidement à la revendications de la police». «Un gouvernement qui puise sans contrôle dans la richesse appelée à disparaître pour simplement acheter la paix sociale», dit-il. Le député considère la réponse rapide du gouvernement à la revendication de la police «hors la loi», prise sans aucune réflexion ni décret présidentiel ou exécutif. «La réponse sans conditions à l’un des secteurs, sans que le pouvoir soit capable de cerner entièrement le problème et comprendre ce qui se passe réellement à l’intérieur de cette institution, ouvrira l’appétit aux autres secteurs». «Jusqu’à quand le Trésor public payera les conflits au sein du pouvoir ou avec ses gardiens ?» Le maintien des prévisions à 37 dollars le baril mettra en danger, selon le député, les plans du gouvernement dans la mesure où on ne peut pas prévoir d’autres rentrées hors hydrocarbures. Le député demande que la loi de finances soit baséesur leprix réel du baril depétroleet non pas sur 37 dollars. Il veut queledifférentiel entre 37 dollars et leprix réel (plus de80 dollars) soit injectédans lebudget del’Etat et quesa gestion soit transparente. «La loi de finances suscite l’inquiétude des citoyens en leur imposant de nouveaux impôts et l’instauration d’autres taxes. Le gouvernement aurait dû mettre en place de nouveaux mécanismes pour rationaliser le budget et lutter contre l’évasion fiscale des grands opérateurs, au lieu de s’en prendre aux simples citoyens», a dénoncé Benkhellaf. «Il est insensé, dit-il encore, que le timbre fiscal du passeport soit élevé à 10 000 DA ou d’imposer encore plus de TVA pour les anciens véhicules ou des impôts sur les actes notariés.» N. O. Loi de finances 2015 : les inquiétudes du parti Al Adala La famille du commissaire suicidé réclame la vérité La famille du commissaire de police Boughanem Abderazak, qui a été retrouvé mort dans son bureau, mardi dernier à Ouargla, ont protesté avant-hier dans la commune de Babar, la ville natale de la victime, située à 30 km au sud de Khenchela. Sa famille et ses proches ont détourné le cortège funèbre, refusant l’enterrement avant de dévoiler toute la vérité sur les circonstances du drame et que la lumière soit faite sur les pressions qui ont poussé la victime au suicide. Alors que l’enterrement a été reporté, l’on saura auprès de membres de la famille du défunt que ce dernier ne souffrait d’aucun malaise psychologique ni problème familial ; de plus, il devait se marier l’année prochaine. Le drame a provoqué un grand émoi au sein de la population de Khenchela, notamment parmi ses collègues qui l’on côtoyé durant son service dans cette wilaya avant qu’il ait été promu et muté à Ouargla. Mohamed Taïbi Tiaret : deux personnes écrouées pour soutien au terrorisme La brigade spéciale de la Gendarmerie nationale a présenté, devant le procureur de la République à Tiaret, deux jeunes accusés de soutien au terrorisme pour être écroués. Leur mise en examen intervient une semaine après l’accrochage qui a eu lieu dans les maquis de Mechraa Sfa et Sidi Bakhti et qui a causé le décès du tout nouveau commandant du secteur militaire, d’un jeune militaire et des blessures légères à d’autres éléments des services combinés. Lors de cet accrochage, un émir et un de ses acolytes furent abattus et leurs armes, des fusils de type kalachnikov, récupérées. A. F. Bouteflika «reçoit» le ministre égyptien des Affaires étrangères Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, en visite de travail en Algérie. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères,. La visite du ministre visait à impulser les relations de coopération bilatérale et à les hisser au «plus haut niveau». Dans une déclaration à la presse à son arrivée à Alger il a affi rmé que les deux pays «veulent renforcer et hisser leur relations au plus haut niveau». La visite sera également consacrée aux préparatifs de la 7 e session de la Haute commission mixte qui constituera, selon le ministre égyptien, «un nouveau départ pour plusieurs volets de la coopération, notamment économique». APS Leïla Beratto T @leilaberatto Les trois ministres représentant les autorités de Bamako ont quitté Alger hier après-midi. Certains membres de la communauté internationale aussi. La troisième session des discussions de paix intermaliennes semble se terminer sans avoir obtenu le résultat escompté. Au mois de septembre, les mouvements armés du Nord et les autorités de Bamako avaient remis leurs propositions d’accord de paix à la médiation internationale (Algérie, Burkina-Faso, Mauritanie, Niger, Tchad, Cédéao, Union africaine, Union européenne, Organisation de la coopération islamique et Nations unies). La médiation internationale a élaboré un document de travail intitulé «Eléments pour un accord de paix et de réconciliation au Mali». Ce texte de 14 pages est divisé en huit parties et fait le tour des thèmes évoqués au fil des différentes sessions de discussions d’Alger. ZONE DE DÉVELOPPEMENT AU NORD Pour ce qui est des questions politiques et institutionnelles, le texte propose la création d’une «zone de développement des régions du Nord», dotée d’un «conseil consultatif interrégional constitué des représentants des assemblées régionales et chargé exclusivement de la coordination des efforts visant à accélérer le développement socioéconomique local». La médiation a également proposé la création d’un Sénat «représentant les collectivités territoriales et les notabilités traditionnelles et religieuses», qui «émet un avis sur tout projet de loi concernant les relations entre l’Etat et les collectivités territoriales et participe à l’évaluation des politiques publiques». Le texte souligne que le Sénat «pourrait créer une commission chargée de la défense des spécificités culturelles régionales» et qu’un «quota de sénateurs pourrait être réservé aux notabilités traditionnelles régionales». Pour assurer une meilleure représentativité de toutes les composantes de la population, la médiation propose aussi que les députés de l’Assemblée nationale soient élus dans un ratio de un pour 30 000 habitants dans les régions du Nord, au lieu de un pour 60 000 habitants comme prévu par la loi actuellement. Enfin, la communauté internationale propose que le rôle des cadis dans le secteur de la justice soit revalorisé «notamment en ce qui concerne la médiation civile et pénale». ETAT-MAJOR MIXTE Dans les propositions liées aux questions de défense et de sécurité, le texte fixe une série de mesures transitoires pour «la confiance et la stabilisation» qui seraient prévues pour une durée maximum d’une année comme la mise en place d’un Etat-major de coordination (EMCO) basé à Gao et dont le commandement serait placé «alternativement sous le commandement d’un officier de l’armée malienne et d’un représentant des mouvements armés, avec l’appui de la Minusma», la force des Nations unies. Cette période d’un an doit permettre, selon le souhait des médiateurs, de procéder au cantonnement des combattants, à la réinsertion, à la réintégration et au redéploiement de forces de défense et de sécurité «qui devront inclure un nombre significatif de ressortissants des régions du Nord, y compris dans le commandement». Les pays voisins et les organisations internationales consacrent une partie de ce texte à une «mobilisation nationale en faveur du développement des régions du Nord» et proposent, entre autres, «l’adaptation des programmes d’enseignement aux réalités socioculturelles des régions», la consécration de 10% de l’aide internationale aux trois régions du Nord ainsi que des mesures d’urgence comme la réhabilitation des écoles, le renforcement des structures de santé, la réhabilitation des puits et la «distribution gratuite de produits alimentaires aux ménages en situation de précarité». Le document prévoit une «conférence d’appel de fonds pour le financement de la stratégie de développement des régions du Nord», appuyée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE GARANTE Les médiateurs affirment être conscients que «la récurrence des crises affectant le nord du Mali est en grande partie due à l’absence de mise en œuvre des engagements pris au titre des accords antérieurs». Ils proposent donc la mise en place d’un «comité tripartite de suivi de la mise en œuvre de l’accord» composé des médiateurs, du gouvernement du Mali et des mouvements signataires de l’accord et qui assurerait «le suivi, le contrôle, la supervision, la coordination et l’application effective» de l’accord. Enfin, la communauté internationale propose de jouer «le rôle de dernier recours en cas de graves difficultés de nature à compromettre les objectifs» de l’accord. RÉACTIONS MITIGÉES A la lecture de ce document, lundi soir, les parties maliennes ont réagi de manière différente. Les mouvements armés de la Plateforme d’Alger, la CMFPR, le Gatia et le MAA, considérés par certains observateurs comme proches de Bamako, ont affirmé en séance qu’ils approuvaient ce texte. En revanche, le MNLA, le HCUA, le MAA dissident et la CPA ont demandé plusieurs jours de réflexion pour faire part de leurs amendements, s’étonnant de ne voir aucune de leurs propositions retenues. Enfin, selon plusieurs participants, les représentants du gouvernement malien, visiblement mécontents de certaines propositions, ont accusé la médiation internationale de ne pas respecter la souveraineté du Mali. Une fois que chaque partie aura donné à la médiation ses propositions d’amendement, une nouvelle et ultime session de discussions sera prévue au Mali, à partir du 26 novembre, pour parvenir au texte final de l’accord. ■ Le 6 Energie : Yousfi reçoit l’ambassadeur de France Le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, a reçu, hier à Alger, l’ambassadeur de France, Bernard Emie, a indiqué un communiqué de ce département ministériel. Les deux parties ont passé en revue l’état des relations de coopération entre l’Algérie et la France dans le domaine de l’énergie, qualifiées de «denses» et d’«importantes». M. Yousfi a présenté au diplomate français les grands axes du programme de développement du secteur, notamment dans les domaines des hydrocarbures, de l’électricité, des énergies renouvelables, de l’effi cacité énergétique, de la formation et de la fabrication locale d’équipements. 6 Paris salue le rôle d’Alger La France salue le rôle de l’Algérie dans les négociations intermaliennes et souhaite qu’elles aboutissent à une paix durable, a indiqué hier le porte- parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal. «L’Algérie est en effet un partenaire régional important au Sahel. Nous saluons en particulier son rôle dans les négociations intermaliennes et souhaitons que ces dernières permettent d’aboutir à une paix durable», lit-on dans une déclaration de M. Nadal qui rappelle, par ailleurs, que l’Algérie et la France se concertent «étroitement» pour le règlement de la crise en Libye. La déclaration annonce que le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, auront des entretiens aujourd’hui à Paris pour «faire le point sur la situation au Sahel et la crise libyenne». APS 4 7 jours El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 D Retrouvez les reportages de Salima Tlemçani sur : www.elwatan.com P H O T O : H . L Y E S ALGÉRIE-LIBYE Avec les sentinelles du Sahara Durant une semaine, la journaliste Salima Tlemçani et le photo- reporter Lyès Hebbache ont accompagné les unités spéciales de l’ANP au fin fond de la bande frontalière avec la Libye, dans la wilaya d’Illizi. Des photos exclusives au coeur de la plus brûlante des actualités. La surveillance de ce long couloir de 520 km de désert aride est aussi assurée par des tours de contrôle récemment installées et équipées de moyens de communication et de vision high-tech Toyota Station, Hammer et même des chameaux pour les méharistes pisteurs, les moyens de mobilité des unités spéciales, dont des paras de Biskra, restent un atout face à l’asymétrie de la menace Les photos témoignent de la rudesse des conditions de travail des hommes du secteur opérationnel d’Illizi, créé spécialement pour parer à toute infiltration terroriste Désormais, les unités des garde-frontières relevant de la Gendarmerie nationale ne sont plus seules sur le terrain. Elles sont appuyées par des bataillons des forces aériennes et terrestres de l’ANP, dotés d’hélicoptères de combat, de drones de reconnaissance, de chars d’assaut et d’artillerie lourde 7 jours 5 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 P H O T O S : D . R . Tarek Mameri, 26 ans, membre du mouvement des chômeurs n’est pas à sa première poursuite. Connu pour ses vidéos diffusées sur YouTube où il commente l’actualité politique, il a été arrêté, pour la première fois, par la police en 2012, pour une vidéo diffusée sur le même canal où il a appelé au boycott des législatives. Le jeune youtuber n’a pas tardé à être inquiété par la justice, il a été poursuivi, la même année, pour une autre vidéo le montrant en train de casser des panneaux d’affichages de candidats. Accusé de destruction des biens d’autrui, de destruction de documents administratifs, d’incitation direct à attroupement et d’outrage au corps constitué, il a été condamné à 8 mois de prison avec sursis et d’une amende de 50 000 DA. Aujourd’hui, Tarek est poursuivi pour une autre affaire. Les faits remontent à l’année passée, lorsque la police judicaire a débarqué dans son q uartier, Belcourt, pour interdire l’activité commerciale d’un jeune qui avait installé, illicitement, sa baraque. PASSÉ À TABAC Tarek Mameri est intervenu pour prendre la défense du jeune commerçant qui «a été ensuite passé à tabac», raconte-t-il. Accusé d’incitation à attroupement, d’insoumission à l’application de la loi et d’outrage au corps constitué, il a été condamné par contumace à six mois de prison ferme et 50 000 DA d’amende. Son avocat a fait opposition au jugement. C’est avant-hier qu’il a comparu devant le tribunal de Sidi M’hamed. Selon son avocat, Abdelaghani Badi, le verdict sera connu mercredi prochain. Me Badi pense que les accusations contre son client sont «inventées». «Tarek n’est pas concerné par l’affaire. On ne peut pas appliquer sur lui, par exemple, l’accusation d’insoumission à la loi alors que ce n’est pas lui, le commerçant. Pour parler d’outrage, il faut qu’il y ait des victimes alors que ce n’est pas le cas et puis aucun rassemblement n’a été organisé ce jour-là. Conclusion : les accusations sont totalement infondées», explique l’avocat. ■ Libertés : manifestez et vous passerez devant le juge ! Plusieurs manifestants sont poursuivis aux quatre coins du pays. Qu’ils aient été contre le 4e mandat ou qu’ils soient sortis dans la rue pour revendiquer leurs droits, un seul leur est garanti : celui de se défendre devant la justice. Meziane Abane T @Mezianeabane Trente-deux manifestants dont deux mineurs originaires de la commune de Haizer, à 10 km à l’est de Bouira ont comparu, hier, devant le tribunal de la wilaya. Accusés d’avoir semé le trouble lors du dernier scrutin, ils sont poursuivis pour attroupement, outrage aux corps constitués, obstruction aux bureaux de vote, blocage d’une voie publique et destruction de biens d’autrui. Chose inattendue, c’est six mois après les faits que la justice s’intéresse à leur cas. Saïd Nedjaa, 29 ans, membre du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et diplômé en économie de l’université de Béjaïa, est l’un des poursuivis. «Le pouvoir a voulu nous imposer un homme malade et impuissant et nous avons réagi pour dire non à l’élection de la mascarade et non au 4e mandat, explique Saïd, joint par téléphone. Nous nous sommes opposés pacifiquement mais la provocation de la police a fait dégénéré la situation.» ACHARNEMENT Les faits qui leur sont reprochés remontent au 17 avril dernier. Ce jour-là, de violents affrontements se sont déclenchés, au bureau de vote du centre-ville, entre les forces de l’ordre et les opposants au 4 e mandat. Haizer a été transformée en un champ de bataille. Les heurts ont continué jusqu’à une heure tardive. Bilan : quelques blessés et 14 manifestants interpellés, puis libérés le lendemain. Les habitants de Haizer se sont d’ores et déjà préparés à ce procès. Ils qualifient l’affaire d’«acharnement du pouvoir». «Force est de constater, qu’une fois de plus, le pouvoir algérien a eu recours à son arsenal antidémocratique et répressif dans le seul but de criminaliser et de bâillonner le droit à l’opposition, à la manifestation et à l’expression», lit-on dans le communiqué de la cellule de crise. ■ Le scénario Mohand Kadi, 23 ans, militant de l’association Rassemblement Action Jeunesse (RAJ) et le ressortissant tunisien Moez Benncir (25 ans, assistant-éditeur), interpellés le 16 avril, à la veille de l’élection présidentielle, lors d’un rassemblement organisé par le mouvement Barakat, continue. Après avoir passé 33 jours sous mandat d’arrêt, à Serkadji, les deux jeunes ont été condamnés, en mai dernier, à 6 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed. Alors que Moez a émis le souhait de rentrer chez lui, en Tunisie, Mohand, lui, s’est dit déterminé à aller jusqu’au bout et a fait appel du jugement. Pour le défendre au niveau de la cour, huit avocats de Béjaïa, de Laghouat et d’Alger ont fait le déplacement. Reporté trois fois de suite, son procès a eu lieu, enfin, le 9 octobre dernier. INAPPLICABLES Jeudi 16 octobre, la cour d’Alger a rendu son verdict confirmant le premier jugement du tribunal. L’avocat de Mohand Kadi, Me Abdelghani Badi, qualifie la sentence d’«injuste». «Nous avons souhaité que Mohand soit acquitté et que son jugement soit annulé, en vain. En tant qu’avocat, je vous affirme que les accusations infligées sont inapplicables au cas de ces deux jeunes», insiste Me Badi. Pour Mohand, il n’est pas question de baisser les bras. «J’ai été emprisonné et condamné injustement. Je vais faire appel auprès de la Cour suprême», s’indigne-t-il. Me Badi considère que la justice algérienne est influencée par la chose politique, il appelle à son indépendance. «La justice algérienne doit être indépendante de toute considération politique. Il est de son devoir de garantir des procès équitables selon ce qu’énonce la loi algérienne», insiste l’avocat. ■ Après la vague d’arrestations et de poursuites judiciaires dont ils ont été victimes pendant le mois de Ramadhan dernier, les chômeurs de Laghouat sont à nouveau inquiétés par la justice. Accusés d’attroupement armé et d’outrage au président de l’APC, Belkacem Khencha (41 ans, père de quatre enfants et président du bureau des chômeurs à Laghouat), El Oulmi Benbrahim (40 ans et père de deux enfants), Mohamed Reg (35 ans), Mohamed Chema (34 ans) et Mohamed Ferroudj (30 ans) comparaîtront le 26 octobre devant le tribunal de Laghouat. Les faits qui leur sont reprochés remontent à fin septembre dernier, quand quatre de ces manifestants ont organisé, pendant une semaine, un rassemblement devant l’APC de Laghouat pour dénoncer leur exclusion du projet d’aménagement attribué aux chômeurs, «Algérie Blanche». Belkacem n’a rejoint le groupe qu’au 8 e jour, qui a coïncidé avec la tentative d’immolation d’un autre chômeur, Aboubaker Azzouz, 38 ans. INCENDIER «Aboubaker est venu s’immoler de son propre gré, il n’avait aucune relation avec la manifestation. Il n’en pouvait plus des promesses de travail non tenues du P/APC», explique Belkacem. Le siège de la commune n’a pas tardé à être investi par la police. Les six manifestants ont tous été embarqués et ont été contraints de passer la nuit au commissariat. «Les accusations sont totalement infondées. Les autorités locales veulent nous étouffer, mais nous n’allons pas nous arrêter tant que nous n’arracherons pas notre droit au travail», s’emporte Belkacem. Les chômeurs ont été libérés le lendemain et ont été présentés le même jour devant le procureur de la République. Leur procès est attendu à Laghouat. Un rassemblement est prévu le jour de l’audience. «Les autorités locales les accusent de vouloir incendier le siège de l’APC, alors qu’il n’y a absolument aucune relation entre les chômeurs et le jeune qui a tenté de s’immoler. Ce n’était même pas l’intention de ce dernier. Donc, les accusations n’ont vraiment aucun fondement», rassure maître Noureddine Ahmine, avocat des chômeurs. ■ Mohamed Boudiaf Boucif, 22 ans, représentant des chômeurs à Labiodh Sidi Cheikh, à 120 km à l’ouest d’El Bayadh et à 600 km au sud-ouest d’Alger, devra comparaître le 27 octobre devant le tribunal de Labiodh. Militant actif pour le droit au travail, il est poursuivi pour insulte et influence sur témoins par le président de la commune de Bnoud, à 200 km au sud de la wilaya, dans une affaire judicaire qui a opposé ce dernier à l’oncle de Mohamed Boudiaf. Sa première audience a été reportée trois fois de suite pour absence de la partie plaignante. «Mon affaire a un lien direct avec celle de mon oncle, Khaled Boucif (47 ans, ex- vice-président de l’APC de Bnoud, aux membres et au président de l’assemblée de la même commune) qui a été emprisonné pour diffamation pour avoir dénoncer la corruption de ces mêmes responsables, affirme Mohamed Boudiaf. C’est notre mouvement qui organisait les rassemblements de soutien à mon oncle.» REPRÉSAILLES Khaled Boucif, lorsqu’il était en fonction, était derrière les dénonciations de toutes les affaires de corruption qui ont gangrené la commune de Bnoud. Placé sous mandat de dépôt en mai 2013 pour diffamation pendant plus de neuf mois, Khaled a été acquitté. «Nous subissons des représailles depuis cette affaire. Les plaignants ne supportent pas le fait que Khaled Boucif ait gagné le procès. C’est un acharnement contre sa famille et contre ceux qui l’ont soutenu», dénonce Mohamed Boudiaf. L’avocate de l’accusé, Me Yakoubi, partage cette thèse. «Les plaignants déclarent avoir des témoins qui n’ont toujours pas affirmé les accusations. Donc, elles n’ont aucun fondement», assure l’avocate. ■ 6 Le procès des 32 manifestants, poursuivis à Bouira, reporté au 13 novembre prochain Le procès des 32 jeunes manifestants de la commune de Haizer, attendu pour hier matin au tribunal de Bouira, est reporté au 13 novembre prochain. C’est le collectif d’avocats qui a demandé ce report pour avoir plus de temps afin d’étudier le dossier et mettre en place une stratégie de défense, a affi rmé un membre du collectif. Au moment où les jeunes convoqués par la justice se trouvaient dans la salle d’audience, des dizaines de personnes, venues leur exprimer leur solidarité – des militants du RCD, le président du MAK et d’autres membres du mouvement associatif – ont observé un sit-in devant le tribunal. «Nous reviendrons le 13 novembre. Vive la solidarité». «Y’en a marre de ce pouvoir». «Pouvoir assassin», sont autant de slogans scandés par la foule. Au chef-lieu communal de Haizer, plusieurs commerçants ont baissé rideau en signe de soutien aux jeunes manifestants. Ali Cherarak Alger. 6 mois de prison avec sursis pour Mohand Kadi Alger. Nouveau procès pour Tarek Mameri Laghouat. 6 chômeurs, dont un a tenté l’immolation, en justice Bouira. 32 manifestants contre le 4e mandat poursuivis en justice El Bayadh (Labiodh Sidi Cheikh). Le représentant des chômeurs attend son procès, trois fois reporté 6 contrechamp El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 Le livre qui raconte Mokhtar Belmokhtar Grâce à des documents exceptionnels —procès-verbaux d’enquêtes de police et d’auditions, témoignages inédits— le journaliste mauritanien Lemine Ould M. Salem signe le premier portrait de Mokhtar Belmokhtar, Le Ben Laden du Sahara*. Comment cet obscur combattant islamiste est-il devenu le plus célèbre chef djihadiste d’Afrique du Nord et de l’Ouest ? Comment a-t-il réussi à s’implanter au Sahara ? Quels sont les hommes qui ont croisé sa route ? El Watan Week-end en publie des extraits. De son implantation dans le Sud Le Sud dont il est originaire est encore épargné par les 40 troubles nés de l’insurrection islamiste. Pas d’attentats, ni de faux barrages ou d’afrontements, comme c’est le quotidien dans le reste du pays. Du moins jusqu’à ce que lui-même arrive dans sa ville natale vers juin 1993. Belmokhtar prend à peine le temps de retrouver sa famille et ses amis. Il est pressé d’ouvrir un foyer de guérilla dans la région. Avec une poignée de proches, il met sur pied un noyau dont il entend faire le fer de lance du djihad dans tout le sud du pays. Il crée un petit groupe armé dénommé la Katibat As Shahada, ou Brigade du martyre, af lié au Groupe islamique armé (GIA). La katibat de Belmokhtar n’a pas beaucoup de moy ens, mais son chef est assez déterminé pour que très vite il parvienne à mener de petits coups d’éclat. Sa première action est sanglante. Elle a lieu en 1993, quelques mois seulement après son retour à Ghardaïa, sa ville natale. A la tête d’un petit commando, Belmokhtar attaque une patrouille de police à la lisière de la ville. Treize policiers sont tués dans cette opération et leurs armes récupérées par le commando. La Brigade du martyre installe aussi des faux barrages. Ce procédé, qui consiste à déguiser des djihadistes en gendarmes en faction sur une portion de route isolée pour opérer des braquages, va vite devenir une des marques de fabrique du groupe qui organise plusieurs attaques surprises sur les routes du Sud algérien. Ses cibles préférées dans ce genre d’opérations sont les convois des compagnies d’hydrocarbures travaillant dans la région que la petite bande braque pour s’emparer de leurs cargaisons, des camions ou des véhicules tout-terrain, qui sont plus tard vendus au marché noir dans les pays limitrophes. L’argent amassé sert à renforcer l’arsenal militaire du groupe, mais aussi à pourvoir en armes les autres maquis installés dans le nord du pays. «Dès 1994, nous avons reçu des informations crédibles comme quoi Belmokhtar se fournit en armes de guerre et en munitions dans plusieurs pays de la région, y compris la lointaine Guinée-Conakry et le Tchad. Je ne parle même pas du Mali, du Niger ou de la Mauritanie où Belmokhtar a longtemps été presque chez lui au vu et au su de tous. Le plus souvent, ce sont des hauts gradés de l’armée locale qui lui vendent les armes. Tout le monde le sait dans la région, y compris les plus hautes autorités de ces pays. Mais je ne sais pas pourquoi, personne n’a jamais voulu mettre un terme à cette situation. Il payait sans doute très bien les chefs militaires qui étaient en afaire avec lui», accuse Ahmed, un ancien commandant touareg de la gendarmerie malienne, longtemps chargé des services de renseignement dans le nord du Mali, aujourd’hui installé à l’étranger. Ce procédé, qui consiste à déguiser des djihadistes en gendarmes en faction sur une portion de route isolée pour opérer des braquages, va vite devenir une des marques de fabrique du groupe Le rapprochement avec Bencheneb Originaire de la ville de Ouargla, une des grandes oasis du désert, à 780 km au sud d’Alger, ce jeune quinquagénaire est un parfait francophone, ce qui est exceptionnel dans la galaxie islamiste. Mohamed Lamine Bencheneb, dit Tahar, a suivi des études supérieures de mathématiques, discipline qu’il a longtemps enseignée dans un lycée de sa ville natale. On ne lui connaît guère d’engagement politique ancien, si ce n’est qu’il était de temps en temps révolté par la misère des «gens du Sud» qu’il estimait délaissés par le gouvernement. A partir de 2004, Bencheneb disparaît cependant, avant de réapparaître à la tête d’un petit mouvement autonomiste qui n’inquiète guère les autorités, même lorsqu’il tente d’abattre un avion de ligne algérien en 2007, près de la ville de Djanet. Les idées de Bencheneb trouvent un écho auprès de la population. Arabes ou Berbères touareg, beaucoup d’Algériens du Sud adhèrent à son discours. Son groupe, devenu le Mouvement des fls du Sud, se transforme en Mouvement des fls du Sud islamique. L’intégration dans le giron djihadiste est déjà en marche. Elle sera of cielle quand, à l’automne 2012, l’ancien prof de maths difuse une vidéo où il annonce son soutien au chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar qui, avec ses alliés du Mujao, vient d’annoncer l’égorgement d’un responsable consulaire algérien kidnappé à Gao lors de l’entrée des djihadistes dans cette ville en mars 2012. Pour les autorités algériennes, c’était trop tard. L’ancien enseignant francophone est perdu à jamais. Bencheneb a défnitivement épousé la cause du djihad et ses hommes sont désormais à la disposition de son mentor Belmokhtar. Sans eux, il n’y aurait sans doute jamais eu d’In Amenas. Bencheneb a définitivement épousé la cause du djihad et ses hommes sont désormais à la disposition de son mentor Belmokhtar. Sans eux, il n’y aurait sans doute jamais eu d’In Amenas. De sa rivalité avec Abou Zeid Les Canadiens s’attendent alors à quitter les lieux immédiatement. Ils doivent encore attendre. Robert Fowler s’inquiète et ose demander à l’inconnu qui vient de lui annoncer leur libération : «Mais vous n’avez pas dit que nous étions libres ? – Oui, mais il y a un petit problème», répond ce dernier. Les otages remarquent une vive agitation au sein d’un groupe de djihadistes dont Belmokhtar fait partie. Ce dernier semble énervé, face à un petit homme à la frêle silhouette qui paraît le contrarier. Arrivé il y a peu au camp, il n’est pas seul. Des dizaines d’hommes puissamment armés l’accompagnent. Malgré sa petite taille et ses gestes sans envergure, il a l’air d’un personnage important. Belmokhtar et lui sont entourés de leur garde rapprochée et le reste de leurs hommes se tient juste derrière eux. Y a-t-il un désaccord entre l’inconnu et Belmokhtar sur leur libération ? Comment cela va-t-il fnir ? Leurs hommes vont-ils s’afronter ? Bien plus que durant les quatre mois passés en détention, les Canadiens sentent que cette fois leur vie est en danger. Ils vont soit se faire descendre sur ordre du petit chef manifestement opposé à leur libération, soit se retrouver pris dans un immense feu de tirs croisés, les deux groupes étant lourdement armés. Plus tard, ils apprendront que Belmokhtar était en colère parce que son visiteur, qui avait enlevé un groupe de touristes en janvier, ne voulait pas libérer deux femmes, une Allemande et une Suisse que les deux émissaires étaient également venus chercher. La tension est vive quand, brusquement, Belmokhtar se retourne vers ses hommes et leur ordonne de se mettre autour du véhicule des otages. D’un geste de la main, il tape sur la carrosserie et ordonne au conducteur Baba Ould Choueikh : «Partez, partez tout de suite.» Sans broncher, ce dernier s’exécute, les mains tremblantes sur le volant. Filant à vivre allure, malgré l’état cahoteux de la route, il manque à plusieurs reprises de renverser son puissant pick-up. Evitant tout lieu de vie, il trace tout droit en direction de Gao, la première grande ville malienne, classée alors en zone sûre. Mais à trente kilomètres du camp des djihadistes, il s’arrête. Les deux médiateurs tentent de joindre leurs «patrons». Le Malien échoue à parler avec son président, tandis que le Mauritanien parvient facilement à avoir le président du Burkina Faso, qui tient à parler aux otages. Ces derniers le remercient vivement. Il faut attendre la trente-cinquième heure après leur départ pour que les Canadiens entendent enfn les voix de leurs proches dont ils n’ont aucune nouvelle depuis leur captivité. A cet instant, ils sont défnitivement sauvés. La ville de Gao, leur destination d’où ils doivent être acheminés vers Bamako, avant de rentrer chez eux, montre alors ses premières habitations. C’est au cours de ce pénible trajet que les otages vont apprendre que l’homme qui s’opposait à la libération des deux femmes et qui a probablement failli faire capoter la leur n’était autre que le célèbre Abdelhamid Abou Zeid, émir d’une autre katibat d’AQMI. Ce dernier semble énervé, face à un petit homme à la frêle silhouette qui paraît le contrarier. La stratégie de l’extension du djihad dans le Sahara Trafquant ou pas, en tout cas, Belmokhtar n’a jamais oublié la raison initiale qui l’a amené à descendre dans le désert : étendre la «guerre sainte» dans le Sud algérien et au-delà, dans l’ensemble du Sahara. Ainsi, le 5 mai 1995, son groupe assassine cinq coopérants étrangers près de Ghardaïa, dans une opération contre les locaux de la compagnie algérienne Anabib, sous-traitant de la compagnie d’hydrocarbures Sonatrach. Les victimes sont deux Français (Richard Machabert et Jean-Claude Cordjon), un Britannique (Edward Wilson), un Canadien ( Janer MacGari) et un Tunisien (Moustapha Zemrili). L’impact de cet attentat est tel, au sein des rangs djihadistes, que la direction du GIA décide de transformer la petite Brigade du martyre en un véritable émirat, c’est-à-dire une circonscription autonome. De chef adjoint au départ, Belmokhtar est en quelques mois désigné émir général de la région. Il entreprend aussitôt de multiplier les recrutements. Le djihad étant un «fard ayn», une obligation absolue pour tout musulman, comme il l’a déjà appris lors de son séjour afghan, Belmokhtar sillonne le désert pour convertir les populations locales aux thèses djihadistes. «Les premiers ressortissants des pays du Sahel devenus djihadistes ont été recrutés par lui à cette période-là», se souvient un responsable des services de sécurité de la sous-région. Belmokhtar s’emploie aussi à établir des liens avec les organisations islamistes susceptibles d’aider l’insurrection en Algérie. L’une d’elles attire particulièrement son attention : Al Qaîda, dont les chefs étaient à cette période basés à Khartoum, au Soudan. Comme il l’a déjà appris lors de son séjour afghan, Belmokhtar sillonne le désert pour convertir les populations locales aux thèses djihadistes. *Editions de La Martinière. Paris Prix : 19 euros Sortie le 16 octobre 2014. Mélanie Matarese T @melalger # Les leaders du terrorisme en Afrique du nord -Belmokhtar comme une bonne partie des terroristes qui ont prêté allégeance à Daesh)- ont aujourd’hui entre 40 et 50 ans : Une génération connue depuis la décennie noire. Comme expliquer qu’elle soit arrivée, sans être réellement inquiétée, à s’internationaliser ? A 27 ans, Mokhtar Be lmokhtar s’était déjà fait un nom. Il avait à son actif plusieurs actions dans le sud algérien, au Niger, au Mali et il avait déjà tissé un important réseau dans les pays de la sous-région. Aujourd’hui, il en a 42, un âge où dans l’ordre des choses, quand on a des qualités de leader, à défaut de devenir chef, on évolue au moins dans la hiérarchie. La configuration géographique du sud algérien et du Sahara dans son ensemble, couplée au contexte politique qui a prévalu ces vingt dernières années dans la région lui a été très favorable. Le sud algérien est immense et en dépit de la forte présence des forces de sécurité algériennes, il est très difficile de le sécuriser entièrement, à moins de placer un soldat tous les kilomètres, ce qui est impossible. Si l’on ajoute à cela, l’indigence et la faiblesse des forces armées et de sécurité des pays situées sur les frontières australes de l’Algérie et leur degré de corruption, on comprend encore mieux comment Belmokhtar a pu développer ses actions dans la région. Il n’aurait pas pu faire la même chose s’il avait été basé sur les autres frontières est et ouest de l’Algérie. Les régimes tunisien et marocain veillent mieux au grain, même si un moment le Maroc a été tenté d’instrumentaliser certains leaders djihadistes, en les accueillant ou en les laissant utiliser son territoire pour s’approvisionner en armes dans le but de forcer Alger à changer de politique dans le dossier du Sahara Occidental, que Rabat dispute aux indépendantiste sahraouis du Front Polisario, réfugiés dans le sud-est algérien. Cela dit, comme tous les islamistes armés, Belmokhtar a toujours été surveillé en Algérie et dans les pays voisins. Il aurait même été approché par les services algériens pour obtenir reddition. Dans une de ses rares interviews disponibles, lui-même laisse entendre, même s’il nie tout contact direct avec ces mêmes services. Il aurait finalement décliné la proposition, officiellement parce qu’il ne voyait aucune raison de se soumettre à un Etat qui ne se soumet pas à la «loi d’Allah», selon ses propres dires, mais peut-être aussi parce qu’il n’était pas rassuré par les conditions proposées par les Algériens. # Selon un responsable politique que vous citez, son surnom de Mister Marloboro ne repose sur rien, Belmokhtar étant avant tout un islamiste pur et dur. Ce surnom aurait même été inventé par les services algériens. Je traversé la région de bout en bout depuis de très longues années. Les témoignages disent tous la même chose. Il a traficoté, mais jamais des cigarettes ou de la drogue. En revanche, il a fait dans la contrebande de produits alimentaires et de carburant subventionnés en Algérie, vendus dix fois plus chers dans toute l’Afrique de l’Ouest. Il a aussi commis et commandité des braquages dont le dernier en date était celui de la recette du port de Nouakchott. Le portrait le plus juste ? C’est un islamiste fondamentaliste persuadé d’être investi d’une mission divine. Pour utiliser un mot plus simple, c’est un fanatique pur et dur. Que les services algériens ou mauritaniens lui donnent cette réputation de trafiquant est de bonne guerre. # Vous ne parlez pas de sa rupture avec Droukdel, qui pourtant, l’appréciait beaucoup. Sa dissidence obéit- elle à une rupture idéologique ou à son ambition d’être un leader ? A des raisons d’égo et de leadership ! Belmokhtar considère qu’il est le plus ancien chef djihadiste dans le Sahara et que cela lui donne toute légitimité pour devenir Emir de tous les groupes dans la région. Or il a vu des hommes arrivés bien plus tard que lui dans cette région, intronisés Emirs du Grand Sahara, comme Nabil Makhloufi ou Yahia Abou El Hammam, et des compagnons, comme Abou Zeid, plus écoutés que lui par le commandement central. Il n’a jamais digéré cela. D’où le fait que ces dernières années, il a choisi de jouer les électrons libres. Dans les lettres retrouvées à Tombouctou après le départ des islamistes suite à l’intervention militaire française Serval, lancée en janvier 2013, on voit que la direction d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) lui reproche de ne pas assister aux réunions, de ne pas répondre aux appels téléphoniques et aux lettres. Pendant l’occupation par les djihadistes du nord du Mali, Belmokhtar n’étaient d’ailleurs pas dans la même région que ses anciens amis d’Aqmi dont la base était Tombouctou. Il était parti s’installer à Gao en s’alliant avec une autre dissidence d’Aqmi, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujoa). Combinée à ses liens notoires avec les djihadistes nigérians de Boko Haram, cette alliance avec le Mujao montre d’ailleurs que son ambition allait au-delà du Sahara. Il voulait sans doute devenir émir d’Al Qaida pour toute l’Afrique. # Selon des sources sécuritaires, il se trouverait aujourd›hui en Libye et aurait déjà échappé à plusieurs embuscades. Que sait- on de ses réseaux en Libye ? Sa capacité de nuisance est-elle réelle : s›appuie-t-elle sur des effectifs importants, des moyens ? Belmokhtar a un signe particulier qui le distingue. Il est borgne et porte un œil artificiel. Sa prothèse oculaire le rendant facilement identifiable, il est quasi-certain qu’il n’est ni dans le nord du Mali, ni dans le Sud algérien. Des régions où les forces françaises, leurs alliés africains, et l’armée contrechamp 7 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 LEMINE OULD M. SALEM. Auteur de Le Ben Laden du Sahara. Sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar “ C’est en Libye qu’il a sans doute trouvé refuge algérienne sont très nombreuses et multiplient les patrouilles. Belmokhtar a vingt ans de présence dans le Sahara, vingt ans de réseaux, vingt ans de recrutements et c’est un homme très intelligent. Le plus probable est qu’il ait trouvé refuge dans une zone où il sait qu’il est très difficile de le trouver et où il dispose de protection. Le seul coin au monde à sa portée et où il peut trouver de telles facilités, c’est la Libye, où ses amis sont très nombreux et contrôlent des régions entières. Dans les années 1990-2000, de nombreux libyens partisans d’Al Qaïda, traqués par Kadhafi, avaient trouvé refuge chez lui, au nord du Mali. Même si l’intervention française au nord du Mali et le tour de vis des Algériens ont forcément eu un impact sur ses effectifs, qui, avant Serval, devaient se chiffrer à quelques centaines de djihadistes, il a encore des hommes derrière lui. Il a toujours été très proche de ses combattants sur lesquels il a beaucoup d’ascendant. Il a su tisser des liens avec les notabilités locales, et les gens témoignent même que ses hommes avaient, au nord du Mali, des relations presque normales avec la population. J’ai même trouvé à Gao des marchands qui disaient le trouver très avenant. Belmokhtar est sans conteste le leader le plus charismatique du Sahara, ce que ne sera jamais Yahia Abou El Hammam, ce que n’a jamais été Abou Zeid, froid et suspicieux. Lemine Ould M. Salem a traversé la région pendant de longues années P H O T O : D . R . 1er juillet 1972. Theniet El Makhzen. Mokhtar (l’élu) Belmokhtar naît dans une fratrie de huit enfants. Tous obtiennent le bac et suivent des études supérieures, sauf Mokhtar qui préfère la mosquée à l’école. L’histoire de Laâouar 16 janvier 2013. Il commandite l’attaque du site gazier de Tiguentourine. En réussissant à prendre le contrôle d’un site protégé par 800 soldats, le groupe considère l’opération réussie à 90%. Décembre 2012. Retiré à Gao auprès du Mujao après avoir été écarté de la direction d’AQMI, il annonce dans une vidéo la création d’une nouvelle phalange à la Brigade des enturbannés : les Signataires par le sang. 24 janvier 2007. Le GSPC intègre Al Qaîda sous le nom d’AQMI grâce, en partie, à Mokhtar Belmokhtar. Il crée, au sein de l’émirat saharien, la «Brigade des enturbannés», sorte d’armée personnelle. 4 juin 2005. Au nom du GSPC, il dirige la première attaque djihadiste d’envergure contre des militaires mauritaniens en attaquant la caserne de Lemgheity qui fait ofciellement 15 morts. 2002. Il se marie avec une adolescente de la cheferie des Oulad Idriss, de la tribu arabe des Barabiche, qui lui assure la protection dont il a besoin au nord du Mali. 2000. Un pont aérien est organisé entre Niamey et Sebha, en Libye, pour transférer les 360 véhicules du Paris-Dakar. Les dernières étapes au Niger sont annulées pour éviter de tomber sur Belmokhtar et ses hommes. 1998. Il reçoit un message de Ben Laden lui demandant de prendre ses distances avec le GIA pour créer un nouveau groupe armé. 1992. Il regagne l’Algérie. 1991. Il part en Afghanistan suivre des formations militaires. Il arrive trop tard pour se battre contre les Soviétiques et pour rencontrer Ben Laden. Sur les fronts sur lesquels il évolue, dont Jalalabad et Kaboul, un éclat d’obus lui fait perdre l’œil droit, ce qui lui vaudra son surnom, Laâouar (le borgne). Juin 2013. Il est inculpé aux Etats-Unis. Sa tête est mise à prix pour 23 millions de dollars. IN F O G R A P H IE : E L W A T A N W E E K - E N D 8 aujourd’hui El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 Des employés qui ne touchent plus leur salaire depuis plus d’un mois. Des propriétaires de chevaux qui n’ont pas perçu leur dotation depuis plus d’un an. Des hippodromes qui ne sont plus entretenus. Au Caroubier, rien ne va plus. Alors que la Société des courses hippiques et du pari mutuel agonise, un nouveau business plan a été remis au Premier ministre. Bouzid Ichalalene T @MassimoAmazigh Qui pourra remettre la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) en selle ? Il y a deux mois, les propriétaires de chevaux ont cessé de participer aux courses organisées au Caroubier, l’hippodrome d’Alger. «Nous ne pouvons plus continuer à courir dans ces conditions, nous avons beaucoup de charges, nous devons assurer la nourriture et l’entretien des chevaux ainsi que les salaires du personnel, mais si la gestion de la SCHPM continue à ce rythme, toute l’activité hippique va disparaître en Algérie. On se demande où est passé l’argent des parieurs», s’interroge un propriétaire, qui, comme les autres, n’a pas touché ses dotations depuis quatorze mois. Pis : les 500 employés de la société n’ont pas perçu de salaire depuis plus d’un mois. Pourtant, la gravité de la situation ne date pas d’aujourd’hui. En 2010 déjà, un rapport officiel de l’Inspection générale des finances, désignée par ministère des Finances afin de mener une enquête sur la gestion de la SCHPM (sous tutelle du ministère de l’Agriculture) relève de nombreuses anomalies et d’illégalités. Des détournements, des factures pour des projets virtuels qui n’ont jamais existé, des salaires versés pour des gens qui n’ont jamais travaillé, l’existence de plusieurs comptes en banques qui n’ont jamais été certifiés par un commissaire aux comptes ainsi que l’existence d’une caisse noire dite centrale créée en 2005 de manière illégale sans décision, sans délimitation de ses règles de fonctionnement et sans nomination du caissier. VACHE À TRAIRE Le montant manipulé par cette caisse en l’espace de deux ans (2005-2007) est excessivement élevé : plus de 500 millions de dinars ! Problème : sans courses, la SCHPM et beaucoup d’autres organismes seront Pourquoi la Société des courses hippiques mord la poussière amenés à disparaître, y compris l’Office national de développement des élevages équins et camelins, qui devrait recevoir 9% des recettes brutes de l’argent des paris, comme mentionné dans les statuts de la société. Actuellement la société est endettée à hauteur de presque 4,5 milliards de dinars, des dettes en majorité fiscales, parafiscales et des impayés auprès de ses partenaires. «Cette entreprise est une véritable vache à traire !», s’emporte un ancien cadre de la société. Avant même la création de la SCHPM, les irrégularités commencent. Au début des années 1980, les courses étaient gérées par la Société des courses d’Alger, au Caroubier. En 1982, l’hippodrome, détruit à cause du passage de l’autoroute, oblige la Société des courses d’Alger à déménager vers l’hippodrome d’Oran afin d’y organiser les courses. 14 DIRECTEURS Après cela, la société a construit deux autres hippodromes, à El Eulma et Laghouat, alors que la loi lui interdit de gérer d’autres hippodromes dans d’autres wilayas. Le directeur de cette dernière, Boubeker Kerkouche, a, à l’époque, l’idée de dissoudre la Société des courses de la wilaya d’Alger pour créer une société nationale sous tutelle du ministère de l’Agriculture. Lors du Conseil des ministres du 25 juin 1986, la décision de créer la SCHPM et l’Office national de développement des élevages équins et camelins est prise. Dans l’un des deux comptes de cette dernière se trouve la somme de 4,8 millions de dinars. Le deuxième compte contient quant à lui environ… vingt fois le solde du premier ! Selon le rapport de l’IGF, les effectifs de la Société sont passés de 200 à 1000 personnes entre 1987 et 1994 pour se stabiliser à environ 500 personnes en 2014. Depuis sa création en 1987, 14 directeurs se sont succédé à la tête de la Société ; certains d’entre eux ont été relevés de leurs fonctions en moins d’une année pour des raisons qu’eux-mêmes ignorent. Autre bizarrerie : la Société a investi dans la construction de huit hippodromes sur un foncier qui ne lui a jamais été cédé ; à n’importe quel moment, les services des Domaines ou les APC peuvent réclamer leurs terrains. «Mis à part l’hippodrome de Tiaret qui a été acheté en 1992, aucun autre terrain est en situation régulière, ils sont tous en litige», confirme un responsable de la société. SALAIRES Dans le cadre de l’informatisation du Pari mutuel, en février 2004, la Société a lancé un appel d’offres national et international. Vingt-six entreprises ont procédé au retrait du cahier des charges et, paradoxalement, la société PMC France, qui n’a jamais retiré le cahier des charges, a décroché le marché de l’informatisation le 10 mai 2004, cinq jours après la date d’ouverture des plis ! Après avoir conclu le marché pour 1,3 million de dinars, la caution de bonne exécution et de garantie, égale à 10% du montant global du marché à la charge de PMC France, n’a pas été exigée par SCHPM, alors même que cette dernière avait accordé une avance de 15%, soit 208 000 euros. Cette avance, transférée à PMC France le 16 décembre 2004, n’a toujours pas été restituée à la SCHPM, bien qu’aucune livraison d’équipement n’ait été réalisée par le partenaire français. EMPOCHER Même le ministère de l’Agriculture, qui avait la mission de protéger et surveiller la gestion de la SCHPM, n’est pas clair. Le rapport de l’IGF relève des prises en charge de salaire pour un personnel recommandé par le cabinet du ministre de l’Agriculture. Or, ce personnel n’a jamais exercé au sein de la Société. En revanche, des agents en poste au ministère de l’Agriculture recevaient leur salaire de la part de la SCHPM. Malgré toutes ces anomalies, ni le ministère de l’Agriculture, ni le ministère des Finances, ni même celui de la Justice n’ont poursuivi les auteurs des actes dénoncés par l’IGF. En octobre, une délégation des salariés de la SCHPM a été reçue par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et par un représentant du Premier ministre. «Nous n’avons rien à faire si les propriétaires des chevaux ne participent plus aux courses, le fonctionnement de la Société est lié directement aux courses !» se plaint un cadre de la société. Aucune réponse ne leur a encore été donnée. Le syndicat des employés de la SCHPM dénonce une manipulation de certains propriétaires de chevaux qui veulent organiser des courses tout seuls, afin d’empocher tous les gains. «Mais nous nous sommes opposés à certains d’entre eux qui voulaient imposer l’organisation de trois courses par semaine à l’hippodrome du Caroubier. Ils n’ont pas apprécié et c’est ce qui a déclenché le boycott des courses», avance un syndicaliste de l’UNPA. DÉVOYÉE «Le ministre de l’Agriculture a donné des instructions pour que le problème soit réglé», nous a assuré la direction de la communication du ministère. Des experts en management au fait de ce dossier estiment que la meilleure solution pour le sauvetage de la filière du cheval en Algérie serait la dissolution de cette société et la création d’une autre, comprenant l’Office national et la Société des courses comme filiale puisque chacune dépend de l’autre. Cela a été proposé dans un rapport qui date de mai 2009, établi par un cabinet d’expertise financière. Mais le ministre de l’Agriculture de l’époque, Rachid Benaïssa, avait catégoriquement refusé de parler de dissolution. «La Société a été dévoyée de sa mission principale : l’organisation des courses. Le plan de sauvetage que l’administration a proposé au ministère n’est vraiment pas une solution, car le cœur du problème, c’est le personnel de la société, affirme un responsable de la SCHPM. Moins de 5% du personnel ont fait des études universitaires, il faut mettre en place un plan de management efficace pour une nouvelle société.» ■ P H O T O : B . S O U H IL P H O Fac-similé du rapport d’audit de l’IGF Sans courses, la SCHPM et beaucoup d’autres organismes seront amenés à disparaître géo 9 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 D Pour +d’infos : www.elwatan.com 13 000 candidats pour 217 sièges Les législatives tunisiennes ne souffriront pas d’un manque d’offre politique. Les Tunisiens ont le choix ce dimanche entre 13 000 candidats, répartis sur 33 circonscriptions et quelque 1327 listes de coalition, de partis ou indépendantes. 50,5% des électeurs sont des électrices, et 47% des candidats sont des candidates. Mais 12% seulement sont têtes de liste. Le régime tunisien consacre désormais la primauté du pouvoir législatif sur l’Exécutif. Avec cette question, centrale : les islamistes d’Ennahda conserveront-ils l’avance acquise en 2011 ? L’opposition aspire à basculer la nouvelle Assemblée dans le camp laïc. Emmené par Béji Caïd Essebsi, ancien Premier ministre de transition, le parti Nidaa Tounès est le principal rival d’Ennahda. En embuscade, des centaines de partis espèrent jouer les arbitres pour départager les deux favoris en cas de scores trop proches. Tunis. Neila Latrous T @Neila Dimanche, les Tunisiens sont appelés aux urnes pour élire 217 députés. La nouvelle Assemblée aura pour mission de parachever le processus démocratique entamé en janvier 2011. Au-delà du résultat, la transparence est l’un des enjeux cruciaux de ce vote. Ils répètent depuis des semaines. Aujourd’hui, ils organisent leur troisième simulation d’élection. Eux ? Les membres de Mourakiboun, l’une des associations qui veille à la régularité des scrutins en Tunisie depuis 2011. Elle compte 5200 observateurs. «Mais nous communiquons sur le chiffre de 4000 parce qu’il peut toujours y avoir des défections de derniers instants», explique Ilyes Amamou, chef du projet Long-Term Observation (LTO). Ce dimanche, dès l’ouverture des 11 000 bureaux de vote, ses équipes auront la charge de remplir le «formulaire d’observation», un guide de huit pages pour réduire au maximum les erreurs ou tentatives de fraude. Chaque écart à la règle doit être signalé par les observateurs. Avec une méthodologie inédite dans le monde arabe, celle du Parallel Vote Tabulation (PVT), en français : la Tabulation parallèle des votes. Un système très efficace si l’on en croit Ilyes Amamou : «Nos observateurs disposent d’un code d’identification. Au cours de la journée, et grâce à ce code, ils vont pouvoir envoyer à intervalles réguliers des rapports par SMS. Ces messages sont analysés par un serveur central. En temps réel, nous disposerons donc de statistiques fiables sur la régularité du vote.» «En cas d’incident grave, comme l’interruption de l’opération, violence ou autre, nos observateurs doivent le signaler immédiatement à la centrale. Trois équipes se relaieront sur le centre d’appel pour assurer 24h de service», a garanti Rafik Halouani, coordinateur général du réseau, lors d’une conférence de presse organisée cette semaine à Tunis. Grâce au PVT, l’association espère pouvoir communiquer des premiers résultats «à la minute où le dépouillement se termine». Autrement dit : il sera difficile de bourrer les urnes a posteriori ou de maquiller les procès- verbaux de l’élection. Triche impossible ? Djamila, observatrice pour le compte de Mourakiboun, craint que la fraude ne se déroule à un autre niveau : «Il ne peut y avoir que cinq observateurs en même temps dans le bureau de vote. Il suffit qu’un candidat ou une liste malhonnête place les siens avant l’arrivée des indépendants, et le tour est joué.» ISIE Pour parer cette éventualité, l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a accrédité près de 500 journalistes et plus de 5000 observateurs nationaux internationaux. Des ONG, comme iWatch et l’ATIDE, viendront en renfort des Mourakiboun. L’Union africaine et l’Union européenne superviseront le bon déroulement du scrutin. En parallèle, le citoyen est mis à contribution pour veiller, lui aussi, à l’intégrité du processus électoral. Ainsi, le parti Pirate tunisien a développé une application mobile permettant à chaque électeur de vérifier s’il a parrainé un candidat à son insu. Idée reprise par l’ISIE elle-même, qui propose un service SMS pour trouver l’adresse de son bureau de vote. L’association iWatch offre, quant à elle, une assistance juridique pour les citoyens victimes de fraude. Une équipe d’avocats est mise à disposition pour entamer les démarches légales en cas d’usurpation d’identité. Le jour J, un double comptage des bulletins sera observé : manuel en principal, et automatisé à titre de vérification. Pour rôder le dispositif, un vote blanc a été organi sé s a m e d i dernier, une semaine avant le jour J. Malgré cette armada de garde-fous, des critiques se font déjà entendre. Nadia Chaabane, candidate des Tunisiens de l’étranger pour la zone France Nord, se plaignait mercredi d’une «confusion totale». «Les listes publiées sur le site de l’ISIE ne sont pas bonnes et prêtent à confusion, écrit la députée sortante. Nous n’avons toujours pas les accréditations pour les délégués de liste alors que le vote commence le 24.» La même députée pointait du doigt des changements de dernière minute de plusieurs bureaux de vote. Pour ne rien arranger, un journal arabophone tunisien a affirmé, cette semaine, que les structures de l’ISIE ont été infiltrées en amont par des partis politiques. L’instance a confirmé avoir reçu des centaines de plaintes contre des personnes soupçonnées d’entrisme. La liste de noms des membres des bureaux de vote a néanmoins été rendue publique pour davantage de transparence. MÉDIAS Demeure un point noir : celui de l’impartialité des médias. Le président de transition, Moncef Marzouki, a déclenché un tollé le mois dernier en les accusant d’être «corrompus» et «menteurs». Depuis l’ouverture de la campagne électorale, pas un jour ne passe sans qu’un journal, une télévision ou une radio ne se retrouve sous le feu des projecteurs. Lundi, 13 associations et ONG se sont dites «profondément préoccupées par les graves dérapages et les pratiques illégales et contraires à l’éthique professionnelle de certains médias audiovisuels privés». A l’origine du conflit, le manque de légitimité de l’autorité de régulation de l’audiovisuel, l’HAICA, lancée en mai 2013, qualifiée par les médias privés d’outil de censure du régime. Le mois dernier, l’autorité avait demandé aux télévisions et radios non agréées de se mettre en conformité avec la loi ou de cesser toute diffusion avant le 28 septembre. En réponse, un animateur tunisien avait déchiré à l’antenne ce qu’il présentait comme un document de l’HAICA. «La censure, c’est un faux argument, sourit un fin connaisseur du secteur. Le problème, c’est que les hommes d’affaires qui ont suffisamment d’argent pour lancer un média sont ceux qui financent, par ailleurs, des hommes politiques.» L’exemple de Slim Riahi est le plus parlant. Leader d’un parti politique, candidat à la présidentielle de novembre et dirigeant d’un club de football, l’homme est aussi aux manettes d’Ettounsiya TV, une des antennes mise en demeure par l’HAICA. La chaîne émettait sans autorisation. Elle a depuis trouvé la parade : le décrochage de ses programmes sur la fréquence d’une autre chaîne, celle- là parfaitement autorisée. Agréés ou non, les médias sont invités, depuis cette nuit, à cesser toute campagne jusqu’à dimanche soir, à la fermeture du dernier bureau de vote. L’ISIE prévoit, quant à elle, de proclamer les résultats mercredi au plus tard. ■ Législatives en Tunisie : le défi de la transparence 1 4 ja n v ie r 2 0 1 1 C h u te d u r é g im e B e n A li. D e s s e m a in e s d e m a n ife s ta tio n s o n t e u r a is o n d e 2 3 a n s d e p o u v o ir m a r q u é s p a r le n é p o tis m e e t la c o r r u p tio n . 2 3 o c t o b r e 2 0 1 1 E le c tio n d e l’A s s e m b lé e c o n s titu a n te . L e s d é p u té s d o iv e n t d é s o r m a is r é d ig e r la n o u v e lle C o n s titu tio n . L e s c r u tin e s t r e m p o r té p a r le s is la m is te s d ’E n n a h d h a . 2 5 ju ille t 2 0 1 3 A s s a s s in a t d e M o h a m e d B r a h m i, a u tr e o p p o s a n t p o litiq u e d e g a u c h e . L e m o d e o p é r a to ir e e s t le m ê m e q u e p o u r C h o k r i B e la ïd . 6 fé v r ie r 2 0 1 3 A s s a s s in a t d e C h o k r i B e la ïd . L e d é p u té d e g a u c h e e s t tu é p a r b a lle d e v a n t s a m a is o n . C e m e u r tr e p r o v o q u e u n e o n d e d e c h o c e t u n e g r a v e c r is e g o u v e r n e m e n ta le . 2 6 ja n v ie r 2 0 1 4 A d o p tio n d e la C o n s titu tio n . A p r è s d e u x a n s e t d e m i d e d é b a ts h o u le u x , le s d é p u té s s ’a c c o r d e n t s u r u n te x te q u i in s ta lle u n e x é c u tif b ic é p h a le , a v e c u n r ô le r é d u it p o u r le P r é s id e n t. 2 9 ja n v ie r 2 0 1 4 N o m in a tio n d ’u n g o u v e r n e m e n t a p o litiq u e . M e h d i J o m a a e s t d é s ig n é P r e m ie r m in is tr e . Il s ’e n to u r e d e m in is tr e s te c h n ic ie n s p o u r m e n e r à b ie n l’o r g a n is a tio n d e s é le c tio n s lé g is la tiv e s . 1 6 ju ille t 2 0 1 4 A tta q u e d u m o n t C h a a m b i. 1 5 s o ld a ts tu n is ie n s s o n t tu é s p a r u n g r o u p e d jih a d is te p r è s d e la fr o n tiè r e a lg é r ie n n e . C ’e s t le b ila n le p lu s lo u r d e n r e g is tr é p a r l’a r m é e d e p u is l’in d é p e n d a n c e d e 1 9 5 6 . e n d a t e s 7 L a T u n i s i e Tunis ferme l’accès à son territoire depuis la Libye La Tunisie, qui craint des actes «terroristes» à l’approche des législatives dimanche, a annoncé hier qu’elle allait fermer pendant trois jours l’accès à son territoire depuis la Libye voisine, où règne le chaos. Le gouvernement tunisien a indiqué dans un communiqué avoir décidé de «fermer les postes-frontières de Ras J edir et Dehiba les 24, 25 et 26 octobre, sauf pour les missions diplomatiques et les cas exceptionnels et urgents». AFP Dernière minute Les législatives tunisiennes perturbées par des troubles sécuritaires ? L’armée le craint. Elle a annoncé, mardi, un déploiement supplémentaire de militaires pour assurer notamment le transfert des urnes des bureaux de vote aux centres de tri. Le ministère de l’Intérieur prévoit un renfort de quelques 50 000 policiers et gendarmes. Hier, des agents des forces de sécurité ont été blessés à Oued Ellil, près de Tunis, lors d’un échange de tirs avec des «terroristes» retranchés dans une maison. Plus tôt dans la journée, des heurts ont éclaté entre la police et deux «éléments terroristes» à Kébili, dans le Sud. 7 dates depuis la chute de Ben Ali Ryma Maria Benyakoub et Sofia Ouahib T @Ryma_ Maria T @sofiaouahib «Un homme est en garde à vue après des indications concernant une arme laissée dans un bus de la ville», a indiqué la police d’Halifax sur son compte Twitter. Cette arrestation est réalisée en pleine psychose au Canada après le meurtre, en trois jours, de deux militaires par deux tueurs différents qui ont ensuite été abattus par les forces de l’ordre. Pour la première fois de son histoire, le Canada a été la cible des djihadistes islamistes. Mercredi dernier, un à trois assaillants ont fait irruption dans le bâtiment du Parlement d’Ottawa, après avoir détourné une voiture officielle pour s’en approcher et ont ainsi tué un soldat. Pris en chasse par la police, un des tireurs a été abattu. Une heure et demie après la première attaque, la mort de l’assaillant est officiellement confirmée, mais les recherches de ses possibles complices continuent. Selon plusieurs médias américains et canadiens, l’assaillant serait Michael Zehaf-Bibeau, un Canadien de 32 ans considéré par les services de renseignement comme un «voyageur à haut risque». Ce dernier s’était fait récemment retirer son passeport. Michael Zehaf-Bibeau aurait été condamné à deux ans de prison pour vol et possession d’armes en 2003. La police demande aussi à la population d’éviter le centre-ville et de se tenir loin des fenêtres. Présent à l’intérieur et évacué indemne, le Premier ministre, Stephen Harper, a qualifié cette fusillade d’«attaque terroriste». L’alerte a été donnée à 9h52 (heure locale) quand un ou plusieurs tireurs ouvrent le feu sur un militaire de garde. La victime, grièvement blessée, évacuée vers l’hôpital, succombe à ses blessures. Le quartier est rapidement encerclé et investi par des policiers lourdement armés. Responsable de la sécurité du Parlement, la gendarmerie royale reconnaît avoir failli. Lors d’une conférence de presse, Gilles Michaud de la gendarmerie royale, affirme : «Il est trop tôt pour expliquer en détail ce qui s’est passé.» Dans la soirée, c’est via la télévision que le Premier ministre Stephen Harper s’exprime. Face à cette attaque inédite, la défense aérienne américano- canadienne (Norad) a été placée en état d’alerte pour «être à même de répondre rapidement» à tout incident aérien qui pourrait être lié à la fusillade survenue à Ottawa. La surveillance a été accrue dans les bâtiments publics des grandes villes canadiennes. C’est la deuxième fois en trois jours que des soldats sont pris pour cible au Canada. Lundi, un jeune homme de 25 ans, converti à l’islam radical, a lancé son véhicule sur deux militaires près de Montréal, tuant l’un d’eux. Cet attentat, le premier lié à l’extrémisme islamiste au Canada, avait conduit le pays à relever son niveau d’alerte terroriste de «bas» à «moyen» ce mardi. Engagé militairement au sein de la coalition internationale menée par les Etats-Unis qui lutte contre l’organisation Etat islamique (EI) en Irak, c’est le 7 octobre que les députés canadiens ont approuvé cette décision pour une durée de six mois. «Nous avons l’intention d’affaiblir de façon importante les capacités de l’Etat islamique, plus particulièrement sa capacité à avoir des mouvements militaires de grande envergure ou d’avoir des bases en terrains ouverts», a précisé M. Harper. Celui-ci a cependant exclu tout envoi de troupes de combat au sol et reconnu que la coalition ne devait pas trop attendre de cette campagne aérienne. 600 soldats et personnels médicaux devraient être déployés d’ici fin octobre sur une base militaire koweïtienne, d’où Ottawa compte mener ses opérations. Il s’agit de la première intervention militaire pour l’armée canadienne depuis la campagne aérienne en Libye, en 2011. Outre son engagement militaire, le Canada a déjà dépensé 28 millions de dollars canadiens (19,7 millions d’euros) pour l’aide humanitaire aux civils affectés par l’avancée des djihadistes et investi quelque 15 millions de dollars (10,5 millions d’euros) dans du matériel militaire défensif remis à l’armée irakienne et aux combattants kurdes. Hier, les députés canadiens ont rendu hommage au chef de la sécurité du Parlement qui a abattu la veille le tueur d’un soldat, par une ovation longue et nourrie. Rassemblés à la Chambre des communes en présence du Premier ministre et de la totalité du gouvernement, les députés ont ensuite dit une prière avant de chanter l’hymne national et d’observer une minute de silence. ■ 10 monde 9 MAROC : Paris doit «réparer une injustice» après son appel à la vigilance Le Maroc demande à la France de «réparer une injustice» en le retirant de la liste des pays où elle appelle ses ressortissants à une «vigilance renforcée», a déclaré hier le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, fustigeant une décision «totalement incompréhensible». Il est a noter que la France a publié, le mois dernier, une liste de 40 pays dans lesquels elle appelle ses ressortissants à une «vigilance renforcée», dans la foulée de menaces proférées par le groupe Etat islamique (EI) et l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie. 9 NIGER : L’armée française se poste au nord du Niger et intensifie son action au Mali L’armée française va installer un poste avancé à Madama, au nord-est du Niger, et intensifie son action au nord du Mali pour lutter contre la recrudescence d’actions djihadistes, a annoncé hier une source au ministère de la Défense. «Le gouvernement nigérien a donné son accord pour l’installation d’une base temporaire avancée à Madama», qui va se concentrer sur les «autoroutes» d’armements qui descendent du Sud libyen vers le Nord-Mali via le Niger, a indiqué cette source. 9 SOUDAN-SUD : La «grève du sexe», la nouvelle arme des Sud- Soudanaises contre la guerre Militant pour la paix, quelque 90 femmes, dont des députées, ont appelé à une grève du sexe pour contraindre les belligérants, dont les deux camps s’entretuent depuis plus de 10 mois dans leur pays, à cesser les combats. Ces dernières se sont réunies cette semaine dans la capitale, Juba, pour mettre sur pied les meilleures idées pour «faire avancer la paix, la reconstruction et la réconciliation». Parmi les principales pistes : «Convaincre toutes les femmes du Soudan du Sud de refuser leurs droits conjugaux à leurs maris jusqu’à ce que la paix revienne», ont-elles expliqué hier dans un communiqué. 9 PAKISTAN : Explosion d’une bombe dans un rassemblement Une bombe a explosé hier lors d’un vaste rassemblement du plus important parti islamiste pakistanais, dans la province instable du Baloutchistan (sud-ouest), théâtre, plus tôt dans la journée, de violences ayant fait une dizaine de morts, ont indiqué les autorités. La bombe a détoné lors d’un rassemblement de la Jamaat e-Ulema e-Islam (JUI-F) du mollah Fazlur Rehman, formation islamiste comptant le plus de sièges au Parlement national, selon la police locale qui a fait état d’au moins une dizaine de blessés. 9 FRANCE : Nouvelles frappes aériennes contre les jihadistes de l’EI en Irak La France a annoncé hier que ses avions de combat engagés en Irak avaient procédé à deux nouvelles frappes contre les djihadistes, portant à six le nombre des interventions des Rafales français depuis que Paris a rejoint la coalition contre le groupe Etat islamique. Le président François Hollande a fait état d’«une nouvelle frappe» dans la matinée contre une cible de l’EI, en précisant qu’elle avait «atteint son objectif». La cible en question, un «véhicule armé» des djihadistes, se trouvait au nord-ouest de Mossoul, selon l’Elysée. Dans un communiqué rendu public hier, le ministère saoudien de l’Intérieur a prévenu qu’il agirait avec fermeté à l’encontre des femmes qui oseraient conduire un véhicule, avant un rendez-vous que des militantes se sont donné pour défier cet interdit. Ces militantes ont multiplié les interventions sur les réseaux sociaux où une pétition, intitulée «Levez l’interdiction faite aux femmes de conduire», a recueilli plus de 2700 signatures. P H O T O : D . R . CANADA Deux militaires tués dans une attaque terroriste «Le Canada ne sera jamais intimidé» par les «organisations terroristes». Telles sont les déclarations faites par Stephen Harper, Premier ministre canadien, au lendemain de l’attaque terroriste qui a coûté la vie à deux soldats. Un vent de panique souffle désormais sur le pays. ARABIE SAOUDITE D Pour +d’infos : www.elwatan.com El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 UNE ALGÉRIENNE AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DU CAIRE. Pour sa 36 e édition qui se tiendra au Caire du 9 au 18 novembre, l e Festival international du f il m du Caire verra l e f il m Ouyoun Al Haramiya, dont l a chanteuse al gérienne Souad Massi et l ’acteur égyptien Khal ed Aboul Naga sont l es têtes d’af f iche. Le f il m sera en course aux Oscars. FANTASIA MAROCAINE. Démonstration de caval iers pendant l a 7e édition du Sal on du cheval , dans l e port d’El Jadida, au Maroc, mardi 21 octobre. UN ZOO VIVANT SÈME LA POLÉMIQUE. Des femmes en cage, des hommes enchaînés…c’est ce que l es Parisiens auront l ’occasion de voir (ou pas !) l ors de l ’expo de l ’artiste sud-af ricain Brett Bail ey prévue à l ’Espace 104 à Paris du 7 au 14 décembre 2014. Voul ue comme l a mise en scène d’une répl ique d’un zoo humain du XIX e siècl e, l ’artiste y montre des êtres humains dans une série de tabl eaux vivants dérangeant. Il est à noter que cette instal l ation a suscité une vive pol émique à Londres où l ’exposition a été annul ée. LOTFI DOUBLE KANON CLASH L’ÉTAT. La politique des bandits, c’est l e nouveau titre signé Lotf i Doubl e Kanon. Une nouvel l e fois, l e rappeur annabi s’attaque aux pol itiques al gériens et ne mâche pas ses mots. Traitant l e système de «bandit» et de «paralysé», ce dernier prof ite aussi de l ’occasion pour comparer l es hauts responsabl es al gériens à des «esclaves qui lèchent les bottes». Encore une fois, l e rappeur, qui s’est l argement distingué dans son opposition au 4 e mandat, prouve qu’il reste f idèl e à ses idées, même en étant l oin de l ’Al gérie. LA TURQUIE MET DE LA COULEUR DANS LA VIE DES PERSONNES HANDICAPÉES. Des personnes recouvertes de poudre de coul eur à l a f in de l a course Col or Sky 5K, organisée chaque année à Izmir en Turquie en sol idarité avec une association qui s’occupe des personnes handicapées. ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ P H O T O S : D . R . Vendredi 24 octobre 2014 P H O T O : A F P El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 Vendredi 24 MUSIQUE ALGER. A partir de 16h. La troupe El Ferda sera en concert. A la salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane. Tél. : 023.403.022. Billetterie : 700 DA. ALGER. A partir de 20h. Soirée orientale animée par Badri. Au Black Pearl de l’hôtel Emir. 33, rue Tella Ahcène, route de Dély Ibrahim, Chéraga. Tél. : 021.361.344. Ou : 0557.09.81.07. ALGER. A partir de 20h30. Concert de chaâbi animé par Hamid Laidaoui. Au carrefour des artistes. La Pêcherie. ALGER. A partir de 21h. Concert Flamenco avec Nessma et animation salsa avec Pedro Salsa. Au Havana Steak Lounge. Centre commercial Bab Ezzouar. Tél. : 0771.684.757. Tarifs dîner + soirée : 2200 DA / personne. Tarifs soirée : 500 DA. ALGER. A partir de 22h. Soirée clubbing animée Enivrant effroi Le Parfum, histoire d’un meurtrier Tom Tykwer (2006) ALGER. LE 29 À 13H30. Paris, le XIXe siècle, ses dédales, ses égouts encore en construction et la prostitution qui bat son plein. C’est dans cette atmosphère que naît Jean-Baptiste Grenouille d’une mère aux mœurs légères et d’un père ayant payé pour les services de celle-ci. Abandonné au milieu des immondices, il est très vite recueilli dans un foyer pour orphelins. Complexé, en décalage avec les autres enfants, c’est son odorat hors du commun qui va le mener vers un parfumeur professionnel qui va le prendre sous son aile, voyant en lui un esthète de la senteur en devenir. Peu à peu, il s’initie aux techniques d’extraction d’huiles essentielles et dépasse le maître, une situation qui attise la jalousie du maître des lieux. Mais le but ultime de Grenouille est de synthétiser l’odeur humaine et pour cela, il doit aller chercher la matière première à la source. Pour cela, il commence à tuer des jeunes femmes, les unes après les autres sans se rendre compte de la gravité de l’acte. Seul le résultat final compte. Une adaptation du roman de Süskind plutôt réussie où la rigueur allemande du réalisateur se conjugue à merveille avec le besoin de précision en parfumerie. Le jeu, lui, ne retiendra pas votre attention au contraire des décors, lugubres mais réalistes à souhait. Amrane Mahfoud Medjani par le DJ international B Jones. Au Crystal Lounge de l’hôtel Hilton. Les Pins Maritimes, El Mohammadia. Tél. : 0560.00.11.15. ALGER. A partir de 22h. Jeudi et vendredi. «Karaoké night». Retrouvez des soirées karaoké animées par El Hadi. Au restaurant le Grial. Villa n°3, Val d’Hydra. Réservations : 0770.701.616. FESTIVAL ALGER. Jusqu’au 21 décembre. La 5e édition du Festival national de la photographie d’art (FESPA). Au musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa). 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.717.252. ENFANTS ALGER. A partir de 10h. Représentation de la pièce théâtrale Rihlat al mouharidjin, de la coopérative culturelle Boudhour el fen de Tizi Ouzou. A la salle El Mougar. 2, rue Asselah Hocine. Tél. : 021.736.193. ALGER. A partir de 15h. Représentation de la pièce théâtrale Rihlat al mouharidjin, de la coopérative culturelle Boudhour el fen de Tizi Ouzou. A la salle Atlas. 27, rue Mohamed Seghir Saâdaoui, Bab El Oued. Tél. : 021.961.147. TIPASA. A partir de 15h. Représentation du spectacle de divertissement et d’animation Moughamarat Minou. Au complexe culturelle Abdelouaheb Salim. Chenoua. RENCONTRE TLEMCEN. Jusqu’au 28. A partir de 14h. Résidence d’arts plastiques avec les artistes Marie Vermillard, Joel Brisse et Jean-Luc Dubin. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715. DANSE ALGER. A partir de 17h30. Cours de danse Bollywood. A la bulle artistique. 119, chemin de la Madeleine. Grp 49, lots Boursas, Hydra. Tél. : 0550.195.591. ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. PLEIN AIR TIPASA. A partir de 8h. La 15e édition de la sortie photo dans la ville romaine de Cherchell. Plus d’informations sur : 0556.386.631. Frais d’excursion : 1400 DA / personne. BLIDA. Jusqu’au 30 novembre. Chaque week-end, des sorties de parapente «Décollage immédiat» sont organisées par le groupe Bledvoyage sur les hauteurs de Blida. Des moments de liberté à déborder d’émotions et de sensations accompagné du moniteur Aziz. Tarifs : 3900 DA/ personne et 3800 DA / étudiant. Pour plus d’informations, contactez le : 0556.179.774. SALON ALGER. Jusqu’au 6 novembre. Le 14e Salon d’automne du petit format des artistes peintres. A la galerie d’arts Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493. Samedi 25 MUSIQUE ALGER. A partir de 15h30. Après-midi Mix et karaoké pour les amateurs du chant et de la musique. Au Hookah Lounge. 6, bd Mohamed Saïd Hamdine. Tél. : 0551.585.545. FESTIVAL ALGER. Jusqu’au 21 décembre. La 5e édition du Festival national de la photographie d’art (FESPA). Au Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa). 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.717.252. RENCONTRE. ALGER. A partir de 14h. Le professeur Mustapha Haddab présentera son ouvrage Dimensions du champ éducatif algérien, paru aux éditions Arak. Cet ouvrage traite des évolutions du système éducatif algérien depuis 1962. A Creapsy. Villa n°33, El Omrania, Dely Ibrahim, derrière le show- room de Renault. TLEMCEN. Jusqu’au 28. A partir de 14h. Résidence d’arts plastiques avec les artistes Marie Vermillard, Joel Brisse et Jean-Luc Dubin. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715 VENTE-DEDICACE ALGER. A partir de 14h30. Vente-dédicace avec l’écrivain Taieb Hafsi pour la signature de son dernier ouvrage Sonatrach le temps des pionniers, paru aux éditions Casbah. A la librairie du Tiers-Monde. Rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.715.772. ALGER. A partir de 15h. Vente-dédicace avec l’écrivain Kamel Bouchama, autour de son livre Luttes d’un peuple, paru aux éditions Juba. A la librairie internationale Oméga sise à l’hôtel El Aurassi. Les Tagarins. ATELIER ALGER. Tous les samedis matin. Atelier de photographie pour enfants de 6 ans et plus. A l’atelier Art’landz. 13, rue Paul Langevain, El Mouradia. Pour plus d’informations : 0792.240.243. ALGER. Chaque mardi et samedi. Atelier de loisirs créatifs pour enfants. A la bulle artistique. 40, lot Boursas, Val d’Hydra. Tél. : 0555.146.398. Ou : 023.230.645. DANSE ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. PLEIN AIR ALGER. A partir de 10h. «Un samedi en couleur» revient pour une rencontre de peinture, maquillage, dessins, henné et tout art coloré. Au port El Djamila. La Madrague. BLIDA. Jusqu’au 30 novembre. Chaque week-end, des sorties de parapente «Décollage immédiat» sont organisées par le groupe Bledvoyage sur les hauteurs de Blida. Des moments de liberté à déborder d’émotions et de sensations accompagné du moniteur Aziz. Tarifs : 3900 DA/ personne et 3800 DA/ étudiant. Pour plus d’informations contactez le : 0556.179.774. SALON ALGER. Jusqu’au 6 novembre. Le 14e Salon d’automne du petit format des artistes peintres. A la galerie d’arts Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493. Dimanche 26 FESTIVAL ALGER. Jusqu’au 21 décembre. La 5e édition du Festival national de la photographie d’art (FESPA). Au Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa). 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.717.252. RENCONTRE TLEMCEN. Jusqu’au 28. A partir de 14h. Résidence d’arts plastiques avec les artistes Marie Vermillard, Joel Brisse et Jean-Luc Dubin. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715 ORAN. A partir de 10h. Conférence autour du thème «Héritage de l’architecture coloniale : atout ou fardeau pour la société algérienne d’aujourd’hui», animée Vincent Bartau du Chazaud, architecte ensais et docteur en histoire de l’art à la Sorbonne. A la faculté d’architecture et de génie civil USTO. THEATRE TLEMCEN. A partir de 18h. Représentation de la pièce théâtrale Réduit, mise en scène par Elizabeth Mazev et Thibault Rossigneux. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715. DANSE ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. SALON ALGER. Jusqu’au 6 novembre. Le 14e Salon d’automne du petit format des artistes peintres. A la galerie d’arts Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493. Lundi 27 FESTIVAL ALGER. Jusqu’au 21 décembre. La 5e édition du Festival national de la photographie d’art (FESPA). Au Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa). 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.717.252. RENCONTRE TLEMCEN. Jusqu’au 28. A partir de 14h. Résidence d’arts plastiques avec les artistes Marie Vermillard, Joel Brisse et Jean-Luc Dubin. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715 DANSE ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. SALON ALGER. Jusqu’au 6 novembre. Le 14e Salon d’automne du petit format des artistes peintres. A la galerie d’arts Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493. Mardi 28 MUSIQUE ALGER. A partir de 19h. Soirée salsa, bachata et merengue animée par Pedro Salsa. Au Black Pearl de l’hôtel Emir. 33, rue Tella Ahcène, route de Dély Ibrahim, Chéraga. Tél. : 021.361.344. Ou : 0557.09.81.07. ALGER. A partir de 22h30. Soirée Karaoké Show. Au Crystal Lounge de l’hôtel Hilton. Les Pins Maritimes, El Mohammadia. Tél. : 0560.00.11.15. FESTIVAL ALGER. Jusqu’au 21 décembre. La 5e édition du Festival national de la photographie d’art (FESPA). Au Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa). 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.717.252. SPECTACLES CONSTANTINE. A partir de 18h. Représentation des spectacles «Temps dansé». A l’Institut français. 1, boulevard de l’Indépendance. Tél. : 031.912.591. RENCONTRE TLEMCEN. Jusqu’au 28. A partir de 14h. Résidence d’arts plastiques avec les artistes Marie Vermillard, Joel Brisse et Jean-Luc Dubin. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715. THEATRE ORAN. A partir de 18h. Représentation de la pièce de théâtre Réduit, mise en scène par Elizabeth Mazev et Thibault Rossigneux. A l’Institut français. 112, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 041.403.541. ATELIER ALGER. Chaque mardi. A partir de 15h30. Apprenez à créer votre propre Manga dans l’atelier Manga de la bulle artistique. 40, lot Boursas, Val d’Hydra. Tél. : 0555.146.398. Ou : 023.230.645. ALGER. Chaque mardi et samedi. Atelier de loisirs créatifs pour enfants. A la bulle artistique. 40, lot Boursas, Val d’Hydra. Tél. : 0555.146.398. Ou : 023.230.645. DANSE ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour Une cour FILMS CINÉ SÉANCES Star Wars 4: Unnouvel espoir, de George Lucas et Star Wars 5: L‘empire contre-attaque, de George Lucas Alger. Cinémathèque Samedi 25, à 13h30et 16h30 Star Wars 6 : Le retour de Jedi, de George Lucas et Matrix , de Andy et Larry Wachowski Alger. Cinémathèque Dimanche 26, à 13h30 et 16h30 Matrix Reloaded, de Andy et Larry Wachowski et Matrix révolutions, de Andy et Larry Wachowski Alger. Cinémathèque Lundi 27, à 13h30et 16h30 Star Wars 1 : La menace fantôme, de George Lucas et Star Wars 2 : L‘attaque des clones, de George Lucas Alger. Cinémathèque Mardi 28, à 13h30et 16h30 Le parfum, histoire d‘unmeurtrier, de Tom Tykwer et Eyes Wideshut, de Stnley Kubrick Alger. Cinémathèque Mercredi 29, à 13h30et 16h30 Total recall-mémoires programmées, de Len Wisemanet Docteur Jivago, de David Lean Alger. Cinémathèque Jeudi 30, à 13h30et 16h30 Titi, de KhaledBarkat et L'héroïne, de Cherif Aggoune Tizi Ouzou. Cinémathèque Samedi 25, à 13h30et 16h30 L’héroïne, de Cherif Aggoune et Titi, de Khaled Barkat Tizi Ouzou. Cinémathèque Dimanche 26, à 13h30 et 16h30 Titi, de KhaledBarkat et L'héroïne, de Cherif Aggoune Tizi Ouzou. Cinémathèque Lundi 27, à 13h30et 16h30 L'héroïne, de Cherif Aggoune et Titi, de Khaled Barkat Tizi Ouzou. Cinémathèque Mardi 28, à 13h30et 16h30 Titi, de KhaledBarkat et L'héroïne, de Cherif Aggoune Tizi Ouzou. Cinémathèque Mercredi 29, à 13h30et 16h30 L'héroïne, de Cherif Aggoune et Titi, de Khaled Barkat Tizi Ouzou. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 16h30 Star Wars 2 : L‘attaque des clones, de George Lucas et Star Wars 3 : La revanche des Sith, de George Lucas Béjaïa. Cinémathèque Samedi 25, à 14het 17h Star Wars 3 : La revanche des Sith, de George Lucas et Star Wars 4: Unnouvel espoir, de George Lucas Béjaïa. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h Star Wars 4: Unnouvel espoir, de George Lucas et Star Wars 5: L‘empire contre-attaque, de George Lucas Béjaïa. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h Star Wars 5: L‘empire contre-attaque, de George Lucas et Star Wars 6 : Le retour de Jedi, de George Lucas Béjaïa. Cinémathèque Mardi 28, à 14het 17h Star Wars 6 : Le retour de Jedi, de George Lucas et Matrix, de Andy et Larry Wachowski Béjaïa. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h Matrix, de Andy et Larry Wachowski et Matrix révolutions, de Andy et Larry Wachowski Béjaïa. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h Star Wars 4: Unnouvel espoir, de George Lucas et L‘Oranais, de Lyes Salem Tlemcen. Cinémathèque Samedi 25, à 14het 17h L‘Oranais, de Lyes Salem et Star Wars 5 : L‘empire contre-attaque, de George Lucas Tlemcen. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h Star Wars 6 : Le retour de Jedi, de George Lucas et L‘Oranais, de Lyes Salem Tlemcen. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h L‘Oranais, de Lyes Salem et Matrix, de Andy et Larry Wachowski Tlemcen. Cinémathèque Mardi 28, à 14het 17h Matrix revolutions, de Andy et Larry Wachowski et L‘Oranais, de Lyes Salem Tlemcen. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h L‘Oranais, de Lyes Salem et Matrix Reloded, de Andy et Larry Wachowski Tlemcen. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h P H O T O S : D . R . El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 D Trouvez toutes les sorties de «Bledvoyage» sur : www.bledvoyage.com 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. SALON ALGER. Jusqu’au 6 novembre. Le 14e Salon d’automne du petit format des artistes peintres. A la galerie d’arts Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493. Mercredi 29 FESTIVAL ALGER. Jusqu’au 21 décembre. La 5e édition du Festival national de la photographie d’art (FESPA). Au Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa). 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.717.252. DJANET. Jusqu’au 4 novembre. Le festival de la Sbeiba en compagnie des Touareg. SPECTACLES ANNABA. Jusqu’au 30. Représentation des spectacles «Temps dansé». A l’Institut français. 8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. : 038.864.540. ATELIER ALGER. Chaque mercredi. A partir de 13h30. La terre et ses sensations dans un atelier de modelage. A la bulle artistique. 40, lot Boursas, Val d’Hydra. Tél. : 0555.146.398. Ou : 023.230.645. DANSE ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. SALON ALGER. Jusqu’au 6 novembre. Le 14e Salon d’automne du petit format des artistes peintres. A la galerie d’arts Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493. Jeudi 30 MUSIQUE ALGER. A partir de 19h. Soirée musicale orientale animée par Badri. Au Black Pearl restaurant. 33, rue Tella Ahcène, route Dély Ibrahim, Chéraga. Tél. : 021.361.510. ALGER. A partir de 20h. Soirée orientale animée par Badri. Au Black Pearl de l’hôtel Emir. 33, rue Tella Ahcène, route de Dély Ibrahim, Chéraga. Tél. : 021.361.344. Ou : 0557.09.81.07. ALGER. A partir de 20h30. Concert de la musique chaâbi animé par Ahcène Lebdjaoui. Au carrefour des artistes. La Pêcherie. ALGER. A partir de 21h. Concert latino aux rythmes caliente avec Zack et le groupe Nova. Au Havana Steak Lounge. Centre commercial Bab Ezzouar. Tél. : 0771.684.757. Tarifs dîner + soirée : 2200 DA / personne. Tarifs soirée : 500 DA. ALGER. A partir de 22h. Jeudi et vendredi. «Karaoké night». Retrouvez des soirées karaoké animées par El Hadi. Au restaurant le Grial. Villa n°3, Val d’Hydra. Réservations : 0770.701.616. FESTIVAL ALGER. Jusqu’au 21 décembre. La 5e édition du Festival national de la photographie d’art (FESPA). Au Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa). 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.717.252. DJANET. Jusqu’au 4 novembre. Le festival de la Sbeiba en compagnie des Touareg. TINDOUF. Jusqu’au 2 novembre. La 1re édition de la course des chameaux «Le Chameau d’or». SPECTACLES ANNABA. Jusqu’au 30. Représentation des spectacles «Temps dansé». A l’Institut français. 8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. : 038.864.540. ENFANTS CONSTANTINE. A partir de 17h. Spectacle de musique et jonglage Soledad.A l’Institut français. 1, boulevard de l’Indépendance. Tél. : 031.912.591. RENCONTRE TLEMCEN. A partir de 10h. Conférence autour du thème «Héritage de l’architecture coloniale : atout ou fardeau pour la société algérienne d’aujourd’hui», animée Vincent Bartau du Chazaud, architecte ensais et docteur en histoire de l’art à la Sorbonne. Au département de l’architecture de l’université de Tlemcen. THEATRE ALGER. A partir de 19h30. Représentation de la pièce de théâtre Réduit, mise en scène par Elizabeth Mazev et Thibault Rossigneux. A l’Institut français. 7, rue Hassani Issad. Tél. : 021.737.820. DANSE ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. SALON ALGER. Jusqu’au 6 novembre. Le 14e Salon d’automne du petit format des artistes peintres. A la galerie d’arts Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tél. : 021.368.493. ALGER. Jusqu’au 8 novembre. Le 19e Salon international du livre d’Alger SILA. Au Palais des expositions. Les Pins Maritimes. ALGER. Jusqu’au 31 janvier. La 7e édition du Salon d’automne. La galerie Baya. Palais de la culture Moufdi Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. : 021.291.010. EXPOS PEINTURE. Alger. Exposition des œuvres de l’artiste Abdelhamid Sahraoui. A la galerie d’arts Aïcha Haddad. 84, rue Didouche Mourad. PEINTURE. Oran. Jusqu’au 28. Exposition «Peinture et poésie» de l’artiste Othmane Mersali. A la galerie d’art Civ-Œil. 3, rue Latrèche Mohamed Miramar. INSTALLATION. Oran. Jusqu’au 30. L’Installation «Antarctica», de Simon Agathe sera exposée dans le cadre de la fête de la science. A l’Institut français. 112, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 041.403.541. PHOTO. Alger. Jusqu’au 6 novembre. Exposition «Mexico, ville du patrimoine mondial». Au palais des Raïs Bastion 23. 23, boulevard Amara Rachid. PHOTO. Alger. Jusqu’au 6 novembre. Exposition «Le Mexique à travers les photos». Au palais de la culture Moufdi Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. : 021.291.010. PEINTURE. Alger. Jusqu’au 11 novembre. Exposition des œuvres de l’artiste peintre Mira Naporowska. A la galerie Ezzou’Art. Au troisième étage du centre commercial et des loisirs de Bab Ezzouar. ARMES ANTIQUES. Alger. Jusqu’au 30 décembre. Exposition «Armes d’antan». Au musée public national des antiquités. 177, rue Belkacem, parc de la Liberté, Télemly. Tél. : 021.746.686. Envoyez vos rendez-vous à Ryma Maria Benyakoub
[email protected] En Semaine ATELIER ALGER. «Formation en photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse. A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Métro Khelifa Boukhalfa. Tél. : 021.64.38.89. DANSE ALGER. A raison d’une fois par semaine et pour 3000 DA par mois, vous passerez au choix vos dimanches, de 19h à 20h, vos mercredis de 19h à 20h ou vos vendredis de 15h à 16h à apprendre des pas de danse enflammés. Pour inscription : 021.633.802. LOISIRS TIPASA. Jusqu’au 30 novembre. Des balades sous- marine et plongées en bouteille avec bledvoyage.com. Une séance d’initiation sous-marine, une balade sous l’eau d’environ 20 minutes et découverte des différentes espèces sous-marine seront au programme. Tarifs d’excursion sont estimés à : 2900 DA / personne. Pour plus d’informations, appelez le : 0556.179.774. PLEIN AIR TIPASA. Jusqu’au 30 novembre. Des aventures d’orientation, des balades en montagne et des jeux de piste sur les hauteurs de la ville romaine avec Bledvoyage. Tarifs : 2900 DA / personne et 2400 DA / étudiant. Pour plus d’informations contactez le : 0556.179.774. se rose contre le cancer du sein ALGER. VENDREDI 24. A PARTIR DE 8H. L’association d’aide aux personnes atteintes du cancer El Amal CPMC organise une course contre le cancer du sein. Cette couse féminine organisée en collaboration avec la Fédération algérienne de l’athlétisme, sous le thème de «Bouger pour vous protéger» a pour but de sensibiliser les Algériennes contre cette anomalie. Cette course de sensibilisation a été organisée à l’occasion de l’octobre rose, le mois consacré mondialement à la lutte contre la pathologie du cancer du sein. Au complexe olympique Mohamed Boudiaf (5 Juillet). Pour plus d’informations appelez le : 021.238.237. Ryma Maria Benyakoub La rencontre euromaghrébine des écrivains à Alger ALGER. MARDI 28 ET MERCREDI 29. A PARTIRDE 9H30. La rencontre euromaghrébine des écrivains revient une nouvelle fois pour une 6e édition, sous le slogan de «La vie est ailleurs», titre du troisième roman de l’écrivain tchèque Milan Kundera. Le choix de ce signe n’est qu’un prétexte pour explorer l’ailleurs par les auteurs invités. Ce rendez-vous littéraire, devenu une tradition annuelle inscrit désormais dans l’agenda des activités culturelles sur la scène algéroise, est organisé par la Délégation de l’Union européenne en Algérie. Une vingtaine d’écrivains, algériens, maghrébins et européens ont accepté de se rencontrer afin de faire le point et dialoguer entre eux et avec le public algérien, autour d’un programme riche réparti en 3 sessions. La première session sera animée autour de l’«Ailleurs : à travers les lieux et l’espace», en présence de l’Italienne Sandra Petrignani, l’écrivain grec Tákis Theodorópoulos ou encore l’Algérien Samir Toumi. «Ailleurs : de l’imaginaire à la transcendance de l’âme», est le titre de la deuxième session de cette rencontre qui aura lieu en la présence du romancier tchèque Michal Ajvaz, le Turc Mahmoud Tarchouna, l’Algérien Smaïl Yabrir et d’autres. Pour conclure, la troisième session de cet événement littéraire sera autour de «L'Ailleurs : au fil du temps». Parmi les écrivains qui seront présents, on a citera l’Algérienne Fatima Bakhai, le Belge Philipe Cantraine, l’Espagnol Jerónimo Paez. Cette 6e rencontre euromaghrébine des écrivains aura lieu à la Bibliothèque nationale El Hamma. BP 127, El Hamma, Les Annassers. Ryma Maria Benyakoub 14 idées El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 Une résidence d’écriture pour aller chercher les mots au fond de soi Douze Algériennes participent à une résidence d’écriture organisée à Alger jusqu’au mardi 28 octobre. Une façon de se découvrir et d’apprendre à laisser parler ses émotions. Sofia Ouahib T @sofiaouahib «Une vague d’émotion nous a envahies. C’était un échange très intime qui nous a valu quelques larmes.» L’écriture réveille bien des choses en nous. Yasmine Bourouila a pu s’en rendre compte lors de la résidence d’écriture «Tambour battant», organisée jusqu’à mardi au Centre diocésain Les Glycines à Alger. Animée par l’auteure française Laurence Vilaine, cette résidence est un volet d’un projet plus large entre Marseille, Alger et Tunis, d’échanges d’écrivains. Ce travail d’écriture collectif qui allie les écrits de femmes aux clichés des photographes présents sur place est dicté par une seule règle : le partage. Pas besoin d’avoir une pratique professionnelle pour participer, «seulement l’amour des mots». C’est le cas de Sarah Kechemir, une jeune femme de 28 ans, qui assure : «L’écriture avec l’autre a toujours été une sorte de leitmotiv pour moi, un défi. Je vis en ce moment une sorte de flottement, je veux écrire, mais je ne sais pas très bien comment m’y prendre, c’est maladroit, sporadique mais l’envie est là, le besoin aussi, c’est pour cela que la résidence de Laurence m’a séduite.» Programmée à la base pour accueillir huit femmes, la résidence se fait désormais à douze : «Il y a eu un tel engouement que ça m’a fait de la peine de clore la liste de participation. J’étais vraiment émue, car je ne m’attendais pas à une telle réceptivité», confie Laurence. «Le nombre de femmes participantes a été limité, parce qu’après chaque temps d’écriture, chacune lit ce qu’elle a écrit. Et plus on est nombreux, plus ça prend de temps», explique-t-elle. RÉSIDENCES Pour Sarah Kechemir : «L’essentiel reste la cohésion du groupe. Plus nous sommes nombreuses, plus grande sera la diversité des profils et des personnalités et l’échange sera donc plus riche.» Durant la résidence, les femmes sont mises à leur aise. «Plusieurs consignes sont données au début pour explorer au plus large. L’idée est ensuite de resserrer l’écriture, les consignes se font de plus en plus rares, pour cheminer vers ce que j’appelle le plus juste… l’essentiel», explique l’écrivaine. Seule interdiction : considérer cet atelier comme «une formation scolaire», car ici, assure l’initiatrice de la résidence : «Les fautes sont permises et les femmes peuvent très bien ne pas respecter les consignes si elles s’avèrent trop difficiles pour elles.» Les attentes des femmes de cette résidence ? Sarah les résume en quelques mots : «Expérience, rencontre et partage. Cet atelier est une manière de me perdre dans mes mots, dans les mots des autres aussi pour mieux me retrouver.» Pour Laurence : «Ce travail d’écriture en groupe va peut-être permettre à chacune de dire, d’explorer, d’écrire, de marcher sur des chemins qu’elle ne pensait pas emprunter en étant seule dans son coin. Parce que l’œil et l’oreille de l’autre, la rencontre avec l’autre vous renvoient à votre propre histoire. Explorer des existences pour mieux comprendre la sienne peut-être ?» Après trois heures passées chaque soir à écrire, l’animatrice espère qu’«au final, chaque femme sorte avec un écrit important pour elle, qui lui permettra de mettre le doigt sur ce qui la fait trembler, rire, pleurer… sur le plus vivant en elle, le plus précieux pour elle, qu’elle n’aurait pas dit ou divulguer en temps normal». Les participantes, quant à elles, estiment : «Lorsqu’elles entreprennent un projet, il y a toujours cette attente et cette envie de voir le projet aboutir et garder une trace.» Sarah ne s’attend pas forcément à ce que les écrits soient recueillis dans un livre. «Le projet peut très bien aboutir à autre chose. L’essentiel pour moi reste de pouvoir être ‘‘passeur’’ si l’aventure réussit, de transmettre et partager nos écrits.» ■ Laurence Vilaine, initiatrice de la résidence Tambour Battant P H O T O : S A M I K . Depuis quelques années maintenant, la question des droits culturels suscite un grand intérêt parmi les sphères scientifique, politique et économique. Conférences, colloques et autres rassemblements académiques sont organisés régulièrement à travers le monde pour traiter de cette problématique complexe qui est aujourd’hui au centre d’enjeux politiques et économiques importants. La Déclaration de Fribourg sur les droits culturels, conçue et adoptée en 2007 par un groupe d’experts internationaux sous la houlette de l’université de Fribourg, est un texte non offi ciel qui n’engage que ses rédacteurs. Elle constitue néanmoins un point de départ intéressant pour réfléchir à ce que peuvent être les limites des droits culturels. Alors que le «rêve» de voir la culture considérée comme un objectif à part entière dans l’agenda de développement post-2015 s’est complètement évaporé après la 69 e session de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est tenue en fin septembre dernier, la question des droits culturels revient au premier plan. Il faut savoir que nombreux sont les pays dits «développés» qui sont hostiles à ce projet de considérer la culture comme objectif de développement. Cela signifierait qu’une partie conséquente de leurs budgets destinés au développement des pays du Sud doit financer la culture. Or, en plus du fait que les arguments expliquant la contribution de la culture au développement demeurent faibles, ces pays ne souhaitent pas être contraint de financer un secteur où les limites des droits culturels ne sont encore fixées. Doivent-ils financer des projets de promotion de l’excision des petites filles au nom du respect du droit culturel de certaines populations africaines ? La Déclaration de Fribourg tente de répondre à cette question avec ceci : «Nul ne peut invoquer ces droits (culturels) pour porter atteinte à un autre droit reconnu dans la Déclaration universelle ou dans les autres instruments relatifs aux droits de l’homme.» Ainsi, au lieu de se confronter à cette problématique, cette déclaration l’évacue en nous renvoyant aux textes nationaux et internationaux des droits de l’homme. La responsabilité de la faiblesse de l’analyse de cette problématique, nous la portons tous, nous autres acteurs culturels issus de tous les domaines confondus, car nous n’avons pas pu aller plus loin dans l’argumentaire en comparaison avec ce qui a été fait dans d’autres secteurs d’activité. AMMAR KESSAB Expert en politiques culturelles Les limites des droits culturels idées 15 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 Mélanie Matarese T @melalger «Pour la première fois, la revue s’ouvre à la muséologie !» Nagète Aïn Seba, professeur de préhistoire à l’Institut d’archéologie à Alger II, est ravie. Ikosim, revue scientifique internationale publiée en Algérie et consacrée à la recherche en archéologie en Afrique du Nord, a déjà réussi le pari qu’elle s’était fixé : réveiller une discipline endormie. Au point que pour le troisième numéro, le comité scientifique a reçu bien plus de contributions, comme celui de Radia Drici, maître-assistante à l’Ecole de conservation et restauration des biens culturels, sur une kherqa, broderie attestant de l’initiation et de l’instruction d’une jeune fille. «Les articles parlent d’archéologie mais les sujets traités ont une résonance dans notre vie aujourd’hui», souligne Farida Benouis, la directrice de la rédaction, membre avec Nadjet Aïn Seba et Ginette Aumassip, ancienne directrice du laboratoire de recherche sur l’Afrique au CNRS, de l’Association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique. Et de citer en exemple l’article de Boulefaa El Habib Tahari, architecte et enseignant à l’EPAU, sur la gestion des eaux pluviales dans La Casbah à l’époque ottomane. «A ce moment-là existait «Ahlem n’a pas encore compris son style musical», estime M. Adj rad, l e père de Yogorta, candidat de l ’émission «Arab Idol ». Il assure que son fil s préfère chanter l es chansons à sa manière, en y aj outant sa touche personnel l e, ce qu’il l ui a val u l es fél icitations des Al gériens. Il espère toutefois que l e publ ic al gérien restera derrière l ui et «votera pour son unique représentant». D Tout l’actualité de l’Asspa : www.facebook.com/aasppa.athar?fref=ts IKOSIM un troisième numéro pour la revue scientifique d’archéologie un savoir-faire pour empêcher les eaux de rester dans la ville et les évacuer vers la mer que nous avons perdue», soulève Farida Benouis qui signe un autre article lié à l’eau, sur la restauration de l’aqueduc de Aïn Zeboudja, au Val d’Hydra. A l’intérieur de la cité Chaabani se trouve le seul et dernier témoin de l’aménagement hydraulique de la période ottomane, classé au patrimoine national, restauré en deux étapes, en 2008 puis en 2013. «Mais cette restauration ne sera accomplie que lorsqu’elle permettra de rendre l’aqueduc visible par le public, que la palissade qui le cache soit retirée et qu’il soit mis en valeur par un éclairage nocturne», souligne encore l’auteure. BÉNÉVOLES L’eau, il est encore question avec la contribution de Philippe Levaux, un antiquisant, sur la patrimonialisation des ouvrages hydrauliques qui, selon lui, proposent des solutions intéressantes à des problèmes d’actualité en matière de développement durable. Si vous êtes passionné d’archéologie, vous trouverez aussi dans Ikosim des articles sur les aménagements militaires (très historique, sur les forts et les fortins, ou plus technique, avec une étude balistique sur la portée des canons de la citadelle). «La revue comprend des articles scientifiques de fond, mais aussi des notes, des résumés de thèses de doctorat ou encore des inventaires de site… ainsi que des chroniques du patrimoine déplacé, que l’on retrouve dans des petits musées à l’étranger. C’est aussi cela, sa vocation de ‘‘manuel’’ utilisable par les professionnels mais aussi par les étudiants», précise Nadjet Aïn Seba. Vendue (1) 800 DA, Ikosim est financée par des mécènes et des fonds étrangers, mais au grand regret des initiatrices de ce projet, par aucune institution nationale. «Alors même que la politique plaide pour une aide à la recherche !», s’étonne Farida Benouis. «Toutes les personnes qui travaillent sur Ikosim le font bénévolement, mais nous devons tout de même payer l’impression et la maquette. Le peu d’argent que nous gagnons sert à faire fonctionner l’association. C’est la raison pour laquelle nous lançons aussi dans la revue un appel à souscriptions», souligne encore Nadjet Aïn Seba. ■ (1) Disponible à Alger, dans les librairies Beaux-Arts, Tiers-Monde, Oméga à El Aurassi, Ijtihad, Lettres et arts, à la Librairie générale d’El Biar, place Kennedy. En France, à la librairie Picard et Epona, 82, rue Bonaparte, place Saint-Sulpice, Paris 6e. Écrire à l’association : ikosim.aasppa@ gmail.com L’association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique publie un nouveau recueil de contributions sur la recherche archéologique en Afrique du Nord. Un exploit, alors qu’aucune institution nationale ne les soutient. Pour la mémoire de Ghaza Sur l es décombres de Ghaza, l ’artiste Eyad Sabbah a instal l é des scul ptures symbol isant l a f uite des civil s pal estiniens face à l ’agression israél ienne. L’artiste pal estinien a instal l é ses statues impressionnantes cet octobre dans l e nord de Ghaza : figurines comme momifiées, f uyant et en errance, en famil l e, l es destructions de l eurs maisons, comme sur l a photo dans l e quartier de Shuj aïa. L o t f i B o u c h o u c h i Né l e 18 mai 1964, à Al ger, dans une famil l e de cinéastes, Lotf i Bouchouchi est dipl ômé de l ’Ecol e supérieure de cinéma et d’audiovisuel (ESEC) à Paris. Au début des années 1990, il est premier assistant-réal isateur sur pl usieurs l ongs métrages, entre autres avec Merzak Al l ouache et Mohamed Chouikh. A partir de l ’année 2000, il a réal isé quel ques documentaires et f il ms publ icitaires et surtout coproduit quatre l ongs métrages entre autres Viva l’Aldjeri, de Nadir Moknache et Barakat, de Djamil a Sahraoui. En 2013, il réal ise son premier l ong métrage de f iction Le Puits que sa société de production BL Fil ms a produit pour l e compte de l ’AARC. Fayçal Métaoui T @fmetaoui # Vous avez adapté la nouvelle de Mourad Bouchouchi, votre oncle, pour réaliser Le puits. Qu’est-ce vous a plu dans ce texte paru à la fin des années 1960 ? Ce qui m’a plu est ce face-à-face entre une frange de la population algérienne et les militaires français. Le petit village dans le film symbolise le peuple algérien et sa faiblesse à l’époque de la colonisation. Il symbolise l’Algérie de ces années-là. Une Algérie qui n’avait pas des armes sophistiquées, des d’hélicoptères, mais qui a battu l’une des plus grandes puissances au monde. C’est une manière de rendre hommage au peuple algérien… # Il y a donc des civils désarmés forcés de ne pas quitter le village face à des militaires armés décidés à tirer sur tous… Tout à fait. On n’est jamais sûr où se trouve la force. Celui qui a les armes n’a pas forcément raison ou a la puissance. La force, c’est dans la croyance, dans de ce que vous êtes en train de faire. Ce que je fais est-il légitime ? crédible ? Où est-ce que je suis en train de défendre une cause qui n’est pas juste… Les militaires français montrés dans ce film finissent pas se poser cette question. A la fin, ils hésitent de tirer. Et quand on commence à hésiter, c’est bien le début de la fin. # Avez-vous pris tout de cette nouvelle ? Nous avons pris l’idée des femmes qui sortent et qui sont la cible des balles des soldats français postés en face du village. C’est la dernière séquence. Tout le reste est un nouveau scénario, une fiction. # Et comment s’est fait le travail justement avec le scénariste Yacine Mohamed Benelhadj ? Yacine est très discret, intelligent, il a beaucoup de talent. Nous avons discuté plusieurs jours sur le film, sur la construction des personnages. Il est parti avec ces idées et est revenu deux mois après avec un superbe scénario que nous avons quelque peu retouché. Peu de choses ont été changées finalement. Contrairement aux autres films consacrés à la guerre de Libération nationale, nous n’avons pas vu de moudjahidine dans Le puits, sauf un, le jeune transporteur d’armes, Toufik. Je rends hommage à tout ce que les moudjahidine ont fait pour libérer le pays du colonialisme. Je ferais peut-être un film sur ce combat libérateur dans le futur. Mais, aujourd’hui, Le puits s’intéresse à une LOTFI BOUCHOUCHI. Cinéaste “ Il est plus facile d’écrire l’histoire avec une plume qu’avec une caméra Lotfi Bouchouchi, réalisateur et producteur, a présenté cette semaine à Alger son premier long métrage de fiction, Le puits. Cette fiction, qui est produite par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et par le Centre national du cinéma et de l’audioviuel (CNCA), raconte l’histoire d’un village du Sud assiégé par des soldats français durant la période coloniale. Entre soif et balles, les villageois, des femmes et des enfants, surtout, doivent résister. Le puits sortira sur les écrans en Algérie en 2015. P H O T O : D . R . frange de la population de l’époque. J’ai supprimé une petite séquence où l’on voit le passage d’un moudjahid dans le village pour consacrer l’histoire au huis clos entre femmes et enfants démunis et les soldats français armés. # Est-ce une nouvelle manière d’écrire, par l’image l’histoire de la résistance au colonialisme français sans forcer le trait sur l’héroï sme patriotique, l’invincibilité ? Je pense qu’il faut rester dans la subtilité et dans la sensibilité. Je ne donne aucune leçon dans ce film, ni d’un côté ni de l’autre. Je ne juge pas les soldats français qui étaient là, je dirais presque, malgré eux. Mais les exactions, ils en ont fait. Ils ont tué des gens, des civils. A la limite, c’est la situation qui les a poussés à faire cela. Sans les dédouaner, bien sûr. Dans le film, tout le monde est humain, a quelque chose à dire, défend son périmètre. Est-ce une nouvelle façon de faire du cinéma ? Je ne sais pas. J’ai choisi d’évoquer une histoire qui se passe à l’intérieur du pays en évitant de montrer beaucoup de militaires français d’un côté et de moudjahidine de l’autre… C’est donc une autre approche. J’ai voulu faire un film universel, humaniste. # Il y a dans Le puits une petite part de tragédie grecque également… Qui dit tragédie, dit émotion. J’ai voulu effectivement faire un peu de tragédie grecque en choisissant un lieu unique, un lieu où toute l’histoire se déroule même si parfois il y a un petit road movie (des soldats français qui marchent derrière un âne qui avance vers le village). Une manière de rajouter de la tension et de la dramaturgie dans le film. # Les gens du village parlent une langue où les accents algériens paraissent mélangés. Pourquoi ? Je n’ai pas voulu trop en faire à ce niveau-là. Par contre, il y avait des mots qui passaient entre les personnages sans aller vers des accents différents. Nous étions à l’aise dans un algérien soigné que tout le monde peut comprendre. Même à travers les tenues, les visages, j’ai voulu que toute l’Algérie soit présente, sans privilégier une région ou une couleur de peau. Je veux que toutes les régions d’Algérie se reconnaissent dans ce film et que personne ne se sente exclu. Il y a une seule Algérie. Et elle est unique et unie. # Qu’en est-il de l’absence de nom pour le village où l’histoire se déroule. Cela obéit-il à la même logique ? Tout à fait. J’ai tout fait pour rester dans quelque chose de neutre. Le village ne porte pas de nom, on entend parler des autres villages aux alentours… Au début, je voulais tourner dans un village en Kabylie, mais cela n’aurait pas donné cette aridité qui était voulue dans la narration dramatique. Et c’est comme ça que j’ai décidé d’aller tourner dans le sud du pays pour avoir ce côté jaune, ocre, chaleureux, sans verdure. S’il y avait des arbres et des plantes, cela veut dire qu’il y a de l’eau. Or, toute l’histoire du film est bâtie sur la rareté de l’eau # Mais il est tout de même dramatique de sacrifier le seul puits du village en jetant les cadavres des soldats français... Les villageois n’avaient pas le choix. Ils ne pouvaient pas laisser les cadavres à l’air libre, les enterrer dans la terre fraîche toute retournée qui serait visible ou les mettre dans une maison d’où s’échappera l’odeur… Il fallait qu’ils trouvent rapidement une solution. Jeter les cadavres dans le puits était alors la seule solution, le moindre mal. Les villageois, qui transportaient de l’eau à dos d’âne, ne pensaient pas qu’ils allaient être mis en quarantaine par les soldats français. # Freha (Nadia Kaci) est dure avec ses enfants. D’où vient cette dureté ? Freha a un conflit avec elle-même. Elle ne sait plus quoi faire. Va-t-elle dans ce sens où vers l’autre ? Elle ne peut pas être gentille avec ses enfants parce que la situation ne le permet plus. C’est dur pour elle. Elle essaie donc de trouver une solution. A un moment, elle tente de pousser son fils vers la sortie du village. Nadia Kaci a superbement bien exprimé ce conflit interne dans son interprétation. # Justement, le choix de Nadia Kaci pour ce rôle s’est-il imposé de lui-même ? Nadia Kaci est une bonne comédienne. Une comédienne que je connais depuis très longtemps. Elle m’a épaté par son jeu dans Le puits. Elle a bien suivi les directions, a même proposé des choses au cours du tournage. Je ne regrette aucun de mes choix pour les comédiens. Après, c’est au public d’évaluer. # Dans le film, les pères sont absents, mis à part les trois vieux, Benaouda, Belgacem et Si Moulay. Sommes-nous devant un autre film algérien où le père est invisible ? Nous ne sommes pas dans la philosophie de l’absence du père. Nous sommes en plein Révolution. Les hommes du village sont au maquis. A l’époque, les hommes qui habitaient les villages retirés avaient deux choix : rejoindre les moudjahidine ou partir ailleurs au risque d’être persécutés par les Français. # Le puits, Lotfi Bouchouchi est votre premier long métrage de fiction en tant que réalisateur. Parlez-nous de cette expérience ? J’ai déjà réalisé des documentaires et des courts métrages. Réaliser un long métrage de fiction est quelque chose qui me tient à cœur depuis très longtemps. J’ai adoré faire Le puits, même si je portais la double casquette de réalisateur et de producteur exécutif. Cela n’a pas été facile tous les jours. Mais si c’était à refaire, je le referais avec plaisir. Nous avons eu sept semaines de tournage, cinq à Laghouat et deux à Biskra. Il fallait fournir beaucoup d’efforts, mais une telle joie à la fin (BL Production, l’entreprise de Lotfi Bouchouchi, est le producteur exécutif du film Le puits). # Beaucoup de films ont été réalisés autour de la thématique de la guerre de Libération nationale. Quel rapport doit avoir le cinéma à l’histoire, selon vous ? Le grand problème est le financement et les moyens pour le cinéma. Un historien n’a pas cette contrainte. Un cinéaste est obligé de chercher de l’argent pour concrétiser ses projets. Et qui dit argent, dit l’existence de personnes qui vous imposent de dire ceci et de ne pas dire cela. Il est plus facile d’écrire l’histoire avec une plume qu’avec une caméra. Plus facile pour le choix et pour la neutralité. Produit et financé par l’Etat algérien, Le puits est un film juste. 16 idées El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 Les hommages Les éditions Chihab rendront hommage à Mohamed Mechati le samedi 1er novembre. En présence de Nils Andersson, Daho Djerbal, Ahmed Benyahia et d’autres amis du défunt. Mohammed Méchati membre du Groupe des 22 à l’origine de la Révolution algérienne. Les éditions Lazhari Labter rendront un hommage à Nesrine Sellal, jeune journaliste d’El Watan Week-end et écrivaine disparue cette année. Son ouvrage Une escapade amoureuse sera d’ailleurs à l’honneur dans la collection Passe-Poche durant le Salon du livre. Les écrivains attendus * Joe Okitawonya Malandy avec son livre L’évangile selon Joe - Histoire romancée de ma vie (1978-20) au stand Lazhari Labter. * Sabrina Challal avec son recueil de poème Comme un souf e sur ma nuque. * Nils Andersson sera présent au SILA au stand des éditions Chihab pour rendre hommage à son ami Mohammed Méchati. Les ventes-dédicaces Amel Bouchareb pour Wa 3alayha Talathata 3achr, au stand des éditions Chihab. Ismaïl Ben Saâda pour Chifra min Sarab, au stand des éditions Chihab. Nassira Belloula Terre des femmes, au stand des éditions Chihab. Amina Bekkat and Co pour Dictionnaire des écrivains, au stand des éditions Chihab. Zoulikha Boukaddour signera son livre Ils ont trahi notre combat, le samedi 1 er novembre au stand des éditions Koukou. Amina Hazam, écrivaine et journaliste animera une vente- dédicace pour signer son nouvel ouvrage Ablation au stand des éditions Alpha. Hamid Nacer-Khodja sera présent au stand des éditions Aden pour une vente-dédicace de l’ouvrage collectif sous sa direction, Tombeau pour Jean Sénac. Zhor Ounissi sera présente au stand des éditions Casbah pour une séance de vente-dédicace de son ouvrage Entre les feurs et les épines (Arbra zouhour oua al achwak). Youssef Nacib sera présent au stand des éditions Zyriab pour une séance de dédicace de son ouvrage La Méditerranée dans ses proverbes le samedi 1er novembre à partir de 14h. Rachida Ziouche-Lazrak sera présente au stand Arak pour une séance de dédicace de son ouvrage Ma cuisine passion (Gastronomie) le jeudi 6 novembre. Omar Aktouf viendra signer ses ouvrages Halte au gâchis (management) et Algérie, entre l’exil et la curée entre autres le vendredi 7 novembre au stand Arak Les rencontres Jeudi 30 octobre à 15h : allez à la rencontre de Donata Kinzelbach et Mohamed Magani/ Traduction en allemand de La rue des Perplexes : Vendredi 31 octobre à 15h : A l’ occasion de la parution de ses mémoires en langue Arabe, Zohra Drif viendra a votre rencontre. Mardi 4 novembre à 15h : A l’ occasion de la parution de son essai, Cinéma et guerre de libération, Ahmed Bedjaoui vous donne rendez-vous au SILA. Jeudi 6 novembre à 15h : partez à la rencontre de Salah Laghrour et Abbès Laghrour à l’occasion de la sortie du livre du militantisme au combat (Aurès- Nemamchas). Vendredi 7 novembre à 15h : Houria Aïchi et Nourredine Saadi viennent à votre rencontre à l’occasion de la parution de Dame de l’Aurès. Zoulikha Bekaddour, les Moudjahidate et les militantes féministes seront présents au stand des éditions Koukou. La rencontre sera sous forme d’hommage au combat des femmes contre le colonialisme, la dictature et le Code de la famille. Les USA en guest cette année Jennifer steil, creative w riting M ark greaney (Tom clancy co-author, crim e thriller) Eyre price (m urder m ystery) et l’algéro-am éricaine Karim a Bennoune exclusif Ce qui vous attend au SILA Les nouvelles parutions LES ÉDITIONS LAZHARI LABTER Les éditions Lazhari Labter ont choisi cette année les thèmes de la femme, de la poésie et de l’amour. Ainsi, sept ouvrages à dominante féminine seront présentés. LES ÉDITIONS KOUKOU Les éditions Koukou, spécialisées dans l’essai politique, participent au SILA 2014 avec 4 nouveaux titres: Temps clos et rupture spaciale. Djaout et Aït Menguellet Essai d’Ali Chibani, thèse soutenu en Sorbonne en 2011 Université : le chaos, un professeur témoigne sur la soumission des élites. Aomar Aït Aïder Docteur d’Etat en physique et professeur à l’université de Tizi Ouzou, l’auteur dresse un état des lieux sans complaisance sur la déchéance de l’université algérienne en général, et celle de Tizi Ouzou en particulier, en donnant des exemples et en citant des faits précis. Ils ont trahi notre combat ! Mémoires d’une rebelle dans la guerre et l’après-guerre. Zoulikha Bekaddour. Zoulikha Bekaddour était étudiante et membre du bureau de l’Ugema qui avait appelé les étudiants à rejoindre le maquis le 19 mai 1956. A travers son expérience, elle met en avant la lutte des femmes durant la guerre de Libération nationale, et la «trahison» de leurs compagnons d’armes après l’indépendance. LES ÉDITIONS CHIHAB Les éditions Chihab proposent, quant à elles, plusieurs romans, à l’image de Terre des femmes, 12 e publication de l’écrivaine batnéenne Nassira Belloula et Quand passent les âmes, de Mohamed Magani. Chroniques algériennes, destins français. Fadila Sammari. Dans ce livre, l’auteur dresse un portrait, tant physique qu’intellectuel, de cinquante Franco-Algériens, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vivant dans diverses régions de France et originaires de diverses régions d’Algérie. La route a été longue pour beaucoup qui dans ce livre expriment la vie, leurs craintes, leurs attentes mais par-dessus leurs rêves. Jean El Mouhoub Amrouche : Algérien universel. Réjane Le Baut C’est le destin d’un homme exceptionnel, Jean El Mouhoub Amrouche, Algérien universel, selon Mohammed Dib, arche qui fait communiquer deux mondes comme il se défnissait lui-même, dont Réjane Le Baut fait revivre le dur itinéraire grâce à de nombreux textes encore inédits. La Pacifcation, livre noir de six années de guerre Algérie. Hafd Kermane Tortures, exécutions sommaires, incendies de villages... Paru en février 1960, La Pacifcation dresse le terrible répertoire des moyens de répression exercés par le gouvernement français contre les combattants algériens et les opposants à la guerre d’Algérie. Alayha thatha taâchar. Amel Bouchareb C’est un recueil de nouvelles où il est question des femmes qui n’arrivent pas à se défaire du regard de la société et celui de leur entourage. Au détriment de leur vie, elles tentent par tous les moyens de les satisfaire et d’éviter de transgresser les règles établies. LES ÉDITIONS ALPHA Les éditions Alpha présenteront l’ouvrage Ablation, signé Amina Hazam, journaliste et écrivaine. LES ÉDITIONS ARAK Les éditions Arak seront présentes au 19e Sila avec une panoplie de nouveautés parmi elles : Dimensions du champ éducatif algérien - analyses et évaluations. Mustapha Haddab Cet ouvrage traite les évolutions du système éducatif algérien depuis 1962 dans toutes ses composantes. Les articles réunis dans ce livre font écho à nombre de ces changements et essayent d’en préciser la nature, les causes, l’ampleur et leurs signifcations sociologiques et anthropologiques. Que pèse une vitre qu’on brise. Abdelmajid Kaouah Résident à Toulouse, le journaliste, chroniqueur radio et poète Abdelmajid Kaouah sera présent au SILA avec son nouveau recueil de poèmes. Entre l’exil et la curée. Omar Aktouf Dans la réédition de ce témoignage autobiographique, Omar Aktouf raconte comment il a été inexorablement amené à prendre le chemin de l’exil, presque à son corps défendant. Cet ouvrage paraîtra dans son édition originale en français, avec une nouvelle préface de l’auteur. Une traduction en langue arabe paraîtra simultanément. LES ÉDITIONS BARZAKH Dans un registre plus romanesque, les éditions Barzakh proposent : L’Ane mort, un roman du chroniqueur et journaliste Chawki Amari. Le Miel de la sieste. Amin Zaoui Querelle autour d’un petit cochon italianissime à San Salvario. Amara Lakhous Dans la section essais : Chroniques arabes des Croisades. Francesco Gabrieli. Algérie/Kabylie. Etudes et interventions. Hugh Roberts Souvenirs d’un rescapé de la Wilaya III. Mohand Sebkhi A travers le mur. Jean- Charles Depaule Concernant les nouveautés de la littérature jeunesse : Gazelle et compagnie, de Nadia Roman, sera présent au stand des éditions Barzakh. EDITIONS ANEP La guerre de Libération nationale algérienne à travers le journal témoignage chrétien (1954- 1962). Malika El Korso Al Kalima oua Errassassa. Ouvrage collectif Poésie de l’Ahaggar. Rabéa Douibi A la lisière du temps. Nina Lys Afane L’homme de la nuit. Brahim Sadi 44 pays, 422 maisons d’édition et les Etats Unis comme invité d’honneur... El Watan Week-end vous livre quelques exclusivités du SILA 2014 qui se déroulera du 30 octobre au 8 novembre à la Safex d’Alger. Ouahib Sofia Ryma Maria Benyakoub T @sofiaouahib T @Ryma_ Maria L’extra de cette année En extra, les éditions Alger Livre com ptent fouetter ou réanim er une pétition sous le signe de «Stop au sachet en plastique.Com m ençons par le Livre» signée par des m illiers de visiteurs au SILA... m ais totalem ent boudée par les m édias et les «élites» du livre. découvrir 17 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 El Watan Week-end édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse : Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger Place du 1 er Mai Tél. : 021 65 33 17 - 021 68 21 83 - 021 68 21 84 021 68 21 85 Fax : 021 65 33 17-021 68 21 87 Site web : http://www.elwatan.com E-mail :
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[email protected]» Que voir à la télé ce soir ? La sélection de Amrane Mahfoud Medjani 18 relax El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Le judoka Rebahi termine à la 7e place Le judoka algérien Salim Rebahi (cat. -60 kg) a terminé, mercredi, à la 7e place aux Championnats du monde 2014 «juniors», organisés à Miami (Etats-Unis) après avoir disputé cinq combats dont trois avec succès. Rebahi a remporté ses trois premiers matchs respectivement face à l’Ukrainien Artem Falkivskyi, au Kirghiz Argen Bakytbek Uulu et au Français Walide Khiare. L’Algérien s’est incliné ensuite en finale de la Poule D face au Sud-Coréen Choi Hyuk qui a surpris Rebahi après 11 secondes de combat seulement. Aux repêchages, Rebahi a été battu par l’Azeri Mehman Sadigov par wazari après les 4 minutes de combat. APS L’EN senior de handball demain au Brésil L’équipe algérienne masculine senior de handball se déplacera demain au Brésil pour participer au Tournoi international qui aura lieu dans la ville de Sao Bernardo du 30 octobre au 2 novembre 2014. Outre l’Algérie, ce tournoi amical réunira le Brésil, l’Argentine et l’Egypte qui préparent également le Mondial 2015. Au cours de la première journée, le sept algérien affrontera le pays organisateur. Le lendemain l’Argentine et le 1er novembre l’Egypte, 3e au dernier Championnat d’Afrique (janvier 2014). Pour la première fois depuis le titre de champion d’Afrique, cinq joueurs professionnels, évoluant à l’étranger, retrouveront l’EN. Il s’agit de Mohamed Mokrani (Dunkerque-France), Biloum El Hadi (Martigues-France), Amar Chahbour (Nasr-Dubai), Boultif Sassi (Nasr-Dubai), et Rabah Soudani (Cherbourg-France). Le retour de quelques professionnels en équipe nationale permet au coach national d’évaluer leur niveau face aux excellentes formations. «Nos joueurs avides de disputer de tels tournois vont s’aguerrir devant des équipes qui recèlent un bon niveau. L’objectif principal est d’axer sur la cohésion ainsi que le plan tactique entre les joueurs locaux et professionnels. Comme je l’ai déclaré maintes fois la liste des sélectionnés n’est pas encore bouclée pour le Championnat du monde de Doha. Depuis la préparation enclenchée en mars dernier, tout se déroule comme prévu. Après le Brésil, il y aura en novembre d’autres tournois internationaux en Europe, mais sans la présence des professionnels. Ces derniers seront avec nous à partir de décembre, à l’occasion d’autres compétitions internationales amicales», a affi rmé Zeguili. Pour rappel, les camarades de Messaoud Berkous achèveront leur préparation, à l’occasion du tournoi à quatre de Bercy-Paris délocalisé à Nantes en France du 8 au 10 janvier 2015. Chafik B. Le satisfaction de Fezouine après la consécration algérienne Le Championnat arabe de cyclisme a pris fin mercredi avec la consécration algérienne. L’Algérie a dominé les épreuves des seniors, juniors et cadets messieurs et dames sur route et piste. Elle a totalisé au terme de cette compétition de 13 jours 37 médailles, dont 12 en or, 14 en argent et 11 en bronze. L’Algérie devance au classement général le Maroc et les Emirats arabes unis. Pour le président de la Fédération algérienne de cyclisme, Rachid Fezouine, «cette compétition a été un défi pour nous. On voulait organiser les meilleurs Championnats arabes et de l’avis de tous, cette compétition a été une réussite. La preuve, on a reçu la médaille d’or de l’organisation de la part de l’Union arabe de cyclisme». Sur le plan des résultats, le premier responsable tire de grandes satisfactions avec la domination des Algériens qui ont réussi à battre le record de 7 médailles d’or sur route. L’Algérie est parvenue à Annaba à décrocher 8 médailles d’or. Fezouine a également mis en relief le niveau arabe avec des nations, qui arrivent à la compétition très bien préparées. La Fédération se tourne déjà vers les prochains objectifs avec le Championnat d’Afrique en février et la préparation du Tour d’Algérie 2015. A ce propos, il a déclaré : «Ça va être la plus grande course du monde avec 22 étapes étalées sur 25 jours de compétition.» F. B. Le cinq sétifien de l’Union sportive sétifienne, entame tambour battant, l’exercice de la Superdivision de la balle au panier. En véritable porte-flambeau du basket sétifien qui revient au devant de la scène, l’USS réalise un début de saison parfait. Les frères Berbagui et leurs camarades gagnent les cinq matchs disputés. Après avoir pris le dessus sur le CRB Dar El Beïda (85 à 77), les Sétifiens battent par la suite respectivement CSMB Ouargla (68 à 64), le WA Boufarik (82 à 47), l’USM Blida (80 à 76) et le NAHD (91 à 62). Pour leur 4e saison parmi l’élite du basket- ball algérien, les Sétifiens qui gardent la tête sur les épaules, ne veulent sans nul doute pas jouer les outsiders. Ayant retenu les leçons des deux dernières saisons bouclées avec un goût d’inachevé, le manager général du club, qui a réalisé de bonnes affaires durant l’intersaison, Abdeslam Djaroudi ne s’enflamme pas : «Nous sommes satisfaits des premiers résultats enregistrés par l’équipe qui travaille dans une ambiance bon enfant. Comme le plus dur reste à faire, on ne doit surtout pas s’emballer. Il est vrai que nous sommes sur la bonne voie mais le chemin reste long et sinueux. Brahami Merouane qui a pris les commandes de la barre technique a ramené le plus attendu. Tout comme, le Congolais Assami Prince (ex-CSC) qui stimule nos jeunes qui gagnent en expérience. On ne pouvait espérer une meilleure entame mais rester lucide et continuer à travailler pour aller de l’avant d’autant plus que la marge de progression de notre club est importante.» Pas disposé à reproduire les scénarios du dernier exercice, notre interlocuteur qui pense à l’instar de ses troupes à la confrontation devant les opposer à Bordj Bou Arrèridj au NRBBA, un autre client sérieux, profite de l’opportunité pour mettre en exergue le travail réalisé par les techniciens des jeunes catégories : «Il est vrai que l’équipe senior est la vitrine de l’USS, un club formateur par excellence. La preuve, nos cadets et juniors ont été sacrés champions d’Algérie, la saison dernière. Mieux encore, nos juniors ont animé la finale de la Coupe d’Algérie remportée par nos amis du MT Sétif, un autre vivier du basket sétifien qui renaît de ses cendres», précise l’infatigable Djarroudi cultivant le rêve d’offrir à Aïn Fouara, une belle distinction… Kamel Beniaiche omnisports 19 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 D Pour +d’infos g : www.dzhand.net A la tête de la Ligue depuis plus de 22 ans, l’inusable Mohamed Debbah, qui ne cherche pas les feux des projecteurs, a bien voulu nous parler de l’embellie de la balle au panier à Sétif où le basket talonne le sport roi… # Un mot sur la pratique du basket du côté de Aï n Fouara… Durant la dernière saison, la ligue sétifienne de basket-ball avait 1860 licenciés dont 350 filles. Ces statistiques seront certainement revues à la hausse cette saison. En nombre de pratiquants licenciés, notre ligue est deuxième à l’échelle nationale, après la ligue d’Alger. Notre structure disposant du statut de ligue zonale, englobant M’sila, Bordj Bou Arrèridj et Sétif, regroupe 19 clubs, dont 7 de la ville de Sétif. Ce chiffre n’a, à mon sens, besoin d’aucun commentaire. Nous disposons en outre de 45 arbitres marqueurs chronométreurs (AMC), dont 20 AMC fédéraux et 2 arbitres internationaux. # Quels sont les axes prioritaires de votre structure ? La formation est notre axe prioritaire. Pour preuve, nos équipes de mini-basket s’illustrent à chaque festival national. Avec 22 joueurs et joueuses sélectionnés chez les U12, U14 et U16, la ligue de Sétif se positionne comme un pourvoyeur des différentes sélections nationales de jeunes. La mise en service de l’Ecole nationale des sports olympiques (ENSO) va, j’en suis convaincu, rendre d’énormes services à la discipline qui revient au devant de la scène, grâce aux garçons de l’USS et aux filles du MTS, nos représentants en Superdivision. Evoluant en Superdivision II, le PSEE ex-MT El Eulma et le RCEE, un pensionnaire de la nationale sont les autres artisans du renouveau du basket sétifien. # Quel est le secret de cette belle période ? Après une longue traversée du désert les enfants du basket ont décidé de reprendre les choses en main. Sans moyen, ils ont pu relever de nombreux défis. Le travail est à l’origine du renouveau de la balle au panier à Sétif où il possède une belle et longue histoire. Décroché par l’USS, la saison dernière (2013-2014), le titre de champion d’Algérie en cadet et junior est le fruit d’un titanesque travail. Ceci est valable pour les juniors du MTS détenteurs de la coupe d’Algérie. Et les exemples ne manquent pas. En un mot, on récolte les fruits de longues années de labeur… K. B. MOHAMED DEBBAH. “ On récolte les fruits de longues années de labeur US Sétif de basket-ball ou la puissance cinq Il n’y a pas eu photo lors du «duel qui valait 15 coupes aux grandes oreilles». Le tenant du titre madrilène (10 sacres) a donné la leçon (3-0) aux Reds (5 sacres), porté par Ronaldo qui s’est inexorablement rapproché de Rau au classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la C1. Avec son ouverture du score, la star portugaise en est désormais à 70 buts. Plus qu’un et il rejoindra l’Espagnol dans la légende. Karim Benzema a, lui, réussi le doublé. Les Merengues sont plus que jamais seuls en tête avec 9 points et entrevoient déjà les huitièmes de finale. L’autre match du groupe a vu Ludogorets arracher sa première victoire en C1 dans les derniers instants contre le FC Bâle (1-0). Un résultat qui permet au petit club bulgare de pointer à la 2e place ! Certes à égalité de points (3) avec Liverpool (3e) et leur adversaire du soir. La lutte fera rage entre ces trois équipes pour le deuxième accessit. Fringante en Serie A, la «Vieille Dame» semble sclérosée en C1. Au Pirée, la première période des Turinois fut catastrophique, face à un Olympiakos qui en voulait tellement qu’il s’est logiquement imposé (1-0) par un but de Kasami. La Juve se retrouve 3e (3 pts) comme Malmö, à 3 longueurs de leur bourreau du soir et de l’Atletico. Rien d’insurmontable, mais il faudra batailler. «L’Atleti» partage donc la tête du classement avec les Grecs, après avoir écrasé Malmö (5-0). Tous les buts ont été inscrits en seconde période par Koke, Mandzukic et Griezmann notamment. Le finaliste de la dernière édition défendra sa peau chèrement. ARSENAL RENVERSANT Dans le groupe C, Monaco a été tenu en échec à Louis II par Benfica (0-0) dans un match qui aurait pu tourner dans un sens comme dans l’autre. Avec 5 points au compteur, l’ASM reste invaincue et 2e, à une longueur de Leverkusen. Ses chances de qualification restent importantes. Seule grosse ombre au tableau, les hommes du Rocher ont perdu Berbatov, blessé aux adducteurs après un tir. Le vainqueur de cette journée dans le groupe est donc le Bayer, qui a eu raison du Zenit Saint-Pétersbourg en cinq minutes en seconde période, avec deux buts de Donati et Papadopoulos (2-0). Les Allemands prennent donc la tête du classement avec 6 points, un de mieux que Monaco et 2 de plus que leur rival du soir. Il faudra attendre la prochaine journée pour en savoir plus dans ce groupe. A l’instar de la Juventus, le Borussia est frappé de schizophrénie. En crise de confiance en championnat où il vient de concéder un 3e revers d’affilée, il parade en C1 avec un 3e succès de rang à Galatasaray (4-0). Aubameyang a réussi le doublé et seul le poteau l’a empêché de faire mieux. Dortmund (9 pts) court vers les huitièmes de finale. Pour les Turcs, où Sneijder n’a cette fois pas pu jouer les sauveurs, la mission devient quasi impossible. Les Gunners ont frôlé l’accident en étant menés jusqu’à la 89’ à Anderlecht. C’est Gibbs qui a égalisé, avant que Podolski dans les arrêts de jeu n’offre un succès miraculeux aux hommes d’Arsène Wenger (2e, 6 pts) terriblement empruntés jusque- là. Les voilà qui possèdent cinq longueurs d’avance sur les Belges et Galatasaray. Un boulevard après le brouillard. AFP Cristiano Ronaldo a vertement critiqué mercredi soir la date retenue pour le clasico de la Liga, qui laisse selon lui moins de repos au Real Madrid qu’au FC Barcelone, mais le Barcelonais Andres Iniesta a minimisé, hier, cette polémique naissante. Le choc entre les deux grands rivaux du championnat d’Espagne est prévu aujourd’hui en fin d’après-midi au stade Bernabeu (17h), trois jours après le déplacement victorieux du Real à Liverpool (3-0) en Ligue des champions. Le Barça, lui, a joué en C1 mardi soir contre l’Ajax Amsterdam (3-1), soit un gain de 24 heures de repos, a jugé Ronaldo. «Je ne comprends pas pourquoi le match est programmé pour samedi. C’est une rencontre difficile et tout footballeur sait qu’un jour de plus de repos est important», a dit le Portugais à la presse. «Un match comme le clasico devrait être regardé d’un autre œil. Il aurait dû être dimanche», a poursuivi le double Ballon d’or, qui a néanmoins assuré que ce calendrier ne serait «pas une excuse» pour le Real. Interrogé hier en conférence de presse à Barcelone, le milieu Iniesta lui a répondu en expliquant que les choses étaient scellées de longue date. «Le calendrier est ce qu’il est, a expliqué le n°8 du FC Barcelone. Je ne sais pas si à d’autres occasions le Barça ou le Real ont eu plus ou moins de temps de repos. Les tirages au sort ont été faits, les confrontations définies et chacun essaie de se préparer de la meilleure des manières». Le clasico d’aujourd’hui est l’opportunité pour le Barça, leader invaincu de la Liga (1er, 22 pts), de prendre en cas de succès 7 points d’avance sur son rival (3e, 18 pts). Le Real, à l’inverse, a l’opportunité de recoller à une petite longueur s’il l’emporte. AFP Le Real Madrid régale, la Juventus cale Ronaldo critique la date du clasico… Iniesta répond Rien ne semble arrêter la «folie» des supporters anglais, notamment ceux de Manchester City. Alors que le match que devait disputer leur équipe face au CSKA Moscou se jouait à huis clos, certains fans ― parmi la cinquante de supporters qui ont fait le déplacement dans la capitale moscovite ― n’ont pas trouvé mieux que de se procurer des uniformes de la police russe pour accéder au stade. La ruse a finalement été découverte et les supporters ont été conduits en dehors de l’enceinte. Le match en question s’est achevé sur le score de 2 buts à partout entre le CSKA et Manchester City. Des supporters déguisés en policiers Le Real trop fort pour les Anglais de Liverpool P H O T O S : D . R . 22 foot El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 D Pour +d’infos : fr.uefa.com LIGUE 2 Mobilis Programme de la 9e journée Aujourd’hui RCR 15h00 DRBT CAB 15h00 ABS USMMH 15h00 CABBA MCS 15h00 ESMK CRBAF 15h00 OM WAT 15h00 USMB ASK 18h00 ABM JSMB 18h00 USC DN Amateurs - EST Programme de la 6e journée Aujourd’hui USMAB 15h00 NCM WARD 15h00 ESG EC 15h00 USMAn MOC 15h00 JSMS MSPB 15h00 HBCL NRBT 15h00 ASAM HAMRA 15h00 USB USMK 15h00 CRVM DN Amateurs - CENTRE Programme de la 6e journée Demain USMC 15h00 WAB RCK 15h00 h-c IBL CRBDB 15h00 h-c IBKEK PAC 15h00 ESB JSD 15h00 JSHD WRM 15h00 JSMC NARBR 15h00 USFBBA USOA 15h00 MCM DN Amateurs - OUEST Programme de la 6e journée Aujourd’hui SKAF 15h00 ESM WAM 15h00 CRBS Demain USR 15h00 CCS JSMT 15h00 CRBBB ESA 15h00 GCM IST 15h00 MBH OMA 15h00 SAM RCBOR 15h00 SCMO 5 4 3 2 1 13 Pts J Diff 7 +4 12 7 +1 11 7 +4 11 7 +3 11 6 +3 10 7 +2 10 7 0 10 7 -1 9 7 -2 9 7 +1 8 7 -1 7 6 0 7 7 -1 7 7 -3 7 7 -6 5 7 -4 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 USMA JSK ESS USMH MCEE MCA RCA ASO JSS CSC MCO CRB USMBA ASMO MOB NAHD Ligue 1 Mobilis Classement avant 8e journée CRB JSK ESS MCEE RCA ASO USMBA NAHD USMH CSC MOB MCO ASMO JSS USMA MCA 16h00 h-c 16h00 15h00 15h00 16h00 h-c 17h45 17h45 reporté Ligue 1 Mobilis Programme de la 8e journée Aujourd’hui Demain … Le Real Madrid a donné une leçon de football à Liverpool sur son terrain (3- 0) mercredi, pour remporter, comme Dortmund à Galatasaray (4-0), un troisième succès en autant de journées, tandis que la Juventus a encore perdu chez l’Olympiakos (1-0). Derby de la «peur» à Bologhine Deux matches comptant pour la mise à jour du championnat de la Ligue 1 Mobilis auront lieu cet après-midi avec au menu USM Alge-NA Hussein Dey et JS Kabylie-ASM Oran. Le derby algérois se jouera avec la peur au ventre pour les deux formations. L’USMA reste sur trois défaites et un nul alors que le NAHD ferme toujours la marche du classement, malgré son premier succès, la semaine dernière à Bologhine, devant le CR Belouizdad. La seconde rencontre opposera au stade du 20 Août 1955 d’Alger, à huis clos, la JS Kabylie à l’ASMO. Les deux matches débuteront à 16h. 6 Les coulisses de l'ESS ◗Les Ententistes ont bouclé hier leur stage bloqué. Les camarades de Mellouli ont effectué leur ultime entraînement à 16h. La séance a été axée sur l’aspect technico- tactique. Le staff technique a par la suite programmé une séance de visionnage de la demi-finale aller Vita Club–CS Sfax ◗ A l’issue de l’ultime séance, les Noir et Blanc ont pris part à une sympathique collation organisée par la direction du club en l’honneur des enfants atteints du cancer et des orphelins, qui ont été gratifiés de cadeaux offerts par les joueurs et les dirigeants qui voulaient rendre le sourire à leurs petits hôtes… ◗Afin de préserver la concentration de son groupe, la direction de l’Entente a décidé de prolonger le regroupement jusqu’au départ pour le Congo. A cet effet, les hommes de Madoui rejoindront l’aéroport de Sétif à partir de l’ENSO. ◗Comprenant 37 membres dont 18 joueurs, la délégation sétifienne sera accompagnée par un bataillon de la presse nationale. Pas moins de 23 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle seront du voyage. ◗Les Sétifiens effectueront aujourd’hui le déplacement à bord d’un avion spécial mis à leur disposition par les pouvoirs publics. Le voyage Sétif- Kinshasa se fera à bord d’un Boeing 737-800 de 148 places. Pour se ravitailler en kérosène, l’avion doit observer une escale à Tamanrasset ou Djanet. ◗Afin de permettre aux joueurs d’effectuer les 7 heures de vol à leur aise, leur direction a non seulement décidé de réserver trois places à chacun, mais de leur fournir des oreillers orthopédiques pour qu’ils puissent se reposer et récupérer durant le voyage. ◗Les Sétifiens seront hébergés dans un hôtel cinq étoiles, choisi par l’émissaire de l’Entente, Hakim Bourahla, qui se trouve au Congo depuis 48 heures. L’implication de notre représentation diplomatique a été d’un grand secours pour l’envoyé de l’ESS, qui garde en mémoire les mauvaises conditions de séjour de Lubumbashi. ◗Avant de prendre l’avion, les Noir et Blanc ont été salués par les autorités locales à leur tête le wali de Sétif, Mohamed Bouderbali. Les camarades de Mellouli ont été gratifiés de pin’s portant l’emblème national qu’ils vont défendre à Kinshasa. Amour de l’Entente oblige, des centaines de fans se sont déplacés à l’aéroport pour exprimer leur soutien à leur team. K. B. L’Entente au rendez-vous de son histoire… A l’issue d’un stage bloqué réussi, les Ententistes, qui ont bien travaillé à l’ENSO, mettront ce matin le cap sur la capitale congolaise où ils donneront, dimanche, la réplique au Vita Club qui n’a toujours pas, 33 ans après, digéré sa défaite à ce stade de la compétition face à un autre club algérien, en l’occurrence la Jeunesse sportive de Kabylie, l’autre formation algérienne à avoir, avec le MCA, obtenu la Coupe des champions. La mission de l’Entente ne sera pas aisée face à la bande de Jean-Florent Ibeng Ikwange, qui n’est autre que le coach de l’équipe nationale du Congo qui a, la semaine dernière, pris le dessus sur la Côte d’Ivoire à Abidjan. Sans faire trop de bruit, les Noir et Blanc ont peaufiné leur préparation et leur plan d’attaque d’une bataille qui s’annonce d’ores et déjà rude. Notamment dans l’engagement physique et l’aspect tactique. Pour bien protéger ses cartes, l’entraîneur en chef de l’Aigle noir, Madoui, reste à la fois muet et discret. Les bobos de santé de certains cadres d’une équipe ne disposant pas d’un banc étoffé tracassent le jeune technicien, qui n’a pas les coudées franches. Comme un malheur n’arrive jamais seul, le virevoltant attaquant Belameiri, ayant à son actif 6 buts dans la compétition, n’est pas certain de prendre part à ce rendez-vous historique. La probable défection du Franco- Algérien complique davantage la mission des Ententistes, qui ont une idée des forces et des faiblesses de l’adversaire se situant d’un cran au dessus du TP Mazembé. En dépit des éternels et récurrents couacs, les Sétifiens, qui ont plus de rencontres dans les jambes que leurs adversaires, ont d’innombrables atouts à faire valoir. «La finale ne se joue pas, elle se gagne. L’équipe qui a travaillé en fonction des circonstances et du jeu de l’adversaire est d’aplomb. Nous connaissons bien notre adversaire disposant de pas moins de sept internationaux. Décidée à relever le défi, l’équipe, qui ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, fera le maximum pour contrer l’adversaire qui est tout sauf une citadelle infranchissable», a déclaré le directeur sportif de l’Aigle noir, Djihad Boulehdjilet, un des vainqueurs de la Coupe d’Afrique des clubs champions, un certain 9 décembre 1988… Kamel Beniaiche foot 23 El Watan Week-end Vendredi 24 octobre 2014 D Pour +d’infos : fr.fifa.com/worldranking/index.html P H O T O : D . R . P H O T O : B . S O U H IL P H O T O : D . R . La sélection algérienne de football a gagné cinq places dans le dernier classement FIFA, établi hier à Zurich. Les Verts sont désormais classés au 15e rang après avoir occupé la 20e position au mois de septembre dernier. Outre le fait l’équipe reste la meilleure à l’échelle continentale et arabe, elle est rentrée depuis hier dans le cercle fermé des quinze meilleures nations de la planète. Elle devance désormais plusieurs pays qui étaient toujours devant la sélection algérienne par le passé, à l’instar de l’Angleterre (20e), les Etats-Unis (23e) ou encore le Mexique (17e). Sur le plan africain, la sélection, drivée par Christian Gourcuff, qui est sur quatre succès de suite depuis le mémorable match Allemagne- Algérie (1-2) en huitièmes de finale de la Coupe du monde disputée au Brésil, devance la Côte d’Ivoire. Cette dernière, seconde nation sur le plan africain derrière l’Algérie, occupe aujourd’hui la 25e place du classement après avoir perdu trois places après les deux matches disputés au mois d’octobre. Elle est suivie par la Tunisie (31e), le Cap Vert, qualifié à la phase finale de la CAN et qui a gagné 8 places au classement pour se hisser à la 33e position du classement. Le Ghana se classe 35e devant l’Egypte (38e), le Cameroun (40e), le Sénégal (41e) et le Nigeria (42e). Par le passé, L’Egypte avait occupé le 10e rang mondial, en 2010, après sa troisième consécration africaine de suite. Le Nigeria avait fait mieux en se classant cinquième en 1994. L’ex-star de la sélection algérienne, Rabah Madjer, dira à propos de cette 15e position algérienne : «Ce classement est important car son établissement se base sur les résultats, mais aussi des critères. On n’a peut- être pas gagné de trophée, mais l’équipe a disputé deux Coupes du monde et elle est qualifiée pour la coupe d’Afrique. Ce classement est également important pour les joueurs, surtout qu’ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes depuis des années. Les entraîneurs qui sont pas passés à la tête des Verts ont laissé, eux aussi, leur empreinte. Il a eu un travail, un suivi et aussi une stabilité au sein de l’équipe. C’est ce qui fait de l’équipe nationale actuellement l’équipe n°1 en Afrique.» A la question de savoir ce qu’il pense du fait que l’équipe soit classée mieux que l’Angleterre, le Mexique et les Etats-Unis, il répond : «C’est bien comme ça à l’avenir, les équipes vont nous respecter davantage. Maintenant, ce qui nous reste à faire, c’est de gagner des titres parce que nous en avons les moyens.» L’Allemagne domine toujours le classement FIFA, suivie de l’Argentine et de la Colombie. Farouk Bouamama Khedairia et sa défense s’attendent à une partie difficile Progression impressionnante des Verts L’Algérie quinzième meilleure nation du monde Encore un choc pour la JSMB La Ligue 2 Mobilis de football bouclera ce soir sa 9e journée. Après avoir été battu lors de la précédente journée à Médéa, le leader, la JSM Béjaïa tentera de se racheter à domicile. Mais pour cette journée, les poulains d’Ali Fergani livreront un autre choc face à l’US Chaouia, qui revient fort ces dernières semaines et pointe désormais 4e, à trois longueurs du leader. CRB Aïn El Fekroun-O Médéa et WA Tlemcen-USM Blida seront les deux autres affi ches de cette journée. Le MC Saïda, qui partage la seconde place du classement avec l’O Médéa, part avec les faveurs des pronostics face à l’ESM Koléa à domicile. A. C. P H O T O : A F P Sergueï Bubka hôte du COA Auteur de 35 records du monde en saut à l a perche au cours sa l ongue carrière, Sergueï Bubka, actuel l ement président du Comité ol ympique ukrainien, sera l ’hôte du président Mustapha Berraf et du Comité ol ympique al gérien à partir de mardi prochain. Le membre du CIO sera accompagné par l e vice- ministre des sports, Gutsul Ihol , ainsi que par des spécial istes dans pl usieurs discipl ines comme l a boxe, l ’athl étisme et l e judo. Cette visite entrera dans l e cadre des échanges entre l es deux pays, et permettra égal ement aux hôtes de visiter pl usieurs instal l ations sportives, à l ’instar du Centre national technique de footbal l de Sidi Moussa. A. C. Les Sétifiens veulent renouer avec la foi de la consécration Vendredi 24 octobre 2014 LIGUE DES CHAMPIONS Aïn Fouara à la conquête de sa deuxième étoile Kamel Beniaiche T @elwatan_ weekend 26 ans après, le club-phare de la capitale des Hauts-Plateaux, qui hume le sport-roi, se retrempe dans l’indescriptible ambiance du dernier virage de la plus prestigieuse compétition continentale des clubs. Sous la houlette d’un duo magique (Aribi-Khalfa), les Noir et Blanc d’hier ont, un certain 9 décembre 1988, décroché leur première étoile. Dénommée dans le temps «Coupe d’Afrique des clubs champions». Modernité oblige, celle-ci cède le témoin à la Ligue des champions (LDC). Une telle compétition est restée, des années durant, hors de portée des clubs algériens, trahis par une quelconque logistique, un déficit en potentialités techniques et un manque de soutien des instances dirigeantes de notre football. N’ayant pas confiance dans le produit du terroir, la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération algérienne de football (FAF) ont, avant même l’entame de la présente compétition, crié au loup. Têtus, les Sétifiens, qui ne pouvaient faire l’impasse sur une participation à une compétition continentale, s’engagent contre vents et marées. Malgré le manque de moyens et la saignée de l’intersaison, marquée par les départs de nombre de «pros» ayant opté pour le plus offrant, l’Aigle noir maintient le cap. La sanction de son 12e homme, privé de la demi-finale aller, disputée dans un chaudron vide, stimule les camarades de Khedairia, obligeant le Tout-Puissant Mazembe à plier dans la fournaise de Lubumbashi, où il n’est pas donné au premier venu de déjouer les plans et les gri- gris du club local. Avec un «sponsor virtuel» et un effectif très réduit (celui-ci se résume à 18 joueurs dont deux gardiens), les Sétifiens contrarient tous les pronostics, gagnent le droit de disputer l’ultime étape de la LDC. Pour bien préparer la double confortation devant l’opposer à un autre club congolais, le Vita Club, un sérieux client, la bande à Madoui s’est retranchée au niveau de l’Ecole nationale des sports olympiques(ENSO) de Sétif, qui n’a rien à envier aux centres de préparation de certains pays huppés. Loin de la ferveur de leurs fans et du vacarme de la cité qui prie pour ses protégés, les Noir et Blanc mettent les bouchées doubles pour non seulement être au top le jour J, mais aussi remettre sur pied leurs blessés ne voulant en aucun rater ce rendez- vous avec l’histoire. Placés dans de très bonnes conditions de travail, Madoui et ses adjoints appliquent leur feuille de route, analysent et décortiquent le jeu du Vita Club, parlent beaucoup avec leur collectif, décidé à batailler dur pour offrir à Aïn Fouara sa deuxième étoile africaine… ■ Dimanche à 14h30, le représentant algérien, l’ESS, défiera sur la pelouse du stade Tata Raphaël de Kinshasa le Vita Club pour le compte de la finale aller de la Ligue des champions d’Afrique.