Concept de l'Arc Droit de Lawrence Andrews

March 23, 2018 | Author: Mariana Burlacu | Category: Human Tooth, Dentistry, Information, Mouth, Dentistry Branches


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Encyclopédie Médico-Chirurgicale 23-490-D-3023-490-D-30 Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. Principes et évolution PG Planché Résumé. – Depuis sa mise au point par L Andrews en 1970, l’« arc droit » est devenu une technique universellement répandue. Avec ses avantages et ses inconvénients, ce nouvel « edgewise » a facilité le développement considérable de l’orthodontie à travers le monde. Toutefois, en 30 ans, l’arc droit original d’Andrews a progressivement évolué. Il est devenu plus performant sur le plan mécanique et s’est adapté aux diverses « écoles » orthodontiques. Il lui faudra probablement évoluer encore davantage pour dépasser la notion de « moyennes » sur laquelle était fondé le concept d’Andrews et revenir à une prescription plus personnalisée des informations. Cette nécessité d’individualisation dans le traitement de chaque patient particulier est de plus en plus ressentie comme nécessaire et sera, grâce aux technologies nouvelles, un avantage majeur dans l’utilisation des techniques orthodontiques pré-informées. © 2002 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés. Mots-clés : arc droit, angulation, inclinaison, torque, individualisation. Introduction L’information dans le bracket ayant été définitivement promue par Andrews il y a 32 ans, l’« arc droit » est devenu depuis une technique universellement répandue. Beaucoup ont pu aujourd’hui apprécier les avantages de ce nouvel edgewise : simplification des procédures, légèreté des forces, qualités des résultats acquis... Toutefois, beaucoup ont pu aussi se rendre compte que l’arc droit, comme toute technique d’edgewise, a ses exigences : – rigueur dans le placement des attaches, toute erreur provoquant des modifications de l’information programmée et donc une finition aléatoire ; – respect des principes fondamentaux de biomécanique : la méconnaissance ou l’oubli de ces principes élémentaires peut entraîner nombre de déboires qui ne sont pas du fait de l’arc droit ; – exigence d’une individualisation des informations : cette nécessité de moduler la programmation des informations en fonction des schémas morphologiques devient une préoccupation plus actuelle. Il est certain que la variabilité individuelle des compensations dentoalvéolaires est très large, mais le fait, pour le praticien, d’avoir à disposition un éventail d’informations variées ou même la possibilité de prescrire des informations personnalisées devient un avantage majeur dans l’utilisation des techniques orthodontiques préinformées. Cette opportunité oblige toutefois le praticien à une observation plus méthodique du patient et à l’établissement d’un diagnostic beaucoup plus poussé, tenant compte du schéma morphologique de départ, de l’estimation de croissance et des besoins mécaniques à mettre, de ce fait, en œuvre. Pierre G Planché : Orthodontiste qualifié, 28, rue d’Assas, 75006 Paris, France. 1 Bracket d’Angle. « Edgewise » d’Angle En fait, la révolution qu’a représenté en edgewise le fait d’incorporer dans le bracket les informations nécessaires au bon placement d’une dent était une évolution nécessaire, pour le praticien d’abord. La technique inaugurée par Angle [6], puis développée par ses élèves, Case, Tweed [22] et autres..., avait été à son époque aussi (1930) une révolution car elle permettait un contrôle tridimensionnel du déplacement dentaire que ne permettaient ni les appareils amovibles ni les divers appareils fixes en usage. Mais cette technique edgewise classique, toujours enseignée et toujours en usage, est une technique qui reste extrêmement exigeante (fig 1). Comme le fait remarquer Andrews [4, 5], le bracket d’Angle étant un bracket simple, uniplot, sans angulation ni inclinaison, nécessite une Toute référence à cet article doit porter la mention : Planché PG. Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. Principes et évolution. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés), Odontologie/Orthopédie dentofaciale, 23-490-D-30, 2002, 12 p. 150 569 EMC [258] sur le chant de l’arc. selon leur fonction et la typologie faciale. ont toutes. – les dents. dans le système d’Angle. Principes et évolution 23-490-D-30 Odontologie/Orthopédie dentofaciale 5 Déplacements dentaires parasites provoqués par l’absence de déformations de premier ordre. d’effectuer. a L’absence des déformations de deuxième ordre élimine. l’arc doit s’adapter à l’anatomie particulière des dents. pour adapter l’arc à ces « angulations » physiologiques. boucles de fermeture. b b a c 3 Avec les brackets d’Angle. ont toutes. surtout marqués au niveau des molaires mandibulaires qui sont les dents présentant naturellement la plus forte inclinaison coronolinguale (fig 11). Avec des brackets d’une épaisseur identique. il est donc nécessaire. pour adapter l’arc à ces inclinaisons. la confection de 76 déformations primaires de premier. des inclinaisons différentes (fig 9). etc. puisque c’est la dent qui présente l’« angulation » la plus importante par rapport au plan d’occlusion . dès le premier arc. cette position naturelle et entraîne une « verticalisation » des dents et un parallélisme artificiel des racines (fig 8). par rapport au plan d’occlusion. pour le praticien. dès la mise en place du premier arc rectangulaire. dites de troisième ordre ou torque (fig 10). Au total. par rapport au plan d’occlusion. puis progressivement modifiées selon les mêmes principes. il est donc nécessaire. d’un arc à l’autre. Andrews fait aussi remarquer que. des déformations particulières. 4). dites de premier ordre (fig 3. Ces déformations sur l’arc doivent de plus être parfaitement reproduites. de mettre au point un appareil orthodontique apte à soulager le praticien de ces exercices considérés comme fastidieux. Ce mouvement parasite est particulièrement marqué au niveau de la canine supérieure. d’effectuer sur le plat de l’arc rectangulaire des déformations particulières. pour éviter les mouvements de va-etvient sur les dents. – les dents. La même . dites de deuxième ordre (fig 7). Les brackets d’Angle étant posés perpendiculairement à la face vestibulaire de chaque dent. selon leur fonction et la typologie faciale. la simple confection de deux arcs nécessite. auxquelles il faut ajouter un certain nombre de courbures supplémentaires : boucles « oméga ». adaptation particulière de l’arc aux diverses particularités anatomiques du système dentoalvéolaire : – les dents.Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. en fonction de leur type. Cet exercice de précision a été et reste encore une base essentielle dans l’apprentissage du métier d’orthodontiste. ont toutes un relief vestibulaire différent (fig 2). a b 6 2 Chaque type de dent d’une arcade a un relief vestibulaire particulier. les brackets sont posés à une hauteur identique de 4 mm quelle que soit la taille de la dent. L’absence de ces déformations de premier ordre entraîne obligatoirement des déplacements dentaires parasites (fig 5) . à l’origine. une « angulation » différente (fig 6). Concept d’Andrews L’ambition d’Andrews a donc été fondamentalement. L’absence de ces déformations de troisième ordre entraîne. en fonction de la progression du traitement. pour adapter le fil aux faces vestibulaires. des mouvements parasites et un redressement des dents. Les brackets d’Angle étant posés perpendiculairement à l’axe de la dent. 2 Chaque dent a naturellement une « angulation » particulière par rapport au plan d’occlusion. Il s’ensuit que la variation de la courbure de la face vestibulaire oblige le praticien à moduler automatiquement l’information de troisième ordre qu’il doit mettre en place (fig 12). d’effectuer sur le plat de l’arc des déformations particulières. il est donc nécessaire. deuxième et troisième ordres. c 4 Déformations de premier ordre. ambition était déjà partagée par d’autres comme Holdaway [15]. 9 Chaque dent a naturellement une inclinaison particulière par rapport au plan d’occlusion. pour chaque type de dent. il lui fallait établir. jusqu’alors réservée à quelques élus (un orthodontiste pratiquant l’edgewise aux alentours des années 1930-1940 n’envisageait pas de prendre plus de 100 patients en charge. Principes et évolution plan d'Andrews 7 7 7 7 23-490-D-30 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 * A 7 Avec les brackets d’Angle. * B plan d'Andrews plan d'Andrews 8 Déplacements dentaires parasites dus à l’absence de ces déformations de deuxième ordre. D’un autre point de vue. dès les années 1960-1970. Lawrence Andrews a eu le mérite d’aborder le problème d’une façon rationnelle et empirique [3]. B). 10 Avec les brackets d’Angle. et surtout Ricketts qui avait. Face à ces besoins latents. une explosion de la demande de soins qui explique ce besoin d’allègement des procédures thérapeutiques. comme le collage des brackets ou l’apparition des arcs à mémoire de forme. Comme aucun consensus n’existait vraiment à l’époque sur les valeurs particulières à donner à l’angulation et à l’inclinaison de chaque dent. connu. l’arc doit s’adapter à l’inclinaison particulière de chaque dent.Odontologie/Orthopédie dentofaciale Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews.) a On peut constater aussi que ce développement des techniques préinformées précédait de peu des innovations tout aussi révolutionnaires. des normes de morphologie 3 . auprès du praticien. qui ont elles aussi largement participé au développement de la spécialité. dans le développement considérable et universel de la spécialité : l’orthodontie. dès 1960. proposé un appareil en grande partie programmé [14]. l’arc doit s’adapter à l’« angulation » particulière des dents (A.. cette simplification des procédures thérapeutiques trouvait sa justification. ni sur la position idéale du bracket sur la dent.. Jarabak. c’est l’absence de rotations. – l’inclinaison est légèrement négative sur les incisives mandibulaires. du bracket sur l’ensemble des dents. Axes vestibulaires maxillaires des prémolaires (1). Axes vestibulaires mandibulaires des prémolaires (1). des canines (2) et des incisives (3). D’après Andrews . de sexe. Andrews fait les constatations suivantes : 4 – La clef n° 4. – le rebord marginal distal de la première molaire maxillaire vient au contact du rebord marginal mésial de la seconde molaire mandibulaire. cette version étant similaire pour chaque type de dent. c’est l’absence de diastèmes s’il n’y a pas de dysharmonie dentodentaire. l’étude de son échantillon révèle de grandes similitudes au niveau de la forme et du relief vestibulaire de chaque type de dent. l’information de troisième ordre doit être modifiée. Comme base de départ. il mesure : – l’épaisseur et la particularité des reliefs vestibulaires à partir d’une ligne idéale joignant les points de contact . 5] (fig 13). il sélectionne les moulages de 120 dentures idéales d’adultes n’ayant jamais subi de traitement orthodontique. légèrement plus marquée sur les premières et deuxièmes molaires maxillaires . c’est-à-dire qu’elles présentent un torque coronolingual . entre les cuspides mésiale et médiane . . Ces moyennes déterminèrent les normes qui lui servirent à la mise au point de son nouvel appareil qu’il appele le Straight-wire appliance [5]. aisément repérable. l’inclinaison est négative. qu’il appelle « les six clefs de l’occlusion optimale » [2. point médian sur cet axe coronaire (fig 15) . des canines (2) et des incisives (3). etc. sauf au niveau de l’inclinaison des incisives où il note des variations. ce qui impose une position plus distale de la première molaire maxillaire que celle décrite par Angle . mais essentiellement à partir d’un certain nombre de constantes d’engrènement occlusal statique. c’est-à-dire d’une position standardisée. Sur l’ensemble des moulages. moyenne à partir d’une localisation précise des attaches. en fonction de cette grandeur. sur l’arc. la pointe de la cuspide étant légèrement mésiale par rapport à l’embrasure. – La clef n° 3 détermine l’inclinaison des couronnes (improprement appelée torque). – l’inclinaison (ou torque) des couronnes. c’est une courbe de Spee plate ou légèrement concave. ainsi qu’au niveau des angulations et des inclinaisons. 5 6 * B * D point FA A point FA 4 mm plan médian 14° 7° a point FA 4 mm b 20° c 4 mm 12 Le bracket d’Angle étant posé à une hauteur identique quelle que soit la grandeur de la dent. optimale 14 [5] Axes vestibulaires. – l’établissement d’un plan d’occlusion passant par l’ensemble des points FA (fig 16). – La clef n° 1 précise les relations interarcades : elle comporte sept points parmi lesquels : – la cuspide mésiovestibulaire de la première molaire permanente vient en occlusion dans le sillon vestibulaire de la première molaire mandibulaire. – l’inclinaison est positive sur la plupart des incisives maxillaires. Pour Andrews. c’est-à-dire qu’elles présentent un torque coronovestibulaire . – La clef n° 5. Principes et évolution 23-490-D-30 plan d'Andrews 1 Odontologie/Orthopédie dentofaciale 2 3 * A * C 11 4 Effets parasites provoqués sur l’ensemble des dents par l’absence d’informations de troisième ordre. C’est à partir de cet échantillon qu’Andrews va ensuite effectuer ses mesures selon un protocole d’examen comportant : – l’établissement de l’axe vestibulaire de chaque couronne clinique qu’il appelle facial axis of the clinical crown (FACC) (fig 14) . 13 Occlusion d’Andrews. – l’établissement du point facial axis (FA). – La clef n° 6. – au niveau des dents postérieures mandibulaires. – l’ « angulation » des couronnes de chaque type de dent . Cette sélection n’est pas faite à partir de critères d’âge. – la canine maxillaire a un rapport cuspide-embrasure avec la canine et la prémolaire mandibulaires. – l’inclinaison est négative sur les secteurs latéraux supérieurs. – La clef n° 2 détermine l’angulation des couronnes : toutes les couronnes de l’échantillon ont une version mésiale. Il établit des moyennes pour chaque type de dent (tableau I). D.Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. faciles à retrouver à l’examen clinique. B. de typologies ou autres. progressivement plus marquée de la canine à la seconde molaire. C. Axes vestibulaires maxillaires des molaires. A. Axes vestibulaires mandibulaires des molaires. Avantages du système À partir des valeurs moyennes ainsi établies. le Straight-wire permettait et permet toujours de soulager considérablement le praticien dans la confection de ses arcs.5 2 -7 L5 1. l’axe du bracket doit être parfaitement superposé à l’axe de la couronne clinique. Pour respecter cette angulation. Toute erreur de placement entraîne une modification de l’angulation programmée. il devenait donc en principe possible de mettre en place. sans ajustements aléatoires d’un arc à l’autre.15 2 . FACC et plan médian de la couronne 79° 79° a Axe du bracket 79° b c d Au niveau du premier ordre. il fallait donc relier ces valeurs d’inclinaison à la variation des schémas squelettiques pour.17 U5 U6 1.Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. a : axe longitudinal de la dent.4 U4 1. Au niveau du deuxième ordre.25 9 3 L2 2.22 1 5 -9 10 L6 1 2 . L’information moyenne ainsi incorporée permet en principe de conserver l’angulation physiologique de la dent.6 5 . Angulation de canine supérieure programmée avec les premiers brackets d’Andrews. l’angulation des dents est directement programmée et rapidement mise en place dès les premiers arcs. 19). La figure montre l’emplacement du point pour chaque catégorie de dents : maxillaires (A) et mandibulaires (B).8 5 7 L1 2. en quelque sorte.3 2 -1 U2 2. D’après Andrews [5].3 2 -1 U3 1. Cependant. l’information programmée dans le bracket permet d’effectuer une grande partie du traitement sans déformations de l’arc. plan médian d'Andrews 18 16 La distance entre les bords occlusaux et gingivaux varie pour chaque dent sur une arcade. L’information étant maintenant dans le bracket.11 2 -7 L4 1. un début d’individualisation (fig 17).5 11 -7 L3 1. ces bords sont équidistants à tout moment du point facial axis (FA) et du plan d’Andrews quand les dents sont placées de façon optimale. plan médian de la couronne 16 ° 16 ° 20° FACC point FA 16° 15° 4° FACC a FACC a FACC a 10° 1° 6° 17 Variations des inclinaisons incisives supérieures et inférieures en relation avec les rapports squelettiques sagittaux classe II-classe I-classe III. – Moyennes d’Andrews. Tableau I.35 0 Offset (°) Offset (°) 5 . FACC : facial axis of the clinical crown. FACC : facial axis of the clinical crown. Premier ordre (mm) Deuxième ordre (°) Troisième ordre (°) Premier ordre (mm) Deuxième ordre (°) Troisième ordre (°) U1 1. Ces variations incisives étant liées aux disharmonies interarcades . même pendant les mouvements de translation (fig 18. FACC : facial axis of the clinical crown. les ajustements parfois nécessaires pour une meilleure individualisation étant grandement facilités puisque réalisés sur un arc plat sans déformations préalables. avec l’avantage d’une information éminemment reproductible. D’après Andrews [5]. dans une grande variété de cas. Principes et évolution Odontologie/Orthopédie dentofaciale 20° 23-490-D-30 25° 2° 18° 30° 7° 18° 12° 18° * A 90° * B classe II 90° classe I 90° classe III 90° 90° 90° plan occlusal 15 Le point facial axis (FA) est le point situé sur l’axe de la couronne clinique qui sépare par moitié la partie gingivale de la couronne de la partie occlusale.30 0 U7 1 5 -9 10 L7 1 2 .15 2 . des arcs exempts de déformations. par exemple. est déterminée géométriquement : Les premiers résultats furent cependant relativement décevants car ce premier Straight-wire se révéla mal adapté aux contraintes thérapeutiques. 5. le centre de la base du bracket et le centre de la couronne clinique (point FA) (fig 23). 2. de la base et de la couronne . pour que la gorge du bracket soit parallèle au plan d’occlusion et que l’arc puisse être mis en place « edgewise » (par le côté). c’est-à-dire par l’angle que fait le grand axe de la dent avec la tangente à cette face vestibulaire. 1. Andrews définit aussi le principe du « torque dans la base ». un angle de 75°. – Les moulages collectés par Andrews et à partir desquels il définissait ses informations étaient essentiellement des moulages d’adultes. sélectionnés uniquement sur des critères d’occlusion statique (les six clefs). – si nous admettons que l’axe de l’incisive centrale d’un adulte fait en moyenne. a : axe longitudinal de la dent. que l’inclinaison des incisives est beaucoup plus marquée chez les . D’après Andrews [5]. la valeur de l’inclinaison reste identique si le bracket est correctement placé au point FA (fig 22). Comme l’ont montré Germane [13] ou Vardimon [23]. pour Andrews. inclinaison de la couronne . Principes et évolution 23-490-D-30 Odontologie/Orthopédie dentofaciale 19 Angulation de canine supérieure programmée avec les nouveaux brackets d’Andrews. la réaction n’est pas identique selon le secteur dentaire concerné. FACC a B 1 6° 2 3 4 5 23 Principe du torque dans la base selon Andrews. 12° 90° a 90° c' Quand un bracket est placé au point facial axis (FA) sur des dents de même type mais avec des hauteurs de couronne différentes. la valeur de l’information de troisième ordre est déterminée par la face vestibulaire. inclinaison de la base . Pour une incisive centrale mandibulaire. comme l’a fait remarquer Björk [9. D’après Andrews [5]. – Difficulté d’un placement précis pour conserver la valeur des informations programmées. la valeur de l’inclinaison (troisième ordre) incorporée dans le bracket doit être de : 90° − (75° + 16°) = − 1°. par rapport au plan d’occlusion. gorge du bracket. FACC et plan médian de la couronne point FA point FA 7° a' a Axe du bracket b 1 20 Calcul de l’information de troisième ordre incorporée en fonction de l’inclinaison programmée de l’incisive supérieure par rapport au plan d’occlusion. la valeur de l’inclinaison (troisième ordre) incorporée dans le bracket doit être de : 90° − (65° + 18°) = 7°. 4. qui consiste à aligner sur le même plan médian le centre de la gorge du bracket. Or on sait. D’après Andrews [5]. de 18° . l’angle entre le grand axe de l’incisive centrale et la tangente à la face vestibulaire (FACC) au point médian (FA) est. il s’ensuit que l’axe de cette incisive fait un angle de 25° par rapport à la perpendiculaire abaissée au plan d’occlusion . Au niveau du troisième ordre. 3. l’axe de cette incisive doit faire un angle de 15° par rapport à la perpendiculaire abaissée au plan d’occlusion . Inconvénients du système original d’Andrews 15° 1° Ce nouveau concept et ce nouvel appareil ont donc été à l’époque très favorablement accueillis. 10]. FACC : facial axis of the clinical crown. pour Andrews. etc. – nécessairement. par rapport au plan d’occlusion. plan médian de la gorge. c 30° 18° b' 7° 22 79° 79° point FA plan médian 7° 79° 21 Calcul de l’information de troisième ordre incorporée en fonction de l’inclinaison programmée de l’incisive inférieure par rapport au plan d’occlusion. à cause de la différence de signe du torque incorporé. comme toujours en edgewise. un angle de 65°. la hauteur de placement de l’attache a donc une influence directe sur la valeur effective de l’inclinaison de la dent mais. pour que la gorge du bracket soit parallèle au plan d’occlusion et que l’inclinaison de la dent soit respectée (fig 20). petite (a). En effet. base du bracket . D’après Andrews [5]. Pour plus de rigueur dans la valeur de l’information programmée. Toute modification de cet angle en fonction de la hauteur de placement du bracket ou de la courbure de la face vestibulaire entraîne une modification de la valeur effective du torque incorporé. l’inclinaison des dents est fixée par une information programmée qui est lue progressivement par l’augmentation du calibre des arcs. sans déformation (fig 21). Un autre avantage de l’arc droit est que. La position de l’incisive centrale supérieure. par exemple. de 16° : – si l’axe de l’incisive centrale inférieure d’un patient adulte fait en moyenne. l’âge. – l’angle entre le grand axe de l’incisive centrale et une ligne tangente à la face vestibulaire (FACC) au point médian (FA) est. moyenne (b) ou grande (c). sans tenir compte d’autres critères tels que la typologie faciale. avec pour certaines des différences d’informations potentielles considérables.Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. l’inclinaison de chaque gouttière par rapport au plan médiotransversal reste identique. – nécessairement. et en particulier du torque. La même constatation peut être faite pour toutes les dents. quelle que soit la taille de la couronne. à plat. 6 La démarche initiale d’Andrews présentait en effet un certain nombre d’inconvénients. Parmi les plus connus. C’est Ronald Roth [19. propose un système d’attaches lui aussi entièrement programmé mais mieux adapté aux contraintes thérapeutiques. Pour le traitement d’un enfant de 12 ans. – Pendant les étapes de fermeture d’espaces ou la mise en œuvre de mécaniques interarcades. +5° +5° +2° +2° +2° +2° +2° +2° enfants que chez les adultes et que les incisives se redressent avec l’âge (tableau II). Le système d’Andrews eut donc très vite la réputation d’être un « dévoreur d’ancrage ». allait cependant permettre une prise de conscience plus nette des besoins thérapeutiques au niveau des informations.14 14 L6 2 . 25 Mésioversion des secteurs latéraux mandibulaires. Roth fondait ses prescriptions sur un certain nombre de constatations concernant les phénomènes de récidive. n’étaient pas soutenues par un système d’antirotation (fig 26). la deuxième étape a donc consisté à modifier les informations moyennes originales d’Andrews vers un renforcement de ces informations permettant une amélioration des capacités mécaniques du système.Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. SD 12 ans Adultes 12 ans Adultes Angle interincisif 128 137 9 12 Grand axe de l’incisive supérieure plan d’occlusion 58 64 5 7 Grand axe de l’incisive inférieure plan d’occlusion 70 74 6 8 24 Exemple d’occlusion d’Andrews. dans Tableau III.11 2 2 L4 2 . 20] qui. Ce système apporte aussi un meilleur contrôle de la partie antérieure de l’arcade maxillaire (le torque sur l’incisive centrale supérieure passant par exemple de + 7° à + 12°) et un renfort d’ancrage généralisé que ne comportait pas le système original d’Andrews. – Moyennes de Roth. les dents des secteurs latéraux qui présentaient une angulation positive et étaient donc en situation de mésioversion ne constituaient pas un ancrage très valable (fig 25). après la dépose de l’appareil et la phase de récidive.14 14 L7 2 . Deuxième ordre (°) Troisième ordre (°) Deuxième ordre (°) Troisième ordre (°) U1 5 12 L1 2 -1 U2 9 8 L2 2 -1 U3 13 -2 U4 0 -7 4 L3 5 . surtout pendant les phases dynamiques du traitement où la perte d’information de torque est importante à cause du phénomène du jeu.30 4 U7 0 . Son système comporte donc des informations de surcorrection systématique dans les trois sens de l’espace : augmentation des valeurs d’angulation. d’inclinaison et de contre-rotation. la régularité de ces phénomènes l’amenant à concevoir un appareil « universel ».. permettant en quelque sorte d’anticiper. ancien Président de la fondation Tweed. d’autres chefs d’école se sont manifestés et ont proposé des systèmes d’informations plus spécifiquement adaptés à leurs propres conceptions thérapeutiques. Principes et évolution Odontologie/Orthopédie dentofaciale 23-490-D-30 26 Tableau II. présentait en 1981 le Level anchorage. en particulier sur les canines. De même.ou interarcades. grâce à ses insuffisances. créait quelquefois des problèmes occlusaux à cause d’un verrouillage latéral trop important (fig 24).35 4 Antirotation (°) Antirotation (°) 7 . – Moyennes de Björk. non orthodontique. le torque négatif important sur les secteurs latéraux supérieurs. Cette première approche.22 4 .. À la suite de Roth. Terell Root.17 4 U5 0 U6 0 -7 2 L5 2 . en cours de traitement. système permettant de programmer. Il assure virtuellement que les dents vont s’installer dans une position « idéale ». Moyennes Absence de dispositif antirotation sur les molaires mandibulaires. en 1974. les molaires mandibulaires. D’autre part. par exemple. sollicitées pendant les phases de rétraction intra. Évolution des systèmes de préprogrammation vers le renforcement des propriétés mécaniques Dans l’évolution des techniques préprogrammées. cette récidive (tableau III). on peut citer le système de Terell Root [17]. 7° d’inclinaison sur l’incisive centrale étaient donc insuffisants. défie la variation biologique normale entre les patients en orthodontie » [18]. montre nécessairement ses limites car elle n’intègre pas l’adaptation des informations à la typologie du patient.Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. ainsi que par l’augmentation de la distoversion. 8 Odontologie/Orthopédie dentofaciale Andrews -5° Roth Alexander -0° -6° Root Bennett -1° Hilgers 30 Les torques incisifs varient selon les auteurs mais ont cependant connu une augmentation progressive.. 8]. un seul appareil pour tous. les systèmes de Ricketts ou de Hilgers [7. seuls existent des individus. le praticien peut dorénavant disposer d’attaches comportant des valeurs d’angulation. n’utilisent généralement qu’un seul jeu de brackets. même s’il existe quelques variantes. C’est là qu’une approche uniquement mécaniste. puisque c’est effectivement au niveau du torque que la perte d’information est la plus importante à cause du « jeu » existant entre l’arc et la gorge du bracket (fig 30). (fig 31). et essentiellement à l’arcade supérieure. on peut dire que le patient moyen n’existe pas. 11° -7 ° 15° 13° -7 ° 10° -2° 6° -3° 11° 0° -7 ° 7° Angulation 7° Torque -11° -11° -11° -7° 0° -11° 7° Torque -5° 9° 7° 6° 6° 5° 5° Angulation Andrews And. 11° 13° a 14° b a b 7° 12° -1° -1° c d 14° 15° 17° 22° 15° c d 28 En association avec l’augmentation de l’antirotation. etc. a voulu relever le défi d’une « préinformation totale ».2 31 Roth Alexander Root Bennett Hilgers Le bilan est plus confus au niveau des canines. Pour résumer. dans notre domaine orthodontique. C’est ainsi qu’en fonction du plan de traitement établi. l’angulation incorporée dans le bracket est progressivement plus importante selon la quantité de recul de la canine décidée par le praticien. Il semble qu’il persiste toujours un manque évident de consensus entre les différentes « philosophies » concernant la fonction canine. . en fonction de l’encombrement antérieur et/ou de la rétraction incisive souhaitée. « Le concept. sans extractions.. de torque et d’antirotation variant en fonction des besoins nécessaires de l’ancrage intra-arcades et donc mieux adaptées à la mécanique du traitement. Si l’on compare les angulations canines. qu’il a appelé Fully programmed translation brackets. le système de Bennett et McLaughlin [8]. 28). à une sorte d’uniformisation et de « standardisation » des informations. c’est de toute façon le système de Roth qui a connu le succès le plus universel et qui reste encore le plus diffusé actuellement dans le monde entier. même si elle est utile. De tous les systèmes proposés. Ce nouveau système. on constate qu’au niveau des incisives. essentiellement adapté aux besoins mécaniques de chacune. l’angulation et la contre-rotation programmées dans le bracket (fig 27. l’esprit de la thérapeutique tweediste. La même démarche s’applique à l’ancrage postérieur : plus le praticien souhaite reculer le bloc antérieur. 14]. 6° 14° 15° b a 4° 6° d c 27 Les degrés d’antirotation sont progressivement plus importants en fonction de l’importance du recul de la canine. deux types de préparation d’ancrage : ancrage moyen (ou regular) et ancrage maximal (major). Le principe de « moyenne » aboutit ainsi. bien que la perte d’informations soit moins importante au niveau de l’« angulation ». Admettons par exemple qu’après une extraction de première prémolaire supérieure. comporte des informations adaptées aux nécessités mécaniques de 12 protocoles thérapeutiques particuliers : avec extractions. en fonction du déplacement envisagé de la canine. En fait. Si l’on fait un bilan rapide des divers systèmes d’informations que nous avons cités. la plupart de ces différentes techniques. en proposant une gamme nouvelle de brackets et de tubes portant des informations différentes en fonction des besoins mécaniques de chaque traitement. On est en effet passé de 7° d’Andrews à 17° ou 21° chez Bennett et Hilgers [7. conscient des difficultés rencontrées avec son premier système. nous appliquions une force de rétraction à la canine . avec ou sans repositionnement incisif. Pour contrebalancer ces mouvements parasites. 24]. Principes et évolution 23-490-D-30 0° 4° 2° 9° 5° 13° 29 L’ancrage postérieur est renforcé sur les molaires par l’augmentation progressive du torque coronolingual. l’évolution s’est faite vers une augmentation progressive du torque. etc. On peut citer aussi le système d’Alexander [1]. il faut donc augmenter proportionnellement. plus il a besoin de renforcer l’ancrage postérieur par des moyens mécaniques et par des informations adéquates sur les molaires et prémolaires (fig 29). Andrews [5. cette force induit des mouvements parasites tels qu’une distoversion et une rotation distopalatine de la dent. De son côté. Ces mouvements parasites sont d’autant plus marqués que le recul de la canine est plus important. le bilan est nettement plus confus. D). pour déterminer l’information à mettre en place. sinon positive. à ses relations squelettiques (fig 34). une similitude dans les angulations. La simple observation clinique ou une analyse céphalométrique classique mettent facilement cette relation en évidence et l’on sait donc depuis toujours. sagittaux et transversaux. la forme et le relief vestibulaire de chaque type de dent. – sur le schéma tendance classe III. présente aussi une occlusion « optimale » et des compensations dentoalvéolaires adaptées. En vue sagittale. Cette relation dépend de deux facteurs qui sont la morphologie squelettique et l’environnement fonctionnel. à ses relations squelettiques (fig 33). les inclinaisons. la référence est faite aux types faciaux : ici. alors que l’inclinaison (torque) des dents des secteurs latéraux est fortement négative . on peut constater l’adaptation des incisives au décalage sagittal et vertical (linguoversion des incisives * C * B 33 Jeune femme classe II squelettique (A) et compensations dentoalvéolaires associées (B. le fait d’avoir une sorte de guide de référence de la relation entre un schéma squelettique donné et les 23-490-D-30 compensations permet de mieux appréhender la part du fonctionnel dans la situation dentoalvéolaire existante. présente une occlusion « optimale » avec des compensations dentoalvéolaires adaptées.Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. il est nécessaire. avec un schéma squelettique tendance classe III. l’angulation positive des incisives est très marquée. 12] en particulier a très bien justifié cette nécessité de personnalisation de informations que l’on retrouve par exemple dans le système d’informations Synergy. sauf au niveau de l’inclinaison des incisives. C. L’environnement fonctionnel vient la plupart du temps accompagner et quelquefois déranger cette mise en place naturelle. cette adaptation s’arrête-t-elle aux incisives ? Une observation plus attentive montre qu’en fait c’est l’ensemble du système dentoalvéolaire qui participe à ce phénomène d’adaptation. Si l’on compare ces deux jeunes femmes « normales ». Quelle que soit la technique utilisée. on constate très nettement les différences de position des dents en fonction des rapports squelettiques transversaux : – sur le schéma classe II. le système dentoalvéolaire est une structure adaptative qui s’adapte au mieux aux décalages squelettiques verticaux. et surtout depuis Steiner [21]. brachyfacial. dans les trois sens de l’espace. que les incisives adoptent des inclinaisons différentes selon le décalage sagittal (fig 32). Cependant. Principes et évolution Odontologie/Orthopédie dentofaciale 32 Chevrons de Steiner : ils mettent parfaitement en évidence la relation existant entre le décalage squelettique sagittal et les compensations dentoalvéolaires. La seconde. normofacial. alors que l’inclinaison (torque) des dents des secteurs latéraux est fortement positive. Si on compare les images de ces deux cas en vue frontale. les informations changent non plus en fonction des besoins mécaniques. de comprendre la relation existant entre un schéma squelettique et les compensations dentoalvéolaires qui l’accompagnent. l’angulation des incisives est nettement moins marquée. mais en fonction du type morphologique : dolichofacial. avec un schéma squelettique classe II. la première. Évolution des systèmes de préprogrammation vers l’individualisation des informations Cette nécessité d’individualisation des informations a déjà été ressentie par différents auteurs [16]. edgewise classique ou edgewise préprogrammé. les différences selon les typologies entre les inclinaisons incisives et les angulations des secteurs latéraux deviennent ici aussi évidentes : – sur le schéma classe II. dans l’échantillon homogène qu’il a sélectionné. d’inspiration rickettiste. Il est possible qu’Andrews trouve. dans la réalité. où pour la première fois. dans les trois sens de l’espace. * A * D 9 . Normalement. Mais. Creekmore [11. cette adaptation à la typologie du patient est indispensable.. Les canines supérieures sont très angulées alors que les canines inférieures sont plutôt verticales. En rapport avec la forme du visage. E). Principes et évolution 23-490-D-30 * C * B * A Odontologie/Orthopédie dentofaciale 34 Jeune femme tendance classe III squelettique (A) avec la téléradiographie (B) qui met parfaitement en évidence le schéma squelettique et compensations dentoalvéolaires associées (C. sur l’arc. il est possible de scanner deux arcades et de réaliser des montages virtuels de . il est difficile de réaliser cette occlusion « optimale » (fig 36). D. supérieures. Les canines supérieures sont très verticales alors que les canines inférieures sont sensiblement mésioversées .. – sur le schéma normodivergent tendance classe III. Sans un torque suffisant sur les incisives et sans une angulation suffisante des secteurs latéraux. Peut-on penser qu’un set de brackets « moyens » type Andrews peut être appliqué sans risques à deux typologies aussi différentes ? L’occlusion « optimale » d’Andrews. En technique préinformée. De la même façon que ces deux arcades sont différentes et nécessitent des formes d’arc différentes. voici les photographies de deux classe II division 2 dentaire (fig 37) et les portraits des deux patientes correspondantes : même si les compensations dentoalvéolaires sont identiques. par des extractions ou par la chirurgie. Dès maintenant. les formes d’arcades sont évidemment différentes (fig 39). des déformations de premier. il faut disposer d’informations personnalisées à la place d’un jeu d’informations standard et universel. La première nécessité est donc de reconnaître la typologie du patient et. 10 Quelle que soit la technique utilisée. il est impossible d’asseoir véritablement une occlusion d’Andrews. linguoversion des incisives inférieures. edgewise standard ou edgewise préinformé. En l’absence de torque antérieur et d’angulations latérales suffisantes. les typologies faciales sont totalement différentes (fig 38). liées aux schémas de croissance sont différentes (fig 40). * D * E 35 Occlusion « optimale » d’Andrews. Conclusion – une angulation suffisante de la canine . vestibuloversion des incisives inférieures. elle peut être dès maintenant réalisée par la modulation. on peut constater en revanche que l’adaptation des incisives au décalage sagittal et vertical est très différente (vestibuloversion des incisives supérieures. – une angulation suffisante des secteurs latéraux (fig 35).).Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. nécessite : – une inclinaison suffisante du bloc incisif . deuxième ou troisième ordre. supraclusion incisive. etc. Les technologies informatiques actuelles de reconnaissance de forme et de reconstruction 3D vont probablement apporter rapidement une solution à ce problème. 36 Occlusion moins « optimale ». etc). En edgewise standard. Par exemple. En fait. son schéma de croissance. les nécessités thérapeutiques. cette occlusion « optimale » ne peut s’installer que si le cadre squelettique et fonctionnel est lui aussi « optimal » ou rendu « optimal » par la croissance. si possible. pour être réalisée. Odontologie/Orthopédie dentofaciale Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. d’un patient « optimal » présentant des rapports squelettiques harmonieux et des compensations dentoalvéolaires « optimales ». à partir desquels il est possible de faire tailler par une machine couplée à l’ordinateur des attaches parfaitement individualisées. À titre d’exemple. Il n’en reste pas moins que c’est le praticien qui doit garder la maîtrise de l’objectif de fin de traitement. Principes et évolution l’occlusion finale envisagée. 38 Deux typologies totalement différentes. Le logiciel permet de mettre en évidence et de mesurer le parfait équilibre du système dentoalvéolaire dans les trois sens de l’espace (fig 41). Il peut y être aidé par le développement des méthodes de diagnostic radiologique en 3D. en fonction de toutes ses compétences diagnostiques. 23-490-D-30 37 Deux classe II division 2 dentaire caractéristiques. nous pouvons voir ici des images (dues au Dr Treil de Toulouse). 39 Deux formes d’arcades différentes. Figures 40. 41 et Références ➤ 11 . Clin Orthod 1990 . 37 : 106-124 12 [10] Björk A. Worms FW. EDCO Associates Subsidiary of Rocky Mountain Dental Product Company. The level anchorage system for correction of orthodontic malocclusions. 98 : 422-429 [19] Roth RH. Concepts gnathologiques et but du traitement orthodontique. Am J Orthod Dentofacial Orthop 1990 . Angle Orthod 1971 . Influence of vertical growth pattern on faciolingual inclinations and treatment mechanics. 96 : 312-319 [14] Gugino CF. 11 : 661-682 [8] Bennett JC.23-490-D-30 Concept de l’arc droit de Lawrence Andrews. 1966 [23] Vardimon AD. Isaacson RJ. Cephalometrics for you and me. 1975 [4] Andrews LF. 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