Ceramiqe

March 28, 2018 | Author: Mina KD | Category: Ceramic Engineering, Glasses, Zirconium Dioxide, Sintering, Refraction


Comments



Description

EMC-Dentisterie 1 (2004) 101–117www.elsevier.com/locate/emcden Céramiques dentaires Dental ceramics J.-M. Poujade (Ancien assistant hospitalo-universitaire) *, C. Zerbib (Assistante hospitalo-universitaire), D. Serre (Maître de conférences des Universités) MOTS CLÉS Céramique ; Prothèses ; Cosmétique Résumé Les propriétés biophysiques des matériaux céramiques ont permis leur utilisation dans de nouvelles applications cliniques. Avec le développement croissant de nouveaux produits, il est important pour le clinicien de connaître leur classification et de comprendre les facteurs qui vont conduire au succès ou à l’échec de la réalisation prothétique. Afin d’évaluer un nouveau procédé, il faut garder à l’esprit une série de questions concernant les qualités mécaniques, l’importance de la réduction tissulaire, l’esthétique, le joint marginal, l’abrasion, les études cliniques et le coût. Au cours des 10 dernières années, l’application des procédés de haute technologie a conduit au développement de nouveaux matériaux céramiques pressés, injectés et «slip-casting ». Cet article propose une revue des nouvelles céramiques incluant la leucite, l’alumine, le spinelle et la zircone. Le rappel des propriétés mécaniques et leur procédé d’élaboration est décrit. Les procédés automatiques de production des restaurations prothétiques, la qualité des matériaux employés ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques, les systèmes classiques et CAO/CFAO sont décrits afin que chacun puisse objectivement choisir et assurer le succès clinique. La recherche continue d’élaborer des matériaux de restauration plus résistants, plus esthétiques et permettant de multiples applications cliniques telles que couronnes, bridges, inlays et onlays. © 2003 Elsevier SAS. Tous droits réservés. Abstract The properties of ceramic materials including biocompatibility, stability, durability and optical qualities have resulted in new clinical applications. With more and more materials being introduced it is important that dentists understand the variety available and the factors which will contribute to the success or failure of the restoration. When faced with the task of evaluating a new or alternative ceramic system you should have a number of question in mind : the flexural strenght, tooth reduction needed, aesthetic, marginal fit, abrasivity, clinical studies support and cost. For the last ten years, the application of high-technology process to dental ceramics allowed for the development of new materials such as heat-pressed, injection-molded and slip-cast ceramics . This paper review advances in new materials and process available for ceramic restoration. The most recent ceramic materials are review including leucite, alumina, spinel and zirconia. An overview of mechanical propertes is included. The automatic production methods for dental restorations, the high quality of the materials used have opened up new possibilities in therapy, the current state of analog and CAD/CAM systems is described and analysed to make an informed decision and maximize clinical success. Research is continuing to develop materials which are strong, aestheticand suitable for multiple applications, including crowns, bridges, inlays and onlays. © 2003 Elsevier SAS. Tous droits réservés. KEYWORDS Ceramics; Porcelains; Cosmetic * Auteur correspondant. Jean-Marc Poujade, 137, avenue Victor-Hugo, 83700 Saint-Raphaël, France. © 2003 Elsevier SAS. Tous droits réservés. doi: 10.1016/S1762-5661(03)00006-0 Classification traditionnelle (en fonction de la température de fusion) Elle peut se résumer selon le Tableau 2. . Le frittage est un traitement thermique avec ou sans application de pression externe.-M. de carbures. Ce sont des matériaux fragiles. cristallisation ou prise d’un liant hydraulique. En odontologie. Les céramiques présentent des liaisons chimiques fortes de nature ionique ou covalente. La fabrication se fait en chauffant le mélange audessus de la température de fusion de la matrice vitreuse et en dessous de celle des cristaux. Ces matériaux sont soumis à deux types de défauts. mécaniques et optiques (réflexion lumineuse et couleur) de la restauration finale. Il est mis en forme par frittage et possède une grande stabilité chimique car ses atomes constitutifs sont unis par des liaisons chimiques fortes. La plus grande partie des nouveaux systèmes très sophistiqués apparus ces dernières années sont des améliorations technologiques d’un produit apparu il y a plus d’un siècle. Généralités Définitions Les céramiques sont des matériaux inorganiques. de nitrures et de borures. Durant cette décennie. Les céramiques sont un type de verre obtenu par la fusion d’oxydes métalliques à haute température qui deviennent solides à température ambiante. Il a d’abord désigné des poteries recouvertes d’émail avant d’être étendu à toute la porcelaine et à d’autres produits essentiellement constitués de silicates et qui représentent les céramiques classiques. La nature de la phase cristalline présente dans la céramique conditionne principalement les propriétés physiques. Elle s’oppose notamment à la propagation des dislocations et microfractures de surface au sein du matériau. Peut être considéré comme céramique tout matériau inorganique. onlays ou facettes. Les verres sont des matériaux fragiles : ils n’ont pratiquement aucune possibilité de déformation plastique. grâce auquel un système de particules individuelles ou un corps poreux modifie certaines de ses propriétés dans le sens d’une évolution vers un état de compacité maximale. Ils peuvent être classés suivant leur technique d’élaboration et aussi suivant la composition de leur phase cristalline. les céramiques sont essentiellement employées dans des applications prothétiques mais peuvent également être utilisées en implantologie. composés d’oxydes. Les céramiques sont mises en forme à partir d’une poudre de granulométrie adaptée qui est agglomérée. en orthodontie. Un autre facteur clef est le contrôle de la rétraction thermique résiduelle. qui possède une structure vitreuse désordonnée car constituée d’atomes de dimensions très différentes. La phase cristalline accroît la résistance et réduit les fractures. fragile. Pour la plupart. en matériau de restauration esthétique comme dans le cas d’inlays. Actuellement. Introduction Le terme céramique provient de « keramos ». Classification des céramiques Selon l’historique L’historique des céramiques dentaires peut se résumer selon le Tableau 1. Poujade et al. ils ont une structure biphasée de verre chargé (une phase vitreuse et une phase cristalline). Cette propriété leur confère une très bonne biocompatibilité.102 J. covalentes ou ioniques. et mis en forme à haute température à partir d’une poudre dont la consolidation se fait par frittage. Céramiques dentaires Ce sont des matériaux composés à 99 % d’oxydes mis en forme par frittage en phase liquide ou solide. sources de leur fragilité : des défauts de fabrication (inclusion de porosités lors de l’élaboration) et des défauts de surface (différence de contraction entre les deux phases vitreuse et cristalline lors du refroidissement) et aussi des défauts de surface liés aux meulages lors de l’élaboration. Verre Un verre est un composé minéral fabriqué à base de silice. Porcelaine La porcelaine est une céramique contenant de l’argile sous forme de kaolin (aluminosilicate hydraté) et du feldspath (aluminosilicate). Puis une deuxième étape consiste à densifier et consolider cet agglomérat par un traitement thermique appelé frittage. mot grec signifiant argile. Les céramiques dentaires sont des matériaux de structure composite comprenant une structure vitreuse appelée matrice de verre renforcée par différentes phases cristallines qui permet d’adapter le coefficient de dilatation thermique du matériau. un grand nombre de matériaux et de procédés d’élaboration de restauration tout céramique ont été mis à notre disposition. on considère que le traitement de consolidation peut être aussi une cristallisation ou une prise hydraulique. 1995). • Barbotine + frittage + infiltration Selon la microstructure Matrice vitreuse avec charges dispersées ou matrice cristalline avec phase vitreuse infiltrée.780 °C Indications Prothèse adjointe « Jacket » ou matrice platine Céramométallique pour émaillage des métaux Céramométallique pour émaillage du titane et de l’or à bas intervalle de fusion Type de céramiques Céramique haute fusion Céramique moyenne fusion Céramique basse fusion Céramique très basse fusion . Céramiques alumineuses : leur constituant principal est l’alumine (Al2O3). Le laboratoire Ivodar Vivadent en 1991 développe ainsi le système IPS Empress® 1988 Duret introduit la CAO/CFAO en dentisterie 1989 Mörmann et Brandestini développent le procédé Cerec® 1993 Anderson et Oden créent le procédé Procera® Classification de Sadoun et Ferrari Les propriétés finales des prothèses céramiques résistance mécanique.Céramiques dentaires Tableau 1 Annexe historique des céramiques. Diverses évolutions visant à renforcer mécaniquement ce support ont été décrites. – Selon les constituants chimiques. Vitrocéramiques : elles comportent des matériaux de nature chimique différente. Il existe différentes expressions commerciales de ce principe . Ce n’est qu’en 1989 que la firme Vita commercialise le procédé In-Céram® 1987 Sharer et Wohlwend proposent une céramique pressée. Le rôle de ce support métallique est de renforcer mécaniquement la prothèse et de servir de support de cuisson sur lequel va s’annuler la rétraction de frittage par pyroplasticité de la phase vitreuse.résultent de la nature chimique du matériau et du procédé de mise en forme. Cuite sur revêtement : à peu près toutes les céramiques peuvent être frittées sur un revêtement compatible et chimiquement inerte. développent la cuisson sous vide des poudres fines de céramique 1962 Weinstein et al. ont une résistance mécanique améliorée et un Tableau 2 Classification des céramiques suivant leur intervalle de fusion (D’après Sadoun M. 103 coefficient de dilatation thermique augmenté. • 98 % : Procera®. • à haute température . • 85 % : In-Céram® . – Selon le procédé de mise en forme (avec ou sans armature métallique). modifiant ainsi ces propriétés. Cette armature peut être : • une feuille d’or ou de platine brunie sur le modèle positif unitaire. 1774 La céramique est introduite dans l’art dentaire par Alexis Duchateau et développée par Dubois de Chement 1808 Fonzi développe les dents individuelles avec tige de platine 1886 Land dépose le brevet de la couronne « Jacket » 1952 Stookey développe la technique de la céramique de verre pour la société Corning Glass 1958 Vines et al. matériau mis en forme à l’état de verre puis traité thermiquement pour obtenir une cristallisation contrôlée et partielle. • Micatétrafluorosilicate : Dicor®. la microstructure et les procédés de mise en forme. • Apatite : Cérapearl®. Un même matériau peut être mis en forme de façons différentes. De nouvelles céramiques feldspathiques à haute teneur en leucite. • 65 % : Cérestore®. précision d’adaptation et propriétés optiques . AllCeram® . On distingue en fonction de la teneur en alumine : • 40 % : « Jacket » de Mac Lean . Matériaux en cours d’évolution : • Zircone (ZrO2) : propriétés mécaniques améliorées • Spinelle : contient du magnésium améliorant la résistance et la translucidité. microstructure. Avec support métallique. Température de fusion 1280 °C-1390 °C 1090 °C-1260 °C 870 °C-1065 °C 660 °C. décrivent une composition moyenne pour obtenir l’adhésion céramométallique 1963 Par ajout de l’alumine Mc Lean et Hughes créent la première coiffe porcelaine alumineuse 1968 Mc Culloch applique la céramique de verre à la dentisterie pour les dents de prothèse amovible 1977 Hobo et Hiwata créent le procédé Cérapearl® 1983 Riley et Sozio proposent le procédé Cérestore® 1984 Grossman et Adair proposent une nouvelle expression de la vitrocéramique que la firme De Trey commercialise sous le nom de Dicor® 1985 Sadoun met au point le slip-casting. Un même procédé de mise en forme peut être utilisé pour différents matériaux. • une armature coulée en alliage précieux ou non précieux. Coulée et vitrocéramisée : usinée ou injectée : • à basse température . Il est donc indispensable d’établir une classification basée sur la nature chimique. Sans support métallique. Elles sont alors utilisées sans armature. Céramiques feldspathiques : ce sont les céramiques traditionnelles destinées à l’émaillage des couronnes céramométalliques. palier de 1 heure. Elle contient de plus des plastifiants hydrosolubles (alginate.6SiO26SiO2 Al2O3 Al2O3 2SiO2 4SiO2 1150-1300 °C Le rapport Na/K Minéraux + stables Forte dilatation règle la viscosité et + durs jusqu’à 625 °C Si Na/K ↑. – Oxydes alcalins modificateurs. diminuent la température de solidification et la viscosité. ARGILE 5% QUARTZ1 5% Kaolin (phyllosilicate) Al2O3. Puis préchauffage des lingotins de céramique et du piston en Al2O3 (montée en température jusqu’à 280 °C [6 °C/min]. K2O. 2SiO2. viscosité ↑ et fluage ↓ PROPRIÉTÉS PHASES Réaction Liaison avec le pyrotechnique fondant avec le fondant PHASE CRISTALLINE PHASE VITREUSE Céramiques feldspathiques Composition Composition physique La poudre est composée de grains de diamètre de 4 à 100 lm. ils abaissent la température de ramollissement. Poujade et al. mélange des poudres obtenues avec de l’eau à saturation. 4SiO2). Al2O3. De plus. augmentent le coefficient de dilatation thermique en dessous de la température de transition vitreuse. V2O5 pour le jaune.104 Tableau 3 Composition minéralogique d’une céramique. mise en revêtement réfractaire spécial. • Opacifiants (ZrO2. Nouvelles céramiques La leucite contenue dans ces céramiques entraîne une rétraction plus importante de ces matériaux lors du refroidissement. Fe2O3 pour le marron. K2O. Les céramiques à fortes teneurs en K2O (> 11 %) sont le siège d’une cristallisation à des températures voisines de 700 °C et 1 200 °C en particulier de leucite (K2O. TiO2).5 heures. Ces oxydes augmentent la température de cuisson. 3H2O COMPOSITION J. Ceci est dû à leur important coefficient de dilatation thermique et au changement de structure cristalline lors du refroidissement. NiO pour le gris. CoO pour le bleu. Composition minéralogique Elle est résumée dans le Tableau 3. sucre) facilitant la mise en forme et des colorants. la tension superficielle. • Oxyde de silicium SiO2 : 55 à 78 % (phase vitreuse et phase cristalline dispersée) . la résistance et la rétraction à la cuisson. 6 à 15 % . Oxydes de cations alcalins monovalents (Na2O. Fabrication industrielle Broyage des éléments. puis broyage de la fritte obtenue et adjonction de colorants et de plastifiants pour le modelage. montée en température jusqu’à 850 °C en 1 heure). Mise en place dans le four. – Mise en forme par injection à haute température : Empress® (Ivoclar)51 Élaboration d’une maquette en cire. La formation de fissures peut alors compromettre le renforcement de ces matériaux. 0 à 5 %.-M. • Fondants (B2O3. ils abaissent la température de cuisson . montée en . – Oxydes mineurs. ce coefficient de dilatation thermique ne permet pas la cuisson de ces matériaux sur des armatures métalliques. Composition chimique – Oxydes principaux. diminue alors la translucidité). • Colorants (oxydes métalliques et terres rares) : TiO2 pour le jaune. Na2B4O7). Li2O) : 10 à 17 % essentiellement modificateurs de la phase vitreuse. NaKO K2O Al2O3. chauffage du cylindre à 850 °C (3 à 6 °C par minute) et maintien pendant 1. • Oxyde d’aluminium Al2O3 : < 10 % (phase vitreuse essentiellement mais aussi parfois phase cristalline. SnO2. FONDANT OU FLUX 80% Feldspath Feldspathoïde (néphéline + leucite) (albite +orthose) TEMPÉRATURE DE FUSION REMARQUES 1800 °C Facilite le remodelage et l’opacification 1700 °C Charge qui renforce la structure Na2O. frittage à 1 300 °C (température inférieure à la température de fusion) lequel entraîne une fusion partielle. Ces produits sont utilisés dans la technique céramométallique avec des armatures à très haute teneur en or ou en titane. palier de 20 minutes puis injection sous 3. Ils sont aussi utilisés seuls pour confectionner des inlays. La « Jacket » de Mac Lean : la céramique proposée par Mac Lean contient 40 % en poids d’alumine et sert d’infrastructure à une céramique cosmétique dont le coefficient de dilatation thermique est adapté. de la fabrication de la maquette en cire. Leur originalité provient du verre qui les constitue. • verre aluminosilicate de baryum (BaO 53 %. – Céramiques très basse fusion.. dans lequel ont été incorporés des ions hydroxyles.5 lm et 40 lm : 17. • stratification : une armature en Empress® est réalisée et recouverte par une céramique feldspathique adaptée au procédé.1 %. de la cuisson et du glaçage. Propriétés mécaniques des céramiques Les céramiques dentaires sont peu résistantes en traction et en flexion mais sont très résistantes en compression. de la coulée. Depuis Griffith. due à une dissolution dans le verre des phases cristallines dispersées. on sait que la fracture d’une céramique se fait par propagation d’une fissure à partir d’un défaut initial. de la poudre de céramique. La cuisson sous vide fait passer le taux de porosité de 4 % à 0. Température et cycle de cuisson : l’élévation de la température et de la durée de cuisson entraîne une augmentation de la résistance. Cette céramique d’infrastructure contient : .3 % . Microstructure : la résistance augmente avec la proportion de phase cristalline et avec la quantité Céramiques alumineuses Elles contiennent une proportion importante d’alumine dans le but de renforcer les produits. Contraintes internes : elles résultent d’un différentiel de coefficient de dilatation thermique entre les différentes phases du matériau ou entre le matériau et le support (métal ou céramique d’infrastructure). on assiste à une diminution de ces caractéristiques. refroidissement. Opaque 95 1000 130 410 Céramique 60 500 60 380 Émail 80 500 7 320 Dentine 20 230 60 70 105 Module élastique (GPa) Résistance à la rupture (compression) (MPa) Résistance à la rupture (en tension) (MPa) Dureté (VHN) température à 1 100 °C (60 °C/min). une meilleure stabilité et une température de cuisson plus basse. pour la réalisation des restaurations. Al2O3 5 %) : 13 % . Facteurs influençant la résistance mécanique Elle est directement liée au nombre et à la taille des défauts issus de la mise en œuvre. La mise en forme est réalisée classiquement par modelage en cire de la chape sur un modèle en résine époxy. Enfin.Céramiques dentaires Tableau 4 Propriétés mécaniques des céramiques conventionnelles. Taux de porosité : il dépend de la distribution granulométrique et du mode de mise en forme de la pâte crue (compactage). onlays et coiffes en céramique pure.. Plusieurs types de matériaux ont été successivement développés. SiO2 42 %. Le Cérestore® : mis au point par Riley et Sozio. • minéraux : Al2O3 granulométrie 2. au-delà d’un certain seuil ou lors de la multiplication des cuissons. L’empreinte optique et la fabrication assistée par ordinateur permettent d’éliminer l’étape de la réalisation des modèles positifs unitaires.5 % .5 bars. Le compactage par vibration permet d’augmenter de 40 % la résistance par rapport à une céramique non compactée. démoulage et élimination du revêtement par sablage à l’alumine. • liant thermoplastique : résine silicone 12 % . Exemple : les systèmes Cerec® (1987) et Procera® (1992). de l’émail et de la dentine. Deux techniques sont alors possibles : • maquillage : la totalité de la restauration est réalisée par injection puis maquillée en surface . c’est-à-dire sans déformation plastique. Cependant. du montage. • MgO : 8. La caractéristique principale est la rupture dite fragile. – Fabrication assistée par ordinateur. Les verres ainsi obtenus ont des propriétés chimiques améliorées. • plastifiants : 6 %. Les propriétés mécaniques des céramiques conventionnelles sont résumées dans le Tableau 4. le procédé consiste à substituer aux infrastructures métalliques des couronnes céramométalliques une chape à base d’alumine mise en forme par injection d’une pâte thermoplastique. les céramiques sont des isolants électriques. Lorsque la surface d’un corps est plane on a une réflexion spéculaire. dans la littérature. une meilleure stabilité et une température de fusion plus basse. Propriétés physiques des céramiques – Thermiques : les céramiques sont des isolants thermiques (conductivité = 0. Poujade et al. utilisées dans la technique céramométallique pour l’émaillage d’alliages à base de titane ou d’or à bas intervalle de fusion. le glaçage thermique ou l’emploi d’une glaçure permet en obturant les pores et en refermant les fissures d’améliorer les propriétés mécaniques des céramiques feldspathiques d’environ 400 %. . – Électriques : le déplacement des charges électriques ne pouvant se produire que par diffusion ionique. Pour remédier aux défauts de surface. les céramiques « basse fusion » sont en fait des céramiques à « très basse fusion » (de 660 °C à 780 °C). et une partie est réfléchie. Toute la lumière ne pénètre pas dans le verre qui possède un pouvoir réfléchissant. Dans un matériau dense. K. c’est le phénomène de dispersion. la qualité des matériaux utilisés n’a cessé de s’améliorer et de nouvelles techniques se sont développées.106 d’interfaces verre/cristal et donc la dispersion de cette phase cristalline. La fluorescence : aptitude d’un corps à absorber des photons de longueur d’onde en dehors du visible. il existe différents angles d’incidence et en conséquence. L’état de surface et surtout les défauts de surface jouent un rôle important. Il s’agit alors d’une « hydrolyse de quartz » selon la formule : SiO2 + H2O → 2SiOH C’est pourquoi. la nature chimique. la vitesse de propagation dépend de la longueur d’onde. la luminosité et la saturation.-M. La désexcitation se produit par émission de photons dans le visible. Tout ceci est obtenu en jouant sur la composition. des différentes phases et des différentes couches. Dans le cas d’une céramique dentaire. C’est dans ce contexte que sont apparues des céramiques aux propriétés optiques et physiques presque « parfaites ». avec des luminosités variables. Na. elles permettent la confection d’inlays. La couleur : elle présente trois dimensions : la teinte ou tonalité chromatique (longueur d’onde du photon émis). Indice de réfraction : si un faisceau lumineux passe de l’air dans un verre. par dérivation du quartz de synthèse. utilisées seules. des porosités et de la microstructure. des effets de fluorescence. La structure de la céramique présente plusieurs interfaces entre le verre et les cristaux d’indices de réfractions différents. Le matériau Ducéram LFC® se définit comme un matériau monophasique ne contenant pas de phase cristalline donc aussi comme un verre à base de quartz fluorhydrique.7 Bien que commercialement appelées « basse fusion ». Celle-ci résulte de la combinaison de nombreux facteurs relatifs aux propriétés optiques de la surface. de l’indice de réfraction. la quantité et l’indice de réfraction des charges cristallines et des pigments répartis dans la phase vitreuse. – Optiques : au-delà des propriétés optiques. d’opalescence. c’est l’impression visuelle qui compte. d’onde. J. d’onlays céramique.15 En effet. la taille.01 J/s/cm2 ou °C/cm2). Les rendus des diverses céramiques vont de l’opaque au transparent. une partie du faisceau est absorbée en fonction de sa longueur Céramiques « basse fusion » Devant les exigences esthétiques croissantes des patients. la céramique LFC. De plus.50. naît. Leur coefficient de dilatation thermique est adaptable en fonction de leur utilisation en modifiant la teneur en K2O du verre. si l’angle d’incidence est oblique. pour réaliser les joints céramique-dent ou bien encore pour réparer des fractures ou des éclats de céramique. il se compose de : • quartz hydrolysé : 70 % (ou verre de silice Si. OH) . on lui attribue le nom de verre « hydrothermal ». L’originalité de sa fabrication est l’incorporation d’ions hydroxyles dans la phase vitreuse (ceci étant réalisé dans une atmosphère chargée de vapeur d’eau sous l’action de la chaleur).50 Céramique Ducéram LFC®31. Lorsque la surface présente des reliefs. la glaçure possédant un coefficient d’expansion thermique plus faible que celui de la céramique sousjacente met la surface en compression.72 En 1991. différentes directions de réflexion. enfin. la trajectoire est modifiée selon la loi de la réfraction. Les interactions sont donc multiples et complexes. de la couleur et du spectre de la lumière incident. le faisceau réfléchi apparaît diffus. Les verres ainsi obtenus présentent des propriétés chimiques améliorées. La réflexion : il existe la réflexion spéculaire qui est celle du miroir et la réflexion diffuse qui est celle d’une dent naturelle. O. sa vitesse de propagation est réduite . avec des couleurs et des saturations différentes. du fait de leurs coefficients de dilatation thermique élevés. qui s’appuie sur la méthode IOT (point d’épaisseur optique infinie ou Céramique Ducéragold ®50 La céramique Ducéragold® est une céramique dentaire hydrothermale adaptée à un alliage riche en or dénommé Dégunorm® (alliage or-platine jaune de la classe IV caractérisé par une zone de fusion de 900°C à 990°C et un coefficient de dilatation thermique de 16.50 La porcelaine Finesse® permettrait donc de réaliser des restaurations durables et son degré d’usure serait comparable à celui des restaurations en alliage à haute teneur en or. Propriétés optiques Le système de teintes Finesse®. On pensait que plus une céramique était dure. 1993. Propriétés optiques16. Les cristaux de leucite qui la composent sont plus fins (3 lm) que ceux dispersés dans la céramique conventionnelle (30 lm). État de surface Ducera prétend que c’est la régularité de la répartition des cristaux de leucite qui assure l’homogénéité de la structure et qui bien évidemment a des effets positifs sur l’état de surface. Propriétés mécaniques et biologiques Elles sont représentées dans le Tableau 5.31. 1997) ont démontré que l’état de surface primait sur la dureté pour expliquer ces phénomènes d’abrasion. Structure Des cristaux de leucite très petits ont été introduits en proportion régulière dans une phase vitreuse hydrothermale. Plus la surface est lisse. Propriétés mécaniques et biologiques Elles sont représentées dans le Tableau 5. Ils y sont aussi moins nombreux. car au sortir du four la masse en fusion s’écoule en un filament qui est refroidi dans un bain spécifique hautement chargé en hydrogène. ce qui lui donne sa brillance remarquable. Elle s’adapte aux alliages d’or de type III ou IV.48 Grâce à sa faible teneur en leucite. pour qu’une céramique puisse cuire sur ce type d’alliage. • feldspaths : 5 à 10 %. Céramique Finesse®7. Suzuki S.Céramiques dentaires Tableau 5 Propriétés mécaniques et biologiques des céramiques« basse fusion ».35 La céramique Finesse® est une céramique basse fusion à faible teneur en leucite de l’ordre de 8 à 10 %. certains auteurs (Komma O. de façon à optimiser leur utilisation et à obtenir les meilleures qualités possibles (moins d’abrasion). Résistance à la rupture et à la flexion (Mpa) Dureté (HVN) Résistance à l’hydrolyse Émail 50 340 NC Ducéram LFC Ducéragold Finesse 108 100 110 420 420 NC En accord avec normes DIN/ISO 107 Mécaniques Biologiques • verre fluorhydrique : 20 à 25 % .64. État de surface La Ducéram LFC® se caractérise par un réseau de structure homogène. aucune relation critique n’a été établie entre la dureté et le degré d’usure d’une surface d’émail dentaire. elle doit se différencier des céramiques conventionnelles par une température de cuisson inférieure de 150 °C et un coefficient de dilatation thermique augmenté de 15 à 20 %). . biphasée.4 10-6/°C. plus elle était abrasive . Dans la détermination de l’usure de l’émail. Cet effet peut encore être renforcé par l’emploi de matériaux opalescents. Propriétés mécaniques et biologiques Elles sont représentées dans le Tableau 5. plus la porcelaine est facile à polir. État de surface La régularité de la surface est liée à la finesse des cristaux de leucite et à l’homogénéité de la microstructure. la céramique Ducéragold® peut être décrite comme une céramique dentaire hydrothermale. Elle est aussi appelée hydrothermale. à cuisson compatible (grâce à la leucite) avec son alliage.85 La LFC permet de créer des effets optiques et des jeux de lumière identiques à ceux de la dent naturelle. Pour cette raison. cependant. la porcelaine Finesse® userait 70 % de moins l’émail de surface qu’une porcelaine haute fusion traditionnelle. surtout si l’on utilise comme support de la LFC une chape en céramique conventionnelle Ducéram (ou la nouvelle Ducéram-Plus®) car la lumière va alors pénétrer sans obstacle la LFC pour être dispersée dans toutes les directions à l’intérieur de la masse hétérogène de dentine en céramique conventionnelle. néfastes à leurs propriétés mécaniques. Cette rétention est permise par l’adaptation des coefficients de dilatation thermique des différentes couches de céramique entre elles. par la réalisation d’une réaction entre la couche d’oxyde superficielle et la céramique 19. dans un système complet de correspondance de teintes.5 °C.Noritake T122® .5 °C. Ceci implique l’emploi d’une céramique basse fusion dont la température de cuisson doit être inférieure à 882.62 Les différentes céramiques pour titane actuellement sur le marché sont des céramiques pour titane appartenant à la famille des céramiques « basse fusion » dont la recherche a été relancée intensivement avec le titane. après refroidissement. la pressée à chaud et l’usinage. dentines.43.82 Les propriétés particulières du titane entraînent la conception de céramiques nouvelles adaptées aux exigences spécifiques de ce métal. la porcelaine peut se glisser entre les interstices présents à la surface de l’arma- Matériaux pour céramiques sans armature métallique1.10.-M.19. grâce à une fluidité suffisante.19. ce qui augmente fortement sa résistance à la rupture et à la compression et lui confère un coefficient de . Ces modifications structurales sont irréversibles avec une persistance partielle.Ducératin® . avec toutefois. le matériau céramique doit répondre à une exigence technique principale.60 Les céramiques spécialement développées pour le titane cuisent nécessairement en dessous de 882.75.28. de phase ß.83 Il existe une différence d’adhérence significative de la céramique selon le traitement de surface effectué (sablage à 50 lm laissant un film d’oxyde de 0. les propriétés de ces céramiques s’annoncent équivalentes à celles des céramiques conventionnelles grâce à l’amélioration de leurs propriétés physiques et chimiques qui étaient leurs points faibles. en passant par la dentine et l’émail. • une liaison mécanique.4 à 8.97 La double composition vitreuse et cristalline des céramiques a permis durant cette décennie l’élaboration de nouveaux matériaux et procédés de restauration tout céramique tels que le slip-casting. pour assurer une liaison satisfaisante.76.53.61 . que cette dernière soit sur fond noir ou blanc) brevetée par CeramCo. Céramiques « basses fusion » pour titane4. ture.108 épaisseur à laquelle l’aspect de la porcelaine est rigoureusement identique. une cinquième est désormais à notre disposition : Triceram® (groupe Dentaurum numéro CE 0483) (Tableau 6). dans le corps.55. Pour pouvoir être employé en technique céramométallique sur titane. lorsque la température est supérieure à 882.7 × 10-6 /°C) sinon il se produit des craquelures et des tensions.4 lm. les céramiques sur titane sont représentées par quatre marques différentes : Detrey TiBond® .Vita Titankeramik® . constitue le moyen de s’assurer que les teintes des différentes porcelaines (opaques. et sablage à 100 lm laissant un film de 0. Elles se caractérisent par une température de transition vitreuse relativement basse (500 °C).93 Céramiques frittées Céramique feldspathique renforcée à la leucite : Optec HSP® Optec HSP® est une céramique contenant plus de 45 % en volume de leucite tétragonale. La rétention céramique-titane est le fait de trois facteurs principaux.54. en accord avec celui du titane (8.2 lm) . il est admis que les coefficients de dilatation thermique (CDT) de la céramique et de la chape titane doivent être aussi proches que possible. communs à toute rétention de céramique sur une armature métallique : • une liaison chimique.46. C’est le système de communication des couleurs (CCS). à l’origine d’une variation dimensionnelle néfaste.5 °C. on sait que le titane change de structure cristallographique à 882.44 En effet.79 L’intérêt croissant pour le titane en prothèse dentaire ne devait pas être freiné par l’impossibilité de le recouvrir par un cosmétique. J.5 °C. il devient cubique centré (en phase ß). dentines-opaques et modificateurs de dentine) sont parfaitement coordonnées entre elles.24 • une liaison par compression de la céramique sur l’armature durant la cuisson. Aujourd’hui. La fluorescence est aussi représentée depuis les opaques jusqu’aux maquillants de surface et à la glazure. le coefficient de dilatation thermique doit être bas.23 Ces matériaux peuvent être classés suivant la technique d’élaboration et aussi suivant la composition de leur phase cristalline. Poujade et al. celui de l’alliage légèrement supérieur (dans un rapport de 10 à 15 %) pour créer un effet de compression dans la céramique. avec des valeurs décroissantes en progressant vers la surface de la restauration. Malgré un début relativement confidentiel.62 Outre ce facteur. 1 10-6 8.0 25.0) 31.2 85 820 °C 820 °C 840 °C 840 °C 775 °C 775 °C 830 °C 810 °C Solubilité chimique (lg/cm2) (27.5 10-6 50 109 ).0 (23.23 Les restaurations sont très translucides mais moins que le Dicor®. Cette propriété cristallographique permet de stopper la propagation des craquelures de surface. La différence de CDT entre la leucite (22 à 25 × 10-6 / °C) et la matrice vitreuse (8 × 10-6 / °C) entraîne le développement de forces compressives tangentielles autour des cristaux de leucite qui s’opposent à la propagation des microfractures et renforce le matériau.5 95.8 10-6 8. Toutefois. La zircone stabilisée par l’yttria augmente fortement la résistance à la fracture et aux chocs thermiques.7 75.m1/2).4 71. L’alumine a un haut module d’élasticité (350 GPa) et une résistance à la rupture élevée (4 MPa.2 10-6 9. mais il a permis d’ouvrir la voie vers les procédés actuels qui lui sont proches.38 Céramiques coulées Céramique de verre à base de mica : Dicor® Le contrôle thermodynamique de la nucléation des cristaux dans la phase vitreuse permet son utilisa- .0 65.39 Le Dicor® est le plus translucide des matériaux mais ses propriétés mécaniques 90 à 120 MPa ont limité son utilisation.1 10-6 10. Sa dispersion au sein de la matrice de verre de CDT similaire entraîne la majoration de la résistance physique. Résistance mécanique (MPa) DETREY TIBOND Opaque A3 Dentine A3 VITA Opaque A3 Dentine A3 DUCÉRATIN Opaque A3 Dentine A3 NORITAKE Opaque A3 Dentine A3 TRICÉRAM Opaque A3 Dentine A3 85.5 55 31 830 °C 790 °C 860 °C 860 °C 785 °C 785 °C 830 °C 810 °C Coefficient de dilatation (/°C à 400°) 8. elles ont été utilisées à titre expérimental. tion comme restauration et conduit à un produit final homogène en comparaison des céramiques feldspathiques. La céramique de verre à base de mica (aluminosilicate de magnésium) compose le procédé Dicor®. MgO.Céramiques dentaires Tableau 6 Comparatif des différentes propriétés des céramiques pour titane commercialisées (d’après Praud C.5 72.4 82. Céramique feldspathique renforcée à l’alumine : Hi-Céram® La chape alumineuse est l’exemple typique de l’augmentation des propriétés physiques par l’adjonction d’une phase cristalline représentant 40 à 50 % en poids.1 69. les cristaux de mica sont fortement enchevêtrés formant une structure en « nid d’abeilles » donnant sa résistance au matériau et leur orientation aléatoire s’oppose à la propagation des fêlures.1) 42. La phase cristalline principale (45 %) est le fluormica-tétrasilicic (K2Mg5-Si4-O10F2). L’utilisation en région canine et postérieure montre un taux d’échec élevé pouvant atteindre 15 % à 7 ans.3 10-6 8. Y2O3 et CeO) permet sa stabilisation à température ambiante.7 53. Les cristaux mesurent de 1 à 5 lm et sont répartis au sein d’une matrice de verre.38. ce résultat est dû à la répartition des fins cristaux de leucite et aux forces compressives issues du refroidissement entre les cristaux et la matrice. Le système Dicor® n’est plus utilisé. Céramiques pressées à chaud Céramique feldspathique renforcée : Empress® La structure finale de l’IPS Empress® présente 40 à 50 % en volume d’un cristal tétragonal de leucite (K2O-Al2O3-4SiO2). La résistance à la flexion est augmentée par la pressée à chaud (120 MPa) et les cuissons (160 à 180 MPa). Au sein de la matrice de verre.2 90. les propriétés optiques et la température de fusion sont modifiées. Céramique feldspathique renforcée à la zircone Des fibres de zircone tétragonale sont incluses dans une céramique feldspathique conventionnelle. La zircone subit une transformation cristallographique à 1173 °C et l’utilisation d’oxydes (CaO. Dureté Vickers (200 g) 640 588 543 557 580 - dilatation thermique (CDT) élevé. Céramiques de verre À base d’hydroxyapatite et de disilicate de lithium.2 10-6 8.8 78.9 10-6 8.5 10-6 7.4 10-6 7.7 58. Le procédé HiCéram® en est l’expression récente. Sa résistance à la flexion est la plus élevée avec 900 MPa. Le matériau présente une grande translucidité. sur une réplique de la préparation puis usinée pour l’extrados. La structure du matériau et celle de la céramique de recouvrement sont totalement différentes de l’IPS Empress® et non compatibles.100. sa teneur en oxyde d’alumine est de 80 %. le système Finesse® de Ceramco et le système Vitapress® Oméga 900 de Vita. La dureté élevée (490 HV02) du matériau allonge le temps d’usinage34 (Tableau 7. In-Céram Zirconia® est renforcé par de l’alumine pour 67 % et de la zircone pour 33 %. Procera AllCéram® Elle est composée de grains d’alumine pure agglomérés. Différents systèmes de céramique sans support métallique Historique des anciens systèmes La céramique fut introduite dans l’art dentaire au XVIIIe siècle par Alexis Duchateau et développée . La sanidine rend opaque le matériau. Y2O3 et CeO) permet sa stabilisation à température ambiante. Céramique préfrittée In-Céram préfritté Alumina® est d’une structure plus homogène (taille des particules) que le matériau destiné à la barbotine. Le spinelle est 40 % plus translucide. Infiltré avec un verre de lanthane. Tous ces procédés ont les propriétés mécaniques de l’OPC (150 à 160 MPa) dues à leur finesse de grain de 3 lm et une concentration optimale de 55 % en volume. 1.-M. sous haute pression. In-Céram Zirconia® : le mécanisme de renforcement du matériau (ténacité à la rupture) par les cristaux de zircone s’explique par le changement de structure du cristal qui passe d’une structure tétragonale métastable à une structure monocyclique avec augmentation de volume. mais 20 % plus fragile que l’Alumina. • Pro CAD® Ivoclar est une céramique feldspathique renforcée à la leucite. vont permettre son utilisation pour des bridges postérieurs et aussi de réduire l’épaisseur des armatures. oxyde de zirconium (ZrO2 : 93 % Y2O3 : 5 % HfO2 : 2 %) est un polycristal tétragonal stabilisé par l’yttrium et l’afnium. Les cristaux mesurent de 0.45 le taux de succès récent est bon. J.alumin. Céramiques usinées Céramique feldspathique renforcée • Vita Mark II® et Vita Celay® sont une céramique feldspathique renforcée par du cristal de sanidine (KAlSi3O8) au sein d’une matrice vitreuse.110 D’autres systèmes basés sur ce principe existent comme le système OPC® de Jeneric Pentron. Poujade et al. 2). les bridges sont possibles jusqu’à la 2e prémolaire. Avec un seul pontique. dissipant l’énergie de la fissure. Empress II® La structure finale de l’IPS Empress II® présente 70 % en volume d’un cristal de silicate de lithium (Li2O-2SiO2). MgO.5 à 4 lm.5 lm. Résistance à la flexion 3 points 120 N/mm2. Les grains de 1 à 5 lm avec un volume de plus de 85 % confèrent à la restauration ses propriétés mécaniques (750 MPa). Après cuisson (1100 °C) la chape d’alumine poreuse est infiltrée lors d’une deuxième cuisson (1150 °C) par un verre de lanthanum.5 et 3. La forte agrégation des particules d’alumine et la réduction de porosité par l’interpénétration des deux phases confère à la restauration ses propriétés mécaniques (450 à 600 MPa). sa résistance à la flexion avoisine celle de l’oxyde d’alumine très pure (500 MPa). Les grains de zircone ont un pouvoir d’absorption des contraintes par changement de volume de 3 % et font obstacle à la propagation des fractures. Résistance à la flexion 3 points 180 à 200 N/mm2. Céramiques frittées puis infiltrées : In-Céram® La proportion d’alumine contenue dans le produit slip-cast est de 90 % au moins avec des particules de tailles comprises entre 0. Un frittage entre 1600 °C et 1700 °C pendant 3 heures « soude » les grains entre eux pour donner à la chape polycristalline sa résistance finale sans phase vitreuse (600 MPa). In-Céram Spinelle® renforcé par Mag. Ces propriétés mécaniques deux fois plus élevées que l’InCéram Alumina® et l’Empress II®. 38. Zircon TZP® La zircone subit une transformation cristallographique à 1173 °C et l’utilisation d’oxydes (CaO. In-Céram Spinelle® est renforcé par une poudre de magnésium aluminate de structure cristalline de type MgAl2O4.spinel (MgAl2O4) : résistance à la flexion 3 points 292 N/mm2. Les grains de 1 à 5 lm occupent un volume de plus de 8 % qui confère à la restauration ses propriétés mécaniques (350 MPa). La résistance à la flexion approche 320 à 350 MPa. Fig. La zircone pure. apparaissent les premières dents prothétiques cé[MPa] 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 A B C D E F G H I J K Céramiques Dicor fusionnées au métal SiO2-barbotine.8 2 1 0 90 120 200 240 400 410 410 530 930 1 1. au cours des années 1970. cuites sous vide. En effet. . A : céramiques Dicor . D : céramiques IPS Empress . Procédés DICOR EMPRESS CEREC 1 OPTEC HSP IN-CÉRAM CELAY EMPRESS 2 CEREC 2 OPC SYSTEM FINESSE ALL CERAM GOLDEN GATE CERA QUICKPRESS PROCERA WOL CERAM FIT CICERO GIRRBACH DIGIDENT CEREC 3 CYNOVAD PRO 50 CERCON Couronnes AntR Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Bridges PostR Non Non Oui Non Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Oui Non Oui (seulement 3 éléments) Non Non 111 Inlay/Onlay/Facettes Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui 1995 1998 2000 2001 2002 2002 Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui Oui (toute portée) Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui par Dubois de Chement. H : céramiques Empress II . Résistance en flexion [MPa] Omega Dicor MGC In-Céram Alumina MK II In-Céram In-Céram Zirconia Empress IPS Empress 2 Zirconia Figure 2 Propriétés mécaniques des matériaux de restauration « tout céramique ».48.2 Figure 1 Qualités mécaniques des céramiques : résistance en flexion (d’après Tinschert J. E : céramiques Cerec Mark II .48 En 1958. de nouvelles techni9 9 8 7 6 4. Optec HSP IPS Empress Cerek Mark II conventionnelles pressées In-Céram Spinell Empress II In-Céram In-Céram renforcées ZrO2 Zircone-TZP ramiques pour prothèses amovibles.59 Au début.5 5. G : céramiques In-Céram-Spinelle .69.6 3.68. B : céramiques fusionnées au métal . Optec HSP . K : céramiques Zircone-TZP.94 qui bien que commercialisées sous différentes formes et d’élaboration aisée n’ont pas obtenu un succès clinique car d’autres types de céramique sont apparus.25. I : céramiques In-Céram .2 2 2. les restaurations esthétiques furent élaborées à partir de facettes préfabriquées incluses dans l’armature ou de restaurations « tout céramique » sur une feuille de platine au demeurant très fragile. C : céramiques SiO2barbotine. J : céramiques In-Céram renforcées ZrO2 . À la fin des années 1970 apparaissent les céramiques sur feuille.7 5 Dureté [MPa m 1/2] 4 3 1.97).Céramiques dentaires Tableau 7 Dates 1984 1987 1987 1987 1990 1992 1993 1993 1993 Suggestion d’utilisation clinique. confectionnées à partir de poudres fines de céramique. F : céramiques conventionnelles pressées . 56. que la firme De Trey commercialise sous le nom de Dicor®.49.95 D’autres systèmes sont basés sur le même principe. Le procédé Celay® permet l’usinage des couronnes et des bridges par fraisage.9. J. et le glaçage s’effectue à 770 °C.41 La transparence du Dicor® procure un effet de mimétisme caméléon avec les dents adjacentes. permettant de réaliser des restaurations tout céramique (sans armature métallique).33.73 L’idée d’éliminer la feuille d’or et de la remplacer par l’application d’une céramique de haute résistance sera bientôt obtenue par les céramiques alumineuses.37.78.66 Dans celles-ci. Cette haute résistance permet la réalisation de petits bridges ainsi qu’un scellement conventionnel dans les cas favorables. En 1985.36. Elle est destinée à la réalisation de couronnes unitaires.25 Au cours des années 1980.45. les céramiques de verre sont introduites sur le marché. Un palpeur. dont la résistance en flexion était de 117 MPa. In-Céram Alumina. 1). La reconstitution esthétique et anatomique de la dent est faite classiquement par couches successives avec la céramique Vitadur alpha®. Grossman et Adair proposent une nouvelle expression de la vitrocéramique.-M. Cette nouvelle céramique montre à la fois la plus grande résistance à la flexion et à la rupture de toutes les céramiques disponibles actuellement. Procédé Celay® Le procédé Celay® est une technique de reproduction mécanique.18.2. On procède ensuite à l’élaboration de la pièce prothétique avec la céramique IPS Empress II®. Sur le maître modèle est d’abord fabriquée une maquette en composite photopolymérisable sous vide nécessaire à la copie.5 Systèmes à usinage Il faut distinguer les procédés selon la technique d’acquisition par la lecture optique (rayon laser) ou mécanique (palpeur) du die (ou de la maquette).20. 14.6.H. inlays et bridges 3 éléments jusqu’à la seconde prémolaire (résistance à la flexion 350 MPa).17. la société Ivoclar a développé un nouveau produit à base de disilicate de lithium permettant d’augmenter sa résistance à la flexion à 350 MPa (soit 3 fois celle de l’IPS Empress I®).48.89 (Fig. La technique de mise en œuvre reste simple puisqu’il convient de réaliser une infrastructure en cire en respectant une épaisseur . la dispersion de cristaux de céramique de haute résistance à l’intérieur de la matrice de verre augmente la résistance et le module d’élasticité de l’ensemble. procédé d’élaboration simple permettant d’obtenir une coque d’alumine avec une capacité de résistance suffisamment importante pour permettre de réduire son épaisseur et de la rendre comparable avec une chape métallique conventionnelle. 30 • Finesse All-Ceram® (Ceramco) .80 Le développement de céramiques de haute résistance sera le fer de lance de la recherche de ce nouveau siècle21. onlays.66 L’acte de naissance de cette construction est antérieur au siècle et la paternité doit en être attribuée à C.63 • Cera Quick-Press® (Elephant).58.47. Michaël Sadoun met au point le slipcasting. Une tige d’alimentation est fixée sur chacun des éléments piliers puis on procède à la mise en revêtement. La prothèse définitive est découpée dans un bloc de céramique. Land qui a déposé le brevet en 1887. un lingotin est ensuite placé dans le conduit et l’ensemble est placé sur le support du four qui effectue automatiquement le cycle de pressée à une température de 990 °C pour le concept de stratification et de 1075 °C pour le concept de colorisation. précurseur en la matière.59. In-Céram Nouveaux systèmes de céramique dit « tout céramique » Systèmes pressés Empress II® (Ivoclar) : après l’Empress I®.8 mm pour les coiffes et une connexion de 4 × 4 mm entre l’élément intermédiaire et l’élément pilier. Poujade et al.65.14. couronnes partielles ou facettes).8. Le temps de réalisation d’une pièce pressée est de 3 à 4 heures.26. Le bridge est adapté sur le modèle de travail et une première cuisson de connexion est réalisée à 800 °C. On trouve principalement : • OPC System® (Jeneric Pentron) .18. Après que le cylindre ait atteint la température de 850 °C lors d’une montée progressive en température.32.70.112 ques de réalisation de couronnes céramiques sans collier métallique remplacent la couronne « Jacket » classique. En fonction des indications (inlays. guidé manuellement. Bien que très esthétique.57.89 Ce n’est qu’en 1989 que la firme Vita commercialise le procédé avec l’appellation In-Céram®. minimale de 0. suit les contours de la restauration témoin. différents matériaux sont utilisables : céramique feldspathique. facettes. L’usinage de l’infrastructure prothétique se fait au laboratoire ou dans un centre spécifique dédié à la méthode. Mc Lean et Hughes67 utilisent ce procédé pour réaliser la première coiffe porcelaine alumineuse qui ouvrira la voie aux procédés Cérestore® et Hi-Céram®. qui est adaptée au coefficient de dilatation thermique du matériau pressé. Sa température de frittage est de 800 °C. la fragilité des restaurations collées a limité son utilisation. Le Cerec 2® permet de réaliser toutes les restaurations unitaires.Céramiques dentaires Spinelle. La couronne peut être scellée à l’aide d’un verre ionomère. c’est ce qui confère la densité et l’homogénéité parfaite nécessaire à la dureté de la chape. deux copies du die sont fraisées à l’aide d’une machine-outil. Le système est en .52 (Fig. Là-bas. dont la teinte ne peut être parfaite. depuis 1993 dans sa version 2 et cette année est apparue la version 3 et le Cerec Lab®29. L’empreinte optique est ensuite transmise par modem sous forme de fichier à la station Procera en Suède. Le système Cerec®. 3). Si le Cerec 1® ne permettait de faire que des pièces prothétiques d’un ajustage médiocre.11 Le risque de fracture 113 concernant les dents antérieures est similaire pour les systèmes de restauration tout céramique InCéram®.90 Système Cerec® Le système Cerec® existe depuis 1987. ce qui évite par ailleurs tout risque de bulles au sein de la chape.1.. L’indication de chaque type se fait en fonction des demandes esthétiques. Cette machine-outil à commande numérique est conçue pour usiner un plot de céramique à partir d’une empreinte optique réalisée par une caméra et d’un logiciel de traitement de l’image. il en est tout autrement pour le Cerec 2® qui permettrait une précision cervicale de l’ordre de 20 lm. un apport de maquillants de surface. La couronne réduite est obtenue à partir d’une fonction spécifique du logiciel qui permet de réduire sélectivement les épaisseurs sur lesquelles on veut secondairement ajouter de la céramique cosmétique qui améliore considérablement le résultat obtenu. La forme extérieure est obtenue par fraisage puis la pièce est frittée entre 1 600 et 1 700 °C pendant 3 heures. l’infiltration elle-même se faisant par capillarisation.9 % de taux de succès. inlays. ce qui permet une infiltration avec le verre.21. Cette méthode convient également pour les couronnes jaquettes des moignons d’implants unitaires. Le traitement informatique demande 1 à 2 minutes. est à réserver au secteur molaire. Ces données numériques digitalisées sont transmises sur un écran pour permettre au prothésiste de définir la limite cervicale très précisément. c’est le système le plus solide mais également le plus lourd en investissement et en gestion du temps dans les systèmes pressés.3 Un des points forts de cette céramique cosmétique est sa finesse de grains qui lui confère une moindre rétraction après la cuisson à 910 °C. Le poids du verre d’infiltration est de 20 % du poids initial de la chape. par un système rotatif. Pour Oden et Robbiani. et chape Alumina Vita secondairement stratifiée. L’usinage du bloc de céramique monochrome demande quant à lui. La chape en alumine frittée est ajustée sur le die de contrôle et expédiée en 48 heures par courrier express au laboratoire. de ciment oxyphosphate. il est fixé sur un support qui. l’empreinte optique est faite sur le moulage en 4 minutes.32.80. La technique de scellement du Procera® est similaire aux techniques de scellement des céramométalliques et ne nécessite aucun mordançage. IPS Empress®. d’un ordinateur et d’un modem pour transmettre après analyse les données informatiques vers la station de fabrication des chapes en Suède. calibrée par informatique aussi bien pour l’intrados que pour l’extrados. Ce type de réalisation. a considérablement évolué du fait des grandes possibilités de la machine et des performances de l’informatique. dont l’une est surdimensionnée de 20 % pour compenser le retrait de l’alumine lors du frittage. La société Ducera a donc élaboré une céramique appropriée et commercialisée sous le nom de AllCeram®. Elle est d’une épaisseur parfaitement régulière d’environ 6/10 de mm. réalisée au laboratoire.12.91 Procera® (Nobel Biocare) Destiné à la réalisation de couronnes céramocéramiques antérieures et postérieures. La céramique cosmétique utilisée doit être compatible avec le CDT de la chape alumine qui est de 7 × 10-6 °C. La résistance à la flexion est de 687 MPa.81. Celle-ci est obtenue en 6 minutes. Après avoir préparé le die. Une poudre d’oxyde d’alumine de très grande pureté est compactée et pressée sur le die surdimensionné positionné dans un moule spécifique subissant une pression d’environ 2 tonnes. Sa surface tendre et facile à polir présente également l’avantage de limiter l’usure des dents naturelles. va permettre à un palpeur d’enregistrer environ 30 000 points de mesure afin de reproduire la forme exacte du moignon.. onlays et facettes mais aussi les couronnes dont on décrit trois types : couronne simplement maquillée. La céramique cosmétique Vitadur alpha® est ensuite montée par stratification et/ou segmentation selon les habitudes de chacun. conçu initialement pour remplacer de façon extemporanée les amalgames par des inlays de céramique. couronne réduite complétée par apport de céramique cosmétique. La seconde copie sert au contrôle de l’ajustage après cuisson. son épaisseur et sa forme. Procera® et Cerec®.87 le Procera® présente 96. Pour une couronne maquillée. de Vitremer® ou de ciment composite. Le système Cerec 2® permet d’obtenir par usinage une chape sans devoir passer par les étapes de barbotine.1. L’accès au système implique la possession d’un scanner. 74. Il peut également définir l’angle d’émergence de la chape. Malgré les résultats très prometteurs et le taux réduit de fractures. évolution permanente.88. des études relatives à la longévité des couronnes « tout céramique » d’une durée supérieure à 5 ans.86.114 J.22. On trouve principalement : • DCS Precident® (Dental AG Suisse) . E. ainsi le Cerec 3® permet de réaliser aujourd’hui des bridges de trois éléments.42. La demande croissante de restaurations esthétiques et sans métal pousse les fabricants à dévelop- per et perfectionner les machines automatiques de conception et de fabrication de coiffes partielles et totales. Insertion du bloc d’usinage In-Céram® Alumina et usinage de l’armature dans le bloc In-Céram® Alumina. inlays.27.71. Scanning du die. onlays et « abutements » pour implants afin d’améliorer.-M.96 • Cicero® (Computer Integrated Ceramic Reconstruction) . Chaîne technique Cerec In Lab ®. montrent un taux d’échec acceptable d’environ 2 %. Poujade et al. C.99 .92 Autres procédés d’usinage D’autres procédés d’usinage sont également commercialisés.84.77.40.98 • Digital Dental System (Cynovad PRO50). Armature avant finition. Il est important de prévoir un délai convenable entre la réception de l’empreinte et la fourniture de la prothèse. A.13. armatures de bridge. bien que peu nombreuses. Figure 3 Réalisation au laboratoire d’une armature tout céramique par le procédé CAO/CFAO Cerec In Lab ®. Identification des limites de la préparation sur l’image du die. B. D. d’optimiser le temps laboratoire et le temps cabinet dentaire. Ceramic materials. 19. Int J Prosthodont 2000. Hickel R. Pennard J. Acta Odontol Scand 1993. Tech Dent 2000. Scand J Dent Res 1992.165/166:81–83. Dervy P. Farina M.82:468–475. l’étude clinique à long terme. Deklerck E. Art Tech Dent 2000. 28. Synergie Proth 1999. Chelala P. Watanabe T. étapes cliniques et de laboratoire. Denissen H. high-purity alumina coping with porcelain. J Dent Res 1998. 23. Tech Dent 2000. 25.2:477–488. Réal Clin 1991. Vidal R. 99:13–17. Synergie Proth 2000. Digital Dental System : l’usinage de la céramique à l’étude. l’abrasion. 24. Cufi N. Beressi R. Garbin C. Morenas M.Céramiques dentaires 115 7. Paris VII 92p. Watanabe E.13:420–424. La céramique pressée (Système Cérestore®) 1re partie : description de la technique. Cah Prothèse 1985. Prothèse Dent 1995. Effects of surface finish and fatigue testing on the fracture strength of CAD-CAM and pressed-ceramic crowns. Chai J. A new all-ceramic crown. 30. 5. Oden A. Spécial titane. J Prosthet Dent 1999. Chong K. l’influence des imperfections dues à l’usinage n’est cependant pas encore connue. Chen HY. La céramique pressée (Système Cérestore®) 2e partie : exemples cliniques. 11. Ferrari JL. Tech Dent 2000. Durand Girard. A densesintered. Beham G. la qualité du joint dentoprothétique. Sadoun M. 22. de la transmission des impacts occlusaux et des possibilités limitées de réparation. Van Waas M. Degorce T. Le Titane coulé : vitesse de refroidissement et caractéristiques mécaniques. 16. 1999 [thèse de chirurgien dentiste]. Une nouvelle solution esthétique. 9. Procera : une technologie pointue au service du savoir-faire du céramiste.165/166:61–64.61:31–45. Vidal R. 17.84:506–513. La porcelaine a été utilisée comme matériau de choix pour les restaurations esthétiques durant la dernière moitié de ce siècle pour ses qualités esthétiques et sa résistance.7:134–143. Dayez O.100:184–188. 26. Synergie Proth 2000. Optimal Pressable Ceramic : un véritable résultat esthétique. 14. 33. Prothèse Dent 1991. Réalisation d’un bridge Empress 2.165/166:45–47.86:21–33. Dozic A. Boralevi S. Prothèse Dent 1991.58/59:7–47. Réal Clin 1991. Le système Carrara Press au quotidien. Hero H. 27. IPS Impress II. Okabe T. Van Der Zeld J. Dezile B.98:3–44. Toulouse 69p. 12. Dayez O. À cause de son pouvoir abrasif. Alternatives 2000. Une nouvelle céramique : l’Empress. 21. Sulaiman F. Ferrari JL. Cerec 2. Tech Dent 2000. Finesse All Ceram : simplicité et sécurité.50:121–126. Céramique basse fusion : étude de nouveaux matériaux. 29.2: 151–155. Albers H. Cerec. la réalisation des bridges et le coût. Restauration tout céramique avec Empress 2. Stryczek K. et al. Andrieu P. pourra-t-elle être remplacée ? Le développement de la technologie CAD/CAM est le signal du bouleversement de notre profession par la cybernétique.50:111–119. Cai Z. 8. Adept Report 1999. De Cooman J. Cah Prothèse 1995. Synergie Proth 2000. 32. Probability of fracture of all-ceramic crowns. ainsi huit millions de restaurations ont été réalisées à ce jour. Nakajima H. Denry L. De Rouffignac M. Andersson M. La céramique dentaire : une amie de 30 ans. An electrochemical study of cast Ti and Ti alloys. seul l’essai clinique confirme la validité des tests.77(special issue):402. El Mohtarim B. La céramique pour titane. Recent advances in ceramics for dentistry. Degorce T. Procera.1: 19–30. « IPS Empress : une nouvelle technologie en matière de céramique ». Conclusion Le choix du matériau et du système de restauration repose sur la réponse à une série de questions concernant la résistance du matériau. Le matériau de base de fabrication des bridges s’oriente vers l’oxyde de zirconium. 31. . 6. De Rouffignac M. Setcos LC. Takahashi Y. Brochure Technique Rosbach Ducera 2000: 21p. Les céramiques « basse fusion ». De Cooman J.6:1–20. Références 1. and Procera onlays. 15. 13. elle s’appuie sur des céramiques de hautes performances. 4.85:5–17.165/166:99–100. Jourdon P. s’étend au choix de la teinte et au placement d’implants. Si les propriétés mécaniques peuvent présager de bonnes performances. L’analyse des résultats de résistance à la fracture des matériaux pour restauration tout céramique indique que la céramique pour usinage présente une très faible probabilité de fracture à long terme sous contrainte. Cristou M. Duffar P. Crit Rev Oral Biol Med 1996. Auclair M. LFC the step into the future working instruction. Chiampo L.51:59–64. J Prosthet Dent 2000.2: 145–149.11:171–178. 1994 [thèse de chirurgien dentiste]. Kunzelmann KH. Tech Dent 2000. Mayer H. Bailet R. Marginal fit and short-term clinical performance of porcelainveneered Cicero.165/166:77–79.165/166:9–12. Tech Dent 2000. Heraud J. Mise en œuvre et applications des céramiques « basse fusion ». Cah Prothèse 1994. 2. Classification des céramiques dentaires. Si le procédé industriel garantit la stabilité de structure du matériau. L’analyse comparative des propriétés mécaniques des nouveaux matériaux pour restauration tout céramique montre des propriétés très supérieures aux procédés déjà existants (résistance à la rupture supérieure à 350 MPa). Brix O. Derand T. Bond strength of porcelain on cast vs wrought titanium. Cah Prothèse 1985. Le procédé ln-Ceram® : réalités et perspectives. 10.89:17–26. la quantité de réduction nécessaire pour la préparation. Nahmias M. 18. 20. Allard Y. Deschaumes C. Cah Prothèse 1997.2:127–131. le gain esthétique. Lautenschlager EP. La vision de l’expansion de la dentisterie du futur s’exprime ainsi pour le cabinet et le laboratoire. 3.2:491–498. Mahiat Y. Fung LW. Inf Dent 1997. Fracture strength of four different types of anterior 3-unit bridges after thermo-mechanical fatigue in the dual-axis chewing simulator. and onlays. McLean JW.7:25–31. Titane et céramique progrès ou compromis? 1re partie. J Prosthet Dent 1998. Titane et céramique progrès ou compromis? 2e partie.3:105–111. Sced IR. Oshida Y. McLean JW. part I. Leibowitch R. 79. J Biomed Mater Res 2000. Hegenbarth EA. Gen Dent 1999. Art Tech Dent 1993. Dental materials Properties and selection. 1988. 65. 63. 7:151–157. Walther W. A comparison of microstructure and properties of the IPS empress 2 and the IPS empress glass ceramics. 43. Proceeding of the IVth international symposium of ceramics. The bonding of platinium to aluminous dental porcelain using thin oxide coating. Barducci G.21:119–127. Pröbster L.79: 2601–2603. Conception et mise en œuvre. . Valentin CM. Le polissage du titane. Kelly JR. Comptes rendus du Symposium International sur le Titane en dentisterie. 45. Chicago: Quintessence books. Restauration tout céramique Celay. Reiss B. Hegenbarth EA. Kurbad A. 64. Br Dent J 1965. Reinforcement of aluminous dental porcelain crowns using a platinum alloy preformed coping technique.116 34. Fairhurst CW. Precident : fraiser ou meuler des infrastructures. 54. Pennaro J. The Cerec 3 a quantum leap for computer-aided restorations: initial clinical results. Wurtz R. Giordano R. J Prosthet Dent 2001. Art Tech Dent 1996. 31–45. Infrastructures des couronnes et des bridges « tout-céramique. Art Tech Dent 1992. Kurdyk B. Les indications de la couronne « Jacquette » de céramique. Ceramics in dentistry: historical roots and current perspectives. Mormann WH. Université de Genève.8:127–135. p. 58. The relationship between oxide adherence and porcelainmetal bonding. Kurdiyk B. Bonding characteristics of low-fusing porcelain to Titanium. De l’usage du titane en prothèse dentaire.7:13–34. J Esthét Dent 1996.6:397–408. 76. Une technique nouvelle : réhabilitations en céramique basse fusion. Brochure Technique. Praud C. 68. The bonded alumina crown. Obergfell S. 80.73: 17–25. Morin F. Actual Odontostomatol 1960. Fradeani M. Gauckler LJ. Art Tech Dent 1996. Weibel F. Gen Dent 2000. Franck M. p. Art Tech Dent 1998. A comparison of all-ceramic restorative systems: Part 1.5:309–313. Pourquoi l’Empress? Tech Dent 2000. Céramiques basse-fusion et facette de céramique collée : intérêt clinique [thèse de chirurgien dentiste]. 1re Partie. Leinfelder KF. Int J Comput Dent 2000. [thèse chirurgien dentiste]. part II. 1994.70:19–34. 78. Art Tech Dent 1995. Nishimura I. Cah Prothèse 1990. 117–133. Titanium-porcelain system.67:474–478. editor. Girthofer S. Barducci G. Paul SJ.53:297–303. Ivoclar. Groten M. 47. 67. Versatility of IPS Empress restorations. 59. Actual Odontostomatol 1990.4:125–143. Mahiat Y. Jacket unitaire sur feuille d’or Sunrise. Cristou M. Pract Periodontics Aestet Den 1998.85:61–66.83:13–19. Ringle RD. Titanium’94. 44. Tech Dent 2000. Le slip casting. Magnusson D. 66. 55. 61. Liaison métallo-céramique. inlays.2: 457–498. 56. Pröbster L. Int J Comp Dent 2001. 52. Hydrothermale Dentalkeramik Systeme. Pang IC. Hung ML. Grossman DG. Perelmuter S. Porcelain esthetics for the 21st century. Intérêt de la couronne jacket renforcée en alumine. Titane : Aspects métallurgiques. 2e partie.-M. p. Poujade et al. 49. 97–110. Inf Dent 1997. In: Preston JD. Br Dent J 1987.165/166: 95–97. Giordano R. 37.50:165–182. Luthy H. Gilbert JL. Scharer P. 72. Cerec goes in Lab the metamorphosis of the system.80:450–456. McLean JW. Filser F.31:699–712. In: O’Brien WJ. A comparison of all-ceramic restorative systems: Part 2. J Prosthet Dent 1996. Three-point bending strength of ceramics fused to cast titanium. J Prosthet Dent 1995. Kheradmandan S.163:347–352. Graber G. Dental porcelain. Oden A. Groten M. intérêts. 40. Art Tech Dent 1992. Mackert Jr JR. Krystek-Ondracek I. Koutayas SO. Clinical long-term results and 10-year Kaplan-Meier analysis of Cerec restorations. 75. Université de Genève. IPS Empress 2. 2000 21p. Problèmes liés au coefficient de dilatation thermique.131:47–51. 83. Chicago: Quintescence. Le Huche B. J Oral Rehabil 2001. Eur J Oral Sci 1996. 41. Coulabilité. Ceram Co.11-12:566–570. Le concept Finesse : un matériau polyvalent. 397–418. Rappo JO. Nantes 1999:113p. Laplanche O.10:87–94. Mode d’emploi Rosbach Ducera 1993:44p. Fradeani M. Laborde G. Evolution of dental ceramics in the twentieth century. Biomed Mater Eng 1997. 82. Campbell SD. 71.28:361–369. Hughes TH.54: 5–15. Parry EE. 73. Part II: Bond strength of fired porcelain on nitrided pure titanium.79:1073–1081. Cah Prothèse 1993.75:18–32. Veneers. 84. J Am Dent Assoc 2000. 53. Casting of pure Titanium with magnesia investment. Quintessence Int 2000. Crown. Lecarbonnel A. Prothèses dentaires conjointes en titane coulé.119:251–267. 1999 36p.67:63–68. Pietrobon N. 9:83–91.165/166:53–57. Luthy H. Mahiat Y. Tech Dent 2000. 35. 36. 46. Isikbay SC. 74. J Dent Res 1998. McLean JW. Pröbster L.165/166: 68–72. 77. Apport de la céramique Triceram® à la réalisation de prothèses céramo-métalliques sur titane.1-2:38–45. adaptation marginale et adhérence de la céramique. Restauration tout céramique Celay. Evans AL. Sced IR.4:89–106. Kuhn T. Maiwald U. Cah Prothèse 1989. Versatility of IPS Empress restorations. Five-year clinical evaluation of procera AllCeram crowns. Finesse. Scientific documentation. The science of castrable glass ceramics.119:7–15. 50. Titanium’94. Quels procédés pour quelles indications? Cah Prothèse 2002. Restauration de dents antérieures avec le système céramique IPS Empress®. Prothèse Dent 1991. O’Brien WJ. Research and development. Rheinberger V. Schneider M. Aboudharam G. Guiot JB. 81. Komma O. Kocher P. McLean JW. Aust Dent J 1976.77:161. Comptes rendus du Symposium International sur le Titane en dentisterie.difficultés. The reinforcement of dental porcelain with ceramic oxides. Nice 1998:69p. Chai J. 39. Nassiri Mothlagh K. Strub JR. Holand W.8:170–176. 70. 1994. Perspectives in dental ceramics. Céramique sans armature métallique. J Esthét Dent 1996. Bindl A. Reliability and strength of all-ceramic dental restorations fabricated by direct ceramic machining (DMC).3:35–39. Laurent M. Girthofer S. p. 60. Weber H. Bernhard M. Andersson M. J. Système DCS. Int J Comput Dent 2001. Besimo C. 51. 1989. 42. Lin WC. 38. 48. 62. Aesthetic evolution of anterior maxillary crowns: a literature review. Le système céramique performant DCS.104:313–319.3:9–23. Daniel X. editor. 57. J Dent Res 1988. 69. Soumier B. Rey PD. Sadoun M. Cerec3.Céramiques dentaires 85. Restaurations indirectes en céramique. 117 Shoher I. Matériau céramique et procédé de mise en forme. 93. A 10-year longitudinal study of fixed prosthodontics: clinical characteristics and outcome of sigle-unit metal-ceramic crowns. Art Tech Dent 1991. 94. Marginal fit of alumina and zirconia based fixed partial dentures produced by CAD/CAM system. Art Tech Dent 2001. De Ruiter JW. la coulée capillaire pour métallo-céramique. The cicero system for CAD/CAM fabrication of full-ceramic crowns. 96. Revel F. Captek. Oper Dent 2001. Marx R. J Dent 2000. Tinschert J.108:663–674. Tinschert J.11:441–459. 105:3. Anusavice KJ. Une nouvelle approche dans l’élaboration des céramo-céramiques : le système Procera. Van Der Zelj M. Seghi R.85:261–267. Robbiani E.7:299–309. Céramique basse fusion pour restaurations esthétiques.2:375–380. Réal Clin 2000. J Prosthet Dent 2001. Tech Dent 2000. Whiteman A.26:367–374. Steele G. Esthétique des dents antérieures avec le système In Ceram Spinell (celay). Schneider W. Walls AW. Relative flexural strength of six new ceramic materials. 90. 98. 89. Empress 2 : simplicité et esthétique. Samama Y. 97. 87. Schirra C. 99.8:239–246. Évaluation clinique sur 5 ans de couronnes Procera entièrement en céramique. Rev Mens Suisse Odontostomatol 1998. 91. Inf Dent 1999. Roulet JF. Anusavice KJ. Cristou M.3:33–40. Les tables rondes de la haute technologie dentaire. Structural realiability of new mica-based machinable glass ceramic of CAD/CAM restorations. Vlaar S. Tech Dent 2000. 92. Vasconcelos M. Walton TR. 12:519–526. Sorensen J. Mautsch W.165/166:73–74. Art Tech Dent 1996. 88. Int J Comput Dent 2000.165/166: 13–17.12:161–165.192:199–211. Céramiques Dentaires. Int J Prosthodont 1999. Janda R. Ollier J. Int J Prosthodont 1995. 100.28:529–535. 86. Crowns and extra coronal restorations: materials selection. Wassell RW.81:161–171. Davidson C. Zwez D. Cah Prothèse 1999. 95. Spiekermann H. Br Dent J 2002. . Natt G.
Copyright © 2024 DOKUMEN.SITE Inc.