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March 24, 2018 | Author: dknews | Category: Sewage Treatment, Algeria, Libya, International Politics, Russia


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Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a félicité, dimanche, l'ES Sétif après sa victoire finale en Ligue des champions afri- caine, soulignant que cette grande équipe avait offert au peuple algérien «un pré- cieux cadeau le jour du 60 e anniversaire du déclen- chement de la Révolution du 1 er Novembre». «La grande équipe de football de l'ES Sétif a offert à notre public et au peuple algérien un précieux cadeau le jour du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1 er Novembre, ajoutant à la joie que procure la célébration de cet évène- ment historique», a écrit le Président Bouteflika dans un message de félici- tations adressé aux membres de l'ES Sétif et de son équipe dirigeante. «Ce sacre en Ligue des champions d'Afrique n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat des efforts fournis par cette équipe lors de rencontres ardues avec des équipes africaines fortes», a affirmé le Président de la République. S A N T É LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ Un fusil automatique et une quantité de munitions récupérés par la Gendarmerie nationale Pages 14-15 AOULEF (ADRAR) 7 PERSONNES QUE VOUS CROISEREZ FORCÉMENT PENDANT UN JOGGING DK NEWS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION www.dknews-dz.com MÉTÉO 22° : ALGER 28° : TAMANRASSETp. 2 Lundi 3 Novembre 2014 - 8 Muharam 1436 - N° 769 - Troisième année - Prix : Algérie : 10 DA. France : 1€ A L G É R I E - C H I N E Page 3 Page 3 H I G H - T E C H GOUVERNANCE DE L’INTERNET GOUVERNANCE DE L’INTERNET ENTRE MIRAGES ET RÉALITÉS L'ES SÉTIF ARRACHE LA LIGUE DES CHAMPIONSAFRICAINE FACE À VITA CLUB DE KINSHASA Le Président Bouteflika félicite l'Entente de Sétif Le Président Bouteflika reçoit le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois SOLUTION À LA CRISE LIBYENNE L'ALGÉRIE SOLLICITÉE PAR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ET L'UE 60 E ANNIVERSAIRE DU DÉCLENCHEMENT DE LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE Le général de corps d'Armée Gaïd Salah préside une cérémonie en l'honneur des hauts cadres de l'Armée, en activité et retraités Page 4 Page 5 Page 17 P.p 24-25-28 RECHERCHES UNIVERSITAIRES Comment écrire l'Histoire Page 9 2 C L IN C L IN Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS Régions Nord : 22° à Alger Temps passagèrement nuageux notamment vers l'Ouest et le Centre avec localement tendance orageuse. Les vents seront faibles à modérés. La mer sera peu agitée. M é t é o Max Mi n Alger Oran Annaba Béjaïa Tamanrasset 22° 17° 23° 17° 26° 12° 27° 18° 28° 14° Régions Sud : 28° à Tamanrasset Temps partiellement voilé notamment vers la Saoura et le Sud-Ouest avec tendance orageuse localement. Les vents seront modérés avec sou- lèvements de sable locaux. Horaires des prières Fajr 05:37 Dohr Asr Maghreb Isha 12:33 15:33 18:02 19:22 Lundi 10 Moharram 1436 D’ EIL MINISTÈRE DU TRAVAIL La caravane d’information fait escale à Biskra La caravane d’information sur les activités du secteur du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale fera escale au- jourd’hui dans la wilaya de Bis- kra. HARAKAT AL BINAA ALWATANI Conférence ce matin sur «Les défis au Sahel» Harakat Al Binaa Alwatani organise ce matin à 10h en son siège sis à Draria, une conférence qui portera sur les défis de la paix et du développement dans les pays du Sa- hel. la rencontre sera animée par des académiciens et po- litologues algériens, arabes et africains. DEMAIN À 10H30 M. Ahmed Mizab invité du Forum de DK News Le Forum de DK News accueillera de- main mardi 4 novem- bre 2014 à 10h30, M. Ah- med Mizab, expert des questions sécuritaires et président de la com- mission algéro-afri- ciane pour la paix et la réconciliation dans le cadre d’une confé- rence-débat sur les su- jets d’actualité. La rencontre aura lieu au centre de presse de notre publication, 3, rue du Djurdjura, Ben Aknoun, Alger. DEMAIN AU PALAIS DES NATIONS Conférence sur le développement économique et social Le mi- nistère de l’Indus- trie et des Mines or- ganisera les 4, 5 et 6 novem- bre au Pa- lais des Nations, Club des Pins, Alger, une conférence qui portera sur le développement économique et social en Algérie. 83 e SESSION DE L'A.G D'INTERPOL Le général-major Abdelghani Hamel à Monaco Le Directeur général de la Sûreté nationale le général major Abdelghani Hamel participera aujourd’hui à Monaco aux travaux de la 83e session de l'Assemblée générale d'Interpol, indique un communiqué de la DGSN. Le DGSN qui conduira une délégation de haut niveau à cette rencontre, présentera l'expérience de la police algérienne dans la lutte contre le crime organisé et passera en revue les moyens de consolider la coopération et l'échange d'informations entre les organes de sécurité sur les plans international et régional. La conférence rassemblera des chefs de police et d'autres hauts responsables d'une centaine de pays autour du thème «Agir contre le crime : 100 ans de coopération policière internationale», un siècle après la naissance du concept d'Interpol en 1914, lors du premier Congrès de police judiciaire internationale tenu à Monaco. Les débats porteront sur les menaces criminelles internationales contemporaines telles que les combattants étrangers, la cybercriminalité, la sécurité des frontières et la sécurité environnementale. L'élection du prochain Secrétaire Général d'Interpol aura lieu le dernier jour de l'Assemblée générale. DEMAIN AU CERCLE NATIONAL DE L’ARMÉE (BENI MESSOUS) 10 e réunion des commissions arabes du droit international humanitaire Sous le patronage du mi- nistre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, prési- dent de la commission natio- nale du droit international humanitaire, la 10 e réunion des commissions nationales des experts gouvernemen- taux arabes dans le domaine du droit international huma- nitaire, se déroulera les 04, 05 et 06 novembre 2014 au cer- cle national de l’armée à Beni Messous. L’ouverture des tra- vaux aura lieu demain mardi à partir de 9h. CÉLÉBRATION DU 1 er NOVEMBRE DANS LE SUD Les grandes étapes de la Révolution mises en valeur La célébration du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1 er Novembre 1954 a donné lieu dans les wilayas du Sud, à l’inauguration et la baptisation de structures socioé- conomiques, et l’organisation de diverses activités culturelles et sportives. Les autorités locales, civiles et militaires, les membres de la famille révolutionnaire, les scouts musulmans algériens et la société civile, dans les wilayas de Tindouf, Adrar, Béchar, Naâma, El-Bayadh, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Tamanras- set, Illizi et El-Oued, ont assisté à zéro heure à des cérémonies de levée des couleurs nationales et le dépôt de gerbes de fleurs au pied des stèles commémoratives. L’évènement a donné lieu à la mise sur pied, au niveau des structures juvéniles, sociales et des placettes publiques, d’ex- positions mettant en exergue les grandes étapes ayant ja- lonné la guerre de Libération nationale et les sacrifices consen- tis par les chouhada et les moudjahidine, en plus de la projec- tion de documentaires et de l’organisation de concours cultu- rels et de réceptions en l’honneur de moudjahidine et des veuves et fils de chouhada. Les institutions des corps constitués au ni- veau des wilayas précitées ont pour, leur part, abrité des récep- tions en l’honneur des moudjahidine ainsi que des cérémonies de remise de grades de promotion. L’évènement a donné lieu, en outre, à l’inauguration de projets socio-économiques, retenus au titre des efforts de l’Etat visant la consolidation des acquis et l’amélioration du cadre de vie des citoyens, dont la mise en exploitation, à Ouargla par exemple, de réseaux d’alimen- tation en gaz naturel, l’inauguration de nouveaux sièges de di- rections de secteurs et du musée saharien, et le lancement de nouveaux projets. SAMEDI 8 NOVEMBRE À LA SALLE IBN KHALDOUN Projection du film Fadhma N’soumer A l’occasion de la célébration du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale, l’Eta- blissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger en col- laboration avec l’Agence algérienne pour le rayon- nement culturel (AARC), organise du 8 au 22 novem- bre une manifestation cinématographique qui a pour but de préserver la mémoire nationale et d’inculquer les valeurs révolutionnaires à la nouvelle génération. Au programme samedi 8 novembre à partir de 15h à la salle Ibn Khaldoun, projection du film «Fadhma N’soumer» de Belkacem Hadjaj. L’accès est gratuit dans la limite des places disponibles. Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS ÉVÈNEMENT 3 ALGÉRIE - CHINE Le Président Bouteflika reçoit le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu dimanche à Alger, le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (Ccppc), Yu Zhengsheng, qui effectue une visite de travail et d'amitié en Algérie. L'audience s'est déroulée en pré- sence du président de Conseil de la na- tion, Abdelkader Bensalah, du prési- dent de l'Assemblée populaire natio- nale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, du Premier ministre, Abdelmalek Sel- lal, et du ministre des Affaires étran- gères, Ramtane Lamamra. M. Zhengsheng a entamé samedi une visite de trois jours en Algérie à la tête d'une importante délégation, en vue de consolider les relations sino-al- gériennes et renforcer le partenariat stratégique global existant entre les deux pays. Le président du CCPPC dépose une gerbe de fleurs au sanctuaire des Martyrs Le président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (Ccppc), Yu Zhengsheng s'est rendu, dimanche, au sanctuaire des mar- tyrs (Alger) où il a déposé une gerbe de fleurs à la mémoire des chouhadas de la guerre de libération. Le responsable chinois qui était accompagné du minis- tre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni et du secrétaire gé- néral de l'Organisation des moudjahidines, Said Abadou, s'est également rendu au musée national du Moudjahid où des explications lui ont été fournies sur les étapes les plus importantes de l'histoire de l'Algérie. Yu Zhengsheng est arrivé samedi soir à Alger pour une visite officielle à l'invitation du président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah. ALGÉRIE - COMMONWEALTH DE LA DOMINIQUE Le Président Bouteflika félicite le président du Commonwealth de la Dominique pour la fête nationale de son pays Le Président de la République, Abdelaziz Bou- teflika, a adressé un message de félicitations au président du Commonwealth de la Dominique, Charles Angelo Savarin, à l'occasion de la célé- bration du 36 e anniversaire de l'indépendance de son pays dans lequel il lui a réitéré sa dispo- nibilité à œuvrer ensemble au raffermisse- ment des relations d'amitié et de coopération en- tre les deux pays. «La célébration du 36 e anniversaire de l'In- dépendance de votre pays m'offre l'agréable oc- casion de vous exprimer, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom per- sonnel, mes chaleureuses félicitations ainsi que mes veux de santé et de prospérité pour le peuple du Commonwealth de la Dominique», a écrit le chef de l'Etat dans son message. «Je saisis cette opportunité pour vous réité- rer ma disponibilité à œuvrer, de concert avec vous, au raffermissement des relations d'ami- tié et de coopération entre nos deux pays au mieux des intérêts de nos deux peuples», a ajouté le président Bouteflika. ALGÉRIE - ONU - TRANSPORT M. Ghoul à Vienne pour une conférence sur les pays en développement sans littoral Le ministre des Transports, M. Amar Ghoul, s'est rendu dimanche à Vienne (Autriche) pour prendre part aux travaux de la 2ème conférence de l'ONU sur les pays en dévelop- pement sans littoral, qui se tient du 3 au 5 no- vembre, a indiqué un communiqué du minis- tère. M. Ghoul participera à cette conférence de l'ONU en sa qualité d'envoyé spécial du prési- dent de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Cette rencontre internationale permettra de discuter des défis qui visent à répondre aux be- soins spécifiques des Etats en développement sans littoral qui souffrent de la difficulté d'ac- cès au marché mondial, selon la même source. L'objectif de cette rencontre, à laquelle prennent part plusieurs chefs d'Etats ainsi que des représentants des organisations onu- siennes et du secteur privé, portera sur l'éla- boration d'une feuille de route pour aider à créer un nouveau cadre mondial pour la coo- pération en matière de transport en transit en- tre les pays en développement sans littoral. Il est aussi question d'aborder les moyens de surmonter l'absence de littoral, qui joue un rôle clé dans le commerce international, en dé- veloppant des politiques publiques en mesure de réduire les coûts de transport élevés et de permettre à ces pays de participer pleine- ment au commerce mondial, précise la même source. La conférence va également établir un nouveau plan d'affaires visant à augmenter l'aide internationale pour les pays en dévelop- pement sans littoral afin de permettre leur dé- veloppement et de faciliter le commerce et le transit par l'adoption d'un partenariat re- nouvelé entre ces pays et d'autres pays côtiers en développement, qui représentent d'im- portants points de transit pour le commerce international. APS SOLUTION À LA CRISE LIBYENNE L'Algérie sollicitée par la communauté internationale et l'UE Kamel Cherif Face au danger que présente la si- tuation en Libye et ses répercussions négatives sur la paix et la stabilité dans la région et de par le monde, la communauté internationale et l'Union européenne ont sollicité l'apport et le concours de l'Algérie pour parvenir à une solution dans l'immédiat à la crise libyenne. Les Nations unies ainsi que l'Union européenne auront reconnu, de ma- nière tacite, l'échec de leurs entre- prises d'aboutir à une solution à la crise libyenne. En ce sens, la visite du président du Parlement libyen, accom- pagné d'une forte délégation, en Algé- rie dénote de la crédibilité dont jouit l'Algérie auprès des Libyens. Dès le début de la crise en Libye, l'Algérie avait vu juste en adoptant une position à même de réconcilier l'ensemble des Libyens, peuple et pouvoir. C'est au nom des rapports his- toriques qui la lient avec la Libye, que l'Algérie a adopté une attitude juste et lucide. L'Algérie ne s'était im- pliquée d'aucune manière dans la crise libyenne. En revanche, l'Union européenne et plusieurs autres pays avaient pris po- sition dans une crise qui menace au- jourd'hui la paix dans le monde. Une crise qui menace aussi l'intégrité ter- ritoriale libyenne. A l'évidence, les conséquences de cette crise sur le plan économiques sont désastreuses, quand on sait que plusieurs entre- prises multinationales étaient im- plantées en Libye, qui est un grand pays producteur de pétrole. Les enjeux de la crise libyenne sont nombreux et complexes d'où la nécessité de parvenir à une solution dans l'immédiat. Et la solution passe par l'Algérie dont la diplomatie a été lucide et impartiale, ce qui explique sa sollicitation pour éteindre le feu en Li- bye. Il faut rappeler à ce propos, que l'Al- gérie a été derrière l'enclenchement du processus électoral en Tunisie avec le rétablissement des institu- tions du pays. Elle a également prôné le même procédé pour le Mali où des élections, soutenues et exigées par l'Algérie, ont été organisées. Aprésent, l'Algérie conduit, encadre et abrite le dialogue intermalien qui en est à son 3e round. Dans le cas de la Libye, l'Algérie a été l'origine de l'Initiative des pays voisins de la Libye. Ces pays ont décidé de mandaté, par la suite, l'Algérie afin qu'elle parle et agisse en leurs noms. Aujourd'hui, l'Union européenne et la communauté internationale ont em- boité le pas aux pays voisins pour sol- liciter à l'Algérie, laquelle est à l'aise dans ses actions dans la mesure où elle n'avait pas pris partie dans la crise li- byenne. Autrement dit, la communauté in- ternationale prône la position de l'Al- gérie sachant que celle-ci avait opté pour une solution politique basée sur un dialogue sans exclusion compre- nant même les groupes armés. Il s'agit en somme d'un dialogue global qui passe par une réconciliation nationale afin d'aboutir à une solution durable à la crise libyenne. ALGÉRIE - PALESTINE Une caravane de dons pour Gaza s’ébranle de Bordj Bou Arréridj Une caravane de dons pour la ville meurtrie de Ghaza (Palestine) s’est ébranlée, dimanche de Bordj Bou Arréridj, après avoir sillonné quatre (4) wilayas dans l’est du pays, a-t-on constaté. Constituée de 24 camions remplis de dons, représentant une valeur estimée à 21 millions de dinars, cette caravane a pris la direction d'Alger avec, notamment, divers produits alimentaires et des lots de couvertures, a indiqué le repré- sentant de l’Association des Oulémas musulmans algériens (Aoma) à Bordj Bou Arréridj, organisation ayant cha- peauté cette action de solidarité. Cette caravane se veut «l’expression de la solidarité des citoyens de quatre wilayas de l’est algérien avec la popu- lation de Ghaza, notamment ses enfants», a ajouté le même responsable, se réjouissant du «soutien agissant» des citoyens. Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS ACTUALITÉ 4 Le général de corps d'Armée Gaïd Salah préside une cérémonie à l'occasion du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution Le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice- ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a présidé samedi soir au Cercle national de l'Armée à Beni- Messous (Alger) une cérémonie en l'honneur des hauts cadres de l'Armée, en activité et retraités. Organisée sous le haut patronage du président de la République, chef su- prême des Forces armées, ministre de la Défense na- tionale, Abdelaziz Boute- flika, dans le cadre de la célébration du 60e anni- versaire du déclenche- ment de la Révolution du 1 er Novembre 1954, la cérémonie a été marquée par la présence du prési- dent de l'Assemblée popu- laire nationale Mohamed Larbi Ould Khelifa, du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, des membres du gouvernements ainsi que des personnalités natio- nales et des moudjahi- dine. La cérémonie, au cours de laquelle a été exécuté l'hymne national, s'ins- crit dans le cadre de la longue tradition de l'ANP consistant à valoriser les différentes étapes de l'his- toire nationale. Une exposition de pho- tographies retraçant les étapes successives de la Révolution algérienne a été organisée à cette occa- sion ainsi qu'un spectacle de feux d'artifice. La préservation du patrimoine révolutionnaire et l'écriture de l'histoire de la guerre de libération recommandées La préservation du patrimoine révolutionnaire al- gérien et l’écriture de l’histoire de la guerre de Libé- ration nationale ont constitué les prinicpales recom- mandations sanctionnant la rencontre régionale sur la poésie révolutionnaire, dont les travaux ont pris fin hier au Palais de la culture Abdelkrim Dali à Tlemcen. Les participants dont des enseignants universi- taires, des poètes et des moudjahidine ont également mis l’accent sur la nécessité d’encourager l’écriture de textes littéraires comportant les principes du pre- mier novembre et de raviver l’esprit du patriotisme par le biais du roman, la nouvelle, la poésie, le théâtre et l’opérette. L’intensification des recherches académiques ayant une relation directe avec la révolution algérienne a été fortement recommandée par les participants à cette rencontre, qui ont aussi valorisé l’organisation d’une telle rencontre qui a permis, deux jours durant, de re- later, par le biais des mots, un pan entier de l’histoire contemporaine nationale. Cette rencontre régionale, qui a enregistré la par- ticipation de poètes, historiens et moudjahidine des wi- layas d’Oran, Aïn Témouchent, Sidi Bel-Abbès, Tiaret, Naâma, Mostaganem, El Bayadh et Tlemcen, a été mar- quée par plusieurs lectures poétiques où des partici- pants ont rappelé, avec la magie du verbe, la grandeur de la guerre de libération et des sacrifices consentis par le peuple algérien pour recouvrer son indépendance, chèrement payée par le sang. La présidente du club littéraire "El Anouar", initia- trice de cette rencontre, en l’occurrence M me Laayati Na- dia, a souligné l’importance de cette rencontre ayant permis l’échange entre historiens et poètes, et mis en exergue le rôle d'hommes de lettres dans l’écriture de l’histoire de leur pays dont Moufdi Zakaria, poète ré- volutionnaire de référence. ALGÉRIE-SÉNÉGAL L'expérience algérienne en matière de gestion du culte peut beaucoup apporter au Sénégal L'expérience algérienne en matière de gestion du culte peut beaucoup apporter au Sénégal, a indiqué jeudi à Alger le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Mankeur Ndiaye, d'autant que les deux pays partagent la tariqua Tidjania. «L'expérience de l'Algérie dans la gestion du culte peut beaucoup nous apporter dans notre pays sachant que nous avons en commun, outre la religion musul- mane, la tariqua Tidjania dont l'Algérie est le berceau», a déclaré M.Ndiaye à l'issue de son audience avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Moha- med Aïssa. Le ministre sénégalais qui s'est «félicité» de la qualité des entretiens et de l'échange a souligné que la rencontre a permis de faire l’ «état de la coopéra- tion dans ce domaine», sachant que son pays n'a pas de ministère des Affaires religieuses et c'est le minis- tère de «l'Intérieur qui s'occupe du culte», a-t-il pré- cisé. Les entretiens ont porté, selon le chef de la diplo- matie sénégalais, sur les moyens de «développer l'enseignement religieux dans son pays en s'inspirant de ce que fait l'Algérie». «Nous avons un vaste problème de modernisation des écoles religieuses, et des écoles coraniques, et l'Algérie dispose d'une expérience importante dans ce domaine», a-t-il noté. Le Sénégal envisage également de bénéficier de l'aide algérienne dans le domaine de la formation des imams, a ajouté M. Ndiaye, relevant que «beaucoup de pistes d'échanges» ont été explorées en attendant de les mettre en œuvre dans les prochains mois. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a déclaré, pour sa part, que l'entre- tien a porté aussi sur les moyens de «prémunir la ré- gion contre les courants extrémistes et intégristes». «Pour ce faire, nous avons convenu que le meilleur moyen demeure la formation, et à ce titre, j'ai exprimé, au nom de l'Algérie, la disponibilité des moyens pour la formation des imams, et celle de partager notre ex- périence dans le domaine de l'encadrement de l'en- seignement coranique et des mosquées», a fait savoir Mohamed Aïssa. Le ministre des Affaires étrangères et des Sénéga- lais de l'extérieur de la République du Sénégal, Man- keur Ndiaye, effectue, depuis mercredi, une visite of- ficielle de trois jours en Algérie, à l'invitation du mi- nistre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. L'UNIVERSITÉ D'EL HIDHAB SÉTIF 2 Baptisée au nom de Mohamed Lamine Debaghine De Sétif : Azzedine Tiouri. Depuis samedi dernier, coïnci- dant avec la commémoration du 60e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre 1954, l'université d'El Hidhab Sétif 2 a été baptisée au nom du défunt moudjahid, le Dr Moha- med Lamine Debaghine (1917-2003). Le défunt faisait partie des pre- miers combattants de la première gé- nération de la révolution et un fer- vent pour l'indépendance de l'Al- gérie. Il fût à la tête du PPA (Parti du peuple algérien) durant la deuxième guerre mondiale depuis la wilaya de Sétif. Il a participé aussi à la ré- daction du ''Manifeste du peuple al- gérien'' avec Ferhat Abbas ainsi qu'à la restructuration du mouve- ment nationaliste à partir de Sétif. Sa participation principale a été aux évènements du 08 Mai 1945 en tant que cadre du PPA à partir de Sétif. Il a été parmi les principaux fondateurs du Bureau du Maghreb Arabe au Caire après la deuxième guerre mondiale. Il a milité pour la cause al- gérienne en tant que représentant du parti ''Mouvement pour le Triomphe des Libertés Politiques'' (MTLD) au sein du Parlement Français dont il s'est fait remarqué par son discours historique du 20 Aout 1947au sein de cette assemblée. Il a joué un rôle dé- cisif dans la création de l'Organisa- tion Spéciale OS. Il est l'un des fon- dateurs de la diplomatie algérienne comme président de la délégation ex- térieure du Front de libération natio- nale (FLN) en 1955 où il a été désigné comme ministre des affaires Exté- rieures pour le gouvernement pro- visoire en 1958. Pour son parcours d'étudiant, il comptait parmi les premiers de na- tionalité algérienne diplômé en mé- decine de l'université d'Alger. Il est l'un des premiers étudiants à re- joindre l'Association des étudiants musulmans d'Afrique du Nord de- puis 1935. Il est connu pour son atta- chement de ses activités politiques et de militant à la région de Sétif, mal- gré qu'il fût natif de celle d'Alger. Ala veille du déclenchement de la guerre de Libération nationale, trois parmi les six chefs historiques fon- dateurs du FLN à savoir : Mostefa Ben Boulaïd, Krim Belkacem et Moha- med Boudiaf prennent contact avec Debaghine à Saint-Arnaud, au- jourd'hui El Eulma, où il avait ouvert un cabinet médical de consulta- tions, pour lui en proposer la direc- tion qu'il déclina. Arrêté le 24 juin 1955, il est libéré six mois plus tard. Il rejoint le FLN à la fin de l'année 1956. Abane Ramdane lui confie la Délégation extérieure du FLN. Il devient par la suite membre du CNRA mis en place lors du congrès de la Soummam au mois d'août 1956 et du CCE en 1957. Il est nommé ministre des Af- faires Etrangères dans le premier Gouvernement provisoire de la répu- blique algérienne (GPRA) dirigé à l'époque par Ferhat Abbas en sep- tembre 1958. Il démissionne de son poste le 15 mars 1959. Au lendemain de l'indépendance, il retourne à ses consultations dans son cabinet mé- dical. Lamine Debaghine s'est éteint le 23 janvier 2003. Sa dépouille repose dans sa ville natale de Cherchell. SKIKDA Le système Micro-Scada de détection des pannes à distance opérationnel La direction locale de la Société de distribution de l’électricité et du gaz-Est (SDE) vient de lancer, à Skikda, le système Micro-Scada qui permet notam- ment de détecter les pannes à distance, a-t-on appris, hier, auprès de cette société. Le Scada (Supervisory Control and Data Acquisi- tion) est un système informatique de contrôle et d’ac- quisition de données, interconnecté, qui assure la sur- veillance et le contrôle des équipements électriques d'un réseau, et qui permet aux opérateurs de traiter, en temps réel, tous types d'incidents. Il s’agit, a-t-on expliqué, d’un moyen moderne, uti- lisé depuis peu dans les pays développés, qui permet, surtout, un gain de temps considérable par rapport aux procédés conventionnels utilisés jusque-là et qui nécessitaient le recours aux abonnés pour connaître la nature de la panne. La même source a par ailleurs fait savoir que 60 transformateurs électriques sont actuellement en cours de réalisation, en même temps que des travaux d’extension du réseau électrique de 61 km supplémen- taires, dont 25 km de moyenne tension. La couverture de la wilaya de Skikda, en matière d’électrification, est de l’ordre de 80 %, ont encore in- diqué les services de la SDE. Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS ACTUALITÉ 5 ALGÉRIE-AFSUD Le premier drone supersonique africain verra le jour en 2016 en Algérie Le premier drone supersonique africain verra le jour en 2016 en Algérie dans le ca- dre de la coopération scientifique avec l'Afrique du Sud, a annoncé dimanche à Oran le Directeur général de la Recherche scientifique et du Développement tech- nologique (DG-RDST). L'Algérie abritera la plateforme techno- logique de fabrication des moteurs de ce type d'appareil à usage tactique innovant, a précisé M. Hafidh Aourag, dans une dé- claration à l'APS, en marge de la cérémonie de clôture du Salon international des Véhi- cules aériens autonomes (UAV). L'Institut d'aéronautique de l'Université de Blida a été choisi à ce titre pour ac- cueillir le site d'implantation de la plate- forme de production où la mise en place des équipes mixtes est prévue le 1er janvier 2015 pour un délai de réalisation de 18 mois, a in- diqué M. Aourag. Cette opération sera concrétisée à la fa- veur de la mise en commun des compé- tences et des savoir-faire algériens et sud- africains, a-t-il souligné, rappelant qu'une convention de coopération scientifique entre les deux pays a été signée vendredi dernier au Centre des conventions d'Oran (CCO) «Mohamed Benahmed», à l'inaugu- ration du Salon international dédié aux «UAV». Cet accord, conclu en présence du minis- tre de l'Enseignement supérieur et de la Re- cherche scientifique, Mohamed Mebarki, met en partenariat l'Université de Blida et le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (Csir d'Afrique du Sud, pays in- vité d'honneur du Salon. Les drones supersoniques se distin- guent des autres types de véhicules aé- riens autonomes par leur turbo-réacteurs qui leur permettent d'atteindre une vi- tesse importante, a expliqué M. Aourag, fai- sant observer que la conception et fabrica- tion des autres catégories de drones est «déjà parfaitement maîtrisée en Algérie». Une autre convention de coopération avait été également signée, à l'inauguration du Salon, entre le ministère de l'Ensei- gnement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence allemande d'aé- ronautique et du spatial. L'accord algéro-allemand a pour ob- jectif, quant à lui, de consolider la forma- tiondans unlargespectrededomaines tech- nologiques dont l'aéronautique, le spatial, la robotique et les énergies renouvelables, a fait valoir M. Aourag. Le Directeur général de la Recherche scientifique et du Développement tech- nologique s'est en outre félicité de l'engoue- ment suscité auprès du public par le Salon dédié aux UAV, lequel a mis en évidence «l'importance du réservoir des compé- tences algériennes à même de contribuer à la mise en place de la stratégie nationale axée sur la sécurité et souveraineté du pays». Le Salon international des UAV a été or- ganisé dans le cadre du 60ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolu- tion du 1er novembre 1954, avec la partici- pation des universités, des centres de re- cherche algériens et des institutions natio- nales telles que le ministère de la Défense nationale et la Compagnie nationale «Air Al- gérie». Ont également pris part à cette rencon- tre des universités et des établissements scientifiques étrangers spécialisés dans le domaine de l'aéronautique, représentant plusieurs pays dont l'Allemagne, le Brésil, l'Espagne, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Tunisie. Ce Salon a été organisé par le Centre na- tional derecherchescientifiqueet technique en soudage et contrôle (CSC), en collabora- tion avec la Direction générale de la re- cherche scientifique et du développement technologique. APS Lutte contre la criminalité : un fusil automatique et une quantité de munitions récupérés Les éléments de la gendarmerie nationale ont récupéré samedi au nord de la ville d'Aoulef (Adrar) un fusil automatique, de type kalachnikov et une quantité de munitions, indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Suite à l'opération menée par un dé- tachement des forces de l’Armée Nationale Populaire, relevant du secteur opération- nel d'Adrar (3ème région militaire), le 29 octobre, au nord de la ville d'Aoulef, ayant permis la neutralisation de 04 narcotra- fiquants armées et la saisie d'une impor- tante quantité de kif traité, de 02 véhicules tout-terrain, des armes, des munitions et des moyens de communication satelli- taires, les éléments de la gendarmerie na- tionale ont récupérés samedi à 13h40, au même lieu (au nord d'Aoulef ) un fusil au- tomatique de type kalachnikov et une quantité de munitions», précise la même source. Ainsi la quantité d'armés saisies s'élève à 02 fusils mitrailleurs (FM) et 02 fusils automatiques de type kalachnikov. Une «légère baisse» des acci- dents de la route a été enregis- trée dans la wilaya de Souk Ah- ras durant les 9 premiers mois de 2014, comparativement à la même période de 2013, a indiqué dimanche le commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale. Le lieutenant-colonel Farid Abida a précisé, au cours d’une conférence de presse, que 218 accidents de la circulation se sont produits entre janvier et septembre 2014, contre 238 l’an- née dernière. Il reste toutefois que malgré cette baisse, le nombre des morts sur les routes de la wilaya de Souk Ahras a connu une augmentation, passant de 25 décès en 2013 à 27 en 2014, selon le même officier qui a souligné que la majorité des accidents, soit 148 sinistres, ont eu pour théâtre les routes nationales n° 16 (Souk Ahras-Annaba) et 81 (Souk-Ah- ras-M’daourouch-Tébessa). S’agissant des accidents sur- venus sur le réseau secondaire, le lieutenant-colonel Abida a re- levé que 26 sinistres ont eu lieu sur les chemins de wilaya et 34 sur les chemins communaux. Les agglomérations ne sont pas pour autant épargnées puisque sept (7) sinistres se sont pro- duits en milieu urbain, a égale- ment indiqué le commandant du groupement territorial, im- putant ces accidents au non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, ainsi qu’à l’excès de vitesse et aux dé- passements dangereux. SELON LA GENDARMERIE NATIONALE Le nombre d'accidents de la route en léger recul à Souk Ahras BEJAIA Des habitants réclament leur branchement au réseau gazier, les automobilistes bloqués sur la RN 26 Des centaines d’automobi- listes se sont retrouvés blo- qués dimanche sur la RN 26 re- liant Béjïia à Bouira, à hauteur de la localité Takeriet, (50 km ouest de Béjaïa) à cause de l’obstruction de la voie par des habitants des aggloméra- tions riveraines réclamant le branchement de leurs foyers au réseau public de distribu- tion de gaz naturel, a-t-on constaté. Ce tronçon de route, unique voie à l’ouest pour rentrer à Bé- jaïa ou Jijel ou pour en sortir, notamment pour rejoindre Bouira et, par extension, Alger, a été jonché d’obsta- cles à trois niveaux, à l’entrée de Takeriet et aux lieux-dits, Maakal et Boutaghout, paraly- sant de fait toute possibilité de circulation sur cet axe stra- tégique, drainant quotidienne- ment pas moins de 30 000 vé- hicules. Pour se dépêtrer des bou- chons ainsi formés, les auto- mobilistes, notamment ceux connaissant la géographie des lieux, ont dû emprunter des voies secondaires et dévier d’une trentaine de kilomètres en passant par la ville de Sed- douk et le village mitoyen de Zounina. Ce qui n’a pas man- qué à ce niveau également de provoquer une congestion des plus furieuses. Beaucoup de travailleurs, du reste, en raison du retrait des transports pu- blics, n’ont pas rejoint leurs lieux de travail, a constaté un journaliste de l’APS. Cette montée au créneau intervient en signe de radica- lisation d’un mouvement concertée des habitants des localités de Chemini, Souk- Oufella, Tibane et Akfadou, mis en branle depuis plusieurs semaines dont le dernier en date s’est matérialisé par un rassemblement imposant de- vant le siège de wilaya afin de réclamer leur branchement au réseau de gaz naturel, au prétexte que «la conduite prin- cipale de distribution de gaz transite par le territoire de la daïra», a indiqué un manifes- tant, soulignant que «des pro- messes de concrétisation ont été faites depuis 2011, mais en vain». Intervenant sur les ondes de la Radio Soummam, le wali, tout en déplorant la fer- meture de la route, a tenu a rassurer que «le projet est of- ficiellement inscrit» et que «les travaux sont programmés pour être lancés dès janvier 2015 et, qu’à ce titre, il y a lieu de faire preuve de patience». «On ne règle pas un problème en créant un autre (fermeture de la route)», a-t-il déploré. Le directeur de l’énergie et des mines, Omar Sbaa, a confirmé, pour sa part à l’APS, l’inscription du projet au pro- fit de ces localités, précisant que cette démarche «n’a pas été imposée par une quel- conque pression populaire, mais émane d’un programme de wilaya, consistant en le branchement d’ici 2019, de quelque 57 000 foyers». «Pour ces quatre localités, il est prévu la pose de 21 km de réseau de transport, et le rac- cordement au réseau de distri- bution de 7618 foyers», a-t-il tenu à préciser, soulignant que l’opération de réalisation sera lancée dés la mise en place des crédits et l’achève- ment de la procédure inhé- rente aux avis d’appels d’offres. Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS ÉCONOMIE 6 LES 4, 5, 6 NOVEMBRE 2014 AU PALAIS DES NATIONS À ALGER Conférence internationale sur le developpement economique et social O. L. C’est aussi, une entreprise de vali- dation de la démarche adoptée au re- gard de la participation très relevée (na- tionaux et de plusieurs pays étran- gers, des acteurs pluriels et multidis- ciplinaires intervenant au niveau local et national dans le domaine de la pro- motion de l’investissement, des chefs d’entreprises de renommée mondiale et partenaires de groupes industriels et entreprises économiques natio- nales, des représentants des orga- nismes onusiens, des experts et cher- cheurs spécialistes des questions du cli- mat des affaires et du développement économique et des représentants de la société civile). Cette conférence prépa- rée par les services du MPPIM focalise sur les tendances à l’ouverture dyna- mique des options industrielles et de l’investissement depuis la PME jusqu’au partenariat national /étranger créateurs de richesses et d’emplois. Ce sera, aussi, une bonne carte à jouer dans l’adhésion à l’OMC, dont M. Bouchouareb soutient l’action du mi- nistre du commerce Amara Benyounés, comme le montrent les activités en di- rection des investisseurs du monde en- tier,notamment américains. Organisée dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du Gouver- nement présenté au parlement dès la formation du gouvernement formé après l’élection présidentielle du 17 avril 2014 et du Pacte National Econo- mique et Social de Croissance adopté par la Tripartite pour atteindre les objectifs d’une croissance forte et du- rable, cette conférence se situe avant l’adoption de la loi de finances 2015 qui marque le début des réalisations du Plan quinquennal du Président de la république. Le discours de présentation de ce plan d’action devant l’APN a fait dire à Abdelmalek Sellal : « Le peuple algérien a fait sien le cap de développement que lui a proposé son Excellence mon- sieur le Président de la République, Ab- delaziz Bouteflika, sous l'autorité du- quel, le Gouvernement entend appor- ter sa contribution à cette œuvre de re- nouveau national en associant toutes les forces vives de la nation et toutes les bonnes volontés, sans exclusion. Conscient de la gravité des tâches qui lui sont assignées et de l'importance des attentes de nos concitoyens, le Gouvernement s'engage à ne ménager aucun effort pour la concrétisation du présent plan d'action dans une op- tique privilégiant la cohésion sociale, la solidarité nationale et le développe- ment socio-économique du pays. Il demeurera attentif aux grands équilibres de l'économique nationale, garant de l'indépendance de la nation et de sa capacité à conduire ses projets futurs de développement. Le Gouvernement veillera égale- ment à mettre en place des méca- nismes de suivi-évaluation réguliers et efficaces pour organiser le monito- ring de l'action gouvernementale, à l'ef- fet d'identifier les contraintes éven- tuelles et d'yapporter les correctifs ap- propriés. Il déploiera également, une communication rénovée en direction des citoyens pour expliquer, avec constance la démarche engagée, lever les incompréhensions et barrer la voie à la rumeur et à la polémique. » La démarche retenue visés par cette conférence organisée par le ministère de l’industrie, de la promotion des investissements et des mines est : « • Evaluer les avancées réalisées en matière d’amélioration du climat de l’investissement et de l’environne- ment de l’entreprise à travers l’en- semble de mesures de réformes déjà engagées en la matière et engager un débat et une réflexion commune sur les résultats atteints, ainsi que sur les at- tentes encore réelles et nombreuses des candidats à l’acte d’investir. • L’amélioration de la qualité et de l’efficience des dispositifs dédiés à fa- ciliter, à accompagner et à soutenir les candidats à l’investissement et au par- tenariat, particulièrement dans la sphère industrielle, à la lumière de cette évaluation du chemin parcouru et définir les approches et modalités les plus à même à consolider au plan ins- titutionnel, organisationnel et tech- nique, les efforts entrepris. • La dynamisation des programmes et des dispositifs de relance de l’outil de production nationale dans le cadre du nouveau régime de croissance pro- jeté pour au moins les (05) années à ve- nir, à travers des instruments rénovés de soutien à l’investissement produc- tif, la promotion de filières indus- trielles prioritaires et à potentiel de croissance, le renforcement des pro- grammes de mise en partenariat pu- blic/privé et national /étranger des en- treprises ; la problématique du finan- cement et du foncier industriel ; les ser- vices d’appui à la PME, etc.» Séances plénières, ateliers et ta- bles rondes sur le développement éco- nomique et industriel plancheront : «Dans le cadre du nouveau modèle de croissance : * les instruments rénovés de soutien à l’investissement productif, *les conditions concrètes de promo- tion de la production nationale par, no- tamment, *la promotion des filières indus- trielles prioritaires et à potentiel de croissance, Au plan organisationnel : De son pilotage et son ingénierie ; L’amélioration de l’environnement de l’entreprise et du climat des af- faires, L’accélération et l’amélioration du rythme de création de PME/PMI et in fine de l’emploi Partenariat *La mise en partenariat public/privé et national /étranger des entreprises ; la problématique du financement in- dustriel et de la PME ; du foncier indus- triel ; les services d’appui à l’entreprise. Cette conférence ouverte aboutira à des recommandations utiles et du fait de la qualité des participants, donnera une image attractive et positive des soubassements de la politique algé- rienne et un élan à la politique écono- mique et sociale globale débarrassée des écueils bureaucratiques, libératrice des initiatives publiques et privées. Le ministre de l’industrie, de la promotion des investissements et des mines, Abdeslam Bouchouareb crée l’événement et fait vivre le débat sur des bases dynamiques. Placée sous le haut patronage du président de la République, cette conférence sur le développement économique et social lance en en réaffirmant la lettre et l’esprit du débat consacré par le Plan d’action du gouvernement et des engagements de la Tripartite du 19 septembre 2014 qui se propose d’accélérer la mise en œuvre du pacte de croissance. GAZPROM La Russie «a rempli ses obligations» à l'égard de l'Ukraine La Russie a «rempli ses obligations» stipulées dans l'accord sur la reprise des livraisons de gaz russe à l'Ukraine, conclu jeudi soir entre Mos- cou, Kiev et Bruxelles et attend que la partie ad- verse en fasse de même, a annoncé samedi le ga- zier russe Gazprom. «Le gouvernement russe vient tout juste de signer un décret concernant un prix plus bas pour les exportations (de gaz) vers l'Ukraine», a déclaré Sergueï Kouprianov, porte-parole de Gazprom, aux agences de presse russes. «Donc la Russie a rempli les obligations qui lui incom- bent selon l'accord» conclu jeudi soir entre Moscou, Kiev et Bruxelles, a-t-il souligné, indi- quant que Gazprom était «prêt à reprendre les livraisons de gaz à l'Ukraine quand (la société ukrainienne) Naftogaz aura rempli ses propres obligations». Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a signé samedi soir un décret établissant le prix de mille mètres cube de gaz à 378,22 dollars jusqu'au 31 mars 2015. Après deux jours de négociations, l'Ukraine, la Russie et l'Union européenne ont trouvé jeudi soir à Bruxelles une issue provisoire au contentieux sur la livraison de gaz russe, qui sé- curise l'approvisionnement de l'Ukraine, mais aussi de l'Europe occidentale, pour l'hiver. Les accords portent sur l'apurement des impayés de l'Ukraine, et sur les modalités de paiement des livraisons jusqu'en mars 2015. Le règlement d'une dette de 3,1 milliards de dollars se fera en deux tranches, une première de 1,45 milliard de dollars immédiatement, l'autre de 1,65 milliard d'ici la fin de l'année. CHINE Ralentissement de la croissance manufacturière de la Chine La croissance de la production manufactu- rière en Chine a ralenti en octobre, selon les chif- fres officiels publiés samedi par le gouverne- ment, alors que la croissance de la deuxième éco- nomie mondiale est à son plus bas niveau en 5 ans. L'indice PMI des directeurs d'achat s'est éta- bli pour octobre à 50,8, a indiqué le bureau na- tional des statistiques. Ce chiffre est inférieur aux 51,1 enregistrés en septembre. Selon un chif- fre préliminaire publié le 23 octobre par la banque HSBC, donc encore provisoire, le mois n'étant pas achevé, l'indice s'est établi en octo- bre à 50,4. L'indice définitif sera dévoilé le 3 no- vembre par HSBC. Un chiffre supérieur à 50 marque une expan- sion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contrac- tion. La Chine a annoncé le mois dernier un net ralentissement de la croissance de son PIB au troisième trimestre, à 7,3% après 7,5% le trimes- tre précédent. Il s'agit de la croissance la plus fai- ble du PIB depuis la crise financière de 2008- 2009. Les autorités chinoises tablent sur une crois- sance de 7,5% du PIB pour l'année 2014, au même niveau que l'an dernier. TURQUIE Les recettes touristiques en hausse de 11% au 3 e trimestre 2014 Les recettes générées par le sec- teur touristique en Turquie ont affi- ché une hausse de 11 pc durant le troi- sième trimestre 2014 atteignant 12,854 milliards de dollars, selon l'institut turc des statistiques (Turkstat). Le nombre de touristes ayant vi- sité le pays, entre juillet et septembre derniers, a aussi augmenté de 6,4% par rapport à la même période de l'année écoulée pour se situer à 17,084 millions de visiteurs avec un pic de 6,635 millions au mois d'août. Sur ce total, 14,664 millions sont des étrangers (85,8%) et 2,419 millions (14,2%) sont des turcs résident à l'étranger. Les dépenses moyennes des visi- teurs ont été de 752 dollars par per- sonne, les turcs résident à l'étranger ayant dépensé plus avec 963 dollars per capita contre 712 dollars par tou- riste étranger. Par conséquent, les recettes géné- rées par le secteur durant les neuf premiers mois de 2014 ont affiché une amélioration de 8,5% avec un montant de 26,64 milliards de dollars alors que le total des touristes a pro- gressé de 6,5% à plus 33 millions de visiteurs. Par ailleurs, les turcs ont été plus nombreux à voyager à l'étranger du- rant ce trimestre avec une hausse de 10,4% des départs et un total de 2,283 millions à se rendre dans d'autres pays dépensant une moyenne de 516 dollars par personne. APS 7 Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS RÉGIONS ENVIRONNEMENT Aïn Témouchent se dote d'une station d’épuration des eaux usées La wilaya d'Ain Temouchent s'est dotée d'une station d’épuration des eaux usées (Step), inaugurée à l’occa- sion de la commémoration du 60ème anniversaire du déclenchement de la révolution de novembre. Cet ouvrage constitue un atout sup- plémentaire pour la protection de l’en- vironnement, notamment la sauvegarde du littoral «qui ne recevra plus de rejets d’eaux usées» a-t-on appris dimanche de la direction des ressources en eau. Elle contribuera également à l’irrigation des terres agricoles. Une étude est en cours pour l’exploitation des eaux épu- rées de cette Step pour l’irrigation agri- cole, notamment, la plantation d’oliviers, a-t-on indiqué à l'APS. Les principaux objectifs de la station sont d’intercepter et d'épurer les eaux d’origine domestiques, afin de contri- buer à l'assainissement des eaux et cela dans l'esprit de préservation des res- sources et de valorisation des résidus. Un traitement biologique à boues ac- tivées à faible charge (bassin biologique comprenant une zone de contact, un chenal avec insufflation d’air et une zone anaérobie), a été retenu pour trai- ter la charge carbonée, azotée et phos- phorée. Les boues seront épaissies et déshydratées sur filtre à bande et lit de séchage, a-t-on expliqué. Cette infrastructure traite, actuelle- ment, un volume de 11.000 mètres cubes d’eaux usées par jour, soit les rejets du chef-lieu de wilaya estimés à 82 000 équivalent/habitants, a-t-on ajouté. Réalisée pour un coût de 2 milliards DA, cet ouvrage qui traite quatre mil- lions de mètres cubes d’eaux usées par an, s’étend sur une superficie de six hec- tares dont deux hectares pour son ex- tension. Elle peut être étendue à 119.000 équivalent/habitants, soit le traitement de 13 500 m³/j d’eaux usées. Pour la ges- tion de la station, les responsables de la STEP sont appuyés par une société franco-suisse auxquels se joignent les antennes de l’Office national d’assainis- sement (ONA) et la CTH (travaux hy- drauliques). Cet ouvrage a généré quelque 210 postes d’emplois, a-t-on en- core indiqué. A signaler que le programme com- plémentaire dont a bénéficié la wilaya au titre de l’exercice 2013, a pris en compte l’extension de la station d’épu- ration d’Aïn Témouchent par la réalisa- tion d’un deuxième bassin. Deux autres stations d’épuration des eaux usées sont en cours de réalisation, selon la direction des ressources en eau, à Ain Tolba (25.000 équivalent/habi- tants) et Bouzedjar (20.000 E/H). La sta- tion d’Ain Tolba fonctionnera selon le système d’oxydation alternée, alors que celle de Bouzedjar, comme celle d’Ain Temouchent, fonctionnera avec de la boue activée. Une quatrième station, celle d’Ain El Kihal (25 000 E/H) a été lancée derniè- rement en travaux. Le parc local en sta- tions d’épuration sera renforcé également avec deux autres STEP en étude à Beni Saf (200 000 E/H) et Sidi Ben Adda (20 000 E/H). Cette dernière station sera raccordée avec celle d’Ain Temouchent. Ces ouvrages renforceront les six sta- tions de lagunage exploitées par l’ONA à Sidi Safi, Emir Abdelkader, El Malah, Hassi El Ghella, El Amria et Aïn Larbââ. Une capacité globale de traitement de 250 000 E/H est recensée. EL-BAYADH La station d’épuration des eaux usées opérationnelle avant la fin 2014 La nouvelle station d’épuration des eaux usées (STEP) retenue en fa- veur de la wilaya d’El-Bayadh sera mise en service avant la fin de l’an- née 2014, a-t-on appris dimanche au- près du directeur des Ressources en eau de la wilaya. Une enveloppe de 239 millions DA a été allouée, au titre du programme sectoriel de développement (PSD- 2007), à ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la coopération algéro-espa- gnole, a précisé M. Abderrahmane Arabi. Le projet, réalisé à 100%, est actuellement en phase des essais techniques en vue de l’identification d’éventuelles difficultés pouvant en- traver le fonctionnement normal de cet ouvrage hydraulique lors de son exploitation, a-t-il expliqué. Implantée sur une superficie de 16 hectares dans la zone de Kheneg Azir, sur le flanc Nord de Oued El- Bayadh, cette station dispose de sept (7) bassins d’épuration et de traite- ment des eaux usées fonctionnant selon des normes respectueuses de l’Environnement, a signalé le même responsable. La station présente une capacité de traitement de 7,19 mil- lions m 3 /an des eaux usées, soit un traitement quotidien de plus de 19,67 mille m 3 , selon sa fiche technique. En première étape d’exploitation de cette station, les eaux traitées se- ront destinées à l’irrigation de quelque 200 hectares de terres agri- coles. EL TARF Le problème du chauffage dans les établissements scolaires réglé Tous les établissements scolaires de la wilaya d’El Tarf, sans exception, seront chauffés cet hiver, réglant ainsi «à 100 %» un problème devenu récurrent ces dernières années, a-t- on appris dimanche auprès de la wi- laya. L’acquisition de 1.003 radiateurs fonctionnant au gaz naturel ou au fioul, pour un montant de plus de 18 millions de dinars, a permis de satis- faire tous les besoins dans ce do- maine, notamment dans les zones situées en altitude, réputées pour la rudesse de leur hiver. Pour parer à toute éventualité, un stock supplémentaire, dit de «sécu- rité», constitué de 250 radiateurs a été prévu pour palier toute panne, ont également affirmé les services de la wilaya. S’agissant des appareils de chauffage en état de fonctionner, les mêmes sources ont indiqué qu’une opération de maintenance de ces équipements a été lancée il y a un mois pour prévenir tout risque d’in- toxication au monoxyde de carbone produit par des radiateurs en mau- vais état ou mal entretenus. APS OUARGLA Lancement du projet d’un institut régional de formation des enseignants Les travaux de réalisation d’un nouvel institut régional de formation des enseignants ont été lancés à Ouargla, dans le cadre de la célébration du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1 er Novembre 1954. Une enveloppe de 800 millions DA puisée du programme de consolidation de la croissance économique (PCCE-2010) a été consacrée à l’étude, concrétisation et équipement de cette structure, qui couvrira une surface bâtie de 9 952 m 2 , au ni- veau de la zone des équipements publics à Ouargla, selon la fiche technique. Livrable dans un délai de 24 mois, cette future structure pé- dagogique disposera notamment de classes, d’un auditorium, d’un atelier, d’une salle de sport, d’un internat, d’un réfec- toire, d’un bloc administratif et de logements de fonction. Doté d’une capacité d’accueil de 1 000 places pédago- giques, cette structure de formation est destinée à la forma- tion des enseignants et des cadres du secteur de l’éducation (inspecteurs, directeurs et économes), pour les trois paliers de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire), a indiqué le directeur de wilaya du secteur. Entrant dans le cadre de la stratégie du ministère de tutelle visant l’amélioration de l’encadrement scolaire, cet institut à vocation régionale, offrira une fois opérationnel, une forma- tion spécialisée aux futures stagiaires issus des wilayas de Ouargla, Ghardaïa, El-Oued, Biskra, Illizi, Tamanrasset, Batna et M’Sila, A précisé Bessedik Mestour. ORAN : TOURISME BALNÉAIRE Lancement de plans d’aménagement de 16 plages Des plans d’aménagement de 16 plages de la wilaya d’Oran vien- nent d’être lancés dans la pers- pective de développer le tourisme balnéaire, a-t-on appris di- manche auprès de la direction du tourisme et de l’artisanat. Ces plans concernent les plages de la corniche ouest dont «Cap Fal- con», «Bouiseville», «El Mord- jane» et «Bomo plage» et de la partie est dont «Cap Carbon» relevant de la commune côtière d’Arzew, «Marina» de Mers El Hadjadj et «El Mectaa», selon le directeur du tourisme par intérim, Be- labbes Kayem Benamar, qui a indiqué qu'une enveloppe financière de 16 mil- lions DA est consacrée à cette opération. L’objectif de l’aménagement de ces 16 plages est de déterminer les nouvelles parcelles à concéder pour la saison esti- vale prochaine, a ajouté le même respon- sable dans une déclaration à l’APS, soulignant que toutes les plages des com- munes côtières de la wilaya disposeront ainsi d’un plan d’aménagement en prévi- sion de l’édition 2015. Dix-huit (18) plages ont déjà bénéficié d’un plan d’aménagement parmi les 34 autorisées à la baignade, a fait savoir M. Belabbes, rappelant que neuf (9) conces- sions seulement pour une période de 5 années ont été octroyées durant la saison estivale 2014 et le reste pour une durée d’une année. En ce qui concerne l’équi- pement des plages pour l’année 2015, il est prévu l’acquisition d’un lot de 350 bouées pour le balisage, en plus de 120 unités entre dou- chettes, sanitaires et cabines de déshabillage, a-t-il annoncé. Vingt-six (26) plages éparpillées sur les 8 communes côtières de la wilaya d’Oran sont pourvues de douchettes, toilettes et désha- billoirs, selon la même source. Faisant le bilan de la saison estivale 2014, le directeur de wilaya du tourisme a indiqué que les stations balnéaires d'Oran, soit 33 plages autorisées à la bai- gnade, ont drainé un flux de quelque 26,6 millions d'estivants durant la période al- lant de juin à fin août. Durant la même période six (6) campings, totalisant une capacité de 2.436 lits, ont été mis à la dis- position des estivants, en plus de 16 cen- tres de vacances (5 766 lits) et de 66 hôtels côtiers (6 407 lits), a-t-il fait savoir. Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS HISTOIRE 8 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale BAB – EL-BEKKOUCH BASTION DE HAUTE LUTTE Par Amar Belkhodja -*) A Bab – El Bekkouche, du côté fran- çais, c’est la politique de la terre brûlée, le napalm, les assassinats collectifs. Du côté de l’ALN, c’est la volonté d’oc- cuper le terrain et de riposter avec hargne et bravoure à la horde coloniale. Tout au long de la guerre de Libération nationale, Bab-El-Bekkouche sera le théâtre de très âpres affrontements entre une ar- mée coloniale supérieure en hommes et en armes et une armée révolution- naire faible en hommes et en matériel de guerre mais forte d’un puissant sentiment patriotique. Malgré la puissance du dispositif de guerre mis en place par l’armée fran- çaise, malgré la destruction des fo- rêts, la répression féroce et impitoya- ble, malgré tous les abus commis contre elle tous les jours, la population de Bab-El-Bekkoouche, s’accrochait de plus belle à ses massifs et se mobilisait derrière l’ALN et son avant – garde qui a révélé de prestigieux noms : Bou gara Bouaâma, Baghdadi, Si Ammar,Si Cheikh… Dépendant actuellement de la com- mune de Lardjem, daïra de la wilaya de Tissemsilt, le lieu dit Bab –El – Bek- kouche couvre d’importants massifs fo- restiers, choisis par l’ALN pour leur si- tuation stratégique. Ainsi, pendant la guerre de libération nationale, Bab –El –Bekkouche est choisi pour abri- ter un important centre d’instruction et d’entraînement des combattants de l’ALN, des hôpitaux où l’on soignait les djounoud blessés au cours des ba- tailles livrées à l’ennemi, des caches d’armement, de médicaments et de provisions. Bab –El Bekkouche, c’était aussi un lieu qui a abrité les PC ù les impor- tantes décisions étaient prises. C’est dans cette citadelleimprenable que sont nés et formés de valeureux com- mandos et lescélèbres katiba de l’ALN : « El – Karimia » « El – Kouidria », « El Hamadia », « El – Hassania », « Zoubi- rya » …. Bab-El Bekkouche, c’est aussi et surtout un trait d’union stratégique en- tre les wilayas V et IV. La zone devien- dra un centre de transition très fébrile.Dans leurs mouvements, les katiba des zones IV et VII de la wilaya V se sont trouvées plusieurs fois représen- tées dans le combat contre l’ennemi à Bab- El-Bekkouche et dans tout l’Ouar- senis. Dans l’histoire de a guerre de Libé- ration nationale, Bab-El-Bekkouche renferme des pages de gloire et de sa- crifice. En 1957, le commandant Bou- naâma livra une héroïque bataille aux français. Sous sa conduite, l’ALN rem- porte plusieurs victoires. Bab-El-Bek- kouche sera également le témoin d’une grande bataille qui durera trois jours et au cours de laquelle devait périr Si Ammar et 12 djounoud. Les français sans cesse harcelés, ont déclenché, en mai 1958, une grande offensive en se dé- ployant en quatre endroits différents. La batterie, l’aviation se mettent en mouvement. Au cours de cet affronte- ment, l’armée française laissera sur le terrain des centaines de morts dont plu- sieurs officiers. Dans ces engagements, l’armée coloniale subit de grosses pertes. Les soldats se vengent sur les po- pulations civiles. Partout, les douars prennent feu, femmes, enfants et vieil- lards fuient le paysage en fumée pour éviter la tuerie collective. Leurs maisons sont détruites et leurs bien dérobés. En mai 1959, une autre bataille op- pose les hommes de Si Cheikh aux soldats français qui sont appuyés par une couverture aérienne et des ca- nons qui pilonnent à partir de Lazha- ria, Boucaid, Achaba, Béni-Oughran. Si Cheikh périt avec 40 de ses hommes. Les pertes ennemies sont estimées à l’époque à une centaine d’hommes. Bab – El Bekkouche a fait l’objet d’une très vaste offensive au printemps de l’année 1959. Les opérations « Cour- roie » et « Couronne » charrient un gros matériel de guerre et déversent dans la contrée de fortes colonnes décidées à décimer et raser tout ce qui se meut à Bab – El – Bekkouche, héroïque cita- delle du sublime Ouarsenis. Les katibas de l’ALN se mettent, elles aussi en mouvement. Les hommes qui se trouvent à la tête des unités de l’ALN s’avèrent d’habiles stratèges. Trois katibas et deux commandos des zones IV et VII de la wilaya V sont sur les lieux où va se dérouler l’une des plus longues et des plus meurtrières ba- tailles de Bab-El-Bekkouche. La wi- laya IV met en action 13 katibas sous le commandement d’un prestigieux chef : Djilali Bounaâma. Les hommes de l’ALN se repartissent dans toute la contrée pour mieux harceler l’armée française et lui faire obstacle dans sa marche. Les accrochages se multi- plient partout. Malgré la couverture aé- rienne très dense, le tonnerre de la bat- terie, l’ALN résiste 15 jours à l’un des plus grands ratissages de l’armée fran- çaise. Dans les douars et les petites agglo- mérations de l’Ouarsenis, la répression est dure. Les populations algériennes subissent les pires humiliations. L’ar- mée française utilise les méthodes les plus abjectes pour terroriser les habi- tants pour tenter de les désolidariser de l’ALN. Bab – El – Bekkouche qui propose aujourd’hui un mémorial qui symbo- lise les plus grandes batailles de L’ALN n’a pas encore raconté toute l’épopée, ni relaté les atrocités vécues par notre peuple qui a accepté de contenir un lourd sacrifice pour conquérir sa liberté et sa dignité. A.B. (*) Journaliste-auteur Zone stratégique et de transition entre les wilayas V et IV, Bab-El-Bekkouche symbolise aujourd’hui un lieu par lequel on évoque les plus dures et héroïques batailles livrées dans l’Ouarsenis, autre bastion de la révolution de Novembre. Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS HISTOIRE 8 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale La presse coloniale reflet des thèses colonialistes Les réactions des autorités coloniales prédéter- minées par des mythes tels "l’Algérie c’est la France..." ont trouvé, au déclenchement de la guerre de Libéra- tion nationale, le 1er novembre 1954, un écho dans la presse française de l’époque, prise de court par la si- multanéité des opérations armées dans plusieurs ré- gions d’Algérie. Qu’elle fut de droite ou de gauche, cette presseallait alors refléter les positions officielles del’Etat colonial, s’empresser de qualifier les nationalistes de "rebelles manipulés par des mains étrangères" et mi- nimiser leur courage et leur détermination à remet- tre en cause un système construit sur l’injustice et la violation du droit à l’autodétermination. Commentant le déclenchement de la guerre de Li- bération nationale, le journal français Le Monde écrira dans ses colonnes le 3 novembre 1954, que les at- taques ne se sont accompagnées d’aucun mouvement de masse, d’émeute, de soulèvement et, se montrant rassurant, considère qu’"il faudrait donc admettre que l’on se trouve en face d’une organisation étrangère aux formations nationalistes". Même son de cloche à la rédaction du journal L’Auroredu 5 novembre 1954, pour qui, "les exécutants sont armés et commandés de l’extérieur". Interprétation tendancieuse France Observateur, un hebdomadaire d’informa- tion de gauche, qui avait la réputation de plaider en fa- veur des mouvements d’indépendance ira pourtant plus loin dans l’interprétation tendancieuse du déclenche- ment de la guerre de Libération nationale. Il laissera ainsi supposer le 5 novembre 1954, que les "provocateurs" auraient joué sur "l’exaspération des na- tionalistes extrémistes afin de briser toute évolution po- sitive et faire déclencher la répression". Encore plus in- sidieux, le journal L’Humanité du Parti communiste français (PCF) se fera l’écho des déclarations du Gou- verneur général de l’époque Roger Léonard qui pré- tendait le 10 novembre de la même année qu’"il suffit d’écouter les appels frénétiques de certaines radios étrangères et de connaitre les liens directs qui unissent les dirigeants de cette entreprise lointaine avec les grou- pements terroristes qui ont opéré en Algérie, pour connaitre la genèse d’un tel complot". Cependant, le dénigrement de la justesse et de la légitimité du déclen- chement de la guerre de libération nationale, n’atté- nuait pas pour autant l’inquiétude constante se reflé- tant à travers la presse de l’époque qui redoutait dans ces actions armées menées simultanément, les signes précurseurs d’une remise en cause de l’expansion co- loniale établie sur l’injustice, l’expropriation, la tactique de la terre brûlée et que l’on croyait irréversible. Le journal Le Monde évoquera ainsi le 4 novembre 1954, une "une véritable insurrection", relevant notam- ment que "les troubles qui se sont produits dans le mas- sif des Aurès ont revêtu en revanche le caractère d’une véritable insurrection armée". Seule la lutte saurait reconquérir la souveraineté La dimension politique de ces actions qui allaient pourtant embraser toute l’Algérie et gagner l’adhésion le peuple algérien tout entier, convaincu que seule la lutte armée saurait reconquérir une souveraineté longtemps piétinée, fut sciemment occultée par l’oc- cupant. Tous les titres de la presse coloniale stigma- tisaient alors les nationalistes, les qualifiants, d’"aven- turiers", de "hors-la-loi", pour diminuer la portée po- litique de leurs actions qui ne reflétaient rien d’autre que la volonté du peuple à arracher son indépendance. S’érigeant en porte-drapeau du système colonial, cette presse limitera le déclenchement de la lutte ar- mée à des "actions terroristes isolées" mettant en pé- ril "les intérêts et l’intégrité" de la France. Une année plus tard, en 1955, les autorités coloniales constatent que la lutte armée prenait chaque jour plus d’ampleur et pour écraser l’insurrection, elles renforceront leurs effectifs militaires en Algérie pour faire face à la déter- mination des combattants de l’Armée de libération na- tionale (ALN). La presse se fera encore une fois l’écho de l’entêtement des autorités coloniales à étouffer la noblesse du combat libérateur engagé par la volonté populaire. Commentaires enflammés, prises de posi- tion radicales et polémiques sans fin allaient continuer à nourrir les colonnes des journaux, où se reflétaient le désarroi toujours plus grandissant d’un système co- lonial aux abois. APS Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS HISTOIRE 9 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale HAMDANI ADDA : Enlevé et brûlé vif par l’OAS Par Amar Belkhodja (*) Le général Jouhaud avait donc choisi pour cible la prison d’Oran. Le 12 janvier 1962 quatre (faux) gendarmes se présentent a la prison, montent de fausses convoca- tions et s’emparent des quatre détenus avec la complicité du directeur de la pri- son acquis a l’OAS avec la majorité des gar- diens. Hamdani Adda et ses trois compagnons, Bendjebbar Aoued, Guerab El Houari et Frih Ahmed ne reviendront pas. Ils seront brûlés vifs dans les environs d’Oran. Après avoir mis en place les premiers réseaux FLN à Tiaret, Hamdani Adda rejoint le maquis en 1957. Il dirige le sec- teur autonome de la ville de Tiaret avant d’être promu chef de région. Il est l’orga- nisateur de plusieurs actions urbaines. Arrêté en 1959, il est condamné plusieurs fois à la peine capitale. Né le 26 avril 1926, meunier de profession, Hamdani était père de cinq enfants. Bendjebbar Aoued dit Sabri, est né le 1 er avril 1927. Il exerce la profession de directeur d’exploitation des établissements de torréfaction de café à Relizane. Il est connu parmi les princi- paux chefs des SMA. Il est père de 3 enfants. Pendant la guerre de Libération nationale, il est successivement chef de secteur auto- nome de Relizane et chef de région II dirige plusieurs actions urbaines avant d’être arrêté le 11 février 1959 et condamné à la peine capitale. Guerab El Houari né le 14 Novembre 1938 à Oran est membre de l’organisation urbaine du FLN de la ville d’Oran, il est chef de groupe de fidaïs. Il est l’auteur de plusieurs attentats. Arrêté en 1961, Guerab El Houari est condamné à la peine capi- tale. Frih Ahmed est la quatrième victime de l’OAS. Il est né en 1906. Père de 3 enfants, Frih est arrêté en 1959 puis libéré. Arrêté de nouveau en 1960, il est condamné à la réclusion à perpétuité. L’OAS qui agit avec les mêmes méthodes que la « Main rouge » consignait sur ses listes les cadres du FLN et de l’ALN. Elle commettra également des attentats contre des avocats et autres per- sonnalités d’origine française qui avaient soutenu la cause du peuple algérien. Trop attachée au mythe de «l’Algérie française», l’OAS s’est déchaînée en inscrivant à son répugnant palmarès de tristes exploits contre la population algérienne. Le fait de pénétrer dans une prison (grâce à des complicités), d’enlever et de brûler vifs quatre détenus, est un acte qui exprime le sentiment raciste à son degré le plus abject et aussi surtout la lâcheté des dirigeants de cette organisation. Car s’at- taquer à des détenus qui n’avaient rien à opposer pour défendre leur vie, ne fait nullement honneur aux anciens officiers supérieurs de l’armée française qui se sont placés à la tête de l’OAS et dont la conscience se trouve chargée de tous les meurtres collectifs commis contre le peu- ple algérien. A.B. Le général Edmond Jouhaud, l’un des fondateurs de l’OAS, n’avait pas toléré que l’exécution des peines capitales ait été suspendue. Accusant Hamdani lors de son procès, il déclare à l’audience : « il y avait même un chef des condamnés à mort qui donnait des ordres à tous les condamnés et recevait du dehors des directives et si l’on avait tué trois condamnés à mort, c’est un acte que je couvre entièrement ». Les recherches universitaires sur la guerre de Libération nationale sont considérées comme des références documen- taires importantes contribuant à l’écriture de l’histoire de l'une des plus grandes révolutions du XX e siècle, en dépit des difficultés d’accéder aux archives, surtout celles se trouvant en France ou dans d’autres pays. Tout une problématique, à l’évidence. A Oran, des chercheurs sur l’histoire de l’Algérie, inter- rogés par l’APS, ont été unanimes à estimer que «les re- cherches universitaires sur les résistances populaires, le mouvement nationaliste et les différentes étapes de la guerre de Libération nationale sont de la matière favorisant l’écriture de l’histoire révolutionnaire de l’Algérie». Dans ce cadre, des laboratoires de recherches sur l’his- toire de l’Algérie et de la révolution algérienne en particu- lier, jouent un grand rôle dans l’écriture de l’histoire natio- nale, en mettant en exergue sa grandeur à travers l’élabo- ration d’études académiques, de recherches et de publica- tions sur la révolution. L’université d’Oran compte trois la- boratoires spécialisés dans les recherches en histoire dédiés respectivement à «L’Histoire de l’Algérie», «Les traductions et sources», et «La conception de modèles d’information en histoire, sociologie, politique et économie», outre le labo- ratoire «Histoire et mémoire» du CRASC qui contribue, de son côté, à la production de publications sur ce sujet et à l’or- ganisation de rencontres lors de différentes occasions en vue d’enrichir le débat sur l’histoire de la révolution. Dans ce contexte, le chercheur Amar Mohand Ameur, af- filié au CRASC a relevé qu’ «un grand travail est mené par le centre alors que le nombre d’historiens est réduit, sur- tout ceux spécialisés dans l’époque coloniale, et nous ne pou- vons pas produire sans historiens». Et d’ajouter : «En plus des thèses de magister et de doctorat sur la révolution algé- rienne et ses pionniers et la réalisation de plusieurs re- cherches sur des personnalités militantes méconnues, l’université conduit toujours des recherches dans ce do- maine. Mais ceci nécessite la collaboration des différents mi- nistères dont celui des moudjahidine et celui de la culture», a souligné le chef du laboratoire de recherches en histoire de l’université d’Oran. Une préoccupation majeure: l’accès à l’archive Le nombre réduit des sources historiques, notamment les archives, reste la préoccupation majeure des cher- cheurs algériens spécialisés dans l’écriture de l’histoire de la guerre de libération, en particulier des étudiants cher- cheurs qui n’ont pas les moyens financiers adéquats pour aller en France pour accéder aux documents historiques. Ceci rend incertaines, voire incomplètes, les recherches uni- versitaires ayant trait à l’histoire de la révolution, et sont, donc, confrontées aux critiques sur les plans du contenu, de la méthodologie et du traitement. Dans ce cadre, le professeur Rabah Lounici, chercheur en histoire à l’université d’Oran, a indiqué que «plusieurs recherches sur la résistance populaire, le mouvement na- tionaliste et la révolution algérienne existent mais restent insuffisantes, car la plupart des documents sont restés en France. Quand on peut accéder à leurs contenus, il faut les diagnostiquer, les vérifier et les critiquer, car il y a manipu- lation de ces documents par les Français», indique-t-il. Pour sa part, le chercheur Amar Mohand Ameur a indiqué que «l’archive est une question épineuse et n’a pas été réglée à ce jour. Sans archives, il n’y aura pas de progression dans l’écriture de l’histoire ou dans la recherche sur l’histoire de la révolution algérienne. Et sans documents officiels, un cher- cheur ne peut présenter une recherche académique scien- tifique digne de ce nom». Pour développer la recherche dans le domaine de l'his- toire de la révolution algérienne, «il faut obtenir des copies ou des photos des Archives nationales ou de la France ou même des archives de certains pays amis qui ont soutenu la révolution algérienne, et ce pour la réalisation d’une re- cherche scientifique objective basée sur des opinions et des avis différents», a soutenu le Pr Boukhalfa Nour el Houda du département d’histoire de l’université d’Oran. Par ail- leurs, plusieurs étudiants chercheurs souffrent du manque des archives auprès du centre national d’archives. «Celles- ci sont, pourtant, le point essentiel de l’écriture de l’histoire de la glorieuse révolution algérienne», a souligné, pour sa part, l’universitaire Boubaya Abdelkader. Comment développer les recherches ? Nul ne peut ignorer qu’après 1988, il y a eu un nombre croissant des témoignages des moudjahidine, en plus des publications de mémoires de personnalités nationales ayant milité durant la période coloniale. «Ceci a constitué pour les chercheurs une bouffée d’oxygène pour la conduite de leurs recherches dans différentes étapes de la guerre de libération en tant que sources complémentaires aux docu- ments officiels. L’étudiant ne peut effectuer des recherches dans l’histoire de la révolution algérienne sans avoir recours aux témoignages et à la mémoire qui restent, néanmoins, faibles, en raison de la nature du moudjahid, élevé dès son jeune âge au secret, depuis le PPA, puis durant la guerre de libération», a souligné le professeur Lounici. Dans ce sens, il a ajouté que «même si le moudjahid dit ou écrit, il a des réserves concernant ce qu’il dit. C’est comme s’il vivait toujours sous le joug colonial. Il a le sentiment de dévoiler un secret qu’il n’a pas le droit de divulguer. Ceci est du à la nature secrète de certains faits et évènements». Des chercheurs sur cette période de l’histoire nationale estiment que le développement de la recherche dans ce do- maine nécessite une formation particulière des étudiants chercheurs. Ces derniers doivent, notamment, maitriser la langue française, car la plupart des sources (archives) et mé- moires sont rédigées dans la langue du colonisateur. «Le faible nombre de recherches académiques, le désin- téressement des étudiants pour la recherche dans l’histoire de la révolution sont dus principalement à l’ignorance du chercheur de la langue française, des mathématiques et de la philosophie. La recherche en histoire repose sur deux cri- tères : la logique et l’esprit critique, afin de ne pas tomber dans le piège de la manipulation des archives», a souligné le professeur Rabah Lounici. Les étudiants chercheurs doivent aussi maîtriser les mé- thodologies récentes dans l’écriture de l’histoire nées en Eu- rope, car la réalisation de recherches sur l’histoire de la ré- volution algérienne avec une méthodologie traditionnelle repose sur la disponibilité des documents. Le professeur Amar Mohand Ameur a affirmé, de son côté, que «le nom- bre dérisoire de chercheurs en histoire de la révolution al- gérienne ne peut accomplir des miracles, car l’histoire n’est pas une marchandise mais un travail académique». APS Comment écrire l'histoire Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS HISTOIRE 10 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale BELARBI MUSTAPHA (1933 - 1994) LE LUTH ET LE FUSIL Par Amar Belkhodja (*) De son vivant, M. Mostefa Belarbi, directeur de l’école de musique de Tiaret, a bien voulu nous livrer des souvenirs de prison. Ancien musicien de la formation « Safir Ettarab » fondée par le chahid Ali Maâchi, M.Belarbi était membre du réseau FLN pendant la lutte armée anticoloniale. C’est en janvier 1958 qu’il fut arrêté par la police française. Après avoir connu geôles et tortures, M. Mostefa Belarbi fut condamné à cinq années d’emprisonnement. Il recouvra la liberté en 1962, en même temps que celle de sa patrie. Il nous parle d’abord de la torture qui était devenue pen- dant la guerre de Libération nationale une véritable ins- titution de l’appareil répressif, avec ses services, ses tor- tionnaires, ses méthodes et ses experts. « Immédiatement après mon arrestation je fus conduit à la « baignoire ». Complètement nu, j’avais les mains at- tachées et ligotées aux jambes à un bâton, les yeux ban- dés. L’attirail de mes tortionnaires comprenait un bassin sec et un autre rempli d’eau. Une poulie permettait aux tortionnaires de soulever la victime au niveau de l’eau et pour la replonger ensuite. Le nez était obstrué d’une paire de pinces. Al’issue de plusieurs « plongées », le prisonnier perdait complètement son souffle. On le jetait dans le se- cond bassin où la séance d’électricité l’attendait. Des brûlures partout dans le corps, au bas-ventre, dans la bouche, au coin des yeux. Inconsciemment il fallait hur- ler pour tenter de vaincre la douleur. A la fin de la séance, la gorge était complètement desséchée. Malgré les immersions dans la baignoire, j’avais affreusement soif. Un répit dans une cellule de deux mètres carrés à peine, à moitié nu sur le ciment. Cette affreuse situation dura 31 jours » la vie de prison commencera. Le prisonnier est pour ainsi dire soulagé. C’est vrai puisqu’il quitte les sinistres cachots et les tortionnaires pour un bref séjour au centre de tri et de transit avant de comparaître devant le Tribu- nal répressif qui fera conduire le condamné successive- ment dans la prison de Tiaret et El-Asnam. Mostefa Be- larbi nous relate quelques souvenirs de prison : « Lorsque j’avais rejoint la maison d’arrêt de Tiaret j’étais content d’avoir quitté l’enfer des tortures. La salle de la pri- son était froide. Elle mesurait environ 12 mètres de long de 5 mètres de large, surface où s’entassaient 60 détenus. Un grand portail en fer de la largeur de la salle constituait la seule issue. A gauche de l’entrée, un W.C. d’un mètre vingt de hauteur doté d’une porte. A droite, un lavabo col- lectif muni de 5 robinets. Nous l’appelions le piano et pour cause les robinets fermaient mal et le soir venu, nous dor- mions au son de leur musique composée de « ploucs, de plics et de plocs ». « Réveil à l’aube, ablutions, prière du fajr puis corvée. Les paillasses collées contre le mur, on faisait d’abord le parterre. Nous rangions ensuite nos « lits » en attendant l’appel. Entre temps on nous servait un café préparé avec beaucoup d’eau très peu de café. Je commençais à m’habituer à ma nouvelle vie : la corvée du matin, la sor- tie en cour. Les hautes murailles de la prison ne nous per- mettaient de voir qu’une partie du ciel. Le repas de midi, on le prenait ici. Le soir on rentrait en salle et, dès l’appel terminé, les portes étaient fermées au tintement des grosses clés. Nous commencions à organiser nos soirées. Il fallait d’abord diffuser les nouvelles récoltées durant la journée. Après la prière du soir, j’animais la veillée soit par un sketch soit par des chansons. Le sommeil est difficile sur des paillasses difformes. De surcroît, la lumière n’est jamais éteinte ». M. Belarbi se remémore aussi les dures conditions de détention et le régime répressif entretenu avec racisme par les geôliers. « Les membres du réseau FLN étaient souvent punis d’isolement dans une cellule. Un mois de cellule équiva- lait à six mois de détention en salle commune. Cette sé- vère sanction commençait d’abord par la torture. Les gar- diens de prison se mettaient à six ou huit pour tabasser les nôtres. Acoups de trousseaux de clés, ils s’acharnaient sur le détenu jusqu’à évanouissement. Ensuite, il est ranimé de seaux d’eau. Après cette cruelle séance, le détenu était affecté au couloir de la mort. On l’appelait ainsi, car beaucoup d’entre nous ysont morts sous les coups violents des geôliers, choisis parmi les plus haineux envers les Al- gériens ». « On l’appelait ainsi aussi parce qu’au bout de couloir, on apercevait la grille des cellules des condamnés à mort. Il mesurait 100 mètres de long sur 5 mètres de large. La corvée du parterre était assurée par les détenus punis de l’isolement en cellule. Le dos courbé, sous la menace du trousseau de clés, le détenu traînait péniblement la ser- pillière. Et les gardiens à grande eau, prolongeaient la mi- sère du prisonnier obligé de sécher le parterre intermi- nablement. Si par malheur le détenu s’affaissait, les geô- liers s’acharnaient sur lui à coup de pieds et de trousseau de grosses clés. Il se relevait, titubant, pour continuer la dure corvée ». « Les détenus cultivaient de la passion pour leur em- blème. Nos loisirs, c’étaient l’écriture, le chant ou le dessin. Et il n’est pas un dessin ou l’on ne trouvait pas l’em- blème national frappé du croissant rouge et de l’étoile. L’emblème signifiait pour nous l’indépendance, la liberté. On parlait beaucoup du drapeau, de ses dimensions, des couleurs. Au fil des discussions, un détenu eut l’ingénio- sité de broder un emblème de la dimension d’une boîte d’allumettes. Le magnifique drapeau miniature laissait entrevoir le croissant et l’étoile des deux côtés. Un travail d’artiste. Nous embrassions le chef-d’œuvre avec dévotion. C’était beau certes mais il fallait le faire flotter et encore une fois nous avions trouvé le moyen de le faire hisser au dessus de nos têtes ? Je vais vous l’expliquer ». Nous avions d’abord planté une aiguille dans le bois d’une fenêtre à hauteur de plus de 3 mètres. Nous fîmes introduire ensuite un fil de 10 mètres par le chas de l’ai- guille. L’emblème fut accroché verticalement au fil. En- fin nous nous contentions simplement de hisser notre em- blème le soir pour l’abaisser le lendemain matin est le ran- ger. Il flotta sur nos têtes, pendant notre sommeil, toutes les nuits…. L’hygiène fut une préoccupation permanente des dé- tenus. La promiscuité n’arrangeait pas les choses. La salle (dans toutes les prisons) était excessivement chargée. Le pou fut une redoutable bestiole qu’il fallait pourchasser sans répit. M. Belarbi nous fait part de «l’opération poux». « En prison le détenu algérien avait deux ennemis : le gardien et…le pou. Nos persécuteurs se souciaient peu de notre hygiène. Alors le pou en a profité pour nous tenir compagnie. Par moments les poux devenaient aussi nombreux que les fourmis. L’administration pénitentiaire saupoudrait nos affaires une fois par semaine. Mais ce n’était pas suffisant pour décourager l’assaut des répu- gnantes bestioles. C’est pour cette raison que nous avions décrété tous les jeudis « l’opération poux ». On leur don- nait la chasse. Pendant cette opération j’avais remarqué l’un des nôtres enfermer dans une boîte de tabac à chiquer tous les poux qu’il attrapait. Je me demandais ce qu’il vou- lait en faire. Ma curiosité fut aussitôt assouvie. Il avait trans- formé un tube de stylo en guise de sarbacane. Il chargeait ses poux par l’orifice du tube et dès qu’un gardien de pri- son passait à proximité, il lui soufflait dans le dos le pro- duit de la chasse. Cinq minutes après, notre gardien se tor- tillait et se grattait contre le mur. Nous riions beaucoup de la farce : nos deux ennemis se retrouvaient ». M. Mostefa Belarbi est auteur – compositeur. Il fit ses premiers pas dans le domaine musical au sein de la troupe « Safir Ettarab » sous la direction de Ali Maâchi. En prison, il égaya les moments de ses compagnons. Il nous raconte les déboires qu’il a eu avec l’administration pé- nitentiaire a propos d’une guitare que les geôliers ne par- venaient pas à lui confisquer. « En ma qualité de chanteur amateur, j’étais très sol- licité par les détenus. Nous organisions souvent des « ra- dio-crochets ». Le meilleur interprète était gratifié d’un paquet de cigarettes. Mais chanter sans accompagnement musical n’était pas tellement agréable et il fallait coûte que coûte pallier cette situation. L’administration pénitentiaire interdisait les instruments de musique. Aussi décidais – je de fabriquer moi- même un instrument qui puisse res- sembler à une guitare, du moins par l’émission des sons». « Le menuisier du service général, sur croquis confec- tionné par mes soins, me fabrique un manche. Il me fal- lait ensuite la caisse de résonance. Un récipient en alumi- nium (tajine) fit l’affaire. C’est le même menuisier qui me fabrique un couvercle rond avec un trous au milieu ». « J’avais conçu une guitare démontable. Pour les fils rien n’était plus simple. Je les ai confectionnés à l’aide de fils électriques. Le premier fil était simple. Le deuxième était double, le troisième, le quatrième et le cinquième étaient triple. Une vis me permit de fixer l’ustensile au manche.J’ai tendu mes fils et le tour était joué. Je n’avais plus qu’à régler mes cordes ». « Le soir même je donnai mon premier récital, à la joie de mes compagnons. Au début, l’administration péniten- tiaire crut que c’était une radio clandestine. Pour échap- per aux fouilles j’avais pris mes précautions. Ma guitare qui était démontable redevenait un ordinaire ustensile. Le manche et les fils, rangés dans un sac en plastic, étaient cachés dans un égout. Qui irait tremper ses mains en pareil endroit ». «La fouille commença évidemment dans notre salle. Les gardiens repartaient bredouille. Et tous les soirs, la mu- sique reprenait et les gardiens se mordaient les doigts d’être mis en échec. Je prenais même le luxe de donner des ré- citals dans les autres salles. Au bout d’un mois, les gardiens ont finalement appris qu’il s’agissait d’une guitare sans pouvoir pour autant la découvrir ». « Les gardiens me nommèrent «l’homme à la guitare» jusqu’au jour où un surveillant vint me réclamer l’instru- ment. Le directeur me disait – il, était prêt à prendre des sanctions collectives si je refusais de céder la guitare ». « Après avoir pris conseil avec l’organisation FLN, j’ai remis l’instrument de musique à l’administration. Un jour je fus appelé à la direction. J’eus la désagréable surprise de voir ma guitare accrochée au – dessus du bureau du surveillant – chef. Je remarquai qu’un fil manquait à l’ins- trument. J’en fis part au responsable : « ça, me dit-il », c’est une prise de guerre. J’ai répliqué que si la guitare était là c’est parce que j’avais accepté de la remettre aux gardiens. Sans quoi personne de vos hommes ne l’aurait trouvée ». A.B. HISTOIRE 11 Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale L'Ecole supérieure des techniques aéronautiques de Dar El-Beïda baptisée du nom du chahid Moussa Rahali L'Ecole supérieure des techniques aéronautiques (ESTA) de Dar El-Beïda (Alger) a été baptisée hier du nom du chahid Moussa Rahali, à l'occasion de la commémoration du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1 er Novembre. La cérémonie s'est déroulée en pré- sence du général Slimane Chaïb, com- mandant des forces aériennes de la 1 re Région militaire, le commandant de l'ESTA, Mohamed Feraoussen, et de membres de la famille du chahid. Une exposition photo retraçant les diffé- rentes étapes de la guerre de libéra- tion et une autre consacrée à la formation dans l'aviation militaire en- Algérie ont été organisées à cette occa- sion. A l'issue d'une conférence sur «L'impact de la révolution sur les mouvements de libération dans le monde et le soutien international à la révolution algérienne», des membres de la famille du chahid Moussa Rahali ont été honorés. Né en 1925 à El-Amra (Aïn Defla), Moussa Rahali a rejoint les rangs de l'Armée de libération natio- nale (ALN) en 1956. Il a participé à de nombreuses ba- tailles, notamment celles de Titouilt, Djebel Barhoun et Hayouna. Il tom- bera au champ d'honneur le 22 mai 1960 à Aïn Defla. Un rescapé des bombardements au napalm de Boumehni (Tizi-Ouzou) raconte l’atrocité du colonialisme L’ancien moudjahid, Salah Ouzrourou, dit Si Salah, qui activait en tant que secrétaire puis intendant ré- gional de secteur au sein de la quatrième région de la Wilaya III historique est l’un des rescapés des bom- bardements au napalm d’août 1960 dans la forêt de Boumehni (Tizi-Ouzou), qui se souvient de ce crime qu’il qualifie de «moment douloureux témoignant de l’atrocité du colonialisme français». C’est à Boumehni, aujourd'hui un village relevant de la commune de Ain Zaouïa, daïra de Draâ El Mizan, que le groupe de Si Salah formé de sept éléments ac- tivait avec d’autres groupes de moudjahidine, et ce, au nez et à la barbe d’un important camp militaire fran- çais qui dominait toute cette localité forestière. Considéré comme une mémoire vivante de la guerre de libération nationale, le moudjahid avait re- joint le maquis dans son village natal d'Ath Hamsi, dans la commune d’Akbil (Ain El-Hammam), alors qu'il n'avait que 17 ans. Il porte à ce jour des cicatrices de balles et d'éclats d’obus et de grenades dans son corps. «Je porte des séquelles douloureuses qui témoi- gnent de la barbarie coloniale», dit-il. «Après mon af- fectation à Boumehni, où je fus désigné intendant régional, nous avions, avec mes compagnons, com- mencé à mener nos missions de combat et d’approvi- sionnement des moudjahidine en denrées alimentaires et vestimentaires, avant que l’ennemi ne se rende compte un jour, en août 1960, de notre pré- sence dans la forêt», raconte Si Salah. Au début d’une opération d’encerclement, l’en- nemi avait fait face à une résistance farouche des com- battants de l’ALN qui s’étaient repliés dans la forêt. «Ce jour-là, l’ennemi a déployé ses troupes terrestres autour de la forêt de Boumehni et fait appel aux ren- forts, une colonne de chars blindés et des avions B22 qui larguaient sur nous des roquettes et des fûts de na- palm, et ce n’est qu’à la tombée de la nuit que nous réussissions à sortir de cet encerclement», se sou- vient-il, avec émotion. Au cours des bombardements, Si Salah et deux ses compagnons, Ameziane Slimane et Laârabi Ali, furent brûlés au napalm. «Presque un mois durant, nos bras et mains étaient restés levés à cause d’une douleur atroce lorsqu’ils sont en position baissée. On ne pou- vait plus baisser nos bras et mains à cause de cette douleur causée par le napalm. Ce liquide à l’odeur nauséabonde s’était répandu sur nos têtes, cous, vi- sages et mains», témoigne le séptuagnéaire. Les trois victimes se précipitaient alors vers un ruisseau pour mouiller le reste de leurs habits qu’ils posèrent ensuite sur les parties brûlées de leurs corps pour éteindre le feu causé par le napalm. «Les dou- leurs étaient atroces, nous dégagions des odeurs nau- séabondes. Nos bras étaient devenus immobiles à tel point que nous étions incapables de tenir quoi que ce soit y compris nos pistolets automatiques», raconte encore cet ancien moudjahid, né le 6 octobre 1940 au village Ath Hamsi. «Les traces que je porte dans mon corps me rappel- lent souvent une douleur atroce et des moments cau- chemardesques», dit-il. En raison de ces douleurs auxquelles s’ajoutait la crainte d’être arrêté vivant, «je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer». Pourtant, le courage ne manquait pas à cet homme qui avait subi, à deux reprises, des blessures par balles et éclats d’obus lors d’accrochages avec les soldats français. Ce valeureux témoin de la Révolution se souvient aussi des souffrances et misères que ses camarades et compagnons d’armes avaient endurées après les évè- nements de Boumehni, ainsi que durant l’opération Jumelles, lancée par le général Challe en juillet 1959 pour anéantir la résistance dans la wilaya historique III. «Mais l’utilisation récurrente du napalm par l’ar- mée française et l’opération Jumelles ne nous ont pas empêché de continuer notre combat pour la libéra- tion de notre pays, nous étions très déterminés à aller jusqu’au bout de notre noble mission», ajoute M. Ouz- rourou, qui saisit cette occasion du 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération natio- nale pour rendre un vibrant hommage à tous ses com- pagnons d’armes et martyrs tombés au champ d’honneur. APS Tissemsilt : un premier colloque national sur la photographie à Khémisti Un premier colloque national sur la photographie s'est ouvert, samedi à Khémisti (Tissemsilt), sous le slogan "Photo de notre histoire, photo de notre avenir". Initiée dans le cadre de la célébration du 60 e anniver- saire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libéra- tion nationale, cette manifestation a vu la participation de 20 photographes amateurs et professionnels de 12 wilayas. Les photos exposées mettent en exergue des sites et pay- sages naturels attrayants que recèlent des régions du pays dont la forêt du Medad dans la wilaya de Tissemsilt, le pla- teau "Lalla Setti" de Tlemcen, ainsi que des traditions et coutumes et des vestiges archéologiques et historiques. Un espace est réservé aux photos de personnalités célè- bres ayant contribué au déclenchement de la Révolution de Novembre, à l’instar des martyrs Mustapha Ben Boulaïd, Larni Ben M’hidi et Didouche Mourad. Le programme de cette rencontre de quatre jours comporte des activités di- verses dont des ateliers de formation notamment sur les techniques modernes de la photographie et une conférence sur l’histoire de l’art pictural et la photographique. Des participants prendront également des photos de paysages naturels de la région dont les parcs nationaux de cèdre à Theniet El Had et Aïn Antar dans la commune de Boukaïd. L’exposition photos, est organisée au domicile du moud- jahid Rafine Aïssa, un des photographes de la guerre de li- bération, natif de Khémisti. Initiée conjointement par l’association des activités de jeunes de Khémisti et la direction de la jeunesse et des sports (DJS) et l’APC, cette manifestation vise à encourager la créativité chez les jeunes, d’échanger les expériences et développer la photo, selon le commissaire du colloque, Te- fial Beragaa. Débat à Tlemcen sur le rôle mobilisateur de la poésie melhoun durant la guerre de Libération nationale Le rôle de la poésie melhoun dans la mobilisation durant la guerre de Li- bération nationale a été souligné, lors d’un colloque régional organisé sa- medi au palais de la culture "Abdel- krim Dali" de Tlemcen, dans le cadre de la célébration du 60 e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Ré- volution de Novembre. L’universitaire Megnounif Chaïb a souligné, dans une communication traitant de l'influence du melhoun sur le nationalisme, que cette poésie po- pulaire a constilué un moyen d'éveil de la conscience et de soutien à la cause de la révolution glorifiant l'Ar- mée de libération nationale (ALN) et les combats héroiques des moudjahi- dine contre le colonisateur français. Le conférencier a également abordé les qacidate sur la révolution de libération chantées par les femmes lors des fêtes et autres cérémonies, évoquant dans ce sens le genre "Es- saf", représenté à cette rencontre par la troupe féminine "Amel" de la région de Béni Snouss (Tlemcen). Le poète Sayah Baghdad a fait, à cette occasion, une lecture de qacidate melhoun, avant de céder la place à un débat, avec des témoignages vivants de poètes ayant vécu la révolution du 1 er novembre 1954. Le programme de cette rencontre de deux jours, initiée par le club littéraire "El Anwar" en col- laboration avec le Palais de la culture, comporte des communications abor- dant, entre autres, des personnalités de la révolution à Tlemcen et ses envi- rons, l'hymne national et la symbo- lique de la résistance. La deuxième journée de ce colloque, auquel pren- nent part des poètes de plusieurs wi- layas de l’Ouest, sera consacrée à des témoignages vivants du moudjahid Bali Belahcen, qui monte à cette occa- sion une exposition de photos au pa- lais de la culture. Clôture du salon national de la photo à Oran Le salon national de la photographie, organisé sous le slogan "La photo au service de la révolution" dans le cadre de la célébration du 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, a pris fin samedi soir à Oran. Des photographes participants ont été honorés en leur remettant des diplômes d’honneur et des cadeaux lors d’une cérémonie en présence des autorités locales. Orga- nisé par l’Office des arts et de la culture de la commune d'Oran, ce salon a regroupé pas moins de 15 photographes venus des wilayas de Tlemcen, Alger, Tizi Ouzou, Constan- tine, Blida, Annaba, Skikda, Bejaia et Oran. Cette exposition a constitué un voyage dans l’histoire de l’Algérie. Chaque photographe a exposé deux à trois photos en relation avec le thème du salon et mettant en exergue des sites historiques autrefois théâtre de hauts faits de la guerre de libération nationale et reproduisant des portraits de chouhada et de personnalités de la glorieuse révolution de novembre, entre autres. Cette manifestation a permis de revisiter les nombreux affres et massacres commis par la France coloniale et de mettre la lumière sur des sites té- moins de hauts faits de la révolution encore méconnus par un grand nombre d’Algériens, à l’instar de la grotte de Boujlida dans la commune d’El Gaâda (Mascara) où le cha- hid Ahmed Zabana avait été arrêté, l’arbre de pendaison du chahid Ali Maâchi à Tiaret ou encore l’avion militaire T-a- G abattu par l’ALN en 1960 à Tizi Ouzou.Des ateliers de for- mation ont été organisés au profit des participants sur le programme de traitement et d’amélioration de l’image. CULTURE 12 Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS «Les balles du 14 Juillet 1953» projeté à Alger D'une durée de 85 mn, ce docu- mentaire reconstitue par les témoi- gnages d'historiens et de participants à cette manifestation, qui s'est dérou- lée au cœur de Paris, à laquelle avait pris part des militants algériens du Mouvement pour le triomphe des li- bertés démocratiques (Mtld). La manifestation qui avait été du- rement réprimée par la police pari- sienne avait fait sept morts, six algériens et un syndicaliste français, et une quarantaine de blessés. Présenté sous forme d'enquête, ce film qui exhume une histoire vieille de plus de 60 ans et occultée à ce jour par les autorités françaises, confronte les mémoires de syndica- listes français, de militants algériens du Mtld et celle de deux policiers qui ont, parmi d'autres, ouvert le feu sur les manifestants. Prenant part à cette manifestation pour la paix au côté de syndicalistes de la Confédération général du travail (CGT), de militants du Parti commu- niste français (PCF), Djanina Messali- Benkelfat témoigne du pacifisme et de l'organisation exemplaire des mi- litants arborant un grand portrait de son père -Messali El Hadj alors assi- gné à résidence- et l'emblème natio- nal algérien. Le témoignage de militants du Mtld à l'exemple de Ab- del hami d Mokr ani , Mohamed Toumouh et Mohand Khettar atteste que des policiers voulaient leur «ar- racher le drapeau algérien» avant d'ouvrir le feu sur les manifestants «tuant ainsi 7 personnes et blessant une quarantaine dont plusieurs fran- çais». Cette version des faits a été confir- mée par le photographe correspon- dant du journal français l'Humanité Joseph Zlotnik et le militant Charles Palant, tout deuxblessés par balle. Dans son enquête, le réalisateur a également retrouvé deux agents de la police parisienne de l'époque, qui ont également avoué avoir ouvert le feu de façon «anarchique sans en connaître la raison, suivant leurs col- lègues». Comme par devoir de mé- moire, l'équipe du film, avec le concours du militant du Parti com- muniste algérien (PCA) Sadek Had- jeres, qui a accueilli les dépouilles au port d'Alger, est allée à la recherche des tombes et à la rencontre des fa- milles des six victimes algériennes. Les proches de Abdellah Bacha, Tahar Madjene, Mouhoub Illoul, Amar Tabdjadit, Abdelkader Draris et de Laarbi Daoui ont évoqué à l'écran leurs souvenirs des funé- railles des victimes, encadrées par les autorités coloniales qui ont tout fait pour garder secrète la cause de leur mort. La famille du syndicaliste Maurice Lurot raconte elle aussi la même vo- lonté d'occultation de ces événements et des plaintes déposées par la famille contre la police parisienne. Par la suite l'historien Emmanuel Blan- chard, qui a beaucoup apporté à l'en- quête, livre les conséquences de ce drame qui a conduit en premier lieu à la création de brigades spéciales de répression au sein de la police pari- sienne qui s'illustreront par la suite lors des manifestations du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962. Autre conséquence de ce 14 juillet 1953, les autorités françaises avaient pris la décision d'interdire «les cor- tèges populaires du 14 Juillet (fête na- tionale en France) et du 1 er mai ( journée mondiale du travail)» jusqu'en 1968, tout en «trafiquant» les rapports de police et ceux de la justice sur ce drame. Projeté en juillet dernier en France, ce documentaire ravive la mémoire sur un événement histo- rique occulté par les autorités et ou- blié par l'opinion publique, tout comme l'avait déjà fait le réalisateur avec «Mourir à Charonne, pourquoi?» (2011) et «17 octobre 1961 dissimula- tion d'une massacre» (2001). JIJEL 32 artistes de 7 pays au Salon euro- méditerranéen des arts plastiques Trente-deux (32) artistes plasticiens venus de sept (7) de pays du pourtour de la Méditerranée prennent part, depuis samedi, à un salon euro- méditerranéen des arts plastiques, à l’initiative de la direction de wilaya de la Culture. La cérémonie d’ouverture de ce salon, orga- nisé au musée Kotama à l’occasion de la commé- moration du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution, a été présidée par le wali, Ali Be- drici, en présence des autorités locales, des ar- tistes participants et de nombreux amateurs et professionnels de l’art pictural. Les toiles exposées dans le hall du musée, re- flétant intensité, beauté et maîtrise artistique, ont suscité l’admiration des premiers visiteurs. Outre une dizaine d’artistes algériens de diffé- rentes wilayas du pays, des plasticiens de France, d’Italie, du Liban, de Tunisie, de Palestine, du Portugal et d’Espagne prennent part à cette ex- position. Le Palestinien Imad Eddine Al Tayeb a pré- senté trois (3) toiles qui symbolisent l’héroïsme et la bravoure des habitants de la ville de Ghaza meurtrie. Cet artiste expressionniste de 48 ans présen- tera une grande fresque le 29 novembre prochain au siège de l’Unesco, à Paris, à l’occasion de la journée de la Palestine, a-t-il confié à l’APS. Du Portugal, Paulina Evaristo expose deux belles £uvres, intitulées «Rêve» et «Musique», un travail géométrique où domine l’intensité des couleurs. Pour sa troisième participation en Algérie, après Alger et Sétif, cet artiste lisboète s’est dite «heureuse» de prendre part à une manifestation aux côtés d’autres artistes du bassin méditerra- néen. Ce salon, a indiqué à l’APS le directeur de wi- laya de la Culture, Mohamed Cherif Bouhali, se veut un «espace d’échanges et de réflexion» d’ar- tistes du pourtour méditerranéen. De nombreux visiteurs croisés dans le hall du musée Kotama ont été unanimes à reconnaitre «le talent et le génie créateur» des artistes invités dont les idées «suscitent réflexion et méditation». ILLIZI Plus de 3 600 titres exposés au festival local «Lire en fête» M’SILA Riches activités culturelles dans le sillage du festival Le Festival «Lire en fête» a été officiel- lement ouvert, samedi à M’sila, donnant en même temps le coup d’envoi d’un riche programme d’activités culturelles. Un salon national du livre regroupant une dizaine de maisons d’édition de diffé- rentes régions du pays, a été ouvert à la salle d’exposition de l’artisanat, dans le cadre de cette manifestation de deux se- maines, initiée par la direction de la cul- ture. Afin de permettre aux citoyens et à leurs enfants ne pouvant se déplacer vers les sites abritant les activités du festival «Lire en fête», un bibliobus sillonnera les dix plus importantes communes du Hodna, selon la direction de la culture. Outre un salon dédié à la calligraphie arabe, organisé à la maison de la culture Guenfoud-Hamlaoui, des expositions et des spectacles de magie, le festival «Lire en fête» donnera également lieu à une vi- site au Salon international du livre (SILA), à Alger, spécialement destinée aux en- fants aux besoins spécifiques, selon la même source. Un concours du «Meilleur petit journa- liste», est également prévu dans le cadre de cette manifestation organisée à l’occa- sion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Un stage de formation ciblant les ges- tionnaires de plus de 50 bibliothèques de la wilaya sera en outre organisé à la biblio- thèque centrale du chef-lieu de wilaya, a- t-on indiqué. APS Plus de 3.600 titres d’ouvrages, de dif- férents domaines scientifiques, culturels et pour enfants, sont exposés à Illizi, dans le cadre du festival local «lire en fête’’, dont le coup d’envoi a été donné samedi. La 4ème édition de cette manifesta- tion culturelle, qui s’étalera sur deux se- maines, comporte un programme varié destiné aux enfants, à travers divers ate- liers, des représentations théâtrales, des spectacles d’illusionnisme, des contes et des marionnettes, animés par des troupes venues d’Alger, en plus d’ateliers réservés au dessin et à la lecture, a pré- cisé le directeur du secteur de culture, Hocine Nachitou. Des maisons d’édition d’Alger et de Constantine prennent part à ce festival dont les activités seront également pré- sentées dans les communes de Djanet et In-Amenas, pour permettre de reprocher le festival aux enfants dans ces collectivi- tés, a-t-il ajouté. Les enfants hospitalisés au niveau des hôpitaux «Targui Wantimidi’’ à Illizi et «Ifri’’ à Djanet, vont bénéficier, lors de ce festival, d’ouvrages et cadeaux, en plus de spectacles de clown, selon le responsable. Le coup d’envoi du festival a été mar- quée par une pièce théâtrale animée par la troupe « El-Ouns « d’Alger, en pré- sence d’un public nombreux, à la Maison de la culture «Othmane Bali’’ à Illizi. Ce rendez-vous culturel vise à pro- mouvoir la culture de la lecture au sein de la jeune génération et à stimuler les échanges culturels, notamment avec les professionnels du monde de l’édition, a souligné le directeur de la Culture d’Il- lizi. Le film documentaire «Les balles du 14 juillet 1953» du réalisateur français Daniel Kupferstein, sur la répression policière occultée d'une manifestation populaire à Paris en 1953, a été présenté jeudi soir à la filmathèque Mohamed Zinet à Alger. SOCIÉTÉ 13 Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS FERMEE DEPUIS LE MOIS DE SEPTEMBRE La mairie d'Azazga attend les résultats de l'enquête K.N.A Réunis dans une coordination de comités de villages, les citoyens repro- chent à l'exécutif communal actuel le flou qui caractérise sa gestion du volet foncier. La non-régularisation des lo- tissements encore dans l'indivision, à l'exception d'un seul, celui situé aux Chalets et le point noir que ces der- niers révèlent. Ils reprochent égale- ment la mauvaise gestion des ordures ménagères, du plan de circulation, des établissements scolaires, l'aména- gement urbain. Ainsi donc, depuis le 21 septembre, la mairie est inaccessi- ble pour les élus exception faite des guichets de l'Etat civil pour ne pas sanctionner les citoyens. Après plusieurs semaines de fer- meture, des fissures ont commencé à apparaître dans l'exécutif. Treize élus sur les dix-neuf que compte l'assem- blée se sont rangés du coté des habi- tants protestataires mettant fin à une cohabitation qui a duré deux années. En réaction, le maire avait, dans une déclaration, répliqué accusant une mafia du foncier d'être derrière l'ac- tion de fermeture de l'APC en utilisant des émeutiers. Des émeutiers qui, pour le maire sont ces mêmes per- sonnes qui ont reçu des autorités concernées des avis défavorables pour l'ouverture des débits de vente de boissons alcoolisées et ceux qui n'ont pas bénéficié de logements LSP. Dans sa réponse à ses détracteurs, le même président d'APC a expliqué que le terrain communal de 12 ha situé devant le lycée technique de Azazga a été mis aux enchères pu- bliques par l'agence foncière rappe- lant que élus ont annulé cette vente. Jusqu'à hier donc, les protesta- taires sont restés sur leur décision de fermeture de la mairie. L'action en question, poursuivent-ils, sera main- tenant jusqu'à la divulgation des ré- sultats de l'enquête. Cinq villages de la commune d'Azazga demandent la dissolution de l'actuelle assemblée populaire communale. Aït Bouadda, Cheurfa N'Bahloul, Flikki et Hendou ont fermé le siège de la mairie depuis le 21 septembre dernier. Leur action se poursuit encore jusqu'à hier. SAIDA 2 morts dans un accident de la route Deux personnes sont mortes dans un accident de la circulation, survenu dimanche dans la com- mune de Ouled Khaled dans la wilaya de Saida, a- t-on appris auprès de la protection civile. L'accident s'est produit suite au dérapage d’un véhicule qui est entré en collision avec un camion sur une route menant vers la localité d'Ain Sol- tane, causant la mort de deux jeunes (27et 17ans). Les corps des deux victimes ont été transférés par la protection civile à la morgue de l’hôpital Ahmed Medeghri de Saida, a-t-on indiqué de même source. Les services compétents ont ou- vert une enquête pour déterminer les circons- tances de cet accident. TIPASA Intoxication de 15 stagiaires l’INSFP de Hadjout : ouverture d’une enquête épidémiologique Une enquête épidémiologique a été ouverte, dimanche, par les services de la direction de la Santé et de la population (DSP) de la wilaya de Ti- pasa, suite à l’intoxication de 15 stagiaires qui poursuivent une formation à l’Institut national spécialisé dans la formation professionnelle (INSFP) de Hadjout, a-t-on appris auprès du di- recteur local du secteur. "L’enquête épidémiologique a été déclenchée juste après l’évacuation par les éléments de la Protection civile des 15 stagiaires intoxiqués à l’hôpital de Hadjout. Nous attendons les résultats de l’enquête pour en déterminer les causes exactes", a déclaré à l’APS M. Toufik Amrani. L’état de santé de 12 parmi ces stagiaires est ac- tuellement "stable". Ils ont bénéficié d’une per- mission pour quitter l’hôpital, alors que les trois autres sont toujours "sous contrôle médical", a indiqué le DSP. L’enquête épidémiologique, a-t- il dit, touchera "le personnel travaillant dans la cuisine et le foyer de l’institut, les ustensiles de cuisine, ainsi que des échantillons des produits alimentaires et l’eau des robinets", et cela "avant de prendre n’importe quelle décision". De son côté, la direction de l’Enseignement et de la for- mation professionnelle de la wilaya a diligenté une enquête pour "déterminer les causes" de cette intoxication survenue la journée de mer- credi à jeudi et en "situer les responsabilités", a indiqué le directeur du secteur, Arezki Mohamed Ouali, ajoutant qu’il s’était déplacé à l’hôpital pour s’enquérir de l’état de santé des stagiaires intoxiqués. ACCIDENTS DE LA ROUTE 11 morts et 14 blessés durant la journée du samedi Onze (11) personnes ont été tuées et 14 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus durant la journée du sa- medi 1er novembre, a indiqué dimanche la Pro- tection civile dans un communiqué. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’Oran avec quatre personnes tuées et quatre autres blessées, suite à une collision entre deux véhi- cules légers, survenue sur la route reliant Sidi Maarouf et Hassi Amer, dans commune de Bir El Djir. Par ailleurs, les éléments de la protection ci- vile de la wilaya d’Alger sont intervenus pour l’évacuation, vers la morgue d’El Alia, d'une femme décédée asphyxiée par le monoxyde de carbone émanant du chauffe-bain du domicile familial, sis à la cité 1.600 logements, commune des Eucalyptus (Alger). En outre, les plongeurs de la Protection civile de la wilaya de Tizi-Ouzou ont repêché et évacué vers l’hôpital de Tla ville, le corps d’un vieil homme âgé de 83 ans, décédé noyé au barrage Taksebt, commune d'Ait Mah- moud, selon la même source. APS SELON LA GENDARMERIE NATIONALE Saisie de quatre fusils de chasse et d'un lot important de munitions à Relizane Quatre fusils de chasse et une quan- tité importante de munitions détenus illégalement ont été saisis samedi par les services de la Gendarmerie natio- nale de Relizane à l’intérieur d’un do- micile situé dans la commune de Jdiouia, a-t-on appris dimanche à Oran auprès de ce corps de sécurité. Agissant sur renseignements et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la brigade territoriale de Jdiouia ont interpellé trois (03) per- sonnes et saisi dans le domicile de l’une d’elles, 4 fusils de chasse, 10.073 cartouches, 69 Kg de capsules, 12 Kg de poudre noire et du matériel de bour- rage de munitions, a-t-on indiqué. Une enquête a été ouverte par le groupement de la Gendarmerie natio- nale de Relizane pour élucider cette af- faire, selon la même source. BOGHNI Sit-in des villageois d'Aït Ali devant le siège de la mairie Le siège de la mairie de Boghni a été le théâtre d'un sit- in organisé par les villageois d'Ait Ali. A l'appel de leur co- mité de village, plusieurs dizaines de citoyens ont répondu en masse pour venir rappeler aux responsables locaux et élus le triste sort de leur bourgade. Plusieurs doléances ont été formulées par les citoyens de village situé loin du chef-lieu espérant que leur cri de détresse soit entendu cette fois-ci. Leurs représentants fai- saient état d'un certains nombres de requêtes à même de les sortir de leurs souffrances quotidiennes vécues dans leur village dépourvu de toute infrastructure. Ainsi parmi ces demandes jugées légitime par ailleurs figurait l'ouver- ture de nouvelles pistes et le revêtement de leur route, la réfection du réseau AEP et l'extension du réseau d'assai- nissement et le raccordement au gaz de ville. K.N.A SELON LA PROTECTION CIVILE 2417 intervention en 24h Durant la période du 01 au 02 Novembre 2014 arrêté ce matin à 08h00, Les unités de la protection civile ont enregistré 2417 interventions, dans les différents types d’interventions pour répondre aux appels de se- cours, suite à des accidents de la circulation, accidents domestique, éva- cuation sanitaire extinction d’incendies, Dispositif de sécurité … …etc. Plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés durant cette période dont 07 les plus mortelles ayant causé le décès à 11 personnes sur les lieux d’accidents et 14 autres blessées, traitées et évacuées vers les structures hospitalières par nos secours. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d’Oran avec 04 personnes et 04 autres blessées suite a une collision entre 02 vé- hicules légers , survenue sur la route reliant Sidi Maarouf et Hassi Amer , commune de Bir El Djir. Par ailleurs, les éléments de la protection civile de la wilaya d’Alger sont intervenus pour l’évacuation vers la morgue d’el Alia, une femme décédée asphyxiée par le monoxyde de carbone co émanant du chauffe – bain du domicile familial, sis a la cite 1600 logements commune d’euca- lyptus. A noter, l’intervention des plongeurs de la protection civile de la wilaya de Tizi Ouzou pour le repêchage et l’évacuation vers l’hôpital de Tizi ouzou , d’un vieille homme âgé de 83 ans décédé noyé au Barrage Tak- sebt , commune de d’Ait Mahmoud. M a i s ç a , c 'é t a i t a v a n t . A v a n t q u e v o s p o i - g n é e s d 'a m o u r r e f u s e n t d e c o h a b i t e r a v e c c e r - t a i n s d e v o s v ê t e m e n t s ( l e s p l u s b e a u x , é v i d e m m e n t ) . A v a n t q u e l ' i n t é r i e u r d e v o t r e c o r p s r e s s e m b l e a u x o r g a n e s d 'u n r a m o n e u r a l c o o l o - t a b a g i q u e d e 7 8 a n s . A l o r s v o u s n 'a v e z p a s e u l e c h o i x . P o u r s u r v i v r e , i l n e v o u s r e s - t a i t p l u s q u 'u n e s o l u t i o n : e n f i l e r v o s b a s k e t s , e m p o i g n e r v o t r e j o g g i n g e t v o u s m e t t r e à c o u - r i r .D é s o r m a i s , v o u s f a i t e s d o n c p a r t i e d e c e t t e a r m é e d e g e n s d 'a p p a r e n c e s a i n e q u i t r o t t e n t l e l o n g d u c a n a l . D é s o r m a i s , l e s r e g a r d s q u 'o n p o r t e s u r v o u s o n t c h a n g é . V o u s s e n t e z q u e l e r i d i c u l e v o u s p e n d a u n e z e t q u ' u n d e c e s j o u r s , v o u s a u s s i v o u s a l l e z c o u r i r s u r p l a c e d e v a n t l e s p a s s a g e s c l o u t é s e n a t t e n d a n t q u e l e f e u p a s s e a u v e r t . M a i s r a s s u r e z - v o u s : v o u s ê t e s e n c o r e u n c o u r e u r t o u t m i g n o n , p a s s e - p a r t o u t . Q u a n d v o u s c a v a l e z , v o u s a v e z t e n - d a n c e à s u e r , à r e s p i r e r d e f a ç o n h a c h é e , à d e v e n i r r o u g e c a r m i n . C 'e s t b i e n . C a v e u t d i r e q u e l e s a n g c i r c u l e t o u j o u r s d a n s v o s v e i n e s e t q u e v o u s p o s s é d e z e n c o r e l e s c a r a c t é r i s t i q u e s d 'u n ê t r e h u m a i n . E n r e v a n c h e , c o m m e v o u s ê t e s e n c o r e t o u t e n b a s d e l a c h a î n e a l i m e n - t a i r e , i l v a f a l l o i r v o u s b a t t r e p o u r s u b s i s t e r . C o n n a î t r e v o t r e e n n e m i p o u r m i e u x l 'a f f r o n - t e r . C h e z T i m e O u t P a r i s , o n a p e n s é à v o u s : v o i c i u n p e t i t g u i d e d e s c r é a t u r e s q u e v o u s a l l e z c r o i s e r s u r v o t r e c h e m i n . H i s t o i r e d e m i e u x v o u s d é f e n d r e a u c œ u r d e c e t t e j u n g l e n o m m é e « j o g g i n g p a r i s i e n » . 1 / L e s u r é q u i p é Q u a n d i l a c o m m e n c é , i l é t a i t s û r e m e n t c o m m e v o u s . P l e i n d e r ê v e s e t d ’ h u m i l i t é s , a f - f u b l é e s d ’ u n v i e u x j o g g i n g e t d ’ u n - t - s h i r t t r o p g r a n d , i l g a m b a d a i t d e f a ç o n u n p e u c h a o - t i q u e , a v e c l e s o u f f l e c o u r t e t u n e t e n d a n c e à l o u c h e r r é g u l i è r e m e n t v e r s s a m o n t r e p o u r m i e u x v i s u a l i s e r l a f i n d e s o n s u p p l i c e . M a i s v o i l à , l e t e m p s p a s s a n t , l e s m u s c l e s p o u s s a n t , l e s k i l o m è t r e s s 'a c c u m u l a n t , i l a f i n i p a r e n - t r e r s é r i e u s e m e n t d a n s l a d a n s e . T o u t a c o m - m e n c é a v e c u n p o d o m è t r e p r e m i e r p r i x , e t p u i s l a m a c h i n e s 'e s t e m b a l l é e . D e m i c r o f i - b r e s a é r é e s e n c e i n t u r e d o u b l e - g o u r d e s , a u - j o u r d 'h u i g r â c e à s o n é q u i p e m e n t c o m p l e t e t e r g o n o m i q u e , i l n e c o u r t p l u s , i l f e n d l e s a i r s . N e l 'e n v i e z p a s t r o p . V o u s ê t e s e n c o r e c a p a b l e d e v o u s r é j o u i r p o u r p a s g r a n d - c h o s e , c o m m e c e t t e c o u r b a t u r e q u i v o u s s i g n i f i e l 'e x i s t e n c e d 'u n n o u v e a u m u s c l e p a r e x e m p l e , a l o r s q u e l u i s 'e n n u i e d e t o u t . S e u l s q u e l q u e s m i c r o - é v é n e m e n t s p e u v e n t e n c o r e r é c h a u f f e r s o n c œ u r d e c y b e r - a t h l è t e : c o u r i r u n m a r a t h o n , c o m p a r e r s a p a n o p l i e a v e c l 'u n d e s e s c o n g é - n è r e s g o l d o r a k i s é s , t e s t e r l a t o u t e d e r n i è r e r u n n i n g - a p p , o u e n c o r e c o n s t a t e r q u e l 'h i v e r e s t a r r i v é e t q u ' i l v a p o u v o i r s e p a v a n e r a v e c s o n p e t i t k - w a y n i - t r o p - c h a u d - n i - t r o p - f r o i d , s a l a m p e f r o n t a l e e t s e s b r a c e l e t s d e s é c u r i t é f l u o r e s c e n t s . N B : e n g é n é r a l , c e s t a k h a n o v i s t e d e l 'a t t i - r a i l a a u t a n t d e t e n u e s q u ' i l e x e r c e d e d i s c i - p l i n e s . E n p l e i n e m o n t a g n e , i l e s t p a r e x e m p l e f a c i l e à d é b u s q u e r , a f f u b l é d e s d e r n i è r e s c h a u s s u r e s d e m a r c h e s , a v e c p o d o m è t r e e t b a l i s e i n t é g r é s , d 'u n c h a p e a u m o u e t a j u s t a b l e e n t o i l e c i r é e e t d ' u n e p a i r e d e b â t o n s d e m a r c h e . 2 / L e c o u r e u r « s o u d a i n » o u s o u s - é q u i p é U n d e n o s p r é f é r é s , a s s u r é m e n t . O n n e s a i t t o u j o u r s p a s s 'i l e s t v r a i m e n t e n t r a i n d e f a i r e u n f o o t i n g o u s 'i l s 'e s t b r u s q u e m e n t s o u v e n u q u 'i l a v a i t u n e n f a n t e t q u e l a g a r d e r i e f e r m a i t s e s p o r t e s d a n s m o i n s d e c i n q m i n u t e s . L e j o g g e u r « s o u d a i n » n e p o r t e q u e d e s v ê t e - m e n t s q u i n 'o n t r i e n à v o i r a v e c l e s p o r t : u n j e a n , l e p l u s s o u v e n t , a c c o m p a g n é d ' u n p u l l e n l a i n e o u d 'u n e c h e m i s e à m a n c h e s c o u r t e s . I l t r a n s p o r t e v o l o n t i e r s t o u t u n t a s d e c h o s e s d a n s s e s p o c h e s - c l é s , p i è c e s d e m o n n a i e , f e r - r a i l l e - q u i f o n t d e s p e t i t s b r u i t s t r è s é n e r v a n t s à c h a q u e f o i s q u 'i l f o u l e l e s o l d 'u n e d e s e s g r a - c i e u s e s e n j a m b é e s . I l p o r t e d e s b a s k e t s , c e r t e s , m a i s e l l e s s o n t s o u v e n t d é d i é e s à u n e t o u t a u t r e d i s c i p l i n e e t t o u j o u r s p l a t e s ( s k a t e , b a s k e t , c o n v e r s e ) . I l a l e d o n d e f o u t r e e n b o u l e l e s n e r f s d u j o g g e u r s u r é q u i p é q u i n e c o m p r e n d p a s q u e l 'o n p u i s s e a u s s i p e u s 'i n - v e s t i r d a n s c e m e r v e i l l e u x s p o r t d 'e n d u r a n c e q u 'e s t l a c o u r s e à p i e d . N B : r e m a r q u e z q u 'i l p r e n d u n m a l i n p l a i - s i r à s e f o u t r e c o m p l è t e m e n t d u r y t h m e e t d e l 'e x i g e n c e d e s s a i s o n s . B i e n s o u v e n t , i l p o r t e u n p u l l e n é t é , e t s e d a n d i n e e n m a r c e l e n p l e i n h i v e r . T a n t d ' a m a t e u r i s m e , c 'e s t d e l a p r o v o c a t i o n ! 3 / L e s u i v e u r E n c y c l i s m e , o n d i t q u 'o n e s t « d a n s l a r o u e » d u c o u r e u r q u i p r é c è d e . U n e m é t h o d e p r a t i q u e p o u r p r o f i t e r d e l 'e f f e t d 'e n t r a î n e - m e n t s a n s t r o p s e f o u l e r s o i - m ê m e . E t e n j o g - g i n g c o m m e d a n s l a v i e , i l e s t t o u j o u r s p l u s f a c i l e d e s u i v r e q u e d e d i r i g e r . A l o r s s i , q u a n d v o u s c o u r e z , v o u s s e n t e z d e r r i è r e v o u s u n e p r é s e n c e , l o i n t a i n e m a i s p e r m a n e n t e , p o s e z - v o u s l a q u e s t i o n : n 'ê t e s - v o u s p a s s u i v i ? L e t y p e q u i g a r d e s e s d i s t a n c e s d e r r i è r e v o u s , n 'a - t - i l p a s « p r i s v o t r e r o u e » e t p r o f i t é d e v o s e f f o r t s p o u r f a i r e d e v o u s s o n a p p â t , s a c i b l e , c o m m e l e l i è v r e a r t i f i c i e l d e s c o u r s e s d e l é - v r i e r s ? D e v o t r e c ô t é , f a i t e s d e c e h a n d i c a p u n e f o r c e : i m a g i n e z - v o u s q u ' i l s ' a g i t d ' u n t u e u r à g a g e s s t i p e n d i é p a r v o t r e e x , l a q u e l l e v o u s r e p r o c h e t o u j o u r s d 'a v o i r g a r d é l e D V D d e 'T i t a n i c '. A v e c c e d a n g e r e u x n e r v i , p r o b a - b l e m e n t t c h é t c h è n e o u o u z b e k , à v o s t r o u s s e s , v o u s a l l e z c a r b u r e r c o m m e j a m a i s . N B : a t t e n t i o n , l e s u i v e u r e s t s o u v e n t l u i - m ê m e s u i v i e t l e s u i v i s u i v e u r . V o u s s u i v e z ? 4 / L e s d e u x f i l l e s S i v o u s a v e z d é j à f o u l é l 'a s p h a l t e d e l a j u n - g l e u r b a i n e p o u r f a i r e c e q u e l 'o n a p p e l l e p l u s c o m m u n é m e n t u n j o g g i n g , v o u s l e s a v e z s û - r e m e n t c r o i s é e s . E l l e s n 'o n t p a s f o r c é m e n t d 'â g e , d e l o o k s o u c o n d i t i o n s p h y s i q u e s p a r - t i c u l i e r s . E l l e s p e u v e n t ê t r e j e u n e s , b l o n d e s , b r u n e s , c e n t e n a i r e s , r o u s s e s , g r a n d e s , m i n c e s , p o t e l é e s o u a l b i n o s . E l l e s p e u v e n t m ê m e ê t r e d e u x g a r ç o n s . C e q u i c o m p t e , c 'e s t l 'e f f e t d e g r o u p e . L a p r i n c i p a l e r a i s o n d e c e t t e a b o n d a n c e d e « j o g g e u r s e n t r o u p e a u x » e s t b i e n é v i d e m m e n t l a m o t i v a t i o n ( v o u s n 'a v i e z p l u s l e c h o i x , v o i l à t r o i s m o i s q u e C e r i s e , v o t r e a m i e i n s u p p o r t a b l e , v o u s b a s s i n e p o u r q u e v o u s c o u r i e z a v e c e l l e ) , m a i s a u s s i u n e c e r - t a i n e c r a i n t e q u e l 'o n c r o i s e p a r f o i s c h e z l e s j o g g e u r s d é b u t a n t s . U n e p e u r d u r i d i c u l e ( c 'e s t b i e n c o n n u , o n e s t b e a u c o u p m o i n s r i - d i c u l e q u a n d o n e s t d e u x à ê t r e r i d i c u l e s ) m ê l é e à l a p a n i q u e d e l 'i n c o n n u . C 'e s t d o n c d e v i e u x s e n t i m e n t s g r é g a i r e s q u i p o u s s e n t l e s c o u r e u r s à s e r e g r o u p e r e n t r i b u s . P a r f o i s , c e l l e s - c i s o n t h o m o g è n e s , à l ' i m a g e d e c e s d e u x g r a n d s H o l l a n d a i s e n t - s h i r t s b l a n c s q u i c o u r e n t s a n s e f f o r t s u r l 'e x a c t e m ê m e c a - d e n c e . M a i s b i e n s o u v e n t , l e c o n t r a s t e e s t s a i - s i s s a n t . B a h o u i , c a f a i t d é j à s i x m o i s q u e C e r i s e p r o m è n e s o n b o u l e s u r l a p i s t e d e j o g - g i n g . E l l e , s e c o n c e n t r e s u r s a r e s p i r a t i o n p e n d a n t q u e v o u s v o u s é v e r t u e z , e n t r e d e u x c r i s e s d e s p a s m o p h i l i e , à l u i r a c o n t e r l e s d e r - n i e r s p o t i n s d e v o t r e b u r e a u . F a t a l e m e n t , a u b o u t d e 1 0 m i n u t e s , e l l e e s t t o u j o u r s f r a î c h e c o m m e u n e r o s e . V o u s , c 'e s t u n e a u t r e h i s - t o i r e . N B : p r e n e z g a r d e . S i l a m a j e u r e p a r t i e d u t e m p s , v o u s c r o i s e r e z p l u t ô t d e s g r o u p e s d e d e u x p e r s o n n e s , i l s e p e u t q u 'u n j o u r c e s o i t t o u t l e c l u b d ' a v i r o n d u c o i n o u t o u t e s l e s n a n a s d u C E q u i a i e n t d é c i d é d e s e f a i r e u n e p e t i t e v i r é e e n s e m b l e . D a n s c e c a s - l à , n e p a - n i q u e z p a s , a t t e n d e z q u e ç a p a s s e . 5 / L e p h i l o s o p h e A p r i o r i , i l r e s s e m b l e à n ' i m p o r t e q u e l a u t r e c o u r e u r . N i m i e u x n i m o i n s b i e n v ê t u q u ' u n a u t r e , p a s p l u s r a p i d e , p a s p l u s l e n t . P o u r t a n t , à l 'i n t é r i e u r , r i e n à v o i r . C 'e s t p l u t ô t e n p l o n g e a n t l o i n d a n s s o n r e g a r d q u 'o n t r o u - v e r a l 'i r i s v a g u e d e c e l u i q u i s c r u t e s a p r o p r e i n t é r i o r i t é , c o m m e a b s o r b é e n l u i - m ê m e . L e s y e u x n e f i x e n t p l u s l e p r o c h a i n t o u r n a n t s a - d i q u e o u l e c a i l l o u s o u r n o i s q u i f a n t a s m e s u r u n e c h e v i l l e f o u l é e , n o n , i l s r e g a r d e n t a u t r e c h o s e , u n e r u p t u r e d i f f i c i l e , u n e p r é s e n t a t i o n p o w e r p o i n t r a t é e l u n d i a p r è s - m i d i , u n a m i q u i s 'é l o i g n e , u n p è r e a b s e n t , u n e m è r e é t o u f - f a n t e , l 'i n v e r s e , o u e n c o r e d e s r e g r e t s é t e r n e l s c o m m e l e p l a t q u 'o n n 'a p a s p r i s à l a c a n t i n e m a i s q u i f i n a l e m e n t s e m b l a i t b i e n m e i l l e u r q u e l e g r a t i n d e p â t e s à l a b é c h a m e l , c 'e s t v r a i - m e n t t r o p s t u p i d e d 'a v o i r p r i s ç a . O n c o n n a î t d e p u i s l o n g t e m p s l e s v e r t u s p h i l o s o p h i q u e s d e l a m a r c h e , d e R o u s s e a u e t l e s 'R ê v e r i e s d u p r o m e n e u r s o l i t a i r e ' j u s q u 'à 'L 'a r t d e s e p r o - m e n e r ' d e K a r l G o t t l o b S c h e l l e , m a i s l e f o o - t i n g a u s s i p e r m e t à l 'e s p r i t d e v a g a b o n d e r , d e r é f l é c h i r , d e s ' i n t e r r o g e r , d e f a i r e u n b i l a n . T o u t l e m o n d e n e l e s a i t p a s , m a i s l a C o n s t i - t u t i o n d e l a V e R é p u b l i q u e a é t é é c r i t e p a r M i - c h e l D e b r é p e n d a n t u n f o o t i n g a u p a r c M o n c e a u , e t e n 1 9 7 0 c 'e s t e n c o u r a n t à R e - g e n t 's P a r k q u e l e s B e a t l e s p r i r e n t l a d é c i s i o n d e s e s é p a r e r . N B : l e s e f f o r t s p h y s i q u e s c o n s e n t i s p e n - d a n t u n f o o t i n g s o n t b i e n s u p é r i e u r s à c e u x d 'u n e p r o m e n a d e , e n c o n s é q u e n c e d e q u o i l e c o u r e u r p h i l o s o p h e p e r d e n l u c i d i t é a u f i l d e s m i n u t e s . N e v o u s f i e z d o n c p a s t r o p a u x i d é e s q u e v o u s a u r e z a u - d e l à d ' u n e d e m i - h e u r e , c 'e s t u n c o u p à d i s s o u d r e l 'A s s e m b l é e n a t i o - n a l e , à t i r e r s u r u n a v i o n d e l a M a l a y s i a A i r - l i n e s p e n d a n t v o t r e h e u r e d e p a u s e o u à m e t t r e u n c o u p d e b o u l e e n f i n a l e d e C o u p e d u m o n d e . 6 / L e B i p - B i p V o u s s o u v e n e z - v o u s d e B i p - B i p , c e t o i s e a u ( u n « G r a n d G é o c o u c o u » s ' i l - v o u s - p l a î t ) c o n v o i t é p a r l e c o y o t e d a n s l e d e s s i n a n i m é ? E h b i e n , v o u s l e c r o i s e r e z à t o u s l e s c o u p s e n c o u r a n t d a n s u n p a r c . C e n 'e s t p a s p a r h a s a r d s i n o u s p r é c i s o n s q u ' i l f a u t c o u r i r d a n s u n p a r c , c a r l e B i p - B i p e s t p l u s f a c i l e m e n t r e p é - r a b l e q u a n d i l t o u r n e e n r o n d . N o u s p a r l o n s d e c e p e r s o n n a g e , s o u v e n t m a i g r e e t s e c , a u x m o l l e t s s u r d i m e n s i o n n é s , q u i v o u s c r o i s e à g r a n d e s e n j a m b é e s e t t o u r n e d e r r i è r e u n b o s - q u e t c e n t m è t r e s e t d i x c e n t i è m e s d e s e c o n d e p l u s l o i n , v o u s c l o u a n t s u r p l a c e e t s o u l e v a n t d e s n u a g e s d e p o u s s i è r e . N o n s e u l e m e n t i l v o u s a h u m i l i é a v e c u n e f a c i l i t é r a g e a n t e , m a i s c e n 'e s t q u e l e d é b u t . P u i s q u ' i l c o u r t d a n s l 'a u t r e s e n s , v o u s a u r e z l 'o c c a s i o n d e l e r e n c o n t r e r p l u s i e u r s f o i s p e n d a n t v o s q u a - r a n t e m i n u t e s d e f o o t i n g e t d e c o n s t a t e r q u e v o u s p e r d e z d u t e r r a i n s u r l u i d a n s d e s p r o - p o r t i o n s f o l l e s . N B : p a r f o i s , l e B i p - B i p c o u r t d a n s l e m ê m e s e n s q u e v o u s , c e q u i e s t p r e s q u e a u s s i d é c o u - r a g e a n t . Q u a n d i l v o u s d é p a s s e , i l n ' a m ê m e p a s u n r e g a r d p o u r v o u s , m a i s v o u s s e n t e z l 'e s p r i t d e c o m p é t i t i o n t r a n s p i r e r p a r t o u s s e s p o r e s . B i e n t ô t , i l n 'e s t p l u s q u 'u n p e t i t p o i n t à l ' h o r i z o n q u i d i s p a r a î t e n m o i n s d e t e m p s q u 'i l n e f a u t p o u r d i r e « m e e p m e e p » . 7 / L e g a l é r i e n C 'e s t v o t r e b o u f f é e d 'o x y g è n e , v o t r e î l e d é - s e r t e a u m i l i e u d e l 'o c é a n d é c h a î n é , v o t r e p h a r e d a n s l a n u i t n o i r e . O u i , v o u s e n c h i e z . O u i , v o u s ê t e s d é j à à b o u t d e s o u f f l e a l o r s q u e v o u s b r û l e z l e p a v é d e p u i s à p e i n e q u e l q u e s p o i g n é e s d e m i n u t e s . O u i , m a i s l o r s q u e v o u s c r o i s e z c e f o r ç a t d u b i t u m e , s o u d a i n l e s a i l e s v o u s p o u s s e n t , v o t r e g a l o p d e v i e n t p l u s b e a u . U n p e u c o m m e s i v o u s v e n i e z d e r é c u p é r e r l e m e n t a l s u r v i t a m i n é d e C a r l L e w i s e t l e s j a m b e s f u s e l é e s d e M a r i e - J o s é P é r e c . . . I l f a u t d i r e q u 'à s e s c ô t é s , v o u s a v e z f i è r e a l l u r e . L e p a u v r e b o u g r e e s t e n t r a i n d e f o n d r e c o m m e n e i g e a u s o l e i l , a u s s i r o u g e q u 'u n m o u l i n à P i - g a l l e , n e s a c h a n t q u e f a i r e d e s e s b r a s ( l e s l a i s - s e r p e n d r e a v e c d é s i n v o l t u r e l e l o n g d e s o n c o r p s o u a t t r a p e r s e s t é t o n s a v e c p a n a c h e p o u r l e s f a i r e t e n i r e n p l a c e ? ) . L 'e s p a c e d 'u n i n s t a n t , v o u s a v e z e n v i e d e l e p l a q u e r a u s o l p o u r l ' a l l o n g e r e n p o s i t i o n l a t é r a l e d e s é c u - r i t é , t o u t e n h u r l a n t : « M o n d i e u , c e t h o m m e e s t e n h y p e r v e n t i l a t i o n a v a n c é e , y a - t - i l u n m é d e c i n s u r c e p a r c o u r s d e s a n t é ? » E t p u i s n o n , v o u s v o u s r e p r e n e z . A p r è s t o u t , o n r a m e t o u s d a n s l a m ê m e g a l è r e . N B : a t t e n t i o n , c e t t e c a t é g o r i e d e j o g g e u r s a l a t e n d a n c e , f â c h e u s e m a i s c o u r a n t e , d e s e m u e r e n « j o g g e u r s m o r t s » . S i v o u s e n c r o i s e z , a i n s i é t e n d u s , l e s y e u x c l o s , s u r l ' h e r b e v e r - d o y a n t e , n e c é d e z p a s à l a p a n i q u e . I l s n e s o n t p a s m o r t s , i l s e s s a y e n t s i m p l e m e n t d e n e p a s l e d e v e n i r . S A N T É D K N E W S 1 4 1 5 L u n d i 3 N o v e m b r e 2 0 1 4 D K N E W S I n t o p s a n t é . f r H y p e r a m o r t i e s , p r o t e c t r i c e s , s p é c i a l c i r c u - l a t i o n s a n g u i n e . . . L e s s e m e l l e s d e s p o r t s o n t c h a u s s é e s d e q u a l i t é s s o i - d i s a n t e x c e p t i o n - n e l l e s . C o m m e n t f a i r e l e t r i e n t r e t o u t e s c e l l e s q u e l 'o n p r o p o s e ? C o n s e i l s d 'e x p e r t s . D e s s e m e l l e s a d a p t é e s à s e s p i e d s L e s s e m e l l e s n e s e c h o i s i s s e n t p a s a u h a s a r d c o m m e o n c h o i s i t u n e p â t i s s e r i e e n c a s d e f r i n - g a l e . S i o n a v r a i m e n t m a l à u n e z o n e l o c a l i s é e d u p i e d , n o t r e s a l u t v i e n d r a d u p r a t i c i e n ( p o d o - l o g u e d u s p o r t o u m é d e c i n d u s p o r t ) . I l n o u s d o n n e r a u n a v i s m é d i c a l e t n o u s r e c o m m a n - d e r a s i b e s o i n d e s s e m e l l e s c o r r e c t r i c e s a d a p - t é e s à n o s p i e d s e n f o n c t i o n d e n o t r e p a t h o l o g i e . Q u i d d e s s e m e l l e s d e s m a g a s i n s d e s p o r t ? E n c a s d e p a t h o l o g i e , e x i t d o n c l e s s e m e l l e s v a n t é e s p a r l e s m a g a s i n s s p é c i a l i s é e s d e s p o r t , t y p e N o e n e , P o d i a n e o u S o r b o t h a n e . C e l l e s - c i p e u v e n t ê t r e i n t é r e s s a n t e s à t i t r e p r é v e n t i f p o u r a p p o r t e r d e l ' a m o r t i e t a b s o r b e r l e s o n d e s d e c h o c . " P o u r s u r é l e v e r l e t a l o n d a n s l e c a s d e d o u l e u r s l é g è r e s d u t e n d o n d 'A c h i l l e " , d o n n e c o m m e e x e m p l e l e D r J e h a n L e c o c q , d o c t e u r e n m é d e c i n e p h y s i q u e e t r é a d a p t a t i o n à S t r a s - b o u r g e t a n c i e n p r é s i d e n t d e l a s o c i é t é f r a n ç a i s e d e m é d e c i n e , d e l 'e x e r c i c e e t d u s p o r t ( S F M E S ) . P o u r l i m i t e r l e s e f f e t s n é f a s t e s d e s v i b r a t i o n s l i é e s a u x o n d e s d e c h o c p e n d a n t n o t r e s é a n c e d e f i t n e s s , o n p e u t t o u j o u r s g l i s s e r d a n s s e s c h a u s s u r e s d e s p o r t d e s s e m e l l e s q u i v o n t p r o - t é g e r e t s o u l a g e r l e s a r t i c u l a t i o n s ( p a r e x e m p l e l e s s e m e l l e s s e m e l l e s U n i v e r s a l - N O 2 N o e n e , 2 9 , 5 0 € ) . C e s s e m e l l e s d e c o n f o r t q u i j o u e n t s u r l a p r é v e n t i o n s e t r o u v e n t d a n s l e s m a g a s i n s s p é c i a l i s é s d e s p o r t , l e s p h a r m a c i e s o u l e s p a r a - p h a r m a c i e s . C o m b i e n c o û t e n t l e s s e m e l l e s ? C o m p t e z e n m o y e n n e u n e t r e n t a i n e d 'e u r o s p o u r d e s s e m e l l e s p r é v e n t i v e s a c h e t é e s d a n s l e c o m m e r c e e t s a n s o r d o n n a n c e . P o u r l e s s e m e l l e s c u r a t i v e s f a b r i q u é e s p a r l e s s p é c i a l i s t e s e t q u i n é c e s s i t e n t u n a v i s m é d i - c a l , r i e n n 'e s t f i g é . L e p o d o l o g u e d u s p o r t q u i f a - b r i q u e l e s s e m e l l e s f i x e l i b r e m e n t l e u r p r i x . C o m p t e z e n m o y e n n e 1 5 0 e u r o s l a p a i r e . Q u e l 'o n s e r a s s u r e , l e s s e m e l l e s s o n t p a r t i e l - l e m e n t p r i s e s e n c h a r g e p a r l a S é c u r i t é s o c i a l e ( u n e f o i s p a r a n ) e t l a m u t u e l l e , à c o n d i t i o n d 'ê t r e p a s s é p a r l a c a s e m é d e c i n t r a i t a n t o u m é - d e c i n d u s p o r t a v a n t d ' a v o i r v u l e p o d o l o g u e . S e u l u n m é d e c i n e s t e n e f f e t h a b i l i t é à d é l i v r e r u n e o r d o n n a n c e d e s e m e l l e s , d o n n a n t d r o i t à u n r e m b o u r s e m e n t . S 'i l e s t u n e c h o s e s u r l a q u e l l e s 'a c c o r d e n t l e s e x p e r t s : ê t r e à l ' a i s e d a n s s e s b a s k e t s p a s s e a v a n t t o u t p a r u n e b o n n e p a i r e d e c h a u s s u r e s . " S i o n a c h è t e d e s m a u v a i s e s c h a u s s u r e s p o u r m e t t r e d e s b o n n e s s e m e l l e s , c e l l e s - c i a u r o n t p e u d 'e f f i c a c i t é " , a s s u r e D a v i d P o c h o t , f o r m a - t e u r e t c h e f d e p r o d u i t s c h a u s s u r e s c h e z A s i c s . L e s q u a l i t é s d e b o n n e s s e m e l l e s U n e b o n n e p a i r e d e s e m e l l e s d e s p o r t d o i t ê t r e : - l é g è r e p o u r é v i t e r l a f a t i g u e d u p i e d - c o n f o r t a b l e : s e m e l l e s t h e r m o f o r m é e s c o m - p o s é e s d e m a t é r i a u x c o m m e l a r é s i n e e t l a m o u s s e E V A ( E t h y l e V i n y l e A c é t a t e ) q u i s o n t c h a u f f é s e t a p p l i q u é s à d i f f é r e n t s e n d r o i t s d u p i e d a f i n d 'é p o u s e r l a f o r m e d u p i e d - p o s s é d e r u n a m o r t i p o u r a b s o r b e r l 'o n d e d e c h o c - r é s i s t e r à l a t r a n s p i r a t i o n . L e s s e m e l l e s s e l a v e n t à l 'e a u s a v o n n e u s e , j a - m a i s e n m a c h i n e ! M e r c i à E r i c P o u r r i a s , p o d o l o g u e d u s p o r t e t e x p e r t N o e n e ; E m m a n u e l D e g u y , p o d o l o g u e d u s p o r t ; D r J e h a n L e c o c q , d o c t e u r e n m é d e c i n e p h y s i q u e e t r é a d a p t a t i o n à S t r a s b o u r g e t a n c i e n p r é s i d e n t d e l a s o c i é t é f r a n ç a i s e d e m é d e c i n e , d e l 'e x e r c i c e e t d u s p o r t ( S F M E S ) ; D a v i d P o c h o t , f o r m a t e u r e t c h e f d e p r o d u i t c h a u s s u r e s A s i c s . A i - j e b e s o i n d e s e m e l l e s p o u r l e s p o r t ? M a l a u x o r t e i l s , a u x t a l o n s , c r a m p e . A u m o i n d r e b o b o a u p i e d , o n h é s i t e e n t r e c o n s u l t e r u n p o d o - l o g u e o u c o u r i r a c h e t e r d e s s e m e l l e s a u x p r o m e s s e s m a r k e t i n g i n c r o y a b l e s q u i t a p i s s e n t l e s m a g a - s i n s d e s p o r t . . . B i l a n d e s c o u r s e s , o n n e s a i t p l u s o ù d o n n e r d u p i e d . C o m m e n t s a v o i r s i o n a v r a i m e n t b e s o i n d e s e m e l l e s d e s p o r t ? R é p o n s e s d 'e x p e r t s . M a r c h e z , v o u s f a i t e s d é j à d e l ' e x e r c i c e m o d é r é F a i r e d u s p o r t v o u s r e b u t e à l ' i d é e d e t r a n s p i r e r a u t a n t q u ' u n p i n g o u i n é c h o u é d a n s l e d é s e r t . D i s s i p e z v o s c r a i n t e s ! D e s C a n a d i e n s c o n f i r m e n t n o t r e t e n d a n c e à s u r e s t i m e r l ' i n t e n s i t é d e l 'e f - f o r t p h y s i q u e à f o u r n i r . E n f i l e r s e s b a s k e t s e t s e d é p e n s e r p h y s i q u e m e n t n 'e s t p a s s i d i f f i c i l e q u e ç a e n a l 'a i r . S i a u t a n t d e p e r s o n n e s s o n t s é d e n t a i r e s e t s e t r o u - v e n t à d e s k i l o m è t r e s d e s 1 5 0 m i n u t e s d 'e x e r c i c e m o d é r é ( o u 7 5 m i n u t e s d 'e x e r c i c e i n - t e n s i f ) r e c o m m a n d é e s p a r s e m a i n e , c 'e s t p e u t - ê t r e p a r c e q u 'e l l e s e x a g è r e n t l ' i m p o r t a n c e d e l 'e f f o r t p h y - s i q u e à f o u r n i r . D è s l o r s , e l l e s s ' a u t o - é l i - m i n e n t d 'o f f i c e d e s a c t i v i t é s s p o r t i v e s p e n s a n t q u 'e l l e s n 'e n s o n t p a s c a p a b l e s . C 'e s t p a r t i c u l i è r e m e n t v r a i c h e z l e s s e n i o r s . M a i s q u i d d e s j e u n e s a d u l t e s ? L e s c h e r c h e u r s c a n a d i e n s d e l ' u n i v e r s i t é d e M a n i t o b a o n t v o u l u s a v o i r s i c e t t e t e n - d a n c e à s u r e s t i m e r l 'e x e r c i c e p h y s i q u e s e v é r i f i a i t a u s s i c h e z l e s j e u n e s a d u l t e s . I l s o n t r e c r u t é 5 1 é t u d i a n t s d e l e u r u n i v e r s i t é e t l e u r o n t d e - m a n d é d e c o u r i r o u d e m a r - c h e r s u r u n t a p i s d e c o u r s e à u n n i v e a u d ' i n t e n s i t é j u g é m o d é r é p a r l e s v o l o n t a i r e s . L e r y t h m e c a r d i a q u e d e s c o - b a y e s a é t é r e l e v é p a r l e s c h e r c h e u r s . D e s a c t i v i t é s m o d é r é e s f a c i l e m e n t r é a l i s a b l e s B i l a n d e s c o u r s e s , 8 0 % d e s c o u r e u r s c o u r a i e n t o u m a r c h a i e n t à u n r y t h m e c a r - d i a q u e é q u i v a l e n t à u n e f f o r t i n t e n s i f e t n o n m o d é r é . D a - n i e l l e B o u c h a r d , a u t e u r e d e l 'é t u d e , s e f é l i c i t e d e c e t t e n o u v e l l e : " L e s g e n s s e d o n - n e n t p l u s q u ' i l s n e p e n s e n t . C 'e s t u n e b o n n e n o u v e l l e q u a n d o n s a i t q u e l 'e x e r c i c e p h y s i q u e i n t e n s i f e s t e n c o r e p l u s b é n é f i q u e q u e l 'e x e r c i c e m o d é r é " . A u - d e l à , c e c o n s t a t d e v r a i t e n c o u r a g e r l e s a l l e r g i q u e s a u x s a l l e s d e s p o r t à s e m e t - t r e e n m o u v e m e n t s a n s ( t r o p ) r e n â c l e r . L a l i s t e d e s a c t i v i t é s d ' i n - t e n s i t é m o d é r é e e s t e x t e n s i - b l e c o m m e u n c h e w i n g - g u m e t o n p e u t f a c i l e m e n t e n c o n c i l i e r q u e l q u e s - u n e s a v e c s o n q u o t i d i e n : j a r d i - n a g e , m a r c h e m o d é r é e ( e n t r e 4 e t 8 k m / h e u r e ) , m o n t e r e t d e s c e n d r e l e s e s - c a l i e r s , d é b l a y e r l e s f e u i l l e s , l a v e r s a v o i t u r e , f a i r e l e m é - n a g e , f a i r e d u v é l o s u r t e r - r a i n p l a t , f a i r e d e l ' a q u a g y m , d u b a d m i n t o n , e t c L e s d o u l e u r s q u i d o i v e n t a l e r t e r A p r è s l 'e f f o r t , o n p e u t r e s s e n t i r u n e d o u l e u r a u n i v e a u d u p i e d , d e l a j a m b e o u d e l a h a n c h e , s u r t o u t s i o n a f o r c é l a d o s e à l a s é a n c e o u s i o n n ' a p a s p r a t i q u é d e p u i s l o n g t e m p s . C e q u i e s t m o i n s n o r m a l e n r e v a n c h e , c 'e s t q u a n d c e t t e s e n s a t i o n d é s a g r é a b l e q u 'o n c r o y a i t ê t r e u n e c o u r b a t u r e p a s m é c h a n t e n o u s f a i t g r i n c e r d e s d e n t s l e l e n d e m a i n e t s 'i n s t a l l e d a n s l a d u r é e . D e p a s s a g e r , l e m a l d e v i e n t c h r o n i q u e e t s 'a m p l i f i e . C 'e s t s i g n e q u ' i l f a u t c o n s u l t e r u n m é d e c i n d u s p o r t . C e l u i - c i v a é v a l u e r n o t r e p r a t i q u e s p o r - t i v e , n o u s e x a m i n e r e t p o s e r u n d i a g n o s t i c . S u r - t o u t , i l j u g e r a s i o n a b e s o i n d e s e m e l l e s f a b r i q u é e s s u r m e s u r e p a r u n p o d o l o g u e . E n c a s d e d o u t e s u r l e d i a g n o s t i c , l e m é d e c i n n o u s o r i e n t e r a d ' a b o r d v e r s u n p o d o l o g u e o u p o d o - l o g u e d u s p o r t q u i d é c i d e r a d 'u n é v e n t u e l p o r t d e s e m e l l e s . L e s p a t h o l o g i e s d u p i e d l e s p l u s f r é q u e n t e s L e s m é d e c i n s o u l e s p o d o l o g u e s v o i e n t s o u - v e n t d é f i l e r d a n s l e u r c a b i n e t d e s p a t i e n t s q u i s o u f f r e n t d e p a t h o l o g i e d u p i e d l i é e à u n m a u v a i s c h o i x d e c h a u s s u r e . U n t r o u b l e s t a t i q u e ( p i e d p l a t o u c r e u x p a r e x e m p l e ) , u n e x c è s d e p r o n a - t i o n ( m o u v e m e n t d u p i e d q u i s 'e f f o n d r e v e r s l 'i n - t é r i e u r ) o u d e s u p i n a t i o n ( p i e d q u i p a r t v e r s l 'e x t é r i e u r , ) p e u v e n t é g a l e m e n t e n g e n d r e r d i f f é - r e n t e s p a t h o l o g i e s , a g g r a v é e s o u e n t r e t e n u e s p a r l a p r a t i q u e s p o r t i v e . " L 'o n d e d e c h o c q u e l e c o r p s r e ç o i t q u a n d l e p i e d e n t r e e n c o n t a c t a v e c l e s o l c r é e d e s v i b r a t i o n s q u i p e u v e n t e n t r e t e n i r u n e p a t h o l o g i e o s t e o a r t i c u l a i r e " , e x p l i q u e E m m a - n u e l D e g u y , p o d o l o g u e d u s p o r t . Q u e l l e s s o n t p a t h o l o g i e s l e s p l u s f r é q u e n t e s ? L e s t e n d i n i t e s o c c u p e n t l a p r e m i è r e p l a c e d u p o d i u m , l a p a t h o l o g i e l a p l u s f r é q u e n t e é t a n t c e l l e d u t e n d o n d 'A c h i l l e . " C 'e s t l e c a s d e s f e m m e s q u i m e t t e n t d e s t a l o n s h a u t s t o u s l e s j o u r s e t c o u - r e n t a v e c d e s c h a u s s u r e s p l a t e s . C e l a f i n i t p a r t i r e r s u r l e t e n d o n d 'A c h i l l e e t c r é e r u n e t e n d i - n i t e " , i l l u s t r e E r i c P o u r r i a s , p o d o l o g u e d u s p o r t e t e x p e r t N o e n e . A u t r e c h a m p i o n d e s p a t h o l o g i e s , l e s y n d r o m e d e l a b a n d e l e t t e i l i o - t i b i a l e , b i e n c o n n u d e s r u n - n e r s s o u s l e n o m d e " s y n d r o m e d e l 'e s s u i e - g l a c e " . C e t t e t e n d i n i t e d é c o u l e d u f r o t t e m e n t d 'u n t e n - d o n s u r l e b o r d e x t e r n e d u g e n o u . L e s y n d r o m e r o t u l i e n t a l o n n e l e s p a t h o l o g i e s p r é c é d e n t e s . E l l e s e m a n i f e s t e p a r u n e d é v i a t i o n d u g e n o u q u i t i r e s u r l e t e n d o n r o t u l i e n . E t l a l i s t e d e s p a t h o l o g i e s n e s 'a r r ê t e p a s l à . Q u a n d l e t i b i a e s t d o u l o u r e u x , c e l a p e u t r é v é l e r u n e p é - r i o s t i t e t i b i a l e ( i n f l a m m a t i o n d u p é r i o s t e , l a m e m b r a n e q u i r e c o u v r e l 'o s d u t i b i a ) . L e s t a l o n s p e u v e n t p r é s e n t e r d e s i n f l a m m a - t i o n s , a p p e l é e s t a l a l g i e s . D ' a u t r e s s p o r t i f s p e u - v e n t s e p l a i n d r e d e d o u l e u r à l a p l a n t e d u p i e d . C e p e u t ê t r e u n e a p o n é v r o s i t e p l a n t a i r e , u n e d o u l e u r i n f l a m m a t o i r e l i é e p a r f o i s a u p o r t d e c h a u s s u r e s t r o p s o u p l e s q u i n e m a i n t i e n n e n t p a s l e p i e d c o r r e c t e m e n t . Q u a n d l e g r o s o r t e i l f a i t m a l , c e l a p e u t c a c h e r u n e s é s a m o ï d o p a t h i e , u n e d o u l e u r s o u s l 'a r t i c u l a t i o n o b s e r v é e n o t a m m e n t c h e z l e s s p o r t i f s q u i f o n t b e a u c o u p d e s a u t s . L e d é f i l é d e s p a t h o l o g i e s c o m p r e n d a u s s i l e s m é t a t a r s a l g i e s ( d o u l e u r s à l 'a v a n t p i e d ) , q u a n d c e n e s o n t p a s l e s f r a c t u r e s d e f a t i g u e q u i f o n t d o u i l l e r . A q u o i s e r v e n t l e s s e m e l l e s ? L e s s e m e l l e s v o n t s o u l a g e r l a p a t h o l o g i e , c o r - r i g e r e t c o m p e n s e r u n p e u l a m o r p h o l o g i e d u p i e d e t / o u u n d é f a u t d ' a p p u i p a r d i f f é r e n t s m o y e n s , e n r é p a r t i s s a n t m i e u x l e s p r e s s i o n s o u e n r é a l i g n a n t l 'a x e d u p i e d p a r e x e m p l e . E n c a s d 'a p o n é v r o s i t e , l e s s e m e l l e s v o n t s o u - t e n i r l a v o û t e p l a n t a i r e p o u r é v i t e r q u e l e p i e d n e s 'a f f a i s s e a v e c l 'i m p a c t d u s o l . P o u r u n e t e n d i n i t e d u t e n d o n d 'A c h i l l e , d e s t a l o n n e t t e s à l 'a r r i è r e d u p i e d o u u n e s e m e l l e a m o r t i s s a n t e p o u r r o n t s u r - é l e v e r l e t a l o n a f i n d e d é t e n d r e l e t e n d o n d o u l o u - r e u x . E n c a s d e s y n d r o m e d e l 'e s s u i e - g l a c e , l e s s e m e l l e s c o r r i g e r o n t l 'a x e d e l a j a m b e p o u r é v i t e r q u e l e t e n d o n n e v i e n n e f r o t t e r c o n t r e l 'o s d u g e n o u . M a i s c e p o r t d e s e m e l l e s d e v r a ê t r e c o m - p l é t é p a r d e s é t i r e m e n t s q u o t i d i e n s . U n s u i v i i m p o r t a n t E n g é n é r a l , l e s s e m e l l e s n e s e p o r t e n t p a s à v i e . " E l l e s s e g a r d e n t e n m o y e n n e 4 à 8 s e m a i n e s " , e s t i m e E r i c P o u r r i a s . M a i s i l n 'y a p a s d e r è g l e . Q u e l q u e s m o i s a p r è s l a p r e m i è r e c o n s u l t a t i o n , o n r e f a i t u n b i l a n a v e c s o n p o d o l o g u e o u m é d e - c i n d u s p o r t q u i j u g e r a d e l a p o u r s u i t e , d e l 'a r r ê t o u d e l a m o d i f i c a t i o n d e s s e m e l l e s s u i v a n t l 'é v o - l u t i o n d e l a p a t h o l o g i e e t d e l a d o u l e u r . C h e z c e r - t a i n s , u n p o r t d e s e m e l l e s s e r a c o n s t a m m e n t c o n s e i l l é p o u r l a p r a t i q u e s p o r t i v e . M e r c i à n o s e x p e r t s : E r i c P o u r r i a s , p o d o l o g u e d u s p o r t e t e x p e r t N o e n e ; E m m a n u e l D e g u y , p o - d o l o g u e d u s p o r t ; D r J e h a n L e c o c q , d o c t e u r e n m é d e c i n e p h y s i q u e e t r é a d a p t a t i o n à S t r a s b o u r g e t a n c i e n p r é s i d e n t d e l a s o c i é t é f r a n ç a i s e d e m é - d e c i n e , d e l 'e x e r c i c e e t d u s p o r t ( S F M E S ) ; D a v i d P o c h o t , f o r m a t e u r e t c h e f d e p r o d u i t c h a u s s u r e s A s i c s . V o i l à , c 'e s t f a i t . T o u t a c h a n g é . V o u s n e s a v e z p a s t r o p c e q u i v o u s a p r i s , m a i s u n b e a u j o u r , s u r u n c o u p d e t ê t e , v o u s ê t e s p a s s é d e l 'a u t r e c ô t é . I l f u t u n t e m p s , v o u s é t i e z c o o l , v o u s é t i e z l i b r e , v o u s v o u s d é p l a c i e z n o n c h a l a m m e n t e n l e v a n t à p e i n e l a p l a n t e d u p i e d . A l l e r d 'u n p o i n t A à u n p o i n t B v o u s s e m b l a i t s i m p l e c o m m e b o n j o u r - d 'a i l l e u r s , v o u s l e f a i s i e z a v e c u n n a t u r e l c o n f o n d a n t e t u n e a i s a n c e d e d e m i - d i e u . 7 p e r s o n n e s q u e v o u s c r o i s e r e z f o r c é m e n t p e n d a n t u n j o g g i n g C o m m e n t b i e n c h o i s i r s e s s e m e l l e s d e s p o r t 16 SANTÉ Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS EBOLA LUTTE CONTRE L'Organisation mondiale de la santé a révisé son bilan des décès dus au virus Ebola, un total de 4.951 morts dans huit pays, après avoir estimé que certains cas comptabilisés en Guinée ne relevaient pas de cette épidémie. Le bilan publié par les médias et établi au 29 oc- tobre fait état d'un total de 13.567 cas et de 4.951 décès. L'OMS a ainsi revu à la baisse le nombre de décès et de contaminations annoncé le 29 octobre par le directeur général adjoint de l'OMS, Bruce Aylward. Selon ce dernier, le virus Ebola aurait fait plus de 5.000 morts sur 13.703 personnes contaminées. Trois pays d'Afrique de l'Ouest-Guinée, Liberia et Sierra Leone- comptent le plus de décès dus au virus Ebola. L'OMS a annoncé la fin de l'épidémie au Sénégal et au Nigeria et a noté le ralentissement de la propagation du virus au Liberia. La fièvre hémorragique à virus Ebola est une maladie à fort taux de mortalité contre laquelle il n'existe aucun médicament. 4.951 morts et 13.567 cas recensés Un second cas d'Ebola soigné en France La France a accueilli pour des soins une employée d'une agence des Nations unies travail- lant en Sierra Leone et contami- née par le virus Ebola, a annoncé hier le ministère français de la Santé. «Cette personne, qui travaille en Sierra Leone dans la lutte contre Ebola, a fait l'objet d'une évacuation sanitaire médicalisée et sécurisée par avion spécial», indique un communiqué du mi- nistère. La patiente a été placée «en isolement de haute sécurité en chambre dédiée à l'Hôpital d'instruction des Armées Bégin (Saint-Mandé)», près de Paris, précise le communiqué. «Il n'y a pas d'autre cas confirmé d'Ebola sur le terri- toire» français, affirme le minis- tère. Une infirmière française, qui avait travaillé au Liberia pour Médecins sans frontières (MSF) et contracté le virus, avait déjà été rapatriée et traitée en sep- tembre dans le même hôpital militaire. Elle est aujourd'hui guérie et les équipes soignantes qui l'ont suivie vont bien, avaient rassuré les autorités. En France, selon le ministère de la Santé, moins de 500 «signa- lements» pour Ebola ont été ré- pertoriés depuis juin, 18 cas ont été classés comme «cas possi- bles», mais aucun d'entre eux ne s'est révélé positif. L'épidémie d'Ebola a fait au moins 4.922 morts pour 13.703 cas recensés au 27 octobre, en quasi-totalité dans trois pays li- mitrophes: le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, selon le der- nier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). APS La Sierra Leone juge «discriminatoire» la décision du Canada de fermer ses frontières La Sierra Leone a qualifié de «discriminatoire» la décision du Canada de fermer ses frontières aux ressortissants des pays touchés par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest et aux personnes qui y ont séjourné ces trois derniers mois. «Le gouvernement considère cette décision comme discri- minatoire, survenant à un moment où nous tentons d'atté- nuer l'isolement, pas de le renforcer», a déclaré samedi soir le ministre adjoint sierra-léonais de l'Information, Theo Nicol. «L'action du Canada n'a pas été décidée avec les intérêts des pays ouest-africains à l'esprit. En tant que membre du Com- monwealth», organisation intergouvernementale à laquelle appartiennent également le Canada et l'Australie, «la Sierra Leone estime tout particulièrement que nous devrions faire preuve de compréhension et de bienveillance», a déclaré M. Nicol. Après l'Australie lundi, le Canada est le deuxième pays occidental à prendre une décision rare sur la fermeture de ses frontières pour tenter de rester à l'écart du virus de la fièvre hémorragique : il a annoncé samedi qu'il suspendait la déli- vrance de visas aux ressortissants des pays touchés par l'épi- démie ou aux personnes qui y ont séjourné dans les trois derniers mois, a annoncé vendredi le gouvernement. Si le Canada a procédé à plusieurs reprises à des tests sur des personnes présentant des symptômes de cette maladie, aucun cas n'a pour le moment été relevé par le ministère de la Santé. L'OMS a révisé vendredi son bilan de la fièvre Ebola avec un total de 13.567 cas et de 4.951 décès, dont la plupart sont recen- sés au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone. la Chine livre à la Guinée-Bissau un lot de matériel de prévention du virus La Chine a octroyé à la Guinée-Bissau un don de matériel de prévention du virus Ebola, d'une valeur de cinq millions de yuans (environ 810.000 USD), a-t-on annoncé de source offi- cielle. Le don comprend des vêtements de protection, des masques, des couvre-chaussures, des détecteurs de tempéra- ture, des sacs de cadavres et des thermomètres. Lors de la cérémonie de remise du don, l'ambassadeur de Chine, Wang Hua, a souligné que "la lutte contre le virus Ebola nécessite la solidarité internationale". Selon Baciro Dja, ministre bissau-guinéen de la Présidence du Conseil des Ministres, "les relations entre le peuple de la Chine et celui de la Guinée-Bissau, sont une vraie amitié fra- ternelle". Trois pays d'Afrique de l'Ouest-Guinée, Liberia et Sierra Leone- comptent le plus de décès dus au virus Ebola. L'OMS a annoncé la fin de l'épidémie au Sénégal et au Nigeria et a noté le ralentissement de la propagation du virus au Liberia. La fièvre hémorragique à virus Ebola est une maladie à fort taux de mortalité contre laquelle il n'existe aucun médica- ment. 17 HIGH-TECH Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS GOUVERNANCE DE L’INTERNET ENTRE MIRAGES ET RÉALITÉS Depuis quelque temps, le staff de l’Icann ne cesse de donner des gages des bonnes intentions des Américains de lâ- cher un peu les rênes du contrôle des ressources critiques du réseau internet. Sous réserve que leurs conditions «d’indépendance du réseau» soient respectées ; ce qui n’est pas loin d’une rédhibition. Par Samy YACINE Le patron de l’Icann, (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, association de droit californien chargée de l'at- tribution des noms de domaine et des numéros sur Internet) Fade Chehadé, n’en démord pas, il tient à mener à terme son «exaltante mission» de détacher la capsule Icann amarrée depuis sa création en 1998, au départe- ment d’état américain au com- merce qui lui donne procuration pour le gestion des noms de do- maines et autres ressources techniques du web. Il vient de réitérer les termes de sa mission au cours d’une réunion de l’Icann tenue à la mi-octobre à Los Angeles. Devant la presse, il a notamment souligné, que son organisme «se trouve dans une position très solide et pleine de confiance aujourd'hui, d’après l’AFP citée par 0net.com, ajou- tant que lui-même se sentait prêt à assumer une telle mission sans avoir à relever d’une tutelle amé- ricaine, et que de toute façon, les choses évoluant favorablement, «c'est une question de mois, pas d'années, car des progrès impor- tants ont été réalisés.» Au début de l’année, quelques mois après son installation à la tête de l’asso- ciation californienne, M. Che- hadé, faisait déjà part de «son intention de faire évoluer son or- ganisation qui devra «passer d'une société californienne à une société internationale», rapporte le site 011net.com qui a égale- ment relevé la proposition du pa- tron de l’Icann «que cette structure puisse être «basée à Genève», comme les grandes or- ganisations internationales. Ce projet a été validé par le Conseil d’administration de l’Icann. » L’enthousiasme du patron de l’Icann surfe sur une nouvelle tendance affichée par le gouver- nement américain. En effet sous l’ère Obama, et, surtout suite aux ravages provoqués par les révéla- tions de Snowden sur l’image de l’Amérique, des gages de bonne volonté ont été données pour ac- célérer l’internationalisation de la gouvernance du réseau inter- net. Ce contexte fut à l’origine notamment de l’annonce d’une intention de ne pas reconduire le contrat liant le département d’état au commerce américain avec l’Icann. Pas supplémentaire en avant, Chehade évoque un projet de loi en préparation, à soumettre au ministre du com- merce américain qui doit l’ap- prouver, à condition notamment que l’une des conditions les plus essentielles de Washington soit exaucée, à savoir, comme le sou- ligne l’AFP «qu'un nouveau dis- positif de surveillance soit mis en place, qu'il représente tous les intérêts et soit en mesure de maintenir la fiabilité de la struc- ture de gestion d'internet». Pré- sent à la réunion de l’Icann, le secrétaire d’état au commerce Penny Pritzker a saisi l’occasion pour rappeler les autres condi- tions nécessaires aux yeux des Américains au maintien d’un ré- seau internet, ouvert, libre et in- dépendant. Il s’est dit particulièrement acquis à l’idée de mettre en place une instance de régulation qui serait respon- sable «devant la communauté in- ternationale toute entière» et non plus seulement devant une organisation unique. Une pre- mière salve portée contre les vel- léités de ceux, nombreux, tenté d’inclure le système des nations unies et notamment l’ONU dans la gestion des ressources inter- net. Plus que tout cela, le minis- tre du commerce américain rappelle fermement, selon l’AFP, que «les Etats-Unis ne permet- tront pas qu'internet au niveau mondial soit récupéré par un in- dividu, une entité ou une nation cherchant à imposer leur propre vision du monde sur la sagesse collective de cette commu- nauté». Une allusion à peine voi- lée aux déclarations de dirigeants russes et chinois qui se sont exprimés début septem- bre, à Istanbul, à l’occasion de la tenue du Forum sur la Gouver- nance Internet, sur l’épineuse question de la gouvernance in- ternationale de l’internet, réaf- firmant leur option pour un rôle plus accru pour les gouverne- ments dans la gestion des ques- tions techniques et politiques du réseau internet. Entre les deux options, l’Europe met du temps à s’imposer comme acteur déter- minant dans ce débat. Ce qui fait dire à la vice-présidente de la commission européenne Nelly Kroes, citée sur 01net.com, que les deux années à venir seront «capitales pour la gouvernance mondiale de l’Internet dont la carte va être redessinée. [...] L’Europe doit contribuer à l’éla- boration d’un projet crédible et doit participer activement à la définition de l’Internet de l’ave- nir ». Une régulation onusienne ? Toujours lors du même forum à Istanbul, le représentant du gouvernement chinois Zhao Zeliang a lui aussi développé la position des autorités de Pékin très attachées à la conduite du dossier de la gouvernance internationale de l’internet. Il a d’abord donné un aperçu, du poids de l’internet en Chine qui compte « 600 millions d'internautes et 350 millions de sites Internet ». Après quoi, la position de la Chine s’est résumée à la réhabilitation du rôle et de la place des Etats. Pour bien illustre le propos, le site http://reseaux.blog.lemonde.fr, retient le passage suivant du diplomate chinois : « Nous sommes très préoccupés par la gouvernance de l'Internet. Nous croyons que cette gouvernance doit être réglée par une résolution de l'ONU et selon les principes des relations internationales. Nous devons respecter la souveraineté des nations au sein de la communauté Internet. Chaque pays devrait prendre ses décisions en fonction de sa situation propre, des idées de son peuple, et de son idée du bonheur pour se prononcer sur sa politique Internet et en fonction de ses droits. Et chaque pays doit aussi pouvoir suivre et appliquer ses propres lois pour construire ses propres infrastructures et promouvoir ses propres activités sur Internet et avoir ses propres lois pour suivre et assurer sa liberté et son droit. » Vers une balkanisation du net ? A en croire un papier du jour- nal en ligne www.huffingtonpost.fr, le prési- dent russe a réuni au courant du mois de septembre un conseil de sécurité de la fédération de Russie, consacré notamment à la question de la sécurisation du réseau inter- net en Russie. Le site d’informa- tion en lige s’appuie sur une infor- mation donnée par Vedomosti, selon laquelle le président Poutine a demandé un plan d’urgence vi- sant à « permettre de «débran- cher» la Russie de l'Internet, enfermant ainsi le pays dans une sorte d'intranet national. « Le plan prévoirait également « la renatio- nalisation des trois principales ex- tensions du pays: le RU, le SU (l'ancienne extension de l'Union Soviétique qui continue d'être uti- lisée) et le РФ («fédération russe» en cyrillique) « Présent à la réunion du Forum sur la Gouvernance Internet, tenu la première semaine de septembre à Istanbul, Rashid Ismailov le vice mi- nistre russe des communications a fortement défendu le point de vue de son pays acquis à «une coopéra- tion renforcée» entre les Etats comme acteurs susceptibles de ga- rantir le bon équilibre entre les préoccupations de sécurité et de respect des droits de l’Homme sur internet. Sur le site web http://re- seaux.blog.lemonde.fr, qui parle d’une «guerre rhétorique dela gou- vernance internet», on retrouve ce passage de l’intervention de M. Is- mailov : «La protection des données personnelles des citoyens est le droit souverain et la responsabilité du gouvernement. En conséquence, il est nécessaire d'adapter le modèle multi-parties prenantes à la réalité, renforcer le rôle des États et de toutes les parties intéressées y com- pris celles du secteur privé. » Préci- sément ce que les Etats Unis ne sont prêts de voir survenir. Les raisons d’Etat Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS AFRIQUE 18 BURKINA FASO La communauté internationale appelle à une transition «civile» et «consensuelle» L'opposition réaffirme la nécessité d'"une transition consensuelle" La communauté internationale a mis en garde contre une «confiscation» du pouvoir par l'armée, au Burkina Faso, tout en appelant à une transition «civile» et «consensuelle», alors que l'opposition et la société civile se préparait à une démonstration de force hier dimanche dans la capitale Ouagadougou. Depuis la démission et la fuite du président Blaise Compaoré, chassé après 27 ans au pouvoir par une insur- rection populaire et réfugié en Côte d'Ivoire, deux militaires se sont autopro- clamés chef de l'Etat, le lieutenant-co- lonel Isaac Zida et avec le chef d'état-ma- jor des armées, le général Nabéré Ho- noré Traoré, affirmant tous deux ven- dredi assumer et conduire cette période de transition. Les hauts gradés de l'armée ont mis fin à leurs dissensions et ont désigné sa- medi «à l'unanimité» le lieutenant-co- lonel Isaac Zida, 49 ans, numéro deux de la garde présidentielle, comme chef d'un régime de transition, aux dépens de son rival, le général Nabéré Ho- noré Traoré. Mise en garde de la communauté internationale Face à cette situation confuse et in- certaine qui menace la stabilité de ce pays de l'Afrique de l'Ouest, la commu- nauté internationale a multiplié ses appels, notamment aux autorités mili- taires, pour une transition civile et pa- cifique pour ne pas affecter négative- ment la sécurité et la stabilité régio- nales. L'Union africaine, par la voix de la présidente de sa Commission, Nko- sazana Dlamini-Zuma, a exhorté «les acteurs politiques et la société civile du Burkina Faso à travailler ensemble dans un esprit de consensus et de res- ponsabilité pour convenir d'une tran- sition civile et inclusive devant débou- cher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d'élections libres, régulières et transparentes». Après ce soulèvement populaire qui a fait une trentaine de morts et une cen- taine de blessés, M me Dlamini-Zuma a estimé qu'une transition civile et consensuelle répondrait non seule- ment aux aspirations légitimes du peu- ple du Burkina Faso au changement et à l'approfondissement de la démocra- tie, mais faciliterait également la mo- bilisation de l'appui international né- cessaire pour permettre une sortie de crise réussie. Cette prise de pouvoir militaire qui va à l'encontre de la Constitution bur- kinabè, suspendue par le lieutenant-co- lonel Zida, selon laquelle le président de l'Assemblée doit assurer l'intérim, a été condamnée par les Etats-Unis qui ont appelé à la tenue d’élections prési- dentielles libres et équitables. «Nous exhortons les dirigeants civils d'être guidés par l'esprit de la Consti- tution du Burkina Faso et d'organiser au plus vite des élections présiden- tielles libres et équitables», a déclaré Jen Psaki, porte-parole du département d'Etat américain, ajoutant que les Etats- Unis regrettaient les pertes humaines de cette semaine dans la pays et appe- laient toutes les parties concernées à éviter de nouveaux épisodes de vio- lences. Evoquant la menace de sanctions, l'émissaire de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas, qui s'exprimait au nom de la mission de concertation tripartite ONU-Union africaine - Cédéao, a appelé hier à la mise en place d'un régime de transition «conduit par un civil» et «conforme à l'ordre constitutionnel». M. Ibn Chambas a souligné que la mission de concertation s'est entrete- nue avec la hiérarchie militaire et le lieutenant-colonel Zida, qui ont «assuré avoir bien compris le message déli- vré». Les «forces vives» du pays défient l'armée Se voulant rassurants pour éviter le spectre d'une junte autoritaire, les mi- litaires se sont empressés d'affirmer que cette transition se ferait de manière dé- mocratique, en concertation avec l'op- position et la société civile. Mais l'opposition et la société ci- vile, ont refusé catégoriquement une «confiscation» du pouvoir par l'armée et ont appelé à un nouveau rassemble- ment hier sur la place de la Nation, re- baptisée par le peuple «place de la Ré- volution», pour exiger «le caractère démocratique et civil que doit avoir cette transition». «La victoire issue de l'insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne sau- rait être en aucun cas confisquée par l'armée». Sur le terrain, le lieutenant-colonel Zida a annoncé la réouverture des frontières aériennes. Quant au cou- vre-feu, il reste en vigueur de 22h00 (contre 19h00 auparavant) à 6h00. La volonté du président Compaoré, qui était arrivé en 1987 au pouvoir par un coup d'Etat, de réviser la Constitu- tion pour lui permettre d'être une nou- velle fois candidat à la présidentielle de 2015 était à l'origine de la protestation populaire, qui a littéralement embrasé le Burkina Faso. LIGUE ARABE Entretien entre Nabil al-Arabi et l'envoyé spécial de l'ONU sur la crise en Libye Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a examiné samedi soir avec l'en- voyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernadino Leon, les derniers développements en Libye en vue d'une issue à la crise politique et sécuri- taire que traverse le pays. Dans une déclaration à l'is- sue de cet entretien, M.Al- Arabi a tenu à saluer les efforts déployés par l'envoyé spécial de l'ONU qui visent à aboutir à un réglement définitif de la crise libyenne et à mettre fin au conflit armé entre les difé- rentes parties concernées. Pour sa part, M.Leon a ex- primé le souhait d'aboutir à un accord qui permettra au peu- ple libyen de surmonter la crise en «quelques semaines». Le secrétaire général ad- joint de la Ligue arabe, Ah- med Benhali, avait souligné, il y a quelques jours, l'impor- tance du rôle des pays voisins dans le règlement de la crise en Libye, saluant par ailleurs le soutien la communauté in- ternationale aux efforts visant à instaurer la sécurité et la stabilité dans ce pays. 800 Egyptiens refoulés à leur arrivée en Libye Des centaines de travailleurs égyptiens ont été refoulés de l'aéroport de Miitiga à Tripoli durant les dernières 48 heures, en raison de "visas non conformes", a indiqué samedi un porte-parole de l'aéroport. "Quelque 800 Egyptiens ont été refoulés. Ils avaient tous des visas non conformes", a dé- claré ce porte-parole, cité par l'agence AFP tout en précisant qu'"aucun visa de travail n'a été délivré depuis juin". "Cette mesure concerne toutes les nationalités. Les Egyptiens ne sont pas particulièrement visés", a-t-il assuré. Des témoins à l'aéroport ont toutefois in- diqué que seuls les Egyptiens semblent avoir été refoulés. Des ressortissants "d'autres na- tionalités ont pu entrer sans souci", selon les mêmes sources. Les miliciens de la coalition Fajr Libya, qui ont installé un gouvernement parallèle dans la capitale libyenne, accusent l'Egypte de soutenir leurs rivaux des milices de Zenten et d'avoir bombardé leurs forces en août à Tri- poli. L'Egypte avait démenti avoir mené des raids aériens à Tripoli. Depuis fin août, Tripoli et une grande partie de l'ouest libyen, sont sous le contrôle de Fajr Libya, une coalition de milices qui est parvenue à chasser ses rivaux de la capitale au terme de combats meurtriers autour du principal aéroport situé au sud de la capitale. Cet aéroport qui a été gravement endom- magé par les combats est fermé depuis l'été. Des vols civils assurés par des compagnies li- byennes ont toutefois repris depuis l'aéroport militaire de Miitiga. NIGERIA 42 insurgés de Boko Haram tués dans l'Etat de Borno Au moins 42 insurgés du groupe armé nigérian Boko Haram ont été tués dans un affrontement vendredi avec les forces armées dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, a-t-on indiqué de source sécuritaire samedi. L'affrontement a eu lieu lorsque les insurgés menaient une attaque contre la localité de Sabon Gari, près de Biu, à 189 km de Maiduguri, vendredi matin. Sabon Gari a été attaqué deux fois dans le passé. La dernière attaque remonte à la mi-mai, poussant plus de 1.000 personnes à fuir la zone. APS EMBUSCADE CONTRE DES POLICIERS AU KENYA Le bilan s'élève à 22 morts L'embuscade dont ont été victimes des po- liciers tôt samedi dans le nord du Kenya a fait 22 morts, 20 policiers et deux civils, a affirmé une source policière hier, révisant à la hausse un pré- cédent bilan. Le précédent bilan faisait état de deux civils et huit policiers tués et de 12 policiers portés dis- parus. Les policiers qui étaient «portés disparus sont morts», a affirmé la source policière, citée par l'agence AFP. Samedi soir, le porte-parole de la police kényane, Masound Mwinyi, avait expliqué qu'«un nombre indéterminé d'hommes ar- més» avaient tendu une embuscade à «des po- liciers engagés dans une opération de sécurité» aux petites heures samedi. L'attaque est survenue dans la zone de Ka- pedo, dans la région pauvre, aride et reculée du lac Turkana, où les raids et règlements de comptes entre communautés locales sont fré- quents. Il y a deux ans, plus de 40 policiers avaient été tués à une centaine de kilomètres plus au nord, lors d'une embuscade sans précédent dans le pays. Les forces de l'ordre poursuivaient alors des voleurs de bétail. Le convoi s'apprêtait à mener une opération de sécurité après une précédente attaque, la se- maine dernière, au cours de laquelle cinq per- sonnes, dont déjà trois policiers, avaient été tuées, selon les sources policières. Lundi 3 Novembre 2014 19 MONDE DK NEWS PALESTINE-ISRAËL Kerry va proposer des «solutions» pour éviter un vote à l'ONU Le secrétaire d'Etat John Kerry doit proposer aujuourd’hui des «solutions intermédiaires» au négociateur en chef palestinien Saëb Erakat, les Etats-Unis cherchant à dissuader les Palestiniens de réclamer à l'ONU la fin de l'occupation israélienne, a indiqué samedi un responsable palestinien. M. Erakat devait se rendre hier à Washington, à l'invitation de M. Kerry qui a dit souhaiter discuter de «la voie à suivre» pour faire avancer le pro- cessus de paix israélo-palestinien en panne depuis des mois. Selon le responsable palestinien qui s'exprimait sous le couvert de l'anony- mat à Ramallah, les deux hommes évo- queront «plusieurs propositions amé- ricaines pour relancer le processus de paix». «Il est clair que l'administration américaine veut que nous écartions notre projet d'aller devant le Conseil de sécurité», a-t-il dit sans préciser le contenu des «propositions». Le dernier round de pourparlers entre Israéliens et Palestiniens avait échoué en avril au terme de neuf mois de dialogue sous l'égide des Etats-Unis. Face à cet échec, la direction pales- tinienne a annoncé qu'elle allait récla- mer au Conseil de sécurité de l'ONU une date butoir à la fin de l'occupation israélienne des Territoires palesti- niens pour ouvrir la voie à un Etat de Palestine dans les frontières de 1967. Les Palestiniens disent mener des négociations pour obtenir les neuf votes nécessaires à l'adoption d'un tel projet. Un veto américain, que les Palestiniens disent anticiper, le tuerait toutefois dans l'oeuf. En attendant, a prévenu le respon- sable palestinien, le gouvernement is- raélien de Benjamin Netanyahu «va tuer un peu plus chaque jour une so- lution à deux Etats». Selon lui, seule «une résolution du Conseil de sécurité permettra de préserver et mettre en place la solution de deux Etats». MM. Kerry et Erakat doivent égale- ment évoquer les moyens de «réduire les tensions à Al-Qods» et la situation dans la bande de Gaza. FREETOWN - La Sierra Leone a accusé samedi de discrimination le Canada, qui a décidé de fermer ses frontières aux ressortissants des pays touchés par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest et aux personnes qui yont séjourné ces trois derniers mois. ABIDJAN - Le président déchu du Burkina Faso Blaise Compaoré, qui a trouvé refuge samedi matin à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire, a déclaré à la presse avoir démis- sionné pour éviter de faire couler le sang de ses compatriotes. MADRID - L'Espagne a condamné «fer- mement» les assassinats en masse commis par les éléments de l'EI en Irak, suite à la découverte récemment de fosses communes avec des cen- taines de cadavres. SAO PAULO - Quelque 2.500 personnes ont manifesté samedi à Sao Paulo pour exiger le départ de la présidente Dilma Rousseff, réélue dimanche dernier pour un second mandat. NAIROBI - Le Centre international d'étude de la physiologie et de l'écologie des insectes (ICIPE), un centre de recherches basé au Kenya, a entrepris un projet de recherche visant à pro- mouvoir la consommation d'insectes par les humains en Afrique. PARIS - La France a accueilli pour des soins une personne employée d'une agence des Na- tions unies et contaminée par le virus Ebola en Sierra-Leone, a annoncé hier le ministère fran- çais de la Santé. Le Hamas dénonce la fermeture par Israël des deux points de passage avec Gaza Le mouvement de résistance pales- tinien a dénoncé hier la décision d'Is- raël de fermer, jusqu'à nouvel ordre, ses deux points de passage avec la bande de Gaza accusant l'occupant d'infliger une «punition collective» aux habitants de l'enclave palestinienne. Moussa Abou Marzouq, un diri- geant du mouvement Hamas qui contrôle Gaza depuis juin 2007, a ac- cusé Israël sur sa page Facebook d'in- fliger une «punition collective» aux Ga- zaouis et de «briser les engagements pris lors du cessez-le-feu», après la dé- cision de fermer les deux points de passage. Il a dénoncé «un comportement in- fantile et irresponsable» de la part d'Israël. Le responsable du Hamas a égale- ment interpellé l'Autorité palesti- nienne sur «sa responsabilité de re- mettre les employés des postes fron- tières au travail» et de mener la recons- truction de Gaza, ravagée en août der- nier par des agressions israéliennes sanglantes. Le Hamas et Israël ont conclu le 26 août un accord de cessez-le-feu, négo- cié par l'intermédiaire de l'Egypte, mettant fin à cinquante jours d'une agression qui a fait plus de 2.140 morts côté palestinien, dont une majorité de civils, et 73 côté israélien, pour la plu- part des militaires. Israéliens et Palestiniens doivent re- prendre prochainement les négocia- tions de paix indirectes au Caire pour pérenniser le cessez-le-feu. UKRAINE Ouverture des élections séparatistes dans l'Est rebelle Les régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont commencé à voter hier pour élire leurs présidents et leurs Parle- ments. Les bureaux de vote ont ouvert à 05h00 GMT dans les républiques autoprocla- mées de Donetsk et de Lougansk et entendent ainsi affirmer leur légitimité et s'éloigner en- core plus de Kiev. A l'école numéro 104 de Donetsk, sur le boulevard du cinquantième anniversaire de l'URSS, une dizaine de personnes atten- daient de pouvoir voter. Ces élections se déroulent alors que des combats meurtriers ont repris entre rebelles et forces ukrainiennes, faisant plus de 300 morts au cours des dix derniers jours mal- gré la signature d'un cessez-le-feu le 5 septembre. APS YÉMEN 15 soldats otages d'Al- Qaïda après une attaque Quinze soldats étaient retenus en otages par Al-Qaïda hier dans l'ouest du Yémen au lendemain d'une attaque contre un QG des forces de sécurité qui a fait 13 morts, se- lon des sources tribale et sécuritaire. Des dizaines d'éléments d'Al-Qaïda ont attaqué dans la nuit le QG des forces de sé- curité à Jabal Ras, localité de la province de Hodeïda, sur la mer Rouge, «tuant 13 soldats, blessant 10 et capturant 15 autres», a déclaré une source des services de sécurité. Trois assaillants auraient péri dans l'as- saut, a ajouté cette source, précisant que les membres d'Al-Qaïda «ont réussi à s'empa- rer du bâtiment». Des renforts militaires ont été dépê- chés depuis la ville de Hodeïda et des négo- ciations ont été engagées avec Al-Qaïda pour qu'ils se retirent du site, a indiqué un dignitaire tribal. Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), considéré par les Etats-Unis comme la branche la plus dangereuse du réseau ex- trémiste, est très actif au Yémen, notamment dans le sud et le sud-est de ce pays, fronta- lier de l'Arabie saoudite, premier exporta- teur de brut dans le monde. IRAK 14 morts et 51 blessés dans deux attentats à Baghdad Au moins quatorze Irakiens ont été tués et 51 autres blessés dans deux attentats à la voiture piégée survenus samedi soir dans la ca- pitale irakienne Baghdad, selon une source du ministère irakien de l'Intérieur. Le premier attentat s'est produit en fin d'après-midi lorsqu'un kamikaze au volant d'un camion piégé a lancé le véhicule contre un barrage de police à l'entrée sud de Baghdad, dans le quartier de Doura, tuant onze policiers et civils et en blessant 42 autres. Plus tard dans la soirée, une voiture piégée a explosé près des vi- siteurs qui assistaient aux commémorations de l'Achoura, la plus importante cérémonie religieuse chiite, dans la rue de la Palestine, dans l'est de Baghdad, faisant trois morts et neuf blessés. Selon la même source, le bilan de morts pourrait s'alourdir, des ambulances et des véhicules de police continuant d'évacuer les vic- times vers des hôpitaux. L'Irak subit les pires violences depuis quelques années. Le ter- rorisme et la violence ont tué 5 576 civils et en ont blessé 11 666 au- tres dans le pays au cours des six premiers mois de cette année, se- lon un récent rapport de l'ONU. LE MONDE EN BREF Lundi 3 Novembre 2014 Under the Dome (Série TV) 20h50 (50 mn)Révélations Saison 2 - Episode 4 sur 13 21h40 (50 mn)Des femmes de pouvoir Saison 2 - Episode 5 sur 13 22h30 (50 mn)Le tunnel Saison 2 - Episode 6 sur 13 A la recherche de Lyle, Barbie et Sam dé- couvrent un tunnel secret au lycée. Ils l'explorent, mais se retrouvent coincés au bord d'un précipice. 20h50 P R O G R A M M E D U J O U R 06:05 Gaspard et Lisa 06:20 Franklin 06:30 TFou 08:30 Téléshopping samedi 10:15 L'affiche de la semaine 10:30 Spéciale bêtisier 12:00 Les douze coups de midi 12:48 Météo 12:50 L'affiche du jour 13:00 Journal 13:20 Reportages 15:15 Camping Paradis 17:00 Quatre mariages pour une lune de miel 18:00 Bienvenue chez nous 19:00 Money Drop 19:55 Météo 20:00 Journal 20:30 Tirage du Loto 20:35 Météo 20:40 Nos chers voisins 20:45 C'est Canteloup 20:55 Joséphine, ange gardien 22:45 New York Unité Spéciale 23:35 New York Unité Spéciale 06:10 Talons aiguilles et bottes de paille 06:30 Talons aiguilles et bottes de paille 06:55 Journal 07:00 Télématin 09:30 Orthodoxi 10:30 Chrétiens orientaux : foi, espé- rance et traditions 11:00 Messe de la Toussaint 12:05 Tout le monde veut prendre sa place 12:55 Météo 2 13:00 Journal 13:20 13h15, le samedi... 13:54 Météo 2 13:55 Des droits pour grandir 14:00 Mon Envoyé spécial 14:44 L'action d'après 14:45 Faites entrer l'accusé 16:55 Dans la peau d'un chef 17:50 Face à la bande 18:45 N'oubliez pas les paroles 19:20 N'oubliez pas les paroles 19:50 Météo 2 20:00 Journal 20:40 Parents mode d'emploi 20:43 Beau travail 20:44 Alcaline l'instant 20:45 Météo 2 20:50 Castle 21:35 Castle 22:20 Castle 23:05 Mots croisés 06:00 EuroNews 06:35 Viva Piñata 06:46 Viva Piñata 07:01 Les Tortues Ninja 07:28 Les Tortues Ninja 07:56 Super 4 08:07 Super 4 08:18 Des baskets dans l'assiette 08:27 Tom et Jerry : Casse-noisettes 09:19 Titeuf 09:26 Titeuf 09:33 Titeuf 09:42 LoliRock 09:48 Les lapins crétins : invasion 09:54 Les lapins crétins : invasion 10:01 Les lapins crétins : invasion 10:07 Les lapins crétins : invasion 10:20 Les lapins crétins : invasion 10:26 Les lapins crétins : invasion 10:32 Les lapins crétins : invasion 10:39 Les lapins crétins : invasion 10:50 LoliRock 11:12 C'est bon ! 11:15 Expression directe 11:20 Consomag 11:25 Météo 11:30 La voix est libre 12:00 Journal régional 12:25 Journal national 12:55 30 millions d'amis 13:25 Les grands du rire 15:00 En course sur France 3 15:25 Samedi avec vous 16:50 Harry 17:25 Un livre, un jour 17:30 Slam 18:10 Questions pour un champion 19:00 19/20 : Journal régional 19:18 19/20 : Edition locale 19:30 19/20 : Journal national 19:58 Météo 20:00 Tout le sport 20:15 Météo régionale 20:20 Plus belle la vie 20:42 Beau travail 20:45 L'ombre d'un doute 22:50 Météo 22:53 Parlons passion 22:55 Grand Soir 3 23:50 FLB (Front de Libération de la Bretagne) 06:00 L'effet papillon 06:40 The Big Bang Theory 06:55 The Big Bang Theory 07:15 Les Guignols de l'info 07:25 Zapping 07:35 Made in Groland 07:55 Suzanne 09:25 Rencontres de cinéma 09:50 Je fais le mort 11:30 Album de la semaine 12:00 La météo 12:05 Le petit journal de la semaine 12:40 Bref 12:45 Le tube 13:45 L'effet papillon 14:25 Samedi sport 14:45 Lyon / Toulouse 16:40 Gravity 18:10 Bref 18:15 Le Before du grand journal 18:45 Le JT 19:05 Le grand journal 20:00 Le grand journal, la suite 20:25 Le petit journal 20:55 Habillé(e)s pour 30 ans 22:30 10 Minutes in America 23:50 L'oeil de Links 06:00 M6 Music 08:15 M6 boutique 10:30 Cinésix 10:40 Les reines du shopping, l'inté- grale 12:40 Météo 12:45 Le 12.45 13:05 Scènes de ménages 13:25 Le meilleur pâtissier 15:45 La colline aux adieux 17:40 Les reines du shopping 18:50 100 % mag 19:40 Météo 19:45 Le 19.45 20:10 Scènes de ménages 20:50 Under the Dome 21:40 Under the Dome 22:30 Under the Dome 23:20 Star-Crossed JOSÉPHINE, ANGE GARDIEN - LES BOLOSS Pour sa nouvelle mission, Joséphine se retrouve dans la peau d'une surveil- lante dans un collège. Sa cliente est Jeanne, une élève mise en danger par des séances de bizutage à répétition. L'ange gardien tente de comprendre pourquoi elle se laisse faire. Habillé(e)s pour l'été 2015 Lancé en 2000, ce rendez-vous semes- triel dédié à la mode est devenu, en quatorze ans, une des émissions phares de la chaîne cryptée. A l'occasion des 30 ans de Canal+, Mademoiselle Agnès propose une soirée spéciale consacrée à l'évolution de la mode au cours des trois dernières décennies, de Paris à Londres, en passant par Milan et New York. La chroniqueuse a également parcouru les grandes capitales de la mode, cette année, et s'est invitée dans les coulisses des défilés et des stylistes, pour livrer un compte-rendu des prochaines tendances de l'été 2015 : la chroniqueuse propose notamment un reportage sur le dernier défilé de prêt-à-porter de Jean-Paul Gaultier au Grand Rex à Paris. La sélection L'ombre d'un doute Le 21 janvier 1793, accusé par la Convention na- tionale de conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'Etat, le roi Louis XVI est guillotiné à Paris. En octobre, sa femme Marie-An- toinette est décapitée à son tour pour trahison. Son fils Louis-Charles devient alors l’héritier du trône, sous l'identité de Louis XVII. Le 8 juin 1795, il meurt en prison. Mais 38 ans plus tard, Naundorff, horloger d'origine allemande, prétend être Louis XVII. 20h55 20h45 20h55 Castle (Série TV) 20h50 (45 mn)Un monde d'illusions Saison 6 - Episode 12 sur 23 21h35 (45 mn)La cible Saison 5 - Episode 15 sur 24 22h20 (45 mn)La chasse Saison 5 - Episode 16 sur 24 Castle, déterminé à retrouver la trace de Sara et Alexis, s'envole pour Paris. Grâce aux services d'un barbouze, il en- tre en contact avec les ravisseurs. 20h45 TÉLÉ DK NEWS 20 Lundi 3 Novembre 2014 Samouraï-Sudoku n°764 Mots fléchés n°764 C’est arrivé un 3 Novembre Proverbes Un ennemi savant vaut mieux qu’un ami ignorant. Proverbe algérien Le silence embellit la bouche. "La parole est d'argent, le silence est d'or". Proverbe berbère L'ami de tout le monde est l'ami de personne. proverbe arabe Les petits ruisseaux font les grandes rivières Proverbe français 1903 : indépendance du Panama 1904 : réélection de Wilfrid Laurier comme Premier ministre du Canada. 1935 : retour d'exil du roi Georges II de Grèce. 1936 : Franklin Delano Roosevelt est réélu président des États-Unis. 1978 : indépendance de la Dominique. 1992 : Bill Clinton est élu président des États-Unis. 2004 : George W. Bush est réélu à la Présidence États-Unis. 2004 : victoire d'Hamid Karzaï à l'élection présidentielle afghane. Célébrations : - Dominique : Jour de l'indépendance vis- à-vis du Royaume-Uni en 1978. - Équateur : Independencia de Cuenca (Indépendance de Cuenca). - Japon : Bunka no Hi ( Jour de la culture). - Micronésie : Jour de l'indépendance vis- à-vis des États-Unis en 1986. - Panama : Jour de l'indépendance vis-à- vis de la Colombie en 1903. 7 e r r e u r s Mots croisés n°764 Les problèmes de sudoku samouraï se composent de cinq : grilles de sudoku entrelacées. Les règles standard du sudoku s'appliquent à chacune de ces cinq grilles. Placez les chiffres de 1 à 9 dans les cases vides de chaque grille. Chaque ligne, chaque colonne, et chaque région 3 x 3 doit contenir une fois les chiffres de 1 à 9. Chaque sudoku samouraï a une solution unique et peut être résolu par la logique pure. DÉTENTE DK NEWS 21 1. Relative à la grammaire 2. Peu commun - Attache- ment 3. Vipère - Avoir l'atten- tion arrêtée par un détail qui choque 4. Liber du tilleul - Sym- bole chimique de l'anti- moine 5. Spécialiste des voies uri- naires - Atome 6. Jeunes filles 7. Transpirer - Argent - Petit cube 8. Sert à lier - Massacré, tué 9. Petit mât - Adverbe de lieu 10. Dieu de l'amour - Ima- ginaire 11. Sans tache - Sécrète l'urine (plur.) 12. Témoignage d'une vic- toire - Police du parti nazi Horizontalement: 1. Bénévolement 2. Effleurer - Peser l'em- ballage d'une marchandise dont le poids est à déduire de la masse brute 3. Pieds (argot) - Pou(argot) 4. Superlatif de bonnes 5. Ordinateur totalement compatible - Interjection 6. Or - Inspiratrice d'un ar- tiste 7. Trinitrotoluène - Note de musique - Premier magis- trat municipal 8. Trois - Couche d'alliage sur un objet étamé 9. Oiseauxdebasse-cour - Lemoi - Du verbe rire 10. Dieu de la mort - Rela- tions 11. Mort de quelqu'un 12. Fausse, inexacte - Pro- nom personnel Verticalement : Lundi 3 Novembre 2014 22 DK NEWS SPORTS Sudoku N°763 S o l u t i o n M o t s F l é c h é s N ° 1 5 0 M o t s C r o i s é s N ° 7 6 3 M o t s F l é c h é s N ° 7 6 3 FLUORESCENCE RIVIERENIAS ANUSIIIDRA NLEANDREMU KRAALEAQUE EYUPASURNE NEFILAISX SAINIMPUNI TABLIERELUS ECLISSERIT IREMONTANTE NESLEELAEIS PALISSADIQUE INUSUELDURS NAGERUNIES ATERIENOBEI CEAMRSTERE OXONIUMECRU TINSPICSA HECTTELOTE ELAVITAMIE QUEUSOTCOQS UNDNEONUT EIDERSHEBEI S o l u t i o n MARATHON INTERNATIONAL D'ALGER Domination du Kenya (hommes) et de l'Ethiopie (dames) Le Kenya chez les mes- sieurs et l'Ethiopie chez les dames ont dominé, sa- medi, la 1 re édition du Ma- rathon international d'Alger, grâce, respective- ment, à Rotich Milton Ki- plagat et Tadese Metsawot Shankuti qui ont remporté la course. Les athlètes kényans n'ont trouvé aucune difficulté pour s'imposer chez les messieurs, avec un Kiplagat qui a couru les 42,195 km en 2h09:40, suivi de son compatriote Lawrence Cherono (2h10:17), alors que l'Ethiopien Robi Fikre Assefa Robi a pris la 3e place avec un temps de 2h11:27. A la fin du marathon, Kiplagat a déclaré que "la course était difficile, surtout en présence de plusieurs concurrents de très bon ni- veau. J'ai failli perdre la pre- mière place après un malaise, mais j'ai pu par la suite le surpasser en m'ar- mant de volonté". Le vainqueur du mara- thon a remercié les suppor- teurs algériens pour leur soutien, tout en relevant les bonnes conditions qui ont ca- ractérisé cet évènement spor- tif. Sur les dix premiers mes- sieurs, les athlètes kényans ont pris également les 4e, 5e et 8e positions grâce à Ste- phen Kibiwot Kipkoech (2h12:58), Peter Wanjiru Kriuki (2h13.18) et Yiego Phi- lip Kipkurgat en 2h14:55. Outre la 3è place de Fikre As- sefa Robi, les Ethiopiens ont eu leur part du Top Ten, rem- portant les 6è et 7è positions, grâce à Yigesu Fanta Lishan (2h13:50) et Belashew Ale- mayeh (2h14:06). Les deux dernières places au classement des dix pre- miers sont revenues aux Tan- zaniens John Leonard Karori (2h17:21) et Oswald Revelian Kahuruz (2h18:55) Le pre- mier Algérien ayant franchi la ligne d'arrivée, Azzeddine Chibani, s'est classé à la 13è place en 2h23:06. Il était suivi par Moulai Slimen (2h25:07), alors que Mokhtar Mechekar a pris la 15e position en 2h27:05. Chez les dames, les deux premières places sont reve- nues aux Ethiopiennes Ta- dese Metsawot Shankuti en 2h37:10 et Tsega Gelaw Reta (2h37:20). La 3e place du ma- rathon a été remportée par la Kényane Sally Jepkemoi Kor- rir (2h37:30). "Je suis heu- reuse d'avoir remporté cette 1 re édition du Marathon inter- national de la ville d'Alger. La concurrence était rude entre les participantes qui sont ha- bituées aux compétitions de haut niveau", a déclaré Shan- kuti. Au total, 1600 athlètes (messieurs et dames) ont pris part au premier marathon in- ternational d'Alger, inscrit dans le cadre des festivités de la célébration du 60 e anniver- saire du déclenchement de la Révolution du 1 er novembre 1954. Le départ a été donné à côté du jardin Sofia en face de la Grande poste pour passer par le boulevard Amirouche, place de la Concorde, El Hamma, le Pont des Fusillés, Mohammadia, échangeur El Hamiz et Dar El Beïda, avec retour par les Bananiers, ave- nue de l'ALN, Bab El Oued, Deux Moulins puis place des Martyrs et enfin l'Assemblée populaire nationale (APN). Outre l'Algérie, ce marathon international a enregistré la participation de plusieurs au- tres pays, à savoir, l'Afrique du Sud, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Maroc, Rwanda, Tan- zanie, Tunisie, Gambie, France, Angleterre, Russie, Qatar, Ukraine et Hongrie. Le meilleur algérien au Marathon interna- tional d'Alger-2014, Azeddine Chibani (13 e , en 2h23.06) a indiqué que la course, disputée sa- medi matin, sur un circuit réglementaire de 42.195 kms a été " très dure en présence de cou- reurs réputés, comme le Kenyan Rotich Kipla- gat". "La présence d'autant de grands champions a considérablement relevé le niveau de la com- pétition, et a conféré à ce marathon toute l'im- portance qu'il mérite" a déclaré Chibane à l'APS, quelques instants après la fin de la course dis- puté sur un circuit réglementaire de 42.195 km. La 1 re édition de ce Marathon international d'Alger a été rem- portée parle Kenyan Rotich Kiplagat, qui a parcouru les 42,195 km en 2h09:40, devant son coéquipier Lawrence Cherono (2h10:17), alors que l'Ethiopien Robi Fikreassefa a pris la 3e place avec un temps de 2h11:27. "Le choix du circuit a été judi- cieux et l'épreuve s'est déroulée dans de très bonnes condi- tions" a-t-il dit, remerciant au passage tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin à "la réussite de ce grand évène- ment sportif" coïncidant avec le 60e anniversaire du déclen- chement de la guerre de libération nationale. Chez les dames, Souad Aït Salem a été meilleure Algérienne dans ce marathon, avec un chrono de 2h44.40 qui lui a valu un 6e place, juste derrière les Ethiopiennes et les Kenyanes, grandes dominatrices. "Je pense avoir pu mieux faire, n'était le manque de préparation, car j'ai bé- néficié d'un temps relativement réduit pour pré- parer ce marathon. Or, une compétition de cette envergure nécessite au minimum deux mois de travail intense" a-t-elle déclaré samedi à l'APS. Aït Salem a également justifié sa 6e place par "des problèmes physiques à partir du 30e km" qui l'avaient considérablement amoindrie, faisant que "ce chrono est sans doute le meilleur" qu'elle pouvait espérer. Chez les dames, c'est l'Ethio- pienne Tadese Metsawot Shankuti qui a pris la première place en réalisant un temps de 2h37:10, devant sa compatriote Retatsega Guelaw (2h37:20), tandis que la Kenyane Korir Selly Jepkemoi a fermé la marche du podium avec un temps de 2h37:30. Le départ de ce marathon a été donné près du jardin Sofia, en face de la Grande poste, en passant par le Boulevard Ami- rouche, la Place de la Concorde, El Hamma, le Pont des Fusil- lés, Mohammadia, puis par l'échangeur d'El Hamiz et Dar El Beïda, avant de revenir vers la direction Ouest. Les athlètes sont passés par les Bananiers, puis l'Avenue de l'ALN vers Bab El Oued et les Deux Moulins avant de revenir vers la Place des Martyrs, puis le siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), le point d'arrivée de cette course. APS Chibane : «Les coureurs chevronnés ont donné du rythme à la course» "L'UMAP, un outil efficace d'auto- évaluation en ligne pour les Comités nationaux olympiques" Les Comités nationaux olympiques d'Afrique (CNOA), disposent désormais d'un nouvel outil-évaluation, appelé UMAP, leur "facilitant d'apporter une cer- taine expertise et une valeur continue à leur travail", selon la représentante du Co- mité International Olympique (CIO) au Fo- rum région "bonne gouvernance" tenu à Alger les 30 et 31 octobre. " L'acronyme de l'UMAP (Understanti g, managing, auditing, planning) qui si- gnifie comprendre, gérer, évaluer et pla- nifier, est un outil d'évaluation en ligne, permettant aux CNO de s'auto-évaluer dans certains nombres de domaines de travail (ressources humaines, finances ou la gouvernance, environnement sportif..etc)", a expliqué à l'APS, Melle Joêlle Simond, responsable des services d'information aux CNO au département en relation avec les CNO. L'outil proposé aux responsables des CNO d'Afrique avait été déjà développé et utilisé par des fédé- rations nationales sportives en Océanie, mais il a été conçu cette fois-ci avec les spécificités propre aux comités olym- piques. "Une adaptation de cet outil a été portée spécifiquement pour les Comités nationaux olympiques qui n'avaient à leur disposition, dans le passé, d'outils simi- laires d'évaluation", a expliqué la repré- sentante du CIO. Au cours de l'exposé, les représentants des CNO d'Afrique ont affi- ché un intérêt particulier à la "valeur ajou- tée de l'outil", convaincus qu'il sera d'une utilité dans la question de la gouvernance. Ils ont passé en revue les tenants et abou- tissants de ce nouveau produit technique pour leurs organisations. " On a constaté une très grande envie des CNO d'Afrique de travailler à améliorer leur organisation. L'opération ne nécessite nullement une formation technique ou spécifique. Les CNO auront besoin seule- ment d'un ordinateur et d'une connection Internet. On espère que cet outil pourra être un bon indicateur du travail à faire", a souhaité Melle Joêlle Simond. Les res- ponsables du mouvement olympique afri- cain espèrent que l'outil UMAP va les aider à identifier les domaines dans lesquels, il y a une possibilité d'améliorer la gestion de leur CNO, et voir dans quelles mesures ils peuvent se réorganiser et mettre en place un stratégie qui leur permettra d'être plus efficaces dans leur travail. " Etant une étape d'un mode de gestion dans un CNO, l'UMAP est en principe l'outil qui aidera les CNO à se comprendre mutuellement, comprendre leurs situations, mieux iden- tifier leurs forces et faiblesses, mieux éva- luer et planifier d'une manière continue leurs activités", a souligné la responsable du CIO, concluant que l'outil est proposé gratuitement aux CNO d'Afrique, comme contribution du CIO à l'émancipation des mouvements olympiques et à la résolution des multiples questions et défis dont ils font face depuis longtemps. SPORTS 23 DK NEWS Lundi 3 Novembre 2014 CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE AMATEUR La dernière journée de la phase aller les 2 et 3 janvier 2015 La 15e et dernière journée de la phase aller du championnat d'Algérie de football amateur (groupes centre, est et ouest) a été programmée pour les 2 et 3 janvier 2015, a indiqué la Ligue nationale de football amateur (LNFA). Après les matchs de la 8ème jour- née prévus lundi et mardi ainsi que la 9ème journée programmée le sa- medi 8 novembre, les week-ends sui- vants (14 et 21 novembre) seront consacrés à la coupe d'Algérie. Le championnat amateur repren- dra ensuite ses droits les 28 et 29 no- vembre avec le déroulement de la 10ème journée. A l'issue de la 7ème journée, le RC Kouba (centre), l'OM Arzew, l'ES Mostaganem, le SA Mo- hammadia (ouest) et l'USM Ain Beida (est) sont leaders de leurs groupes respectifs. PROGRAMME (8 E J) (GR. OUEST - ) Lundi (15h00): SKAF Khemis - SA Mohammadia IS Tighennif - ES Mostaganem OM Arzew - GC Mascara RCB Oued R'hiou - CRB Sendjas ES Araba - JSM Tiaret WA Mostaganem - CRB Ben Badis Mardi: US Remchi - SCM Oran MB Hassasna - CC Sig (GR. CENTRE ) Lundi à 15h00. USM Chéraga - USF BB Arrèridj RC Kouba - WA Boufarik CRB Dar El-Beïda - MC Mekhadma IB Lakhdaria - IBK El-Khechna JSD Jijel - Paradou AC WR M'sila - ES Berrouaghia NARB Réghaïa - JS Haï El-Djabel US Oued Amizour - JSM Chéraga (GR. EST) Lundi (15h00). USM Ain Beida - US Biskra WA Ramdane Djamel - NC Magra E Collo - CR Village Moussa ES Guelma - USM Annaba MSP Batna - MO Constantine NRB Touggourt - JSM Skikda H. Annaba - HB Chelghoum Laïd USM Khenchela - AS Ain M'lila LIGUE 1 MOBILIS (9 E JOURNÉE) Le MOB seul aux commandes Le MO Béjaïa s'est emparé samedi de la tête du classement du champion- nat de Ligue 1 Mobilis de football grâce à sa victoire contre le RC Arbaâ (2-0) lors de la 9e journée, qui a été fa- vorable aux clubs algérois notam- ment l'USM El Harrach, désormais seul dauphin après son succès à Oran contre l'ASMO (3-1). Le MOB qui restait sur une victoire à l'extérieur contre le CR Belouizdad (2-0) a enchaîné une nouvelle victoire, la qua- trième des hommes d'Abdelkader Am- rani contre le RCA. Deux buts de Rahal (11' s.p.) et Yaya (83') ont permis aux Bou- giotes de glaner trois précieux points et s'installer aux commandes du cham- pionnat avec deux unités d'avance sur leur nouveau dauphin, l'USMH. Cette dernière a réalisé la meilleure opération de la journée en s'imposant hors de ses bases contre le promu l'ASM Oran qui restait pourtant invaincue à domicile. Menés au score sur un but de Dje- maouni (23'), les hommes d'Abdelkader Yaiche ont bien réagi en égalisant d'abord grâce au Malgache Ahmada sur penalty avant que Mebarki et Abeid n'ag- gravent la marque pour ce qui est la 6e victoire de la saison d'El Harrach. En revanche, le CS Constantine est revenu bredouille de son déplacement à Alger en se faisant battre par l'ex-lan- terne rouge le NA Hussein-Dey (2-0) sur un doublé de l'opportuniste Nouri Ouz- nadji devant un public familial. Une troisième défaite des Sanafir donc, lesquels reculent à la troisième place à trois points du MOB. De son côté, la JS Kabylie qui restait sur trois défaites de suite, a remporté le clasico contre le MC Alger (4-2). Nullement affectés par les deux buts précoces de Berchiche (12') et Hachoud (19'), les Canaris ont ren- versé la vapeur grâce à des réalisations de Rial (22' s.p.), Yesli (27'), Fergane (44') et Khodja (79'). Une première réussie donc pour le nouvel entraîneur Ciccolini, le succes- seur d'Hugo Bros qui permet à la JSK de remonter à la quatrième place en com- pagnie notamment de l'USM Bel Abbes qui a signé une deuxième victoire de rang contre son voisin le MC Oran (1-0). Un but sur coup franc de l'expérimenté Hocine Achiou (7') a permis à son équipe de glaner trois précieux points. La journée a été également favorable à l'USM Alger et au CR Belouizdad, tous deux vainqueurs en déplacement contre respectivement le MC El Eulma et la JS Saoura sur le même score de 2 à 1. Les Usmistes en quête de victoire depuis leur dernier succès contre le CR Be- louizdad lors de la troisième journée, ont mis fin à cette série noire en dispo- sant du MCEE. Koudri (27') et Belaili (66') ont offert aux Rouge et Noir leur troisième victoire cette saison. De son côté, le CR Belouizdad a rem- porté une belle victoire hors de ses bases contre la JS Saoura. Le nouvel entraî- neur Alain Michel a enregistré un retour gagnant à Bechar comme coach des Rouge et Blanc en infligeant la défaite à son ancienne équipe grâce à un second but de Rebbih (90'). A l'opposée, les deux équipes d'Oran, l'ASMO et le MCO ont vu leurs belles sé- ries respectives s'arrêter lors de cette 9e journée. Dans le bas du classement, l'ES Sétif est lanterne rouge mais avec trois matchs en moins, à deux longueurs des deux autres relégables, le MC Alger où rien ne va plus et le NAHD qui reste mal- gré tout invaincu lors des trois derniers matchs. Résultats et classement Jeudi: MC Alger - JS Kabylie 2-4 Vendredi: NAH Dey - CS Constantine2-0 Samedi: JS Saoura - CR Belouizdad 1-2 ASM Oran - USM El-Harrach 1-3 MC El-Eulma - USM Alger 1-2 USM Bel-Abbès - MC Oran 1-0 MO Béjaïa - RC Arbaâ 2-0 ASO Chlef - ES Sétif (reporté au mardi 2 décembre) Classement Pts J 1. MO Béjaïa 17 9 2. USM El-Harrach 15 9 3. CS Constantine 14 9 4. ASM Oran 13 9 --. MC Oran 13 9 --. JS Kabylie 13 9 --. USM Bel-Abbès 13 9 8 . USM Alger 12 9 9 . JS Saoura 11 8 --. MC El-Eulma 11 9 11. ASO Chlef 10 8 -- . RC Arbaâ 10 9 --. CR Belouizdad 10 9 14. MC Alger 9 8 --. NA Hussein Dey 9 9 16. ES Sétif 7 6 MO BÉJAIA La direction veut prolonger le contrat de l'entraîneur Amrani La direction du MO Béjaia (Ligue 1 algérienne de football), compte prolonger le contrat de l'entraîneur Abdelkader Amrani, qui a mené les "Crabes" à la pre- mière place au classement du championnat, à l'issue de la 9e journée. "J'en ai déjà parlé avec Amrani sur l'éventualité de prolonger son contrat, au vu du travail qu'il est entrain de l'effectuer au sein de l'équipe, mais il a préféré ajourner sa réponse. C'est un technicien qui correspond parfaitement à notre stratégie et nous souhaitons qu'il reste le plus longtemps avec le MOB", a affirmé à l'APS Akli Adrar, membre du conseil d'administration. Le MOB caracole en tête du championnat avec 17 pts, à l'issue de sa victoire sa- medi à domicile face au RC Arbaâ (2-0), et reste invaincu depuis le début de la saison. Amrani, dont le contrat court jusqu'à la fin de la saison, avait rejoint le club béjaoui en septembre 2013, en remplacement de Mourad Rahmouni, qui avait permis aux "Crabes" d'accéder en Ligue 1. Le derby de la capitale entre le CR Belouizdad et le MC Alger comptant pour la 10e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis se jouera le sa- medi 8 novembre au stade 20 août (Alger) à 16h00, a indiqué samedi la Ligue de football professionnel (LFP). D'autre part, la rencontre de- vant opposer l'USM Alger à l'USM Bel Abbes est avancée au vendredi 7 no- vembre au stade Omar Hamadi (Bo- loghine) à 19h00. Quant au match JS Kabylie - ES Sétif de la même jour- née, la LFP n'a pas encore désigné le stade qui accueillera cette tradition- nelle affiche. D'autre part, tous les matchs de la 11e journée du cham- pionnat de Ligue 2 Mobilis se dérouleront le ven- dredi 7 novembre. (10E JOURNÉE) CR Belouizdad- MC Alger domicilié au stade 20 août (Alger) Programme de la 10e journée de L1 Mobilis: Vendredi 7 novembre Omar Hamadi : USM Alger - USM Bel Abbes 19h00 Samedi 8 novembre: El Harrach: USM El Harrach - MO Bejaia 15h00 Constantine: CS Constantine - JS Saoura 18h00 Oran : MC Oran-ASO Chlef 18h00 El Eulma : MC El Eulma - NA H-dey 18h00 A déterminer: JS Kabylie - ES Sétif 20 Août (Alger): CR Belouizda- MC Alger 16h00 Arbaâ : RC Arbaâ- ASM Oran 15h00 Lundi 3 Novembre 2014 SPORTS 24 DK NEWS L'ES SÉTIF ARRACHE LA LIGUE DES CHAMPIONS FACE À VITA CLUB DE KINSHASA : Jamais depuis l'indépendance de l'Algérie, la capitale des Hauts-Plateaux, Sétif, n'a vécu une telle liesse populaire, aussi spontanée, aussi débridée, aussi folle et joyeuse que celle de cette soirée du samedi 1 er novembre 2014, suite à la consécration de l'ES Sétif du Trophée de la Ligue des champions au Stade Tchaker de Blida aux dépens des Congolais de l'AS Vita Club grâce au fameux but marqué à l'extérieur (2-2 à l'aller, 1-1 au retour). Saïd Ben Les joueurs de l'Entente de Sétif ont ainsi offert à l'Algérie un joli cadeau en ce jour mé- morable du 1 er décembre 3014 coïncidant avec le 60 e anniver- saire de la glorieuse Guerre de libération nationale. Ainsi donc l'ES Sétif a fait match nul 1-1, avec l'AS Vita Club de la RD Congo, en finale retour dispu- tée dans la soirée de samedi dernier à Blida au cours de la- quelle c'est pourtant Younès qui ouvre la marque (48’) pour l'ESS avant que l'inévitable Lema-Mabidi n'égalise (52’) pour l'AS Vita Club. Le match a été très difficile pour les joueurs du coach Madoui qui n'ont pu se débarrasser de ce stress et de cette pression sur leurs épaules alors qu'ils avaient réussi lors de la finale aller jouée, il y a une semaine à Kinshasa, à arracher le nul (2- 2). Par contre, les joueurs du coach Ibenge ont plutôt dominé la majeure partie des débats. Bien que les joueurs sétifiens procédaient comme d'habitude par des contres. D'ailleurs, le coach de Vita Club a fait confiance à son « onze » ren- trant du match aller alors que le coach de l'ES Sétif a procédé à un seul changement, celui de Lamri par Belameiri revenu de blessure. Younès débute les hostilités par un tir qui oblige le défenseur Mabele à sauver sa cage sur la ligne de but (2').Puis ce fut l'équilibre dans le jeu entre les deux formations. La balle passe très vite d'un camp à l'autre sans que les joueurs puissent concrétiser les occa- sions qu'ils se sont procurés aussi bien du côté de l'Entente que du côté de Vita Club. Au fil du match, se sont les joueurs congolais qui montrent leur dé- termination à marquer en mo- nopolisant les balles. Les Congolais maîtrisent le jeu mais butent toujours sur une défense setifienne bien menée par la paire Demou-Mellouli ou encore Khedaïria le gardien de but. La situation est acceptée par les Setifiens qui ont bien l'habitude de subir les matchs tout en procédant par des contres d'autant qu'ils étaient réconfortés par le résultat de l'aller qui a été un résultat vrai- ment piège. La mi-temps est sifflée sur le score de parité de zéro partout. De retour des vestiaires, les joueurs de l'Entente se mon- trent plus engagés en se ruant vers les bois du gardien de but Lukong. Et c'est ainsi que Bela- meiri s'échappe à droite avant de déborder et son centre atter- rit sur Younès qui l'accom- pagne au fond des filets de Vita club (48). C'est l'ouverture du score et un sérieux avantage pour l'Entente de Sétif. Mais la réaction des Congo- lais a été très rigoureuse au point où, une fois de plus, c'est le défenseur Lema-Mabidi, celui-là même qui a été auteur du doublé au match « aller »qui envoi un bolide des 18mètres pour tromper la vigilance du gardien de but Khedairia, resté pantois (52').C'est l'égalisation pour Vita Club. Là, le match s'emballe et devient plus stres- sant pour les Setifiens jouant avec la peur au ventre d'un se- cond but congolais synonyme d'élimination alors que les joueurs de Vita Club se mon- traient très énervés et surtout impatients de marquer. L'excès de précipitation des joueurs de Vita Club a fait l'affaire des Séti- fiens qui ont difficilement ter- miné la partie avec l'intervention judicieuse de leur coach Madoui qui effectua les trois changements pour as- surer l'arrière-garde afin de préserver cet avantage des buts inscrits à l'extérieur. Ainsi et au coup de sifflé final de l'arbitre gambien Bakary Papa Gassama le stade Tchaker explose de joie. L'ES Sétif vient d'arracher l'historique premier Trophée de la Ligue des champions. C'est le 2e titre continental pour le club sétifien, après celui remporté en 1988, et le 5e pour l'Algérie après ceux du MC Alger (1976) et de la JS Kabylie (1981 et 1990). A la faveur de cette victoire, l'ESS est qualifiée pour la phase finale du Mondial des clubs qui se jouera du 10 au 20 décembre au Maroc. Cette ‘consécration est tout à fait his- torique pour l'ES Sétif qui de- vient ainsi le premier club algérien à arracher le Trophée de la Ligue des champions sous sa nouvelle version tout en étant également le premier club algérien à disputer la Coupe du monde des clubs alors que le coach Kheireddine Madoui est le plus jeune entraîneur (37ans) à arracher un tel Trophée conti- nental. Les joueurs sétifiens ont fait sortir tous les Algériens, spon- tanément, pour fêter double- ment ce 1 er novembre 2014 avec un premier Trophée de la Ligue des champions, nouvelle ver- sion, et le 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolu- tion de Novembre 1954. Et c'est la raison pour laquelle on doit bien écrire sans hésiter :« merci l'Entente de Sétif » voire « merci l'Entente d'Algérie ! »... Ils ont déclaré : Florent Ibenge (entraîneur Vita Club): "Sincèrement, je suis déçu par notre sort car réussir le nul lors des deux matchs sans remporter le trophée constitue pour nous une grosse décep- tion. Je pense que mon équipe a livré un bon match ce soir (samedi, ndlr) contre un adversaire qui n'était pas au mieux de sa forme par rapport à la fi- nale aller. Nous avons bien géré la ren- contre et l'équipe a tout donné lors des 20 dernières minutes de la partie pour marquer ce second but indispensable pour la victoire, malheureusement nous n'avons pas réussi à l'inscrire. Nous avons laissé passer notre chance lors de la finale aller où mon équipe avait raté son match en raison notam- ment de la grosse pression sur mes joueurs. On pouvait gagner samedi mais notre attaque n'a pas bien tourné et le bloc défensif de l'adversaire a bien fonctionné. C'est ça le football. Je féli- cite l'ES Sétif pour sa consécration, elle est méritée". Kheireddine Madoui (entraîneur ESS): "Le match a été difficile, face à un ad- versaire qui n'avait plus rien à perdre. Mais nous avons bien géré la situation, malgré les nombreuses défections, et la blessure de Ziaya, qui a joué avec une côte cassée. Mais il a été courageux, et son remplaçant, Benyettou, a apporté une grosse bouffée d'oxygène à l'équipe après son entrée en jeu. Je pense qu'on a fait le plus gros du tra- vail au match aller et il ne nous restait plus qu'à le terminer, ici à Blida. Mais cela n'aurait pas été possible sans le dé- vouement et l'abattage des joueurs, qui ont été des hommes sur le terrain. C'est un honneur pour moi d'avoir remporté un titre aussi prestigieux à seulement 38 ans. C'est une immense fierté pour moi. Mais je tiens à dire que seul, je n'aurais jamais réussi. C'est donc la victoire, des dirigeants, des joueurs, des supporters, et tous ceux qui ont ap- porté une pierre à l'édifice, de près ou de loin". Hassan Hamar (président ES Sétif ) : "J'ai du mal à trouver les mots pour ex- primer la joie et la fierté que je ressens en ce moment. C'est un formidable ex- ploit que nous venons de réussir, pas uniquement pour la ville de Sétif, mais pour toute l'Algérie. Cette Ligue des champions, nous la dédions à tout le peuple algérien, ainsi qu'à nos valeu- reux martyrs, en ce 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libéra- tion nationale. Je tiens également à re- mercier les autorités locales, qui nous ont apporté l'aide nécessaire au mo- ment opportun et mis à notre disposi- tion tous les moyens nécessaires". Fiche technique : Stade Mustapha-Tchaker (Blida) - Terrain en gazon naturel - Pu- blic nombreux- Temps clément. Arbitrage : Bakary Papa Gassama (Gambie), assisté de son com- patriote Dickory Jawo et du Camerounais Evarist Menkouande. Buts : ES Sétif : Younes (48’) AS Vita Club : Lema-Mabidi (52’) Avertissements : ES Sétif : Ze Ondo (62’) AS Vita Club : Mubele (47’), Lema-Mabidi (53’), Kazereka (90’+1) Les équipes : ES Sétif : Khedairia - Megateli - Mellouli (cap) - Damou - Zé Ando - Legraâ- Zerara - Belamiri (Lamri, 79') - Djahnit (Rait, 83') - Younes - Ziaya (Benyettou, 65'). Entraîneur : Kheireddine Madoui AS Vita Club : Lukong - Mabele - Ebunga (cap) - Junior Yunus (Kazereka, 90’) - Lema Mabidi - Munganga - Dayo - Lusadisu (Kanda 73’) - Luvumbu - Mubele (N'Gidia Kama, 80’) - Movigni. Entraîneur : Florent Ibenge. « Merci l'Entente de Sétif, merci l'Entente d'Algérie ! » Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS SPORTS 25 L'ES SÉTIF ARRACHE LA LIGUE DES CHAMPIONS FACE À VITA CLUB DE KINSHASA : SETIF : APRÈS LA VICTOIRE DE L'ENTENTE : Liesse populaire inoubliable De Sétif : Azzedine Tiouri Comme il fallait s'y attendre, dès le coup de sifflet final de l'arbitre gam- bien mettant un terme à la partie, une marée humaine constituée d'hommes, de femmes et de jeunes adolescents, malgré la nuit, sont sortis dans la rue pour exprimer leur joie après la vic- toire des Sétifiens en finale de la Coupe de la Ligue africaine des champions. Ils sont venus de partout pour envahir les rues, les artères et les boulevards de la capitale des Hauts-Plateaux. Comme pour tous les succès de l'Entente ou de l'Equipe nationale, le point de conver- gence de tout ce beau monde, était la mythique fontaine de Aïn El Fouara qui a vu défiler et rempli de sa source tant de coupes. Ils étaient plusieurs milliers à manifester leur joie par des cris '' Fouara, Fouara zahya el youm''. Ces moments de liesse nous rappellent il n'y a pas si longtemps, la qualification de notre équipe des Verts pour la Coupe du monde organisée au Brésil au mois de juillet dernier. Pour les sé- niors, ces moments de liesse et de joie, coïncidant avec la commémoration du 1 er Novembre, une glorieuse date histo- rique chère aux Algériens, un double évènement en sorte, leur rappelle un certain 5 Juillet 1962, jour de l'Indépen- dance du pays ou les qualifications et grandes victoires de notre EN, les tro- phées d'Algérie, arabe ou afro-asia- tique remportées par l'Aigle noir depuis 1963. Ils étaient des milliers à braver la bise froide des Hauts-Plateaux et sortir pour manifester leur joie dans les rues et artères de la ville de Sétif en entou- rant la géante fleur du lotus située au centre de la place du 8 Mai 1945, en face du siège de la wilaya, en scandant des ''One, two, three, viva l'Algérie''. Des processions de voitures, klaxons blo- qués et l'emblème national flottant au vent n'ont cessé tout au long de la nuit de défiler à travers la ville. Dans toutes les localités de la wilaya de Sétif, les in- formations qui nous sont parvenues font état de la même liesse et du même engouement pour fêter la victoire des Noir et blanc. Une fois de plus, le peu- ple algérien a fait communion pour être derrière le digne représentant du pays dans cette Coupe d'Afrique des champions, nouvelle version, rempor- tée pour la première fois par un club al- gérien. Jamais l'emblème national, aux côtés de celui de l'Aigle noir n'a été au- tant déployé, sur les balcons des mai- sons, les bus, les voitures, dans les devantures des magasins. Au moment du déroulement de la ren- contre qui s'est jouée au stade Tchaker de Blida, Sétif s'est complètement vidée. Les magasins fermés, les activi- tés gelées, sauf les cafés sont restés ou- verts en installant des téléviseurs pour permettre aux fans de l'ESS de suivre la rencontre en groupe et dans une am- biance toute particulière. Tous les foyers étaient branchés à leur TV. Le suspense était à son comble. Il a plané tout au long de la deuxième mi-temps, jusqu'à l'ultime seconde, notamment depuis l'égalisation des Congolais par Mabidi à la 51', après l'unique but ins- crit par Younès à la 48'. La victoire des Sétifiens s'est jouée au match aller, grâce au score de deux buts partout. Ce que vient de vivre Sétif et toute sa ré- gion, est tout simplement fantastique, magnifique et que du bonheur. A d'au- tres succès pour l'Algérie. A. T. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal remet le Trophée au capitaine de l'ES Sétif Mellouli Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a remis le trophée de la Ligue des champions d'Afrique de football au capitaine de l'ES Sétif, Farid Mellouli, à l'issue de la victoire finale aux dépens de l'AS Vita Club (RD Congo), samedi soir au stade Mus- tapha-Tchaker (Blida). Des médailles ont été également remises aux arbitres de la rencontre et aux joueurs des deux équipes finalistes, en pré- sence du président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou, du ministre des Sports, Mohamed Tahmi et du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. M. Sellal avait assisté auparavant à cette rencontre en com- pagnie de membres du gouvernement et du président de la Fé- dération algérienne de football. Palmarès international: Coupe d'Afrique (1): 1988 Ligue des champions (1): 2014 Coupe Afro-Asiatique (1): 1989 Coupe arabe des Coupes (2): 2007 et 2008 Coupe de l'UNAF des Coupes (1) : 2010 Super-Coupe de l'UNAF (1) : 2010 Coupe de la CAF : finaliste (2009) Mondial des clubs 2014 : Le programme complet Programme complet de la Coupe du monde des clubs de football 2014, prévue du 10 au 20 décembre au Maroc (heures GMT): TOUR PRELIMINAIRE : Match 1 : Moghreb Tétouan (champion du Maroc) - Auckland City (Nouvelle-Zé- lande), le 10 décembre à Rabat --19h30--. QUARTS DE FINALE : Match 2 : ES Sétif - Vainqueur match 1 (le 13 décembre à Rabat --16h00--). Match 3 : Cruz Azul (Mexique) - Sydney Wanderers (Australie), le 13 décembre à Rabat (19h30). DEMI-FINALES : (4) Vainqueur match 3 - Real Madrid (Espagne), le 16 décembre à Rabat (19h30). (5) Vainqueur match 2 - San Lorenzo (Argentine), le 17 décembre à Marrakech (19h30). MATCHS DE CLASSEMENT : (5e place) : perdant match 2 - perdant match 3 (17décembre à Marrakech --16h30- -). (3e place) : perdant match 5 - perdant match 4 (20 décembre à Marrakech -- 16h30--). FINALE : Le 20 décembre à Marrakech (19h30). Palmarès complet de la compétition après le sacre de l'ES Sétif Ancienne formule: Coupe d'Afrique des clubs champions 1964 : Oryx Douala (Cameroun) 1966 : Stade d'Abidjan (Côte d'Ivoire) 1967 : TP Mazembe (RD Congo) 1968 : TP Mazembe (RD Congo) 1969 : Ismaily (Egypte) 1970 : Asante Kotoko (Ghana) 1971 : Canon Yaoundé (Cameroun) 1972 : Hafia FC (Guinée) 1973 : AS Vita Club (RD Congo) 1974 : CARA Brazzaville (Congo) 1975 : Hafia FC (Guinée) 1976 : MC Alger (Algérie) 1977 : Hafia FC (Guinée) 1978 : Canon Yaoundé (Cameroun) 1979 : Union Douala (Cameroun) 1980 : Canon Yaoundé (Cameroun) 1981 : JS Kabylie (Algérie) 1982 : Al Ahly (Egypte) 1983 : Asante Kotoko (Ghana) 1984 : Zamalek (Egypte) 1985 : FAR de Rabat (Maroc) 1986 : Zamalek (Egypte) 1987 : Al Ahly (Egypte) 1988 : ES Sétif (Algérie) 1989 : Raja de Casablanca (Maroc) 1990 : JS Kabylie (Algérie) 1991 : Club africain (Tunisie) 1992 : Wydad de Casablanca (Maroc) 1993 : Zamalek (Egypte) 1994 : Espérance de Tunis (Tunisie) 1995 : Orlando Pirate (Afrique du sud) 1996 : Zamalek (Egypte) Nouvelle formule - Ligue des champions: 1997 : Raja de Casablanca (Maroc) 1998 : ASEC Mimosas (Côte d'Ivoire) 1999 : Raja de Casablanca (Maroc) 2000 : Hearts of Oak (Ghana) 2001 : Al Ahly du Caire (Egypte) 2002 : Zamalek (Egypte) 2003 : Enyimba FC (Nigéria) 2004 : Enyimba FC Nigéria 2005 : Al Ahly du Caire (Egypte) 2006 : Al Ahly du Caire (Egypte) 2007 : Etoile du Sahel (Tunisie) 2008 : Al Ahly (Egypte) 2009 : TP Mazembe (RD Congo) 2010 : TP Mazembe (RD Congo) 2011 : Espérance de Tunis (Tunisie) 2012 : Al Ahly du Caire (Egypte) 2013 : Al Ahly du Caire (Egypte) 2014 : ES Sétif (Algérie). Fiche technique de l'ES Sétif Club : Entente sportive sétifienne (ESS) Date de création: 1958 Statut : Société par actions (SPA) depuis 2010 Couleurs : Noir et Blanc Stade : Stade du 8-Mai 1945 (Sétif ) Président : Hassan Hammar Entraîneur : Kheireddine Madoui PALMARÈS NATIONAL: Championnat d'Algérie (6): 1968, 1987, 2007, 2009, 2012 et 2013. Coupe d'Algérie (8): 1963, 1964, 1967, 1968, 1980, 1989, 2010 et 2012. Equipe actuelle : Khedairia (GB), Megateli, Mellouli, Damou, Benjamin Ze Ando (GAB), Legraâ, Zerara, El-Oumri, Djahnit, Younes, Rait, Ziaya, Benyettou, Djeroudi, Madouni, Belameiri, Boukeria, Hadj-Aissa, Koffi Mechac (CIV). Joueurs emblématiques: Adelhamid Salhi, Réda Mattem, Messaoud Koussim, Ammar Bourouba, Abdelhakim Serrar, Antar Os- mani, Malik Zorgane, Nasser Adjissa. CONSÉCRATION AFRICAINE : L'ES Sétif valide son billet pour le Mondial-2014 L'ES Sétif, vainqueur pour la première fois de la Ligue des cham- pions d'Afrique de foot- ball (nouvelle formule), a composté son billet pour la 11 e Coupe du monde des clubs, pré- vue du 10 au 20 décem- bre 2014 au Maroc. Le représentant algé- rien affrontera en quarts de finale du Mondial-2014, le 13 dé- cembre à Rabat, le vainqueur de la pre- mière rencontre entre le Moghreb Tétouan (Maroc) et Auckland City (Nouvelle-Zé- lande). L'ES Sétif est le sixième et dernier club qualifié à cette prestigieuse compétition mondiale des clubs après le Real Madrid (ESP), Auck- land City, le Moghreb Tétouan, Cruz Azul Football (MEX), San Lorenzo (ARG) et les Wanderers Sydney (AUS). Lundi 3 Novembre 2014 DK NEWS SPORTS 26 CAN-2015 (QUALIFICATIONS) 5 E ET 6 E JOURNÉES Les Verts en stage à partir du 10 novembre à Sidi Moussa L'équipe algérienne de football entamera le lundi 10 novembre un stage au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger), en vue des deux derniers matchs des qualifi- cations à la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015, le 15 novembre à Blida face à l'Ethiopie, et le 19 novembre à Bamako devant le Mali, a appris l'APS hier auprès de la FAF. Le sélectionneur national, Chris- tian Gourcuff, a présélectionné en vue de ses deux rendez-vous 27 joueurs évoluant à l'étranger, dont les trois nouveaux venus, Mehdi Abeid (Ne- wacstle/Angleterre), Ahmed Kashi (FC Metz/France) et Baghdad Bounedjah (ES Sahel/Tunisie). Le coach des Verts publiera cette se- maine les noms des joueurs concernés par ces deux rencontres, auxquels s'ajoutent les éléments locaux qui se- ront probalement au nombre de qua- tre, dont deux gardiens de buts. A l'is- sue de la 4e journée, l'Algérie est solide leader du groupe B avec 12 points, ce qui lui a valu de composter son billet pour la prochaine CAN-2015 au Maroc. Le se- cond billet qualificatif du groupe B se jouera à trois entre le Mali (6 points), l'Ethiopie et le Malawi (3 points chacun). CAN-2015 AU MAROC La CAF rendra son verdict aujourd’hui La Confédération africaine de football (CAF), dont le Comité exécutif s'est réuni hier à Alger, rendra son verdict aujourd’hui concernant la question pertinente du déroulement de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 que doit organiser le Maroc, a appris l'APS auprès de l'ins- tance africaine. La réunion du Comité exécutif, qui s'est déroulée sous la présidence d'Issa Hayatou, pa- tron de la CAF, en présence de l'Algérien Moha- med Raouraoua et de l'Egyptien Hani Abourida, entre autres, a eu lieu au Palais des nations (Club des Pins, Alger). Les membres du Comité exécutif se rendront dimanche après-midi au Maroc pour yrencon- trer les autorités marocaines, qui ont demandé le report de la compétition en raison du virus Ebola qui sévit, notamment dans la partie ouest du continent africain depuis plusieurs mois. La CAF publiera aujourd’hui un commu- niqué sur le déroulement ou non de la CAN à sa date initiale (17janvier-8 février) et dans quel pays, selon la même source. Le Maroc a demandé le 10 octobre dernier, le report de la CAN-2015 en raison de la propa- gation du virus Ebola. La CAF avait répondu le lendemain qu'elle maintenait, en l'état, les dates de la compétition, mais sans préciser si la plus importante compétition sportive du continent serait maintenue au Maroc. L'instance africaine a démenti vendredi une informa- tion parue dans un quotidien marocain selon laquelle la CAN-2015 sera reportée pour juin en raison de l'épidémie d'Ebola. Les pays qualifiés à la CAN-2015 seront connus à l'issue de la sixième et dernière jour- née des éliminatoires prévue le 19 novembre prochain. L'Algérie a été le premier pays à va- lider son billet pour le rendez-vous africain, sui- vie du Cap-Vert. CHAMPIONNAT DE PORTUGAL (9 E J) Brahimi buteur, Slimani retrouve la compétition L'international algérien, Yacine Brahimi, muet de- puisplusieurssemaines, are- trouvé le chemin des filets lors de la victoire à domicile de son équipe le FC Porto face à Nacional Madère (2-0) samedi soir en ouverture de la 9e journée du champion- nat de 1ere division portu- gaise de football, qui a connu le retour à la compétition de l'attaquant algérien de Spor- ting Lisbonne, Islam Slimani, après s'être remis de sa bles- sure. Brahimi, qui n'a plus marqué depuis son triplé lors de la première journée de la phase des poules de la Ligue des champions d'Eu- rope, a inscrit un somptueux but à la 74e minute de la par- tie, grâce auquel les «Dra- gons»ont fait lebreak. Leme- neur de jeu de 24 ans, sacré récemment meilleur joueur africain de la Liga espagnole, saison 2013-2014 (il jouait à Granada), a dû quitter le ter- rain une minute après son but pour laisser sa place à son coéquipier Cristian Tello. Porto, qui a perdu son titre de champion la saison dernière, accède à la deuxième place avec 21 points derrière le lea- der, le SL Benfica qui en compte 22. Pour sa part, le buteur de la sélection algérienne, Islam Slimani, forfait lors des deux précédentes rencontres de son équipe Sporting Lis- bonne pour blessure, a re- joué à l'occasion du match en déplacement de son équipe face à Vitoria Guimaraes. L'ex-joueur du CR Be- louizdad (Ligue 1, Algérie), a fait son entrée sur le terrain à la 46e, alors que ses co- équipiers étaient menés par 2-0. Il n'a pu toutefois éviter au club de la capitale une sévère défaite, puisque les locaux ont réussi à consolider leur avance par un troisième à la 81e. Après cette contre per- formance, les camarades de Slimani reculent à la troi- sième place avec 20 points. CHAMPIONNAT D'ESPAGNE (10 E J) Ghilas double buteur, mais Cordoue s'incline à nouveau L'attaquant international al- gérien, Nabil Ghilas, a été dou- ble buteur lors de la défaite de son équipe Cordoue CF sur le terrain de l'Atletico Madrid (4- 2), samedi soir pour le compte de la 10e journée du champion- nat de 1ere division espagnole de football (Liga). Le joueur, prêté cette saison au club andalou par le FC Porto (Portugal), a porté à trois son ca- pital buts dans la Liga. Son club, qui n'a réalisé aucune victoire depuis le début d'exercice, se morfond toujours au bas du tableau. Il est premier relégua- ble (18e) avec 5 points. Ghilas, écarté des rangs de l'équipe d'Algérie lors de la dou- ble confrontation contre le Malawi (victoires 2-0 et 3-0) le mois précédent pour le compte des 3e et 4e journées des élimina- toires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015), a été re- tenu dans la liste préliminaire des joueurs évoluant à l'étran- ger en vue des deux prochaines rencontres face à l'Ethiopie et le Mali les 15 et 19 en courant respectivement à Blida et à Ba- mako. FOOTBALL - CHAMPIONNAT SUISSE DE 4 E DIVISION Un joueur portugais suspendu... 50 ans Le défenseur portugais du club suisse de Futebol, Ricardo Ferreira, a été suspendu 50 ans pour avoir vio- lenté l'arbitre ayant officié le match perdu par son équipe (1-0) face au SC Worb, dans la Ligue de 4e division de Berne, rapportait hier le journal local, Blick. «Après avoir envoyé le ballon dans la tête de l'arbitre, Ferreira l'a insulté et l'a aspergé d'eau. On ne pourra plus voir ce joueur sur un terrain de football avant le 5 juin 2064, lorsqu'il aura 78 ans», a écrit le journal suisse, après la tombée du verdict de la commission de discipline. De son côté, le joueur a exprimé sa surprise après cette suspension: «Je m'attendais à prendre un ou deux mois de suspension, mais 50 ans...» APS CHAMPIONNAT D'ANGLETERRE (10 E J) Mehdi Abeid élu meilleur joueur du match Newcastle- Liverpool Le milieu de terrain algérien, Mehdi Abeid, a été désigné l'homme du match de son équipe Newcastle vainqueur à domicile face à Liverpool (1-0) samedi dans le cadre de la 10 e journée du championnat de première division anglaise de football (Premier League). Abeid (22 ans), effec- tuait pour la circonstance sa première titulari- sation en championnat. Avant cela, il a été ali- gné à deux reprises dans l'équipe type de New- castle, mais en Coupe de la Ligue anglaise. Il s'est illustré notamment lors de la précédente ren- contre de cette compétition mercredi passé sur le terrain de Manchester City (victoire 2-0). Sa prestation lui a valu d'être choisi dans le onze de départ de son équipe à l'occasion de la récep- tion de Liverpool. Abeid, ex-international olym- pique, est retenu pour la première fois dans la liste élargie des joueurs de la sélection algé- rienne évoluant à l'étranger en prévision des matchs face à l'Ethiopie et le Mali (15 et 19 no- vembre) comptant pour les 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015). Le milieu défensif des ''Magpies'' s'était fait remarquer la saison dernière en championnat de Grèce lorsqu'il portait les couleurs de Panathinaikos en inscrivant neuf buts. Il est retourné l'été dernier à Newcastle après l'expiration de son contrat de prêt. SÉRIE A ITALIENNE (10E J) Parme gagne avec Ghezzal mais sans Belfodil L'international algérien Ishak Belfodil, non remis de sa blessure, a manqué le match de son équipe Parme vainqueur à domicile face à l'Inter Milan (2-0) samedi soir pour le compte de la 10e journée de la Série A ita- lienne de football. L'autre Algérien de Parme, l'ex-in- ternational Abdelkader Ghezzal, a fait son entrée en jeu à la 18e minute. Belfodil était sorti sur blessure face à Torino (défaite 1-0), mercredi dernier dans le cadre de la 9e journée du championnat. Il effectuait ce jour là, son retour dans le onze entrant de son équipe après un mois d'absence durant lequel il était relégué au statut de remplaçant. Parme enregistre sa deuxième victoire de la saison, lui permettant de quitter provisoire- ment la dernière place au classement, mais reste tou- jours relégable (19e). L'entraîneur du Borussia Dormtund, Jurgen Klopp a livré son sentiment après la défaite face au Bayern Munich (2-1). A l'issue de la rencontre face au Bayern Munich, Jurgen Klopp a expliqué que le match s'était joué sur deux mi-temps. Il a également confié que le Borussia Dortmund ne supportait pas la pression. «On était proche. Nous avons fait une bonne première mi-temps et une mauvaise seconde période. À la fin nous n'avons pas supporter la pression de plus la défaite n'est pas imméritée. Notre problème en seconde mi-temps c'est que nous n'avons pas joué au football. Nous avons joué de longs ballons et nous ne sommes pas aller de l'avant. La pression du Bayern est devenu plus en plus forte. Nous avions la volonté, mais nous n'avons pas pu le montrer.» MESUT ÖZIL SUR LE MARCHÉ ? A en croire les infor- mations du Daily Mail, Mesut Özil pourrait être mis en vente par Arsenal lors des se- maines à venir. Déce- vant depuis presque un an sous le maillot des Gurnners, l'inter- national allemand se- rait mis en vente pour une somme proche de 38 millions d'euros. Pour rappel, Arsenal avait déboursé 50 mil- lions pour le faire ve- nir du Real Madrid lors du mercato d'été 2013. KLOPP «NOUS N'AVONS PAS PU SUPPORTER LA PRESSION» MOURINHO : «JOUER À STAMFORD BRIDGE, C'EST COMME JOUER DANS UN STADE VIDE !» «Tout le monde sait à quel point je me sens connecté à ce club et à ses supporters. Mais en ce moment, c’est difficile pour nous de jouer à domicile, parce que jouer ici est comme de jouer dans un stade vide », a lancé le Special One au micro de TalkSPORT après la rencontre. « L’équipe a commencé à jouer comme si c’était un match tranquille à la maison. C’est difficile de prendre un gros départ avec les joueurs, l’équipe et les supporters à Stamford Bridge à l’unisson. Aujourd’hui, je regardais autour de moi et c’était vide, mais pas en termes de personnes car à l’évidence, le stade était plein. C’était extrêmement frustrant. » L'international belge espère vraiment étoffer son palmarès dans les prochains mois. «Nous avons l'équipe pour remporter la Ligue des cham- pions. Logiquement, nous pouvons donc aussi gagner le Championnat. Nous avons à la fois onze joueurs pour le faire, mais aussi un banc très fort. J'ai disputé la finale de la Ligue des champions l'an passé et je veux une re- vanche», a expliqué l'ancien portier de l'Atletico Madrid à la BBC. Passé tout proche du doublé Liga-Ligue des Champions la saison dernière, Thibaut Courtois (22 ans) reste ambitieux et aimerait remporter la plus prestigieuse des compétitions européennes en 2014-15. MATUIDI : «ON A EU UN SURSAUT D'ORGUEIL» "On n'était pas dedans, on n'est pas ren- trés dans ce match. L'équipe de Lorient, contrairement à nous, est bien rentrée et a joué sans complexe. C'est vrai qu'on aurait pu rentrer avec de meilleures inten- tions, mais après, on a eu un sursaut d'or- gueil qui a fait qu'en deuxième période, on a pu jouer vers l'avant, on a fait moins d'erreurs techniques. La force d'une grande équipe, c'est de savoir réagir et c'est ce qu'on a fait au tout début de la deuxième période. 27 DK NEWS Lundi 3 Novembre 2014 FOOTBALL MONDIAL VEUX SA REVANCHE Pedro à Arsenal pour 30 millions d'euros? Selon le Daily Express, Arsenal préparerait une grosse offre pour Pedro. Barré par les stars Lionel Messi, Neymar et Luis Suarez au Barça, l'international espagnol pourrait faire l'objet d'une of- fre d'environ 30 millions d'euros de la part des Gunners. Pas vraiment emballé à l'idée de faire banquette au sein de son club formateur, Pedro, 27 ans, sou- haiterait quitter la Catalogne dès cet hi- ver. Apparu à huit reprises cette saison en Liga, il n'a inscrit qu'un seul but. COURTOIS Iker Casillas souhaitait que son Real Madrid récupère la place de leader avant Noël. Ce samedi, après une partie des matchs de la 10 e journée de Liga, c’est déjà le cas, grâce à la victoire des Merengue face à Grenade (4-0) et la défaite du FC Barcelone contre le Celta Vigo (1-0) dans le même temps. Selon le capitaine du Real, son équipe possède « tous les ingrédients » pour gagner des trophées cette saison. « Après le Clasico contre le Barça au Bernabéu, nous devions continuer dans cette même lignée. Nous devions continuer à gagner pour aller encore plus de l’avant et démontrer aussi qu’on avait fait du bon travail la dernière fois. Nous sommes désormais dans une très bonne phase et j’espère qu’à la fin de la saison, nous pourrons obtenir de grands trophées.» Casillas : «Tous les ingrédients pour tout gagner» Edité par la SARL DK NEWS Directeur général Abdelmadjid CHERBAL QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION Directeur de la rédaction Abdelmadjid TAREB RÉDACTION ADMINISTRATION 3, Rue du Djurdjura - Ben Aknoun - Alger TÉL. : 021.94.66.62/63 - FAX : 021.94.66.82 EMAIL : [email protected] - SITE : http://www.dknews-dz.com PUBLICITE : S'adresser à 03, Rue du Djurdjura - Ben Aknoun - Alger TÉL. : 021 94 66 62 (63) / FAX : 021.94.66.82 / E-MAIL : [email protected] - IMPRESSION : S.I.A. 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L'Aigle noir fera son entrée en lice dans ce mondial des clubs champions le 13 décembre (16h00), à Rabat, face au vainqueur du tour pré- liminaire, entre Moghreb Tétouan (champion du Maroc) et Auckland City(Nouvelle Zélande). L'optimisme du staff technique sétifien provient essentiellement de la forme éblouissante dans laquelle se trouve son équipe en cette fin de d'an- née 2014, mais aussi des joueurs talentueux qui, bientôt, viendront renforcer son effectif. «Jusque-là, nous avons fait avec les moyens du bord, notamment, à cause des blessures et du manque de licences africaines. Mais bien- tôt, nous disposerons d'un effectif mieux étoffé, qui nous procurera plus de solutions. A partir de là, nous serons mieux parés pour faire face à toutes les situations» a affirmé Madoui. L'ESS avait pris part à la dernière Ligue des Champions avec un effectif réduit, n'excédant pas 15 ou 16 joueurs, en raison des blessures, qui avaient accentué un peu plus le problème de manque de licences africaines. Mais le club dis- pose déjà de plusieurs joueurs qui, à l'instar de Dagoulou (ex-MC Oran), Ahmed Gasmi (ex- USMA), Lazhar Hadj-Aïssa (ex-MC Alger) pour- ront disputer la prochaine coupe du monde des clubs. Programme complet de la coupe du Monde des clubs : Tour préliminaire : Match 1 : Moghreb Tétouan (champion du Maroc) - Auckland City (Nouvelle Zélande), le 10 décembre à Rabat -19h30-. Quarts de finale : Match 2 : ES Sétif - Vainqueur match 1 (le 13 décembre à Rabat -16h00-). Match 3 : Cruz Azul (Mexique) - Sydney Wanderers (Australie), le 13 décembre à Rabat (19h30). Demi-finales : (4) Vainqueur match 3 - Real Madrid (Es- pagne), le 16 décembre à Rabat (19h30). (5) Vainqueur match 2 - San Lorenzo (Ar- gentine), le 17 décembre à Marrakech (19h30). Matchs de classement : (5e place) : perdant match 2 - perdant match 3 (17 décembre à Marrakech -16h30-). (3e place) : perdant match 5 - perdant match 4 (20 décembre à Marrakech -16h30-). Finale : Le 20 décembre à Marrakech (19h30). L'ES SÉTIF ARRACHE LA LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINE FACE À VITA CLUB DE KINSHASA Le Président Bouteflika félicite l'ES Sétif «Lagrandeéquipedefootball del'ESSé- tif a offert à notre public et au peuple al- gérien un précieux cadeau le jour du 60 e anniversaire du déclenchement de la Ré- volutiondu1 er Novembre, ajoutant àlajoie que procure la célébration de cet évène- ment historique», a écrit le Président Bouteflikadansunmessagedefélicitations adresséauxmembresdel'ESSétif et deson équipe dirigeante. «Ce sacre en Ligue des champions d'Afrique n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat des efforts fournisparcetteéquipelorsderencontres ardues avec des équipes africaines fortes», a affirmé le président de la République. «Nosfélicitationsvont ànotreéquipe, àson staff et aupublicqui l'aencouragéedurant toute l'aventure vers cette belle victoire», aajoutéleprésident Bouteflika. «Noussou- haitons à notre équipe d'autres victoires dans la défense des couleurs nationales et laconsécrationdugéniedenotrejeunesse dans tous les domaines», a conclu le chef de l'Etat. Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a félicité dimanche l'ES Sétif après sa victoire finale en Ligue des champions d'Afrique de football, soulignant que cette grande équipe avait offert au peuple algérien «un précieux cadeau le jour du 60 e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1 er Novembre». L'Entente de Sétif honorée par le wali d'Alger L'Entente de Sétif, vain- queur de la Ligue des Cham- pions africaine de football, le jour du 60e anniversaire du déclenchement de la Révo- lution du 1 er Novembre, a été honorée dimanche par le Wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Un déjeuner a été orga- nisé en l'honneur de l'Aigle noir, à midi, au siège de la Wi- laya d'Alger, suivi de l'octroi d'une récompense financière, dont Zoukh a cependant pré- féré taire le montant «Je pré- fère que cela reste dans la confidentialité» a-t-il affirmé à l'APS. Une source proche de la direction sétifienne a, néan- moins, confiéenmargedudé- jeuner que le montant de la récompense accordée à l'En- tente s'élève à environ « deux milliards de centimes (ndlr, 20 millions DA) ». « J'ai toujours aidé les clubs de football, dans toutes les wilayas par lesquelles je suis passé, dont l'ESS lorsque j'étais à Sétif et aujourd'hui encore, je reste fidèle à cette tradition » a déclaré Zoukh dans son allocution de bien- venue aux Ententistes, à leur arrivée au siège de la wilaya. Présent à la cérémonie, le ministre des Sports, Moha- med Tahmi a déclaré que «l'exploit de l'ESS face à l'AS Vita club du RD Congo, est la meilleure preuve que la réus- site en sport n'est pas seule- ment une question de moyens, mais surtout de vo- lonté, et de bonne gestion ». « Malgré le départ de plu- sieurs joueurs de renoms, la direction de l'ESS a maintenu son équipe au sommet, ce qui prouve la capacité des di- rigeants à bien gérer leur club» a poursuivi Tahmi, se- lon lequel «bon nombre d'analystes se sont accordés à dire que le niveau technique de la finale de samedi dernier a été un des meilleurs depuis l'adoption de la nouvelle for- mule de compétition». « La ville de Sétif va bientôt bénéficier d'un nouveau com- plexe olympique, compor- tant entre autres un grand stade de football, d'une ca- pacité de 50 000 places. Un apport pédagogique qui, nous l'espérons l'aidera à réussir d'autres exploits à l'avenir » a conclu le Ministre des Sport. Le ministre de la jeunesse, Abdelkader Khomri, présent lui aussi à cette cérémonie, a longuement félicité les Séti- fiens pour leur sacre, les qua- lifiant de « Chevaliers du 1 er - Novembre » avant de leur souhaiter de réussir d'autres exploits à l'avenir. Le président Hassan Ha- mar a profité de l'occasion pour rendre la pareille au wali d'Alger « pour l'intérêt qu'il porteaufootball algérien, et à l'ES en particulier». «Je suis quelqu'un de reconnais- sant et je n'oublierai jamais ce qu'a fait M. Zoukh pour notre équipe. C'est pour cela que nous lui offrons ce cadeau symbolique en témoignage de notre gratitude» a déclaré le président de l'ESS devant les journalistes. Hamar était un des pre- miers arrivés au siège de la Wilaya d'Alger, en compagnie du coach Kheireddine Ma- doui et certains membres du staff dirigeant, qui ont dès lors commencé à prendre des «photos souvenir» avec l'assis- tance. Les joueurs sont arrivés environ une demi-heure plus tard, à bord du bus de la Fédé- ration algérienne de football, réservé habituellement aux différentes sélections natio- nales. Certains étaient en cos- tume, tandis que d'autres, comme cela a été le cas pour Abdelmalek Ziaya et Ahmed Gasmi, ont opté pour des te- nues beaucoup plus décon- tractées. Parmi les personnalités qui ont honoré de leur pré- sence la cérémonie, le prési- dent de la Ligue du football professionnel, Mahfoud Ker- badj, et le directeur de la jeu- nesse et des sports de la wilaya d'Alger, Saïd Heggas. L'Algérie pourrait être représentée par 3 clubs après le sacre de l'ES Sétif L'Algérie pourrait être représentée par trois clubs lors de la prochaine édition de la Ligue des champions d'Afrique, après la consécration de l'ES Sétif samedi au stade Mustapha-Tchaker à Blida, a appris l'APS dimanche auprès de la Fédération algérienne de football (FAF). L'ESS est le premier club algérien à remporter cette épreuve (nouvelle ver- sion) après le nul face au Vita Club du RD Congo 1 à 1 (2-2 à l'aller à Kinshasa). Cette distinction permet aux Sétifiens de se qualifier d'office pour l'édition 2015, afin de défendre leur trophée. L'Aigle noir, classé 3 e au championnat de Ligue une algérienne la saison dernière, était auparavant désigné par la FAF pour rem- placer dans l'édition-2015, la JS Kabylie, vice-champion d'Algérie, après la suspen- sion de deux ans dont elle a écopée de la Confédération africaine (CAF). Le nouveau trophée permet ainsi à l'ESS de participer à la Ligue des cham- pions-2015 en sa qualité de détenteur du titre en compagnie de l'USMA, cham- pionne d'Algérie en titre. La FAF devrait décider prochainement si elle comptait aligner ou non une troisième équipe algérienne dans la prochaine édition de Ligue des champions, ajoute-t-on de même source. L'USM El Harrach, cinquième au classement de l'exercice écoulé, est pres- senti pour disputer la compétition afri- caine, sachant que le quatrième, le MC El Eulma, est engagé en Coupe de la CAF en compagnie du MC Alger, détenteur de la Coupe d'Algérie. APS
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