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March 27, 2018 | Author: SAEC LIBERTE | Category: Constitution, Political Parties, Politics, Statutory Law, Algeria


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KARIM TABBOU À “LIBERTÉ”Yahia Archives/Liberté “Le pays est devenu l’arène des troubadours, des corrompus et des opportunistes” P.4 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER AF AF AF QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7252 MARDI 7 JUIN 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LES ÉPREUVES FIXÉES DU 19 AU 23 JUIN Bac : tout sur la session partielle P.3 ASSIMILANT LA FRAUDE AU BAC À “UNE ATTAQUE CRIMINELLE” Le PT soutient Benghabrit et salue la position des syndicats P.2 PROCÉDURES ENGAGÉES CONTRE KHELIL ET SCANDALE DES PANAMA PAPERS Le PLJ dénonce le silence de la justice P.2 UNE SEMAINE APRÈS LE SÉISME QUI A SECOUÉ MÉDÉA Le coût du sinistre reste à évaluer P.6 ALORS QUE BELHANI ÉCOPE DE QUATRE MATCHES Zehani Archives/Liberté APS Chaouchi suspendu pour dix matches P.17 LE PROFESSEUR MOHAMED-CHÉRIF BELMIHOUB À PROPOS DE LA TRIPARTITE SELON DJAOUAD BOURKAÏB, DG DE LA SÉCURITÉ SOCIALE AU MINISTÈRE DU TRAVAIL “On est resté sur des généralités”P.7 Pas moins de 830 000 salariés sont partis en retraite anticipée P.7 Mardi 7 juin 2016 2 L’actualité en question LIBERTE ASSIMILANT LA FRAUDE AU BAC À “UNE ATTAQUE CRIMINELLE” Le PT soutient Benghabrit et salue la position des syndicats e Parti des travailleurs a joint, hier, sa voix aux nombreux soutiens qui se sont exprimés en faveur du maintien en place de la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, qui fait face, selon le parti de Louisa Hanoune, à une “opération criminelle qui a ciblé l’épreuve du baccalauréat 2016”. En effet, tout en approuvant les enquêtes diligentées par les services de l’État “pour débusquer tous ceux qui ont été impliqués dans ce complot gravissime”, le secrétariat du bureau politique du PT a clairement dénoncé “les voix qui s’élèvent pour tenter de mettre en échec les efforts de Mme Nouria Benghabrit qui visent à réformer, à algérianiser et à ouvrir notre système éducatif sur l’universalité”. Le PT, qui appuie la décision prise par les autorités d’organi- L ser de nouvelles épreuves —19-23 juin 2016 — dans les filières et matières touchées par l’opération de divulgation des sujets sur le Net, tient donc à renouveler son soutien à la ministre de l’Éducation nationale. “Cette dernière fait face dignement à cette épreuve douloureuse”, relève le PT qui condamne “tous ceux qui ont utilisé la provocation pour s’attaquer à elle de manière immorale, en demandant sa tête et en tentant de jeter l’opprobre sur l’ensemble de la famille de l’éducation nationale”. Le PT assure d’ailleurs qu’aucun député du parti “n’a signé ni signera” un quelconque texte demandant le départ de la ministre de l’Éducation qui, “comme toute la famille de l’éducation nationale, est tout aussi victime de l’attaque criminelle contre l’examen du bac 2016”. Ainsi, tout en condamnant énergiquement “l’œuvre de déstabilisation de l’ensemble de la famille de l’éducation nationale — fonctionnaires, élèves, parents d’élèves —”, le bureau politique du PT considère qu’il ne s’agit pas d’une opération de fraude “mais bel et bien d’une opération visant à jeter le discrédit sur un examen national et par ce biais déstabiliser l’État qui l’organise”. Le PT en veut pour preuve “le mode opératoire des personnes qui ont œuvré systématiquement à saboter l’examen du bac et le moral des centaines de milliers de candidats, montre clairement le caractère criminel de cette opération”. Le bureau politique du PT tient, enfin, à saluer les “responsables” des syndicats de l’éducation nationale, des associations des parents d’élèves qui, précise le communiqué, “ont agi pour la préservation de la crédibilité du bac et pour les seuls intérêts des élèves”. H. SAÏDANI Archives Liberté Le PT assure qu’aucun député du parti “n’a signé ni signera” un quelconque texte demandant le départ de la ministre de l’Éducation qui, “comme toute la famille de l’éducation nationale, est tout aussi victime de l’attaque criminelle contre l’examen du bac 2016”. Pour Louisa Hanoune, la fraude au bac est un “complot gravissime”. PROCÉDURES ENGAGÉES CONTRE KHELIL ET SCANDALE DES PANAMA PAPERS Le PLJ dénonce le silence de la justice a justice algérienne doit se prononcer sur le retour en grande pompe de l’ex-ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, et le cas L de l’actuel ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, cité dans l’affaire des Panama Papers. Ce sont là les deux décla- Publicité rations phares du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) qui a tenu, samedi dernier, une réunion de son bureau national. En effet, dans un communiqué rendu public, la formation de Mohamed Saïd a estimé que la justice “ne doit pas sous-estimer l’état d’esprit créé par une atmosphère sociopolitique qui altère davantage le crédit de l’État dont deux raisons principales des plus récentes en sont à l’origine : le silence officiel observé à propos du retour en Algérie en grande pompe de l’ex-ministre de l’Énergie, sans que le ministère de la Justice s’explique sur la suite réservée aux procédures légales qu’il a déclenchées lui-même contre lui en 2013 ; l’autre raison a trait à l’implication d’un ministre du gouvernement actuel dans les révélations des Panama Papers relatives aux sociétés off-shore créées dans des conditions douteuses”. Le bureau national du PLJ estime que le citoyen a le droit de tout savoir sur le retour de Khelil et se demande comment cet ancien ministre multiplie déplacements et déclarations dans plusieurs wilayas “sous la protection de l’État”, comme il est de son droit de se poser des questions sur les raisons de l’absence d’une enquête sur les révélations des Panama Papers. Aux yeux du PLJ, “cette attitude qui frise le mépris est préjudiciable à plus d’un titre”. Sur un autre chapitre, le bureau national a abordé le harcèlement dont font l’objet les journaux ré- putés pour leur indépendance. “Les tentatives de musellement ou de mise au pas de l’expression libre, à travers l’instrumentalisation des fonds de la publicité publique, ou l’interférence, en dehors du cadre légal, dans des transactions commerciales, constituent, entre autres, un revers pour le processus démocratique et une atteinte au droit du citoyen à une information objective.” Le PLJ, qui réitère son soutien indéfectible à la presse, appelle les journalistes de ces quotidiens à procéder “d’eux-mêmes à mettre fin à la dispersion de leurs rangs (…) et faire face à toute forme de pression ou de chantage d’où qu’elle vienne”. Autre actualité brûlante abordée par le PLJ, les fuites massives des sujets du bac. Le parti, qui observe que “la fraude a eu lieu malgré la mobilisation de 4 ministères”, considère que “ce crime contre les candidats et leur famille constitue un défi à la capacité de l’État à empêcher la fraude et une faillite morale. Il pourrait, par ailleurs, éclairer, par ses motivations politiques éventuelles, certains aspects, y compris au sein même du pouvoir, en relation avec la bataille de positionnement pour l’après-4e mandat”. Et de conclure qu’il est du devoir de l’État “de garantir des chances égales à tous les candidats et la nécessité de préserver la valeur et la crédibilité du diplôme universitaire”. FARID BELGACEM PARLEMENT Le report de la clôture de la session présente envisagé actuelle session de printemps pourrait être prorogée pour parachever les lois organiques relatives à la dernière révision constitutionnelle, a indiqué, hier, Saïd Lakhdari, vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN). Intervenant en marge d'une conférence de presse co-animée avec le vice-président de l'APN, Rabah Zebbar, et consacrée à la présentation du bilan de la 7e législature, M. Lakhdari a indiqué que la clôture de la session de printemps pourrait être reportée au 23 juillet pour parachever les lois organiques relatives à la révision de la Constitution approuvée en février dernier. De mai 2012 à aujourd'hui, l'APN a adopté 43 lois au titre de sa 7e législature, sans compter le projet de loi fixant les règles appliquées aux activités de la poste et des télécommunications, retiré par le gouvernement, a-t-il ajouté, précisant que les députés avaient introduit pas moins de 896 amendements à ces textes de lois. Durant la même période, les représentants du gouvernement ont répondu à 348 questions orales sur un total de 826 déposées et à 1 242 questions écrites sur un total de 1 457, a fait savoir M. Zebbar. Durant ce mandat, le plan d'action du gouvernement a été présenté deux fois seulement à l'APN. La première présentation remonte à 2012 et la deuxième à mai 2014, soit juste après la première élection présidentielle. L’ AF LIBERTE Mardi 7 juin 2016 L’actualité en question 3 LES ÉPREUVES FIXÉES DU 19 AU 23 JUIN Bac : tout sur la session partielle APS Après l’annonce faite dimanche par le Premier ministre qui a officialisé une session de rattrapage partielle, Nouria Benghabrit en a donné les détails techniques. Les épreuves dont les sujets ont fuité seront refaites entre le 19 et le 23 juin. ELLE ACCUSE DES ESPRITS MALVEILLANTS D’ÊTRE DERRIÈRE LA FRAUDE Benghabrit évoque un “acte de sabotage” a ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit a dénoncé hier “des esprits malveillants” d’être derrière la fraude massive du baccalauréat, ce qu’elle a qualifie tantôt d’“acte de sabotage contre le pays”, tantôt d’“acte criminel”. Dans une déclaration lue, hier, à l’occasion d’une conférence de presse, Mme Benghabrit a indiqué, que des “esprits malveillants ou plutôt des parties que seule l’enquête des services de sécurité spécialisés identifiera ont mené des actes en mesure d’anéantir tous les efforts de la communauté de l’éducation nationale et de ses partenaires menés depuis plus de deux années en vue de garantir les réformes du secteur et assurer le déroulement de l’année scolaire et l’organisation des examens dans de bonnes conditions”. En affirmant sans ambages que “la fuite des sujets d’un tel examen participe d’un acte de sabotage contre le pays”, la ministre de l’Éducation, qui fait l’objet d’une levée de boucliers visant son départ de cette institution, n’est pas allée, toutefois, jusqu'à indexer ses ennemis. Et sans anticiper sur les résultats de l’enquête des services de sécurité spécialisés, elle a affirmé que “les personnes derrière cet acte criminel voulaient porter atteinte à notre pays dans ce qu’il a de plus précieux, son système d’éducation et d’enseignement”. Mais en revanche, Mme Benghabrit, qui bénéficie du soutien du gouvernement, comme en témoignent les sorties du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et du patron du RND, et non moins directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, cache mal sa satisfaction. Faisant face à ces actes de sabotage, elle s’est enorgueillie de “l’efficacité de la coordination intergouvernementale qui s’est manifestée par les réponses apportées à ses demandes par les diffé- L omme attendu, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a dévoilé hier quelques indications sur les modalités pratiques d’organisation de la deuxième session du baccalauréat 2016, entaché par la fraude massive. Dans une déclaration lue devant la presse, la ministre a indiqué qu’il a été décidé la réorganisation de l’examination pour les disciplines ayant fait l’objet de fuites, les 19, 20, 21 et 23 juin 2016. Elle a fait savoir que ce choix des dates a été fait en raison de C “la concentration encore vivace des candidats”. De plus, “le calendrier des examens est aérée pour permettre aux candidats durant ce mois de Ramadhan d’être à l’aise”, a-t-elle ajouté. Ainsi, les examens se dérouleront successivement comme suit : Maths : lundi 20 juin (9h-12h30). Sciences : mercredi 22 juin (9h13h30). - Physique : jeudi 23 juin 2016 (9h-12h30). La date des convocations, identifications avec les établissements de déroulement des épreuves à partir du 13 juin 2016, a-t-elle précisé. Sont concernées par cette session les disciplines dont la fuite est confirmée par les services habilités concernés. Soit, sept disciplines de la filière “sciences expérimentales”, à savoir : les épreuves de mathématiques, de sciences de la nature et de la vie, de physique, d’anglais, de français, d’histoire-géographie et de philosophie. Ces quatre dernières disciplines sont partagées totalement ou partiellement avec d’autres filières (mathématiques, techniques mathématiques et gestion économie. En matière d’effectifs, un taux global de 38% de l’ensemble des candidats au baccalauréat 2016 est concerné. Cependant, le taux de ceux induit par les matières communes n’est que de 21%. Les retardataires aux épreuves objets de réexamen sont autorisés à se présenter. Hormis cette décision qui a été bien accueillie par l’assistance, notamment les partenaires sociaux, il a été décidé, en revanche, que les fraudeurs, objets de rapports confirmés ne sont pas autorisés à repasser les épreuves concernées en application L’ÉDITO de la réglementation en vigueur. Le dispositif de correction des examens des résultats de tous les examens et cours est maintenu, cependant, les résultats du bac pour toutes les filières seront donnés en même temps la première quinzaine du mois de juillet. Ces dispositions énumérées par la ministre de l’Éducation nationale sont le fruit d’un consensus de tous les acteurs de ce secteur, notamment des partenaires sociaux (syndicats et associations de parents d’élèves), avec lesquels trois réunions de coordination ont eu lieu, dont la dernière a précédé ces annonces. En témoigne l’hommage qui leur a été rendu par la ministre de tutelle, tout autant que les candidats et les parents d’élèves. La ministre a, tout en invitant les candidats à faire preuve de persévérance dans l’effort pour obtenir le diplôme qui leur ouvrira les portes de l’université et les intervenants dans le déroulement de l’examen du baccalauréat de redoubler de vigilance, réitéré sa ferme détermination à ne ménager aucun effort pour préserver la crédibilité de ce diplôme en confortant le principe du mérite et la reconnaissance. En définitive, Mme Benghabrit a tenu à informer les candidats concernés par la réorganisation partielle des épreuves du baccalauréat, que les établissements scolaires resteront ouverts pour leur permettre de réviser en groupe, tout en leur assurant un accompagnement psychologique grâce à l’intervention des conseillers d’orientation et de guidance scolaire. AMAR RAFA PAR OMAR OUALI APS Tirer les leçons rents départements ministériels”, en rendant hommage aux services de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale, présents aussi bien dans l’organisation et le déroulement des épreuves que dans la lutte contre les actes qui relèvent de la cybercriminalité. Elle exprimera, par ailleurs, sa satisfaction à l’égard des actes de solidarité de la part de la société pour dénoncer cette “manœuvre antinationale”. La ministre a en outre rendu hommage aux élèves et à leurs parents qui, “malgré le traumatisme vécu, ont dénoncé avec vigueur la fuite des sujets et se sont solidarisés avec les partenaires sociaux pour préserver la crédibilité de cet examen en adhérant à l’organisation d’un examen partiel”. Le ministère de l’Éducation nationale qui a, dès les premiers constats de fuite des sujets, mobilisé toute la communauté de l’éducation pour traverser cette épreuve en préservant l’essentiel, la crédibilité du baccalauréat et la sauvegarde de ses élèves, a également noté le soutien des partenaires sociaux, des enseignants et d’une grande composante de la société. A. R. “ Au-delà de cette session partielle et de tous les détails sur le plan technique qui seront oubliés, le plus important pour le ministère de l’Éducation et les pouvoirs publics est de tirer les leçons de cette cabale. La commission d’enquête mise en place par le ministère de l’Éducation doit, en collaboration avec les services de sécurité, aller jusqu’au bout. Et les Algériens doivent savoir ce qui s’est passé et ne pas être tenus dans l’ignorance, comme cela s’est passé déjà en 92, à l’époque de Ben Mohamed, où l’on avait préféré enterrer le rapport d’enquête.” V ingt-quatre heures après l’annonce d’une session partielle du bac, annoncée par Abdelmalek Sellal, c’est la ministre qui a pris le relais pour communiquer les détails techniques et le calendrier de cette session imposée par les fraudeurs. Le fait que les épreuves, pour les 38% de candidats concernés, se déroulent en plein mois de Ramadhan est un paramètre pris en considération, puisque les élèves n’auront à composer que les matinées. C’est le minimum à leur concéder, sachant le traumatisme psychologique qu’ils viennent de subir. Des conseillers pédagogiques et des spécialistes en guidance scolaire seront présents au niveau des établissements scolaires pour remotiver les candidats, alors qu’ils sont en plein décompression. Il est vrai que de ce point de vue, ils ont un défi à relever, en plus de l’angoisse de la feuille blanche. À supposer que cette fois-ci, il n’y aura point de fraude. Mais au-delà de cette session partielle et de tous les détails sur le plan technique qui seront oubliés, le plus important pour le ministère de l’Éducation et les pouvoirs publics est de tirer les leçons de cette cabale. La commission d’enquête mise en place par le ministère de l’Éducation doit, en collaboration avec les services de sécurité, aller jusqu’au bout. Et les Algériens doivent savoir ce qui s’est passé et ne pas être tenus dans l’ignorance, comme cela s’est passé déjà en 92, à l’époque de Ben Mohamed, où l’on avait préféré enterrer le rapport d’enquête. C’est d’autant plus impérieux que de hauts responsables comme Sellal et Ouyahia n’aient pas hésité à employer les grands mots en parlant d’“atteinte à la sécurité de l’État” et de “sabotage”. Mais cette épreuve des fuites doit aussi servir de point d’appui aux spin doctors du ministère de l’Éducation pour engager une réflexion en profondeur sur les examens de fin d’année qui ont grandement besoin d’un lifting. Une réflexion qui doit intégrer la dimension des nouvelles technologies, dont le mésusage est responsable de ces fuites. Cela en attendant de savoir s’il faut garder encore le bac ou le supprimer. C’est un vieux débat qui agite le monde de l’éducation depuis des lustres. n Mardi 7 juin 2016 4 L’actualité en question LIBERTE KARIM TABBOU À “LIBERTÉ” “Le pays est devenu l’arène des troubadours, des corrompus et des opportunistes” Il fait partie des jeunes loups de la scène politique nationale. Ancien premier secrétaire du FFS, aujourd’hui à la tête de l’UDS, parti en attente d’agrément, Karim Tabbou, connu pour ses réparties incisives, revient dans cet entretien sur les derniers événements qui ont secoué la scène politico-médiatique. Dans cette “affaire”, certains segments du pouvoir accusent l’homme d’affaires Issad Rebrab de “rouler” pour l’ancien patron des services et d’avoir des ambitions politiques. Qu’en pensez-vous ? Rouler pour l’ancien patron du DRS ? La majorité de ces gens du pouvoir que vous entendez proclamer, aujourd’hui, leur opposition au chef du DRS étaient des délateurs avérés, des subalternes zélés et des serviteurs dociles de Toufik, patron des services ; ce sont justement les pratiques de la police politique et le pouvoir du DRS qui ont propulsé tous ces charlatans au sommet des responsabilités. C’est ce système de cooptation, de trafics électoraux, de la violence et de la persécution qui a imposé toutes ces fausses représentations politiques et sociales. L’anéantissement de l’élite et la confiscation des libertés ont empêché l’émergence de vraies médiations politiques capables de donner de l’élan, de la fraîcheur mentale et de l’espoir au pays. C’est le projet de l’Algérie démocratique et sociale qui a été trahi. Le pays est devenu l’arène des troubadours, des corrompus et des opportunistes alors que le citoyen lambda s’enfonce de jour en jour dans la misère, le mal-être et l’angoisse. Le mandarin du FLN a même accusé Toufik d’avoir fomenté de faux rapports et manipulé les conclusions des enquêtes menées contre les “hommes du Président” pour lui porter atteinte. Dans un État de droit, la justice se saisirait immédiatement d’une telle affaire, mais hélas !!! Qui, des Algériens, ignore que le chef du DRS a été l’un des architectes et grand fervent défenseur de l’intronisation de Bouteflika à la tête de l’État ? Toufik était bien là au 1er, au 2e, au 3e et même au 4e mandat... Qui ne sait pas que ce sont les services de Toufik qui détenaient les chiffres réels de tous les scrutins et de toutes les consultations électorales, et ce depuis l’arrêt du processus électoral de 1992 ? Aujourd’hui, qui a le courage de demander l’ouverture des archives du DRS ? qui peut oser interroger sur les conclusions des enquêtes de la fraude électorale de 1999, des législatives de 1997, des événements du printemps noir de 2001, de l’assassinat de Boudiaf… ? Dans tous les cas, ce ne sont pas les luttes d’appareils ou les alternances claniques qui vont permettre au pays de sortir de sa torpeur et du sous-développement ; et au peuple d’espérer, enfin, d’un destin nouveau. Certains cercles sont tentés par le pouvoir absolu. C’est pour cette raison qu’ils n’arrivent pas à s’émanciper. Leurs vieux réflexes staliniens et leur entêtement maladif les guident à vouloir rester indéfiniment au pouvoir. Mais au-delà de ces aspects, cette “affaire” ne traduit-elle pas un certain malaise politique et une panne économique ? Le pays patauge dans une crise politique profonde. Deux décennies de mensonges, de rapine et de fourberies ne peuvent déboucher que sur la lassitude et le statu quo. Jamais dans l’histoire, le pays n’a atteint un tel niveau de dégoût social, d’incertitude dans l’investissement économique et d’autarcie politique. Ce n’est pas l’affaire El Khabar qui traduit le malaise. La situation générale du pays soulève de sérieuses interrogations sur l’avenir. Si les hommes du sérail ne sont préoccupés que par les procédures de succession et de maintien au pouvoir, la société, quant à elle, s’interroge sérieusement sur ce que peut bien lui réserver l’avenir. L’idée de partir ailleurs effleure l’esprit de beaucoup de cadres. La communauté universitaire est dans un tel désarroi qu’elle vit dans l’incertitude absolue. Les quartiers populaires sont devenus des zones de non-droits, les villages et les régions reculés sont livrés au banditisme et à la violence, les archaïsmes régionaux refont surface et l’unité du pays est sérieusement menacée… Finalement, ne fait-elle pas office d’“écran de fumée” pour divertir du retour controversé de Chakib Khelil, de l’état de santé du Président révélé par le tweet de Manuel Valls et des scandales révélés par les “Panamas Papers” ? Pour détourner le regard de l’opinion publique des graves révélations de corruption qui ont touché les plus hauts responsables du pays, le pouvoir est capable de faire dans les théâtralisations et les machinations. Il tente de se saisir de l’opportunité de l’affaire El Khabar après avoir tenté vainement de refocaliser le débat manipulatoire sur la Kabylie. Le scandale révélé par les Panamas papers, dans lequel sont mises en cause des personnalités de premier rang, des ministres et des anciens responsables, est un démenti cinglant aux proclamations d’inno- Yahia Magha/Liberté Liberté : Ça vous inspire quoi l’affaire El-Khabar ? Karim Tabbou : Vouloir réduire au silence un journal, sous quelque subterfuge que ce soit, est une vioPropos recueillis par : lence portée contre toute la KARIM KEBIR presse. Ce sont donc les libertés publiques qui sont visées. Les journaux qui sont sur la ligne de mire du pouvoir sont connus : ils refusent de se soumettre à son diktat et ne veulent pas perdre de leur crédibilité, en acceptant de devenir de simples boîtes à musique. Les chantages financiers, les menaces de redressements fiscaux et les intimidations qui ciblent quelques titres attestent de cette volonté de priver les citoyens du droit d’être informés. C’est une attitude déviationniste d’un système politique en panne de perspective et en déliquescence. Les citoyens, les journalistes et les militants qui sont venus braver le diktat du ministre de la Communication (rassemblement devant le tribunal administratif de Bir-Mourad Raïs, ndlr) sont dignes de respect. À deux reprises, ils ont scandé avec fureur leur solidarité avec la presse et leur attachement aux libertés. À ce niveau, la bataille psychologique est gagnée. J’espère, personnellement, que cette affaire se termine vite et que le journal El Khabar continue à poursuivre sa noble mission d’investigation et d’information, et préserve sa ligne éditoriale comme l’exigerait toute presse indépendante. cence pompeusement relayées par certains médias et appareils politiques du pouvoir. Le silence de la justice sur ces affaires relève de la complicité. Quant au retour de Chakib Khellil, il a apporté la preuve que le pays est l’otage de clans et que la justice est réduite au rang d’instrument au service du pouvoir politique. Au milieu d’une telle situation d’incertitude politique, d’absence de visibilité et de marasme économique, l’opposition, notamment la CLTD, peine pourtant à se faire entendre et à provoquer une dynamique populaire pour le changement. Quelles en sont les raisons, selon vous ? La première rencontre de Mazafran a suscité un réel espoir auprès des citoyens. Une première dans les annales politiques nationales : des partis d’obédiences différentes, des personnalités publiques et des intellectuels engagés se sont retrouvés pour débattre de la situation du pays et esquisser une sortie de crise. Le fait d’avoir réussi à élaborer une plate-forme revendicative commune a été un exploit extraordinaire. C’est un tournant décisif dans la vie politique nationale. Il est bien évident que la mise en route par l’opposition d’une dynamique d’actions communes constitue une menace réelle. Face à un tel risque, le pouvoir ne restera pas indifférent : il minimise l’événement au début ; il tente de le contrecarrer par des sorties tous azimuts des ministres sur le terrain, puis il déclenche l’opération “jumelle” pour tenter d’isoler les partis de la société. Le procédé est tout simple : faire peur à la population en ravivant les menaces d’un retour aux années de sang. Le pouvoir déclenche alors sa propagande pour détourner la revendication de changement formulée par l’opposition en un procès contre cette dernière en s’appuyant, comme à l’accoutumée, sur les mass-médias, les intellectuels aliénés et les islamistes de service. Les procédés manipulatoires sont poussés à l’extrême pour diviser l’opposition. La corruption, les promesses alléchantes, etc. font partie de ces procédés. Le refus du pouvoir de s’associer à toute initiative de l’opposition a compliqué un peu la tâche d’autant que les partis connaissent bien les difficultés à mobiliser la rue. C’est ce piège mortel qui a obligé l’opposition à concevoir de nouvelles méthodes d’action. Le coup de force constitutionnel, l’élaboration et l’adoption de certaines lois organiques relatives au régime électoral et à la mise en place de l’instance de surveillance des élections ne font qu’accélérer les contradictions et les hésita- tions. D’une certaine manière, le pouvoir veut enrôler l’opposition dans cette élection, dans le pur style d’un examen final et dont il est le seul à détenir le sujet, seul habilité à corriger et seul à décider des résultats. Les partis politiques (“les élèves”) ne devront faire preuve que d’obéissance aux maîtres en place pour être admis. Personnellement, je crois que si l’opposition ne s’émancipe pas de ces calculs de sièges et n’accomplit pas des actes de rupture francs avec le système politique en place, le pays sera condamné à tourner à vide. Où en est-on avec l’agrément de votre parti ? Comme stipulé dans la loi organique relative aux partis politiques, nous avons déposé notre demande de constitution du parti, l’Union Démocratique et Sociale (UDS) au niveau des services du ministère de l’Intérieur le 10 mars 2013. Le 16 juillet 2013, nous avons obtenu la décision portant autorisation pour la tenue du congrès constitutif de notre parti. Cette décision précise qu’“en vertu de la loi organique 04-12 relative aux partis politiques, du décret exécutif 247-94 qui fixe les prérogatives du ministre de l’Intérieur, et après étude et vérification du dossier constitutif du parti dénommé UDS, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales autorise les membres fondateurs du parti cité à tenir leur congrès constitutif”. Cette décision, signée par le secrétaire général du ministère, actuel ministre des Travaux publics, fut donc adressée aux directeurs de la réglementation (DRAG) au niveau des wilayas pour autoriser la tenue d’assemblées générales électives des congressistes. Nous avons tenu la première AG à Alger, puis à Béjaïa. Et le 29 septembre de la même année, les services de la wilaya de Annaba nous informent que notre parti fut retiré de la liste des partis autorisés à tenir des AG. Toutes nos demandes d’autorisations sont restées lettre morte. Nous avons cherché à comprendre les motifs, mais aucun responsable de l’administration n’a fourni la moindre raison du blocage. Assez souvent, on nous dit : “Cela vient d’en haut”. Nous avons formulé, plus de dix fois, des demandes d’audience auprès du ministre de l’Intérieur de l’époque, M. Tayeb Belaiz, et nous avons reformulé, de nouveau, à trois reprises, des demandes d’audience auprès de l’actuel ministre de l’Intérieur ; toutes ces demandes sont restées sans réponse à ce jour. Je viens de vous relater les faits. Je profite de cette opportunité pour défier le ministre de l’Intérieur d’apporter la moindre justification légale à ce blocage. Je comprends toute la gêne qu’il doit ressentir : il est vrai que chez nous, hélas, l’agrément d’un parti ne relève ni de ses “compétences” ni de ses “prérogatives”. La loi n’est qu’un voile derrière lequel se cachent les décideurs. La Constitution et les lois étant bafouées, ne demeurent que les calculs bassement politiciens. Je tiens à réaffirmer haut et fort que nos principes, notre orientation politique et notre engagement, aux côtés des forces du changement, ne s’accommoderont d’aucun troc, au risque d’être privé d’agrément. Nous refusons de souscrire aux contrats de lâcheté et d’allégeance. LIBERTE 5 Mardi 7 juin 2016 LE RADAR DE LIBERTÉ PAGE ANIMÉE PAR SOUHILA HAMMADI [email protected] VOL AIR-ALGÉRIE AH 2015 RELIANT BARCELONE À ALGER Amar Saïdani bloque les passagers pendant 30 minutes n Les passagers du vol Air Algérie (AH 2015) du dimanche 5 juin, en provenance de Barcelone, ont subi de gros désagréments à leur arrivée à l’aéroport international HouariBoumediene d’Alger. Le vol a respecté scrupuleusement son horaire, à la grande satisfaction des voyageurs. Ces derniers n’ont pas échappé, pour autant, aux légendaires contretemps de la compagnie nationale. À l’atterrissage, ils ont dû patienter plus de trente minutes à l’intérieur de l’appareil, dans une chaleur étouffante. La cause de cette longue attente  ? Personne ne pouvait descendre avant que le véhicule du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, qui voyageait à bord de ce vol, n’arrive jusqu’au pied de l’avion sur le tarmac pour le transporter en VIP. Les passagers, parti- culièrement ceux qui voyageaient avec des enfants, excédés par ce traitement de faveur qui les pénalise, ne se sont pas privés de le traiter de tous les noms d’oiseaux (l’un d’eux a réalisé une vidéo dont il a transmis une copie à Liberté). Une autre personnalité politique, l’ancien ministre du Commerce et secrétaire général du MPA, Amara Benyounès en l’occurrence, est resté impassible sur son siège de première classe jusqu’à ce que Saidani libère enfin l’avion. Pour éviter davantage de débordements, deux accès ont été ouverts pour la sortie des passagers. Des membres du personnel au sol d’Air Algérie leur ont présenté des excuses. À LA VEILLE DU RAMADHAN DANS LA WILAYA DE TIARET Près de 20 restaurants et 26 000 boîtes de lait infantile pour les démunis UN MÉMOIRE SOUTENU SUR LE THÈME À BÉJAÏA “Couverture médiatique du Printemps noir par Liberté” n Trois étudiants de la faculté des sciences humaines et sociales dans la wilaya de Béjaïa viennent de soutenir, avec succès, un mémoire dans le cadre de leur premier cycle. La thématique choisie a fortement surpris les membres du jury, ainsi qu’une bonne partie du corps professoral de cette université. Et pour cause : le sujet porte sur la “Couverture des événements du Printemps noir en Kabylie à travers le journal Liberté”. Les étudiants ont bien défendu leur travail. À telle enseigne, qu’après délibération, le jury a attribué une note de 15/20 avec la présentation de ses félicitations. Il a particulièrement apprécié l’intelligence de ces trois étudiants, en l’occurrence Zerourou Dihya, Yahiaoui Djilali et Kirouani Kamélia, de ne pas verser dans la facilité en optant pour un sujet galvaudé. Ces derniers ont rendu hommage aux journalistes locaux du quotidien susmentionné, dont les articles ont servi de support à leur thèse de fin d’étude. LOTFI AMROUCHE PROPOSÉ COMME ADJOINT À AMRANI Benlamri renvoyé de l’ESS n C’est officiel ! Le défenseur central Djamel Benlamri ne fait plus partie de l’effectif de l’Entente de Sétif. C’est ce que nous avons appris auprès du président du club, Hacen Hamar. En effet, le nouveau coach Abdelkader Amrani, très à cheval sur le volet disciplinaire, n’a pas admis les propos jugés inconvenants de son joueur sur le banc de touche avant le début de la séance d’entraînement. Il a réagi rapidement en refusant au joueur l’accès au terrain. Il ne s'est pas arrêté à cette sanction, puisqu'il a demandé au président du club d'exclure carrément Benlamri de l'équipe. Aussitôt dit, aussitôt fait. “J'ai reçu Benlamri dans mon bureau pour lui faire part du refus de l’entraîneur de l’inclure dans son effectif. Le Chabab Saudi m'a contacté pour un éventuel transfert. Du moment que Benlamri est intéressé, je l’ai invité à entamer les négociations avec les Saoudiens tout en insistant sur la quotepart qui doit revenir au club, il n’est pas question qu’il aille sans avoir au préalable payé le montant qui revient à l’Entente, sinon il n’aura pas la lettre de transfert international”, nous révèle Hamar qui a soutenu son coach. Il semble que le transfert de Benlamri rapportera 3 milliards de centimes à l’ESS. Par ailleurs, le président de l'Entente de Sétif a confirmé que Lotfi Amrouche occupera le poste d’entraîneur adjoint aux côtés de Abdelkader Amrani. ÉPROUVÉE PAR LA SURVEILLANCE DES EXAMENS OFFICIELS Une enseignante victime d’une fausse couche n À Tiaret, le CroissantRouge algérien (CRA) prend en charge 17 restaurants, qui seront ouverts durant le Ramadhan, dans la wilaya, au profit des nécessiteux, des sans-abri et des gens de passage dans la ville. Des familles pauvres recevront des “f’tour à emporter”. Pour rappel, le bureau du CRA de Tiaret a ouvert, durant l’hiver, un restaurant appelé “repas chaud” au profit de ces catégories défavorisées. Par ailleurs, un producteur local offre à l’organisation humanitaire 2156 cartons de lait infantile, soit 25 872 boîtes. n Contrainte à la surveillance de l’examen de passage à l’enseignement secondaire (BEM) et les épreuves du baccalauréat, une enseignante, enceinte, faisait quotidiennement la navette sur une distance de 50 km. Éprouvée par ses allers-retours et sa mission de surveiller les candidats durant l’examen, elle a été rattrapée par la fatigue qui lui a valu de faire une fausse couche. En plus de la fatigue, rappelons que cette dame, tout comme le reste de l’encadrement, se trouvait en face d’un chef de centre base 6 de Medroussa, dans la daïra de Frenda, qui s’est distingué par une hostilité inavouée, à telle enseigne qu’il refusait même une bouteille d’eau aux surveillants. ARRÊT SUR IMAGE VU À TÉBESSA DÉGRADATION DES TERRAINS DE PROXIMITÉ REVÊTUS EN GAZON SYNTHÉTIQUE Le wali de Aïn Témouchent menace de geler ce genre de projets pas été préservée longtemps. Le gazon a été arraché par endroits, et la clôture enlevée partiellement. “Cet état n’honore en rien ses auteurs. Je lance un appel à tous ceux, parmi les riverains, qui ont une conscience, de faire en sorte que cet espace, qui a été réalisé pour que les enfants et les jeunes en profitent, soit sauvegardé”, a-t-il asséné. Il a carré- ment menacé de geler toutes les opérations afférentes aux espaces de jeux, de loisirs et de sports, si pareil acte de vandalisme se reproduit. “Il n’y aura plus de terrain, ni ici ni ailleurs”, a-t-il martelé, en évoquant des projets similaires envisagés dans d’autres communes, à l’image de Hammam BouHadjar. D. R. n L’état de dégradation avancée du nouveau terrain de proximité, aménagé à la cité des 312-Logements au chef-lieu de Aïn Témouchent, a provoqué le courroux du chef de l’exécutif de wilaya. Cette aire d’activités sportives, qui a bénéficié récemment d’un revêtement synthétique de dernière génération au prix d’un budget important, n’a Après les pluies diluviennes qui se sont abattues avant-hier sur la ville d'El-Ouenza. Mardi 7 juin 2016 6 L’actualité en question LIBERTE UNE SEMAINE APRÈS LE SÉISME QUI A SECOUÉ MÉDÉA Le coût du sinistre reste à évaluer  Aucune estimation des dégâts n’est encore possible tant que l’opération de recensement menée par les équipes techniques du CTC n’est pas achevée, une opération qui risque de se prolonger pendant quelques jours eu égard à l’ampleur du travail à accomplir.  omme toute catastrophe naturelle a un impact financier, le violent séisme d’une magnitude de 5,3 sur l’échelle de Richter, qui a frappé la zone de Mihoub, le 29 mai, a un coût qui reste à évaluer par les services concernés de l'administration locale. Mais aucune estimation des dégâts n’est encore possible tant que l’opération de recensement menée par les équipes techniques du CTC n’est pas achevée, une opération qui risque de se prolonger pendant quelques jours eu égard à l’ampleur du travail à accomplir. Car, il faut le reconnaître, il n’est pas aisé pour ces équipes de parcourir toute la superficie de la zone ébranlée par le séisme qui s’étend sur 8 communes. Toutefois, un bilan récent, émis par le cabinet du wali, fait état de pas moins de 3 501 constructions dont 3 305 individuelles, ainsi que de nombreuses structures administratives, éducatives et socioculturelles, des mosquées, qui ont déjà été expertisées par lesdites équipes.   Mais la secousse n’a pas seulement endommagé des constructions, elle C Zehani/Archives Liberté La secousse a endommagé plusieurs constructions. a également eu un impact sur les personnes, notamment celles qui ont reçu des chocs émotionnels ou souffrant de traumatismes. En effet, pas moins de 5 546 cas ont été relevés dont 2 832 personnes ayant reçu des soins médicaux et 2 714 ayant bénéficié d’un accompagnement et d’un soutien psychologique.     Cependant, il est possible de dire que la facture, qui sera supportée par les collectivités locales, sera au-dessus de leurs moyens pour aider les populations sinistrées, en leur distribuant  colis alimentaires, tentes et aides financières destinées à la reconstruction ou la réhabilitation de leurs habitations. À titre indicatif, l’on donnera les chiffres relatifs aux besoins en aides arrêtés par l’administration  au 3 juin 2016, soit 500 aides pour la reconstruction et 400 aides pour la réhabilitation des habitations individuelles endommagées.      C’est dire le fardeau qui doit être endossé par la wilaya qui, d’ailleurs, n’a pas manqué l’occasion de la visite du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, samedi 4 juin, pour solliciter des subventions de l’État. L’appel a immédiatement été entendu et des moyens financiers vont être débloqués, sans aucune restriction, comme l’a déclaré le ministre, en donnant carte blanche aux responsables locaux pour prendre toute décision jugée efficace et allant dans le sens de la normalisation de la situation. Si pour le moment le montant de l’enveloppe financière allouée n’est pas encore connu, l’on sait, en revanche, que la zone sinistrée a besoin d’un programme de développement conséquent pour sortir de l’ornière du retard qui la caractérise et pour effacer les stigmates de la catastrophe. M. EL BEY ELLE ÉTAIT EN VISITE À LAGHOUAT Meslem annonce de nouveaux programmes de développement social ccompagnée d’une délégation ministérielle, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la région de Laghouat, dimanche passé, Mme Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, a inauguré l’établissement de l’enfance assistée ZenikhriAbdelkader à Laghouat, encadré par 49 travailleurs, et inspecté l’école des petits nonvoyants, ses pavillons, avec six salles réservées aux enfants autistes, d’une capacité de 40 places, et comptant actuellement 26 enfants. Lors d’une rencontre à la maison de la culture Tekhi-Abdallah-Benkeriou, au centre-ville, en présence d’associations à caractère humanitaire et social, la ministre a annoncé que des “tranches supplémentaires des programmes de A développement social seront accordées à la wilaya de Laghouat”. Il s’agit de 25 chantiers du programme Blanche-Algérie, d’une quinzaine de chantiers des programmes de développement social et de 64 chantiers du programme des travaux d’utilité publique à haute intensité de main-d’œuvre, en plus du dispositif du microcrédit, a-t-elle précisé lors de cette rencontre, dernière étape de sa visite de travail d’une journée dans la wilaya. Mme Mounia Meslem n’a pas manqué de faire état du “grand succès” réalisé par le dispositif du microcrédit dans la wilaya de Laghouat, notamment en matière de création d’emplois à travers les différentes communes. Elle a, en outre, appelé à ressusciter les valeurs de solidarité caractéristique du peuple algérien, soulignant que le secteur de la solidarité nationale s’attèle sérieusement à consolider la confiance entre le citoyen et le gouvernement, et entre l’élu et le citoyen, en plus de la consécration de la démocratie participative effective à travers l’implication de la société dans la suggestion des programmes et dans la prise de décision. En cette circonstance, la ministre a présidé une cérémonie de remise de trois tricycles, 20 fauteuils roulants, en plus d’un lot de 40 climatiseurs au profit des écoles primaires de la commune de Bennacer Benchohra, et la remise de titres à des bénéficiaires du dispositif de l’Agence nationale de gestion du microcrédit. APRÈS LEUR RÉUNION AVEC LES RESPONSABLES DU MDN Les Patriotes affichent un optimisme a dernière réunion qui s’est tenue au ministère de la Défense nationale (MDN) et qui a regroupé les quatorze représentants des Patriotes avec les hauts officiers du MDN a provoqué un sentiment d’optimisme chez les Patriotes. Ces derniers, qui revendiquent la révision de leur pension de retraite, estiment que c’est la première fois que leurs revendications sont sérieusement prises en considération par les autorités publiques. Leur  rencontre avec  le général L Hadj Sadouk Madani, premier responsable de l’action sociale au niveau du MDN, le général major Dahmani et le général major Boualem Abed a apaisé la tension chez les Patriotes qui attendent depuis des années que leur dossier soit pris en charge par les pouvoirs publics. Il a fallu attendre la médiation de l’ex-président de la République, Liamine Zeroual, pour que le dossier des Patriotes revienne sur la table des négociations pour qu’il soit traité d’une marinière définitive, si l’on croit le représentant des Patriotes, Ali Bouguetaya. Ce dernier explique que leur rencontre avec les généraux était fructueuse dans la mesure où les représentants du MDN ont affiché leur disposition pour assainir la situation des Patriotes. “Nous sommes satisfaits de cette rencontre avec les principaux responsables du MDN susceptibles de prendre en charge nos revendications. Ils étaient attentifs à notre revendication et ils ont montré une volonté de prendre en charge notre dossier pour l’assainir”, explique Bouguetaya. Ce dernier précise également que plus de 40 représentants de Patriotes se sont regroupé, hier, à Sidi-Moussa, pour faire passer le message à l’ensemble des Patriotes qu’aucune action ou manifestation de rue pour protester n’est autorisée avant la réponse des représentants du MDN qui avaient promis d’ouvrir le dossier et de trouver des solutions. K. FAWZI En sus de son programme de visite initialement prévu, la ministre a été contrainte d’adapter son agenda au drame causé par l’accident de circulation survenu tôt, samedi matin, sur la RN23, à Edjder, à quelques kilomètres à l’entrée sud d’Aflou. Une tragédie où 32 personnes ont péri carbonisées et 22 autres blessées à la suite d’une collision frontale entre un autocar, venant d’Ouargla et allant vers Oran, et un camion. En effet, Mme Mounia Meslem s’est rendue au chevet des blessés à l’hôpital Bedjara-Abdelkader d’Aflou, s’est enquise de l’état des blessés et des conditions de leur prise en charge et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Djezzy Box arrive ! BOUHAMAM AREZKI n Djezzy vient de lancer un nouveau service dénommé Djezzy Box pour répondre à certains besoins spécifiques de ses abonnés. À cet effet, cette prestation permet à l’ensemble des clients possédant un téléphone Java de sauvegarder leurs répertoires et le récupérer à n’importe quel moment en cas de perte de leur mobile. Djezzy est fier d’être le premier opérateur à mettre à la disposition de ses clients ce service dont il offre un mois de test gratuit pour le premier usage en voyant GA pour la langue arabe ou GF pour la langue française par SMS au numéro court 728. Les clients désirant avoir accès à cette prestation peuvent bénéficier d’un forfait de 150 DA pour une validité de trois mois, en envoyant SA ou SF au même numéro court 728. Pour plus de détails sur ce nouveau service, veuillez visiter le site www.djezzy.dz LIBERTE Mardi 7 juin 2016 L’actualité en question 7 LE PROFESSEUR MOHAMED-CHÉRIF BELMIHOUB À PROPOS DE LA TRIPARTITE “On est resté sur des généralités” Mohamed-Chérif Belmihoub, professeur en économie et management, estime que d'après les données disponibles, les vrais problèmes n'ont pas été traités : le déficit budgétaire, l'investissement dans la sphère productive et son corollaire le financement de l'économie par le marché. e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présenté, dimanche, lors de la tenue de la réunion de la tripartite, les grandes lignes du nouveau modèle de croissance économique. Mais il est resté évasif sur le contenu et sur les objectifs chiffrés. “On est resté sur des généralités”, reconnaît Mohamed-Chérif Belmihoub, professeur en économie et management et consultant. M. Belmihoub note trois idées dans le communiqué final de la tripartite  : “Une transition avec une adéquation des politiques publiques et sectorielles ; une rénovation de la gouvernance économique et l'émergence des facteurs de marché, le tout pour sortir graduellement de la dépendance des hydrocarbures.” Sur le concept, le professeur MohamedChérif Belmihoub affirme qu’“il n’y a rien à dire”. Mais au plan opérationnel, estimet-il, “ces mots n'ont aucune signification, s'ils ne sont pas intégrés dans des politiques économiques et des politiques publiques”. Donc tout reste à faire de son point de vue. “D'après Billel Zehani/Liberté L Réunion de la tripartite dimanche dernier. les données disponibles, les vrais problèmes n'ont pas été traités : le déficit budgétaire, l'investissement dans la sphère productive (entreprises) et son corollaire le financement de l'économie par le marché”, relève M. Belmihoub, préférant parler de nouvelle politique économique ou de nouveaux instruments de la politique économique. “Il ne s'agit pas de modèle, car la notion de modèle renvoie à une construction optimale, achevée, cohérente et intégrée ; il s'agit au mieux d'une nouvelle politique économique” ou “de nouveaux instruments de la  politique économique”, soutient-t-il, estimant que ces questions n’ont pas été évoquées de manière directe. “On peut comprendre que l'adéquation des politiques publiques et sectorielles signifie une rationalisation de la dé- pense publique et surtout sa meilleure efficacité ; dans ce cas quels sont les secteurs ou les postes budgétaires qui seront sacrifiés (soit à travers les dotations budgétaires, soit à travers les subventions directes)”, s’interroge le professeur. “Par la rénovation de la gouvernance économique on peut comprendre le traitement de la lancinante question de la gestion du secteur public marchand et sa privatisation ; ainsi que la réforme du système bancaire et des administrations publiques de manière générale”, a-t-il ajouté. Pour Mohamed-Chérif Belmihoub, l'émergence des facteurs marché est la vraie question à poser. “Il s'agit en fait de la redoutable question de la régulation de l'économie nationale : la part de l'État, celle du marché et la promotion de la concurrence saine et loyale pour arriver à une allocation efficiente des ressources”, précise le professeur. Finalement, selon lui, le gouvernement ne veut pas aborder la question du financement de la nouvelle politique économique, parce qu’il sait qu'il n'a pas une marge de manœuvre sur ce registre ; déjà que le financement du déficit est un cassetête pour lui. “L'hypothèse implicite est celle qui consiste à dire que la nouvelle politique économique crée sa propre dynamique et dégagerait ses propres ressources. Il faut avouer que si c'est ça la démarche, on est encore dans des postures d'attente de redressement des prix du pétrole”, soutient M. Belmihoub. Pour ce dernier, cette hypothèse tient la route dans un seul cas : transformer immédiatement et en profondeur la gouvernance économique du pays et mobiliser les compétences en rapport avec la nouvelle gouvernance, c'est à dire portée par des élites capables de produire des visions, des stratégies, des politiques publiques, des modes de gestion et des évaluations et libérées des contingences politiciennes et idéologiques du moment. “La gestion de l'économie par la loi de finances et la loi de finances complémentaire intervenant tous les six mois et les visites autoritaires de chantiers et villes ne constitue pas une gouvernance innovée”, estime le professeur Mohamed-Chérif Belmihoub. MEZIANE RABHI SELON DJAOUAD BOURKAÏB, DG DE LA SÉCURITÉ SOCIALE AU MINISTÈRE DU TRAVAIL Pas moins de 830 000 salariés sont partis en retraite anticipée e départ précoce à la retraite est l’une des raisons qui ont grevé le budget de la Caisse nationale des retraites (CNR). Ces départs à la retraite sans condition d’âge représentent 50% du chiffre global du nombre des retraités estimé à 1,6 million de personnes qui bénéficient de quelque “770 milliards de dinars de droits contributifs” qui leur sont versés chaque année, et cela représente la plus grande part des recettes de cotisations de la Sécurité sociale. Ce taux représente 830 000 personnes. C’est ce qu’a affirmé, entre autres, hier, M. Djaouad Bourkaïb, DG de la Sécurité sociale au ministère du Travail, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. L Le DG a précisé que c’est la branche retraite de la CNR qui prend des coups à chaque départ avant 60 ans. Il a expliqué que le départ avant 60 ans avait été institué en 1997 par l’ordonnance 97-13, précisant que cette mesure est intervenue dans “des conditions particulières” lors de l’ajustement structurel qui s’est imposé au pays. “Ce contexte n’existe plus et cette mesure n’a pas de raison d’exister”, a-t-il dit, soulignant que de nouvelles évolutions imposent la révision du système de retraite pour s’y adapter. Il a énuméré les nouvelles donnes démographiques, socioéconomiques… “Le départ précoce n’a plus sa raison d’être”, at-il encore dit, ajoutant que “le financement de la branche retraite avec ses fondements de so- lidarité intergénérationnelle est altéré avec ces nombreux départs”, alors que la logique veut que ce système de solidarité doit être assuré et garanti. M. Bourkaïb a reconnu que la Caisse connaît des difficultés financières, contre lesquelles ces mesures ont été décidées pour y remédier rapidement. “Même si la branche retraite connaît des difficultés, le système national de retraite est en équilibre”, a-t-il avoué, précisant que des départs précoces des personnes actives provoquent “une rupture de la solidarité”. Interrogé sur la décision prise lors de la 9e tripartite et qui a décidé de fixer l’âge de départ à la retraite à 60 ans, M. Bourkaïb a estimé que cette décision relève “du bon sens”. Car, a-t-il ajouté, “elle permet de revenir à l’orthodoxie d’un âge d’un système de retraite avec son âge minimum”. Traitant des différents paramètres du système de retraite national, le DG de la Sécurité sociale au ministère du Travail a souligné qu’il “est généreux”, de par “ses paramètres, qui sont le tarif de référence, la durée de cotisation…” Il a expliqué, par ailleurs que le système est fondé sur un taux plein de 80% pour 32 ans, et ce n’est pas le cas en France par exemple. M. Bourkaïb a souligné que l’indicateur universel prévoit un ratio de trois travailleurs pour un retraité, alors que la norme est de 5 cotisants. “Ces facteurs sont déterminés par le marché du travail”, a-t-il indiqué. MOHAMED MOULOUDJ BOURSE L’opération d’introduction de la Société des ciments d’Aïn El-Kebira patine ancé le 15 mai dernier, le processus de souscription en bourse à l'augmentation du capital de la Société des ciments d'Aïn El-Kebira (SCAEK) semble patiner. Selon certaines sources, la souscription du titre de l’entreprise a atteint, au jeudi 2 juin dernier, seulement 3,4% du total des actions émises en Bourse d’Alger. À ce rythme, l’opération s’annonce comme un échec. “Le taux minimum requis pour valider l’introduction est de 20%. C’est la catastrophe, la mort programmée de la Bourse d’Alger”, confient des sources proches du dossier. Pour rappel, la société des ciments d’Aïn El-Kebira avait annoncé l’ouverture de la souscription à l’augmentation de son capital de L 35%, par l’émission de nouvelles actions à prix fixe de 1 600 DA par action, durant la période allant du dimanche 15 mai au lundi 13 juin 2016 inclus. Cette souscription devait se faire à travers l'émission de 11,846 millions d'actions nouvelles d’un montant global de 18 953 600 000 DA. L’émission de ces actions est répartie à hauteur de 37% pour les investisseurs institutionnels tels les banques et compagnies d'assurances (4 383 020 actions), 37% pour les personnes physiques (4 383 020 actions), 25% pour les personnes morales (2 961 500 actions) et 1% pour le personnel de l’entreprise (118 460 actions). Le P-DG de la SCAEK, Laïd Khaber, avait précisé que l’entrée en bourse de cette filiale de Gica “contribuera au financement des travaux d'extension de ses capacités de production”. En effet, l’entrée en production, programmée pour septembre prochain, de la deuxième ligne de production devrait permettre de porter ses capacités à 3 millions de tonnes par an, contre un million de tonnes actuellement. La cimenterie d'Aïn ElKebira a réalisé un chiffre d’affaires de près de 8,5 milliards de dinars en 2015 et a produit 1,32 million de tonnes de ciment pour une capacité nominale installée d'un million de tonnes (+32%). “Avec l’entrée en production de la deuxième ligne de 2 200 000 tonnes, la société couvrira 16% des besoins du marché de la région est du pays ; elle se hissera parmi les trois meilleures cimenteries du pays en terme de performances opérationnelles et de rentabilité ; elle enregistre le rendement le plus élevé des filiales du groupe Gica avec 3 243 tonnes de ciment par agent sur une moyenne de 1 920 tonnes”, souligne la notice d’information de la Société des ciments d'Aïn El-Kebira. “Grâce à sa politique de développement et aux importantes opérations de renouvellement et de modernisation de ses installations, la société a amélioré sensiblement durant ces dernières années ses performances opérationnelles en terme de volume et de qualité du produit ; le taux d’utilisation moyen de ses capacités de production dépasse les 120%”, ajoute la notice. Pour rappel, la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) avait annoncé qu’elle a “apposé, en date du 20 janvier 2016, son visa sur la notice d’information relative à l’introduction en bourse de la Société des ciments de Aïn El-Kebira SPA/SCAEK par augmentation de capital, représentant 35% du capital social de la société”. L’opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution du Conseil des participations de l’État (CPE), adoptée en date du 21 janvier 2014, relative à l’introduction en bourse de huit entreprises publiques économiques. M. R. 8 L’Algérie profonde Mardi 7 juin 2016 LIBERTE AU PREMIER JOUR DU RAMADHAN BRÈVES du Centre SÉISME DE MÉDÉA Un enfant retrouve la parole après 4 jours d'aphasie   n Un enfant âgé de 2 ans et demi, victime du séisme du 29 mai qui a frappé la région de Mihoub, a retrouvé la parole, 4 jours plus tard, après sa prise en charge par les équipes de psychologues de la Protection civile. L’enfant, qui a subi un choc émotionnel, présentait des signes d’autisme et d’aphasie ainsi que la perte de l’appétit et de sommeil. C’est à la suite de plusieurs séances d’accompagnement et de soutien psychologique que les spécialistes sont parvenus à ce résultat qui a permis à l’enfant de retrouver la parole et de pouvoir reconnaître les membres de sa famille. Pour les psychologues de la DGSN, l’apparition de ce genre de traumatisme est très courant dans les situations de violence, de séisme, de guerre ou de viol. Parmi les signes observés chez les personnes assistées, est-il cité, des cas de stress aigu, des états de panique, d’inquiétude, de questionnement et des cauchemars et troubles du sommeil chez les enfants, etc. Par ailleurs, il est observé des signes d’épuisement chez les femmes, qui sont considérés comme des manifestations normales dans des situations de catastrophe naturelle, est-il expliqué. M. EL BEY    TOUGGOURT  Portes ouvertes sur la SDC AMMAR DAFEUR OUARGLA  Tahar Belabes et 3 de ses compagnons condamnés à 2 ans de prison Le tribunal criminel de Hassi Messaoud vient de condamner l’ex-coordinateur et porteparole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) d'Ouargla et trois de ses compagnons à 2 ans de prison ferme. À rappeler que les concernés ont été accusés, l’an dernier, d’avoir fermé l’accès de l’ENSP, trois jours durant, et empêché ses employés d’y accéder. Les condamnés ont fait appel. A. DAFEUR TIZI OUZOU Un bus a pris feu devant l’université n Un bus assurant la navette entre les stations périphériques de Béni Douala et de Boukhalfa a pris feu, avant-hier, à proximité de l’université Mouloud-Mammeri. Une véritable tragédie a été évitée puisque les passagers avaient quitté à la hâte le bus qui est tombé en panne avant qu’il ne prenne feu. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer, surtout que le sinistre s’est produit à une heure de pointe. À l’arrivée des pompiers, le bus était pratiquement calciné M. H. À l’instar des régions Est et Ouest, le Centre n’a pas échappé à la folie de la mercuriale. Quand bien même, les produits sont disponibles cette année, les prix demeurent relativement élevés en ce Ramadhan. es prix des fruits et légumes s’envolent à Béjaïa. Une virée dans les marchés de la ville donne une idée sur cette hausse subite de la mercuriale. Qu’on en juge  : la tomate cédée habituellement à 40 DA passe à 100 voire à 120 DA. Le poivron est exposé à 90 alors que son prix variait entre 50 et 60 DA, les ognons se vendent à 50 DA et le chou-fleur  à 130 DA. La courgette est cédée, selon les étals entre 60 et 90 DA. La hausse touche également les haricots verts dont le prix a atteint les 150 DA et le concombre est cédé à 80 DA dans certains étals. Il y a cependant l’exception pomme de terre dont le prix s’est stabilisé autour de 25 DA. La flambée n’a pas épargné les fruits. Très prisés durant le mois sacré, leurs prix atteignent les 300 DA, selon la qualité. Des pastèques sont ainsi exposées à 50 DA le kilo et le melon oscille entre 90 et 140 DA. Des fruits saisonniers comme les nèfles coûtent entre 120 et 140 DA. En somme, une mercuriale qui n’est pas à la portée des bourses moyennes et qui ne peut que décourager la ménagère durant cette période de grande consommation. “Avec de tels prix, il est quasiment impossible de faire face”, nous déclare un père de famille. Une hausse que certains expliquent par le comportement de certains commerçants qui saisissent l’occasion pour accroître leurs bénéfices. La flambée des prix n’a pas tardé à atteindre le marché à Bouira. Au niveau du marché couvert de Lakhdaria, l’un des marchés les plus importants de la wilaya, il y avait foule, dimanche déjà. Tout le monde s’empressait d’effectuer ses emplettes en prévision du Ramadhan. À peine a-t-on mis les pieds à l’intérieur, qu’on est prix de vertige. Comment ne pas l’être, avec ces prix qui sont passés du simple au double? En effet, la courgette était affichée entre 130 et 145DA, l’oignon entre 60 et 75 DA, alors que les carottes allaient de 80 et 100DA/ kg. La tomate est cédée à 130 DA le kilo et 110 DA pour celle de qualité moindre. La laitue, très prisée durant ce mois, s’affiche entre 120 et 140DA, les haricots verts…à 180, voire 200 DA. La pomme de terre, qui n’est pas beaucoup consommée en cette période, oscille entre 40 et 50 DA, tout de même. Le citron est déjà à  210 DA  et les olives vertes dénoyautées à 400 DA, quant aux olives noires, elles sont à 300 DA. Pour les ingrédients des plats sucrés, les L Archives.Yahia/Liberté n La Société de distribution de l’électricité et du gaz centre a organisé, dimanche, à la salle communale de Touggourt, des portes ouvertes sur ses activités et ses différentes prestations de service. À cette occasion, plusieurs stands représentant les différents départements de la société ont été fait découvrir au public, à savoir le stand des techniques d’électricité et de gaz, des relations commerciales, de la sécurité et de la prévention et le stand des équipements portés par l’employé travaillant dans le domaine d’électricité et du gaz. Des dépliants et prospectus portant sur les risques de l’électricité et du gaz, de l’explosion et de l’utilisation rationnelle des ressources énergétiques ont été distribués aux visiteurs. En effet, l’originalité de ces portes ouvertes était la technique du système Scada servant à automatiser, surveiller et contrôler localement et à distance les installations électriques. Ce système intelligent, mis en service depuis 2013, contrôle déjà les réseaux de moyenne tension des régions d’Ouargla, de Touggourt et de Hassi Messaoud. Les prix des fruits et légumes s’emballent Les bourses moyennes ont de plus en plus de mal à faire face au phénomène des augmentations. abricots secs sont à 600 DA, les prunes à 450 DA le kilo. Les raisins secs (zbib) sont à 450 DA le kilo. S’agissant des fruits, la mercuriale a connu une relative hausse. En effet, la banane est à 200 DA, les abricots à 130, les pommes d'importation à 400 et la pêche à 180 DA. La pastèque et le melon sont jugés abordables par les consommateurs interrogés. En effet, la pastèque est entre 30 et 35 DA le kilo et le melon à 40. La pomme locale est aux alentours de 120 DA le kilo. Au rayon boucherie, le consommateur se fait saigner à vif. La viande, qu’elle soit rouge ou blanche, son prix ne baisse jamais, au contraire, il grimpe pour atteindre des niveaux stratosphériques. L’ovine est cédée à 800 DA le kilo et la viande bovine dépasse les 1400 DA. En ce qui concerne les viandes blanches, le poulet est à 250 DA, l'escalope de dinde à 650 DA le kilo. Les citoyens de Tizi Ouzou, habitués à la flambée des prix, à l’arrivée du Ramadhan, ont été quelque peu surpris, hier, par des prix relativement abordables des fruits et légumes même si les prix des viandes rouges et blanches ont augmenté. Une simple tournée à travers les nombreux étalages de la ville nous a renseignés sur la portée des prix qui restent, dans l’ensemble, raisonnables. Et pour cause, le poivron et le piment sont affichés à 80 DA, la pomme de terre entre 35 et 45 DA, la carotte à 60 DA, le haricot à 120 DA, la salade à 60 DA, la courgette à 65 DA alors que la tomate est quand même montée à 100 DA. Pour les fruits de saison, la pastèque est entre 50 et 60 DA le kilo et le melon à 120 DA. Pour ce qui est du poulet, qui est très demandé en cette période de jeûne, il a connu une légère hausse puisqu’il est passé de 280 à 320 DA, depuis le week-end passé alors que les prix des viandes rouges sont à peu près stables si ce n’est le prix du mouton qui a grimpé comme chaque année en cette période. Fait curieux, selon de nombreux marchands de fruits et légumes de Tizi Ouzou et de Draa-Ben-Khedda , les prix ont connu une certaine flambée, durant les deux jours du week- end, notamment durant la journée de samedi, mais ils ont fini par enregistrer une certaine baisse depuis hier du fait que les marchés de gros ont été inondés de légumes frais et de fruits de saison. “Mieux encore, tous ces prix vont encore baisser dès les premiers jours du Ramadhan car les spéculateurs sont souvent pris de cours par l’abondance des produits sur les marchés”, nous apprendra un marchand de légumes du centre-ville de Tizi Ouzou, qui semble très optimiste pour la disponibilité des fruits et des légumes pour les jours à venir. Enfin, il est à noter que de nombreux citoyens préfèrent faire leurs emplettes dans les marchés couverts de Fréha, DraâBen-Khedda, Tadmaït, voire même de Bordj-Menaiel et de Baghlia, dans la wilaya de Boumerdès où ils ont droit à des prix beaucoup plus attractifs et surtout à la disponibilité des produits du jour. H. KABIR/ R. B/ M. HAOUCHINE AKBOU/BÉJAÏA Les habitants ferment la mairie n Après la marche organisée la semaine dernière, les citoyens de la commune d’Akbou, dans la wilaya de BéjaÏa, sont revenus, dimanche, à la charge en organisant un sit-in avant de fermer le siège de la mairie. Cette démonstration de rue fait suite à l’appel lancé par le collectif des citoyens pour demander, encore une fois, la dissolution de l’APC, bloquée depuis 2012. La procession humaine a scandé à tue tête : “Libérez Akbou !” et “Élus, berra ! Les élus, dehors!”  Les  citoyens ont décidé, en outre, d’organiser  chaque semaine une action similaire pour, déclarent-ils, “maintenir la pression et exiger la dissolution de l’APC et le départ des 23 élus qui la composent”. Pour rappel, le wali de Béjaïa, Ould Zitouni, a menacé, jeudi passé, de dissoudre les APC bloquées. A. HAMMOUCHE LIBERTE Mardi 7 juin 2016 L’Algérie profonde 9 ALORS QUE “BUSINESS CENTER” OUVRIRA SES PORTES INCESSAMMENT   BRÈVES de l’Est Plus de 30 000 visiteurs par jour au Park Mall Sétif GUELMA L’APC distribue 2000 couffins n Comme à l'accoutumée, les services sociaux de l'APC de Guelma ont recensé les familles nécessiteuses susceptibles de recevoir une aide matérielle pour passer dans de bonnes conditions le mois sacré de Ramadhan. À cet égard, les membres de la commission des affaires sociales ont distribué la semaine dernière 1700 couffins garnis aux familles ciblées. D'autre part, un autre quota de 300 lots a été remis dimanche, la veille de l'entame du jeûne. Le vice-président de l'APC, chargé du social, a déclaré à Liberté : “Nous avons alloué cette année une enveloppe d'un milliard de centimes pour l'opération couffin de Ramadhan, et nous nous sommes déplacés pour remettre à chacune des 2000 familles nécessiteuses un couffin contenant des produits alimentaires de première nécessité d'une valeur de 5000 DA. Nous avons opté pour la discrétion afin de respecter la dignité de nos concitoyens.” Le premier responsable du plus grand Mall du pays, s’est réjoui du nombre de visiteurs que reçoit la structure depuis son ouverture et qui varie entre 25 et 30 000 visiteurs/jour dont plus de 10 000 pour les loisirs. HAMID BAALI D. R. Six Marocains en situation irrégulière arrêtés À l’approche du Ramadhan, le Park Mall connaît une affluence et un engouement exceptionnels. e Park Mall Sétif verra dans les prochains jours l’ouverture du Business center dont les locaux qui s’étalent sur 650m2 par paliers divisibles, seront remis à leurs locataires. Par ailleurs, le directeur du Mall, Kamal Jean Rizk, a indiqué à Liberté, en marge d’une cérémonie de remise des diplômes à une vingtaine de cadres des différentes sociétés et entreprises de la région, formés par l’École de management et administration d’entreprise (EMAE) et dont la cérémonie s’est déroulée au Business center du Park Mall,  que la salle des fêtes L d’une capacité de 1000 places et qui emploiera pas moins de 100 personnes, ouvrira ses portes au mois d’octobre 2016. Notre interlocuteur a rappelé que le bloc dédié aux affaires est composé de 13 étages. Quant à l’hôtel Mariott, il sera ouvert dans 10 mois. Le premier responsable du plus grand Mall du pays, s’est réjoui du nombre de visiteurs que reçoit la structure depuis son ouverture et qui varie entre 25 et 30 000 visiteurs/jour, dont plus de 10 000 pour les loisirs.  “Les revenus de la partie dédiée aux jeux sont comparables aux revenus d’un centre commercial moyen”, s’est-il félicité. Et de renchérir : “On peut affirmer que 98% des locaux du Park Mall, ouvert il y a quatre mois, sont occupés. Durant les soirées du mois sacré et la saison estivale, nous estimons recevoir entre 35 et 40 000 personnes par jour, car il y aura des animations tout au long du mois jusqu’à 2h du matin”, dira notre interlocuteur. Pour ce qui est des chiffres réalisés par les différentes marques (franchises), l’ancien directeur du Park Mall de Bab Ezzouar a affirmé à Liberté que les magasins font de bons chiffres d’affaires. Pour étayer ses propos, il souligne que les dits magasins font des chiffres comme ceux de Bab Ezzouar. “Pour mettre sur orbite un centre commercial de cette taille, il faut au moins deux années, cependant, je peux d’ores et déjà affirmer que les choses vont bon train”. Pour le centre commercial Uno, M. Jean Kamal Rizk a indiqué que “le magasin a fait un démarrage dans les normes avec une courbe ascendante tout en annonçant que l’espace sera aussi ouvert durant les soirées du Ramadhan jusqu’à 2h du matin. Une première au niveau national, qui permettra aux Sétifiens et aux visiteurs venant des wilayas limitrophes de faire leurs emplettes la nuit. F. SENOUSSAOUI EPH IBN SINA D'OUM EL-BOUAGHI Des personnels veulent le départ du directeur imanche, en fin d'après-midi, des personnels de l'EPH Ibn Sina, travailleurs, paramédicaux, médecins généralistes et spécialistes, se sont rassemblés à l'entrée de l'établissement, fixant sur le mur une banderole réclamant le départ du directeur de l'EPH. Sur place, un médecin spécialiste, membre du syndicat (des spécialistes) nous a déclaré : “La phase des revendications sociales est dépassée, le PV du 27 décembre n'a pas été respecté.” Un autre travailleur ajoutera : “C'est la mauvaise gestion, les travailleurs n'ont pas le droit à la restauration, il y a le problème de la paye du mois D de mai non perçue, les retenues sur salaire, le manque de médicaments pour les malades, etc.” Par ailleurs, nous nous sommes déplacés au siège de la DSP( direction de la santé et de la population de la wilaya) où nous avons rencontré d'abord, le directeur de l'EPH en question, M. Lazghed Rabah lequel nous a dit “ne rien comprendre, on dialogue, on est d'accord puis on n'est pas d'accord”. De son côté, le DSP par intérim, Dr Kherchache nous a déclaré que “les personnels ont des revendications et il y a manipulation, on a fait des concessions, ils ne peuvent pas imposer le départ n Les éléments de la sûreté de la daïra de Bouchegouf, à une quarantaine de kilomètres de Guelma, ont appréhendé cette semaine six individus de nationalité marocaine qui résidaient illégalement et exerçaient une activité dans cette localité. Agés de 27 à 39 ans, ces contrevenants ont été présentés au parquet de Bouchegouf qui a placé quatre d'entre eux en détention préventive et laissé les deux autres en liberté provisoire, pour séjour irrégulier sur le territoire national et exercice d'une activité artisanale sans permis de travail de la part des services compétents. HAMID BAALI ROUACHED (MILA) Un homme se donne la mort par pendaison n Un homme de 36 ans a été retrouvé pendu, dimanche matin, à Rouached, au nord de Mila. La victime, S. A., a été découverte pendue à un mur de la maison, à la cité Berouibah, au moyen d’un câble électrique. Les éléments de la Protection civile d’Oued Endja sont intervenus et ont évacué la dépouille à la polyclinique de Rajas. Une enquête a été ouverte. Rappelons que ce suicide est le deuxième en l’espace de trois jours à Mila, après celui qui a coûté la vie à une jeune fille à Oued Seguen, vendredi 3 juin. KAMEL B. OUM EL-BOUAGHI du directeur qui est désigné par le ministère, nous avons programmé une réunion de conciliation maintenant même avec les parties concernées”. Joint par téléphone au sortir de la réunion, le DSP nous apprendra qu’“il y a un problème d'organisation, certains problèmes peuvent trouver leur solution au niveau des organes internes que sont le conseil médical, le comité de garde et des urgences et le comité d'hygiène et sécurité, malheureusement nous n'avons aucun des PV de ces organes”. B. NACER Noyade d'un bébé à F’kirina n La quiétude habituelle de Mechta Ras Nini, dépendant de la commune de F’kirina, à 40 km  au sud-est du chef-lieu de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, a été secouée en début de semaine. Un bébé de 9 mois s’est noyé dans un étang. Le corps a été transporté à l'EPH Dr Zerdani de Aïn Beïda (25 km à l'est du chef-lieu de wilaya). L'enquête diligentée par les services de la gendarmerie élucidera certainement les causes exactes de la mort du bébé en question. K. MESSAD SIDI MEROUANE (MILA) L’installation d’un relais internet rejetée par la population a tentative d’installation d’une antenne 4G sur le toit de la bibliothèque municipale de la commune de Sidi Merouane, au nord de Mila, a été empêchée, ce dimanche, après la réaction musclée des riverains qui appréhendent ce qu’ils appellent les retombées néfastes de cet équipement sur leur santé. En effet, des dizaines de personnes issues du quartier L Guelil, plus connu par Mecheta Lakebira, se sont opposées, ce dimanche, à l’installation d’une antenne 4G sur le toit de la bibliothèque municipale construite dans ce quartier. Les riverains appréhendent les incidences potentielles de cet équipement sur la santé publique, surtout que ce quartier populeux compte de nombreux malades cardiaques, en plus d’une école primaire. Les autorités locales ont dépêché une force de la gendarmerie sur les lieux, mais les citoyens se sont massés devant le bâtiment devant abriter ledit relais, empêchant les agents  de l’opérateur propriétaire de l’antenne d’y accéder. Les riverains menacent, par ailleurs, de radicaliser leur mouvement si leur revendication n’était pas prise en considéra- tion. “Cette antenne, si elle vanait à être installée, aura des retombées néfastes sur la santé publique.” À signaler que les concernés ont placardé sur le portail de la bibliothèque un document tiré d’internet qui énumère une série de risques liés à la présence des relais de téléphonie mobile en milieu urbain. KAMEL B. 10 L’Algérie profonde Mardi 7 juin 2016 LIBERTE ORAN BRÈVES de l’Ouest TLEMCEN Un marché de proximité pour le Ramadhan  À l’occasion du mois du Ramadhan, les autorités locales de Tlemcen ont organisé un marché de proximité ouvert les lundis, qui se tient dans l’enceinte du centre des arts de Koudia qui couvre une superficie de 10 000 m2. Les fruits et légumes ainsi que les produits de première nécessité devraient être proposés à des prix raisonnables, d’autant plus que les commerçants ont bénéficié de déductions fiscales. Cette opération aurait gagné à être étendue aux autres communes, étant donné que chaque année, durant le mois sacré, les prix de tous les produits sont multipliés par deux, voire par trois, par des commerçants véreux. B. ABDELMAJID Les voleuses étaient la mère et sa fille AMMAMI MOHAMMED EL-BAYADH Des Chinois pour la cimenterie  Une visite de prospection d'une délégation chinoise a été effectuée, dimanche, au site devant accueillir la future cimenterie localisée à l'entrée de la ville d'El-Abiodh Sid Cheikh, à 120 km du chef-lieu de la wilaya d'El-Bayadh. D'après des échos, la visite aurait pour objectif principal la prospection ainsi que la solvabilité du site surtout qu'il s'agissait d'un projet déjà abandonné par une firme turque pour laquelle il a été octroyé il y a 4 ans. Occupant une superficie de 7 ha, le projet devrait atteindre la capacité d'un million de tonnes de ciment par année, un objectif qui serait à la portée des Chinois si jamais leurs conditions étaient satisfaites. A. MOUSSA Les prix des voitures d’occasion ont pris la tangente. epuis presque deux mois, les trois marchés informels de véhicules à Oran : Bastié pour les voitures d’occasion, les Castors pour les véhicules légers récents et Courbet Trait d’union pour les grosses cylindrées sont en effervescence. Pour le premier dont la clientèle est à chercher du côté de celle aux ressources financières limitées, la hausse des prix est palpable. “C’est de la ferraille mais regardez les prix”, nous avise un vieux retraité. Mais c’est au marché informel des Castors que les choses se gâtent. Dès 16 h, les véhicules mis en vente stationnent dans la grande artère bien que le lieu soit frappé d’interdiction à cause des nuisances causées aux riverains. Accompagné d’un jeune courtier, la hausse des prix donne le tournis. “La hausse varie entre 10 à 30 % du prix du véhicule”, confie Houari, un revendeur occasionnel. En effet, les prix sont tirés vers le haut mais grosse surprise, acheteurs et vendeurs justifient la hausse : “D’abord à cause de la dévaluation du dinar, puis la livraison lente des véhicules neufs de la part des concession- D D. R. Les éléments de la 11e sûreté urbaine de Sidi Saïd ont élucidé l’affaire du vol d’un important lot de bijoux de l’intérieur d’un domicile. Les faits remontent à la fin de la semaine passée où, au retour d’un couple à leur domicile situé dans le quartier Feddan Sbaâ vers 23h, il a été surpris de constater la disparition d’un sac contenant des bijoux cachés dans un placard de la chambre à coucher. Les empreintes relevées sur place par la police scientifique ont fini par confondre deux suspectes, en l’occurrence H. Z., 49 ans, et sa fille A. Z., 22 ans. Les mises en cause ainsi que les victimes habitaient dans la même maison où elles sont locataires, et seule une porte les séparaient. Le butin, composé de 28 unités de bijoux, a été récupéré auprès d’un revendeur d’or qui les a payées 16 000 DA. Le marché de l’automobile en folie ! Les prix des véhicules d’occasion ont enregistré une augmentation allant de 10 à 30%. naires, et la demande qui dépasse l’offre”, explique un propriétaire d’une Clio Campus qui vient de réaliser un bénéfice de 20 millions de centimes après une année d’utilisation. D’autre part, tout le monde est avisé : “C’est la transparence. Il y a un site pour la vente de véhicules entre particuliers que vous pouvez consulter, tout y est”, fait savoir notre interlocuteur. Quatre individus originaires de la wilaya de Relizane ont été interpellés avec 150 grammes de kif traité en leur possession, suite à une information parvenue aux gendarmes de Achaâcha. Ils ont été placés en détention préventive. D’autre part, les services sécuritaires de la commune de Tazgaït ont arrêté, avant-hier, un dealer, âgé de 52 ans, en possession de 23 grammes de kif traité, 19 comprimés psychotropes et plus de 11 millions de centimes provenant de la vente de la drogue. M. SALAH Les auteurs du casse d'une bijouterie arrêtés à Bouguirat  Les quatre personnes dont une femme, âgées entre 21 et 32 ans, résidant dans la commune de Souaflia, impliquées dans la tentative de braquage d'une bijouterie ont été arrêtées samedi par les gendarmes de Bouguirat. Les faits de cette affaire remontent au 28 mai dernier lorsque les mis en cause ont tenté de braquer une bijouterie dans la commune de Bouguirat en utilisant pagnateur. Cependant, un grand nombre de véhicules est importé grâce aux licences octroyées aux anciens moudjahidine nous dit-on, d’où les arnaques fréquentes. Notons que le marché hebdomadaire d’automobile de la commune de Benfréha connaît la même situation à propos des prix, selon nos sources. NOUREDDINE BENABBOU Un ado retrouvé mort à Canastel Trois enfants piégés par les flammes Un mort et sept blessés à la veille du Ramadhan Le corps d’un adolescent, âgé de 16 ans environ, a été retrouvé dans les premières heures de dimanche, vers 5h45 par la Protection civile dans les falaises de Canastel. Selon les premières constatations, le cadavre ne présentait aucun signe apparent de violence ou d’accident. Trois enfants dont un bébé d’un mois ont été intoxiqués par les fumées qui se sont dégagées lors de l’incendie d’un appartement à haï Louz. L’intervention des pompiers a permis d’éviter le drame. Un mort et sept blessés ont été enregistrés sur les routes de la wilaya, à la veille du Ramadhan. L’accident mortel s’est produit sur la route reliant Brédéa à Boutlélis dans la collision entre un camion Schacman et une Renault Symbol dont la passagère âgée de 27 ans est morte sur le coup. Par ailleurs, un piéton, âgé de 35 ans, a été fauché à Bousfer par un chauffard, qui a préféré prendre la fuite. A. A. AYOUB A. A. A. AÏN TÉMOUCHENT MOSTAGANEM Arrestation de cinq dealers À titre d’exemple, une Clio Campus année 2014, acheté 120 millions il y a une année, a été revendue à 140 millions de centimes. Quant au marché informel des grosses cylindrées “Trait d’union”, les prix frisent la folie. “Ce sont des clients potentiellement aisés. Des cadres, des commerçants, des industriels…”, prévient notre accom- une bombe lacrymogène pour paralyser leur victime. Cette dernière a opposé une certaine résistance avant d'être secourue par des voisins et des passants qui ont pu neutraliser les voleurs. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. M. S. Un mort et trois blessés dans deux accidents de la route  Dimanche dernier, vers 21 heures, la route menant vers le douar Ouled Brahim, dans la commune de Achaâcha, située à l'Est du chef-lieu de Mostaganem, a été le théâtre d’un accident de la route mortel. Selon les premiers éléments d'informations recueillis, un véhicule de marque Toyota Hilux, provenant de la localité de Chraïfia et se dirigeant vers le douar Belghaïdia, a percuté O.M., 22 ans, qui s'apprêtait à traverser la route. Un autre accident s'est produit à Bouguirat, samedi soir, où trois personnes ont été blessées sur la route reliant la commune de Bouguirat à Sidi Khatab. L'accident s'est produit suite à une collision entre deux véhicules. M. S. La liste des 176 bénéficiaires de logements sociaux affichée 48 heures après le relogement des 52 familles sinistrées suite à l’incendie qui a ravagé leurs taudis à haï MoulayMustapha, faisant trois morts et plusieurs blessés, la liste des 176 bénéficiaires de logements de type LPL a été affichée au niveau du chef-lieu de wilaya. Selon le secrétaire général de la daïra, la liste pourrait connaître des modifications s’il s’avère que des noms d’indus occupants y figurent. Selon le même responsable, ses services ont reçu plus de 200 citoyens dont les noms n’ont pas été portés sur cette liste, et ce pour la seule matinée de samedi dernier, jour de son affichage. Ils ont été orientés vers la commission de recours. La remise des clés aux bénéficiaires se fera dès l’achèvement des travaux d’aménagement extérieur. Juste après le mois de ramadhan, la commission de distribution des logements sociaux aura à se pencher sur le traitement de plus de 9000 demandes de logement enregistrées pour le seul chef-lieu de wilaya dans le cadre de la prochaine distribution des 871 autres unités LPL. M. LARADJ Un cadavre dans une embarcation à Bouzedjar  Les services de la Protection civile sont intervenus, ce lundi vers 02h45, au large du port de Bouzedjar, dans la partie ouest, pour évacuer le corps sans vie d’un pêcheur non identifiée, âgé d’environ de 45 ans, qui a été découvert dans une embarcation d’une longueur de 4,80 mètres. Selon la Protection civile, le cadavre présentait une blessure au niveau du pied droit. M. L. LIBERTE Mardi 7 juin 2016 Publicité 11 AF 12 Publicité Mardi 7 juin 2016 LIBERTE F.567 F.561 LIBERTE Mardi 7 juin 2016 Culture 13 IL VIENT DE PARAÎTRE CHEZ CASBAH ÉDITIONS “Droit international public” de Madjid Benchikh Cet ouvrage est incontournable pour les professeurs, les étudiants et les chercheurs qui s’intéressent au droit international public ainsi qu’à tous ceux qui veulent démêler quelque peu l’écheveau des relations internationales dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont d’une saisissante complexité. adjid Benchikh, ancien doyen de la faculté de droit d’Alger, professeur émérite de l’université de Cergy-Pantoise (Paris-Val d’Oise), nous livre ici le résultat des cours de droit international qu’il a dispensés d’abord à Alger, puis en Tunisie et en France. Cet ouvrage de droit international public, paru en 2016 aux Éditions Casbah, se veut aussi une analyse critique “qui exige souvent une perspective historique, un examen des rapports de force et demande, avant d’avancer, que soient posés les problèmes et dégagées les problématiques dans lesquelles prennent place les règles que l’on veut étudier”. Ceci renseigne sur la méthodologie suivie par l’auteur de ce volumineux ouvrage de 747 pages pour analyser le droit international. Pour ce faire, avoir été doyen d’une faculté de droit et professeur d’université ne suffit pas. Madjid Benchikh s’appuie également sur son parcours puisque sa vision du droit interne et du droit international s’inspire de son expérience professionnelle et de sa pratique du droit international étant donné qu’il a participé à des négociations dans le cadre de la troisième conférence des Nations unies sur le droit de la mer ou dans M le transfert international de technologie. Conçu comme un instrument de travail pour les étudiants et les chercheurs, cet ouvrage se fonde sur le principe qu’“on ne peut analyser le droit international en dehors de tout ce qui se passe sur la scène internationale et sans tenir compte des politiques et des conduites des États à l’égard bien sûr des autres États mais à l’égard aussi des peuples et des individus qui les gouvernent”. Obéissant à ce fil conducteur, l’ouvrage de Madjid Benchikh est structuré en trois parties : la première aborde les sujets de droit international, la seconde le processus de formation des règles de droit international. Dans la troisième partie, l’auteur examine les principaux problèmes qui découlent de la mise en œuvre de ces règles. Étoffé par une solide bibliographie, l’ouvrage conduit le lecteur, à travers les parties et les chapitres qui le composent, à pénétrer dans l’univers du droit international, à revisiter leurs cours pour ceux qui ont fréquenté les facultés de droit, à s’égarer parfois dans les méandres de l’érudition de l’auteur, mais en fin de parcours, à avoir une idée plus claire du droit international et surtout à comprendre beaucoup de choses sur la marche du monde actuel. Un monde dont les règles évoluent car, même si, comme l’indique Madjid Benchikh, “l’État souverain reste le principal acteur et sujet de droit international, la multiplication des organisations internationales et les progrès de la protection des droits humains sont des signes d’une transformation de la société internationale et des règles qui en régissent les relations”. Tout l’intérêt de ce livre réside dans la méthodologie adoptée par l’auteur, basée sur l’analyse critique de l’étude du droit international public, car, comme il le souligne, “bien que produit au nom de l’égalité souveraine des États, le droit international porte la marque des rapports de domination et des inégalités léguées par l’histoire récente ou lointaine…”. Cet ouvrage s’avère incontournable pour les professeurs, les étudiants et les chercheurs qui s’intéressent au droit international public ainsi qu’à tous ceux qui veulent démêler quelque peu l’écheveau des relations internationales dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont d’une saisissante complexité. ALI BEDRICI OUVRAGE DROIT INTERNATIONAL PUBLIC, DE MADJID BENCHIKH. EDITIONS CASBAH, 747 PAGES, 2016. 4e ÉDITION DU FESTIVAL WELLSOUND “Argel de la Havana” d’Amazigh Kateb à Alger e our la 4 année consécutive, le chapiteau du Hilton abritera les soirées artistiques du Festival Wellsound qui aura lieu du 9 juin au 3 juillet à partir de 21h30. Organisé par l’agence “Wellcom Adversiting” en partenariat avec Djezzy, les organisateurs ont concocté pour ce mois de Ramadhan un menu “riche et varié” dans lequel de nombreux artistes nationaux et étrangers seront conviés pour faire P le show, après les longues journées de jeûne. Parmi les vedettes qui seront présentes, on peut citer Gaâda Diwane de Béchar, Carol Smaha, Mister You et Freeklane. Outre la musique, le public sera gratifié par des one man shows des humoristes Abdelkader Secteur et Zoubir. Ces soirées seront entre autres ponctuées en première partie par des représentations de danses et la diffusion de plusieurs matches de la Coupe d’Europe 2016. Concernant l’ouverture des festivités, le coup d’envoi sera donné par Amazigh Kateb et sa formation “Argel de la Havana” (un spectacle algéro-cubain). Le chanteur sera de retour sur la scène du chapiteau avec son groupe Gnawa Diffusion pour deux dates (les 27 et 28 juin). Au sujet des artistes récurrents au Festival Wellsound, il a été indiqué que “nous avons demandé à nos fans de faire des pro- positions sur notre page Facebook. Nous n’avons fait que répondre à leurs désirs”. Cette déclaration a été faite par Ines Fraihat, lors d’une conférence de presse donnée dimanche, à l’hôtel Hilton. La responsable relation presse est revenue dans une brève communication sur les grandes lignes du programme. Présent à ses côtés, Salim Tamani, responsable des médias chez Djezzy, a informé que l’opérateur sera présent avec deux stands : le premier “Marhaba bil ghad” sera dédié aux nouvelles technologies (à l’extérieur du chapiteau) et le deuxième stand est un espace vente-information, dont l’objectif est de présenter les produits, d’orienter les intéressés et de vulgariser cette technologie. À noter que le prix des billets est de 1 500 à 2 000 DA (la vente se fait sur place). R. C. ARTISTE DE L’UNESCO POUR LA PAIX L’écrivaine Ahlam Mosteghanemi sollicitée par l’agence onusienne a romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi a été sollicitée pour devenir “Artiste de l'Unesco pour la paix” et son “Messager de la paix” pour une durée de deux ans, a-t-on appris, samedi, de source de l'agence onusienne.       La directrice de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Mme Irina Bokova, a invité la femme de lettres algérienne à associer étroitement ses activités à celles de l'organisation pendant toute la durée de ce mandat. Le choix de l'Unesco s'est porté, a ajouté la même source, sur une des romancières arabes les plus influentes et les plus vendues dans le monde, qui s'est distinguée par son travail en faveur des droits de la femme, du dialogue interculturel et de la lutte contre la violence. Née en 1953 à Tunis, Ahlam Mosteghanemi se fait connaître d'abord en animant à la Radio nationale une émission quotidienne consacrée à la poésie, alors qu'elle est encore lycéenne. Elle a publié son premier recueil de poésie en langue arabe en 1973, Ala marfaâ al ayam (Au havre des jours). En 1982, elle obtiendra son doctorat en sociologie sur le thème de l'image de la femme dans la littérature algérienne à la Sor- D. R. L bonne. En 1993 alors qu'elle s'est déjà installée au Liban, elle publie Dhakirat el djassad (Mémoires de la chair), un roman à succès vendu à plus d'un million d'exemplaires et qui en est à sa 19e édition.  Ahlam Mosteghanemi enchaînera alors les succès en publiant en 1997 Fawda el hawas (Le chaos des sens), Abir Sarir, en 2003 (Passant d'un lit) avant la sortie en 2012 de son dernier roman El asouad yalikou biki (Le noir te va si bien).  Lors de sa carrière, la romancière a reçu plusieurs prix prestigieux internationaux pour son œuvre dont le Prix Forbes Magazines de la femme écrivain arabe ayant le plus de succès et le Prix Naguib Mahfouz pour Dhakirat el djassad. La romancière avait reçu, en avril dernier, un message de félicitations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à la suite de la traduction vers l'anglais de sa trilogie. “Artiste pour la paix de l'Unesco” est une nomination accordée à une personnalité artistique reconnue, choisie par l'Unesco pour faire bénéficier l'organisation de sa renommée et diffuser les idéaux de l'Unesco, notamment à travers les médias.  APS 14 Publicité Mardi 7 juin 2016 LIBERTE AF LIBERTE Mardi 7 juin 2016 L’internationale 15 UN FRANÇAIS, QUI PRÉPARAIT 15 ATTENTATS, ARRÊTÉ EN UKRAINE Les menaces sur l’Euro 2016 planent toujours Sur les 4000 ressortissants européens recensés dans les rangs de l’Etat islamique, la France en compte 1550. En dépit des mesures de sécurité draconiennes prises par la France, le risque zéro n’existe pas pour le déroulement du Championnat d’Europe des nations de football. arrestation par l’Ukraine le 21 mai dernier d’un Français, qui préparait 15 attentats en France avant et pendant l'Euro 2016, constitue un sérieux avertissement à la France à quelques jours seulement du début de l’Euro de football qu’accueille l’Hexagone. En effet, le chef des services de sécurité ukrainiens (SBU) Vassil Grytsak a annoncé hier à Kiev que “le SBU a réussi à empêcher quinze actes terroristes qui étaient planifiés en France à la veille et pendant le championnat d'Europe de football”, tout en précisant que le ressortissant français tentait de franchir la frontière ukraino-polonaise. Le haut responsable ukrainien a déclaré : “Piégé par les services secrets, le citoyen français a reçu cinq fusils d’assaut kalachnikov, plus de 5 000 munitions, deux lance-roquettes antichar, 125 kg de TNT, 100 détonateurs, 20 cagoules et d'autres choses.” Le chef des services secrets ukrainiens a également souligné que l’homme arrêté a fait part de son opposition à la politique de son gouvernement concernant l’arrivée massive d'étrangers en France, la diffusion de l’islam et la mondialisation. Il a notamment clamé son intention de commettre des attentats en France en indiquant qu’il vi- L’ D. R. Vassil Grytsak, chef des services de sécurité ukrainiens. sait des mosquées, des synagogues, des centres de prélèvement de l’impôt et des autoroutes. Ce sont de véritables carnages, qui ont donc été évités en France. Cette arrestation vient rappeler qu’en dépit de toutes les dispositions sécuritaires mises en place à travers le territoire français, les menaces planent toujours sur cet événement sportif continental. Il n’en demeure pas moins que la France, qui est en état d'urgence depuis les attaques terroristes du 13 no- ILS AVAIENT ÉTÉ ENTERRÉS DANS UN CHARNIER PAR L’ÉTAT ISLAMIQUE Des centaines de corps découverts près de Fallouja n charnier contenant des centaines de corps a été découvert près de la ville irakienne de Fallouja, sous le contrôle de l’organisation autoproclamée État islamique (Daech) depuis janvier 2014. Située à seulement 50 km à l’ouest de la capitale irakienne Bagdad, Fallouja est encerclée depuis deux semaines par les forces gouvernementales et les milices locales qui avancent lentement pour la récupérer des mains des terroristes de l’État islamique. Dimanche soir, un colonel de la police de la province d'Al-Anbar, où sont situées Saqlawiya et Fallouja, a fait état de la découverte U d'“une fosse commune dans le quartier de Chouhada (à Saqlawiya) au cours d'une opération de déminage”, ont rapporté hier les agences de presse. “La fosse commune contient environ 400 corps de militaires. Il y a aussi quelques civils”, a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat à l’AFP. Selon lui, la plupart des victimes auraient été abattues d'une balle dans la tête. “Les forces de sécurité ont ouvert la fosse commune et commencé à transférer les corps pour leur identification.” Les corps seraient principalement ceux de soldats irakiens tués par les terroristes de l'EI au cours d'une série d'attaques meurtrières contre des bases de l'armée dans cette zone. “L'EI a exécuté beaucoup de militaires ainsi que des civils dans cette zone à la fin de 2014 et au début de 2015”, a-t-il affirmé. Rajeh Barakat, membre du conseil provincial d'Al-Anbar, a confirmé la découverte du charnier, affirmant que la fosse comprend notamment “des civils exécutés par l'EI pour espionnage ou non-respect des règles de l'organisation”. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a indiqué pour sa part que l'EI ouvrait le feu et abattait les civils qui tentaient de fuir Fallouja. “Les civils essayant de traverser l'Euphrate pour fuir les combats sont ciblés”, a déclaré l'organisation dans un communiqué. “Un nombre indéterminé de civils ont été abattus en essayant de traverser le fleuve.” Dimanche, les forces d'élite irakiennes affrontaient les terroristes dans les quartiers de Chouhada et Jbeil, situés dans le sud de Fallouja. “Il y a de la résistance mais un peu moins qu'au cours des jours précédents”, a indiqué le général Abdelwahab alSaadi, commandant de l'opération pour la reprise de Fallouja, précisant que les forces gouvernementales n'avaient pas encore réussi à pénétrer dans la cité par le nord. R. I./AGENCES LORS D’UNE MANIFESTATION DE L’OPPOSITION CONTRE LA COMMISSION ÉLECTORALE Un mort et 6 blessés par balle au Kenya n homme a été tué et six personnes blessées par balles hier à Kisumu, dans l'ouest du Kenya, lorsque la police a dispersé une manifestation de l'opposition réclamant la dissolution de la commission électorale, selon des témoins et la CroixRouge. Une trace de blessure par balle était visible sur le corps du mort, qui a été placé par des jeunes devant la morgue d'un hôpital de Kisumu, selon un correspondant de l'AFP. Plusieurs manifestants ont affirmé qu'il avait été victime des tirs de la police, qui n'a pas réagi à ces accusations. “Ce n'est pas juste. La police ne peut pas tirer sur les gens à chaque fois qu'ils exercent leurs droits. Cet homme a été tué par balle alors qu'il manifestait”, a affirmé un des manifestants, U Michael Omondi, depuis cette ville acquise à l'opposition et jouxtant le lac Victoria. “La dernière fois, ils ont tué quelqu'un et prétendu qu'il s'était blessé en tombant. Que vont-ils dire aujourd'hui après la mort de cet homme ? Parce que clairement on lui a tiré dessus”, a insisté un autre habitant de Kisumu, Charles Otieno. Six personnes ont été hospitalisées pour des blessures par balles, selon la Croix-Rouge. La police antiémeute continuait en fin de matinée à affronter des manifestants dans le bidonville de Kondele, en périphérie de Kisumu. Plusieurs manifestations contre la commission électorale (IEBC) ont été organisées par l'opposition et des organisations de la société civile depuis le 25 avril. Selon elles, la commis- sion est favorable au camp présidentiel et ne peut garantir l'équité de la présidentielle d'août 2017, qui devrait opposer une nouvelle fois l'actuel président Uhuru Kenyatta, 54 ans, au chef de l'opposition, Raila Odinga, 71 ans. Selon la police, trois manifestants avaient été tués le 23 mai dans l'ouest du Kenya : deux avaient été tués par balle par les forces antiémeute à Siaya, et le troisième était décédé après avoir chuté en fuyant les gaz lacrymogènes à Kisumu. L'opposition avait décidé le 25 mai de suspendre les manifestations pour ouvrir le dialogue avec le gouvernement. Mais les discussions n'ont pas abouti et la coalition d'opposition (Cord) a décidé de retourner dans la rue. R. I./AGENCES vembre à Paris (130 morts), assure avoir “mis tous les moyens pour réussir” la sécurité de la compétition footballistique. Pas plus tard que dimanche, le président François Hollande affirmait que la “menace jihadiste  existe” mais il ne faut “jamais se laisser impressionner”. Admettant que vu que “cette menace, vaut, hélas, pour un temps qui sera long”, le locataire de l’Élysée a estimé “donc il faut que l'on prenne toutes les garanties pour que cet Euro-2016 soit réussi”. Peut-on considérer cela comme un excès de confiance de la part d’un pays, qui a décidé de déployer plus de 90 000 gendarmes, policiers et agents de sécurité privé autour des stades et des fans parks, devant accueillir 7 millions d’admirateurs de foot du 10 juin au 10 juillet ? Pour un pays, qui a déjà été frappé à deux reprises par des attentats terroristes en 2015, il est peut-être risqué de décider de maintenir une compétition d’une telle envergure et de garder les fan-zones, mais aussi de s’engager à “faire en sorte que ce soit une fête européenne, populaire et sportive”, comme l’a fait François Hollande. Il est à espérer que le dispositif sécuritaire fonctionne comme il se doit, pour que les Français ne revivent pas les scènes de drames similaires à ceux de novembre dernier. MERZAK TIGRINE ELLE A PRIS POUR CIBLE LES SERVICES DE RENSEIGNEMENT Jordanie: 5 morts dans “une attaque terroriste” n Cinq personnes ont été tuées hier dans une “attaque terroriste” contre un bureau des services de renseignement dans le camp de réfugiés palestiniens de Baqa'a au nord de la capitale jordanienne, a annoncé le gouvernement. “Le bureau des services de renseignements dans le camp de Baqa'a a été la cible d'une attaque ignoble aujourd'hui (lundi ndlr) peu avant 7h00 (4h00 GMT), faisant cinq morts parmi ses membres”, a annoncé le porte-parole du gouvernement Mohamed Momani. Selon M. Momani, les services de sécurité étaient “en train d'enquêter sur les circonstances de l'attaque terroriste et traquer les coupables”. Une source des services de sécurité a précisé de son côté que “selon les informations préliminaires, l'attaque a été menée par une seule personne qui a tiré sur les martyrs (...) d'une arme automatique avant de prendre la fuite”. R. I./AGENCES SITUATION EN SYRIE L’armée progresse vers la ville de Raqa n Les forces gouvernementales syriennes ont progressé dans la province septentrionale de Raqa, principal fief du groupe terroriste autoproclamé État islamique, en Syrie, a rapporté hier une ONG syrienne. Les forces gouvernementales, soutenues par des combattants pro-gouvernementaux sont “parvenues, avec l'appui aérien russe, à progresser à l'intérieur des frontières administratives de la province de Raqa et ne se trouvaient plus qu'à moins de 30 km de l'aéroport militaire de Tabqa”, a déclaré le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Elles s'approchaient également à quelque 25 km du lac Assad, au sud-ouest de la ville de Tabqa, a-t-il ajouté. Selon la même source, cette progression des forces gouvernementales est la plus importante jusqu'à présent “depuis le sud-ouest à l'intérieur de la province de Raqa”. R. I./AGENCES Mardi 7 juin 2016 16 Sport ASMO LIBERTE APRÈS LE RECRUTEMENT DE BENKABLIA, HERBACHE, ASSELAH ET YETTOU Saâdi à la barre technique ALORS QUE SANDJAK ET MICHEL SONT EN BALLOTTAGE POUR DRIVER LES CRABES Yesli proche du MO Béjaïa n Le mercato estival commence péniblement pour les Crabes. En effet, la “perte” de Zerdab au profit du MCA a mis le nouveau  boss du club Attia  dans une situation difficile. Dans l’entourage des Crabes on redoute une saignée cet été du moment que les cadres sont courtisés à l’image  de Mebarakou, Hamzaoui et Rahmani. L’indice de cette crainte résulte dans la reprise effectué avant-hier avec seulement 5 seniors  et ce qui a poussé  les dirigeants a faire venir  un huissier de justice pour constater les absences lors de la séance d’entraînement. C’est dire que le temps est en train de jouer un mauvais tour à Attia et à son équipe. S’agissant  du recrutement d’un coach, Nacer Sandjak et Alain Michel sont apparemment en ballottage pour driver  le MOB. Néanmoins, Sandjak semble être  la piste la plus fiable. Côté  joueurs, le non de Chalali l’ex-joueur émigré ayant déjà joué à la JSMB  est cité,  idem pour l'ex-milieu de terrain de la JSKabylie, Yesli Kamel qui est très proche de rejoindre le MOBéjaia. En effet, d'après une source proche du joueur, le président Zahir Attia a tout conclu avec le joueur et il ne reste plus que quelques détails a régler pour sa venue à Béjaïa.Un autre joueur proposé est sur ses tablettes des Vert et Noir en loccurence Hmimid Abdeslam, l’attaquant du CABBA.  A. HAMMOUCHE JSMB  insi donc, les dirigeants de la JSK ne lésinent pas sur les moyens pour faire leurs emplettes en ce début de mercato estival où le marché des transferts bat son plein. Considérée comme l’une des plus grosses cylindrées du championnat, et habituée donc à s’aligner en pole position, la JSK a déjà mis le turbo, puisque quatre nouveaux joueurs sont venus renforcer l’effectif kabyle, au moment même où les dirigeants de certains clubs de Ligue 1 continuent de tourner en rond alors que le “souk” sourit généralement à ceux qui se lèvent tôt, n’est-ce pas ? En plus du président Hannachi et de ses deux précieux collaborateurs Azlef et Zafour qui composent la commission de recrutement de la JSK, il semble bien que le coach Kamel Mouassa a apporté un plus dans ce mercato, lui qui aura pesé dans tous les choix de joueurs à recruter du fait que, primo, il a l’avantage de bien connaître le potentiel existant au niveau du marché national, et secundo, il a le pouvoir de persuasion sur certains joueurs qu’il connaît depuis belle lurette dans de nombreux clubs qu’il a déjà drivés. C’est ce qui fait que des joueurs de l’ASMO comme Benkablia et Her- A bache, que Mouassa a connus à Oran et à Blida, ont été les premières recrues du club kabyle, alors qu’un troisième joueur asémiste risque d’atterrir incessamment en terre kabyle. Toujours estil que la JSK a encore renfloué son effectif, depuis dimanche soir, en scellant le retour tant attendu de son ancien gardien de but international Malik Asselah, tout heureux de revenir à la maison, comme il a tenu lui-même à l’affirmer tout haut, alors que l’ex-buteur du Mouloudia de Béjaïa, Nassim Yettou, s’est empressé, lui aussi, de devenir “canari”, et ce, avec le fol es- Haouchine/Liberté RACHID BELARBI La JSK se renforce Haouchine/Liberté n Noureddine Saâdi est, depuis dimanche soir, le nouvel entraineur des Vert et Blanc de M’dina J’dida. Sa rencontre, à Alger, la première, avec le nouveau président de l’ASMO, Saâdoune Mohamed dit Moumouh a été la bonne puisque les deux parties ont rapidement trouvé un accord qui scellera leur imminente collaboration. Après qu’un premier contact téléphonique eut été établi en cours de semaine dernière, le président de l’ASMO, après un court séjour en Espagne pour affaires personnelles, est allé donc à la rencontre du technicien champion d’Afrique des nations 1990 afin de lui détailler son projet et le convaincre d’accepter le poste d’entraîneur de l’équipe professionnelle. Bien que l’ambition première et légitime du club oranais demeure un retour rapide parmi l’élite, l’accession n’a, toutefois, pas été fixée à Noureddine Saâdi comme objectif, mais plutôt de former un équipe capable de bien représenter l’ASMO et plus si affinités. Côté recrutement, la direction asémiste songe sérieusement à puiser de la liste des libérés du Mouloudia d’Oran. En fin de contrat mais pas retenus par le président Belhadj Mohamed en perspective de la prochaine saison, le défenseur central Hamza Hamdadou et le latéral-droit Chafik Bourzama figurent, à ce sujet, en bonne place sur le calepin des dirigeants de l’ASMO.Tout comme l’attaquant Seddik Berradja qui, lui aussi en fin de bail au MCO, est courtisé par le voisin de M’dina J’dida au profit duquel il avait failli s’engager l’année dernière à pareille époque avant de décider, finalement, de prolonger l’aventure au sein de son club formateur. poir de constituer, la saison prochaine, un tandem de feu avec son ex-coéquipier mobiste et complice de tous les jours, Fawzi Rahal, qui aura littéralement flambé lors de la phase retour sous les couleurs de son nouveau club, la JSK. “Dans ma tête, je savais qu’un jour ou l’autre, j’allais revenir à la JSK pour continuer ma belle aventure au sein du club kabyle qui a toujours constitué ma seconde famille, et vous comprendrez aisément que je suis particulièrement heureux de revêtir le maillot de la JSK qui m’est encore très cher et de défendre avec honneur les cou- leurs d’un club aussi prestigieux”, dira Malik Asselah, digne fils du village historique d’Ighil Imoula, au même titre que l’ancien pivot de l’équipe nationale, Rafik Halliche, tous deux ayant été formés au NAHD.   Pour sa part, Nassim Yettou a finalement réalisé un rêve, celui de porter aussi le maillot de la JSK, lui qui devait même venir en décembre 2015 à Tizi Ouzou, n’était un problème de libération de son club employeur le RC Arba. Finalement, ce ne fut que partie remise, puisque son vœu a fini par être exaucé cet été. “C’est un choix du cœur, car j’ai toujours rêvé de jouer à la JSK, alors que toute ma famille a toujours souhaité me voir jouer sous les couleurs kabyles”, dira Yettou qui avoue, d’ailleurs, que “même mon ami Rahal, qui a joué avec moi au MOB, tout comme mon ancien coéquipier du RCA, Ferhani, m’a dit beaucoup de bien de l’ambiance qui règne au sein de la JSK et m’a donc encouragé à opter pour les Canaris”, dira encore Yettou qui estime que “la JSK est en train de réussir un bon recrutement pour jouer les premiers rôles sur le double plan national et continental la saison prochaine”. MOHAMED HAOUCHINE LE RCA S’OPPOSE AU RECRUTEMENT DE BAKIR ESS : vers un cas Harrouche bis n attendait Aït Ouameur ou Ziti, mais c’est finalement Mohamed Islam Bakir qui a ouvert le bal du mercato estival à l’Entente de Sétif. En quête de quelques joueurs pour renforcer les rangs de son effectif en vue notamment de la Ligue des champions d’Afrique, le président Hassen Hamar a décidé cette fois de ratisser large et éviter de tomber dans les erreurs du passé. Outre qu’il compte garnir son équipe avec des éléments qui ont l’expérience continentale en ciblant des gars comme Ziti, Aït Ouameur, Nadji ou encore Gasmi. Le premier  responsable ententiste a également coché sur son calepin les noms d’autres jeunes joueurs qui vont constituer l’avenir du club. C’est le cas de le dire sur la première recrue sétifienne de cet été, en l’occurrence Mohamed Islam Bakir. L’une des révélations de la saison qui vient de s’achever aux côtés de Benkablia, Djemaouni, Mansouri et autre Meziane, le désormais ex-joueur du RCA a tapé dans l’œil des recruteurs des grosses écuries du championnat de Ligue 1 tels l’USMA, la JSK, le MCA et autre l’ESS qui a fini par le chiper et lui faire signer un contrat de trois saisons. Âgé à peine de 18 ans (il est né O Drifel et Ouanas  premières recrues le 30 novembre 1998), il a pratiquement joué l’intégralité des rencontres de son ex-équipe durant la saison écoulée avec un total de 25 matches disputé (23 en championnat et 2 en Coupe d’Algérie). Pouvant évoluer sur les deux couloirs, celui qu’on le compare déjà à Youssef Belaïli du côté de Aïn El-Fouara peut également jouer en meneur de jeu. Il est vrai que la concurrence s’annonce un peu rude pour lui devant la présence de Djabou, Djahnit, Haddouche et autre Lamri. Bakri pourrait toutefois constituer une très bonne solution pour le coach Abdelkader Amrani d’autant plus que le onze de l’Aigle noir sera appelé sur plusieurs fronts. Cumulant un volume de jeu de 1331’ toutes compétitions confondues, le joueur a bénéficié d’une licence africaine, ce qui va sûrement lui permettre d’apprendre encore et se frotter au grand niveau comme il a tenu à le faire savoir juste après avoir officialisé son engagement avec l’ESS. “Oui, bien sûr que le challenge que m’offre l’ESS a beaucoup pesé dans mon choix. Je ne vous cache pas que j’ai reçu plusieurs offres émanant des clubs de Ligue 1. Toutefois, j’ai opté pour Sétif car c’est le club qui sied à mes ambitions. Et puis, jouer aux côtés de Djabou, Djahnit, Kenniche et autre Haddouche va sûrement me permettre de progresser et acquérir de l’expérience”, nous a-t-il déclaré. Toutefois, aux dernières nouvelles, le joueur serait lié encore au RCA. D’ailleurs, à ce titre, le président Djamel Amani est montée au créneau pour affirmer que Bakir est toujours lié au RCA et réclame un milliard de centimes pour libérer son joueur. Tiens, tiens, ça nous rappelle étrangement l’histoire du transfert capoté de Hocine Harrouche lequel après avoir paraphé un précontrat avec l’ESS et empoché même une partie de son argent, le joueur a fini par porter les couleurs de la JSK. Toujours est-il que du côté de la direction sétifienne, on est persuadé que le joueur sera qualifié officiellement pour porter les couleurs Noir et Blanc la saison prochaine. “Qu’on dise ce qu’on veut sur la situation de Bakir vis-à-vis de son ancien club le RCA. Je ne suis pas quand même fou pour faire signer un joueur lié. Je me suis personnellement déplacé à la LFP où j’ai pu constater que le joueur est bel et bien libre”, a déclaré Hamar. FARÈS ROUIBAH RC ARBA n La JSMBéjaïa (ligue 2 mobilis) vient de trouver un accord avec deux joueurs dans l’optique de les recruter durant ce mercato estival qui commence a s’emballer. En effet, il s’agit de l’attaquant du NAHD, Drifel Lakhdar et du milieu de terrain de l’USMB, Ouanas Hamza. Les deux joueurs devaient signer leur contrat ce jeudipuis être présentés officiellement à la presse. À noter que Drifel Lakhdar (attaquant)  est âgé  de 26 ans et Ouanas Hamza (milieu) 28 ans. Par ailleurs, l’entraîneur Lhadi Khezzar qui a été engagé depuis deux semaines, vient  de former son staff technique. Il s’agit de l’entraîneur-adjoint Kabri, qui a déjà évolué au NAHD et de l’entraîneur des gardiens, Mermed. A. HAMMOUCHE  Bakir est lié par un contrat de 5 ans Larbâa, le départ du jeune talent et meneur de jeu d’Ezzerga Islam Bakir vers l’ESS suscite moult interrogations. Sa signature à Sétif est sur toutes les lèvres des inconditionnels du RCA, lesquels ne comprennent pas comment un pur produit du club a été libéré aussi facilement par la direction du RCA au profit du club sétifien sans que son club formateur ne bénéficie de cette transaction. “Bakir est lié au RCA par un contrat de 5 ans, et sa licence pour la saison 2016/2017 est bel et bien établie par la LPF au profit du RCA. Le joueur n’a pas le À droit de signer dans un autre club”, confie un responsable du RCA. Notre interlocuteur explique : “Le joueur Bakir a signé un contrat de cinq ans au RCA. Le contrat a été déposé le 1er juin à la Ligue par le président Amani. Le joueur est qualifié pour jouer la saison prochaine à Larbâa. Maintenant, s’il a signé à l’ESS, il devra racheter sa lettre de libération pour pouvoir jouer à Sétif.” Il faut savoir aussi que le contrat de Bakir à l’ESS a été déposé le 29 mai, soit avant le début de la période du mercato. Aux dernières nouvelles, le président Amani persiste et signe que son joueur n’ira nulle part. Le boss de Larbâa a même déclaré à ses proches que si le joueur veut partir, il jouera à l’USMA et non pas à l’ESS. Selon une autre source proche des affaires d’Ezzerga, l’on a appris que Bakir a été contacté auparavant par l’USMA et on lui a même proposé un salaire de 60 millions de centimes par mois, mais le joueur a refusé. La direction de l’USMA a par la suite revu son offre à la hausse et lui a proposé 80 millions de centimes par mois, avant que le président Hammar entre en lice et propose au joueur 100 millions de centimes par mois. Le joueur, convaincu par le boss sétifien, a accepte et a signé un contrat de 3 ans à Setif contre une avance de trois mois, c'est-à-dire 300 millions de centimes. Maintenant reste à savoir que fera le président Amani qui détient le contrat de 5 ans du joueur Bakir et qui est en train de jurer sur tous les toits que son joueur ne jouera pas à Sétif et que, s’il le libère, il le libérera pour l’USMA. Reste à savoir maintenant quelle sera la position de la LFP dans cette affaire ? NASSER ZERROUKI LIBERTE Mardi 7 juin 2016 Sport 17 MCA - USMA USMA Signature imminente de Benghit Sayoud, l’avant-goût du prochain derby algérois vant même l’entame de la prochaine saison, le derby algérois entre le MCA et l’USMA est sur toutes les langues. Aussi bien chez les Mouloudéens que chez les Usmistes, qui auront une première opportunité de jauger leurs capacités, le 13 août prochain, à l’occasion de la Supercoupe d’Algérie. Un match très attendu qui sera la meilleure occasion de lever le rideau de la saison 2016-2017. Mais avant cela, et alors que la rivalité entre les deux formations algéroises est visible sur le terrain ou dans les gradins, le derby va débuter en dehors de cet environnement. En effet, les deux équipes se disputent les services d’un talentueux joueur, à savoir le meneur de jeu du DRB Tadjenanet, Amir Sayoud. Les Mouloudéens veulent récupérer leur ancien joueur, qui avait fait un passage pas très convaincant en 2012. Le joueur n’a pas été épargné par les blessures, lui qui venait de quitter le championnat égyptien et Al-Ahly. Les Vert et Rouge veulent, donc, le “rapatrier” surtout qu’ils connaissent parfaitement ses qualités et il pourrait être le dépositaire du jeu du Doyen. En parallèle, les Usmistes, qui n’ont pas trouvé un remplaçant à Belaïli A D. R. suspendu pour quatre ans, pensent que Sayoud pourrait être le joueur tant recherché. La direction usmiste est décidée à mettre tous les moyens pour que le joueur ne rejoigne pas le rival mouloudéen. Une approche a été faite auprès des dirigeants de Tadjenanet, qui affirment que le joueur pourrait être libéré, mais à condition... Le président du DRBT, Tahar Graïch, fera tout pour préserver les intérêts de son équipe. Il affirme qu’il ne retiendra pas Sayoud, mais tout club qui souhaite bénéficier de ses services sera appelé à mettre le paquet. Il a également révélé que ce sont l'USMA et le MCA qui se montrent les plus insistants. Ainsi, Sayoud bénéficie d'un bon de sortie, lui qui sera libre la saison prochaine, ce qui a poussé les responsables de son club de bénéficier de son transfert, au lieu de le garder et le voir partir sans indemnités de transfert. Le président assure que le joueur a choisi sa destination et ce sera soit l’USMA soit le MCA. À signaler que l’ancien international olympique a vécu une longue traversée du désert, alors qu’un avenir radieux lui a été prédit. Après son bref passage raté au MCA, le joueur s’est exilé en Bulgarie sous les couleurs du PFK Beroe Stara Zagora, avant de rallier le Club sportif sfaxien en Tunisie. Pour son retour en Algérie, c’est le DRBT qui l’avait accueilli et lui a permis de revenir à son meilleur niveau. D’ailleurs, il a été élu meilleur joueur de la Ligue 1. Le fait d’opter pour l’USMA ou le MCA pourrait lui permettre de donner une autre dimension à sa carrière puisqu’il aura à disputer une compétition continentale. Sayoud espère également être sélectionné pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro. MALIK A. ALORS QUE BELHANI ÉCOPE DE QUATRE MATCHES Chaouchi suspendu pour dix matches a commission de discipline de la LFP a traité, hier, l’affaire de l’agression dont a été victime le gardien de l’ESS, Nouredine Belhani à la fin du match de la dernière journée de Ligue 1 entre le MCA et l’ESS. Une agression dont s’est rendu coupable selon Belhani, le gardien du MCA, Faouzi Chaouchi et une accusation confirmée par le rapport de l’arbitre de la rencontre, M. Mial. “Le gardien du Mouloudia d’Alger, Faouzi Chaouchi, s’est dirigé vers les bois adverses et a agressé le gardien de but de l’Entente de Sétif, Abderaouf Belhani”, lit-on dans le rapport de l’arbitre tout en mentionnant également l’envahissement de terrain en fin de match. La LFP a suspendu Chaouchi, selon une source digne de foi, pour dix matches et pour quatre matches Belhani. Hier, les deux parties ont été auditionnées par la commission de la Ligue. Chacune a défendu sa position. Chaouchi a nié les griefs retenus contre lui et a plutôt expliqué qu’il ne cherchait qu’à éviter à Belhani un lynchage par des supporters et qu’il n’était donc pas l’auteur des coups. Conformément au code Archives Liberté L disciplinaire de la FAF Chaouchi était passible de 10 matches de suspension. Selon l’article 56 du code disciplinaire, il est stipulé qu’en cas d’“agression avec lésion corporelle causant une incapacité égale ou supérieure à quinze (15) jours délivrée par un médecin légiste, ce sont dix (10) matches de suspension ferme pour le joueur fautif”. À noter, en outre, que Belhani, opéré de la main et qui sera absent pour quatre mois, a également porté l’affaire devant la justice pour agression physique. Son club s’est porté partie civile dans cette affaire. Pour rappel, dans le cadre de cette même affaire, la commission de discipline a déjà infligé deux matches à huis clos au MC Alger pour échauffourées dans les tribunes avec arrêt de la partie, utilisation et jets de fumigènes et envahissement de terrain en fin de partie. L’ES Sétif a, pour sa part, écopé d’un seul match à huis clos pour jets de fumigènes sur le terrain. Les deux équipes ont été sanctionnées également d’une amende de 200 000 DA chacune. SAMIR LAMARI ALORS QUE SA CLAUSE LIBÉRATOIRE AVOISINE LES 30 MILLIONS D’EUROS Leicester propose 20 millions d’euros pour recruter Slimani Leicester City, le départ du buteur Jamie Vardy vers Arsenal a accéléré les choses pour lui trouver un remplaçant. Le baroudeur algérien Islam Slimani demeure ainsi la cible numéro 1 des Foxes. Concurrencée par Tottenham et récemment par le géant italien de la Juventus, la direction de Leicester s’est trouvée dans l’obligation de présenter une offre financière pour avancer dans ce dossier, une offre qui, selon le club anglais, ne dépassera pas les 20 millions d’euros que la direction récoltera du transfert de Vardy, une proposition qui n’a pas satisfait À le Sporting Lisbonne qui attendait plus, puisque la clause libératoire de Slimani est fixée à 30 millions d’euros. Le boss du Sporting Lisbonne a ouvert récemment une brèche pour indiquer que la valeur de son attaquant pourrait dépasser celle de l’international anglais. “Vardy était la révélation de Leicester cette saison et beaucoup de gens disent qu’il est difficile de le remplacer. S’il part, moi je dirais que si Slimani est à la disposition d’un entraîneur qui saura le mettre en valeur, il marquera plus de buts, voire même le double de ce qu’a marqué Vardy cette saison”, a fait savoir le patron du Sporting, Jorge Jesus. Par ailleurs, l’avenir du meilleur joueur de la Premier League, Riyad Mahrez, n’est toujours pas décidé avec les Foxes de Leicester City.  Au-delà du bon nombre de clubs qui souhaitent le recruter cet été, Mahrez et son agent n’ont pas encore décidé de rester ou de changer d’air. Pour le convaincre de continuer, la direction de Leicester, et même si le joueur est toujours sous contrat jusqu’à 2019, est prête à augmenter le salaire de Mahrez à 75 000 livres sterling par semaine. De son côté, Rachid Ghezzal, qui a terminé la saison en force sous le maillot de l’Olympique Lyonnais, n’a toujours pas accepté une prolongation, dans l’intention de tenter une expérience en Premier league, malgré les tentatives du président lyonnais, Jean-Michel Aulas, au moment où plusieurs clubs l’ont sur leur calepin, notamment le PSG, même si ce dernier ne s’est pas manifesté pour enrôler le jeune international algérien. Idem pour le club anglais de West Ham qui garde toujours un œil sur la situation du milieu de terrain offensif lyonnais. AHMED IFTICEN   n Le jeune arrière droit du Paradou-AC, Raouf Benghit, ne va pas s’engager avec le Mouloudia d’Alger. En effet, et comme on l’a évoqué déjà dans ces mêmes colonnes, Benghit était convoité par le MCA et par l’USMA, mais finalement, ce sont les Usmistes qui ont eu le dernier mot. Ainsi, l’excellent défenseur de l’équipe nationale olympique sera la deuxième recrue usmiste après Meziane. Il paraphera son contrat aujourd’hui ou au plus tard demain. Benghit, qui est un bon joueur de surcroît jeune, est un grand renfort pour les Rouge et Noir. À cet effet, le Mouloudia d’Alger laisse filer une valeur sûre du football algérien en perdant la bataille face à l’USMA. Il sera en concurrence directe avec Meftah qui est le titulaire indiscutable dans le couloir droit de la défense usmiste. Ce qui va relancer la concurrence à ce poste. En revanche, l’autre joueur du PAC qui intéresse le vieux club algérois, à savoir Mansouri, va s’engager officiellement avec le Mouloudia avant jeudi, probablement cet après-midi ou au plus tard demain. Le joueur en question s’est rendu en début de semaine à Tlemcen, sa ville natale, pour passer le premier jour du Ramadan en famille. Il rentrera au cours de cette semaine pour finaliser avec le MCA. Ce dernier va parapher un contrat d’une année, dans la mesure où il est toujours lié avec son club le Paradou avec un contrat de cinq ans. Le jeune milieu offensif du PAC va être sûrement une valeur ajoutée au Mouloudia, surtout qu’on ne parle que du bien de lui du côté du club de Hydra. SOFIANE M. ESS Aït Ouameur officiellement Ententiste n Comme il fallait s’y attendre Hamza Aït Ouameur a paraphé hier un contrat de deux saisons avec l’Entente de Sétif. De retour de France où il est allé passer quelques jours de repos, le désormais exjoueur de l’USMH a aussitôt rallier la capitale des HautsPlateaux où il a rencontré le président Hassan Hamar pour finaliser les derniers détails du contrat. C’est la seconde recrue de l’ESS de ce mercato estival. Concernant Ziti, attendu également pour officialiser son retour, nous apprenons que ce dernier est en contact avancé avec le MCA, et ce, même s’il a déjà donné son accord à Hamar. La venue du désormais ex-joueur de l’USMH sera un grand atout pour le club sétifien notamment face aux prochaines échéances, plus particulièrement la compétition continentale avec comme point de mire la phase de poules qui débutera dans quelques semaines. F. R. Mardi 7 juin 2016 18 Publicité VACANCES ETE 2016 Réservez avant le 20/06/2016 Profitez des remises allant jusqu’à 10 % 023 363 241 - 0555 396 761 www.abirvoyage.com F.565 OFFRES D’EMPLOI ————————————— Société recrute téléconseillers H/F à mi-temps, matin ou soir. Transport assuré, salaire 32 000 net, contrat de travail. Envoyez vos CV à : [email protected] ABR43713 ————————————— Nouvelle société recrute conseillère commerciale pour Tizi-Centre. Contrat, salaire 32 000 net + prime, débutante acceptée. Envoyez vos CV à : [email protected] ————————————— Famille cherche une garde malade 40 ans. Tél. : 0560 92 91 81. 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Tél. : 0552 47.00.15 ————————————— H 61 ans, en bonne santé 28 ans de sce dans des stes nles et étrangères comme chef de parc autos, apte à gérer votre parc et cela, quel que soit son effectif et même à travailler de jour comme de nuit. Tél. : 0771 78 46 64 ————————————— JH marié, 37 ans, un enfant, cherche emploi comme chauffeur, ayant déjà exercé ce métier. Tél. : 0552 44 57 13 ————————————— JH 45 ans célibataire cherche emploi, chauffeur si possible, exp. acquise, étudie toute proposition. Tél. : 0658 23 30 01 ————————————— Conducteur de travaux bâtiment TCE et génie civil niveau ingénieur à la retraite cherche emploi suivi de chantiers ou conduite de travaux bâtiment tous corps d’état, accepte soustraitance coffrage ferraillage maçonnerie revêtement assistance technique. Tél. : 0662 91 23 37 ————————————— Chef cuisinier 30 ans d’exp. en Europe et en Algérie toutes spécialités, orientale, occidentale et gastronomique, viande et poisson. Tél. : 0556 54 09 67 ————————————— JH 25 ans cherche activité soudeur, apte aux déplacements. Tél. : 0557 64 78 35 ————————————— JH 20 ans, diplômé en cuisine gastronomie française 1 an sd’exp. cherche emploi dans le domaine ou n’importe quel emploi. Tél. : 0555 47 11 59 ————————————— Master 2 en génie des procédés industriels option traitement des eaux, cherche emploi en Algérie dans le domaine, motivé et avec sens de la responsabilité également. Tél. : 0773 15.89.29 [email protected] ————————————— Dame cherche emploi comme réceptionniste ou standartiste dans cabinet médical ou autres agent de saisie sur micro. Tél. : 0697 51.41.92 ————————————— Condoléances C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons eu connaissance du décès de MADAME IGHMOURACENE YAMINA NÉE ARAB implorons Dieu Tout-Puissant de la combler de ses bienfaits, de lui accorder Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. G. SOS Femme enceinte a besoin en urgence du Lovenox 0,8 ml. à raison de deux (02) injections par jour pour une période de 6 mois. Appeller le : 0794 09 67 11 LIBERTE Mardi 7 juin 2016 Chroniques ramadhanesques 19 L’avènement de l’islam au Maghreb Introduction : du christianisme à l’islam Horaires des prières 2 ramdhan 1437 Mardi 7 juin 2016 Dohr.............................12h47 Asr.................................16h39 Maghreb....................20h08 Icha................................21h48 er 3 ramdhan 1437 Mercredi 8 juin 2016 Fadjr.............................03h39 Chourouk....................05h29 par contre, avaient préféré opter carrément pour la traduction intégrale en arabe littéral ou dialectal, - pour des commodités d'usage, - de leurs diverses œuvres littéraires, exégétiques spirituelles, traités sociologiques, historiques, médicinaux et autres artistiques, etc., extrêmement variés. Productions de l'esprit qui se sont étalées et affirmées tout au long du cours évolutif de l’histoire du pays, jusqu'à connaître la consécration hors frontières, sans qu'elles eussent cessé, un jour, d'arborer leur puissant et fier cachet d'authenticité maghrébo-amazighe, inscrit dans la quintessence enracinée de la spécificité caractéristique de l'algérianité multimillénaire. L’avènement de l’islam au Maghreb “La conquête arabe du Maghreb fut lente et difficile. Les historiens arabes ont souligné l'acharnement de cette guerre (641- 711). Mais lenteur et difficulté ne s'expliquent pas exclusivement par le refus berbère. Les chocs décisifs se produisent autour des Aurès et dans la région de Tlemcen, où les Berbères trouvaient une structure étatique capable de les diriger. Les héros de l'indépendance berbère au moment de la conquête sont Koceila et la Kahina. Le stratège de la conquête fut sans conteste Oqba Ibn Nafi. La conquête arabe fut d'abord une reconnaissance de souveraineté. Elle ne signifie ni islamisation ni arabisation qui se feront au cours d'un lent processus historique.”(1) L'historien nous apprend que tout le VIIIe siècle fut marqué d'insurrections, les Berbères réagissant contre les exactions fiscales des Omeyyades. Les soldats débarquant au Maghreb apportaient avec eux leurs schismes et rivalités (Omeyyades contre Hachémites, Abbassides contre Alides), comptant surtout parmi eux des Kharidjites. Ces derniers connus pour leur piété stricte, leurs modestes origines des contrées désertiques et leur désintérêt pour les fastes des villes se répandirent à partir de 741 dans tout le Maghreb central qui affirma ainsi son autonomie sous l'emblème kharidjite. Schisme qui n'était pas sans exprimer une certaine caractéristique typique de l'autonomie berbère, selon l'historien Abdallah Laroui qui voit dans l'islamisation submergeant toute l'Afrique du Nord un acquis précisément de cette autonomie spécifique. C'est ce qui aurait contribué à favoriser l'extension de l'islam dans l'ensemble de la péninsule maghrébine, et partant la symbiose arabo-berbère. Par la suite ce sont non seulement les Arabo-Berbères musulmans, mais les Berbères islamisés qui poussent leur expansion de l'autre côté des eaux méditerranéennes (Tarek DR À l’aube du VIIe siècle, l'Ifriqiya, et avec elle l'Algérie antique, allait entrer dans un nouveau paradigme de l’histoire, lorsque surgiPar : MOHAMED rent à l’horizon des GHRISS * cohortes d’Arabes porteurs de l'étendard de l'islam au Maghreb. La conquête arabe se heurta à des insurrections berbères et une farouche résistance dirigée par la prestigieuse reine berbère Dihya (Kahinna) et Koceila. Et par la suite, c’est à la faveur d’une reconnaissance de souveraineté des messagers de la nouvelle religion répandue par les troupes de Oqba Ibn Nafi que s'engage un lent processus d’arabisation et d’islamisation de la contrée. Cours évolutif historique auquel consentirent des tribus berbères, adoptant une spiritualité et un modus vivendi collectif, intégrant de ce fait parmi les peuplades amazighes embrassant la nouvelle religion qui succéda au judéo-christianisme antérieur présent dans la communauté nord-africaine autochtone. La nouvelle religion en s'établissant progressivement ne tardant pas à s’étendre à l'ensemble du Maghreb d’alors qui donnera par la suite en la personnalité du chef berbère Tarek Ibn Ziyad, et autres grandes figures du savoir et des lettres, un des plus brillants représentants universels de l'islam dans l'histoire. Comme surgit dans la contrée quelques décennies plus tard  une certaine littérature berbère d'expression arabe, usant de l'idiome de l'arabe mais se caractérisant indéniablement par son cachet spécifiquement autochtone amazigh local, grandement favorisée par des berbères arabisés surtout. Ceci, alors qu'en maintes circonstances, des lettrés ont transcrit directement en graphie arabe des expressions multiples (ou œuvres diverses) du berbère qui ont été ainsi restituées telles quelles dans leurs articulations berbérophones originales approximatives, (comme c'est le cas des Iraniens transcrivant leur langage perse en graphie arabe), tandis que d'autres littérateurs, Ibn Ziyad), agrandissant ainsi la grande Provence de l’Ifriqiya de leurs conquêtes hispaniques. C'est l'époque d'une littérature médiévale des premiers écrits en langue arabe qui fleurissent dans un Maghreb éclaté en multiples royaumes : voyageurs, historiens, théologiens, juristes, philosophes et grammairiens firent rayonner la contrée à cette période de l'apogée de la civilisation musulmane, nombre de savants et littérateurs maghrébins allant parfaire leur formation en Orient ou en Andalousie (comme Ibn Toumert, mahdi almohade qui fonde un nouvel État englobant le Maghreb et une partie de l'Espagne andalouse) La culture arabo-musulmane privilégiant fondamentalement les sciences coraniques, juridiques et théologiques, mais la philologie et l'histoire, entre autres, y avaient une large place tout comme la littérature, qui ne saurait, au moins jusqu'à la période contemporaine, se détacher de l'ensemble socioculturel qui s'établit naguère des frontières de l'Inde à l'Espagne même géographiquement. Il y a un perpétuel va-et-vient entre les différentes parties de l'empire. De nombreux savants, hommes de lettres et théologiens vont se former en Orient et ailleurs, ces écrivains, philosophes, rhéteurs, etc., témoignant de cet esprit voyageur nomade constituant, dirait-on, une seconde nature caractérisant depuis longue date les quêteurs maghrébins de savoirs, d'arts divers et d'expériences spirituelles. L'autre remarque qui s'impose concerne la notion même de littérature, car comme le sou- 1er RAMADHAN : 6 JUIN 2016 Dieu ne se lassera de te pardonner que lorsque tu te lasseras de Lui demander pardon uand tu commets une faute, aussi énorme soit-elle, garde-toi bien de te laisser aller au découragement, de te morfondre et de ne te souvenir que des choses qui affaiblissent Par : AZZEDINE ta foi et t’éloignent de Dieu. GACI * Prends conscience de ta faute, efforce-toi de ne plus jamais refaire cette erreur et repens-toi car “Dieu aime les repentants qui reviennent sans cesse vers Lui ; Il aime ceux qui se purifient” (Coran 2/222). Dieu pardonne tout. Il pardonne toujours : “Dis Ô Mes serviteurs qui avaient commis des excès à votre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu. Dieu en vérité pardonne Q 1re partie tous les péchés. Oui, c’est lui le tout pardonnant, le tous miséricordieux” (Coran 39/53-59). Mais les gens se demandent souvent : et si je commettais encore et encore des fautes ? Que le nombre de fautes ne te décourage pas. Repens toi autant de fois que tu commets de fautes et avec autant de sincérité et de confiance en Dieu la dernière fois que la première fois. Un jour, un homme demanda au prophète (QSSSL) : "Ô envoyé de Dieu! S’il m’arrive de commettre un péché, sera-t-il inscrit (dans le registre des mauvaises actions) ? - Il le sera ! Répondit le Prophète (PSL). - Et si je m’en repentais? - Il sera effacé. - Et s’il m’arrivait de le commettre une nouvelle fois? - Il sera inscrit ! - Et si je m’en repentais ? - Il sera effacé. - Et s’il m’arrive de le commettre à nouveau ? - Il sera inscrit ! - Et si je m’en repentais ? - Il sera effacé. - Jusqu’à quand sera-t-il effacé ? - Dieu ne se lassera de te pardonner que lorsque tu te lasseras de te repentir”, répliqua le Prophète (PSL). A. G. (*) UNIVERSITAIRE ET RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE VILLEURBANNE (FRANCE) ligne à juste titre Dr Azzedine G. Mansour dans son étude sur les littératures maghrébines : “Si l'on s'en tenait à l'acception européenne du terme on ne retiendrait guère que la poésie et ce serait mutiler gravement la réalité de la culture arabo-islamique. Celle-ci privilégie fondamentalement des disciplines comme les sciences coraniques, juridiques, théologiques. La philosophie et l'histoire tiennent une place importante. Poésie et prose littéraire, ce qu'en somme il est convenu d'appeler les belles-lettres, n'y sont qu'un complément indispensable certes, mais à quoi un lettré (adib) ne saurait limiter sa formation.” (Encyclopédie Universalis, version interactive 7.0). Rappelons pour la circonstance que Mohamed Arkoun, l'éminent chercheur en islamologie, disait que le lettré musulman traditionnel était à la fois un “adib” (littérateur), un “âlim” ( savant linguiste, historien…) et un “faqih” (théologien, juriste, philosophe), ce qui l'immunisait contre le risque du rigorisme sectaire. M. G. (*) AUTEUR-JOURNALISTE INDÉPENDANT Notes (1) Cf. L'Algérie : histoire, société et culture, Collectif, chap. I de Mohamed Ghalem, p.17, Casbah Editions, Alger 2000). “MALHEUR AUX VAINCUS !” Brennus (IVe siècle av. J.-C.) n En 390 av. J.-C., les troupes gauloises envahissent Rome, les Romains se réfugient sur la colline du Capitole pour résister. Après plusieurs mois de siège, un accord est trouvé entre le Sénat et Brennus, le chef gaulois : les Romains devront payer un tribut en or pour obtenir la levée du siège. C’est l’historien Tite-Live (59 av. J.-C - 17 apr. J.-C.) qui raconte la suite : “Une entrevue eut lieu entre le tribun Quintus Sulpicius et Brennus, chef des Gaulois : ils convinrent des conditions, et mille livres d’or furent la rançon de ce peuple qui devait bientôt commander le monde. À cette transaction déjà si honteuse, s’ajouta une nouvelle humiliation : les Gaulois ayant apporté de faux poids que le tribun refusait, le Gaulois insolent mit encore son épée dans la balance et fit entendre cette parole si dure pour des Romains : “Malheur aux vaincus !” (Vae Victis) (Histoire de Rome depuis sa fondation. Livre V) - Le général romain Marcus Camille, arrivé avec ses troupes à Rome, refusa ce marché de dupes et vainquit Brennus : pour mobiliser les Romains, il déclara que c’est “par le fer et non par l’or qu’ils doivent recouvrer leur patrie”. 20 Jeux Par : Nacer Chakar Mardi 7 juin 2016 Découragement ----------------Déceptions s Course de vitesse ----------------Orifice cutané s Contonnement ----------------Plantèrent s s Potences ----------------Organisation criminelle s s s Interminablement ----------------Phase lunaire Réunion d’étoiles ----------------Préposition s s s s s s Règle de dessinateur ----------------Oiseau passereau s s s Mesurer le bois s Dénuées de danger s s s Largeur d’étoffe Domiciliée ----------------Causer du tort s s s s s Eviter avec adresse ----------------Nations Malades mentaux s Au moment s s s s Comprimer en serrant ----------------Pièce massive à l’avant d’un navire Se dit d’un navire qui a les cales vides ----------------Timing s Palpable ----------------Capitale maghrébine s s s s s Adverbe ----------------Reptile saurien s s Ferment Marteau de couvreur ----------------Palper s Regimbas ----------------Condition Possessif ---------------Appareil de levage s s s Inoubliables ----------------Dont on a saisi le sens Note de musique ----------------Mise Après la SDN ----------------Grands arbres s LIBERTE Fin de verbe ----------------Autochtone de l’Amérique s s Mangeoire pour la volaille s s s s s Mouche endormeuse s Ver annélide marin s s s s s Copulative ----------------Lac en Italie Individu ----------------Quart chaud s s s Interrompt ----------------Mouche aux larves parasites Dialecte grec ----------------Appelle la biche s s s s Lettre grecque ----------------Aidèrent s s Isolées ----------------Père de Tintin Numéral s s Inhabités s Lettre grecque s s Cours d’eau arabe ----------------Moutarde sauvage s Repas de nourrisson ----------------Tribu Nez Cube renversé s s s s s s s s s s s s s s Enzyme ----------------Relatifs au cheval Exclamation qui exprime le rire Le roi ne peut plus bouger ----------------Drame nippon s s Entrepôt d’armes ----------------Divertie Vêtements protégeant le buste ----------------Audace s s Rappel flatteur ---------------Continent Arme de jet s s s s s Armée médiévale s Symbole de l’antimoine ----------------Relative aux larmes Galère royale s s Erbium ---------------Relatif à l’esprit, à la pensée s s Grosse truffe d’Afrique du nord ----------------Pâtisserie Combinaison de chlore et d’un élément sans oxygène Quartier de Londres Orient s s s Embellissons -----------------Crochet de boucher s Casse ----------------Munies de poignées s s s Corrosifs s s Collège anglais ----------------Explosif Poissons rouges ----------------Fente Fictif s s s Grugés ----------------Gamètes végétaux femelles Orateur grec s Dans ----------------Hélianthe Patio s s s Assassinat s s s Monnaie du Nigeria ----------------Mammifères à dents incisives Cessation temporaire des combats ----------------Naturel Possèdent ----------------Stresser Patrie d’Abraham ----------------Brame Roche abrasive s GRILLE GEANTE DE MOTS FLÉCHÉS N° 331 s Jeune actrice de cinéma ----------------Diapason s Tire avec une arme à feu ----------------Vieux bœuf s s Ancêtre ----------------Titane (inv.) Epoque s s s s s s Traditions ---------------Période préhistorique s Semblable Déplacée ----------------Blocage s s Nombre s s Mettra à distance ----------------Trop mûres Mère des Titans s SOLUTION DE LA GRILLE N°330 s Concordes P - S - I - V - A - C - A - O. Percussionnistes. Reinettes - Estoc. Ascète - Aïeul - Ela. Urée - Allée - Unir. Tau - La - il - Laides. Ste - Gâtèrent - N. tiercelet - Clans. Omises - Scarabée. Ânée - Sis - Amenas. n - P - Nullards - M. Hôtelleries - Eole. Issue - Sec - Cruel. Us - Aggravons - R - A. Elu - E - Urne - Eden. Lai - Arète Timing. Usagères - Tourne. Axer - Mur - Fête - Ua. Résédas - sas - II. Eros - Ni - Eu - Jet. An - Attestation. Sc - Pe - Insécurité. Amerlo - Iseran - S. Diapo - Néo - Sb - Tôt. Luise - Uni - Inule. Alvéoles - Générer. Ee - Le - saut - Se - A. Assise - Eue - Asses. LIBERTE Mardi 7 juin 2016 Sudoku 1 Jeux 21 N°2297 : PAR FOUAD K. 5 1 2 9 7 9 5 6 1 5 3 8 9 4 1 7 6 2 8 4 6 7 9 5 3 2 1 3 7 1 4 2 8 9 5 6 1 5 4 8 3 6 2 9 7 2 8 3 1 7 9 6 4 5 6 9 7 2 5 4 1 3 8 7 9 10 LIBERTE Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected] Directeur de la rédaction : Saïd Chekri VII VIII DIRECTION ET RÉDACTION IX X HORIZONTALEMENT - I - Singe laineux. II - Arbre de Malaisie - Cuvette de cuisine. III- Transport d’une charge à dos d’homme - Mesure itinéraire. IV- Insulaire grec - Fond d’un bateau plat. V- Note - Vaisseau - Béryllium. VI- Redevance due au seigneur - Toison. VII - Port d’Israël - Adverbe. VIII - Homme de main - Cardinal. IX - Établissement scolaire - Note. X- Vieillissement naturel des tissus. VERTICALEMENT - 1- Fêtes annuelles romaines en l’honneur du dieu des troupeaux. 2- Point le plus éloigné d’une orbite Balle de service. 3- Station - Empereur romain. 4- Que l’on ne cache pas. 5- Baudet - Attachés. 6- Désert du Sahara - Tarte à la crème. 7- Bugles - Astate - Six faces. 8- Adverbe - Ceinture japonaise - Messager royal. 9- Grecs. 10- Lac américain Pénètre. Solution mots croisés n°6608 I II III IV V VI VII VIII IX X 1 2 6 7 S P A R T I A T E S T E R E O I R O G U G D O I E V E R I O S R A A R I D E A A U D I S C I V E E S T E R 3 4 5 D E G O U T S 9 10 U C R T E I D N I B I L F E T S C E 8 S A E R R E U R S Contracté ————————————— Troublé s Eau noire s Ville des PaysBas ————————————— Surface Armée de pieds noirs s s Monnaie bulgare s s Occire ————————————— Voiles s s s Chaleur animale ————————————— Préposition s Samarium ————————————— Tantale s s s Regimber s Strontium s s s SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 74 57 96 s s s Vieux do ————————————— Tantale s s Communauté russe ————————————— Un allemand ————————————— Rongeurs Titane s s s s Brameras Département français ————————————— Après coup s s Hautes en couleur s s Centre : Liberté : 021 50 54 08 11, rue Mouloud Feraoun, Dar El Beïda, Alger Ouest : Liberté - Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10 Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger) CB : 005 00107 400 229581020 Sur la borne ————————————— Mesure jaune ————————————— Tableau s s s ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD DIFFUSION s ————————————— Nouveau Réfute Embarrasser ————————————— ————————————— Diable Paresseux ————————————— Ville de fouilles PAO SARL - SAEC IMPRESSION s s ————————————— Robe indienne s Les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. s s SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. Tél/fax : 036 82 14 14 Atteinte de la goutte s s s s Ville des PaysBas ————————————— Lier s Ténus ————————————— Tresse Conducteur d’ânes s s SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N°1003 Sévère ————————————— Infante s s Viscère ————————————— Colères BÉJAÏA Route des Aurès - Bt B - Appt n°2 1er étage Tél. / Fax : (034) 16 10 33 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 55 78 99 s Fleuve d’Europe s Connu ————————————— Conjonction ————————————— Ruse TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 s Lancier allemand ————————————— Conjonction CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 s Arrangement ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 s De même BUREAUX RÉGIONAUX BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 30 70 72 s s PUBLICITÉ Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 Qui incite Dans le temps présent Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 s Par Naït Zayed MOTS FLÉCHÉS N° 1004 8 VI “C’est durant les pires tempêtes de ta vie que tu découvriras les vraies couleurs des gens qui disent se soucier de toi.” 9 2 5 6 1 3 8 7 4 6 V “Si tu as le pouvoir de rendre quelqu’un heureux, fais-le. Le monde a besoin de plus de gens comme toi.” 7 1 9 5 6 2 4 8 3 5 IV Proverbes 4 6 2 3 8 7 5 1 9 4 III Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. Solution Sudoku n°2296 3 II - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. 4 2 9 6 2 N°6609 : PAR FOUAD K. I - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; 2 9 3 1 8 3 5 6 3 8 3 1 7 8 Mots croisés Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : 4 5 9 Comment jouer ? Cyclade s s Embouchure Conversations suivies Condescendre - O - Austérité - Non - Sep - Tsar - Cod - Ers - R - Co - R - On - E - Lents - Éluderas - Ies - Tu - N - Id - Bue - Ica - Tag - M - Rr - Oie - R - Laid - I - Nf - Rateler - E - Étui - Fi - Ut - Cr - Étai - Méat - R -L - Âne - Sil - Udine - Ti - E. 22 Des Gens & des Mardi 7 juin 2016 Faits LIBERTE Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées. CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE Récit de Adila Katia 23e partie 3e chapitre  : Nouveau départ Maria Maria a le cœur qui bondit quand elle reconnaît la voix de Fifi. - Bonjour, qu’est-ce qui t’arrive ? - Écoute, dit Fifi, sans même répondre, il fallait que je te parle maintenant  ! Mon amie est d’accord pour te louer son studio ! Sauf si tu as trouvé autre chose ailleurs ! - Non, non… Ya Rabi  ! Hamdoullah, murmure Maria, en pleurant d’émotions. Je m’imaginais déjà à la rue ! Et là, tu me dis… - Oui, Allah n’abandonne personne ! Écoute, d’ici quelques jours, tu pourras emménager ! D’ailleurs, je vais m’arranger pour que vous vous voyiez prochainement ! - Quand tu veux, réplique la jeune fille en essuyant ses larmes. Qu’Allah te récompense, car quoi que je puisse faire, ce ne sera rien par rapport à ce que tu viens de faire pour moi ! - Tu as de la chance  ! C’est tout  ! Dis, qu’as-tu prévu pour aujourd’hui ? - Rien, c’est ma journée de libre  ! Celle où j’en profitais pour préparer des gâteaux, mais si tu as besoin de moi, je me libérerai ! Il y a plus urgent ! - Puisque tu es libre, à partir de 10h, propose Fifi, on peut se retrouver aux arrêts de taxi. On ira ensemble la voir ! - Ça m’arrange… Merci encore ! Lorsqu’elle raccroche, sa voisine remarque ses larmes et son visage rougi par l’émotion. - Mais qu’est-ce qui t’arrive ? Tu as reçu de bonnes nouvelles j’espère ! - Oui… Maria ne lui en dit pas plus. Elle retourne chez elle et une fois dans sa chambre, elle laisse couler les larmes de soulagement. Elle est si heureuse d’avoir résolu son problème. Elle n’aura plus à cohabiter avec un couple qui n’a aucun respect pour les valeurs. Car, rien ne lui prouve que Djaâfar soit son exmari. Elle ne peut pas lui demander de montrer ses papiers puisqu’elle ne sait pas lire. Comme elle allait bientôt partir, elle ne tient pas compte de la tension qui existe entre eux. Soussou pourra être tranquille avec son ami. Mais Dessin/Mokrane Rahim avant, il faudra qu’elle la rembourse. Sans son argent, elles n’auraient jamais pu obtenir cet appartement. Maria ne lui en parlera pas tout de suite. Elle attend d’avoir vu la propriétaire de l’appartement. Fifi plaide en sa faveur. Grâce à elle, le studio meublé et possédant toutes les commodités, lui reviendra à 5000 DA. Elle a conscience d’avoir fait une affaire en or. - Tout ce que je te demande, lui dit Samia, la propriétaire, c’est de bien l’entretenir. Mes voisines me tiendront au courant. Pas de conneries ! la prévient-elle. - Ne vous inquiétez pas ! La jeune fille voudrait y emménager le plus vite possible uniquement pour être sûre qu’elle ne changera pas d’avis si elle trouve plus offrant. Mais Fifi la rassure. Son amie a été touchée par son cas désespérant. Elles ne tardent pas à partir. Maria retourne à l’appartement, plus sereine que jamais. Lorsqu’elle se met à prier, c’est pour remercier Allah de ses bienfaits. Dès que Soussou rentre de travail, elle sort de sa chambre et la rejoint à la cuisine. - Ton ex n’est pas là  ?, demande Maria. - Il va rentrer d’un instant à l’autre, répond Soussou. Pourquoi ? Maria en profite pour la mettre au courant et lui demande de la rembourser. Elle a besoin de son argent pour partir d’ici. La réaction de sa colocataire la surprend. Celle-ci s’emporte. Elle n’a pas Résumé : Maria, qui en a gros sur le cœur, se confie à Zoulikha et Fifi. Cette dernière promet de parler d’elle à une amie qui part s’installer à l’étranger. Maria ne supporte plus de vivre sous le même toit que Soussou et Djaâfar. Elle fait tout pour les éviter. Un matin, la voisine tambourine à leur porte. Maria a un coup de fil… l’intention de tenir parole. - Je ne peux pas ! Je n’ai pas cette somme ! Si tu n’avais pas participé, on ne l’aurait pas eu ! - Demande à ton homme, puisqu’il vit ici, qu’il trouve l’argent et je partirai sur le champ ! - Tu crois que c’est facile de réunir autant d’argent ? Mais tu n’as pas conscience qu’on ne pourra jamais te le rendre  ! Ce que j’épargne maintenant, c’est pour renouveler le bail plus tard ! - Mais qu’est-ce que je vais devenir  ? Si tu m’avais dit que tu le ramènerais ici, jamais je n’aurais quitté l’hôtel ! - Écoute, personne ne te force à partir  ! Mais si tu tiens à ne plus nous avoir dans le dos, tu n’as qu’à retourner chez ton père ! J’ai bien peur que tu te feras avoir sans cesse  ! C’est un cauchemar pour Maria. Sa journée avait si bien commencé. Aurait-elle rêvé  ? Elle pleure de rage et d’impuissance, car elle ne peut rien faire contre eux. Tous les papiers sont au nom de sa colocataire. Il n’y a aucune preuve qu’elle ait participé financièrement. Elle ne pourra jamais se plaindre. Elle n’a pas les moyens d’engager un avocat. Sa cause est perdue d’avance. La mort dans l’âme, elle va à son travail. Elle met au courant Fifi qui passait la voir. Elle est toute indigne mais elle ne peut rien faire pour elle, à part aller parler à Samia et lui expliquer sa situation. Maria pleure, consciente que la malchance la poursuit où qu’elle aille… (À SUIVRE) A. K. [email protected] VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Récit de Yasmina Hanane 74 partie Dessin/ALi Kebir e Résumé : Taos trouve que Meriem était encore trop faible pour voyager. Elle accusera Houria d’être la cause de tous les malheurs qui arrivaient à la famille. Amar s’était trompé sur son compte. Devant de telles révélations, on aurait juré que Houria allait étouffer. Au bout de quelques secondes, elle put prendre une longue goulée d’air et s’asseoir en s’éventant avec un foulard. Elle n’arrivait pas encore à prononcer un mot et essuyait la sueur qui coulait de son front d’un air machinal. Taos lance un regard à Meriem qui avait suivi la scène sans prononcer un mot. La jeune fille avait eu peur en voyant sa belle-mère dans cet état. Mais Taos lui fait un clin d’œil. Désormais, Houria les laissera en paix jusqu'à son retour en France. C’est toujours la vérité qui fait mal, et lorsqu’on lui lance de telles diatribes, elle est tout de suite touchée dans son amour-propre et ne Entre le marteau et l’enclume pourra plus s’approcher de son adversaire. Meriem la prend en pitié. Houria faisait des efforts surhumains pour reprendre son calme. Elle tremblait de tout son être, et pour finir, elle jette le verre d’eau à l’autre bout de la pièce où il se fracasse en mille morceaux. Meriem sursaute. Mais Taos met une main apaisante sur son bras. Houria se lève et sans prononcer un mot se retire dans sa chambre. Le silence règne un moment dans la grande salle. Meriem le rompt enfin : -Tante Taos, tu n’aurais pas dû la provoquer ainsi. -Il fallait crever l’abcès, ma fille. Tu as bien entendu ce qu’elle racontait. Tu as vécu l’enfer par sa faute, et elle veut se déculpabiliser en t’accusant d’avoir sciemment quitté la maison en pleine nuit. Non. Ne tente pas de me dire le contraire. Tu veux juste éviter de dramatiser les choses, mais tout le monde a deviné aisément ce qui c’était réellement passé. Même les voisines les plus rebelles. -Mais je n’aimerais pas être cet oiseau de malheur qui, à chaque fois qu’il est là, provoque des situations dramatiques. -Ce n’est pas toi l’oiseau porte- malheur. C’est plutôt elle. Tu as oublié ce qui est arrivé par sa faute à ta petite sœur Melaaz ? Et puis bien plus tard, alors que Ghania souffrait de sa crise d’appendicite, elle t’a aussi accusée de tous les maux. Jusqu'à quand vas-tu donc supporter cette mégère qui ne cherche qu’à te nuire ? Et on peut dire qu’elle a réussi. Avec ce qui t’arrive... Ne pouvant plus continuer, Taos se laisse tomber à côté du canapé et se met à pleurer à chaudes larmes. Meriem tente de la consoler : -Pourquoi pleures-tu, tante Taos ? Je vais bien maintenant, grâce à Dieu. Le médecin a dit que dans quelques jours je serai sur pied et je pourrai rentrer en France. Taos renifle et s’essuie les yeux avec le pan de sa robe, avant de se moucher : -Tu ne peux pas savoir à quel point tu me fais de la peine ma pauvre petite. Tu ne mérites pas ce qui t’arrive, et ton père non plus. La poisse ne veut pas vous quitter. Dès que la neige cessera de tomber, j’irai me recueillir sur le tombeau du saint du village. C’est lui le protecteur des âmes perdues. Je pense qu’il ne sera pas insensible à ton état et te soulagera de tes maux. Je tenterai aussi de te faire confectionner une amulette par le marabout de la kouba de sidi. Meriem met un doigt sur la bouche de Taos et sourit : -Arrête. Je ne veux pas que tu ailles où que ce soit. Je n’aime pas trop ces histoires de saint et d’amulettes. Je n’y crois pas. -Chut ! Ne dis pas cela (elle croise les bras plusieurs fois, puis tourne sa tête à droite et à gauche). Tu vas susciter la colère des aïeux, et les mauvais génies pourraient te posséder. Il faut croire à tout ce que faisaient nos ancêtres. Le saint du village est très connu par ses... Meriem l’interrompt encore : -Non, tante Taos. Je ne peux pas croire à ces niaiseries. Avec tout le respect que je dois aux ancêtres, moi je trouve qu’ils étaient trop incultes pour voir certaines vérités. De nos jours, on ne devrait plus s’accrocher à ces sornettes. Si tu savais ce que la science pouvait réaliser, tu ne parlerais pas ainsi. -Alors demande à cette science de te protéger contre ces malheurs qui s’abattent sur toi. (À SUIVRE) Y. H. [email protected] VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. LIBERTE Les recettes du jour Mardi 7 juin 2016 Publicité 23 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER www.liberte-algerie.com - www.facebook.com/JournalLiberteOfficiell - twitter : @JournaLiberteDZ AF PAR M. HAMMOUCHE AF DILEM CONTRECHAMP [email protected] Désordre politique et confusion institutionnelle “Nous avons décidé de relever l’âge de départ à la retraite de soixante à soixante-cinq ans.” C’est en ces termes que le président du Forum des chefs d’entreprise l’a annoncé, la veille de la tripartite. Au journal télévisé, support solennel, s’il en est, de diffusion des informations officielles... Ce “nous” ne peut pas renvoyer à l’entité du FCE, une association d’hommes d’affaires privés ne pouvant raisonnablement pas receler la prérogative d’édicter les règles sociales qui engagent l’État envers la société entière sur des générations. Il ne renvoie pas, non plus, à la tripartite dont le protocole donne certainement la primauté de l’annonce au chef du gouvernement. Mais ce n’est pas la première fois que Haddad ose le “nous” ou le “on” pour révéler des décisions engageant la puissance publique. Ainsi a-t-il un jour avisé qu’“on” a décidé d’octroyer à des entrepreneurs des autorisations de construire des usines de sucre… Il n’est un secret pour personne que, parmi les partenaires sociaux, le pouvoir s’est choisi les siens et qu’il en a fait plutôt des partenaires politiques. En contrepartie de cette contribution politique à la légitimité du pouvoir et de sa gestion, ces partenaires bénéficient du statut de représentants exclusifs des entrepreneurs, pour l’un, et des travailleurs pour l’autre. Comme la “tripartite” se passe en famille… politique, il n’aurait pas été surprenant que le président du Forum disposât d’avance des décisions que la réunion formelle allait entériner. Mais le chef du syndicat des employeurs a annoncé une mesure de nature sociale désavantageuse pour des millions de travailleurs et, sur le long terme, politiquement malvenue et, du point de vue communicationnel, d’une ahurissante impéritie. Il est vrai que l’évolution oligopolistique du régime a mis le forum, dans sa version actuelle d’organisation parapolitique, en position de parler au nom du régime. La question est cependant dans la sauvegarde des derniers vestiges de nos prétentions républicaines. Ce n’est pas le moment d’ajouter de la légèreté à l’impéritie : où que l’on regarde, c’est le spectacle de coulées de déliquescence qui avancent, liquéfiant une à une les institutions qu’elles envahissent. Cette situation de décadence institutionnelle, doublée d’un cas patent de vacance de pouvoir, rend possible une espèce d’appropriation privative de l’autorité publique. Mais la retraite est sauve, pour cette fois-ci, le gouvernement venant, comme il le fait parfois, rectifier cet anarchisme institutionnel. Cette confusion institutionnelle est cependant aggravée par les hésitations gouvernementales. Sauf qu’ici comme ailleurs, il fait ce qu’il sait faire : tâtonner. Tellement tâtonnant qu’il n’arrive pas à définir, autrement qu’en termes génériques et approximatifs, sa propre “nouvelle politique économique”. M. H. [email protected] ORAN Il est repêché inconscient d’une bâche d’eau n Un jeune homme, K. A., 23 ans, a été repêché, inconscient, d’une bâche d’eau à la suite d’une chute, par les éléments de la Protection civile de la wilaya d’Oran, au douar Laâroussa à Bethioua. L’accident s’est produit ce dimanche vers 15h15 et les secouristes l’ont évacué à l’hôpital. AYOUB A. BOUIRA Algérie Télécom organise une collecte de sang n Une campagne de don du sang au profit des malades hospitalisés en attente d’une transfusion a été lancée, dimanche, par Algérie Télécom en collaboration avec la Direction de la santé publique (DSP). “Un camion de transfusion sanguine spécialement aménagé et affrété par le centre de transfusion sanguine a été mis à la disposition d’Algérie Télécom, et installé au niveau de son siège”, dira Abdelhalim Bouachri, directeur opérationnel d’Algérie Té- lécom. Et d’ajouter : “Même certains de nos clients, qui se sont présentés à notre agence pour régler leurs affaires personnelles, n’ont pas hésité à faire un acte généreux et salutaire, pour les malades, dès qu’ils ont eu connaissance de cette campagne.” Cette opération, faut-il le souligner, a été couronnée de succès, puisqu’une centaine de poches de sang a été collectée, précise-t-on. FARID H. UNION ARABE DE LA CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS Pétition de solidarité internationale pour l’Égypte et l’Algérie n Alors que la tripartite s’est tenue une fois de plus avec la seule présence du partenaire social qu’est l’UGTA, face au patronat et avec les pouvoirs publics, le lancement d’une pétition internationale en faveur des syndicats indépendants en Égypte et en Algérie vient ainsi rappeler la situation particulière faite aux autres organisations syndicales. En effet, les syndicats autonomes en Algérie n’ont eu de cesse de dénoncer, entre autres, leur exclusion de ce rendez-vous, concernant tous les travailleurs,  indiquant notamment que l’UGTA n’avait plus le monopole syndical. Pour autant, la pétition internationale de solidarité en faveur des syndicats indépendants en Algérie et en Égypte a été lancée lors de la 105e Conférence de l’OIT qui vient de se tenir à Genève et qui a vu  plus de 400 délégués et représentants d'organisations internationales signer cette pétition pour dénoncer “la régression des situations syndicales en Égypte et en Algérie, les violations du droit des syndicats indépendants, en particulier la confiscation des libertés syndicales et li- ÉVOCATION bertés de droit, l'embargo des syndicats indépendants, l’emprisonnement des travailleurs et des syndicalistes”, lit-on dans le communiqué. L’appel à signer la pétition fait mention nommément de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), la Confédération égyptienne démocratique du travail (EDLC) et la Fédération égyptienne des syndicats indépendants (Efitu), plus particulièrement ciblés par la répression et les intimidations. D. LOUKIL IN SALAH (TAMANRASSET) Il y a 22 ans, nous quittait Ferhat Cherkit n Il y a 22 ans, nous quittait notre ami et confrère Ferhat Cherkit assassiné un 7 juin, en rejoignant son travail. Un terroriste l’attendait dans les escaliers situés au-dessus de la mairie d’Alger-Centre. Pour évocation, un extrait d’un billet publié en 1994, que son épouse nous a ramené au journal, où il parlait de l’école algérienne sinistrée. Dans “Que l’école soit”, il écrivait entre autres : “… Il est plus que temps de revenir aux fondements et principes universels - incontournables - de l’école républicaine, clef du développement, du progrès et de l’épanouissement de l’homme moderne. Le néo-maraboutisme, le populisme, le chauvinisme et le sectarisme linguistique et culturel, l’idéologie, la politique et la religion ont fait la faillite pédagogique de l’école algérienne au plan qualitatif et socio-culturel. Le nouveau système éducatif doit être assis sur des bases saines et des normes rigoureuses qui exigent, au préalable, un assainissement draconien, ou il ne sera pas.” R. N. 45 120 palmiers-dattiers traités contre le boufaroua n Une campagne de lutte contre l’acarien jaune du palmier-dattier, communément appelé boufaroua, a été lancée par la Direction des services agricoles (DSA) de la wilaya déléguée d’In Salah. Le premier bilan de la DSA recense 45 120 palmiers-dattiers traités contre ce parasite considéré comme l’un des principaux ravageurs du palmier, allant jusqu’à l’anéantissement total de la récolte. Les palmeraies des trois communes d’In Salah, In Ghar et Foggaret-Ezzoua ont été ainsi ciblées par cette campagne menée par plus de 130 agriculteurs qui ont été dotés de produits nécessaires pour la réussite de cette opération phytosanitaire, a-t-on indiqué à la DSA d'In Salah. R. KARECHE
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