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May 13, 2018 | Author: SAEC LIBERTE | Category: Algeria, Abdelaziz Bouteflika, Smartphone, Taxes, Android (Operating System)


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Benflis : “Je doute quece soit l’œuvre exclusive de Bouteflika” P.3 Zehani/Archives Liberté Yahia/Liberté MISE À LA RETRAITE DU GÉNÉRAL TOUFIK IL S’EST DRAPÉ DANS UN LOURD SILENCE Amar Saâdani : le chant du cygne ? P.2 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER EN VISITE DE TRAVAIL DANS LA DAÏRA D’IFRI-OUZELLAGUEN Le wali de Béjaïa booste le développement local P.7 0355 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7027 MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 DIFFÉRENTES IMAGES ET DES PARCOURS CONTRADICTOIRES ATTRIBUÉS AU SUCCESSEUR DE TOUFIK DRS : une nouvelle mythification a commencé Supplément Économie NOUVELLES TAXES DÉVALUATION DU DINAR FLAMBÉE DES PRIX FRONT SOCIAL : P.2 POUR DEMANDER LA LEVÉE DE LA SANCTION SYNDICALE POUR TROIS DÉLÉGUÉS t-in des heminots evant direction de la SNTF P.4 SECTEUR DES SERVICES Le FCE réclame une baisse de l’IBS P.6 SUSPENSION DE HADJ-AHMED J POUR UNE ANNÉE Yahia/Archives Liberté MCA-JSK au stade du 5-Juillet P.23 ALGÉRIE - ITALIE ILS SONT VENUS DE 23 WILAYAS POUR SE PLAINDRE AUPRÈS DU MINISTRE DE L’AGRICULTURE DE NOTRE ENVOYÉ É SPÉCIAL É À DJELFA : MEHDI MEHENNI APS Les éleveurs réclament l’intervention de l’État P.7 Des usines de montage d’Iveco et de Fiat en Algérie P.6 Mercredi 16 septembre 2015 2 L’actualité en question LIBERTE DIFFÉRENTES IMAGES ET DES PARCOURS CONTRADICTOIRES ATTRIBUÉS AU SUCCESSEUR DE TOUFIK DRS : une nouvelle mythification a commencé À peine installé à la tête du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), en remplacement de l’homme au cigare, Mohamed Mediène, dit Toufik, certains médias se sont empressés à mettre un visage sur le nom et à établir une biographie “élogieuse” du général Athmane Tartag, dit Bachir. n moins de 24 heures, les Algériens découvrent un nouveau patron du DRS aux lieux de naissance distincts, “ses” nouveaux biographes le donnant né à Oum ElBouaghi, alors que d’autres affirment qu’il est natif d’El-Eulma. D’autres disent qu’il est originaire de la ville côtière de Jijel. De Toufik, on disait qu'il est né à Guenzet, alors que d'autres encore affirmaient qu'il a poussé ses premiers cris à Boumerdès et a fait ses premières années de scolarité à Bab El-Oued. Depuis son départ à la retraite, la thèse d’une naissance à Tizi Ghenif ou Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, est avancée. D’accord sur son parcours universitaire, puisque Tartag a fait ses études à l’université de Constantine, ces mêmes biographes du nouveau patron du DRS situent sa date de naissance au début des années cinquante. Pourtant, sur une des photos publiées par les sites d’information, Athmane Tartag paraît plutôt appartenir à la génération de ceux qui l'ont récupéré du banc des retraités, tout comme les autres caciques d’un système constamment présenté comme finissant, mais qui se renou- E velle en faisant toujours appel à ses vieux et fidèles serviteurs. Durant des années, le mystère qui a entouré la personne du désormais expatron du DRS a été l'objet de questionnements et d'une folle course aux scoops pour celui qui aura la primauté de montrer aux Algériens la figure de ce “Reb Dzaïr”. Cet intérêt pour le personnage de Toufik peut, évidemment, s'expliquer par une conjoncture politique et sécuritaire particulière. Pour le commun des Algériens, le DRS a incarné la police politique et la terreur vécue par toute une génération de militants. D'aucuns n'ignorent pas que les militaires ont toujours été les maîtres du jeu politique dans notre pays et que le chef d'orchestre était toujours, dans l'imaginaire du peuple, Mohamed Mediène, un faiseur de rois qui a fini par être éjecté du circuit après 25 ans de règne à la tête du DRS. Montrer à quoi ressemble “Reb Dzaïr” relevait donc de ce besoin de savoir qui était cet homme qui “gérait” le pays d'une main de fer et dont l'existence physique était parfois remise en cause par les citoyens lambda, afin, disaient certains, d'entretenir le mythe d'un DRS qui a l'œil sur tout et des oreilles partout. Avec l'arrivée du “bombardier” à la tête du DRS, aux structures rattachées désormais à l'état-major de l'armée, le même schéma se reproduit, comme si cela relevait d’une urgence politique. Durant des années, la recherche du lieu de naissance de Mohamed Mediene et de sa photo a capté l'attention de tout le monde, nous faisant parfois oublier l'essentiel des questions qui engagent l'avenir de notre pays dans un monde de plus en plus complexe. Le journal gouvernemental El Moudjahid a bel et bien illustré son compte-rendu de la passation de consignes entre le général Bousteila et son successeur à la tête de la Gendarmerie nationale par une “photo du jour” mais a soigneusement évité d’accompagner par l’image l’article sur la cérémonie, présidée par Gaïd Salah, durant laquelle Toufik a officiellement cédé son poste à Tartag. Tout cet intérêt à nous montrer de vraiesfausses photos de Athmane Tartag et nous faire le récapitulatif de son parcours improbable, en insistant sur des détails dont on peut bien se passer, et cette censure officielle illustrée par les choix iconographiques d’un journal gou- IL S’EST DRAPÉ DANS UN LOURD SILENCE Amar Saâdani : le chant du cygne ? e secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, s’est soustrait aux feux de la rampe. Il est subitement passé d’une faconde abondante au silence sidéral. Un silence sur lequel il n’a pas cru bon de s’expliquer même auprès de son entourage. Ce qui, à la fois, intrigue et pénalise ses collaborateurs qui ne savent plus de quel propos user ni à quelle position se rendre pour commenter une actualité fort riche en bouleversements ces derniers jours. Ainsi, de tout le personnel politique partisan, Amar Saâdani, et le FLN, par voie de conséquence, est le seul qui ne s’est pas empressé à délivrer son commentaire au sujet de la mise à la retraite du patron du DRS, le général Toufik. Pourtant, c’est de chez lui, plus que du reste des leaders politiques, qu’était guettée la réaction au “renvoi” du général Toufik, tant est qu’il demeure le seul proche du pouvoir qui s’est déclaré ouvertement hostile au DRS et à son ex-désormais L chef. C’était en 2013 déjà. De quoi le silence de Saâdani, antérieur à la mise à la retraite du général Toufik, il faut le dire, est-il synonyme ? Une source très au fait des lames de fond qui agitent l’ex-parti unique soutient qu’Amar Saâdani, qui sortait renforcé d’un congrès du parti cousu de main experte, adoubé qu’il était à la fois par le chef de l’État et par le chef d’étatmajor de l’ANP, a commis, dans l’euphorie de la victoire sur l’adversité, des erreurs d’amateur qui lui ont valu de tomber si vite en disgrâce. La première erreur est qu’il n’a pas su faire taire la rumeur autour de ses biens dans la capitale française, laquelle finira d’ailleurs par faire les choux gras de la presse nationale et internationale. Il a commis même la maladresse d’avouer, après avoir nié publiquement les richesses qu’on lui prêtait, qu’effectivement il disposait d’un appartement dans le quartier chic de Neuilly, mais plus encore qu’il est titulaire d’une carte de résidence en France. Pour un chef de parti qui gouverne, il n’est pas bon de se montrer dans un tel statut, à plus forte raison quand le parti s’appelle le FLN. Amar Saâdani a aggravé sa situation en désignant le député Djemaï, chef du groupe parlementaire du parti, en remplacement de Khaoua, promu ministre chargé des Relations avec le Parlement, malgré les réserves, dit-on, du chef de l’État qui a très mal apprécié que ce député s’élève contre la décision du gouvernement d’introduire le paiement par chèque dans les transactions commerciales ou encore qu’il se joint à la cohorte des conservateurs qui s’en sont pris à la ministre de l’Éducation nationale. Notre source affirme que Saâdani a bien compris sa douleur. Son éjection de la tête du parti est même évoquée. L’actuel ministre de la Justice, Tayeb Louh, est donné pour être le prochain homme fort du FLN. Rampe qui pourrait à terme le propulser encore bien haut. vernemental, ne participent-ils pas de cette même logique de mythification du patron du DRS ? On peut le penser, et à juste titre. Et cela est de nature à disqualifier la thèse d’un processus de “civilisation” des Services secrets algériens. LYÈS MENACER ALORS QUE Me MILOUD BRAHIMI A RENDU VISITE AU GÉNÉRAL HASSAN Le tribunal militaire de Blida n’a pas délivré d’agrément à Me Sellini n Le bâtonnier d’Alger, Me Abdelmadjid Sellini, premier avocat du général Hassan constitué par la famille Aït Ouarabi pour plaider la cause du général Abdelkader Aït Ouarabi, dit général Hassan, éprouve toujours de la peine à se faire délivrer un agrément par le tribunal militaire de Blida qui lui permettrait de rendre visite à son client. C’est pour cela qu’il a constitué, à la demande de la famille du général, son confrère Miloud Brahimi qui, lui, n’a pas eu trop de difficultés à obtenir le fameux agrément. D’ailleurs, il a pu rendre visite à son client à deux reprises, comme il nous l’a confirmé, hier, joint au téléphone. “Le général Hassan n’a pas lieu d’être au niveau de la justice. Je formule le vœu que cette affaire trouve l’aboutissement qu’elle mérite dans les plus brefs délais”, a-t-il déclaré à Liberté, ajoutant que “ce que l’on peut dire, c’est que la place du général Hassan n’est pas là où il se trouve actuellement. Il est poursuivi pour infraction aux règlements de l’armée et destruction de documents, mais je dois préciser qu’il est au bénéfice du principe constitutionnel de la présomption d’innocence et qu’il est effectivement innocent”. S. A. I. SOFIANE AÏT IFLIS Publicité F.1759 LIBERTE Mercredi 16 septembre 2015 L’actualité en question 3 MISE À LA RETRAITE DU GÉNÉRAL TOUFIK Benflis : “Je doute que ce soit l’œuvre exclusive de Bouteflika” Ali Benflis reste toujours convaincu que le chef de l’État a perdu sa capacité à gouverner. Il a, une fois de plus, soutenu que le pouvoir est vacant et que les centres de décision sont multiples et occultes. our sa première conférence de presse en tant que chef du parti Talaiou El-Hourriyet (Les Avantgardes des libertés), désormais agréé, l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, a fait, hier, montre d’aisance à décrypter la situation politique que traverse le pays, caractérisée, notamment, par les changements spectaculaires que vient d’opérer le président Bouteflika dans le corps puissant du DRS. Lesquels changements ont abouti à la mise à la retraite dimanche du général Toufik. Pour Benflis, ces changements ne doivent pas surprendre outre mesure les observateurs, tant est que “rien n’est jamais clair dans notre pays”. Et pour cause, juge-t-il, les règles du jeu prévalant en la matière dans les pays démocratiques sont loin d’être respectées par le pouvoir qu’incarne Bouteflika. Précisant qu’il n’est plus dans les secrets de l’État depuis qu’il a quitté le gouvernement en mai 2003 pour rejoindre l’opposition, l’ancien chef de gouvernement estime que si dans les pays démocratiques, il existe des “évidences” qui justifient les changements au sommet de l’armée, il n’en est rien dans notre pays où les changements, pas seulement dans les rangs de l’armée, s’opèrent selon “les humeurs et les équilibres au pouvoir, et souvent avec la volonté d’ignorer les lois et les règles du jeu quand elles existent vraiment, chose à laquelle je ne crois pas”. Aussi, ajoute-t-il, ces Yahia/Liberté P le respect de ces règles du jeu évitent de susciter des spéculations. Enfin, dans les pays démocratiques, ces changements sont faits dans la transparence totale et ils sont automatiquement déclarés et, si besoin, justifiés. Ce qui n’est donc pas considéré comme un secret d’État.” Benflis ne manque pas de noter que, dans notre pays, la réalité est tout autre. “Vous êtes tous au courant Ali Benflis, hier, lors d’une conférence de presse. que nous sommes changements, allusion à la mise à la retraite du gouvernés par un système illégitime ; vous sagénéral Mohamed Mediène dit Toufik, déci- vez tous que le pouvoir est volé au peuple, qu’il dée par Bouteflika, interviennent “dans le est dictatorial, que c’est un pouvoir qui a spoflou total qui donne souvent lieu à des lectures lié les droits du peuple…” Benflis se déclare ainmultiples et très approximatives”. “Dans les pays si autant embarrassé que le reste des obserdémocratiques, il y a des évidences : la première vateurs, y compris les médias pour pouvoir est que tous les commandements des armées au analyser cette situation empreinte d’opacité. monde connaissent des changements de façon Benflis a néanmoins du mal à croire que les ordinaire et organisée, cela étant en soi quelque changements qui viennent d’être opérés dans chose de naturel. Le deuxième est que dans tous les rangs de l’ANP soient réellement l’œuvre les pays du monde, ces changements se font se- exclusive de Bouteflika, pour s’être quasilon des critères et des principes bien définis, et ment “effacé” de la scène depuis, se rappelle- t-il, au moins 2012. Pour le chef de Talaiou ElHourriyet, l’État algérien est actuellement otage de la “vacance du pouvoir”. Ce qui a, dénonce-t-il, donné lieu à la multiplication et à l’éparpillement des centres de décision “occultes”. “Depuis le 8 mai 2012, le président de la République ne s’est pas adressé au peuple ; il ne nous exprime plus ses vœux à l’occasion des fêtes (nationales ou religieuses), ni fait sa campagne électorale, encore moins voyagé à l’étranger. Il est malade, que Dieu permette le rétablissement à tous les malades sur terre. Aujourd’hui, nous sommes face à la vacance du pouvoir. Qui gouverne en Algérie ? Nous ne le savons pas. Actuellement, tout le monde s’interroge sur l’identité de qui décide”, a-t-il invité à s’interroger. Benflis craint que les derniers changements, pour le moins inexpliqués et inexplicables, et la vacance du pouvoir se répercutent négativement sur l’ANP qu’il définit comme premier porte-drapeau de l’État et de la République. L’autre sujet abordé par Benflis est relatif à la révision constitutionnelle, qu’il juge “inopportune pour l’heure”. Pour lui, ce projet cher à Bouteflika ne doit pas constituer une priorité pour le pays. “Cette révision est-elle réellement une priorité ? Ce n’est pas une priorité. La priorité est d’édifier un système démocratique. Et le système démocratique amènera la démocratie et la Constitution, et les réformes qui s’imposent”, a-t-il conclu. FARID ABDELADIM AFIN D’ÉVITER UNE CRISE ÉCONOMIQUE AIGUË Benflis préconise un système économique alternatif e risque d’une crise économique qui plane sur le pays préoccupe le président de Talaiou El-Hourriyet, Ali Benflis, pour qui le discours que tient le pouvoir n’est “ni convaincant ni responsable”. Pour lui, un programme économique alternatif est plus que jamais nécessaire pour éviter au pays une crise économique aiguë dans les toutes prochaines années à venir. Rejetant de fond en comble les mesures prises par le pouvoir dans le cadre de la LFC 2015, il recommande d’aller, et sans perdre de temps, vers des réformes structurelles pour sortir du système rentier et de la dé- L pendance aux hydrocarbures. Des réformes, insiste-t-il, qui doivent consacrer un système économique répondant aux nouvelles donnes imposées par la mondialisation, et du coup, mettre fin à l’orientation économique du “ni, ni” adoptée, jusquelà, par le pouvoir. Pour étayer ses propos, Benflis souligne que les mesures prises dans le cadre de la LFC 2015 dont l’objectif déclaré de diversifier l’économie et de créer de la richesse hors hydrocarbures ne peuvent générer que 250 à 350 milliards de dollars en deux ans. Ce qui, dit-il, représente en fait “une goutte d’eau dans l’océan” face aux dépenses de l’État qui s’élèvent à plus de 60 milliards de dollars par an. Rappelant que l’État avait dépensé une moyenne de “800 milliards de dollars” en 12 ans, l’ancien chef de gouvernement alerte contre une baisse des recettes pétrolières de l’ordre de “50% d’ici à la fin de l’année”. Ce qui peut affec- L’ÉDITO Talaiou El-Hourriyet voit déjà grand F Talaiou El-Hourriyet voit déjà grand. F. A. ligne, par ailleurs, que les importations du pays s’élèveraient entre “80 et 90 milliards de dollars”, et non pas 60 milliards de dollars comme le soutient le pouvoir, en excluant, ditil, les importations spécifiques et la facture des services. F. A. PAR OMAR OUALI De la civilisation “ À en juger par la réaction des partis politiques et des analystes qui ont eu à s’exprimer publiquement sur la question, ces changements que le raîchement agréé, le parti de l’ancien chef de gouvernement Ali Ben- président de la flis, Talaiou El-Hourriyet, compte, d’ores et déjà, quelque “30 000 ad- République est en train hérents”. C’est ce qu’a affirmé, non sans fierté, hier, en conférence de d’opérer dans les presse, M. Benflis qui ambitionne de porter le nombre de ses militants à “60 différents corps de 000 d’ici à la fin de l’année”. Selon lui, le parti est présent dans les 1 541 com- sécurité (d’autres mises à munes que compte le pays et ce, avant même l’obtention de son agrément. la retraite sont à Même s’il reconnaît le fossé qui s’est creusé entre les politiques et les citoyens, attendre) obéiraient à un Benflis croit dur comme fer à son projet et au programme très ambitieux que de son parti pour ne pas perdre l’espoir de rallier le maximum d’Algériennes tout autre dessein et d’Algériens à sa cause. L’ancien chef de gouvernement affiche une vo- celui de débarrasser enfin lonté de fonder un parti moderne dont les structures s’élargiront bientôt et pour de vrai l’exercice à un secrétariat national où siégeront “500 militants” et même un centre politique en Algérie de la d’études, une sorte de “think tank” du parti dont les experts, chacun dans tutelle génitrice et sa spécialité, seront chargés d’élaborer des rapports dans les domaines tous orwellienne (Big Brother) azimuts à mettre à la disposition de la direction du parti. En d’autres termes, de la police politique.” LE PARTI AMBITIONNE DE COMPTER 60 000 ADHÉRENTS AVANT LA FIN DE L’ANNÉE ter sérieusement le budget de l’État qui représente entre 60 et 70% des recettes pétrolières, indiquant que l’État accuse, d’ores et déjà, un déficit de “2 600 milliards de dinars”, soit 26 milliards de dollars. Un chiffre qui nous rappelle, on ne peut mieux, une crise bien lointaine… Benflis sou- a mise à la retraite du général Toufik, comme touche finale du processus de “restructuration” des services de sécurité, est “vendue” à l’opinion, urbi et orbi, comme une action politique libératoire dont la finalité serait “la civilisation” de ces services. À la bonne heure ! C’est un peu comme si le principe cardinal du “primat du politique sur le militaire”, porté par le congrès de la Soummam, il y a presque sept décennies, trouvait, enfin, sa consécration factuelle. Mais, dans ce cas précis, la comparaison n’est pas forcément raison. Car à en juger par la réaction des partis politiques et des analystes qui ont eu à s’exprimer publiquement sur la question, ces changements que le président de la République est en train d’opérer dans les différents corps de sécurité (d’autres mises à la retraite sont à attendre) obéiraient à un tout autre dessein que celui de débarrasser, enfin et pour de vrai, l’exercice politique en Algérie de la tutelle génitrice et orwellienne (Big Brother) de la police politique. C’est bien cette dernière qui a dessiné, depuis la naissance du pluralisme politique, post-octobre 88, la carte politique actuelle, en favorisant l’émergence, ex-nihilo, de certains partis, tuant, ab ovo, la naissance d’autres. Le président Bouteflika, qui doit son retour en grâce en 1999 à ce même système de cooptation par les services, envers et contre l’expression libre de la volonté populaire, ne serait donc pas du tout dans cette optique généreuse qui consiste à opérer une rupture révolutionnaire. Son projet, machiavélique au demeurant, est de mettre ces services qui ont plus ou moins fait, jusque-là et dans une certaine proportion, contre-poids à sa volonté bonapartiste, sous son contrôle, à travers des hommes qui sont ses obligés. L’objectif final étant d’écrire lui-même le scénario de la succession. Quant à la “civilisation”, il va falloir encore attendre. n L Mercredi 16 septembre 2015 4 L’actualité en question LIBERTE POUR DEMANDER LA LEVÉE DE LA SANCTION SYNDICALE POUR TROIS DÉLÉGUÉS Sit-in des cheminots devant la direction de la SNTF Les cheminots ont manifesté devant le siège de la direction de la SNTF en guise de solidarité avec trois délégués syndicaux qui faisaient, selon eux, l’objet d’une sanction syndicale arbitraire. ls étaient des dizaines de délégués syndicaux des cheminots à observer, hier matin, un sit-in devant le siège de la direction de la Société de transport ferroviaire (SNTF) à Alger. Après ce bref débrayage, ils ont eu gain de cause, car ils réclamaient la réintégration de 3 autres délégués exclus “abusivement” du syndicat. Les grévistes dénoncent les agissements de l’un des leurs, responsable à l’organique, ainsi que d’un cadre au ministère des Transports. “C’est la commission provisoire de la Fédération des cheminots, affiliée à l’UGTA, qui dénonce ces deux responsables”, ont-ils dit sur place. Ils accusent ces deux responsables “de vouloir déstabiliser l’entreprise”, mais aussi “de créer des problèmes à l’actuel directeur général”. Le but, expliquent les manifestants, “est d’ouvrir la voie à d’autres responsables pour faciliter leur main- Zehani/Liberté I Rassemblement des cheminots, hier, devant le siège de leur fédération syndicale. mise sur la société”. Tout en apportant leur soutien à l’actuel DG, M. Bendjaballah, ils estiment que “le ministre des Transports et le SG de l’UGTA doivent intervenir”. Chose faite après une réunion à la Centrale syndicale, où les deux parties se sont entendues pour réintégrer les trois personnes exclues du syndicat par Hamarnia MohamedTayeb. “On a eu gain de cause et nos délégués exclus ont été réintégrés”, a expliqué Ahmed Ladjali, délégué syndical, avouant que “le premier responsable de l’UGTA et les autorités ont promptement réagi”. M. Ladjali a expliqué, par ailleurs, que 17 délégués sur les 21 que compte la Fédération des cheminots ont débrayé, hier. Il a regretté que “tous les efforts de l’État pour remettre sur pied l’entreprise font face aujourd’hui à une tentative de déstabilisation”. Les autres délégués ont accusé un cadre au ministère des Transports d’être impliqué dans cette “tentative de déstabilisation de la Fédération des cheminots”. M. Ladjali a informé aussi que cette tentative est orchestrée à la veille du début des négociations sur le tableau des filières. De ce fait, a-t-il expliqué, ils veulent que les travailleurs optent pour la grève afin “de mettre de la pression sur le DG”. Ce que réfutent les délégués rencontrés sur place, car ils estiment que “la société est un bien de tous les travailleurs”, de ce fait “ils vont dénoncer toute tentative de déstabilisation”. M. Ladjali a souligné que les délégués syndicaux ont pris la décision de “démissionner” dans le cas où le problème ne serait pas réglé. Appelé à l’issue de la réunion tenue au siège de l’UGTA, il a indiqué que tout est rentré dans l’ordre et que l’idée d’une démission ou d’un autre débrayage est évacuée du plan d’action du syndicat. “Notre objectif est de hisser l’entreprise au niveau voulu et attendu”, ont-ils dit, avouant que d’autres problèmes minent l’entreprise, mais “il faut agir avec douceur”. MOHAMED MOULOUDJ ILS ONT EU LEURS DIPLÔMES À L’ÉTRANGER Des pilotes algériens peinent à obtenir les équivalences ne quarantaine de pilotes algériens réclame au ministère des Transports les équivalences à leurs attestations et brevets obtenus à l’étranger, soit des licences de pilote professionnel qui leur permettraient de postuler à l’emploi auprès de compagnies nationales de transport aérien. Formés, grâce au self-sponsor (études payées par leurs propres moyens), dans de prestigieuses écoles de l’aviation civile (Afrique du Sud, France, Espagne, Grèce, Angleterre, Canada, etc.), ces jeunes pilotes sont dans l’impasse. Leur cauchemar a commencé dès leur retour de l’étranger lorsqu’ils se sont vu signifier un niet ca- U tégorique quant à l’obtention d’une équivalence de leur diplôme. L’ex-ministre des Transports, Amar Ghoul, a procédé, en octobre 2014, au gel de la délivrance des équivalences aux diplômes obtenus à l’étranger. Du coup, ces pilotes sont obligés d’attendre que le projet de loi passe devant le Parlement. Une fois la loi publiée au Journal officiel, les plaignants ont cru que leur calvaire allait enfin prendre fin. Que non  ! Au ministère des Transports, on leur a de nouveau imposé d’attendre que soient élaborés les textes d’application. Ce qui risque de tarder et de les pénaliser. Ils craignent pour la validité de leurs diplômes. “Aujourd’hui, nous craignons que nos certificats et brevets expirent. Pour les refaire, il faudra repartir dans les écoles où nous avons été formés et payer entre 50  000 et 60 000 dollars ! Pourquoi nous refuse-t-on cette équivalence ? Nous avons la nette impression que nous sommes pris en otage par la Dacm !”, clament ces jeunes pilotes qui veulent mettre leur savoir-faire au service du pays. Il faut savoir qu’un simple rendez-vous pour une simple visite médicale au centre d’expertise d’Aïn Naâdja (Alger) revient à 50 000 DA. “Nous n’avons aucune responsabilité dans ce re- tard. Certains de nos collègues ont déjà perdu la validité de leur licence. C’est dramatique. Nous avons consenti de lourds sacrifices, tant sur le plan financier que social, pour obtenir ces diplômes. La Dacm doit savoir que la conversion de nos diplômes permettra à nos compagnies aériennes d’économiser beaucoup de frais (…). On sait bien que la compagnie Air Algérie est dans un besoin pressant d’une centaine de pilotes. On espère que le ministre des Transports sera sensible à notre cause et que nos démarches ne soient pas vaines.” FARID BELGACEM APRÈS LA MORT PAR BALLE D’UN CHASSEUR À AMIZOUR (BÉJAÏA) Bavure militaire ou attentat terroriste ? eux chasseurs de sangliers ont été surpris, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, vers 22h, par des tirs nourris sur les hauteurs d’El-Mardj-Ouamane dans la commune d’Amizour. L’un d’eux a été tué sur le coup, alors que son compagnon a été grièvement blessé. Les deux victimes ont été évacuées vers l’hôpital d’Amizour. D Forcément mauvaise, la nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre dans la région. À chacune des sources locales ses supputations. La rue est divisée, a-t-on confirmé au niveau de diverses sources : bavure militaire, d’un côté, attentat terroriste, de l’autre. Et c’est le flou total qui entoure ce drame en l’absence d’une version officielle. Cependant, la version d’un attentat terroriste est jugée la plus probable pour trois raisons, ont indiqué nos sources. Primo : le drame est survenu sur les hauteurs d’El-Mardj-Ouamane, un lieu où l’armée a découvert, le 14 juillet dernier, un arsenal de guerre, et qui avait fait l’objet, quelques années auparavant, d’une opération de ratissage, qualifiée des plus importantes. Secundo : selon des Patriotes de la région, il n’y a aucune opération de ratissage sur ces hauteurs. Traduction : une bavure militaire est, de ce fait, improbable, dans la mesure où les militaires ne sont pas en opération dans cette région. Tertio : selon des sources locales dignes de foi, le chasseur blessé aurait témoigné qu’après avoir été surpris, lui et son compagnon, par une attaque armée, un élément parmi les assaillants s’est approché de lui afin de l’achever. Selon toujours le témoignage de ce rescapé d’une mort certaine, confirmé de sources locales concordantes, il n’a pas été achevé parce que les éléments du groupe armé se sont rendus à l’évidence qu’ils étaient en présence de chasseurs… de sangliers. L. OUBIRA Publicité F.1718 LIBERTE Merecredi 16 septembre 2015 LE RADAR 5 DE LIBERTÉ PAGE ANIMÉE PAR SOUHILA HAMMADI [email protected] APRÈS SIX MOIS DE BLOCAGE Reprise des importations des véhicules en octobre ARBITRAGE  MALGRÉ DE NOMBREUSES TENTATIVES DE HACKERS De jeunes arbitres marginalisés au détriment des “protégés” Le site web de l’AADL inattaquable nApproximativement n Selon des sources concordantes, la reprise des importations des véhicules neufs pourrait intervenir à partir de la deuxième semaine du mois d’octobre. Selon nos sources, cette décision intervient suite aux multiples requêtes des concessionnaires automobiles algériens qui ont exprimé leur crainte quant au devenir de ce secteur névralgique et pourvoyeur d’emplois. Ainsi, le ministère de l’Industrie et des Mines, en concertation avec les banques nationales, procédera au déblocage des lettres de crédit (credoc) pour la relance de l’activité. Ces sésames seront étudiés au cas par cas par le ministère de l’Industrie et des Mines, qui donnera son accord final. Pour rappel, une réunion entre les concessionnaires automobiles et un responsable chargé de l’homologation au département de tutelle a permis de revoir certains critères liés aux normes des véhicules à importer, et ce, conformément au nouveau cahier des charges. INTERDISANT L’ACCÈS À SON RESTAURANT À UN HOMME VÊTU D’UNE GANDOURA Un grand hôtel poursuivi en justice pour avoir appliqué la réglementation n Un client d’un grand hôtel de la capitale s’est vu refuser l’accès au restaurant au motif que la tenue exigée pour ce genre d’endroit n’a pas été respectée. C’est ce que le directeur du restaurant a essayé d’expliquer à la personne, vêtue d’une gandoura et de tongs. Ce dernier a déposé, toutefois, une doléance au ministère de tutelle et a enclenché une action en justice contre l’établissement qui n’a fait pourtant qu’appliquer la réglementation et les principes universels en la matière. PRÉVU À BÉNI SAF (AÏN TÉMOUCHENT) DU 1er AU 4 OCTOBRE Qui a peur du colloque national sur Syphax et Massinissa ? n Depuis déjà plus de quinze jours, le président de l’association El-Yed el-khadra (la main verte) se démène comme un diable pour obtenir une subvention qui puisse lui permettre de concrétiser son ambitieux et vieux projet, celui de l’organisation d’un colloque national aux connotations historique, culturelle et environnementale, programmé du 1er au 4 octobre prochain au complexe touristique Syphax (Rachgoun) sous le thème “Masssinissa hôte de Syphax”. “Jusqu’à lundi soir, personne n’a daigné répondre à mes demandes introduites depuis plus de 15 jours auprès des directions de l’environnement, la jeunesse et des sports et de la culture pour l’obtention d’une subvention”, nous a-t-il déclaré. Ce dernier nous apprend que le directeur de la culture, qui a évoqué la nécessité d’avoir d’abord l’aval du chef de l’exécutif de wilaya, a jugé ce colloque très sensible !? Qui a peur donc de cette rencontre qui servira à dérouler une partie de l’histoire de l’Algérie antique ? , deux millions de personnes se sont connectées durant les toutes premières heures du lancement de l’opération portant choix du site AADL. Au deuxième jour, l’agence a enregistré environ six millions de consultations de son site web et 14 800 validations de choix. Au bout du 10e jour, il y a eu 20 millions de personnes qui ont essayé de se connecter. Le site web de l’AADL reste pourtant inattaquable malgré de nombreuses tentatives des hackers pour casser l’opération, et ce, pour la simple raison que l’agence a pris des dispositions exceptionnelles de conservation, en actualisant, entre autres, les fichiers toutes les trois heures. Ce procédé technologique demeure une méthode efficace pour éviter aux souscripteurs des déplacements au siège de l’agence et des files d’attente interminables. n Depuis le début de l’actuel exercice sportif, la commission fédérale d’arbitrage de la FAF n’a pas tenu ses engagements visà-vis des jeunes arbitres promus dans la cadre de la restructuration et l’encouragement des jeunes talents. Aucun jeune arbitre n’a été utilisé lors des quatre journées de championnat des Ligue1 et 2. Pourtant, l’enjeu n’est pas encore important pour les équipes. Ce sont toujours les anciens qui sont désignés pour officier les matchs. “On n’utilise que les ‘’protégés’’ des conseillers spéciaux de cette structure technique (CFA, ndlr). J’ai écouté le président de la CFA parler à la télévision des projets de la commission arbitrale qui prônerait le rajeunissement du corps. En réalité, il n’en est rien. On ne voit que les anciens sur le terrain”, confie un spécialiste qui connaît les arcanes de la CFA. Il est vrai que depuis le début de la saison, ce sont toujours les mêmes arbitres qui sont désignés, à l’instar de Bennouza, Necib, Arab, Benbraham, Bekouassa, Amalou, Housnia, AbidCharef, Ghorbal et autres Zouaoui, alors qu’en principe, la CFA devrait faire confiance aux jeunes promus en début de saison pour contribuer à les doter d’expérience. SCHIZOPHRÉNIE Un médicament bientôt produit en Algérie n Un médicament, indiqué dans le traitement de la schizophrénie, troubles mentaux qui affectent plus de 400 000 personnes en Algérie, sera bientôt fabriqué localement, a annoncé le directeur général du laboratoire pharmaceutique qui le produira. Il est expliqué qu’il sera le premier d’une série de médicaments qui seront produits par ce laboratoire au niveau de l’usine située à Sidi Abdallah (ouest d’Alger), à partir de l'année prochaine. La schizophrénie est définie comme une psychose qui se manifeste par la désintégration de la personnalité, et par la perte du contact avec la réalité. C’est la maladie mentale chronique la plus fréquente dans le monde et le pays. CELA S’EST PASSÉ AU ROND-POINT DE SAÏD-HAMDINE Des pelouses pour les moutons n Le grand rond-point de Saïd-Hamdine, desservant Ben Aknoun et Tixeraïne, a été envahi hier par les moutons. Un troupeau n’a pas trouvé mieux que de venir paître dans cet endroit fleuri et entretenu. Les automobilistes s’arrêtaient pour voir ce spectacle insolite. Il est certain que la botte de foin coûte très cher. La pelouse a, néanmoins, incontestablement plus de valeur. Au-delà, c’est l’anarchie dans le commerce des moutons (des points de vente partout, y compris dans les quartiers résidentiels), à quelques jours de l’Aïd el-adha, qui interpelle les consciences. D’autant qu’en sus des désagréments que cette activité cause aux riverains, ce sont des bouchons interminables, et par là même la perturbation de la circulation automobile sur plusieurs axes, qui se forment inexorablement à proximité de ces marchés informels d’ovins. Mercredi 16 septembre 2015 6 L’actualité en question LIBERTE SECTEUR DES SERVICES Le FCE réclame une baisse de l’IBS L’ancien président du FCE, Réda Hamiani, estime que l’aggravation de la fiscalité et la dépréciation du dinar pourraient compromettre la réalisation de l’objectif de 7% de croissance en 2019 que le gouvernement s’est fixé. e Forum des chefs d’entreprise (FCE) souhaite que le gouvernement revoie certaines dispositions de la loi de finances complémentaire 2015 (LFC-2015). Il s’agit, notamment, du taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) imposé au secteur des services et celui de la taxe sur l’activité professionnelle. “Nous allons revenir à la charge, dans le projet de loi de finances 2016, pour revoir l’IBS sur les services”, a indiqué, hier, Abdessemed Salah Eddine, vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Pour M. Abdessemed, le secteur des services, qui est très important en termes de création d’emplois et de contribution au produit intérieur brut, ne peut, en aucun cas, subir le même régime fiscal que les importateurs. “Les services représentent une part importante du PIB. Nous avons un gisement important d’investissement dans ce secteur”, a-t-il souligné, lors des “Débats du FCE”, un rendez-vous mensuel que l’organisation patronale veut instituer comme un nouvel espace de débats et d’échanges autour de dossiers économiques de l’heure. Le premier invité des Débats du FCE était le directeur général des impôts, Monsieur Abderrahmane Raouya. L APS Le directeur général des Impôts, Abderrahmane Raouya, était hier l’invité des Débats du FCE. Le DG des impôts est revenu sur les dispositions de la loi de finances complémentaire. Il a cité le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés fixé à 19% pour les activités de production de biens, 23% pour les activités de bâtiment, de travaux publics et d’hydraulique, ainsi que les activités touristiques et thermales, à l’exclusion des agences de voyages, et 26% pour les autres activités. Il a évoqué, également, le taux de la taxe sur l’activité professionnelle ramené à 1%, sans bénéfice des réfactions pour les activités de production de biens et 2% pour les activités du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique avec une réfaction de 25%. M. Raouya a, également, parlé des mesures de simpli- fications au profit des entreprises et de réajustements de certaines taxes, entre autres la taxe foncière. “Ce sont des mesures d’annonce”, a indiqué le DG des impôts, plutôt que d’un dispositif qui s’applique immédiatement. Le DG des impôts a annoncé qu’une grande opération de recensement sera menée dans les prochains mois pour identifier l’ensemble “des occupants”, pour l’application de la taxe foncière à partir de 2016. Concernant l’IBS sur les sociétés, il a laissé la porte ouverte. “Le projet de loi de finances 2016 est encore en discussion. Nous pourrons en discuter et nous verrons ce que l’on peut faire. Dans la situation actuelle, l’État ne peut se permettre des moins-values. Il faut trouver le juste milieu”, a-t-il souligné. L’ancien président du FCE, Réda Hamiani, a relevé l’aggravation de la fiscalité dans la LFC-2015. Selon lui, la diminution de l’IBS prévue dans la LFC-2015 ne concerne que 5% du produit intérieur brut. “En aggravant la fiscalité et quand on met en parallèle le glissement de la parité du dinar, l’économie algérienne se trouve dans une situation contraignante”, a-t-il indiqué, estimant qu’on cherche une croissance économique en coupant l’herbe sous le pied aux éléments qui la constituent. “Quand on additionne la pa- ALGÉRIE - ITALIE Des usines de montage d’Iveco et de Fiat en Algérie e ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a reçu, hier, à la à la résidence d’État Djenane El-Mithak, la ministre italienne du Développement économique, Mme Federica Guidi. Cette rencontre, qui intervient après la visite du ministre de l’Industrie et des Mines en Italie, en mars dernier, et le sommet algéro-italien de haut niveau qui s’est tenu en mai dernier, a été l’occasion de passer en revue les opportunités d’investissements existant dans les secteurs de l’industrie pour asseoir le partenariat stratégique algéro-italien appelé à se consolider et à se diversifier. La visite de la ministre italienne s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Algérie et l’Italie définie par le traité d’amitié et de bon voisinage paraphé en 2012 par les deux hauts responsables des deux pays. Lors d’un point de presse, à l’issue des entretiens, le ministre de l’Industrie a indiqué que les discussions ont porté sur des projets structurants dans les domaines de l’énergie, de l’électricité et de la mécanique. M. Bouchouareb a affirmé que les projets dans le secteur de la mécanique “sont bien avancés”. Le ministre de l’Industrie a, notamment, évoqué des négociations pour l'installation d'Iveco, en Algé- L rie, à travers une usine de montage de camions. “Les deux partenaires sont sur le point de signer”, a révélé M. Bouchouareb. “L'étude du projet de fabrication de véhicules de marque Iveco en Algérie a été achevée et les négociations pour la création de l'usine sont à un stade très avancé. On procédera à la mi-octobre à la signature du protocole de partenariat pour la création de la joint-venture”, a précisé le P-DG du groupe Ival, Mohamed Baïri, cité par l’APS. Cette unité, qui entrera en production à fin 2016, aura, dans un premier temps, une capacité de montage “de 1 000 à 1 500 véhicules par an”, avec un taux d'intégration qui devrait se situer entre 17 et 20%. “L’assiette de terrain qui accueillera la nouvelle usine est déjà identifiée et l'usine sera implantée dans la wilaya de Bouira”, a indiqué M. Baïri. Le patron d’Ival a expliqué, par ailleurs, qu'en plus du montage, “l'usine aura également une unité de fabrication des pièces de rechange, pour se conformer aux exigences du ministère de l'Industrie et des Mines”, en relevant que “plusieurs sous-traitants étaient déjà identifiés”. Le ministre a cité aussi des discussions avec le constructeur automobile Fiat à travers une usine de montage de véhicules, probablement à Oran. En effet, le ministre de l’Industrie a confirmé la volonté du gouvernement de construire un cluster automobile dans cette région, autour duquel graviteront des sous-traitants. Abdesselam Bouchouareb et M me Federica Guidi ont signé un mémorandum d'entente pour la création de la Commission mixte du développement industriel entre les deux pays. Un dispositif de suivi des projets qui ressemble à celui qui a été mis en place avec les Français dans le cadre du Comefa. La commission mixte du développement industriel aura pour mission, entre autres, de lister et de cerner les opportunités de partenariats industriels et technologiques susceptibles de renforcer et de diversifier les relations industrielles entre l'Algérie et l'Italie, de suivre l'état d'avancement des projets de partenariats et la promotion de la coopération économique, particulièrement en matière de transfert de technologie, d'expertise, de management et de la formation, et enfin, d’encourager les opérateurs des deux pays à nouer des relations de partenariat et de production et la multiplication des espaces d'échanges pour stimuler la communication entre les PME des deux pays. La Commission mixte pour le développement industriel se réunira alternativement une fois par an. M. R. rité du dinar qui dégringole plus le budget qui vise à contenir les dépenses, on ne pourra pas parler de 7% de croissance. De mon point de vue, on ne pourra pas voir 4,6% de croissance”, estime M. Hamiani. Le FCE, dans son plaidoyer, a appelé à “engager une réforme fiscale profonde visant à simplifier l’environnement fiscal de l’entrepreneur, à encourager la prise de risque, à développer un système de fiscalité locale favorisant la décentralisation de la décision économique”. Selon le DG des impôts, la fiscalité pétrolière réalisée au premier semestre 2015 a atteint plus de 1 240 milliards de dinars, alors que la fiscalité ordinaire dépasse 1 500 milliards de dinars. M. R. Avec son pack Smart Line Lenovo A6000, Djezzy est déjà dans l’ère de la 4G n Pour entrer dans l’ère de la 4G mobile, Djezzy lance le pack Smart Line Lenovo, une combinaison alliant un smartphone Androïd de type Lenovo A6000 4G et un abonnement Djezzy Line. Conformément aux engagements de la direction de l’entreprise réaffirmés récemment, Djezzy affiche d’ores et déjà, à travers cette nouvelle promotion, sa ferme volonté d’être prête pour le lancement de la technologie de 4e génération mobile. C’est ainsi que ce pack est mis sur le marché au prix imbattable de 10 990 DZD, avec paiement d’une caution de 2 000 DZD pour les forfaits Line. Il faut ajouter à cela que le smartphone Lenovo A6000, proposé avec le pack, est compatible avec la 4G, 3G et 2G mobile, dès lors qu’il est doté d’un système d’exploitation Androïd 4.4 KitKat, d’un écran HD 5 pouces, d’un processeur Quad-Core 1.2 GHz, Dual SIM, d’une caméra arrière de 8MP avec Led Flash, d’une caméra frontale de 2MP et d’une mémoire interne de 8GO. Ce smartphone peut également être acquis au prix de 16 900 DZD sans que le client soit obligé de souscrire à un abonnement. L’offre est disponible dans tous les centres de services Djezzy des wilayas couvertes par le réseau 3G. Elle est valable dans les limites du stock prévu pour cette promotion. Les forfaits Line vous permettent de profiter des avantages gratuits et illimités suivants : - des appels illimités vers Djezzy 24h/24 ; - des SMS gratuits et illimités vers Djezzy 24h/24 ; - des appels vers les autres réseaux nationaux à des prix exceptionnels ; - un accès illimité aux réseaux sociaux ; - des forfaits internet. Publicité F.1706 LIBERTE Mercredi 16 septembre 2015 L’actualité en question 7 ILS SONT VENUS DE 23 WILAYAS POUR SE PLAINDRE AUPRÈS DU MINISTRE DE L’AGRICULTURE Les éleveurs réclament l’intervention de l’État De la steppe et du Grand Sud, des éleveurs de bétail issus de 23 wilayas du pays, ont répondu à l’appel du ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, qui les a réunis, ce lundi à Djelfa, pour débattre de l’avenir de la filière. 70 km au sud-ouest du cheflieu de wilaya de Djelfa, dans la commune de Deldoul, quatre grandes Kheïmas des Ouled Sidi Naïl se tiennent, majestueusement, au milieu d’un territoire semi-aride. Cela fait déjà 15 minutes que le cortège du ministre de l’Agriculture et de la Pêche, SidDe notre envoyé spécial Ahmed Ferrouà Djelfa : khi, avance dans MEHDI MEHENNI la piste. Des centaines d’éleveurs venus des régions de la steppe et du Grand Sud apparaissent au loin. Ils sont issus de 23 wilayas du pays et ils ont répondu à l’appel du premier responsable du secteur pour débattre de l’avenir de leur filière. Il est 11h, et les cinq “Forsane Fantasia”, à l’accueil, s’excitent à l’approche d’une longue file de voitures. Premiers coups de baroud. Après les salamalecs, les longs et ennuyeux rites protocolaires, le ministre et les éleveurs rentrent en conclave. Le wali fait un bref préambule. Sid-Ahmed Ferroukhi tente de rentrer dans le vif du sujet. Mais voilà qu’un fonctionnaire de la direction des services agricoles (DSA) coupe la parole au ministre et entame un discours fait de langue de bois et de louanges. Visiblement contrarié, Sid-Ahmed Ferroukhi se montre patient. Le fonctionnaire exagère et s’arroge la prérogative de distribuer la parole. D’abord, au représentant local de l’UNPA. Ensuite, au président de la fédération nationale des éleveurs. Et voilà qu’il décide lui-même à qui donner la parole parmi les éleveurs, suivant une liste d’intervenants qu’il a soigneusement élaborée. C’en était trop. Hors de lui, le ministre l’arrête sur le coup. Le wali prend le relais pour intimer de laisser la parole libre aux éleveurs qui veulent bien intervenir. Le ministre arrive, enfin, à placer un mot : “Voici ma main que je vous tends, je suis venu vous écouter”. Le premier éleveur intervenant est de Djelfa. Il se plaint de la cherté de l’orge que l’État cède au prix subventionné de 1 500 DA le quintal. Souvent, explique-t-il, les À APS Le ministre de l’Agriculture et de la pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, a rencontré les éleveurs hier à Djelfa. éleveurs sont contraints d’acheter leur part au prix du marché à 3 300 DA. L’OAIC pose à vrai dire problème. Puis il y a les autres problèmes liés à la disponibilité du fourrage, au rétrécissement des zones de pacage et l’absence de puits d’eau. Des difficultés soulevées par plusieurs éleveurs, surtout ovins, issus, entre autres, des wilayas de Laghouat, Naâma, Tiaret et El-Oued. Mais c’est, finalement, un autre intervenant de la wilaya de Djelfa qui jette un pavé dans la mare. Il avertit même, en prenant la parole, que ses propos ne vont certainement pas plaire. Tout à fait, puisqu’ il aborde un problème d’autorité de l’État dont souffre toute la région. “Des individus clôturent anarchiquement des dizaines d’hectares au nom de l’arouchia (tribalisme), et nous empêchent de faire le pâturage naturel. D’autres labourent anarchiquement des surfaces à forte présence d’herbes et de plantes médicinales. Des arbres cinquantenaires ont même été arrachés. Détruits. Chacun fait ce qu’il veut et il y a un manque d’autorité de l’État. Tout doit être réglementé. Celui qui ne possède pas un acte notarié n’a pas le droit d’accaparer des terres. Les services agricoles doivent aussi répertorier les zones à labourer et celles à préserver. Nous demandons que dorénavant ce genre d’activité soie soumis à une autorisation”, se plaint-il. L’éleveur en question va encore plus loin et remet en cause les autorités locales et les représentants des services de sécurité assis à côté du ministre : “Nous souffrons énormément des coupeurs de route. Ils nous arrivent souvent de perdre quelques têtes lorsque nous transportons nos moutons dans des camions. Des voleurs grimpent dans la benne arrière du fourgon et nous dépouillent. Et lorsque nous mettons un gardien à l’arrière du camion pour surveiller nos brebis, les gendarmes ici présents nous arrêtent pour nous coller des procès. Qu’ils sécurisent alors le territoire”. Des propos qui ne manquent pas de provoquer un léger malaise sous la grande tente des Ouled Sidi Naïl. Un peu plus raffiné, un éleveur de Tlemcen enchaîne mais sur un autre aspect. Il tente de mettre la barre plus haute et parle de construction d’une économie locale. “Vous devez certainement savoir, Monsieur le ministre, que nous avons des difficultés dans nos régions. Des régions qu’il faut développer. Des terres qu’il faut préserver et rendre prospères. Nous n’avons pas envie de quitter les Hauts- Plateaux pour nous rapprocher des villes et construire des bidonvilles. Nous voulons investir chez nous et pour cela nous comptons sur votre soutien”, dit-il. Dans le langage parlé et compris par les éleveurs, le ministre prend la parole pour répondre aux observations des uns et des autres. Il use d’un accent typiquement de la steppe. Aussi, d’expressions propres aux éleveurs. Ici, la langue de bois ne fonctionne pas. De même pour les mots savants. Ce pourquoi Sid-Ahmed Ferroukhi arrive rapidement à capter leur attention. Bientôt leur adhésion à un projet collectif. “Vous êtes fort individuellement, mais excusezmoi de vous dire que, collectivement, vous êtes faibles. Si vous arrivez à vous unir et professionnaliser votre filière beaucoup de problèmes vont disparaître d’eux-mêmes. Vous avez parlé de l’autorité de l’État, lequel peut sévir mais avec votre contribution. Nous avons trois mille agents forestiers qui surveillent des territoires immenses. Nous ne pouvons pas grand-chose sans votre apport. Vous êtes les premiers concernés”, s’explique-t-il. Et comme pour se montrer convaincant, le ministre informe les éleveurs qu’ils ont déjà un point de départ pour s’unir. Il s’agit d’un complexe régional des viandes rouges de Hassi-Bahbah, fraîchement inauguré. Un abattoir d’une capacité de 2 000 têtes/jour et qui permet également de conserver et congeler la viande. Le débat s’éternise. Il est presque 14h, et certains réclament de passer à table. Il y a du monde et c’est difficile de se faire une place. Lorsque le méchoui arrive, c’est encore la débandade. La vice-présidente de l’APC de Messaâd détourne un quart de rôti d’agneau servi dans un grand plateau. Elle somme visiblement son chauffeur de le mettre dans sa voiture. Elle réclame bruyamment un autre méchoui. Il arrive. Ceux qui partagent sa table n’auront pas la possibilité de manger à leur faim. Voilà qu’elle détourne déjà la moitié pour la placer dans un grand sac. Elle demande à nouveau à son chauffeur de mettre la seconde part de méchoui dans la voiture. M. M. EN VISITE DE TRAVAIL DANS LA DAÏRA D’IFRI-OUZELLAGUEN Le wali de Béjaïa booste le développement local n visite de travail et d’inspection, lundi dernier, dans la daïra d’Ifri-Ouzellaguen, le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni, aura réussi sa sortie du fait de l’accueil très chaleureux que lui ont réservé les citoyens de cette région de la vallée de la Soummam. Ferme et pragmatique, il s’est montré rigoureux et très critique envers les responsables, ceux de l’administration publique, les élus locaux, mais aussi les gérants de bureaux d’études et les entrepreneurs. Le premier responsable à subir les foudres du wali a été le représentant de la Société de distribution de l’électricité et du gaz (SDE), qui s’est vu infliger une correction proprement scandaleuse, puisqu’en l’absence de son directeur régional, il sera renvoyé illico presto et publiquement. Sa première escale a été le musée d’Ifri, ce lieu hautement historique. Sur les lieux, le chef de l’exécutif de wilaya a fait un constat peu reluisant de l’état dans lequel se trouve le musée, avant de prendre la décision E d’inscrire une opération de réfection des lieux. Sollicité par la famille ayant été dépossédée de sa maisonnette qui avait abrité les travaux du Congrès de la Soummam, pour être intégrée au patrimoine historique du musée d’Ifri, M. Zitouni s’est montré attentif à leur doléance, puisqu’il a aussitôt accédé à leur demande de logement. Après avoir visité les locaux du nouveau siège de l’APC d’Ouzellaguen, le wali s’est dirigé vers la localité de Hellouane, un quartier pé- riphérique qui prend l’allure d’un centre urbain, qui accueille, à lui seul, un ambitieux programme de logements dépassant un millier d’unités, toutes formules confondues. Bien que le nombre de logements dont a bénéficié cette localité soit important, il n’en demeure pas moins que le constat fait par le wali relève une autre carence des pouvoirs publics. Il s’agit de l’absence d’une vision globale d’une ville, puisqu’aucun équipement d’accompagnement n’est prévu au niveau de la nouvelle cité de Hellouane, située du côté bas de la RN26. “Arrêtez le massacre !”, s’écrie M. Zitouni à l’adresse des responsables présents. Du coup, il leur a ordonné de réserver, d’ores et déjà, des locaux et des espaces devant accueillir les équipements publics, du moins les plus indispensables pour les futurs habitants de cette nouvelle cité de 730 logements. Par ailleurs, à quelques encablures de ce chantier, le wali piquera une colère noire en constatant le retard fla- grant qu’accuse le projet de réalisation d’une auberge de jeunes, dont les délais sont fixés à 18 mois. D’une capacité d’accueil de 50 lits, cette infrastructure, relevant du secteur de la jeunesse et des sports, coûtera au budget de l’État la bagatelle de 70 millions de dinars. Ayant constaté le retard dans le démarrage des travaux, M. Zitouni a immédiatement ordonné la résiliation du contrat avec le bureau d’études en charge du suivi. KAMAL OUHNIA AIR FRANCE EN ALGÉRIE Des promotions sur l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie n Elles sont 30 destinations concernées par la campagne promotionnelle, lancée depuis peu par Air France en Algérie, sous le slogan “Oh Lala Deals”. La vente des billets durera jusqu’au 22 septembre avec la possibilité de voyager jusqu’au 31 mars 2016. “Avec Oh Lala Deals, c’est un nouveau concept de promotion avec un grand choix de destinations et des réductions conséquentes. C’est un rendez-vous que l’on souhaite établir avec nos clients”, a déclaré Brigitte Lucien, directrice d’Air France en Algérie, via un communiqué transmis à notre rédaction. Le document précise, à titre d’exemple, qu’“il existe actuellement des tarifs aller-retour pour voyager vers Paris pour 29 891 DA TTC ou vers certaines destinations en Europe à partir de 22 000 DA TTC, Montréal est à 65 000 DA TTC ou Pékin à 79 000 DA TTC”. Des tarifs compétitifs, en effet, qui restent soumis à conditions et disponibilités. Le communiqué note, par ailleurs, que la campagne d'Air France “Oh Lala Deals” fait l’objet d’annonces de presse, de spots publicitaires à la radio, d’affichage, d’une présence dans les agences de voyages agréées Air France et d'un jeu sur les médias sociaux avec des lots à gagner, dont des billets d’avion. 8 Mercredi 16 septembre 2015 Publicité LIBERTE F.1718 AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DU MARCHÉ CONSULTATION N°09/2015 LOCATION D’UN CAMION NIF : 000116001740284 L’Entreprise ACS SPA informe l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à la consultation n°09/2015 relative à la location d’un camion de visite parue dans les quotidiens nationaux Liberté et Ennahar du 15/07/2015 que le marché a été provisoirement attribué comme suit : N° consultation Soumissionnaire attributaire Montant de la soumission Note technique Note financière Note totale 09/2015 LAKROUZ MOHAND 9 360,00 DA en TTC 43/50 50/50 Sarl PROFILOR Alger Vous propose une large gamme de produits 93/100 NIF : 195415020141447 Tout soumissionnaire contestant ce choix peut introduire un recours auprès de la commission des marchés de la société ACS dans un délai de dix (10) jours qui suivent la date de parution du présent avis dans les quotidiens nationaux. ANEP N° 208 664 Liberté du 16/09/2015 AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DU MARCHÉ CONSULTATION N°07/2015 FOURNITURE DE REPAS NIF : 000116001740284 L’Entreprise ACS SPA informe l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à la consultation n°07/2015 pour la fourniture de repas parue dans les quotidiens nationaux Liberté et Ennahar du 15/07/2015 que le marché a été provisoirement attribué comme suit : • Rayonnage métallique : Modèle lourd et léger en différentes dimensions • TN 40 : En tôle galvanisée épaisseur 0,7 mm, longueur sur commande N° consultation Soumissionnaire attributaire Montant de la soumission Note technique Note financière Note totale 07/2015 LAMSAT EL SULTAN 526,50 DA en TTC 40/50 50/50 90/100 NIF : 001316099194018 Tout soumissionnaire contestant ce choix peut introduire un recours auprès de la commission des marchés de la société ACS dans un délai de dix (10) jours qui suivent la date de parution du présent avis dans les quotidiens nationaux. ANEP N° 208 665 Liberté du 16/09/2015 • Métal déployé : En plusieurs dimensions Pour toutes informations, contacter le service commercial : Adresse : RN n°5, BP n°20, El Merdja, Bab Ezzouar, Alger Tél. : 021 50 77 16 - 50 86 79 - 50 59 48 Fax : 021 50 86 08 - 50 59 48 - Mobile : 0661 55 70 02 Email : [email protected] [email protected] - Site web :www.profilor-dz.com • Lames de rideaux galvanisées : En modèles pleines et perforées d’épaisseur 0,8 et 1 mm et en largeur 120 mm • Fourniture et pose rideaux électriques : (Lames de rideaux galva teinté) Adresse : Chemin Sidi M’hamed cité 08 Mai 45, BP n°68, Bab Ezzouar, Alger Tél./Fax : 021 51 87 06 - Email : [email protected] + F.1695 AVIS Aux buralistes et lecteurs du journal Liberté. Pour toute réclamation au sujet de la distribution du journal Tél./Fax : 021 87 77 50 ANEP Direction de la distribution Blida Division exploitation électricité Pour améliorer sa qualité de service et consolider son réseau, la Direction de la distribution de Blida entreprend des travaux d’entretien qui nécessiteront l’interruption de fourniture d’électricité la journée du 16/09/2015 entre 09h00 et 16h00, au niveau de la commune de Meftah. Localités concernées : • EL LAMAMIR • EL SAFSAF • EL SOUAIDIA • HOPITAL MEFTAH • 125 CHALETS BEN CHAABANE Pour plus d’informations, contactez la Direction de la distribution de Blida sur le numéro suivant : 025 20 76 62 La Direction de la distribution de Blida s’excuse pour les désagréments causés. ANEP N°344 419 Liberté du 16/09/2015 LIBERTE Supplément Économie 9 Mercredi 16 septembre 2015 NOUVELLES TAXES, DÉVALUATION DU DINAR, FLAMBÉES DES PRIX FRONT SOCIAL : RISQUE DE SURCHAUFFE D. R. a rentrée sociale 2015 est marquée par une accalmie sur le front social : quasiment pas de grèves, pas de mouvements de protestation. Dans un contexte paradoxalement difficile : une situation de crise financière préoccupante. Presque tous les clignotants macroéconomiques sont au rouge : déficit de la balance des paiements, de la balance commerciale, baisse considérable du niveau des réserves de change et difficultés budgétaires aiguës reflétées par un recours massif au Fonds de régulation des recettes. Les signes de cette conjoncture morose sont ressentis par les ménages : flambées des prix de produits de large consommation et inquiétudes sur le pouvoir d’achat qui sera sérieusement affecté dès début 2016 avec la hausse des carburants, de l’électricité, de la vignette automobile, si le Parlement adopte les dispositions de l’avant-projet de loi de finances 2016. Cette rentrée sociale apaisée annonce-t-elle des lendemains plus sombres ? Il est clair qu’avec des prix du baril à 40 dollars, des recettes exportation d’environ 30 milliards de dollars en 2015, on peut s’attendre à une dégradation plus importante de notre situation financière. La solution de facilité a consisté pour le gouvernement à vouloir puiser dans la poche des contribuables pour réduire l’énorme déficit budgétaire. Mais à vouloir trop tirer sur la corde, on risque de voir se rompre cette paix sociale, au moment où nos gouvernants rechignent à montrer l’exemple et à L Le calme qui précède la tempête ? Par : K. REMOUCHE [email protected] réduire le train de vie de l’État. Jusqu’ici, pour faire face à cette crise, le gouvernement a surtout joué d’un levier : la réduction des importations. Les résultats ne sont pas très satisfaisants puisqu’à ce rythme, nos importations seront de l’ordre de 50 milliards de dollars en 2015. Paradoxalement, dans ce domaine, l’État n’a pas encore appliqué la réglementation sur les normes, une importante barrière aux importations de produits contrefaits ou non conformes qui représentent au moins 10 milliards de dollars de nos échanges extérieurs. Pour l’instant, les vrais remèdes ne sont pas administrés du moins rapidement : une amélioration du climat des affaires pour booster l’investissement et le développement d’une industrie de substitution aux produits importés, l’accélération dans la mise en œuvre des actions en vue de réindustrialiser le pays, une réforme financière et institutionnelle destinée à drainer les capitaux des Algériens résidant à l’étranger, des mesures de facilitation en direction des entreprises exportatrices en vue de développer les exportations hors hydrocarbures. En fin de compte, l’inertie actuelle des gouvernants, dont la manifestation est l’absence à ce jour d’un véritable plan anticrise, risque, si elle perdure jusqu’en 2016, de conduire à une instabilité sociale chronique qui coûtera cher au pays. Autrement dit, entre 2017 et 2019, si rien ne bouge dans le bon sens, le spectre du scénario grec planera sur le pays.n 10 Supplément Économie Mercredi 16 septembre 2015 LIBERTE FRONT SOCIAL : RISQUE DE SURCHAUFFE PRESSIONS SUR LES REVENUS Le pouvoir d’achat des ménages s’effrite La rentrée sociale 2015 est marquée par la flambée des prix des produits de large consommation. n ce mois de septembre, le pouvoir d’achat des Algériens est soumis à rude épreuve. La flambée des prix a touché les fruits et légumes ainsi que des légumes secs, soit une part importante du budget des ménages. Cette envolée des prix s’étend également aux véhicules en raison des nouvelles taxes Par : sur les voitures impoSAÏD SMATI sées par la loi de finances 2015. À la veille de la célébration de l’Aïd El-Adha, on enregistre également la hausse des prix du mouton. En effet, l’ovin est cédé à pas moins de 40 000 DA, contre 30 000 à 35 000 DA l’année dernière. Les chiffres officiels reconnaissent ce processus d’augmentation des prix favorisé par la contraction de nos recettes d’exportation due à la chute des prix du pétrole. Le rythme d'inflation annuel en Algérie a grimpé jusqu'à 5% en juin 2015, contre 4,8% et 4,5% en mai et avril derniers selon les chiffres de l'Office national des statistiques. L'indice des prix à la consommation a aussi connu une croissance mensuelle de 0,5% par rapport à mai 2015. Pour les biens alimentaires, cet indice des prix a enregistré une hausse de 0,7% sur la même période de comparaison, qui a été induite principalement par une variation haussière des prix des produits agricoles frais (+1,1%) et des produits alimentaires industriels (+0,3%), avait rapporté l'ONS. En termes de pouvoir d'achat, le pays voit rouge. Cette situation est accentuée par la dévaluation du dinar qui impacte lourdement le pouvoir d'achat des citoyens. Les retombées vont toucher les tarifs de certains produits à partir de janvier 2016, notamment ceux qui ne sont pas subventionnés par l'État. De nombreux opérateurs économiques avertissent sur les conséquences de la décision de dévaluer le dinar. Pour eux, dévaluer le dinar signifie des coûts d'importation plus élevés et par conséquent des coûts de revient et de vente plus élevés. Et augmenter les prix des produits importés E Louiza/Liberté L’inflation a réduit considérablement le pouvoir d’achat des Algériens. va engendrer certainement une grande inflation et réduira le pouvoir d’achat des Algériens. Lors de la présentation des tendances financières et monétaires de l’Algérie au premier semestre 2015, le gouverneur de la BA a souligné, pour ce qui concerne le pouvoir d’achat des Algériens, que le dinar a enregistré une dépréciation de 22% par rapport au dollar américain. Bien qu’il se soit apprécié de 0,6% par rapport à l’euro au premier semestre 2015 comparativement à la même période de 2014, le dinar reste encore fragile et un épisode de forte inflation importée n’est pas exclu. Malmené, le citoyen n’est pas au bout de ses peines. En effet, l’avant-projet de la loi de finances 2016, adopté le 9 septembre par le conseil du gouvernement, contient une nouvelle série de mesures destinées à augmenter les recettes de l’État. Et quoi de plus simple que de solliciter, encore, le portefeuille du citoyen. Pour la première fois depuis de nombreuses années, le gouvernement introduit massivement des taxes qui impacteront directement le quotidien des Algériens. Parmi ces mesures, le gouvernement prévoit le relèvement du taux de la TVA pour le gasoil, la 3G et la consommation d’électricité dépassant un certain seuil. L’avant-projet de loi de finances pour 2016 prévoit en outre une série de mesures visant les automobilistes. Ainsi, les vignettes automobiles vont augmenter, variant de 500 à 18 000 DA selon le type et l’âge du véhicule. De plus, les véhicules de tourisme diesel seront soumis à une nouvelle taxe d’assurance à 1000 ou 2000 DA en fonction de la puissance du véhicule. Mais surtout les prix des carburants vont grimper. L’essence (normal, super et sans plomb) va augmenter de 2,91 DA par litre suite à l’augmentation de la taxe sur les produits pétroliers (TPP). Le gasoil subira quant à lui une double augmentation. Le relèvement de son taux de TVA de 7 à 17%, ajouté à l’augmentation de 2,66 DA par litre dictée par la TPP, pourrait faire grimper le litre du gasoil à 17,75 DA. Dans le cas de l’électricité, le gouvernement prévoit de garder un taux de TVA réduit de 7% pour la consommation allant de zéro à 125 kilowatt/heure (kWh), et de relever la TVA au taux normal (17%) au-delà de ce seuil. Si ces mesures prévues par l’avant-projet de loi de finances de 2016 sont adoptées par le parlement, elles auront un effet négatif sur le pouvoir d’achat des ménages à partir de janvier prochain. Le gouvernement, lui, semble convaincu de la nécessité de faire face au déficit budgétaire qui se creuse davantage, en recourant au portefeuille du citoyen. Ce dernier doit donc se préparer à serrer encore plus la ceinture, car les nouvelles taxes prévues mettront davantage les Algériens sous pression. S. S. CRÉDIT À LA CONSOMMATION Un lancement qui se fait désirer n Dans une situation où le pouvoir d’achat des Algériens est très faible, la réintroduction du crédit à la consommation est favorablement accueillie par les ménages. Son lancement devait se faire en juin dernier, mais il a été reporté, étant tributaire de l’entrée en fonction de la nouvelle centrale des risques, et par conséquent d’un cadre légal devant régir l’opération. Le président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar, a annoncé, début août, que le retour du crédit à la consommation pour les produits fabriqués localement se ferait pour septembre 2015. Ce qui coïncide avec l’entrée en activité de la centrale des risques, annoncée par le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci. Reste que selon des informations rapportées par la presse, le retour du crédit à la consommation risque, encore une fois, d’être reporté au mois de décembre. Ce retard est dû au différend né entre banques publiques et privées au sujet du taux d’intérêt à appliquer. Sa mise en œuvre bute également sur les textes d’application qui doivent notamment déterminer le taux d’intégration minimum pour que le produit fabriqué par telle ou telle entreprise soit éligible. Très attendu par les ménages, le crédit à la consommation a été relancé en 2014, après plusieurs années de suspension, pour accompagner la politique gouvernementale tournée vers la promotion de la production locale, notamment la production de l’usine Renault de Oued Tlélat (Oran). Suspendu en 2009, le crédit à la consommation a officiellement fait donc son retour. S. S. MISE EN ŒUVRE DU PACTE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL Ça patine es discussions achoppent souvent sur des problèmes que les réunions entre gouvernement, patronat et UGTA n’ont pas réussi à aplanir. Le président de la Fédération nationale du textile (FNT), affiliée à l'UGTA, A m a r Par : YOUCEF SALAMI Takdjout, explique que de tous les dossiers soumis à l’appréciation de la tripartite de 2014, par exemple la suppression du 87bis constitue l’essentiel des résultats obtenus au terme de cette rencontre. Cette disposition, qui a avait fait polémique, a fini par être réglée, à la grande satisfaction des travailleurs, se réjouit-il. Son abrogation est, rappelle-t-il, effective et a concerné des masses de salariés. Je ne dispose pas, dit-il, de chiffres exacts sur le nombre d’employés ayant déjà été intégrés dans la nouvelle grille salariale, mais l’ajustement des gains salariaux souhaité par l’UGTA a été entamé. La revalorisation salariale que cette suppression a induite n’est peut-être L pas importante dans certaines branches, mais l’abandon de cet article, vieux de plus de vingt ans, est un point de gagné pour la tripartite, a-t-il estimé. Peu d’avancées cependant dans les dispositions contenues dans le pacte de croissance économique et social adopté en tripartite et dont une copie a été remise au Bureau international du travail (BIT). En théorie, l’entreprise économique est présentée par les rédacteurs du pacte en question comme un acteur majeur dans la mobilisation nationale au service du développement et de l’instauration d’un environnement de prospérité. Elle est nécessairement un acteur majeur dans le pacte national économique et social. La tripartite voulait faire du secteur privé un acteur principal de développement économique national, un choix stratégique qui sera consolidé davantage dans les années à venir. Il est appelé à opérer sa réforme à travers une restructuration et un changement de comportement pour devenir le fer de lance de l’économie nationale. Amar Takjout relève que beaucoup de choses on été dites et écrites autour de l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, et des propositions ont été formulées par les animateurs des différentes tripartites, celle de 2014 comprise, pour que l’entreprise soit portée au premier plan des priorités de tous les partenaires. Dans la pratique, relève-t-il, de nombreux dossiers relatifs à l’entreprise, à commencer par celui de l’amélioration de l’environnement de l’entreprise, sont restés en rade. Le président de la Fédération nationale du textile souligne qu’il y a toujours blocage en ce qui concerne l’assainissement de cet environnement fait de carcan administratif, d’obstacle à l’initiative d’entreprendre. Dans cet environnement, ajoute-t-il, l’opérateur économique, ou le jeune promoteur désireux de monter un projet, continue de “se battre” seul, la plupart des structures censées soutenir l’entreprise étant atones. Par ailleurs, affirme-t-il, l’entreprise n’a pas bénéficié d’allègement fiscal et de charge sociale. Pas plus qu’elle n’a tiré avantage de la préférence national dans les attributions de marchés, notamment dans le secteur du BTPH. Pourtant, les différentes tripartites ont toujours revendiqué des facilitations en faveur  de l’intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d’équipement. De même, elles ont appelé à un toilettage du juridique, du réglementaire, à l’épuration de contentieux, à la promotion de la formation ainsi qu’à la modernisation de l’outil de production, à l’industrialisation… De toute évidence, le  programme de réformes mis en œuvre pour donner de l’élan à l’économie nationale ne peut avoir son plein effet que s'il s'appuie sur des entreprises insérées dans une politique économique en mesure de redynamiser les filières de l’industrie, de l’électricité, de la pétrochimie, de la pharmacie, de l’électromécanique, de l'agroalimentaire, du BTPH, du tourisme, des services et de développer et promouvoir les nouvelles technologies de l’information. Y. S. LIBERTE Supplément Économie 11 Mercredi 16 septembre 2015 FRONT SOCIAL : RISQUE DE SURCHAUFFE MOHAMED LAÏCHOUBI, ANCIEN MINISTRE DU TRAVAIL, CHERCHEUR UNIVERSITAIRE, À “LIBERTÉ” “La dépense publique peut devenir insoutenable” Liberté : La rentrée s’annonce apaisée, plusieurs syndicats se montrant conciliants. Et, le gouvernement ne peut que s’en réjouir. Pensez-vous que l’exécutif, confronté aujourd’hui à une crise pétrolière des plus difficiles, ait fait le nécessaire pour une rentrée sociale pas chaude ?       Mohamed Laïchoubi : La rentrée peut effectivement être une période propice à la confrontation où Entretien réalisé par : les partenaires soYOUCEF SALAMI ciaux saisissent l’opportunité du calendrier pour tenter de faire aboutir leurs prétentions et les concrétiser comme mesures à insérer dans le projet de loi de finances avant son adoption par le gouvernement et l’Assemblée. Dans le cas de cette rentrée, la perspective semble en effet rassurante pour l’exécutif qui se présente adossé à une action que la présidence a inscrit et impulsé dans la durée et qui s’est traduite par des mesures fortes que le gouvernement a menées en agissant sur 3 paliers. Les bas revenus : sur le plan salarial, sur une période déterminée, le SNMG a été revalorisé 5 fois. La dernière redéfinition avec l’abrogation du 87bis a concerné trois millions de travailleurs pour un coût de 7 milliards de dinars, le SNMG étant à 18 000 dinars. Les couches moyennes et l’encadrement : Le salaire moyen net mensuel a progressé de 13,7% entre 2012-2013 et de 4,8% entre 2013-2014 pour s’établir à 37 800 dinars (ONS). Il est plus important dans la sphère publique 52 700 dinars du fait du secteur des hydrocarbures 98 000 dinars et des banques et assurances 57 800, le privé étant à 31 000 dinars. Les mesures générales : Protection sociale : des mesures incitatives ont été menées avec pour objectif de sortir de l’informel une population de travailleurs indépendants estimée à un million en proposant une couverture sociale tout en exonérant des pénalités et en effaçant les retards, pour une cotisation de 12% du SNMG. La recette attendue étant de deux milliards de dinars. Relations de travail : un avant-projet de loi sur le code du travail est à l’étude et semble proposer une plus grande flexibilité du travail. Incitation au bénéfice des jeunes, notamment diplômés, et D. R. Ce spécialiste des questions sociales et économiques estime illusoire, dans cet entretien, de penser réaliser un développement durable en “marginalisant” un pan de la société ou en créant des “déséquilibres” au niveau du territoire. de la production nationale : des exonérations de l’IBS ou l’IRG et de la TAP, pour une durée de cinq ans, avec des bonifications de 3% du taux d’intérêt des prêts bancaires ont été initiées. Ainsi, les concernés ne payeront ni impôts ni taxes pendant cinq ans. Mesures de soutien : Transferts sociaux 1711,7 milliards de dinars,  soit une croissance de 6,4% par rapport à 2014 (28% du PIB en 2014). Les subventions des prix des produits de base représentent 13,2% de l ‘ensemble. L’essentiel des transferts sociaux est réservé aux familles, à l’habitat et à la santé. Le soutien aux familles démunies est en augmentation de 7,5% et représente 26,5% du total des transferts. Les dépenses de l’État relatives au logement seront maintenues selon les autorités (ministère de l’Habitat). Le secteur ne souffrira donc pas de coupes budgétaires. Des crédits à la consommation vont venir compléter l’ensemble de ces mesures. L’ensemble de ces actions reflète manifestement une approche politique de longue haleine, fruit d’un partenariat mené avec persistance entre les acteurs sociaux et l’exécutif. Il ne s’agit surtout pas d’une politique improvisée. Les subventions, le gouvernement ne veut pas y toucher pour des raisons de cohésion sociale. N’y a-t-il pas là quelque chose de dogmatique ?  Abordons si vous le permettez cette question par son aspect essentiel. Il y a tout d’abord un débat latent qui a été engagé à la faveur des présidentielles et qui qualifiait les dépenses de l’État d’onéreuses et laxistes. Ce même débat a rebondi et s’est accéléré à la faveur de la conjoncture actuelle. Il procède de confusion et se présente sous l’apparence de la neutralité en empruntant une démarche mécaniste qui consiste à dire : les revenus pétroliers se sont détériorés de 43,71 % au premier semestre, avec un creusement du déficit commercial et une érosion des ressources du Fonds de régulation. Le brent est passé de 110 dollars en juin 2014 à 50 dollars au début 2015. La dépense publique peut devenir insoutenable, il faut donc compresser dans les secteurs sociaux et dans les dépenses d’équipement en infrastructures. Si la motivation de cette démarche était réellement liée à l’efficience de l’utilisation des ressources financières et à la rationalité budgétaire, elle serait louable. Et si c’était le cas, elle aurait alors déclaré, réalisons un nouveau dispositif, mettons progressivement en place une nouvelle architecture, pensée et étudiée à la faveur d’une évaluation d’ensemble, portant sur nos approches sociales, celles édictées vers les jeunes, les entreprises et la sphère économique en général. Qu’il s’agisse de restructuration d’entreprise, de l’efficacité du crédit bancaire ou du tissu d’entreprises qu’il faut régénérer en le rajeunissant, en améliorant son management et ses performances. Or,  le débat semble biaisé, orienté vers les seules subventions sociales tout en véhiculant d’énormes confusions, incluant tour à tour les collectivités locales et la sécurité sociale. Cet argumentaire semble indiquer que le champ sociétal n’est pas un chantier en lui-même, que la progression de la société se fera par génération spontanée et que la modernisation du territoire, et partant, de la société, ne conditionne en rien le développement économique et la création de richesse. Dès lors, selon cette approche, il faudrait identifier les seuls zones et espaces utiles et y investir grâce à la minorité qui serait, elle seule, créatrice de richesse. Cette vision laisse très peu de place à la nuance et procède par mimétisme. L’Irlande et la Côte d’Ivoire à ce propos étaient considérées comme des modèles de réussite avant la grande débâcle économique qu’elles ont subie. Une partie de l’Europe elle-même s’interroge et suggère d’assurer un équilibre entre le développement social et le développement économique. Il est alors illusoire de penser réaliser un développement durable en marginalisant un pan de la société ou en créant des déséquilibres au niveau du territoire. Une économie moderne s‘appuie sur la majorité de la société et veille à structurer son assise territoriale. Ceci étant, le débat de l’efficience budgétaire et de la rationalité de la dépense publique peut être mené dans la sérénité, sans a priori et surtout dans la transparence. Le 87bis a été supprimé. Les salaires ont été valorisés, mais le pouvoir d’achat s’érode. Comment analysez-vous la politique salariale dans le pays ?  Une politique salariale stable et cohérente, encore qu’il faille s’expliquer sur ce que veut dire cohérence en la matière, ne peut s’envisager sereinement que dans une économie diversifiée, productrice de biens et de services et certainement moins dépendante d’une seule ressource. Ceci étant le décret relatif au SNMG identifie les paramètres suivants, en l’occurrence la productivité, l’indice des prix à la consommation et la conjonction économique en général. Mais des facteurs géopolitiques peuvent intervenir également. En effet un certain nombre d’analystes occidentaux estime que l’hyper compétitivité de la Chine est liée au verrouillage des salaires alors que d’autres considèrent que la progression des salaires est ralentie dans bon nombre de pays occidentaux, en contrepartie de prêts aux ménages qui s’avèrent être des augmentations virtuelles et incertaines. Quoi qu’il en soit,  il faut certainement se garder de penser que le “tout salarial” est une réponse adéquate, non seulement parce que coûteuse mais de plus pas nécessairement efficace. Le salaire est certainement un élément important d’une stratégie économique et sociale mais il est évident qu’il faille agir sur une panoplie de mesures d’accompagnement. Y. S. Lire la suite sur notre site: www.liberté-algérie.com CONJONCTURE Une rentrée sous le signe de la dévaluation ? Depuis le début de l’année en cours, le dinar a perdu une partie importante de sa valeur. e processus de dévaluation de la monnaie nationale s’est accéléré au cours de la période estivale que la Banque d’Algérie semble avoir jugé propice pour réaliser d’importants ajustements monétaires.  De nombreuses voix se sont inPar : HASSANE quiétées au cours des HADDOUCHE derniers mois sur les conséquences probables de cette dévaluation du dinar en matière d’accélération de l’inflation ; Une accélération de la hausse des prix qui, pour la plupart des acteurs économiques, risque de coincider avec l’actuelle rentrée sociale et de réduire le pouvoir d’achat des salaires aussi bien que les marges des entreprises. L Quelle est l’ampleur de la dévaluation ? Le montant de la dévaluation du dinar a fait au cours des derniers mois l’objet des évaluations les plus diverses. C’est la source la plus autorisée, le gouverneur de la Banque d'Algérie, qui indiquait la semaine dernière que “le dinar a enregistré une dépréciation de 22% par rapport au dollar américain, mais s'est apprécié de 0,6% par rapport à l'euro au premier semestre 2015 comparativement à la même période de 2014.” Malheureusement les choses ont évolué au cours de l’été. Le dinar a encore perdu près de 7% de sa valeur par rapport au dollar (99 dinars pour un dollar fin juin 2015, et 106 dinars au 14 septembre 2015). La valeur officielle du dinar par rapport à l’euro, stabilisée depuis plusieurs années, s’est à son tour dépréciée d’environ 10% depuis juin 2014 (107 dinars pour un euro fin 2014, et 118 au 14 septembre 2015).  La dépréciation du dinar au secours des finances publiques Quels sont les objectifs poursuivis par les autorités monétaires algériennes qui viennent de confirmer que le dinar s'est fortement déprécié en accentuant ses pertes face au dollar (environ 30% en 15 mois). On doit souligner que face à l’euro, la dépréciation du dinar est res- tée sensiblement plus modérée. Cette situation n’est pas sans avantages pour les argentiers algériens. La forte dépréciation face au dollar permet de compenser partiellement la baisse de la fiscalité pétrolière exprimée en dinars et de réduire ainsi le montant du déficit budgétaire. Simultanément, la dépréciation plus faible du dinar par rapport à l’euro (10% en 15 mois), enregistrée pour l’essentiel au cours de l’été dernier, permet de lutter contre l’alourdissement de la facture de nos importations tout en évitant un emballement de l’inflation importée. H. H. 12 Supplément Économie Mercredi 16 septembre 2015 LIBERTE FRONT SOCIAL : RISQUE DE SURCHAUFFE SITUATION ÉCONOMIQUE Consensus pour un climat social apaisé ? La rentrée sociale cette année revêt un caractère particulier parce qu’elle intervient dans un contexte de crise économique et financière qui a impacté dangereusement nos équilibres budgétaires et financiers conséquemment à la chute des cours du pétrole. a nature de la réponse renvoie à la nature du système politique en Algérie. On se souvient, dans les années 1990, en pleine crise financière et politique, du fait du terrorisme et de la chute drastique de nos recettes d’exportation des hydrocarbures, aucun chef de l’Exécutif n’avait pris le risque d’aller vers le rééchelonnement de notre Par : A. HAMMA dette extérieure. Rédha Malek, en concertation avec les organisations syndicales, l’a fait, semble-t-il, sur inspiration du pouvoir réel. Si tel est le cas, l’on serait en présence de deux pouvoirs. L’un réel et l’autre apparent. Alors dans le contexte d’aujourd’hui, qui va décider en prenant le risque d’enflammer le front social  ? Et pourtant, les partenaires socioéconomiques (patronat, syndicats...) semblent s’être mis d’accord pour un front social stable. Est-ce le calme qui précède la tempête ? Le taux des transferts sociaux par rapport au PIB est le plus élevé au monde, avait déclaré le président de la République dans son message à l’occasion du 5 juillet. C’est là une réalité que personne ne peut nier. Mais est-ce pour autant la meilleure politique économique dans un contexte international marqué aujourd’hui par une crise financière structurelle qui nous a directement impactés ? Outre la compétitivité des facteurs de production à l’échelle planétaire dictée par la mondialisation, le mot d’ordre au niveau international est à la rigueur budgétaire, à la réduction des déficits et à la L Yahia/Liberté L’austérité risque de faire bouger le front social. rationalisation des dépenses. Pour rappel, la loi de finances de 2015 prévoit un montant de 1711,7 milliards de DA au titre des transferts sociaux en provenance du budget de l'État, soit environ 9,1% du PIB, en hausse de 6,4% par rapport à 2014. Une part de 65,3% de ces transferts devra être destinée au soutien aux familles, à l'habitat et à la santé. Les subventions des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huile alimentaire) absorberont 13,2% de l'ensemble des transferts. Cette démarche des pouvoirs politiques successifs depuis l’indépendance répond à deux soucis majeurs. “Assister” les couches sociales les plus vulnérables afin de stabiliser et préserver la paix sociale d’une part, et d’autre part il s’agit de faire bénéfi- cier ces catégories sociales d’une partie de la rente pétrolière. De nombreux observateurs politiques de même que d’éminents économistes, qui ne se revendiquent pas de l’ultralibéralisme, qualifient la politique économique nationale de “populiste” qui annihile chez l’Algérien tout esprit d’initiative et d’entreprise. Ces mêmes économistes n’ont pas cessé d’appeler à un nouveau paradigme économique afin de libérer le pays des griffes de la rente. Non seulement ils n’ont pas été écoutés, pis encore, ils ont été souvent stigmatisés et qualifiés, par certains cercles du pouvoir, d’“opposants nihilistes”. Alors que faire aujourd’hui, face à la chute vertigineuse des cours du pétrole et la contraction de nos recettes extérieures  ? Les pouvoirs EN TOUTE LIBERTÉ publics sont visiblement dans une situation délicate. Ils doivent faire face à deux contraintes. L’amenuisement de nos capacités financières et l’obligation de continuer une politique sociale, qui, aussi généreuse soit-elle, nous mènera “droit au mur”. Sans omettre la question de légitimité du pouvoir qui l’obligera à ne pas “trop tirer le diable par la queue” au risque de provoquer des émeutes populaires à large échelle. Au demeurant, c’est dans un climat délétère et de crispations sociopolitiques que le pouvoir semble changer de discours. Ainsi une nouvelle sémantique basée sur un nouveau lexique apparaît. Diversification de l’économie, promotion de la production nationale, consommer algérien… Dans le même temps, des voix s’élèvent en faveur de la mise en place de mécanismes de subventions ciblées, de révision des prix de l’énergie, des carburants que l’Algérie importe en quantités importantes depuis 2013, de l’électricité, du gaz et de l’eau pour endiguer le gaspillage de ces ressources. Mais dans de telles conditions, quelle que soit la volonté de l’État d’apporter les réponses idoines à ces questions, la persistance d’un mode de gouvernance permissif et perverti par la corruption, la fraude fiscale et les passe-droits de toute nature, les couches populaires n’accepteront pas de supporter à elles seules le poids de l’austérité. L’avenir des subventions est en suspens et les Algériens retiennent leur souffle. D’autant que 2016 se présente sous de mauvais auspices. A. H. MUSTAPHA MEKIDECHE [email protected] Entre contrainte budgétaire et contrainte sociale : des arbitrages difficiles mais inévitables pour 2016 et après vrai dire, comme la plupart des experts et des observateurs l’ont constaté, les mesures budgétaires à effets sociaux directs n’ont été prises ni dans la loi de finances 2015 ni dans la loi de finances complémentaire 2015 (LFC 2015). Cela alors que la chute des prix du baril avait commencé en juin 2014. Pour deux raisons me semble-t-il : la première a été la sous-estimation initiale de la crise financière en termes de durée et d’ampleur, la seconde est liée à la résilience monétaire et financière algérienne de court terme s’agissant des équilibres internes et de moyen terme pour les équilibres externes. Cela explique en partie un début de rentrée sociale relativement peu perturbée. Le retour imminent au crédit bancaire à la consommation va, en outre, renforcer le pouvoir d’achat des ménages, y compris d’ailleurs pour les produits dont le taux d’intégration locale est négligeable. Mais pour l’année 2016, les pouvoirs publics sont tenus d’afficher des arbitrages difficiles mais inévitables car, entre temps, les marges de manœuvre pour maintenir les équilibres financiers internes se sont rétrécies. Rappel des faits rapportés dans la dernière note de conjoncture À de la Banque d’Algérie pour mesurer l’ampleur du défi à relever. En un an, depuis le début de la chute des prix des hydrocarbures, de juin 2014 à juin 2015, les ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) ont diminué d’un tiers, soit 1744,6 milliards DA, ne disposant à l’heure actuelle que de 3441,3 milliards DA représentant 32,8 milliards dollars. Ce chiffre, pour qu’il soit significatif pour le lecteur, doit être rapproché de celui du déficit budgétaire prévu pour 2015, qui s’élève à 25 milliards de dollars. En d’autres termes, si le déficit 2015 est encore totalement finançable par le FRR, celui de 2016 ne le sera que partiellement, et ce, pour la première fois depuis 2005. D’où la nécessité de coupes budgétaires à opérer dans la loi de finances 2016 (LF 2016). Mais où et comment tout en continuant à préserver par ailleurs la stabilité et la cohésion sociales. Les limites de l’acceptabilité sociale et économique des coupes à opérer rendront incontournable aussi le recours à l’émission d’une dette interne pour financer la partie du déficit non couverte par les ressources du FRR. Il faut savoir, à ce propos, que l’Arabie Saoudite elle-même a contracté, dès juillet 2015, une dette pour fi- nancer son déficit budgétaire historique de 150 milliards de dollars. C’est dans la résolution de cette équation à variables complexes que réside la difficulté de l’exercice pour les pouvoirs publics. Examinons les gisements potentiels de la “rationalisation budgétaire”. Le plus important reste celui des subventions et autres aides implicites, évaluées officiellement à 29% du PIB en 2013, dont 40% pour les produits énergétiques (électricité, carburants liquides et gaz naturel). Sous toutes réserves, les premières informations distillées dans la presse sur l’avant-projet de la LF 2016 font état de nouvelles dispositions augmentant le taux de TVA à 17% pour le gasoil, l’électricité au-delà d’une consommation de 125 kWh et la 3G. Cela va dans la bonne direction mais sera insuffisant (prix du gasoil passant de seulement de 13,70 DA le litre à 14,98 DA) pour pouvoir générer des recettes fiscales significatives. Même si l’on ajoute les autres recettes fiscales escomptées : droits de douanes de 30% sur les matériels informatiques importés, doublement de la taxe sur le chiffre d’affaires pour les opérateurs de téléphonie mobile. Le deuxième gisement potentiel “ Le déficit 2015 est encore totalement finançable par le FRR, celui de 2016 ne le sera que partiellement, et ce, pour la première fois depuis 2005. D’où la nécessité de coupes budgétaires à opérer dans la loi de finances 2016 (LF 2016).” d’économies budgétaires se trouve dans la diminution du budget d’investissement par le report d’un certain nombre de projets initialement prévus sur financement budgétaire. Là aussi la marge de manœuvre est étroite. Un repli trop accentué du financement budgétaire des infrastructures aurait un impact négatif sur le taux d’une croissance tirée essentiellement par la dépense publique. Sans oublier les autres conséquences négatives sur l’emploi. C’est également pour ces mêmes dernières raisons qu’il ne faudra pas compter non plus sur une diminution des charges salariales de l’Administration. Alors quelle serait l’alternative de sortie de crise offerte aux pouvoirs publics si les ruptures considérées comme brutales sont hors de leur agenda ? Il y a la position du statu quo ; dans l’espoir que le prix du baril remonterait au niveau d’un palier entre 60 et 80 dollars le baril. Cette posture ne tient pas la route. En effet même à ce niveau de prix, le problème de la diversification stratégique de l’économie algérienne serait entier car, en vérité, la crise avait débuté chez nous non pas avec la chute des prix du baril de juin 2014 mais avec la chute des quantités d’hydrocarbures exportables de 2012. Que l’on ne se berce pas d’illusions : cette baisse de nos quantités d’hydrocarbures exportables d’une part et la baisse des prix du baril sont deux tendances lourdes et durables. La deuxième option de l’alternative est l’option réformatrice qui suppose une double rupture, mais celle-ci acceptable socialement et politiquement. À l’interne, une rupture progressive mais ferme avec les forces de la bureaucratie paralysante, de l’informel, de la rente et de la prédation au profit d’une alliance organique avec les entrepreneurs privés et publics, encouragés et portés par un climat des affaires transparent, compétitif et effi- cace qui n’a que trop tardé à se mettre en place chez nous. À l’international, il s’agira de réévaluer sérieusement nos échanges économiques extérieurs bilatéraux et régionaux pour identifier ceux des acteurs qui vont nous accompagner dans la réindustrialisation du pays, y compris par des investissements directs, et connaître aussi ceux qui, tout compte fait, ne nous perçoivent que comme un comptoir solvable jusqu’au dernier dollar de nos réserves de change. Pour conclure, si c’est cette dernière option qui est choisie, sa mise en œuvre créera de facto les conditions d’un traitement socialement équitable et économiquement soutenable du dossier complexe des subventions mais pas seulement. C’est ce qu’on appelle, en période de crise, le renforcement du front intérieur qui passe par la construction d’un large consensus social et politique. L’exercice du CNES de réunir un panel d’experts et d’universitaires algériens, d’ici et du reste du monde, de sensibilités diverses, pour élaborer une plateforme d’identification de la crise et des voies de sortie s’inscrit dans ce cadre. La prochaine tripartite de Biskra aussi. En attendant le consensus politique. M. M. LIBERTE Supplément Économie 13 Mercredi 16 septembre 2015 ENTREPRISE ET MARCHÉS Parlons management ! EN BREF Le projet de Bir Seba en production SMAIL SEGHIR [email protected] n Le projet pétrolier implanté à Bir Seba a commencé à alimenter en brut le système d’extraction central depuis le 12 août dernier. Le projet pétrolier implanté au niveau du lot 433a-416b sur le champ de Bir Seba est assuré par une coentreprise entre PetroVietnam Exploration Production Corporation (40%), la compagnie thaïlandaise PTT Exploration and Production (35%), et la société algérienne Sonatrach (25%). Il aura une capacité quotidienne de 20 000 barils pour la première phase et de 40 000 barils pour la seconde. Faut-il faire exploser les DRH ? Le management des ressources humaines est aujourd’hui au centre des enjeux stratégiques dans les entreprises. Mais, souvent, les missions des DRH et leur statut dans l’organisation se révèlent peu adaptées à ces enjeux. Des idées novatrices viennent d’émerger pour combler ce hiatus. Comme cette fonction est généralement la moins développée dans l’entreprise algérienne, il paraît opportun de s’inspirer de ces nouvelles approches pour transformer plus efficacement nos DRH et en faire les architectes du renouveau de nos entreprises. am Charan a jeté un véritable pavé dans la mare avec un court article paru en 2014 dans la Harvard Business Review avec un titre volontairement provocateur : It’s time to split HR (c’est le moment de scinder les DRH)(1). Ram Charan est l’un des plus célèbres spécialistes mondiaux du management des ressources humaines. Coach de grands patrons de multinationales (dont le mythique Jack Welch de General Electric), il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages sur les RH, tous des best-sellers. C’est dire combien son point de vue sur l’évolution des DRH peut être pertinent. Pourquoi ce coup de gueule de Ram Charan ? D’abord, il constate que les politiques RH ont peu d’impact sur l’amélioration des performances financières des entreprises ; R et cela, parce que les responsables RH ne sont pas suffisamment au fait de la réalité du business. Et même lorsqu’elles excellent dans leurs fonctions traditionnelles (rémunération, relations de travail…) et dans le développement de la culture d’entreprise, les DRH, constatet-il, sont davantage tournées vers des questions internes et moins vers les vrais besoins qu’exige la compétitivité sur les marchés. Quelles réponses Ram Charan nous proposet-il dans son papier pour la Harvard Business Review ? Un message fort : se débarrasser des DRH classiques et scinder la structure en deux entités  : la première – qu’il nomme HR-A (pour administration) – serait dédiée aux questions administratives et à la rémunération et pouvait être rattachée à la fonction finances ; l’autre entité – qu’il appelle HR-LO (pour leadership et or- ganisation) – se focaliserait sur le développement des compétences nécessaires à la compétitivité et serait rattachée directement au PDG. Pour diriger cette entité, Ram Charan recommande de faire appel non pas à des profils trop “ressources humaines mais à des responsables venant des opérations : commercial, production… C’est ce profil qui, selon lui, est plus apte à comprendre les enjeux du développement des talents et apporter des solutions pratiques en cultivant les pépinières de compétences. À cet égard, il rappelle que Bill Conaty, le célèbre viceprésident RH de General Electric du temps de Jack Welch, venait du secteur de la production aérospatiale de GE (2). Que pourraient retirer les DRH algériens du coup de gueule de Ram Charan  ? Bien évidemment, comme du reste le reconnaît Ram Charan lui-même, ses recomman- LU POUR VOUS LA LETTRE D’ALDJAZAIR Algérie-Banque mondiale : pour un partenariat stratégique ans son numéro 6, La lettre d’Aldjazair, une publication de la Banque mondiale, souligne que depuis son adhésion à la Banque mondiale, l’Algérie, comme la plupart des pays membres de cette institution, a bénéficié de financements de projets dans des secteurs aussi divers que les infrastructures, le développement rural, l’agriculture, l’élevage, l’approvisionnement en eau potable... Et fait important mis en relief dans les colonnes de la publication : le dernier projet financé sur un prêt de la Banque mondiale a été clôturé en 2009. Depuis lors, note La Lettre d’Aldjazair, une ère nouvelle des relations entre l’Algérie et la Banque mondiale est née. Elle est matérialisée par un cadre de partenariat stratégique dont l’instrument principal est l’assistance technique. Et indication de taille : au 31 août 2015, le portefeuille de la Banque mondiale en Algérie était, selon la publication, constitué de douze projets d’assistance technique dont neuf actifs et trois en phase finale de préparation. L’édition d’Aldjazair s’intéresse par ailleurs à la filière laitière, relevant que malgré les primes d’ap- D pui à la production nationale de lait, celle-ci ne croît que lentement et qu’elle ne parvient pas à supplanter les importations et à s’y substituer. La publication estime que la vision à moyen terme est que le pays ne devra plus recourir aux importations régulières et massives de lait en poudre, car, en Rencontres professionnelles algéro-tunisiennes n Organisée par le Centre de promotion des exportations (Cepex), une importante rencontre professionnelle entre des opérateurs économiques algériens et tunisiens est prévue pour le 30 septembre à Béjaïa. Une délégation de 25 chefs d’entreprise tunisiens et plus de 150 entreprises algériennes participeront à cette rencontre. Les branches d’activités éligibles pour cet évènement sont, entre autres, le BTPH, infrastructures, matériaux de construction, bureaux d’études et engineering. dations sont à adapter au contexte de chaque entreprise. Il reste que le besoin de revoir de façon approfondie les missions des DRH d’entreprises algériennes apparaît comme une nécessité. Chacun sait, en effet, que nos structures DRH sont souvent organisées selon des schémas obsolètes. Par exemple, beaucoup d’entre elles fonctionnent encore sur le modèle des anciennes DAG où la fonction moyens généraux accapare le gros du temps et de l’énergie de ses responsables. D’un autre côté, la gestion des talents figure rarement dans l’agenda de nos DRH alors qu’elle constitue une priorité pour nos entreprises. Il paraît donc plus qu’urgent que nos entreprises reconsidèrent de façon radicale la vocation de leurs DRH en les positionnant à un rang le plus élevé possible dans la hiérarchie et en choisissant des profils ad hoc pour les manager. Sans DRH qui s’investissent dès à présent dans le développement des compétences, l’entreprise algérienne restera fragilisée et ne pourra pas espérer se maintenir dans la bataille de la compétitivité. Feu vert au rachat d’Alstom par General Electric n La Commission européenne a approuvé cette semaine le rachat de la branche énergie du français Alstom par l’américain General Electric (GE), sous réserve de certaines conditions. Cette fusion inédite est soumise à la vente, par General Electric, de certains actifs d’Alstom au groupe italien Ansaldo. Il aura fallu à General Electric huit mois pour finalement obtenir le feu vert de Bruxelles. La Commission européenne voulait s'assurer que le marché restait concurrentiel en Europe après l'arrivée de l'américain déjà numéro un mondial. COURS DU DINAR ACHAT US dollar 1 USD Euro 1 EUR 1 - It’s time to split HR. Ram Charan. July-August 2014 issue of Harvard Business Review. termes de potentiel, l’Algérie a la capacité de produire tout le lait dont elle a besoin. Mais à quel prix ? Le périodique de la Banque mondiale indique que le lait produit localement ne peut rentablement se vendre à moins de 35 DA le litre et ce malgré toutes les primes auxquelles peuvent prétendre les producteurs. Les importations en denrées agroalimentaires sont passées de 4 à 9,4 milliards de dollars entre 2004 et 2014. La publication rappelle par ailleurs que par la grâce du pétrole et l’embellie des marchés pétroliers, le pays a entamé, à partir de 2005, un programme de désendettement et que le gouvernement a décidé de ne  plus emprunter auprès des institutions financières internationales. Y. S. VEN- TE S. S. 106.1536 118.7859 106.1686 118.8345 COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES 2 - Avec Bill Conaty, General Electric a été la première firme à hisser la fonction de responsable RH au rang de vice-président (CHRO : chief human resource officer). Brent Or : Blé : Maïs Cacao Robusta 47, 98 dollars/baril 1 100, 25 dollars 167, 75 euros/tonne 165 dollars/tonne 2 172 livres sterling/tonne 1 543 dollars/tonne BOURSE D’ALGER Séance de cotation du 14 septembre 2015 TITRES COTÉS COURS VARIATION 625,00 0,00 TAUX DE VARIATION ACTION ALLIANCE ASSURANCES Spa 0,00 TITRES NON COTÉS DERNIER COURS DE CLÔTURE ACTION EGH El AURASSI NCA-ROUIBA SAIDAL OBLIGATION SPA DAHLI 480,00 375,00 605,00 10 000,00 PRINCIPAUX INDICATEURS BOURSIERS Capitalisation boursière : Valeur transigée : Encours global des titres de créance : Encours global des valeurs du Trésor : Indice boursier théorique 15 742 300 625,00 312 500,00 2 360 140 000,00 414 300 000 000,00 1 333,75 14 Publicité Mercredi 16 septembre 2015 LIBERTE F.1757 F.1756 LIBERTE Mercredi 16 septembre 2015 Auto 15 PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM [email protected] FALCON MOTORS EN A DÉJÀ VENDU 16 000 UNITÉS SUR NOTRE MARCHÉ Le New Mitsubishi L-200 réussit son entrée en Algérie Le Sportero asiatique jouit de 5 atouts majeurs : durabilité, fiabilité, conduite souple, silencieuse, plus de confort et stabilité en tout-terrain. e coup de génie japonais est perceptible dans la forme du New L200, déclinant un usage mixte (utilitaire et touristique), mais surtout un confort toujours plus adapté à sa première mission, à savoir un usage utilitaire. Le changement est radical. C’est la rupture puisqu’on ne parle plus de pick-up, mais de SUT (Sport Utility Truck), à savoir un SUV à plateforme, et ce, afin d’associer le confort intérieur de la cabine d’une voiture de tourisme avec le côté pratique et la robustesse d’un pick-up. De prime à bord, on reconnaîtra le New L-200 via la nouvelle Calandre, encore plus agressive et plus dynamique, le repositionnement des projecteurs antibrouillard plus recentré et cerclés de chrome, la face avant avec cette thématique d’expression liée à la puissance et, enfin, la face arrière remodelée arborant des feux plus imposants et un hayon massif à l’aspect robuste et pêchu. De l’intérieur, on reconnaîtra la rupture grâce au cuir luxueux, redessiné avec des inserts en noir laqué, et des garnitures chromées de la console centrale, du panneau de commandes et des entourages de commande des lève-vitres. Mitsubishi place la L DERNIERE MINUTE ... LE BOLIDE ALLEMAND S’OFFRE LA SUPRÉMATIE De 370 Ch à 420 Ch pour la New Porsche 911 Carrera-S ! barre très haut pour cette 5e génération. En effet, le nouveau design athlétique reprend la signature J-Line avec l’intégration du plateau dans la ligne d’ensemble et l’audacieuse signature sépare la cabine de la benne pour marquer la rupture avec le traditionnel pick-up carré. Après, l’aérodynamisme a été revu avec succès. Ce “diable de la route” est, par ailleurs, conçu pour durer. Sa sécurité a été revue à la hausse, avec une zone de déformation à l’avant pour mieux absorber l’énergie en cas d’accident, une évolution supplémentaire du système de sécurité Rise breveté par MMC et qui permet d’augmenter de 7% la rigidité en torsion du châssis. Ceci dit, le New L-200 adopte une suspension à double triangle, ressorts avec barre stabilisatrice. Il maintient la suspension avec les ressorts à lames elliptiques, avec quelques modifications pour optimiser un confort inégal et une stabilité tout terrain. Du coup, les ressorts à lames ont été repositionnés et allongés, et à l’avant le diamètre de la barre stabilisatrice a été augmenté. Aussi, le New L-200 bénéficie du système Easy-Select qui permet de choisir le mode de conduite le plus approprié au terrain et aux conditions de conduite. Il est possible de pas- FOCUS ser de deux à quatre roues motrices sans s’arrêter (en-dessous de 60 km/h), quel que soit le revêtement. Côté cabine, elle a été agrandie avec plus d’espace aux genoux, en sus de l’amélioration de la position de conduite. La qualité perçue vient aussi dans la planche de bord et l’instrumentation, dont la clim-auto bizone, l’USB, les vitres électriques Av/Ar et le volant multifonction. Côté sécurité, le New L-200 est tout simplement bourré : 7 airbags, extérieur Pack visibilité (détecteur de pluie, essuie glaces auto, allumage auto des feux, phare antibrouillards, rappel clignotants sur rétrovi- seurs, feux xénon avec feux diurnes à LED…etc.). À cela, on ajoute le pack chrome sur l’ensemble du New L-200. On arrive, enfin, aux motorisations ! Le New L-200 est doté d’un moteur diesel 4D56 suralimenté (tout en aluminium), avec double arbre à cames en tête, 4 cylindres et seize soupapes à rampe commune, injection directe et intercooler pour une efficacité maximale. Côté tarifs, ce véhicule est proposé à 3 190 000 DA (TTC) pour la finition Confort et à 3 545 000 DA pour la finition Luxury. FARID BELGACEM Le Mercato de l’été FALCON MOTORS Jamel Hakem présente son équipe n Sportive la plus vendue au monde, la 911 Carrera est là ! La nouvelle génération du modèle emblématique de Porsche s’apprête à prendre le relais pour renforcer cette primauté. Avec ses moteurs Boxer turbo innovants, son châssis amélioré, conçu pour une performance optimale, ainsi que son nouveau système d’info-divertissement, la dernière-née des 911 est parfaitement équipée pour perpétuer la suprématie de la 911 Carrera sur son segment. Les nouveaux moteurs conçus pour la 911 Carrera sont des modèles de performance, de plaisir de conduire et d’efficacité. Disponibles pour la première fois en option sur les modèles Carrera, les roues arrière directrices améliorent encore la dynamique de conduite. Certains éléments extérieurs ont été revisités : nouveaux feux de jour quatre points, capot arrière à lamelles verticales redessiné et nouveaux blocs optiques à l’arrière, dotés des feux stop caractéristiques à 4 points. Dans l’habitacle, le nouveau système Porsche Communication Management (PCM), fourni de série avec un écran tactile multipoint, offre une palette de fonctionnalités considérablement étendue et une utilisation plus conviviale que jamais. Bien plus, la nouvelle génération de moteurs à double turbo-compression (moteurs bi-turbo) porte les sensations de conduite ressenties au volant de la nouvelle 911 Carrera à un niveau inédit : les 370 Ch (272 kW) logés à l’arrière n’attendent qu’à être lâchés pour propulser la voiture en mode sportif. Le moteur de la nouvelle 911 Carrera S développe quant à lui 420 Ch (309 kW). À découvrir absolument ! F. BELGACEM n Lors de la présentation du New L200 de Mitsubishi, le patron de Falcon Motors, Jamel Hakem, a profité de l’opportunité pour présenter sa nouvelle équipe. Ainsi, M. Hakem a présenté à la presse automobile la nouvelle directrice commerciale MMC, Meriem Bouchaib, et le nouveau directeur général adjoint responsable du service après-vente, développement réseau et formation, Muhannad Aboughosh (16 ans d’expériences à Toyota en Arabie saoudite). Du reste, Bouteldja, directeur du service après-vente, et Ryad Belmouloud, directeur marketing, continuent de faire les beaux jours de cette prestigieuse marque nippone. M. Hakem dira pour la circonstance que le lancement du New L-200 “tombe à un moment où le secteur automobile connaît des perturbations avec une régression de -19% à fin juillet et un segment Pick-up de -17%”. Et d’ajouter : “Malgré ça, nous sommes optimistes. Nous enregistrons une progression de l’ordre de +19% pour MMC, grâce à notre petite citadine Mirage et l’ASX”. Aussi, M. Hakem a révélé que Falcon Motors a enregistré une progression +17% pour la marque Fuso sur un marché de -55%. Au plan réseau, Falcon Motors progresse sensiblement pour toucher l’Oranie, le Grand-Sud, la Kabylie et l’Est algérien, où Mitsubishi excelle à bien des égards. F. BELGACEM COUP DE CŒUR RALLYE-RAID “LA ROUTE DE LA SOIE” Un doublé réussi, sans forcer, des Peugeot 2008 DKR est fait : le défi a été attient. Stéphane Peterhansel, vainqueur vendredi dernier du rallye-raid “La Route de la Soie”, et Cyril Despres, 2e, ont réussi en Chine le premier doublé en compétition des Peugeot 2008 DKR baptisées en janvier dernier au Dakar.  Au terme de 5 442 km de course, dont 2 000 chronométrés répartis sur 12 spéciales (ES3 annulée), les deux anciens motards, bien aidés par leurs copilotes Jean-Paul Cottret et David Castera, sont montés sur le podium à Dun- C’ huang. La prochaine étape de la préparation de Peugeot Sport pour le Dakar 2016 aura lieu au Maroc, avec pour commencer une séance d’essais du tandem neuf fois champion du monde des rallyes constitué de Sébastien Loeb et Daniel Elena. Le champion alsacien, très éclectique, n’a pas encore annoncé s’il se sentait prêt à participer au prochain Dakar, dans une Peugeot 2008 DKR. Ce doublé en Chine, puis les essais au Maroc, seront probablement déterminants.  FARID B. Mercredi 16 septembre 2015 16 L’internationale TROISIÈME JOUR DE HEURTS ISRAÉLOPALESTINIENS À AL-QODS Importants dégâts occasionnés à la mosquée Al-Aqsa n Les forces d'occupation israéliennes ont poursuivi hier leurs incursions pour la troisième journée consécutive dans la mosquée Al-Aqsa de la vieille ville d'El Qods, provoquant d'énormes dégâts matériels, ont rapporté des médias. Dans la matinée, des policiers israéliens, appuyés par des responsables et colons, ont fait irruption depuis la porte “Magharba” dans la mosquée et lancé sur des fidèles des bombes lacrymogènes et des grenades assourdissantes, selon des médias. L'assaut est “une première” de l'avis d'un employé de la mosquée cité par la source. “Des tapis de prière ont été partiellement brûlés, des portes et fenêtres ont été également saccagées”, a-t-il signalé. Comme depuis le début des célébrations du Nouvel an juif dimanche, les policiers se sont heurtés à des hommes masqués retranchés dans la mosquée Al-Aqsa en signe de protestation contre les visites des juifs sur l'esplanade. Surplombant JérusalemEst, la partie palestinienne de Jérusalem occupée et annexée par Israël, l'esplanade abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher et est considérée comme le troisième Lieu saint de l'islam. LIBERTE SES 28 PAYS MEMBRES N’ONT PAS RÉUSSI À S'ENTENDRE SUR LES RÉFUGIÉS Fracture au sein de l’Union européenne L’échec des États de l'Union européenne à s’entendre sur la répartition des réfugiés, après le rétablissement par plusieurs pays de contrôles aux frontières et la fermeture par la Hongrie de son principal passage vers la Serbie, est considéré comme une “honte” par le vice-chancelier allemand. R. I./AGENCES TOURISTES MEXICAINS TUÉS DANS UNE BAVURE DE L’ARMÉE ÉGYPTIENNE Mexico réclame la vérité R.I./AGENCES D. R. n La ministre mexicaine des Affaires étrangères s’est rendue hier en Égypte pour tenter de savoir dans quelles circonstances des touristes ont été tués par l'armée au cours d'une excursion dans le désert. Claudia Ruiz, qui était accompagnée de membres des familles de deux touristes mexicains tués, a indiqué à l'aéroport de Mexico qu'elle rencontrerait de hauts responsables égyptiens afin “d'éclaircir les circonstances de cet événement déplorable qui a coûté la vie à des touristes mexicains innocents”. Le président mexicain Enrique Peña Nieto a demandé une enquête “exhaustive, approfondie et rapide” à l'Egypte sur ce drame “sans précédent”. Mais, deux jours après, le gouvernement égyptien refusait toujours de communiquer la moindre information sur les circonstances exactes du drame, le lieu précis et le détail du bilan des victimes. Le Caire a annoncé 12 morts et 10 blessés au total, mais sans préciser combien de Mexicains parmi eux. Le Caire affirme depuis dimanche que les forces de sécurité ont frappé “par erreur” le convoi de voitures transportant 14 touristes mexicains dans le vaste désert occidental parce qu'elles y pourchassaient des “terroristes” djihadistes et que leurs guides n'avaient pas l'autorisation de pénétrer dans cette zone “interdite aux étrangers”. En attendant que les 28 daignent se mettre d’accord, des familles entières errent désespérément dans la nature. éunis en urgence dans la soirée de lundi à Bruxelles, les 28 États membres de l'UE ne sont pas parvenus à un accord sur la répartition contraignante de 120 000 réfugiés, réclamée la semaine dernière par la Commission européenne pour faire face à une des pires crises migratoires en Europe depuis 1945. Ils ont en revanche confirmé qu’ils allaient se répartir l’accueil de quelque 40 000 réfugiés, comme prévu depuis fin juillet. Devant cette situation de blocage, le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel, a estimé hier que l’Europe s'était “couverte de honte”. “Ce que nous avons vécu (lundi) soir menace l'Europe encore plus que la crise grecque”, a-t-il martelé, avant d’ajouter : “Et si nous ne nous met- R tons pas d'accord, alors les prévisions budgétaires européennes ne seront plus à moyen terme que du vent.” Et sur un ton menaçant, il a averti : “L’Allemagne n'est pas prête à être en Europe, pour ainsi dire, le payeur (...) Tous participent quand ils reçoivent l'argent, mais plus personne quand il s'agit de prendre des responsabilités. Si ça continue ainsi, c'est la fin des conditions de financement actuelles.” De son côté, l’ONG Amnesty International s'est désolée que “les représentants de l’UE (aient) une fois de plus lamentablement échoué à (...) répondre à la crise”, estimant qu'il faut “repenser complètement le traitement de l'asile dans l'UE, et pas de nouvelles barrières et encore plus de chamailleries sur les quotas”. Il y a lieu de souligner que cette réunion à Bruxelles avait comme toile de fond le réta- Publicité blissement des contrôles aux frontières allemandes et autrichiennes, une suspension de facto de la libre circulation garantie par les accords de Schengen en Europe. Devenue en quelques semaines une Terre promise pour des réfugiés de plus en plus nombreux, Berlin a justifié sa décision par “l’inaction” de l’UE, assurant toutefois que le rétablissement des contrôles ne signifiait pas que l'Allemagne fermait ses frontières aux demandeurs d'asile et aux réfugiés. La volte-face de la chancelière Angela Merkel, confrontée à des problèmes logistiques et à la grogne de son camp politique, est survenue quelques jours seulement après qu'elle eut plaidé pour un accueil des réfugiés sans limite de nombre. La décision de Berlin a immédiatement fait des émules parmi les pays de l’Est – Slovaquie et République tchèque – qui rejettent depuis des semaines l’idée de quotas de répartition. La Pologne s’est dite également prête, en cas de menace pour sa sécurité, à rétablir des contrôles aux frontières. Vienne a aussi décidé de déployer des militaires à sa frontière hongroise, où le flux de migrants a pris des proportions sans précédent. Pour rappel, le haut commissariat de l’ONU aux réfugiés a mis en garde, lundi, contre un “vide juridique” auquel seraient confrontés les réfugiés en Europe, et souligné “l'urgence d'une réponse globale européenne”. MERZAK TIGRINE Plus de 500 000 migrants entrés dans l'UE en 2015 n Plus de 500 000 migrants ont traversé les frontières extérieures de l'Union européenne entre janvier et août de cette année, contre 280 000 pour l'ensemble de 2014, a annoncé hier l'agence européenne Frontex, précisant que certains avaient pu être comptés deux fois. Des chiffres record ont été enregistrés pendant cinq mois consécutifs, dont 156 000 migrants entrés dans l'UE en août, précise dans un communiqué l'agence chargée des frontières extérieures de l'Union. Cependant, un “grand nombre de personnes vues à la frontière entre la Serbie et la Hongrie avaient déjà été recensées à leur arrivée en Grèce venant de Turquie quelques semaines plus tôt”. R. I./AGENCES AF LIBERTE Mercredi 16 septembre 2015 L’Algérie profonde 17 LES TROIS CLUBS DE MAATKAS ÉVOLUENT DANS LES LOCALITÉS VOISINES BRÈVES du Centre Maatkas n’a toujours pas de stade RASSEMBLEMENT DEVANT L’UNIVERSITÉ MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOU Cnes et Snapap dénoncent une “gestion clanique et clientéliste de l’université”  Si, d’une manière générale, les infrastructures destinées au développement local manquent à Maatkas, il faut bien admettre que les structures de jeunes sont presque inexistantes. R. Achour / Liberté Faute d’un stade décent, c’est sur un terrain vague tout cabossé que les jeunes s’entraînent pour les compétitions. ans un tel registre, l’indisponibilité d’un stade communal de football illustre bien la mauvaise prise en charge du monde de la jeunesse dans cette importante localité. Face à une telle carence, les jeunes de la région se rabattent vers les terrains vagues pour assouvir leur soif de la pratique du sport le plus populaire. Cette alternative constitue aussi la seule solution de recours pour les trois clubs de la daïra engagés malgré tout dans les compétitions officielles où ces derniers jouent leurs matches “à domicile” dans les stades des localités voisines distantes d’au moins une vingtaine de kilomètres. Ali Hassani, président de l’Olympique Club de Maatkas, énumère toutes les difficultés rencontrées par son association. “Nous évoluons dans des conditions très difficiles et nous recevons nos adver- D saires à Boghni, Mechtras ou Ouadhias. Toutes nos démarches auprès des  autorités locales n’ont pas abouti pour l’heure. Rien que des promesses en l’air !”, nous dira-t-il, lui qui nous apprendra que les entraînements de son équipe se font sur un terrain vague appelé Izdagh, initialement prévu pour l’implantation d’un complexe sportif d’une superficie de 21 000 m2 et d’un coût de 13 milliards de centimes composé d’un terrain de football réglementaire doté de tribunes et de vestiaires, d’une salle omnisports et même d’une piscine, mais qui est resté au stade des premiers terrassements dans les années 2000. “Pourtant, une commission de la DJS s’était déplacée sur les lieux pour établir un constat alors que la maquette et les plans du projet existent”, ajoutera-t-il. Le statut de SDF est aussi réservé aux deux autres clubs de la daïra, le FC Aït Zaïm et l’IRB Souk El-Tenine. Le stade Fekrane, situé dans la commune de Souk El-Tenine, qui faisait face tant bien que mal à la situation, n’est plus homologué depuis quelques années, et l’assiette a été finalement réservée à la construction d’un hôpital. Le projet de réalisation d’un nouveau stade de football au lieudit Ighil Oumanchar, promis depuis quelques années, traîne encore. Consulté à ce sujet, M. Haroun, le P/APC, nous fera savoir que le projet bute sur une opposition des services de l’agriculture.  “Nous avons fait parvenir un dossier au ministère de l’Agriculture et nous attendons avec impatience son accord, car nous sommes conscients de l’importance d’un tel projet pour nos jeunes”, nous dira le maire qui semble accorder une attention toute particulière à cette grande attente des nombreux sportifs de la région. n Des enseignants universitaires et agents techniques de service (ATS) ont observé avant-hier matin un rassemblement devant le rectorat de l’université MouloudMammeri de Tizi Ouzou, à l’appel des conseils syndicaux du Cnes et Snapap. Par leur action, ces travailleurs exigent le respect de l’exercice du droit syndical et le respect des acquis des luttes syndicales, et ce, en ouvrant “un partenariat sincère fondé sur la réglementation, le seul à même de garantir la stabilité et l’épargne de la dépense du temps pédagogique et scientifique dans des conflits inutiles que nourrit le totalitarisme”. À travers leur appel, ces syndicalistes contestent “les mesures totalitaires que le nouveau recteur s’affaire à mettre en place à l’université de Tizi Ouzou, notamment la réduction des congés annuels”. Le Cnes et le Snapap dénoncent également, à travers le même document, “les manœuvres politiciennes du recteur qui consistent à pousser les syndicalistes au recours à la démonstration de force au détriment des intérêts des étudiants, de l’université et de la région”. Au final, les syndicalistes relèvent “la discrimination ostentatoire du recteur dans la prise en charge de la réhabilitation des infrastructures des facultés, le non respect de la réglementation et de l’éthique dans la nomination des doyens ainsi que la gestion clanique et clientéliste de l’université”. K. TIGHILT R. ACHOUR DRAÂ EL-MIZAN Le lycée d’Aïn-Zaouia livré sans cantine scolaire e lycée d’Aïn-Zaouia dans la daïra de Draâ El-Mizan (40 kilomètres au sud de Tizi-Ouzou) a ouvert ses portes jeudi dernier. C'est un nouvel établissement que les 360 élèves des classes de 1°AS et de 2°AS ont découvert en présence des autorités locales et du personnel d’encadrement. Il faut signaler au passage que les élèves des classes de terminale sont maintenus dans les lycées de Draâ El-Mizan afin de ne pas perturber leur scolarité. C'est un lycée de 800 places pédagogiques et   doté en principe d'une cantine d’une capacité de deux cents places. Malheureusement, cette dernière n'est pas encore opérationnelle parce que, at-on appris, c'est un projet qui n'avait pas fait partie de l'ensemble de l'enveloppe L financière allouée au projet du lycée. “Cette cantine est un projet à part mais nous espérons qu'elle sera livrée au plus tard au début du deuxième trimestre de l’année scolaire”, nous a confié une source proche de la subdivision du logement et des équipements publics de Draâ El-Mizan. Ce problème inquiète au plus haut point aussi bien le proviseur du lycée que le maire d’Aïn-Zaouia. “J'ai adressé un rapport au directeur de l'éducation car si la cantine tardait à être livrée, des perturbations des cours pourraient intervenir”, nous dira Merzouk Haddadi, en sa qualité de P/APC. Notre interlocuteur précisera que ce sont surtout les élèves de Boumahni qui seront le plus pénalisés. “Ceux de la périphérie et du chef-lieu de daïra pourront se restaurer chez eux. Mais, pour les autres, il faudrait trouver une solution dans les plus brefs délais”, ajoutera le maire. Il serait fort possible que des repas froids leur seront servis dans un espace qui sera provisoirement aménagé comme cantine. Ceci dit, il faut bien admettre que ce lycée arrive à point nommé pour soulager les lycéens de la région qui réduiront désormais leurs déplacements d’au moins quinze kilomètres par jour. Quant aux responsables locaux, ils vont aussi réduire l'enveloppe allouée au transport scolaire. “Comme notre parc roulant est vétuste, nous sommes contraints de signer des conventions à chaque rentrée avec des transporteurs privés et nous déboursons, chaque année, plus de 500 mil- lions de centimes uniquement pour le ramassage scolaire”, nous confiera le P/APC d’Aïn-Zaouia. Par ailleurs, ce nouvel établissement vient réduire sensiblement le nombre d'élèves dans les classes des trois lycées de Draâ El-Mizan qui accueillaient jusque là les lycéens d’Aïn-Zaouia. C’est dire que cette rentrée scolaire a été marquée dans la daïra de Draâ El-Mizan par la mise en service d’un cinquième lycée (soit 3 au chef-lieu de daïra, un lycée à Aït-YahiaMoussa inauguré en 2008) auquel il faut donc ajouter celui d’Aïn-Zaouia en attendant la réception prochaine d’un sixième lycée à Frikat dès l'année prochaine.                                     O. GHILÈS Mercredi 16 septembre 2015 18 L’Algérie profonde LIBERTE GUELMA KHENCHELA 5000 trousseaux distribués aux élèves des familles démunies n La direction de l’éducation de la wilaya de Khenchela a procédé, durant ces derniers jours, à la distribution de 5000 trousseaux scolaires et de 6000 tabliers au profit des élèves issus des familles nécessiteuses, selon une source digne de foi. L'opération qui intervient à quelques jours de la rentrée scolaire devra aussi toucher les enfants des catégories défavorisées de plusieurs zones rurales de la wilaya de Khenchela, a-t-on précisé. Les trousseaux ont été remis aux directeurs des écoles primaires et des CEM des différentes communes, qui sont chargés de leur distribution. Les élèves devront aussi bénéficier de manuels scolaires et de tabliers en plus d'une prime de solidarité de 3000 DA. M. ZAIM SOUK AHRAS Saisie d’une importante quantité de carburant n Les différentes interventions des éléments de la gendarmerie de la wilaya de Souk Ahras, notamment au niveau de la bande frontalière avec la Tunisie, ont permis de récupérer une grande quantité de carburant destinée à la contrebande. Le 1er septembre, 186 bidons d'une capacité de 20 l contenant 370 l d'essence, 180 l de mazout, 2 fûts vides d'une capacité de 200 l ainsi que 14 baudets ont été saisis. Le 9 du mois en cours vers 13h, suite aux informations parvenues à la brigade de gendarmerie de Heddada, il a été retrouvé chez A. A., 53 ans, habitant la bande frontalière, après perquisition du domicile, 594 l d'essence, 3 fûts vides d'une capacité de 200 l et un âne pour le transport des bidons. La perquisition d'un autre domicile à 100 m du premier occupé par une veuve de 90 ans a permis la saisie de 900 l de mazout, 940 l d'essence et un âne. HOCINE FARROUKI GUELMA Un père et son fils meurent ensevelis dans un puits n La mechta Béni Ahmed, relevant de la localité de Bouhamdane, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, a été le théâtre, lundi après-midi, d'un drame qui a jeté émoi et consternation au sein de la population de cette région. C'est en creusant un puits que deux membres d'une famille, le père et son fils, sont morts ensevelis à la suite de l'effondrement des parois de cet ouvrage. Les éléments de la Protection civile sont intervenus et ont évacué vers 16h les dépouilles à la morgue de l'EPH Docteur-Okbi à Guelma. HAMID BAALI VILLAGE LAKHNEG (BATNA) Une jeune fille trouve la mort n Un véritable drame a secoué, avanthier, le paisible village de Lakhneg (commune d’Ichmoul, à Batna), où une jeune fille a péri atrocement dans un incendie, apprend-on de source crédible. Le feu s’est déclaré dans une ferme, plus précisément une étable réservée à l'élevage des bovins, plus particulièrement des vaches. Selon les éléments de l’enquête de la gendarmerie, l’incendie dont l’origine n’a pas encore été déterminée a coûté la vie à une jeune fille de 17 ans. La victime a trouvé la mort alors qu’elle tentait de maîtriser le feu. L’on signale que cet incendie a provoqué la calcination totale de l’étable, avec à l’intérieur une dizaine d’ovins et 35 q d’aliments de bétail. Le corps de la jeune fille a été déposé par les agents de la Protection civile à la morgue de l’hôpital d’Arris. BADIS B. Prochaine ouverture du complexe Mère-enfant Ce projet qui a bénéficié d'une enveloppe d'un milliard de dinars créera 100 postes de travail et développera les services prénatal et postnatal. es travaux du  complexe Mère-enfant qui ont été lancés en janvier 2010 ont accusé un retard en dépit des assurances du Dlep, maître de l’ouvrage, chargé du suivi. Cette infrastructure d'une capacité de 80 lits, qui abrite 4 blocs d'hospitalisation, un bloc laboratoire, un bloc administratif, des locaux techniques et des logements de fonction, a été inspectée le 26 décembre 2013 par le Premier ministre, lors de sa visite officielle dans la wilaya de Guelma. La population attend avec impatience la réception de ce projet qui renforcera l'ensemble des activités de gynéco-obstétrique et accueillera les parturientes, les futures mamans et bébés des 34 communes de la wilaya. Ce projet qui a bénéficié d'une enveloppe d'un milliard de dinars créera 100 postes de travail et développera les services prénatal et postnatal. Cette semaine, le DSP a,  lors de l'émission “L'invité du matin”, affirmé sur les ondes de la radio régionale que “le complexe Mère-enfant enregistre un taux d'avancement de travaux de 85% et sera opérationnel avant la fin de l'année 2015. Nous n'ignorons pas qu'il apportera un réel soulagement aux futures mamans qui sont souvent évacuées au CHU de Annaba pour subir des césariennes. Nous sommes déterminés à surmonter les derniers obstacles qui freinent la réception de cette infrastructure sanitaire, et nous nous attelons à concrétiser l'acquisition L D. R. BRÈVES de l’Est C’est avec impatience que les parturientes et futures mamans attendent la réception du complexe Mère-enfant. des équipements spécifiques auprès des fournisseurs. Le personnel médical et paramédical est en voie d'affectation pour assurer le démarrage de ce complexe Mère-enfant”. Messaoud Bouhenna annonce que le service de chirurgie  de l'EPH Docteur-Okbi à Guelma sera renforcé en octobre prochain par la réception de trois autres blocs opératoires, puisque les travaux sont en voie d'achèvement. Il concède qu'actuellement les transferts hors wilaya vers les CHU concernent les cas graves, comateux et blessés graves. Il poursuit : “En 2014, il a été procédé à 2500 évacuations, et au cours des huit premiers mois de l'année 2015, le nombre a atteint 900 et nous nous efforçons à le réduire davantage. Nous avons actuellement 7 gynécologues et nous attendons l'affectation de deux autres dans le secteur public, et cela nous permettra de répondre aux attentes de la population, puisque des gardes seront assurées par ces spécialistes au niveau du chef-lieu de wilaya. Notre objectif est de limiter au maximum les évacuations vers les CHU de Constantine et de Annaba.” HAMID BAALI SKIKDA L’Algérie parmi les 26 pays à forte représentation féminine dans les assemblées élues a wilaya de Skikda occupe la première place à l’échelle nationale en matière de représentation féminine au sein des assemblée élues, alors que l’Algérie est classée parmi les 26 pays au monde ayant une forte représentation féminine. C’est ce qui ressort des journées de formation organisées par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cette première série de journées de formation au profit des femmes élues des APC et APW a été ouverte, lundi, à la maison de la culture MohamedSerradj de Skikda, en présence de la directrice de la gouvernance locale du ministère de l’In- L térieur, Mme Fatiha Hamrit ainsi que Mme Christina Ammaral, la représentante du PNUD en Algérie. La formation est assurée par des expertes et des experts nationaux et internationaux. Ainsi, selon les explications fournies à l’ouverture de cette première série de formation, la wilaya de Skikda compte 133 femmes élues, soit un taux de 19% des élus. Lors de son allocution d’ouverture, le wali, M, Faouzi Benhassine, a considéré que cette formation va mettre en valeur l’expérience algérienne dans le domaine de la participation de la femme dans la gestion des affaires locales ainsi que la préservation des droits politiques, sociaux et culturels de la femme. La représentante du PNUD a, pour sa part, souligné que l’objectif de cette formation est d’échanger des points de vue, exprimer et partager les rêves de la femme pour une meilleure participation politique et de renforcer la représentation équitable dans les assemblées élues. Mme Hamrit à, quant à elle, insisté sur la création d’une dynamique exceptionnelle dans la gestion des infrastructures locales, la promotion de la décentralisation et partant celle du service public. Elle considère cela comme une opportunité pour l’échange des expériences entre experts algériens et ceux venus d’Europe. À signaler que ces journées de formation s’étaleront sur 4 jours.  A. BOUKARINE SÉTIF Les travaux de réalisation de la nouvelle route Djemila-El-Eulma lancés n Les travaux de réalisation de la nouvelle route qui reliera quatre communes de la wilaya de Sétif, à savoir Djemila, Tachouda, Guelta Zergua et El-Eulma sur une longueur de 18 km ont été lancés. En effet, les travaux de concrétisation de la première tranche, longue de 1,6 km, reliant le lieudit El-Guergour au CW117, dans la commune de Djemila, sont en cours. “Le montant de 4,8 milliards de centimes utilisé dans le cadre du PCD (plan de développement communal) ne sera pas suffisant en raison des difficultés rencontrées dans cette zone rocheuse. Nous aurons besoin d’un budget supplémentaire de 3 milliards de centimes pour l’achèvement de ces travaux”, nous dira le P/APC de Djemila. Selon des informations en notre possession, les travaux de réalisation de la deuxième tranche de 7,5 km de Tachouda avancent bien. À signaler que ce tronçon est un projet sectoriel dont le financement est assuré par la direction des travaux publics de la wilaya avec un coût de 8 milliards de centimes. Pour la troisième tranche de plus d’un kilomètre à Guelta Zergua, les travaux sont achevés. Rappelons que la wilaya de Sétif a alloué 15 milliards de centimes à l’étude et la réalisation de cet axe routier reliant Djemila et El-Eulma via Tachouda et Guelta Zergua. Cet axe routier, une fois achevé, en plus de l’amélioration du cadre de vie des habitants de la région et le désenclavement de plusieurs villages de ces communes, aura un impact important sur le secteur touristique et économique et permettra la fluidité du trafic routier. A. LOUCIF LIBERTE L’Algérie profonde 19 Mercredi 16 septembre 2015 PROGRAMME LPA DE MERS EL-HADJADJ À ES-SENIA (ORAN) Les souscripteurs manifestent leur colère BRÈVES de l’Ouest ORAN 17 blessés lundi sur les routes  Les services de la Protection civile d’Oran ont enregistré 17 blessés, à divers degrés de gravité, lundi, sur les routes de la wilaya. Cinq personnes, âgées de 16 mois à 45 ans, ont dû être évacuées vers l’EHU du 1er-Novembre après le télescopage d’une Hyundai, d’une Renault Clio et d’un bus à proximité du rond-point d’El-Bahia. Elles souffrent de graves blessures. À Saint Roch, Aïn Turk, six personnes ont été blessées, dont certaines sérieusement, dans le télescopage de trois voitures avec un camion. À Hay Jamel-Eddine, un chauffard a pris la fuite après avoir renversé un motocycliste et son passager à bord d’une Peugeot 103. Le renversement d’une Peugeot 208 à Hay Émir-Abdelkader a fait deux blessés évacués inanimés vers le CHU d’Oran. Les postulants sont victimes d’une gestion approximative d’un secteur, celui de l’habitat, et des péripéties sans fin de ce projet LPA. olère et exaspération, ce lundi, devant les locaux de l’Agence foncière d’Es-Senia où une trentaine de postulants au programme de logements promotionnels aidés (LPA) d’Arzew et de Mers ElHadjadj ont manifesté, exigeant des explications quant au non démarrage des travaux de réalisation. Depuis 2011, les postulants aux 380 et 120 logements LPA attendent le lancement des travaux de ce programme réparti sur les communes d’Arzew et de Mers El-Hadjadj. Les souscripteurs, qui affirment avoir effectué, depuis plus d’un an, les versements de la première tranche, soit 500 000 DA, d’autres s’étant même acquittés du deuxième versement, ne comprennent toujours pas les raisons de ce blocage. Du coup c’est vers le directeur de l’Agence foncière d’Es-Senia que la colère des souscripteurs se tourne, l’accusant de ne pas respecter ses engagements et le calendrier pour le démarrage des travaux. En fait les postulants sont victimes d’une gestion approximative d’un secteur, celui de l’habitat, et des péripéties sans fin de ce projet LPA. C’est le directeur de l’Agence foncière qui nous a livré sa version des faits, qu’il a par ailleurs exposée aux représentants des souscripteurs. En effet, ce programme LPA des communes d’Arzew et de Mers ElHadjadj avait été confié, à l’origi- C AYOUB A. Le Royal Hotel innove  Le Royal Hotel Oran s’est doté d’un matériel de troisième génération, dans le cadre de la modernisation de ses équipements. Des sessions de perfectionnement ont été également assurées au personnel pour se familiariser avec ces nouvelles acquisitions. À l’occasion, un cocktail a été offert par l’équipe de l’hôtel à ses clients en présence de la presse. A. A. D. R. MASCARA Exaspérés, des postulants au programme de logements promotionnels aidés (LPA) exigent des explications. ne, à l’AADL explique notre interlocuteur. “Ce projet n’était pas celui de l’Agence foncière, nous en avons hérité parce qu’avec le temps il y a eu beaucoup de problèmes et rien n’avait été fait. Ce n’est que fin 2013 qu’il nous a été affecté.” Une situation qui s’est ensuite compliquée avec des démarches administratives lourdes, avec le transfert des projets, les études des terrains et leur acquisition par l’Agence foncière ainsi que le ACCIDENTS DE LA CIRCULATION À L’OUEST DU PAYS 115 décès et 893 blessés en trois mois  Les unités territoriales du littoral ouest englobant les wilayas d’Oran, Tlemcen, Mostaganem et Aïn Témouchent ont enregistré, durant les trois derniers mois, 115 décès et 893 blessés dans 679 accidents de la circulation, selon le 2e commandement de la Gendarmerie nationale d’Oran. La wilaya d’Oran vient en tête du classement macabre avec 410 accidents de la route qui ont fait 27 morts et 410 blessées. Les activités répressives contre les délits liés au code de la route ont comptabilisé 5673 infractions qui se sont soldées par 32 851 amendes pénales dont 1654, 1183 infractions au code de la route pour 8836 amendes pénales pour la seule ville d’Oran. S’agissant du non-respect du règlement régissant les modalités de transport, les services de la Gendarmerie nationale ont recensé 2572 délits qui ont permis de dresser 1329 contraventions et la mise en fourrière de 1191 véhicules au cours de cette période. Enfin, 20 425 barrages de contrôle de véhicules et d’identification de personnes ainsi que 24 675 patrouilles motorisées ont été effectués par les différentes unités de la Gendarmerie nationale qui ont également mis à contribution 1543 services de radar dans ces quatre wilayas. K. REGUIEG-ISSAAD permis de construire. Et notre interlocuteur d’ajouter qu’“après des analyses, nous avons constaté que la nature des sols ne permettait pas d’y construire des logements. Nous avons dû prospecter ailleurs une autre assiette. Mais le deuxième terrain qui nous a été affecté était occupé par une entreprise qui y déversait ses déchets.” Autant d’aléas qui seraient donc à l’origine du retard enregistré. La patience des souscripteurs va être encore mise à rude épreuve puisque la phase des cahiers des charges, des avis d’appels d’offres et du choix de l’entreprise de réalisation sont encore à venir. Néanmoins le directeur de l’Agence foncière a pris un nouvel engagement en annonçant que d’ici la fin de l’année, les travaux seront entamés. Un échéancier que les souscripteurs vont suivre avec attention sans aucun doute, pour des logements qui se seront fait désirer. D. LOUKIL Débat autour de la loi de finances complémentaire 2015 U tion des dépenses publiques pour réduire le déficit budgétaire et l’assainissement de l’économie informelle à travers le paiement d’une taxe forfaitaire de 7% par les détenteurs de capitaux invités à les transférer au niveau des banques selon l’opération lancée baptisée “conformité fiscale volontaire”. Il a été égale- M. A., 29 ans, surnommé El-Aoudja, et L. M., 26 ans, répondant au sobriquet Baroudi, ont été arrêtés par les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de Sig, en collaboration avec les éléments de la sûreté de daïra. Les policiers ont saisi 4 g de kif ainsi qu’une somme d’argent. La perquisition du domicile de L. M. a permis aux enquêteurs de récupérer 95 comprimés de psychotropes et 80 g de kif. Les deux dealers ont été placés en détention provisoire. A. BENMECHTA SIDI BEL-ABBÈS Opération coup-de-poing de la police TLEMCEN ne rencontre sur la vulgarisation des nouvelles dispositions fiscales, bancaires et sociales issues de la loi de finances complémentaire 2015 s’est déroulée lundi au siège de l’Assemblée populaire de la wilaya de Tlemcen. Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de la Tafna, cette séance, à laquelle ont participé plusieurs opérateurs économiques ainsi que les représentants des administrations locales, a permis de débattre des principales dispositions édictées dans cette loi. Parmi ces mesures commentées et analysées par l’assistance, figurent la révision des taux de certains impôts, la rationalisa- Deux dealers arrêtés à Sig ment question, lors de cette rencontre, de vulgariser les grandes lignes du décret déterminant les éléments constitutifs du salaire national minimum garanti publié au journal officiel n°08 mettant notamment en vigueur la décision de l’abrogation de l’article 87 bis du Code du travail. B. ABDELMAJID Installation du nouveau chef de la Sûreté de wilaya  Un nouveau commissaire principal, chef de la Sûreté de wilaya de Tlemcen, a été installé lundi au cours d’une cérémonie présidée par l’inspecteur régional Ouest de la police. Cette opération s’inscrit dans le cadre du mouvement du personnel décidé par la direction générale de la Sûreté nationale. Il s’agit de Makhlouf Salah, anciennement en poste à Tindouf, qui remplace Zemmour Mohamed, appelé à d’autres fonctions. B. A. 300 policiers ont procédé, dans la soirée de dimanche, à une opération coup-de-poing dans les endroits réputés chauds de la wilaya, a indiqué la cellule de communication de la Sûreté de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Les quartiers et les noyaux durs de la criminalité, tels ceux de Sidi Amar, Beni Ameur, le Rocher, 1500-Logements Sorecor et Sidi Lahcène, ont été ciblés et 186 personnes ont été interpellées pour examen de situation. Parmi les individus auditionnés, certains font l’objet de mandats de recherche de la justice. Dans la foulée, les policiers ont également saisi des armes blanches prohibées, des motocyclettes, 146 bouteilles d’alcool et des comprimés psychotropes. A. BOUSMAHA CHLEF Un vendeur de boissons alcoolisées sous mandat de dépôt  Les gendarmes de Chlef ont arrêté, lundi, un revendeur de boissons alcoolisées alors qu’il transportait 3000 bouteilles de spiritueux au nord-est du chef-lieu de wilaya. Il a été placé sous mandat de dépôt. AHMED CHENAOUI Mercredi 16 septembre 2015 F.1709 20 Publicité PETITES ANNONCES Pour toute publicité, adressez-vous à Liberté Pub : Lotissement Ezzitoune n°15 - Oued Romane, El Achour, Alger - Tél. : 021 30 78 97 - Fax : 021 30 78 99 - [email protected] OFFRES D’EMPLOI ————————————— Resto Nouvelle-Ville Tizi Ouzou cherche cuisinier. Tél. : 0555.59.97.78 - TO/BR 18349 ————————————— Cherche gérant manager pour ouverture fast-food pouvant diriger une équipe : pizaïolo, chawarmiste, crêpier, glacier, sandwich, etc. Expérience souhaitée avec référence. Tél. : 0772.156.144 - BR 14416 ————————————— Pharmacie à Diar Saâda, Alger, recrute biologistes qualifiés maîtrisant Chiffa et Intellix. Tél. : 0790.17.55.32 - BR 14410 ————————————— Société industrielle à Douéra cherche des techniciens électro-mécaniciens dans les environs d’Alger. 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Tél. : 0696.037.562 ————————————— JH 31 ans célibataire, licencié en sciences de gestion option comptabilité, 03 ans d’expérience dans le domaine, 13 mois comme chef de service ressources humaines, maîtrise PC paie - PC compta) cherche emploi dans le domaine ou autre. Tél. : 0551.45.09.56 ————————————— Comptable en cours de retraite cherche emploi à Réghaïa Rouiba - Dar El Beïda, même à mi-temps. Tél. : 0555.96.82.31 ————————————— JH 30 ans, diplômé en DEUA génie mécanique option maintenance industrielle, diplôme superviseur HSE avec expérience, cherche emploi. Tél. : 0770.41.60.59 ————————————— H. retraité, cadre comptable plus de 25 ans d’expérience dans le domaine finances et comptabilité, décl. fiscale et CNAS cherche emploi environs Réghaïa. Tél. : 0542.81.01.80 ————————————— Femme sérieuse, instruite, possède véhicule, cherche emploi chez privé ou particulier, accompagnatrice enfants à l’école ou famille. 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Tél. : 0696.29.61.14 ————————————— LIBERTE Mercredi 16 septembre 2015 SOS Appel à toute âme charitable pour venir en aide à une mère de famille sans ressources pour les besoins de son fils de 25 ans handicapé à 100 % en couches, chaise roulante ou tout autre aide. Contacter sa mère au 0556.12.83.53 ———————————— Publicité 21 Cherche TESTOENANT (inj), TESTOGEL (gel), TESTO PATCH, ALDACTAZINE (cp), BIPROTENS 2,5 mg. Tél. : 0774 42 41 78 ———————————— Cherche CALCIUM SANDOZ (sachets), UNOLFA (cp), XALGESIC (cp) Tél. : 0775 87 17 34 Décès Le président, le directeur général, le secrétaire général et l’ensemble du personnel de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, très affectés par le décès de Mme MEGHAZI Malika, sœur de leur collègue M. Meghazi Farid, présentent à ce dernier ainsi qu’à toute sa famille leurs sincères condoléances. Que Dieu Tout-Puissant accueille la défunte en Son Vaste Paradis. La famille Sakhri a la douleur de faire part du décès de son cher époux, père et grand-père SAKHRI Mostapha fils de Hadj CHAOUI (décédé). Le 11.09.2015, tu nous as quittés pour un monde meilleur, laissant derrière toi un vide que nul ne peut combler. Tu es et tu resteras présent dans nos esprits. Que Dieu t’accorde une place en Son Vaste Paradis. Sakhri Malika, ses enfants Jalal, Lotfi, Adel et Amel, ses belles-filles et ses petits-enfants Nadine, Tesnime, Nabil, Nassim et Amani ANEP N° 344299 - Liberté du 16.09.2015 F 1761 Condoléances Pensée Pensée Le 16 septembre 2003 nous a quittés pour un monde meilleur et à jamais notre cher et regretté père HADJ MELLAK DRISS En ce triste et douloureux souvenir, sa famille demande à tous ceux qui l’ont connu et apprécié d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Nous ne t’oublierons jamais, tu resteras toujours vivant dans nos cœurs. Ta famille Une année s’est déjà écoulée depuis la disparition de notre cher père BENNOUAR Mohammed dit Moh Ouali. Le regretté s’est éteint le 16 septembre 2014, laissant derrière lui un vide incommensurable et une carence impossible à combler, malgré le temps qui passe. A cet être exceptionnel, humble et altruiste jusqu’au bout et qui a servi sa patrie les armes à la main sans jamais faillir, nous rendons un hommage solennel. Il a été au front dès son jeune âge en novembre 1954, il a participé à l’opération dite “Robert Lacoste”, puis il fut arrêté et condamné à mort le 10 juillet 1957. A tous ses compagnons de combat, à tous ses proches et à tous ceux qui l’ont connu, nous leur demandons d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Que Dieu Tout-Puissant le couvre de Sa Miséricorde. TO/BR 018348 TO/BR 018351 Carnet ————————————— Pensée ————————————— Cela fait une année, le 16.09.2014, que nous a quittés notre cher père HAMEL Zoubir, ancien responsable à la Casoral de Tizi Ouzou, à l’âge de 79 ans. En ce douloureux souvenir, ses parents, ses enfants et les familles Hamel et Hendel demandent à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” - TO/BR 18339 ————————————— Décès ————————————— La famille Tamani a l’immense douleur de faire part du décès de son cher et regretté Tamani Meziane, survenu à l’âge de 67 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui, mercredi 16 septembre 2015, à Azib-Ahmed, commune de Tizi Ouzou. “À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” ————————————— La famille Boukrine de Béjaïa, de Tazmalt, de Sétif, d’Alger et de France a l’immense regret de faire part du décès, le 11 septembre à Marseille, de son cher et regretté fils, Kamel, à l’âge de 49 ans. Elle informe ses proches, parents et alliés, que la dépouille du défunt arrivera demain, jeudi 17 septembre 2015, à l’aéroport de Béjaïa. L’enterrement aura lieu le même jour, après la prière d’Al-Asr, au cimetière M’hamed-Amokrane de Béjaïa. “À Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.” ————————————— La famille Hebbache a l’immense douleur de faire part du décès de son cher et regretté époux, père, grand-père, frère et oncle, Hocine, survenu à l’âge de 71 ans. La levée du corps se fera de son domicile sis résidence Urba 2000, à El-Achour. L’enterrement aura lieu aujourd’hui, mercredi 16 septembre 2015, à 13h, au cimetière SidiM’barek, à Oued Romane. “À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” ————————————— Condoléances ————————————— M. Ben Abdelatif Tahar, très peiné par le décès de RAHIM Madjid, fils de son ami Rahim Khelifa, survenu le 09.9.2015, présente à ce dernier ses condoléances les plus attristées et implore Dieu Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de lui ouvrir les portes de Son Vaste Paradis. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” - F 1760 ————————————— 40e jour ————————————— La famille Aneche de Taguemount Azzouz informe que le 40e jour et la construction de la tombe de Mme ANECHE Ferhat, née AMROUN Feta, auront lieu le 18.09.2015 à Taguemount Azzouz. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.”- TO/BR 18347 ————————————— SPR Société de Transformation et d’Application de l’Aluminium STAA/Spa FILIALE EMB/SPA Condoléances Les membres du conseil d’administration et l’ensemble du personnel de la filiale STAA, attristés et très émus par le décès du beau-fils du directeur général M. HADJ SADOK Mohamed présentent à ce dernier ainsi qu’à toute sa famille et à ses proches leurs sincères condoléances. Puisse Dieu Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” ANEP N° 208661 - LIBERTÉ DU 16-09-2015 Remerciements ————————————— Devant leur impossibilité à répondre individuellement à toutes les marques de soutien et de sympathie exprimées à la suite du décès de leur père et époux Me Saïd MEZIL, Mme Mezil et ses enfants remercient toutes les personnes qui les ont accompagnés et soutenus par leur présence et leurs messages durant la maladie, le décès de leur cher disparu et qui ont compati à leur douleur. Que Dieu Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. Comme ils les informent qu’une waâda sera organisée le jeudi 17 septembre 2015 (matin et soir) à l’occasion du 40e jour, à son domicile sis au lotissement Annane (derrière le supermarché Dylia), Tizi Ouzou. - TO/BR 18353 Condoléances Le président-directeur général de la Société Holding EMB/SPA, ses collaborateurs ainsi que tous les travailleurs présentent à M. HADJ SADOK Mohamed, directeur général de la Société STAA, ainsi qu’à sa famille leurs sincères condoléances suite au décès de son gendre, les assurent en cette pénible circonstance de leur profonde sympathie et prient Dieu Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” ANEP N° 208667 - LIBERTÉ DU 16-09-2015 22 Sport Mercredi 16 septembre 2015 LIBERTE IL A ÉTÉ NOMMÉ OFFICIELLEMENT ENTRAÎNEUR DE L’EN DE HANDBALL CAN U-23 Schurmann : “Il n’y a pas un choix à faire entre les meilleures équipes du continent” e président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Saïd Bouamra a présenté hier le nouveau sélectionneur national, Salah Bouchekriou à la salle de conférences de l’hôtel ElIkram à Dely-Ibrahim. C’est juste un retour au bercail pour   Bouchekriou, puisque c’est la 4e fois qu’il prend les clés de l’EN. Il sera le sélectionneur national jusqu’au championnat du monde 2017, et sera assisté dans sa tâche par Boudrali, Loubachria et Gharbi. Ainsi, Salah Bouchekriou vient succéder à Réda Zéguili remercier après la débâcle du championnat du monde au Qatar. “C’est vrai que dans un premier temps, j’ai accepté de revenir à la tête de l’équipe nationale, mais comme j’ai vu que les conditions étaient vraiment très difficiles, et qu’il n’y avait pas un bon cadre de travail, j’ai informé M. Bouamra de l’impossibilité de travailler dans de telles conditions. Par la suite, des joueurs de l’EN, des responsables et même des dirigeants actuels, sans oublier le ministre des Sports et le président du COA, m’ont appelé pour me convaincre de revenir. Comme tout le monde le sait, j’aime l’équipe nationale et j’aime les défis. J’ai accepté de prendre l’équipe à quatre mois L D. R. n Le sélectionneur de l’équipe algérienne de football des moins de 23 ans, Pierre-André Schurmann, a estimé, lundi soir à Brazzaville, qu’il n’y avait pas un choix à faire quand il s’agit d’affronter les meilleures équipes du continent, comme ce sera le cas lors de la Coupe d'Afrique 2015 de la catégorie prévue au Sénégal (28 novembre-12 décembre). L’Algérie a été versée dans le groupe B en compagnie de l'Égypte, du Nigeria et du Mali. “Franchement, il n’y a pas de choix à faire, car ce sont les meilleures équipes africaines du moment qui seront présentes au Sénégal. Toutes les sélections se valent, chacune compte sur ses propres forces”, a déclaré Schurmann à l’APS, croisé à la salle de Talangai lors des finales de judo des 11es Jeux africains. L’entraîneur des U23 algérien est au Congo pour superviser les adversaires d'Oussama Darfalou. “Je suis à Brazza pour superviser nos adversaires. Notre objectif est d’aller le plus loin possible, et pourquoi pas arracher une qualification pour les Jeux olympique de 2016. C’est un gros challenge, car il y aura du beau monde à Rio, je cite le Brésilien du FC Barcelone, Neymar”, a ajouté le technicien suisse. Les trois premiers du championnat d'Afrique des moins de 23 ans se qualifieront aux JO de 2016 au Brésil. De son côté, l’adjoint de Schurmann, l’ancien attaquant international des Verts, Abdelhafid Tasfaout, a révélé qu’une participation aux JO 2016 serait comme “un rêve qui se réalise”. “Une qualification aux Jeux olympiques de Rio est un rêve du bureau fédéral et du président de la fédération algérienne, Mohamed Raouraoua lui-même”, a révélé l’ex-joueur de l’AJ Auxerre. Analysant le groupe de l’Algérie, Tasfaout est conscient que la mission ne sera pas facile. “L’Égypte est réputée pour la qualité de ses équipes de jeunes. Le Mali et le Nigeria ne sont plus à présenter eux aussi. Nous avons en Algérie une génération de bons joueurs sur lesquels nous pourront compter”, a-til conclu, souhaitant avoir l’effectif au complet lors de la CAN-2015 puisque l’équipe ne sera pas renforcée de joueurs évoluant à l’étranger. Le directeur technique national, Toufik Korichi, a écarté cette éventualité. “Vu que la compétition ne coïncide pas avec une date Fifa, il nous sera très difficile de miser sur des joueurs évoluant à l'étranger, sachant que nous avons très peu de chances pour convaincre leurs clubs de nous les libérer”, a déclaré Korichi à la Radio nationale. “Il sera donc préférable de poursuivre la préparation avec le groupe de joueurs qu’on a entre les mains. Le seul joueur évoluant outre-mer et qui devrait être parmi nous lors du rendez-vous sénégalais est le défenseur central de Montpellier, Amir Bensebaïni”, a précisé le DTN. Bouchekriou : “Notre objectif, la 3e place à la CAN 2016” de la CAN 2016. Avec tous les problèmes que vit notre sélection, le retard de la préparation par rapport aux autres nations comme l’Égypte et la Tunisie, la tâche est difficile et la pression est énorme mais le chalenge m’intéresse”,  a précisé Salah Bouchekriou. Pour ce qui est des objectifs assignés par la FAHB à l’équipe nationale, Bouchekriou a révélé que “la mission du sept national s’annonce déjà difficile, compte-tenu de plusieurs paramètres notamment le volet de la préparation où nous sommes très en retard. Heureusement que le championnat ne s’est  pas arrêté. Je vais en profiter pour regrouper chaque semaine les joueurs, les dimanches et les lundis. On va profiter de la date IHF du mois d’octobre pour disputer des matches amicaux. On va accélérer le rythme de la préparation lors des deux derniers mois. Déjà pour ce qui est de l’équipe nationale, il va y avoir des changements : on va remanier l’équipe à 60% tout en gardant les cadres tels Mokrani Rahim ou Berkous. Pour ce qui est de notre objectif, au vu de la conjoncture actuelle cela sera difficile pour nous de conserver notre titre, et de battre l’Égypte et la Tunisie mais on va tout faire pour terminer parmi les trois premiers et de nous qualifier en championnat du monde”,  espère le nouvel sélectionneur national. Enfin, le président de la FAHB, Saïd Bouamra est intervenu lui aussi pour expliquer le retard dans la désignation du sélectionneur national. “Dans un premier temps, on avait  une  liste de dix entraîneurs étrangers, mais leur exigences financières dépassent nos moyens. Déjà pour Bouchekriou, il aura fallu l’intervention du Comité olympique pour prendre en charge ses rémunérations, pour vous dire qu’on ne bénéficie d’aucune aide si ce n’est celle de nos sponsors. Je veux préciser une chose pour conclure : c’est moi qui a pris attache avec Bouchekriou et non pas le MJS comme annoncé par une certaine presse”,  s’est désolé le président de la FAHB. SOFIANE MEHENNI IL S’EST ENTRETENU AVEC CHAREF Hendou, prêt à revenir à l’USMH étant plus utilisé par le staff technique du MCA, qui l’a écarté de ses plans, le jeune milieu de terrain Karim Hendou songe réellement à revenir au club qui l’a fait découvrir au grand public, l’USMH en l’occurrence. L’entraîneur des Jaune et Noir, Boualem Charef, lui, est intéressé par le retour de ce joueur. Les deux hommes se sont même entretenus en privé, où la question de son retour a été évoquée. Le coach d’El-Harrach, qui connaît très bien son ex-joueur, lui a demandé de faire un effort en matière salariale pour que son retour puisse se concrétiser. Hendou perçoit au Mouloudia d’Alger une mensualité de l’ordre de 180 millions de centimes, contre 130 millions lorsqu’il était N’ à l’USMH, il est donc incapable de s’aligner sur un tel salaire, d’où le souhait de Charef pour qu’il puisse le récupérer. Selon nos sources, Hendou a déjà accepté ce deal et s’est montré motivé pour un retour du côté de Lavigerie dès le mercato d’hiver. Pour rappel, Hendou avait quitté l’USMH en 2014 pour suivre son coach Charef au MCA, mais depuis Hendou a connu une baisse de forme et ses prestations ont été jugées tout juste moyennes par rapport à ce qu’il donnait sous le maillot jaune et noir. Le départ de Charef de la barre technique du Mouloudia était l’occasion pour les inconditionnels du Doyen de réclamer la mise à l’écart du joueur. Depuis, c’est la descente aux enfers du joueur qui a perdu confiance en ses qualités. Ce qui justifie les sacrifices pour lesquels Hendou est prêt à revenir sous la coupe de Charef, qui paraît-il le comprend bien et sait l’utiliser. “C’est un joueur qui applique à la lettre les consignes tactiques sur le terrain, il est très discipliné et assimile vite ma stratégie sur le terrain”, avait dévoilé Charef à son propos, il y a deux années, lorsqu’on lui posait la question sur Hendou. Tout plaide donc pour le retour de ce joueur, très calme, qui a été à un certain moment très efficace pour l’USMH, un club qu’il veut au plus vite retrouver pour rebondir. Dans un autre registre et pour ce qui est de la préparation des coéquipiers d’Aït Ouamar pour le prochain match face au nouveau promu, le DRB Tadjenanet, qui se jouera à Tadjenanet, Charef a tenu une réunion avec les joueurs à la reprise des entraînements, et ce, après deux jours de repos bien mérité, où il a insisté sur l’aspect psychologique des joueurs en les mettant en garde contre tout excès de confiance. Il les a exhortés à ne pas tenir compte du classement actuel du championnat de Ligue 1, où l’USMH caracole seule aux commandes avec 10 points, pour maintenir cette dynamique et surtout l’état d’esprit qui anime le groupe, décidé plus que jamais à ne pas céder facilement cette première place. Est-ce la bonne saison pour l’USMH, s’interrogent les Harrachis ? R. A. BAYERN MUNICH Ribéry, une étoile invisible u firmament du football, il y a encore deux ans, Franck Ribéry est depuis plus de six mois une étoile invisible dans le ciel de la Bundesliga et n'apparaîtra pas dans celui de la Ligue des champions pour les débuts du Bayern Munich, aujourdhui, à l'Olympiakos. Ironie de l'histoire, c'est sur cette scène européenne que le Français a fait sa dernière apparition le 11 mars dernier contre Donetsk (70), apparition écourtée par une blessure à la cheville droite, mais marquée par son dernier but en date. Depuis, rien ! Ou plutôt, un joueur abonné à l'infirmerie, peu à peu disparu des écrans radar, même dans les travées de l'Allianz Arena. Et un épais mystère autour de sa blessure, supposée anodine au départ mais qui s'éternise, sans véritables explications ni du corps médical, ni de la direction du Bayern qui s'entête seulement à réclamer de la patience à son n° 7. Le joueur, lui, n'en peut plus de cette inactivité. Il est lassé de ne pas A voir “la lumière au bout du tunnel” annoncée en juin par Karl Heinz Rummenigge, qui espère probablement davantage de l'un des plus gros salaires du club, auquel Ribéry est lié jusqu'en 2017. “Tu ne peux pas t'imaginer combien tout ça est énervant. C'est épuisant”, a-t-il concédé lors d'une rare déclaration au magazine Kicker fin août, assurant qu'il fait “vraiment tout ce qu'on (lui) dit de faire, et pourtant la douleur ne part pas”. De quoi amplifier les doutes sur l'avenir footballistique de l'ex-Marseillais, au sortir de la saison la plus discrète depuis son arrivée en Bavière en 2007 : seulement 25 apparitions (9 buts,10 passes décisives) pour à peine 1500 minutes de jeu toutes compétitions confondues. Concurrence À 32 ans, il a désormais la concurrence du Brésilien Douglas Costa, de 8 ans son cadet, qui régale déjà de ses arabesques un flanc gauche réservé jusque-là à Kaiser Franck, ou du Français Kingsley Coman, un adolescent (19 ans) aux dents longues. Certains, comme l'ancien joueur du Bayern Stefan Effenberg, ont clairement exprimé leur scepticisme. “Je lui souhaite du fond du cœur de revenir, mais j'en doute”, a concédé l'ex-international. Il n'y a bien que son club et ses coéquipiers qui croient encore dur comme fer en la renaissance de Francky. De Philipp Lahm à Jerome Boateng en passant par Arjen Robben, tous se déclarent convaincus que le Français va retrouver ses ailes sur le terrain et sa place dans le cœur du public de l'Allianz Arena. C'est ce qu'espère Robben, qui se languit de son compère. Lui aussi trentenaire, il rêve de reformer le dynamique duo “Rib-Rob” qui avait triomphé à Wembley, en 2013. L'année où Ribéry, meilleur joueur européen, rivalisait d'éclat avec des stars comme Messi et Ronaldo... LIBERTE Mercredi 16 septembre 2015 Sport 23 SUSPENSION DE HADJ-AHMED POUR UNE ANNÉE MCA-JSK au stade du 5-Juillet a rencontre de la 8e journée qui opposera le MCA à la JSK se jouera finalement au stade du 5-Juillet, c’est qu’a affirmé hier le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj. “Certes, au début nous avons programmé le match de la 8e journée entre le MCA et la JSK à Bologhine, mais comme le stade du 5-Juillet est maintenant opérationnel, le Mouloudia pourra recevoir la JSK dans l’enceinte olympique”, a déclaré Kerbadj. Le président de la LFP a ajouté que “le MCA pourra finalement disputer d’autres rencontres au stade olympique”. Une nouvelle qui fera sûrement plaisir au président Raïssi et à ses joueurs qui voulaient disputer outre les derbys algérois, les grandes affiches aussi au stade du 5-Juillet. Par ailleurs, la commission de discipline de la Ligue nationale de football a infligé à Rafik Hadj-Ahmed, le directeur général du MCA une année de suspension en plus d’une amende de 200 000 DA lors de sa séance de lundi en vertu des articles 78 du code disciplinaire de la FAF et de l’article 125 du règlement des championnats de football professionnel. En effet, Hadj-Ahmed a été sanctionné suite à ses critiques envers la Ligue nationale de football, L Zehani/Archives/Liberté et ces différentes déclarations de presse qui visaient l’instance de Kerbadj. Ainsi, et suite à l’examen des pièces versées au dossier, la commission de discipline a retenu contre HadjAhmed l’infraction liée à la violation de l’obligation de réserve. La commission de discipline a décidé alors de sévir lourdement en sanctionnant le directeur général du MCA pour une année. Rafik Hadj-Ahmed, injoignable hier sur son téléphone, va déposer un recours auprès de la LFP incessamment, c’est ce que nous a confirmé notre source. Dans un autre registre, ce qui s’est passé hier au Mouloudia n’honore pas une équipe de la grandeur du doyen des clubs algériens. En effet, la séance d’entraînement d’hier était prévue à 17h30 à la caserne de la Protection civile. Jusquelà, tout est normal, Valdo a pris le soin d’envoyer tôt le matin des textos aux joueurs pour leur rappeler l’heure et le lieu de l’entraînement. Entre-temps, le manager général de l’équipe, Youcef Farhi, a envoyé des textos aux joueurs les informant que la séance de travail se déroulera à l’ISTS et non pas à la caserne puisque ce dernier avait tout simplement appelé les responsables d’El-Hamiz pour annuler le créneau. Hier et jusqu’à 14h30, les coéquipiers de Chita ne savaient pas où allait se dérouler la séance d’entraînement. Il aura fallu l’intervention de HadjAhmed pour régler ce problème et maintenir le créneau de Dar ElBeïda. Un fait qui démontre bien la situation critique que vit le Mouloudia, avec ses responsables qui n’ont rien à voir avec le football ! Pis encore, on croit savoir d’une source sûre que les deux entraîneurs du MCA, Artur Jorge et son adjoint Valdo ne s’adressent plus la parole depuis quelques jours déjà. Il est clair qu’au vu de tous ces paramètres, et le problème du diplôme qui tarde à se régler pour le Brésilien, la fin est très proche pour ces deux-là. Ce qui est sûr c’est que l’actuel staff technique va être remercié après le match de l’ASMO, et ce, quel que soit le résultat du match. SOFIANE MEHENNI LES ORANAIS VEULENT (RE)FAIRE AU MCA LE COUP DE L’USMA Baghor : “L’ASMO a l’habitude de gagner à l’extérieur…” Archives Liberté ien que la défaite face au DRB Tadjenanet ait été difficile et longue à digérer, à l’ASMO, tous les esprits sont désormais tournés vers la capitale que les Vert et Blanc rallieront aujourd’hui, pour y défier le Mouloudia demain au stade Omar-Hammadi de B Bologhine. Conscient de l’importance de toute motivation supplémentaire à l’occasion d’un tel prestigieux rendez-vous, le président asémiste, Merouane Baghor, a, ainsi, marqué de sa présence la séance d’entraînement d’hier matin au stade Habib-Bouakeul où la troupe à Kamel Mouassa effectuait les derniers réglages avant le départ vers Alger. L’homme fort de l’ASMO a, d’ailleurs, tenu à encourager et motiver ses troupes, exhortant les joueurs à faire honneur au maillot qu’ils portent et à s’investir au maximum pour récupérer, dès ce jeudi à Alger, les points perdus samedi dernier à Bouakeul. “La situation n’est pas aussi dramatique, encore moins catastrophique que ce que les gens pourraient croire ! Ce n’est ni la première ni la dernière fois que l’ASMO perd un match à domicile. Comme nous avons été défaits chez nous, nous avons également l’habitude de gagner hors de nos bases. Et ma foi, il est clair que l’ASMO peut battre le MCA chez lui, à Bologhine”, souligne, en substance, le premier responsable des Vert et Blanc de M’dina J’dida, qui garde toujours en mémoire l’éclatante victoire des siens, la saison dernière, sur le même tartan de Bologhine face aux Rouge et Noir de Soustara. Merouane Baghor ne s’est, par ailleurs, pas montré trop inquiet à propos de la situation administrative de plusieurs cadres de l’équipe dont les contrats respectifs arriveront à ter- C D. R. deux prochains matches de championnat, face à l’USMA et au CRB, en raison de la participation de pas moins de trois joueurs avec la sélection militaire qui est appelée à participer aux Jeux militaires prévus en Corée du Sud du CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 RCR 1 - ESS 1 Équitable n Encore tout auréolés de leur dernière vic- 29 septembre au 15 octobre. Il s’agit de Hamzaoui, Maâmar Youcef et Yaya qui font partie de cette sélection. Enfin, le point de discorde que la direction du MOB tient à afficher est la désignation du stade Hamlaoui de Constantine pour abriter l’affiche inédite de la finale de la Supercoupe d’Algérie de football, MO Béjaïa-ES Sétif, qui aura finalement lieu le 1er novembre prochain. La direction du MOB a réfuté cette désignation. Cela dit, le conseil d’administration du MOB qui se réunira incessamment apportera de nombreuses réponses, selon Zizi, le porte-parole du club. A. HAMMOUCHE E. YACINE Ikhlef : “La démission de Geiger est à l'étude” réunir dans les prochaines 24 heures pour étudier la situation et prendre les décisions qui s'imposent dans l'intérêt du club”, a affirmé Ikhlef Boubekeur, président du conseil d'administration de la SSPA/MOB. Dans les coulisses de ce club, pour rester et continuer son aventure avec le club, le coach Alain Geiger a exigé aux dirigeants mobistes le départ du préparateur physique, Boussaâda, et percevoir 5 mois d'avance. Comme il voulait imposer aussi un salaire de 4 500 euros par mois pour son adjoint, Massmoudi. Par ailleurs, la direction du MOB compte saisir la Ligue nationale de football pour exiger le report des RACHID BELARBI toire, les locaux ont, dès l'entame de la partie, pris les débats à leur compte en se ruant vers les bois de Khedim. Le trio d'attaque relizanais, Bourdim, Tiaiba et Manouchou, s'illustre dès les premières trente minutes, mais ces derniers, gênés par la défense adverse, ne parviennent pas à concrétiser les occasions de Berramla et Manouchou qui inquiètent le gardien Khedim Les alertes se succèdent et c'est Le Rapid qui mettra à rude épreuve la défense adverse en parvenant à ouvrir le score par le biais de Manouchou, suite à un travail collectif, à la 31’ de jeu. C’est sur le score d'un but à zéro que l'arbitre Aouina, trop passif sur les actes d'anti-jeu des joueurs sétifiens, renvoie les deux équipes aux vestiaires. Après la pause, les locaux imposent un pressing infernal mais l'arrière-garde visiteuse tient bon. Repliés en défense, les protégés de Madoui n'opèrent que par des contres. Quelques minutes après, l’Entente de Sétif obtient un penalty. C’est Benyatou qui parvient à remettre les pendules à l’heure à la 64’ de jeu. Les Relizanais volontaires à souhait ont donné du fil à retordre à l'arrière-garde sétifienne par ce diable de Manouchou, mais sans réalisme aucun. C’est sur ce score d’un but partout que le referee met fin aux débats dans un fair-play total. ALORS QUE LE MOB RÉFUTE LA DÉSIGNATION DE HAMLAOUI POUR ABRITER LA SUPERCOUPE ontre toute attente, Alain Geiger a jeté l’éponge et l’a fait savoir à ses dirigeants. Ceux-ci qui se réuniront (hier soir ou demain) selon Zizi, comptent réagir à travers un communiqué. La direction béjaouie statuera sur le cas Geiger comme elle abordera aussi la désignation du terrain de Hamlaoui pour abriter le match de la Supercoupe face à l’ESS. S’agissant de la démission surprise de Geiger, le premier responsable des Crabes soulignera qu’“aucune décision n'a été prise concernant Alain Geiger, qui reste, jusqu'à preuve du contraire, l'entraîneur en chef du MOB. Le conseil d'administration devra se me dès la fin de l’exercice en cours. “Nous sommes en 2015, non ? Les contrats de ces joueurs prendront fin en juin 2016, et d’ici à là, ceux qui souhaitent poursuivre l’aventure avec nous seront les bienvenus. Quant à ceux qui souhaitent partir, libres à eux de le faire en fin de saison ! Je ne retiendrai personne contre son gré”, affirmera le président de l’ASMO. Toujours côté effectif, l’entraîneur Kamel Mouassa a convoqué les mêmes 18 joueurs que lors du match à domicile face au DRBT pour le déplacement d’aujourd’hui à Alger. Ayant repris les entraînements hier après une longue période de convalescence, l’attaquant Djemaouni n’en faisait pas partie. 24 Jeux Par : Nacer Chakar Mercredi 16 septembre 2015 Recul ----------------Relative à la doctrine d’Aristote s s Côté d’une feuille ----------------Membrane séreuse de l’abdomen s Tas ----------------Souveraine s s Galères royales ----------------Petit tour Monastère bouddhique ----------------Tribunal international s s s s Célèbre tour ----------------Cinoche Première page ----------------Conjonction s s s s LIBERTE s Essai s Employé qui porte les dépêches à domicile s Navire de guerre antique s s Estonie s s s Métal blanc ----------------Baie du Japon s Petits cafés ----------------Nutritives Petite outre Dans une formule magique s s s s s Vieux Loup s Note de musique ----------------Règle Orateur grec ----------------Nickel s s s s La rumeur ----------------Employé d’un service Plante grimpante ----------------Périodes s s Terme d’échec Assemblée des travailleurs s s Certifie s Particules ----------------Jeu de cartes s s Plante textile Secouristes Indien de la côte Est des USA ----------------Sélénium s s s s s s s s s Néodyme s s Voyelles Amphibiens s s s s s Plantes potagères ----------------Avant l’UE s s Compagnie abrégée ----------------Lustres s s S’opposant à s Test ----------------Loir des jardins Futur gradé ----------------Politique français (1847-1919) s s s s s s s s s Organisation armée s s Direction ----------------Surannées Fruit s s Pronom Trépas (ph.) Consonnes ----------------Habitant de Trélazée s Donnasse une couleur rouge pâle s Bruits s s s Démarcheuses ----------------Balénoptère Bout de cours ---------------Négation s s Principe odorant ----------------Tantale D’un pays de l’Amérique latine s s Infinie ----------------Cavités à l’intérieur de certains os s Eaux poétiques ----------------Avertissement Récipient pour boire Câbles servant à maintenir des fardeaux sur une charette s s s Cheville de golf s s Vagabondage s Fruit de conifère s s s Abroger ----------------Loutres s Une des Cyclades s s Ancien vêtement féminin ----------------Sensation de malaise Hirondelle Activité sportive s s Appât Relatif au ----------------rivage de la Vaste étendue mer d’eau salée Marteau de couvreur ----------------Révolution Flânions s Diapason ----------------Abandon d’une religion Possèdent s s Le plus élevé s s s s Petit cours ----------------Usines à miel Relatif au noyau de l’atome ----------------Mamelons Calcium ----------------Flouze Lettre grecque Affluent de l’oubangui Pronom ----------------Parures de lit s s s GRILLE GÉANTE DE MOTS FLÉCHÉS N° 106 s Nuits passées à l’hôtel ----------------Aucune chose Accord russe ----------------Biffer Nœud ferroviaire s Enlevions les nœuds s Lettre grecque s s Apparence s Perroquets ----------------Enzyme s s s s Filtres naturels ----------------Mère des Titans Bouclier ----------------Condition s Tord-boyaux s s s s s s Obtenues Greffée Peintre et sculpteur allemand (1891-1976) s s Branché SOLUTION DE LA GRILLE N°105 Époque ----------------Petit tour s s s s Dignitaire turc ----------------Calibrons Ciel ----------------Adjectif cardinal s Adverbe s Nom savant du tilleul s s s Contracté D - T - E - O - U - G - S - O. Désintéressement. Sélénographique. Partiales - Ré - Ure. Pi - G - Elégantes. Opérer - Es - In - Les. Os - Saut - Age - Lr. Ni - E - Br - ALN Beys. Nitrobenzènes - E. Eternua - Eh - Ur - Or. ESE - Giclèrent - E. Ems - Urne - Ie - Emeu. EE - Rie - Amoureux. Année - Saper - St. Tinte - Bergère - S. Usnée Cor - Are - Rc. Erre - Icône - Aar. Dé - Gê - Jeudi - Albi. Mou - Damées - Slip. Baume - Ressasse - T. Crête - N - St - Age. Liane - Et - Aisseau. Agence - M - O - Seul. Lia - Da - Fonnois - N. Nuage - Li - In - Na. Ri - Trentième - Foi. Fredonnera - Fier. Ase - Statuaire - Le. LIBERTE Merecredi 16 septembre 2015 Sudoku Jeux 25 N° 2072 : PAR FOUAD K. Comment jouer ? 5 8 2 8 9 3 6 5 1 1 8 2 7 5 8 4 5 2 9 7 4 3 3 6 4 5 3 7 3 1 6 9 2 8 5 4 2 7 5 4 3 1 6 8 9 6 9 3 7 2 8 1 4 5 9 10 VIERGE BALANCE (23 septembre - 22 octobre) Des discussions seront positives si vous réfléchissez bien à ce que les autres pensent et à leur manière de percevoir votre relation. VIII IX X SCORPION HORIZONTALEMENT - I - Très doué. II - Fabuliste grec. Quatrième partie du jour. III - Ancienne mesure de capacité pour les grains. Héroïne de Dib. IV - Poisson marin. Note. V - Défalque. Lettres d’Arabie. Planchette de bois. VI - Commissions versées à un intermédiaire. VII - Îles de Martinique. Démon des plaisirs impurs. VIII - Transpirer. Adverbe de lieu. IX - Père d’Andromaque. Propre. X - Hitlérien. Trimer dur. Laize. VERTICALEMENT - 1- Prends tout le temps pour agir. 2 - Orientaux. 3 - Longues courroies. Copulative. 4 - Sabre. Mis à sec. 5 - Éclos. Pays d’Asie. Offre une alternative. 6 - Substance contenue dans le blanc d’œuf. 7 - Mariée. Pierre très dure. 8 - Chevalier travesti. SudAméricain. 9 - Fondue en un tout. Article ibère. 10 - Xénon. Marteau de couvreur. Solution mots croisés n° 5483 I II III IV V VI VII VIII IX X 1 2 3 6 7 P L U S V A L U E S R E S T I T U E N T O F E S V I T E E R A B A R E V O E L E S I S I L E R E R G I A S E S 4 5 S 8 I D V I I O L T E S L Q U I 9 10 (23 octobre- 22 novembre) La négativité règne autour de vous dans votre travail, et si vous n'y prenez pas garde, cela pourrait vous nuire. Il est temps de réagir en mettant de la positivité là où il n'y en a pas. SAGITTAIRE (23 novembre - 20 décembre) Vous vous posez des questions sur votre avenir, votre vie amoureuse et d'autres domaines. La bonne nouvelle est qu'un nouveau départ vous attend. CAPRICORNE (21 décembre - 20 janvier) Tout n'avance pas comme vous l'avez souhaité, mais malgré cela vous ne devriez pas perdre espoir car vous allez retrouver confiance en l'avenir. O N U E F S E S C U H I E S E S S E VERSEAU (21 janvier - 19 février) Si vous demandez l'impossible à quelqu'un, vous serez sûrement déçu. Abaissez vos prétentions. Après tout, vous n'êtes pas aussi exigeant avec vous-même, alors pourquoi l'être avec les autres. POISSONS (20 février - 20 mars) Vous avez une chance aujourd'hui de montrer que vous savez de quoi vous parlez et que vous avez les deux pieds sur terre. ------------------------- s s Compassion Fantaisies ------------------------- s Période ------------------------- Parti algérien ------------------------- ss s ------------------------- s Apparu s Actinium s Glaive (ph) Astatine Règle s Conjonction Négation ------------------------- s Plume Reine marguerite ------------------------- s Conjonction s s Vieille langue Étain s s s Cérémonies s s Stupide ------------------------Cerisier sauvage s Mètre/seconde Bassin d’un port ------------------------Conifère s s s s État US ------------------------- s De sévir Prince troyen s Salpêtre s Colère Possessif s ------------------------- s s Possessif Fleuve de Sibérie ------------------------Chose latine s s Harmonie s s s Ceps ------------------------Enzyme ------------------------Poème s s Propre s s s Glossine ------------------------Loi ------------------------Note s s TAUREAU (21 avril - 21 mai Vous vous posez des questions sur votre avenir, votre vie amoureuse et d'autres domaines. La bonne nouvelle est qu'un nouveau départ vous attend. GÉMEAUX s s Rongeur ------------------------Cérium s Retour des vagues ------------------------Loupais (22 juin- 22 juillet) Calme plat côté famille, et vous n'irez sans doute pas vous en plaindre : entre vos projets personnels, vos activités professionnelles et vos amours, vous n'aurez en effet guère le temps de vous soucier de vos proches. LION (23 juillet - 22 août) Inutile de perdre votre temps en vous demandant ce qui aurait pu être, ou de rêver de gagner au loto. Faites quelque chose, même s'il ne s'agit que de sortir. s s ------------------------- SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N°578 Eau noire ------------------------Ville de L’Ouest s s Prime Lettre grecque ------------------------Avant la matière s s s s s Consonnes ------------------------Voyelles ------------------------Possessif s s Cours d’eau ------------------------Concept (ph) ------------------------Astatine (21 mars - 20 avril) Prenez toutes dispositions pour essayer de détendre l'atmosphère. Essayez de résoudre un conflit et améliorez vos relations avec les autres. Il est temps d'agiter le drapeau blanc et de signer un traité de paix ! CANCER s Diminuer la valeur ------------------------Aortes ------------------------Coup de pied BÉLIER (22 mai - 21 juin) Des discussions seront positives si vous réfléchissez bien à ce que les autres pensent et à leur manière de percevoir votre relation ------------------------- Particules s Liquide s Soulever (ph) s MOTS FLÉCHÉS N° 579 de Mehdi (23 août - 22 septembre) AUJOURD’HUI Ayez confiance en abordant votre travail quotidien. La rigueur et l'efficacité s'imposent. Vous allez vous sentir mieux vers la fin de la semaine avec un sentiment de satisfaction. s Destitution 8 VII “Au sommet de la montagne où que l'on tourne sa tête la vue est la même.” Proverbes chinois 8 1 4 9 6 5 7 3 2 7 VI “Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines.” 5 6 2 8 1 4 9 7 3 6 L’HOROSCOPE V “La bougie ne perd rien de sa lumière en la communiquant à une autre bougie.” Proverbes japonais 9 4 8 5 7 3 2 1 6 5 IV “Celui qui confesse son ignorance, la montre une fois ; celui qui essaye de la cacher, la montre plusieurs fois.” 1 2 9 3 4 7 5 6 8 4 III Proverbes 4 8 7 2 5 6 3 9 1 3 II Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. 3 5 6 1 8 9 4 2 7 2 N°5484 : PAR FOUAD K. I - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. Solution Sudoku n° 2071 Par Naït Zayed 1 - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; 4 5 8 Mots croisés Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : Dépravation - Tarières - Pie - Ri - Terre - Est - As - Cr - Ici - N - Ah - Crotale - Stipe - Ise - Lu - Godiche - Rio - Rien - Ascagne - E - Rl - Tu - N - Sur - Api - Iéna - Sis - Pin - V - I - I - Reg - Ente - Ondée - Astre - Niées - Et - E. Des 26 Gens & des Mercredi 16 septembre 2015 Faits LIBERTE Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées. CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE Récit de Adila Katia Les regrets ne changent rien 55e partie Résumé : Ibtissem ne veut pas écouter son amie. Fella ne Ibtissem regarde le couple s’éloigner. Elle ne les voit plus comme ses amis. La façon dont lui a parlé Fella l’a mise hors d’elle. -Qu’est-ce qu’il lui pris d’aller voir mon père  ? Comment a-t-elle fait pour parvenir jusqu’ici ? Elle ne te connaissait pas. Jamais je ne lui ai dit où tu travaillais ! Madjid soupire. -Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as ! Elle te voit comme une sœur ! Elle veut te protéger, te ramener à la raison ! Elle était là pour toi ! Et toi, tu l’as traitée comme si elle était une mauvaise personne ! -Elle l’était avant… Avant qu’elle ne se mette à me juger ! Allez, crie-t-elle. Je suis crevée. J’ai besoin de m’allonger ! Trouve-nous un hôtel tranquille si on ne peut pas rentrer chez toi ce soir ! Pour venir jusqu’ici, à la pharmacie, il avait prétexté une urgence relative à l’approvisionnement de médicaments. Le fait qu’elle parle d’hôtel l’arrange. Il préfère l’y emmener. Sa femme et ses enfants doivent être rentrés et si Ibtissem s’en doute, il connaît d’avance sa réaction. Là, elle croit encore sa femme fâchée. Elle s’imagine qu’elle ne reviendra plus et qu’elle demandera le divorce. Elle doit s’imaginer devenir vite l’épouse de Madjid. Quand il y pense, il se demande quoi faire. Il voit bien qu’elle n’est pas stable et parfois, quand il voit sa colère éclater, il constate qu’elle est devenue violente. La femme séduisante pleine de ressources avait laissé la place à une autre qui lui déplaît au plus haut point. Il la craint. En fait, il n’ose pas l’avouer mais elle lui fait peur. Il ignore jusqu’où elle irait si elle se laissait porter par ses sentiments. Dessin/Mokrane Rahim Quand il la regarde, il a la certitude qu’elle en était capable et qu’il devait éviter de la contrarier jusqu’à ce qu’il trouve une solution. -À quoi penses-tu ?, l’interroge-t-elle. Tu n’as pas pu régler ton problème ? -Si… Si… Il range les papiers, puis précède Ibtissem dehors. Il ferme à clef, puis tire le rideau de fer avant d’ajouter de gros cadenas pour dissuader les drogués. -Il y a un hôtel un peu plus loin, ditil. Normalement, ils ont toujours des chambres libres… -On n’a pas besoin de deux chambres  !, lui dit-elle. Une nous suffira ! -Tu as besoin de te reposer autant que moi ! Le mieux est qu’on ait chacun sa chambre !, insiste-t-il. On se verra le matin, au petit-déjeuner ! -Tu parles de déjeuner alors qu’on n’a pas dîné  !, rétorque-t-elle. Je meurs de faim ! -On prend de quoi dîner dans nos chambres, propose Madjid, mais elle refuse. -Non, on va au restaurant !, décidet-elle. On y allait bien avant ! Tu te rappelles ? -Allons-y !, dit-il, ne voulant pas passer une mauvaise nuit. cache pas qu’elle s’inquiétait pour elle, mais Ibtissem ne veut plus d’elle dans sa vie. Elle la chasse presque de la pharmacie. Ouahab l’aurait frappée si Fella ne s’était pas mise entre eux. Malgré tout, elle a de la peine pour elle. Ibtissem se raccroche à des chimères. Son réveil sera brutal… Ils vont au restaurant. Si Ibtissem mange tout ce qu’elle commande – une salade, des lasagnes et une tarte aux fruits –, Madjid, lui, n’arrive pas à finir sa salade. Alors qu’elle est en train de finir son dessert, il va aux toilettes puis en profite pour appeler chez lui depuis la réception. Nadia décroche. Sa voix inquiète le rend presque malade. -Mais où es-tu ? -Je suis coincé à la pharmacie. J’avais oublié que c’était notre tour de garde, ment-il en se tournant vers la salle, pour voir si Ibtissem était toujours à table. Ferme bien et dors !, lui re- commande-t-il. Demain, je rentrerai !, promet-il. Je vous aime… Il raccroche, puis va régler leur note. Un quart d’heure après, ils se rendaient à l’hôtel. Il y a des chambres de libre, mais Ibtissem tient à ce qu’ils passent la nuit ensemble. -N’aie pas peur, lui dit-elle. Tant que tu es avec moi, tu n’as rien à craindre ! (À SUIVRE) A. K. [email protected] VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Récit de Yasmina Hanane Dessin/Amouri 161e partie Résumé : Pris dans l’engrenage des évènements, Samir avait vécu hors du temps. Après un passage à vide, il daigne enfin appeler chez lui. Malika lui apprend qu’ils étaient tous inquiets à son sujet. Il lui révèle qu’il se trouvait à la clinique où Ilhem luttait contre la mort… Malika lui en demande les raisons… Il soupire avant de répondre : -Elle… Elle a accouché de jumeaux… On a dû lui faire une cé- sarienne… Son état demeure instable, et les médecins sont pessimistes à son sujet. Mordjana -Pauvre femme… Elle avait déjà été bien ébranlée par votre séparation subite, et… Malika s’interrompt… D’un coup, elle venait de saisir toute l’ampleur de la situation : -Samir, murmure t-elle… Samir, ne me dis pas que tu es le père de ces jumeaux… Il ne répondit pas, ce qui confirmera davantage ses soupçons. -Mon Dieu ! Elle sentit sa gorge se serrer : -Samir… Oh ! Mon Dieu… Qu’astu fait mon frère ? Comme il ne répondait pas, elle poursuit : -Que… Que comptes-tu faire maintenant ? -Je n’en sais rien… C’est le wait and see. Tant qu’Ilhem est en réanimation, je ne saurais te répondre. -Et si elle meurt ? -C’est ce que j’appréhende le plus… Je… Je ne sais pas quoi faire Malika… Mordjana est déjà assez secouée par la mort de son grand-père, et je n’aimerais pas rajouter de l’eau à son moulin… -Tu n’as pas intérêt. Mais elle finira bien par le savoir… Heu… Elle soupçonnait depuis longtemps une relation extraconjugale, et je l’en ai dissuadée… Samir observe un moment de silence que Malika ne voulut pas rompre. Il réfléchissait sûrement à la meilleure solution à adapter dans le cas où Ilhem venait à disparaître. -Malika, je me sens si désemparé, lance-t-il enfin… Aide-moi à voir plus clair dans cette situation qui devient de plus en plus confuse…. Malika déglutit. Elle plaignait son frère, mais lui en voulait aussi de l’avoir mise à l’écart de sa double vie… Il aurait pu lui en toucher un mot bien plus tôt, et elle aurait de son côté trouvé une issue plausible et qui n’aurait pas abouti aux conséquences qu’il appréhendait. -Je ne sais quoi te dire Samir… Je ne savais rien sur ta relation avec Ilhem… Depuis quand as-tu repris avec elle ? -Oh ! C’est… C’est une longue histoire… Je voulais plutôt éviter tout contact. Le destin en avait décidé autrement. Je vais tout te raconter, mais pas ce soir… -Je comprends. Tu es déjà assez blasé par ce qui t’arrive, et Ilhem est entre la vie et la mort…Tu penses aussi à tes jumeaux… Heu… Tu te rends comptes que tu es le père de deux enfants ! -Oui… J’ai encore du mal à l’assimiler. Lorsqu’Ilhem m’avait appris sa grossesse, je voulais l’épouser, et tant pis si cela ne se serait pas fait sans douleur… Mais elle avait refusé, et s’était volatilisée. Tous les moyens pour la retrouver s’étaient avérés vains… Elle avait quitté la ville pour cacher son état, et s’était refugiée à la campagne… Il y a deux jours, elle m’a appelé pour m’apprendre qu’elle était sur le point d’accoucher sur les escaliers de son immeuble… Il s’arrête, et Malika l’entendit encore soupirer : -Nous ne sommes pas à un jour près Samir…Tu pourras me raconter toute cette histoire lorsque tu seras rassuré sur l’état d’Ilhem et des bébés… Si j’ai bien saisi, tu es père de deux petits garçons… -Un garçon et une fille… -Formidable ! Le choix du roi… -Je n’ai eu aucun choix à faire… C’était un accident, et je m’en mords les doigts. Malika réplique d’une voix où transperçaient les reproches : -Les regrets ne servent plus à rien Samir. Tu n’as pas mesuré les conséquences de tes actes, et Ilhem non plus… En fait, vous êtes tous les deux à blâmer… -Je le sais, et je ne dis pas le contraire… -Bon. Alors maintenant que tu as un peu vidé ton sac, va te reposer. Ilhem se bat contre la mort, et toi tu dois te battre contre le surmenage… Il ne faut plus regarder en arrière, mais vers l’avenir… -J’ai besoin de tes conseils et de ton soutien, Malika ma sœur… J’ai l’impression d’être une feuille morte que le vent entraîne dans ses spirales. -Va te reposer, te dis-je. Demain, Dieu y pourvoira. Ils raccrochèrent. Malika se retourne, et se retrouve nez à nez avec Hasna. (À SUIVRE) Y. H. [email protected] VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. LIBERTE Télé 27 Mercredi 16 septembre 2015 NUMÉROS UTILES THE APPRENTICE QUI DÉCROCHERA LE JOB ? - SAVOIR NÉGOCIER DES PRODUITS DE LUXE AU MOINDRE PRIX 19H55 CANAL+ L'équipe des filles affronte celle des garçons lors d'un nouveau challenge qui consiste à trouver dix pièces de décoration pour un palace dont un chandelier, des ampoules ainsi que du tissu de grande qualité...  BLACKLIST 19H55 La plate-forme pétrolière a été en grande partie détruite par les missiles. Braxton s'échappe en prenant Liz en otage. Il est décidé à trouver le Fulcrum et donc à accéder aux souvenirs enfouis de la jeune femme. LA GANTOISE (BEL) / LYON (FRA) 19H45 Dans ce groupe H qui s'annonce très équilibré, La Gantoise fait figure de maillon faible. Mais nul doute que le champion de Belgique vendra chèrement sa peau et que les points concédés au club belge risquent de coûter cher au final.  STARS 80 19H55 DES RACINES ET DES AILES 19H50 Pour ce nouveau numéro et à la veille des Journées du Patrimoine, Carole Gaessler, depuis la Bretagne, emmène les téléspectateurs à Saint-Malo et le long de la Côte d'Émeraude, de Cancale au cap Fréhel. Ce territoire, long de 30 kilomètres, recèle un patrimoine architectural et naturel exceptionnel. Les artistes emblématiques de la troupe se retrouvent sur la scène du Stade de France pour faire revivre les plus grands tubes de la décennie. URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66 - Centre antipoison 021.97.98.98 - Sûreté de wilaya 021.73.00.73 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Panne gaz 021.68.44.00 - Panne électricité Bélouizdad 021.67.24.52 - Panne électricité Bologhine 021.70.93.93 - Panne électricité El-Harrach 021.52.43.29 - Panne électricité Gue de Constantine 021.83.89.49 - Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Personnes en difficulté ou en détresse : No vert : 15-27 HÔPITAUX - CHU Mustapha: 021.23.55.55 - CHU Aït Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.28.33.33 - CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41 - CPMC : 021.23.66.66 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El Kettar : 021.96.48.97 - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 (standard) COMPAGNIES AÉRIENNES ENQUÊTES CRIMINELLES : LE MAGAZINE DES FAITS DIVERS 19H55 ALEX HUGO - LA MORT ET LA BELLE VIE 19H58 Ancien policier de Marseille, Alex Hugo s'est isolé dans les Alpes et avait la tranquillité d'un poste équivalent, à la campagne. Il ne supportait plus la violence de la grande ville.  AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021.68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél. :+213 21.50.91.91 21.50.91.91. Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires - Tél. :021.98.04.04 - Fax. :021.98.04.43 MADEMOISELLE CHAMBON 19H50 LA VIE RELIGIEUSE “Affaire Bettina Beau : la secrétaire a-t-elle tué son patron ?”. Début 2012, Stéphanie Gletty signale la disparition de son mari, un riche dirigeant d'entreprise. Quelques semaines plus tard, le corps de ce dernier est retrouvé dans un bois, criblé de balles. Horaires des prières 2 dhou el hidja 1436 Mercredi 16 septembre 2015 Dohr............................. 12h43 Asr................................ 16h14 Maghreb.................... 18h58 Icha................................. 20h17 3 dhou el hidja 1436 Jeudi 17 septembre 2015 Fadjr............................. 05h04 Chourouk.................. 06h32 Jean et Anne-Marie mènent une vie paisible avec leur fils Jérémy. Jean est un homme solide, bon père, bon mari, fils attentionné de son vieux papa et fier de son métier de maçon.  LIBERTE Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected] Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare Directeur de la rédaction : Saïd Chekri DIRECTION ET RÉDACTION PUBLICITÉ Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) BUREAUX RÉGIONAUX ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 BÉJAÏA Route des Aurès - Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 16 10 33 Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99 ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 55 78 99 PAO SARL - SAEC IMPRESSION SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45 Centre : Liberté : 021 87 77 50 Ouest : Liberté - Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10 Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger) CB : 005 00107 400 229581020 SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. Tél/fax : 036 82 14 14 Les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD DIFFUSION LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER PAR M. HAMMOUCHE CONTRECHAMP État “civil” ? Le démantèlement fonctionnel du DRS participe, dit-on, à la promotion d’un État “civil” en Algérie. À part que la formule insinue que nous sortons de l’ère de l’État militaire, la question de savoir ce qu’est un État “civil” se pose donc naturellement. Tout le monde l’aura compris depuis qu’Amar Saâdani a sonné la charge contre le DRS : dans notre cas spécifique, l’État civil correspondrait à la fin de cette situation où l’armée exerce son influence sur la vie des institutions. Il y aurait donc des civils bien intentionnés et légitimes que l’armée et son espèce de branche politique, le DRS, gênent dans la conduite de leurs missions. Pourtant, et sans vouloir jouer au devin concernant les empoignades, manœuvres et autres tractations qui animent la vie du régime, l’on ne peut pas dire que l’armée agit comme une force politique autonome qui essaie de le contrarier dans la réalisation de ses desseins politiques et la conduite de sa gestion. Et si c’est le cas, l’on ne voit pas souvent la manifestation de cette opposition. Le seul cas que la chronique de la vie nationale aura retenu, concerne la prise de position manifeste pour des élections réellement transparentes et démocratiques exprimée par le général Mohamed Lamari à la veille de l’élection présidentielle de 2004. On ne peut pas dire qu’il a eu gain de cause. Les voies du fonctionnement du système sont impénétrables, le ré- sultat en est tout de même que c’est l’élément divergent qui s’exclut. Ce n’est pas au système de s’adapter. Et, dans sa nature profonde, un système n’est ni militaire ni civil : il est démocratique ou autoritariste. Ou il exprime démocratiquement la volonté du peuple ou il exprime arbitrairement celle d’une personne, d’une junte, d’un clan… Et dans ce second cas, le despote individuel ou collectif a nécessairement besoin d’une force pour contenir, par l’intimidation dissuasive ou par la violence répressive, l’inévitable mécontentement populaire. La force en question peut intervenir parfois pour orienter la politique du pouvoir et d’autres fois pour soutenir ce pouvoir face aux résistances politiques et sociales qui s’y opposent ! L’on a observé au dernier Congrès du FLN ce cas où l’armée intervient en force politique d’appoint ; elle peut donc s’investir dans le champ politique sans être l’agent décisif de l’orientation politique du régime. La force dont un régime autoritaire a besoin peut être une armée institutionnelle, une police officielle, une armée ou une milice parallèle, etc. En démocratie, ce sont les institutions qui canalisent les demandes du peuple ; mais en lui refusant l’expression démocratique de ses besoins, le pouvoir n’a d’autre choix que de le réprimer. Pour ce faire, il lui faut une forme de “police politique”. Peu importe l’habit, civil ou militaire, dont le système politique est revêtu. www.liberte-algerie.com g - www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel - twitter : @JournaLiberteDZ VENTE-DÉDICACE É Leïla Aslaoui-Hemmadi à la librairie Point Virgule n L’auteure, Le contrera ses lectrices et ses lecteurs pour une vente-dédicace de son dernier ouvrage Chuchotements, paru aux éditions Dalimen, le samedi 19 septembre 2015, à partir de 14h, à la librairie Point Virgule sise n°77, lot. Saïd-Behaddadi, Dar Diaf, Chéraga, Alger. Soyez les bienvenus. DILEM [email protected] M. H. [email protected] n La Ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mme Iman Houda Feraoun, sera l’invitée du Forum de Liberté lundi 21 septembre 2015. Elle y abordera, entre autres, la généralisation d'internet, la 4G mobile, les parcs technologiques, le catalogue d’interconnexion, la poste et la banque postale et la gestion du courrier. LA RENCONTRE A EU LIEU À LA DEMANDE DU DIPLOMATE L’ambassadeur de l’État de Palestine chez Benflis nLe président du parti Talaie ElHourriyet, Ali Benflis, a reçu, hier, au siège du parti, l’ambassadeur de l’État de Palestine à Alger, à sa demande, a indiqué un communiqué de ce parti. Durant l’entrevue entre les deux hommes, l’ambassadeur a informé le président de Talaie El-Hourriyet “des derniers développements de la situation en Palestine et en particulier le projet israélien de division temporelle et spatiale de la Grande mosquée”, lit-on dans le communiqué. INTERPELLÉ AVEC 100 KG DE CÂBLE EN CUIVRE  Un comptable d’ArcelorMittal (Annaba) sous mandat de dépôt palestinien au plan international avec les derniers en date, l’adhésion de l’État de Palestine à la Cour pénale internationale et la levée du drapeau palestinien à l’ONU qui s’ajoutent à l’autre succès diplomatique qu’a constitué l’adhésion de l’État de Palestine à l’Unesco”. À son tour, ajoute le communiqué, M. Benflis a exposé, à l’attention de l’ambassadeur, “les grandes lignes du programme” de son parti nouvellement agréé. APRÈS LA CHUTE DE LA GRUE À LA MECQUE M’SILA Le roi saoudien sanctionne la société Ben Laden sion de 100 kg de câble en cuivre dans son coffre de voiture, et qu'il avait pris du site de l’entreprise. L’enquête enclenchée pour la circonstance par les mêmes services a révélé que rien que pour le seul mois d’août dernier, on a signalé pas moins de 20 actes de pillage ayant ciblé principalement les câbles en cuivre. Des responsables du complexe affirment qu’il s’agit beaucoup plus d’actes de sabotage. BADIS B. D. R. nLe magistrat instructeur près le tribunal d’El-Hadjar (Annaba) a placé, hier, sous mandat de dépôt, un comptable en fonction à ArcelorMittal Algérie, pour vol qualifié notamment.  En outre, 4 gardiens, qui étaient ce jour-là en service, sont poursuivis pour négligence et complicité, et placés sous contrôle judiciaire, apprend-on de source judiciaire. Cet indélicat employé a été appréhendé, selon les éléments de l’enquête des agents de la BMPJ de Sidi-Amar (El-Hadjar), lors d’un point de contrôle de routine, dressé à quelque 200 mètres du portail du complexe sidérurgique d’ElHadjar. Le mis en cause, A-B. M., âgé de 44 ans, était en posses- Ali Benflis a remercié le chef de la représentation palestinienne pour son exposé et l’a assuré du “soutien total de son parti à la cause palestinienne et de sa solidarité avec le peuple palestinien frère, jusqu’à la réalisation de ses droits nationaux inaliénables avec la création d’un État palestinien indépendant, viable, assumant la plénitude de sa souveraineté, dans les frontières de juin 1967, avec El-Qods Echarif comme capitale”. Il n’a pas manqué de le féliciter pour “les succès politiques remportés par le peuple nLe roi Salmane d'Arabie saoudite a ordonné, hier, de sanctionner la puissante firme du bâtiment Ben Laden Group, chargée d'un chantier d'extension des Lieux saints à La Mecque, après l'effondrement d'une immense grue ayant fait plus de 100 morts dans la Grande mosquée. Selon l'agence officielle SPA, Ben Laden Group sera exclu des appels d'offres et des nouveaux projets publics et les membres de son conseil d'administration interdits de quitter le royaume saoudien jusqu'à la fin des poursuites judiciaires qui seront engagées contre la firme. Ces mesures ont été annoncées par le roi après avoir pris connaissance des conclusions d'une commission d'enquête ayant conclu que “Saudi Ben Laden Group était en partie responsable” de l'accident pour n'avoir “pas respecté les normes de sécurité” sur le chantier. Ben Laden Group réalise un important projet de plusieurs milliards de dollars, lancé il y a quatre ans pour agrandir de 400 000 m2 la superficie de la Grande mosquée, l'équivalent de 50 terrains de football. Avec l'ambition d'y accueillir au même moment jusqu'à 2,2 millions de fidèles. D. R. D. R. Le Forum de “Liberté” reçoit Mme Iman Houda Feraoun AFP Les collecteurs de lait bloquent le siège de la DSA n Le bras de fer qui s’est engagé, depuis déjà quelques mois, entre les collecteurs de lait cru de la wilaya de M’sila et la Direction des services agricoles de la wilaya, ne semble pas près de connaître son épilogue. Hier matin, ils étaient nombreux à se rassembler devant le siège de la DSA pour exiger le paiement de l’aide de l’État qu’ils n’ont pas touchée depuis 5 mois. CHABANE BOUARISSA
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