QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION.37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6758 MARDI 4 NOVEMBRE 2014 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Quelle marge de manœuvre pour le gouvernement ? CHUTE DU PRIX DU BARIL Faux moudjahidine : Mellouk revient à la charge ALORS QUE SON PROCÈS SE TIENDRA LE 9 NOVEMBRE À LA COUR D'ALGER Z e h a n i / L i b e r t é …Parutions et nouveautés… P.13 SILA 2014 P.4 L’armée promet une transition “dans un cadre constitutionnel” Les clubs pros exonérés d’impôts jusqu’en 2020P.22 PROJET DE LOI DE FINANCES 2015 CONCERTATIONS AU BURKINA FASO POUR UNE SORTIE DE CRISE P.11 FLN : le conflit relancéP.4 LE GROUPE DE BELAYAT PRÉPARE SON PROPRE CONGRÈS Les gardes communaux prévoient une marche à AlgerP.4 APRÈS LEUR CONGRÈS DU 1 er NOVEMBRE À IFRI L i b e r t é P.3 D epuis une quinzaine d’années, l’investissement direct étranger est en progression dans le secteur bancaire algérien. Le présent ar- ticle vise à mesurer l’importan- ce des banques étrangères sur ce marché. Actuellement, le secteur bancaire en Al- gérie reste dominé par les 6 banques publiques (BNA, BEA, Badr, CPA, BDL et Cnep), mais compte 14 banques pri- vées à capitaux étran- gers, 10 fliales et 3 succursales de banques inter- nationales et une banque à capitaux mixtes. Aucune banque privée à capitaux algériens n’ac- tive actuellement sur le marché local. Les succursales de banques multinationales sont Citibank Algeria, HSBC Algeria et Arab Bank Plc. Les fliales regroupent la Société Générale, BNP Paribas, Natixis Algérie, Crédit Agricole CIB Al- gérie, Arab Banking Corporation, Housing Bank for Trade and Finance, Fransabank Al-Djazaïr, Gulf Bank Algeria, Al-Salam Bank et Trust Bank Algeria. Une banque à capitaux mixtes complète le dispositif : Banque Al-Baraka. Ces banques développent des modèles écono- miques (business model) diférents allant de la banque mono-agence orientée uniquement cor- porate à la banque universelle à réseau étendu. Elles emploient environ 6 500 collaborateurs. À la fn de l’année 2013, le secteur bancaire s’ar- ticulait autour de 1 409 agences, soit un guichet pour 25 600 habitants contre une agence pour 7 437 habitants en Tunisie. Le réseau des banques publiques comprenait 1 094 agences (78%) et les banques étrangères dis- posaient de 315 agences (22%). La Banque d’Al- gérie relève néanmoins que “les banques publiques sont établies dans l’ensemble des wilayas alors que les banques privées ont développé leur réseau prin- cipalement sur les centres urbains du nord du pays”. Certaines banques étrangères, notam- ment les banques françaises, ont joué un rôle non négligeable dans la densifcation du réseau d’agences bancaires. Deux banques disposent d’un réseau supérieur à 70 agences (BNP Pari- bas et Société Générale). Elles sont, avec Gulf Bank Algeria (45 agences), les seules banques étrangères à avoir développé une activité signi- fcative en matière de banque des particuliers. Pour faciliter les comparaisons internationales, les données sont exprimées en dollars US. Participation à la collecte des ressources Le montant des ressources collectées par le sec- teur bancaire était de 100 milliards de $ (environ 47,5% du PIB). La collecte efectuée par les banques étrangères portait sur environ 13,4 milliards de $, soit environ 13,4% des dépôts bancaires. Le secteur public n’est pas déposant auprès des banques privées depuis la faillite re- tentissante en 2003 d’une banque privée à capi- taux locaux. La structure des dépôts auprès de ces banques était la suivante : dépôts à vue 57% ; dé- pôts à terme 30%. Dépôts affectés en garantie d’engagement par signature 13% Sur le volet particulier des comptes devises, sur une collecte globale estimée à environ 4,8 mil- liards de $, la part des banques étrangères était d’environ 600 millions de $, soit 12,5%. La tota- lité des dépôts auprès des banques provient du secteur privé mais on ne dispose pas de données statistiques sur l’origine de ces dépôts notamment la répartition entre dépôts provenant des parti- culiers et ceux provenant des entreprises privées. Tout comme n’existent pas de statistiques sur la concentration des dépôts provenant des entre- prises alors que certaines banques étrangères sont largement, voire totalement dépendantes des en- treprises privées pour le fnancement de leur bi- lan. Ce qui représente un facteur de vulnérabi- lité important en cas de retournement du contex- te actuel d’excès de liquidités. Au niveau de l’ensemble du secteur bancaire, la ressource provenait à hauteur de 41,5 milliards de $ d’entités publiques et à hauteur de 58,5 mil- liards de $ d’entités privées. De manière plus fne, les dépôts provenaient des entreprises publiques (36,5 milliards de $), des ménages (34,6 milliards de $), des entreprises privées (16,7 milliards de $), et 7,15 milliards de $ provenaient des dépôts efectués par les opérateurs en garantie d’enga- gement par signature. “Les opérations en cours non encore passées en compte de la clientèle” por- taient sur environ 5 milliards de $. L’ensemble de ces données, associées à une forte circulation fduciaire hors des banques (environ 40 milliards de $), révèle l’intérêt et le potentiel associés au développement d’un réseau retail pour capter l’épargne des ménages jugée plus stable que cel- le des entreprises. Participation à la distribution des crédits L’ensemble des crédits distribués par le secteur bancaire était d’environ 66 milliards de $ à la fn de 2013 (environ 31,5% du PIB). La part des banques étrangères était de 8,9 milliards de $, soit environ 13% des crédits distribués. Les banques publiques assurent la totalité du f- nancement du secteur public, soit environ 31,2 milliards de $. L’intervention des banques étrangères se concentre actuellement uniquement sur le secteur privé (entreprises et ménages) sur lequel elles disposent d’un encours de crédit de 8,9 milliards de $. Depuis la LFC pour 2009, les crédits à la consommation et les crédits automo- biles sont interdits, ce qui a réduit l’attractivité de la banque vis-à-vis des particuliers. Comme déjà indiqué, ce segment reste néanmoins impor- tant pour la collecte de ressources stables. L’analyse de la structure des crédits octroyés par les banques privées laisse apparaître une forte concentration sur les opérations de crédit à court terme : fnancement du BFR et refnance- ment d’opérations d’importation. Ces crédits re- présentent 70% de l’enveloppe des crédits oc- troyés par ces banques. La part des fnancements à moyen et long terme (fnancement de l’inves- tissement) ne représente que 30% des crédits dis- tribués. Pour de nombreuses banques étrangères comme Citibank, HSBC ou Crédit Agricole CIB Algérie, l’activité de crédit est essentielle- ment dirigée vers les fliales algériennes de grands groupes internationaux et cible un grou- pe restreint d’entreprises locales parfaitement sol- vables. Seules les banques ayant développé un ré- seau, notamment Société Générale, BNP Paribas, AGB et Natixis interviennent sur le marché des PME et celui des professionnels. Les banques étrangères interviennent modeste- ment dans la distribution des crédits hypothé- caires puisque leurs encours s’élèvent à 250 millions de $ sur un marché global évalué à 4 milliards de $ largement dominé par la Cnep (encours de 2,4 milliards de $). Au-delà des cré- dits immobiliers, l’encours des crédits sur les mé- nages détenus par les banques étrangères s’est progressivement réduit depuis 2009. Il était proche de zéro à la fn de 2013. À titre de comparaison, les crédits octroyés par les banques publiques (57,1 milliards de $) se dé- composaient ainsi : crédits à court terme (12 mil- liards de $), crédits à moyen terme (13 milliards de $), et crédits à long terme (32 milliards de $ pour fnancement des grands projets d’investis- sement notamment dans les secteurs de l’éner- gie et de l’eau). À relever aussi que les banques étatiques dispo- sent d’un encours de crédit sur le secteur privé d’environ 26 milliards de $ et restent ainsi le prin- cipal pourvoyeur de crédit au secteur privé. Le décalage observé au niveau des banques étrangères entre le montant des dépôts (13,4 mil- liards de $) et le montant des crédits accordés (8,9 milliards de $) démontre l’existence d’un ex- cédent de liquidité d’environ 4,5 milliards de $. La Banque d’Algérie dans le cadre de sa politique monétaire active de résorption de cet excès de li- quidité impose des réserves obligatoires de 12% et procède à des reprises de liquidité à 7 jours, à 3 et 6 mois, et met en œuvre une facilité de dé- pôts à 24 heures. Les reprises globales de liqui- dité de la Banque centrale sur ces quatre derniers segments s’élevaient à environ 23,4 milliards de $ à la même période (environ 11% du PIB). Avec la mise en œuvre d’une gestion active de leur bi- lan, les banques étrangères peuvent espérer qu’un rendement maximum moyen de 0,78% sur ces placements auquel il convient de déduire un fat de 0,25% au titre de la SGDB (assurance ga- rantie des dépôts). De tels placements en repri- se de liquidité ne sont donc pas optimaux pour les banques mais représentent “un second best” (Choix de second ordre). Le produit net bancaire Pour l’année 2011, le produit net bancaire (PNB) global de la place était évalué à environ 3,3 milliards de $. Le PNB réalisé par les banques publiques était d’environ 2,3 milliards de $ (70% du PNB global) et celui réalisé par les banques étrangères d’un milliard de $ (30%). Une première constatation apparaît : la part des banques des banques étrangères dans les revenus générés par le marché était largement supérieu- re à leur contribution en matière de collecte des ressources (13,4%) et à leur intervention en ma- tière de distribution de crédit (13,5%). Une des explications possibles à cette distorsion trouve sa genèse dans l’efet d’aubaine créée par la LFC qui a imposé le crédit documentaire com- me moyen unique de règlement des importations et dans la tarifcation appliquée par les banques étrangères. Pour la même année 2011, le PNB as- socié aux opérations de commerce extérieur, était évalué à environ 700 millions de $ : 250 millions de $ réalisés par les banques publiques et envi- ron 450 millions de $ par les banques étrangères. Pour ces dernières qui disposent le plus souvent d’un large réseau à l’international, l’activité commerce extérieur représentait plus de 45% de leurs revenus globaux. Dans ce contexte, le Conseil de la monnaie et du crédit a édicté en avril 2013 le règlement n°13- 01 fxant les règles générales en matière de conditions de banque applicables aux opérations de banque et qui visait à corriger les distorsions relevées. Le plafonnement des commissions re- latives au commerce extérieur concomitam- ment à la levée de la contrainte du crédit docu- mentaire pour la matérialisation des opérations d’importations auront un impact signifcatif qui reste à être évalué sur la rentabilité des banques étrangères et sur la viabilité du “business model” de certaines d’entre elles. La rentabilité Une analyse des bilans publiés par certaines banques étrangères laisse apparaître qu’en ma- tière d’indicateurs de rentabilité, ces banques étrangères sont quasiment toutes au-dessus de la rentabilité moyenne observée pour le secteur soit : 19,14% pour le rendement des fonds propres et 1,69% pour le rendement des actifs. Le rôle des banques étrangères demeure un su- jet de controverse. Aussi, il sera utile d’évaluer la contribution de ces dernières à l’économie al- gérienne, au développement de son secteur f- nancier et à l’amélioration de son efcience. Un prochain article traitera donc de leur apport au fnancement de l’économie, de leur infuence sur la concurrence bancaire et sur l’innovation pro- duit et technologique, ainsi que sur la moderni- sation des outils de gestion et sur la valorisation des ressources humaines. R. S. (*) ÉCONOMISTE, MEMBRE DU CONSEIL CONSULTATIF DU PARTENARIAT LA FINANCE AU SERVICE DE L’AFRIQUE L i b e r t é Par : RACHID SEKAK (*) LES BANQUES ÉTRANGÈRES EN ALGÉRIE Une contribution à évaluer Le secteur compte 14 banques privées à capitaux étrangers, 10 filiales et 3 succursales de banques internationales et une banque à capitaux mixtes. Mardi 4 novembre 2014 2 LIBERTE Contribution La collecte effectuée par les banques étrangères portait sur environ 13,4 milliards de dollars des dépôts bancaires. À la fin de l’année 2013, le secteur bancaire s’articulait autour de 1 409 agences, soit un guichet pour 25 600 habitants contre une agence pour 7 437 habitants en Tunisie. Le réseau des banques publiques comprenait 1 094 agences (78%) et les banques étrangères disposaient de 315 agences (22%).” “ L’analyse de la structure des crédits octroyés par les banques privées laisse apparaître une forte concentration sur les opérations de crédit à court terme : financement du BFR et refinancement d’opérations d’importation. Ces crédits représentent 70% de l’enveloppe des crédits octroyés par ces banques. La part des financements à moyen et long terme (financement de l’investissement) ne représente que 30% des crédits distribués.” “ Mardi 4 novembre 2014 3 LIBERTE L’actualité en question N otre pays a été pris au dépourvu, lui qui ne présageait pas un tel scénario défavorable, imposé par la chute des prix de l’or noir sur le marché international. Cet im- prévu, qui vient chambouler le pro- gramme gouvernemental, sonne le glas de la politique économique prô- née par l’Exécutif. Les spécialistes sont unanimement convaincus que puiser dans les réserves de changes et utiliser les recettes du Fonds de régulation des recettes (FRR) devient un acte inéluctable pour faire face aux dépenses projetées par l’État. Ce geste est immanquable, d’autant plus que les dépenses budgétaires, tel que le souligne l’économiste Abdelhak Lamiri, vont connaître une augmen- tation de 48% pour l’équipement et 15% pour les dépenses courantes. Ainsi, constate l’expert, les fnance- ments seront fatalement réduits à cause de la baisse des prix du pétrole. Le budget connaîtra un défcit qui se situera entre 10 et 15%. “D’où la né- cessité de réduire les dépenses dans les infrastructures et d’investir dans les sec- teurs qui peuvent s’avérer bénéfques, voire rentables, pour le pays”, suggère- t-il. Il citera, à ce propos, l’industrie, l’agriculture, le tourisme, l’économie moderne, comme secteurs porteurs à même d’assurer des recettes supplé- mentaires pour le pays en dehors de celles engrangées à partir de l’expor- tation des hydrocarbures. Abdelhak Lamiri est persuadé qu’il est impéra- tif de bâtir une économie diversifée en dehors des hydrocarbures qui va se substituer au tout pétrole. Cette me- sure peut constituer le principal fon- dement d’un nouveau plan, celui “de la dernière chance”. Lamiri : “Le recours aux réserves de changes et au Fonds de régulation des recettes serait inéluctable” La chance est donc devant l’Algérie si elle envisage réellement de devenir un véritable pays émergent. Pour Lamiri, cela passe par le fnancement des facteurs-clés de succès. Il s’agit, pré- cise-t-il, de fnancer la qualifcation de toutes les ressources humaines, la modernisation managériale aux normes internationales, l’économie productive diversifée… L’utilisation des recettes du FRR et du matelas en devises va, à coup sûr, indique Ab- delhak Lamiri, réduire les capacités f- nancières futures de l’Algérie. L’autre économiste, Abdelmalek Serraï, lance, de son côté, le même signal d’alerte. Pour lui, le seuil critique des cours se situe en dessous des 70 dollars le ba- ril. “Si ce niveau est atteint, l’Algérie sera dans l’obligation de revoir toute sa stratégique à moyen terme”, avertit-il. M. Serraï pense, lui aussi, que dans pa- reille situation, le recours au FRR et aux réserves de changes sera inévitable. “Outre la révision des priorités du gouvernement, tous les projets infra- structuraux envisagés par l’Exécutif devront être revus”, avoue cet analys- te, tout en précisant : “On n’en est pas encore là.” Car, argue-t-il, les dépôts avoisinent les 200 milliards de dollars et que les liquidités au sein des banques demeurent considérables. L’épineux problème réside, selon lui, dans le fait que le gouvernement accorde beaucoup d’intérêt au volet social. Augmentations des salaires, primes, abrogation de l’article 87 bis et autres transferts sociaux positifs… sont les dépenses dont a fait usage l’État pour acheter la paix sociale. “Une analyse sur l’intégralité des prestations de services par rapport aux salaires distribués fait ressortir un résultat négatif de 0,2%”, souligne M. Serraï. Ce qui fait dire à cet économiste que l’“Algérien n’est pas rentable dans son poste, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’in- dustrie, du tourisme et des services”. Le taux d’absentéisme au travail, relève- t-il, dépasse le niveau acceptable. “Je prône une attitude économique fondée sur la rentabilité fnancière tout en res- pectant les conditions sociales des ci- toyens”, afrme-t-il. Néanmoins, nuan- ce-t-il, il est grand temps que le gou- vernement réduise les déséquilibres entre les diférents secteurs, à l’origi- ne des mouvements de protestation or- ganisés ces derniers jours dans la rue par les diverses catégories de tra- vailleurs. “Il n’est pas normal qu’un em- ployé exerçant dans le secteur des hy- drocarbures ait un revenu de 80 000 DA et que son concitoyen du BTPH, par exemple, touche une mensualité de 32 000 DA”, remarque l’économiste. Serraï : “L’Algérien n’est pas rentable dans son poste” Une telle diférence dans les salaires, dit-il, dissuade les Algériens de tra- vailler dans le bâtiment. Pour sa part, l’expert fnancier, Abderrahmane Mebtoul, estime que l’Algérie ne peut pas continuer à dépenser sans comp- ter, à importer massivement, à sub- ventionner à coups de milliards de dol- lars pour une paix sociale éphémère dans le temps. Reprenant les conclu- sions de rapports internationaux, le docteur Mebtoul pense que si le “cours du brut se situe dans la four- chette des 80/85 dollars le baril, des pays comme la Russie et l’Algérie ont, en fonction de leurs réserves de change, un répit de trois à quatre années”. Le déf qui se présente devant l’Algérie afn qu’elle puisse dépasser l'“entropie” ac- tuelle, c’est, propose-t-il, d'engager des “réformes microéconomiques et institutionnelles indispensables à même de s'adapter tant aux nouvelles muta- tions mondiales qu'aux mutations in- ternes, impliquant l'instauration de l'économie de marché concurrentielle à fnalité sociale, qui est inséparable de l'État de droit, de la démocratie socia- le et politique”. Mebtoul : “Des réformes microéco- nomiques et institutionnelles sont indispensables” Le cadre macroéconomique, relative- ment stabilisé grâce à la rente des hy- drocarbures que connaît notre pays, est éphémère, explique-t-il, sans de pro- fondes réformes structurelles. La bais- se des prix du pétrole va, d’après lui, provoquer des tensions au niveau de la balance des paiements. D’où l’“ur- gence de la rationalisation des choix budgétaires en Algérie”, observe-t-il. Mebtoul n’a, cependant, pas omis de rappeler un récent rapport de la Banque d’Algérie qui mentionne qu'en dépit de réserves de change en aug- mentation de près d'un milliard de dol- lars (194,961 milliards de dollars à fn mars contre 194,012 milliards à fn dé- cembre 2013), le niveau du FRR a chu- té de 5 238,80 milliards de dinars à fn décembre 2013 et à 4 773,51 milliards de dinars à fn mars 2014. “En cas de baisse des recettes d'hydrocarbures, quelle serait la valeur des exporta- tions en devises sachant que Sonatrach a engrangé 700 milliards de dollars en devises entre 2000-2013 et a permis 500 milliards d'importations en devises durant la même période ? Or, Sonatrach a exporté environ 63 mil- liards de dollars en 2013, 10 milliards de dollars de moins qu'en 2011 ?”, s’interroge-t-il. Pis encore, notre pays peut-il continuer à fonctionner sur la base d'un cours évalué à 110 dollars entre 2011-2012, à 120 dollars en 2013 et entre 125 et 130 entre 2014- 2015 “au risque d'épuiser totalement le Fonds de régulation des recettes et les réserves de changes d'environ 195 mil- liards de dollars, dont 83/86% sont pla- cées en bons de Trésor américains, en obligations européennes et une fraction dans des banques cotées dites AAA?”, se demande-t-il encore. Le challenge qui attend l’Algérie est de réféchir, suggère-t-il, aux voies et moyens né- cessaires pour “dynamiser le tissu pro- ductif, entreprises publiques et pri- vées locales et internationales créa- trices de valeur ajoutée interne, devant se fonder sur l’économie de la connais- sance et une meilleure gouvernance dans le cadre des valeurs internatio- nales”. Face à la chute des cours des hy- drocarbures, la rationalisation des choix budgétaires devient, conclut le D r Mebtoul, une urgence de l’heure conciliant efcacité économique et une très profonde justice sociale. BADREDDINE KHRIS CHUTE DU PRIX DU BARIL Quelle marge de manœuvre pour le gouvernement ? Tous les experts s’accordent à dire que l’impact de la dégringolade continue des cours du baril de pétrole risque de compromettre l’ambitieuse planification économique de l’Algérie. Manque de vision stratégique Q uelles parades à la chute des prix du pétrole ? Préalable à la réponse sur la ques- tion, cette dégringolade des prix du brut est-elle conjoncturelle ou structurelle ? Autrement dit, sommes-nous dans un épisode baissier d’une durée de trois à six mois ou dans un cycle plus long ? Sur ce point, quitte à le répéter, les avis des spécialistes sont partagés. Dans le premier scénario, si la situation est plus ou moins maîtrisée avec probable- ment des légers déficits de la balance des paiements en 2014, la situation sera plus préoccupante en 2015 avec ce rythme soutenu de dépenses publiques et une tendance à la hausse des importations de marchandises. On sera l’an prochain, sans doute, en situation de déséquilibre de nos comptes extérieurs. Dans le second scénario, c’est-à-dire une chute des prix du baril durable, ce sera beau- coup plus grave. On commence déjà à rogner dans le Fonds de régulation des recettes pour équilibrer le budget. Une fois la fonte de l’épargne publique engagée, on dira bonjour à la crise financière dans deux ou trois ans, voire dans une hypothèse plus optimiste quatre à cinq ans. Ce scénario catastrophe peut-on l’éviter ? Là aussi, une panoplie de mesures conjoncturelles et structurelles est évoquée depuis plusieurs années. Pour la première catégorie de remèdes, les spécialistes préconisent la compression des dépenses pu- bliques et des importations. Nous entrerons ainsi dans un cycle de coupes budgétaires ou, plus grave, d’austérité difficilement supportable par la population.C’est aussi le plan quinquennal 2015-2019 qui sera compromis dans ce scénario. Dans la seconde catégorie de mesures, on cite une politique urgente de substitution aux importations, de progrès soutenus dans la diversification de l’économie par le développement des exportations hors hydrocarbures via la réindustrialisation du pays et le renforcement qualitatif et quantitatif de l’appareil productif ainsi qu’un rôle beaucoup plus important des banques publiques et privées dans le financement de l’investissement. Cette voie salutaire est actuellement bloquée sous les pressions des lobbies de l’im- portation et des tenants de la logique rentière. Dans cette situation d’inertie, nos gou- vernants semblent faire fi de ces alertes. Comme si l’Algérie détient une forte capa- cité de résistance face à ces menaces. On ne pense donc pas encore à un plan B. Ce manque de vision stratégique risque de nous coûter cher et de nous plonger plus tôt que prévu dans la crise. Dans un tel cas de figure et face à l’éventuelle grogne de la rue, on peut se demander de quel côté basculera le pouvoir. n Pour la première catégorie de remèdes, les spécialistes préconisent la compression des dépenses publiques et des importations. Nous entrerons ainsi dans un cycle de coupes budgétaires ou, plus grave, d’austérité difficilement supportable par la population. C’est aussi le plan quinquennal 2015-2019 qui sera compromis dans ce scénario.” L’ÉDITO PAR K. REMOUCHE “ L i b e r t é La chute du prix du pétrole peut avoir des conséquences fâcheuses sur l’économie nationale. Mardi 4 novembre 2014 4 LIBERTE L’actualité en question ALORS QUE SON PROCÈS SE TIENDRA LE 9 NOVEMBRE À LA COUR D’ALGER Faux moudjahidine : Mellouk revient à la charge Celui qui a fait éclater le scandale des magistrats faussaires a de nouveau dénoncé ceux qui ont “falsifié l’histoire de la Révolution” et sali l’histoire de l’Algérie et de ses martyrs. “M on combat, depuis 22 ans, pour la vérité, est aussi celui de la presse qui m’a soute- nu toutes ces années et a médiatisé le dossier des magistrats faussaires, dit dossier des faux moudjahidine.” C’est ce qu’a déclaré, hier, l’an- cien fonctionnaire au service du contentieux du ministère de la Justice, Benyoucef Mellouk, au siè- ge du MDS, à Alger. Très ému, ce dernier a tenu à rappeler : “C’est la première fois que je suis invité (par le mouvement Barakat) à animer une conférence de presse, après celle prévue le 27 mars 1992.” À la presse, il expliquera qu’à la veille de la rencontre de mars 1992, il avait été “kidnappé par la Sécurité mili- taire”, puis libéré 15 jours plus tard. Égal à lui- même, celui qui a fait éclater le scandale des ma- gistrats faussaires a de nouveau dénoncé ceux qui ont “falsifé l’histoire de la Révolution” et sali l’his- toire de l’Algérie et de ses chouhada (mar- tyrs). Selon lui, l’afaire remonte à l’après-coup d’État de 1965, lorsqu’il était inspecteur général des afaires sociales du ministère des Moudja- hidine, une période qui a vu la promulgation de “textes nouveaux”, dont le fameux “décret prési- dentiel de 1970 invitant à nettoyer dans les rangs de l’administration judiciaire”. Benyoucef Mellouk précisera qu’il y a eu ensui- te “une note confdentielle de Boumediene”, des- tinée à “écarter” les faux moudjahidine, dont cer- tains étaient des “harkas” et des “anciens fonc- tionnaires de l’administration coloniale”, en les mettant à la retraite. La circulaire confdentiel- le sera remise sur le tapis, du temps de Chadli Bendjedid. “En 1975, El Moudjahid avait parlé de cette afaire. Le Conseil à la magistrature avait été convoqué pour balayer les traîtres et ceux im- pliqués dans la corruption et pour faux et usage de faux”, a soutenu M. Mellouk, signalant que “9 magistrats connus” avaient été placés sous mandat de dépôt. Mais, “sous la pression, le dos- sier a été vite refermé”. Et, alors que le nombre de dossiers des faux moudjahidine avoisinait la quarantaine, dans les années 1970, il atteindra les 520 en 1992. “Je me suis sacrifé pendant 22 ans, pour faire connaître la vérité. C’est mon devoir, car un peuple sans histoire n’est plus un peuple. J’ai fait l’objet de 4 arrestations, en 1992, 1997, 1999 et 2008, et je suis passé par la prison de Serkadji et de celle d’El-Harrach, sans oublier mon passage dans les tribunaux, tout cela parce que j’ai touché au ré- gime”, a résumé M. Mellouk. Dans son exposé, il évoquera les tracasseries avec la justice qui “fera disparaître” son dossier. Un dossier constitué heureusement par “les copies des originaux”. “De- puis l’Indépendance, les faux moudjahidine ont pris le pouvoir et y sont encore à ce jour”, a-t-il averti, laissant entendre qu’ils sont “partout”, dans l’ensemble des institutions de l’État. Il a également dénoncé le silence de la majorité des “vrais” moudjahidine et assuré que “ceux qui dirigent l’Algérie aujourd’hui sont des faux mou- djahidine”, en citant nommément, entre autres, “la famille” de l’actuel chef de l’État et “un proche parent de Ali Kaf”. “Je n’ai de compte à régler avec personne. J’ai fait mon travail et je continue à le faire pour l’Algérie”, a-t-il afrmé, puis d’ajouter : “La France est partie, en laissant ses ‘enfants’ derrière elle. Aujourd’hui, elle est re- venue avec force.” Dans son intervention, la re- présentante du mouvement Barakat, Amina Bouraoui, a attesté que la cause de M. Mellouk est “celle de tout le peuple algérien”. Elle a aussi annoncé que le mouvement et ses sympathisants seront présents, le 9 novembre prochain, à la cour d’Alger (Ruisseau), pour le soutenir. HAFIDA AMEYAR APRÈS LEUR CONGRÈS DU 1 er NOVEMBRE À IFRI Les gardes communaux prévoient une marche à Alger L es gardes communaux ont créé l’Observatoire national pour la mémoire et la défense des droits des gardes communaux lors de leur congrès réunifcateur du 1 er Novembre en un lieu hautement symbolique qu’est Ifri Ouzellaguen. Selon Lahlou Aliouet, élu à l’unanimité par les quelque 1 500 congressistes présents en sa qualité de coordinateur national du Mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL), il s’agit de réhabiliter ce corps qui n’a ména- gé aucun sacrifce lors de la décennie noire pour sauver la République des grifes des intégristes. “Lors de ce congrès, après l’ouverture des travaux, nous avons procédé à l’installation du conseil de l’exécutif avec 48 délégués re- présentant les 48 wilayas, ainsi que deux veuves de gardes communaux. Nous avons également installé le conseil consultatif avec 5 membres par wilaya. Avec la création de l’Observatoire na- tional pour la mémoire et la défense des droits des gardes communaux, cela nous permettra de nous diriger vers un congrès national dans un premier temps en conviant toutes les victimes de la décennie noire ainsi que les personnes ayant contribué à la sauvegarde de la République. Nous avons entériné la ré- solution quant à la tenue d’un congrès international pour lutter contre les ar- chitectes de la criminalité et empêcher que la situation vécue par l’Algérie du- rant la décennie noire ne soit vécue par nos voisins libyens ou tunisiens.” Lah- lou Aliouet n’exclut pas une action de rue à Alger au courant de ce mois de novembre afn de réitérer “la recon- naissance ofcielle des victimes et des sacrifces pour l’ensemble des personnes ayant pris part à la sauvegarde de la Ré- publique”. “Nous sommes une force de propositions, et face à l’échec de la po- litique de réconciliation nationale ain- si que l’apparition de groupuscules terroristes se réclamant de Daech, nous exigeons la création d’un haut-com- missariat pour la sauvegarde de la République ou alors la création d’un ministère des droits de l’Homme et de la réconciliation. Une de ces deux ins- titutions doit être créée par le gouver- nement s’il y a une réelle volonté poli- tique de régler défnitivement ce pro- blème qui fait partie intégrante de l’histoire de notre pays. Le ministre de l’Intérieur a prouvé son incapacité à gé- rer les crises vécues dans notre pays, il doit démissionner de son poste.” Les gardes communaux se disent déter- minés à faire aboutir leurs revendica- tions même si leur démarche s’inscrit dans la durée. “Les gens d’Ifri se sont montrés très chaleureux lors de ce congrès et ont fait preuve d’une hospi- talité exemplaire, comme à l’accoutu- mée. Après le 1 er Novembre 1954, le 1 er novembre 2014 a été une date mé- morable pour l’avancée de la démo- cratie et la lutte contre le colonialisme, l’héritage de nos martyrs est un lourd fardeau à porter, mais nous avons fait le serment de ne jamais les trahir ! La route est longue, mais nous saurons fai- re entendre raison aux tenants de ce pouvoir qui fait la sourde oreille.” HAFIDH BESSAOUDI LE GROUPE DE BELAYAT PRÉPARE SON PROPRE CONGRÈS FLN : le conflit relancé M is en veilleuse durant quelques mois, le bras de fer au sein du FLN refait, encore une fois, surface. L’approche du congrès, prévu au premier trimestre 2015, a relancé la cri- se au sein du parti du Front de libération nationale. D’un côté, Amar Saâdani, actuel secrétaire général, et de l’autre, le groupe de Belayat qui conteste la légitimité de la direction. Le congrès est, donc, une aubaine aux deux ailes de l’ex-parti unique. Qui pour consolider sa légitimité, qui pour destituer l’actuel SG. Mais au rythme où vont les événements, le FLN peut se retrouver avec, au moins, deux commissions de préparation du congrès et proba- blement avec deux congrès. Dès lors que le congrès reste l’unique voie de salut pour les deux parties, le jeu des coulisses semble bel et bien commencé au sein du FLN pour renverser le rapport de force avant le jour “j”. L’équipe de Belayat revient à la charge et tente de déstabiliser Saâdani avant la tenue du congrès. Pour ce faire, Abderrahmane Belayat informe que les préparatifs du congrès échoient à son équipe. “Nous allons nous-mêmes préparer les amendements des statuts, le programme politique, la politique générale et la commission de sélection des congressistes”, fait-il savoir dans une déclaration à Li- berté. Si Belayat, dont les éléments de l’équipe sont d’abord membres du comité central, il n’en demeure pas moins que les proches de Saâdani y fgurent aussi en bonne place. Saâd Bouhadja, chargé de la communication au sein du parti et proche de Saâdani, ne compte pas barrer la route aux adversaires du SG, mais “ils se- ront conviés comme les autres membres du CC aux réunions de la commission nationale de préparation du congrès”. M. Bouhadja pré- cise, quant à l’engagement des adversaires de Saâdani à accapa- rer les préparatifs du congrès pour l’afaiblir avant l’heure, que “c’est une chose impossible”. “Ils ne sont pas les seuls à préparer le congrès”, a-t-il expliqué, en indiquant que même si “le parti se retrouve avec deux commissions et deux congrès”, l’administration “ne pourra reconnaître que les légitimes”. “Nous aurons donc un congrès légitime”, et un autre “illé- gitime”, résume-t-il, en s’interrogeant “sur les motivations des contestataires” qui n’ont pas tenu, a-t-il souligné, “une réunion du comité central durant huit mois”. De l’autre côté, l’équipe des contestataires drivée par Belayat pense que “Saâdani est une im- posture”, donc illégitime, au regard des statuts qui régissent le par- ti. “Il est venu à la tête du FLN pour 3 raisons”, accusent-ils. La pre- mière, estime M. Belayat, “est de présenter Boutefika comme can- didat du FLN”. Sur ce point, les contestataires de Saâdani n’en voient rien d’autre qu’une manière “d’enfoncer une porte ouver- te”. “Qui oserait dire non à la candidature de Boutefika qui est d’abord président d’honneur du parti ?”, répliquent-ils à Saâdani, en considérant que cette mission “est chose facile”. Belayat ajou- te que la seconde mission de Saâdani est de “s’en prendre, sans pré- caution, et d’une façon probablement dictée, au DRS”. L’objectif de Saâdani, précise Belayat, “est de discréditer les Services qu’ils soup- çonnent d’être contre la réélection de Boutefika à un 4 e mandat”. “Il a rendu service aux ennemis extérieurs de l’Algérie”, a encore accusé Belayat. La troisième mission du SG du FLN est “de dé- stabiliser et de troubler le fonctionnement du parti”, d’où, estime encore Belayat, “la manière avec laquelle il s’est substitué au conseil de discipline”. Quant aux nouveaux mouhafadhs créés et installés, Belayat accuse vertement Saâdani de vouloir “obliger” le gouvernement “à créer 100 wilayas”. Il l’accuse aussi d’avancer des arguments “qui ne tien- nent pas la route”, car un découpage administratif “est une cho- se très sérieuse”. Il l’accuse, par ailleurs, d’avoir installé à la tête de certaines mouhafadate “des militants qui étaient contre le réélec- tion de Boutefika”. Véritable baromètre du système politique al- gérien, le FLN s’est inscrit de tout temps dans cette spirale, où de grosses pointures se livrent des guerres de leadership par groupes interposés au sein de l’appareil. MOHAMED MOULOUDJ LA CÉRÉMONIE AURA LIEU AUJOURD’HUI À EL-BIAR Lancement d’une campagne contre la violence à l’égard des enfants n Le Réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant (Nada) organise, aujourd’hui à la salle omnisports d’El-Biar à 14h, une cérémonie de lancement d’une campagne contre la violence à l’égard des enfants. Intitulée “Jouons sans violences”, cette activité va consister en la distribution de 25 000 ballons professionnels au proft des enfants. LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR M.-C. LACHICHI
[email protected] DE LIBERTÉ Mardi 4 novembre 2014 LIBERTE 5 nLe D r Mohamed Cherfouh, chirurgien-dentiste de son état et acquéreur d’un apparte- ment auprès de la promotion Aboura-Maâmar sur le site des Grands-Vents II à Chéra- ga, dans la wilaya d’Alger, s’est présenté, hier, à notre rédaction muni d’une grande documentation pour dénoncer le retard de plus de 5 ans ac- cusé par ledit projet alors qu’il a payé en espèces la somme de 1,2 milliard de centimes. L’in- téressé afrme que son cas n’est pas isolé et que la plupart des acquéreurs de ce site et d’autres mêmes se disent vic- times des agissements du pro- moteur suscité. UN RALLYE AUTO POUR CÉLÉBRER LE 1 er NOVEMBRE Voitures d’époque à l’honneur à Bouira n Sur initiative de la Ligue des sports mé- caniques, en collabo- ration avec le comité des fêtes de la ville de Bouira, un rallye auto a été organisé à Boui- ra à l’occasion de la commémoration du 60 e anniversaire du dé- clenchement de la Ré- volution algérienne. Une occasion qui a permis à la nouvelle génération de décou- vrir les anciennes marques. Des Cocci- nelle, des DS, des Aria- ne, et ce, aux côtés des inénarrables 403, 404 et R4. Tous les véhicules sont immatriculés antérieurement aux années 1970. Certains datent même des années 50 comme une 403, une Coccinelle et une Ariane. Les organisateurs entendent à travers cette manifestation encourager les collectionneurs des anciens véhicules. Néanmoins, un problème crucial se pose pour leur entretien notamment à cause du manque de pièces de rechange. Une exposition de voitures miniatures était également au programme. nAu cours d’une visite de courtoisie dont nous a gratifés dimanche Son Excellence l’ambas- sadeur d’Égypte à Alger, Omar A. Abou Eich, on apprend qu’un match amical entre l’équi- pe nationale d’Égypte de football et la sélection algérienne est actuellement envisagé. Cette rencontre pourrait avoir lieu à l’occasion notamment d’une inauguration d’un nouveau stade en Algérie. nAir Algérie vient de confr- mer au journal français Le Parisien avoir entrepris des dé- marches en vue d'organiser une rencontre à Paris avec les familles des victimes fran- çaises du vol AH 5017 dans les prochains jours. Souvent mise en cause pour son absence de réaction mais aussi de com- passion pour la tragédie sur- venue le 24 juillet dernier après le crash du vol Ouaga- dougou (Burkina Faso)-Al- ger (Algérie) qui a fait 116 vic- times dont 54 ressortissants français dans le désert malien, la compagnie Air Algérie a prévu de s'expliquer devant les familles des victimes, com- mente Le parisien. D’APRÈS LE JOURNAL FRANÇAIS “LE PARISIEN” Air Algérie va réunir à Paris les familles des victimes du crash AH 5017 IL AURA LIEU À L’OCCASION D’UNE INAUGURATION D’UN STADE Vers un match amical Algérie-Égypte UNE IMPORTANTE MISSION COMMERCIALE SE RENDRA BIENTÔT EN ALGÉRIE Les hommes d’affaires madrilènes ne lâchent pas prise n Onze entreprises espagnoles de la région de Madrid se- ront représentées à Alger du 9 au 12 novembre dans le cadre d’une mission économique de la Chambre de commerce et d’industrie de Madrid. L’organisation en Algérie de ce voya- ge revient à l’Ofce économique et commercial de l’am- bassade d’Espagne à Alger (délégation de l’Icex en Algérie). Durant leur séjour, les entreprises espagnoles auront envi- ron 120 réunions de type “B to B” avec leurs homologues al- gériennes. ELLE DÉPLORE L’ABSENCE D’UN STATUT POUR LES ARTISTES L’appel de détresse de Fella Ababsa ARRÊT SUR IMAGE VU À ALGER Une aire de jeux à hauts risques IL A PAYÉ EN ESPÈCES LA SOMME DE 1,2 MILLIARD DE CENTIMES Un chirurgien-dentiste grugé par un promoteur immobilier demande justice n “Je ne suis pas une flle de harki, je suis la flle d’Abdel- hamid Ababsa”, vient de dé- clarer, dans une vidéo postée sur YouTube, la chanteuse Fella Ababsa qui y déplore notamment l’absence d’un sta- tut pour les artistes en Algérie. Reprochant aux autorités d’avoir “clochardisé” les ar- tistes, elle saisira l’occasion du 60 e anniversaire du 1 er No- vembre pour rappeler que tous les Algériens sont des “martyrs” et des “moudjahi- dine” et qu’ils ne méritent pas le sort qu’on leur impose au- jourd’hui. Mardi 4 novembre 2014 6 LIBERTE L’actualité en question F ait inédit. L’Algérie a éludé, pour la première fois depuis son adhésion à l’Organisation mondiale du tourisme (dans les années 1970), de célébrer la Journée mondiale dédiée à ce secteur. Aucune explication n’a été four- nie à ce propos par le ministère du Tou- risme et de l’Artisanat, ministère conduit par Noria Yamina Zerhouni, qui multiplie, cependant, ses visites à travers de nom- breuses wilayas du pays, sauf celles du Sud. Au plus loin, la première responsable du secteur est arrivée à Boussaâda pour l’ou- verture de l’Année académique 2014-2015 sans un réel regard sur les problèmes auxquels sont confrontées les agences de voyages activant dans le Sud et le Grand- Sud. Pas plus tard qu’il y a trois semaines, ces derniers, dont notamment ceux de Ta- manrasset, ont adressé un courrier à Sel- lal en sa qualité de Premier ministre pour lui exposer un état de fait qui se répète pra- tiquement depuis quatre années consécu- tives sans que personne lève le petit doigt. “Cette année encore, l’Algérie a participé au Salon du tourisme à Londres pour vendre la destination Algérie avec un focus sur le désert algérien. C’est vraiment de la foutai- se”, a tenu à dénoncer un responsable d’une agence de voyages et de tourisme issue de Tamanrasset contacté par nos soins pour se prononcer sur la situation qui prévaut ac- tuellement. “C’est le désastre”, ajoute-t-il, dé- plorant le silence de la tutelle qui, selon son avis, est préoccupée par d’autres priorités. “Tout est décidé à Alger au niveau central et autant dire que rien n’est décidé. Notre tu- telle ne tient pas du tout compte de nos pro- blèmes en nous intégrant dans le débat et en tenant compte de nos suggestions”, poursuit notre interlocuteur, rappelant, à l’occa- sion, l’absence de vols directs et le parcours du combattant pour la délivrance des visas. “L’encouragement du tourisme des locaux pour pallier l’absence des touristes étrangers a profté seulement à l’Onat en faisant f de toutes les agences privées. C’est une véritable injustice qui vient s’ajouter à nos maux”, af- frme notre interlocuteur. L’absence des tou- ristes étrangers impacte l’activité touristique dans toutes les villes du Sud et du Grand- Sud à des degrés nuancés. À Tamanrasset, l’activité est à l’arrêt pratiquement dans son ensemble dans la mesure où tous les circuits sont fermés et pas uniquement l’Assekrem, et ce, pour diverses raisons pas toujours lo- giques. C’est, du moins, ce qui est avancé par une grande partie des agences de voyages qui récusent l’argumentaire sécuritaire, assurant que “cela pourrait être valable pour Djanet qui a des frontières avec la Libye, mais ce n’est pas le cas pour Tamanrasset”. “Nous sommes loin de prétendre que le risque n’existe pas, mais s’il y avait dialogue, on aurait pu trouver un terrain d’entente pour éviter l’agonie de la principale activité qui existe dans la région. Si les choses sont plus ou moins meilleures dans d’autres villes, à l’image de Taghit ou de Timimoun, cela ne signife pas pour autant que c’est la grande forme.” “À ne pas oublier que le bivouac à Ti- mimoun nous est toujours interdit et l’acti- vité à Taghit est sauvée par la tenue des fes- tivals”, indique un professionnel indigné par le fait que l’on puisse ainsi se contenter “de bricolage”. C’est d’ailleurs peine perdue aujourd’hui avec l’ouverture du Salon de l’artisanat au Palais des expositions des Pins-Maritimes (ex-Safex) qui, de l’avis des professionnels, “ne rime à rien”. NABILA SAÏDOUN UNE CORRESPONDANCE EST ADRESSÉE AU PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL Les agences de voyages du Sud crient leur détresse L’entame de la saison touristique saharienne a été ignorée par le ministère du Tourisme qui a éludé, également, la célébration de la Journée mondiale du tourisme D . R . Noria Yamina Zerhouni, ministre du Tourisme et de l’Artisanat. SALON INTERNATIONAL DES TRAVAUX PUBLICS D’ALGER Près de 430 participants attendus L e Salon international des travaux publics (SITP) va re- grouper 429 participants dont 212 étrangers venant de 19 pays, lors de sa 12 e édition qui se tiendra du 19 au 23 no- vembre en cours au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Alger), apprend-on auprès des organisateurs. Organisé par le ministère des Travaux publics en collaboration avec la Socié- té algérienne des foires et exportations (Safex), ce rendez-vous des professionnels du secteur se déroulera sous le thème “Tra- vaux publics, développement et modernité”. Le salon, qui sera marqué par une forte présence, particulièrement des sociétés chinoises (56 participants), italiennes (45 participants) et françaises (43 participants), sera “une opportunité pour les opé- rateurs et exposants nationaux pour nouer des partenariats et tisser des liens d’afaires avec leurs homologues étrangers dans les activités de la réalisation, l’équipement, les études de projets, la formation et le recyclage”, souligne-t-on. Seront également présents à cette manifestation annuelle : l'Allemagne (22 par- ticipants), la Turquie (8 participants), l'Espagne (11 partici- pants), l'Inde (3 participants), la Tunisie (3 participants), le Li- ban (1 participant), la Belgique (1 participant), l'Autriche (1 par- ticipant), la Hollande (1 participant), le Danemark (1 partici- pant), l'Indonésie (1 participant), le Portugal (8 participants), la Grèce (4 participants), la Russie (1 participant), les États-Unis (1 participant) et enfn la Pologne (1 participant). “L’intérêt ac- cordé désormais au marché algérien des travaux publics se tra- duit par la forte participation étrangère avec 212 exposants re- présentant 19 pays sur un total 429 exposants, soit près de 50% du nombre de participants”, observe la même source. La der- nière édition du SITP avait regroupé plus de 380 exposants dont 140 exposants étrangers représentant 14 pays, rappelle-t-on. Réparti sur une superfcie globale de 26 802 m 2 , le salon re- groupera également diverses branches d’activité dont l’Agen- ce nationale des autoroutes, l'Algérienne de gestion des auto- routes, l'Institution nationale du contrôle technique des tra- vaux publics, ainsi que le Laboratoire national des études ma- ritimes. R. N./APS CINQ VOLS PAR SEMAINE ENTRE L’ALGÉRIE ET L’ALLEMAGNE Planifier ses vacances d’hiver avecLufthansa Voyager pour une petite pause en hiver est devenu plus facile depuis que la compagnie aérienne allemande Lufthansa a publié son programme horaire d'hiver. Avec cinq vols par semaine entre l'Algérie et l'Allemagne, Lufthansa offre des vols directs de jour reliant Francfort à Alger, mettant à la disposition des passagers un plus grand nombre d'options et plus de flexibilité. Réserver sa place sur le vol de son choix ne peut être que plus facile désormais, que ce soit par Internet : www.lh.com ou à travers les services de son agence de voyages préférée. Zlatko Zlatic, directeur général de la Lufthansa en Algérie, affirme que “le confort de nos passagers, ainsi qu'un voyage de bout en bout agréable et sécurisant sont une priorité absolue pour Lufthansa. Et avec notre nouveau programme horaire d'hiver, nos passagers arriveront en Allemagne en cours d'après-midi, disposant encore de beaucoup de temps pour, le même jour, vaquer à leurs affaires ou jouir de leurs proches. Arrivés à Francfort, ils disposeront d'un large éventail de connections avec l'Europe, l'Amérique du Nord ou d'autres destinations, plus large qu'aucun de ceux mis à disposition par la concurrence. Contribuant à l'essor du secteur touristique algérien, ce nouveau programme horaire facilite également le voyage entre l'Europe et l'Algérie aux visiteurs désireux de profiter d'un généreux soleil au cours de leurs vacances d'hiver.” Mardi 4 novembre 2014 7 LIBERTE L’actualité en question STAGES DES ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES À L’ÉTRANGER Pas d’autorisations sans la récupération anticipée des cours La directive du ministère de l’Enseignement supérieur est de nature à mettre un terme à l’anarchie qui règne dans les campus. L e départ des enseignants universitaires en stages de courte durée et autres cycles de formation continue à l’étranger est, désormais, subordonné à la récupération au proft des étu- diants des séances de cours et de tra- vaux dirigés. Ces séances doivent être données par anticipation, soit avant la formulation par les ensei- gnants candidats de leurs vœux de participation à ces manifestations scientifques à l’étranger. L’objectif, nous dit-on, est de limiter le bâcla- ge de l’année universitaire à cause des retards constatés dans l’exécu- tion des programmes à la suite des absences à l’étranger de certains enseignants. En efet, une récente di- rective du ministère de l’Enseigne- ment supérieur vient, selon nos sources, de mettre un terme à l’une des dérives dont soufre l’universi- té algérienne. La participation des enseignants universitaires aux stages et formation continue à l’étranger s’accompagne, souvent, par des ab- sences et des ratages de cours et autres travaux dirigés durant la pé- riode concernée. Le constat des ser- vices de Mebarki est alarmant. In- dépendamment des compétences acquises, rares sont les enseignants qui procèdent, et de retour au pays, aux rattrapages de ces cours. Dé- sormais, avant de partir à l’étranger, l’enseignant doit donner aux étu- diants et par anticipation les cours concernés, faute de quoi l’autorisa- tion de participer à ces événements scientifques sera compromise. Cette note pourrait reféter d’une sorte de perte de confance entre l’administration et l’enseignant uni- versitaire. Elle confrme aussi que, quelque part, on est conscient que ces déplacements à l’étranger, de- venus une fnalité en soi, ne sont pas toujours bénéfques pour les étu- diants et encore moins pour certains enseignants. Devant la baisse de la qualité de l’enseignement et de l’en- seignant universitaires, les stages à l’étranger risquent d’être perçus par une tranche de la société comme une façon de profter d’une partie de la rente et en monnaie forte. Tou- jours selon nos sources, alors que le plagia est en train de se métastaser dans le tissu universitaire, rares sont nos universitaires qui publient à l’étranger et qui interviennent dans les forums internationaux. Approchée par nos soins, une en- seignante à l’université de Constan- tine pense que si le phénomène existe bel et bien, il est présenté à l’opinion publique avec exagéra- tion. Selon notre interlocutrice, dans tous les cas de fgure, l’univer- sité algérienne est en train de cueillir ce que les politiques ont semé, des décennies durant, dans une école si- nistrée. MOURAD KEZZAR LE CANADA FAIT SON SALON DE L’ÉDUCATION LES 5 ET 6 NOVEMBRE À L’HÔTEL EL-AURASSI Près d’une vingtaine d’universités présentes A près avoir remporté un franc succès lors de sa première édi- tion, l’ambassade du Canada relance l’expérience, cette an- née, en organisant, à nouveau, le Salon de l’éducation au Ca- nada. Il se tiendra les 5 et 6 novembre, à l’hôtel El-Aurassi. Deux jours pour s’informer sur les ofres de formation au contact de pro- fessionnels canadiens de l’Enseignement supérieur. Près d’une ving- taine d’universités et de facultés seront présentes à cette deuxième édition du Salon de l’éducation au Canada, parmi lesquelles des ins- titutions des plus prestigieuses : HEC Montréal, l’université d’Ot- tawa ou encore l’université du Québec à Montréal. Pour M me Miriam Van Nie, chargée d’afaires auprès de l’ambassa- de du Canada à Alger, ces deux jours sont l’occasion pour les étu- diants algériens de se renseigner sur les opportunités de formations au Canada. “Les représentants de tous ces établissements se feront un plaisir de répondre aux questions des étudiants sur leurs diférents programmes, les conditions d’admission et le coût des études”, a-t-elle annoncé. C’est également l’occasion de s’informer, auprès des personnels de l’ambassade qui seront, eux aussi, présents du- rant les deux jours du salon, sur les conditions d’obtention du per- mis d’études. Des conditions qui ont été modifées depuis juin 2014. Désormais, les étudiants étrangers doivent postuler unique- ment pour les universités et les écoles désignées. Il s’agit d’une lis- te d’établissements établie dans le souci “d’uniformiser le système édu- catif”, précise M me Miriam Van Nie. “C’est une bonne chose pour les étudiants étrangers parce que les institutions désignées sont recon- nues par l’État canadien”, a-t-elle ajouté. Ce qui, toujours selon elle, “facilite les démarches de reconnaissance des diplômes”. M me Miriam Van Nie vante la destination Canada comme étant “l’une des sociétés les plus accueillantes et multiculturelles au monde”. Elle estime, en outre, que l’enseignement dispensé est de très bonne qualité et elle en veut pour preuve des universités canadiennes classées parmi les meilleures du monde. De plus, M me Miriam Van Nie a rappelé qu’en 2013, le Canada a octroyé plus de 700 permis d’études aux Algériens. Ce qui porte le nombre des étudiants algériens au Canada à plus de mille. Elle indique, par ailleurs, que le Canada accueille déjà près de 5 000 étudiants maghrébins et que le Salon de l’éducation est éga- lement organisé, chaque année, en Tunisie et au Maroc. Deux pays où le nombre d’accords de partenariat conclus avec les universités canadiennes est très important. Nettement plus important qu’en Algérie. Une situation que l’ambassade du Canada souhaiterait voir évoluer dans les années à venir. AMINA HADJIAT LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL EST PRÉVU SAMEDI PROCHAIN À BATNA La place de la langue amazighe dans la sphère universitaire L a langue amazighe a su conquérir la place qui lui revient de droit dans la sphère universi- taire, a estimé, hier, à Batna, le secrétaire gé- néral du Haut-Commissariat à l’amazighité (H- CA), Si El-Hachemi Assad. Au cours d’une confé- rence de presse organisée en prévision du sym- posium international “Regards croisés sur les pro- cédés de traduction et d’adaptation en tama- zight”, prévu samedi prochain, M. Assad a préci- sé que depuis 1990, pas moins de 40 docteurs d’É- tat en tamazight et 74 diplômés de magistère en lettres, en civilisation et en linguistique amazighes, sont sortis de l’université algérienne. Il a ajouté, à ce propos, que la création de 4 instituts de langue et de culture amazighes, dont celui de Batna, ou- vert en 2013, constituent “un acquis supplémen- taire” pour tamazight. M. Assad a souligné, dans ce contexte, qu’il était “maintenant possible d’évo- quer l’élargissement du cercle de l'enseignement et de la recherche en langue amazighe”. Le secrétai- re général du HCA a également souligné, au cours de cette conférence de presse tenue à la mai- son de la culture Mohamed-Laïd-Al-Khalifa, que les eforts se concentrent aujourd’hui sur la pro- motion de la langue amazighe au moyen de par- tenariats avec des secteurs dont l’apport “contri- buera à atteindre les objectifs fxés”, citant, à ce pro- pos, les départements de l’Éducation nationale et de la Communication. S’agissant des eforts dé- ployés par l’État pour promouvoir la difusion de la langue amazighe, le conférencier a fait part de la création de 1 803 postes d’enseignants et de la disponibilité de manuels scolaires et de divers sup- ports audiovisuels. M. Assad a également indiqué qu’un comité mixte constitué de représentants du ministère de l’Éducation nationale et du HCA sera installé “prochainement” pour trouver des solutions au “recul” de l’enseignement de la langue amazi- ghe dans 5 wilayas sur les 16 ayant adopté l’en- seignement de cette langue. Le secrétaire général du HCA a, par ailleurs, annoncé l’organisation pro- chaine à Taghit (Béchar) d’une “résidence d’écri- ture et de traduction”, un projet de fnancement de traductions en tamazight d’œuvres littéraires comme Le Noir te sied d’Ahlam Mosteghanemi et un forum de formation des associations culturelles amazighes, en décembre prochain à Ghardaïa. Le symposium international “Regards croisés sur les procédés de traduction et d’adaptation en tama- zight”, qui sera ouvert samedi prochain dans la ca- pitale des Aurès, se poursuivra jusqu’au 10 no- vembre. La rencontre réunira des spécialistes en traduction et sera l’occasion de débattre des meilleures méthodes d’enrichir la production lit- téraire en langue amazighe, a conclu M. Assad. APS L i b e r t é Mohamed Mébarki, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. D ans ce message enre- gistré d’un endroit in- connu, avec un drap blanc en toile de fond, Moulay Salah, le gé- rant de cette SARL, se veut rassurant et promet de rembour- ser intégralement la totalité des dettes contractées auprès des milliers de clients qui se retrouvent aujourd’hui désemparés, et ce, avant la fn de l’an- née. “Dans les jours, les semaines et les mois à venir, nous allons commencer à rembourser les clients détenteurs de petites sommes avant de rembourser ceux à qui nous devons de grandes sommes.” Un discours auquel ne croient plus les malheureux clients, à l’instar de M. Ha- mani, originaire d’Alger, qui n’a pas cessé de faire des allers et retours à Bouira et à Sour El-Ghozlane afn de récupérer son dû. Interrogé à ce sujet, M. Hamani estime que la vidéo postée sur le net n’a fait que renforcer le sen- timent de mépris et d’injustice dont sont victimes les clients de cette SARL : “Dans cette vidéo que nous avons vi- sionnée, M. Moulay se montre arrogant en s’adressant à nous. Il déclare que ce n’est pas lui qui est venu nous solliciter pour vendre nos biens. Il faut qu’il sache que nous ne nous sommes pas adressés à M. Moulay en tant que per- sonne physique, mais à une SARL iden- tifée, disposant d’un siège à Sour El- Ghozlane, d’un registre du commerce, d’un marché avec de multiples pan- neaux publicitaires donc agréée par l’Etat ! Pourquoi vient-il aujourd’hui nous narguer avec ses déclarations mensongères à l’emporte-pièce ?” Notre interlocuteur souligne par ailleurs que les délais maintes fois fxés pour les payements n’ont jamais été respectés : “Pourquoi devrions-nous le croire, puisque depuis plus de 8 mois il nous embobine en repoussant l’échéance de paiement ? En plus, il a le toupet de dire que les personnes qui ont déposé plain- te contre lui seront payées en dernier. Ce sont là clairement des menaces ! Nous nous sommes concertés et nous avons pris la décision de ne pas subir ce chan- tage de retirer nos plaintes, car même s’il nous réhabilite dans nos droits, le pré- judice moral est là. Savez-vous qu’un des clients de cette SARL résidant à Bordj El-Bahri est décédé il y a quelques jours d’un arrêt cardiaque ? Nous avons tous subi des préjudices et nous exigeons réparation.’’ Selon M. Hamani, il y au- rait entre 3000 et 4000 clients de cette SARL qui attendent d’être payés, et cer- tains n’osent pas déposer plainte : “A Alger, nous avons recensé plus d’une centaine de femmes victimes de la SARL El-Waâd Essadeq. Ces dernières ne veulent pas déposer plainte de peur de ne pas revoir leur argent ou pour ne pas être obligées de se présenter devant la justice je l’ignore, mais pour nous, les personnes qui se sont constituées en col- lectif, nous n’allons pas demeurer les bras croisés. Nous allons déposer une deuxième plainte à Sour El-Ghozlane à partir de la semaine prochaine, et nous n’avons nullement l’intention d’étoufer cette afaire.” Les victimes de cette SARL ne déses- pèrent pas d’être réhabilitées dans leurs droits, même si, disent-elles : “Malgré l’absence des autorités, per- sonne ne s’est prononcé sur cette afai- re, ni le maire ni les députés, nous sommes confants en la justice qui nous donnera assurément gain de cause.” Ànoter que dans ce message difusé sur les réseaux sociaux, M. Moulay a certes garanti le remboursement des clients, mais aucun mot quant à s’acquitter de ses dettes vis-à-vis du Trésor public qui aurait poursuivi en justice le gérant de cette SARL. HAFIDH BESSAOUDI Mardi 4 novembre 2014 9 LIBERTE L’actualité en question LES CLIENTS MAINTIENNENT LEUR ACTION EN JUSTICE Le gérant d’El-Waâd Essadeq réapparaît sur Internet Sous le coup de plusieurs mandats d’arrêt, le propriétaire de la Sarl El-Wâad Essadeq a refait son apparition sur la Toile, via un message diffusé sur les réseaux sociaux. OUARGLA 10 et 20 ans de réclusion pour les voleurs d’un véhicule L e tribunal criminel de la cour de Ouargla a prononcé avant- hier, par contumace, une peine de 20 ans de prison ferme contre l’accusé principal dans une afaire de vol de véhicules, alors que trois autres accusés, impliqués dans la même af- faire, ont été condamnés à 10 ans de prison ferme. Il s’agit de A.KH., M.M. et H.M. âgés entre 24 et 30 ans, tan- dis que le quatrième suspect a été in- nocenté de toutes les accusations por- tées contre lui. Le parquet a réclamé, dans ce dossier, une peine de 12 ans et une amende d’un million de dinars contre les accusés. L’afaire remonte à 2012 lorsque les éléments de la Gen- darmerie nationale, suite à une plain- te pour vol déposée par une des vic- times, et lors d’une tournée ordinai- re, une voiture de marque Peugeot 206 a attiré leur attention, garée dans un lieu désertique à proximité d’une fo- rêt, située entre la commune de Mé- garine et Zaouïa El-Abidine, dans la daïra de Touggourt. Alors qu’ils ve- naient remettre la deuxième clef et le véhicule volée au client venant de Biskra à qui ils l’ont vendu pour le montant de dix millions de centimes, les voleurs ont été retrouvés et arrêtés sur les lieux. La voiture, et à cause d’une panne su- bite, a été transportée par un camion de dépannage jusqu'au lieu cité. Les ac- cusés, et pendant toute l'audience, ont nié complètement les faits qui leur étaient reprochés. CHAHINEZ G. OUARGLA 4 200 litres de carburants saisis V ingt-six personnes, dont 25 immigrants clandestins, ont été arrêtées, et deux véhicules de marque Toyota et Isuzu utilisés dans la contre- bande, 4200 litres de carburants, 1224 de bouteilles de boissons al- coolisées ont été saisis dans 9 afaires liées à l’immigration clandestine et à la contrebande. Ces afaires ont été traitées, la semaine dernière, par les brigades de la police judiciaire relevant du 4 e commandement de la Gendarmerie nationale. Les per- sonnes arrêtées ont été toutes présentées devant les procureurs des tribunaux d’Illizi et de Oued Souf, et la marchandise saisie a été remise aux receveurs des douanes des deux localités. Quant à la sécurité routière, le bilan fait état de 45 accidents de la route qui ont causé 10 décès et 77 blessés. A remarquer que la wilaya de Ouargla vient en tête avec 7 cas d'accidents. AMMAR DAFEUR Moulay Salah, gérant de la Sarl El-Waâd Essadeq. AZEFFOUN (TIZI OUZOU) La police récupère 3,937 kg de kif traité n Agissant sur renseignements, les éléments de la sûreté de la daïra d’Azeffoun (wilaya de Tizi Ouzou) ont arrêté un individu pour trafic de stupéfiants et commercialisation de boissons alcoolisées sans autorisation, dans une cabane érigée près de la plage du Petit Paradis. L’arrestation de B. H. K., 46 ans, demeurant à Azazga, a permis de récupérer, précise un communiqué de la Sûreté de wilaya, une quantité de 3,937 kg de kif traité, 1,607 kg de feuilles de haschisch, une somme d'argent évaluée à 139 048 DA, une quantité de boissons alcoolisées de différentes marques, ainsi qu'une arme blanche. Présenté devant le parquet de Azazga, dimanche, le mis en cause a été placé en détention préventive. Dans une autre affaire, ajoute le communiqué, les mêmes services ont interpellé 4 individus, dont un mineur, âgés de 29, 26, 23 et 16 ans, pour détention d'une quantité de 656,6 g de stupéfiants, 15 comprimés psychotropes, ainsi que des CD de films obscènes. Présentés devant le parquet de Azazga, les trois mis en cause ont été placés en détention préventive. Quant au mineur, il a été cité à comparaître. K. TIGHILT L e parc automobile de la commune de Ta- manrasset a été la cible d’un vol perpétré, avant- hier, par un groupe de mal- faiteurs, a-t-on appris de sources sécuritaires. Les malfrats, dont le nombre n’a pas été déterminé, au- raient saisi l’absence du gar- dien de permanence pour commettre leur forfait en toute quiétude et fuir avec deux voitures de marque Toyota Station et FJ80 et une motocyclette, ajoute notre source. Aussitôt alertés, les éléments de police judiciaire de la wilaya de Tamanrasset ont vite diligenté une enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de l’afaire. Les premières investigations ont ainsi permis de localiser l’endroit où était cachée une des voitures volées. Suite à une perquisition ordonnée par le procureur de la Ré- publique de Tamanrasset, les éléments de la PJ ont in- vesti le lieu indiqué et réus- si à récupérer le véhicule garé dans un vieux bouge à la cité Essalem, non loin du centre ville. L’enquête suit toujours son cours pour identifer les per- sonnes impliquées dans cet- te afaire, ajoute encore la même source. Rappelons qu’en septembre dernier le même parc a été attaqué par un groupe de quatre individus armés. Ces derniers ont pris le gar- dien à partie avant de se ti- rer avec deux Toyota sta- tion. RABAH KARECHE TAMANRASSET Le parc de l’APC attaqué par un groupe de malfaiteurs D . R . CONCERTATIONS AU BURKINA FASO POUR UNE SORTIE DE CRISE L’armée promet une transition “dans un cadre constitutionnel” Après avoir violemment réprimé la veille une manifestation, au cours de laquelle a été tué un jeune homme, les militaires burkinabè ont relancé hier les discussions avec l’opposition et la communauté internationale dans l’espoir de les convaincre de les laisser gérer la transition en violation de la Constitution. C e cédant pas aux pres- sions, locale et interna- tionale, les invitant à se plier aux dispositions de la Constitution, qui pré- voient une transition en cas de vacance du pouvoir par le prési- dent du Parlement, l’homme fort de l’ar- mée du Burkina Faso a entamé hier des discussions avec les représentants du corps diplomatique étranger et l’opposi- tion pour trouver une solution à la cri- se. Ainsi, le lieutenant-colonel Isaac Zida, qui a succédé au président Blaise Compaoré, poussé à la démission par une insurrection populaire après 27 ans au pouvoir, tente de calmer le jeu alors que la situation était calme après l'interven- tion musclée de l'armée la veille contre les manifestants. Le nouvel homme fort du Burkina Faso a promis hier une transi- tion “dans un cadre constitutionnel” lors de la rencontre avec le corps diplomatique à Ouagadougou, a constaté un journalis- te de l'AFP. “Le pouvoir exécutif sera conduit par un organe de transition dans un cadre constitutionnel. (...) Cet organe de transition sera dirigé par une person- nalité consensuelle désignée par tous les ac- teurs de la vie nationale”, a déclaré Isaac Zida devant les diplomates, sans donner d'explication plus précise ni de calendrier, mais souhaitant un délai “le plus bref pos- sible”. “Le pouvoir ne nous intéresse pas, seul l'intérêt supérieur de la nation prime”, avait-il affirmé la veille au nom de l'ar- mée dans un communiqué, tout en sou- lignant qu’“un organe de transition sera mis en place avec toutes les composantes qui seront arrêtées par un large consensus, et dont la durée sera précisée”. Pour rap- pel, la journée de dimanche a été marquée par la mort d'un jeune homme qui ma- nifestait devant la Télévision nationale, tué par une balle perdue, selon l'armée, lorsque les soldats ont dispersé l'attrou- pement. A coup de gaz lacrymogène et de tirs de sommation, l'armée a chassé les milliers de manifestants qui contestaient sa prise de pouvoir sur la place de la Na- tion, devenue le lieu emblématique du mouvement de contestation populaire. Les militaires ont aussi dispersé plu- sieurs centaines de personnes devant la Radio-Télévision nationale, où un géné- ral et ex-ministre de la Défense de Com- paore, Kouamé Lougué, et une dirigean- te d'un petit parti politique, Saran Séré- mé, ont tenté vainement de se proclamer chefs de l'Etat devant les caméras. Le nou- veau chef du régime de transition veut d’abord convaincre les Occidentaux de sa bonne foi, comme en témoignent les en- tretiens qu’il a eus dimanche soir avec les ambassadeurs de France, des Etats-Unis et de l'Union européenne, dont rien n'a filtré sur leur contenu, car les diplo- mates se refusant à toute déclaration. Le lieutenant-colonel Isaac Zida a aussi dis- cuté avec Jean-Baptiste Ouedraogo, pré- sident du pays entre 1982 et 1983 avant d'être renversé par un putsch, lequel s’est également refusé à tout commentai- re. Dans les rues de Ouagadougou, la cir- culation avait repris normalement hier matin, avec l'habituel ballet de mobylettes, selon les agences de presse. Le grand mar- ché, centre névralgique du commerce fer- mé depuis six jours en raison des événe- ments, a rouvert, ainsi que les banques, a constaté un journaliste de l'AFP. Ceci étant, la communauté internationale a vi- vement réprouvé la prise de pouvoir de facto par les militaires. Les Etats-Unis, al- liés de poids, ont condamné “la tentati- ve de l'armée burkinabé d'imposer sa vo- lonté au peuple”, appelant “l'armée à transmettre immédiatement le pouvoir aux autorités civiles”. La médiation internatio- nale tripartite au Burkina, conduite par l'ONU, l'Union africaine (UA) et la Cé- déao, l'organisation régionale de l'Afrique de l'Ouest, a évoqué la menace de “sanc- tions” si l'ordre constitutionnel, qui pré- voit un intérim du président du Parle- ment, n'était pas respecté. L'Union euro- péenne a demandé à l'armée burkinabé de respecter les droits fondamentaux de la population, y compris celui de mani- fester pacifiquement, tandis que le pré- sident ghanéen John Dramani Mahama, qui dirige la Cédéao, a appelé “au dia- logue” et à la retenue pour éviter que “la situation déjà précaire” ne dégénère. MERZAK TIGRINE TUNISIE “Chaud” démarrage de la campagne électorale présidentielle LIBYE Le chef du gouvernement autoproclamé réclame de “nouvelles élections” “M ême en cas de succès à la présidentielle, je n’habiterais pas le palais de Carthage et je ne m’y rendrai que pour travailler”, a affir- mé le candidat Béji Caïd Essebsi. Ce serait une maniè- re de répondre à ses détracteurs qui estiment qu’il n’est animé que par le désir de dormir dans le lit de Bour- guiba. Dans une interven- tion télévisée, Caïd Essebsi semble décidé à n’exclure aucune sensibilité politique du futur gouvernement dont la constitution revient à son parti Nida Tounès qui vient de rafler la mise aux législatives. Ces propos seraient des- tinés, essentiellement, au parti islamiste Ennahdha qui, avec ses 69 sièges à l’assemblée, demeure un pas- sage obligé et incontournable sur l’échiquier politique, estime le patron de Nida Tounès. Dans le même ordre d’idées, il a fait preuve d’humilité, en ce sens qu’il ne semble pas négliger l’apport des partis qui viennent d’es- suyer un échec inattendu au législatives. Pour lui, les consultations avec Mustapha Ben Jaâfar (Ettakattol), Ah- med Néjib Chabbi (Al-Joumhouri), par exemple, sont plus que nécessaires pour assurer la stabilité du pays. A ceux qui voient d’un mauvais œil la victoire de son par- ti, victoire qui ouvre la voie au retour des caciques du RCD dissous, il affirme que s’il venait à être porté à la magistrature suprême, il œuvrerait à assoir la démocra- tie et serait un élément fédérateur de tous les Tunisiens sans exclusion aucune. En revanche, le président actuel, qui a entamé sa campagne électorale dimanche à Tu- nis, ne semble pas évoluer dans le même sens. Il a tenu des propos durs à l’encontre de Nida Tounès et de son président le candidat Caïd Essebsi. Le candidat Mar- zouki affirme qu’il sera la “soupape de sécurité contre l’hé- gémonie et le retour de la dictature de l’ancien régime”. Pour lui, Nida Tounès est une machine rampante qui a remis en activité les anciens du RCD. Entre Marzou- ki et Caïd Essebsi, le parti islamiste, qui n’a pas présen- té de candidat à la présidentielle, tire les ficelles. Rached Ghannouchi laisse tous les candidats sur leur faim en tenant des propos évasifs et, parfois, irrationnels. Son majless ach-choura n’a pas encore tranché l’affaire du candidat qui bénéficierait de son soutien. Cependant, verra-t-on le parti islamiste soutenir Caïd Essebsi ? Ce serait un “mariage contre nature” que les propos de Ghannouchi n’excluent guère. , leur rencontre au cours la réception offerte à l’ambassade d’Algérie vendredi der- nier et, surtout, leur choix de s’asseoir côte à côte n’a pas échappé aux observateurs. Les deux “grands” de la scè- ne politique tunisienne semblent “mijoter quelque cho- se” que bon nombre des autres acteurs ne souhaitent guè- re. Car une alliance entre eux pour former le nouveau gouvernement serait synonyme d’une hégémonie qui fe- rait disparaître de la scène politique les nouveaux et jeunes partis prêts à s’associer avec Nida Tounès pour lui permettre d’obtenir la majorité requise à l’assemblée. Or une alliance des deux “grands” leur couperait l’her- be sous les pieds et les condamnerait à jouer le rôle de simples figurants. C’est, du moins, ce qu’en pensent les observateurs. M. K. F ort de sa victoire militaire à Tripo- li, le chef du gouvernement - d’obé- dience islamiste - autoproclamé en Libye, Omar al-Hassi, estime, dans un en- tretien à l'AFP, que de nouvelles élections législatives sont indispensables pour ré- tablir «l’ordre et la stabilité dans le pays. Pour étayer ses propos, M. al-Hassi cite en exemple la situation qui règne à tripo- li, depuis que la capitale est passée, fin août, sous le contrôle de la coalition de milices Fajr Libya après plusieurs se- maines de combats contre des forces pro- gouvernementales. M. al-Hassi affirme que son gouvernement a la capacité de ré- tablir l'ordre et la stabilité dans le pays. Cette demande du gouvernement islamis- te, intervient alors que l’issue n’est pas en- core connue des combats ayant cours à Benghazi, où des forces loyales au géné- ral Khalifa Haftar et au gouvernement d'al-Theni, mènent depuis mi-octobre une nouvelle offensive pour reconquérir cette ville tombée en juillet aux mains de milices islamistes. Des combats meur- triers continuent par ailleurs d'opposer les forces de Fajr Libya et leurs rivaux de Zentan sur plusieurs fronts dans l'ouest libyen. Le gouvernement issu de la coa- lition de milices islamistes de Fajr Libya, ne reconnaît pas le parlement issu des élections législatives du 25 juin et le ca- binet d’al-Theni, qui siègent à Tobrouk. “Ce parlement n'est plus accepté en Libye. Il a perdu sa légitimité. Il nous faut de nou- velles élections”, affirme M. al-Hassi. Son Premier ministre, accuse notamment le cabinet d'al-Theni de soutenir le coup d'État du général Haftar et de porter at- teinte à la souveraineté nationale en au- torisant les avions d'autres pays à bom- barder les forces de Fajr Libya. Et d’ac- cuser encore, le Parlement de ne pas res- pecter la Constitution provisoire qui sti- pule qu'il doit siéger à Benghazi, à 1.000 km à l'est de Tripoli. Fajr Libya a, suite à cela, ressuscité l’ancien Parlement et propulsé M. al-Hassi, un universitaire de 55 ans, se présentant comme un indépen- dant à la tête d'un gouvernement paral- lèle. Mais ce dernier n'est pas soutenu par la communauté internationale qui recon- naît le gouvernement d'Abdallah al-The- ni, qui s'est exilé dans l'est du pays, tout comme le Parlement. AMAR A. IRAK Daech exécute plus de 200 membres d'une tribu sunnite Daech a exécuté plus de 200 membres d'une tribu sunnite dans l'ouest de l'Irak, à quelques jours des célébrations chiites de l'Achoura qui font craindre un regain de violences. Le groupe ultra-radical sunnite, qui a proclamé un califat sur les vastes territoires sous son contrôle en Irak et en Syrie, a pris pour cible ces derniers jours la tribu sunnite d'Albounimer, qui lui est hostile dans la province d'Al-Anbar. Des enfants et des femmes figurent parmi les plus de 200 de ses membres que Daech a exécuté au cours des dix derniers jours, selon plusieurs sources. Des images censées avoir été prises immédiatement après l'une de ces exécutions montrent les corps d'une trentaine d'hommes le long d'une rue dont le sol est couvert de sang, sous les yeux d'enfants et de jeunes hommes. Plus à l'est, dans la province de Salaheddine, Daech a enlevé des dizaines de membres de la tribu Joubour, qui a récemment pris les armes contre son organisation, ont rapporté des responsables et un chef tribal. R. I./AGENCES MALI Deux soldats tués dans une attaque à l'engin explosif Deux soldats maliens ont été tués et quatre autres blessés, dimanche, dans une attaque à l'engin explosif menée par des individus non identifiés à Bourem, dans le nord du pays, a indiqué hier le gouvernement malien. Une des positions tenues par les forces armées maliennes (FAMA) à Almoustrate, dans le cercle de Bourem, a été la cible d'une attaque par engin explosif posé par des individus non encore identifiés. Le bilan est de deux morts et quatre blessés parmi les militaires, précise un communiqué du gouvernement. Dans ce communiqué, le gouvernement malien “condamne fermement cet acte terroriste et lâche”, qu'il juge “contraire aux engagements pris par les responsables des groupes armés”. Il salue, par ailleurs, le bon comportement des populations et les invite à garder leur calme et surtout à partager les informations avec les personnels des forces armées et de sécurité, afin d'aider à traquer l'ennemi sous toutes ses formes. Le gouvernement malien réaffirme, à cet égard, son soutien entier et total aux FAMA pour la réussite de leur mission de sécurisation du territoire, en collaboration avec les alliés du Mali. R. I./AGENCES PAR : MOHAMED KATTOU D . R . Le lieutenant-colonel Isaac Zida est poussé à la démission par une insurrection populaire . Mardi 4 novembre 2014 11 LIBERTE L’internationale A près avoir consacré une représentation théâtra- le, intitulée Mémoire en retraite, à la dicta- ture du point de vue de l’opprimé, qui lui a valu le prix de la meilleure pièce de théâtre du monde arabe en 2011, l’auteure et metteure en scène tunisienne Meriam Bousselmi a décidé de monter un autre spectacle pour faire entendre, cet- te fois-ci, la voix de l’oppresseur, en dressant le portrait d’un dictateur dé- chu, rongé par le remords et la culpa- bilité. “Ce que le dictateur n’a pas dit” est le titre de ce monologue joué par le comédien français Steve Karier et co- produit par les théâtres de la ville de Luxembourg, pays d’accueil de la dra- maturge tunisienne. Sans évoquer explicitement le nom de l’ex-président tunisien, la metteure en scène semble néanmoins s’inspirer de l’expérience vécue par son pays sous l’ère de Zine El-Abidine Ben Ali, puis- qu’elle l’affirme clairement lors de la séance de débat ayant suivi la présen- tation de son spectacle qui a franche- ment suscité un intérêt particulier parmi les férus du 4 e art. Ils étaient, en effet, très nombreux à as- sister à ce monodrame, présenté sa- medi dernier à la grande salle du théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa. Pour Meriam Bousselmi, la trame de cette œuvre théâtrale véhi- cule, en fait, un message universel traitant d’une actualité brûlante, dès lors qu’il transmet une image carica- turale de tout personnage tyrannique qui, après avoir instauré un régime dic- tatorial, finit par connaître le même sort que les Ben Ali, Moubarak, Kad- hafi… La dramaturge d’origine tuni- sienne, visiblement très touchée par le diktat subi par ses compatriotes durant les années de plomb, a tenu d’abord à rappeler les injustices et les souf- frances physiques et morales endurées par les peuples opprimés, comme ce fut le cas de son pays durant l’ère de Ben Ali. Elle tentera ensuite de dévoiler la face cachée des régimes despotiques, en dénonçant les manipulations poli- tiques, les jeux de pouvoir, ses procé- dés immoraux et machiavéliques, et autres coups fourrés dont sont parfois victimes les citoyens. Ainsi, c’est l’époustouflant comédien Steve Karier qui incarnera la dictatu- re en campant le rôle d’un despote en fin de règne. Affichant un air autoritaire imposant un silence religieux, Steve Karier se met dans la peau d’un dictateur qui s’ac- croche au pouvoir, à l’image des diri- geants des pays africains et du monde arabe. C’est l’image d’un personnage symbolisant un régime oppresseur qui n’excelle que dans la répression des libertés, l’étouffement de la démocra- tie, l’injustice, la corruption… Par ailleurs, cette œuvre artistique se focalisera ensuite sur le sort réservé à un tel dictateur. L’auteure du mono- logue entend faire connaître à l’assis- tance des aveux imaginaires sonnant comme un mea culpa, que pourrait fai- re ce despote exilé. KAMAL OUHNIA REPRÉSENTATION À BÉJAÏA DU MONODRAME “CE QUE LE DICTATEUR N’A PAS DIT”, DE MERIAM BOUSSELMI Dans la peau d’un despote en fin de règne Ils étaient très nombreux à assister à ce monodrame, présenté samedi dernier à la grande salle du théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa. L’auteure et metteure en scène a tenu d’abord à rappeler les injustices et les souffrances physiques et morales endurées par les peuples opprimés, puis a tenté de dévoiler la face cachée des régimes despotiques, en dénonçant les manipulations politiques et les jeux de pouvoir. …CULTURE SILA… Mardi 4 novembre 2014 12 LIBERTE Culture Ventes-dédicaces n Aujourd’hui à 15h au stand des éditions Casbah (B41, pavillon central), Badr’Eddine Mili signera les Présidents algériens, à l’épreuve du pouvoir, Abdenour Chikh dédicacera une Vie pour l’Algérie, Linda Letad signera El Mouâarada essiyassiya fi el Djazaïr. n Aujourd’hui au stand des éditions Chihab (B26, pavillon central) : à 15h, rencontre avec Ahmed Bedjaoui à l’occasion de la parution de son livre Cinéma et guerre de libération; à 17h, Amel Bouchareb signera son recueil de nouvelles, Wa âalayha thalathata âachar. n Aujourd’hui à partir de 14h au stand des éditions El Kalima, Guy Dugas, préfacier du recueil inédit de nouvelles Malika et autres nouvelles d’Algérie d’Emmanuel Roblès signera cet ouvrage. n Tous les jours à partir de 14h au stand des éditions Lazhari Labter (B13), Saeeda Otmanetolba et Sabrina Challal dédicaceront respectivement Je m’excuse pour le bonheur et Comme un souffle sur ma nuque. Interdit aux adultes ! n Programme spécialement dédié aux enfants, durant toute la manifestation du SILA, au niveau des pavillons A et G. Au programme, des ateliers et des spectacles de divertissement (jeux, lectures de contes, etc.). Journée thématique n Aujourd’hui à la salle du SILA, journée consacrée aux hommages : n Emmanuel Roblès (11h à 12h), avec Guy Dugas (France), Kaddour M’hamsadji (Algérie) et Hamid Nacer-Khodja (Algérie). Modérateur : Youssef Saiah ; n Jean-Louis Hurst (11h à 12h), avec Annik Hurst (France), Daho Djerbal (Algérie) et Boussad Ouadi (Algérie). Modérateur : Fouad Soufi ; n Samih El Kacem (13h30 à 15h), avec Omar Azradj (Algérie), Salah Fekhri (Algérie) et Waciny Laredj. Modérateur : Youssef Cheniti ; n Gabriel Garcia Marquez (15h30 à 17h), avec Abdallah Hamidi (Algérie), Dasso Saldívar (Colombie) et Slimane Zeghidour (Algérie). Modératrice : Leïla Boukli ; n Abou El Kassem Saâdalah (17h30 à 19h), avec Abdallah Boudjela (Algérie), Mohamed El Korso (Algérie), Ahmed Saâdalah (Algérie), Nacer-Eddine Saïdouni (Algérie) et Djamel Yiahiaoui (Algérie). Modérateur : Mohamed Boughani. Cinéma n Aujourd’hui à 17h à la salle Ali- Maâchi (palais des expositions), projection de l’Immeuble Yacoubian de Marwan Hamed. n Aujourd’hui à la Cinémathèque d’Alger : à 13h30, projection de le Dahlia noir de Brian De Palma ; à 17h, projection de Tom Sawyer d’Hermine Huntgeburth. Esprit Panaf n Aujourd’hui : -Le choix de l’auteur : l’œuvre poétique de Fernando d’Almeida (Cameroun), de 15h à 16h, par Marie Julie Nguetse, écrivaine, scénariste et éditrice (Cameroun). Modérateur : Joseph Fumtim, écrivain et journaliste (Cameroun) ; n À des mots, des voix (16h30 à 17h30), lecture de textes par Marie Julie Nguetse ; Séance dédicace (à partir de 17h30) : Marie Julie Ngueste et Joseph Fumtim. Le comédien Steve Karier : “Ce qui est arrivé en Tunisie m'a vraiment motivé à produire cette œuvre artistique. En effet, la révolution des Tunisiens appe- lée le Printemps arabe a contribué de manière signi- ficative à la réalisation de ce monologue, ce qui a aussi servi de catalyseur moral à mon amie Meriam Bousselmi en tant que Tunisienne. Car elle est mieux placée pour avoir les détails et les raisons de ce soulèvement populaire, survenu il y a quatre ans. Je pense que c’est la politique de l'ancien président Ben Ali qui a poussé le peuple tunisien à cette révo- lution, dans la mesure où il menait le pays d’une main de fer. Il n’y avait ni les libertés individuelles ni collectives, encore moins de démocratie. Le rôle que j’ai joué montre les répercussions négatives de la dictature imposée par certains dirigeants à leurs peuples. Une politique de domination et d’humiliation souvent décriée qui provoque la chute du régime despotique, non sans engendrer des pertes humaines et maté- rielles.” L’auteure et metteure en scène Meriam Bousselmi : “Je suis très heureuse aujourd’hui, parce que l'Algérie restera le premier et le seul pays arabe qui a autorisé la présentation de mon œuvre artistique, en plus dans un festival d’envergure in- ternationale. Tout l’honneur reviendra alors à ce pays frère qui m’a ouvert ses portes. Le texte du monologue a été inspiré de l’expérience que nous avons vécue en Tunisie, lors de la révolution de 2011, qui a pu détrôner Ben Ali et déboulonner son régime autoritaire. Concernant la trame de Ce que le dictateur n’a pas dit, c’est peut-être ce que pourrait dire un dictateur en exil. Ce qu’il voudrait réellement dire, nous l’ignorons. Ce qu’il devrait dire n’est pas évident. Et si nous le faisons parler, qu’a-t-il à nous dire ? Le monologue est une tenta- tive de lui extirper quelques mots et d’interroger ces trois différents registres du non-dit. Personnage mystique, même déchu, le dictateur continue à in- triguer. Son silence n’est pas synonyme d’absence. Bien au contraire, c’est à partir de sa chute qu’un dictateur devient l’objet d’un débat public duquel il est exclu. C’est la règle : “Tout dictateur connaît les mêmes mesures de la parole : d’abord, on parle à sa place. Ensuite, quand il parle, plus personne ne parle. Enfin, tout le monde parle et lui ne dit rien.” Rien n’est plus simple que la mise en œuvre du désespoir collectif. Une tombe avant la tombe, voilà ce que les Printemps arabes ont réservé à leurs opposants ! Enfin, il faut signaler que nous avons convenu, mon coproducteur et moi, de réali- ser ce projet qui constitue, à mon sens, un défi. Il a finalement vu le jour au mois de juin passé. L’Algé- rie est le deuxième pays à avoir accueilli cette re- présentation théâtrale après notre passage en Alle- magne. Je profite de cette tribune pour remercier infiniment aussi bien les organisateurs de ce festi- val que le public béjaoui que je trouve hospitalier et très attentionné.” K. O. Impressions JOURNÉES NATIONALES DU CHANT PATRIOTIQUE À TIZI OUZOU Les lauréats du concours primés C’ est avant-hier que s’est clô- turée, à Aïn El-Hammam, la 4 e édition des Journées na- tionales du chant patriotique, en hom- mage au colonel Amar Ath Chikh, or- ganisée par l’association des anciens scouts algériens, groupe du village Aourir Ouzemour d’Akbil, en colla- boration avec la direction de la cultu- re de Tizi Ouzou. Au menu, un concours de chant pa- triotique et des activités culturelles va- riées. Les activités se sont déroulées dans deux sites diférents, à savoir la maison de la culture Mouloud-Mam- meri de Tizi Ouzou et la bibliothèque communale de Aïn El-Hammam. Concernant le concours, objet du fes- tival, celui-ci a regroupé 17 troupes is- sues de diférentes wilayas, notamment Alger, Batna, Médéa, Sétif et Tizi Ou- zou. A la même occasion, un vibrant hommage a été rendu aux artistes qui ont marqué par leur empreinte vo- cale la révolution algérienne, notam- ment Taleb Rabah, Akli Yahiatène et Moussa Haddad. La cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours a été organisée à la bibliothèque communale de Aïn El- Hammam, en présence des autorités locales et de nombreux invités. Après le dépôt de gerbes de feurs sur la tom- be du chahid, le colonel Amer Ath Chikh, à Ikhef Oussamar, au village Azrou Oukellal, ainsi que sur la stèle érigée à sa mémoire, les lauréats du concours ont été primés. La première à se distinguer est la chorale de l’association de Taghzou- th, dans la commune d’Illiltène, suivie par la troupe d’Aourir Ouzmour, commune d’Akbil, et par celle d’Ath Ikhlef, dans la commune de Aïn El- Hammam. Amar Chikh est né le 24 novembre 1906 à Azrou Oukellal. Il fut un militant actif du mouvement na- tional, PPA, dès 1937. Il a rejoint les rangs du FLN en 1954 et fut le premier responsable de la zone de Aïn El-Hammam. Amer Ath Chi- kh tomba au champ d’honneur le 11 août 1956 avec 14 de ses compagnons à Ibelkissen, dans la région d’Ife- rhounène, alors qu’ils étaient en rou- te vers Ifri Ouzellaguène où allait avoir lieu le congrès de la Soummam. K. TIGHILT Scène de la pièce : “Ce que le dictateur n’a pas dit” …PARUTIONS/ NOUVEAUTÉS… Mardi 4 novembre 2014 13 LIBERTE Culture “De l’UGEMA à l’UNEA” d’Ahmed Mahi Paru aux éditions Inas, cet ouvrage, dédié à la mémoire de Houari Mouf- fok, président de l’UNEA, a pour sous-titre “Témoignage sur le mou- vement étudiant (1959-1965)”. Sur la quatrième de couverture, on peut lire : “En écrivant ce texte, j’ai essayé de montrer les processus historiques à la base de la création de l’UNEA, Union nationale des étudiants algé- riens. J’ai signalé quelques axes de son engagement, son rapport à la so- ciété, le dévouement de ses dirigeants et militants au travers de son existen- ce si courte, intense et brutalement bri- sée. J’y ai mis en relief le rôle éminent joué par Houari Moufok qui nous a quittés pour toujours, au mois de dé- cembre 2013. Sa disparition, aussi discrète que fut sa vie, m’a replongé dans l’histoire pour l’interroger. Fils du mouvement national, la révolution lui a ouvert les yeux et forgé sa raison. Elle l’a plongé dans un engagement mi- litant pour la libération nationale, le progrès et la justice sociale. De 1959 à 1965 sa fougue et son intelligence ont été mis au service de la refondation de l’UGEMA. Au travers de notre expé- rience commune au sein de l’UGEMA puis de l’UNEA et des enseignements ni exhaustifs ni défnitifs que je relate dans ce livre, j’ai voulu souligner que l’engagement signifait la conscience des libertés individuelles et collectives, le respect de la pensée et donc de la pra- tique démocratique au service de notre pays, dans le sens du progrès et de la justice sociale.” Prix : 650 DA. “L’aliénation colonialiste et la résistance de la famille algé- rienne” de Salima Sahraoui- Bouaziz et Rabah Bouaziz Paru initialement en 1961 chez la Cité-Editeur, cet ouvrage vient de paraître aux éditions Casbah dans la collection Essais. “J’espère que cet ou- vrage ‘militant’, écrit par deux patriotes pleinement engagés dans la lutte clan- destine, saura encore intéresser des lec- trices et lecteurs d’aujourd’hui et les ai- dera à mieux connaître et comprendre notre douloureux passé de colonisés, à travers quelques-unes des violations de notre personnalité, dont certaines sé- quelles transparaissent encore dans notre société actuelle. Qu’ils soient fers aussi de leurs aînés(es) qui ont op- posé depuis l’invasion des troupes françaises en 1830 une résistance fa- rouche et sans répit à la violence colo- niale, avant de passer résolument à la lutte armée dans la nuit du 31 octobre au 1 er novembre 1954, jusqu’à la vic- toire…”, peut-on lire sur la quatrième de couverture. Prix : 800 DA. “Pages de novembre” de Amar Belkhodja “Tumultueux pendant les années de lutte pour la libération nationale, les hauts massifs de la ‘Gaâda’ se sont re- tranchés dans le silence…L’air est sec… La chaîne du Djebel Amour se laisse désormais bercer par le temps… Le terrain est difcile, les monts sont pé- niblement pénétrables, la nature se pré- sente à l’homme dans ses aspects fan- tastiques, sauvages et envoûtants à la fois. La révolution parraine le maria- ge de l’homme avec la nature. Les ka- tibas circulent dans une zone qui res- te pendant plusieurs années sous le contrôle de l’ALN… Et des années durant, les troupes françaises, fortes en nombre et en matériel, sont harcelées farouchement. Embuscades, accro- chages, batailles ne se comptent plus. Les opérations de ratissage se soldent par des échecs lamentables”, peut-on lire sur la quatrième de couverture de cet ouvrage, paru aux éditions Alpha. Prix : 600 DA. “Al-Malika”d’Amin Zaoui Ecrit en langue arabe et paru aux édi- tions El-Ikhtilef, le nouveau roman d’Amin Zaoui s’intéresse à un couple mixte : une Algérienne et un Chinois. Une histoire d’amour contrariée et re- jetée par la société. C’est aussi un ro- man qui expose et présente des réali- tés sociales, politiques et économiques. Il est raconté par deux narrateurs, les personnages principaux. Egalement paru au Liban, “ce roman aborde avec plus d’audace et de la profondeur la faillite morale et intellectuelle d’une so- ciété dans son rejet de l’autre et son re- fus de la diférence”. Prix : 650 DA. “Chiffra min sarab” de Smaïl Ben Saâda Paru aux éditions Chihab, ce roman – le deuxième de Smaïl Ben Saâda après “Majnoun Tarablous”, paru en 2010 chez un éditeur tunisien – raconte une passionnante course poursuite qui a pour théâtre Alger la Blanche. C’est l’histoire de Jacob Mayer, un agent des services secrets américains aux origines algériennes, qui cherche à mettre la main sur un code classé secret défen- se. Ce code permettra à cet espion de faire fortune en le revendant à la CIA. Ce thriller haletant riche en rebon- dissements et en surprises, sur fond de magouilles et de conspirations, met en scène un personnage qui ne devra compter que sur lui-même, sur son in- telligence surtout et sa ruse. Parvien- dra-t-il à déchifrer le code et le re- vendre ? Là est toute la question. Prix : 750 DA. “Je m’excuse pour le bonheur” de Saeeda Otmanetolba Passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge, elle fait ses armes dans le journal “Nounou”, où elle participe avec l’écriture de plusieurs petites his- toires pour enfants. Ce premier recueil de poésie, paru aux éditions Lazhari Labter, dans la collection Ilhem, est un mélange d’émotions, d’expériences et d’imagination qui sonne comme un vers de “Djamel Amrani, l’homme insulaire” à qui Saeeda voue une gran- de admiration. Entre une vie profes- sionnelle pleine de succès et une vie personnelle baignant dans l’art et la lit- térature, elle entame aussi l’écriture d’un roman, en y mettant tout son amour pour la vie. Prix : 200 DA. “Tigditt, quand le théâtre s’em- balle”de Aziz Mouats Paru aux éditions Apic, “Tigditt, quand le théâtre s’emballe – épopée du festival national du théâtre amateur de Mostaganem” de Aziz Mouats, préfacé par Kamel Bendimered, raconte la fa- buleuse aventure d’un festival dédié à 4 e art. “Voilà quarante-sept ans de cla- meurs, sans que le festival du théâtre amateur de Mostaganem ne montre le moindre signe d’essoufement ou de lassitude. Ni les intrigues ni les re- noncements n’auront réussi à émous- ser l’engouement des jeunes comé- diens envers cette glorieuse manifes- tation, dont la notoriété et l’éclat n’ont de cesse de s’amplifer au fl des ans. Pour autant, la première manifestation nationale depuis l’avènement de l’in- dépendance de l’Algérie n’aura pas eu l’honneur d’un texte retraçant ses bal- butiements premiers (…) A l’orée de ce travail, totalement dédié au mouve- ment culturel et son évolution dans une coquette ville de province, Tigditt, il est une évidence que l’histoire du festival de Mostaganem reste à écrire. Cet ou- vrage ne pouvait relater toutes les fa- cettes de ce mouvement théâtral, sans précédent dans l’histoire de l’Algérie contemporaine. Il n’est que le refet d’une activité bouillonnante à laquel- le la jeunesse algérienne s’est toujours identifée sans compter”, écrit Aziz Mouats. Prix : 700 DA. “Théâtre de marionnettes en Algérie et ailleurs” de Mohammed Kali Depuis très peu, le théâtre de mani- pulation en Algérie a commencé à évoluer vers une pratique qui le libè- re des œillères aliénantes qui limitaient ses ambitions éthiques et esthétiques. Depuis l’indépendance où il est le fait d’artistes nationaux, il a été réduit à un puéril amusement pour enfants ou- trancièrement moraliste. Depuis peu, quelques compagnies s’eforcent de se mettre en phase avec la pratique contemporaine à travers le monde, in- vestissant de nouvelles techniques et s’ouvrant à d’autres thématiques que les contes princiers ou animaliers. Le présent essai, paru aux éditions Dar El-Kitab El-Arabi, avec le soutien du Festival national du théâtre de ma- rionnette, a pour ambition d’apporter son écot à cette évolution et contribuer à asseoir cette avancée. Il se propose de mettre en perspective ce qui exis- te par le biais d’un périple à travers l’aventure du théâtre de manipulation (marionnettes, ombres, etc.) tant à tra- vers le temps que l’espace, en terre al- gérienne qu’ailleurs de par le monde. Prix : 400 DA. “Le 4 e mandat expliqué à ma fille”du HIC Paru aux éditions Dalimen et post- facé par S a f y Boutella, cet al- bum de b a n d e dessinée, titré “Le 4e man- dat expliqué à ma flle, et accessoire- ment facebook expliqué à ma mère”, est l’œuvre du caricaturiste et l’auteur de bande dessinée Hic. Se mettant en scè- ne, il essaie d’expliquer, avec hu- mour, et comme l’intitulé de l’ouvra- ge l’indique, ce qu’est le 4 e mandat à sa flle. Mais l’exercice s’avère difci- le pour lui en tant que père, et amu- sant pour nous autres lecteurs. Que va- t-il pouvoir dire à sa flle ? La répon- se dans l’ouvrage qu’il signe tous les jours au niveau du stand des éditions Dalimen (B22, pavillon central). Safy Boutella note dans son texte : “Sa- luons-le [Hic] également d’oser abor- der un sujet qui, manifestement, contri- bue à retisser le lien générationnel.” Prix : 1300 DA. “La fontaine de Sidi-Hassan” d’Ahmed Benzelikha En arri- vant à Alger, la veille du dé b a r - quement français, l e pei ntre espagnol Delbre- z e c que n e s’imaginait pas peindre un portrait du bey sur fond d’arme secrète, d’idylle contrariée et d’implacable lutte du bien et du mal. C’est ainsi que Da-Mo- hand l’inventeur d’El-Tarèq, Mourad le Saharien, l’infâme Si-Amar, la bel- le et intelligence Hasna, Saïd El- Maadhadi le chasseur de fauves et tant d’autres personnages réels ou imagi- naires animeront la vive trame ro- manesque de ce livre, où la fontaine pérenne de Sidi Hassan démontrera, à l’instar de l’inscription que porte son fronton, que “Seul Dieu est victo- rieux”. Ce roman vient de paraître aux éditions Casbah. Prix : 500 DA. “L’Evangile selon Joe”de Joe Oki- tawonya Malandy “ C e t t e histoire v o u s parle de m o n p a s s é . J’ai eu la c hanc e de voir b e a u - coup de c h o s e s d é f l e r dans ma petite vie, cela m’a poussé à croire que si on vit des moments de joie ou de tristesse cela ne dépend pas de nous, mais du destin qui planife tout à l’avance. L’homme ne peut pas chan- ger son destin, mais il peut organiser le temps qui lui est donné. Il m’arrive par- fois de dire que la vie est une journée de 24 heures et que les années sont des heures qui passent trop vite”, écrit l’auteur de ce récit intitulé “l’Evangi- le selon Joe, histoire romancée de ma vie (1978-20..)”, paru aux éditions Lazhari Labter dans la collection Pas- se Poche. Prix : 300 DA. “Moudhakirat” El-Amine Bechichi (Tome I) Paru aux éditions Anep, cet ouvrage est le premier tome des mémoires d’El-Amine Bechichi, dans lequel il se raconte, de sa naissance jusqu’à l’in- dépendance de l’Algérie. Il rend éga- lement, dans ce livre, un hommage ap- puyé à son père. Pour l’éditeur, ces mémoires constituent un moyen pour les jeunes, surtout ceux qui sont nés lors des deux dernières décennies, de découvrir le parcours, l’engagement et le sacrifce des générations qui les ont précédés. C’est un parcours mili- tant, riche en rencontres, raconté avec honnêteté et spontanéité, que nous livre El-Amine Bechichi. Un parcours dans la politique, la culture, l’art, l’information et la lutte (et le mi- litantisme) pour la liberté et la digni- té. Prix : 700 DA. A près une grasse matinée bien méritée, nous pre- nons la route depuis Alger vers 6h, pour mettre en relief la puis- sance de la nouvelle Audi A5 Sportback S-Line, dans sa ver- sion 2.0L TFSI à 225 ch. Direction la Haute Kabylie, où cette berline haut de gamme est mise à l’épreuve, sachant que ce genre de test est impossible à ef- fectuer dans les interminables bou- chons d’Alger. Le premier essai dyna- mique s’est déroulé sur l’autoroute Est- Ouest, ensuite sur l’autoroute reliant Alger à Tizi Ouzou. Avec des perfor- mances dignes de ce nom et proches des V6, nous mettons en valeur sa te- nue de route en sollicitant, souvent, de hauts régimes. Sans forcer évidem- ment, Audi A5 Sportback S-Line ré- pond grâce à son couple de 350 Nm, disponible dès 1500 tr/mn. Là, nous puisons également de ses diférentes conduites des sensations extraordi- naires en faisant appel au Drive Select qui décline quatre types de conduite, dont Comfort et Dynamique. Sa boî- te de vitesse Multitronic à 8 rapports nous confère aussi ces sensations de maîtrise de notre conduite, voire de la souplesse d’un véritable coupé avec un empattement très rationnel et étudié, mais aussi ses formes et son aérody- namisme. A 7h tapantes, nous prenons la direction sud-est de la ville des Ge- nêts. Serpentant ces centaines de vi- rages sur une distance de 80 km jus- qu’aux portes du col de Tirourda. Audi A5 Sportback S-Line respirait une grande sportivité, avec, souvent, des pics d’accélérations qui donnent des vertiges. Mais bon, la marque aux quatre anneaux a des secrets que seules ses bagnoles révèlent au grand jour à chaque test-drive. Parfois par bribes, parfois par la recherche du confort et de la sécurité. Bénie cette matinée avec des senteurs de vergers, de fraîcheur du barrage de Taksebt ou encore du léger brouillard que dégageaient la Main du Juif et Tik- jda, nous entamons une descente dan- gereuse de 6 km jusqu’à Yatafène. Avec les mêmes pics de vitesse, tout en observant les règles de bonne condui- te. Comme sur un… circuit ! Audi A5 Sportback S-Line est toujours là, présente pour décliner ses atouts et à charmer ces routes entourées de merveilles de Kabylie. Elle s’agrippait à chaque virage, des centaines, comme sur des chicanes de circuit. De plus en plus, nous prenons ces chemins qui montent, passant de 200 à près de 2100 m d’altitude. Audi A5 Sportback S- Line ne passait pas inaperçue et les pre- miers commentaires furent déjà : “C’est allemand, rien à dire.” Les clients avant-gardistes de la marque Audi que nous avons rencontrés sont unanimes à dire que les Allemands n’en fnissent pas de surprendre le monde par la qualité des véhicules aux valeurs sûres. On s’en fout du prix, ces clients parlent beaucoup plus de qua- lité, de sécurité et de technologies. Audi A5 Sportback S-Line était là pour “ré- pondre” aux curiosités par sa présen- ce dans la région. Une première qu’on a aimée, d’autant qu’on a pris tout le temps qu’il fallait pour en discuter. Bref, le test se poursuit et nous dé- passons Aïn El-Hammam, direction Iferhounène, ensuite le col de Tirour- da. Là aussi, nous subirons une autre épreuve de conduite, j’allais dire de pi- lotage, car l’erreur n’est pas permise, avec des ravins qui atteignent 3 et 4 km. Nous atteignons, enfn, la destination fnale fxée au départ de 220 km au bout de 2 heures 30 de route. Magnifque. Sa belle plateforme, son design, ses lignes sportives, son inté- rieur généreux et confortable, sa tenue de route, mais surtout ses technologies déclinées sur une console centrale, d’une part, et à portée de main sur le volant sport, et tant d’options de confort et de sécurité ont, enfn, été très présentes durant ce trajet que nous dé- dions, au retour, aux fonctionnalités. Audi A5 Sportback S-Line, avec ses 5 portes et sa silhouette futuriste, abri- te plus que l’élégance. L’ADN Audi nous frappe à chaque fois qu’on solli- cite une fonctionnalité. Le tableau de bord, lui, embarque tous types de fonctions utiles pour le client VIP. Audi A5 Sportback S-Line propose des palettes au volant, une caméra de re- cul, l’assistance de parking, un écran tactile renfermant toutes les fonctions dirigées par une manette centrale ou depuis les commandes au volant, la f- nition cuir Nappa fn, le seuil avec ins- cription S line, des LED, du vitrage Pri- vacy, des jantes 19 pouces, le pack brillance, des pare-chocs renforcés, des antibrouillard, des phares xénon, un toit ouvrant en verre pivotant, des accoudoirs avant et arrière, l’appui lombaire 4 voies pour les sièges avant, des vide-poches, des sièges sport, etc. Face à ses mille et un soins, Audi A5 Sportback S-Line embarque Audi mu- sic interface, la clé confort, la Clima- tronic, les détecteurs de lumière et de pluie, le limiteur et le régulateur de vi- tesse, le Bluetooth, le lecteur de DVD, la MMI Navigation, un disque dur in- corporé de stockage de 20 Go, les ré- troviseurs avec réglage jour et nuit, 8 hauts parleurs, le système de dialogue vocal, etc. Enfn, il faut noter que A5 Sportback S-Line est également équipée de l’as- sistant de démarrage en côte, des air- bags grand volume, des airbags laté- raux et airbags de tête, l’ESC, la di- rection assistée électromécanique, le té- moin de contrôle de la pression des pneus et les détecteurs d’obstacles avant, arrière et latéral. Quant au tarif, les clients l’auront vite deviné : A5 Sportback S-Line est à 6 525 000 DA (TTC). Place au Premium... F. B. P etite ville, grande industrie. Sochaux, relevant du départe- ment du Doubs, dans la région Franche Comté, à quelque 500 kilomètres au sud-est de Paris, abrite, l’une des plus im- portantes usines du pays, voire du vieux continent, à savoir celle du leader de l’automobile à la marque au Lion : Peugeot. Un véritable mastodonte de l’industrie auto- mobile. Elle se déploie sur 26 hectares dans quatre communes. A Sochaux, le tout-urbain se grefe autour de l’imposante usine de PSA Peugeot. “Quand je suis venu pour m’engager avec PSA Peu- geot, si j’ai vite repéré l’usine, j’ai beau cherché, en revanche, le centre- ville”, avoue, avec un brin d’ironie mais aussi de ferté, Pierre Fo- rêt, DG de Peugeot-Algérie. Une réalité que nous allions vérifer, quelques dizaines d’années après, à l’occasion de notre visite gui- dée, le jeudi 23 octobre, au cœur de ce feuron de l’industrie fran- çaise. La visite organisée pour les journalistes algériens spéciali- sés dans l’automobile, était efectuée sous la conduite de Nicole Killherr, guide-conférencière de l’entreprise, et de sa future suc- cesseuse, Coste Myriam, en compagnie de Marc Bocqué et Pier- re Foret, respectivement chargé de la communication et des re- lations extérieures de PSA Peugeot et DG de Peugeot Algérie. “Pour la rentabilité, on n’a pas de temps, mais pour la qualité on a tout le temps”. Le sens de cette phrase, ô combien expressive, dont les droits d’auteur reviennent à notre guide, M me Nicole Killherr, 41 ans d’expérience, semble parfaitement assimilé par le personnel de PSA Peugeot. Les chaînes de production de l’usine tournent 21h sur 24, tandis que les heures restantes de la journée sont consa- crées aux opérations d’entretien des équipements multiples. Sur les 2 000 robots de l’usine, 1 700 sont afectés aux ateliers de fer- rage. L’usine compte quatre ateliers géants où les équipements sont de plus en plus compacts. Peugeot 308, véritable fer de lance Fondée en 1912 par Arnaud Peugeot, cette industrie n’a, depuis, jamais cessé de se développer. En 1986, la superfcie de l’usine est passée de 15 hectares à 26 hectares. Pour permettre l’extension de l’usine, Peugeot, en collaboration avec les autorités, a même dé- fé la nature en procédant, cette année-là (1986) au détournement du cours de la rivière Allan. Aujourd’hui, l’usine emploie, dans ses diférents sites, plus de 10 500 personnes, toutes catégories confondues. Soit près de la moitié des Sochaliens et dont le nombre s’élève à 3 500. Quelque 5 000 employés sont quotidiennement transportés par des bus afrétés par la société. L’énorme organi- sation exige de la direction l’engagement de 1 200 personnes af- fectées à la logistique. Tandis que 7 médecins et 20 infrmières sont recrutés pour veiller sur la santé des employés dont les quelques pauses de la journée se comptent par minutes. La production per- met, en moyenne, la sortie d’un véhicule par minute ! Par jour, le nombre de véhicules produits est estimé à 1 600, soit environ 300 000 véhicules fabriqués par an. Avec un management de qua- lité, une formation continue et une recherche pointue, Peugeot est passé, aujourd’hui, à la vitesse supérieure. Et pour cause, avec la nouvelle 308, classée voiture de l’année 2014, il a surclassé tous les géants mondiaux de l’automobile. Le succès est tel que la so- ciété Peugeot devait concentrer le gros sa production pour cette seule voiture, avec la fabrication de 902 unités par jour. De dé- cembre 2013 à ce jour, afrme non sans ferté Jean Philipe Lamy, responsable de projet, quelque 170 000 “308” ont été facturées à l’usine de Sochaux où elles sont exclusivement fabriquées. Voilà qui rassure sur la fabilité de ce produit réussi de Peugeot, à la fois économique et haut de gamme. La 308 qui, rappelons-le, succè- de à la Golf 7, (voiture de l’année 2013), fgure désormais parmi les princesses du macadam. Un véritable fer de lance de Peugeot. “Nous faisons très attention pour garder notre position en Algérie” Les succès de Peugeot en Algérie, notamment depuis le début de l’année, avec le lancement de la 308 galvanisent davantage et plus que jamais les responsables de ce leader automobile. “Nous allons faire très attention pour garder notre position sur le marché al- gérien”, a déclaré Marc Bocqué, chargé de communication et des relations internationales de PSA Peugeot, en conférence de pres- se conjointement animée, à même le site de Peugeot à Sochaux, par Pierre Foret, DG de Peugeot Algérie, Jean Philipe Lamy, res- ponsable de projet (PSA Peugeot). “Garder sa position sur le mar- ché Algérie en termes de ventes, ne sera pas afecté par la présen- ce et/ou l’installation d’usines par nos concurrents, car nous pro- posons et continuerons à toujours présenter des produits fables et de qualité”, a souligné le responsable de Peugeot Algérie. “L’obli- gation aux concessionnaires d’installer une usine est envisageable à partir de 2017, donc, à présent, nous ne sommes pas en retard”, a diplomatiquement expliqué M. Foret, se référant à une bouta- de qu’il puise des mémoires de son grand-père : “Parfois, il est ur- gent d’attendre”. Les responsables de Peugeot rassurent par ailleurs que les produits commercialisés en Algérie et partout ailleurs dans le monde, répondent aux mêmes normes que ceux vendus en France. Ils afrment, à ce titre, que 66% des véhicules fabriqués à l’usine de Sochaux sont destinés à l’exportation. La réus- site de la 308, rappellent-ils, avait nécessité un budget d’investis- sement de 200 millions d’euros. Pour préparer les futurs lance- ments, PSA Peugeot engage désormais un budget d’investissement de 300 millions d’euros pour un programme arrêté sur trois ans. F. A. TEST-DRIVE DE LA VERSION 2.0L TFSI A 225 CH (BOÎTE MULTITRONIC À 8 RAPPORTS) Audi A5 Sportback (S-Line) : une merveille sur le toit de la Kabylie Rien n’est laissé au hasard dans cette bagnole. Le parti pris est tellement flagrant que la marque aux quatre anneaux puise tout de son nectar pour fabriquer une merveille pareille. Place au test-drive sur des routes différentes et des altitudes vertigineuses. Mardi 4 novembre 2014 15 LIBERTE Auto PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM
[email protected] L i b e r t é D . R . Du col de Tirourda : FARID BELGACEM De notre envoyé spécial à Sochaux : FARID ABDELADIM USINE PEUGEOT DE SOCHAUX (FRANCE) Un joyau de l’industrie automobile REMISE DES PRIX AUX MEILLEURS TRAVAUX DE PRESSE À MÉDÉA Peu de participation et des interrogations C’est dans la grande salle de conférences de la faculté de droit et des sciences juridiques que la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours national récompensant les meilleurs travaux de presse a eu lieu, la veille de la célébration du 1er novembre. Au cours de la cérémonie du concours instauré par le wali de Médéa, les journalistes de Radio Titteri ont remporté les 3 prix prévus dans la catégorie radio, un prix d’encouragement a été décerné dans la catégorie presse écrite faute de participation suffisante, alors qu’aucun prix n’a été accordé dans la catégorie “audiovisuel”. L’annulation de prix dans les 2 dernières catégories résulte du peu d’enthousiasme des journalistes et correspondants locaux à prendre part à la course, sachant que les résultats ne seront pas à la hauteur de leurs attentes. En effet, le concours n’a pas requis de participation de la corporation, notamment celle activant localement, étant échaudée par les expériences passées. En dépit de sa dotation financière, il n’a pu séduire les hommes de la presse locale qui ont émis des réserves à propos de la compétence du jury de sélection des travaux. Le jury, indiquent-ils, ne comptant en son sein aucun professionnel de la presse écrite ou de la radio locale. D’ailleurs, est-il concevable de confier à l’appréciation d’un jury composé de fonctionnaires et de non professionnels des travaux de presse à l’effet de leur évaluation selon des critères demeurés imprécis pour le plus grand nombre ? Toutefois, la corporation locale, qui compte une trentaine de journalistes et de correspondants, espère que les prochaines éditions revêtiront un caractère scientifique et objectif, et seront soumises à la sélection par un jury composé de spécialistes, d’universitaires et de professionnels, quitte à ce que ces derniers soient issus des rédactions des différents organes nationaux. M. EL BEY Le CW121 routier Khemis El Khechna-Rouiba en piteux état Le chemin de wilaya n°121, reliant Khemis El-Khechna dans la wilaya de Boumerdès à Rouiba dans la wilaya d’Alger, se détériore de jour en jour. En sus des nids-de-poule, cet important axe routier est devenu un vrai casse-tête pour les automobilistes et cause d’énormes désagréments aux usagers de la route. Cette voie, très fréquentée par les automobilistes, dessert de nombreuses localités des wilayas d’Alger et Boumerdès, dont Sbaât, Benchoubane, Mouatsa, Chebacheb et bien d’autres. Malgré les travaux de réfection qui y ont été engagés ces dernières années, la chaussée demeure impraticable en plusieurs endroits, notamment au lieu-dit Sbaât, une localité relevant de la commune de Rouiba. Outre les va-et-vient des camions de gros tonnage l’existence sur cette route de plusieurs stations de lavage de véhicules ont endommagé ce tronçon. “Depuis l’accident qui a coûté la vie à une étudiante, lequel a suscité la colère des riverains, les autorités locales de Rouiba on installé plusieurs ralentisseurs hors normes sur cette route, mais sans qu’ils pensent à mettre une nouvelle couche de bitume pour réparer les nids-de-poule et les cratères. Cette route est aussi un vrai danger pour les piétons en raison d’absence de trottoirs et d'éclairage public”, nous a déclaré un groupe de citoyens habitant la région. En attendant la réfection de cet important tronçon routier, les automobilistes et les habitants de cette contrée devront prendre leur mal en patience. NASSER ZERROUKI BRÈVESdu Centre LES HABITANTS D'ATH ALI OBSERVENT UN SIT-IN À LA MAIRIE “Nous sommes sinistrés depuis 1962” Les protestataires dénoncent l’état de délabrement des routes, le manque d’alimenta- tion en AEP et en gaz naturel… “Pratiquement, on peut dire que toutes les commodités nécessaires à un bon cadre de vie manquent dans ce village”, fulminent-ils. A vant-hier matin, après une assemblée géné- rale tenue le 1er no- vembre, les habitants du village Ath Ali, dans la région d'Ath Kouffi, ont observé un sit-in dans la cour de la mairie de Boghni. Dès 8h, ils ont entamé leur mouvement en déployant des banderoles sur les- quelles on a relevé les slogans suivants : “Les habitants d'Ath Ali contestent les inégalités sociales”. “Nous sommes sinistrés depuis 1962, 52 ans de misè- re barakat”. Ces centaines de villa- geois sont venus rappeler aux auto- rités locales qu'ils sont complète- ment oubliés. Dans une virée sur les lieux du rassemblement, nous avons approché quelques protestataires qui nous ont expliqué la raison de leur colère. “Cinquante deux ans après l'in- dépendance, nous n'avons encore rien”, fulminera l'un d'eux. Et à un autre d'ajouter : “On n'a même pas de route. Sur les treize kilomètres qui nous relient à Boghni, une grande partie est délabrée. Les travaux de décapage du bitume déjà délabré ont été enga- gés, puis abandonnés. La route est im- praticable. Pratiquement, on peut dire que toutes les commodités néces- saires à un bon cadre de vie manquent dans ce village.” Concernant l'eau po- table, nos interlocuteurs nous diront qu'ils reçoivent trente minutes d'eau par jour. “Le château d'eau est fissu- ré, et la conduite éclate souvent. Nous sommes peut-être le seul village qui est alimenté avec une conduite en acier. Sinon, toutes les autres ont été renou- velées avec du PEHD. Pourtant, nous avons demandé la réalisation d'un autre réservoir, car le nôtre est vieux et il ne nous satisfait plus”, notera le délégué Kaci Zamoum. Ce dernier notera que le réseau d'éclairage pu- blic est défectueux. “Nous demandons non seulement sa réfection, mais aus- si son extension”, enchaînera le même interlocuteur. Par ailleurs, celui-ci ajoutera que le foyer pour jeunes du village n'est qu'une structure avec quatre murs. “Il est abandonné. Nos jeunes n'ont rien. On a demandé une aire de jeux. Aucune réponse.” Ce qui rend le quotidien de ces citoyens en- core plus insupportable est qu'ils ne sont pas alimentés en gaz naturel. “Même si tout le monde re- connaît que notre village est le plus touché en matière d'alimentation en gaz de ville, le projet dont nous avons bénéficié dernièrement a été confié, mais on ne voit rien venir”, souligne- ra la même personne. En plus, les ha- bitants souffrent du manque d'un ré- seau d'assainissement digne de ce nom. “La conduite a éclaté et déver- se toutes ses saletés sur la route. Pour l’emprunter, il faut se boucher le nez”, poursuivra M. Zamoum. Interrogé si une délégation a été reçue par les res- ponsables de l'APC, l’on apprendra qu'effectivement des représentants du village furent reçus en audience, mais l'aboutissement de leurs re- vendications n'est pas certain. “Le maire n'a pas voulu s'engager. Nous savons que depuis longtemps les pro- messes des autorités n'ont jamais été concrétisées”, conclura M. Zamoum. Dans l'après-midi, les contestataires se sont dispersés dans le calme tout en jurant d'attendre quelque temps pour reprendre leur mouvement, au cas où les projets ne seraient pas lan- cés dans leur village. O. GHILÈS BOUIRA Le raccordement au gaz de ville a atteint 65% L a wilaya de Bouira a bénéficié d’une ca- gnotte supplémentaire de 800 milliards de centimes pour le raccordement de 25 000 foyers à travers 35 communes avec un réseau de transport estimé à 1800 km. Dès l’achèvement des travaux, le taux de raccordement sera de 84%, au lieu de 64% actuellement. La wilaya de Bouira détient le taux de raccordement le plus élevé à l’échelle nationale. Il est de 64%, mais l’ob- jectif est atteindre 84% dès la réception des tra- vaux inscrits dans le cadre du nouveau program- me qui avoisine 25 000 foyers. Pour cette semai- ne, le wali a procédé à la mise en service du rac- cordement de 742 foyers au gaz naturel dans dif- férentes régions. A Zbara (commune de Kadi- ria), 159 foyers ont été raccordés pour un coût des travaux de 9 551 740 DA. La commune de Djebahia a bénéficié du raccor- dement de 341 foyers. Durant cette tournée, la wali a lancé les travaux de réalisation de 250 km du réseau de transport et de distribution du gaz au profit de 6000 foyers. L’opération coûtera 131 milliards de centimes. Dans la daïra de Aïn Bes- sam, qui accuse un retard considérable dans le branchement au gaz naturel, ce sont 1263 foyers éparpillés sur 10 localités qui seront raccordés. Une enveloppe financière de 238,5 millions de dinars a été allouée aux travaux des 88,6 km du réseau de distribution à Ouled Ziane, Ouled Bra- him, Cheboubia, Oued Khemis, Rouabia, El- Khenanfia et Ouled Abdellah. Le coût de réa- lisation des travaux des 88,6 km du réseau de dis- tribution et 6 km de transport est de 238 mil- lions de dinars. Dans la daïra de Souk El-Khe- mis, les travaux lancés toucheront 2331 foyers éparpillés dans différentes communes de Souk El-Khemis et El-Mokrani (890 foyers avec un ré- seau de distribution de 57,59 km et 15,20 km de réseau pour une enveloppe financière de 371,3 millions de dinars). A. DEBBACHE Mardi 4 novembre 2014 17 LIBERTE L’Algérie profonde ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Le bilan fait état de 59 morts à Béjaïa Le lieutenant-colonel B. Lyes du groupement de gendarmerie de la wilaya de Béjaïa a présenté à la presse, jeudi passé, le bilan d'activités des neuf derniers mois. On apprend ainsi que ses éléments des différentes brigades implantées au niveau de la wilaya de Béjaïa, ont eu à traiter quelque 1916 affaires. Au chapitre des accidents de la route, on note 507 accidents survenus de janvier à septembre 2014. Des accidents de la circulation, qui ont causé la mort de 59 personnes. Et c'est le mois d’août, qui a été le plus meurtrier avec ses 82 accidents. Et en matière de lutte contre la drogue, la Gendarmerie nationale a traité 22 affaires en réussissant à saisir 10 kg de kif traité. Par ailleurs, le lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale du groupement de la wilaya de Béjaia a profité pour rappeler avec insistance le manque de brigades de gendarmerie à travers le territoire de la wilaya de Béjaïa. Seule la moitié du territoire est véritablement couvert en matière de sécurité, indique-t-il. Dans la foulée, il a annoncé l’ouverture dans les trois mois à venir d’une brigade de gendarmerie à El-Kseur. L. OUBIRA L o u i z a / L i b e r t é Les habitants ont décidé d’aller jusqu’au bout de leur combat pour un meilleur cadre de vie. SÉTIF Prés de 1 000 nouveaux avaloirs pour la ville n Outre le curage des avaloirs, l’assemblée populaire communale de Sétif vient de consacrer 7 millions de dinars pour la réalisation et la réhabilitation de pas moins de mille avaloirs du chef-lieu communal. Selon le premier responsable de l’hôtel de ville, D r Nacer Ouahrani, cette opération tant attendue par la population, permettra de mieux maîtriser les eaux pluviales à travers plusieurs quartiers et cités de la ville. “Le plan de lutte contre les inondations qui submergent, aux premières averses plusieurs endroits de la ville au point où des artères principales sont bloquées a laissé apparaitre la nécessité de réalisation de nouveaux avaloirs”, nous dira le président de l’APC. Et de renchérir : “Nous avons constaté que plusieurs quartiers ne disposaient pas d’avaloirs. Une étude technique a permis de localiser les endroits où on devait réaliser des avaloirs ou de renforcer le réseau existant”. Il est à rappeler qu’aux premières averses, plusieurs quartiers et cités de la ville de Sétif sont submergés par les eaux pluviales qui obstruent les avaloirs existants d’où les inondations qui, parfois, font des dégâts notamment au niveau des cités Yahiaoui, Bouaroua, Aïn Trick Fermatou, Laârarsa, Kaâboub et autres. F. SENOUSSAOUI JIJEL Des bidonvilles démolis et des familles relogées n Une opération de distribution de 1610 logements sociaux locatifs aura lieu à la fin de l’année en cours, répartis sur 11 communes de la wilaya de Jijel. C’est ce qui a été décidé par le wali, lors d’une réunion tenue récemment avec les élus locaux, avons-nous appris de sources concordantes. “Les chefs de daïra et les directeurs concernés ont été instruits par le premier responsable de la wilaya afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’attribution de ces logements dans les délais fixés”, indiquent nos sources. Dans le même sillage, nous apprendrons que 110 unités ont été déjà distribuées au niveau d’El-Aouana. Selon le chef de daïra, l’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions. Nous apprendrons également qu’une opération similaire a été enregistrée à la commune de Ghebala, Bordj T’har au sud-est de Jijel et El-Ancer. Par ailleurs, les services de la wilaya ont procédé au cours de la semaine écoulée au relogement de 54 familles habitant les bidonvilles de la cité des 40-Hectares. Les familles ont pris possession de leurs nouvelles habitations dans la nouvelle ville Harrathen au moment où leur “‘gourbis” ont été démolis par les services de l’APC de Jijel. Notons que plus de 380 logements sociaux locatifs ont fait l’objet d’attribution à travers sept communes de la wilaya depuis le mois de janvier dont 85 unités attribuées dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire. MOULOUD SAOU CONSTANTINE 5 e Salon international de l’artisanat n L’esplanade du stade Ben Abdelmalek à Constantine abrite depuis samedi, et ce, jusqu’à jeudi prochain, le Salon international de l’artisanat sous le thème “Création des jeunes”. Le salon, dans sa cinquième édition, a réuni plus de 60 exposants spécialisés, notamment dans l’habillement traditionnel, la poterie, le travail du bois et la pâtisserie traditionnelle. Selon la présidente de la Chambre d’artisanat de Constantine, organisatrice de l’événement, le salon est une occasion pour inciter les jeunes à s’investir dans l’artisanat. “Cette espace a pour objectif de préserver notre patrimoine en matière d’artisanat et à améliorer la qualité du produit artisanal”, précise-t-elle. Plusieurs pays ont participé à cet événement, dont la Palestine, l’Ukraine, la Tunisie, le Sénégal, la Turquie, en plus de la participation de plusieurs wilayas du pays. Selon les participants, ce salon est l’occasion pour eux de se faire connaître par le public et vendre leurs produits et échanger leur expérience. HOUDA CHIED BRÈVESde l’Est Mardi 4 novembre 2014 18 LIBERTE L’Algérie profonde GUELMA Les automobilistes otages des gardiens de parking autoproclamés Ces scènes sont fréquentes au chef-lieu de wilaya, qui accuse un manque criant d'aires de stationnement et de parkings légaux. L a circulation des véhicules est devenue infernale au chef-lieu de wilaya car le code de la route est souvent ignoré par des automobilistes qui se garent en deuxième position dans des artères animées, ne respectent pas les stops obligatoires, le sens giratoire, actionnent sans re- tenue les avertisseurs sonores, occasionnent des embouteillages, etc. Un phénomène a pris de l'am- pleur ces dernières années à Guelma, c'est le manque de parkings autorisés, la tolérance du sta- tionnement sur les deux côtés des rues étroites, l'insufsance des feux tricolores au niveau des car- refours et ronds-points, l'incivisme des conduc- teurs et également la prolifération des parkings sauvages. Ce sont essentiellement des repris de jus- tice, des délinquants et des oisifs qui s'autopro- clament gardiens de parkings aux abords des hô- pitaux, administrations, banques, établissements scolaires, marchés et autres, qui exigent la som- me de cinquante dinars pour un droit de station- nement momentané. Ces énergumènes exhibent des souches de carnets du transport urbain et leur- rent leurs victimes à qui ils remettent des tickets en contrepartie de quelques pièces de monnaie ! Gare à ceux qui refusent ! Des scènes pénibles se déroulent chaque jour au centre-ville, au niveau des boulevards du Volontariat, Soudani-Boudje- mâa, du 1 er -Novembre, aux abords de la CNAS et de la DSP, des banques, des rues Emir Abdelka- der, Announa, Debabi, des mosquées, etc. Des pères de famille et des dames qui refusent ce dik- tat sont copieusement insultés et ridiculisés par ces voyous qui n'hésitent pas à menacer et à agres- ser tous ceux qui ne mettent pas la main à la poche. Un médecin nous relate sa mésaventure : “Accom- pagné de mon épouse et de mes deux enfants, j'ai voulu me garer près de l'annexe de l’APC, rue Mo- hamed-Djouadi, pour faire des emplettes dans un magasin. Soudain, un grand gaillard surgit et exi- ge le versement illico presto de cinquante dinars sous prétexte qu'il est le gardien dans ce secteur. Devant mon refus, il sort un gourdin, se fait me- naçant et m'insulte copieusement devant ma fa- mille. Blessé dans ma dignité et optant pour la sa- gesse, j'ai décidé de démarrer le cœur meurtri de- vant de telles provocations.” Ces scènes sont fré- quentes au chef-lieu de wilaya, qui accuse un manque criant d'aires de stationnement et de par- kings légaux. Les élus locaux, sous prétexte de fai- re du social, accorderaient des autorisations à des individus sans scrupules pour gérer des espaces de stationnement. Aucune enquête de moralité n'est diligentée au préalable par les services de sé- curité, et c'est ce qui explique la recrudescence des incidents et des agressions. Des citoyens saisissent cette opportunité pour interpeller les autorités lo- cales afn d'assainir ce secteur qui pénalise la po- pulation victime des agissements malsains de ces malfrats. Ils estiment que ce racket doit être com- battu par les services compétents dont la mission est de veiller sur la quiétude, la sécurité et le bien- être des citoyens. HAMID BAALI Les automobilistes subissent le diktat des jeunes délinquants qui exigent 50 DA pour un stationnement limité. SKIKDA Le 1 er Novembre, une journée de récolte CONDAMNÉS À 7 ANS DE PRISON PAR LE TRIBUNAL DE BATNA Trois personnes dont un terroriste repenti innocentés par la cour L e 60 e anniversaire du déclenchement de la guerre de l’indépendance a été mis à proft par les autorités locales pour procéder à une série d’inaugurations, de baptisations, de reloge- ments et de dons. Ainsi, le wali de Skikda, Faou- zi Benhassine et après le dépôt de la gerbe de feurs au cimetière des martyrs de Ramdane Djamel et la lecture de la fatiha, a procédé à l’at- tribution d’un premier quota de 20 logements LSP, en attendant l’achèvement total du programme de 1120 logements en réalisation à M’siouene et Oued El Ouahch. Le groupement scolaire de cet- te dernière ouvert durant cette rentrée scolaire pour accueillir les élèves des familles bénéf- ciaires des nouveaux logements a été baptisé au nom de Messaoud-Meknassi. Au niveau de cette cité, une unité de la Protection civile a été aussi inaugurée mais sa mise en exploi- tation dépendra de l’arrivée de son équipement. Le nouveau siège de la direction de la jeunesse et des sports (DJS) a également été inauguré à la cité des Frères Saker. Ce jour là a été également prolifque pour le sec- teur de la santé, puisqu’un hôpital du jour pour les diabétiques a ouvert ses portes récemment dis- posant d’un endocrinologue en attendant l’arri- vée d’un ophtalmologue et d’un cardiologue. Selon les révélations du DSP, 9 000 diabétiques sont recensés au chef-lieu de wilaya dont 200 nou- veaux cas ont été détectés au niveau de cette nou- velle structure. Au niveau du pavillon du service d’hémodialyse, le wali a été sensible aux problèmes socioprofes- sionnels des hémodialysés, instruisant les concer- nés de prendre en charge dans l’immédiat les do- léances de deux d’entre eux. Cette riche journée a été clôturée par l’octroi de 8 bus de ramassage scolaire à des communes rurales déshéritées. A. B. D . R . C ondamnés à sept ans de pri- son ferme pour association de malfaiteurs, tentative de vol avec violence, port d’armes de type VI par le tribunal de première ins- tance de Batna, trois individus ont été innocentés, avant-hier, par la cour d’appel, dans un procès parse- més d’incertitudes et en l’absence de la partie civile. Bien que le procureur de la République ait requis un châ- timent sévère à l’encontre des accu- sés, en l’occurrence A. L., terroriste repenti, âgé de 39 ans, K. N., 33 ans et Y. F., 28 ans, ces derniers ont été relâchés. Les faits remontent à la soi- rée du 6 février de l’année en cours lorsqu’une rixe avait opposé deux personnes se déplaçant à bord d’un véhicule utilitaire et les mis en cause. Ceux-ci, en état d’ébriété et en pos- session d’une bombe lacrymogène ainsi qu’un coupe-verre, ont été surpris, au niveau de la RN 03 près du parc d’attraction de Fesdis, par une patrouille de la Gendarmerie na- tionale. Les victimes ont déclaré, au cours de l’enquête, qu’elles étaient en possession de 60 millions de cen- times quand les trois hommes les avaient attaquées. Ces derniers ont nié les faits et afrmé s’être dirigés vers les gendarmes pour demander de l’aide. LALDJA MESSAOUDI EL-MALAH Il tente de se jeter du haut du siège de l’APC n La municipalité d’El-Malah, située à moins d’une dizaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya Aïn Témouchent, a été secouée par une tentative de suicide qui aurait pu coûter la vie à un quadragénaire, père de deux enfants. Selon nos informations, l’incident s’est déroulé dans la matinée de dimanche lorsque ce dernier s’est précipité vers le haut du siège de l’APC en tentant de se donner la mort en se jetant dans le vide. Le pauvre malheureux avait voulu attirer l’attention des autorités locales pour revoir l’étude de son dossier de logement social dont, dit-il, il fut privé lors de la dernière distribution qui a été suivie par un mouvement de protestation de la part de certaines familles qui ne figuraient pas sur la liste des bénéficiaires. Il aura fallu beaucoup de tact de la part des éléments de la Protection civile qui sont intervenus en compagnie des services de sécurité pour le ramener à la raison. M. LARADJ TLEMCEN Saisie de 200 q de cuivre n Les douaniers de Honaïne ont intercepté un camion de type Shacman à bord duquel ils ont découvert 200 quintaux de cuivre que les trafiquants tentaient de transporter vers le Maroc. Le cuivre, sous forme de fagots, était dissimulé sous du gravier. Les trafiquants innovent en trouvant une nouvelle technique pour contenir la plus importante quantité de cuivre dans le camion, en l’occurrence sa compression avec des machines de presse. AMMAMI MOHAMMED Arrestation d’une bande de malfaiteurs à El-Gor n Une bande de malfaiteurs, à l’origine de plusieurs cambriolages, a été arrêtée dimanche par la gendarmerie d’El-Gor relevant du commandement de Sebdou (wilaya de Tlemcen). Composé de trois personnes dont deux originaires d’Oran, le réseau s’était spécialisé dans le vol de locaux commerciaux à El- Abed, localité située à la frontière algéro-marocaine. Leur dernier forfait a été commis à l’encontre d’un taxiphone dont le gérant a été délesté de dix téléphones portables, cartes de recharge et d’une somme de 50 000 DA. Au village de Bouihi situé dans la même zone géographique, les trois individus ont dérobé trois millions de centimes dans une pharmacie. Ils ont été finalement arrêtés et présentés au magistrat instructeur qui les a placés sous mandat de dépôt avant leur comparution devant la juridiction compétente. B. A. BRÈVESde l’Ouest CHLEF Actions de sensibilisation sur la protection de l’environnement Organisée par le Conservatoire national des formations à l’environnement au siège de la Maison de l’environnement, cette journée a rassemblé de nombreux partenaires de différents secteurs. D ans le but de mettre progressivement fn aux activités humaines qui dégradent l’envi- ronnement d’une ma- nière générale et, par-là même, inculquer à l’ensemble une cul- ture environnementale qui vise à sou- tenir les eforts des pouvoirs publics, no- tamment en matière de protection de l’environnement, une journée de sen- sibilisation à la protection de l’envi- ronnement s’est tenue dernièrement à Chlef. Organisée par le conservatoire na- tional des formations à l’environnement au siège de la Maison de l’environne- ment, cette journée a rassemblé de nombreux partenaires de diférents secteurs (forêts, protection civile, sûre- té de wilaya, collectivités locales, jeu- nesse et sports et agriculture), des re- présentants de la société civile, des co- mités de quartiers et quelques étu- diants de l’université Hassiba-Ben- Bouali. “Au moyen de cette journée de sensibilisation qui intervient dans le cadre de notre programme d’actions, nous visons à atteindre, ensemble, de nombreux objectifs. Il est question, entre autres, d’améliorer nos connaissances scientifques et de procéder ainsi à un changement progressif de mentalité vis- à-vis de l’environnement et de sa pro- tection. Cette Maison de l’environnement est un espace propice afn d’échanger des idées et de rapprocher toutes les personnes et les structures qui sont régulièrement concernées par l’environnement et l’amé- lioration de sa protection au fl du temps. Ce volet reste l’afaire de tous. Chacun de nous doit mettre la main à la pâte et faire ainsi face aux aspects négatifs qui polluent et qui dégradent notre en- vironnement afn de réaliser notre ob- jectif qui est aussi le rêve de tout le mon- de”, dira le directeur général du CNFE (Centre national des formations à l’en- vironnement), lors de l’intervention inaugurale de cette journée. Le rôle joué par les jardins (publics, pédago- giques, botaniques, familiaux ou par- tagés, scolaires et éducatifs et théra- peutiques) dans la protection de l’en- vironnement était également le thème d’une communication qui a retenu l’at- tention lors de cette même journée. L’oratrice, cadre au CNFE, a mis en exergue la façon dont ces diférents jardins participent, eux aussi, à la pro- tection de l’environnement. “Le rafraî- chissement de l’atmosphère, l’améliora- tion de la qualité de l’air, la valorisation des métiers de l’horticulture, la culture des arbres fruitiers, l’agriculture urbai- ne et la multiplication des jardins expé- rimentaux sont d’une extrême impor- tance pour la protection de l’environne- ment et la gestion des déchets partout dans notre pays. Multiplions donc nos ef- forts et soyons tous des adeptes d’un en- vironnement propre et protégé”, insiste la représentante du CNFE dans son al- locution. Soulignons qu’en marge des communications présentées, une ex- position de photos et de travaux d’en- fants scolarisés a également eu lieu à cet- te occasion autour du même thème. AHMED CHENAOUI Mardi 4 novembre 2014 19 LIBERTE L’Algérie profonde D . R . ORAN Quand la grande distribution écrase tout AÏN TÉMOUCHENT La flotte maritime recensée L a direction de la pêche et des res- sources halieutiques a entamé une vaste opération de recensement de tous les gens de la mer, qu’ils soient pro- fessionnels ou pratiquant la pêche arti- sanale, propriétaires de petites embar- cations, celles qui ne dépassent pas 7 m de long et qui activent dans les deux ports, Béni Saf et Bouzedjar, ainsi que sur les plages d’échouage. Selon une sour- ce proche du secteur de la pêche, les ser- vices concernés chargés du volet inves- tissement ont recensé 89 embarcations et 32 autres qui activent dans la pêche artisanale, suivant les résultats de l’en- quête menée par le biais de la reconsti- tution du fchier concernant cette caté- gorie d’embarcations considérée com- me faisant partie du schéma pratique du développement de la pêche et de l’aqua- culture “Aquapêche horizon 2020”. Le recensement efectué au port de Bou- zedjar a fait ressortir l’existence de 40 pe- tits bateaux, en plus des 38 bateaux de plaisance recensés dans les plages de Sas- sel, Terga et Madagh. Les mêmes ser- vices ont recensé 28 petites embarcations au port de Béni Saf, dont un seul bateau de plaisance. L’opération s’est étalée jusqu’aux plages de Malous, Rachgoun et El-Ouardania (commune d’Oulhaça), dont le nombre des embarcations re- censées a atteint 21 unités, dont 18 ba- teaux de plaisance ainsi que trois em- barcations non enregistrées. L’enquête menée par la direction de la pêche de la wilaya de Aïn Témouchent a été ex- haustive, puisqu’elle a englobé tous les renseignements qui concernent aussi bien l’embarcation que son propriétai- re, l’expérience professionnelle, le niveau d’instruction, la situation familiale, la zone d’activité ainsi que les obstacles et les préoccupations des gens du métier de la pêche. A ce titre, la direction de la pêche invite tous les propriétaires de ba- teaux de pêche de moins de 7 m de long de se faire enregistrer afn de bénéfcier des mesures qui seront prévues dans les nouveaux textes et lois relatifs à la com- mercialisation du produit artisanal. M. LARADJ “L a défation est maintenant une donnée dans la grande distribution. Les produits de gran- de consommation baissent”, fait savoir une jeu- ne économiste oranaise. En efet, bouleversement to- tal de l’ordre établi. La disparition d’une flière n’est pas à exclure. L’efondrement du textile, de l’électro- nique grand public et du petit électroménager sont là pour le rappeler. Les détaillants des diférents produits, les petits commerces de l’artisanat sont aussi des vic- times collatérales, car le piège de la défation semble se refermer chaque jour un peu plus. Pour le consom- mateur, la grande distribution est son seul salut dans la hausse des prix et la dégringolade du pouvoir d’achat. “Je préfère un grand supermarché où tout est disponible à des prix hors concurrence que de subir l’in- fation des petits commerces qui sont le maillon faible d’une chaîne interminable de spéculateurs”, avoue un consommateur avisé. D’autre part, face à la concurrence déloyale, les four- nisseurs sont écrasés sous le poids des exigences de la grande distribution, surtout qualité-prix. Oran verra prochainement la réalisation d’un supermarché près de la voie rapide Oran-El-Kerma face aux showrooms des véhicules. Un terrain cédé par l’agence foncière de la wilaya d’Oran. Pourtant, l’investissement est mal vu par les petits commerçants qui risquent de “disparaître” face au mastodonte de la grande distribution qui écrase tout sur son passage, même les coûts des produits de gran- de consommation. “Au contraire, la grande distribu- tion crée des postes d’emploi. Chaque supermarché a be- soin autant de personnel que 300 petits commerces ain- si que la création de dizaines d’emplois indirects”, pré- cise notre interlocuteur. Faut-il encourager la grande distribution ? “L’avenir appartient à la grande distribution. C’est inévitable ! Certes, certains commerces spécifques résisteront, mais pour combien de temps ?”, s’interroge notre sour- ce. En efet, tout se vend ou presque dans les super- marchés déjà en service. “Même le coifeur y est”, lan- ce un père de famille. NOUREDDINE BENABBOU Les comportements et les mentalités doivent changer si l’on veut préserver notre environnement. CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE Récit de Adila Katia - Te voilà enfin ! Je croyais que tu ne viendrais pas, lui reproche Ihssane. Pourquoi avoir éteint ton portable ? - Je n’avais pas remarqué qu’il était éteint ! Lynda sourit même s’il n’y a aucune joie dans son regard. Elle a les traits ti- rés. Elle a passé une mauvaise nuit. Elle aussi… Elles se font la bise et s’assoient l’une en face de l’autre. Lynda scrute sa fille, semblant vouloir percer ses pen- sées. Quand elle voit ses yeux rouges, elle s’inquiète, posant la main sur la sienne. Ihssane ne la retire pas. Au contraire, cela lui fait du bien. Elle s’étonne que même après avoir vécu avec une mère aimante et protectrice, elle ressentait le besoin d’être aimée par sa mère biologique. Est-ce le fait de sa- voir que ses parents avaient été sépa- rés qui joue sur ses sentiments ? Elle se demande si sa mère l’aime encore au fond d’elle-même... - Tes sourcils sont froncés comme si tu étais devant un problème insoluble... - Ah si tu savais… - Tu vas tout me raconter, mais avant, je voudrais te montrer quelque chose ! Ihssane la suit hors du salon familial, et quand elle lui montre un véhicule neuf, elle n’en revient pas. Elle lui tend les clefs. - Il ne faut pas te sentir obligée, dit la jeune fille. Même si je n’ai pas été rem- boursée pour le vol de ma voiture, je ne suis pas dans le besoin ! Ma famil- le va mal interpréter ton geste ! Ils vont penser et croire que tu veux acheter mon amitié ! - Il n’en est pas question ! Je t’aime de- puis si longtemps, et même si on n’a pas vécu ensemble, dans mon cœur, je n’ai pas cessé de penser à toi, à t’ima- giner… Grâce à Dieu, nous voilà ré- unies ! Cette voiture, ce n’est rien ! J’au- rais voulu t’offrir plus que des choses ! Je te prie de ne pas la refuser ! Tu pour- ras venir me voir quand tu en as le temps ! - Juste pour quelques heures, lui rap- pelle la jeune fille. En fait, on ne sera jamais ensemble comme le sont une mère et sa fille ! La preuve, on se voit ailleurs que chez toi et chez moi ! Tu sais, hier… Retournons à l’intérieur du salon ! On y sera plus à l’aise ! Merci pour le cadeau ! - Si tu as besoin de quoi que ce soit à l’avenir, tu as mon numéro ! Je t’offri- rai ce qu’il y a de plus beau… Mais ra- conte-moi ! Ihssane attend un moment avant de se décider à lui rapporter tout ce qu’elle a appris sur Karim. Lynda est devenue livide. Ses mains se sont mises à trembler. - Un accident ?, reprend-elle. - Oui, il était accompagné d’amis. Deux d’entre eux sont morts, lui pré- cise-t-elle. Il a perdu ses jambes. Quelque temps après, sa famille et lui ont quitté leur maison ! Depuis, per- sonne ne les a revus. Mais je sais qu’ils sont quelque part à Alger ! Tu sais, lui confie-t-elle, ton amie est morte dans un accident ! J’ai pensé à appeler khalti Ourida pour lui de- mander comment et où cet accident a eu lieu ! Et si elle était seule… Mon cœur me dit qu’ils étaient dans une même voiture ! - Non, non. Ce n’est pas possible… Ihssane sort son portable et compose son numéro. Après avoir pris de ses nouvelles, elle lui pose des questions. Elle se sent mal quand elle lui confir- me que sa sœur et une passagère sont mortes. - Il y avait deux blessés, dit khalti Ou- rida. - Est-ce que l’un d’eux a perdu ses jambes ? - Oui. Il n’était pas d’ici. Mais comment le sais-tu ? - Un jour, je vous expliquerai, promet Ihssane. Elle se prend la tête entre les mains. Lynda qui avait tout entendu se sent mal. Elle réalise qu’il était venu pour elle. Quelques semaines ou quelques mois après. Elle comprenait enfin pourquoi il n’était jamais arrivé. Elle porte la main à sa poitrine. Elle a du mal à respirer. Elle ne peut pas parler. La douleur la terrasse. Lorsqu’elle tombe de sa chai- se, Ihssane relève la tête et la voit ten- ter de respirer. Les serveurs accourent et l’aident à la relever. - Vite, il faut l’emmener à l’hôpital ! Elle étouffe… (À SUIVRE) A. K. Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante :
[email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées. Il pousse un soupir : -Dans mon cas, on ne peut pas parler de déboires, mais plutôt de catas- trophe… Khadidja n’est pas un ange. Tout au début de notre mariage, elle a tenté de montrer le meilleur d’elle- même. En vain… C’est une femme pratiquement illettrée qui passe son temps à épier le voisinage, quand ce n’est pas les voyantes qui l’accaparent. -Les voyantes… ? Wassila secoue la tête : -Je ne pense pas qu’elle soit aussi cré- dule pour croire au pouvoir de ces ar- naqueuses. -Eh bien, figure-toi que je l’ai déjà sur- prise en train de discuter avec sa mère de ces rendez-vous chez ces femmes. Elle pense pouvoir me sou- mettre à ses quatre volontés, en usant de ces pratiques d’un autre âge. Parfois j’entre dans son jeu et je fais semblant de me radoucir. Elle est alors si sûre du pouvoir des amulettes et autres sorti- lèges qu’elle n’hésite pas à y avoir re- cours régulièrement. Wassila se met à rire : -Je devrais m’y mettre moi aussi… Athmane l’attire contre lui : -Non… Tu n’es pas du genre… Toi tu m’as ensorcelé sans gris-gris ni en- voûtement… Ou bien si… Tu m’as en- voûté par ton charme et ta douceur, à tel point que je passe des heures à t’at- tendre sous un soleil de plomb. -C’est tout ce que tu peux faire pour moi Athmane… ? Il cherche des yeux un endroit où ga- rer avant de répondre : -Je peux faire bien plus que ça… Tu ne veux pas prendre mes sentiments au sérieux, voilà le drame. -Non. Tu n’y est pas Athmane… Je sais que tu m’aimes… Enfin, je l’entends as- sez souvent de ta bouche… Mais pour le prouver, passe donc à l’action. Il déboucle sa ceinture de sécurité et se retourne vers elle : -Tu reviens encore sur ce sujet… ? -Oui… Je veux que tu m’épouses… Je ne veux plus cacher notre relation ni vivre clandestinement notre amour… Il pousse un soupir : -Je crois que nous avons déjà parlé de tout ça… Tu connais ma situation Wassila… Je suis encore marié. Cela ne veut pas dire que je ne veux pas t’épouser… Mais reportons cela à plus tard… -À quand donc… ? Je ne suis plus de la prime jeunesse Athmane… Je veux avoir un enfant moi aussi… Le temps passe, et je perds l’espoir de bercer un jour un bébé dans mes bras. Il soupire encore : -Laisse-moi encore un peu de temps… Je ne vais pas revenir sur mes pro- messes… Allez, oublie tout ça… Nous sommes ensemble pour nous amuser, et tu as toujours le chic de gâcher nos sorties… Allez, descends. J’ai hâte de te faire découvrir les succulentes glaces qu’on prépare dans ce salon de thé… Wassila allait riposter, mais il ne lui laissera pas le temps : -Allons… C’est promis, nous redis- cuterons de tout ça bientôt… Nous sommes là pour nous amuser. N’est-ce pas ma princesse… ? Taos finissait la vaisselle tout en re- pensant aux dires de Khadidja. Si cet- te voyante s’avérait aussi efficace qu’el- le le prétendait, elle était prête à vendre ses bijoux pour arriver à réaliser son vœu le plus cher : marier Wassila au plus vite. Elle avait déjà tout essayé, sans résul- tat. Pourquoi ne pas tenter encore ? Ses efforts seraient peut-être récompensés bien plus tôt qu’elle ne le pense. Elle soupire tristement. Si Wassila se mariait, elle pourrait effectuer une omra. Cela fait des années qu’elle y pense. Se rendre enfin à La Mecque et prier dans le sanctuaire sacré de Dieu. Elle ferme les yeux un moment, et se voit dans la foule des pèlerins en train de tourner autour de la Kaâba avant d’aller se recueillir sur la tombe du Pro- phète. Un rêve qu’elle pourra réaliser sans contrainte. Elle sera enfin tranquille pour le res- te de ses jours, et ne pensera plus à rien d’autre qu’à prier et à méditer. Elle rouvrit les yeux et revint à la tris- te réalité. Tant que Wassila est toujours sous le toit parental, elle ne pourra rien faire hélas ! Elle est si préoccupée par l’avenir de sa fille, qu’elle en perdait le sommeil et l’appétit. Elle s’essuie les mains et se rappelle qu’elle devait préparer du café pour ses invités. Saïd, son mari, leur tenait compagnie. Des plaisanteries et des rires lui parvenaient du salon. Sa bel- le-sœur ne tarissait pas d’éloges sur sa nouvelle belle-fille. Taos savait par ex- périence que Halima aimait démontrer qu’elle faisait toujours le bon choix. Mais dans quelques jours, elle enten- dra une autre version. La jeune mariée qui gardait un silence pudique, ou se contentait d’ébaucher un sourire, ne tardera pas à prendre ses aises dans la maison de son mari, ce qui ne man- quera pas de provoquer les premières étincelles des disputes classiques entre la belle-mère et sa belle-fille. -N’est-ce pas Taos… ? Elle sursaute : -Pardon… ? -Tu es dans les nuages ma chère… Al- lez, verse-nous du café au lieu de res- ter sur le seuil du salon à nous épier. -Je ne vous épiais pas Halima… J’ai jus- tement préparé du café... Je suis désolée d’être un peu distraite aujourd’hui… -Quelque chose semble te préoccuper Taos… On le devine bien à ton air ab- sent… -Heu... Non… Je suis juste un peu fa- tiguée… -Tu peux le dire. Nous t’avons donné du fil à retordre… Mais où est donc Wassila ? -Au boulot… Le salon ne désemplit plus ces derniers temps. -Hum… Je comprends… (À SUIVRE) Y. H.
[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Ma vie, mon destin Récit de Yasmina Hanane 5 e partie Mardi 4 novembre 2014 20 LIBERTE Des Gens & des Faits
[email protected] VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Résumé : Taos demande à Khadidja de prendre rendez-vous et de l’accompagner chez la voyante dont elle lui avait parlé. Pendant ce temps, Wassila monte dans un véhicule qui démarre en trombe. Athmane lui reproche son retard, et elle rétorque que c’est sa femme Khadidja qui l’avait retenue. Athmane n’aimait pas sa femme. Il regrettait son mariage… Résumé : Ihssane ment à sa grand-mère, prétextant avoir eu des examens médicaux à faire. Elle a le moral au plus bas et pleure son père comme s’il était mort. Son grand- père et son oncle veulent tout savoir. Ihssane ne leur cache pas son intention de chercher après lui. Elle veut être là pour lui. Elle fixe rendez-vous à Lynda qui n’a pas cessé de l’appeler… D e s s i n / M o k r a n e R a h i m “Les secrets…” Quatrième chapitre : Karim 87 e partie D e s s i n / A m o u r i Mardi 4 novembre 2014 21 LIBERTE Jeux Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables. Une poignée d'abeilles vaut mieux qu'un sac de mouches. Celui qui cache son secret est maître de sa route. Proverbes Solution Sudoku n° 1802 HORIZONTALEMENT - I - Criaillerie. II - Informe - Fauve. III - Ville française - Montagne de Palestine. IV - Mathématicien suisse - Saint. V - Branches de médecine - Canard. VI - Habileté - Tâches de léopard - Sans aspérités. VII - Habile. VIII - Nœud - Filet de tennis - Rivière d’Éthiopie. IX - Élimée - Atome. X - Frêle - Propres. VERTICALEMENT - 1- Récipient pour l’élevage des grenouilles. 2 - Bugle - Bâton d’évêque. 3 - Premier sorti - Personnel - Adverbe. 4 - Née - Couleur. 5 - Laize - Ville de France. 6 - Ville algérienne. 7 - Choisir - Consonne double. 8 - Cours espagnol - Brutalise. 9 - Atomes - Vocable. 10 - Dans - Amphibiens. 1 I II 2 3 4 5 6 7 8 9 10 III IV V VI VII VIII IX X Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. M O T S F L É C H É S N ° 3 1 0 Par Naït Zayed SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N°309 1 8 3 6 7 5 2 9 4 5 2 9 8 4 3 7 1 6 6 4 7 1 2 9 3 5 8 3 1 4 5 9 7 6 8 2 2 5 6 4 3 8 9 7 1 9 7 8 2 6 1 4 3 5 8 3 2 9 5 6 1 4 7 7 6 1 3 8 4 5 2 9 4 9 5 7 1 2 8 6 3 7 3 2 4 6 3 7 1 9 4 7 6 2 5 7 3 5 4 8 6 3 6 5 2 8 1 1 6 8 4 Mots croisés N°5215 : PAR FOUAD K. Faiblesse ————————————— Sommairement Note Tableau Pâle ————————————— Cabaret Couteau grossier ————————————— Dieu-Soleil ————————————— Lisières Note Peina Rivière de France ————————————— Saison Démonstratif ————————————— Période Sur la rose des vents Consentir ————————————— Cri des bacchantes Océans ————————————— Halte ————————————— Plutonium Essai ————————————— Lac US Fleuve de Sibérie ————————————— Chrome ————————————— Fruit Voyou ————————————— Situation désespérée Consonnes Problème ————————————— Espionner Détourner unbâteau Petit poème ————————————— Lac US ————————————— Eaunoire Principe Poulie ————————————— Fleuve d’Italie Arsenic Sanie Rongé ————————————— Déja dit Escarpé ———————————— De mœurs déréglées Refus anglais ————————————— Iridium ————————————— Dans boîte Unà Bonn ————————————— Usages Nazi ————————————— Ancienne langue Cantonsuisse ————————————— Numéral Objectif ———————————— Consonnes Canards ————————————— Génisse (myth) Contracté Ville de fouilles ————————————— Personnel Poursuivre ————————————— Punition s s s s s s s s Fastidieuse - Musaraigne - N - At - Im - U - Lot - Laie - Breveté - Ein - Rée - E - Er - Nette - Biner - C - Écu - Ananas - Our - Sûr - If - A - N - La - Ab - Sort - Trône - Agouti - R - Pavot - Ni - R - Eue - O - I - Rue - Ur - Chiffe - T - Xe - Sel - Errer. Comment jouer ? Sudoku N° 1803 : PAR FOUAD K. Solution mots croisés n° 5214 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 I II III IV V VI VII VIII IX X T A M B O U I L L E E T E I N T A I R T O N G A T S A R R U E G L A S E A R R E R A G E S S S L E V E I V T G I E C L E Y P E R I T E O N L U N E T T E S T E T E S E S A M E s s s s s s s s ss s s s s s s s s s s s s s s s s ss s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s SAGITTAIRE (23 novembre - 20 décembre) Si vous vous soulagez de fardeaux inutiles, votre vie sera plus agréable. Vous ne devez pas porter les responsabilités des autres. CAPRICORNE (21 décembre - 20 janvier) Un proche vous demande beau- coup trop, et vous ne pouvez pas tout donner. Prenez du recul et revoyez votre position. Ne vous laissez pas faire. VERSEAU (21 janvier - 19 février) Des amis sont là pour vous aider lorsque vous en avez le plus besoin. Vous aurez bientôt l'occasion de leur renvoyer l'ascenseur. Ne répétez pas toujours la même chose. Faites preuve d'imagination et de créativité. POISSONS (20 février - 20 mars) Des idées trottent dans votre tête ; misez sur les plus constructives, sans quoi vous perdrez votre temps. Gare aux négligences sur les routes. BÉLIER (21 mars - 20 avril) Il y a quelque chose que vous aviez l'intention de faire depuis quelque temps déjà mais qui ne s'est jamais réalisé. Aujourd'hui, c'est le moment. TAUREAU (21 avril - 21 mai Vous avez une énergie infinie pour les choses qui vous plaisent. Vous êtes parfois un peu paresseux pour les obligations. Votre entourage est très content de vous. On vous trouve charmant ! GÉMEAUX (22 mai - 21 juin) Vous allez faire des étincelles comme on dit. Les célibataires vont trouver leur pantoufle de vair, les couples déjà unis vont vivre une seconde lune de miel, et les cavaleurs bien s'amuser. CANCER (22 juin- 22 juillet) Votre travail vous occupe beaucoup mais vous arrivez à accomplir beaucoup de boulot. Vous aurez des moments très agréables avec des amis. Vous recevrez de nombreuses invitations. LION (23 juillet - 22 août) Une décision que vous prendrez aujourd'hui vous fermera des portes dans votre vie, mais d'autres s'ouvriront très prochainement. VIERGE (23 août - 22 septembre) C'est difficile d'équilibrer vos besoins professionnels et personnels aujourd'hui. Vous serez tenté de fuir vos responsabilités, mais seulement pour un court moment. BALANCE (23 septembre - 22 octobre) Intervenez dans vos projets à long terme aujourd'hui et faites de l'ar- gent votre priorité absolue pour être plus tranquille. SCORPION (23 octobre- 22 novembre) AUJOURD’HUI Quelqu'un vous regarde attenti- vement, à votre grande surprise. Cette personne attend le bon moment pour bouger. L’HOROSCOPE de Mehdi Mardi 4 novembre 2014 22 LIBERTE Sport L e projet de loi de fnances 2015, dont Liberté détient une copie, prévoit la pro- longation de la date butoir fxée par les pouvoirs pu- blics pour l’exonération des clubs professionnels de football de l’IRG et de l’IBS jusqu’à 2020, alors que le délai avait été arrêté en 2010 à dé- cembre 2015. “Sont exemptés de l’im- pôt sur le revenu global (IRG) ou de l’impôt sur le bénéfce des sociétés (IBS) ainsi que des droits d’enregistrement à compter de la date de la publication de cette ordonnance au Journal ofciel, et jusqu’au 31 décembre 2020, les produits et les plus-values de cession des actions et parts sociales des clubs professionnels de football constitués en sociétés. Les bé- néfces des clubs professionnels de foot- ball constitués en sociétés par actions sont également exonérés de l’impôt sur le bénéfces des sociétés (IBS) à comp- ter du 1 er janvier 2015 et ce jusqu’au 31 décembre 2020.” Les inspirateurs de cet amendement expliquent dans le même document que “dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de promotion du football national, les pouvoirs publics ont mo- bilisé des ressources fnancières im- portantes durant la période 2010-2013, notamment au titre de l’octroi de sub- ventions aux clubs professionnels de football, lesquels ont été appelés à se ré- organiser en entité professionnelle sous forme de sociétés par actions (SPA). Ainsi, pour favoriser la constitution de ces societés et en vue d’inciter les par- tenaires fnanciers et les investisseurs à l’efet de contribuer à cette démarche au moyen d’apports en fnancement, l’ar- ticle 30 de loi de fnances pour 2010 a prévu une exonération temporaire de l’IRG et de l’IBS, ainsi que des droits d’enregistrement sur les produits et les plus-values de cession des actions et parts sociales des clubs professionnels de football constitues en societés par ac- tions (SPA) et ce jusqu’au 31 décembre 2015. Toutefois, malgré les avancées réalisées dans la mise en œuvre de cet- te politique de promotion du football national, il reste que des difcultés de trésorerie et de fnancement ont été ren- contrées par ces sociétés nouvellement créées, dans la mesure où la quasi-to- talité de celles-ci présentent des bilans défcitaires”. Ce qui a obligé, note le document, les pouvoirs publics à proroger le délai, initialement prévu jusqu’au 31 dé- cembre 2015, au 31 décembre 2020 pour le bénéfce de l’exemption de l’IRG et de l’IBS, pour les produits de plus-values de cession des actions des clubs professionnels, car les sociétés sportives par actions nouvellement créées ont besoin de fexibilité dans la gestion de leurs recettes dans le respect des dispositions prévues par la loi 13- 05 du 23 juillet 2013 d’exonérer tem- porairement de l’IBS les bénéfces réa- lisés par les clubs professionnels de football constitués en sociétés par ac- tions à compter du 1 er janvier 2014 jus- qu’au 31 décembre 2020. SAMIR LAMARI PROJET DE LOI DE FINANCES 2015 Les clubs pros exonérés d’impôts jusqu’en 2020 L i b e r t é RC ARBA L’Arba retombe dans ses travers n Après avoir réussi à renouer avec le succès la semaine dernière contre la Saoura, le RC Arba est retombé dans ses travers. En effet, le club cher à Amani est revenu de Béjaïa bredouille, en s’inclinant face au leader actuel, le MOB, sur le score de 2 à 0. Cette défaite a fait dégringoler le RCA à la 12 e place avec un total de 10 points, soit à 3 points de la lanterne rouge, l’ESS. Pour le coach Yanackovic, cette défaite est logique, surtout que l’Arba a affronté un adversaire qui a le vent en poupe, et que, selon lui, la place qu’il occupe n’est pas le fruit du hasard. “Nous avons joué face à une équipe plus motivée et plus déterminée, elle occupe le fauteuil de leader et cette place qu’elle occupe n’est pas le fruit du hasard. On a bien joué et on s’est créé beaucoup d’occasions, malheureusement on n’a pas pu les transformer en but. J’ajouterai que l’arbitre nous a privés d’un penalty, s’il l’avait sifflé, il aurait pu changer la physionomie du match. Ceci dit, je dois reconnaître que l’Arba s’améliore de match en match et saura relever le défi dans l’avenir. Nous allons préparer notre prochain match à domicile contre l’ASMO qu’on doit gagner coûte que coûte”, déclare Yanackovic. Le RCA est appelé à réagir lors de la prochaine journée et à renouer avec le succès face à une bonne et accrocheuse équipe de l’ASMO. La mission ne sera pas de tout repos face à un adversaire qui voyage bien et qui viendra surtout à l’Arba pour se ressaisir de sa défaite inattendue at home face à l’USMH. NASSER ZERROUKI LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE Le Real vise les 8 e , Ronaldo le record n Le Real Madrid, tenant du titre, peut se qualifier pour les huitièmes de la Ligue des champions s'il dompte un Liverpool (en plein doute aujourd’hui) au stade Santiago- Bernabeu, où Cristiano Ronaldo tentera d'égaler le record de buts en C1 de Raul. Real-Liverpool, c'est dix C1 côté madrilène, cinq pour les Anglais, et c'est une affiche européenne de premier plan. Mais étant donné les dynamiques récentes des deux équipes et la démonstration merengue à Anfield il y a deux semaines (3-0), ce choc pourrait tourner court. Pour la Maison blanche, l'occasion est belle de décrocher un billet pour le top 16 européen dès la quatrième des six journées de la phase de poules, sachant qu'un match nul serait également synonyme de qualification mardi soir si dans le même temps Bâle et Ludogorets ne se partagent pas les points. “C'est un match important qui peut nous offrir la qualification pour les huitièmes”, a résumé le milieu espagnol Isco dans une interview diffusée sur le site internet du club. “Nous affrontons un adversaire très compliqué et très bon historiquement. Il ne faut pas s'y fier parce que Liverpool est capable de faire mal en contre et sur n'importe quelle action”. Mais, malgré la prudence oratoire du petit meneur madrilène et le souvenir du succès des Reds (1-0) lors de leur dernière visite au Bernabeu en 2009, on voit mal ce qui pourrait faire dévier le Real de sa trajectoire. Après quelques ratés en début de saison, les hommes de Carlo Ancelotti semblent inarrêtables: ils restent sur 11 victoires consécutives toutes compétitions confondues, avec 46 buts inscrits et seulement sept encaissés. Samedi, ils ont livré un nouveau festival offensif à Grenade (4-0), prenant pour la première fois de la saison les commandes de la Liga. CSC Feu de paille A près un début de saison tonitruant lais- sant entrevoir l’espoir de jouer les premiers rôles voir le titre cette saison la bande à Gar- zitto connaît depuis quelques semaines une baisse de régime inexpliquée. En efet au bilan comptable le CSC a laissé passer une chance de bonifer son clas- sement alors qu’il occupait le poste de leader lors des dernières journées enregistrant deux défaites à l’extérieur et un nul at home soit un point sur 9 pos- sibles et certaines voix s’élèvent déjà pour réclamer la tête de Garzitto. Pour sa part Garzitto demeure confant et estime que son groupe est perfectible précisant au passage qu’il ne possède pas un efectif pour jouer le titre. “Je ne cherche pas à fuir mes responsabilités mais je n’ai pas un efectif pour jouer le titre, la bonne entame de com- pétition a peut-être grisé certains joueurs qui n’ont pas pu arriver à enchaîner les performances et j’at- tends qu’on renforce l’équipe qualitativement lors du prochain mercato”. Des joueurs qui n’arrivent pas à gérer la pression notamment celle du stade Ham- laoui surtout en l’absence du buteur Boulemdaïs et qui de l’avis du coach reste de loin “sa meilleure arme ofensive”. La direction lors d’une réunion critique avec son coach a essayé pour sa part de désamorcer la crise et minimiser des conséquences de ce passage à vide tout en rappelant selon nos sources à Gar- zitto qu’il était toujours consulté dans l’opération re- crutement et de ce fait il n’a pas le droit de critiquer des joueurs qu’il a lui-même ramenés. La direction lui aurait également demandé de fai- re en sorte d’essayer d'aligner une équipe homogè- ne, de revoir la manière de jouer et surtout d’allé- ger les séances de préparation durant la semaine cri- tiquées du reste par certains joueurs qui selon les- quels arrivent “lessivés” le jour du match et égale- ment donner la chance à certains joueurs de l’ef- fectif qui n’ont pas encore joué. En tout cas la pro- chaine rencontre à domicile face à la JS Saoura sera certainement la dernière chance pour Garzitto de prouver son savoir-faire car un autre faux pas de- vrait sûrement sceller l’avenir du Franco-Italien avec les Sanafr. ADLENE R. MCO Ce qui déçoit le plus Cavalli L' entraîneur du MC Oran, le Français Jean-Michel Cavalli, espère une présence “en force” des supporters de son équipe lors de la prochaine rencontre en champion- nat de Ligue 1 algérienne de football, après avoir constaté leur peu d'en- gouement pour les matchs cette saison. Cavalli, qui a pris les rênes techniques des Hamraoua depuis quelques se- maines, a lancé un appel, via le site du MCO, aux fans oranais pour remplir les gradins du stade Ahmed-Zabana à Oran, samedi prochain à l'occasion de la réception de l'ASO Chlef pour le compte de la 10 e journée du cham- pionnat. Le Mouloudia, qui a concédé sa pre- mière défaite en cinq matchs samedi dernier lors du derby de l'ouest sur la pelouse de l'USM Bel-Abbès (1-0), a réussi une belle remontée au classe- ment depuis l'arrivée de Cavalli à la barre technique en remplacement de Si Tahar Cherif El-Ouezzani. Ce der- nier avait été démis de ses fonctions après la défaite en déplacement face à l'USM El-Harrach (2-0) comptant pour la quatrième journée. Sous les ordres de l'entraîneur de la sélection algérienne entre 2007 et 2008, le club phare de la capitale de l'Ouest a obte- nu 10 points sur les 12 possibles, ce qui leur a permis de monter sur le podium. Cependant, et en dépit de leur résur- rection, les poulains de Cavalli conti- nuaient à accueillir leurs adversaires devant une assistance très modeste. Revenant sur la défaite de son équipe face à l'USMBA, Cavalli a reconnu que ses joueurs n'ont pas eu le rende- ment escompté, promettant au passage de renouer avec la victoire dès le pro- chain match. A l'issue de la 9 e journée, le MCO a re- culé à la 4 e place qu'il partage avec l'ASM Oran ; la JS Kabylie et l'USM Bel-Abbès avec 13 points chacun, ac- cusant un retard de quatre unités sur le leader surprise : le MO Béjaïa. n“Le CS Constantine, en difficulté en championnat de Ligue 1 depuis quelques journées, pourrait se séparer de son entraîneur Diego Garzitto, si l'équipe ne remporte pas son prochain match à domicile face à la JS Saoura pour le compte de la 10e journée”, a indiqué, lundi, Omar Bentoubal, le directeur général du vieux club de Cirta. “Nous n'avons pris aucune décision à propos de l'avenir de Garzitto avec le club, mais si l'équipe ne gagne pas son prochain match contre la JSS, nous serons dans l'obligation de prendre des mesures qui devraient toucher même le staff technique”, a déclaré à l'APS le responsable des Sanafir. Après un départ en trombe, le CSC cale depuis trois journées, durant lesquelles les camarades du portier international Si Mohamed Cédric ont obtenu seulement un point de neuf possibles. La défaite concédée sur le terrain du NA Hussein Dey (2-0), vendredi dernier, a provoqué une situation de crise au sein du club, obligeant Bentoubal à demander des explications à son coach. “Je me suis entretenu avec l'entraîneur, dimanche, pour tenter de déceler les problèmes ayant causé la mauvaise passe que traverse l'équipe. A mon sens, la responsabilité est partagée entre lui et les joueurs, et j'espère que tout le monde rectifiera le tir dès le prochain match”, a encore dit Bentoubal. A l'issue de la 9e journée du championnat, le CSC a reculé à la troisième place avec 14 points, distancé de 3 unités par le leader, le MO Béjaïa Dernière chance pour Garzitto face à la JSS Mardi 4 novembre 2014 23 LIBERTE Sport À l’issue de la réunion de son comité exécutif, présidée par Issa Haya- tou, dimanche à Alger, et ses entrevues hier avec les dirigeants ma- rocains à Rabat, trois options se pré- sentent désormais à la CAF pour l’or- ganisation de la CAN-2015 : soit elle se déroule au Maroc comme prévu du 17 janvier au 18 février prochains, soit elle se déroule dans un autre pays, ou encore son annulation pure et simple. Mais pour le moment, la Confédéra- tion africaine de football, qui, une fois encore, a refusé, hier, la demande de report de la CAN-2015 sollicitée par le Maroc en raison de l'épidémie d'Ebola, a fxé un ultimatum de cinq jours au Maroc pour donner sa ré- ponse défnitive. “La CAF confrme les dates de la compétition. Une nouvelle réunion aura lieu le 11 novembre au Caire (siège de l'instance, ndlr) pour prendre les décisions qui s'imposent”, a indiqué, hier, à Rabat, le directeur des médias de la Confédération afri- caine de football (CAF), Junior Bi- nyam. D'ici là, le Maroc a cinq jours — jus- qu'à samedi 8 novembre — pour fai- re connaître sa décision défnitive, a, de son côté, précisé le porte-parole de la Fédération marocaine (FRMF), Mo- hamed Makrouf. “Tout changement (de dates) se ferait au détriment du calen- drier de la CAF qui a l'obligation de suivre le calendrier international de la Fifa”, ajoute Junior Binyam. Il a, par ailleurs, estimé que “le dispo- sitif sanitaire” mis en place par le Ma- roc pour prévenir la propagation d'Ebola était “largement capable de fai- re face au fux limité” de supporteurs durant la compétition. Pour rappel, le Maroc a, le 10 octobre dernier, de- mandé le report de la compétition en raison du virus Ebola qui sévit, no- tamment, dans la partie ouest du continent africain depuis plusieurs mois. Le lendemain, la CAF avait répondu qu'elle maintenait les dates de la com- pétition, mais sans préciser si la plus importante compétition sportive du continent serait maintenue au Maroc. Le tirage au sort de l'épreuve reste, pour l'heure, programmé le 26 novembre à Rabat. Reste à savoir maintenant si les Marocains reviendront à de meilleurs sentiments ou camperont-ils sur leurs positions ? Dans le cas d’un refus d’obtempérer aux décisions de la CAF, le Maroc s’expose à de lourdes sanc- tions. SAMIR LAMARI ELLE A REFUSÉ HIER LA DEMANDE DE REPORT DE LA CAN-2015 La CAF fixe un ultimatum de 5 jours au Maroc L’entraîneur de l’USMA, Hubert Velud, revient dans cet entre- tien qu’il nous a accordé sur la dernière victoire des Rouge et Noir et notamment la crise qui a failli bouleverser le club suite à un enchaînement de mauvais résultats. Le technicien français affirme, contrairement aux informations qui circulaient quant à son avenir à la tête de la barre technique, qu’il n’a jamais été question de quitter l’équipe, et son avenir n’a jamais été évoqué lors des réunions internes du club. Liberté : Il semble que la dernière victoire à l’ex- térieur face au MC El-Eulma a fait beaucoup de bien à l’équipe, n’est-ce pas ? Hubert Velud : Effectivement, je dirais que notre victoire était méritée, nous avons réussi à fournir un bon match. J’avoue que ce n’était pas facile car, en face, il y avait une belle équipe du MCEE. Mais nous avons réussi tout de même à nous imposer et revenir avec les trois points de la victoire. Sans prétention aucu- ne, je dirais que nous avons eu beaucoup d’occa- sions et il y avait une place pour d’autres buts de notre part. Les dirigeants du MCEE ont beaucoup critiqué l’arbitrage en fin de partie. Comment jugez-vous cette attitude ? À mon avis l’arbitrage nous a été défavorable sur- tout en première mi-temps. Maintenant il ne faut pas parler d’arbitrage à chaque fois et à chaque match perdu car c’est devenu pratiquement une pratique courante et ça devient de plus en plus sen- sible. L’USMA vivait une certaine pression ces derniers temps, surtout après quatre matches joués sans la moindre victoire. Cette victoire face au MCEE serait-elle le déclic ? C’est vrai qu’il y avait une certaine pression qu’il fallait gérer, maintenant pour dire que la victoi- re à El-Eulma est un déclic, Il faut enchaîner avec d’autres succès à l’avenir. Personnellement je le souhaite. Il y a encore le match face à l’USM- BA le week-end prochain que nous préparons dans l’espoir de confirmer ce que nous avons réalisé à El-Eulma. Avec du recul, pourriez-vous nous expliquer ce qui n’a pas marché auparavant ? À vrai dire, il n’y avait aucun problème, jusqu'à ce que les deux défaites face à l’USMH et au NAHD ne viennent perturber notre progression. Des dé- faites qui n’étaient pas justifiées vu que nous avons bien joué tout en nous créant énormément d’oc- casions, mais jouer 180 minutes sans marquer le moindre but était incroyable. Face au MCO nous n’avons pas joué et contre le CSC il y avait un manque de réalisme offensif. Mais je dirais que les faux pas contre le MCO et le CSC étaient les conséquences des deux défaites contre l’USMH et le NAHD. Une situation qui a failli provoquer votre dé- part… C’est plutôt la presse qui a parlé de mon départ. C’est vrai que nous tenions souvent des réunions internes mais, en aucun cas, nous n’avons évoqué mon avenir, nous essayions plutôt d’expliquer et faire face aux situations que nous vivions. Avez-vous songé à démissionner ? Pas du tout, je n’ai jamais songé à partir. Comme je vous l’ai dit, c’est un sujet qui n’a jamais été abor- dé de ma part. Contrairement à un parcours exceptionnel l’an dernier, l’USMA, cette saison, trouve du mal à trouver sa vitesse de croisière. Pensez-vous que le titre est toujours jouable ? C’est évident, le titre est loin d’être joué. Il faut dire aussi que nous pensons beaucoup à la Ligue des champions d’Afrique qui approche à grands pas, et cela demande beaucoup de travail supplé- mentaire. L’exploit de l’Entente de Sétif qui vient de rem- porter la Ligue des champions vous motive, n’est- ce pas ? C’est exceptionnel ce que vient de réaliser l’ESS. Il faut savoir que l’Entente qui a été confrontée à des équipes beaucoup plus fortes qu’elle, a réus- si à les dompter grâce à l’état d’esprit exception- nel du groupe. Avec l’exploit de l’ESS les gens ont tendance à croi- re que c’est facile de gagner la Ligue des champions avec des petits moyens alors que ce n’est pas du tout évident. Il y a ce derby face au Mouloudia qui s’annon- ce chaud vu la situation des deux équipes. Qu’en pensez-vous ? Le match face au Mouloudia est encore loin. Il y a d’abord la rencontre de ce week-end contre l’USMBA, et le MCA c’est dans 3 semaines, nous n’y pensons pas encore. HUBERT VELUD (ENTRAÎNEUR DE L’USMA) À “LIBERTÉ” “Je n’ai jamais songé à partir !” S i les joueurs, les dirigeants et les milliers de supporters kabyles attendaient fébrilement une éventuelle amnistie pour ce 1 er Novembre, ils semblent avoir déjà déchanté, la mort dans l’âme, puisque la rencontre JS Ka- bylie-ES Sétif est bel et bien programmée pour ce vendredi au stade du 20-Août à huis clos (17h). Du coup, les Canaris se sont remis au travail pour préparer, sous la houlette de leur nouvel entraî- neur français, François Ciccolini, ce grand choc de la 10 e journée du championnat professionnel de Ligue 1. Avec un moral gonfé à bloc après l’éclatante victoire acquise, jeudi passé, au stade Omar-Hamadi de Bologhine face à son éternel rival, le Mouloudia d’Alger (4-2), les cama- rades d’Ali Rial ont repris le chemin de l’en- traînement depuis dimanche après-midi et le staf technique a constaté plusieurs absences à la re- prise pour plusieurs raisons plus ou moins jus- tifées, tout l’efectif kabyle était au rendez-vous hier au stade du 1 er -Novembre hormis Delhoum autorisé à s’absenter du fait qu’il est sus- pendu pour ce match contre Sétif et Yesli tou- jours en soins à l’infrmerie après une entorse à la cheville contractée lors du dernier match MCA-JSK de jeudi dernier à Alger. Pour la jour- née d’hier, le nouveau coach corse, Ciccolini, a programmé un travail biquotidien avec une première séance réservée en cours de matinée au travail technique et un second entraînement qui devait avoir lieu en fn d’après-midi, essentiel- lement consacré à l’aspect tactique encore que le nouvel entraîneur estime que même le côté physique doit être repris en charge, lui qui a constaté depuis son arrivée que la fraîcheur phy- sique laisse quelque peu à désirer chez certains joueurs kabyles. “C’est vrai que cette belle victoire contre le Mouloudia d’Alger nous a fait beaucoup de bien, mais il ne faut surtout pas se reposer sur nos lauriers car il y a encore beaucoup de travail à faire à la JSK, et ce, dans tous les domaines”, dira Ciccolini qui semble plus que jamais déterminé à instaurer une discipline de fer au sein du grou- pe tout en privilégiant tout de même le dialogue et la concertation. C’est ainsi qu’il a longuement discuté en aparté avec des joueurs comme Mek- kaoui puis Benlamri pour leur expliquer ce qu’il attendait d’eux après qu’ils eurent brillé par leur absence lors du dernier match face au MCA. En fait, Ciccolini veut soumettre ses poulains à un régime draconien dès lors qu’il s’agit de travail et surtout de conduite profes- sionnelle. C’est ainsi que, vendredi passé, au len- demain de la belle victoire acquise de haute lut- te face au MCA, le Corse a programmé une séan- ce de décrassage au proft des joueurs qui avaient joué la veille et une séance d’entraînement en bonne et due forme pour tous les autres qui n’avaient pas joué. “Le football professionnel a ses propres exigences et tous les joueurs doivent y ad- hérer pleinement”, dira encore Ciccolini qui s’attelle donc à préparer tel qu’il se doit la chau- de empoignade de ce vendredi face à l’Entente de Sétif tout auréolée de sa nouvelle couronne de champion d’Afrique. “Nous tenons à féliciter les Sétifens pour leur beau titre africain qui a fait honneur à tout le football algérien, mais en ce qui nous concerne, nous aborderons ce match avec la ferme intention de glaner trois précieux points pour améliorer notre classement et continuer sur notre lancée après la victoire salutaire de la semaine der- nière face au Mouloudia. Certes, Sétif possède une belle équipe et la partie sera ardue, mais nous tâ- cherons de les contrer comme il se doit pour al- ler encore de l’avant”, dira Ciccolini même s’il pa- raît quelque peu contrarié par l’absence de Delhoum suspendu après son expulsion lors du match MCA-JSK pour cumul de cartons et la par- ticipation incertaine de Yesli qui soufre enco- re de sa méchante entorse à la cheville, d’où la possibilité de voir enfn l’ex-Belouizdadi Me- guehout titularisé pour la première fois depuis le début de la saison. MOHAMED HAOUCHINE LE MATCH JSK-ESS PROGRAMMÉ VENDREDI AU STADE DU 20-AOÛT (17H) Les Kabyles veulent se payer les champions d’Afrique ! N e w p r e s s Entretien réalisé par : AHMED IFTICEN L i b e r t é Mardi 4 novembre 2014 25 LIBERTE Publicité Aux buralistes et lecteurs du journal Liberté. Pour toute réclamation au sujet de la distribution du journal Tél./Fax : 021 87 77 50 Carnet ———————————— Décès ———————————— La famille Ouaret a l’im- mense douleur de faire part du décès de son époux, père et beau-père, Abdelhamid Ouaret, survenu hier lundi 3 novembre 2014. L’enterrement aura lieu aujourd’hui, mardi 4 novembre 2014, à Oued Amizour, Béjaïa. “À Dieu nous apparte- nons et à Lui nous retour- nons.” Condoléances Monsieur le gouverneur de la Banque d’Algérie, les vice-gouverneurs ainsi que l’ensemble du personnel, très affectés par le décès du père de Madame Khenniche Fatiha présentent à tous les membres de sa famille leurs condoléances les plus attristées et les assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. ANEP N°154 619, Liberté du 04-11-2014 Condoléances C’est avec une grande tristesse que nous, la société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA), le président-directeur général et tout le personnel, avons appris le décès de notre collègue M. KECHOUT RACHID En cette pénible circonstance, nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et prions Le Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. ANEP N°154 661, Liberté du 04-11-2014 Condoléances Monsieur le gouverneur de la Banque d’Algérie, les vice-gouverneurs ainsi que l’ensemble du personnel, très affectés par le décès de la mère de Monsieur Bekkouche Ahmed présentent à tous les membres de sa famille leurs condoléances les plus attristées et les assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. ANEP N°154 611, Liberté du 04-11-2014 Condoléances L’ensemble des membres du bureau de l’Association des internistes libéraux (AILA) présente ses sincères condoléances à son collègue le Dr Hallal Adlane suite au décès de sa sœur et lui témoigne sa profonde compassion. Puisse Dieu Tout-Puissant accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’ac- cueillir en Son Vaste Paradis. ALP SOS Cherche en urgence médicament MANTADIX 100mg (capsule) Tél. : 0658 28 00 70 Les experts sont formels : la croissance, sous la for- me qu'elle a connue au XXe siècle, est dépassée et ne reviendra pas. Marie-Monique Robin s’intéresse, à travers le monde, du Bhoutan à l'Argentine, du Ca- nada à l'Allemagne, à des solutions alternatives, lo- cales et solidaires, durables et plus équitables, face au gaspillage mondial. Lors d'une opération me- née contre un réseau de trafiquants de drogue, Marek, un officier de la po- lice judiciaire, perd son collègue, qui se trouve être par ailleurs son meilleur ami. Bouleversé, il est muté dans un nou- veau service de la PJ char- gé des infiltrations. Revenu du Viêtnam, abruti autant par les mauvais trai- tements que lui ont jadis infligés ses tortionnaires que par l'indifférence de ses concitoyens, Rambo, un ancien des commandos d'élite, traîne sa redoutable carcasse de ville en ville. L'équipe se rend à Juárez, au Mexique, où le corps d'une avocate américaine renommée a été trouvé. Son exécu- tion rappelle les méthodes d'un cartel local. Fait étran- ge : la police n'a aucune trace récente de son entrée dans le pays. RAMBO 20H50 SACRÉE CROISSANCE ! 20H50 Février 1915. La boue a enva- hi les tranchées. Un colonel rend visite aux hommes du 106e régiment et trouve que c’est le bazar, que rien n’est aux normes. Une nou- velle mission tombe : atta- quer les Eparges. Ce village de la Meuse est surmonté d’une colline stratégique. Les Allemands sont en haut et il va falloir les déloger. Le 4 novembre 1984, André Rousselet, président de la chaî- ne, ouvrait l'antenne de Canal+ à 8 heures du matin, per- mettant ainsi aux 186 000 premiers abonnés de décou- vrir les programmes de la première chaîne à péages. Tren- te ans après, Doria Tillier présente une soirée spéciale en- registrée au Palais des sports de Paris en compagnie de 3500 abonnés et personnalités qui ont permis de faire gran- dir la chaîne. Secondé par l'historienne Marjolaine Boutet, le journa- liste scientifique s'intéresse à la vie quotidienne des Français sous le règne du Roi-Soleil. Pour comprendre les habitudes de nos aïeux en matière d'hygiène, de santé, d'habitat... il n'hésite pas à se mêler à des passion- nés de l'époque et à essayer des pratiques courantes du XVIIe siècle. L'HISTOIRE AU QUOTIDIEN 20H50 L'ANNIVERSAIRE 20H55 CEUX DE 14 20H45 GO FAST 20H50 MENTALIST 20H55 URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39 - Centre antipoison 021.97.98.98 - Sûreté de wilaya 021.73.00.73 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Panne gaz 021.68.44.00 - Panne électricité Bélouizdad 021.67.24.52 - Panne électricité Bologhine 021.70.93.93 - Panne électricité El-Harrach 021.52.43.29 - Panne électricité Gue de Constantine 021.83.89.49 - Service des eaux 021.67.50.30 - N o vert : 1594 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Personnes en difficulté ou en détresse : N o vert : 15-27 - CHU Mustapha: 021.23.55.55 - CHU Aït Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 - 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 - 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.28.33.33 - CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 - 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 - 021.95.85.41 - CPMC : 021.23.66.66 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El Kettar : 021.96.48.97 - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 (standard) AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021.68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél. :+213 21.50.91.91 21.50.91.91. Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires - Tél. :021.98.04.04 - Fax. :021.98.04.43 Horaires des prières 11 mouharem 1436 Mardi 4 novembre 2014 Dohr............................. 12h32 Asr................................ 15h26 Maghreb.................... 17h48 Icha................................. 19h14 12 mouharem 1436 Mercredi 5 novembre 2014 Fadjr............................. 05h41 Chourouk................... 07h15 NUMÉROS UTILES HÔPITAUX COMPAGNIES AÉRIENNES LA VIE RELIGIEUSE Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 BÉJAÏA Route des Aurès - Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 16 10 33 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59 SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45 SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. Tél/fax : 036 84 33 44 DIRECTION ET RÉDACTION Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) PUBLICITÉ SiègeLibertéTél. : (021) 307897/Fax: (021) 307899 ANEP1, avenuePasteur- Alger Tél. : (021) 737678/7371 28Fax: 021 739559 BUREAUX RÉGIONAUX Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail :
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[email protected] DES MILLIERS DE PERSONNES ÉTAIENT HIER À L’ACCUEIL DE L’ÉQUIPE Parade des champions àSétif n Les partenaires de Sofiane Khedaïria ont été accueillis comme des héros, hier, à Sétif, par des milliers de fans après le sacre africain qu’ils ont remporté, samedi der- nier, devant le Vita Club au stade Mustapha-Tchaker de Blida. En effet, ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont envahi la cour jouxtant la fontaine d’Aïn El-Foua- ra jusqu’au siège de la wilaya, pour saluer les joueurs, le staff technique et les dirigeants qui étaient à bord d’un bus à impériale peint aux couleurs du club. Des groupes folkloriques et les détonations du baroud mettaient un peu plus d’ambiance, et ce, jusqu’à l’ar- rivée de la délégation au siège de la wilaya où elle a été reçue par le wali, Mohamed Bouderbali, ainsi que par les autorités locales et militaires de la capitale des Hauts- Plateaux. F. R. ISRAËL 105 ex-généraux, espions et policiers appellent Netanyahu à rechercher la paix nUn détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), relevant du secteur opérationnel sud de Tindouf, a réussi hier à récupérer deux fusils automatiques de type Kalach- nikov après l'arrestation de deux contrebandiers algériens, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense na- tionale (MDN). “Dans le cadre de la sécurisation des fron- tières et de la lutte contre la contrebande et l'immigration clandestine, un détachement de l'ANP (…) a réussi lundi 3 novembre 2014 (hier, ndlr) à 13h, à récupérer deux fusils au- tomatiques de type Kalachnikov, trois chargeurs pleins, ain- si que des téléphones portables dont deux satellitaires de type Turaya, après l'arrestation de deux contrebandiers de na- tionalité algérienne, qui étaient à bord d'un véhicule tout- terrain”, a précisé la même source. Cinq autres individus, trois Algériens et deux Libyens, ont été arrêtés, avant-hier, par des gardes-frontières, sur la RN3 reliant Djanet à Tinalkom, dans la wilaya d'Illizi, a ajouté la même source, précisant que deux véhicules ont été sai- sis lors de l'opération. De même, un autre détachement des forces de l'ANP, re- levant du secteur opérationnel sud-est de Djanet (4 e Région militaire), a réussi, suite à une embuscade tendue samedi 1 er novembre 2014 à 4h30 du matin, à appréhender onze individus : deux Algériens, trois Maliens, trois Nigériens, deux Guinéens et un libyen, a indiqué le communiqué du MDN. Lors de cette opération, un véhicule tout-terrain, des téléphones portables et une somme de 60 000 DA ont été saisis, a précisé la même source. ALORS QUE PLUSIEURS CONTREBANDIERS ONT ÉTÉ ARRÊTÉS DEPUIS VENDREDI Deux kalachnikovs récupérées hier à Tindouf Le Forum de “Liberté” reporté au mercredi 12 novembre nPour des raisons de calendrier liées notamment à la tenue du CES, les 4 et 5 novembre, le directeur général du groupe Sider, Ahmed Benabbas, sera l’invité du Forum de Liberté, le mercredi 12 novembre et non le 5, comme prévu initialement. La presse et le public sont conviés à 11h au siège du journal à El-Achour. Vous pouvez également adresser vos questions à l'adresse électronique :
[email protected] LEUR EMBARCATION A CHAVIRÉ AU LARGE D’ISTANBUL Au moins 21 migrants noyés et unedizaine de disparus n Au moins 21 migrants qui cherchaient à rallier clandestinement l’Union eu- ropéenne (UE) sont morts noyés hier lors du naufrage de leur embarcation au confluent du Bosphore et de la mer Noire, au large d'Istanbul, selon un nou- veau bilan des autorités turques. Six des quelque 40 passagers, pour l’essen- tiel des ressortissants afghans qui tentaient de se rendre en Roumanie, ont été récupérés sains et saufs par les secours, ont annoncé les gardes-côtes dans un communiqué. Les recherches étaient en cours hier en fin de journée pour re- trouver une dizaine de personnes portées disparues. Un précédent bilan des gardes-côtes faisait état de 24 morts. La Turquie est une route importante de l'émigration clandestine d'Asie, du Proche-Orient et d'Afrique vers l'Europe. Des migrants y sont régulièrement arrêtés et les naufrages en mer assez fréquents. Douze enfants et sept femmes se trouvaient à bord, et outre des Afghans, cer- tains passagers sont de nationalité syrienne et turkmène, selon les médias turcs. “Il y avait de nombreux enfants à bord”, a témoigné un officier des gardes-côtes, Ali Saruhan, sur la chaîne d'information CNN-Türk. “Le vent a beaucoup gêné les opérations de sauvetage”, a-t-il ajouté, précisant que “le bateau était très, très petit, d'une taille nettement insuffisante pour accueillir 40 personnes à son bord”. CONTRECHAMP PAR M. HAMMOUCHE Le wali d’Alger a of- fert deux milliards de centimes au club de Sétif. Parce que l’Entente est parvenue à un bon résultat sportif à l’échelle africaine. L’on ne s’attardera pas sur l’aspect légal du geste, même s’il semble évident que le budget d’une wilaya doit être dépensé pour la wilaya et pour la promotion des acti- vités assurées par des entités y étant domiciliées. Passons… Puisque, en théorie, il exis- te un contrôleur financier dont la mission est de s’assurer de la confor- mité des dépenses du Trésor. Mais enfin, si le contrôle financier et légal existait, le pouvoir n’aurait pas ef- facé des dettes d’agriculteurs en 2008, en pleine campagne électorale ; il n’aurait pas annulé, sans plus d’ex- plication, les dettes de treize ou qua- torze pays ; il n’aurait pas, en dépit de la LFC 2009, pu céder les 100% d’Alver (Société algérienne des verres) à un groupe étranger et…Il n’aurait pas pu autoriser Sanofi à créer un laboratoi- re en toute propriété, quelque temps après que son directeur général en Al- gérie a été condamné pour surfactu- ration ! Sous le régime actuel, le pouvoir ne se considère pas comme engagé d’une mission de gestion du patrimoine na- tional ; il se perçoit comme possesseur de ce patrimoine, ce qui lui confère le droit de décider arbitrairement de son affectation. La pratique des “en- veloppes” improvisées dédiées à telles wilayas ou à tels projets jalonne les cir- cuits de campagne des responsables. Les augmentations de salaires et les ini- tiatives de privilèges catégoriels relè- vent désormais de la gestion courante du climat social. Le Trésor public n’est pas une ressource ayant vocation à ser- vir au bien-être de la population et au développement du pays ; il est perçu comme un instrument de gestion po- litique de la société et des partenaires étrangers. Si le pouvoir voit en vous, ou en votre catégorie sociopolitique, un client, vous pourrez bénéficier de sa prodigalité… Si cela n’est pas le cas, vous serez réduit à contempler sa frénésie dépensière qui, dans certaines cir- constances, frise l’exhibition. Par quelle prérogative le wali d’Alger s’est-il autorisé à exprimer son amour pour le club de Sétif avec le budget de la wilaya d’Alger ? L’équipe n’avait même pas joué à Alger ! Qui plus est, Sétif, faisant partie des communes les plus riches d’Algérie (en termes de recettes fiscales), son club n’a nul be- soin d’une telle générosité. C’est que l’exemple vient d’en haut. Et c’est peut-être là une manière de se conformer au profil du parfait homme de pouvoir dans un régime autocra- tique : chacun, à son niveau, y va de sa démonstration d’autorité. Et l’un des attributs de cette autorité réside dans le pouvoir d’ordonner la dépense et de décider de sa destination, sans trop s’encombrer des contraintes de la règle. Si l’on se limite à exécuter le bud- get, l’on n’est plus qu’un simple ré- gisseur ! D’où ce réflexe de donner de l’argent à ceux qui n’en ont pas besoin, sur des critères populistes, émotionnels, af- fectifs ou de prestige ! Chez les puis- sants, c’est à la règle et aux institutions de s’adapter à leur pouvoir, non l’in- verse. Cela dit, la pratique est conforme à la conception patrimoniale que le pou- voir a de ce pays. Si bien que, comme le montre l’actualité, certains n’éprou- vent aucune gêne à en transférer une partie à leurs propres comptes. M. H. L’argent du pays, l’argent du pouvoir
[email protected] nLa douane canadienne a annoncé, hier, la saisie de quelque 460 kg de cocaïne en provenance d'Amérique lati- ne dans le port d'Halifax, sur le littoral atlantique. La drogue, découverte le 29 octobre, se trouvait dans un conteneur arrivant d'Argen- tine via le Panama. “Selon les documents d'expédition, le conteneur renfermait 1 216 caisses d'alcool, mais l'usage de rayons X a permis de dé- couvrir la cocaïne dissimulée”, a indiqué l'Agence des ser- vices frontaliers du Canada (ASFC) dans un communi- qué. Les 459,3 kg de drogue étaient répartis dans des pe- tites trousses, imitations de la marque de luxe française Louis-Vuitton, placées dans huit sacs de sport, a noté l'ASFC. Il s'agit de la deuxième saisie de cocaïne la plus importan- te de l'année dans le port d'Halifax, le plus gros de la côte est canadienne, ont pré- cisé les douanes. CANADA 460 kg de cocaïne saisis dans le port d'Halifax BURKINA FASO L’UA donne deux semaines pourun retour à un pouvoir civil L'Union africaine a donné, hier, deux semaines à l'armée du Burkina Faso pour rendre le pouvoir aux civils, après la prise, vendredi, par un officier, de la tête de l'autorité de transition pour rempla- cer le président Blaise Compaoré, après sa démis- sion. “Nous demandons aux forces armées de trans- férer le pouvoir aux autorités civiles, et le conseil a décidé que ce transfert devrait s'opérer dans une pé- riode de deux semaines”, a déclaré Simeon Oyono Esono, chef du conseil de paix et de sécurité de l'UA. n Cent-cinq anciens généraux, diri- geants de la police et des services de renseignements (Mossad) israéliens ont appelé le Premier ministre, Ben- jamin Netanyahu, à lancer une ini- tiative régionale de paix, ont indiqué hier les médias. Dans une lettre pu- blique, les signataires pressent M. Netanyahu “de prendre une initiative diplomatique” régionale en vue de par- venir à la paix avec les Palestiniens sur la base de deux États pour deux peuples, a précisé le site d’nformations Ynet. Ils estiment qu'Israël est “suf- samment fort” pour s'engager dans cet- te voie sans que cela n'implique “des risques pour sa sécurité”. Le général Amnon Reshef, ancien commandant des unités de blindés, à l'initiative de cette lettre ouverte, a précisé que les signataires étaient “fatigués des com- bats qui se déroulent régulièrement an- nées après années, au lieu de déployer des eforts réels pour adopter l'initia- tive saoudienne”.