9 MILLIARDS DE DINARS AU PROFIT DE 3 MILLIONS D’ÉLÈVES NÉCESSITEUXLA SOLIDARITÉ AU TABLEAU D’HONNEUR 14 Ramadhan 1432 - Dimanche 14 Août 2011 - N°14280 Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 P. 6 L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E ETAT DES FINANCES DE L’ALGÉRIE LE SECRÉTAIRE DU CONSEIL NATIONAL DES ASSURANCES (CNA), M. BENBOUABDELLAH ABDELHAKIM, À EL MOUDJAHID DJOUDI RASSURE Projet de loi de finances 2012 : “Une croissance de 4,7% et une inflation à 4% en prévision”. “Notre pays n’a rien à craindre des répercussions de la dette américaine”. A fin 2010, les réserves de changes étaient de 160 milliards de dollars. La dette extérieure de l’Algérie est de 5,2 milliards P. 3 de dollars. “La création des filiales spécialisées en assurance de personnes est UN CHOIX STRATÉGIQUE” PP. 4-5 SPORTS APRÈS UNE NOUVELLE DÉFAITE (0-2) EN COUPE DE LA CAF FACE AU DCMP (RDC) La JSK dans une phase de doute EL MOUDJAH ID P. 31 E N T R E V I L L É G I AT U R E E T T R A N S I T PP. 8-9 EL MOUDJAHID EL KALA R Par Mohamed amadhan PP. 15 - 16 - 17 Ramadhan et 19 15 16 FATAWI Que faire si l’on ? mange par oubli d’une endirance moins le soir venu. de rieur du paus proverbiale. nt comme deux jourdroit, de retentissantes le pot aux roses était découvert par qui bucolique. Je ils faisaient carrément Tandis qu- à de foi). Ce qui volées aux tout contreven l’inté- tandis a basculé : la modernité (l'attestation ants... sur vous pour ne sais pas trop ce quepartie du décor domestiqu que après la Chahada cela e et de l’islam toutes les fontaines est venue mettre son Et puis un d’un ébouleme si attachante me fournir de plus amples veut dire mais je grain de ont tari victimes compte t nt soit informatio plus importan tous les pour la plupart sel quelqu’un de. Pourtant et dés queet le pilier le ns sur cette villageois qui d’un affaissement de terrain. proche de l'islam vous vous « amusez bête se sont séparés Au grand damsoit subitemen piliers ou de lointain des » à traiter l’âme. Et c’est ainsi de leurs de h’mar, de autre tournure. autre deuxième pilier t uneCar coloration, une autre les choses prennent pittoresques venait qu’une page d’histoire baudets la mort dans de tous d’être tournée La prière est le direction et considérant construit un puisse lancer surtout que c’est et fermée. Mais ces hameaux si immense barrage à rant n’hésitero son alter ego, d’aucuns la pire des insultes une calités avoisinant la houkouma qui dessert qu’on es. Et leur plutôt nombreux a désormais serviteur d’autres termesnt pas à réagir de maniére au demeu- tout de même payer rubis fournit le précieux liquide toutes les lole lien entre le La prière est l’eau c’est la ceux qui osent du tac au tac. Et là grand disons épidermiq H 24. Qu’il faut vie elle n’a sur l’ongle les factures ue. En et son Seigneur :« donc proférer est wa sallam) a dit subir les retours pareille insulte le risque couru par tous le temps passer. Encoredonc pas de prix. Ciel faisant foi. Comme de bâtons. (salallahou ‘alayhi prie, il parle en ! je n’ai même à leurs semblable évitez surtout moins entendu Le prophète A propos de pas vu même les bourricots eladhan. s l’un d'entre vous Albâtons jnustemen de En effet, quand [Rapporté par qui ont de la Saha ftorkoum et t et Seigneur. » cLasse... : « J'ai privé avec son le hadith qoudsi Et Allah dit dans et Mon serviteur en A.Zentar Bukhâri] entre Moi aura ce qu'il Dimanche 14 divisé la prière et Mon serviteur Août 2011 deux parties llahi » demande. « Al-Hamdouli serviteur dit : m'a Ainsi, quand le Mon serviteur », Allah dit : « Rabb-il-'Alamîne dit nous faire loué. » r-Rahîme », Allah met à jour pour découvrir : « Ar-Rahman-i a ville Biska se Et quand il dit Le temps de m'a glorifié. ' dit remonter le temps.et goûter le repos des : ' mon serviteur -id-Dîne », Allah ses descendants, l'immensité de son terri: « Mâliki-yawm couvrant Et quand il dit Al-Qaradawi sans parler vastes vergers m'a honoré. ' assouvir sa soif Par Cheikh Yusuf wa Iyyâka : ' mon serviteur toire. On ne saurait qui s'inscrit les premières : « Iyyâka Na'bdou Moi et Mon celui par de la cité. loué Et quand il dit entre de Sidi Ogba, sur le fronton rait toudit : « ceci est » lettre de la légende bardes de la poésie collectiNasta'îne », Allah ce qu'il demande. serviteur aura la mémoire naquit par les plus grand -al-Moustaqîme. présence dans serviteur et Mon jours acte de dit qu'à l'époque, Biskra dési: « Ihdinas-Sirât Et quand il dit ‘alayhime. Ghayrilve. La légende étoile, une métaphore pour tel si an'amta :« Arabe », Allah dit sous la bonne Sirât-aladhîna de l'art mystique Même que wa la Dâllîne ce gner les chevaliers Mon serviteur Maghdoubi ' alaihime encore Sidi Benazouz. de cette serviteur, et pour di Zarzour ou venu puiser le breuvage pour sa Ceci est pour Mon Muslim] Karl Marx est y chercher inspiration peintre » [Rapporté par célèbre qu'il demande. sainte ville, et ou encorc le mysfameuse" doctrine, happés par la beauté Question : un jardin toujours La prière est Dinet furent ensorcelé On l'appelle d'adoration, dans arrive souvent de Ramadan, il de ce vaste oasis. de toutes les campagnes un jardin d’actes tique boimagnifique. elle fut Au début du mois La prière est s'est faite par et, par inadvertance, reine des Zibans, chaque type d'adoration akbar), par de première libération que les gens oublient, fument une cigarette ou Allah lequel se trouve historiques Sa qui en fit un siège du beylick d’eau, leur (le fait de prononcer penvent un verre se souviennent Français installe du le Bey Ahmed Il y a le takbir chose. Puis ils la position debout bu et nuit avant que les est introduite, mangent quelque courte durée Au cour de la première troupes la parole d'Allah, lequel la prière après avoir réellementle jourdit : « Les par les qu’ils jeûnent… la personne récite il glorifie son poste avancé au Paradis. Allah d'un bataille conduite dans ce cas poursuivre dant laquelle des moyens d'entrer réussite, Ceux qui sont mangé. Peut-on siége, une grand distingué par l'élimination de la pendant laquelle qui est remplie de demain deux ? atteint la reprise l’inclinaison du bey se sont de rencontrer Allah née de jeûne (khâchi’oûne’), Français La fut d'une tel l’inclinaison, croyants ont de à il Soldats leur prière serait heureux ces cinq prières bataillon de cavaliers du Cheikh Seigneur, le retour prosternation pendant laquelle la Quiconque d'humilité dans s’acquittent de morts qu’il préserve la votre pleins été placé dans ville par les y laissa l'ennemi enterrer ses école des futilités, qui laquelle il l'imavec louanges à Allah, en étant musulman, a légiféré pour de mes yeux a fit chasteté, sauf la qui se détournent Très-Haut et pendant dans laquel- a dit : « Le plaisir en vérité, Allah noblessc qu'il blessés. Une odyssée qui et Nasa'i] ne Réponse : préservent leur cinq prières à glorifie Allah le la mosquée, car militaires. Des la position assise fermeture prière. » [Rapporté par Ahmad dans ce cas, ils la guidée. Ces la Zakât, qui et soigner les de car des stratégies une Sommes de plore par l’invocation,des invocations et la prophète les voies des voies de la guidée. Et si vous leurs épouses et leurs serves, dans les annales s'ouvrir qui durent toute dans les deux qui cherchent & qui de Pellisier Il a été rapporté Quant à ceux les péchés négociations vont le il y a le tashahud, mosquée font partie (i.e. Sahîh Al-Bukhârî comme cet homme Le pas à blâmer. eux les transLa prière efface laquelle les hommes salutation). Hadiths Authentiques Hurayrah, le Messager et expie les mauvais deviez prier dans vos maisons et prie dans sa mai- sont au-delà de ces limites, ce sont année pendant maintenir dans leurs fortins. par le taslim (la se replièà se dépôts et honoefface les péchés selon Abû mosquée lui, a plaisir sallam) a les à la Muslim) cherchent La prière de Dieu sur ‘alayhi wa à un traité les Français la Sunna de votre gresseurs. Ceux qui préservent observent strictes'abstient de prier et bénédiction une aide Bey proposa alors une rivière Le prophète (salallahou qu’il jeûne et d’Allâh, paix Laghouat L'incapacité auriez abandonné La prière est s, et qui oublie pendant son, alors vous et d'aide en période actes. Que pensez-vous s'il y avait rent pour regagner des terres et a s'y maintenir les héritiers, qui rent leurs engagement dit : "Quiconque poursuive son jeûne. En réamoyen d'appui et où il se bailes dit : « présence Ceux-là sont de votre proqu’il La prière est le pénétrer à l'intérieur constante de leur empêche de faire l'un d'entre vous s'est mange ou boit, une à manger et à boire une saleté prophète. deviez abandonner la Sunna vous éga- ment leurs prières. pour y demeurer éternellechagrin. Et elle l'ai- devant la porte de qui lui a donné a toujours été oasis du Sud., déjà onéreuse, que, vous Et si vous de détresse et de du Paradis dit : « Cherchez î, avec une par jour, resterait-il: « Il ne reslité, c’est Dieu en est ‘alayhi wa sallam) ses ablutions hériteront et honteux. Allah » (La vache, v.45) gnerait cinq fois dans le grandes v.1 à 11). termes d’Ad-Dâraqutn n’est autre vaine. La preuvc ou effonont répondu actes mauvais phète (salallahou ", et selon les (Les Croyants, qui fasse debout et la prière. finalement révélée authentique, "ce lui ? » Les compagnons » Le Prophète (salallaces ment. » pas un homme murailles encore dans la vers lui, il chaîne de narration de dans la patience qui vous a été révélé du Livre sur reriez. Il n'y a sur lui. d'aller à une de mis a part des reste pas grand chose que Dieu a conduit ce aucune saleté de même avec de la sincérité , puis a l'intention une autre une bonne qu’une subsistance dit : « Il en est drées, il n'en ville, sauf quelques survivances Et Il dit : « Récitez prière. En vérité, la prière terait L’importance et l'exécuter à faire". Selon , par correctement qu'Allah ne lui enregistre cette » hou ‘alayhi wa sallam) z la efface et obligatoires) Allah dans la prière n’a aucun rattrapage Ad-Dâraqutnî, Ibn Hibbân mémoire de la des Bsikri et, parmi ellcs, et honteux. et accomplisse mosquées sans d’un degré et (quotidiennes sont les deux chez des misères Être sincère envers » [Rapporté quelque actes mauvais dans le langage chaque pas, l’élève nous avez certaineles cinq prières dans la Sounna variante encore empêche les dans leur tellement significative les péchés (mineurs). (salallahou action pour la manière décrite pour son acceptation. Le : "celui qui consommen’a rien à Vous cantonnés expression par cela. la selon et Al-Hâkim oubli, elles Allah efface les Français le prophète distance de la prière à (L’araignée, v.45) un mauvais acte fondamentales le Ramadan par est endurées par ,en effet, pour marquer la habite et Muslim] Et i) a dit : « En chose pendant prières (quotibien conditions personne ne s'abstenait par Al-Bukhâri ‘alayhi wa sallam ; sa chaîne de narration fort A ce jour t, on dit de quclqu'un qu'il intena dit : « Les cinq du vendredi ment vus et l'hypocrisie était une lumière prophète (salallahou rattraper, ni à expier" selon le Hafidh Ibn Hajar. que par leurs l'hypocrite dont La prière est leur cœur ‘alayhi wa sallam) et l'éloignemen par qui les vivres et munitions et la prière authentique mosquée sauf était porté soutenu vérité, les actions ne valent ce qu'elcroyants dans validité du malade recouvrant selon également à la lumière des Biskra: l'oasis (salalla- diennes et obligatoires) péchés qui se produisent connue. Même l’homme explicites quant La reine du Ziban Alse tienne debout tions et chaque personne récoltera La prière est la aux traquelque des Ces hadîths sont dernier. Le prophète [Rapporté par n'arrivent jamais. avait depuis fait acte maintejusqu’à ce qu'il on boit ou mange pas de grands par » Et sont une expiation intention. » sal» [Rapporté et le Jour du jugement a dit : « La prière allège. par deux hommes au verset : l'on ne commet jeûne si, par oubli, toute sa splendeur ancestrales pour se le a eu comme Et il (salallahou ‘alayhi wa au eux tant que est conforme (pour la prière). sallam) culture » : « Quiconque entre chose. Et cela dition et à la des grandes cités candidates hou ‘alayhi wa dans le rang rigueur si nous par Muslim] Bukhâri et Muslim].comme vous m’avez vu prier. wa sallam) a dit nous tiens pas une péchés. » [Rapporté et il nir sur la liste de la culture Islamique Bentaleb "Seigneur, ne une lumière, il (salallahou ‘alayhi Muslim]. une erreur" (2:286), lam) a dit : « Priez Mohamed prière), elle sera statut de capital t oublions ou commettonshadîths authentiques que lui le Jour du la préserve (la par Al-Bukhâri]. La prière en commun du recueillemen par des de) salut pour que le proAtceci {Rapporté Il a été établi a été rapporté L’importance n l’agrée) a rapporté preuve et un (moyen par Ahmad, Ibn Hibbân et t) dans la prière, cette invocation. Ibn Salih Al-'Uthaimi (le recueillemen Dieu a exaucé Ibn 'Umar (qu’Allah wa sallam) a dit : « la prièa ôté pour la comest présent et Al-Khouchou' jugement. » [Rapporté hadîth : "Dieu ‘alayhi ou de Écrit par Muhammad t que le cœur dans un autre la prière seule de l’erreur, l’oubli phète (salallahou sont tous Tabarâni] Il et signifie, premièremen nt préserver cet état est meilleure que munauté [la responsabilité] de la force". par Al-Bukhâri re en commun et deuxièmeme la contrainte une joie jeûne et qui a l’action sous degrés. » [Rapporté l’agrée) a dit : « attentif La prière est la personne qui âmes des vingt-sept vient donc pour l plaisir des i le jeûne il b M s'ud (qu’Allah nous source ose dire, bon alors de précieux De Amar Zentar UX nombre de ces si Tiens, par exemple services. nements utilisaient au niveau de toutes les garcasbah et du ruses de guerre Bourricot de la LE TRÈS MISÉRICORDIEpetites la de ce lieu-dit, fait de la configuration ces courses dans sans ces ânes RDIEUX, classe ! même des petits pour triompher avait « épiques ». delle aurait braves bêtes RICO Il y en croulé sous les ENT MISÉs’il en est, la part perdu planter un clou malins et futés pour son charme. ordures. Et Qui comme les Quoiqu’il dans le postérieur LAH, L’INFINIMmoins qu’ils en aurait peut-êtrepas vieille cita- valaitfinissait sa corvée d’eau tout sanguinole endeguise d’aiguillon autres à soit ces ânes aussi quelque gouttes d’eau la pauvre bête. aussi lorsque tout à fait ne se ressemble AU NOM D’AL sont du nt Mieux et tous les campagna rds vous sinon vous le confirmerole diront bêtes de somme nt : si moquées ces rendaient vant sa conversion à lait Abd Ash-Shams, l’islam, Abû Hurayra s’appe"le serviteur : les quatre Sunan partenait du soleil". II : Aboû-Daoûd apmajorité l’islam à la tribu de Da’us qui (Aboû 'Issa), as-sajistâni, embrassa dans en l’an 6 de Ibn Mâjah et At-Tirmidhi (QSSSL) qui sa l’Hégire. C’est an-Nassâ'i, et d’al-Bukhârî l’appela Abd (810-870), le Prophète les Ar-Rahman, fection pour (819-875). Cependant, et Sahîh, de Muslim deux Sahîh, mais c’est son les animaux, ibn al-Hajjaj d’autres savants précisément va lui donner autres compilation pour un chaton afun l’intègrent qui jourd’hui : Abû surnom sous lequel il est El Mouattaa, : Al mouattaa et El Musnad. avec deux connu jusqu’à Hurayra. Pauvre, Le recueil Le premier, auil rejoint les ( qu’on a déjà venu un peu de Mâlik rangs des suffa, présenté dans Ibn aile retirée de ceux qui vont tard à l’islam, une édition précédente) Anas compilation de la mosquée de vivre hadiths qui reprend avait une mémoire Médine, à l’instar dans une cités par les également ceux est une compagnons phénoménale de Bilal. Il qui sont mité avec le du Prophète thématique. Mālik , à tel point Prophète fit de selon un classement ibn Anas, connu contestée dans lui rapidement que sa proxidār al Hijrah, la une autorité inl'Imâm de Médine sous l' appellation Imām a dit à son sujet transmission du hadith. imām Mālik, ou plus communéme l’imam As Shâfi’i : fut le plus de hadiths “Abû Hurayra était celui quatre écoles un juriste musulman et fondateur nt qui a mémorisé juridiques de à son époque.” d’une des professionne droit musulman malékite. Il n'exerce lle, il sunnite, l'école tretenir, il profite n'a ni terre à cultiver ni pas d'activité Sa qualité est commerce à de enment en compagnie sa disponibilité pour les imams savantstelle que toutes les écoles rester constammoindres propos. du Prophète à l’écouter ticité. Le célèbre en hadiths sont d'accord de Fiqh et tous Un sur son authenmâm ibn Munnabih, des disciples d’Abû et à retenir ses face du monde imam Shafi'i a dit : “Il Hurayra, Hamn'existe pas sur un seul livre compila prises de son — après le Livre qui soit plus la maître. Ce recueil un recueil de traditions authentique de apet fut incorporé, a pour titre Sahîfat Anas est un ''Tabi'-at-Tab que le livre de Malik.” Dieu — ce plus Malik Ibn nad, d'Ibn Hanbal tard, dans le second volume Hammâm i'i'', c'est-à-dire deuxième génération qu'il appartient (dont d’Al-Musde musulmans SAHÎFA de Hammam on va parler prochaineme à la du Prophète après les compagnons répertorie 137 nt). Ce déré comme Le second, Le hadiths. Il est le recueil d’Ahmad consi- Prophète. d'Aboû Houreira, plus ancien recueil de bien qu’il soit Ibn Hanbal, le hadîth. Disciple On raconte qu'il de Musnâd, pas vu le Prophète,Hammam est donc un “tâbi'i” gnons, est une la troisième génération “approcha chaque Médine et lui après les demanda de lui mais il a rencontré puisqu'il véritable Ançarite de son de la bouche auteur en connaissait encyclopédie de hadîths, compases compagnons. n'a ou incident qu'il connaissait faire le récit de tout de son maître événement cipaux C'est put mettre qu'il a entendu puisque gurant dans 750 000 par cœur. ayant trait au disciples son recueil. Hammâm tous les hadîths en Prophète. Ainsi, Parmi étudiant, et surtout fi- narrateurs écrit des récits complets il Mousnad, une : al-Boukhâri, Moslim, Aboû ses prinest Qoraichite. avec compilation de méticuleux brillant l'époque après les avoir soigneuseme les noms de leurs les compagnons “une enquête 40 000 hadiths, Daoûd. Al de terrain” pour quand il s’agissait de faire où un grand nt vérifiés. C'était réunir tout ce d'un compagnon qui les rapportent regroupe classés selon en vie, et il profita nombre des compagnons Prophète Muhammad lui) qui concerne tous dans un même pleinement de était encore Hadith du le sujet. Les chapitres d'Allah soient sur Pourtant, ce chapitre quel les hadîths leur savoir”. et le salut que hadîths (que la paix rapportés de cet ouvrage se présentent soit leur comme faisant recueil n’est pas retenu par les partie des six d'Allah soient ainsi ne précision recueils de référence, savants 'Omar, les hadîths parpaix etBakr, les hadîths pour : Les la Aboû le salut rapportés par d’Allah (que rapportés parà chacun la voie à savoir d’enter dans d’abord avant Le Messager on facilitera 'Othman, etc. «Œuvrez ! Car je n’ai rien, ler vif du sujet : sur lui) a dit : créé.» absolument M. Koursi par Albâny. contre les baudets. laquelle il a été rien Tirmidhy et authentifié Rapporté par A Hammâm a «Sahifa, le pluibn Munnabih s ancien recuei l» Koursi CONCERT D’ABDELKADER CHAOU AU THÉÂTRE DE VERDURE Hadith EL MOUDJAHID 17 U HISTOIRE QAHWA FI GOUBLI lorsque les adolescents par monts et s’en allaient à dos d’âne par vaux quérir de l’eau s’entend à l’on la la Les vertus de prière Sidi Okba au prése nt L Ph. Billal Qaâda chaâbi P. 21 Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € 2 Météo EL MOUDJAHID Louh aujourd’hui à Tipasa Ce matin, à 11 h 31° à Alger 46° à Adrar Sur les régions nord, prédominance d'un temps ensoleillé avec localement tendance orageuse en cours d'aprèsmidi/soirée vers les régions de l'intérieur. Les températures maximales resteront proches de la normale saisonnières et varieront en général de 29° /32° sur régions du littoral et de 34°/38° vers les régions de l'intérieur. Les vents seront en général faibles. Sur les régions sud du pays, prédominance d'un temps chaud et ensoleillé, avec cependant risque d'évolution orageuse en cours d'après-midi soirée sur les massifs du Hoggar/Tassili. Les températures maximales varieront entre 37° et 43° avec des pics de 45° sur Sahara central. Les vents seront faibles à modérés avec localement soulèvements de sable. Les températures (maximales-minimales) prévues aujourd’hui seront comme suit : Alger (31°- 22°), Annaba (31°-21°), Béchar (43°- 31°), Biskra (41°- 30°), Constantine (34°- 18°), Djanet (38°- 24°), Djelfa (35°- 21°), Ghardaïa (42°- 31°), Oran (31°-21°), Sétif (35°- 17°), Tamanrasset (38°- 23°), Tlemcen (38°- 23°), Tindouf (46°-29°), El Oued (43°-28°), Adrar (46°-27°), Ouargla (42° - 28°). Conférence de M. Ghlamallah Le Centre de presse d’El Moudjahid accueillera, ce matin, à 11 h, le ministre des Affaires religieuses et du Waqf. La conférence portera sur les activités du secteur et divers points liés à l’actualité nationale. Fédération algérienne de cyclisme Les nuits du Ramadhan 2011 Dans le cadre de son plan d’action 2010-2011, la Fédération algérienne de cyclisme organise durant la deuxième quinzaine du mois sacré, son traditionnel challenge, appelé «les nuits du Ramadhan», ouvert à tous les cyclistes nés avant 1995. La compétition est prévue, sur un circuit de 3,5 km, les 15, 17, 20, 22, 24 et 27 août, de 23 h à 00 h, au niveau du plateau d’Aïn Benian, et verra l’octroi de récompenses aux quatre premiers de chaque course (six courses au total), ainsi qu’aux trois meilleurs juniors au classement final du challenge. M. Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et la Sécurité sociale effectuera aujourd’hui une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Tipasa au cours de laquelle il procèdera à la remise des véhicules Ateliers aux premiers jeunes bénéficiaires du dispositif de micro-activité créé dans le cadre de l’Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ). Internet : Ce soir, à 22 h, à la Grande Poste Démonstration sur «le portail du citoyen» Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication Moussa Benhamadi présidera ce soir à 22 h à la Grande Poste l’opération de démonstration sur le portail du citoyen «El Mouwatin www.elmouwatin.dz ». Fédération algérienne des donneurs de sang Du 15 au 18 août, à la fédération algérienne des échecs Appel au don En ce mois sacré de Ramadhan, la Fédération algérienne des donneurs de sang, en collaboration avec le ministère des Affaires religieuses et du Wakf, et l’Agence nationale du sang, lance un appel à l’ensemble de la population âgée de dix-huit à soixante-cinq ans et en bonne santé, afin de répondre en masse à l’appel du cœur et d’aller offrir un peu de son sang à l’hôpital le plus proche. 13 mémorial Mokhtar Chergui e Comme il est de coutume chaque mois sacré de Ramadan la fédération algérienne des échecs organise du 15 au 18 août en son siège le treizième mémorial « Mokhtar Chergui ». Il s’agit de rendre encore une fois, le plus bel hommage au grand Monsieur que fut Mokhtar Chergui, le doyen de la presse sportive nationale trop tôt disparu il y treize ans déjà le 29 novembre 1999. Demain, à 22 h, à l’APC de Sidi M’hamed Jusqu’au 25 août, à 21h, à la Galerie d’Art Ahlem Remise de la Plume d’or L’APC de Sidi M’hamed organise une cérémonie de remise de la Plume d’or à l’écrivain Mohamed Larbi Ould Khalifa, cette 6e édition aura lieu demain, à partir de 22 h à la Salle des délibérations de l’APC de Sidi M’hamed. Exposition Encre et Lumière La Galerie d’Art Ahlem hôtel Hilton, Pins maritimes-El Mohammadia abritera jusqu’au 25 août l’exposition Encre et Lumière de miniatures et calligraphie. PUB Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Nation DANS UN ENTRETIEN ACCORDÉ À L’APS 3 Karim Djoudi rassure Dans un entretien accordé hier à l’APS, M. Karim Djoudi, ministre des Finances, a abordé différents chapitres liés à l’actualité financière tant nationale, comme le dispositif de couverture des risques de change prévu avant la fin de 2011, l'ouverture de bureaux de change, le financement du plan quinquennal (2010-2014), ainsi que la part de la fiscalité ordinaire pour les communes, qu’internationale, avec notamment la crise de la dette américaine. ple risque/rendement «très important», mais «cela reste un choix spéculatif, et quand nous avons la responsabilité de gérer l'argent de la collectivité nationale, on ne spécule pas», a-t-il dit. La deuxième est d'aller déposer son argent dans des banques, qui ne sont pas à l'abri du risque de faillite. Déposer ses réserves (de changes) en valeurs d'Etat était donc «le meilleur choix pour l'Algérie», a-t-il soutenu. Quant à la protection contre les risques de change, elle est assurée, a-t-il ajouté, grâce à une répartition équitable des réserves en dollars et en euros. Revenant sur la «confusion» qui prévaut parfois à propos de la notion de réserves de changes, M. Djoudi a rappelé qu'elles ne sont qu'une «contrepartie de la masse monétaire, transformée en dinars». Ce qu'il faut comprendre, conclut M. Djoudi, c'est que toute la dépense qui va à la collectivité nationale, entreprises et ménages, résulte de la transformation des réserves de changes en dinars, et dont 40 milliards de dollars vont annuellement aux importations. A la fin de 2010, les réserves de changes de l'Algérie étaient de 160 milliards de dollars. Pour ce qui est du dispositif de couverture du risque de change, décidé lors de la dernière tripartite, il sera mis en place avant la fin de 2011 par la Banque d'Algérie, a souligné le ministre des Finances. Les opérateurs économiques ont revendiqué la couverture des risques de change, a-t-il rappelé, pour «pouvoir fonctionner dans un environnement plus ou moins stabilisé et certain». Une fois ce dispositif appliqué, chaque opérateur qui fera une transaction avec l'extérieur «aura une couverture dès le départ contre le risque de change», a-t-il ajouté. pas le cas de beaucoup de pays dans le monde», s'est-il encore félicité. Les réserves de changes de l'Algérie étaient de 160 milliards de dollars en 2010, alors que les recettes du Fonds de régulation des recettes (FRR), qui constituent l'épargne publique, étaient de 4 800 milliards de DA (64 milliards de dollars environ). Une «plus grande part» de la fiscalité ordinaire aux communes Les communes bénéficieront désormais d'une «plus grande part» des recettes de la fiscalité ordinaire, dans le cadre de la refonte et la réforme de la finance locale, a affirmé M. Karim Djoudi. Cette mesure s'inscrit dans la continuité des actions engagées depuis quatre ans par les pouvoirs publics pour la prise en charge des différentes préoccupations locales liées notamment à la finance, à la dette et à la population, a-t-il souligné. Un comité mixte avait été mis en place en 2007 en coordination avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour réformer et moderniser les finances locales, a rappelé le ministre, ajoutant que plusieurs mesures prises dans le cadre de ce comité ont été intégrées dans les différentes lois de finances depuis 2008. Trois volets essentiels ont été ciblés par ces mesures et portent sur «l'annulation de la dette des communes, qui a été prise en charge par l'Etat, l'augmentation du niveau des ressources fiscales ordinaires accordées et la possibilité offerte aux communes de pouvoir prélever et de fixer un certain nombre d'impôts» sur l'échelle locale, a-t-il précisé. Le ministre a également souligné que l'Etat intervient annuellement à hauteur de 500 milliards de dinars entre dotations budgétaires et dotations fiscales au profit des communes. E voquant les effets de la crise de la dette américaine sur l'Algérie, qui a placé une partie de ses réserves de change à l'étranger, le ministre a tenu des propos rassurants, soulignant que notre pays n'a rien à craindre des répercussions de la crise de la dette américaine pour ses placements «sécurisés» sur plusieurs plans. «Nos placements sont sécurisés sur trois plans : leur capital est garanti, ils sont couverts contre les risques de change et ils sont liquides, c'est-à-dire que nous pouvons les retirer à tout moment», a expliqué M. Djoudi, qui a précisé que le taux d’intérêt du montant de ces placements était de 3%, ce qui couvre, a-t-il estimé, «largement» l'inflation actuelle. Pour assurer une sécurisation «maximale» de ses réserves de changes, gérées par la Banque d'Algérie, l'Etat algérien a «choisi» d'en placer une partie comme des «valeurs d'Etat sur des risques souverains, dont le risque est très limité puisqu'il s'agit de la disparition de l'Etat lui-même», a-t-il expliqué. Selon le ministre, l'Algérie avait, en fait, trois choix à faire pour gérer ses réserves de changes. Première possibilité : aller sur des actifs financiers privés caractérisés par un cou- dit pas l'ouverture de bureaux de change. «La Banque d'Algérie a produit, il y a plusieurs années, un règlement qui autorise l'ouverture de bureaux de change», a-t-il rappelé, ajoutant qu'il y a un certain nombre de bureaux qui exercent ce métier dans les banques et les hôtels. «S'il n'y a pas une multitude de bureaux, c'est parce que les gens ne veulent pas s'investir dans ce créneau», et cela est dû, a expliqué le ministre, à la question de la rémunération sur «la fourchette entre le coût acheteur et le coût vendeur». La Banque d'Algérie, assure-t-il, est en train de travailler à rendre «plus attrayants» les bureaux de change. «Il y a un travail d'évaluation entre la Banque centrale et le marché pour voir quels sont les éléments qu'ils vont assimiler», a indiqué M. Djoudi. Plus de dette publique Quant au financement du plan quinquennal d'investissement public (2010-2014), le ministre a déclaré qu’«à moyen terme, les risques (de financement du programme) sont acceptables. Maintenant, personne ne sait comment la situation peut évoluer à long terme. A ce Possibilité d’ouverture de bureaux de change M. Karim Djoudi, et sur un autre volet, a affirmé que la réglementation en vigueur n'inter- moment-là, il faudrait envisager d'autres choix en matière de politique économique», a-t-il affirmé. Cette «assurance» n'est que le fruit de la politique économique en cours, qui «privilégie le financement national». Ce qui prémunit l'Algérie contre un «certain nombre» de risques, at-il précisé. «Nous avons constitué une épargne publique équivalant à 40% du PIB, estimé à quelque 12 000 milliards de dinars/an», a indiqué le ministre. «Nous avons aussi consolidé nos réserves de changes et réussi à payer, par anticipation, la quasi-totalité de notre dette extérieure», s'est d'autre part réjoui le ministre. La dette extérieure de l'Algérie tourne actuellement autour de 5,2 milliards de dollars, alors que la dette extérieure publique a été réduite à moins de 480 millions de dollars, selon lui. «Cela veut dire que nous n'avons quasiment plus de dette publique. Aujourd'hui, il n'y a pas de dette extérieure à court terme, ni au sein de nos institutions financières ni de nos entreprises publiques, ce qui n'est Accès au marché financier PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2012 Une croissance de 4,7% et une inflation de 4% prévues De nouvelles actions de facilitation L L e projet de loi de finances pour 2012, en cours d'examen par le gouvernement, prévoit une hausse de la croissance globale de 4,7% et un maintien de l'inflation à 4%, a indiqué M. Karim Djoudi. Grâce à une croissance «plus forte» du secteur des hydrocarbures, «nous comptons sur une croissance globale de 4,7% en 2012 avec un taux d'inflation de 4%, un taux acceptable, qui colle avec la politique monétaire du pays», a-t-il dit. La loi de finances complémentaire pour 2011 prévoyait une croissance de 3,9% et une inflation de 4%. Le budget de 2012 sera élaboré sur la base du même cadrage que la loi de finances de l'exercice précédent, a-t-il annoncé. Ainsi, le projet de loi sera basé sur un prix référentiel du pétrole à 37 dollars le baril, selon M. Djoudi. La fiscalité pétrolière budgétisée sera ainsi identique à celle de 2011, puisque basée sur le même prix du pétrole, tandis que la fiscalité ordinaire doit évoluer de 20%. Consacrant la troisième étape d'exé- cution du plan quinquennal d'investissement public, le texte prévoit une «légère croissance» des importations qui étaient de 40 milliards de dollars dans la loi de finances de 2011. Les dépenses de fonctionnement doivent aussi augmenter pour prendre en charge les dernières tranches du paiement des régimes indemnitaires particuliers, la poursuite du soutien des prix des produits alimentaires de base et du processus de soutien à l'emploi des jeunes, a-t-il précisé. Quant aux dépenses d'équipement, elles permettront de porter à 80% la couverture des projets inscrits dans le plan quinquennal, engagé en 2010. Le déficit budgétaire sera toujours couvert par le Trésor et partiellement par les plus-values du FRR (Fonds de régulation des recettes) qui «doivent légèrement augmenter», selon le ministre. En 2011, le déficit budgétaire prévisionnel équivaut à 34% du PIB, même si le déficit économique réel doit tourner autour de 11%. e ministre des Finances a cité une série d'actions et de mesures pour faciliter l'accès des opérateurs économiques, notamment les PME, au marché financier. Les pouvoirs publics envisagent, en particulier, de créer «un compartiment du marché spécifique aux PME» avec des conditions d'accès beaucoup «plus simples» et «moins contraignantes», et de réduire les charges et coûts d'entrée sur le marché, a indiqué M. Djoudi. «Nous avons déjà commencé avec des dispositions de loi portant sur la réduction des charges fiscales pour l'entrée sur le marché financier», a ajouté le ministre. Ces actions s'inscrivent dans le cadre du plan de modernisation du marché financier et dont l'exécution a été confiée à la COSOB (Commission de surveillance des opérations en Bourse), a-t-il précisé. Le portefeuille de la Place d'Alger s'élève à près de 1.100 milliards de dinars, dont 260 milliards pour les Obligations assimilables du Trésor (OAT), 600 milliards de valeurs du Trésor et 160 milliards de DA pour le marché des obligations, dont 50 milliards négociés dans le marché secondaire, selon le ministre. «Ce que nous allons faire en termes de modernisation (de ce segment), c’est d'abord de solliciter des opérateurs économiques publics d’ouvrir leur capital sur le marché», a indiqué le ministre, ajoutant que les autorités financières du pays envisagent d'élargir la gamme des produits de Bourse. «Nous faisons aussi une campagne auprès des organisations patronales pour qu'elles demandent à leurs adhérents de se financer sur le marché», a-til ajouté. Dimanche 14 Août 2011 4 Nation LE SECRÉTAIRE DU CONSEIL NATIONAL DES ASSURANCES (CNA), M. BENBOUABDELLAH ABDELHAKIM, À EL MOUDJAHID EL MOUDJAHIDEL “La création des filiales spécialisées en assurance de personnes est un choix stratégique” L’opération de séparation des sociétés d’assurances entre les activités relatives aux assurances de personnes et celles portant sur les assurances de dommages, mise en œuvre depuis le premier juillet dernier, a suscité une certaine polémique au sein des professionnels et cadres du secteur. En effet, selon certains cadres du secteur, nombre de compagnies qui n’ont pas créé leur filiale relative à l’assurance de personnes ont été carrément mises à l’écart, du fait qu’elles ne peuvent pas activer dans le domaine. La spécialisation de ce secteur a été prévue le mois de mai dernier ; les agences d’assurances ont demandé un report de la mise en œuvre de la décision, chose qui fut acceptée sans problème par le ministère des Finances en prolongeant le délai au mois de juillet dernier. Dans cet entretien, M. Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire du Conseil national des assurances (CNA), nous livre son avis, en expliquant de façon détaillée les objectifs de cette séparation. Choix stratégique par excellence, a t- il souligné à cette occasion, filialiser l’assurance-vie et augmenter le capital social constituent certainement la meilleure option pour booster l’assurance de personnes dans notre pays. L’opération de séparation des activités des sociétés d’assurance de personnes de celles portant sur les assurances de dommages a été mise en œuvre officiellement depuis le début de juillet dernier. Expliquez-nous cette nouvelle procédure ? M. BENBOUABDELLAH Abdelhakim : Effectivement, après le 30 juin 2011, les sociétés d'assurances, ne s’étant pas mises en conformité avec la loi de 2006 qui fait référence à cette exigence de séparation des assurances de personnes des assurances de dommages, ne pouvaient plus souscrire des produits d'assurance de personnes. Néanmoins, les sociétés n’ayant pas opté pour la création de filiale d’assurance de personnes peuvent poursuivre la gestion des contrats non échus jusqu'à extinction de leurs effets et/ou transférer, en totalité ou en partie, leur portefeuille de contrats (avec ses droits et obligations) à une ou plusieurs sociétés d'assurances agréées après approbation de la Commission de supervision des assurances, conformément aux dispositions de l'article 229 de l'ordonnance N° 95-07 modifiée et complétée, relative aux assurances. Pour leur part, les sociétés d'assurances de personnes, nouvellement créées et agréées, peuvent faire appel au réseau de la société d'origine du portefeuille pour une période transitoire allant jusqu'au 31 décembre 2012 pour le réseau direct et au 31 décembre 2011 pour les agents généraux, et ce dans l’attente de la constitution de leur propre réseau de distribution et dans un souci d’assurer une transition graduelle de la clientèle. Pour cela, les conditions consistent en l'établissement d'une convention de distribution, pour compte ; l'autorisation préalable de l'administration de contrôle (art.228Oce 95-07) ; et un espace à part au niveau de l'agence directe. Comme je viens de le mentionner, cette opération de sépara- tion des activités relatives aux assurances vient donc en application de la loi 06-04 qui a imposé aux compagnies d'assurances un délai de cinq ans, jusqu’à mars 2011, pour séparer les assurances de dommages et celles de personnes. Ce délai avait été prolongé, à la demande des sociétés, au 30 juin de la même année par le ministère des Finances afin d’accorder une période supplémentaire à ces sociétés pour procéder à cette séparation. A partir de cette échéance, le ministère des Finances a interdit aux sociétés n'ayant pas réussi à créer leur filiales d'assurances de personnes de souscrire ou de commercialiser des produits de ce segment. Une note du ministère, datée du 2 juin 2011, est venue préciser le mode opératoire à mettre en œuvre pour réaliser l’opération de séparation des deux activités. Ainsi, beaucoup d’ambiguïtés ont été levées (sort du portefeuille d’assurance de personnes appartenant à la société d’assurance “dommages”, commercialisation des produits d’assurance de personnes… ). Présentement donc, seules les sociétés spécialisées agréées sont autorisées à souscrire et à commercialiser des produits d'assurance de personnes : Taamine Life Algérie, Caarama Assurance, SAPS et MACIR-VIE. Taamine Life Algérie, filiale de la CAAT, CAARAMA Assurance SPA, filiale de la CAAR, la Société de prévoyance et de santé (SAPS), filiale issue d'un partenariat, notamment entre la SAA et la compagnie française Macif, et enfin MACIR-VIE appartenant à la CIAR. D’autres sociétés spécialisées en assurance de personnes sont en voie de constitution et de création. Les compagnies d'assurances privées sont confrontées à une situation délicate après l'expiration du délai qui leur a été accordé par le gouvernement pour séparer l'activité assurance des personnes de celle des dommages. Certains parlent même d'un risque de disparition. Qu’en est-il exactement ? Disparition ? Je crois que cela relève de l’exagération. Les sociétés qui ne pourront pas filialiser l’activité AP, comprendre assurance de personnes, dans l’immédiat — bien que cela fait plus de cinq ans que les sociétés devaient commencer à se pencher sur la filialisation — ne vont pas disparaitre pour autant. Elles continueront à pratiquer les assurances de dommages et céderont leurs portefeuilles AP à une société agréée. Rien ne les empêchera, par la suite, de lancer une filiale AP, lorsqu’elles en auront les capacités. Par ailleurs, il est certes vrai que quelques-unes des sociétés d’assurances peuvent être confrontées à de relatives situations difficiles. Si les autorités compétentes agissent de cette façon, c’est à-dire filialiser l’assurance-vie et augmenter le capital social, c’est qu’il y a conviction qu’il s’agit là de la meilleure option pour booster l’assurance de personnes dans notre pays. Ce volet important des assurances a trop longtemps été délaissé et resté quasiment insignifiant dans le chiffre ●●● PUB Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Nation 5 ●●● d’affaires du secteur, en dépit du potentiel énorme qu’il représente. Il est temps qu’il prenne sa véritable place, et ceci ne peut se faire qu’en conjuguant les efforts de tout un chacun : pouvoirs publics, acteurs du secteur, assurés et assurables… Je rappelle à vos aimables lecteurs qu’aux quatre sociétés agréées que je viens de vous citer, il y a lieu de rappeler l’existence ces dernières années sur le marché de Cardif El Djazaïr, filiale du français BNP Paribas Assurance. Tous ces acteurs enrichissent le marché national des assurances de personnes en Algérie. Les assurances de personnes représentent à peine 10% du marché, contre 60% — voire jusqu’à plus des trois quart (75 %) — dans les pays développés. Les compagnies d’assurances qui ne veulent pas créer des filiales-vie ou AP sont dans l’obligation soit de vendre leur portefeuille, soit de l’abandonner. La création de ces filiales spécialisées en assurance de personnes est un choix stratégique. Pour créer une filiale d’assurance vie, le ministère des Finances a exigé un capital social d’un milliard de dinars. Ne pensez-vous pas que ce montant dépasse les capacités financières de certaines agences ? Il faut préciser qu’il s’agit de la capacité financière de la société et non de l’agence (la société étant composée d’une somme d’agences). Par ailleurs, le problème soulevé par les agents généraux (agences privées, communément appelés AGA) vient du fait qu’ils vont devoir conclure d’autres contrats de nomination avec les sociétés AP et verser une autre caution. Par note additive à celle précédemment citée, la DGT a autorisé les AGA des sociétés qui ont créé leurs propres filiales à continuer à proposer des produits AP jusqu’au 31 décembre 2011. Il est à relever qu’en dépit du montant de l’augmentation du capital social tel qu’exigé par la loi (soit un milliards de dinars, seuil que certains estiment trop élevé), plusieurs sociétés ont déjà fait les efforts nécessaires pour créer leurs filiales AP. Aussi, les sociétés qui n'ont pas encore procédé à cette séparation sont devenues, en vertu de ce dispositif, des sociétés d'assurances de dommages. Elles ont, par voie de conséquence, la possibilité de gérer leur ancien portefeuille d'assurance AP jusqu'a expiration des contrats ou les vendre à d'autres sociétés d'assurances agréées. Je vous rappelle le décret 375-09 du 16 novembre 2009, exigeant l’augmentation du capital des sociétés d’assurances de personnes à 1 milliard de dinars (contre 200 millions de dinars) et celui des autres sociétés dommages à 2 milliards de dinars (contre 500 millions de dinars). De toute évidence, l’assurance, à l’instar de l’activité bancaire, est un métier potentiellement risqué. Sans aucune intension de fraude, un assureur peut de bonne foi commettre des erreurs de gestion technique et/ou financière qui, non décelées à temps, finiront par le mettre en faillite et porteront ainsi de très graves préjudices aux assurés, aux tiers bénéficiaires de contrats, ainsi qu’aux différents créanciers. C’est pourquoi les engagements pris par un assureur (quelle que soit sa spécialité) à l’égard des assurés, bénéficiaires et autres créanciers (figurant au passif des bilans) doivent être équilibrés à l’actif déjà par un capital social confortable, mais aussi par des placements (mobiliers et immobilier) dont la réalité et la solidité sont contrôlées. Mais le fait est qu’en dehors du circuit bancaire classique (placement/ obligations), les sociétés d’assurances ne disposent pas d’autres créneaux d’investissement à même de garantir leur pérennité financière, d’où l’importance du capital social. Selon l’article 35 de la loi 06-04 (modifiant l’article 216 de l’ordonnance 95-07), le capital social ou le fonds d’établissement est fixé en fonction de la nature des branches d’assurance pour lesquelles il est demandé un agrément. Or, les branches de l’assurance vie et capitalisation engendrent de gros engagements sur le moyen et le long termes sous forme de rentes viagères et de capitaux à allouer aux bénéficiaires. C’est pourquoi l’article 2 du décret exécutif 09/375 a fixé à un milliard de dinars le capital social minimum (compte non tenu des apports en nature) pour la constitution d’une société d’assurances de personnes et de capitalisation. Ce montant est porté au double pour la constitution de sociétés d’assurances de dommages. En outre, ces mesures — d’apparence sévères — présentent quelques avantages, à savoir la recapitalisation des sociétés d’assurances et le renforcement de leurs capacités financières ; l’imposition d’une barrière sélective à l’entrée des acteurs dans le marché des assurances et l’incitation des nouvelles sociétés à se surpasser dans ce domaine en prouvant leurs compétences en production afin de rentabiliser leur(s) investissement(s). Pour ce qui est de la capacité financière des sociétés à Chaque personne ayant la capacité de signer un contrat peut s’assurer tent financières. engager 1 milliard de dinars pour pratiquer l’assurance de personnes, cela relève beaucoup plus de la politique de management de ces mêmes sociétés, car aux problèmes financiers exisdes solutions De manière pratique, comment s’opère la séparation entre l’assurance vie et les autres branches d’assurance ? Dans ses principes de base, l’assurance est un service qui fournit, après contractualisation, une prestation lors de la survenance d'un risque. Il faut distinguer entre deux branches d’assurances : l’assurance de personnes et de capitalisation (AP), et l’assurance de dommages. Aucun agrément ne peut être délivré à une même société pour exercer à la fois les opérations d’assurance vie et celles d’assurance dommages (art.23 et 24 de la loi 06-04). Il doit y avoir un lien direct entre l’événement et les dommages subis. Les assurés doivent déclarer leur sinistre au plus tôt dans les 10 jours et au plus tard dans les 30 jours pour les pertes d'exploitation. L’assureur doit procéder à l’indemnisation dans un délai de trois mois à compter de la date de remise par l’assuré de l’état estimatif des biens endommagés ou des pertes subies. A différencier également entre assurance de biens et assurance vie par… le temps : les assurances de biens sont signées pour 12 mois maximum. Les assurances vie sur une très grande durée. Le nom du contrat : contrat d’assurance et police d’assurance. Le contrat d’assurance a des clauses négociables selon les points de pénalité du produit assuré. Pour les polices d’assurance, on accepte toutes les clauses ou non (par exemple : la valeur de la somme assurée). Chaque personne ayant la capacité de signer un contrat peut s’assurer. Les risques : pour les assurances de biens, on peut s’assurer contre des incendies ou tremblements de terre par exemple, tandis que pour les assurances vie, il s’agit d’une autre catégorie de risque (maladie, accident, mort…). On peut apprécier la valeur des biens (maison, voiture), alors que pour l’assurance vie, il n’existe aucun système pour mesurer la valeur de celle-ci. Il faut préciser que le risque d’être vivant ou mort n’est pas un risque pur. Il y a plusieurs classifications en termes d’assurance vie. Les spécialistes ont pour coutume de les classifier en assurance vie proprement dites et autres types d’assurance. Conformément à l’article 23 de la loi 06-04, le législateur distingue entre, d’un côté, les sociétés d’assurances de personnes, spécialisées dans les contrats dont l’exécution dépend de la durée de vie humaine, de l’état de santé et de l’intégrité physique des personnes, de la capitalisation et de l’assistance aux personnes ; et, de l’autre côté, les sociétés d’assurances de toute nature, pratiquants toute autre branche d’assurance que celles visées au point premier (IARD, transport, agricole, incendie, responsabilité civile…). En outre, divers aspects séparent l’assurance vie et les autres assurances (celles de dommages dans le cas de notre marché) : capital social ; branches d’assurances pour lesquelles est demandé l’agrément ; techniques de gestion (exemple des réserves techniques pour les assurances de dommage + réserves mathématiques pour les assurances de personnes, autre exemple ; la participation bénéficiaire… ) ; quelques mesures bénéfiques et incitatives telle la détaxation en faveur des assurances de personnes ; règles régissant la gestion des contrats (on ne gère par un contrat faculté maritime comme on gère une assurance temporaire au décès)... 500 agences d’assurance vie, c’est suffisant ? Le demi-millier d’agences agréées répond à la demande actuelle, et ceci selon l’avis même des responsables des sociétés d’assurances. La commercialisation via les agences directes des compagnies mères se fera pour une période transitoire allant jusqu'au 31 décembre 2012, dans l'attente de la constitution de leur réseau de distribution. Toutefois, ces sociétés peuvent recourir au réseau des intermédiaires d’assurances et celui des banques et établissements financiers. Qu’est-ce qui explique la baisse du chiffre d’affaires de 2,1% par rapport à l’année dernière ? Selon la note de conjoncture que nous élaborons trimestriellement au CNA, il existe une légère baisse de la production lors du 1er trimestre 2011. Ainsi, les sociétés d’assurances du marché national ont réalisé un chiffre d’affaires de 24,1 milliards de dinars, en baisse de 2,1% par rapport à la même période de 2010. Ce résultat s’explique essentiellement par la baisse du chiffre d’affaires de la branche IARD, estimée à -14% ; ainsi que celui de la branche transport qui a marqué une régression de 27%. Quant à la branche automobile, celle-ci poursuit sa hausse (+8%), quoique ralentie par rapport à celle enregistrée en 2010 (+13%). Mais il y a lieu de noter que la tendance haussière du développement du marché national se poursuivra puisque les autres trimestres de l’année boostent la production du secteur dont le poids oscille autour du million de dollars. J’espère que cette tendance haussière se poursuivra avec une meilleure cadence pour le marché national des assurances en général et pour les assurances de personnes en particulier, maintenant que des sociétés spécialement dédiées à ce segment sont opérationnelles. Entretien réalisé par Makhlouf Ait Ziane Dimanche 14 Août 2011 6 Nation secteur de l’éducation, le but principal de l’installation de la restauration dans les établissements scolaires étant celui de l’aide sociale. Il s’agit ainsi d’assurer des repas complets aux enfants, notamment ceux des quartiers défavorisés. Par ailleurs, le nombre de bénéficiaires, selon des statistiques du ministère, est fixé à plus 2.800.000. Ce chiffre représente plus de 75% de l’effectif du primaire. La création de ces cantines n’arrange pas trop les choses, car les élèves ne sont pas gardés au niveau de l’école après le manger. La hantise pour les parents qui travaillent est la sortie des écoles, juste après le repas. Ces derniers sollicitent le ministère de la tutelle pour garder les élèves à l’intérieur de l’école en appliquant le système de la demipension. En attendant, il y a des parents qui ont opté pour les écoles privées, qui assurent systématiquement la demi-pension. D’autres ont engagé une nourrice qui récupère les enfants à la sortie de l’école, une fois leur repas pris. Sarah SOFI EL MOUDJAHID 9 MILLIARDS DE DINARS AU PROFIT DE 3 MILLIONS D’ÉLÈVES NÉCESSITEUX NON-RESPECT DES HORAIRES DE PRIÈRE La solidarité au tableau d’honneur U ne enveloppe de plus de 9 milliards de dinars sera consacrée cette année à la prime de scolarité, décidée par le Président de la République depuis plusieurs années, et dont profiteront pas moins de 3 millions d’élèves nécessiteux, à raison de 3.000 DA chacun. Cette prime concerne, pour rappel, cinq catégories d’élève, tous cycles confondus. Il s’agit des orphelins, des victimes du terrorisme, des enfants dont les parents sont sans activité, des nécessiteux et de ceux dont le revenu mensuel du tuteur ne dépasse pas les 10.000 dinars. Chaque élève relevant de l’une de ces catégories sociales se doit, pour bénéficier de cette prime de scolarité, de fournir un dossier et de le déposer auprès de l’administration de l’établissement où il est scolarisé. Une commission mixte d’attribution présidée par le chef de daïra et composée des directeurs d’école, d’APE (Association des parents d’élèves) et des membres de l’APC déterminera, après étude au cas par cas, des dossiers de chaque établissement, ceux qui sont réellement dans le besoin. Des instructions fermes sont données aux 51 directions d’éducation afin que cette prime arrive à temps aux nécessiteux. Le versement doit être achevé au plus tard une semaine après la rentrée scolaire. Chaque année, un budget spécial de plus de 500 milliards de dinars est alloué au secteur. Il est versé pour l’amélioration des conditions de scolarisation durant toute l’année scolaire. En plus de la prime scolaire, un milliard de dinars sera réservé à l’achat de tabliers et de fournitures scolaires pour les nécessiteux, et environ 7 milliards de dinars seront consacrés aux livres scolaires qui seront distribués gratuitement à 4 millions d’élèves tous cycles confondus. Selon les responsables du secteur, cette mesure permettra à tous les élèves d’avoir leurs propres manuels scolaires. Les élèves issus de milieux défavorisés ne seront pas les seuls concernés par ce don, puisque les enfants du corps enseignant, mais aussi les Le rappel à l’ordre de Ghlamallah A élèves des classes préparatoires et de la première année primaire recevront, eux aussi, des manuels scolaires gratuits. 2.800.000 bénéficiaires de cantines scolaires L’amélioration du transport scolaire et des cantines est une autre action sociale entreprise par le secteur qui a mobilisé tous les moyens matériels et humains au profit des élèves issus des trois cycles d’ensei- gnement. Même s’il reste beaucoup à faire en la matière, le ministère de tutelle essaye tant bien que mal de rattraper le retard accusé à l’échelle nationale. S’inscrivant dans le cadre du programme initié par le ministère de tutelle, le réseau des cantines scolaires s’est agrandi au cours de ces dernières années. Il est passé de 4.114 cantines en 1999 à 12.231 en 2009, soit l’ouverture de plus de 8.000 cantines sur le territoire national en l’espace de 10 années. Selon les responsables du Alger comme dans d’autres wilayas, les horaires de l’appel à la prière ne sont pas souvent respectés. Des citoyens rompent leur jeûne avant l’heure. Ils sont à la recherche du temps exact. Malgré les appels incessants du ministre Bouabdellah Ghlamallah, le phénomène persiste. Sollicité hier pour éclairer la situation, Lezahri Messadi, directeur des affaires religieuses de la wilaya d’Alger, a affirmé que “si ces cas se confirment, des imams seront sanctionnés”. Cette sanction s’effectue suite à leur présentation devant le conseil scientifique et le conseil de discipline. A Sétif, à Médéa et à Tlemcen, un écart immense entre l’appel du muezzin et l’heure fixée a été constaté ces derniers jours. Pour M. Messadi, les imams de la wilaya d’Alger doivent tous appeler à la prière au même temps que celui de la télévision nationale, “qui est une référence à suivre”. Une réunion avec ses collaborateurs est prévue pour aujourd’hui. Rappelons que le ministère des Affaires religieuses et du Wakf avait instruit les imams au respect strict des horaires de l'appel à la prière. Dans ses récentes sorties, le ministre a appelé les imams à se conformer au calendrier officiel des horaires de prière, notamment ceux concernant l’iftar et l’imsak pendant le mois de Ramadhan. L’objectif de cette décision est d’éviter la division et l’anarchie dans les mosquées, et de permettre aux fidèles d’accomplir correctement leurs rites religieux. Le ministre a souvent rappelé que le calendrier officiel repose sur des données scientifiques et des calculs biens précis. Fouad Irnatene UN SERVICE DE TRANSPORT SPÉCIAL DES HANDICAPÉS L’ETUSA casse les béquilles Le service AME assurera, dans un premier temps, le transport vers trois destinations seulement. L’ ETUSA a lancé, hier, un service expérimental de transport destiné exclusivement au personnes handicapées. Le service Accompagnement Mobilité ETUSA, baptisé “Service AME”, concerne les personnes titulaires d’une carte d’invalidité supérieure ou égale à 80% qui utilisent des fauteuils roulants ou des béquilles à deux appuis, ainsi que les non-voyants titulaires de la carte “cécité”, apprend-on auprès de Mlle Djaâfri, chargée de la communication à l’ETUSA. Les personnes présentant une mobilité réduite mais ne répondant pas à ces critères sont en droit de s’adresser à un comité d’accès, spécialement mis en place par l’ETUSA, lequel, composé de deux médecins, étudiera les situations au cas par cas et évaluera la possibilité ou non de pouvoir prétendre à l’accès au service, souligne cette même source. Le service AME qui se veut ponctuel, régulier et adapté aux déplacements des personnes à mobilité réduite ne saurait être assimilé, cependant, à un service de transport médicalisé, souligne notre source, avant d’ajouter qu’il sera disponible sur une amplitude horaire allant de 6h à 18h, du dimanche au jeudi, sauf les jours fériés. Tenant compte de la nature et de la qualité du service, la prestation n’est, tout compte fait, pas très coûteuse, puisqu’en contrepartie de la modique somme de 200 dinars, le client a droit à un service semblable à celui d’une course, mais dans un moyen de transport spécialement aménagé au profit des personnes aux besoins spécifiques. Le bus se présente à domicile, avec à son bord un chauffeur et un accompagnateur, pour assurer la prestation, aller-retour, précise Mlle Djaâfri, en ajoutant que le client peut disposer de son propre accompagnateur, au cas échéant. Il convient de signaler cependant que dans un premier temps, les trajets seront limités à 3 destinations uniquement, à savoir les hôpitaux de Tixeraïne, Ben Aknoun et Azur Plage. Cela dit, et avant de prétendre à la réservation, toute personne intéressée par ce nouveau service doit d’abord s’inscrire au niveau de la direction générale de l’ETUSA, 21, avenue Ahmed-Ghermoul. La demande d’inscription peut être effectuée par e-mail à :
[email protected]. Après quoi, elle se voit invitée à effectuer une réservation, au moins 24h à l’avance du déplacement. La réservation peut être formulée par téléphone à l’ETUSA, le standard étant opérationnel H24 et 7 jours sur 7. Le lendemain, le véhicule se présente à domicile à l’heure convenue pour assurer le déplacement souhaité. Notons enfin que cette louable initiative n’a pu voir le jour que grâce au sponsoring de l’entreprise nationale Sonatrach qui a participé à l’acquisition de deux véhicules aménagés. S. G. PUB Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Nation HOMMAGE À LA JOURNALISTE SAMIHA HALLI 7 LES ANESTHÉSISTES MÉCONTENTS DU NOUVEAU STATUT Un texte à réanimer L es anesthésistes réanimateurs maintiennent leur mouvement de grève et comptent saisir le Conseil d’Etat pour abroger le nouveau statut particulier promulgué au mois de juillet. C’est ce que nous a déclaré M. Mekid Abdelkader, porteparole du “collectif anesthésiste”, hier par téléphone, en qualifiant le nouveau statut d’“injuste”. Notre interlocuteur a expliqué que cette décision a été prise à l’issue d’un rassemblement général, organisé avant le mois de Ramadhan à Béjaïa, avec la participation des délégués des 48 wilayas, au cours duquel plusieurs points ont été abordés, dont le nouveau statut particulier, la suite à donner aux actions syndicales, ainsi que la création d’un syndicat autonome. M. Mekid a indiqué que son collectif n’acceptera guère un statut qui ne s’accorde pas avec leur formation et leurs revendications. Pour appuyer ses dires, le porte-parole du collectif a expliqué que “les techniciens supérieurs, qui ont un Bac+3, ont demandé l'attribution du titre et le titre d’auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation à la place de celui d'infirmier en chef qui figure dans le nouveau statut. A cela s’ajoute le fait que la loi ne reconnaît pas la profession d’anesthésiste, et donc ne les protège pas en cas d’erreur. Vis-à-vis de la loi, il est considéré comme un infirmier. Or, ce dernier n’a pas le droit de prescrire ou d’injecter un produit anesthésiant au patient. En outre, la loi n’autorise pas un infirmier à pratiquer un acte médical. Paradoxalement, c’est ce que nous faisons tout au long de notre carrière. C’est pour cela que nous avons exigé la clarification de notre profession dans le nouveau statut particulier. Le statut en question n’est pas un statut particulier pour les anesthésistes, mais plutôt un statut bis pour les paramédicaux, où leur avancement de carrière est défini. Toutes les dispositions réglementaires qui le constituent sont définies dans le statut des paramédicaux”. Les anesthésistes demandent, entre autres, une classification à la catégorie 13 de la grille de la Fonction publique. Wassila Benhamed Porteuse du drapeau algérien au pôle Nord L’ VIADUC TRANS-RHUMEL DE CONSTANTINE L’emprise du projet libérée T outes les contraintes liées à la libération des zones situées sur l’emprise du projet du viaduc géant trans-Rhumel de Constantine ont été surmontées, permettant un meilleur fonctionnement du chantier, a indiqué hier le directeur des Travaux publics. La zone où était implantée la stationservice du quartier du « Chalet », qui constituait un véritable « point noir » freinant l’avancement des travaux de ce chantier, vient d’être désaffectée « après plusieurs séances de négociations avec l’association des exploitants », a expliqué M. Amar Remache. Une solution « juste et équitable » a été trouvée à ce litige, permettant à l’entreprise brésilienne chargée de la réalisation de ce projet de poursuivre sans difficulté l’opération de creusement des pieux, at-il dit. Des dizaines de ces pieux, d’une profondeur de 20 à 25 mètres, ont été déjà mis en place le long du tracé de ce pont, excepté dans la zone du Chalet des pins où seront creusés quatre pieux juste après la libération de l’assiette tra- versée par le viaduc, a souligné le DTP. Les indemnisations qui seront versées aux exploitants seront fixées conjointement par les directions des impôts et de Naftal, a également affirmé M. Remache, faisant part du versement par les pouvoirs publics d’une enveloppe de 330 millions de dinars, qui sera consa- crée au paiement des indemnités des personnes expropriées dans le cadre de ce projet d’envergure. Dans ce contexte, le DTP a indiqué que quatre stations-service ont été déjà délocalisés et leurs propriétaires indemnisés, conformément à la réglementation en vigueur. La libération de toutes les zones traversées par ce chantier devra donner un « coup d’accélérateur » aux travaux de réalisation, a estimé M. Remache, faisant part des facilitations administratives et sécuritaires mises à la disposition du consortium étranger pour éviter tout retard dans la livraison de ce projet qui a déjà épuisé 11 mois du délai de réalisation. Lancé en travaux en septembre 2010, pour un délai de 36 mois, cet important ouvrage d’art destiné à relier les deux rives de l’oued Rhumel, depuis la place de l’Onu, à proximité du siège du Crédit populaire d’Algérie (CPA), au plateau d’El Mansourah sur une distance de 1.150 mètres, a nécessité un investissement de 15 milliards de dinars, rappelle-t-on. Observatoire algérien de la femme (OAF) a rendu vendredi dernier un hommage à la journaliste Samiha Halli de la Chaîne III de la Radio nationale, qui a hissé haut le drapeau algérien au pôle Nord. A cet égard, Mme Nouara Saâdia Djaâfar, ministre déléguée chargée de la Condition féminine et de la Famille a salué l'initiative personnelle de la journaliste de porter haut le drapeau algérien dans ce coin éloigné de la Terre qu'est le pôle Nord. Elle a rappelé les énormes sacrifices consentis par la femme algérienne à travers l'histoire en vue de faire entendre la voix de l'Algérie et de défendre sa terre, sa liberté et sa dignité, soulignant que ce geste symbolique de la journaliste constitue également une occasion de faire connaître les réalisations de la femme algérienne dans les différents domaines scientifiques, culturels et socio-économiques dans cette région du monde. La présidente de l'OAF, Mme Chaïa Djafri Djadi a pour sa part rappelé que la journaliste algérienne avait décidé de se rendre au pôle Nord à l'occasion du 49e anniversaire de la fête de l'indépendance nationale, en vue de mettre en exergue le rôle de la femme algérienne et sa véritable place dans les différents domaines de la vie. Samiha Halli a de son côté estimé que "ce séjour au pôle Nord qui a duré 15 jours était porteur d'un message visant à faire découvrir aux habitants de cette région la culture, l'histoire et la place de mon cher pays, l'Algérie", soulignant que pour cette raison, elle avait choisi le mois de juillet pour aller hisser haut le drapeau de l'Algérie dans le ciel du pôle Nord. "Ce voyage s'est déroulé à bord d'un navire russe, en compagnie d'un groupe de chercheurs chinois, américains et japonais dans le domaine de l'environnement spécialisés dans les changements climatiques", at-elle précisé. Publicité RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE DIRECTION DE L’ADMINISTRATION ET DES SERVICES COMMUNS DIRECTION CENTRALE DES INFRASTRUCTURES MILITAIRES Les candidats intéressés doivent ; Transmettre dès parution de cet avis un CV détaillé avec numéro de téléphone personnel spécifiant la spécialité et les moyennes des années d’études et ce, par courrier électronique à l’adresse suivante “
[email protected]”. Et transmettre ou déposer les dossiers complets à l’adresse suivante “DIRECTION CENTRALE DES INFRASTRUCTURES MILITAIRES/MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE/TAGARINS - ALGER”. Constitution du dossier : - 05 Demandes manuscrites (avec le n° téléphone personnel) - 05 Extraits de naissance (N°12) - 05 Copies du diplôme dans la spécialité (légalisées) - 05 Copies du BAC (légalisées) - 05 Copies de la carte d’identité nationale - 20 Photos d’identité - 05 Certificats médicaux (médecine général et phtisio) - 05 Casiers judiciaires - 05 Certificats de nationalité - 05 Certificats de célibataire - 05 Certificats de résidence - 05 Extraits de naissance du père (N°12) Observation : La date limite de dépôt des dossiers complets est fixée au 20 août 2011. ANEP 870544 du 14-08-2011 RECRUTE DES ÉLÈVES OFFICIERS DE CARRIÈRE SUR TITRE DANS LES SPÉCIALITÉS SUIVANTES Ingénieurs ou master en génie civil ou bâtiment ; Licencié en Sciences Financières économiques et Commerciales ; Conditions requises : - Etre de nationalité algérienne; - Etre célibataire ; - Avoir une bonne condition physique ; - ne pas dépasser 22 ans au 31/12/2011 (pour les licenciés LMD) - Ne pas dépasser 23 ans au 31/12/2011 (pour les licenciés classiques) - Ne pas dépasser 23 ans au 31/12/2011(Pour les ingénieurs d’Etat ou Master) El Moudjahid/Pub Dimanche 14 Août 2011 8 EL KALA e nt re v i l lég i at u re De notre envoyée spéciale, Sihem Oubraham Reportage photo Bilal El-Kala n’est pas uniquement un lieu de villégiature, mais aussi une zone de transit pour les centaines de milliers d'Algériens qui avant la révolution du Jasmin passaient leurs s vacances en Tunisie. Une sortie au poste frontalier Oum Tboul s'impose. Le rush des estivants n'était pas au rendez-vous, cette année. Quelques Algériens font la traversée, mais ce sont i surtout des Tunisiens qui passent faire le plein de carburant et faire des courses à moindre coût dans la petite ville frontalière d'Oum Tboul. Environ neuf kilomètres séparent la ville d'El Kala de ce bourg frontalier. Reportage EL MOUDJAHID L a beauté du paysage est présente tout au long de la route en passant par Messida et le lac Tonga. L'endroit, fréquenté beaucoup plus par les habitants des zones frontalières, ne dispose, malheureusement, d'aucune commodité, pas même de sanitaires pour les familles qui sont contraintes d'y passer la journée afin de profiter des merveilles du site. « Ce n'est pas le cas du poste tunisien d'en face, Tabarka, qui dispose de toutes les commodités», affirme une mère de famille qui vient de rentrer de Tunisie. Cependant, les rares touristes algériens revenant des villes de Sousse et Hammamet, rencontrés à Oum Tboul, affirment n'avoir subi aucun désagrément durant leur séjour en Tunisie, mettant en valeur également l'accueil chaleureux qui leur a été réservé : «Ce n'est pas aussi dramatique. Le tourisme en Tunisie tient toujours bon. En dépit de la conjoncture actuelle, des mesures nécessaires ont été prises par les autorités pour accueillir les touristes algériens dans de bonnes conditions. Le poste frontalier d'en face est renforcé par des troupes supplémentaires afin de faciliter les opérations de transit des passagers», indique un groupe d’amis précisant que l'entrée des citoyens algériens en Tunisie nécessite seulement un passeport valide. Rencontré sur place, la famille Belakbi venait de rentrer de Tunisie, questionnée sur leur séjour et la situation en Tunisie, Mme Belakbi nous témoigne «Comme vous le voyez, nous venons de passer les frontières tunisiennes. Nous étions à Hammamet et nous avons passé d’agréables vacances. Nous ne vou- lions pas renoncer à nos habitudes. C’est vrai qu’avant de partir nous avions eu un peu peur, cela est dû aux échos que nous avons reçus, mais on est parti quand même tout en restant vigilant» ajoute-t-elle. Du côté du passage des véhicules, ce sont des immatriculations tunisiennes et algériennes dont Alger, Blida, Oran, Annaba, Constantine, Jijel, etc. situation sécuritaire que vit la Tunisie outre les effets de la crise libyenne et le phénomène de l'émigration clandestine. En dépit des assurances, des investissements publicitaires et des promotions avancées par des responsables tunisiens à l'égard des Algériens pour les inciter à passer des vacances en Tunisie, il est à noter que les trois quarts d'estivants algériens ne s'y sont pas rendus cette année. Le tourisme en Tunisie a été sérieusement touché par la révolution du Jasmin. Hélas, les touristes boudent, cet été, la Tunisie en raison de l'insécurité qui y a régné durant les mois passés. Une régression de 90 % de touristes algériens L’inspection divisionnaire de Tarf dépend administrativement de la direction régionale de Annaba. C’est une direction qui exerce le contrôle et qui applique la réglementation douanière ainsi que le code douanier au niveau de la wilaya de Taref. Elle est constituée de deux postes frontaliers dont Oum Tboul et Layoune ; il faut dire que le poste frontalier de Oum Tboul est le plus important poste de passagers touristiques nationaux et internationaux. «Ce poste frontalier connaît chaque année un afflux de passagers très important», nous confirme M. Kellou Salah, inspecteur divisionnaire et chef d’inspection divisionnaire des Douanes à El Tarf. Signalons qu’une régression très importante, a été enregistrée cette année et qui est de 90 % par rapport aux statistiques transcrites en 2010. Les postes frontaliers de Oum Tboul et Layoune ont enregistré 768.500 passagers pour la période estivale 2010 allant de juin jusqu’au mois d’août, cette année 173.009 passagers ont été enregistrés durant la période de juin à juillet et ce en raison de l’insécurité et de la situation instable dans le pays voisin. A noter, que cette année, les postes frontaliers ont enregistré un afflux, inhabituel et très important des Tunisiens qui sont venus en masse pour des raisons personnelles ou touristiques. 548.201 passagers Tunisiens ont été enregistrés au niveau des deux postes frontaliers de la wilaya, dont 372.828 passagers Tunisiens et 60.542 véhicules au poste frontalier d’Oum Tboul et 175.373 passagers et 30.814 véhicules notés au niveau du poste frontalier de Layoune. Par ailleurs les passagers tunisiens sans véhicules sont estimés à 52.117 entrées par le poste de Layoune et 130.660 entrées au niveau du poste d’Oum Tboul. La contrebande Comme toutes les wilayas frontalières, El Kala connaît une nette recrudescence de la contrebande. Mais la nature même du terrain, composé de montagnes et contraint les trabendistes à utiliser des techniques spéci- fiques. La lutte contre la contrebande s'est intensifiée depuis quelque année à travers la wilaya d'El Tarf. Les services de la douane à travers la bande frontalière ont mené diverses actions jugées concluantes. Les grosses prises se succèdent à tel point, que tout porte à croire, que la wilaya d'El Tarf est devenue, soit un couloir de passage incontournable, soit une plaque tournante d'un vaste réseau de trafic et de contrebande. Dans son activité, l’inspection divisionnaire des douanes ; dont le siège de se trouve à El Kala, est sous l’autorité de M. Kellou Salaha, inspecteur divisionnaire et qui occupe en même temps le poste de chef d’inspection divisionnaire des Douanes à El Tarf, applique la réglementation douanière sur toute la zone de la wilaya de Taref. Elle est composée d’une brigade qui est active dans la lutte contre la contrebande et un poste commercial qui traite le trafic des marchandises au niveau du poste frontalier de Layoune. Ce dernier traite à la fois l’afflux quotidien des passagers ainsi que le dédouanement des marchandises importées de la Tunisie et d’autres pays arabes et ce dans le cadre de l’application de la convention arabe qui stipule la facilitation des échanges entre pays arabes et ce poste traite, aussi la mouvements des passagers en même temps, au niveau du poste frontalier de Layoune. Le trafic du corail Il est vrai qu’en matière de contrebande, il existe des valeurs sûres dans la région. C’est notamment le cas de «l’or rouge» des côtes d’El Kala qui ●●● PUB Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID et t r a n s i t ●●● Reportage 9 fait l’objet d’un trafic incessant depuis des années. Tout se fait dans la plus totale illégalité, sa pêche étant interdite depuis 2000. La brigade mobile d’El Kala, a réussi à saisir, durant les six premiers mois de l’année en cours, plus de 196.400 kg de corail brut, d’une valeur estimée à 2.356.800 DA. «Le trafic de corail est particulièrement rentable, le kilogramme se négocie à 15 millions de centimes», précise l’inspecteur. Ainsi, les citoyens doivent être sensibilisés sur ce sujet. Cependant, il est vrai de dire que les contrebandiers sont en train de saigner à blanc l'économie nationale pour fructifier celle des pays voisins. Le reportage que nous avions fait nous a permis de conclure que le corail qui transite par la frontière frauduleusement est empaqueté et exporté vers l'Europe et l'Asie sous la notion «made in Tunisia» alors qu'elles proviennent de la localité d’El Kala, dans la wilaya de Taref. Les sanctions ne sont pas assez coercitives. Au pire des cas, les contrevenants risquent trois mois de prison avec sursis et une amende de 10 000 DA. Contrairement à l’Algérie, où le corail est apprécié seulement en joaillerie, sous d‘autres cieux notamment européens, il est utilisé, à titre d‘exemple, en médecine et dans bien d‘autres domaines. Selon certains habitants de la petite ville d’E Kala, la tentation est alléchante lorsqu’on sait que le prix d’un kilogramme de corail est estimé à 150 000 DA. «Plusieurs familles de cette région ont fait fortune avec le trafic du corail. Le désir de s’enrichir, pour certains, et la misère pour d’autres, sont les principales raisons qui poussent ces pêcheurs à choisir ce créneau. Le risque en vaut la chandelle», nous a lancé un groupe de jeunes chômeurs rencontrés à proximité du petit port de la ville d’El-Kala. Les pêcheurs clandestins changent fréquemment les méthodes, nous a précisé un gardecôte. «Ils utilisent des méthodes sophistiquées, particulièrement pour localiser les bouées qu‘ils lancent à la mer quand ils a perçoivent les vedettes de surveillance. Lestées des fameuses croix de Saint-André, où sont accrochés les filets portant le corail, les bouées sont repérées par le système GPS dont sont dotés les bateaux. C‘est comme chercher une aiguille dans une botte de foin», avouera un officier des gardecôtes, avant d’ajouter «mais, nous ne leur laissons aucun répit, Surveillance et contrôle à la sortie et à l‘entrée du port et inspections inopinées en mer». L’étendue des eaux territoriales au large d’El-Kala, dont la superficie est plus grande que celle de la Tunisie, complique la mission de surveillance des services concernés. Les trafiquants ont plus d’un tour dans leur sac. L’autre méthode utilisée est celle de dissimuler le corail pêché dans des criques du littoral pour être, par la suite, récupéré par d’autres personnes pour l’acheminer vers la Tunisie, via les maquis. De jeunes colonies de corail sont détruites par les lourds madriers utilisés par les pêcheurs clandestins qui y attachent leurs filets où resteront accrochées les branchettes. Les croix de Saint-André, qui sont fabriquées avec des rails de fer, sont les plus nuisibles. Elles peuvent descendre à une profondeur de plus de 90 mètres. Très fragile, le corail ne peut alors plus se régénérer. Cette espèce pousse de deux à six centimètres seulement par an. Pour permettre au corail de se régénérer, il faut le cueillir avec un marteau effilé que les plongeurs utilisaient autrefois. Mais ce temps est révolu. «Actuellement, nous assistons impuissants à la mise à mort de cette richesse», a indiqué M. Kellou. La qualité du corail en Algérie se détériore d’année en année, a-t-il noté. Le trafic du carburant Les gérants des stations de carburant aux frontières alimentent ce trafic qui leur permet de générer des sommes astronomiques. Un déplacement à la municipalité d'Oum-Teboul, qui regroupe les mechtas de Souarekh, frontalière à la Tunisie, nous a permis de comprendre les raisons qui aboutissent régulièrement à des ruptures de stock de carburant dans cette localité. La lutte contre le trafic du carburant ; ce fléau a pris de l’ampleur ces derniers temps et ce depuis les derniers évènements dans les pays voisins dont la Tunisie et la Lybie. «L’activité de nos brigades a été renforcée» nous déclare M. Kellou, malgré la difficulté du relief géographique de la région qui est montagneuse, la brigade douanière de Bouhadjar ont saisi d’importantes quantités de carburant dont 46.564 litres de carburants d’une valeur de 637.926 DA, et de 3.993 litres d’essence estimé à 87 846 DA. Selon les statistiques réalisées par les services de l’inspection de Douane de la wilaya de Tarf, la brigade mobile de Bouhadjar a saisi un nombre important de vaches et de moutons d’une valeur de 94.000 DA dont 80 baudets, qui sont utilisés par les contrebandiers pour transporter le carburant et autres marchandises. «Ici, l’essentiel, c’est que les produits traversent la frontière sur des baudets, des motos ou sont transportés à dos d’homme. Les conditions sont très difficiles», nous affirme Kellou Salah. A Bouhadjer, la brigade de douane a l’avantage du terrain. Les montagnes escarpées ne permettent pas aux contrebandiers d’évoluer dans des conditions propices. Une si- tuation qui diffère totalement de Tébessa, ou à la faveur des vastes étendues steppiques, les trabendistes utilisent des véhicules puissants pour le transport en masse de marchandises. L’inspecteur reconnaît que malgré les difficultés liées à la configuration du terrain, la contrebande connaît une nette augmentation dans cette région. Certains indices ne trompent pas. C’est le cas, notamment, du nombre de baudets saisis ces dernières années. Les saisies Dans la lutte contre les capitaux ; en application de la réglementation des changes, le service a enregistré 11 affaires de saisie de diverses devises étrangères d’une valeur globale de 4.831 478,56 DA. La plus grande monnaie saisie est celle de l’euro d’un montant de 32.130 €, 13.344, 56 $ et 31.640 DT. Dans le cadre de la loi 05/06, la brigade a saisie 4.960 kg de laine pour une valeur de 24.800 DA, dans l’évasion de produits de première nécessité la saisie de 19 quintaux de farine estimés à 25.000 DA. Par ailleurs, 450 cartouches de fusils de chasse Les ventes aux enchères d’une valeur de 20.250 DA. De même que la confiscation de 11 cartons de pétard d’une valeur de 42.488 DA. Dans le cadre de l’activité de la vente aux enchères Dans la lutte contre la contrebande du des produits saisis ; la brigade douanière de la wilaya tabac la brigade mobile a saisi de 12 de Taref, a réalisé trois opérations de vente aux encartouches de Marlboro d’une valeur chères durant le premier semestre 2011 pour un monde 8 400 DA et 1.010 sachets de tant global estimé à 13.178.163 DA dont la saisie de 29 véhicules de différents modèles. La valeur des chema d’un montant de 30 300 DA. L’inspecteur divisionnaire nous ex- marchandises saisies par la brigade douanière de plique que «les contrevenants auront l’inspection divisionnaire d’El Tarf d’une valeur de une amende dix fois plus le prix de la 11.005.841 DA. Suite au contrôle physique qu’effecmarchandise saisie et du moyen par le- tuent les agents de douane au niveau des postes fronquel elle a été transportée. En tout cas, taliers, où cela leur a permis de réquisitionner une les deux mis en cause risquent une marchandise de contrefaçon de marque Nike comlourde amende se chiffrant à des mil- portant 106 paires de chaussures sport d’une valeur liards de centimes ainsi qu'une de 8.600 DA et de 300 tee-shirt de même marque. condamnation à la prison ferme». On constate, toutefois, que le nombre de véhicules saisis sur la bande frontalière d’El Tarf a fortement augmenté, selon l’inspecteur Kellou 29 véhicules de différents modèles ont été saisi et vendu aux enchères cette année. «Il est évident que les véhicules ne sont pas adaptés à cette région montagneuse, contrairement aux ânes, ces derniers sont utilisés essentiellement pour le transport de carburant vers la Tunisie», note l’inspecteur divisionnaire. Il est à noter que les baudets qui traversent la frontière ne sont pas tous utilisés pour la contrebande, selon notre source, ils seraient destinés à des zoos tunisiens. Ainsi, les ânes d’Algérie serviraient de biftecks aux fauves de Tunisie. Ceci est une preuve que les trabendistes sont à la recherche de nouveaux débouchés. PUB Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Ramadhan 15 Hammâm ibn Munnabih «Sahifa, le plus ancien recueil» Par Mohamed Koursi A vant sa conversion à l’islam, Abû Hurayra s’appelait Abd Ash-Shams, "le serviteur du soleil". II appartenait à la tribu de Da’us qui embrassa dans sa majorité l’islam en l’an 6 de l’Hégire. C’est le Prophète (QSSSL) qui l’appela Abd Ar-Rahman, mais c’est son affection pour les animaux, précisément pour un chaton qui va lui donner un surnom sous lequel il est connu jusqu’à aujourd’hui : Abû Hurayra. Pauvre, venu un peu tard à l’islam, il rejoint les rangs des suffa, ceux qui vont vivre dans une aile retirée de la mosquée de Médine, à l’instar de Bilal. Il avait une mémoire phénoménale, à tel point que sa proximité avec le Prophète fit de lui rapidement une autorité incontestée dans la transmission du hadith. l’imam As Shâfi’i a dit à son sujet : “Abû Hurayra était celui qui a mémorisé le plus de hadiths à son époque.” Il n'exerce pas d'activité professionnelle, il n'a ni terre à cultiver ni commerce à entretenir, il profite de sa disponibilité pour rester constamment en compagnie du Prophète à l’écouter et à retenir ses moindres propos. Un des disciples d’Abû Hurayra, Hammâm ibn Munnabih, compila un recueil de traditions apprises de son maître. Ce recueil a pour titre Sahîfat Hammâm et fut incorporé, plus tard, dans le second volume d’Al-Musnad, d'Ibn Hanbal (dont on va parler prochainement). Ce SAHÎFA de Hammam répertorie 137 hadiths. Il est considéré comme le plus ancien recueil de hadîth. Disciple d'Aboû Houreira, Hammam est donc un “tâbi'i” puisqu'il n'a pas vu le Prophète, mais il a rencontré ses compagnons. C'est de la bouche de son maître qu'il a entendu tous les hadîths figurant dans son recueil. Hammâm est Qoraichite. brillant étudiant, et surtout méticuleux quand il s’agissait de faire “une enquête de terrain” pour réunir tout ce qui concerne le Prophète. On raconte qu'il “approcha chaque Ançarite de Médine et lui demanda de lui faire le récit de tout événement ou incident qu'il connaissait ayant trait au Prophète. Ainsi, il put mettre en écrit des récits complets avec les noms de leurs narrateurs après les avoir soigneusement vérifiés. C'était l'époque où un grand nombre des compagnons était encore en vie, et il profita pleinement de leur savoir”. Pourtant, ce recueil n’est pas retenu par les savants comme faisant partie des six recueils de référence, à savoir : les quatre Sunan : Aboû-Daoûd as-sajistâni, At-Tirmidhi (Aboû 'Issa), Ibn Mâjah et an-Nassâ'i, et les deux Sahîh, d’al-Bukhârî (810-870), et Sahîh, de Muslim ibn al-Hajjaj (819-875). Cependant, d’autres savants l’intègrent avec deux autres compilation : Al mouattaa et El Musnad. Le premier, El Mouattaa, Le recueil de Mâlik Ibn Anas ( qu’on a déjà présenté dans une édition précédente) est une compilation de hadiths qui reprend également ceux qui sont cités par les compagnons du Prophète selon un classement thématique. Mālik ibn Anas, connu sous l' appellation Imām dār al Hijrah, l'Imâm de Médine ou plus communément imām Mālik, fut un juriste musulman et fondateur d’une des quatre écoles juridiques de droit musulman sunnite, l'école malékite. Sa qualité est telle que toutes les écoles de Fiqh et tous les imams savants en hadiths sont d'accord sur son authenticité. Le célèbre imam Shafi'i a dit : “Il n'existe pas sur la face du monde un seul livre — après le Livre de Dieu — ce qui soit plus authentique que le livre de Malik.” Malik Ibn Anas est un ''Tabi'-at-Tabi'i'', c'est-à-dire qu'il appartient à la deuxième génération de musulmans après les compagnons du Prophète Le second, Le recueil d’Ahmad Ibn Hanbal, le Musnâd, bien qu’il soit de la troisième génération après les compagnons, est une véritable encyclopédie de hadîths, puisque son auteur en connaissait 750 000 par cœur. Parmi ses principaux disciples : al-Boukhâri, Moslim, Aboû Daoûd. Al Mousnad, une compilation de 40 000 hadiths, classés selon les compagnons qui les rapportent regroupe tous les hadîths d'un compagnon dans un même chapitre quel que soit leur sujet. Les chapitres de cet ouvrage se présentent ainsi : les hadîths rapportés par Aboû Bakr, les hadîths rapportés par 'Omar, les hadîths rapportés par 'Othman, etc. M. Koursi ne précision d’abord avant d’entrer dans ler vif du sujet : je n’ai rien, absolument rien contre les baudets. Mieux et tous les campagnards vous le diront sinon vous le confirmeront : ces bêtes de somme si moquées nous rendaient alors de précieux services. Tiens, par exemple au niveau de La Casbah et du fait de la configuration de ce lieu-dit, sans ces ânes braves bêtes s’il en est, la vieille citadelle aurait croulé sous les ordures. Et aurait peut-être aussi quelque part perdu son charme. Quoiqu’il en soit, ces ânes pas tout à fait comme les autres, à moins qu’ils ne se ressemblent comme deux gouttes d’eau, sont d’une endurance proverbiale. Tandis qu’à l’intérieur du pays, ils faisaient carrément partie du décor domestique et bucolique. Je ne sais pas trop ce que cela veut dire, mais je compte sur vous pour me fournir de plus amples informations sur cette bête si attachante. Pourtant, et dès que vous vous “amusez” à traiter quelqu’un de proche ou de lointain de h’mar, les choses prennent subitement une autre coloration, une autre direction et surtout une autre tournure. Car, considérant que c’est la pire des insultes qu’on puisse lancer à son alter ego, d’aucuns plutôt nombreux au demeurant n’hésiteront à réagir de manière disons épidermique. En d’autres termes, du tac au tac. Et là grand est le risque couru par tous ceux qui osent donc proférer pareille insulte à leurs semblables de subir les retours de bâtons. A propos de U QAHWA FI GOUBLI Bourricot de la classe ! bâtons justement et lorsque les adolescents s’en allaient par monts et par vaux quérir de l’eau à dos d’âne, s’entend à la source si l’on ose dire, bon nombre de ces garnements utiliDe Amar Zentar saient toutes les petites ruses de guerre pour triompher dans ces courses “épiques”. Il y en avait même des petits malins et futés pour planter un clou en guise d’aiguillon dans le postérieur de la pauvre bête. Qui finissait sa corvée d’eau tout sanguinolent le soir venu. Ce qui valait aussi lorsque du moins le pot aux roses était découvert par qui de droit, de retentissantes volées aux contrevenants... Et puis un jour tout a basculé : la modernité est venue mettre son grain de sel tandis que toutes les fontaines ont tari, victimes, pour la plupart, soit d’un éboulement, soit d’un affaissement de terrain. Au grand dam de tous les villageois qui se sont séparés de leurs baudets la mort dans l’âme. Et c’est ainsi qu’une page d’histoire de tous ces hameaux si pittoresques venait d’être tournée et fermée. Mais la houkouma a construit un immense barrage qui dessert désormais toutes les localités avoisinantes. Et leur fournit le précieux liquide H24. Qu’il faut tout de même payer rubis sur l’ongle les factures faisant foi. Comme l’eau, c’est la vie, elle n’a donc pas de prix. Ciel ! je n’ai même pas vu le temps passer. Encore moins entendu eladhan. Saha ftorkoum et évitez surtout même les bourricots qui ont de la classe... A. Zentar Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID 16 FATAWI AU NOM D’ALLAH, L’INFINIMENT MISÉR Les vertus La prière est le lien entre le serviteur et son Seigneur Le prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « En effet, quand l’un d'entre vous prie, il parle en privé avec son Seigneur. » [Rapporté par Al-Bukhâri] Et Allah dit dans le hadith qoudsi : « J'ai divisé la prière entre Moi et Mon serviteur en deux parties et Mon serviteur aura ce qu'il demande. » Ainsi, quand le serviteur dit : « Al-Hamdoulillahi Rabb-il-'Alamîne », Allah dit : « Mon serviteur m'a loué. » Et quand il dit : « Ar-Rahman-ir-Rahîme », Allah dit : “ mon serviteur m'a glorifié. ” Et quand il dit : « Mâliki-yawm-id-Dîne », Allah dit : “ mon serviteur m'a honoré. ” Et quand il dit : « Iyyâka Na'bdou wa Iyyâka Nasta'îne », Allah dit : « ceci est entre Moi et Mon serviteur et Mon serviteur aura ce qu'il demande. » Et quand il dit : « Ihdinas-Sirât-al-Moustaqîme. Sirât-aladhîna an'amta ‘alayhime. Ghayril-Maghdoubi ' alaihime wa la Dâllîne », Allah dit : « Ceci est pour Mon serviteur, et pour Mon serviteur ce qu'il demande. » [Rapporté par Muslim] La prière est un jardin La prière est un jardin d’actes d'adoration, dans lequel se trouve chaque type d'adoration magnifique. Il y a le takbir (le fait de prononcer Allah akbar), par lequel la prière est introduite, la position debout pendant laquelle la personne récite la parole d'Allah, l’inclinaison pendant laquelle il glorifie son Seigneur, le retour de l’inclinaison, qui est remplie de louanges à Allah, la prosternation pendant laquelle il glorifie Allah le Très-Haut et pendant laquelle il l'implore par l’invocation, la position assise dans laquelle il y a le tashahud, des invocations et la fermeture par le taslim (la salutation). La prière est une aide La prière est le moyen d'appui et d'aide en période de détresse et de chagrin. Et elle empêche de faire les actes mauvais et honteux. Allah dit : « Cherchez l'aide dans la patience et la prière. » (La Vache, v.45) Et Il dit : « Récitez ce qui vous a été révélé du Livre et accomplissez la prière. En vérité, la prière empêche les actes mauvais et honteux. » (L’Araignée, v.45) La prière est une lumière La prière est la lumière des croyants dans leur cœur et le Jour du jugement dernier. Le prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « La prière allège. » Et il (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Quiconque la préserve (la prière), elle sera une lumière, une preuve et un (moyen de) salut pour lui le Jour du jugement. » [Rapporté par Ahmad, Ibn Hibbân et AtTabarâni] La prière est une joie La prière est la joie et le plaisir des âmes des croyants. Le prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Le plaisir de mes yeux a été placé dans la La prière est le deuxième pilier des piliers de l'islam et le pilier le Par Cheikh Yusuf Al-Qaradawi Que faire si l’on mange par oubli ? Question : Au début du mois de Ramadan, il arrive souvent que les gens oublient, et, par inadvertance, boivent un verre d’eau, fument une cigarette ou mangent quelque chose. Puis ils se souviennent qu’ils jeûnent… après avoir réellement bu et mangé. Peut-on dans ce cas poursuivre le journée de jeûne ? Réponse : Il a été rapporté dans les deux Sommes de Hadiths Authentiques (i.e. Sahîh Al-Bukhârî & Muslim) selon Abû Hurayrah, le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : "Quiconque oublie pendant qu’il jeûne et mange ou boit, qu’il poursuive son jeûne. En réalité, c’est Dieu qui lui a donné à manger et à boire ", et selon les termes d’Ad-Dâraqutnî, avec une chaîne de narration authentique, "ce n’est autre qu’une subsistance que Dieu a conduit vers lui, il n’a aucun rattrapage à faire". Selon une autre variante encore chez Ad-Dâraqutnî, Ibn Hibbân et Al-Hâkim : "celui qui consomme quelque chose pendant le Ramadan par oubli, n’a rien à rattraper, ni à expier" ; sa chaîne de narration est également authentique selon le Hafidh Ibn Hajar. Ces hadîths sont explicites quant à la validité du jeûne si, par oubli, on boit ou mange quelque chose. Et cela est conforme au verset : "Seigneur, ne nous tiens pas rigueur si nous oublions ou commettons une erreur" (2:286), et il a été rapporté par des hadîths authentiques que Dieu a exaucé cette invocation. Il a été établi dans un autre hadîth : "Dieu a ôté pour la communauté [la responsabilité] de l’erreur, l’oubli ou l’action sous la contrainte de la force". Il convient donc pour la personne qui jeûne et qui a mangé ou bu par oubli de poursuivre le jeûne, il ne lui est pas permis de rompre le jeûne. Et c’est Allâh qui accorde le succès. prière. » [Rapporté par Ahmad et Nasa'i] La prière efface les péchés La prière efface les péchés et expie les mauvais actes. Le prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Que pensez-vous s'il y avait une rivière devant la porte de l'un d'entre vous et où il se baignerait cinq fois par jour, resterait-il une saleté sur lui ? » Les compagnons ont répondu : « Il ne resterait aucune saleté sur lui. » Le Prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) dit : « Il en est de même avec les cinq prières (quotidiennes et obligatoires), par elles Allah efface les péchés (mineurs). » [Rapporté par Al-Bukhâri et Muslim] Et le prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Les cinq prières (quotidiennes et obligatoires) et la prière du vendredi sont une expiation des péchés qui se produisent entre eux tant que l'on ne commet pas de grands péchés. » [Rapporté par Muslim] La prière en commun Ibn 'Umar (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « la prière en commun est meilleure que la prière seule de vingt-sept degrés. » [Rapporté par Al-Bukhâri et Muslim] Ibn Mas'ud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Quiconque serait heureux de rencontrer Allah demain en Dimanch Hadith Hadith du Prophète Muhammad (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : «Œuvrez ! Car on facilitera à chacun la voie pour laquelle il a été créé.» Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny. EL MOUDJAHID 17 HISTOIRE RICORDIEUX, LE TRÈS MISÉRICORDIEUX de la prière le plus important de l’islam après la Chahada (l'attestation de foi). Sidi Okba au présent L étant musulman, qu’il préserve ces cinq prières à la mosquée, car en vérité, Allah a légiféré pour votre prophète les voies de la guidée. Ces cinq prières à la mosquée font partie des voies de la guidée. Et si vous deviez prier dans vos maisons comme cet homme qui s'abstient de prier à la mosquée et prie dans sa maison, alors vous auriez abandonné la Sunna de votre prophète. Et si vous deviez abandonner la Sunna de votre prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam) vous vous égareriez. Il n'y a pas un homme qui fasse ses ablutions correctement, puis a l'intention d'aller à une de ces mosquées sans qu'Allah ne lui enregistre une bonne action pour chaque pas, l’élève d’un degré et efface un mauvais acte par cela. Vous nous avez certainement vus et personne ne s'abstenait de la prière à la mosquée sauf l'hypocrite dont l'hypocrisie était bien connue. Même l’homme malade était porté soutenu par deux hommes jusqu’à ce qu'il se tienne debout dans le rang (pour la prière). » [Rapporté par Muslim]. L’importance du recueillement Al-Khouchou' (le recueillement) dans la prière, ceci signifie, premièrement que le cœur est présent et attentif et deuxièmement préserver cet état — sont tous deux des moyens d'entrer au Paradis. Allah dit : « Les croyants ont atteint la réussite, ceux qui sont pleins d'humilité dans leur prière (khâchi’oûne’), qui se détournent des futilités, qui s’acquittent de la Zakât, qui préservent leur chasteté, sauf avec leurs épouses et leurs serves, car dans ce cas, ils ne sont pas à blâmer. Quant à ceux qui cherchent plaisir au-delà de ces limites, ce sont eux les transgresseurs. Ceux qui préservent les dépôts et honorent leurs engagements, et qui observent strictement leurs prières. Ceux-là sont les héritiers, qui hériteront du Paradis pour y demeurer éternellement. » (Les Croyants, v.1 à 11). L’importance de la sincérité Être sincère envers Allah dans la prière et l'exécuter selon la manière décrite dans la Sunna sont les deux conditions fondamentales pour son acceptation. Le prophète (salallahou ‘alayhi wa sallam i) a dit : « En vérité, les actions ne valent que par leurs intentions et chaque personne récoltera selon ce qu'elle a eu comme intention. » [Rapporté par Al-Bukhâri et Muslim]. Et il (salallahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Priez comme vous m’avez vu prier. » {Rapporté par Al-Bukhâri]. Écrit par Muhammad Ibn Salih Al-'Uthaimin a ville Biskra se met à jour pour nous faire remonter le temps. Le temps de découvrir ses descendants, et goûter le repos des vastes vergers couvrant l'immensité de son territoire. On ne saurait assouvir sa soif sans parler de Sidi Okba, celui par qui s'inscrit les premières lettre de la légende sur le fronton de la cité. Loué par les plus grand bardes de la poésie fait toujours acte de présence dans la mémoire collective. La légende dit qu'à l'époque, Biskra naquit sous la bonne étoile, une métaphore pour désigner les chevaliers de l'art mystique arabe tel sidi Zarzour ou encore Sidi Benazouz. Même que Karl Marx est venu puiser le breuvage de cette sainte ville, et y chercher inspiration pour sa fameuse" doctrine, ou encore le célèbre peintre Dinet furent ensorcelé happés par la beauté mystique de cette vaste oasis. On l'appelle toujours reine des Ziban, elle fut de toutes les campagnes historiques. Sa première libération s'est faite par le Bey Ahmed qui en fit un siège du beylick de courte durée avant que les Français installent leur poste avancé. Au cours de la première nuit du siège, une grand bataille conduite par les troupes du bey qui se sont distinguées par l'élimination d'un bataillon de soldats français. La reprise de la ville par les cavaliers du Cheikh fut d'une telle noblesse qu'il y laissa l'ennemi enterrer ses morts et soigner ses blessés. Une odyssée qui fit école dans les annales des stratégies militaires. Des négociations vont s'ouvrir, elles durèrent toute une année pendant laquelle les hommes de Pellisier cherchèrent à se maintenir dans leurs fortins. Le bey proposa alors un traité, les Français se replièrent pour regagner Laghouat. L'incapacité à pénétrer à l'intérieur des terres et à s'y maintenir a toujours été une constante de leur présence dans les grandes oasis du Sud. Déjà onéreuse, elle s'est finalement révélée vaine. La preuve en est que, mis à part des murailles encore debout ou effondrées, il n'en reste pas grand-chose dans la mémoire de la ville, sauf quelques survivances dans le langage des Biskris et, parmi elles, cette expression tellement significative des misères endurées par les Français cantonnés dans leur fort. A ce jour, en effet, pour marquer la distance et l'éloignement, on dit de quelqu'un qu'il habite Biskra : l'oasis par qui les vivres et munitions n'arrivent jamais. La reine des Ziban recouvrant toute sa splendeur avait depuis fait acte aux traditions et à la culture ancestrales pour se maintenir sur la liste des grandes cités candidates au statut de capitale de la culture islamique. Mohamed Bentaleb che 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Cuisine Cuisine 19 La de BOQALA Darna akbira ou sourha âali, el khir dima fiha dayem, ya rabbi ya akrim, ahfed dek el khir wa anâayem Notre maison est grande ses murs sont hauts, Le bien est toujours présent, Mon Dieu soyez toujours généreux, Protéger notre maison et sauvegardez nos biens et notre richesse MAMANI RECETTES ENTREE ASTUCE Bouchées de la reine Ingrédients : 4 vols au vent 1 Blanc de poulet - 1 boîte de champignons, - des olives, persil, sel, Béchamel Préparation : Faire cuire le blanc de poulet à la poêle. Couper le blanc en petits morceaux. Réserver - Préparer les champignons et les couper également en petits morceaux. Les saler et les pré-cuire à la poêle avec un peu de persil coupé fin. Réserver - Préparer la sauce Béchamel. - Faire réchauffer les croûtes de bouchées au four. - Lorsque la sauce est prête, ajouter les morceaux de poulet et les champignons, les olives dans la casserole. Tourner pour bien mélanger. - Remplir les crôutes vides et laisser déborder votre béchamel de façon à recouvrir le vol au vent. Faire cuire en gros 10 à 20 mn Contre les problèmes d’acné Pour atténuer l’acné juvénile, couper une tomate en fines tranches et les appliquer sur le visage à l’endroit des boutons. Les garder environ 15 minutes. Rincer ensuite délicatement le visage avec un savon doux. Les boutons doivent régresser en quelques jours après 2 applications quotidiennes, une le matin et une le soir. Gateau pommes ou (poires) cannelle PLAT Tadjine El Khoukh Ingrédients pour la sauce : - Viande ou bien du poulet - Fromage blanc - 1 poignée de pois chiches - 1 oignon - sel, poivre, cannelle - Huile - 1 cuil à s. smen ou bien du beurre pour les croquettes de pommes de terre pour environs - 1 kg de pomme de terre - Viande hachée - 1 ou 2 œufs - sel , poivre - farine - Huile pour la friture D E S S E R T Ingrédients : 3 pommes épluchées évidées et coupées en 4 morceaux 2 c a café de cannelle + 50 g de sucre 4 c a soupe chapelure 4 œufs 200 g de sucre en poudre 250g de beurre fondu 175 g de farine 1tsp levure chimique Préparation : commencer à beurrer votre moule, saupoudrer de chapelure battre le sucre et les œufs jusqu'à ce qu’au blanchissement ajouter le beurre fondu, continuer à battre, ajouter la farine et la levure tamisée. Mettre dans le moule Mélanger 50 g de sucre + cannelle dans un bol, bien mélanger et enduire les pommes de ce mélange Introduire les pommes dans la pâte et mettre au four à 180° Faire cuire 35 mn, ou jusqu’à ce que le gâteau soit doré, vérifier la cuisson avec lame de couteau Servir, tiède, ou à température ambiante. si vos pommes s'enfonce ne craignez pas vous les retrouver une fois que vous démouler le gâteau Vous pouvez ajouter du sucre et la cannelle pour la décoration toujours avec la farine parce que la pomme de terre colle sur les mains) Faites revenir la viande dans l’huile et le Faites un petit trou introduisez-y une petite smen avec un oignon râpé, salé et poi- boulette de viande hachée et refermez la boule rouler la boule de pomme de terre farcie dans vré ajoutez la cannelle, mouillez avec la farine. un peu d’eau jusqu’a ce que la viande soit recouverte, ajouter les pois chiches Faites la frire dans l’huile généreuse chaude et à feu modéré Laissez cuire à feu modéré. Continuer ainsi jusqu’à la fin de la purée de pomme de terre, retirez les une fois bien doPréparez la viande hachée avec les rées et égouttez. épices formez des boules, une fois la viande cuite, jetez les boules de viande hachée et laissez cuire, puis retirez-les Dans un plat dressez les morceaux de boules farcies et bien dorées ainsi que les pois de la marmite et égouttez-les. chiches et arrosez de sauce tres réduite Pour les croquettes de pomme de terre il faut les faire cuire bien avant dans l’eau salé. Une fois les pommes de terre cuites passez-les à la moulinette pour la réduire en purée (faites cette opération quand la pomme de terre est chaude) Salé et poivré pétrissez la pomme de terre en ajoutant petit à petit les œufs (faut aller doucement pour qu’elle ne soit pas liquide) Laissez refroidir. Une fois que la viande est cuite, vous former avec la purée de pomme de terre des petites boules (vous travailler Préparation de la sauce: AROMATE ET EPICES Fenouil • Le Fenouil (Fœniculum vulgare) exhale une saveur douce et agréable. Les feuilles sont très finement découpées et on les utilisent surtout avec le poisson. Les tiges séchées parfument le poisson grillé et les graines servent à épicer les pains et les biscuits. PUB Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Culture CONCERT D’ABDELKADER CHAOU AU THÉÂTRE DE VERDURE 21 Palais Khedaouedj El-Amia Dans le cadre des soirées intitulées “Layali Ramadhane”, organisées par l’Etablissement Art et culture, le théâtre de Verdure LaâdiFlici a abrité, vendredi soir, un récital de musique chaâbi avec Chaou Abdelkader. L’artiste qui s’est produit devant une faible affluence s’est donné à fond, en professionnel, pour gratifier le public d’un récital convivial qui allie l’écoute des qacidates, des moments d’évasion et de méditation avec des passages à des rythmes plus entraînants qui déclenchent l’envie d’entrer en transe. Deux heures durant, le public a savouré des qacidates des grands poètes que reprend avec aisance et rigueur Abdelkader Chaou, un des grands maîtres actuellement de la chanson chaâbi, tout en se délectant de la légèreté du rythme des chansonnettes qui ont fait la gloire du chanteurs à ses débuts. La soirée a débutée à 23 heures. L’artiste a fait son apparition sous les applaudissements du public qu’il salua avant de lui souhaiter “saha ramdamkoum”. Abdelkader Chaou entama son récital avec du medh. Le chanteur enchaîna quelques q’cid dans le même registre durant une bonne partie du récital. La voix si Qaâda chaâbi Ph. : Nesrine Ph. : Billal Il était une fois une princesse fois que l’orchestre change de rythme et opte pour un berouali endiablé. Kamel, la quarantaine, fonctionnaire, n’est pas près d’oublier cette soirée. “Je suis présent aujourd’hui parce que j’aime Chaou. J’aime toutes ses chansons, Chhilet laâyani, Meriem Meriem, Ana lghrib, vraiment toutes. Pour moi, c’est toujours un plaisir d’assister à ses récitals», nous dit-il avec enthousiasme. Kafia Ait Allouache Cité séculaire chantée par les artistes et les poètes, La Casbah d’Alger, un joyau architectural aux façades chaulées et aux portes d’entrée finement ouvragées, garde, quelque part, au fond de sa mémoire, des histoires et des légendes que des générations se transmettent. Les femmes qui sont nées et grandi dans cette cité mythique se rappelleront toujours l’interdiction qui leur était faite dans leur enfance de se contempler dans une glace. Cet interdit ou plutôt cette peur reste liée à une histoire ou à une légende que les habitants de La Casbah, à travers les temps, se transmettent. C'est l'histoire de Khedaouedj El-Amia, une jeune princesse ayant vécu à l'ère ottomane. Khedaouedj, très choyée, reçut de Hassan Khaznadji, trésorier du dey Hussein, un miroir, achetée lors de l'un de ses longs voyages en mer. La légende raconte que la princesse Khadidja ou Khedaouedj El-Amia était d'une beauté rare. La jeune fille, qui passait auparavant ses journées en compagnie d'amies de son âge, les délaissa et se regardait désormais sans se lasser dans la glace se contemplant et admirant son charme que l'on disait hors du commun. Elle changeait de tenue et de coiffure plusieurs fois par jour. Le maquillage était, de toute évidence, trié et savamment choisi pour rehausser encore plus ses traits. Son narcissisme allait grandissant tant elle se trouvait belle au-delà de ce que l'on peut décrire. Des jours passèrent et elle commença à ressentir des picotements aux yeux puis eut des troubles de la vision. Son état empirant, son père la fit ausculter par un médecin qui ne décela rien d'anormal. Un matin, elle se mit à crier. Son père accourut et constata que sa fille bien-aimée avait perdu la vue. Malgré le concours de plusieurs éminents médecins de l'époque, Khedaouedj restera plongée dans le noir. Son souci du détail, qui la maintient rivée à son miroir, lui fit perdre la vue, dit-on. Une autre version impute la cécité de la princesse au khôl (tracé des yeux), qu'elle utilisait. L’excès de ce fard aurait été la cause de ce drame, selon certains. Hassen, en père prévoyant, décida d'acheter un palais afin que sa fille préférée soit à l'abri des vicissitudes de la vie. Cette magnifique demeure, portant le nom de Khedaouedj El-Amia, qui abrite actuellement le Musée national des arts et traditions populaires, est connu par les habilitants de La Casbah sous cette appellation. Sihem Oubraham mélodieuse du chanteur donne une autre saveur, voire une sensation de transparence qui rend plus accessible les poèmes anciens. C’est le miracle qui se produit dans cette ambiance intime du théâtre de Verdure avec un Abdelkader Chaou toujours égal à lui-même, prêt à satisfaire ses fans avec un savant dosage de qcid et les rythmes chaloupés de ses chansonnettes. Le public satisfait a chanté en chœur les standards du cheikh et dansé à chaque UNE PREMIÈRE À LA TÉLÉVISION ALGÉRIENNE Houa ou Houa réalisé sur un plateau virtuel Même si beaucoup a été dit sur la grille des programmes télé proposée par l’ENTV depuis le début du mois de Ramadhan, force est de reconnaître cependant que certaines émissions plaisent aux téléspectateurs algériens. On pense, entre autres, au sketch intitulé Houa ou Houa qui met en scène le redoutable tandem Kamel Bouakaz-Hamid Achouri. Court et Digest à la fois, moralisateur en premier lieu, ce sketch chorba, produit par Premium Communication et programmé juste après Djemaï Family, traite en cinq minutes des faits de société réels et met à profit cette émission pour faire passer des messages et d’aider les téléspectateurs à mieux appréhender ce vécu, le tout bien évidemment sur fond humoristique dont ont le secret nos deux comédiens. Mais ce qui caractérise le plus Houa ou Houa est sans doute le plateau virtuel dans lequel est diffusé le sketch, le seul qui existe dans notre pays. Appartenant à Premium Communication, le plateau virtuel permet à ce propos la réalisation en temps réel des contenus audiovisuels de qualité supérieure (émissions TV, tables rondes, talks shows... ) et assure des économies substantielles en termes de temps et de coûts. Bourré d’options, il se présente en forme de cyclo en fond vert permettant une bonne réalisation des incrustations vidéo dans des décors en 3D, créant ainsi un effet de réel, grâce à trois caméras robotisées gérées à partir d’une station-régie dite Tricaster. La création de l’incruste en fond vert est rendue possible en outre grâce à un logiciel light wave doté d’une extension USFX. En sus de ses lumières froides, cinq au total, mêlant ombres diffuses et douceur, le plateau virtuel permet de réaliser divers mouvements de caméras et un large choix de zooms (gros plan, plan rapproché... ), ainsi que plusieurs axes différents. Il convient de signaler enfin qu’outre Houa ou Houa, de nombreuses émissions et autres sketchs diffusés pendant ce mois béni sur l’ENTV, tels Sir fi Amane et Keyna Menha, sont réalisés dans des décors virtuels en 3D de la boîte Premium Com. S. A. M. RENCONTRES LITTÉRAIRE DU HCA Culture Moufdi-Zakaont débuté jeudi soir au palais de la 4es soirées de la littérature amazigh à la littérature mozabite à travers la poésie et le chant reLes soirée ria (Alger) en consacrant la première Une vingtaine de choristes des associations culturelles Izelawen ab. ligieux typiques de la région du M'z bi, en provenance de Ghardaïa, ont gratifié le public d'un pron M'zab, Timerkrast et Tathqif chaâ nges à Dieu et au Prophète de l'islam. Tantôt en amazigh, tantôt gramme riche en psalmodies, des louaexécutés a cappella par un chœur d'hommes. Les choristes, haété en arabe classique, les chants ont rds concentrés et tout à leur spiritualité, ont réussi à partager avec es traditionnelles, rega des textes empreints de solenbillés en tenu et de quiétude, induites par le sens l'assistance un moment de sérénité puissance des voix masculines. Deux poètes de la vallée du M'zab, la abite qui nité et rehaussés par et la beauté et lu des extraits de leurs poèmes en moz Abdelwahab Fekhar, ont à leur tour i que les traditions locales de cette région du Salah Tirichine et clémence de Dieu, ains évoquent les vertus de l'islam et la une évocation de la tradition culturelle mozabite qui plonge ses . Ces poèmes se veulent sont organisées chaque raSud algérien Les soirées de la littérature amazigh racines dans la tradition musulmane. l'amazighité (HCA) dans l'objectif de "faire redécouvrir et saà début de soirée, madan par le Haut-Commissariat i qui relève du sacré", a indiqué, en imoine amazigh, particulièrement celu organisatrice, Si El-Hachemi Assad. vourer le patr le de l'institution le directeur de la promotion culturel La littérature mozabite à l'honneur Un si beau palais sans princesse Palais de la princesse Khadidja, Dar El-Bakri ou encore Palais de Khedaoudj El-Amia sont autant de noms donnés à ce monument historique niché dans une venelle de la basse Casbah, qui est un incontournable lieu de souvenirs et de méditation qui s'ajoute aux nombreux sites que compte le patrimoine culturel matériel de l'Algérie. Edifiée en 1570 sur le site appelé Souk El-Djemaâ, dans la basse Casbah, sur les ruines de la zaouia et du mausolée de sidi Ahmed Ben Ali, par un officier de la marine ottomane, en l'occurrence Raïs Yahia, la maison n'avait pas l'allure d'un palais, mais simplement d'une grande demeure. Elle avait été acquise par Khaznadji Hassan Pacha, trésorier du roi ottoman sous l'ère de dey Mohamed Ben Othmane qui a introduit des modifications et des extensions, lui conférant l'aspect d'un palais qu'il a offert à sa fille Khadidja El- Amia, mais qu’elle n’a jamais habité. Sihem O. Dimanche 14 Août 2011 24 Séléction ENTV vous propose de suivre aujourd’hui, dimanche le 14 août 2011, à 14h30 (13h30 GMT) Télévision ENTV 17h15 : Moutâat El-Maida 17h40 : Les horaires du Iftar 17h45 : Mara hana Mara El-Hih 18h00 : Mahatat Ramadhan 18h50 : Min Niaâmihi 19h00 : Oulama El-Djazair 19h30 : Oulama Fi Ardh Islam 19h45 : Qoran 20h00 : Chant Religieux 20h20 : Djami Family 20h30 : Houwa wa Houwa 20h45 : camera chourba2 21h00 : Journal télévisé ( Edition du 21h00) 21h45 : Hasna 22h30 : Ikhetarou Islam 23h00 : Fi Hadherat El-Ghiyab 23h45 : Emission ma yabqa fi el ouad Tamimi EL MOUDJAHID Le programme d’aujourd’hui ARTE 09:00 Verbier Festival 2008 09:55 Nicholas Angelich et ses amis à Verbier 11:00 Arte reportage 12:00 L'art et la manière 12:30 Les expéditions d'Arte 12:55 360°, GEO 13:40 Les Germains 14:35 Les Germains 15:30 Annette Humpe 16:15 Lohengrin (Actes I et II) 19:00 Arte journal 19:15 Lohengrin (Acte III) 20:45 Découvrir un opéra 21:40 Voeux et sacrifices 23:10 Hannah Arendt, penser passionnément 00:15 Un risque à prendre 01:45 Amsterdam, 1662 02:40 Cage d'escalier El Dourouss El Mohamadia La série religieuse "El Dourouss El Mohamadia». La série est organisée par la Zaouïa Hebria Belkaidia de la localité de Sidi Maârouf à Oran depuis 5 ans où une pléiade de théologiens, d'imams et de cheikhs de zaouïas, du monde islamique prennent part à ce colloque. TF1 Band of brothers, l'enfer du Pacifique 19:35 5 19:4 Inspecteur la Bavure Un inspecteurstagiaire, maladroit mais plein de bonne volonté, fils d'un policier tué par un gangster, tente de faire honneur à la mémoire de son père. Dans les années 1950. L'inspecteur Clément parvient à arrêter le forcené Pierrot le Fou, mais il est mortellement blessé. Son épouse lui promet que leur fils Michel sera policier. Trente ans plus tard, Michel est promu inspecteur-stagiaire grâce à l'indulgence du jury. Les ennuis commencent. Le jour de son entrée en fonction, Michel est passé à tabac par ses collègues qui l'ont confondu avec le complice de Morzini, l'ennemi public n°1. Marie-Anne Prossant, la fille d'un célèbre magnat de la presse, prend une photographie de la scène et menace de la publier si on lui refuse un reportage. Elle se joint donc à l'équipe formée par Clément et Marcel Watrin afin d'enquêter sur la criminalité. Michel, quant à lui, rêve d'arrêter Morzini.. 12:00 Journal 12:35 Walker, Texas Ranger 13:25 Monk 14:15 Monk 15:10 Dr House 16:00 Dr House 16:55 Londres police judiciaire 17:50 Sept à huit 18:50 Ce soir on dîne ailleurs 19:00 Journal 19:45 Inspecteur la Bavure 21:40 L'arme fatale 3 23:50 L'actualité du cinéma 00:00 La boîte noire 01:35 Reportages 02:10 Histoires naturelles M6 09:00 Un dîner presque parfait : la... 10:50 Un dîner vraiment parfait : la... 12:05 Sport 6 12:15 D&CO 13:05 L'amour est dans le pré. 14:45 La vraie histoire de... 16:10 66 Minutes 17:20 66 Minutes : nouveaux modes de vie... 18:45 Le 19.45 19:05 Scènes de ménages 19:45 Capital : les inédits de l'été 22:00 Grandes énigmes criminelles 23:00 Grandes énigmes criminelles 23:55 Au fil de l'enquête 01:30 M6 Music / Les nuits de M6 FRANCE 2 FRANCE 5 2:00 Journal 12:20 13h15, le dimanche.... 12:05 Une année pas comme les autres. 14:40 Rendez-vous en terre inconnue 16:30 Stade 2 17:45 Mot de passe 19:00 Journal. 19:35 Band of brothers, l'enfer du Pacifique 20:25 Band of brothers, l'enfer du Pacifique 21:20 Apocalypse : la 2e Guerre mondiale 22:10 Apocalypse : la 2e Guerre mondiale 23:05 Journal de la nuit 23:20 On n'demande qu'à en rire 00:15 Eurocops 01:10 Avoir 20 ans à Manille 02:3024 heures d'info 02:45 Les fontaines de Paris 09:10 Hongkong, star de Chine 10:05 Istanbul, Samarcande, un rêve tout.. 11:05 Les escapades de Petitrenaud 11:35 Les dix plaies d'Egypte 12:30 Chroniques de l'univers 13:15 La revanche des proies 13:40 Vu sur Terre 14:40 Un film, une histoire 15:30 Histoire de l'Amérique 16:20 Echappées belles 18:00 Graffiti 90 19:25 Avis de sorties 19:35 Explora 21:00 Une maison, un écrivain 21:25 Dangers dans le ciel 22:10 Tours d'aujourd'hui et de demain 23:00 Des trains pas comme les autres 23:55 Voyage au centre de la carte 00:45 Dynasties de légende 02:00 La nuit France 5 Le parcours de trois jeunes marines américains, engagés dans la guerre du Pacifique, après l'attaque japonaise de Pearl Harbor du 7 décembre 1941. Après l'attaque japonaise de Pearl Harbor, le sergent John Basilone se prépare à embarquer et à affronter l'ennemi dans le Pacifique. De son côté, Robert Leckie, un journaliste, rejoint les Marines. Pendant ce temps, Eugene Sledge, qui ne peut pas s'engager car il souffre d'un souffle au cœur, fait ses adieux à son meilleur ami, Sidney Phillips, sur le point de partir en camp d'entraînement. Huit mois tout juste après Pearl Harbor, la 1re Division, dont font partie Leckie et Phillips, débarque à Guadalcanal. Ses membres doivent protéger l'aérodrome, un point stratégique, et se tenir prêts pour l'inévitable contre-attaque nippone.. FRANCE 3 09:10 Batman Tonic 10:20 Côté cuisine 11:00 12/13 : Midi pile : Edition régionale 11:25 12/13 : Journal national. 11:50 30 millions d'amis 12:20 L'instit 14:00 En course sur France 3 14:20 Douce France 15:20 Chabada 16:55 Questions pour un super champion 17:55 19/20 : Edition nationale 18:00 19/20 : Journal régional 18:30 19/20 : Journal national 19:10 Zorro 19:35 Commissaire Montalbano 21:10 City Homicide 21:55 City Homicide 22:45 Soir 3 23:10 L'homme en gris 01:05 Soir 3 01:30 Trésors de l'Adriatique TV5 13:50 L'odyssée climatique du Southern Star 15:00 TV5MONDE, le journal 15:30 Nec plus ultra. 16:00 Vie privée, vie publique, l'hebdo 17:05 Passe-moi les jumelles 18:00 Ouvrir une maison d'hôtes, ils l'ont... 19:00 Les chéris d'Anne Ben. Présenté par Anne Roumanoff. 19:30 Journal (France 2) 20:00 On n'est pas couché 22:45 TV5MONDE, le journal 22:55 Journal (TSR) 23:20 Les Boys 23:45 Les Boys 00:15 TV5MONDE, le journal Afrique 00:30 D6BELS On Stage 01:45 TV5MONDE, le journal 02:10 Les jardins de Floride 5 19:3 Commissaire Montalbano Après avoir désarmé un forcené, Montalbano reçoit des lettres anonymes et doit enquêter sur la disparition d'une jeune fille. Un admirateur lui vient en aide. Le vieux Palmisani, un incorrigible bigot, exhorte les habitants de Vigata à se repentir sous la menace de son fusil. Le commissaire Montalbano est appelé sur les lieux afin de maîtriser le forcené. Après l'avoir désarmé, Montalbano fait une découverte étrange. Par la suite, le policier reçoit plusieurs lettres anonymes, contenant chacune une énigme à résoudre. Que signifient ces missives ? C'est alors qu'une jeune fille disparaît dans des circonstances douteuses. Montalbano peut compter sur l'aide d'un jeune admirateur fasciné par ses méthodes d'investigations. Mais jusqu'où ce jeu de piste inquiétant le mènera-t-il ?.. PUB Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Détente Mots FLECHES Nº 2871 7 8 9 10 25 Page animée par Mourad Bouchemla Mots CROISES Nº 2871 1 I II III IV V VI VII VII I IX X 2 3 4 5 6 INCROYANT EXIGE RANGE LES RAYONS SOLEIL RÉE DANS LES BOIS OU OSIER SAISON ENCLOS POUR TAUREAU EXISTE MESURE CHINOISE POURPRE Définitions HORIZONTALEMENT I- Sûreté de Moscou - Le dit par cœur. II- Séparé du religieux - Signe du gradé. III- Décapitation. IV- Roue à gorge - En droit. V- D’un rire de fou. VI- Céréale - Berné. VII- Tissu d’ameublement - Coloriera. VIII- Hésitation - En rade - Étendue d’eau. IX- Petit de dinet - Démonstatif. X- Existe - Ventiler. RASSEMBLER DES FONDS FAUX PALMIPÈDES ROUGE MESURE ÉLECTRIQUE RAYON INTESTIN TELLEMENT CHANGEA REJET ICI BAGAGE - BON POUR LE SERVICE GROUPER ARRIVÉES RESISTER EXISTERA VERTICALEMENT 1- Chiens ni français, ni arabe. - Raire. 2- Plaisanterie - Alerte un grand monde. 3- Toute une vie. 4- En crise - Prononces. 5- Bien enveloppé - Route des vacances. 6- Grec - Femme de Zola. 7-Couleur unique de difféents tons - Voyelle double. 8- Seule en mer - Interrogatif. 9- Sans poil - Typé. 10- Entrecroiser. GAIE MAGICIENNE INFINITIF AFFAIRES ÉTRANGÈRES PRÉCISER LE PRIX RICTUS FRÈRE D’ISMAEL FIL TONDRE SOLUTION DES MOTS CROISES 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 R E E R K 2 G A 3 B I 4 C 5 R 6 E G 7 C A 8 I L 9 10 T E T R L E B O N N D G O G R G R E M E E Grille Vétilleux prédigéré Iridescent Antipathie Dictaphone Hirondelle Iconoscope Héraldique Répétitions Impudicité Verdâtre Cimetière Coïncider Eisleben Béatifier Abreuvoir Vantillier Modernité Inconsolé Supprimer Subroger Dominion Commensal Polissoir Trimarder Gueuleton Sécateur Prétérit Incrédule Sans-Souci Nº 2871 Astiquer Souriceau Boucherie Acheminer Préalable Rythmique Pirouette Regrossir Perroquet Litigieux Fortifier Arpenteur Oralement A V E T I L L E U X C I M E T I E R E T X R R E I R I D E S C E N T B V I S C T U U U L A N T I P A T H I E E A N U O R E E E U D I C T A P H O N E A N C B M I I T T D H I R O N D E L L E T I O R M M Mot CACHÉ G N A E C S B A P R P R P S I L N O E A I E C R A O O C R Y I E E E F L S G N R T P E C S U U H E T R G R I I I O E S D I R S N T R C E A H O R R S E E L R A E L A O I I I H M L M U O O L R R E A L R R T U I Q C E I A I E S Q E A M S N P G E N T C U E R N B Q T S U B B O U D O U I E I U E A I E L U T I E E R D P O L E F M R O R U E R E E E R T N E E P M I U I E E S I V E R D A T R E S U R R I S L T L T S I C O N O S C O P E V N I N S E R A E N H E R A L D I Q U E O I M I O T O R R A R E P E T I T I O N I T E O I O F O P S I M P U D I C I T E R E R N R N D P R E D I G E R E C O I N C I D E R E A S A R D I S O N S N R A N A I E U Q U E L U E L M A E U T E P H I E R A A C E R E L N E E R C E SOLUTION DES MOTS FLECHES 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 R A I 2 3 4 5 6 7 8 9 10 U T K E F E T A R M E I R V E L A G I S E R O T I L T E N I N I L T O R C E S C O N O M T A C S A C E R U T A A O H M I E S E I S E N E S R S E A N T E A F I F R A ASSOUPLISSANTE E R SOLUTION PRÉCÉDENTE : ADJUDANT-CHEF PUB Dimanche 14 Août 2011 30 Vie religieuse Horaires des prières de la journée du dimanche 14 ramadhan 1432 correspondant au 14 août 2011 : — Dohr.........….....12 h 53 — ‘Asr...................16 h 38 — Maghreb........... 19 h 44 — Icha…………...21 h 11 lundi 15 ramadhan 1432 correspondant au 15 août 2011 : — Fedjr............... 04 h 29 — Chourouk........06 h 05 Vie pratique CONDOLÉANCES Très affectés par le décès du père de Monsieur Mohamed El Hadi ZIOUANE Directeur de Chantier à COSIDER. CONSTRUCTION. Spa Le Président-Directeur Général du Groupe COSIDER, les cadres dirigeants du GROUPE COSIDER, ainsi que l'ensemble du collectif des travailleurs lui présentent, ainsi qu'à toute sa famille leurs condoléances les plus sincères et les prient de trouver à travers ce message le témoignage de EL MOUDJAHID Important Organisme Etranger recherche pour sa direction de la qualité à Alger : • Un sociologue ou un psychologue • Maîtrisant français, portugais souhaité ou espagnol • Ayant 3 ans d’expérience professionnelle minimum • Assurer, coordonner les activités du Service Gestion des Ressources Humaines Veuillez adresser votre lettre de motivation + CV par email à :
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COMPTES BANCAIRES Agence CPA “Che” Guevara - Alger Compte dinars n° 102.7038601 - 17 Agence BNA Liberté - Dinars : 605.300.004.413/14 - Devises : 605.310.010078/57 Cptes BDL - Agence Port Saïd - Dinars : 005.00 107.400.247 86 20.28 - Devises : 005.00 107.457.247 86 20.28 Edité par l’EPE-SPA EL MOUDJAHID Siège social : 20, rue de la Liberté, Alger IMPRESSION Edition du Centre : Société d’Impression d’Alger (SIMPRAL) Edition de l’Est : Société d’Impression de l’Est, Constantine Edition de l’Ouest : Société d’Impression de l’Ouest, Oran Edition du Sud : Unité d’Impression de Ouargla (SIA) DIFFUSION Centre : EL MOUDJAHID Tél. : 021 73.94.82 Est : SARL “SODIPRESSE” Tél-fax : 031 92.73.58 Ouest : SARL “SDPO” Tél-fax : 041 46.84.87 Sud : SARL “TDS” Tél-fax : 029 75.02.02 France : IPS (International Presse Service) Tél. 01-46-07-63-90 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.. Pensée Cela fait 3 années, le 12 août 2008, nous quittait à jamais notre très cher et regretté père, grand-père et frère CONDOLÉANCES Profondément affligés par le décès de la mère de Monsieur le Wali de la Wilaya de M'sila, Monsieur Achour Mokrane, Directeur Général, et l'ensemble dupersonnel de BATIGEC Promotion Immobilière, présentent à ce dernier ainsi qu'à sa famille, leurs sincères condoléances et les assurent de leur profonde compassion. En cette douloureuse épreuve, puisse Dieu apporter courage et patience à la famille de la défunte et accueillir cette dernière en Son Paradis céleste. «A Dieu nous appartenons, à Dieu nous retournons» El Moudjahid/Pub ANEP 846379 du 14/08/2011 RACHID DJERMANE Un immense nuage et de l’obscurité, sans toi papa, la vie n’a plus de sens et le vide que tu as laissé nul au monde ne pourra le combler. Ainsi a été la volonté de Dieu. Allah Yarahmek, tu as été un papa merveilleux. Ta femme et enfants, ainsi que tes frères et tes amis demandent à tous ceux et celles qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Que Dieu Le Tout-Puissant t’accorde Sa miséricorde. Repose en paix, papa. CONDOLÉANCES Le Président-Directeur Général, ainsi que l'ensemble des travailleurs de I'EPE/BEREG, très touchés par le décès du père leur collègue Monsieur MESSADI Boualem, chef de gestion des ressources humaines, présentent en cette douloureuse circonstance à ce dernier leurs sincères condoléances et l'assurent de leur profonde sympathie. Puisse Dieu accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons. CONDOLÉANCES Le Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, le Secrétaire Général, le chef de cabinet, les cadres des SOCIETE ALGERIENNE DE PRODUCTION DE L'ELECTRICITE SPA POLE TV- TG CENTRE CENTRALE THERMIQUE DE RAS DJINET Avis d’infructuosité La Centrale Thermique de RasDjinet annonce que l'appel d'offres national et international ouvert n°19/2011 SPE/PC/RD ayant trait à : l'acquisition de pièces de rechange pour pompes de circulation d'eau de mer de marque Riva Galzoni pour la centrale thermique de Ras-Djinet est déclaré infructueux. El Moudjahid/Pub ANEP 870555 du 14/08/2011 Collectivités Locales et l'ensemble du personnel très affectés par le décès de MERRAH Mouloud ex-cadre supérieur au Ministère de l'intérieur et des Collectivités Locales, présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l'assurent en cette pénible circonstance de leur profonde compassion. Ilsprient Dieu Tout Puissant d'accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde. A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons. El Moudjahid/Pub ANEP 870709 du 14/08/2011 Société de Distribution de l’Electricité et du Gaz d’Alger Direction de Distribution de Boumerdès Avis de prorogation de délai La Direction de Distribution de Boumerdès informe les soumissionnaires intéressés par l ’ a p p e l d ’ o f f r e s n°01/DDBS/SAG/2011 portant la prestation du transport que la date limite d’ouverture des plis, initialement prévue le 0708-2011, est prorogée jusqu’au 06-09-2011. El Moudjahid/Pub ANEP 870366 du 14/08/2011 Dimanche 14 Août 2011 EL MOUDJAHID Sports 31 APRÈS UNE NOUVELLE DÉFAITE (0-2) EN COUPE DE LA CAF FACE AU DCMP (RDC) La JSK dans une phase de doute La clôture du championnat national 2010/2011 étant intervenue tardivement, les joueurs n’ayant pas connu de répit pour n’avoir pas pris de vacances, en raison de la participation du club à la Coupe de la CAF qu’il fallait préparer, alors qu’il faut en même temps préparer aussi la nouvelle saison, tout cela n’a pas permis aux poulains du revenant Moussa Saïb de faire bonne figure lors de leurs trois premières sorties en coupe de la CAF, complètement ratée, avec à la clé autant de défaites dont deux à domicile. joueurs ramenés par la JSK, même s’ils disposent de qualités et sans vouloir diminuer de leur valeur, sont d’un niveau moyen, ce qui a fait dire à certains supporters et observateurs que le recrutement opéré dans son ensemble par le président Mohand-Chérif Hannachi ne répondait pas à la dimension et aux ambitions d’un club du standing de la JSK. Les récentes prestations mitigées de l’équipe sont en train de le démontrer, même si, comme on l’a dit plus haut, il est encore trop tôt pour juger cette équipe, qui est en pleine phase de préparation. On se demande aussi pourquoi le président du club n’a pas répondu au désir de son entraîneur Moussa Saïb de faire venir le défenseur et enfant de Chlef, Farid Cheklam, lui préférant Abderezzak Bitam (MSPB), que le club vient d’engager pour une durée de trois ans. Il était aussi question du renforcement du staff technique par l’arrivée des anciens annoncée en grande pompe au sein de l’entourage du club, que sont Rezki Amrouche et/ou Fouzi Moussouni sur demande de Saïb. Mais il n’y a rien eu de tout cela, sauf la venue du préparateur physique Sayah, recommandé par l’ex-Auxerrois. Ce dernier voudrait un staff technique renforcé et équilibré pour pouvoir mieux accomplir sa mission à la tête de la barre technique des Canaris. Pour revenir à l’équipe et à son autre défaite contre le DC Motema Pembe, il faut dire que, certes, une victoire aurait mieux mis en confiance le groupe, mais cette coupe de la CAF à laquelle les Kabyles prennent part, ne fait nullement partie des objectifs et priorités du club, car elle tombe mal pour des raisons déjà évoquées. Elle servira au moins de matches de préparation pour la JSK en prévision de la saison prochaine, comme l’a affirmé Saïb lui-même. A noter l’inquiétante absence du grand public de la JSK à chaque sortie des camarades d’Asselah, qui depuis le précédent exercice évoluent pratiquement devant des gradins quasiment vides, ce qui n’a jamais été le cas pour un club de cette dimension, qui a de tout temps drainé la grande foule et un public averti, passionné et dévoué à son équipe. Ce qui n’est malheureusement plus le cas depuis un bon moment déjà. Malgré tout, il faudra croire qu’avec l’incorporation des Metref, Hemani et la disponibilité de l’ensemble des éléments composant le groupe kabyle, avec l’avancée de la préparation, la JSK présentera un meilleur visage à l’avenir pour rassurer les fans du club, dont une petite frange n’a pas manqué de faire part de sa colère en s’en prenant au président Hannachi et au coach Moussa Saïb. Qu’en sera-t-il de la JSK version 2011/2012 ? Seul l’avenir nous le dira… Mohamed-Amine Azzouz DECLARATIONS : Moussa Saïb (entraîneur de la JSK) : « Nous avons dit dès le début que la Coupe de la Confédération n'était pas un objectif, elle nous sert de préparation pour le championnat. Je me demande ce qu'on peut faire avec deux joueurs seulement sur le banc de touche. On ne pouvait rien faire face aux Congolais, nos joueurs ne pouvaient même pas avancer. La majorité d'entre eux sortent d'un championnat long où l'équipe n'a assuré son maintien qu'à la dernière journée. Donc, sur le plan psychologique, les joueurs ne sont pas au top. On va essayer de remonter le moral des joueurs pour préparer convenablement le championnat. Les trois derniers matches qui restent dans cette compétition serviront encore de préparation pour le championnat ». Kinzou (entraîneur du DC Motema Pembe): « Nos chances de qualification restent intactes après cette victoire. Nous allons recevoir la JSK lors de la prochaine journée, c'est difficile de prédire une victoire mais c'est jouable. Nous pensons que nous allons encore nous améliorer avant le match retour. On va se préparer convenablement pour les trois derniers matches de la phase de poules. Je ne crois pas que le fait d'avoir joué devant des gradins vides nous a facilité la tâche. La chance a tout simplement été avec nous aujourd'hui ». Ali Rial (défenseur de la JSK) : « On voulait se racheter après nos deux précédentes défaites, malheureusement ça n'a pas été le cas. C'est difficile de jouer une Coupe d'Afrique juste après la fin du championnat. En plus, nous avons des joueurs nouveaux qui ne se sont pas encore bien adaptés au système de jeu. Cette troisième défaite n'est pas une catastrophe." Younes Sofiane (milieu de terrain de la JSK) : « Nous avons eu des occasions, malheureusement, nous ne les avons pas concrétisées. On a essayé de revenir au score après leur première réalisation, mais on encaisse un deuxième but sur une faute bête. Le DC Motema Pembe est une bonne équipe qui mérite son succès aujourd'hui. Cette Coupe d'Afrique n'est qu'une préparation pour le championnat d'Algérie. Nous allons jouer nos trois derniers matches à fond ». AHLY DU CAIRE 2-MCA 0 Dur, l’apprentissage ! S ale temps pour les clubs algériens en Coupes d’Afrique. Même tarif pour le MCA qui s’est incliné lui aussi par deux buts à zéro vendredi au Caire. Si l’on compare le standing des adversaires, il est clair que le Ahly éclipse presque le DCMP, ce qui dénote si besoin est de cette fragilité de la JSK, cru 2011-2012, mais la défaite du MCA au Caire (2-0) n’est pas faite non plus pour arranger les affaires du doyen qui essuie sa deuxième défaite de suite, après le cinglant (4-0) de Casablanca. Avec un petit point seulement dans l’escarcelle, il est clair que le Mouloudia aborde mal cette phase de poules de la Ligue des Champions africaine. Confronté aux grosses cylindrées nord-africaines (WAC, CA, Ahly), le MCA éprouve toutes les peines du monde à faire son trou dans ce groupe dit de la mort. L’écart existant entre le Doyen et ses adversaires directs en matière de niveau, d’expérience et de standing fait que le club de la capitale passerait au mieux pour un poucet en cas de bonnes prestations. Ce qui n’est pas le cas présentement. Avec un point seulement, arraché qui plus est à domicile, les Mouloudéens se voient « largués » par leurs trois autres adversaires qui jouent dans un mouchoir de poche dans une course à la qualification au carré d’as qui ne les a pas encore départagés. Mathématiquement, rien n’est encore perdu pour le Mouloudia. La situation n’est pas désespérée pour autant, mais les Mouloudéens doivent vraiment être costauds à l’avenir s’ils souhaitent bousculer la hiérarchie. En tout cas le calendrier semble leur accorder ses faveurs. Avec un seul déplacement (Tunis), le Mouloudia aura la chance de recevoir par deux fois chez lui (le WAC et le Ahly), ce qui lui permet d’espérer de passer au mieux meilleur deuxième à la seule condition de faire le plein lors des trois matches restants, ce qui ne risque pas d’être une mince affaire pour un groupe qui a du mal à se reconstruire. Recrutement inachevé, sans entraîneur en chef, départ des cadres, il faut dire que le MCA a abordé très mal cette phase de poules de la Ligue des Champions, connue pour être défavorable aux clubs nord-africains qui se trouvent souvent en pleine préparation d’intersaison à cette période. Le Mouloudia n’a pas de circonstances atténuantes de ce point de vue, puisqu’il n’est pas moins desservi que ses autres ad- versaires directs. Mais faute de stratégie réfléchie et d’ambitions mesurées, le Mouloudia se retrouve comme la JSK à batailler contre vents et marées dans une compétition dont ils se seraient passés volontiers. On est très loin des discours cacophoniques de Noureddine Zekri, l’ex-entraîneur du MCA qui se voyait « écraser le WAC et le CA, faire match nul avec le Ahly et passer en demi-finales ». Pathétique ! La réalité nous montre un MCA qui se fait malmener par plus fort tout simplement. Jouer une compétition de cette envergure demande des moyens, de l’expérience, des joueurs de haut niveau, un entraîneur de renom, une politique réfléchie. Le Mouloudia ne présente aucun de ces critères. Ce n’est donc pas cher payé ! Amar Benrabah Dimanche 14 Août 2011 Ph. M. Naït Kaci I l faut dire aussi que l’effectif de la JSK a connu beaucoup de changements en prévision de la saison à venir, puisque pas moins de neuf éléments ont changé d’air ou ont été libérés par la direction du club. Nous citerons les Hamiti, Oussalah, Yahia-Chérif, Berrefane, Yalaoui, Douicher, Naïli, Berchiche et Ziti, alors que l’un des piliers de la défense kabyle et international Saïd Belkalem est pour sa part blessé depuis à présent plus de 6 mois et donc indisponible jusqu’à sa totale guérison. Côté arrivées, 11 joueurs ont été recrutés par le club. Il s’agit pour rappel de Metref, Hemani, Hezil, Assami, Camara, Mayouf, Sedkaoui, Ziad, Boulemdaïs, Hanifi et tout récemment Bitam. Neuf départs pour onze recrues au sein d’un effectif, c’est énorme comme chamboulement. Il faudra impérativement un peu plus de temps au driver Moussa Saïb pour mieux connaître les joueurs qu’il a sous la main, pour ensuite mettre en place, en fonction des éléments dont il dispose, la stratégie de jeu qui va avec. Cela d’autant plus que - il est utile de le préciser - ce n’est pas lui qui a procédé au choix des joueurs à recruter, ni à celui de ceux qui ont été libérés, ou qui ont préféré aller monnayer leurs talents sous d’autres cieux, sans que la direction du club fasse le nécessaire pour les retenir, à l’image de l’attaquantbuteur des Canaris Farès Hamiti, pièce maîtresse de l’équipe kabyle, parti à l’USMA, qui, on le voit aujourd’hui, manque cruellement au compartiment offensif de la JSK. Son départ est une réelle perte pour l’équipe jaune et vert. Il faut dire que mis à part les recrutements de Metref et Hemani, et à un degré moindre le duo Boulemdaïs-Camara, les autres Pétrole Le Brent à 108.55 dollars le baril Monnaie L'euro à 1.424 dollar D E R N I E R E S MESSAGES DE CONDOLÉANCES À LA FAMILLE D’ABDERRAHMANE CHIBANE M. Bensalah : «L'Algérie perd un éminent érudit» perdre un éminent érudit avec le décès du président de l'association des Ulémas musulmans, feu Abderrahmane Chibane". "Les qualités du défunt Abderrahmane Chibane sont nombreuses et honorables, nous perdons en lui un éminent Faqih, un savant, et un imam parmi les grands noms de notre époque en Algérie et dans le monde arabomusulman", a écrit M. Bensalah dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt. "Le défunt compte parmi les enfants de l'Algérie qui ont voué leur vie à son service dans diverses situations... en combattant au sein de l'école d'Ibn Badis, pour préserver la nation de l'aliénation spirituelle et culturelle fomentée par le colonialisme... puis en assumant des responsabilités en tant que ministre des Affaires religieuses et également en sa qualité de président de l'association des Ulémas musulmans algériens, héritière de la pensée des prédécesseurs", ajoute M. Bensalah. Le président du Conseil de la nation rappelle que le défunt a défendu l'identité de la nation avec détermination et constance, mais loin de tout fanatisme à travers les activités de l'association, avec ses compagnons, en prônant l'attachement aux constantes de l'identité nationale et l'ouverture aux autres cultures et civilisations du monde. DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL Le président Abdelaziz appelle l'Onu à "intervenir d'urgence" Le Président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, a appelé le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu), M. Ban Ki-moon, à "intervenir d'urgence" pour protéger les civils sahraouis et prendre les "sanctions" qui s'imposent à l'encontre du gouvernement marocain pour qu'il cesse ses "violations flagrantes" des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, a rapporté, hier, l'agence de presse sahraouie (SPS). Dans un message adressé au secrétaire général de l'ONU, le président sahraoui a exprimé sa conviction que ces "développements graves dictent l'urgence" de trouver un mécanisme onusien qui garantit la sécurité et les droits des Sahraouis dans les territoires occupés à travers "l'élargissement des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la protection et à la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental". Le président Abdelaziz a mis en garde contre "l'escalade" menée par les autorités marocaines face à la résistance dans les territoires sahraouis occupés, rappelant ce qui s'est passé dans la ville de Laâyoune, lundi et jeudi derniers, où 8 blessés parmi les citoyens ont été enregistrés". Le président sahraoui a indiqué que les forces de l'occupation marocaines avaient lancé, dans le cadre "d'une escalade dangereuse", "une campagne répressive générale" dans les rues et quartiers de Laâyoune (capitale de la RASD occupée) après avoir interdit des manifestations que des citoyens sahraouis pacifiques avaient décidé d'organiser tous les lundis et jeudis après la prière de Tarawih devant le siège de la délégation du ministère marocain de l'Energie et des Mines. Le président sahraoui a, dans ce contexte, "déploré" le fait que les citoyens sahraouis soient réprimés dans un territoire "qui est encore sous l'égide des Nations unies à travers la présence des membres de la Minurso", qualifiant cet acte "d'illégal et immoral". Le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, a affirmé que l'Algérie "vient de M. Ziari : «Le défunt a milité pour une Algérie libre et indépendante» Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari a affirmé que l'Algérie perd en Abderrahmane Chibane "un penseur éclairé et un des symboles de la lutte pour une Algérie libre et indépendante". "Je partage votre douleur en la perte du défunt qui a voué sa vie entière à la défense des valeurs arabo-musulmanes de l'Algérie et ce, dès le début de son activité au sein de l'association des Oulémas musulmans", écrit M. Ziari dans un message de condoléances à la famille du défunt cheikh Abderrahmane Chibane, décédé vendredi dernier. "L'apport du défunt est tout aussi précieux dans la défense de l'identité nationale en adhérant à la guerre de Libération, à travers son action au sein du comité de l'information du Front de libération nationale, et sa contribution en tant que membre de l'Assemblée nationale constituante à l'aube de l'indépendance ainsi que dans les différentes responsabilités qu'il a assumées", ajoute M. Ziari. ADHÉSION DE LA PALESTINE À L'ONU La demande sera déposée le 20 septembre Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Malki, a déclaré hier que la demande d'adhésion de la Palestine aux Nations unies sera déposée le 20 septembre. La requête réclamant l'adhésion de la Palestine aux Nations unies sera remise au secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, le jour de l'ouverture de la prochaine Assemblée générale de l'Onu, selon M. Al-Malki. Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël, dans l'impasse depuis près d'un an en raison notamment de la poursuite de la colonisation, les Palestiniens comptent demander en septembre prochain à l'Onu l'admission en son sein d'un Etat de Palestine. De nombreux pays ont apporté leur soutien à ce projet palestinien, sauf les Etats-Unis, alliés d'Israël, qui ont menacé de mettre leur veto pour bloquer la requête palestinienne. M. Ouyahia : «Un éducateur, un guide, un savant» éminents érudits qui ont gravé leurs noms en lettres d'or dans le registre de l'histoire contemporaine du pays". "C'est avec une grande affliction que j'ai appris le décès du cheikh érudit et moudjahed Abderrahmane Chibane, président de l'Association des Ulémas musulmans algériens, que Dieu lui accorde Sa Miséricorde", a écrit M. Ahmed Ouyahia dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt. "Le défunt rappelé à Dieu en ce mois sacré de Ramadhan s'est consacré, sa vie durant, au service de sa religion et de son pays", a-t-il poursuivi. Le Premier ministre a ajouté que l'Algérie perdait avec le décès de cheikh Chibane "un de ses éminents érudits qui ont inscrit leurs noms en lettres d'or dans le registre de l'histoire contemporaine de notre pays car ayant contribué de façon distinguée et remarquable à la lutte pour la Libération de l'Algérie du joug du colonialisme et du sous-développement pour se consacrer au lendemain de l'indépendance, à la formation du citoyen algérien en sa qualité d'éducateur, de guide, de ministre et de savant". La mort de cheikh Chibane est "une nouvelle accablante pour l'Algérie", a-t-il tenu à rappeler. En cette douloureuse circonstance, M. Ouyahia a présenté, à travers la famille du défunt, ses condoléances les plus attristées aux confrères du défunt au sein de l'Association des Ulémas musulmans, les assurant de sa profonde compassion et priant le Tout-Puissant de lui accorder Sa Miséricorde et de l'accueillir dans Son Vaste Paradis. ALLEMAGNE Commémoration du 50e anniversaire de la construction du Mur de Berlin Les Allemands commémoraient hier le 50e anniversaire de la construction du Mur de Berlin qui a divisé la capitale allemande en deux zones d'influence, symbolisant ainsi le rideau de fer entre les deux blocs soviétique et occidental. Lors d'une cérémonie officielle de commémoration, retransmise à la télévision publique, à laquelle participait également la chancelière Angela Merkel, et le maire de Berlin Klaus Wowereit, le président de la République allemand Christian Wulff a rendu hommage à ceux qui ont tenté de franchir le mur au péril de leur vie. « Le Mur de Berlin était et reste une honte, et cela doit être dit clairement », a-t-il souligné, devant plusieurs centaines de personnes venues se recueillir dans la Bernauerstrasse, bordée par le mur 38 ans durant et qui abrite aujourd'hui un Mémorial. Dans le cadre des commémorations, les cloches des églises devaient sonner et les trains s'arrêter dans les gares. Les habitants de Berlin peuvent également visiter une nouvelle exposition en plein air qui prolonge le Mémorial, le long de la Bernauerstrasse. Construit le 13 août 1961 sur ordre du dirigeant de l'Allemagne de l'Est (RDA), Walter Ulbricht, le Mur de Berlin a causé la mort d'au moins 136 personnes jusqu'à sa chute en 1989, selon une étude d'experts. Quelque 5 000 personnes ont réussi à s'échapper en passant le mur en fraude durant les 28 ans de son existence, selon d'autres recherches. Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a affirmé que l'Algérie perdait avec le décès du président de l'Association des Ulémas musulmans, cheikh Abderrahmane Chibane, "un de ses ZAKAT EL FITR La collecte débutera demain dans les mosquées d’Alger Après avoir été fixée dernièrement par le ministère des Affaires religieuses et du Wakf à 100 DA par personne, la Zakat el fitr 2011 sera collectée à partir de demain, 15 août, dans les mosquées d’Alger afin de pouvoir être distribuée aux familles nécessiteuses, le moment venu, c’est-à-dire la veille de l’Aïd. C’est ce que nous avons appris auprès de M. Lazhari Messaâdi, directeur des affaires religieuses de la wilaya d’Alger. Le haut cadre du ministère devait ajouter que des instructions ont été données aux imams pour prendre en charge cette opération au niveau des mosquées de la wilaya, notamment en sensibilisant les fidèles sur la nécessité d’y adhérer et participer en force au versement du montant de la Zakat el fitr aux pauvres et aux démunis de leurs quartiers respectifs. Il a ensuite précisé que la contribution massive des fidèles à l’accomplissement de cette obligation au niveau de la mosquée locale, comme cela s’est produit l’année dernière dans un quartier, avec une quote-part de 15.000 dinars/famille, répond à l’objectif même de cette action qui est de mettre un peu plus de baume sur les cœurs meurtris, le jour de l’Aïd. Dans ce contexte, M. Lazhari Messaâdi a rappelé qu’un montant global de 4,5 milliards de centimes a été distribué aux 35.000 pauvres et démunis de la wilaya à l’occasion de l’Aïd El Fitr. Il a ajouté que la direction des affaires religieuses d’Alger, qui a procédé au cours de l’année à la remise du montant de la zakat annuelle à 21.000 familles démunies, distribuera ce même montant (5.000 DA/personne) aux 9.000 familles restantes qui ne l’ont pas encore perçue. Mourad A. 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