2007-4-15

March 21, 2018 | Author: api-3714824 | Category: Sports, Association Football, Road Race, Summer Olympics, Paralympic Games


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ENTRETIEN« MAINTENIR L’UNITE DU SPORT » JEAN-FRANÇOIS LAMOUR, avant de quitter son ministère, réaffirme la nécessité du service public en matière de sport. « POURQUOI AIMEZ-VOUS le sport ? – Parce que c’est ma vie. C’est ce qui m’a construit. Plus que les études. À égalité avec mon éducation familiale. Ça m’a permis d’éviter des chaussetrapes, de me remettre en question, de surmonter des douleurs, des déceptions, des moments de lassitude. – Le travail que vous avez découvert en 2002 ressemblait-il à ce que vous imaginiez ? – En étant conseiller de Jacques Chirac, j’avais déjà imaginé l’action d’un gouvernement. Ma feuille de route, ç’a été les états généraux du sport (en 2002), et je pense qu’une grande partie a été réalisée. Bien ou mal, ce n’est pas à moi d’en juger. La première question que je me suis posée : “ C’est quoi le service public en matière de sport ? ” Je réaffirme la nécessité d’un service public porté par l’État. Cela inclut l’aménagement du territoire, la formation des éducateurs, l’accompagnement des fédérations et la proximité avec les clubs de base. Être certain que les mesures que nous prenons améliorent la qualité de prestation dans un club local, c’est difficile. – On a senti avec les autorités du football, notamment professionnel, des rapports tendus… – Oui, bien sûr. Et aussi avec la Fédération française de football, sur l’obligation de rappeler ce qu’est le football : un sport populaire, mais qui doit respecter les règles, sinon il n’est plus capable de porter ses valeurs. – Avez-vous eu l’impression que certain es de vos décisions n’étaient pas applicables concrètement ou que la situation échappait au contrôle du pouvoir public – notamment sur le football ? – Le foot est vraiment à part. Et malgré les positions fortes, comme celle de Michel Platini – et je pense être sur la même ligne –, il y a tropisme naturel du football vers le business. D’ailleurs reconnu par l’Union européenne comme un simple business. – Avez-vous le sentiment que le football respecte votre principe d’unité du sport français ? – Dans les textes oui, parce que c’est la loi. Mais c’est de plus en plus difficile du fait de cette pression permanente des enjeux financiers. – Avez-vous subi ces pressions ? – Amicales, oui. Par exemple sur l’entrée en Bourse des clubs. J’ai souhaité prendre mon temps pour répondre à la Commission européenne et faire œuvre de pédagogie. L’issue était difficilement parable. Il fallait trouver un compromis qui exprime à la fois que le sport n’est pas une activité économique comme une autre et que les gens qui achèteraient une action d’un club français sachent bien ce qu’ils faisaient en l’achetant. – Le modèle sportif français est-il durable ? – Il doit être durable. La délégation de service public n’existe pratiquement nulle part ailleurs. C’est cette capacité à déléguer une partie des compétences de l’État auprès des fédérations et de les aider. C’est impératif qu’il soit durable. C’est le service public. Exemple, l’athlétisme. J’ai reçu Stéphane Diagana qui veut monter sa ligue nationale d’athlétisme (en partenariat avec Lagardère). On va l’aider à la créer. On va même en quelque sorte la financer, l’aide approchera des 500 000 euros. – C’est une évolution vers le haut niveau, le spectacle, le sport business. En quoi cela est-il du service public ? – Parce que ce spectacle reste sous l’autorité de la fédération. Les flux que cette ligue pourraient générer profiteront à la Fédération française. C’est le cas de RolandGarros. Le tournoi irrigue les ligues et les comités départementaux. Il faut maintenir cette unité du sport français qui s’applique dans une fédération. Mais ce n’est pas n’importe quoi, pas du business pur. C’ est aussi pour cela qu’on a un double projet pour les athlètes, la formation et le très haut niveau. – Quelle réalisation marquera votre exercice de ministre ? – La rénovation de l’INSEP. C’est un peu un symbole. On ne peut pas demander à des fédérations de faire des efforts en matière de préparation de nos athlètes, sur ce double projet, ni à des athlètes de consacrer leur temps à se préparer et à faire des études et ne pas leur offrir les meilleures conditions. Des fédérations riches peuvent se débrouiller par ellesmêmes. Pour celles qui n’ont pas les moyens, l’INSEP est indispensable. C’est pour ça que j’injecte 138 millions d’euros dans la rénovation. – Votre regret, alors ? – Ce qui reste ouvert, c’est de mettre un contenu éducatif dans la pratique sportive. Il faut encore rapprocher le sport à l’école du sport en club. Sur ce point, je regrette beaucoup qu’on n’ait pas eu Paris 2012. Une grande fête, un objectif commun : ça nous aurait permis de les rapprocher... Il faut aussi que le sport représente un débouché pour ces jeunes qui s’engouffrent dans la filière STAPS (professeurs d’EPS) avec peu de chances de trouver un métier qui soit digne de la formation qu’ils ont reçue. Ils sont 10 000 par année et il y a entre 400 et 1 000 postes ouverts. Ce n’est pas vivable. – La France aura-t-elle un jour les Jeux ? – Pour 2016, on sait que c’est mort. 2020, ça sera très aléatoire. Et pour 2024, il faut tout repenser. Le Stade de France aura son âge (26 ans). Les équipements sportifs, on les aura, mais il faudra les repenser : seront-ils à Paris, ou ailleurs ?… – Aura-t-on les hommes ? – C’est l’enseignement à tirer de Singapour. Il nous fallait un type disponible à 100 %. Sebastian Coe (patron des Jeux de Londres) l’a fait et pas nous, parce que nous avions tous des foncG Date : mardi 10 avril 2007. 17 h 40. G Lieu : Paris. Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. G Durée : 1 h 15. G Présents : Claude Droussent (directeur des rédactions du groupe L’Équipe), Michel Dalloni (directeur de la rédaction de L’Équipe), Pascal Rondeau (photographe), Pierre Callewaert (journaliste de L’Équipe), Sophie Guillon et Arnaud Beuron, membres du cabinet du ministre. G Consommations : café, eau minérale, jus d’orange. de la concrétiser. Mais imaginer quelque chose pour la jeunesse reste une priorité. Voir que Jacques Rogge (président du CIO) est sur une ligne similaire me va bien. Même si son annonce pour 2010 paraît difficile à tenir, mais j’espère que ç’aura lieu. C’est capital de réaffirmer qu’à cet âgelà, dans les petites catégories, le fait de partager, de défendre ses chances, de se m es ur er à d’autres est important. – Votre premier entretien de m i n i s t r e dans L’Équipe, en maai 2002, suivait votre première sortie publique au Stade de France où des s i f f l e t s a v a i e n t accueilli la Marseillaise . Le titre était : « L u t t e r contre l’incivilité ». Quels progrès ont été faits en cinq ans ? – Le dossier est ouvert… Quand on met de côté le respect des règles, de l’ a r b i t r e , d es joueurs, des supporters entre eux, on ouvre la porte à la banalisation de la violence. Si on accepte que tout ça fait partie du jeu, il ne faut pas s’étonner de le voir ensuite devant les caméras de télé ou sur les terrains amateurs. Pour être même un peu cynique, je trouve bizarre que le sport dit le plus populaire, qui est une activité économique rentable, ne soit pas plus protégé. Frédéric Thiriez et Jean-Pierre Escalettes (respectivement président de la Ligue et président la Fédération) ont tous les outils. Les arbitres, j’en ai fait des agents de service public. Si on les agresse, même verbalement, ils peuvent se défendre. Mince ! Utilisez tout ça ! – On a fait appel au sport comme un pansemen t de dern ièr e minute à certains malaises de société. Comment le percevez-vous ? – Penser que pratiquer un sport règle ces problèmes, c’est un contresens. Le sport peut être un remède s’il est bien encadré. Il ne faut pas considérer qu’il suffit d’adhérer à un club et de jouer au foot ou au rugby. Il faut un supplément d’éducation. Pour que ça porte ses fruits, il faut que le bénévole soit formé. – N’est-ce pas paradoxal de demander au sport de faire de la proximité alors qu’on demande à la police de ne pas en faire ? – Si c’est pour devenir ami avec des délinquants, je ne vois pas l’intérêt de la police de proximité. Alors que le rôle d’un éducateur, c’est justement d’être le plus proche des aspirations du jeune. Quand j’ai créé le “ Parcours animation sport ”, on a recruté 2 500 jeunes, on leur a trouvé leur premier job, dans le club où ils ont fait leurs premières armes. C’est le rôle du ministère, un rôle de proximité, de maintenir un lien permanent avec l’association. – Le privé est-il un complément à votre action ou une menace ? – Il est complémentaire et nécessaire. Il permet de se remettre en question, d’innover, de réagir. Mais les gens du privé ne le font pas pour la gloire, mais par intérêt. Il y aura toujours besoin d’un service public, porté par les collectivités locales ou par l’État. J’en parlais avec Stéphane Diagana, qui s’étonnait de me voir faire appel aux partenaires privés pour l’INSEP (3) : il fait exactement pareil en créant sa ligue. C’est la même recherche de l’excellence avec des partenaires. – Le sport doit-il garder son ministère propre ou être intégré à une entité plus vaste ? – Être adossé à un ministère puissant ne me choque pas. La proposition de Nicolas Sarkozy de rapprocher le Sport de la Santé n’est pas une mauvaise idée. La Santé apporterait un certain nombre de compétences. Et ce ne serait pas la disparition du ministère des Sports. – Comment avez-vous basculé vers cet intérêt pour la lutte antidopage ? – En 2002, la France avait été à l’origine de l’Agence mondiale antidopage, mais était absente du conseil de fondation. Il fallait revenir dans le peloton de tête. L’antidopage me passionne et j’en ai une bonne connaissance. Être à l’AMA en tant que vice-président – et peut-être président au mois de novembre – me permet de rester dans le sport, en bénévole, un ou deux jours par mois. – Vous avez l’air aujourd’hui apaisé. On vous a connu plus bouillonnant comme sportif. Que reste-til en vous du champion ? – Ce que j’ai appris auprès de mes maîtres d’armes : la persévérance et la remise en cause permanente. Ne rien lâcher, ne pas être pétri de certitudes, tout reprendre à chaque saison. C’est ce que dit Lucas à Manaudou. – Ministre, avez-vous retrouvé des sensations ou des émotions comparables à celles d’un champion ? – Non, le sport c’est unique. Il faut les garder bien en tête, ces souvenirs… La compétition en elle-même, ce moment très particulier où on est sur le terrain, quand on va gagner ou perdre, monter sur le podium, ce moment avec les entraîneurs, les membres de l’équipe, ce moment-là me manque. » Entretien réalisé par CLAUDE DROUSSENT, MICHEL DALLONI et PIERRE CALLEWAERT '' Pour être un peu cynique, je trouve bizarre que le sport dit le plus populaire, qui est une activité économique rentable, ne soit pas plus protégé tions et des métiers à côté. La deuxième raison : notre manque de présence dans les fédérations internationales, les réseaux de marketing ou de droits télé. – Les solutions sont-elles enclenchées ? – Si on évoque 2024, il faut pousser des gens qui ont autour de quarante ans, capables de porter à la fois la candidature et l’organisation. J’essaie de les motiver. Il y a Tony Est angue t (dou ble champion olympique de canoë), Jean-Christophe Rolland (champion olympique d’aviron), Stéphane Diagana. Il faut qu’ils se sentent investis. C’est un long apprentissage. Même si je n’y étais pas favorable, je trouve aussi qu’il faut généraliser la rémunération des présidents de fédé. Qu’ils soient disponibles pour gérer leurs fédés, avoir un pied dans le CNOSF et dans les fédérations internationales. – Pour le modèle français qui repose plutôt sur le bénévolat, ce serait une vraie mutation… – Oui et ça ne peut venir que d’un acte volontaire et d’une remise en question du mouvement sportif. Et il faut des moyens – qui existent, comme le Centre national de développement du sport (1). – Un des mots d’ordre qui a suivi l’échec de Paris était de “ rebondir”. Qu’en est-il de l’esprit de cette candidature qui devait perdurer ? – Quand on dit “ rebond ”, il y a aussi l’idée de redresser la tête. Comment exprimer notre fierté à Londres puisqu’on n’a pas eu ces Jeux ? C’est dans la préparation de nos équipes de France, et je me suis focalisé dessus, par la mise en place de la Préparation olympique et paralympique (POP) sous l’autorité '' du ministère, avec son budget qui dépasse le milliard d’euros (dont environ 750 millions pour le sport). – Quelle serait une bonne “ revanche ” à Londres ? – J’ai clairement annoncé une cinquantaine de médailles. D’abord, quarante à Pékin, puis cinquante à Londres. – On peut avoir des regrets quand on commence à mesurer que le budget présenté par Londres était une plaisanterie ? – Ce n’est pas un problème. Il se passe à Londres ce qui s’est passé à Athènes. Entre le dossier de candidature et la réalité, il n’y a pas deux pages équivalentes. Londres fera les Jeux, ça leur coûtera ce qu’il faudra. – Ç’aurait été le cas de Paris ? – Sincèrement, non. Parce que Paris avait déjà une bonne partie des équipements sportifs. Mais quand on annonce le chiffrage en 2005, il est évident que le coût des équipements en 2010 ou 2011 est plus élevé. – Dans l’idée de rebond, L’Équipe avait proposé de lancer les Jeux de France, une initiative que vous aviez soutenue (2). Pour aller plus loin, le président du CIO a évoqué, lui, des Jeux de la Jeunesse. Qu’en pensez-vous ? – Les Jeux de France auraient été difficiles à organiser. Mêler les jeunes et l’élite était une bonne idée, mais la surcharge des calendriers ne permet pas '' Ce qui reste ouvert, c’est de mettre un contenu éducatif dans la pratique sportive. Sur ce point, je regrette beaucoup qu’on n’ait pas eu Paris 2012 ' ' PROLONGATIONS Cinq ans au service du sport LE SAMEDI 12 MAI, au Stade de France, Jean-François Lamour assistera à la finale de la Coupe de France entre deux présidents de la République. L’ancien et le nouveau. Ce sera sa dernière sortie officielle de ministre. C’était aussi sa première, le 11 mai 2002. Des sifflets avaient couvert la Marseillaise. Entre ces deux finales, JeanFrançois Lamour a tenu pendant cinq ans le poste de ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. Dans cet entretien, il revient sur les temps forts de son mandat. D’une voix calme, sauf quand il évoque la violence dans les football pro et amateur, dont il a reçu les patrons, Frédéric Thiriez et Jean-Pierre Escalettes, le matin même. Un ton plus enthousiaste quand il parle des Français qui se sont illustrés récemment. Le double champion olympique de sabre « ne se refait pas », comme il dit, et vibre toujours pour le sport. « On a de beaux champions, de belles personnalités, souligne-t-il. C’est une vraie fierté. Virginie Dedieu, qui revient. Brian Joubert, je lui dis chapeau, je ne pensais pas, après Turin, qu’il allait s’en sortir comme ça. Le jeune Teddy Riner… Notre modèle sportif permet de générer des champions de cette qualitélà. » Ce modèle français unique, il le défend encore avant de se tourner vers une probable succession de Dick Pound à la tête de l’Agence mondiale antidopage (AMA), dont il est vice-président. Une façon de poursuivre un combat marqué en avril 2006 par la loi sur la lutte antidopage et la santé des sportifs, une loi qui porte son nom. Il évoque ses déceptions. En juillet 2005, à Singapour, la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques de 2012 était rejetée au profit de Londres. Il appelait aussitôt au « rebond » un monde sportif déçu. Aujourd’hui, il se dit favorable aux Jeux de la Jeunesse, imaginés par Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), après avoir soutenu l’idée des Jeux de France mêlant jeunes et champions, lancée par L’Équipe le 26 mai 2006, que la densité des calendriers nationaux et internationaux ne permet pas de mettre en œuvre. Il parle clairement d’une autre déconvenue, quand, l’an dernier, la Commission européenne l’a contraint d’accepter l’introduction en Bourse des clubs de football. Mais la fin de son mandat fut marquée par une bonne nouvelle : la rénovation de l’INSEP, un projet qui lui tenait à cœur pour donner à l’élite les moyens matériels de ses ambitions. Le dimanche 13 mai prochain, Jean-François Lamour se déplacera à l’AMA, à Montréal, au Canada. « À mon retour, indique-t-il avec le sourire, quand je descendrai de l’avion, je ne serai plus ministre. J’irai serrer la main de mon successeur. » – P. Ca. (1) Le Centre national de développement du sport (CNDS) a remplacé en 2006 le Fonds national pour le développement du sport (FNDS) et a pour objet de financer les projets sportifs sur le territoire. Il est financé notamment par une partie des revenus de la Française des Jeux. (2) Les Jeux de France, idée lancée par L’Équipe le 26 mai 2006, avaient pour but de rassembler l’élite des jeunes sportifs. Le 19 mars 2007, Jacques Rogge confirmait dans L’Équipe son intention d’organiser les Jeux olympiques de la Jeunesse dès 2010. (3) Signé à la fin de 2006, un partenariat public-privé entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative concède à des entreprises privées une partie de la rénovation de l’INSEP puis la gestion de certains services, pour un investissement total de l’État de 138 millions d’euros. HJean-François LAMOUR H G 51 ans. Né le 2 février 1956 à Paris. G Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative (depuis 2004). G Conseiller technique chargé de la jeunesse et des sports au cabinet du maire de Paris (1993-1995) ; conseiller technique pour la jeunesse et les sports à la présidence de la République (1995-2002) ; ministre des Sports (2002-2004). G Vice-président de l’Agence mondiale antidopage (depuis 2006). G Double champion olympique de sabre (1984, 1988). Champion du monde (1987). G Membre fondateur du projet olympique Paris 2012 (2003). (Photos Pascal Rondeau et Jean-Louis Fel) DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 17 RUGBY FOOTBALL PROLONGATIONS (Pages 14 et 15) AUTOMOBILE TOULOUSE ET LILLE ÉCHAPPENT À LA MISÈRE (Pages 8 à 12) TOULOUSE. – Vainqueur d’Auxerre (2-0), Toulouse (avec ici Elmander et Emana – à droite –, un des buteurs du soir) s’installe à la deuxième place de la L 1 et empêche Lyon, qui reçoit Sedan (21 heures), d’être champion dès ce soir. Lille a inscrit les deux autres buts de cette triste soirée face à Sochaux (2-0) et se replace. Quatre buts en huit matches, un drôle de record. (Photo Jérôme prévost) MASSA EN POLE À BAHREÏN (Pages 21 et 22) NOS PAGES TOULOUSE-CLERMONT, ATTENTION AUX CHOCS LAMOUR, TCHMIL, HAMILTON : NOS INVITÉS DU DIMANCHE (Pages 17 à 19) *62 ANNÉE - N 19 282 1,00 / e o France métropolitaine Dimanche 15 avril 2007 www.lequipe.fr 3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@o@l@f@a; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE T 00825 - 415 - F: 1,00 E POUR L’AMOUR D’UNE REINE La 105e édition de Paris-Roubaix, sous la chaleur et dans la pousssière, s’annonce très ouverte sur 259,5 km dont 52,7 de pavés. Si Fabian Cancellara, vainqueur l’an passé, est favori de la reine des classiques, les prétendants à la victoire sont légion. (Pages 3 à 6, et notre éditorial, page 2) Pavés, poussière et lutte acharnée... C’est pour ces images fortes que le public viendra, toujours aussi nombreux, suivre cette nouvelle édition quasi estivale de Paris-Roubaix. (Photo Richard Martin) Les All Blacks, la feuille de fougère argentée et ALL BLACKS® sont des marques déposées du NZRU. * Bâtis à l’identique Nouveau Stralis Hommage à l’excellence Built the same way * www.stralis.iveco.com L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 / ; AUTRICHE, 2,3 / ; BELGIQUE, 1,6 / ; ESPAGNE, 2,1 / ; GRÈCE, 2,2 / ; ITALIE, 1,9 / ; LUXEMBOURG, 1,6 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 2 /. LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « » Ça se complique pour Castres RUGBY. Les Castrais ont réalisé une sacrée mauvaise opération en 22e journée du Top 14. Battus à Bourgoin (19-32), les hommes de Laurent Seigne voient revenir Bayonne et Brive, respectivement vainqueurs de Narbonne (16-8) et de Montpellier (25-16). Le choc, dans deux semaines, entre Castres (10e) et Brive (12e) vaudra cher. (Page 14) LES QUESTIONS DU JOUR Le tournoi de tennis de Monte-Carlo doit-il garder son statut de Masters Series ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). Le blues de Monte-Carlo TENNIS. Rafael Nadal (ci-contre) arrive à Monte-Carlo en tenant du titre patraque d’un tournoi mal en point. L’horizon du Masters Series monégasque est assombri par un projet de l’Association des tennismen professionnels (ATP) qui prévoit de le rétrograder en 2009. L’Espagnol, lui, diminué par une douleur chronique aux pieds, n’a plus joué en compétition depuis son quart de finale perdu à Miami contre Novak Djokovic. Sept des dix meilleurs joueurs du monde sont cependant à l’affiche, dont un Roger Federer qui reste sur deux défaites en deux tournois. (Page 7) 3H L É T I S M E . AT Corecordman d’Europe du marathon (2 h 6’36’’), Benoît Zwierzchiewski (ci-contre) n’a pas fini une course sur la distance depuis trois ans. Le Français s’élancera aujourd’hui à Rotterdam pour démontrer qu’il lui reste encore un avenir sportif. Malgré les blessures et les soupçons nés d’une enquête sur un trafic présumé de produits stupéfiants, à la suite de laquelle il bénéficia finalement d’un non-lieu. Pour être des prochains Championnats du monde (du 25 août au 2 septembre), il devra passer sous les 2 h 11’’, minimum fédéral. (Page 7) Arsenal vers la Ligue des champions FOOTBALL. Les Gunners ont souffert contre Bolton, mais ils ont assuré l’essentiel (2-1) : une victoire qui repousse leur adversaire du jour à 5 points et les rapproche de la qualification pour la Ligue des champions. Au sortir de sa plus mauvaise série depuis six ans (un point en quatre matches), le club respire. « Parfois, cela fait du bien de flirter avec l’enfer », observe son entraîneur, Arsène Wenger. (Page 13) D’HIER Dix ans après Frédéric Guesdon, un Français gagnera-t-il Paris-Roubaix ? OUI ....................................................... 15 % NON ..................................................... 81 % Ne se prononcent pas ......................... 4 % (nombre de votants : 17 937) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. Auch en Top 14 RUGBY. Avec 17 points d’avance sur le premier poursuivant à l’aube de cette 27e journée, le sacre d’Auch était annoncé. Il garde une belle saveur pour les Gersois, vainqueurs de Tarbes (31-0), même si Henry Broncan, l’entraîneur, en partance pour Agen, confiait son amertume. (Page 15) Paris en leader VOLLEY-BALL. Face à son dauphin cannois (3-1), hier, Paris s’est octroyé définitivement la première place de la saison régulière et l’avantage du terrain en playoffs. (Page 13) Les Bleus rêvent du Québec HOCKEY SUR GLACE. S’ils veulent connaître les joies d’un Championnat du monde disputé dans la Belle Province en 2008, les Français doivent d’abord se sortir d’un Championnat du monde de seconde série disputé dans une invraisemblable contrée, à Qiqihar, en Chine. « Les joueurs sont dans de bonnes conditions et la préparation a été idéale pour atteindre notre objectif », assure l’entraîneur des l’escouade tricolore, Dave Henderson. (Page 16) Les promesses de Peugeot AUTO. En plaçant hier ses deux voitures en première ligne des 1 000 Kilomètres de Monza, première manche du Championnat Le Mans Series, Peugeot a prouvé la compétitivité de ses 908 HDi. Reste maintenant au constructeur français à démontrer leur fiabilité en course pour son retour en endurance. (Page 21) (Photos Jean-Marc Pochat et Alain de Martignac) L’ÉDITO I, du côté de San Remo ou de Waregem, le retour des classiques annonce toujours celui du printemps, à en croire CYCLISME également surmonter la tendance des grands coureurs complets à bouder une course jugée trop archaïque, trop dure ou trop dangereuse. De fait, Bernard Hinault reste le dernier vainqueur du Tour de France à avoir, en 1981, inscrit son nom au palmarès roubaisien. Mais si « le Blaireau » eut parfois la dent dure à propos de l’épreuve, en grand champion, il prit tout de même soin de la gagner. Les spécialistes, heureusement, n’ont pas ménagé leurs efforts depuis pour donner à cette victoire un éclat qu’elle leur rend bien. Et si la conjonction de l’homme le plus fort et de l’équipe la plus forte a pu quelquefois, avec Johan Museeuw ou Tom Boonen, donner l’impression d’un scénario écrit à l’avance, on se réjouit de voir cette année l’étoffe des héros envahir à nouveau le générique de départ. Avec le nom du vainqueur reste tout de même une inconnue qui remplace avantageusement la fin de l’aléa météorologique : notre SNCF, qui bat des records contre la montre et se targue de faire arriver ses voyageurs à l’heure, a confirmé que ses convois de marchandises, eux, roulaient toujours à la bonne franquette, surtout le dimanche. Pourvu, tout de même, que Paris-Roubaix ne se gagne pas au train. TABLEAU DE BORD FOOTBALL (Ligue 1) 32e JOURNÉE. – HIER : Bordeaux - ParisSG : 0-0 ; Le Mans - Rennes : 0-0 ; LilleSochaux : 2-0 ; Lorient-Monaco : 0-0 ; Nantes-Lens : 0-0 ; Toulouse-Auxerre : 2-0 ; Troyes-Nancy : 0-0 ; Valenciennes-Marseille : 0-0. Aujourd’hui, 18 heures : Nice - SaintÉtienne (Canal + Sport) ; 21 heures : LyonSedan (Canal +). Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. — — — — — — — — 1. Lyon 66 30 20 6 4 54 23 +31 2. Toulouse 52 32 15 7 10 38 33 +5 3. Lens 50 32 13 11 8 43 34 +9 4. Sochaux 47 32 12 11 9 37 37 0 5. Marseille 46 32 13 7 12 40 32 +8 6. Lille 46 32 12 10 10 39 33 +6 7. Bordeaux 46 31 13 7 11 31 30 +1 8. Saint-Étienne 45 31 13 6 12 48 41 +7 9. Rennes 44 31 11 11 9 26 24 +2 10. Lorient 44 32 11 11 10 28 30 -2 11. Le Mans 43 32 10 13 9 38 37 +1 12. Auxerre 43 32 10 13 9 34 37 -3 13. Monaco 41 32 10 11 11 35 31 +4 14. Valenciennes 38 32 10 8 14 31 40 -9 15. Nancy 37 31 9 10 12 26 35 -9 16. Paris-SG 35 32 8 11 13 31 38 -7 17. Nice 33 31 7 12 12 27 32 -5 18. Troyes 32 32 7 11 14 29 45 -16 19. Sedan 30 31 6 12 13 38 48 -10 20. Nantes 30 32 6 12 14 26 39 -13 S RUGBY (Top 14) 22e JOURNÉE. – VENDREDI : Biarritz-Agen, 17-7. HIER : Bourgoin-Castres, 32-19 ; Bayonne-Narbonne, 16-8 ; Albi - Stade Français, 16-21 ; Montauban-Perpignan, 12-29 ; Brive-Montpellier, 25-16. AUJOURD’HUI : Toulouse-Clermont (15 h 10, Canal +). Classement Pts J. G. N. P. ————— 1. Stade Français . 75 22 16 1 5 2. Clermont . 69 21 15 0 6 3. Perpignan. 65 22 14 1 7 4. Toulouse . 63 21 13 2 6 5. Biarritz..... 62 22 13 1 8 6. Bourgoin.. 51 22 10 1 11 7. Montauban. 48 22 9 2 11 8. Agen........ 42 22 9 0 13 9. Albi .......... 41 22 9 1 12 10. Castres.... 40 22 7 1 14 11. Bayonne.. 40 22 9 0 13 12. Brive........ 39 22 8 1 13 13. Narbonne . 39 22 8 0 14 14. Montpellier . 37 22 7 1 14 À DÉGUSTER CUL SEC la météo du jour et l’évolution climatique des prochains siècles, Paris-Roubaix va donc désormais nous signifier la venue de l’été. Pour s’en tenir seulement à la course, il faut peut-être s’en réjouir plus que s’en émouvoir, car le légendaire cocktail de l’épreuve ne tient pas seulement à l’ajout de pluie et de terre à betteraves dans un shaker où les pavés tiennent le rôle essentiel des glaçons : pour parler franchement, on est même ravi à l’idée de déguster le cru 2007 cul sec, à la santé de Paris-Roubaix. Il ne faut pas oublier, en effet, que le mythe a connu quelques déboires pas si anciens. D’abord, quand les gens du Nord, un peu agacés de vivre même une seule fois par an en enfer, ont entrepris de noyer leur désappointement dans le bitume. Heureusement, avant la menace de réchauffement de la planète, on prit là-bas conscience de la valeur patrimoniale des vestiges, qu’ils soient nichés dans l’architecture industrielle ou perdus dans les champs. Avant même que les pavés soient ainsi sauvés et même restaurés, il avait fallu p. — 600 612 422 463 443 459 413 343 265 460 381 328 479 359 c. B. — — 378 9 368 9 336 7 359 7 301 8 394 9 411 8 408 6 407 3 497 10 567 4 447 5 628 7 526 7 AUTOMOBILE (F 1) VOLLEY (Pro A) 25e JOURNÉE. – HIER : Paris-Cannes, 3-1 ; Tourcoing-Sète, 3-0 ; Saint-Brieuc - Beauvais, 2-3 ; Montpellier-Rennes, 3-1 ; Nice-Toulouse, 2-3 ; Poitiers-Asnières, 3-0 ; Avignon-Tours, 3-1. Classement Pts J. G. P. — — — — 1. Paris 60 25 23 2 2. Cannes 55 25 19 6 3. Poitiers 52 25 17 8 4. Toulouse 49 25 17 8 5. Tours 39 25 12 13 6. Montpellier 37 25 13 12 7. Tourcoing 37 25 11 14 8. Sète 36 25 13 12 9. Beauvais 35 25 11 14 10. Rennes 31 25 9 16 11. Asnières 27 25 9 16 12. Saint-Brieuc 24 25 8 17 13. Avignon 22 25 7 18 14. Nice 21 25 6 19 TOTAL Championnats du mond de 2007 (après 2 GP) Aujour ’hui : rd GP Ba ïn ahre 1. 2. 3. 4. 5. 7. 9. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Pilotes ALONSO Räikkönen Hamilton Heidfeld Fisichella Massa Trulli Rosberg Kovalainen Schumacher Constructeurs McLaren-Mercedes Ferrari BMW-Sauber Renault Toyota Williams-Toyota 18 16 14 10 7 7 2 2 1 1 32 23 10 8 3 2 LA MÉTÉO 24 14 16 10 17 10 LA TÉLÉVISION Lille 24 14 avec MARATHON Marathon de Paris. 08.25 France 3 185 min FOOTBALL Championnat d’Allemagne. 29 e journée. Bayern Munich - Bayer Leverkusen. 16.55 TPS Foot 125 min Rediff. mardi à 14 h L’ÉQUIPE TV 6. La Grande Édition WE. 12. Un jour avec… l’équipe de Montceau-les-Mines (rediff. à 14. et 16.). 12.30 Édition du week-end avec, jusqu’à 17., la Page Foot. 19. La Grande Édition Week-end. Cherbourg 23 10 23 11 Amiens Le Havre e e 26 15 21 11 Brest 23 13 20 11 Rennes C Compi Compiègne Cyclisme (Paris-Roubaix), départ li (Paris-Rou ép t Paris Cyclisme (P i u 24 Ah i Athllétisme (marathon) 12 23 12 MARATHON Marathon de Paris. 08.30 Eurosport 165 min FOOTBALL Coupe d’Angleterre. Demi-finales. Blackburn-Chelsea. 17.00 Sport + 120 min Rediff. demain à 9 h 15 AUTO MOTO Au sommaire : « Le retour de Peugeot au Mans. » 09.55 TF 1 50 min STADE 2 Invité : Roger Federer. 17.55 France 2 65 min INFOSPORT 6. Le journal en continu. Auxerre 23 12 21 13 Strasbourg tr Besançon o Tours Nantes TÉLÉFOOT HOCKEY SUR GLACE 10.50 TF 1 65 min FOOTBALL Ligue 1. 32 e journée. Nice - Saint-Étienne. 18.00 Canal + Sport 120 min LE COIN DES RADIOS France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 7.23 France Inter. Sportifs du dimanche. 8.07 France Inter. Sports. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RMC. Larqué foot dimanche. 12. RMC. Motors. 13. RMC. Intégrale F1. 15. RMC. Intégrale Sport.18. RMC. Intégrale Foot.19.15 France Inter. Journal des sports. 19.30 RTL En direct de L’Équipe. 20. RMC. Larqué foot. 20.30 RTL. RTL Foot. 21. RMC. Intégrale Foot. 23. RMC. After Foot. 11.00 Sport + 135 min Rediff. à 21 h FOOTBALL Championnat d’Espagne. 30 e journée. FC Barcelone - Real Majorque. 19.00 Sport + 120 min Bordeaux x 21 12 17 10 Clermont19 Ferrand 14 Lyon n Foot (L 1) reç it Sedan 1), reç eçoit eç ço Grenoble noble 23 10 16 14 Championnat du monde Division I. Groupe A. France-Estonie. À Qiqihar (CHN). FORMULE 1 Championnat du monde 2007. 3 e manche. Grand Prix de Bahreïn. La course. À Sakhir. 13.30 TF 1 110 min Rediff. à 17 h 30 Eurosport TENNIS WTA. Tournoi de Charleston (USA). Finale. 19.00 Eurosport 105 min Rediff. demain à 18 h 30 Rodez ez 17 13 17 12 Biarritz iarritz 20 12 Toulouse Toulouse s Montpellier n Nice Nice ice c R b (Top Rugby (T 14), Marseille r F L 1), Foot (L 1), 1) reçoit Cle eç C ermont ço reç it Saiint-Étienne eçoit ço ç Ét e 17 15 14 16 Perpignan 13 Ajaccio 12 Aj CYCLISME Paris-Roubaix. 13.40 France 2 250 min HOCKEY SUR GLACE NHL. Play-offs. 1 er tour. 3 e match. Detroit Red Wings - Calgary Flames. 19.00 NASN 150 min Rediff. demain à 9 h CYCLISME Paris-Roubaix. 14.00 Eurosport 210 min Rediff. demain à 13 h 15 FOOTBALL Championnat d’Espagne. 30 e journée. Valence - FC Séville. 20.55 Canal + Sport 120 min À SUIVRE G À 6 h 30 : La Grande Édition week-end. G À 12 heures : Un jour avec… l’équipe de Montceau-les-Mines. G À 19 heures : La Grande Édition weekend, avec les analyses de Jean-François Bernard et Patrick Tambay. G À partir de 11 heures : Les tournois de Monte-Carlo et Charleston, en direct. G À 15 h 10 : Toulouse-Clermont (Top 14), en direct commenté. G À partir de 18 heures : Nice - SaintÉtienne suivi de Lyon-Sedan (Ligue 1), en direct commenté. BASKET Pro A. 29 e journée. Le Havre - ASVEL. 14.50 TPS Star 112 min FOOTBALL Ligue 1. 32 e journée. Lyon-Sedan. 21.00 Canal + 115 min Rediff. à 22 h 55 Canal+ Sport FOOTBALL Championnat d’Italie. 32 e journée. AS Rome - Sampdoria Gênes. 14.55 Canal + Sport 120 min TENNIS ATP. Tournoi de Valence (ESP). Finale. 21.00 Eurosport 75 min Rediff. mardi à 11 h 45 À voir. Intéressant. À ne pas rater Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. RUGBY Top 14. 22 e journée. Toulouse-Clermont. 15.00 Canal + 120 min Rediff. demain à 10 h 45 Canal+ Sport BASKET NBA. Dallas Mavericks - San Antonio Spurs. 22.00 Sport + 105 min FOOTBALL Championnat d’Allemagne. 29 e journée. Borussia Dortmund - Werder Brême. 16.45 TPS Star 135 min L’ÉQUIPE DU DIMANCHE 22.55 Canal + 70 min OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT À PLUS DE BULLETIN D’ABONNEMENT de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM.......................................................... OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif 41% DE REMISE FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS PRIX TOTAL DES NOS 46,10 €* POUR VOUS ADRESSE...................................................................................................................................................... CODE POSTAL VILLE................................................................................................ 27 € SEULEMENT TÉL.................................................................... 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Dans l’après-midi, le Suisse, véritable Spartacus des temps modernes, était allé reconnaître le nouveau secteur d’Orchies au cœur de cet « Enfer du Nord » qu’il avait survolé l’an dernier de toute sa puissance, avant de prendre le large au carrefour de l’Arbre, à 17 kilomètres de Roubaix. « Mais ce n’est que dans les deux cents derniers mètres, sur le vélodrome, que je m’étais relâché, remarque-t-il. Je m’en souviens très bien. J’ai respiré très fort et je me suis dit : ça y est, t’as gagné, mais le tour de piste qui avait précédé, je l’ai complètement oublié. » En revanche, il n’a toujours pas digéré la polémique à l’arrivée de la course. Ses poursuivants, Hoste, Van Petegem et Gusev, avaient été déclassés pour avoir franchi un passageà niveau fermé à dix kilomètres du but. Un an plus tard, cet incident continue de le consumer. Il en tire un élément de motivation supplémentaire, une sorte de rage froide qui promet bien du plaisir à ses rivaux, cet après-midi du côté d’Arenberg, oùtous les regardsconvergeront versce rouleur de haut rang, incontournable favori d’une course franche et généreuse. À son image. COURTRAI – (BEL) de notre envoyé spécial « POURQUO I ce lo ng relais dimanche dernier, dans le Tour des Flandres ? Pour impressionner vos adversaires ? – Je me suis laissé prendre par l’enthousiasme, par l’envie de montrer que j’avais de bonnes jambes. Mais c’était une erreur. Alain Gallopin m’a d’ailleurs conseillé d’être plus calme et plus rusé dimanche. Cela dit, avec d’autres coureurs que Devolder à mes côtés, aussi motivés que je l’étais, on serait allés plus loin, jusqu’au Grammont. Alors, le Ronde aurait pu prendre une autre tournure. – Sur la plan de la condition, où en êtes-vous ? – Physiquement, un peu moins bien que l’an dernier, mais, mentalement, je suis plus fort. J’ai appris à positiver, à m’auto-stimuler. Quand tout le monde souffre sur les pavés, je souffre moins que les autres parce que je me persuade que les pavés sont mes alliés. C’est grâce à eux que je peux gagner, même si c’est dur. L’an dernier, certains on cru me voir sourire sur les images du direct, à cinq kilomètres de Roubaix, mais en réalité j’avais des crampes, j’étais sur le 42 dents (sur son petit plateau) et je hurlais de douleur. D’ailleurs, je m’entends crier sur la bande-son. – Dans ces moments-là, à quoi pense-t-on ? – À finir, finir, et rien d’autre. Dans Paris-Roubaix, chaque mètre que tu fais est un mètre de passé. – Le secret, s’il y en a un ? – Courir devant pour prendre moins de poussière par temps sec ou éviter les chutes s’il se met à pleuvoir. Plus que dans aucune autre course, c’est une obligation, il faut courir devant, tracer sa propre route et ne jamais subir. Sinon, tu as perdu. – Vous êtes d’accord pour dire que la tranchée d’Arenberg est le haut lieu stratégique de la course ? – Il faut le passer devant, mais le nouveau secteur (baptisé Marc-Madiot, numéro 13) que j’ai reconnu jeudi, entre Beuvry et Orchies, est pire qu’Arenberg. Il n’a que trois étoiles, mais il y a du sable, de très mauvaises portions. J’ai dû développer une énergie bestiale pour en sortir. – Qui sera votre rival ? – Il y en a tellement : Ballan, Tom (Boonen), Hoste, Van Petegem… – Il n’est pas un peu vieux, Van Petegem ? – Peut-être un peu, oui, mais il est toujours là ! – Pozzato ? – Il manque de concentration, de conviction. Il n’a jamais rien fait de bien dans cette course. Ballan, lui, sera là mais ne peut pas gagner. Quant à Boonen, je le vois toujours comme un champion, mais ce n’est pas sa meilleure saison. « J’aimerais gagner seul en partant de plus loin » – Il s’impose dans des semi-classiques, à Harelbeke, à Waregem, mais au Ronde, à San Remo, il n’a jamais été en situation…. – Les Belges voudraient le voir gagner toutes les courses, mais ça n’est pas possible. Je sais que ça le rend nerveux. Tom n’est pas une machine. À vingt-six ans, il a quasiment gagné autant de courses que Bettini qui, lui, a trentedeux ans. Il est encore jeune et, à son âge, on apprend tous les jours. Je sors moi-même d’une période délicate. L’an dernier, j’ai gagné Paris-Roubaix, je me suis marié, j’ai eu un enfant (une petite Sophie, âgée de cinq mois) et j’ai remporté le Championnat du monde du contre-la-montre à Salzbourg. En six mois, j’ai eu beaucoup d’émotions. Un peu trop, même. Cet hiver, je me sentais épuisé, vidé. – Et maintenant ? – Je suis serein. – Si l’on vous écoute, vous ne redoutez personne… – C’est vrai, je suis mon seul rival. Et je n’ai qu’une peur, celle de me tromper. Quand je me sens bien, j’ai tendance à me disperser, à trop en faire d’autant que je rêve d’une victoire encore plus éclatante, débarrassée des polémiques de l’an dernier. Mais je suis optimiste. Ballan a gagné le Ronde, Burghardt, Gand-Wevelgem. Ils n’étaient pas forcément les plus forts. Il faut examiner les circonstances. Au Grammont, un favori est peut-être resté coincé derrière sans qu’on en fasse état, alors qu’il était capable d’être devant. Quant à Burghardt, il a pris tout de suite 50 secondes alors qu’à l’arrière, en poursuite, on se relayait comme des fous. Franchement, ça m’étonne… – Il aurait profité des motos ? Chaque année, elles faussent un peu la course… – Il y en a toujours, mais, en même temps, ça fait partie du jeu. L’homme de tête est toujours avantagé, porté par le public, les motos de presse, les caméras et par le ballet des voitures de l’organisation. J’en ai fait l’expérience et j’aimerais la revivre. Tu es là, seul en tête, tu viens de lâcher Boonen, tu sens que tout le monde te regarde. C’est assez grisant. Tout cela t’aide à te sublimer, mais c’est la course et, sur le fond, qu’il y ait des motos, des voitures, ça ne gêne pas vraiment. En revanche, j’ai lu qu’il y avait huit passages à niveau sur le parcours de Paris-Roubaix et qu’il faudra dorénavant en tenir compte. Quelqu’un à l’UCI aurait dit : « Il y avait les pavés, maintenant il y a aussi les trains. » Ce n’est pas la même chose. Un train est un élément extérieur, comme un arbre mort en travers de la route. L’an dernier, sans l’incident du train, j’aurais quand même gagné, et c’est pour ça que j’ai vécu toute cette histoire comme une forme d’injustice – Vous en avez conçu un réel malaise ? – Toutes les polémiques qui ont suivi, qu’on le veuille ou non, ont jeté un voile sur ma victoire, même si Boonen, grand seigneur, a déclaré que j’étais le plus fort et qu’il n’y avait rien à regretter. Quand Mattan, il y a deux ans, se faufile derrière une voiture sous la flamme rouge pour lâcher Flecha dans le final de Gand-Wevelgem, c’est pire, et dans ce cas, d’accord, tout devient discutable. Mais moi, je n’étais pas responsable et c’est pour ça que je rêve d’une victoire encore plus éclatante. J’aimerais gagner seul, en partant de plus loin. Je sais que ça sera difficile. Dans le peloton, personne ne veut arriver avec Boonen, de peur d’être battu au sprint, et personne ne voudra me laisser partir. – Parce qu’il y a finalement deux Cancellera, le routier et le spécialiste du chronomètre, l’un passant le relais à l’autre… – C’est cela : je me métamorphose tout en roulant. Je me dédouble. Mes rivaux me craignent pour ça. Ils savent que s’ils me laissent du champ, ils risquent ensuite de ne plus me revoir. » PHILIPPE BRUNEL LES CLÉS DE LA COURSE Revanche à chaud COMPIÈGNE – de notre envoyé spécial TANT PIS POUR L’IMAGE D’ÉPINAL qui accole volontiers la boue aux pavés du Nord. C’est un Paris-Roubaix de poussière qui s’annonce. Les conditions prévues sont quasi estivales, avec 25 degrés au moins pour aujourd’hui. Contrairement aux idées reçues, la course n’en est que plus dure lorsque le pavé est sec car l’engagement athlétique est souvent plus total. Ce sont 52,7 km de pavés – répartis en vingt-huit secteurs dont un nouveau (no 13, de Beuvry à Orchies) – qui sont au menu. Parmi les plus difficiles : Quiévy (no 27), Arenberg (no 18), Mons-enPévèle (no 10) dans un crescendo jusqu’au carrefour de l’Arbre (no 4), à 15 kilomètres du vélodrome. LES SPÉCIALISTES. – Il est déjà loin le temps où les champions du Tour de France engageaient leur prestige sur les pavés du Nord pour meubler leur palmarès. Ce défi, Fausto Coppi, Louison Bobet, Eddy Merckx, bien sûr, l’ont tous relevé, comme Bernard Hinault, dernier vainqueur du Tour à s’être imposé à Roubaix, en 1981. Progressivement, les pavés sont devenus une spécialité, mais c’est le lot des classiques en général. Aucun favori présumé du prochain Tour de France n’est au départ ce matin à Compiègne, et cela ne surprend plus personne. Heureusement, le cercle des spécialistes n’est pas trop restreint cette année. Il réunit notamment les quatre derniers vainqueurs à Roubaix, Fabian Cancellara (2006), Tom Boonen (2005), Magnus Backstedt (2004) et Peter Van Petegem (2003), tous conscients qu’Alessandro Ballan, vainqueur dimanche dernier dans les Flandres, peut fort bien être des leurs. BALLAN POUR UN BIS. – Son succès dimanche dernier à Meerbeke a installé Alessandro Ballan, à vingt-sept ans, parmi les grands coureurs de classiques actuels. L’Italien possède aussi une référence dans Paris-Roubaix, dont il fut troisième l’an dernier, il est vrai après déclassement de Hoste, Van Petegem et Gusev sur l’épisode du passage à niveau « grillé ». Les vainqueurs du Ronde sont assez nombreux à avoir épinglé aussi Roubaix à leur palmarès. Cependant, l’Italien de Lampre est en lice pour un doublé qui reste assez rare au cours de la même année. Tom Boonen (2005) et Peter Van Petegem (2003) l’ont réalisé, mais ce n’était plus arrivé depuis Roger De Vlaeminck (1977), qui demeure le recordman absolu des victoires (4) à Roubaix. BOONEN DOUBLEMENT MOTIVÉ. – Diminué au Tour des Flandres (12e) par une chute survenue en début de course dont il relativise la portée, Tom Boonen (lire ci-contre) espère une revanche à chaud. Il puise aujourd’hui une double motivation puisque l’an dernier il a subi un semi-échec à Roubaix en dépit d’une deuxième place due au déclassement de Hoste, Van Petegem et Gusev. Il avait accusé ce jour-là une certaine baisse de rendement et c’est pour tenter d’éviter cette décompression qu’il justifie un début de saison plus prudent, notamment sur Paris-Nice où il n’a pas gagné d’étape. Son potentiel ne peut être mis en doute après ses succès à Kuurne, dans À Travers la Flandre et Harelbeke. Mais c’est dans les classiques majeures qu’il met en jeu sa réputation. QUICK STEP NEW-LOOK. – Huit fois victorieuse à Roubaix depuis 1995, l’équipe managée par Patrick Lefévère a été contrariée aux Flandres par divers incidents. Cretskens et Hulsmans, indisponibles, sont remplacés par Tosatto et Weylandt. En plus de Boonen, seuls De Jongh et Van Impe avaient couru Paris-Roubaix pour Quick Step l’an dernier. Recrue de choix, Peter Van Petegem a été vite sorti du jeu aux Flandres après une chute, mais demeure un fameux passeur de pavés. Et une alternative à Boonen. CANCELLARA PLEIN POT. – Il ne risquait pas de gagner le Tour des Flandres où il s’est découvert exagérément (53e). Le Suisse a néanmoins fait très forte impression sur certaines séquences. Cancellara et Boonen retrouvent Ballan, vainqueur des « Flandres », sur des pavés qui sentent la poussière. Le pavé plat de Roubaix lui convient encore mieux que le « saute-moutons » des monts. Champion du monde du chrono, Cancellara possède cette puissance qui lui permet de survoler le pavé (50 à l’heure à Arenberg jeudi, en reconnaissance). À force, ça fait très mal à ses adversaires et le vainqueur sortant à Roubaix est encore l’un des grands favoris. Même s’il n’aime pas trop la chaleur, le pavé sec lui permet de donner sa pleine mesure. ILS TOURNENT AUTOUR. – Si Filippo Pozzato peut s’ajouter aux grands favoris, la compagnie des outsiders est bien fournie. Leif Hoste, trois fois deuxième aux Flandres (!), arrivé en deuxième position également sur le vélodrome l’an dernier avant déclassement, espère enfin être payé en retour. Juan-Antonio Flecha tourne « autour » (3e en 2005, 4e en 2006) et rêve d’être le premier Espagnol vainqueur à Roubaix. George Hincapie (bris du pivot de fourche l’an dernier, épaule cassée cette année) est le grand absent, mais Discovery peut miser aussi bien sur le Russe Gusev et attention au Lituanien Vaitkus. Dernier vainqueur français, Frédéric Guesdon fête les dix ans de sa victoire et se régale sur le pavé sec. Si le match Cancellara-Boonen tient a priori la vedette, ParisRoubaix est loin de se résumer à un duel au soleil. PHILIPPE BOUVET « La poussière peut provoquer un beau cirque » TOM BOONEN, bien remis de son échec dans le Tour des Flandres, veut rester prudent. COMPIÈGNE – de notre envoyé spécial « ÊTES-VOUS REMIS du Tour des Flandres et de votre chute ? – Je me sens très bien, je ne ressens plus aucune douleur. J’ai entendu les critiques sur mon compte après le Tour des Flandres, même au sein de ma propre équipe. Je n’ai pas le sentiment d’avoir été mauvais dimanche dernier, ce sont seulement les circonstances de la course qui ne m’ont pas été favorables. Mon poignet m’a fait souffrir, mais il y avait moyen de gagner malgré tout. Ce sont tout simplement les plus forts qui étaient devant. Mais pour Paris-Roubaix, c’est une autre histoire qui commence. – C e s e r a p o u r vo u s un e revanche ? – Je ne prends jamais le départ d’une course dans cet état d’esprit. ParisRoubaix est tellement spécial qu’on ne peut rien prévoir. Quand j’ai réalisé le doublé avec le Tour des Flandres en 2005, je n’avais pas perçu l’importance de ma performance. Aujourd’hui, quand je vois à quel point ces deux courses sont difficiles à gagner, je comprends mieux tout ce qui s’était écrit sur moi. Mais le fait de ne pas avoir gagné le Ronde cette année peut être un avantage. J’ai moins subi la décompression qui suit une telle victoire à une semaine de Paris-Roubaix. C’est certainement plus simple de rester concentré. – Que faut-il pour gagner à Roubaix ? – Avant tout de la chance et, ensuite, de la force. Mais avec la poussière que l’on va avoir sur le parcours, on peut connaître d’autres problèmes. On aura du mal à respirer et il faudra donc boire beaucoup. Mais la difficulté viendra aussi de la visibilité. On arrivera sur certains secteurs pavés à l’aveuglette, Les favoris is Cancellara. Boonen, Ballan, Hoste. Pozzato, Flecha, Gusev, Burghardt, Van Petegem, O’Grady. y ce qui peut provoquer un beau cirque. On ne sait jamais comment cette course évolue. Cette année, tout peut commencer très tôt, car la moyenne sera très élevée. – Votre équipe est-elle suffisamment aguerrie ? – Attention ! Tout le monde nous voyait vainqueurs du Tour des Flandres et l’équipe a réalisé son plus mauvais résultat. On sera déjà contents d’avoir un coureur pour la victoire, deux, ce serait un miracle. Je compte beaucoup sur Peter Van Petegem, qui est fait pour cette course. Je me souviendrai toujours de lui me doublant alors que j’étais échappé avec Hincapie en 2003. Jamais je n’ai vu quelqu’un rouler aussi vite sur les pavés. L’an dernier, j’ai lâché prise à quinze kilomètres du vélodrome et j’étais seul. Avec Peter à mes côtés, tout peut changer. » PHILIPPE LE GARS DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 3 (Photo Bernard Papon) « Je suis mon seul adversaire » CYCLISME PARIS - ROUBAIX Dans la grande tradition La tranchée d’Arenberg sera la principale attraction d’un parcours comportant comme l’an dernier 52,7 kilomètres de pavés. Les 187 engagés CSC (DAN) Directeur sportif : Alain GALLOPIN 1 Cancellara (SUI) 2 Breschel 3 Johansen 4 Klostergaard 5 Ljungqvist (SUE) 6 Michaelsen 7 O’Grady (AUS) 8 Roberts (AUS) 122 123 124 125 126 127 128 Albasini (SUI) Da Dalto Kuschynski (BLR) Petito Pozzato Vanotti Willems (BEL) ROUBAIX (arrivée) La météo mé 25 10 ,5 km rage total) ui TV ur France 2 à partir de 13 h 40 et sur Eurosport à 14 heures. Kil tr K lomètrages à parcourir parcourus OISE ( ) (60) Horaires s de passage sage sag COMPIÈ (p COMPIÈGNE (place du Palais) départ fictif 10.50 ) p COMPIÈGNE-CLAIROIX départ réel 11.00 COMPIÈ part ré LONGUEIL-ANNEL THOUROTTE (ex N.32-D.932) N.32 D.932) RIBÉ RIBÉCOURT CHIRY-OURSCAMP NOYON (N.32-D.145e-D.932) GUISCARD GOLANCOURT SOMME (80) ( ) CAISSE D’ÉPARGNE (ESP) Directeur sportif : José Luis JAIMERENA 131 Brard 132 Berthou 133 Erviti 134 Garcia Acosta 135 N. Portal 137 Rojas Le ciel sera dégagé et ensoleillé toute la journée. Un léger vent de nord-est soufflera sur la fin de parcours. Les températures seront douces, jusqu'à 25˚ C dans l'après-midi. Les arrivées sont jugées sur le vélodrome de Roubaix (entrée gratuite), où les coureurs effectuent la distance depuis l’entrée jusqu’à la ligne d’arrivée (300 m) plus un tour de piste complet (500 m). Les coureurs sont attendus entre 17 h 10 et 17 h 50 selon la moyenne réalisée. Vélodrome 259,5 , 256,5 254,0 249,5 245,0 241,0 231,0 224,5 220,0 208,5 202,5 193,0 190,5 185,0 179,0 173,5 167,0 163,5 161,5 159,5 159,0 156,0 155,0 153,5 153,0 152,5 149,0 146,0 145,0 141,0 138,0 136,5 135,5 134,5 133,0 132,5 131,5 128,5 126,5 124,5 123,5 121,0 119,5 118,0 116,0 115,0 113,5 108,0 105,0 103,5 102,5 101,0 96,5 95,5 93,0 91,0 89,0 87,5 84,0 82,5 81,5 78,5 75,0 72,5 71,5 69,0 66,5 65,0 63,5 63,0 60,0 59,0 58,0 56,5 54,0 52,5 51,5 48,5 47,5 45,5 44,5 42,5 41,0 39,5 38,0 37,5 34,5 33,5 33,0 31,0 29,0 27,0 25,5 24,5 23,5 23,0 20,0 18,0 17,0 15,0 14,0 12,0 8,5 7,0 6,0 2,5 1,5 1,0 0,0 0,0 ex N.32 , 2 3,0 5,5 10,0 14,5 N.32 ,5 18,5 28,5 35,0 39,5 51,0 57,0 66,5 D.8 69,0 74,5 80,5 86,0 92,5 96,0 98,0 100,0 100,5 103,5 104,5 106,0 106,5 107,0 110,5 D.21 D.98c D.98 VO D.134 VO D.113b D.134 42 km/h 11.04 11.08 11.14 11.21 2 11.26 11.41 11 41 11.50 40 km/h 11.05 11.08 11.15 11.22 22 11.28 11.43 11 43 11.53 38 k /h km/h 11.05 11.09 11.16 11.23 11.29 11.45 11 45 11.55 1 Hem km 253,5 Roubaix 300 m (Espace Charles-Crupelandt) HAM (D.932-D.930) (D.932 D.930) AISNE (02) ) 11.56 11.59 12.02 12.13 12 13 12.21 12.35 12.39 12.46 12.55 13.03 13.12 13.17 13.20 13.23 13.24 13.28 13.29 13.31 13.32 13.33 13.38 12.17 12 17 12.26 12.40 12.44 12.52 13.01 13.09 13.19 13.24 13.27 13.30 13.31 13.35 13.37 13.39 13.40 13.41 13.46 12.21 12 21 12.30 12.45 12.49 12.58 13.07 13.16 13.26 13.32 13.35 13.38 13.39 13.43 13.45 13.47 13.48 13.49 13.54 QUICK STEP - INNERGETIC (BEL) Directeur sportif : Wilfried PEETERS 11 Boonen 12 De Jongh (HOL) 13 Rosseler 14 Steegmans 15 Tossato (ITA) 16 Van Impe 17 Van Petegem 18 Weylandt 3 4 7 8 9 11 11 12 12 13 13 14 14 15 15 16 16 Gruson 1 100 m Carrefour de ll’Arbre 2 100 m ’Arbre Templeuve Moulin-de-Vertain 500 m Templeuve L’Épinette 200 m L’Épinette Pont-Thibaut 1 400 m Mérignies - Pont-à-Marcq 700 m Auchy-lez-Orchies - Bersée 1 200 m Bersé Orchies 1 700 m Beuvry-la-Forêt Beuvry-la-Forêt 1 400 m Tilloy - Sars-et-Rosières 2 400 m Sars-et-Rosières Warlaing - Brillon 2 400 m Hornaing - Wandignies 3 700 m 2 5 km 239 Hem 1 400 m km 244 (17 h 3) Camphin-en-Pévèle Camphin-en-Pévèle Camphin-en-Pévèle 1 800 m ROUPY SAINT-QUENTIN (D.930-D.8) LESDINS Bellecour (REMAUCOURT) FRESNOY-LE-GRAND BOHAIN-EN-VERMANDOIS NORD (59) ( ) AGRITUBEL (FRA) Directeur sportif : Emmanuel HUBERT 141 Balciunas (LIT) 142 Baranauskas (LIT) 143 Berges 144 Coutouly 145 Dekkers (HOL) 146 Gaztanaga (ESP) 147 Ravard 148 Sinner G Gruson (16 h 48) Cysoing km 219,5 Wannehain Bourghelles - Wannehain 1 100 m Templeuve Pont-à-Marcq LAMPRE-FONDITAL (ITA) Directeur sportif : Guido BONTEMPI 21 Ballan 22 Baldato 23 Bennati 24 Corioni 25 Fornaciari 26 Franzoi 27 Mori 28 Righi 6 10 Orchies Beuvry-la-Forêt (15 h 50) Cysoing - Bourghelles 1 300 m Mons-en-Pévèle Mons-en-Pévèle 3 000 m (15 h 53) km 198,5 km 184 113,5 VO 114,5 D.113d 118,5 D.109 D 109 121,5 123,0 124,0 125,0 126,5 127,0 128,0 131,0 133,0 135,0 136,0 138,5 140,0 VO D.85 VO GEROLSTEINER (ALL) Directeur sportif : Hans-Michael HOLCZER 151 T. Fothen 152 Gatto (ITA) 153 Haussler 154 Kopp 155 Krauss 156 Stamsnijder (HOL) 157 Westphal 158 Wrolich (AUT) Warlaing Hornaing g 17 18 km 163 (15 h 5) Wallers — Hélesmes 1 600 m RABOBANK (HOL) Directeur sportif : Adri VAN HOUWELINGEN 31 Flecha (ESP) 32 Boven 33 De Groot 34 Flens 35 Horillo (ESP) 36 Kozontchuk (RUS) 37 Van Bon 38 Van Heeswijk Troué d’Arenberg Trouée d’Arenberg 2 400 m VALENCIENNES Haveluy 19 9 20 0 Secteurs pavés pavés Haveluy 2 500 m km 144 Monchaux-sur-Écaillon 1 600 m Monchaux-sur-Écaillon Maing 21 1 VerchainMaugré Qué Quérénaing — Maing 2 500 m D.85 D.40 VO CRÉDIT AGRICOLE (FRA) Directeur sportif : Serge BEUCHERIE 161 Hushovd (NOR) 162 Bodrogi (HON) 163 Bonnet 164 Dean (NZL) 165 Engoulvent 166 Furlan (ITA) 167 Hinault 168 Laurent Quérénaing FRANÇAISE DES JEUX (FRA) Directeur sportif : Marc MADIOT 41 Guesdon 42 Auger 43 Seb.Chavanel 44 Gilbert (BEL) 45 Gudsell (NZL) 46 Marichal (BEL) 47 Mengin 48 Mourey 22 23 Solesmes Verchain-Maugré — Quérénaing 1 600 m Capelle-sur-Écaillon — Le Buat 1 700 m 141,5 D.59 143,5 144,5 D.88 146,0 151,5 154,5 156,0 157,0 158,5 163,0 164,0 D.40 VO VO D.313 52,7 km C’est le total des pavés, répartis en 28 secteurs. C’est au mètre près la même chose que l’an dernier, puisque les 1 400 mètres retirés à la portion entre Auchy-lez-Orchies et Bersée sont compensés par un nouveau secteur, d’une longueur équivalente, entre Beuvry-la-Forêt et Orchies. 24 4 25 5 26 6 27 28 8 Vertain 1 900 m Saint-Python 1 500 m Quiévy 3 700 m Quié km 119,5 Q Quiévy Viesly 1 800 m Troisvilles 2 200 m (13 h 27) (13 h 52) AG2R PRÉVOYANCE (FRA) Directeur sportif : Vincent LAVENU 171 Elmiger (SUI) 172 Mandri (EST) 173 Mangel 174 Nazon 175 Poulhies 176 Riblon 177 Rousseau 178 Usov (BLR) T-MOBILE (ALL) Directeur sportif : Tristan HOFFMAN 51 Burghardt 52 Bauman 53 Bernucci (ITA) 54 Eisel (AUT) 55 B. Grabsch 56 Hammond (GBR) 57 Klier 58 Knaven (HOL) Troisvilles km 98 La nouveauté nouveauté Un seul nouveau secteur pavé fait son apparition sur ce 105e Paris-Roubaix. Ces 1 400 mètres, placés entre Beuvry-la-Forêt et Orchies (secteur n˚ 13), ont été choisis dans l’objectif affiché d’animer un peu la dizaine de kilomètres goudronnés qui pouvaient favoriser les regroupements avant Orchies. La moitié de cette portion, baptisée « pavé Marc-Madiot » en l’honneur du double vainqueur de l’épreuve, a même été spécialement pavée pour la course. Le secteur n˚ 11 entre Auchy-lez-Orchies et Bersée a, lui, été réduit de 2 600 à 1 200 mètres, une partie de cette portion étant devenue « impraticable », selon les organisateurs. Moyenne record 45,129 km/h Elle est détenue depuis 196 par le 64 e Néerlandais Peter Post. Il est vra ai qu'à cette époque, paradox xalement t, le parcours était netteme plus ent s carrossable. L’an dernier, Fabian n Cancellara avait triomphé à la a moyenne de 42,240 km/h. 166,5 VO 168,5 D.40 170,5 VO 172,0 175,5 VO 177,0 D.343 178,0 181,0 D.130 184,5 187,0 188,0 D.158b 190,5 VO 193,0 194,5 196,0 196,5 199,5 200,5 201,5 203,0 205,5 207,0 D.953 VO VO D.953 VO PREDICTOR-LOTTO (BEL) Directeur sportif : Hendrik REDANT 61 Hoste 62 Leukemans 63 Roesems 64 Sentjens 65 Steels 66 Van Avermaet 67 Van Summeren 68 Vansevenant SAUNIER DUVAL - PRODIR (ESP) Directeur sportif : Pietro ALGERI 181 Ventoso 182 Alarcon 183 Belohvosciks (LET) 184 Del Nero 185 Duran 186 A. Gomez 188 Pagliarini (BRE) Bohain-enVermandois s km 75 res k (BEL) 1975, 1977]. ctoires, EL) [1996, 2000 2002], 0, [1978, 1979, 19 980], ) [1968, 1970, 1973], 1 EL [1961, 1962, 1965], L) [1931, 1934, 19 [ 935], 9, 1910, 1911). COFIDIS (FRA) Directeur sportif : Alain DELOEUIL 71 Nuyens (BEL) 72 De Weert (BEL) 73 Duclos-Lassalle 74 Elijzen (HOL) 75 Heijboer (HOL) 76 Minard 77 Scheirlinckx (BEL) 78 Valentin EUSKALTEL (ESP) Directeur sportif : Xavier CARBAYEDA 191 Aranaga 192 K. Fernandez 193 Iriondo 194 Irizar 195 Lafuente 197 A. Perez 198 Uribarri Saint-Quentin (12 h 26) Note de difficulté des secteurs pavés de la course. km 50 Les derniers vain 1993 Duclos-Lassa 1994 Tchmil (BEL) 1995 Ballerini (ITA) 1996 Museeuw (BEL) 1997 Guesdon 1998 Ballerini (ITA) 1999 Tafi (ITA) 2000 Museeuw (BEL) 2001 Knaven (HOL) 2002 Museeuw (BEL) 2003 Van Petegem (BEL) 2004 Backstedt (SUE) 2005 Boonen (BEL) 2006 Cancellara (SUI) Ham (12 heures) 208,0 211,0 212,0 214,0 215,0 D.120 217,0 VO 218,5 D.54c 220,0 D.917 221,5 VO 222,0 225,0 D.145 226,0 VO 226,5 228,5 D.94 230,5 D.94a 232,5 VO 234,0 235,0 236,0 236,5 D.93 D 93 239,5 241,5 242,5 244,5 245,5 247,5 251,0 252,5 D.64 253,5 257,0 D.952 258,0 258,5 259,5 MILRAM (ITA) Directeur sportif : Gianluigi STANGA 81 Cortinovis 83 R. Grabsch (ALL) 84 Lancaster (AUS) 85 Müller (ALL) 86 Sabatini 88 Terpstra (HOL) 90 Sieberg (ALL) LANDBOUWKREDIET (BEL) Directeur sportif : Gérard BULENS 201 Boucher 202 Amorison 203 De Wilde 204 Gabriel 205 Kuyckx 206 Meirhaeghe 207 Neyrinck 208 Van Mechelen Guiscard km 25 SKIL-SHIMANO (HOL) Directeur sportif : Rudi KEMNA 91 Bacquet 92 Den Bakker 93 Goesinnen 94 Lhotellerie 95 Müller (ALL) 96 Timmer 97 Tjallingii 98 Vierhouten ASTANA (SUI) Directeur sportif : Mario KUMMER 211 De Kort (HOL) 212 Haselbacher (AUT) 213 Joachim (LUX) 214 Kemps (AUS) 215 Kolessov (KAZ) 216 Mikhailov (RUS) 217 Rast 218 Schär Noyon (11 h 28, selon l’horaire médian calculé à 40 km/h) BOUYGUES TÉLÉCOM (FRA) Directeur sportif : Dominique ARNOULD 101 Claude 102 Flickinger 103 Gene 104 Labbe 105 Martias 106 Pichot 107 Pütsep (EST) 108 Renier TEAM WIESENHOFF (ALL) Directeur sportif : Raphaël SCHWEDA 221 Wesemann (SUI) 222 Gajek 223 Giling (HOL) 224 Ludewig 225 Odebrecht 226 Pollack 227 Radochla 228 Wagner Les victoires par nations Belgique 51 France 30 Italie 11 Pays-Bas 5 Irlande 2 Suisse 2 Allemagne 1 Luxembourg 1 Russie 1 Suède 1 * On dé dénombre 105 vainqueurs pour én 104 éditions disputtées puisque, en 1949, éd ée é André Mahé (FRA) et Serse Coppi (ITA) ré é furent dé rés ex aequo. déclaré éc és q COMPIÈGNE (départ) COMPIÈ (dé Rassemblement des coureurs Place du Palais à Compiègne de Compiè 9 h 20 à 10 h 40, départ fictif à 10 h 50. Départ réel lancé à Clairoix, à 11 heures, à 4 km du lieu de rassemblement. BUSIGNY (D.21 D.98c) (D.21-D.98c) BERTRY (D.98c-D.98) (PN n˚ 77 Grandes Lignes) n˚ TROISVILLES (D.98-VO) Carrefour D.98-VO à gauche Début du secteur pavé de Troisvilles à Inchy (28) pavé y Fin de secteur 2 200 m INCHY(V.5-D.134) VIESLY (D.134-VO) Début du secteur pavé de Viesly à Quiévy (27) pavé Quié Fin de secteur 1 800 m secteu QUIÉVY (VO-D.113b) QUIÉ Début du secteur pavé de Quiévy à St-Python (26) pavé Quié y Fin de secteur 3 700 m Début du secteur pavé de St-Python (25) pavé Fin de secteur 1 500 m SAINT-PYTHON (D.942-D.113d) SOLESMES (D.113d-D.113-D.942-D.109) VERTAIN (D.109 -VO) Début du secteur pavé de Vertain à St-Martin (24) pavé Fin d secteur 1 900 m F de SAINT-MARTIN-SUR-ÉCAILLON SAINT-MARTIN-SUR-É BERMERAIN (VO-D.85) CAPELLE-SUR-ÉCAILLON (D.85-D.109) CAPELLE-SUR-É Début du secteur pavé du Buat (23) pavé Hameau du Buat Fin de secteur 1 700 m BERMERAIN (D. 114-D. 85) VENDEGIES-SUR-ÉCAILLON (D.85-D.958-D.40) VENDEGIES-SUR-É SOMMAING VERCHAIN-MAUGRÉ (D.40-VO) VERCHAIN-MAUGRÉ Début du secteur de Verchain à Quérénaing (22) Qué QUÉ QUÉRÉNAING (VO-D.958-D.59) Fin de secteur 1 600 m Début du secteur pavé de Quérénaing à Maing (21) pavé Qué MAING (D.59-D.88) Fin de secteur 2 500 m Carrefour D.59-D.88 à gauche Début du secteur pavé de Maing à Monchaux (20) pavé Fin de secteur 1 600 m MONCHAUX-SUR-ÉCAILLON (D.88-VO) MONCHAUX-SURMONCHAUX SUR É (D.88 VO) THIANT (près de) (prè DENAIN HAVELUY (D.40-D.440-VO) Début du secteur pavé d'Haveluy à Wallers (19) pavé WALLERS (VO-D.13-VO) Fin de secteur 2 500 m Arenberg Passage à niveau n˚ 142 Grandes Lignes n˚ Début du secteur pavé de la Trouée d'Arenberg (18) pavé Troué Fin de secteur 2 400 m WALLERS (D.40-VO) (PN n˚ 138 Grandes Lignes) n˚ Début du secteur pavé de Wallers à Hélesmes (17) pavé Fin de secteur 1 600 m HÉLESMES (D.955-VO) (D.955 VO) HORNAING (VO-D.81-D.343) Début du secteur pavé de Hornaing à Wandignies (16) pavé ERRE (D.343-D.130) Fin de secteur 3 700 m WANDIGNIES-HAMAGE (D.130-VO-D.81) WARLAING Début du secteur pavé de Warlaing à Brillon (15) pavé Fin de secteur 2 400 m BRILLON (D.81-D.35) TILLOY LEZ MARCHIENNES (D.35 D.158b) TILLOY-LEZ-MARCHIENNES (D.35-D.158b) Début du secteur de Tilloy à Sars-et-Rosières (14) Sars-et-Rosiè Fin de secteur 2 400 m SARS-ET-ROSIÈ SARS-ET-ROSIÈRES (VO-D.158-D.953) BEUVRY-LA-FORÊT (D.953-D.126-VO) BEUVRY-LA-FOR BEUVRY LA FORÊ (D.953 D.126 VO) Début du secteur pavé de Beuvry à Orchies (13) pavé Fin de secteur 1 400 m ORCHIES (D.953-D.938-VO) Début du secteur pavé d'Orchies (12) pavé Carrefour Chemin des Prières-Chemin des Abattoirs Priè Fin d secteur 1 700 m Fi de AUCHY-LEZ-ORCHIES (VO-D.549-VO) Début du secteur pa é d'Auchy à Bersée (11) secteu pav pavé Bersé es Fin de secteur 1 200 m Wattines (BERSÉE (BERSÉ CAPELLE-EN-PÉVÈLE CAPELLE-EN-PÉ Début du secteur pavé de Mons-en-Pévèle (10) pavé Mons-en-Pé Mons en P MONS-EN-PÉVÈLE (Près de) MONS-EN-PÉ (Prè Fin de secteur 3 000 m MÉRIGNIES (D.120-VO) Début du secteur pavé de Mérignies (9) pavé Mé Fin de secteur 700 m PONT-À PONT- MARCQ (D.54c-D.549-D.917) PONT À-MARCQ (D.54c D.549 D.917) Pont-Thibaut (Commune d'Ennevelin) Début du secteur de Pont-Thibaut à Ennevelin (8) Pont Thibaut Fin de secteur 1 400 m ENNEVELIN (VO D.128 C.11 D.145) (VO-D.128-C.11-D.145) TEMPLEUVE (D.145-VO-D.19-VO) Début du secteur pavé de Templeuve (L'Épinette)(7) pavé (L'É Fin de secteur 200 m Début de secteur pavé du Moulin de Vertain pavé Fin de secteur 500 m (7) Wachemy LOUVIL (D.94-D.94a) CYSOING (D.94a-D.90-D.955-VO)( PN n˚ 131) n˚ Début du secteur pavé de Cysoing à Bourghelles (6) pavé Fin de secteur 1 300 m BOURGHELLES (VO-D.93-VO) Début du secteur pavé de Bourghelles à Wannehain pavé Fin de secteur 1 100 m (6) WANNEHAIN CAMPHIN-EN-PÉVÈLE (D.93-VO) CAMPHIN-EN-PÉ Début du secteur pavé de Camphin-en-Pévèle (5) pavé Camphin-en-Pé Fin de secteur 1 800 m Début du secteur pavé du Carrefour de l'Arbre (4) pavé Fin de secteur 2 100 m Début du secteur pavé de Gruson (3) pavé GRUSON Fin de secteur 1 100 m D.92 CHÉRENG (D.92-D.941-VO) CHÉ Robigueux (VO-D.64) Début du secteur pavé de Hem (2) pavé Fin de secteur 1 400 m HEM (D.64-D.952-D.700-D.952) ROUBAIX (Avenue Alfred Motte) Alfred-Motte) Secteur pavé "Espace C. Crupelandt" 300 m pavé ROUBAIX (Entrée du Vélodrome) ( Vé ) ROUBAIX ( élodrome) (Vé (V ) Zones pavées 13.42 13.50 13.59 13.44 13.52 14.01 13.49 13 58 14 07 13 49 13.58 14.07 13.54 13 54 13.56 13.57 13.59 14.01 14.01 14.03 14.07 14.10 14.13 14.14 14.18 14.20 14.02 14 02 14.05 14.06 14.08 14.10 14.11 14.12 14.17 14.20 14.23 14.24 14.28 14.30 14.12 14 12 14.14 14.16 14.17 14.20 14.21 14.22 14.27 14.30 14.33 14.35 14.39 14.41 14.22 14.32 14.43 14.25 14.35 14.47 14.26 14.37 14.48 14.29 14.39 14.51 14.36 14.41 14.43 14.44 14.46 14.53 14.54 14.58 15.01 15.04 15.06 15.11 15.13 15.14 15.19 14.47 14.52 14.54 14.56 14.58 15.05 15.06 15.10 15.13 15.16 15.18 15.23 15.26 15.27 15.32 14.59 15.04 15.06 15.08 15.10 15.17 15.19 15.23 15.26 15.29 15.32 15.37 15.39 15.41 15.46 15.24 15.37 15.51 15.27 15.41 15.55 15.29 15.42 15.57 15.32 15.46 16.01 15.36 15.38 15.40 15.41 15.45 15 45 15.46 15.48 15 48 15.50 15.54 15.56 15.57 16.01 16.03 16.06 16.07 16.10 15.50 15.52 15.54 15.55 15.59 15 59 16.01 16.02 16 02 16.05 16.08 16.11 16.12 16.17 16.18 16.21 16.23 16.26 16.05 16.07 16.09 16.10 16.15 16 15 16.17 16.18 16 18 16.21 16.24 16.27 16.28 16.33 16.35 16.38 16.39 16.43 16.12 16.28 16.45 16.14 16.30 16.47 16.16 16.32 16.50 16.17 16.33 16.51 16.21 16.38 16.55 16.23 16.39 16.57 16.24 16.40 16.58 16.26 16.29 16.32 16.34 16.36 16.37 16.38 16 38 16.42 16.43 16.46 16.49 16.51 16.53 16.54 16.55 16 55 16.59 17.01 17.04 17.07 17.09 17.11 17 11 17.13 17.13 17 13 17.18 16.45 17.02 17.21 16.46 17.04 17.23 16.49 17.07 17.26 16.51 17.08 17.28 16.54 17.11 17.31 16.59 17.17 17.36 17.01 17.02 17.07 17.09 17.09 17.11 17.19 17.20 17.26 17.27 17.28 17.29 17.39 17.40 17.46 17.47 17.48 17.50 Départements traversés DISCOVERY CHANNEL (USA) Directeur sportif : Dirk DE MOL 111 Gusev (RUS) 112 Beppu (JAP) 113 Bileka (UKR) 114 Cruz 115 Cummings (GBR) 116 Devolder (BEL) 117 Vaitkus (LIT) 118 White (AUS) Franç Les trente victoires Françaises Garin (1897, 1898) Champion (1899) Bouhours (1900) Lesna (1901, 1902) Aucouturier (1903, 1904) Trousselier (1905) Cornet (1906) Passerieu (1907) Lapize (1909, 1910, 1911) Crupelandt (1912, 1914) H. Pélissier (1919, 1921) Leducq (1928) Speicher (1936) Maye (1945) A. Mahé (1949) Forestier (1955) L. Bobet (1956) Hinault (1981) M. Madiot (1985, 1991) Duclos-Lassalle (1992, 1993) Guesdon (1997) CHOCOLAT JACQUES (BEL) Directeur sportif : Walter PLANCKAERT 231 Eeckhout 232 Caethoven 233 D’Hollander 234 Ghyllebert 235 Hovelynck 236 Lisabeth 237 Vanheule 238 Verbist L’an dernier 1 Cancellara (SUI, CSC), 2 3 7 9 I HUSHOVD UN PEU JUSTE. – L’équipe Crédit Agricole compte toujours sur Thor Hushovd, même si le Norvégien se sent « un peu juste » alors qu’il a éprouvé du mal à récupérer de la grippe intestinale qui l’a contraint à renoncer à Milan - San Remo. Depuis, il a abandonné à Harelbeke, a accompli la distance au Tour des Flandres et s’est classé onzième sur les 200 kilomètres de Gand-Wevelgem. I BOUYGUES COMPTE SUR RENIER ET LABBE. – La reconnaissance des pavés a eu lieu en deux temps pour l’équipe Bouygues Telecom. Elle avait accompli les huit derniers secteurs jeudi, et a vu la première partie jusqu’à Arenberg vendredi midi. « Il est clair que l’on n’a pas de vrai leader, a convenu le directeur sportif, Dominique Arnould. On espère qu’il y aura une échappée matinale et les gars savent qu’il faut essayer de la prendre, mais l’on compte tout de même sur Franck Renier et Arnaud Labbe pour le final. » I MICHAELSEN, DERNIÈRE ! – Lars Michaelsen (CSC) mettra un terme à sa longue carrière cet après-midi à l’issue de la course. Le Danois, 38 ans, sera un excellent allié pour Fabian Cancellara, puisqu’il s’est souvent distingué sur les pavés du Nord (5e en 2005 et en 2002, 10e en 1999). LIQUIGAS (ITA) Directeur sportif : Stefano ZANATTA 121 Backstedt (SUE) les 259 km en 6 h 7’54” (moy. : 42,240 km/h) Boonen (BEL, Quick Step), à 1’49” Ballan (ITA, Lampre), m.t. Guesdon (Française des Jeux), à 6’31” Mengin (Fdj), à 6’44”. Photo Bernard Papon p PAGE 4 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 SOUS LES PAVES LEGENDAIRES … UNE TERRE DE PASSION ET D’INNOVATION ! Pour la Région Nord - Pas de Calais, soutenir Paris - Roubaix, c’est montrer ses visages, ses atouts, ses couleurs … Photos : F. Lo Presti - V.Vanberkel - P. Dupuich - P. Mores - Région Nord - Pas de Calais C’est la chance d’affirmer, au nom de ses quatre millions d’habitants : « LE NORD - PAS DE CALAIS, C’EST D’ENFER ! » DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 5 CYCLISME PARIS-ROUBAIX Sur le haut du pavé COMPIÈGNE – de notre envoyé spécial ELLE EST LA PLUS DÉCRIÉE des classiques et suscite chaque année, quels que soient le temps et le lauréat du jour, des sentiments controversés d’amour et de rejet. « C’est une cochonnerie de course », avait clamé Bernard Hinault, à l’époque où le Breton pesait de tout son poids sur le cyclisme mondial. C’était au tournant des années 80. Depuis, le cyclisme s’est modernisé mais Paris-Roubaix n’a pas changé. Ce soir, lorsqu’ils gagneront les douches, leur machine à la main, aux abords du vélodrome, la plupart des coureurs, exténués, maudiront le sort, la chute, la crevaison qui les aura meurtris, sortis du jeu, condamnés sans appel et sans ménagement. « Paris-Roubaix est une course vraiment particulière. Quand un champion la gagne une fois, il peut s’estimer chanceux. Plus d’une fois, il est béni des dieux », avait un jour joliment résumé Walter Godefroot, vainqueur en 1969 et désormais conseiller de l’équipe Astana. Trois illustres anciens vainqueurs de l’épreuve dressent le portrait-robot du coureur type de Paris-Roubaix. Oui, chaque année, le sort de la grande classique du Nord paraît se nouer dans un rapport étroit, délictueux, avec une sourde fatalité. Et pourtant, Paris-Roubaix laisse moins d’emprise au hasard qu’on se plaît à le dire et ne se donne, réflexion faite, qu’à ceux qui, en plus de qualités techniques et physiques spécifiques, la désirent âprement. Trois anciens vainqueurs, Bernard Hinault (1981), Marc Madiot (1985 et 1991) et Gilbert Duclos-Lassalle (1992 et 1993), en décryptent ici les codes et les humeurs, au gré de leurs souvenirs, pour nous la restituer dans toute sa vérité. Dans sa grandeur. Et cet étrange dialogue, parfois mystique, qu’elle entretient, sur le haut du pavé, avec ses officiants. PHILIPPE BRUNEL Bernard HINAULT (1981) Boonen numéro 1 Un duel serré Pts « Comme un combat » « J’AI SOUVENT DIT que je détestais Paris-Roubaix, mais ce n’est pas aussi clair. J’avais surtout la hantise d’une mauvaise chute à la Museeuw qui serait venue compromettre ma présence dans le Tour. Puis, en 1980, j’ai fini quatrième. Et là, j’ai compris que je n’étais pas forcément inférieur à Demeyer, Moser, De Vlaeminck et d’autres prétendus spécialistes qu’on disait mieux adaptés aux pavés que moi. J’avais d’ailleurs remporté une étape du Tour sur les pavés, à Lille, devant Kuiper, dans des conditions dantesques. Quand j’étais en forme, rien ne me rebutait. Je passais les pavés sur un mode agressif, en force, avec une habileté entretenue dans les cyclo-cross. Mais si je l’ai gagnée, c’est pour un ensemble de paramètres. J’aimais que les choses me résistent. Dans l’adversité, je parvenais à me sublimer comme je l’avais démontré en remportant un Liège-Bastogne-Liège sous une tourmente de neige (en 1980). Et puis, l’année de ma victoire à Roubaix, je m’étais préparé à la dure pendant tout l’hiver pour honorer mon titre de champion du monde, ce qui fait que pour la première fois, j’étais en condition, alors je l’ai abordée comme un combat, et j’ai tout connu : sept chutes et crevaisons. Pour éviter une moto, je me suis retrouvé à pied, dans un labour, le vélo sur l’épaule mais tout me souriait, j’avais la grâce, la chance d’avoir toujours un équipier pour me dépanner. Sur les pavés, j’étais si fort que j’avais l’impression que les autres n’avançaient plus. Je suis d’ailleurs rentré avec ce sentiment sur le vélodrome, où j’ai battu au sprint De Vlaeminck et Moser, qui n’étaient pas des manchots. Après l’arrivée, on s’est aperçu que ma chambre à air dépassait du boyau. J’avais dû rouler sur un tesson de bouteille en roulant sur la pelouse, vers le podium. » – Ph. Br. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 9. 11. 13. 14. 16. 18. Marc MADIOT (1985, 1991) « Comme un pilote de rallye » « JE NE SAIS PAS si je dois être considéré comme un spécialiste de Paris-Roubaix, mais je me sentais en réelle symbiose avec l’âme de cette course et j’ai tout de suite compris que celui qui n’aime pas les pavés, qui se rétracte devant eux, ne les passera jamais. C’est une première règle. Il faut en avoir envie. Si le coureur ne fantasme pas au départ de Compiègne, s’il n’est pas sensible au climat ambiant, à l’histoire de cette course, il n’a rien à faire là. Paris-Roubaix c’est d’abord un objet de fantasme. Après, c’est une affaire de technique : il faut être ni trop léger ni trop lourd, et très habile sur son vélo, ce que j’étais devenu grâce à la pratique du cyclo-cross. Sur les tronçons pavés, je pensais à économiser mon matériel avant de m’économiser moi-même. Je crois à cette légende qui veut que le spécialiste, lui, ne crève jamais aux moments forts de la course. Et s’il crève, c’est en dehors des points stratégiques. Je crois à cette loi-là. Le coureur concentré possède en fait un sixième sens, une sorte d’instinct de conservation que n’ont pas les autres, et sait prévenir la chute à la seconde près. Moi, j’évitais de rester dans la roue d’un coureur crotté que j’avais vu tomber plusieurs fois, ou qui s’en tirait toujours en catastrophe. Je préférais me caler derrière des dossards propres. Ensuite, bien sûr, il faut adapter son style à la nature du terrain, rouler à la force des reins, en épousant les pavés avec les hanches, de façon à soulager sa bicyclette. Le coureur type de Paris-Roubaix est comme un pilote de rallye dans son baquet : il doit avoir le cul sensible, pour amortir les chocs. Après, la qualité athlétique, bien sûr, rentre en jeu. Mais quoi qu’il en soit, il faut beaucoup aim er Paris-Roubaix pour la gagner. » – Ph. Br. BOONEN (BEL, Quick Step) Cancellara (SUI, CSC) Hoste (BEL, Predictor-Lotto) Ballan (ITA, Lampre) Van Petegem (BEL, Quick Step) Wesemann (SUI, Wiesenhof) Gusev (RUS, Discovery Channel) Burghardt (ALL, T-Mobile) Guesdon (Française des Jeux) Backstedt (SUE, Liquigas) Flecha (ESP, Rabobank) Hammond (GBR, T-Mobile) Michaelsen (DAN, CSC) Hushovd (NOR, Crédit Agricole) Van Bon (HOL, Rabobank) Pozzato (ITA, Liquigas) O’Grady (AUS, CSC) Franzoi (ITA, Lampre) Devolder (BEL, Discovery Channel) Meirhaeghe (BEL, Landbouwkrediet) 97 93 44 28 24 10 9 9 8 8 6 6 5 3 3 2 2 1 1 1 Gilbert DUCLOS-LASSALLE (1992, 1993) « Une carrière pour comprendre » « JE ME SUIS MIS à aimer Paris-Roubaix après ma deuxième place derrière Moser en 1980 mais il m’a fallu beaucoup de persévérance pour la gagner car, dans cette course, tu apprends tout à tes dépens. J’ai dû compter avec les chutes, un guidon brisé, avec des fautes tactiques, des erreurs de jeunesse. J’ai longtemps été trop impulsif mais j’analysais mes fautes, année après année, conscient que la réussite ici se forge dans l’humilité, au fil des échecs et des remises en cause. Je me souviens qu’à l’approche de la course j’allais reconnaître chaque tronçon en amont, pour repérer les lieux, une maison blanche à gauche, une ferme à droite. Je savais qu’avant Arenberg il y avait une petite église, ça me permettait de remonter en tête au tout dernier moment et de préserver tout mon influx pour le final. En 1993, j’avais enfin compris comment la gagner. Cette année-là, Ballerini m’a fait rouler à bloc au carrefour de l’Arbre mais je suis resté un bon mètre derrière lui. Je savais qu’il n’attendait qu’une chose, que je me cale dans sa roue. Ensuite, il m’aurait fait manger tous les trous en s’écartant devant moi au tout dernier moment. Je ne suis pas tombé dans le panneau mais j’avais l’expérience. Paris-Roubaix n’avait plus de secret pour moi. J’avais mis quatorze ans, toute une carrière, pour la comprendre, mais ce temps m’avait été nécessaire pour évacuer ma nervosité et la domestiquer. J’étais devenu ce qu’on appelle un spécialiste et, cette année-là, rien n’aurait pu m’empêcher de la gagner une seconde fois, pas même une crevaison. » – Ph. Br. RÉSULTATS I TOUR DU PAYS BASQUE (Pro Tour [ESP], 9-14 avril). – et dernière étape, OiartzunOiartzun (c.l.m. ind.) : 1. S. Sanchez (ESP, Euskaltel), les 14 km en 21’36’’ (moy. : 38,889 km/h) ; 2. Contador (ESP, Discovery Channel), à 2’’ ; 3. Cobo (ESP, Saunier Duval), à 4’’ ; 4. Cunego (ITA, Lampre), à 14’’ ; 5. Valverde (ESP, Caisse d’Epargne), à 22’’ ; 6. Vicioso (ESP, Relax-Gam), à 40’’ ; 7. Gomez Marchante (ESP, Sdv), à 41’’ ; 8. E. Martinez (ESP, Dsc), à 47’’ ; 9. Rebellin (ITA, Gerolsteiner), m.t. ; 10. Evans (AUS, Predictor-Lotto), à 55’’ ; … 39. Mazet (Astana), à 2’18’’ ; 47. Goubert (AG2R Prévoyance), à 2’38’’. – 93 partants, 91 classés. Classement final : 1. Cobo (ESP, Saunier Duval), en 21 h 56’38’’ ; 2. Vicioso (ESP, Relax Gam), à 37’’ ; 3. S. Sanchez (ESP, Euskaltel), à 1’16’’ ; 4. Cunego (ITA, Lampre), à 2’26’’ ; 5. Valverde (ESP, Caisse d’Epargne), à 2’42’’ ; 6. Rebellin (ITA, Gerolsteiner), à 2’50’’ ; 7. Valjavec (SLV, Lam), à 2’57’’ ; 8. F. Schleck (LUX, CSC), à 3’13’’ ; 9. Rodriguez (ESP, Gce), à 3’21’’ ; 10. Gil (ESP, Sdv), à 3’41’’ ; … 12. Gomez Marchante (ESP, Sdv), à 5’27’’ ; 14. Contador (ESP, Discovery Channel), à 6’7’’ ; 22. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 11’49’’ ; 35. Vasseur (Quick Step), à 32’11’’ ; 37. Dupont (AG2R Prévoyance), à 32’28’’ ; 40. Goubert (A2r), à 34’25’’ ; 55. Pineau (Bouygues Telecom), à 48’52’’ ; 56. Voigt (ALL, CSC), à 49’ ; 61. Charteau (Crédit Agricole), à 52’4’’ ; 75. Sprick (Btl), à 1 h 3’36’’ ; 76. Poilvet (CA), à 1 h 3’51’’ ; 87. Roy (Française des Jeux), à 1 h 28’8’’ ; 89. Mazet (Astana), à 1 h 34’55’’. Surprenant vainqueur de la première étape, Juan Jose Cobo (Saunier Duval) a confirmé en s’adjugeant, à vingt-six ans, le classement final d’une épreuve d’une incroyable difficulté (35 ascensions répertoriées) disputée de surcroît dans des conditions dantesques. Les coureurs espagnols se sont encore une fois taillé la part du lion (9 dans les 14 premiers) tandis que les candidats aux Ardennaises (Valverde, Contador, Cunego, Rebellin, Sanchez…) ont montré qu’ils étaient prêts. Pro Tour : 1. Freire (ESP, Rab), 77 pts ; 2. Rebellin (ITA, Gst), 62 ; 3. Contador (ESP, Dsc), 58 ; 4. Cobo (ESP, Sdv), 57 ; … 35. Mengin (Fdj), 15. 6e JUSQU’AU BOUT, la lutte a été âpre. Invités à classer les cinq meilleurs passeurs de pavés du peloton 2007 (*), les directeurs sportifs des vingt-quatre équipes présentes ce matin à Compiègne, au départ de Paris-Roubaix, ont fait montre d’une belle unanimité. Tom Boonen (Quick Step), lauréat en 2005, et Fabian Cancellara (CSC), vainqueur sortant, ont été les seuls à recevoir les suffrages de tous les techniciens. Et c’est le Belge qui est finalement sorti vainqueur de ce duel au sommet, devançant son rival suisse de quatre petits points. Loin derrière ces deux monstres, le Flahute Leif Hoste (Predictor-Lotto), malheureux jusqu’ici dans sa quête des classiques (trois fois deuxième du Tour des Flandres, deuxième l’an dernier à Roubaix avant d’être déclassé suite à l’incident du train), complète le podium (44 points, 16 citations). Parmi les vingt coureurs cités (qui appartiennent à douze équipes différentes), un seul Français, Frédéric Guesdon (neuvième avec six citations), dernier de nos représentants à s’être imposés sur le vélodrome de Roubaix. C’était il y a dix ans… (*) 5 points pour le 1er, 4 pour le 2e, 3 pour le 3e, 2 pour le 4e et 1 pour le 5e. TRANCHÉE D’ARENBERG. – Vainqueur en 2005, Tom Boonen (ici, cette semaine, en reconnaissance) est, pour les techniciens du peloton, le meilleur passeur de pavés actuel. (Photo Bernard Papon) Hoste sans complexes Le Belge, deuxième du Tour des Flandres dimanche dernier, tire profit de sa rivalité avec les Quick Step de Boonen. COMPIÈGNE – de notre envoyé spécial PAS FACILE, pour un leader belge, de ne pas porter la tunique Quick Step, l’une des plus glorieuses du cyclisme national. Mais Leif Hoste fait face. Le coureur de Predictor-Lotto préfère même sa situation à celle de Tom Boonen, qui possède, selon lui, trop de coleaders autour de lui pour les classiques. Dimanche dernier, au Tour des Flandres, il a été tout près d’apporter la preuve que, sur ces courses flandriennes, il valait mieux parfois ne compter que sur soi. Il s’en est même fallu d’un rien pour qu’il décroche, tout seul, la victoire à Meerbeke, le rêve de sa vie. « Si, dans une équipe, certains essayent de tirer la couverture à eux, il y a danger », explique-t-il sans citer les rivaux de Quick Step. Les propos de Peter Van Petegem avant le Tour des Flandres, annonçant que la Quick Step sablerait le champagne le dimanche soir, ont été moyennement goûtés chez les Predictor-Lotto, surtout venant d’un ancien de l’équipe qui a rejoint la concurrence cet hiver. « Je ne pense pas que c’était une attaque personnelle, confie Hoste. Mais moi, je préfère ne pas m’occuper des autres. Beaucoup ont sous-estimé notre équipe. On vient de prouver qu’on était aussi forts que les autres. » Les dirigeants de Predictor-Lotto ne se plaignent pas de cette rivalité avec les géants de Quick Step, ils jouent même parfaitement ce rôle de petite structure depuis 2005 quand Omega-Pharma (maison mère de Davitamon et Predictor) a divorcé de Quick Step avec laquelle ils étaient associés deux ans durant. « La première année de notre séparation a peut-être été difficile, on ne pouvait pas s’empêcher de comparer, admet Filip Demyttenaere, l’un des responsables d’Omega Pharma. Mais on a vite compris que cette rivalité était saine et qu’elle nous apportait plus de publicité. » Les Predictor, dont le budget est deux fois inférieur à celui de Quick Step, ont fait alors le choix de la jeunesse, laissant partir cet hiver chez les rivaux Van Petegem (dont le salaire a permis l’embauche de cinq jeunes coureurs) et, surtout, Steegmans, pour qui ils avaient imaginé un rôle de leader auprès de Hoste. Ce dernier, de retour d’une aventure chez Discovery Channel, s’est donc retrouvé patron unique de l’équipe. Blessé lors de Tirreno-Adriatico, il avait laissé planer quelques doutes ces dernières semaines. Mais, au matin du Ronde, Hoste a annoncé à ses coéquipiers qu’il se sentait prêt. « Toute l’équipe a compris ce qu’il y avait à faire, explique Marc Sergeant, le directeur sportif. On est habitués à travailler pour un seul homme : McEwen en juillet sur le Tour, Hoste sur les classiques flamandes. Après sa chute, on l’a laissé tranquille. Il a repris confiance, il savait que toute l’équipe faisait bloc derrière lui. » Requinqué après sa deuxième place au Ronde, le Belge, vingt-neuf ans, s’est blindé pour décrocher une victoire à Roubaix qui clouerait le bec à ceux qui ne jurent que par la Quick Step. En tout cas, le Flamand ne craint rien. La poussière, qui risque de perturber la course ? « Je préfère la poussière à la boue, au moins on est maître de son destin. Avec la boue, il suffit de quelqu’un qui tombe devant et c’est fini. » Tom Boonen et les autres adversaires ? « Je n’ai peur de personne. Cancellara semble très fort mais je ne veux pas m’occuper de lui. » Quelle tactique pour gagner à Roubaix ? « Il n’y en a qu’une : savoir attendre le plus longtemps possible. Ça paraît simple, mais c’est la chose la moins facile à réaliser. » Très discret, presque taciturne, Hoste n’en dira pas davantage. À mille lieues du prolixe Boonen, qui fait le bonheur des médias belges. Mais il s’en moque. Là aussi, il veut marquer sa différence. PHILIPPE LE GARS I TOUR D’ALENTEJO (2.1 [POR], 11-15 avril). – 4e étape, Redondo-Portalegre : 1. Pires (POR, LA MSS), les 186,1 km en 4 h 45’43’’ (moy. : 39,081) ; 2. Petrov (BUL, Benfica), à 1’’ ; 3. Edo (ESP, Vitoria), m.t. ; … 26. Pereiro (ESP, Caisse d’Epargne), à 1’50’’. – 122 partants, 120 classés. Classement général : 1. Vazquez (ESP, Andalucia), en 14 h 3’56’’ ; 2. Cardenas (COL, Barloworld), à 9’’ ; 3. Lloret (ESP, Fuerteventura), à 14’’ ; 4. Vital (POR, Madeinox), à 25’’; 5. Karpets (RUS, Caisse d’Epargne), à 26’’ ; … 24. Pereiro (ESP, Gce), à 3’19’’ ; 82. Perget (Gce), à 21’20’’ ; 90. S. Portal (Gce), à 24’12’’. AUJOURD’HUI. – 5e et dernière étape : Evora-Evora (186,3 km). I TOUR DE DRENTHE (1.1 [HOL], 14 avril). – 1. Maaskant (HOL, Rabobank Continental), les 209,3 km en 4 h 51’18’’ (moy. : 43,110 km/h) ; 2. Jorgensen (DAN, Team Designa Kokken), à 29’’ ; 3. Solari (ITA, LPR) ; 4. Van Schalen (HOL, Ubbink Syntec) ; 5. Van der Wal (HOL, Fondas), t.m.t. Ce soir, 19h30 >> 20h30 « RTL en direct de L’Équipe » PAGE 6 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 TENNIS MONTE-CARLO (Masters Series ATP, terre battue) Menaces sur le Rocher Pour la première fois de son histoire, le tournoi de Monte-Carlo commence dès le dimanche. Pour la première fois aussi, son prestige se trouve menacé par le projet de réformes envisagées par l’ATP à l’horizon 2009. Mais les meilleurs joueurs du monde honorent une nouvelle fois en nombre le rendez-vous monégasque afin de lancer pour de bon la saison sur terre battue européenne. MONTE-CARLO – de notre envoyé spécial TOUT VA BIEN. La vente des billets bat son plein. Federer et Nadal sont là et s’entraînent d’arrache-pied. Sept des dix meilleurs joueurs du monde sont à l’affiche. Il y a une bonne brassée de Français (tous les meilleurs sauf Grosjean, qui fait l’impasse, et Santoro, qui n’a pas eu de wild-card) pour faire vibrer la corde hexagonale. Mais cette belle santé ne sera peut-être pas suffisante pour éviter au prestigieux rendez-vous monégasque d’être dégradé en 2009. Parmi les réformes de l’ATP prévues à cette échéance pour revivifier le circuit pro figure la rétrogradation du tournoi qui perdrait son statut de Masters Series, la dotation financière étant nettement réduite. Les Monégasques, ainsi que le tournoi de Hambourg, seraient priés de faire de la place à un grand tournoi mixte sur terre battue à Madrid au printemps. La Principauté a déjà mis le problème devant la justice américaine (puisque l’ATP est domiciliée aux États-Unis) sur la base des lois antitrust. « Il y a bien entrave à la concurrence puisqu’on nous empêche de faire valoir nos atouts, expliquait hier Zeljko Franulovic, l’ancien champion yougoslave devenu directeur du tournoi. Les joueurs, le public et les sponsors sont là. Qu’est-ce qu’on peut faire de mieux ? » Monte-Carlo n’a que le défaut de se trouver sur la route des grands travaux du nouveau patron de l’ATP, Étienne de Villiers. Cet ancien cadre dirigeant de Disney n’est pas là pour faire le mickey ; d’ailleurs, le plan de 2009 ne fait pas rire tout le monde. C’est ce qui donne espoir à Zeljko Franulovic : « Je suis optimiste parce que nous ne sommes pas les seuls mécontents. Il y a beaucoup d’autres tournois européens qui vont souffrir. » Il y a aussi les joueurs qui se sont plaints d’avoir été tenus à l’écart de ces projets. Au tournoi de Miami, Nadal et Robredo étaient en pointe dans cette fronde, à laquelle s’était associé Federer. L’occasion serait belle en terre européenne de réaffirmer cette volonté de préserver l’héritage tennistique du Vieux Continent. kovic, faisant notamment l’impasse sur la Coupe Davis. Hier, son entraînement face à son jeune compatriote Bartolome Salva-Vidal ne laissait paraître aucune gêne. Tant mieux, car l’enjeu n’est pas mince pour celui qui est invaincu sur terre battue depuis deux ans. Le Majorquin transporte une série de 62 victoires sur cette surface (record absolu de l’ère open) qui doit commencer à faire lourd sur le paletot. Il ne peut se permettre de traîner des pieds. Son tirage n’est pas monstrueux, même si Safin ou Mathieu pourraient le titiller dès son deuxième match. L’horizon paraît plus encombré pour Federer, qui a hérité du quart le plus dense avec Djokovic, Gaudio, Ferrer et Youzhny. Mais le numéro 1 mondial n’a rien négligé pour entamer au mieux la route qui pourrait le mener, à Roland-Garros, vers un Grand Chelem calendaire. Il est arrivé le premier, mercredi, et au contraire de l’an dernier, avec son entraîneur Tony Roche. Son assiduité à l’entraînement est éloquente : son menu quotidien est de quatre heures. Après avoir échoué dans ses tournois d’Indian Wells et de Miami (défaites contre Cañas), il ne peut se permettre une fâcheuse passe de trois. « Ces Le tournoi pourrait perdre son statut. Federer et Nadal doivent confirmer le leur après quelques contretemps. deux défaites ont assurément un peu entamé ma confiance », confiait-il récemment lors du lancement du timbre-poste suisse à son effigie. Autre joueur en reconquête : Richard Gasquet. Il y a deux ans, lors de sa dernière visite en Principauté, le numéro 1 français, avait créé la surprise en éliminant Federer en quarts. Cette fois, les deux hommes ne pourront s’affronter qu’en demi-finale. On ne voit aucun obstacle rédhibitoire à ces retrouvailles puisque les têtes de série de son quart de tableau sont Ljubicic, Ferrero et Gonzalez. Le protégé d’Éric Deblicker avait quitté la récente rencontre de Coupe Davis avec une défaite amère contre Youzhny et un forfait pour son deuxième simple. Si le pied douloureux évoqué pour cette abstention est rentré dans le rang, on attend qu’il profite du prestige du tournoi pour se relancer. Quoi qu’en pense Étienne de Villiers, Monte-Carlo reste un monument. PASCAL COVILLE QUALIFICATIONS. – Premier tour : Guez b. Di Mauro (ITA), 6-4, 4-6, 6-3 ; Luzzi (ITA) b. Llodra, 6-2, 6-4 ; Kunitsyn (RUS) b. RogerVasselin, 6-3, 3-6, 6-3 ; Haehnel b. Hernandez (ESP), 6-4, 7-6 (7-5) ; Pavel (ROU) b. Eysseric, 6-3, 6-2. AUJOURD’HUI. – Court central (à partir de 11 heures) : un match de qualifications suivi de Balleret (MCO) - Benneteau ; Nieminen (FIN) - Safin (RUS), Clément-Serra. Court des Princes (à partir de 11 heures) : trois matches de qualification suivis de Lee Hyungtaik (CDS) - Björkman (SUE). Gasquet à la relance ? Mais ça n’est pas à l’ordre du jour : « Notre objectif, c’est de réussir un bon tournoi », conclut Zeljko Franulovic. Il a les deux ingrédients suffisants pour y arriver : du Nadal et du Federer. Les deux finalistes de l’an dernier sont de la partie, sans doute très motivés après quelques agacements récents. Pour l’Espagnol, tenant du titre, l’incertitude réside à nouveau dans ses pieds chroniquement douloureux. Le numéro 2 mondial n’a plus joué depuis sa défaite en quarts à Miami contre Djo- 3/17 /17 1 De s tournois Super 9, appelés Masters Series depuis 2000, seuls trois vainqueurs de Monte-Carlo (sur 17 éditions !) n’ont jamais disputé la finale de RolandGarros. Andreï Chesnokov (vainqueur en 1990, demi-finaliste à Roland-Garros, en 1989). Marcelo Rios (vainqueur en 1997, quart-finaliste à Roland-Garros en 1998 et 1999). Cédric Pioline (vainqueur en 2000 et demi-finaliste à Roland-Garros en 1998). SIM SIMPLE HOMMES HOM M 1 FEDE ERER (SUII, 1) 1/16 be bye q alifié qua ié L e yu g-taik (CDS, 49) Lee Hyung ) M (ES Moya (ESP, 34) Simon (39) Balleret (MCO, 237, w.c.) Gaudio (ARG, 43) bye bye Andreev (RUS, 233) Massu (CHL, 55) Henman (GBR, 48) Verdasco (ESP, 35) qualifié Monfils (45) bye bye Serra (65, w.c.) T. Johansson (SUE, 73, w.c.) Almagro (ESP, 31) Mirnyi (BLR, 54) qualifié O. Rochus (BEL, 38) bye bye Gicquel (47) qualifié qualifié Safin (RUS, 27) Mathieu (56, w.c.) Verkerk (HOL, 1039) bye FEDERER 13 12 6 4 16 11 7 5 10 14 3 8 9 15 2 qualifié a ifié Björk (SUE, 40 ö kman E 0) YOUZ Y (RUS, YOUZHNY (RUS 17) ZHNY FERRER (ESP, 16) Benneteau (42) Tursunov (RUS, 23) DJOKOVIC (SER, 7) GONZALEZ (CHL, 5) Acasuso (ARG, 37) Volandri (ITA, 53) FERRERO (ESP, 21) GASQUET (15) Hrbaty (SLQ, 25) Stepanek (RTC, 26) LJUBICIC (CRO, 8) ROBREDO (ESP, 6) Clément (50) Becker (ALL, 44) BERDYCH (RTC, 14) BAGHDATIS (CHY, 18) Melzer (AUT, 28) Söderling (SUE, 30) DAVYDENKO (RUS, 4) MURRAY (GBR, 11) Mayer (ALL, 41) qualifié NALBANDIAN (ARG, 12) NIEMINEN (FIN, 20) Vliegen (BEL, 51) Chela (ARG, 22) NADAL (ESP, 2) MONTE-CARLO. – Tony Roche supervise l’entraînement d’un Roger Federer qui ne ménage pas sa peine, depuis mercredi. L’Australien n’était jamais arrivé aussi tôt sur la tournée de terre battue européenne de son joueur… (Photo Mao) DJOKOVIC GONZALEZ LJUBICIC ROBREDO DAVYDENKO MURRAY NADAL I PAS DE RECORD POUR SANTORO. – À trente-quatre ans, Fabrice Santoro s’apprêtait à établir un nouveau record de participations en simple au tournoi de Monte-Carlo (17 !), mais son classement au moment des inscriptions (57e) était à peine insuffisant (Mirnyi, dernier entrant, 55e…) pour intégrer directement le tableau du tournoi… « Je m’attendais à recevoir une wild-card puisque, il y a un mois et demi, un journaliste m’avait interviewé pendant une demi-heure pour le compte du programme officiel du tournoi, me demandant ce que ça me faisait, dix-sept Monte-Carlo… » Finalement, l’interview est bien dans le programme officiel, mais Santoro, pas invité en simple (le directeur du tournoi, Zeljko Franulovic, n’a pas souhaité commenter les choix du comité au sujet des wild-cards attribuées à Balleret, Mathieu, Serra et T. Johansson), ne disputera que le double en Principauté. RÉSULTATS I VALENCE (ESP, ATP, terre battue, 353 450 /, 9-15 avril). – Demi-finales : Almagro (ESP) b. Ventura (ESP), 6-7 (6-8), 6-4, 6-4 ; Starace (ITA) b. Navarro Pastor (ESP), 6-7 (2-7), 6-0, 7-5. I HOUSTON (USA, ATP, terre battue, 416 000 $, 9-15 avril). – Quarts de finale : Karlovic (CRO) b. Haas (ALL), 7-6 (9-7), 6-4 ; Zabaleta (ARG) b. Melzer (AUT), 6-1, 6-2 ; Blake (USA) b. Monaco (ARG), 7-6 (7-5), 1-6, 7-6 (7-0). Demifinale : Karlovic (CRO) b. Montanes (ESP), 7-6 (7-5), 6-2. I CHIASSO (SUI, ATP Challenger, terre battue, 21 250 /, 9-15 avril).– Quart de finale : Berrer (ALL) b. Patience, 6-3, 4-6, 6-3. I MEXICO (MEX, ATP Challenger, dur, 25 000 $, 9-15 avril). – Quart de finale : Tsonga b. Wilson (USA), 4-6, 6-3, 6-1. Demi-finale : Tsonga b. Garcia (CHL), 6-1, 6-1. CHARLESTON (WTA Tour, terre battue) Golovin joue la prudence Fatiguée, la Française a abandonné au bout d’un set en quarts de finale contre Dinara Safina. CHARLESTON – (USA) de notre envoyé spécial IL N’Y A PAS DE QUOI s’alarmer. Vendredi soir, de retour vers le club-house, Jérôme Bianchi, l’un des deux kinés de l’équipe de France de Fed Cup, analysait sereinement l’abandon de Tatiana Golovin, qui venait de jouer, sans le terminer, son neuvième match en dix jours, en quarts de finale face à Dinara Safina : « Après tous les efforts qu’elle a fournis, Tatiana a mal un peu partout. Avant le match, à l’entraînement, elle s’est légèrement déplacé le bassin. Je l’ai remis en place, mais à 5-3 pour Safina, elle a glissé et s’est fait un peu mal à la cheville droite. Il était donc plus sage d’abandonner, elle l’a compris toute seule. Maintenant, il faut qu’elle se repose deux ou trois jours puis elle pourra reprendre l’entraînement. » « Je savais en entrant sur le court que mon corps ne répondrait pas normalement, qu’il ressentait une grande fatigue, confirma la Française, qui avait gagné le premier tournoi de sa carrière la semaine dernière à Amelia Island. J’ai quand même voulu jouer et ce qui s’est passé sur un set n’était pas si mal car Dinara a vraiment super bien joué et moi, j’ai lâché tous mes coups. Ça a donné quelques échanges spectaculaires mais, à partir de 4-2, j’ai senti que je ne pourrais pas aller beaucoup plus loin. Je n’aime pas abandonner comme je n’aime pas que mon adversaire abandonne mais je ne voulais pas risquer d’aggraver le mal. » Heureusement pour les spectateurs, l’unique set fut d’un très bon niveau et dura tout de même cinqquante-deux minutes avec, entre autres, un jeu faramineux long de 22 points et douze minutes, ponctué de 16 coups gagnants tous plus époustouflants les uns que les autres... Hier matin, Golovin a pris le premier avion pour rentrer chez elle à Miami, où elle devait passer une journée histoire de défaire et refaire ses bagages avant de rejoindre l’équipe de France demain. Après sa parenthèse américaine, l’attend en effet une rencontre de Fed Cup contre le Japon qu’elle disputera avec le costume de leader en l’absence d’Amélie Mauresmo, le week-end prochain à Limoges. ALAIN DEFLASSIEUX Dotation : 1 340 000 $ Quarts de finale : Safina (RUS) b. Golovin, 6-3, ab. ; Zvonareva (RUS) b. Krajicek (HOL), 6-1, 7-5. Demi-finales : Jankovic (SER) b. V. Williams (USA) 3-6, 6-3, 7-6 (7-5). Safina (RUS) b. Zvonareva (RUS) 6-3, 0-1, ab. ATHLÉTISME MARATHON DE ROTTERDAM CONGRÈS DE L’AEA -« Z » pour une fin de série ROTTERDAM – (HOL) de notre envoyée spéciale LES CHIFFRES RESTENT, mais le temps passe. Voilà quatre ans qu’un beau jour d’avril, sur le macadam parisien, Benoît Zwierzchiewski a égalé le record d’Europe du marathon (2 h 6’36’’). Depuis, il y a eu une jolie sixième place à Londres, en 2004 (2 h 9’35’’). Des blessures et des chutes surtout, à New York en 2004 ou lors des derniers Championnats d’Europe à Göteborg, en 2006. Une garde à vue, en octobre 2005, dans le cadre d’une enquête sur un trafic présumé de produits stupéfiants. Des analyses ont décelé des traces de méthyltestostérone, un stéroïde anabolisant dans ses poils (voir L’Équipe du 6 octobre 2006), mais « Z » a bénéficié, fin mars, d’un non-lieu (*) et n’encourt aucune sanction sportive. Mais quatre ans ont passé depuis son heure de gloire et le Français de trente ans n’est plus une star. Jugé trop cher, certains grands marathons lui ont fermé leurs portes. Ici, à Rotterdam, où il a décidé de courir, le jour même où a lieu à Paris le marathon qui lui porta chance jadis, c’est l’armada kényane des Rodgers Rop, Jimmy Muindi ou Charles Kibiwott qui a la faveur des pronostics. Même si son chrono de 2003 est le meilleurs de tous les engagés. « comme tout athlète qui a disparu pendant plusieurs années du haut niveau », précise Franck Chevallier. Et la fenêtre temporelle, du 1er janvier 2006 au 20 avril 2007, ne lui laissera pas de deuxième chance sur cette distance. S’il veut être du rendez-vous mondial, il lui faudra donc passer aujourd’hui sous les 2 h 11’’, minima fixés par la Fédération française. À moins qu’il ne choisisse de se rabattre sur le 10 000 m mais, là, ses 28’30’’80, qui datent de 1995 quand il était junior, sont loin des 27’49’’ requis pour aller au Japon. Sur marathon, le Français le plus rapide de tous les temps a déjà couru cinq fois sous les 2 h 11’ depuis 1998. L’objectif n’est pas inatteignable, donc. D’autant que le Marseillais est, selon son entourage, en bonne forme. Il a battu son record personnel sur 10 km à Leucate le 25 mars dernier, en 28’25’’, devançant à cette occasion de cinquante neuf secondes son compatriote David Ramard, engagé ce matin à Paris avec l’intention de Benoît Zwierzchiewski, corecordman d’Europe du marathon, doit prouver aujourd’hui qu’il a retrouvé sa valeur sportive. passer sous les 2 h 10’. Zwierzchiewski a aussi remporté, à la mi-février, le semi-marathon de Cannes dans un temps, plus modeste, de 1 h 4’50’’. Reste à transformer ces signes en performance, à leur faire passer le cap du marathon. Une nouvelle chute, un nouvel abandon, et la carrière du Français s’enliserait un peu plus. Une performance, et elle pourrait renaître. À Rotterdam, ce matin, le tracé est roulant et le soleil doit briller. À « Z » d’en profiter. CLÉMENTINE BLONDET Le processus est lancé Barber en catimini L’Association européenne d’athlétisme a acté le principe de Championnats continentaux toutes les années paires. CANNES – de notre envoyé spécial AVIS DE GRAND calme sur Cannes. Sous l’œil de Lamine Diack, le président de l’IAAF, la Fédération internationale, le Congrès de l’Association européenne d’athlétisme (AEA) a baigné hier dans une rare concorde que les élections du conseil n’ont pas troublée. L’effet du premier vote électronique peut-être. Le scrutin a pourtant dégagé sept sortants (sur dix-sept). Dans ce contexte, Jonathan Edwards a été (bien) élu et la France « a maintenu ses positions », jugeait le président de la Fédération (FFA), Bernard Amsalem. Avec Jean Gracia, le directeur général de la FFA, au comité développement et, surtout, Philippe Lamblin reconduit au conseil de l’AEA mais battu sèchement pour les deux postes de vice-présidents. « C’était mission impossi ble » , re la tivi sa it Am sale m. Hans-Jörg Wirz, lui, souriait franchement : après huit années de présidence, le Congrès a prolongé son bail de quatre ans, d’un élan général. Il n’avait pas d’adversaire. Le Suisse n’avait pas que sa réélection à fêter. L’unanimisme n’a en effet pas flanché à l’heure de se prononcer sur deux propositions phares (voir L’Équipe du 31 mars) : le changement d’intitulé de la Coupe d’Europe (devenant Championnat d’Europe par équipes), ce qui induit sa refonte d’ici à 2009 (44 voix pour ; 6 contre) et, surtout, la tenue de Championnats d’Europe toutes les années paires, soit en saison olympique – sur cinq jours, sans le hors-stade – à partir de 2012 (47 voix pour ; 3 contre). L’adoption du nouveau rythme reste néanmoins soumise à un accord avec les partenaires financiers et, surtout, les télévisions. Ce qui n’est pas gagné, les audiences déclinantes incitant jusqu’ici l’Eurovision à négocier les droits à la baisse. « Ce n’est pas à cent pour cent la réalité, a cependant estimé le président. Si on continuait sur le modèle de ces vingt dernières années, on n’était pas en position de force. Mais, par ce vote, on a montré notre dynamisme. On introduit un élément nouveau dans la discussion. » Le processus est donc lancé, et si Wirz dit que « le chemin est long », son équipe n’a aucune intention de ne pas en voir le bout. Même la France, assez réservée sur ces sujets, a voté en faveur des deux projets. « Nous sommes favorables aux évolutions des compétitions, à la recherche de cohérence du calendrier, a expliqué Amsalem. Plusieurs de nos réticences ont été prises en compte, même si on reste dubitatifs sur certains points. Le travail de concertation doit se poursuivre. » Wirz n’a pas manqué d’approuver bien sûr. Sans déblayer les interrogations. Il a assuré que « la commission des athlètes était unanimement favorable », parlé « exposition » de l’athlé continental, repoussé l’idée de Championnats au rabais « car ils seront un élément de la restructuration du calendrier » (en gros, les meetings européens qualifieraient à l’Euro qui servirait de sélection pour les JO), évité d’entrer dans les détails qui fâchent comme ces concours de la future ex-Coupe d’Europe (lancers et sauts horizontaux) transformés en face-à-face censés renforcer « la force mentale ». « C’est une idée de base mais on a plusieurs solutions... » De toutes façons, sa religion est faite : « We move or we lose », a-t-il résumé. Bouger ou décliner. En revanche, pour intégrer « au moins trois femmes dans le conseil de dix-sept membres », il est urgent d’attendre. La proposition danoise a été rejetée. JEAN-DENIS COQUARD De retour à Los Angeles depuis le 4 avril, Eunice Barber a profité du Jackie Joyner-Kersee Invitational, un rendez-vous universitaire, pour tâter de la compétition hier. Sur la piste du Drake Stadium, celle-la même où elle s’entraîne quotidiennement, la double championne du monde (heptathlon 1999, longueur 2003) a visiblement eu du mal à trouver ses marques sur 100 m haies face à une faible opposition. Une faute à mi-course a brisé son élan mais ne l’a pas empêchée de l’emporter en 13’’57 (vent non communiqué). Un temps éloigné de son meilleur niveau dans une discipline où, de surcroît, elle espère surprendre cette saison. Après cette rentrée mitigée, la Française a préféré renoncer au concours de hauteur où elle était engagée. I ÇA BOURGEONNE AUX MT. SAC RELAYS. – Petit à petit, les Américains font leur nid. Les athlètes US n’ont pu faire leurs premières armes du printemps à Austin la semaine passée. Aujourd’hui, à Walnut (Californie), ils devraient être nombreux à fouler la piste du Hilmer Lodge Stadium. Parmi eux, Wallace Spearmon et Allyson Felix se testeront sur des distances inhabituelles (100 m et 400 m). On suivra aussi les prestations de Dwight Phillips (longueur), Toby Stevenson (perche), Torri Edwards (200 m) ou du Français Julien Kapek (triple saut). Tyson Gay devrait, lui, se contenter d’un relais 4 × 100 m, comme Leonard Scott, membre du quatuor HSI. Hier, Shalane Flanagan a battu le record des États-Unis du 5 000 m en 14’44’’80. I TADESSE À L’ASSAUT DU CHRONO SUR SEMI. – Zersenay Tadesse, le tombeur de Kenenisa Bekele lors des derniers Mondiaux de cross, s’attaque aujourd’hui à Caceres en Espagne au record du monde du semi-marathon (58’35’’) établi par le Kényan Samuel Wanjiru, le 17 mars à La Haye. Si ce record est haut perché, il n’est pas hors de portée de l’Érythréen qui a déjà couvert la distance en 59’05’’ et possède de solides références sur 10 000 m (26’37’’25). Une interrogation subsiste : aura-t-il récupéré de son effort dans la fournaise kényane de Mombasa ? I CHALLENGE IAAF DE LA MARCHE. – La Bélarusse Rita Turava et l’Italien Ivano Brugnetti ont remporté, sur 20 km marche, la troisième étape portugaise du challenge IAAF, hier à Rio Maior. En 1 h 28’1’’, la championne d’Europe devance la Norvégienne Kjersti Platzer et l’Allemande Melanie Seeger. Le champion olympique s’impose, lui, en 1 h 20’21’’, devant l’Australien Luke Adams et le Norvégien Erik Tysse. I BOLDON ENTRAÎNEUR DE L’ARABIE SAOUDITE. – Le Trinidadien Ato Boldon, quadruple médaillé olympique et champion du monde sur 200 m en 1997, a été engagé par la Fédération saoudite pour s’occuper de ses sprinteurs en vue des Jeux Olympiques 2008 à Pékin. « Il y a des choses que je dois faire maintenant. C’est mon premier pas pour devenir un grand entraîneur d’athlétisme », a-t-il affirmé au journal Jamaica Gleaner. Boldon avait démissionné de son poste de sénateur au Parlement de Trinité-et-Tobago en début de semaine. Il rejoindra son ancien entraîneur, l’Américain John Smith, en charge de l’équipe d’Arabie Saoudite quand il ne s’occupe pas de ses athlètes en Californie. I PLUIE DE DOLLARS SUR LE MARATHON DE DUBAÏ. – Les organisateurs du Marathon de Dubaï ont annoncé que l’homme ou la femme qui battront le record du monde chez eux en 2008 recevra 1 million de dollars (740 000 euros) en plus des 250 000 dollars (185 000 euros) promis aux vainqueurs. Jusqu’à présent, le marathon le mieux doté pour son vainqueur était celui de Chicago, aux États-Unis, avec 125 000 dollars. En termes de dotation, le Marathon de Dubaï, créé il y a dix ans, dépasse donc désormais largement les cinq grandes courses habituelles : New York, Boston, Chicago, Londres et Berlin. Un 10 km route prometteur Ce matin, Benoît Zwierzchiewski (qui ne souhaite pas s’exprimer dans les colonnes de L’Équipe) courra sans doute, de toute façon, moins après les autres qu’après le temps. Le temps qui passe, le temps qui reste surtout. Rotterdam est sa seule occasion de briller avant l’annonce, au plus tard le 2 mai, de la sélection française pour les Championnats du monde d’Osaka (25 août-2 septembre). La DTN, échaudée par la sélection sans résultat de Göteborg, a prévenu : « Z » n’aura droit à aucun traitement de faveur, (*) Mounir Yemmouni et Rachid Chekemani entendus dans le cadre de la même affaire ont également obtenu un non-lieu du tribunal de Rouen. AUJOURD’HUI. – Départ à 11 heures. Principaux engagés. HOMMES : Zwierzchiewski, Munyutu ; W. Kipsang, W. Onsare, C. Kibiwott, J. Chelanga, R. Rop, P. Mukutu, J. Muindi, S. Bushendich (KEN). FEMMES : Ominami (JAP) ; Biktimirova (RUS) ; Sobanska (POL). MARATHON DE PARIS « Paris, mix de tous les marathons » JOËL LAINÉ, directeur général du Marathon de Paris dont le départ sera donné ce matin (8 h 45), positionne son épreuve dans le concert international. « QU’EST-CE QUI attend les 35 000 coureurs ce matin dans les rue de Paris ? – Nous aurons ce matin soixante-dix groupes d’animation pour faire vivre cette 31e édition. Mais c’est vrai qu’à Londres, Chicago, New York ou Berlin, il y a des réflexes culturels qui n’existent pas ici, où les gens ne sortent pas avant 10 heures du matin. Cependant, les mentalités évoluent ; il y a quinze ans, c’était l’indifférence totale. On recevait même des sacs de courrier à la Mairie de Paris avec des insultes pour les coureurs. Il est évident que si nous passions dans les XVIIIe , XIX e et XXe arrondissements, l’engouement populaire serait plus important. Mais ce serait une catastrophe pour les performances sportives. – Pourquoi Paris n’a pas intégré le “Big 5” qui regroupe les cinq marathons “majeurs” de Londres, Boston, Berlin, Chicago et New York ? – Nous avons refusé parce que cela ne représentait aucun intérêt pour nous. C’est une pâle copie de la Golden League en athlétisme, avec un côté un peu trop mercantile. Il aurait fallu verser 200 000 dollars (147 935 euros) pour les prix à remettre aux athlètes sans avoir l’argent ensuite pour inviter les meilleurs. Notre budget pour le plateau élite est de 600 000 euros, c’est loin des 4 millions d’euros dont dispose Londres. 4 millions d’euros, c’est l’équivalent de notre budget global. De toute façon, si on avait des millions d’euros supplémentaires à investir, je ne les mettrais pas sur le haut niveau mais sur les services aux coureurs : plus de kinés à l’arrivée, plus d’écrans géants… – Où situez-vous Paris dans le concert mondial actuel ? – Paris est un mix de tous les marathons. Ensuite, tout dépend des critères retenus. Si l’on parle de la beauté du parcours, tout le monde est unanime pour dire que Paris est en tête. Pour le chrono, Chicago et Berlin sont devant. En termes de densité du plateau, Londres est en pole. Si l’on ne retient que l’ambiance, New York demeure mythique. Mais, pour moi, les deux tops au plan mondial sont Londres et New York. » – H. G. DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 7 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e HIER Fauvergue (49 ) Mirallas (66e) BORDEAUX LE MANS LILLE e LORIENT NANTES TOULOUSE e TROYES VALENCIENNES 0-0 0-0 2-0 0-0 0-0 2-0 0-0 0-0 AUJOURD'HUI 18 HEURES 21 HEURES PARIS-SG RENNES SOCHAUX MONACO LENS AUXERRE NANCY MARSEILLE Lens cède la place TOTAL CLASSEMENT 1. Lyon 2. Toulouse 3. Lens 4. Sochaux 5. Marseille 6. Lille 7. Bordeaux 8. Saint-Étienne 9. Rennes 10. Lorient 11. Le Mans Pts J. 66 52 50 47 46 46 46 45 44 44 43 43 41 38 37 35 33 32 30 30 30 32 32 32 32 32 31 31 31 32 32 32 32 32 31 32 31 32 31 32 MATCHES G. 20 15 13 12 13 12 13 13 11 11 10 10 10 10 9 8 7 7 6 6 N. 6 7 11 11 7 10 7 6 11 11 13 13 11 8 10 11 12 11 12 12 P. 4 10 8 9 12 10 11 12 9 10 9 9 11 14 12 13 12 14 13 14 p. 54 38 43 37 40 39 31 48 26 28 38 34 35 31 26 31 27 29 38 26 BUTS c. 23 33 34 37 32 33 30 41 24 30 37 37 31 40 35 38 32 45 48 39 diff. +31 +5 +9 0 +8 +6 +1 +7 +2 -2 +1 -3 +4 -9 -9 -7 -5 -16 -10 -13 J. 14 16 16 15 15 16 16 16 16 16 17 16 15 16 16 16 15 16 16 17 G. 8 9 7 7 10 8 10 10 8 7 7 8 6 6 9 5 6 6 3 4 DOMICILE MATCHES N. 5 4 7 5 2 4 3 0 5 5 8 6 5 7 2 4 6 6 8 8 P. 1 3 2 3 3 4 3 6 3 4 2 2 4 3 5 7 3 4 5 5 p. 23 22 24 19 26 23 21 28 17 15 23 17 19 14 17 17 21 21 18 15 BUTS c. 12 12 16 15 12 13 11 19 12 11 16 12 15 11 17 21 15 19 19 21 J. 16 16 16 17 17 16 15 15 15 16 15 16 17 16 15 16 16 16 15 15 G. 12 6 6 5 3 4 3 3 3 4 3 2 4 4 0 3 1 1 3 2 EXTERIEUR MATCHES N. 1 3 4 6 5 6 4 6 6 6 5 7 6 1 8 7 6 5 4 4 P. 3 7 6 6 9 6 8 6 6 6 7 7 7 11 7 6 9 10 8 9 p. 31 16 19 18 14 16 10 20 9 13 15 17 16 17 9 14 6 8 20 11 BUTS c. 11 21 18 22 20 20 19 22 12 19 21 25 16 29 18 17 17 26 29 18 4 BUTEURS PASSEURS Quatre buts seulement ont été marqués lors des huit matches d'hier. Il reste évidemment deux rencontres cet après-midi mais le record du plus petit nombre de buts marqués lors d'une journée de Championnat de France est en danger. Il remonte à vingt ans : la 8e journée s ta t te s'était terminée avec neuf buts inscrits. a ec eu sc ts Emana (7 ) Mansaré (30e) 1. Savidan (Valenciennes), 13 buts. 2. Is. Bangoura (Le Mans) ; Aruna (Lens), 11 buts. 4. Fred (Lyon) ; Niang (Marseille) ; Pauleta (Paris-SG) ; B. Gomis (Saint-Étienne), 10 buts. 8. Akalé (Auxerre) ; Grafite (Le Mans) ; Se. Keita (Lens) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6, puis Monaco, 3) ; Ilan (Saint-Étienne) ; Gigliotti (Troyes), 9 buts. 14. Bodmer (Lille) ; Juninho (Lyon) ; Pagis (Marseille) ; Feindouno (Saint-Étienne) ; Pujol (Sedan) ; Alvaro Santos, Ziani (Sochaux) ; Elmander (Toulouse), 8 buts. 22. Jelen (Auxerre) ; Darcheville (Bordeaux) ; Jussiê (Lens, 6, puis Bordeaux, 1) ; Gignac, Saïfi (Lorient) ; Malouda (Lyon) ; B. Koné (Nice) ; Utaka (Rennes) ; Job (Sedan) ; Emana (+ 1) (Toulouse), 7 buts. 32. A. Keita (Lille) ; Koller (Monaco) ; Ederson (Nice) ; Briand (Rennes), 6 buts. 36. Micoud (Bordeaux) ; Odemwingie (Lille) ; Wiltord (Lyon) ; Y. Touré (Monaco) ; B. Gavanon (Nancy) ; Diané (Paris-SG) ; Boutabout (Sedan) ; Nivet (Troyes) ; Roudet (Valenciennes), 5 buts. NICE LYON SAINT-ÉTIENNE SEDAN 12. Auxerre 13. Monaco 14. Valenciennes 15. Nancy 16. Paris-SG 17. Nice 18. Troyes 19. Sedan 20. Nantes PROCHAINES JOURNÉES MATCHES EN RETARD (30e journée) MERCREDI 18 AVRIL 19 HEURES Bordeaux - Nancy (Foot +) Lyon - Rennes (Foot +) DIMANCHE 22 AVRIL 18 HEURES Auxerre - Lyon (Canal + Sport) 21 H 05 Saint-Étienne - Bordeaux (Canal +) 1. Y. Lachuer (Troyes), 8 passes. 2. Monterrubio (Rennes, 4, puis Lens, 3) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6 ; puis Monaco, 1) ; Ilan (Saint-Étienne), 7 passes. 5. Gignac (Lorient) ; Juninho (Lyon) ; Niang (Marseille) ; Gakpé (Monaco) ; B. Gavanon (Nancy) ; Feindouno (Saint-Étienne) ; Elmander (+1) (Toulouse), 6 passes. 12. Akalé (Auxerre) ; Briand (Rennes) ; Ziani (Sochaux) ; Dufresne (Valenciennes), 5 passes. 16. Be. Cheyrou(Auxerre) ; Romaric (Le Mans) ; Aruna, Demont, Jemaa (Lens) ; A. Keita (Lille) ; Makoun (Lille) ; Källström, Malouda (Lyon) ; Nasri, Ribéry (Marseille) ; Y. Touré (Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; Rothen (Paris-SG) ; Dernis, Landrin (Saint-Étienne) ; Pujol, Lachor (Sedan) ; Birsa, Isabey (Sochaux) ; Danic (Troyes), 4 passes. 34e JOURNÉE (*) SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 AVRIL Lille - Nancy Lyon - Le Mans Troyes - Sedan Nice - Auxerre Bordeaux - Lens Nantes - Rennes Marseille - Sochaux Toulouse - Paris-SG Valenciennes - Monaco Lorient - Saint-Étienne (*) Les matches décalés et télévisés restent à fixer. BORDEAUX - PARIS-SG : 0-0 NANTES - LENS : 0-0 TOULOUSE - AUXERRE : 2-0 (2-0) 33e JOURNÉE SAMEDI 21 AVRIL 17 H 10 Paris-SG - Nantes (Canal +) 20 HEURES Sedan - Nice Lens - Le Mans Monaco - Lille Sochaux - Lorient Rennes - Toulouse Marseille - Troyes Nancy - Valenciennes (Ces sept matches sur Foot +) ##$$$$ Temps doux. Pelouse bosselée. 31 872 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel. ###$$$ Temps doux. Pelouse correcte. 33 193 spectateurs. Arbitre : M. Moulin. ###$$$ Temps frais. Pelouse médiocre. 23 219 spectateurs. Arbitre : M. Fautrel. Lyon sacré mercredi ? COMPTE TENU de la victoire de Toulouse, hier, face à Auxerre (2-0), l’OL ne peut mathématiquement pas obtenir son sixième titre de champion de France ce soir. En revanche, s’il bat Sedan à Gerland et s’impose de nouveau à domicile, mercredi, contre Rennes (match en retard de la 30e journée), il sera sacré. Mulu u Mulumbu Marange ange g Fra au Jussiê s 6 4 4,,5 4 Mav b M vuba E.. Cissé Ciss Roze l ozehnal 6 Planus 6,,5 Planu nu ap ap., Luyi dula cap 5,5 Luyi d Luyind l cap., 5 5 i 5,,5 5,5 M ud Micou 5 Ramé am Landreau La reau andrea r 5 Darc lle ch c chevil e cap.,, 7 ap 7 Diané iané 5,5 Henrique r que q 4,5 45 Cléme S. T aoré ent Tra 6 Ferna F ando 6 6 4 F ert Faube Roth hen Armand a and Jurietti i 4,5 5 5,,5 5,5 ,5 4,5 ,,5 Remplacements. – 67e : Darcheville par CHAMAKH ; 72e : Micoud par WENDEL ; 78e : Jussiê par CAVENAGHI. Non utilisés : Valverde (g.), Enakarhire, Smicer, Alonso. Entraîneur : Ricardo. Remplacements. – 66e : Frau par C. RODRIGUEZ ; 79e : Luyindula par PAULETA ; 82e : Diané par CHANTÔME. Non utilisés : Alonzo (g.), B. Mendy, Kalou, Gallardo. Entraîneur : P. Le Guen. Signorino gnorin 55 5,5 Pierre er er e 5 Barthe Barthe a ez 55 5,5 Cetto etto t tto cap.., 6,,5 a . Cubilier ubilie 5 Bis c sevac De nt emon 4 4,5 6 Kovac ic Kovacevic baly 5 5 d. Coulib 5,5 Ad Coulib Da Roc Rocha Pieroni Co in roni Cou oni ousin 7 5,5 4,5 45 4 Itandje ndje j 6 H lton Hil runa Diallo Arun Diallo Aruna allo Se. K Se Keita 6 Saïdou aï aïd u 6 5,5 cap.,, 5,5 p , 55 5,5 Mont bio Monterrub Zaï aïri ïr ï Ramos a amos 6 5 6 Remplacements. – 46e : Bisevac par CARRIÈRE (note : 6) ; 69e : Monterrubio par JEMAA ; 75e : Cousin par BOUKARI. Non utilisés : Chabbert (g.), Barul, Tixier, Si. Keita. Entraîneur : F. Gillot. (90e (71e, antijeu), Payet a 6,5 Sa agna M sar Mans é saré Jelen e 5 5,5 ,5 5 Fabinho abinh Pedre Pedretti Cong é o gr g 55 5,5 K boul Kaboul b 5 6 4,5 4,5 Emana a Douche ouche ez Sorin o in F. Thomas T ma m er N la 6,5 Ellmander Niculae 5 l 3,5 3,5 5 7 4,5 4,,5 4,5 55 5,5 7 Arribag Dieuze r bag ieuze bagé B. Martin Martin n cap., 6 ap Kahlenberg 3,,5 ahlen 6 5 Akalé é Batlles Jaurè Jaurès r Ebondo bondo cap., 4 5 ap., 4,5 4, 6 3,5 5 7 Remplacements. – 74e : Batlles par SIRIEIX ; 78e : Mansaré par BERGOUGNOUX ; 87e : Elmander par FORT. Non utilisés : Benvegnu (g.), W. Cherfa, Dao, Bonnet. Entraîneur : É. Baup. Remplacements. – 69e : Jelen par MATHIS et Niculae par Mou. N’DIAYE. Non utilisés : Basso (g.), Lejeune, Radet, Genest. Entraîneur : J. Fernandez. Mathieu athieu 7 EN DIRECT DES VESTIAIRES NANTES - LENS (0-0) AUCUN CARTON Remplacements. – 61e : Pieroni par KESERÜ ; 71e : Zaïri par ROSSI ; 78e : Saïdou par DIMITRIJEVIC. Non utilisés : Heurtebis (g.), Savinaud, Guillon, Vainqueur. Entraîneurs : M. Der Zakarian et J. N’Doram. LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Nantes : Signorino + 1, antijeu) ; Lens : Demont Cousin (73e, tacle dangereux sur Keserü), Ad. Coulibaly (85e, charge sur Diallo). LES BUTS 1-0 : EMANA (7e). – Sur une passe en profondeur de Batlles, côté droit, Kaboul manque son interception, ce qui profite à Emana. Le milieu toulousain, au coin droit de la surface, trompe Sorin d’une demi-volée croisée du droit. 2-0 : MANSARÉ (30e, passe d’Elmander). – Elmander, lancé en contre côté droit, fixe Jaurès puis repique vers le centre. Dans la surface, il passe en revue quatre défenseurs avant de glisser à Mansaré qui marque, aux six mètres, d’un puissant intérieur du gauche. Der Zakarian : « J’y crois fermement » G Michel DER ZAKARIAN (co-entraîneur de Nantes) : « J’y crois fermement, j’y crois fermement ! Je suis sûr que mes joueurs vont se battre jusqu’au bout. Tout le monde s’est fait accrocher au classement, il faut gagner à Paris pour recoller. Contre Lens, il y a eu peu d’occasions de part et d’autre. Il nous a manqué de passer encore plus sur les côtés, nous n’avons pas assez insisté. » G Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « Le nul est logique. Ce n’est pas une mauvaise opération. On aurait pu gagner ce match sur un contre. On en a eu mais nous avons été maladroits dans la dernière passe. Nous ne sommes plus deuxièmes mais le classement qui compte c’est celui après la 38e journée. » – J.-L. G. LES CARTONS 2 AVERTISSEMENTS. – Toulouse : B. Martin (63e, accrochage sur Elmander) ; Auxerre : Mathieu (78e, gain de temps). VALENCIENNES - MARSEILLE : 0-0 LILLE - SOCHAUX : 2-0 (0-0) ###$$$ Temps estival. Pelouse en bon état. 16 398 spectateurs. Arbitre : M. Poulat. ###$$$ Temps très agréable. Pelouse en bon état. 15 454 spectateurs. Arbitre : M. Biton. LE MANS - RENNES : 0-0 ##$$$$ Temps lourd. Pelouse en bon état. 12 683 spectateurs. Arbitre : M. Cailleux. Rippert ppert 5,5 5 R Roudet 5,5 Maoulida aou da oulid ou d 4,5 Be eye cap.., 5 Tafforeau oreau cap., 6 Schmitz hmi z 6 Bastos astos 6 LILLE - SOCHAUX (2-0) G Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « C’est bien d’être enfin récompensés. C’est une bonne chose aussi de retrouver petit à petit tout notre effectif. Est-ce que nous sommes dans une nouvelle dynamique ? Nous verrons par la suite, mais ce soir nous avons retrouvé un fil conducteur et c’est intéressant. Il faut maintenant confirmer, comme toujours, à commencer par notre prochain match à Monaco. Nous verrons avant les trois derniers matches où nous nous situons avant de parler à nouveau d’Europe. » G Alain PERRIN (entraîneur de Sochaux) : « Les Lillois ont bien débuté la rencontre et nous ont mis plusieurs fois en difficulté. Je pensais que sur la durée nous pourrions placer un contre. Nous leur avons malheureusement offert le premier but. Finalement, Lille s’est montré supérieur dans la détermination et dans la qualité. J’ai cherché d’autres solutions offensives, mais sans résultat. Actuellement, dans ce Championnat, il est difficile pour tout le monde de prendre des points. Tout est très serré. » – M. Bo. Nasri a Zubar ubar b Ouadd u Paauwe a dou Paauw d 5,5 5 Hassli Hassli ss sli s 55 5,5 5,5 5 5 4,5 45 Cana a ana Pennete nn eau Carra so Carrasso a Pa agis non noté té 6,5 6,5 65 6,5 Savidan 4,5 avidan 4 5 vida a Flach Flach z Jeovani a hez Jeovanio h J. odr ez J Ro rigue o 4,5 cap., ,,5 cap.,, 5,5 p 5 Ribéry b y 6 6 Mater e Niang Mo. Traor Mo Trao é Taiwo w wo 6 6 5,5 , 5,5 ,5 Remplacements. – 67 e : Hassli par HADDAD ; 76e : M. Traoré par DOSSEVI ; 81e : Paauwe par BRATU. Non utilisés : Grondin (g.), Liron, Saez, Doumeng. Entraîneur : A. Kombouaré. Remplacements. – 18e : Cana par MBAMI (note : 5,5) ; 55e : Maoulida par D. CISSÉ ; 76e : Pagis par VALBUENA. Non utilisés : Hamel (g.), Cesar, Olembe, Arrache. Entraîneur : A. Émon. Makoun akou 55 5,5 Fauvergue Fauvergue vergu u ue Sy Sylva 5 Mirallas Mi s Mirallas 6 Quer Que uercia 6 Pitau a au 4,5 45 Tavlaridis odme T vlaridi Bodmer cap., 6 p., 5,5 65 6,5 A.. Keita Keit Zi iani Chalmé hl é 5,5 4 4,5 6 Remplacements. – 68e : Fauvergue par DUMONT ; 82e : Mirallas par DEBUCHY ; 85e : Bastos par OBRANIAK. Non utilisés : Malicki (g.), Franquart, Odemwingie, Youla. Entraîneur : C. Puel. Pic chot Birsa Birsa 5 4,5 El-Bounadi -Bou i Potillon oi otillon 3 Daga Dag Dagano 4,,5 5 N’Daw Daw 5 Tosi T sic 5 Bonnart nnart cap., 4,5 p., Richert h hert 5 Douillard uillar 4,5 Briand riand 5,5 Roche c 6,5 6,,5 6,5 Louvio Romaric v on omar I Bangour Is. B ngoura Bangoura 5 4,5 45 4 Basa a 5,5 5 Coutadeur utade 4,5 Grafite afite e 4 Sessegnon sseg 5 Sorlin 4 É. Didot D t cap.,5,5 55 M Mbia 5 Borne Bo no non noté o Pouplin up in p pl 6 J. Faty Faty 5 Edman m man 5 U ka Utaka a 35 3,5 O homas O. Thomas 55 5,5 Br. C ey ou Chey Cheyrou 5,5 Thomert omer 3,5 Remplacements. – 64e : Dagano par GRAX ; 70e : Ziani par LE TALLEC. Non utilisés : J. Gavanon (g.), Bréchet, J. Leroy, F. Diawara, Isabey. Entraîneur : A. Perrin. VALENCIENNES - MARSEILLE (0-0) G Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « C’est un très, très bon point de pris. On a parfois été en difficulté, même à la limite. Mais on a montré du cœur et on n’a pas lâché. L’important est de ne pas avoir pris de but et de continuer à progresser. Maintenant, ce n’est pas parce qu’on a affronté les gros calibres et qu’on s’en est bien sortis qu’il faut considérer que tout est acquis. Il faut encore aller chercher des points. » G Albert EMON (entraîneur de Marseille) : « En début de saison, j’aurais dit qu’on a pris un bon point. Mais, en fin de saison, je dis plutôt qu’on aurait dû en prendre deux de plus. Malgré tout, on a produit du jeu et on a eu des occasions. On n’a pas su cadrer, c’est tout. Au classement, ce n’est qu’un point, mais il reste encore des matches et les autres équipes vont perdre des points aussi. En tout cas, il valait mieux lancer une semaine de grande compétition (la Coupe de France, mercredi) avec un match comme celui-là. » – D. F. LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Valenciennes : Mater (62e, antijeu), Haddad (90e + 4, charge irrégulière sur Ribéry) ; Marseille : Beye (11e, accrochage sur Roudet), Mbami (63e, antijeu). LES BUTS 1-0 : FAUVERGUE (49e). – Suite à une frappe contrée de Tafforeau, le ballon arrive sur El-Bounadi, dans ses seize mètres, qui glisse et manque son dégagement. Seul au point de penalty, Fauvergue récupère, crochète Richert et tacle du gauche pour marquer malgré le retour de Tosic. 2-0 : MIRALLAS (66e, passe de Bodmer). – Après un premier relais avec Mirallas, Bodmer lance son attaquant dans le dos d’El-Bounadi. Le Belge résiste à Potillon, s’avance jusqu’aux six mètres et trompe Richert d’une puissante frappe du gauche à mi-hauteur. Remplacements. - 66e : Douillard par FANCHONE ; 74e : O. Thomas par CALVÉ ; 81e : Sessegnon par LUCAU. Non utilisés : Ferrand (g.), Fischer, Ib. Camara, Loriot. Entraîneur : F. Hantz. Remplacements. – 40e : Borne par DANZÉ (note : 5) ; 64e : Thomert par MOREIRA ; 77e : Utaka par MARVEAUX. Non utilisés : Revault (g.), Sow. Entraîneur : P. Dréossi. LES CARTONS 5 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Is. Bangoura (20e, semelle sur J. Faty), Louvion (90e + 3, altercation avec Briand) ; Rennes : Mbia (42e, mauvais geste sur Romaric), Edman (82e, antijeu), Briand (90e + 3, altercation avec Louvion). LES CARTONS 3 AVERTISSEMENTS. – Lille : Bastos (45e, tirage de maillot sur Ziani), Schmitz (90e + 1, tacle irrégulier sur Grax) ; Sochaux : Quercia (59e, tacle irrégulier sur Chalmé). LORIENT - MONACO : 0-0 (0-0) TROYES - NANCY : 0 - 0 Stade du Ray 18 : 00 Arbitre : M. Kalt 2 En direct sur Canal + Sport LE MANS - RENNES (0-0) G Frédéric HANTZ (Le Mans) : « Nous avons mal démarré cette rencontre. Heureusement, après, nous avons fait ce qu’il fallait pour inverser la tendance en nous créant notamment beaucoup d’occasions, contrairement à Rennes qui n’en a eu que deux. Maintenant, il nous reste six matches pour essayer de revenir dans les huit premiers. » G Pierre DREOSSI (Rennes) : « Nous avons très bien entamé cette rencontre et je regrette que nous n’ayons pas su exploiter une de nos occasions. Ensuite, cela fut un peu plus difficile pour nous. Nous allons jouer Lyon mercredi pour notre match en retard, mais je préfère me concentrer sur le suivant contre Toulouse. Celui-là décidera si nous pouvons avoir quelques ambitions dans ce Championnat. » – J.-Ph. C. ###$$$ Temps doux. Pelouse correcte. 14 213 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi. #$$$$$ Beau temps. Pelouse correcte. 18 246 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo. Nice V r lt Varrault 23 5 Saint-Étienne 14 24 Morel 55 5,5 Cia a ani 6 Ré. Rio o ou 6 Marchal archal rcha c cap 6 ap., Jallet Jallet 6 Abrie Abriel 6 Le Pen 6 Saï Saïfi aïfi aï ïf 5,5 55 Me m eriem 5 Cufré u ufr 4 Ewolo l lo 6 M Menez 5,5 Gignac Vargas ign ign c argas arga 5,5 55 4 Y. To é Bolivar Tour l 4 5 Roma m ma L o Leko 65 5 Givet 6,5 Giv cap 6 ap., Dos Santo S os 5 LORIENT-MONACO (0-0) G Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « Je suis très content de la prestation de mon équipe. Il est seulement un peu dommage que nous n’ayons pas marqué car pour le public, la fête aurait été complète. Nous avons complètement maîtrisé notre seconde mi-temps et nous avons montré une belle image. Il faut un peu plus de justesse dans nos actions offensives. On va terminer la saison en cherchant à se faire plaisir mais sur ce qu’on a montré face à une bonne équipe de Monaco, ça laisse augurer encore quelques belles soirées. » G Laurent BANIDE (entraîneur de Monaco) : « C’est un point intéressant. On a manqué de percussion offensivement mais je suis satisfait du contenu. Notre série (huit matches sans défaite) nous permet d’avancer. Roma nous a sauvé la baraque comme souvent. » – R. R. Mansouri nsour 6 Pl lasil 4 Enza n Chrétien t Kim Danic Yamissi missi 55 5,5 5,,5 4 5,5 Matuidi 5,5 Matuidi 5 t idi N’Guémo é Diakhaté akh 6 5 P isley Paisley e ey cap , 6 ap., 6 Nivet Ni t Gi tti Le C m Crom Grégorini r o ini n i igliot Fo n And é Luiz dr ortun né cap cap., 5 4,5 4,5 5 55 5,5 Sil Silva 45 4,5 non not n té 5 B. ua i B Kouassi a ass Puy ren uygr nier r 5,,5 B vanon B.. Gavanon Amzine m 6 5 3 Brison s Y. Lachu Lachuer Sauget g get Barb B bosa 5 4 5,5 ,5 4 Remplacements. – 22e : Nivet par LACOURT (note : 3,5) ; 71e : Gigliotti par Ib. BANGOURA ; 82e : Lacourt par GUILLAUME. Non utilisés : Westberg (g.), Berkak, Dallet. Entraîneur : J.-M. Furlan. Remplacements. – 59e : Fortuné par CURBELO ; 71e : N’Guémo par DUCHEMIN ; 86e : Kim par DIA. Non utilisés : Lapeyre (g.), Biancalani, Berenguer, Hadji. Entraîneur : P. Correa. P. Feindou Fe uno Las es sland s 8 19 Pe n errin 27 6 Diaki Diakité 6 Kanté a t 1 9 B. om B Gomis m hirua ou u Lloris Lloris 13 Échouafni Vahirua o l s 4 8 Ederson (10) rson (10) ) 19 A don do Abardonado d Ilan H gnon Hog 12 cap ap. p. Landrin d drin B K B. Koné ou u 11 14 () 23 Balm Balmont Bellion (7) Der ou rnis o 25 Hein ( 0) nz (2 ) Ilu g unga Apam pam p Les cinq derniers matches : N. N. P. N. N. Remplaçants : Letizi (g.) (16), Bellion (7) ou B. Koné (12), Ederson (10) ou Vahirua (19), So. Camara (9), Larbi (22), Scotto (20), Veigneau (3). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Moreau (épaule), M. Traoré, Fauconnier, Gace, I. Touré (choix de l’entraîneur). Suspendus : Fanni, Rool. Sab é Z. Camara bl C ar ca ap. 16 Jano Janot an a Remplacements. – 66e : Mansouri par NAMOUCHI ; 79e : Le Pen par BARRY ; 83e : Saïfi par BOURHANI. Non utilisés : Cappone (g.), Boutruche, Medjani, Taïder. Entraîneur : C. Gourcuff. Remplacements. – 77e : Vargas par BAKAR et Plasil par GAKPÉ. Non utilisés : Ruffier (g.), Modesto, Gerard, M. Martin, Kallon. Entraîneur : L. Banide. Les cinq derniers matches : P. P. G. P. G. Remplaçants : Viviani (g.) (1), Perquis (5), Diatta (13), Hautcœur (17), Sall (26), Guarin (10), Heinz (20) ou Dernis (11). Entraîneur : I. Hasek. Absent : Moussilou (dos). Suspendu : Dabo. LES CARTONS 3 avertissements. – Lorient : Morel (28e, semelle sur Menez) ; Monaco : Cufré (31e, semelle sur Le Pen), Menez (36e, semelle sur Le Pen). LES CARTONS 2 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Amzine (54e, tirage de maillot sur André Luiz Silva) ; Nancy : Diakhaté (43e, tacle irrégulier sur Gigliotti). Sans Moussilou L’absence de Moussilou, victime de douleurs dorsales, a été confirmée par Hasek à l’issue de l’ultime entraînement, hier. Elle est compensée par le retour d’Ilan, qui devrait débuter la rencontre. Dans le groupe, Sall remplace numériquement Dabo, suspendu, tandis que Perrin pourrait être titularisé au poste de latéral droit. L’interrogation concerne le couloir gauche où Dernis et Heinz, voire Guarin, sont en concurrence. – J.-Y. D. TROYES - NANCY (0-0) G Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Dans le contexte actuel, ce sont deux points de perdus. Je crois qu’on a rarement vu un match aussi terne ici. Je suis déçu parce qu’on veut toujours gagner mais les garçons ne sont pas des machines, ils dépensent beaucoup d’énergie pour compenser leur manque de puissance. Nancy est aussi expert dans l’art de faire déjouer l’adversaire. Sa spécialité c’est la défense. Inquiets, on l’est toujours, qu’on soit premier, dixième ou quinzième… Mais je ne suis pas plus inquiet qu’il y a onze mois et pas moins que dans douze. Cela fait vingt-deux mois qu’on joue le maintien (le club est monté en L1 en 2005), c’est vrai que cela commence à me prendre la tête, mais je suis là pour prendre des coups et protéger mes joueurs. » G Paul FISCHER (entraîneur adjoint de Nancy) : « Il y avait une grosse pression, une grosse tension, on l’a senti déjà dans le vestiaire. On maintient l’écart de cinq points avec Troyes et derrière ça n’a pas gagné non plus. C’était important pour nous, de nous relancer, de prendre ce point qui nous fait du bien. On n’a pas été en danger, on ne les a pas mis en danger non plus, il faut bien le reconnaître, mais l’important était de ne pas perdre. Il y a des tournants et c’était peut-être un tournant. En tout cas pour nous et pour le maintien, c’était très important. » – L. D. Koné et Ederson dans le groupe Comme prévu, Koné et Ederson figurent dans le groupe de dix-huit communiqué à l’issue d’un entraînement livré, hier, à huis clos au Ray. – Ja. G. AGENDA DEMAIN I LIGUE 2 (32e journée, match décalé) 20 H 30 Brest - Le Havre (Eurosport) MARDI 17 AVRIL I COUPE DE FRANCE (demi-finale) 21 HEURES Montceau-les-Mines (CFA) - Sochaux, à Gueugnon (Eurosport) MERCREDI 18 AVRIL I COUPE DE FRANCE (demi-finale) 21 HEURES Marseille-Nantes (France 2) I LIGUE 1 (30e journée, matches en retard) 19 HEURES Bordeaux-Nancy (Foot +) Lyon-Rennes (Foot +) VENDREDI 20 AVRIL I LIGUE 2 (33 journée) 20 HEURES AC Ajaccio (11) - Brest (18) Châteauroux (7) - Niort (15) e Créteil (17) - Caen (2) Grenoble (8) - Libourne-Saint-Seurin (13) Gueugnon (12) - Istres (19) Guingamp (14) - Dijon (10) Le Havre (5) - Bastia (6) Tours (20) - Montpellier (16) 20 H 30 Amiens (4) - Metz (1) I NATIONAL (33e journée, matches avancés) Voir page 11 SAMEDI 21 AVRIL I LIGUE 1 (33e journée) Voir ci-dessus I NATIONAL (33e journée, suite) Voir page 11 DIMANCHE 22 AVRIL I LIGUE 1 (33e journée, matches décalés) Voir ci-dessus LUNDI 23 AVRIL I LIGUE 2 (33e journée, match décalé) 20 H 30 Strasbourg (3)-Reims (9) Prix des places : 12, 17, 22, 30 et 45 PAGE 8 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 FOOTBALL LIGUE 1 (32e journée) TOULOUSE - AUXERRE : 2-0 Toulouse comme un grand Les Toulousains se retrouvent seuls deuxièmes après avoir parfaitement contrôlé des Auxerrois trop timides. Cinq points d’avance sur Sochaux, quatrième : Toulouse a fait une excellente opération hier en vue de la qualification pour la Ligue des champions. Cela relève d’une certaine logique pour la seule équipe que Lyon n’a pas réussi à battre, ni à l’aller ni au retour. Et cela retarde ainsi le sixième titre des Lyonnais. 1-0 : Emana (7e) 2-0 : Mansaré (30e) TOULOUSE. – À l’image du Suédois Johan Elmander, qui déborde ici Baptiste Martin, Toulouse, meilleure équipe des matches retour (avec six points de mieux que Monaco), fonce vers la Ligue des champions. (Photo Jérôme Prévost) ILS ONT DIT TOULOUSE – de notre envoyé spécial À LA VEILLE d’un Stade Toulousain - Clermont, match au sommet de la 22e journée du Top 14, qui remplira le Stadium cet après-midi, le TFC a eu droit à une standing ovation au moment de prendre congé de ses 22 000 supporters. Il est trop tôt pour évoquer une passation de pouvoirs comme il serait déplacé de prétendre que le football est en train de reprendre la main face au rugby. Mais il est incontestable que les footballeurs toulousains ont marqué des points importants, hier soir, en venant à bout d’une équipe d’Auxerre « trop timide dans les zones de vérité », de l’aveu même de son entraîneur, Jean Fernandez. « On a réussi à de nouveau faire aimer le foot aux Toulousains », s’est réjoui Dominique Arribagé. À six journées de la fin, le Toulouse FC, avec 52 points à son compteur et en suivant à la lettre un parcours de champion (27 points pris en 13 journées), est seul deuxième de la L 1. Et il est en passe de se qualifier directement pour la Ligue des champions. À plus d’un titre, la perspective peut paraître incongrue et prêter à sourire, mais elle est la conséquence d’une incontournable réalité. À eux seuls, les Toulousains ont inscrit la moitié des buts à mettre au crédit de cette 32e journée et des huit matches programmés, hier. M. Fautrel, l’arbitre de la rencontre, en a même refusé deux autres aux Toulousains (17e et 65e minutes). Ces décisions ne sautaient pas aux yeux sur le moment mais les ralentis ont fini par détecter une position de hors-jeu d’Elmander puis une poussette de Dieuze. Il n’empêche, à la mi-temps, alors que les scores nuls et désespérément vierges illuminaient les deux écrans géants du Stadium, les Toulousains avaient déjà trouvé à deux reprises le chemin des filets auxerrois. La première fois, dès la 7e minute, Younes Kaboul avait donné un sérieux coup de main à Achille Emana en prolongeant plutôt qu’en dégageant une Baup : « C’est encore trop tôt… » G Élie BAUP (entraîneur de Toulouse) : « On a fait preuve de vertus qu’on met en avant depuis un certain moment, comme le courage ou la solidarité, et les joueurs ont été récompensés. Je pense notamment à Jérémy Mathieu (frappé par un deuil) qui a abandonné sa famille pour jouer ce match. Cela a tenu à rien face à une équipe d’Auxerre bien en place, très costaude et habituée à jouer en Coupe d’Europe. Nicolas Douchez a fait une superbe prestation. Il est encore trop tôt pour parler de l’Europe, il reste encore 18 points en jeu. Il faut attendre les deux dernières journées. Depuis 2007, on tourne à un bon rythme de 2 points par match, c’est très élevé, je ne sais pas jusqu’à quand on pourra tenir. » G Jean FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre) : « On a essayé de faire le meilleur match possible, mais nous sommes tombés sur une bonne équipe, bien organisée. Le premier but arrive un peu tôt dans le match, on s’est ensuite montrés fébriles. Il nous a manqué l’agressivité dans le bon sens du terme en défense, comme sur le second but toulousain, mais aussi en attaque. Le maintien est presque assuré ; maintenant, on va essayer de réaliser la meilleure fin de saison possible. » – N. S. ouverture de Batlles. Emana avait alors ouvert le score d’une frappe de demi-volée croisée du pied droit. Il avait très tôt placé Toulouse dans les meilleures dispositions possibles. « Cette équipe de Toulouse dégage de la force, elle est puissante et elle possède de bonnes individualités. » choc des deux meilleures équipes de la phase retour était donc plié ou presque. Invaincu depuis le 3 février (défaite à Monaco, 1-2, 23e j.), Auxerre entama la deuxième période avec davantage de conviction et de suite dans ses idées offensives. Mais, à la 55e minute, un impeccable Nicolas Douchez gagna son face-à-face avec Kahlenberg et repoussa la reprise du milieu de terrain auxerrois. Si dimanche, à Sedan, le succès de Toulouse (2-0) avait été celui de l’attentisme austère et du réalisme à la petite semaine, ce quinzième succès de la saison fut donc l’aboutissement d’une soirée parfaitement maîtrisée et d’un scénario habilement construit. Dans sa gestion des événements et de la tournure de la rencontre, le TFC a démontré qu’il avait franchi un palier. Au point de se sentir pousser des ailes européennes ? « Nous ne nous sommes pas affolés et on a su rester fidèles à notre organisation », a admis Élie Baup, du bout des lèvres. « C’est vrai, on se sentait costauds et on n’a pas perdu le fil », s’est félicité Nicolas Douchez qui a aussitôt précisé « que l’important était de continuer à avancer, pas de se focaliser sur notre position au classement ». Dominique Arribagé a été le seul à rompre avec la modestie ambiante en lançant un avertissement aux adversaires directs de Toulouse. « Au niveau de l’effectif, ils nous sont supérieurs mais maintenant il va falloir qu’ils viennent nous chercher… » ÉRIC CHAMPEL Elmander a encore fait fort TOULOUSE L’avertissement d’Arribagé Le compliment de Jean Fernandez prit toute sa pertinence une vingtaine de minutes plus tard lorsque El ma n der s e la nç a da ns un incroyable raid sur le côté droit de la défense auxerroise, contournant cinq joueurs avant de délivrer sa sixième passe décisive de la saison en Championnat. Un cadeau que Mansaré ne laissa pas échapper. Au bout d’une demi-heure de jeu, le DOUCHEZ (7) : deux arrêts de classe en première période (21e et 23e) et un autre déterminant dans les pieds de Kahlenberg (55e). Il a rassuré son équipe. EBONDO (7) : il est en train de prendre une autre dimension. Dans tous les domaines. ARRIBAGÉ (6) : fiable et vigilant, hormis un moment de flottement à la 55e minute. CONGRÉ (6) : il est pour beaucoup dans la solidité de la défense toulousaine (aucun but encaissé en trois matches). MATHIEU (7) : de l’envie, du jus et des initiatives. DIEUZE (6) : son début de match a été très utile. FABINHO (5,5) : il compense son manque de vitesse par son intelligence de jeu. BATLLES (6) : à l’origine du premier but toulou- sain (7e) et un travail défensif très altruiste. EMANA (6,5) : son but de la 7e minute a été un moment clef. MANSARÉ (5,5) : plus présent offensivement et défensivement que lors de ses dernières sorties. Son but de la 30e minute en témoigne. ELMANDER (7) : il a réussi un grand numéro avant d’offrir le deuxième but à Mansaré (30e). Sa sixième passe décisive. AUXERRE SORIN (4,5) : trop tôt trahi par sa défense pour prétendre s’illustrer. JAURÈS (3,5) : il a souvent été pris de court et de vitesse. B. MARTIN (3,5) : trop juste dans son placement et ses interventions. KABOUL (4,5) : il est beaucoup monté et s’est multiplié pour se racheter de sa bourde de la 7eminute. SAGNA (5) : quelques montées mais sans réel danger pour les Toulousains. F. THOMAS (5,5) : en première période, il a essayé de remettre son équipe dans le bon sens. PEDRETTI (5) : des choses intéressantes mais trop loin des zones de vérité. KAHLENBERG (5) : il a perdu un duel important face à Douchez (55e). JELEN (5) : un joli coup de patte en fin de mitemps et un autre à la 55e minute. Il s’est bougé. AKALÉ (4,5) : il avait le potentiel technique pour apporter le danger. Mais il s’est éteint à petit feu. NICULAE (3,5) : il a cherché à jouer en déviation sans aucune conviction. – E. C. VALENCIENNES - MARSEILLE : 0-0 NANTES - LENS : 0-0 l’OM toujours en course Un printemps vraiment pourri Malgré son match nul, Marseille profite du surplace de ses rivaux pour rester au contact de Lens. VALENCIENNES – de notre envoyé spécial DANS LA COURSE à élimination indirecte vers la Ligue des champions, Marseille garde des atouts au chaud. Bien sûr, Toulouse s’offre sa semaine de printemps en altitude et SaintÉtienne, aujourd’hui, peut repousser l’OM encore un peu plus loin du cadre. Mais ce retard sur la troisième place pourrait s’amenuiser si Marseille réussit un doublé au Vélodrome contre Troyes et Sochaux lors des deux prochaines journées. Les semaines à venir devraient livrer des secrets et éclairer l’avenir de l’OM dans cette fin de Championnat. Valenciennes s’extirpe, lui, d’une grosse série (Lille, Lyon, Marseille) avec cinq points qui allument plus encore les feux de l’espoir. Antoine Kombouaré promenait un sourire de satisfaction dans les couloirs du stade : ce nul lui ouvre des perspectives et souligne le travail de fond pratiqué dans le Nord. D’un côté comme de l’autre, on pourra pester contre les occasions ratées, les chances évanouies, mais ce résultat colle finalement parfaitement à la physionomie de cette rencontre. Les buts en moins. Dans un contexte spécial, quatorze ans après l’affaire VA-OM, Marseille a confirmé son regain de forme. L’équipe phocéenne, avec Cissé sur le banc, s’est procuré de nombreuses occasions en première période mais Pagis ou Nasri furent trop inefficaces pour lui offrir une avance substantielle (9e, 17e, 30e). Emon : vif, porté vers l’avant, techniquement remarquable. Mais avec ses faiblesses en prime. Hassli ou Savidan eurent ainsi des occasions (25e, 45e). En deuxième période, les lacunes olympiennes s’exposèrent avec notamment un unique récupérateur au milieu (Mbami). Emon choisit d’aligner les attaquants (Cissé, Valbuena) alors que l’entrée d’un Olembe aurait peutêtre soulagé son milieu. Cette option permettait à Valenciennes de tenter son va-tout sur les contres : Kombouaré injectait du sang neuf avec des hommes susceptibles de prendre de vitesse un axe marseillais assez lourd. Sans succès. « On a fait du jeu, notait Albert Emon. On a eu des occasions et si on les avait transformées en première mi-temps, ça nous aurait évité de mettre Valenciennes en confiance. En début de saison, ça aurait été un bon point, là on va voir… On a manqué de réalisme. Mais une belle semaine s’annonce avec la réception de Nantes en Coupe de France mercredi et de Troyes. » Valenciennes a d’autres soucis. Même s’ils diminuent de journée en journée au fil des points grappillés… « C’est un très bon point de pris contre une bonne équipe, disait Kombouaré. Si on m’avait dit qu’on récolterait cinq points après la série contre Lille, Lyon et Marseille, j’aurais signé de suite. On continue de progresser et on va chercher les points pour se maintenir. » À chacun ses rêves. Marseille croit toujours à la Ligue des champions alors que la Coupe de France s’avance dès mercredi. L’OM a encore du choix… HERVÉ PENOT Lens a perdu sa deuxième place, Nantes est toujours dernier : l’ambiance était morose à la Beaujoire. NANTES – de notre envoyé spécial AVANT LA RENCONTRE, Nantes et Lens restaient, chacun, sur trois défaites consécutives. La mauvaise série s’est arrêtée, mais personne ne songeait, hier soir, à s’en réjouir. Au contraire. Côté lensois, à force de ne pas gagner, ce qui devait arriver est arrivé : le RCL n’est plus deuxième. Toulouse, qui lui est passé devant, se rendra à Bollaert le 5 mai prochain. Mais l’inquiétude est ailleurs : le Racing n’a pas gagné un seul de ses cinq derniers matches, et il ne marque plus. Nantes, lui, est en loques : il lui faudrait trois ou quatre victoires lors des six dernières journées pour s’en sortir alors qu’il n’a gagné que six rencontres seulement en trente-deux matches… Comment s’en sortir lorsqu’on a été relégable à 25 reprises, série en cours ? rien à dire » devant la caméra. À Nantes, on tentait de parler de ce qui va bien (« on a montré que l’on pouvait rivaliser avec n’importe quelle équipe », estimait Signorino), quand tout va mal. À Lens, c’est une pénible impression de « déjà vu » qui planait. Cela fait quatre années de suite que le Racing ne parvient pas à marquer un but à la Beaujoire, mais cela reste anecdotique face à ses faiblesses dans le jeu et l’efficacité. Lors de ses sept derniers matches à l’extérieur (toutes compétitions confondues), Lens n’a inscrit qu’un seul but, à Marseille (1-0), un penalty d’Aruna, qui est diminué et fait ce qu’il peut. La première mi-temps a été pauvre en jeu et la soirée en occasions de but. « Le nul est logique, constatait Gillot, l’entraîneur lensois. Nous n’étions pas en jambes en première période. » Observation relayée par Der Zakarian : « C’était très fermé en première mi-temps, on a trop joué dans l’axe, il n’y avait pas de jeu des deux côtés. » La seconde période a été plus alerte, heureusement. Après la pause, Gillot a fait entrer Carrière pour retrouver de la maîtrise. Effectivement, le RCL a eu le ballon plus souvent. Mais il n’en a rien fait. « On s’est créé quelques occasions dans les vingt dernières minutes, notait son coach. Mais nous avons été assez maladroits dans la dernière passe. » Nantes, quant à lui, a cherché à entreprendre. Mais en vain, par maladresse ou par manque de sérénité, ou les deux à la fois. Ce sont deux équipes qui doutent, et une qui souffre, qui se sont quittées dos à dos. Si Nantes s’en sort, le Franco-Arménien Michel Der Zakarian, issu d’une famille religieuse, pourra aller brûler un cierge à Etchmiadzine, lieu saint aux portes d’Erevan, la ville natale de l’entraîneur du FCNA. JEAN-LUC GATELLIER Kombouaré : « Un très bon point » Cette première mi-temps fut un condensé intéressant de l’OM version Des échauffourées près de Nungesser À VALENCIENNES, on craignait ce match, quatorze ans après « l’affaire ». Pour le retour de l’OM à Nungesser, la préfecture avait opté pour un dispositif très sécuritaire avec 300 policiers et gendarmes. Cela n’empêcha pas des incidents en début d’après-midi entre des supporters de l’OM et des CRS. D’après certains témoins, les Marseillais, venus en bus, auraient été tenus à l’écart dans un parking et auraient voulu sortir de cette zone étouffante. Certains se seraient alors retrouvés en ville et auraient provoqué des incidents d’après Francis Decourrière, le président valenciennois. Une autre version fait état de policiers très nerveux qui auraient fermement répondu à ces incursions hors zone en s’en prenant physiquement à ces supporters… En tout cas, des jets de pierre d’un côté et de grenades lacrymogènes de l’autre laissèrent entrevoir le pire. La tension, palpable, retomba au fil des minutes. Les supporters de l’OM purent ensuite retrouver leur tribune, pas bien loin de celle des Nordistes… – D. F. et H. P. Les gardiens au rendez-vous VALENCIENNES PENNETEAU (6,5) : du très bon travail, notamment sur une sortie délicate dans les pieds de Nasri (17e). Mo. TRAORÉ (5,5) : des percées intéressantes, rarement pris à défaut. FLACHEZ (5,5) : présent quand il le fallait. OUADDOU (5,5) : rassurant dans les moments chauds. RIPPERT (5,5) : assez tranquille face à Maoulida, il aurait pu peser davantage offensivement. MATER (6) : il a été à l’origine des principaux mouvements de VA. Son engagement aurait mérité mieux. JEOVANIO (6) : il est allé au charbon face à Ribéry et s’en est bien sorti. PAAUWE (5) : un jeu discret mais propre. ROUDET (5,5) : il a bien animé son couloir gauche avant la pause. Discret ensuite. HASSLI (4,5) : souvent lent dans ses démarrages et un brin maladroit (25e). SAVIDAN (4,5) : n’a pas marqué, et ce n’est pas faute d’avoir eu de franches occasions (45e + 1 et 80e). Le roc Coulibaly NANTES BARTHEZ (5,5) : seules interventions, deux sorties aux poings qui ont soulagé sa défense en première mi-temps. CUBILIER (5) : il n’a pas eu la tâche aisée face à Monterrubio. Beaucoup d’efforts pour aider ses attaquants. CETTO (6,5) : souvent intraitable, des interventions déterminantes. Il a aussi les mains baladeuses. PIERRE (5) : de retour de blessure, il a livré un match correct. SIGNORINO (5,5) : le geste défensif juste et quelques apports offensifs. SAÏDOU (5,5) : conservation du ballon, belle activité. Remplacé par DIMITRIJEVIC (78e). DA ROCHA (5,5) : grosse dépense d’énergie. N’a jamais renoncé. ZAÏRI (5) : une demi-volée bien partie, mais contrée par Hilton (38e). Du jus. Pas trop à l’aise pour défendre. Remplacé par ROSSI (71e). PAYET (6,5) : une grosse frappe qui a frôlé la lucarne (3e). Vif sur son flanc gauche. Un poison pour l’adversaire. DIALLO (6) : très remuant dans l’axe et sur les côtés. PIERONI (4) : jamais dangereux. Remplacé par KESERÜ (61e). LENS ITANDJE (6) : il n’a jamais été pris en défaut. BISEVAC (4,5) : il a semblé parfois lent et mal placé. Remplacé à la mi-temps par CARRIÈRE (6), sur le banc au coup d’envoi pour la première fois en L 1 depuis six mois. Son entrée a permis à Lens de tenir le ballon. Ad. COULIBALY (7) : solide, fort dans le jeu aérien, et de nombreuses courses pour couper les trajectoires. HILTON (6) : sobre et efficace. RAMOS (6) : de retour (cheville douloureuse), il a bien tenu sa place, même s’il s’est fait contrer une fois. KOVACEVIC (5,5) : travailleur de l’ombre. Se. KEITA (5,5) : il est monté en puissance au fil du match. DEMONT (6) : accrocheur, il n’est jamais facile à jouer pour l’adversaire. Redescendu arrière droit en seconde période. MONTERRUBIO (6) : dommage pour Lens que ses coups de pied arrêtés ou centres n’aient pas trouvé preneurs. Remplacé par JEMAA (69e). ARUNA (5,5) : diminué (jambe droite) et serré de près, il s’est bien battu mais ses dribbles ne sont plus aussi tranchants qu’autrefois. COUSIN (4,5) : il a couru, mais a eu peu de ballons et les a presque tous perdus. Remplacé par BOUKARI (75e). – J.-L. G. MARSEILLE CARRASSO (6, 5) : sérieux au sol et dominateur dans les airs. BEYE (5) : un début très délicat pour son retour. Plus à l’aise ensuite. ZUBAR (5, 5) : pas toujours à son avantage devant la vivacité adverse. Mais solide dans les duels et bagarreur jusqu’au bout. J. RODRIGUEZ (5) : moins maître de son sujet que d’habitude. TAIWO (5, 5) : alterna le bon et le moins bon. Mais ses longs changements de direction apportèrent des solutions. CANA (non noté) : rapidement blessé au genou et remplacé (18e) par MBAMI (5, 5), qui eut un rôle important à la récupération. Mais trop abandonné à son sort en deuxième période et des relais peu précis. RIBÉRY (6) : baissa de pied au fil des minutes. Mais un vrai apport dans les moments forts de l’OM. NASRI (5,5) : plus en vue comme récupérateur que comme créateur. Trop lent dans ses transmissions, en dépit de vraies différences créées balle au pied. MAOULIDA (4,5) : ne prit que trop rarement l’avantage sur ses défenseurs. Remplacé par D. CISSÉ (55e). NIANG (6) : ses provocations ennuyèrent la défense valenciennoise. Mais il manqua de justesse dans le dernier geste. PAGIS (4,5) : deux énormes occasions ratées ternissent un travail technique parfois intéressant. DAVID FIOUX et H. P. Barthez : « Y a rien à dire » C’était largement assez pour rencontrer des visages fermés, voire graves, des deux côtés, après le coup de sifflet final. Une lueur d’espoir à peine perceptible chez les Nantais quand Der Zakarian, le co-entraîneur nantais, assurait : « J’y crois fermement, je suis sûr que les joueurs se battront jusqu’au bout. » Une anxiété montante dans le camp lensois. « Je suis inquiet au niveau du jeu, disait Cousin. Nous avons perdu un peu de notre collectif. A-t-on la peur au ventre ? Il faut qu’on en parle entre nous. » Les esprits semblaient errer dans les couloirs de la Beaujoire déserté par Barthez qui s’était contenté d’un « y a DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 9 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) BORDEAUX - PARIS-SG : 0-0 e A Paris, le bon point En arrachant logiquement le nul, le PSG poursuit sa marche vers le maintien, alors que Bordeaux n’avance pas. BORDEAUX – de notre envoyé spécial IL Y A DES SOURIRES, quelques motifs de satisfaction, mais aussi comme une pointe de regret. Ce match nul obtenu hier à Bordeaux permet au PSG de poursuivre la récolte de son incessant travail pour le maintien. Il ne lui offre aucune certitude, sinon celle de ne pas être relégable à l’issue de cette 32e journée quel que soit le résultat de ses concurrents, mais il confirme ses progrès dans le jeu et la volonté de ses joueurs de s’enfuir de cette zone rouge qui ne les lâche pas si facilement. Certains se demandaient tout de même si, avec un tout petit peu plus d’ambition offensive, ils n’auraient pas eu les moyens de prendre plus que un point à Bordeaux. « Avec le recul, on se dit qu’on aurait peut-être pu en ramener trois, concède Amara Diané. Mais on ne va pas non plus cracher sur ce résultat. Et puis, les conditions n’étaient pas faciles. Je pense que les deux équipes ont souffert de la chaleur et de l’état de la pelouse. » Toutefois, ce n’est pas une bosse sur le terrain qui a empêché l’attaquant ivoirien d’ouvrir le score sur un superbe service de Cissé, en seconde période, mais sans doute un brin de précipitation et un arrêt de classe de Ramé (68e). « Mon pied a trébuché », regrettait-il. En ajoutant la frappe trop molle de Pauleta (85e), on obtient la somme des occasions parisiennes. Mais Bordeaux ne s’en est pas procuré beaucoup plus. Un extérieur écrasé de Micoud (4e), un ballon enlevé par Clément à l’entrée de la surface, toujours devant Micoud (55e), ou un tir de Faubert bien recouvert par Landreau (80e). Pour un prétendant à la Ligue des champions, c’est peu. Après les nuls à Sedan (1-1) et à Auxerre (0-0), le vainqueur de la Coupe de la Ligue carbure au rythme de un point par match qui, finalement, illustre assez bien son niveau du moment. Les manques de compacité entre les lignes, d’initiatives individuelles, d’idées dans la construction et de génie dans le dernier geste rendaient, hier, l’équipe de Ricardo peu menaçante. De leur côté, les Parisiens se sont montrés rigoureux dans le replacement et ont bien bloqué les espaces. Et si le spectateur – a fortiori le téléspectateur – s’est ennuyé ferme, Paul Le Guen louait « l’esprit d’initiatives et la volonté » de ses « joueurs ». Le Guen : « Il nous en faut encore sept » L’entraîneur parisien reconnaissait également que, des trois derniers matches, celui d’hier avait été le mieux maîtrisé par son équipe, même si celle-ci s’était imposée à Lens (2-1) et face au Mans (2-1) : « On a bien négocié les petits passages à vide. Contre Bordeaux, on en a forcément. Mais on est restés bien organisés jusqu’à la fin. » Rothen approuve : « Même s’il y a un petit sentiment de frustration parce qu’il y avait sans doute la place pour gagner, on a fait un match très costaud. » Avec sept points pris sur les trois dernières rencontres, le PSG cultive une dynamique qui pourrait l’éloigner assez vite des sièges éjectables de la L 1. « Mais ce point ne suffit pas, précise Le Guen. Il nous en faut encore sept. » Le prochain rendez-vous, contre Nantes, samedi prochain au Parc, revêt donc un caractère décisif, voire dramatique. Jusqu’à présent, contre ses concurrents directs, Paris n’a pas toujours brillé. Défaites à Sedan (0-2) et contre Valenciennes (1-2), nuls à Valenciennes (0-0), Nantes (1-1), Troyes (1-1) et contre Nice (0-0) : le bilan n’est pas flatteur. Mais, à ces époques, Paris ne dégageait pas non plus la même sérénité. DAMIEN DEGORRE (avec G. D.) Mavuba tient son rang BORDEAUX RAMÉ (7) : présent sur « la » sortie du match (68e). Comme d’habitude. JURIETTI (4,5) : pas vraiment à son aise. HENRIQUE (6) : solide devant Mulumbu (21e), il a pris des initiatives tout en restant costaud derrière. PLANUS (5,5) : il a multiplié les interceptions, lui qui joue plutôt sur son placement. Limite sur Pauleta (82e). MARANGE (4) : une première période pauvre techniquement. S’est amélioré en cessant de jouer long. Mais Frau et Diané l’ont bousculé. FAUBERT (4,5) : une heure pour rien, des centres pour personne, peu de duels gagnés, un replacement défaillant. Plus disponible sur la fin. FERNANDO (4) : il ne s’était pas entraîné de la semaine et ça s’est vu. Une activité désordonnée, des mots avec Micoud, bref, décevant. MAVUBA (6,5) : égal à lui-même, travailleur, et sur 90 minutes, ce qui n’était pas le cas de tout le monde. MICOUD (5) : cinq minutes alléchantes avec une frappe (2e) et une reprise manquée (4e), puis plus rien jusqu’à ce centre (61e) pour ponctuer un léger mieux. JUSSIÊ (4) : s’est épuisé à libérer un couloir que personne n’a pris. Il a fini en marchant. Une bonne ouverture pour Micoud (4e ). Remplacé par CAVENAGHI pour douze minutes à deux attaquants. DARCHEVILLE (5,5) : difficile d’être à la fois au centre et à la réception ! Privé de soutien, il a essayé d’animer l’attaque. BORDEAUX. – Jean-Claude Darcheville (à g.) n’avait pas oublié les gestes du buteur, mais lorsqu’il a réussi à les tenter, le ballon était déjà dans les bras de Mickaël Landreau (au sol). L’attaquant bordelais a laissé entendre qu’il s’était senti un peu seul. « La meilleure solution, c’était de jouer à deux devant… » (Photo Nicolas Luttiau) MULUMBU (6) : au fil des matches, il prend de l’assurance au poste de latéral droit, malgré quelques soucis avec Darcheville. ROZEHNAL (5,5) : son entente avec son voisin chauve s’améliore à chaque sortie. S. TRAORÉ (6) : encore un match solide. Maître des airs et agressif au sol. ARMAND (5,5) : des interventions précieuses et intelligentes, mais une petite frayeur lorsqu’il remit en jeu Faubert (80e). FRAU (4,5) : nerveux, il a râlé et raté. Une belle occasion stoppée in extremis et de manière douteuse par Henrique (29e). E. CISSÉ (5,5) : décevant face au Mans, il a été meilleur malgré une entame délicate. À fini fort, à l’image de cette grosse percée (68e). CLÉMENT (6) : peut-être le meilleur Parisien. Il a joué simple et juste, chapardant beaucoup de ballons. ROTHEN (5,5) : quelques approximations inhabituelles n’ont pas noirci l’impression d’ensemble. DIANE (4,5) : il a eu la plus grosse occasion du match (68e). Mais le terrain et Ramé l’ont arrêté là. LUYINDULA (5) : touché à la cheville vendredi, il a finalement tenu sa place. Toujours à l’aise dos au but, mais aucune occasion avant de céder sa place à PAULETA (79e). GUILLAUME DUFY et LAWRENCE LEENHARDT JEAN-CLAUDE DARCHEVILLE, sevré de ballons, regrette le manque d’ambition bordelais. Et critique certains choix de son entraîneur. « J’ai du mal à saisir… » « ÊTES-VOUS DÉÇU de ne prendre qu’un point ce soir ? – Evidemment ! C’est un résultat très décevant, à l’image du match. On ne peut qu’être déçus : après la victoire en Coupe de la Ligue, nous avions annoncé notre ambition de jouer la deuxième place et de ne pas nous satisfaire de la qualification pour la Coupe de l’UEFA. Ce soir, le contenu et le résultat étaient trop pauvres pour penser à cette deuxième place. Pourtant, notre nul à Auxerre (0-0), il y a une semaine, conjugué aux résultats des autres équipes, nous avait mis en position favorable. Contre Nancy, il faudra gagner absolument. – Le jeu bordelais n’a pas été convaincant... – Je n’ai pas d’explication. On aurait pu trouver la solution, mais il fallait contrôler la situation. O.K., Paris restait sur deux victoires. Mais leur dernier succès au Parc n’était pas non plus … (Il s’interrompt.) Ce sont eux qui ont la meilleure occasion du match ! Il y a des choses que j’ai du mal à saisir… – Vous pensez que l’équipe a manqué d’ambition ? – On a fait des efforts, mais de façon désordonnée. Pourtant, on savait l’importance de ce match. Pour marquer, il faut produire du jeu. – Votre sortie du terrain vous a-telle frustré ? – Dans ma tête, il restait vingt-cinq minutes, je pensais tout faire pour avoir deux points de plus. La meilleure solution, c’était de jouer à deux devant. Si j’étais trop seul ? Vous avez vu le match, vous pouvez juger… Le coach a fait son choix mais, à un certain moment, je crois qu’il faut se donner les moyens. On a fait deux nuls 0-0, on va dire que c’est la faute des attaquants. Mais il faut arrêter. C’est la faute à qui ? Je suis énervé donc je ne sais pas. Le plus frustrant aujourd’hui, c’est qu’on a failli collectivement. Il n’y a pas un joueur au-dessus du lot. Le seul point positif, c’est qu’on a réussi à obtenir le nul. À domicile, c’est loin d’être suffisant…» – L. L. I RICARDO (entraîneur de Bordeaux): « Je suis déçu de notre première mi-temps. Ensuite, on a maîtrisé, on a imposé notre jeu même si la meilleure occasion a été pour Paris en contre. Nous n’avons pas marqué, bien sûr, mais le problème n’est pas d’aligner un ou deux attaquants. Il faut produire du jeu et nous l’avons fait, pendant dix minutes, avant que l’équipe ne perde tous ses repères en raison d’un grand déchet technique. Le problème vient de la qualité de jeu au milieu de terrain. On l’a eu contre Auxerre (0-0), pas ce soir. Je n’ai pas d’explication, mais je ne peux pas être satisfait. » – L. L. PARIS-SG LANDREAU (7) : un énième sansfaute du gardien parisien, remarquable aux 56e, 77e et 80e minutes. LORIENT - MONACO : 0-0 TROYES - NANCY : 0-0 LE MANS - RENNES : 0-0 Un parfum de vacances Troyes passe à côté Face à des Monégasques assez passifs, les Lorientais n’ont pas su concrétiser leur domination. LORIENT – de notre correspondant permanent UN PARFUM GUÈRE enivrant a flotté sur Lorient, hier. Peu de percussion, pas assez de rythme, des espaces et du déchet technique… Au Moustoir, ça sentait le match amical. Ou plus sûrement la fin de saison. Pouvait-on vraiment attendre une production plus transcendante ? Les Lorientais, qui ont déjà réussi leur saison, et les Monégasques, qui vont bientôt rater définitivement la leur, n’ont plus grandchose à craindre ou à espérer d’ici à la fin mai. Monaco a pourtant signé un huitième match d’affilée sans défaite. Mais deux victoires et six nuls ne permettent guère d’avancer. « Pour l’Europe, il faut être réaliste, a reconnu le capitaine de l’ASM, Gaël Givet. À part gagner les six derniers matches… Un nul à Lorient est un bon résultat. En fait, il aurait fallu une victoire contre Troyes, samedi dernier, chez nous. On va essayer de finir le mieux possible, de grappiller quelques places. Il nous faut encore quelques points pour être certains de nous maintenir. » Les Lorientais n’ont même plus ce problème-là à gérer. Eux aussi ont une série à entretenir. Hier, ils ont quitté le terrain sans perdre pour la sixième fois d’affilée. « C’est un bon match nul, a estimé André-Pierre Gignac sans donner l’impression de vraiment y croire. Nous avons 44 points, nous restons sur six matches sans défaite, il faut aller chercher un résultat à Sochaux la semaine prochaine. » Pour rêver d’Europe ? À Lorient, il y a ceux qui n’y croient pas et ceux qui ne trouvent pas cela très raisonnable. « Il va surtout falloir chercher à prendre du plaisir. On pense surtout à finir la saison et à partir en vacances », admettait ainsi Jérémy Morel. Amoindris, les Monégasques ont parfois donné l’impression, hier, de ne penser qu’aux séances de bronzage qui les attendent. À part sur deux tirs lointains mais imprécis de Meriem (23e, 29e), ils ne sont jamais parvenus à s’approcher du but de Riou en première période. Leur organisation, assez brouillonne, offrit la possibilité à certains de se cacher. Après une entame tonique, les Lorientais ne résistèrent pas au ronron azuréen. Dommage car Gignac (13e et 25e) et Saïfi, d’un ciseau audacieux, avaient lancé la rencontre sur des bases intéressantes. Les Merlus se reprirent dès le retour des vestiaires. Ils occupaient mieux les espaces, utilisaient plus fréquemment les couloirs. Mais ils peinaient, aussi, à conclure. Gignac gâchait un ballon en or de Le Pen (47e), Saïfi tentait un autre geste spectaculaire mais Roma ne se laissait pas berner par sa talonnade à la Madjer (51e), pas plus que par sa tête vicieuse (62e) ou par le tir tendu d’Abriel (52e). En toute fin de match, Menez inquiéta Riou à deux reprises. Mais ses essais manquèrent de précision (76e) et de détermination (80e). Comme ce match sans véritable enjeu, finalement. RAPHAËL RAYMOND Le Mans n’a plus peur La rencontre fut triste mais, avec ce nouveau point, les Sarthois considèrent comme acquis leur maintien en L 1. LE MANS – de notre envoyé spécial SANS ÂME ET SANS PASSION. Voilà ainsi résumé le pauvre spectacle offert par les Manceaux et les Rennais aux 12 683 spectateurs frustrés du stade Léon-Bollée. Un match triste, sans réel engagement de la part de joueurs qui se contentèrent, tout au long des quatre-vingt-dix minutes, d’assurer le strict minimum. On a coutume de dire que l’enjeu tue souvent le jeu, mais hier soir, d’enjeu, il n’y avait pas. Alors oui, on s’est ennuyé dans la Sarthe. Pourtant, les vingt premières minutes des Bretons pouvaient laisser penser que le scénario serait différent. Trois belles occasions de Jimmy Briand (1re, 16e et 25e), toutes bien contrôlées par le gardien manceau, Rodolphe Roche, donnèrent quelques illusions aux joueurs de Dréossi, mais la triste réalité reprit vite le dessus. « Si on avait réussi à concrétiser au moins une occasion, on aurait pu ensuite fermer le jeu, soupirait Pierre Dréossi. Là se situe le gros regret de cette rencontre avec les blessures qui sont venues perturber notre organisation. » Après avoir regardé leurs adversaires jouer pendant une bonne demi-heure, les Manceaux décidèrent enfin d’entrer dans la partie. Un tir de Romaric (26e), puis deux belles occasions gâchées par Grafite (27e et 34e), relevèrent quelques minutes le niveau de jeu de cette rencontre qui ressemblait par moments à un bon match de Ligue 2. En seconde période, un nouveau tir de Martin Douillard sur le petit filet (49e), un coup franc non cadré de Romaric (56e) et surtout une tête de James Fanchone au ras du poteau de Simon Pouplin permirent au Mans de mener... au nombre d’occasions. Mais franchement, ce que l’on a surtout retenu, c’est le manque de conviction des joueurs de la Sarthe. Frédéric Hantz tentait bien d’expliquer que sa formation « aurait mérité de l’emporter », mais la maladresse latente de ses attaquants ne permit pas de débloquer la situation. « C’est vrai, reprenait l’entraîneur manceau, on a manqué de lucidité dans la zone de finition. Mais je suis quand même satisfait de la prestation de mes joueurs, car on sortait de deux matches très difficiles, contre Auxerre (2-2) et le Paris-SG (1-2), qui avaient laissé des traces. Mais nous avons tenu la distance et surtout, avec quarante-trois points, le club est sûr de rester en Ligue 1. Tout le monde ne peut pas déjà en dire autant. C’est une information importante qui va permettre à nos dirigeants de préparer la saison prochaine. Maintenant, il nous reste encore six rencontres et notre objectif sera d’obtenir plus de points que lors du dernier exercice. Nous en avions eu cinquante-deux. Il va falloir se concentrer là-dessus pour finir la saison dans de bonnes conditions. » Voilà au moins un bon moyen pour garder tout son petit monde sous pression. Ce qui n’était peut-être pas le cas hier soir. JEAN-PHILIPPE COINTOT L’ESTAC a perdu l’occasion de sortir de la zone rouge et de revenir à deux points de Nancy. TROYES – de notre envoyé spécial LA TENSION ÉTAIT bien là. Celle d’un match qui compte double, à quelques journées de la fin. Mais il a manqué de tout, sur le plan technique, pour que cette rencontre devienne autre chose qu’un long combat âpre et fermé. Troyes avait pourtant l’occasion de revenir à deux points de Nancy et sans doute de s’extraire de la zone des relégables. Mais les hommes de Jean-Marc Furlan, fébriles, maladroits, n’ont jamais ressemblé à une équipe qui vit dans l’urgence, celle de son maintien. Leur seule satisfaction de la soirée réside dans le surplace du bas de tableau, avant que Nice et Sedan ne jouent aujourd’hui. Mais l’occasion était belle, hier soir, et il n’y en aura plus beaucoup. « En ce moment on souffre de carences offensives, avant c’était défensif, il y a toujours quelque chose qui ne va pas, reconnaissait Yann Lachuer. On a buté sur une équipe très défensive qui nous a empêchés de développer notre jeu. Quand on est mal classé et qu’on ne gagne pas, c’est sûr qu’on loupe le coche mais on n’est pas distancés mathématiquement.» Les Aubois sont tombés en effet sur une équipe de Nancy qui avait retrouvé quelques-unes de ses vertus. L’ASNL n’a toujours gagné qu’un match cette année, contre Toulouse (2-1, 23e journée), mais le point obtenu hier avait des allures de victoire pour les Lorrains. Il n’y avait qu’à voir les poings serrés de Pablo Correa au coup de sifflet final et les accolades de ses joueurs pour mesurer ce que les Nancéiens avaient, à leurs yeux, remporté. Pour la première fois depuis quatre mois (Nancy - Marseille, 2-0, le 16 décembre), ils n’ont pas pris de but. Ce match nul leur permet surtout de maintenir la distance avec leur adversaire du soir et de laisser échapper un peu de pression après trois défaites de suite. « Ce n’est qu’un nul mais en ce moment… soufflait l’attaquant Gaston Curbelo. Bien sûr que cela nous rassure. » Hier, l’organisation et l’agressivité des Lorrains ont suffi à annihiler les intentions de Troyes, trop vite diminué (18e) par la blessure de Benjamin Nivet (une lésion musculaire qui devrait le tenir écarté des terrains plusieurs jours). Ensuite, l’ESTAC s’approcha du but de Grégorini à quelques reprises – un coup franc de Danic (44e) et une tentative de Lacourt (66e) – mais montra beaucoup trop de lacunes techniques pour déstabiliser le bloc nancéien. « Dans le jeu on n’a pas été extraordinaires mais on ne venait pas chercher cela, avouait Paul Fischer, l’adjoint de Correa. On s’est rendu compte que quand on avait la maîtrise du jeu, on ne gagnait pas. Là c’est presque un de nos plus mauvais matches de 2007 mais on prend un point. Le foot est ce qu’il est mais la vérité n’est pas forcément dans le jeu, surtout quand on a besoin de points. » Il en manque encore quelques-uns à Nancy, mais beaucoup plus à Troyes. LIONEL DANGOUMAU Roma a assuré Mieux organisés et plus déterminés, les Lorientais n’ont pourtant pas réussi à faire la différence. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. GIGNAC a fait preuve d’un culot certain, mais il a raté une balle de but en or (47e). Sa relation avec SAÏFI fut moins fluide que d’habitude. Cela n’a pas empêché l’Algérien de peser et de tenter des gestes osés, notamment un ciseau audacieux (14e). Les deux duettistes lorientais n’ont pas à se plaindre. Ils ont été correctement alimentés. En plus de ceux de LE PEN, leur fournisseur le plus assidu, ils ont bénéficié de plusieurs centres d’un MANSOURI libéré. Dans l’entrejeu, ABRIEL et EWOLO ont fait le métier, comme souvent. Derrière, MOREL et JALLET, compte tenu de la passivité de leurs vis-à-vis monégasques, auraient pu se montrer plus ambitieux offensivement. Dans l’axe, CIANI et MARCHAL ont maîtrisé la situation. RIOU, lui, a sans doute passé sa soirée la plus tranquille en L 1. ROMA ne peut pas en dire autant. Très sûr, le gardien de l’ASM a réussi plusieurs arrêts déterminants. Pas toujours très bien positionnée, sa défense, à l’image d’un CUFRÉ défaillant, ne l’a pas toujours protégé comme il fallait, hormis un GIVETcombatif. Au milieu, MERIEM a surnagé, LEKO a rempli son contrat sans en rajouter. En revanche, YAYA TOURÉ n’est jamais parvenu à imposer sa puissance, PLASIL n’a pas existé, pas plus que VARGAS, seul en pointe. Seul MENEZ, à une ou deux reprises, a tenté de briser la torpeur dans laquelle était plongée son équipe. Banide a fait entrer le jeune BAKAR dans le dernier quart d’heure, mais celuici n’a jamais eu l’occasion de briller pour sa première en L 1. – R. R. Gigliotti s’est démené Côté nancéien, N’GUEMO tenta d’animer le jeu de son équipe, grâce à sa qualité technique et à ses prises de risques. L’international camerounais fut aussi un précieux défenseur dans la moitié de terrain adverse, harcelant la relance troyenne et le duo MATUIDI-AMZINE. Hormis sur quelques accélérations de KIM, la défense de Troyes fut cependant assez tranquille, ce qui permit à ENZA-YAMISSI d’apporter parfois un plus offensif, côté gauche. PAISLEY s’opposa, lui, avec lucidité à Kim sur le contre nancéien le plus dangereux (61e ). L’arrière-garde lorraine fut plus sollicitée que celle de l’ESTAC mais le duo DIAKHATÉ-PUYGRENIER contrôla les attaquants aubois avec autorité et le Sénégalais effectua aussi un sauvetage important devant GIGLIOTTI (55e). Remuant mais esseulé, ce dernier eut le mérite de ne jamais se décourager et de proposer à ses partenaires des décrochages et des appels dans le dos de la défense nancéienne. Il souffrit quand même dans le combat face aux athlétiques défenseurs adverses. Derrière lui, les transmissions et les décalages furent trop rares, les erreurs techniques trop nombreuses pour qu’il se trouve une seule fois en position de marquer. GRÉGORINI, comme LE CROM, n’eut d’ailleurs aucun arrêt à effectuer. Avec la sortie précoce de NIVET (22e), Furlan lança LACOURT, qui resta très discret. MATUIDI tenta d’apporter son soutien offensif mais ni lui, ni LACHUER, ni DANIC, qui ne prit jamais le dessus sur CHRÉTIEN, ne réussirent à peser vraiment sur la rencontre. – L. D. Roche a écœuré Briand Au cours d’une rencontre qui n’aura jamais atteint de véritables sommets techniques, les Manceaux mirent près de vingtcinq minutes avant de se réveiller. Heureusement pour eux, durant cette période, leur gardien Rodolphe ROCHE fit un sans-faute. Par trois fois, il s’interposa devant Briand et évita à son équipe une grosse désillusion. Avec le gardien du Mans, on citera également le défenseur monténégrin BASA, toujours bien placé, même si l’entente avec LOUVION a parfois laissé à désirer. Olivier THOMAS se montra, pour sa part, très offensif et créa souvent le surnombre devant dans son couloir droit. Quant à ROMARIC et COUTADEUR, ils n’eurent pas, dans l’axe, leur rendement habituel. Ni Ismaël BANGOURA, le deuxième meilleur buteur de Ligue 1 (onze buts), qui ne se procura pas une seule occasion. GRAFITE, lui, en eut trois mais les manqua toutes. À Rennes, qui avait pourtant bien entamé la rencontre avant de baisser nettement de rythme, on retiendra surtout la performance de Jimmy BRIAND. Trois occasions nettes en vingt-cinq minutes, grâce à une vitesse de course époustouflante. Trois occasions ratées ou plutôt bien stoppées par le gardien manceau. Sinon, ses partenaires d’attaque UTAKA et THOMERT passèrent complètement inaperçus. En fait, seuls DIDOT et, à un degré moindre, Bruno CHEYROU jouèrent à leur niveau. On notera également la bonne prestation du gardien Simon POUPLIN, auteur de beaux arrêts. – J.-Ph. C. PAGE 10 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e LILLE - SOCHAUX : 2-0 COUPE DE FRANCE (demi-finales) – MONTCEAU-LES-MINES - SOCHAUX (mardi) Lille repart de l’avant En double mixte Face à des Sochaliens décevants, mais toujours 4e, le LOSC a mis fin à une série de trois défaites. 1-0 : Fauvergue 2-0 : Mirallas (66e) (49e) Montceau, le Petit Poucet de la Coupe, est dirigé par deux coaches, dont l’un reste joueur. Mode d’emploi d’une organisation gagnante. MONTCEAU-LES-MINES – de notre envoyé spécial mission. Car, en plus d’entraîner, quand il ne s’occupe pas du marketing et de la communication du club, Chandioux continue à jouer. Là où d’autres servent de relais sur le terrain à leur entraîneur, lui remplit les deux rôles à la fois. « Si tu as l’esprit tordu, tu as tendance à te faire jouer. Si tu es torturé, tu te pénalises », observe Large. « Même si on explique notre mode de fonctionnement aux joueurs lorsqu’ils signent au club, c’est vrai que cela me met une pression supplémentaire, acquiesce Chandioux. J’ai moins le droit de me rater vis-à-vis des autres joueurs. Désormais, je me sens plus entraîneur que joueur. » À la mi-temps, pendant que le second récupère, le premier se charge de la causerie. Mais chacun analyse le match en fonction de son point de vue. Et de leur confrontation jaillit la prise de décision. Parfois, l’absence de coupures dans un match les empêche de se parler. Large peut alors décider seul d’un changement. « Il arrive que l’un sente plus les choses que l’autre », justifie-t-il. « Si nous n’avons pas toujours été d’accord sur les choix de l’autre, on ne s’est jamais disputés pour autant, ajoute Chandioux. En fait, la grosse difficulté, au tout début, consistait à prouver que notre duo pouvait fonctionner. » C’est le cas. Montceau est monté deux fois en quatre ans, passant de la DH au CFA. Cela vaut à Large, auteur d’une honorable carrière de latéral gauche en D 3, le surnom de « Guy Roux montcellien ». Chandioux n’en prend pas ombrage. Il tire aussi bénéfice de leur réussite. Mardi, pour le grand rendez-vous face à Sochaux, il se cantonnera toutefois à son rôle d’entraîneur. Après avoir été blessé lors des deux tours précédents, il cédera sa place pour la demi-finale. Large lui fera volontiers une petite place à ses côtés. Sur le banc, et pas très loin des joueurs. BERNARD LIONS VILLENEUVE-D’ASCQ – de notre envoyé spécial EN VOYANT 50 % des buts inscrits hier soir en Ligue 1 en huit rencontres, soit tout de même deux, le Stadium Nord n’a pas boudé son plaisir, en même temps que le LOSC, vainqueur de son premier match depuis le 3 mars (4-0 face à Troyes, 27e journée). Même si les joueurs de Claude Puel ont aussi bénéficié du match très moyen de Sochaux, qui conserve néanmoins sa quatrième place au classement en attendant le résultat de Saint-Étienne à Nice ce soir, difficile de faire la fine bouche tant Lille restait sur une série inquiétante (trois revers d’affilée) conjuguée à une certain relâchement psychologique. Hier, on vit souvent une équipe nordiste appliquée, généreuse, pas toujours très lucide devant le but, ce n’est pas nouveau, mais également bien plus équilibrée avec les retours de Tafforeau, Bodmer et Makoun, tous absents à Marseille (1-4) le week-end dernier. Grâce à ce succès fort logique, Lille remonte à la sixième place et garde en ligne de mire le podium, ce qui est presque inespéré après le long « passage à vide » des Dogues, comme le rappelle Kevin Mirallas. Le jeune attaquant belge, préféré à Odemwingie en pointe, a réussi un match assez complet, mais d’abord un joli but en relais avec Bodmer (66e). Quelques minutes plus tôt, une grosse bourde du Sochalien El-Bounadi dans sa surface avait permis à Fauvergue de donner un premier avantage à Lille. Ce fut suffisant pour s’assurer un succès que les hommes d’Alain Perrin ne parurent jamais capables de contester. « Le LOSC nous a été supérieur dans la motivation, la détermination, la qualité, reconnaissait le coach doubiste, beau joueur. Mais perdre ici ne m’inquiète pas autant que notre mauvaise série à domicile qu’il faudra rapidement corriger. » Même hommage de Teddy Richert : « Lille a inscrit un but chanceux, mais on aurait déjà pu être menés à la mitemps. On a senti une grosse différence de vitesse et de puissance entre les Lillois et nous. » Sylva vigilant devant… Schmitz Tout de suite dangereux (énorme occasion de Keita, 9e), le LOSC n’est plus la même équipe avec Bodmer et Makoun, même si les deux piliers de l’entrejeu nordiste, à court de rythme, ont parfois peiné. Avec Bastos, intéressant hier, et Keita, parfois enfermé dans ses dribbles et maladroit face au but, les atouts offensifs sur les côtés sont aussi là. Si les attaquants lillois continuent à marquer, la fin de saison des Dogues peut être vue avec optimisme. « On a enfin été récompensés, note Claude Puel. On va voir si on va pouvoir enchaîner mais on ne va pas parler de Coupe d’Europe ce soir, ni d’autre chose. Mais on n’est pas résignés ou fata- listes comme j’ai pu le lire. On veut simplement continuer à prendre du plaisir. » Et des points, bien sûr. Malgré une réorganisation tactique à la reprise avec un passage à une défense à cinq, Sochaux n’a jamais réussi à vraiment inquiéter Sylva, dont l’arrêt le plus notable fut effectué sur une tête de… Schmitz (76e). « J’ai cherché d’autres solutions offensives après notre match contre Nice (1-1), visiblement ce n’est pas ce soir que j’ai trouvé », glissait Alain Perrin, qui doit maintenant se tourner vers la demi-finale de Coupe de France contre Montceau-lesMines mardi à Gueugnon. Si les Lionceaux n’affichent pas davantage de répondant et d’imagination offensive, ils pourraient connaître une nouvelle soirée difficile. Mais peutêtre pas autant que celle vécue hier par les diffuseurs du Championnat de France, qui ont sans doute battu ces dernières heures le record mondial de ralentis par but inscrit. Il faut bien meubler… STÉPHANE KOHLER (avec M. Bo.) FORCÉMENT, le vestiaire de l’entraîneur était trop petit. Et pour cause : à Montceau-les-Mines (CFA), demi-finaliste inattendu de la Coupe de France, ils sont deux. Alors, Yannick Chandioux (31 ans) et Lionel Large (37 ans) ont investi celui réservé aux soins puis, il y a un an et demi, celui des arbitres. « Pour toute révolution, on a rajouté un second casier », glisse le premier. Ce duo a été formé par l’intrépide Jean-Pierre Bailly, lors de son accession à la présidence, en avril 2003. Chandioux, défenseur central, arrivait de Gueugnon, où il a passé douze ans. Et Large, au club depuis t o u j o u r s , p a r t a g ea i t s a v i e d’employé municipal entre un mitemps comme entraîneur de la réserve et l’autre comme professeur de golf. Les deux hommes se sont d’ailleurs rencontrés sur un green. « Yo (Lionel) m’a même donné des cours », sourit Chandioux. « J’ai vu que ce n’était pas un bourricot », précise Large. Chandioux, le placide, et Large, le chambreur, n’ont donc pas hésité avant d’accepter la proposition de leur président. « Entraîner à deux doublait nos chances », estime Large. Cela compliquait aussi leur Large : « On se complète » Large y voit un gros avantage : « Yannick prend la température sur le terrain et dans le groupe. Moi, j’analyse depuis le banc, d’où je ne peux pas tout voir. Du coup, c’est important d’avoir quelqu’un qui ressente la chaleur, l’état du terrain et des joueurs à l’intérieur même du jeu. On se complète. » La répartition des rôles se fait donc très simplement : les deux hommes préparent et dirigent les entraînements ensemble et Large dirige davantage pendant les matches, quand Chandioux joue. NATIONAL (32e journée) VENDREDI Boulogne-sur-Mer- Yzeure .......... 0-0 HIER Entente SSG - Laval ....................... Clermont - Beauvais ...................... Cannes- Vannes ........................... Angers- Martigues........................ Raon-l’Étape- Toulon.................... Louhans-Cuiseaux- Sète .............. Châtellerault- ParisFC ................. Pau - Cherbourg ............................ Romorantin- Nîmes ...................... 1-3 2-0 0-3 0-1 2-3 3-2 0-0 0-1 1-2 CFA (28e journée) GROUPE A Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Clermont .......... 66 32 19 9 4 2. Boulogne ......... 62 32 18 8 6 3. Angers............... 60 32 17 9 6 4. Laval.................. 59 32 17 8 7 5. Nîmes................ 52 32 14 10 8 6. Louhans-C. ...... 52 32 16 4 12 7. Paris FC ........... 50 32 13 11 8 8. Sète ................... 50 32 14 8 10 9. Beauvais .......... 47 32 14 5 13 10. Toulon .............. 36 32 9 9 14 11. Cannes ............. 36 32 10 9 13 12. Pau .................... 36 32 8 12 12 13. Romorantin ..... 36 32 9 9 14 14. Vannes ............. 35 32 11 5 16 15. Entente SSG ... 35 32 8 11 13 16. Raon-l'Étape... 33 32 7 12 13 17. Martigues ........ 31 32 6 13 13 18. Cherbourg ....... 31 32 7 10 15 19. Châtellerault ... 28 32 6 13 13 20. Yzeure .............. 24 32 5 9 18 p. — 62 52 47 49 42 42 37 42 43 34 37 39 33 34 35 33 17 29 27 37 c. Diff. — — 37 +25 32 +20 28 +19 29 +20 32 +10 40 +2 27 +10 39 +3 39 +4 38 -4 43 -6 46 -7 49 -16 45 -11 38 -3 37 -4 28 -11 45 -16 38 -11 61 -24 HIER Schiltigheim- Dunkerque .................. 2-2 Épernay- Sochaux B ........................... 2-1 Calais- Besançon ............................... 0-0 Compiègne- Vesoul ........................... 2-1 Saint-Quentin- Metz B ........................ 1-1 Épinal- Lesquin .................................. 1-2 AUJOURD’HUI Lens B - Mulhouse (15 heures) Lille B - Levallois (15 heures) Nancy B - Strasbourg B (15 heures) Mirallas, l’atout fraîcheur LILLE SYLVA (6) : hormis une hésitation sur un corner relâché dans les pieds de Pitau (65e), il fut des plus rassurants. CHALMÉ (6) : grosse première mi-temps, avant d’assurer l’étanchéité de son couloir. TAVLARIDIS (6,5) : rentrée énergique. Solide et concentré. SCHMITZ (6) : pas de souci majeur mais faillit marquer contre son camp (76e). TAFFOREAU (6) : à l’image de Chalmé, il boucla son couloir avec autorité. MAKOUN (5,5) : en manque de rythme, il compensa par son coup d’œil à la récupération. Toujours aussi utile. BODMER (5,5) : première mi-temps très difficile avant de monter en régime, comme sur son service parfait pour Mirallas (66e). A. KEITA (5,5) : une énorme occasion loupée (9e), et des choix pas toujours collectifs. Une fin de match tonique. BASTOS (6) : bonne première demi-heure et centres intéressants. Baissa de pied ensuite. Remplacé par OBRANIAK (85e). FAUVERGUE (5) : longtemps maladroit, jusqu’à un but opportuniste. Remplacé par DUMONT (68e). MIRALLAS (6) : de la fraîcheur, de l’activité, et surtout un but précieux. Son premier en L1 cette saison. Remplacé par DEBUCHY (82e). POTILLON (4,5) : une copie assez inégale, et des erreurs de placement. TOSIC (5) : il maîtrisa plutôt bien Keita et tenta de se montrer offensivement. EL-BOUNADI (3) : milieu défensif, puis stoppeur droit en deuxième période. Une glissade fatale entraîna le but de Fauvergue. PITAU (6) : toujours aussi précieux par son volume de jeu. Une reprise de près au-dessus (65e). ZIANI (4,5) : sur un côté puis dans l’axe, il fut loin de son meilleur niveau. Remplacé par LE TALLEC (70e). BIRSA (4,5) : match discret malgré de nombreuses permutations. DAGANO (5) : beau duel tout en puissance avec Tavlaridis. Reprise ratée, seul devant Sylva (38e). Remplacé par GRAX (64e). QUERCIA (4,5) : très peu de ballons avant le repos, et pas beaucoup plus ensuite… – S. K. SOCHAUX RICHERT (5) : pas en cause sur les buts lillois. Peu d’arrêts par ailleurs. PICHOT (5) : des soucis face à Bastos et un apport offensif limité. N’DAW (5) : plus gêné par la vivacité de Mirallas que par le jeu de tête de Fauvergue. LILLE. – Six semaines que les Lillois n’avaient plus été à pareille fête en Championnat. Keita, Chalmé et Fauvergue (de gauche à droite) partagent la joie de Kevin Mirallas, auteur du break hier contre Sochaux. (Photo Philippe Huguen/AFP) PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 20 avril, 20 heures : Laval - Clermont, Yzeure - Angers ; samedi 21 avril, 17 heures : Paris FC - Pau, Martigues Châtellerault ; 19 h 30 : Vannes - Raonl’Étape ; 2 0heures : Nîmes - Cannes, Sète - Entente SSG, Cherbourg - Romorantin, Toulon - Louhans-Cuiseaux, Beauvais Boulogne-sur-Mer. Classement : 1. Calais, 82 pts ; 2. Besançon, 77 ; 3. Lille B, 74 ; 4. Dunkerque, 70 ; 5. Metz B, 70 ; 6. Compiègne, 68 ; 7. Lesquin, 66 ; 8. Épinal, 66 ; 9. Sochaux B, 64 ; 10. Vesoul, 63 ; 11. Nancy B, 60 ; 12. Lens B, 60 ; 13. Mulhouse, 60 ; 14. Saint-Quentin, 58 ; 15. Épernay, 56 ; 16. Strasbourg B, 54 ; 17. Schiltigheim, 52 ; 18. Levallois, 44. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. GROUPE B VENDREDI Montceau-les-Mines- Nice B ............. 2-1 HIER CFA 2 (24e journée) GROUPE A HIER Reims B - Roye .................................... 1-1 Noisy-le-Sec- Marck ........................... 2-1 Saint-Omer- Laon .............................. 1-2 Arras - Armentières ............................ 3-1 Cambrai- Wasquehal ......................... 0-1 CréteilB - Reims Ste-Anne ................. 0-1 AUJOURD’HUI Feignies - Valenciennes B (15 heures) Taissy - Sedan B (15 heures) GROUPE E HIER Cugnaux - Lib.-St-SeurinB ................. 2-1 Fontenay-le-C.- Tarbes ...................... 2-2 Cognac- Niort B ................................. 2-3 FC Bas. Arcachon - Luçon .................... 1-0 ToulouseFont. - Carcassonne ............ 2-2 Mont-de-Marsan- LesSables d’O. ..... 1-2 Limoges- Blagnac .............................. 1-2 AUJOURD’HUI Aurillac B - Agen (15 heures) Endoume - Fréjus ................................ 1-6 MontpellierB - CA Bastia .................... 1-1 Gap - GFCOAjaccio ............................ 1-1 Saint-Priest- Cassis-Carnoux ............. 1-0 Croix de Savoie - Arles ........................ 2-1 Jura Sud - Lyon B ................................. 1-1 AUJOURD’HUI Saint-Étienne B - Le Pontet (15 heures) Monaco B - Agde (15 heures) ITALIE (32e journée) HIER CAGLIARI UDINESE Iaquinta (34e) Di Natale (74e) AUJOURD’HUI Torino - Atalanta Bergame Parme - Catane Ascoli - Lazio Rome Messine - AC Milan Livourne - Reggina AS Rome - Sampdoria Gênes (15 heures, Canal + Sport) Fiorentina - Sienne (15 heures, Sport +) Inter Milan - Palerme 0-0 2-1 ESPAGNE (30e journée) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Inter Milan ....... 80 30 25 5 0 63 23 +40 2. AS Rome ........... 62 30 18 8 4 58 23 +35 3. Lazio Rome ...... 55 30 17 7 6 52 24 +28 4. Palerme ............ 48 31 13 9 9 44 37 +7 5. AC Milan ........... 47 30 15 10 5 42 26 +16 6. Empoli ............... 46 31 12 10 9 33 31 +2 7. Fiorentina ......... 41 30 16 8 6 51 26 +25 8. Sampdoria ........ 39 30 10 9 11 37 36 +1 9. Udinese ............. 39 31 10 9 12 40 44 -4 10. Atalanta Bergame .... 36 30 8 12 10 43 42 +1 11. Cagliari ........... 34 31 7 13 11 26 33 -7 12. Livourne .......... 32 30 7 11 12 31 45 -14 13. Torino .............. 32 30 8 8 14 24 40 -16 14. Catane ............ 32 31 8 8 15 37 60 -23 15. Sienne ............. 31 30 6 14 10 27 34 -7 16. Chievo Vérone ........ 28 31 6 10 15 33 43 -10 17. Reggina .......... 26 30 9 10 11 38 41 -3 18. Parme ............. 25 30 5 10 15 25 48 -23 19. Messine .......... 24 30 5 9 16 28 49 -21 20. Ascoli .............. 19 30 3 10 17 22 49 -27 PORTUGAL (25e journée) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Barcelone ... 56 29 16 8 5 59 27 +32 2. FC Séville ......... 55 29 16 7 6 48 24 +24 3. Real Madrid ..... 54 30 16 6 8 42 27 +15 4. Valence CF ....... 50 29 15 5 9 40 29 +11 5. Saragosse ......... 50 29 14 8 7 43 29 +14 6. Atletico Madrid ... 47 29 13 8 8 34 24 +10 7. Santander ....... 47 30 12 11 7 37 35 +2 8. Rec. Huelva ... 45 29 13 6 10 40 38 +2 9. Esp. Barcelone ...... 41 29 10 11 8 32 31 +1 10. Getafe ............. 39 29 10 9 10 25 23 +2 11. La Corogne .... 39 29 10 9 10 22 30 -8 12. Villarreal ......... 38 29 10 8 11 29 36 -7 13. Majorque ........ 36 29 10 6 13 31 40 -9 14. Osasuna .......... 35 29 10 5 14 34 35 -1 15. Betis Séville ... 33 30 7 12 11 29 36 -7 16. Athletic Bilbao 29 29 7 8 14 32 45 -13 17. Levante ........... 29 29 6 11 12 24 39 -15 18. Celta Vigo ....... 27 29 6 9 14 30 44 -14 19. Real Sociedad 24 30 5 9 16 21 37 -16 20. Tarragone ....... 21 29 5 6 18 29 52 -23 VENDREDI SportingPortugal - Maritimo Funchal. 4-0 HIER Belenenses- E. Amadora..................... 3-0 Acad.Coimbra - FC Porto.................... n.p. AUJOURD’HUI V. Setubal - Beira-Mar Nacional Madère - Aves Naval - Paços Ferreira Boavista - U. Leiria DEMAIN Benfica-Braga HIER SANTANDER Garay (73e s. p., 90e s. p.) 2-1 EMPOLI CHIEVO VÉRONE Pellissier (10e) REAL MADRID Raul (33e) Classement : 1. Valenciennes B, 71 pts ; 2. Wasquehal, 62 ; 3. Arras, 62 ; 4. Créteil B, 61 ; 5. Roye, 61 ; 6. Marck, 59 ; 7. Armentières, 57 ; 8. Sedan B, 57 ; 9. Feignies, 57 ; 10. Reims B, 55 ; 11. Noisy-le-Sec, 54 ; 12. Taissy, 51 ; 13. Cambrai, 48 ; 14. Saint-Omer, 47 ; 15. Reims Ste-Anne, 46 ; 16. Laon, 45. BETIS SÉVILLE 0-1 REAL SOCIEDAD Garrido (33e) GROUPE B HIER Pont-de-Roide- Dijon B ...................... 3-0 Selongey- Saint-Dié ........................... 2-0 Vauban-Strasbourg- Colmar ............. 1-2 Belfort- Algrange ............................... 5-0 Illzach - Jarville ................................... 3-1 Pontarlier- Haguenau ........................ 1-0 AUJOURD’HUI Troyes B - Amnéville (15 heures) Besançon B - La Chapelle-St-Luc (15 heures) Classement : 1. Niort B, 68 pts ; 2. Fontenayle-C., 66 ; 3. Les Sables d'O., 63 ; 4. LibourneSt-Seurin B, 61 ; 5. Luçon, 60 ; 6. Tarbes, 60 ; 7. Blagnac, 60 ; 8. FC Bas. Arcachon, 59 ; 9. Montde-Marsan, 58 ; 10. Carcassonne, 57 ; 11. Toulouse Font., 54 ; 12. Agen, 50 ; 13. Cugnaux, 50 ; 14. Cognac, 48 ; 15. Limoges, 45 ; 16. Aurillac B, 39. Classement : 1. Croix de Savoie, 76 pts ; 2. Arles, 75 ; 3. Gap, 74 ; 4. Fréjus, 73 ; 5. Monaco B, 71 ; 6. Montpellier B, 71 ; 7. Lyon B, 70 ; 8. Jura Sud, 70 ; 9. Saint-Priest, 68 ; 10. GFCO Ajaccio, 67 ; 11. Cassis-Carnoux, 66 ; 12. Montceau, 65 ; 13. CA Bastia, 62 ; 14. Nice B, 59 ; 15. Saint-Étienne B, 57 ; 16. Le Pontet, 55 ; 17. Agde, 54 ; 18. Endoume, 38. GROUPE C HIER Luzenac - Aurillac ............................... 2-2 Montluçon- Brive ............................... 1-0 LesHerbiers - Orléans ......................... 1-0 Saint-Georges-les-Ancizes- Balma .... 0-1 Albi- Nantes B .................................... 3-1 Rodez- StadeBordelais ...................... 3-2 AUJOURD’HUI Bordeaux B - Toulouse B (15 heures) Le Mans B - Moulins (15 heures) Anglet - Bayonne (15 h 30) GROUPE F HIER Châteauroux B - Dreux ........................ 4-2 Sens - Angers B ................................... 2-0 ArménienneIssy - Thouars ................. 2-1 RacingCF 92 - Auxerre C ..................... 2-0 St-Pryvé-St-Hil.- Viry-Châtillon .......... 3-2 Avoine-Beaumont- Blois .................... 3-1 Vierzon - ChâtelleraultB ..................... 0-0 AUJOURD’HUI Orléans B - Carquefou (15 heures) AUJOURD’HUI Athletico Madrid - Levante Getafe - Villarreal Tarragone - Saragosse Celta Vigo - La Corogne Osasuna - Rec. Huelva Athletic Bilbao - Espanyol Barcelone FC Barcelone - Majorque (19 heures, Sport +) Valence CF - FC Séville (21 heures, Canal + Sport) MATCHES EN RETARD (22e journée). – Mercredi 18 avril : Empoli - Atalanta Bergame, Livourne - Cagliari, Lazio Rome - Chievo Vérone, Parme - Fiorentina, Reggina - Messine, Ascoli - AC Milan, Inter Milan - AS Rome, Udinese - Sampdoria Gênes, Sienne - Torino. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 et dimanche 22 avril : Catane - Ascoli, AC Milan - Cagliari, Lazio Rome - Fiorentina, Sienne - Inter Milan, Chievo Vérone - Livourne, Sampdoria Gênes - Messine, Palerme - Parme, Atalanta Bergame - AS Rome, Empoli - Torino, Reggina - Udinese. BUTEURS. – 1. Totti (AS Rome), 18 buts . 2. Toni (Fiorentina), 16 buts . 3. Ibrahimovic (Inter Milan) ; C. Lucarelli (Livourne) ; Bianchi (Reggina), 15 buts . 6. Rocchi (Lazio Rome), 14 buts. 7. Mutu (Fiorentina) ; Iaquinta (Udinese), 13 buts ... PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 avril : Real Sociedad - Atletico Madrid, Real Madrid Valence CF ; dimanche 22 avril : Esp. Barcelone - Betis Séville, Levante - Getafe, Villarreal - FC Barcelone, Majorque - Tarragone, Saragosse - Celta Vigo, La Corogne Osasuna, Rec. Huelva - Santander, FC Séville Athl. Bilbao. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. Classement : 1. FC Porto, 56 pts ; 2. Sporting Portugal, 55 ; 3. Benfica, 53 ; 4. Belenenses, 43 ; 5. Braga, 38 ; 6. Paços Ferreira, 35 ; 7. Nacional Madère, 32 ; 8. U. Leiria, 31 ; 9. Naval, 30 ; 10. Maritimo Funchal, 30 ; 11. Boavista, 28 ; 12. E. Amadora, 25 ; 13. Acad. Coimbra, 22 ; 14. V. Setubal, 19 ; 15. Aves, 16 ; 16. Beira-Mar, 16. SUISSE (27e journée) HIER FC Bâle - Saint-Gall ............................. 3-3 Lucerne- Thoune ................................ 1-2 YoungBoys Berne- Aarau .................. 1-1 AUJOURD’HUI Grasshopper Zurich - Schaffhouse FC Sion - FC Zurich Classement : 1. Selongey, 75 pts ; 2. Troyes B, 74 ; 3. Belfort, 72 ; 4. Colmar, 65 ; 5. VaubanStrasbourg, 62 ; 6. Dijon B, 59 ; 7. Amnéville, 58 ; 8. Saint-Dié, 54 ; 9. Illzach, 53 ; 10. Besançon B, 49 ; 11. Jarville, 49 ; 12. Pont-de-Roide, 49 ; 13. Haguenau, 44 ; 14. La Chapelle-St-Luc, 44 ; 15. Algrange, 44 ; 16. Pontarlier, 43. GROUPE C HIER Manosque- Corte ............................... 5-0 Chalon-sur-S.- Nîmes B ...................... 1-1 Imphy-Decize- AC AjaccioB .............. 3-1 Montélimar- Villefranche-sur-S. ........ 1-2 Échirolles- Gueugnon B ...................... 0-1 Andrézieux- Clermont B ..................... 2-1 Bourg-Peronnas- Porto-Vecchio ........ 0-0 AUJOURD’HUI Chasselay Mts d’Or - Grenoble B (15 heures) Classement : 1. Racing CF 92, 74 pts ; 2. Châteauroux B, 69 ; 3. Arménienne Issy, 64 ; 4. Carquefou, 61 ; 5. Viry-Châtillon, 60 ; 6. Angers B, 57 ; 7. St-Pryvé-St-Hil., 56 ; 8. Dreux, 55 ; 9. Châtellerault B, 53 ; 10. Auxerre C, 52 ; 11. Blois, 51 ; 12. Avoine-Beaumont, 51 ; 13. Thouars, 51 ; 14. Orléans B, 49 ; 15. Sens, 48 ; 16. Vierzon, 45. Classement : 1. Rodez, 87 pts ; 2. Albi, 73 ; 3. Orléans, 71 ; 4. Moulins, 69 ; 5. Bayonne, 69 ; 6. Le Mans B, 66 ; 7. Anglet, 66 ; 8. Nantes B, 66 ; 9. Aurillac, 66 ; 10. Bordeaux B, 64 ; 11. Stade Bordelais, 64 ; 12. Toulouse B, 63 ; 13. Montluçon, 61 ; 14. Saint-Georges-lesAncizes, 60 ; 15. Luzenac, 59 ; 16. Balma, 58 ; 17. Les Herbiers, 57 ; 18. Brive, 41. BUTEURS. – 1. D. Milito (Saragosse) ; Kanouté (FC Séville), 19 buts . 3. Ronaldinho (FC Barcelone), 17 buts . 4. Van Nistelrooy (Real Madrid), 15 buts . 5. Villa (Valence CF), 12 buts ... GROUPE G HIER Lorient B - Saint-Brieuc ....................... 3-1 Changé- La Vitréenne ........................ 1-1 LePoiré-sur-Vie - Châteaubriant ........ 1-1 Brest B - La Roche-sur-Yon ................. 2-0 Alençon- LavalB ................................ 0-1 Lamballe- Locminé ............................ 0-2 Mayenne- Avranches ......................... 1-1 Saint-Lô- La Montagnarde ................ 3-0 GROUPE D HIER Guingamp B - Concarneau ................. 1-0 Bois-Guillaume- Plabennec ............... 2-1 AS Vitré - Sénart-Moissy ..................... 1-0 Red Star - Villemomble ....................... 1-0 Pontivy- Poissy .................................. 3-2 Rouen - Quevilly ................................. 2-0 AUJOURD’HUI Auxerre B - Rennes B (15 heures) Sainte-Geneviève-des-Bois - Dieppe (15 heures) Paris-SG B - Pacy-sur-Eure (15 heures) En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. À la suite de l’affaire des matches truqués, la Fiorentina compte 15 points de pénalité, la Reggina 11, l’AC Milan 8 et la Lazio Rome 3. Par ailleurs, Sienne a été sanctionné par la commission de discipline de la Ligue italienne de 1 point de pénalité en raison d’un retard dans le paiement d’impôts. À la suite des graves incidents ayant eu lieu le 2 février, lors de Catane-Palerme (1-2), dont le résultat a été entériné, les neuf autres matches de la 22e journée se joueront mercredi 18 avril. ALLEMAGNE (29e journée) VENDREDI M'GLADBACH 0-1 HAMBOURG Guerrero (90e) HIER BIELEFELD Kucera (28 ) Eigler (82e) e PAYS-BAS (32e journée) VENDREDI Sparta Rotterdam- Utrecht ................ 1-1 Ajax Amsterdam- NAC Breda ............ 2-0 HIER PSV Eindhoven- Twente ..................... 2-0 ADO La Haye - Roda JC ........................ 0-2 Exc. Rotterdam- Waalwijk ................. 0-3 AUJOURD’HUI Groningue - NEC Nimègue Willem II - Heerenveen AZ Alkmaar - Vitesse Arnhem Heracles Almelo - Feyenoord BELGIQUE (29e journée) VENDREDI Cercle Bruges - Anderlecht ................. 0-1 HIER StandardLiège - Mons ........................ 1-0 Lierse - Saint-Trond ............................. 0-0 Genk - Westerlo .................................. 3-1 Lokeren- Mouscron ............................ 1-1 FC Brussels - Roulers ........................... 6-2 Zulte-Waregem- GB Anvers ............... 0-2 AUJOURD’HUI La Gantoise - Beveren Charleroi - FC Bruges 2-4 EINTR. FRANCFORT Amanatidis (10e, 46e s. Vasovski (33e) Heller (90e) 3-2 COTTBUS Radu (20e) V. Munteanu (56e) Kioyo (57e) WOLFSBURG Boakye (65e) Makiadi (90e) NUREMBERG Pagenburg (12e) 1-0 0-3 AIX-LA-CHAPELLE SCHALKE 04 Kuranyi (10e) Asamoah (35e) Lincoln (71e) MAYENCE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Schalke 04 ....... 59 29 18 5 6 47 27 +20 VfB Stuttgart .... 55 29 16 7 6 51 34 +17 Werder Brême ... 54 28 16 6 6 62 33 +29 Bayern Munich ... 50 28 15 5 8 43 32 +11 Nuremberg ........... 44 29 10 14 5 39 26 +13 p.) Leverkusen .......... 42 28 12 6 10 44 40 +4 Cottbus .................. 38 29 10 8 11 35 39 -4 Hertha Berlin ..... 38 29 10 8 11 41 46 -5 Hambourg ...... 35 29 7 14 8 33 31 +2 Wolfsburg ...... 35 29 8 11 10 32 35 -3 Hanovre .......... 35 29 9 8 12 35 43 -8 Eintr. Francfort ..... 34 29 7 13 9 39 50 -11 Bochum ......... 33 29 9 6 14 37 46 -9 Aix-la-Chapelle ..... 33 29 9 6 14 43 53 -10 Bor. Dortmund ...... 32 28 8 8 12 33 39 -6 Bielefeld ......... 30 29 7 9 13 35 41 -6 Mayence ........ 30 29 7 9 13 26 46 -20 M'Gladbach ... 25 29 6 7 16 22 36 -14 Classement : 1. FC Zurich, 52 pts ; 2. FC Bâle, 51 ; 3. Saint-Gall, 46 ; 4. Young Boys Berne, 45 ; 5. Grasshopper Zurich, 43 ; 6. Sion, 41 ; 7. Lucerne, 28 ; 8. Thoune, 24 ; 9. Aarau, 20 ; 10. Schaffhouse, 17. I ÉCOSSE (Coupe, demi-finales). – HIER : Saint Johnstone (D 2)- CELTIC GLASGOW, 1-2. AUJOURD’HUI : Hibernian Dunfermline. En capitales, le club qualifié. La finale aura lieu le samedi 26 mai à Glasgow (Hampden Park). I ITALIE (SERIE B, 34e journée). – HIER, Lecce - Juventus Turin : 1-3. Buts. – LECCE : Polenghi (15e ) ; JUVENTUS TURIN : Marchionni (11e), Zalayeta (47e), Camoranesi (64e). La Juventus Turin, pénalisée de 9 points, est 1re (sur 22) de la Serie B avec 65 points, soit 9 points d’avance sur Naples (3e) et 15 sur Plaisance, 7e (sachant que les 1re et 2e places permettent l’accession directe à la Serie A et que les 3e, 4e, 5e et 6e sont synonymes de barrages pour la montée). La Juve jouera son match de la 22e journée (reportée en raison des graves incidents survenus le 2 avril lors de Catane Palerme (1-2) en Serie A), mardi, contre Rimini. Classement : 1. Gueugnon B, 71 pts ; 2. Andrézieux, 70 ; 3. Nîmes B, 65 ; 4. Manosque, 65 ; 5. Grenoble B, 64 ; 6. Villefranche-sur S., 56 ; 7. Bourg-Péronnas, 56 ; 8. Corte, 54 ; 9. Echirolles, 54 ; 10. AC Ajaccio, 52 ; 11. ImphyDecize, 50 ; 12. Clermont B, 49 ; 13. Montélimar, 48 ; 14. Chasselay Mts d'or, 47 ; 15. Chalon-sur-S, 47 ; 16. Porto-Vecchio, 44. Classement : 1. Saint-Lô, 70 pts ; 2. Le Poirésur-Vie, 68 ; 3. Laval B, 65 ; 4. La Vitréenne, 64 ; 5. Avranches, 61 ; 6. Brest B, 60 ; 7. Changé, 59 ; 8. Alençon, 57 ; 9. Lorient B, 56 ; 10. SaintBrieuc, 56 ; 11. Châteaubriant, 53 ; 12. La Roche-sur-Yon, 50 ; 13. Mayenne, 49 ; 14. La Montagnarde, 49 ; 15. Locminé, 40 ; 16. Lamballe, 36. GROUPE D HIER Borgo - Draguignan ............................ 0-0 BastiaB - Marseille B .......................... 0-1 EF Bastia - Menton ............................. 0-0 Saint-Raphaël- Saint-Chinian ............ 2-0 Marignane- L’Île-Rousse .................... 1-0 AS Minguettes - Consolat Marseille ... 0-1 Lyon-la-Duchère- Rhône-Vallées ....... 3-0 AUJOURD’HUI La Valette - Hyères (15 heures) GROUPE H HIER Amiens B - Ivry .................................... 2-0 Dives- Oissel ....................................... 2-2 Évreux- Amiens AC ............................ 0-0 CherbourgB - Le Havre B ..................... 1-1 Abbeville- Entente SSGB .................... 0-2 Mantes- Mondeville .......................... 0-3 AUJOURD’HUI Ouistreham - Les Lilas (15 heures) Quevilly B - Caen B (15 heures) Classement : 1. Rennes B, 76 pts ; 2. BoisGuillaume, 75 ; 3. Villemomble, 75 ; 4. Auxerre B, 70 ; 5. Guingamp B, 70 ; 6. Rouen, 70 ; 7. Sénart-Moissy, 68 ; 8. Pacy-sur-Eure, 67 ; 9. Red Star, 65 ; 10. Sainte-Geneviève-desBois, 65 ; 11. Poissy, 64 ; 12. Quevilly, 61 ; 13. Pontivy, 60 ; 14. AS Vitré, 59 ; 15. Plabennec, 59 ; 16. Dieppe, 53 ; 17. Paris-SG B, 52 ; 18. Concarneau, 46. I D 1 FEMMES (matches en retard). – AUJOURD’HUI, 15 heures : Paris-SG (7) - Juvisy (3) (13e journée) ; Soyaux (4) - Compiègne (9) (16e journée). VfB STUTTGART Hilbert (2e) Streller (74e) 2-1 HANOVRE Cherundolo (61e) BOCHUM Gekas (2e) 1-3 HERTHA BERLIN C. Gimenez (57e) Gilberto (65e) Ede (90e) Classement : 1. PSV Eindhoven, 71 pts ; 2. Ajax Amsterdam, 69 ; 3. AZ Alkmaar, 66 ; 4. Twente, 62 ; 5. Feyenoord, 52 ; 6. Heerenveen, 49 ; 7. Roda JC, 48 ; 8. Groningue, 45 ; 9. Utrecht, 44 ; 10. NAC Breda, 43 ; 11. NEC Nimègue, 40 ; 12. Vitesse Arnhen, 37 ; 13. Sparta Rotterdam, 34 ; 14. Willem II, 30 ; 15. Exc. Rotterdam, 27 ; 16. Waalwijk, 26 ; 17. Heracles Almelo, 26 ; 18. ADO La Haye, 17. Classement : 1. Anderlecht, 65 pts ; 2. Genk, 63 ; 3. Standard Liège, 56 ; 4. La Gantoise, 50 ; 5. Charleroi, 47 ; 6. FC Bruges, 46 ; 7. GB Anvers, 41 ; 8. Westerlo, 40 ; 9. Roulers, 35 ; 10. Mons, 34 ; 11. Cercle Bruges, 34 ; 12. Zulte-Waregem, 33 ; 13. Mouscron, 32 ; 14. FC Brussels, 31 ; 15. Saint-Trond, 29 ; 16. Lokeren, 28 ; 17. Beveren, 23 ; 18. Lierse, 18. BUTEURS. – 1. Gekas (Bochum), 17 buts. 2. Makaay (Bayern Munich) ; Frei (Bor. Dortmund) ; Kuranyi (Schalke 04) ; M. Gomez (VfB Stuttgart), 13 buts... PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 20 avril : Werder Brême - Aix-la-Chapelle ; samedi 21 avril : Eintr. Francfort - Bochum, Wolfsburg - Bielefeld, Hertha Berlin - Bor. Dortmund, Leverkusen - Nuremberg, Schalke 04 - Cottbus, VfB Stuttgart - Bayern Munich ; dimanche 22 avril : Hanovre M’Gladbach, Hambourg - Mayence. AUJOURD'HUI BOR. DORTMUND WERDER BRÊME (17 heures, TPS Star) BAYERN MUNICH (17 heures, TPS Foot) LEVERKUSEN Classement : 1. Hyères, 72 pts ; 2. Marignane, 70 ; 3. Bastia B, 67 ; 4. Lyon-la-Duchère, 64 ; 5. L'Île-Rousse, 63 ; 6. Saint-Raphaël, 61 ; 7. Consolat-Marseille, 61 ; 8. Marseille B, 58 ; 9. Menton, 57 ; 10. Saint-Chinian, 51 ; 11. AS Minguettes, 50 ; 12. EF Bastia, 49 ; 13. Draguignan, 48 ; 14. Borgo, 47 ; 15. Rhône-Vallées, 45 ; 16. La Valette-du-Var, 42. Classement : 1. Le Havre B, 72 pts ; 2. Caen B, 72 ; 3. Ivry, 62 ; 4. Mantes, 61 ; 5. Dives, 60 ; 6. Entente SSG B, 59 ; 7. Abbeville, 59 ; 8. Amiens B, 58 ; 9. Les Lilas, 57 ; 10. Oissel, 55 ; 11. Évreux, 51 ; 12. Amiens AC, 51 ; 13. Mondeville, 51 ; 14. Cherbourg B, 44 ; 15. Ouistreham, 39 ; 16. Quevilly B, 38. DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 11 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e LYON - SEDAN A deux pas du sacre Les résultats d’hier rendent impossible, pour l’OL, un 6e titre dès ce soir. Mais s’il bat Sedan puis Rennes, mercredi, il sera champion. LYON – de notre envoyé spécial permanent HIER SOIR, les joueurs lyonnais ont sans doute suivi avec une attention plus prononcée que d’ordinaire les résultats de la Ligue 1. En particulier ceux de Bordeaux, Toulouse et Lens. Si aucune de ces trois équipes n’avait gagné, lors de cette 32e journée, l’OL aurait, en effet, pu être assuré de son sixième titre de champion de France d’affilée dès ce soir. À condition de battre Sedan. La victoire face aux Ardennais n’a pas, pour autant, perdu du sens. Pour les Lyonnais, la situation est même encore plus claire ce matin qu’elle ne l’était vingt-quatre heures plus tôt. Leur destin est désormais entre leurs mains : s’ils gagnent ce soir, face à Sedan, et mercredi, contre Rennes (match en retard de la 30e journée), ils seront sacrés. Ce nouveau titre leur est promis depuis déjà belle lurette, mais les joueurs de l’OL semblent de plus en plus pressés de pouvoir le fêter pour de bon. « Le plus tôt sera le mieux », confirme Sébastien Squillaci. L’ancien Monégasque est d’autant plus impatient que, pour lui, comme pour le Suédois Kim Kallström et l’ex-Nantais Jérémy Toulalan, il s’agira d’un tout premier titre. « Je suis venu à Lyon pour gagner des trophées, poursuit le défenseur international. Nous avions rapidement creusé l’écart avec nos poursuivants. Il faut que ça serve à quelque chose aujourd’hui. J’espère donc que le titre sera mathématiquement acquis à Lyon dès cette semaine. » Gérard Houllier, lui, triche à peine lorsqu’il assure qu’il n’espérait rien de spécial des matches d’hier soir. « On a deux matches à jouer à domicile en l’espace de trois jours, rappelle l’entraîneur. L’objectif est de les gagner tous les deux sans s’occuper du reste. Tout ce que je peux dire sur le sujet, c’est que plus vite on sera champion, plus grandes seront la satisfaction et l’appréciation qu’on pourra en faire. Je persiste à penser que ce qu’a accompli l’équipe pour en arriver là est un véritable exploit. On compte plus de points que l’an dernier à la même époque (en 2005-06, l’OL comptait 65 points après trente matches, aujourd’hui 66) et on détient la meilleure attaque et la meilleure défense. » L’entraîneur lyonnais, qui est revenu hier sur la mise à l’écart de Fred (voir ci-dessous), assure que « la compétitivité et l’enthousiasme sont revenus mercredi, à l’entraînement, quand la préparation du match contre Sedan a véritablement commencé ». Et il a déjà anticipé le risque de démobilisation qui menace les futurs champions. « Nous devons impérativement avoir deux objectifs. Le premier consiste à gagner le titre, le second à l’honorer, c’est-à-dire à finir le Championnat sans tache, de la façon la plus parfaite possible, sans couper notre effort ni nos habitudes de travail. » L’OL est, en tout cas, formel : les résultats d’hier soir n’ont pas coupé les efforts de préparation d’une éventuelle fête. « Rien n’avait été prévu à l’issue du match contre Sedan », assure Pierre Bideau, nouvel attaché de presse du club. Attendre, c’est souvent une excellente façon de décupler le plaisir. CLAUDE CHEVALLY Tiago déçu par la concurrence Quoi de mieux effectivement que l’ivresse d’une fête, même programmée, pour atténuer la déception des occasions manquées en Coupe de la Ligue et en Ligue des champions et dissiper les tensions des derniers jours (voir ci-dessous) ? « On a connu quelques échecs ces derniers temps, note le milieu portugais Tiago. Il est donc normal que ce soit un peu plus te ndu da ns l e g ro upe. M a is l’ambiance redeviendra joyeuse dès que le titre sera officiellement gagné. À la trêve, nous comptions déjà quinze points d’avance. Et c’est peutêtre bien ce qui explique les difficultés que nous avons connues à la reprise, en janvier. Nous nous attendions tout de même à un Championnat plus serré. On pensait que Bordeaux, Marseille, Lille ou même Paris lutteraient mieux et surtout plus longtemps. » Il y a une semaine, l’équipe lyonnaise, Grégory Coupet et Sylvain Wiltord en tête, avait évolué à Valenciennes sans encaisser ni inscrire le moindre but (0-0). Ce soir, en l’absence de Fred, écarté pour son retard jeudi à l’entraînement, l’ancien joueur d’Arsenal pourrait évoluer au poste d’avant-centre. (Photo Didier Fèvre) GÉRARD HOULLIER, l’entraîneur de Lyon, regrette la conduite de Fred, exclu du groupe pour un retard à l’entraînement. SEDAN Stade de Gerland 21 : 00 Arbitre : M. Coué En direct sur Canal + « Ce n’est pas le club Med, ici ! » LYON – de notre envoyé spécial SILENCIEUX LA VEILLE, Gérard Houllier a attendu sa conférence de presse d’avant match, hier, pour commenter la mise à l’écart de Fred pour la rencontre face à Sedan, à la suite d’un retard à l’entraînement, jeudi matin. Avec calme mais fermeté, l’entraîneur de l’OL a rappelé l’attaquant brésilien à certains devoirs : « L’ambiance est bonne, a-t-il tenu à affirmer en préambule, mais le comportement d’un ou deux joueurs ne l’arrange pas. Je lis la presse tous les jours, et tous les jours, ou presque, quelqu’un a quelque chose à dire. On n’avait pas l’habitude de ça. Cela ne facilite pas le travail, mais celui-ci en devient encore plus passionnant. (…) Fred, il l’a joué facile. Il a vu que Baros était suspendu, que Benzema était blessé... Mais, moi, je préfère perdre avec des mecs qui se comportent en professionnels. En plus, j’ai le luxe de pouvoir me permettre ça. Si on laisse passer ce genre de choses, ça devient ingérable. La ponctualité, dans un groupe, c’est une règle de vie élémentaire. » Houllier a alors rappelé que le comportement de Fred n’était pas lié à ses décisions mais à celles de la direction du club. l’on veut sous prétexte qu’on a gagné le titre. Arriver en retard sans le regretter, en lunettes de soleil et avec un chapeau…» En chapeau de cow-boy pour être précis. Fred est fâché contre ses dirigeants pour leur prétendu manque de reconnaissance, sportive mais aussi financière. Il l’a fait savoir de manière spectaculaire. Conformément au règlement intérieur instauré par Houllier, il a donc été exclu du groupe pour une semaine. Cette sanction s’arrêtera-t-elle ce soir, après trois jours de mise à l’écart, ou jeudi, au lendemain du match en retard de Lyon contre Rennes ? « Je n’ai pas encore pris de décision », affirme le coach. Il lui a aussi été demandé si cette fermeté était un moyen de préparer la saison 2007-2008. « Bien sûr », a-t-il répondu, laissant à nouveau entendre qu’il sera toujours l’entraîneur lyonnais l’été prochain. Il n’en dira pas plus. Les déclarations de Jean-Michel Aulas, vendredi, dans L’Équipe, où le président lyonnais affirmait qu’Houllier resterait ? « On ne parle pas de ça ici, je ne parle que du match, a lancé le technicien. Jusqu’à la fin de la saison, je ne dirai plus rien sur ce sujet. » Houllier a parlé de Sedan, oui, mais quand même répondu à quelques questions concernant le bilan de la saison lyonnaise. Il l’a défendu bien sûr et reparlé de la finale de la Coupe de Ligue perdue face à Bordeaux (0-1), le 31 mars, et du « coaching gagnant » de Ricardo. La formule employée après la rencontre dans certains commentaires lui a visiblement « beaucoup » plu : « On a le devoir de faire du spectacle, par rapport aux sponsors, aux gens qui payent. Si vous voulez jouer la finale de la Coupe de la Ligue comme Bordeaux l’a fait, ne prenez pas Gérard Houllier comme entraîneur ! Cela ne m’amuse pas. Nous, cette finale, on l’a jouée. Coaching gagnant ? Il a fait entrer un défenseur. » SÉBASTIEN TARRAGO Belhadj devra patienter Fatigué, le défenseur de Sedan sera ménagé ce soir contre Lyon… qu’il rejoindra la saison prochaine. NADIR BELHADJ fera-t-il ses débuts ce soir à Gerland ? Le défenseur, recruté l’hiver dernier par Lyon avant d’être aussitôt prêté au club ardennais jusqu’au terme du Championnat, ira s’asseoir sur le banc de touche pendant que ses coéquipiers pénétreront sur la pelouse pour en découdre avec ses futurs partenaires. Les deux clubs auraient pu se mettre d’accord, comme cela se fait de plus en plus, pour qu’une clause dans son contrat lui permette de ne pas évoluer contre son équipe de demain. Mais « nous n’avons pas exigé de clause particulière, explique Bernard Lacombe, le conseiller spécial du président lyonnais Jean-Michel Aulas, qui suit l’international algérien depuis trois ans. C’est la première fois que nous nous trouvons confrontés à ce genre de situation, que l’OL affronte un joueur déjà sous contrat chez nous. Si Sedan avait demandé un tel arrangement, peut-être que nous l’aurions accepté, mais ce n’est pas le cas. » Cela n’aura pas été nécessaire. José Pasqualetti, l’entraîneur sedanais, a décidé hier de laisser son défenseur, ménagé durant toute la semaine, au repos. Belhadj avouait lui-même traverser en ce moment une période délicate : « Le weekend dernier, face à Toulouse (0-2), je n’ai pas été bon. J’ai dû me reposer pour remettre la machine en route. » libéré. En fait, je vais avoir l’impression de jouer pour deux clubs. Cette situation ne m’embête pas. Je pense à Sedan, aux sept matches qui nous restent à disputer et au challenge que nous nous sommes fixé, c’est-à-dire le maintien. Moi, mon Championnat, c’est Sedan, Troyes, Nice, Valenciennes ou Lorient. » Quel que soit le résultat ce soir, l’international algérien changera bientôt de catégorie, quittant un club qui bataille pour le maintien pour le presque sextuple champion de France. « Lyon, c’est du bonus. C’est une grosse formation où il n’y a que des stars, une équipe impressionnante qui va me permettre de progresser. Je vais là-bas pour ça ! » Pour ça, ce sera en juin prochain, au moment de fêter ses vingt-cinq ans, au moment de sa deuxième visite à Gerland. JEAN-PHILIPPE COINTOT Lyon 20 Sedan 2 8 Abidal bid l 8 3 1 10 23 Malo Malouda Boutabout tabou O dah Ouad D courti x Ducourtioux cap. cap. a ap. 12 18 Cris i 29 2 Juninho uninh unin cap. 28 21 22 14 Sar re rtre r 3 1 Coupet Coupet o et oupe T lalan Toulal Tiago g go Wi r Job Wiltord Job 18 Amalfitano malfit 27 Regnault Reg ault egna e aul Squi Squi ci q illac Clerc Al. Yah Y hia 15 Ben Arfa 28 Pujol u M iceMauri Belay a Lacho Lachor Les cinq derniers matches : N. G. N. G. N. Remplaçants : Vercoutre (g.) (25), Réveillère (12), Müller (4) ou Berthod (23), Fabio Santos (26), Källström (6), Govou (14), Bettiol (31). Entraîneur : G. Houllier. Absents : Benzema (cuisse), Fred et A. Diarra (sanction interne), Caçapa (choix de l’entraîneur). Suspendu : Baros. Les cinq derniers matches : G. N. N. G. P. Remplaçants : Trévisan (g.) (16), Mokaké (10), A. Cissé (25), Badiane (19), Belhadj (21), Noro (20), Jau (7). Entraîneur : J. Pasqualetti. Absents : Le Moigne (genou), Marin, Abdou, Thicot, Bastien, Henaini, Babikian (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Le tacle à « l’école » Ricardo… « Je ne peux pas en dire plus, mais ce n’est pas lié à moi. Ce que je n’admets pas, c’est qu’il fasse payer à l’équipe ses états d’âme. On peut avoir des griefs vis-à-vis de son club, mais on n’a pas le droit de le faire payer aux autres. C’est un manque de respect pour ceux qui jouent. Et puis comment peut-on dire que je ne l’ai pas soutenu ? J’ai juste fait un échange CarewBaros en janvier. Mais les gros matches, c’est lui qui les a joués. Ce n’est pas le club Med, ici ! On ne peut pas faire ce que « L’impression de jouer pour deux clubs » C’est donc depuis le banc qu’il découvrira son futur stade et ses futurs coéquipiers : « Je ne les connais pas, à part Benzema un peu. » Et s’il lui faut entrer en cours de jeu ? « Je vais peut-être traverser une période bizarre au début mais, franchement, je ne me prends pas la tête avec tout ça. Je vais jouer Avec Juninho « Je peux juste vous dire que Coupet jouera dans les buts et Juninho sera capitaine. » Gérard Houllier n’a pas dévoilé grand-chose de ses intentions avant de diriger, hier aprèsmidi, une séance à huis clos sans mise en place, à l’issue de laquelle une liste de 19 joueurs a été communiquée. Avec Bettiol, sans Caçapa. Et sans doute avec Sylvain Wiltord pour attaquant de pointe, en l’absence de Fred, Baros et Benzema. – C. C. La rentrée de Regnault Pasqualetti apporte deux changements dans son onze de base. Regnault, enquiquiné par des blessures au genou puis au pouce, retrouve son statut de titulaire dans le but où on ne l’avait plus vu depuis le 3 février. Émoussé lors des trois derniers matches, Belhadj débutera sur le banc. Le néo-Lyonnais laisse sa place à Maurice-Belay. – P. R. Prix des places : de 15 à 60 NICE - SAINT-ÉTIENNE L’insaisissable M. Antonetti Malgré une image troublée par ses différents coups de sang, l’entraîneur niçois fait l’unanimité par son travail et son perfectionnisme. NICE – de notre envoyé spécial « J’AIME LES CLUBS à forte identité. Ceux qui ont une histoire et qui sont enracinés dans le paysage local. » Ce furent les premiers mots de Frédéric Antonetti en arrivant à Nice en juin 2005. Et l’essentiel de son parcours va dans le sens de ses paroles. Il y a bien l’escapade à Osaka entre juillet 1998 et juin 1999. « Une belle expérience », dit-il. Mais tout le reste est marqué du sceau de la tradition. Bastia entre 1994 et 1998 puis entre 1999 et 2001, SaintÉtienne entre 2001 et 2004 et Nice depuis 2005 après une année sabbatique. Des clubs qui l’ont marqué. Des clubs qu’il a marqués. Ainsi le témoignage de « Bafé » Gomis, vingt et un ans, et celui de Ederson, vingt et un ans aussi, sont édifiants. « Il m’a fait beaucoup progresser. Il peut être caractériel et péter un plomb. Il a été dur avec moi. À l’époque, je grinçais des dents. Mais on peut compter sur lui. Je ne le remercierai jamais assez de m’avoir mis le pied à l’étrier », dit le Stéphanois. « C’est l’entraîneur qui m’a donné ma chance en L 1 et qui m’a le plus apporté. Ça ne s’oublie pas. C’est vrai qu’il crie, qu’il gesticule et qu’il peut être dur. J’ai parfois souffert, mais il le fait pour aider le joueur à aller plus haut », répond le Niçois dans un étonnant copier-coller. En quelques lignes sont résumés deux des traits de caractère du technicien corse de quarante-cinq ans. D’une part, le travail de formation. Dans le groupe vert qui débarque aujourd’hui au Ray, il y a plusieurs joueurs qu’il a lancés ou relancés (Janot, Camara, Hognon, Ilunga, Perrin, Sablé, Gomis). D’autre part, son côté sanguin qui lui fait parfois dépasser les bornes. Les images de ses coups de sang ont été montrées en boucle : altercation avec Correa l’an passé, explosion contre Vahirua traité de différents noms d’oiseaux l’autre jour à Lorient. « Ça, c’est Fred », sourit Jean-Marie De Zerbi, son adjoint. Débauché par Antonetti de l’entreprise familiale en 1992, le petit prodige du Bastia européen de 1978, quarante-sept ans aujourd’hui, est celui qui connaît le mieux le coach niçois. « On était au lycée ensemble, lâche-t-il, et il a toujours été comme ça. Quelqu’un d’honnête et de direct. Il ne peut pas penser quelque chose sans le dire. Et parfois ça pète. J’essaie de le calmer mais c’est compliqué. Il m’arrive même d’être rabroué quand je tente d’arrondir les angles. » sortie par Bernard Caiazzo, a quitté Saint-Étienne sur un titre de champion de L 2 et malgré la fronde des supporters qui exigeaient qu’il reste, Dyon a été sollicité par Élie Baup. L’ASSE lui proposait cinq ans de contrat mais il a préféré pointer au chômage par fidélité. Jérémie Janot, le gardien stéphanois, est dans le même registre. « Antonetti est très exigeant, il monte vite en régime et il lui est arrivé de me rentrer dedans. Mais c’est quelqu’un de loyal qui dit les choses en face. Avec lui, on sait où on va et je lui serai toujours reconnaissant de m’avoir sorti du placard. Il a été le seul à croire en moi et je lui dois d’être en L 1. S’il a besoin de moi, il a juste à m’appeler et je serai là. » Ce sont ces caractéristiques-là qui ont convaincu les dirigeants niçois de l’embaucher il y a deux ans. Des trois ou quatre techniciens rencontrés, il était celui qui correspondait le mieux à ce que le Gym voulait, quelqu’un capable de s’engager sur le long terme et de les aider à construire. « Une rencontre nous a suffi, dit Roger Ricort. C’est un bosseur et un perfectionniste, un des cinq meilleurs entraîneurs de L 1. » « En le prenant, on ne s’est pas trompés, estime le président Maurice Cohen. Ses débordements ne me gênent pas. C’est un passionné et je préfère ça à des gens plus calmes mais moins sincères. Pour nous, c’est l’homme de la situation. » Et qui devrait le rester un moment. S’il laisse parfois affleurer son agacement de « ne pas voir tout le monde tirer dans le même sens », s’il se souvient « avoir été un entraîneur viré pendant deux jours en janvier », et si le club s’engage dans la direction qu’il souhaite (changement au niveau du CFA, du médical, structuration de la cellule recrutement entre autres), il poursuivra sa mission. Convaincu qu’il cueillera les fruits de son travail. JEAN-PIERRE RIVAIS SAINT-ÉTIENNE Les jeunes, une vieillesuspendu aujourd’hui, l’ASSE mise recette Avec Gomis, Perrin ou Dabo, de nouveau sur les produits de son centre de formation. CONSÉQUENCE de son expulsion samedi dernier, face à Nantes (2-1), Mouhamadou Dabo ne sera pas sur la pelouse du stade du Ray cet après-midi. Le nouvel international Espoirs a pourtant, depuis plusieurs journées, gagné sa place de titulaire sur le flanc droit de la défense stéphanoise, renvoyant sur le banc l’expérimenté Lamine Diatta, dont les performances en dents de scie commençaient à agacer le public de Geoffroy-Guichard, au moins autant que ses antécédents lyonnais. Malgré cette absence, ils seront cinq joueurs au coup d’envoi à être passés par le centre de formation de Saint-Étienne. Si Janot, Camara et Sablé incarnent la génération précédente, les jeunes Verts ont réussi cette année une entrée fracassante dans le monde professionnel. Loïc Perrin, après huit mois d’arrêt en raison d’une entorse d’un genou, est redevenu un titulaire indiscutable, le baromètre de l’équipe d’Ivan Hasek. Devant, c’est Bafetimbi Gomis qui explose au grand jour depuis le départ de Frédéric Piquionne. Utilisé avec parcimonie durant la première partie de saison, il avait surtout profité des Coupes pour se montrer (un doublé face à Sète, 4-1, un but splendide contre Marseille, 4-1). Titularisé au côté d’Ilan depuis le début des matches retour, Gomis pointe aujourd’hui à la quatrième place du classement des buteurs avec dix réalisations. Pionnière en matière de formation, la maison verte semble aujourd’hui renouer avec ses racines, au grand plaisir d’Ivan Hasek : « Le club ne peut pas se permettre d’acheter tous ses joueurs, il doit obligatoirement en former. Aujourd’hui, le travail effectué ici avec les jeunes est très intéressant. Et il y en a d’autres qui vont suivre. » L’entraîneur pense notamment à Benalouane ou à Faye (qui viennent tous deux de signer leur premier contrat professionnel) et à ceux qui ont été prêtés pour jouer et progresser : Losilla à Cannes (N), Sarr à Grenoble (L 2), Houri et Vincent à Raon-l’Étape (N). Jérémie Janot, qui a fait toutes ses classes ici, veut mettre en lumière ces entraîneurs qui œuvrent au quotidien : « La réussite du centre de formation, c’est la récompense pour des hommes de l’ombre dont on ne met pas souvent le travail en avant comme Gérard Fernandez, Christian Lariépe un temps, Georges Aubert qui fut le directeur du centre. » Un travail qui, selon lui, n’a pas fini de porter ses fruits : « SaintÉtienne ne pourra jamais recruter de joueurs à 15 ou 20 millions d’euros. Alors, j’espère qu’elle pourra en former et qu’un jour on vendra Gomis ce prix-là. » – J.-Y. D. Janot : « S’il a besoin de moi, il a juste à m’appeler » Pour autant, De Zerbi ne renoncerait pour rien au monde à l’attelage qu’il constitue avec son ami, pas plus que Nicolas Dyon, le préparateur physique, trente et un ans. Celui-ci l’a déjà prouvé. Quand Antonetti, poussé vers la PAGE 12 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 FOOTBALL ANGLETERRE (34 journée) e ARSENAL - BOLTON : 2-1 Arsenal ne fait que l’essentiel Le club de Wenger se rapproche de la qualification pour la C 1. Mais, hier, il a souffert, comme souvent lors d’une saison décevante. ARSENAL - BOLTON : 2-1 (1-1) Beau temps. Pelouse en très bon état. Arbitre : M. Styles. 60 101 spectateurs. Buts. – ARSENAL : Rosicki (31e), Fabregas (46e). BOLTON : Anelka (10e). Avertissements. – Arsenal : Gallas (49e, tacle en retard sur Diouf), Lehmann (90e, gain de temps) ; Bolton : Diagne-Faye (35e, jeu dangereux sur Ljungberg) ; Campo (68e, coup par-derrière sur Hleb et 82e, jeu dangereux sur Rosicky) ; Hunt (71e, tacle par-derrière sur Rosicki). Expulsion. – Bolton : Campo (82e, deuxième avertissement). ARSENAL : Lehmann - Eboué, K. Touré, Gallas, Clichy - Hleb (Julio Baptista, 81e), Fabregas, Gilberto Silva (cap), Rosicky - Ljungberg (Diaby, 60e) - Adebayor. Entraîneur : A. Wenger. BOLTON : Jaaskelainen - Hunt, Meïte, Diagne-Faye, Gardner (Teymourian, 56e) - K. Davies,Nolan (cap) (D. Thompson,76e), Campo,Speed, Diouf (Vaz Te, 62e) - Anelka. Entraîneur : S. Allardyce. HIER ARSENAL Rosicky (31e) Fabregas (46e) 2-1 BOLTON Anelka (11e) MANCHESTER C. MIDDLESBROUGH Rochemback (13e) 0-0 1-3 LIVERPOOL ASTON VILLA Gardner (45e) Moore (70e) Petrov (77e) PORTSMOUTH Benjani (7e) M. Taylor (59e) 2-1 NEWCASTLE Emre (69e s.p.) READING S. Hunt (15e) 1-0 3-0 FULHAM WEST HAM LONDRES – de notre envoyé spécial AU SORTIR de sa plus mauvaise séquence de résultats depuis six ans (un point en quatre matches), Arsenal s’est rassuré. Voilà Bolton, toujours cinquième, repoussé à cinq longueurs, avec un match de plus. L’équipe d’Arsène Wenger a donc (presque) assuré sa qualification pour le troisième tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions. Mathématiquement, elle n’a plus besoin que de 8 points dans les cinq rencontres qu’il lui reste mais un succès contre Manchester City, mardi, en match en retard, pourrait déjà suffire. Hier, Arsenal s’est encore fait peur – ou plutôt, le seul Anelka lui a fait peur – et a encore beaucoup gâché, jusqu’au ridicule : sur un contre en fin de match, Julio Baptista et Abou Diaby se sont bousculés pour marquer le troisième but avant que le nouvel international français ne tire… sur le gardien ! « Il y a longtemps que je n’avais pas vu quelque chose comme ça sur un terrain », reconnut Wenger. Chahuté par ses anciens adorateurs, qui ne comprennent pas comment on peut quitter Arsenal et revenir en Angleterre pour jouer à Bolton, Nicolas Anelka n’avait pourtant mis que dix minutes pour faire taire l’Emirates Stadium. Au milieu d’une défense léthargique, il poussa dans le but une remise de la tête de Nolan après un coup franc de Hunt (0-1, 10e) pour sa onzième réalisation de la saison en Championnat. Le danger planait dès qu’il touchait le ballon. Mais si, avec lui, Bolton tient un grand joueur, s’il a aussi quelques hommes de caractère (Diouf, Nolan, K. Davies, Meïté…), certaines de ses faiblesses interpellent gravement, comme ses latéraux et notamment, à droite, Nicky Hunt, lequel fit cadeau de l’égalisation à Rosicki (1-1, 36e). Un but de Fabregas dès la reprise matérialisa logiquement l’écart de niveau entre les deux équipes (2-1, 46e) pour chasser l’angoisse qui montait depuis quelque temps sur le nord de Londres. « Parfois, cela fait du bien de flirter avec l’enfer, dit Wenger. On a bien répondu mentalement, on n’a pas paniqué quand Bolton a ouvert le score, on a bien joué et on aurait dû gagner ce match plus nettement. » SHEFFIELD U. Tonge (39e) Jagielka (68e) Stead (78e) AUJOURD'HUI WIGAN (14 h 30, TPS Star) TOTTENHAM CHARLTON 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Manchester U. ... 78 32 25 3 4 75 23 +52 Chelsea .......... 75 32 23 6 3 56 19 +37 Liverpool ........ 61 33 18 7 8 50 22 +28 Arsenal ........... 59 33 17 8 8 54 30 +24 Bolton ............. 54 34 16 6 12 41 42 -1 Everton ........... 51 33 13 12 8 44 29 +15 Portsmouth ... 49 34 13 10 11 43 38 +5 Reading .......... 48 34 14 6 14 45 41 +4 Tottenham ..... 48 32 14 6 12 44 45 -1 Aston Villa ..... 42 34 9 15 10 36 39 -3 Newcastle ...... 41 34 11 8 15 37 43 -6 Manchester C. ... 41 33 11 8 14 26 35 -9 Blackburn ...... 40 32 12 4 16 38 47 -9 Middlesbrough ... 39 33 10 9 14 37 42 -5 Fulham ........... 35 34 7 14 13 34 53 -19 Wigan ............. 34 33 9 7 17 32 49 -17 Sheffield U. ... 34 33 9 7 17 29 47 -18 Charlton ......... 32 33 8 8 17 29 49 -20 West Ham ..... 29 33 8 5 20 26 54 -28 Watford .......... 23 33 4 11 18 24 53 -29 EVERTON MERCREDI 18 AVRIL BLACKBURN CHELSEA WATFORD MERCREDI 9 MAI MANCHESTER U. BUTEURS. – 1. Drogba (Chelsea), 18 buts ; 2. C. Ronaldo (Manchester U.), 16 buts ; 3. McCarthy (Blackburn), 13 buts ; 4. Yakubu Ayegbeni (Middlesbrough), 12 buts ; PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 avril : Bolton-Reading, Charlton-Sheffield U., Fulham-Blackburn, Liverpool-Wigan, TottenhamArsenal, Watford - Manchester City, West Ham - Everton, Manchester U. - Middlesbrough ; dimanche 22 avril : Aston Villa Portsmouth, Newcastle-Chelsea. MATCHES EN RETARD. – Mardi 17 avril : Arsenal - Manchester C. (25e journée) ; Manchester United - Sheffield U. (33e journée) ; mercredi 18 avril : Liverpool-Middlesbrough (33e journée), West Ham - Chelsea (33e journée) ; jeudi 10 mai : Tottenham-Blackburn (33e journée). Gallas pas bien dans sa peau Éternelle rengaine. Côté positif, Arsenal avait déjà été mené à sept reprises cette saison à l’Emirates, mais c’est seulement la deuxième fois qu’il a renversé la situation, après le succès sur Manchester United (2-1). Cela ne lui épargnera pas son autocritique. Ce sera sa deuxième année de suite sans trophée et son classement n’a cessé de se détériorer depuis le titre des « invincibles » en 2004 : deuxième (à 12 points de Chelsea) en 2005 ; quatrième (à 24 points des mêmes Blues) en 2006 ; toujours quatrième aujourd’hui, à 19 points de Manchester United qui a un match de plus à jouer. Des rumeurs ont fait état de tensions dans le vestiaire, où la désinvolture de certains jeunes agace quelquesuns de leurs aînés, tel William Gallas, dont l’attitude montre clairement qu’il n’est pas bien dans sa peau. Pour Thuram, Sarkozy a un « discours raciste » Lilian Thuram a accusé le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, d’avoir « un discours raciste », dans une interview accordée au quotidien espagnol El Mundo, publiée hier. « Le discours de Sarkozy est raciste, et non pas quasi raciste. Mais les gens ne veulent pas le voir, moi je l’ai dit et redit, mais les gens ne le voient pas, a déclaré le défenseur de l’équipe de France. Sarkozy veut créer un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. C’est dangereux. Il dit que l’immigration est un danger pour l’identité française. Et l’identité est une chose multiple, nous en avons tous une. » Souvent les mains sur les hanches ou en train de remonter ses chaussettes, la tête peut-être ailleurs, le Français s’est contenté, hier, d’un correct service minimum sans jamais jouer avec la passion qui l’animait à Chelsea. Il n’est cependant pas question que Wenger lui accorde un bon de sortie en fin de saison. En revanche, un Français (Flamini) va partir à coup sûr, un autre (Aliadière) probable- ment, et Arsenal a la volonté de régler les cas de Jens Lehmann (en fin de contrat) et de Julio Baptista (prêté par le Real Madrid) avant la fin avril. « Le groupe est jeune, il a un énorme potentiel et une grosse marge de progression, insiste Wenger. Il ne sera renforcé que de un ou deux joueurs, maximum, la saison prochaine. » Le nom de Franck Ribéry serait toujours en tête de liste. JEAN-MICHEL ROUET LONDRES. – 46e minute : Cesc Fabregas a marqué dès le retour des vestiaires. L’ouverture du score par Anelka n’est plus qu’un mauvais souvenir. Arsenal repousse Bolton à cinq longueurs, loin de la C 1… (Photo Chris Young/AFP) ANGLETERRE (Cup, demi-finales) HIER Watford- MANCHESTERUNITED ....... 1-4 Buts. – WATFORD : Bouazza (26e) ; MANCHESTER UNITED : Rooney (7e, 66e), C. Ronaldo (28e), Richardson (82e). AUJOURD’HUI Blackburn - Chelsea (17 heures, Sport +) La finale aura lieu samedi 19 mai au stade de Wembley, à Londres. I POULIQUEN VA QUITTER GRENOBLE. – L’entraîneur du Grenoble Foot 38, Yvon Pouliquen, quittera le club isérois à la fin de la saison, tout comme le directeur sportif, Michel Rablat. « Dans le cadre de l’arrivée du nouveau manager général Hidétaki Ubagaï, le club a décidé de ne pas reconduire leurs contrats », indique un communiqué du GF 38. Le nom de son successeur sera connu fin avril. Pouliquen, quarante-trois ans, ancien entraîneur de Strasbourg (2000-2001), Lorient (2002-2003) et Guingamp (2004-2005), avait signé à Grenoble, actuel 8e de L 2, en juin 2006. I UN BLESSÉ DE PLUS À MANCHESTER. – Hier, lors de la demi-finale de Coupe d’Angleterre remportée par Manchester United face à Watford (4-1), Rio Ferdinand, l’arrière central de MU, est sorti, touché aux adducteurs. Il passera des examens aujourd’hui. Manchester, qui affrontera l’AC Milan en demi-finale de la C 1, est déjà privé de plusieurs défenseurs. Hier, c’est le latéral Gabriel Heinze qui a glissé dans l’axe aux côtés de Sam Brown. HANDBALL PARIS-IVRY : 23-27 COUPE DE LA LIGUE (quarts de finale) VOLLEY-BALL Ivry continue Submergé par une équipe d’Ivry remaniée, Paris quitte tristement la scène. PARIS - IVRY : 23-27 (10-14) PARIS. – Gardiens : Annonay (12 arrêts dt 0/1 pen.) ; Blazicko (4 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : K. Nyokas (0/1), Sorhaindo (3/4), Claire (5/5 dt 4/4 pen.), Diaw (2/9), Mongin (2/5), Di Salvo (1/3), Arive (5/8 dt 0/2 pen.), Lis (cap.,2/2), Maillard, Louis (0/2), Girault (3/8 dt 2/4 pen.), O. Nyokas. Entraîneur : T. Anti. IVRY. – Gardiens : Pocuca (11 arrêts dt 1/5 pen.) ; Chapon (12 arrêts dt 1/3 pen.). Buteurs : Sarni (0/2), Martinovic (7/16), Crépain (3/4), Mokrani (3/3), Abalo (1/1), Loupadière, Oskarsson (2/2 pen.), Magnin, Tuzolana (2/6), Hadjali (6/11), Guilbert (cap., 3/5), Petro. Entraîneur : S. Imbratta. -Le patron, c’est Paris ! LE MOINS que l’on puisse dire, c’est que Paris n’a pas fait dans la dentelle hier soir face à Cannes (3-1). Malgré une entame petit bras, le champion de France a joliment expédié les affaires courantes, assurant à une journée du terme de la saison régulière la première place, celle qui assure l’avantage du terrain tout au long des play-offs à venir… « Oui, enfin c’est bien joli de terminer premier de la saison régulière mais si on perd en demi-finale, après on aura l’air malin ! pointait PARIS Redwitz (p) (c) Vadeleux Castard Novak Aranha Van Der Veen Garcia (l) Thiriet (p) Château Lepetit PRO A (24e journée) PARIS - CANNES : 3-1 Le club de la capitale a verrouillé la première place de la saison régulière grâce à sa victoire sur son dauphin cannois. l’entraîneur de la capitale, Mauricio Paes, qui a soigné sa première année comme coach n° 1 chez les garçons, en ne concédant, pour l’heure, que deux défaites. Je ne pense plus qu’à ça aujourd’hui : réussir notre demie ! » Alors, si Paris gomme les quelques lacunes entrevues face à son dauphin cannois – notamment son gros déchet au service (24 points abandonnés !) – et que son pivot tchèque Jiri Novak reste toujours aussi impérial sur les balles hautes 3 CANNES 25-23 (25’) ; 25-22 (25’) ; 23-25 (25’) ; 25-22 (25’) Pts Att. Aces. Ctr. Pts 6 2/4 1 3 Le Marrec (p) (c) 7 4/7 1 2 Hotulevs 13 16 14/23 1 1 Milushev 13 17 15/26 1 1 Trommel 1 15 14/24 1 O. Kunnari 11 9 8/8 1 Grapentine 3 Exiga (l) Takaniko (p) Hilaire Sikiric 8 Schneider 5 70 57/92 4 9 TOTAL 54 Att. Aces 8/15 2 12/28 1/2 9/23 2 2/3 7/15 3/4 42/90 4 Ctr. 3 1 1 1 2 8 IL N’EST PAS SÛR que les Ivryens avaient prévu de rejoindre le dernier carré de la Coupe de la Ligue. Depuis leur victoire à Istres, il y a quinze jours, les confortant dans le fauteuil de leaders du Championnat de France, ils s’interrogeaient sur leurs priorités en cette fin de saison. Sachant, par exemple, que les banlieusards courent après le titre depuis dix ans, on se doutait bien que le voyage vers Coubertin n’était pas pour eux une réelle préoccupation. On s’en rendait compte d’entrée de jeu lorsque Stéphane Imbratta laissait sur le banc Abalo, Oskarsson, Pocuca et qu’après seulement treize minutes, Mokrani et Tuzolana quittaient à leur tour le parquet. Seulement voilà, reposant sur ses jeunes Petro, Loupardière, Sarni ou encore Crépain, cet Ivry-là menait la vie dure aux Parisiens. Très sérieux et agressifs en défense, les partenaires de Fabrice Guilbert déroutaient totale- ment leurs adversaires et Chapon, dans la cage, réalisait des prouesses (12 arrêts en première période). Il n’en fallait décidément pas plus pour anesthésier des Parisiens moribonds, maladroits en attaque et qui lâchaient prise face à l’enthousiasme de leurs adversaires. « Mais je n’ai pas été surpris, remarquait Stéphane Imbratta. C’est dans la continuité de ce que nous réalisons depuis quelques semaines. C’est aussi la récompense du travail. Chez nous, on forme des jeunes et on leur offre la possibilité de s’exprimer. » À l’image du jeune (18 ans) Cédric Loupardière, premier match à ce niveau et, surtout, de Guillaume Crépain. Joueur de poche, d’ordinaire demi centre, il a joué sans gêne et sans contrainte aux postes d’arrières droit et gauche. Sa vivacité, son intelligence ont littéralement stupéfié les Parisiens. « À l’entraînement, précise le capitaine Fabrice Guilbert, il nous met la misère. Il n’y a pas de raison qu’il n’en soit pas capable face à d’autres adversaires. » Ivry a donc déroulé son jeu, en alignant Abalo seulement deux minutes et ne faisant entrer Oskarsson que pour tirer les penalties, mais la mayonnaise a pris et les Val-de-Marnais ont largement mérité d’atteindre la phase finale qui se déroulera à Metz les 19 et 20 mai. Pour Paris, coulé sans rémission, la saison est vraiment triste. Largué en Championnat, il ne lui reste plus qu’une demi-finale de Coupe – mais face à Montpellier – le 5 mai pour espérer sauver sa saison. « Fautil vraiment y croire ? », se lamente Jean-Claude Lemoult, le président. Je n’y crois plus vraiment. Ivry, même avec ses réservistes, a été plus conquérant, plus convaincant que nous. Parce que le score, je vous l’assure, ne reflète pas la différence qui existait ce soir entre Paris et Ivry. » Ce simple constat sera, effectivement, difficile à oublier. LAURENT MOISSET 1 et brûlantes, on souhaite bien du plaisir à son futur adversaire… Surtout que, désormais, il s’est trouvé en son passeur Rafael Redwitz un véritable leader de terrain. Dans la tourmente du premier set, le Brésilien a ainsi pris ses responsabilités, prouvant qu’il n’était pas qu’un showman, parfois injustement sifflé sur les autres parquets de Pro A. À 16-21, le capitaine parisien sortit deux contres gagnants, avant de rebooster, par deux offrandes royales, le moral de son compère Thiago Aranha, un peu décontenancé. La suite fut anecdotique. Étrangement, les Cannois ont semblé amorphes, se contentant de subir le jeu, s’agaçant de tout et de rien au lieu de réagir (25-23). « La sortie de Jeoren Trommel (entorse) qui est un peu notre baromètre nous a fait du mal, reconnaissait le libero international Jeff Exiga qui, comme le Croate Roko Sikiric, a beaucoup souffert face aux mises en jeu enroulées des Parisiens. J’avais dis depuis longtemps que la première place était un enjeu majeur. On n’y est pas, c’est vrai, mais ce n’est pas la fin du monde non plus. Cela ferait une belle finale… » L’allusion a fait sourire son pote de l’équipe de France, Ludovic Castard. « Ouais, c’est une idée, rétorqua le pointu de la capitale. Mais, sur ce match, on s’en sort bien. Si on perd le premier set, c’est terminé. Nous étions trop tendus. L’envie de trop bien faire peutêtre. » En face, le récent vainqueur de la Coupe de France – déjà assuré de participer à la prochaine Ligue des champions – a, en tous cas, semblé un peu à côté de ses pompes, manquant singulièrement d’agressivité au service et de tranchant en attaque, à l’image de son habituelle terreur bulgare, Danail Milushev. Et sans une erreur manifeste d’un juge de ligne sur un ace de Novak à 23 partout dans la troisième manche, la note aurait pu être encore plus salée. « Il nous a manqué la vitesse, la hargne. En fait, on a oublié de jouer. On était dans le brouillard », résumait habilement Laurent Tillie, le coach azuréen. Fort heureusement, la brume se dissipe en général très rapidement sur la Côte d’Azur. GUILLAUME DEGOULET HIER Paris - Cannes ................................. 3-1 Tourcoing- Sète .............................. 3-0 Saint-Brieuc- Beauvais.................... 2-3 Montpellier- Rennes ....................... 3-1 Nice - Toulouse ................................ 2-3 Poitiers - Asnières ............................ 3-0 Avignon- Tours ............................... 3-1 Les quatre premiers en demi-finales croisées, les deux derniers rétrogradés en Pro B. Le champion de France et le vainqueur de la Coupe (Cannes) qualifiés pour la Ligue des champions. RÉSULTATS QUARTS DE FINALE : Créteil - Chambéry........................................ 26-29 Paris - Ivry ...................................................... 23-27 Montpellier - Nîmes ...................................... 27-22 Dunkerque - Tremblay-en-France ........... 33-32 Les demi-finales et la finale, dont le tirage au sort est programmé le 17 avril à Metz, se dérouleront le week-end des 19 et 20 mai à Metz. Nice relégué NICE EST LA PREMIÈRE équipe officiellement reléguée en Pro B après sa défaite à Toulouse (2-3). L’équipe azuréenne, qui compte 3 points de retard sur Saint-Brieuc, ne peut plus rejoindre les Bretons car elle possède deux victoires de moins à une journée de la fin. Saint-Brieuc et Avignon, séparés par 2 points, se livreront à un duel à distance pour le maintien lors de la dernière journée. Saint-Brieuc sera à Sète alors qu’Avignon se rend à Asnières. TOURCOING - SÈTE : 3-0 (25-22 ; 29-27 ; 28-26) 400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Leconte. Points marqués : 157 (82 + 75). er set : 25’ ; 2e : 30’; 3e : 20’). Durée : 1 h 15’ (1 TOURCOING : 7 aces (Tolar, Maréchal, 2) ; 7 contres (Tolar, 3) ; 41 attaques (Maréchal, 13) ; 27 fautes (10 au service). Six de départ : Weick (1) puis V. Montméat ; Tolar (11) ; Duhagon (5) puis L. Capet (cap., 4) ; Maréchal (17) puis Ateljevic (1) ; Songolo (4) ; Barca-Cysique (12). Libero : Paulinho. Entraîneur : M. Franckowiak. SÈTE : 4 aces (Kust, 2) ; 6 contres (Escrig, 3) ; 37 attaques (Mistoco, 12) ; 27 fautes (15 au service). Six de départ : Kust (5) puis Rivera (1) ; Escrig (8) ; E. Ragondet (11) ; Mistoco (13) ; P. Konecny (5) ; Marquet (cap., 5). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos. TOTAL Fautes : 38 dont 24 au service. Entraîneur : M. Paes Fautes : 28 dont 15 au service. Entraîneur : L. Tillie Arbitres : MM. Gaupp et Pêcheux. Spectateurs : 1500 En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c). CRÉTEIL - CHAMBÉRY : 26-29 (12-14) CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (5 arrêts dt 0/2 pen.) ; Lemonne (4 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : G. Roche, Kervadec (cap., 1/1), Fritzson (8/9 dt 1/2 pen.), Atajevas (2/5), Bakekolo (0/1), Crépin, Rigault (4/8), Piriianu (3/5), Henry (5/7 dt 3/3 pen.), Kos (3/6). Entraîneur : M. Isakovic. CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic (4 arrêts dt 0/3 pen.) ; Dumoulin (3 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Ducreux, Delric (0/1), Nocar (5/5), Roiné (5/10), Ben. Gille, Moskalenko (2/3), N’Diaye (1/5), Stamate, Paty, Vuckovic (4/7 dt 1/1 pen.), Joli (8/11 dt 2/3 pen.), Richardson (4/5). Entraîneur : P. Gardent. MONTPELLIER - NÎMES : 27-22 (15-12) MONTPELLIER. – Gardiens : Gérard ; Karaboué (22 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Krantz, Burdet (cap., 4/6), Junillon (0/1), Tej (6/6), Accambray (2/2), Dole (2/4), Guigou (2/6), Honrubia (0/1), Juricek, Sobol, Bojinovic (7/11 dt 1/2 pen.), Hmam (4/5). Entraîneur : P. Canayer. NÎMES. – Gardiens : Idrissi ; Martini (12 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : Balmossière (2/3), Michel (1/1), Malesevic (1/3), Saurina (3/11), Scaccianoce (0/1), Derbier (2/3 dt 0/1 pen.), Basneville (0/1), Detrez (4/6), Ventre, M’Gannem (cap., 7/16 dt 1/1 pen.), Boubaiou (1/1), Chevalier (1/3). Entraîneur : A. Portes. DUNKERQUE - TREMBLAY-EN-FRANCE : 33-32 (17-16) DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (11 arrêts dt 0/4 pen.) ; Siffert (3 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Martilly (4/7), Lamon (4/5), Goyheneix (1/1), Touati (2/6), Bosquet (11/14 dt 4/4 pen.), Vermersch (cap., 6/7), C. Bonin (1/2), Ben Aziza (4/12), Grocaut (0/1). Entraîneur : Y. Sylla. TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (7 arrêts dt 0/1 pen.) ; Angelov (5 arrêts dt 0/3 pen.). Buteurs : Ugolin (3/4), Zuzo (2/3), Ostertag (3/8), Stefanovic (9/10 dt 6/6), Prat (cap., 6/11), Loutoufi (3/6), Bouakaz (6/11). Entraîneur : D. Peneau. DIVISION 1 FEMMES (19e journée). – VENDREDI : Besançon Fleury-les-Aubrais, 30-31 ; Nîmes-Metz, 27-22. HIER : Mios-Bègles, 28-29 ; Yutz - Le Havre, 22-26 ; Mérignac - Issy-les-Moulineaux, 31-28 ; Plan-de-Cuques - Dijon, 21-23. Classement : 1. Metz, 47 pts ; 2. Le Havre, 46 pts ; 3. Mios, 43 pts ; 4. Dijon, 43 pts ; 5. Mérignac, 41 pts ; 6. Nîmes, 39 pts ; 7. Issy-lesMoulin., 39 pts ; 8. Bègles, 38 pts ; 9. Besançon, 37 pts ; 10. Fleury-les-Aubrais, 33 pts ; 11. Yutz, 27 pts ; 12. Plan-de-Cuques, 23 pts. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 20 avril : 20 h 30, Fleury-les-Aubrais - Mios. Samedi 21 avril : 20 heures, Metz - Plande-Cuques ; 20 h 45, Bègles-Yutz. Dimanche 22 avril : 16 heures, Le Havre - Mérignac ; Issy-les-Moulineaux - Nîmes ; Dijon-Besançon. NICE - TOULOUSE : 2-3 (25-23 ; 18-25 ; 25-22 ; 19-25 ; 13-15) 400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Huynh et Daragon. Points marqués : 210 (100 + 110). Durée : 1 h 59’ (1er set : 28’ ; 2e : 24’ ; 3e : 26’ ; 4e : 25’ ; 5e ; 16’). NICE : 0 ace ; 8 contres (Kapfer, Puljic, Rendic, 2) ; 67 attaques (Kapfer, 31) ; 29 fautes (12 au service). Six de départ : Halilovic (2) ; Puljic (7) ; Kapfer (33) puis Atars ; Opota (20) ; Corda (10) puis P. Ragondet ; Rendic (3) puis Brifaud. Libero : Bessrour. Entraîneur : J.-M. Roche. TOULOUSE : 4 aces (Stanek, 2) ; 12 contres (Stanek, 5) ; 65 attaques (Stanek, 15) ; 25 fautes (15 au service). Six de départ : Boula (4) ; Slavev (9) puis Gendrey (4) ; Stanek (22) ; Bartik (17) ; Sapinart (3) puis Chedemail (cap., 8) ; Zhukov (14) puis Sapinart. Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka. MONTPELLIER - RENNES : 3-1 (25-23 ; 23-25 ; 25-12 ; 25-19) 600 spectateurs environ. Arbitres : MM. Todorov et Marenc. Points marqués : 177 (98 + 79). Durée : 1 h 30’ (1er set : 24’ ; 2e : 25’; 3e : 19’; 4e : 22’). MONTPELLIER : 3 aces (Koskie, Dias, Schalk) ; 13 contres (Daquin, 6) ; 47 attaques (Dias, 17) ; 18 fautes (10 au service). Six de départ : Koskie (1) puis S. Cès puis L. Geiler ; Daquin (cap., 12) ; Dias (20) ; Polgar (7) ; Schalk (13) ; Walter (10) puis Lavagne. Libero : Romann. Entraîneur : A. Josserand. RENNES : 4 aces (Strehlau, 2) ; 8 contres (Fuahea, 4) ; 49 attaques (Hudecek, 14) ; 35 fautes (21 au service). Six de départ : Godefroy (3) ; Strehlau (cap., 8) ; Tuia (14) puis Mihaylov (4) ; Nemec (8) ; Nganga (3) puis Fuahea (6) ; Hudecek (15). Libero : Esna. Entraîneur : B. Grebennikov. AVIGNON - TOURS : 3-1 (25-16 ; 20-25 ; 25-17 ; 25-19) 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Troesch et Baklouti. Points marqués : 172 (95 + 77). Durée : 1 h 26’ (1er set : 22’ ; 2e : 23’; 3e : 21’; 4e : 20’). AVIGNON : 3 aces (Hietanen, Nommsalu, T. Lamoise) ; 11 contres (Lavallez, 3) ; 61 attaques (Hietanen, 20) ; 28 fautes (16 au service). Six de départ : Lavallez (7) ; Hietanen (22) ; Nommsalu (11) puis Aamuvuori ; Birau (7) ; T. Lamoise (20) puis Tournier (cap.) ; Vergoz (8) puis Thomas. Libero : Zimakijevic. Entraîneur : J. Amet. TOURS : 1 ace (De Kergret) ; 7 contres (Sloboda, 3) ; 41 attaques (Guemmadi, 13) ; 20 fautes (6 au service). Six de départ : De Kergret (cap., 2) ; Hardy-Dessources (7) puis M. Patin puis Saelens puis Stancu (1) ; Boskan (8) ; Sloboda (5) ; Guemmadi (14) ; Frangolacci (12). Entraîneur : V. Basic. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Classement Pts — Paris 60 Cannes 55 Poitiers 52 Toulouse 49 Tours 39 Tourcoing 37 Montpellier 37 Sète 36 Beauvais 35 Rennes 31 Asnières 27 Saint-Brieuc 24 Avignon 22 Nice 21 J. — 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 G. — 23 19 17 17 12 11 13 13 11 9 9 8 7 6 P. — 2 6 8 8 13 14 12 12 14 16 16 17 18 19 I PERREUX VA ENTRAÎNER TREMBLAY. – L’entraîneur de Villeurbanne et ancien international Thierry Perreux (44 ans) a signé un contrat de trois ans avec Tremblay-en-France à partir de la prochaine saison pour succéder à David Peneau. Perreux avait pourtant prolongé son contrat de trois ans au début de l’actuelle saison, mais il a été libéré par son club, dont il était le responsable technique depuis2000. I COUPE D’ALLEMAGNE: PHÉNOMENAL KARABATIC. – Dans le duel de la future finale de la Ligue des champions, Kiel a éliminé Flensburg-Handewitt (34-33) sur un but décisif de Linders en demi-finale de la Coupe d’Allemagne hier à Hambourg et s’est qualifié pour la finale (aujourd’hui 14 heures). Nicolas Karabatic a été une nouvelle fois phénoménal (13 buts), alors que Thierry Omeyer était bien présent dans la cage. Tenant du titre, le Hambourg des frères Gille, avec 3 buts de Guillaume et 2 buts de Bertrand, a lui été éliminé par Kronau-Ostringen (28-29). SAINT-BRIEUC - BEAUVAIS : 2-3 (25-18 ; 17-25 ; 22-25 ; 25-20 ; 15-17) 1 100 spectateurs environ. Arbitres : MM. Parville et Takaichvili. Points marqués : 209 (104 + 105). Durée : 1 h 51’ (1er set : 24’ ; 2e : 20’; 3e : 23’; 4e : 26’; 5e : 18’). SAINT- BRIEUC : 5 aces (Anton, 2) ; 15 contres (Radovic, 5) ; 54 attaques (J.-P. Ndaki M’Boulet 22), 23 fautes (10 au service). Six de départ : Anton (7) puis Evtoukhovitch ; Radovic (14) puis Poljic (1) ; J.-P. Ndaki-Mboulet (26) ; I. Knezevic (4) ; Bunford (10) ; Pesl (cap., 12). Libero Rossilol. Entraîneur : Djordjevic. BEAUVAIS : 3 aces (Hoho, Vasilev, Lica) ; 11 contres (Bencic, 4) ; 68 attaques (Lica, 22) ; 30 fautes (17 au service). Six de départ : Jokanovic (3) puis Szczesniewski ; Hoho (14) ; Bencic (13) puis Quievreux ; Vasilev (17) ; Javurek (cap., 10) ; Lica (25). Libero : Anot. Entraîneur : A. Dardenne. POITIERS - ASNIÈRES : 3-0 (25-23 ; 25-20 ; 25-19) 1 976 spectateurs. Arbitres : MM. Deregnaucourt et Bernard. Points marqués : 137 (75 + 62). Durée : 1 h 5’ (1er set : 22’ ; 2e : 21’; 3e : 22’). POITIERS : 7 aces (Baranek, 4) ; 9 contres (Anderson, 3) ; 36 attaques (Anderson, 11) ; 22 fautes (14 au service). Six de départ : Pujol (4) puis Jaumel ; Kieffer (cap., 7) ; Baranek (12) ; Samica (6) ; Anderson (16) ; Youngberg (7). Libero : Lobato. Entraîneur : O. Lecat. ASNIÈRES : 0 ace ; 3 contres (Bazin, Senger, Juricic) ; 37 attaques (Rouzier, 12) ; 23 fautes (23 au service). Six de départ : Bazin (2) puis Raicevic (1) ; J.-F. Pérez (3) puis Roure puis Senger (1) ; Rouzier (12) ; Bleuze (cap., 6) ; Juricic (9) ; Frontin (3) puis Traoré (3). Libero : G. Patin. Entraîneur : A. Patin. PROCHAINE ET DERNIÈRE JOURNÉE. – MARDI 17 AVRIL (20 heures) : Tours-Paris ; CannesTourcoing ; Sète - Saint-Brieuc ; Beauvais-Montpellier ; Rennes-Nice ; Toulouse-Poitiers ; Asnières - Avignon. PRO FÉMININE (23e journée). – DÉJÀ JOUÉ : Venelles - Le Cannet, 0-3. HIER : Cannes - Mulhouse, 3-0 (25-21 ; 25-16 ; 25-19) ; Saint-Raphaël Istres, 0-3 (21-25 ; 20-25 ; 22-25) ; Villebon Hainaut, 3-0 (25-21 ; 27-25 ; 26-24) ; MVS La Rochette - Albi, 3-0 (25-20, 25-22, 25-23) ; Vandœuvre - Béziers, 1-3 (9-25 ; 18-25 ; 25-15 ; 22-25). Exempt : Stade Français. Classement : 1. Cannes, 66 ; 2. Albi, 56 ; 3. Mulhouse, 54 ; 4. Le Cannet, 52 ; 5. La Rochette, 51 ; 6. Béziers, 50 ; 7. Istres, 49 ; 8. Stade Français, 46 ; 9. Hainaut, 44 ; 10. Villebon, 36 ; 11. Venelles, 36 ; 12. Vandoeuvre, 34 ; 13. Saint-Raphaël, 33. PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 18 AVRIL, 20 heures : Cannes - Béziers ; Venelles - Albi ; Saint-Raphaël - Mulhouse ; Villebon - Le Cannet ; Stade Français - Istres ; Vandœuvre - MVS La Rochette. Exempt : Hainaut. DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 13 RUGBY TOP 14 (22 journée) e BIARRITZ BOURGOIN BAYONNE MONTAUBAN ALBI Bonus défensif VENDREDI 17-7 AGEN HIER 32-19 CASTRES 16-8 NARBONNE 12-29 PERPIGNAN 16-21 STADE FRANÇAIS 25-16 AUJOURD'HUI 15 h 10 MONTPELLIER TOTAL CLASSEMENT 1 ¥ Stade Français 2 ¥ Clermont 3 À Perpignan 4 Ä Toulouse 5 ¥ Biarritz 6 À Bourgoin 7 Ä Montauban 8 ¥ Agen 9 ¥ Albi 10 ¥ Castres Pts 75 69 65 63 62 51 48 42 41 40 40 39 39 37 J. 22 21 22 21 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 G. 16 15 14 13 13 10 9 9 9 7 9 8 8 7 N. 1 0 1 2 1 1 2 0 1 1 0 1 0 1 P. p. c. diff. B.o. 6 6 4 4 3 4 1 1 0 3 2 0 2 2 B.d. 3 3 3 3 5 5 7 5 3 7 2 5 5 5 J. 11 11 10 10 11 11 11 11 11 11 12 11 11 11 G. 11 11 9 8 9 9 6 9 7 7 8 6 7 7 N. 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 1 DOMICILE P. p. c. B.o. B.d. 6 5 4 3 3 4 1 1 0 3 1 0 2 2 0 0 1 2 1 1 3 2 1 2 1 2 3 2 J. 11 10 12 11 11 11 11 11 11 11 10 11 11 11 G. 5 4 5 5 4 1 3 0 2 0 1 2 1 0 N. 1 0 1 2 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 EXTERIEUR P. p. c. B.o. B.d. 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 3 3 2 1 4 4 4 3 2 5 1 3 2 3 LE POINT 5 600 378 +222 6 612 368 +244 7 422 336 +86 6 463 359 +104 8 443 301 +142 11 459 394 11 413 411 13 343 408 12 265 407 14 460 497 13 381 567 13 328 447 14 479 628 14 359 526 +65 +2 -65 -142 -37 -186 -119 -149 -167 0 388 176 0 405 131 1 247 137 2 255 143 1 283 114 1 312 150 4 222 196 2 210 143 3 168 149 4 296 202 4 214 185 4 185 175 4 326 223 3 232 160 5 212 202 6 207 237 6 175 199 4 208 216 7 160 187 10 147 244 7 191 215 11 133 265 9 97 258 10 164 295 9 167 382 9 143 272 10 153 405 11 127 366 Paris assure, Castres s’étouffe G PARIS DE JUSTESSE. – Le Stade Français est assuré de boucler cette 22e journée en tête du classement après sa victoire, hier, à Albi (16-21). Seule concession aux Albigeois, le point de bonus défensif, important pour leur maintien dans le Top 14. G TOULOUSE SE PRÉPARE AU CHOC. – Quatrième ce matin après la victoire de Perpignan à Montauban (29-12), Toulouse accueille Clermont, solide deuxième et vainqueur à quatre reprises à l’extérieur cette saison. Le Stadium sera plein cet après-midi pour cette affiche, qui pourrait être une demi-finale du Top 14 dans quelques semaines. G CASTRES GLISSE ENCORE. – Lourdement battus à Bourgoin (32-19), les hommes de Laurent Seigne conservent leur dixième place, mais l’écart avec les relégables se réduit dangereusement. Le prochain match Castres-Brive vaudra cher. G BAYONNE ET BRIVE SE DONNENT DE L’AIR. – Relégables avant cette journée, les Basques (11es) et les Corréziens (12es) sont repassés au-dessus du trait de la relégation. Narbonne et Montpellier, battus respectivement par ces deux équipes, ferment la marche. P 14 nombre de ui sépare le me au r Montpellier. ontpellier époque rtie du tableau se tenait en quarante points. BRIVE TOULOUSE En direct sur Canal + CLERMONT 11 À Bayonne 12 À Brive 13 Ä Narbonne 14 Ä Montpellier À suivre en direct sur www.lequipe.fr PROCHAINES JOURNÉES 23e JOURNÉE. – Vendredi 27 avril : Narbonne-Toulouse (20 h 30, en direct sur Canal + Sport). Samedi 28 avril : Perpignan-Biarritz (15 h 10, en direct sur Canal +) ; Montpellier-Albi, Agen-Bayonne, Stade Français - Montauban, Clermont-Bourgoin (18 h 30) ; Castres-Brive (20 heures, en direct sur Canal + Sport). 24e JOURNÉE. – Vendredi 4 et samedi 5 mai : BourgoinNarbonne, Brive-Clermont, Montauban-Montpellier, PerpignanAgen, Toulouse-Bayonne, Albi-Castres, Biarritz - Stade Français. MARQUEURS 1. Rougerie (Clermont, notre photo), Candelon (Narbonne), 11 essais. 3. Bidabé (Biarritz, + 1), Milford (Castres), 8 essais. 5. Tomiki (Narbonne, + 1), Arias (Stade Français), Saubade (Stade Français, + 1), Heymans (Toulouse), 6 essais. RÉALISATEURS 1. B. James (Clermont), 313 points, 2. Rosalen (Narbonne), 264 points, 3. Teulet (Castres, + 11), 232 points, 4. Boyet (Bourgoin, + 22, notre photo), 213 points, 5. Skrela (Stade Français), 191 points. BUTEURS (pourcentage de réussite) 1. Teulet (Castres), 87,4 % (83/95) 2. Boyet (Bourgoin),81,7 % (67/82) 3. Rosalen (Narbonne), 81,1 % (90/111) RÈGLEMENT 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrit au moins 4 essais et/ou perd par 7 points ou moins d’écart. Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. BRIVE - MONTPELLIER : 25-16 Brive inverse la pression En battant logiquement Montpellier, les Brivistes ont réussi à se sortir de la zone rouge et laissent la dernière place aux Héraultais. BRIVE – de notre envoyé spécial VOILÀ, BRIVE n’est plus dernier. Et en fin de compte, c’est bien l’essentiel. Comme ne manqua pas de le déclarer tout de suite après le coup de sifflet final Maxime Petitjean, auteur de 20 des 25 points des Brivistes, logiques vainqueurs de Montpelliérains percutants pendant le premier quart d’heure, avant de se retrouver sous la coupe d’une équipe corrézienne vaillante, courageuse, appliquée et disciplinée. « Pendant ce premier quart d’heure, on n’a rien lâché, raconte le buteur de service, auteur d’un sans-faute dans ses tirs avec cinq buts, une transformation et un drop. Et, en plus d’avoir gagné, on a empêché Montpellier de prendre le point de bonus défensif. » C’est vrai que dans cette entame de match, Brive fit face avec application et constance, évitant de se crisper comme il le fit trop souvent tout au long de la saison. Et c’est peut-être même là qu’il gagna son match, ne permettant jamais à Montpellier de prendre le large après un premier but de Todeschini (6e). « Je crois même que ce fut le tournant du match, souligne Michel Macurdy, le deuxièmeligne héraultais. On ne franchit pas, on ne concrétise pas. Eux, à chaque fois qu’ils sont venus chez nous, ils ont marqué. Et ils ont été euphoriques. » Un but égalisateur de Petitjean (8e), un essai de Péjoine en contre (18e), et trois autres buts (26e et 39e) et un drop (23e) de l’infatigable Petitjean, contre deux autres buts de Todeschini (22e et 29e) pour Montpellier, qui ne devait plus se remettre de cet écart. « Je suis vraiment heureux que cette équipe soit allée chercher cette victoire avec son cœur, alors qu’elle était constamment le dos au bord du précipice, jubile Patrick Sébastien, le président. En tout cas, si on doit mourir, on mourra la tête haute. Mais, maintenant, tout peut arriver. La pression est sur Castres, notre prochain adversaire. Après, il nous faudra battre, chez nous Clermont. » FRANCIS DELTÉRAL Petitjean est grand Car, en deuxième période, Brive continua à mener sa barque sagement, en évitant de se mettre bêtement à la faute, en alternant avec lucidité la conservation de la balle, les points de rencontre au plus près et le déplacement lointain de la balle avec le jeu au pied profond de Maxime Petitjean. À dire vrai, les Brivistes ne se créèrent pas beaucoup d’occasions. Juste deux de but concrétisées par l’inévitable Petitjean (54e et 68e). Mais cela suffit à renvoyer dans les cordes Montpellier, agacé, indiscipliné au possible, qui n’arriva jamais à mettre en place son jeu. Et voilà donc les hommes de Didier Nourault qui pointent à la dernière place, avec un match terrible à jouer contre Albi dans deux semaines : « On ne peut plus compter sur les autres maintenant », avoue Macurdy. Brive, non plus, car avec sept équipes dans un mouchoir, il vaut mieux compter sur soi pour assurer le maintien. I BRIVE : MAGNE SI… Il est pratiquement acquis qu’Olivier Magne, qui a déjà porté les couleurs du club de 1997 à 1999, sera briviste la saison prochaine. À une condition tout de même : que Brive se maintienne dans le Top 14. Les dirigeants corréziens l’ont approché et il a confirmé qu’il aimerait terminer sa carrière dans le Top 14. – F. D. BRIVE. – En dépit de cette action un peu confuse, les Brivistes de Nicolas Leroux ont affiché plus de maîtrise que les Montpelliérains de Sébastien Buada (au sol). (Photo Marc Francotte) BRIVE 15 Leroux 14 Sid 13 Fanolua 12 Bonetti 11 Bolavucu 10 Petitjean 9 Péjoine 8 Maleyrie 7 Bonvoisin (cap.) 6 Azoulay 5 C. Van Rensburg 4 Van Zyl 3 Capdevielle 2 Djoudi 1 Toderasc Entraîneurs : R. Crespy, J.-M. Soubira. 25 - 16 ###$$$ Stade Amédée-Domenech. Beau temps. Bonne pelouse. 9 500 spectateurs. Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées). BRIVE : 1 E, Péjoine (18e) ; 5 B (8e, 26e, 39e, 54e, 68e), 1 D (23e), 1 T, Petitjean. MONTPELLIER : 1 E, Lespinas (80e) ; 3 B, Todeschini (6e, 22e, 29e), 1 T, Bortolussi. Remplacements. – Brive. – 51e : Toderasc par HARBUT, Sid par HUFANGA ; 54e : Maleyrie par CHOULY ; 58e : Bonvoisin par FORGUES ; 66e : Djoudi par CAMPO ; 73e : Capdevielle par TODERASC ; 75e : Péjoine par NEVEU ; 78e : Petitjean par ORQUERA. Montpellier. – 54e : Petit par TOLEAFOA ; 58e : Buada par TOMAS, Todeschini par TRINH-DUC ; 60e : Ouedraogo par GALTIER ; 64e : Stoïca par LESPINAS ; 69e : Diomandé par CAUDULLO, Baïocco par PETIT, Macurdy par BERT. Carton jaune. – Montpellier : Kuzbik (38e, brutalité). Évolution du score : 0-3, 3-3, 10-3, 10-6, 13-6, 16-6, 16-9, 19-9 (mi-temps) ; 22-9, 25-9, 25-16. (19-9) MONTPELLIER 15 Bortolussi 14 Sarraméa 13 Taele 12 Stoïca 11 Kuzbik 10 F. Todeschini 9 Buada 8 Picamoles 7 Vallée (cap.) 6 Ouedraogo 5 Hancke 4 Macurdy 3 Baïocco 2 Diomandé 1 Petit Entraîneurs : D. Nourault, A. Hyardet. BAYONNE - NARBONNE : 16-8 Bayonne respire L’Aviron remonte à la 11e place tandis que Narbonne, privé de bonus, se retrouve relégable. BAYONNE - NARBONNE : 16-8 (3-3) ###$$$ Stade Jean-Dauger.Temps couvert et sec. Pelouse en parfait état.14 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rebollal (Midi-Pyrénées). BAYONNE : 1 E, Héguy (41e) ; 3 B (23e, 51e, 60e), 1 T, Dourthe. NARBONNE : 1 E, Tomiki (62e) ; 1 B, Ruiz (4e). Remplacement temporaire. – Bayonne : Massabeau par GRATCHEV (17e-24e). Cartons jaunes. – Bayonne : Davies (18e, indiscipline). Narbonne : Springgay (27e, indiscipline). Évolution du score : 0-3, 3-3 (mi-temps), 10-3, 13-3, 16-3, 16-8. BAYONNE : Thiery – Berbérian, Dourthe (cap.), V. Inigo, Gerber – (o) Vermis (Fraser, 60e), (m) Fernandez-Miranda (Rouet, 74e) – Massabeau, Davies, Bernad – Bergez (Tewhata, 39e), Linde – Lopresti (Iguiniz, 40e), Héguy, Coetzee (Usandisaga, 61e). Entraîneurs : X. Péméja, J.-F. Beltran, J.-P. Élissalde. NARBONNE : Bouquié – Nègre-Gauthier (Hunter, 67e), Benassis, Mazars, Candelon – (o) Ruiz (Rosalen, 52e), (m) Balue – Bisaro, Haare (cap.), Tomiki – Springgay (Eksteen, 65e), Michaux – Hooper, Rofes (Algret, 55e), Mololo (Palomera, 60e). Entraîneurs : P. Chadebech, R. Sonnes. BAYONNE – de notre correspondant BAYONNE l’a encore échappé belle hier. Mais les Ciel et Blanc ont affiché une envie débordante de disputer jusqu’au bout, cette saison encore, leur maintien en Top 14. Une lutte relancée avec le succès de Brive sur Montpellier, désormais dernier du Championnat qui a vu hier soir les quatre derniers inverser leurs positions au classement. « Ce ne sont plus des matches au couteau mais des matches au rasoir », confiait Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match. Jean-François Beltran, l’entraîneur de l’Aviron. À 3-3 à la pause, le match avait du mal à se débrider entre des Narbonnais imprécis et des Bayonnais plus timorés que l’essai de Laurent Heguy (41e) et le 100 % de réussite de Richard Dourthe (11 points) libéra en seconde période. Malgré une réaction narbonnaise (essai de Tomiki à la 62e ), les Audois manquaient l’occasion d’accrocher le bonus défensif. En plus de sa tentative de transformation, Cédric Rosalen, le deuxième réalisateur du Top 14, manqua une pénalité des 40 mètres face aux poteaux alors que la sirène venait de retentir. « Je m’en veux, grinçait l’ouvreur narbonnais. Ce point de perdu peut coûter très cher. » Tout près, le vestiaire bayonnais était tout sourire. Jamais cette saison l’Aviron n’avait pointé aussi haut dans le classement. « C’est le match que je craignais le plus, reconnaissait Xavier Péméja, on s’en sort comme on peut grâce à la solidité de notre équipe et de notre buteur. Mais comme toujours en pareil cas, il y a quelque chose qui ne va pas : cette fois c’est le goal-average particulier, on aurait pu faire la différence face à Narbonne, on n’y est pas parvenus. » Après Castres, c’est Narbonne qui en cas d’égalité devancera l’Aviron grâce aux points terrain. « Ça nous oblige à aller faire un coup à l’extérieur » , lançait Richard Dourthe la tête déjà tournée vers le déplacement à Agen, dans quinze jours. Il ne restera alors que quatre journées de Top 14 à disputer… NICOLAS BRIDOUX BOURGOIN - CASTRES : 32-19 ALBI - STADE FRANÇAIS : 16-21 MONTAUBAN - PERPIGNAN : 12-29 -« Tout sauf rassuré » Hernandez, LIONEL NALLET, le deuxième-ligne international de Castres, appréhende de plus en plus la fin de saison après cette nouvelle défaite. BOURGOIN - CASTRES : 32-19 (16-9) ####$$ Stade Pierre-Rajon. Temps ensoleillé. Bonne pelouse.7 500spectateursenviron.Arbitre: M.Bessot (Limousin). BOURGOIN: 2 E, Cabello(22e), Davis (61e) ; 6 B (5e, 8e, 22e, 44e, 57e, 73e), 2 T, Boyet. CASTRES : 1 E, Bias (65e) ; 3 B, Teulet (6e, 29e, 47e), 1 D, McIntyre (18e) ; 1 T, Teulet. Cartons jaunes. – Bourgoin : Fèvre (32e, brutalité). Castres : Papé (32e, brutalité). Évolutiondu score : 3-0, 3-3, 6-3, 6-6, 13-6, 16-6, 16-9 (mi-temps), 19-9, 19-12, 22-12, 29-12, 29-19, 32-19. BOURGOIN : Denos–Nicolas, Boussès, Davis, A. Forest– (o) Boyet, (m) Prendergast (Mandon, 77e)–Monzeglio (Petrilli, 57e), Jooste (Coux, 75e), Frier (cap.)–Fèvre (Del fava, 57e), Pierre–Sourgens (Cardinali, 41e), Cabello (Vigneaux, 64e), Khinchagishvili. Entraîneurs : Ch. Urios, G. Tourlonias, G. Doorey. CASTRES : Boscus (Marticorena, 69e)–Milford, Kefu, Christophers(Peyras, 62e), Carballo–(o) McIntyre, (m) Teulet–Bias, Tabacco (Puricelli, 52e), Vosloo–Nallet (cap.), Papé (Capo ortega, 62e)–Attoub (Saayman, 54e), Terrain, Giorgadze. Entraîneurs : L. Seigne, U. Mola. la différence ALBI - STADE FRANÇAIS : 16-21 (6-8) ##$$$$ Stadium municipal. Temps doux. Pelouse excellente. 10 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre). ALBI : 1 E Stewart (71e) ; 3 B (12e, 17e, 56e), 1 T, Hough. STADE FRANÇAIS : 2 E, Kayser (15e), Saubade (67e) ; 2 B (39e, 47e), 1 D (73e), 1 T (67e), Hernandez. Évolution du score : 3-0, 3-5, 6-5, 6-8, mi-temps, 6-11, 9-11, 9-18, 16-18, 16-21. ALBI :Stewart–MensahCooker,Senio(Manca,41e),Sanchou,Serre–(o) Hough,(m) Pagès (Boulogne, 71e) – Misse (Maréchal, 71e), Clément (cap.), Farani – Mela (Kresinski, 71e), Guicherd–Pulu (Gady, 71e), Ladhuie (Ribes, 74e), Correia. Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach, Ph. Laurent. STADEFRANÇAIS: Corleto(Beauxis,77e) –Arias,Glas,Mi.Bergamasco,Saubade– (o) Hernandez, (m) Pichot (cap.) – Martin, Rabadan, Ma. Bergamasco – Viljoen (M. james, 47e), Marchois – Gomez (Montès, 55e), Kayser (Blin, 61e), Weber (Hireche, 77e). Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau. Perpignan à sa main MONTAUBAN - PERPIGNAN : 12-29 (7-23) ###$$$ Stade Sapiac. Beau temps. Bonne pelouse. 8 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Gauzère (Côte Basque). MONTAUBAN : 2 E, Jonnet (32e), Rolland (77e) ; 1 T, Mitu (32e). PERPIGNAN : 2 E, Vaki (7e), Grandclaude (14e) ; 4 B (2e, 21e, 40e,58e), 1 D (70e), 2 T, N. Laharrague. Remplacement temporaire. – Perpignan : Goutta par PARKS (31e-33e). Cartons jaunes. – Montauban : Fauqué (39e, brutalité), Mitu (65e, brutalité). Perpignan : Goutta (55e, faute technique). Évolution du score : 0-3, 0-10, 0-17,0-20, 7-20, 7-23 (mi-temps), 7-26, 7-29, 12-29. MONTAUBAN : Jonnet (Audy, 66e) – Cech, Viard, Albert, Cassin (Etcheverria, 64e) – (o) Fauqué (cap.), (m) Mitu–Diarra (Brignoni, 65e), Clarkin, Caballero – Vaïtanaki (Frost, 44e), Rolland–Blanco (Sa, 31e), Testa (Arganese, 58e), Henn (Blanco, 73e). Entraîneurs : L. Labit, L. Travers. PERPIGNAN : Porical – Manas, Grandclaude, Hume (Bomati, 75e), Naulu – (o) N. Laharrague (Edmonds, 73e), (m) Durand (S. Dupuy, 75e) – Goutta (cap.), Tonita, Vaki (Parks, 73e) – Hines, Alvarez – Kairelis (Bortolaso, 72e) – Mas, Konieck (Tincu, 66e), Freshwater (Bozzi, 64e). Entraîneurs : Ph. Boher, F. Azéma. BOURGOIN – I ANGLETERRE : WILKINSON ENCORE BLESSÉ, JAMBE FRACTURÉE POUR TINDALL. – Le demi d’ouverture de l’équipe d’Angleterre, Jonny Wilkinson, s’est de nouveau blessé vendredi lors de la victoire de Newcastle contre Gloucester, durant laquelle le centre Mike Tindall s’est fracturé la jambe. Tindall est d’ores et déjà forfait pour la tournée de l’Angleterre en Afrique du Sud fin mai. La participation de Wilkinson, sorti à la 55e minute après avoir été touché aux côtes, est incertaine. de notre correspondant « QU’A-T-IL MANQUÉ à Castres pour rapporter des points de Bourgoin ? – De l’agressivité et de l’intelligence. Quand on voit le nombre incalculable de fautes que l’on commet... Je suis déçu du comportement de l’équipe. Après la défaite à domicile samedi dernier face à Toulouse (19-35), je pensais que l’on serait capables d’une réaction d’orgueil. Mais quand on ne met pas ce qu’il faut, on ne peut pas espérer trouver des solutions. – La fin de saison va être tendue jusqu’au bout pour vous ? – Elle va être compliquée mais, plus que le calendrier, c’est ce qu’on fait sur le terrain qui m’inquiète. D’un point de vue collectif, on n’existe pas. Après Bayonne, Toulouse et Bourgoin, dans notre situation, c’est terrible si on ne parvient pas à réagir. – Deux victoires à domicile (Brive, Montauban) peuvent cependant suffire à assurer le maintien ? – Si on continue à jouer comme ça, je ne sais pas où ça nous mènera. On va recevoir Brive qui, bien que battu, a su réagir à Paris (et hier soir vainqueur de Montpellier). Nous, actuellement, on n’en est pas capables. On jouera peut-être notre dernier match (à Biarritz) “à la vie, à la mort”. Je suis tout sauf rassuré pour la suite. » ÉRIC CLERT RÉSULTATS I ANGLETERRE (21e journée). – VENDREDI : Sale Bath, 25-23 ; Newcastle - Gloucester, 19-12. AUJOURD’HUI : Wasps - Northampton, London Irish Worcester, Saracens - Harlequins. Mardi 24 avril : Bristol - Leicester. I LIGUE CELTE. – VENDREDI : Connacht - Glasgow, 23-40 ; Newport - Leinster, 22-23 ; Borders - Ulster, 9-33. HIER : Cardiff - Édimbourg, 48-0 ; Munster - Llanelli, 20-0. I SUPER 14 (11e journée). – VENDREDI : Wellington Hurricanes (NZL) - Cheetahs (AFS), 37-15. HIER : Waikato Chiefs (NZL) - Western Force (AUS), 64-36 ; Otago Highlanders (NZL) - Canterbury Crusaders (NZL), 3-38 ; Auckland Blues (NZL) - Sharks (AFS), 25-32 ; Waratahs (AUS) - Queensland Reds (AUS), 26-13 ; Bulls (AFS) Stormers (AFS), 49-12. Exempts : Brumbies (AUS), Lions (AFS). Classement (tous 10 matches) : 1. Crusaders, 37 pts ; 2. Blues, 37 ; 3. Sharks, 34 ; 4. Chiefs, 27 ; 5. Bulls, 27 ; 6. Brumbies, 27 ; 7. Force, 26 ; 8. Hurricanes, 23 ; 9. Highlanders, 22 ; 10. Lions, 21 ; 11. Stormers, 18 ; 12. Cheetahs, 18 ; 13. Waratahs, 14 ; 14. Reds, 7. I COUPE ANGLO-GALLOISE (finale, à Twickenham). – AUJOURD’HUI : Leicester (ANG) - Ospreys (GAL), à 15 h 30 (heure française). ALBI – de notre envoyé spécial UN HOMME A ÉCLABOUSSÉ de toute sa classe cette rencontre, le demi d’ouverture Juan Martin Hernandez, créant avec rien du tout l’essai décisif de Saubade (67e). L’Argentin a fait planer la menace en permanence sur Albi qui paya une fin de première période bien timorée, ce que regrettait son entraîneur Éric Béchu : « Nous avons eu un jeu au pied stérile pendant tout le temps où nous avons mené au score. » Au bout du compte les Tarnais ne seront pas malheureux de s’en sortir avec le point de bonus, grâce à une interception de Stewart qui les ramena à deux points (71e). Mais Hernandez se chargea immédiatement de faire monter l’écart à cinq points sur un drop tapé avec calme. – H. B. MONTAUBAN – de notre correspondant À L’ALLER, Perpignan s’était incliné (13-18) et cette défaite à Aimé-Giral avait attisé un peu plus la crise du vrai faux départ du président Marcel Dagrenat. Hier à Sapiac, les Catalans ont pris une superbe revanche sur les Tarn-et-Garonnais en dominant dans tous les compartiments du jeu. Vaki (7e) et Grandclaude (14e) concluaient dès le premier quart d’heure deux beaux mouvements d’ensemble. Montauban, qui restait sur un match nul à Biarritz (9-9), ne réagira que de manière sporadique. Les deux essais de Jonnet (32e) et de Rolland (77e) ne permettront jamais d’inverser la tendance. Avec cette victoire, Perpignan prend la troisième place et Montauban perd sa sixième place au profit de Bourgoin. – R. B. PAGE 14 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 RUGBY TOP 14 (22 journée) e TOULOUSE - CLERMONT En tenue de gala Clermont, au complet, vient défier Toulouse sur ses terres. Peut-être un avant-goût de la fin de saison. TOULOUSE – de notre envoyé spécial ÇA EN A LE GOÛT, les couleurs, le parfum, et jusqu’au cadre puisque le Stadium affichera complet en ce dimanche. Mais la demi-finale éventuelle qui pourrait opposer ces deux équipes n’aura lieu que dans huit semaines. Aucune raison que cela ne vienne gâcher le plaisir. La dernière fois que ces deux-là se sont croisés, on venait juste de rentrer dans l’automne, le 30 septembre. Et Toulouse entamait une longue période de doutes, de souffrance, d’interrogations en encaissant un énorme 46-9, cinq essais à zéro, qui avait fait parler à l’ombre des usines Michelin et sous les arcades de la place du Capitole. Avec le recul, on se rend compte que plus que le déclin des Toulousains, l’affaire annonçait la montée en puissance des Auvergnats, commençant à justifier enfin les espoirs de tout un peuple de supporters trop longtemps frustré. Jusque-là, l’année de Clermont, meilleure attaque du Championnat en points comme en nombre d’essais, a été celle des révélations. De celle d’un entraîneur au parcours atypique, Vern Cotter, passé par Rumilly et Lourdes comme joueur, puis Saint-Junien, avant de regagner sa NouvelleZélande natale pour y entraîner Bay of Plenty, puis les avants de Canterbury. Et amenant dans ses bagages un demi d’ouverture nommé Brock James, australien de naissance, lui aussi passé par la terre du long nuage blanc et Taranaki en particulier, et qui se retrouve aujourd’hui meilleur marqueur du Championnat de France et élu à tout coup « produit de l’année » par un jury de clients auvergnats. Mais aussi et peut-être encore plus important, celle de la confirmation que les Clermontois n’étaient pas éternellement condamnés à être ces géants aux pieds d’argile, impressionnants sur la photo de début de saison et décevants dès les objectifs photographiques rangés. En alignant sa meilleure équipe possible dans un Stadium printanier, Vern Cotter vient chercher, sinon un résultat à tout prix, du moins l’assurance que cette fois, cette année, les choses ont vraiment changé. Toulouse, pour sa part, a accompli un long chemin depuis ce funeste samedi de septembre, qui le vit entrer dans une période grise, à la veille de son centenaire. À une semaine de l’année 2007, tout a changé. La victoire à Biarritz (21-16) l’a à nouveau placé dans une spirale positive et, depuis, les Toulousains n’ont perdu qu’une fois, à Paris contre le Stade Français sur une marge infime (20-22). La troupe rouge et noir retrouve petit à petit tous ses soldats d’élite, ses capitaines, mais aussi son jeu et la confiance en celui-ci. Elle avance depuis deux matches à coups de cinq points, n’abandonne personne en route. Samedi dernier à Castres, c’est Fred Michalak qui la rejoignait. Annoncé en balance avec Du Toit sur le banc, il pourrait retrouver son public, aujourd’hui, si un mollet douloureux le laisse tranquille. Ce dimanche au Stadium, c’est Fabien Pelous, lui aussi prévu sur le banc, qui devrait effectuer son retour, et si elle doit encore se passer de Florian Fritz (cheville) ou de Gareth Thomas (deuil familial) ce n’est que temporaire. Autant dire que, à nouveau, Toulouse apparaît comme l’ogre du Championnat, d’autant que son pack, si souvent montré du doigt ces dernières saisons, a rajouté, au fil des semaines, du ciment et du sable dans ses liaisons. ron ? Celui des demis de mêlée où Pierre Mignoni, le grand gagnant du dernier Tournoi, sera cette fois opposé à Jean-Baptiste Élissalde ? Celui des centres où les titulaires de la Coupe du monde 2003, Yannick Jauzion et Tony Marsh, seront face-à-face ? Celui des arrières, où Clément Poitrenaud retrouvera Anthony Floch, resté à la porte de l’équipe de France pendant le Tournoi ? « Tout peut se jouer sur un exploit individuel » , analysait Aurélien Rougerie, en début de semaine. Ou sur un désir exacerbé de poursuivre une dynamique positive. Ou de revanche, forcément présent dans celui des Toulousains, qui n’ont à tout coup pas oublié les 46 points encaissés à l’aller… HENRI BRU TOULOUSE Stadium 15 H 10 Arbitre : M. Berdos (Île-de-France). TOULOUSE. – Remplaçants : Bru, Human, Millo-Chluski, Pelous, Nyanga, Courrent, Michalak ou Du Toit. Entraîneurs : G. Novès, Ph. RougéThomas, S. Laïrle. Derniers matches G G P G G CLERMONT (en direct sur Canal +) Des duels au sommet Au-delà de l’enjeu, important pour Toulouse qui effectuerait un grand pas vers une qualification certaine en s’imposant, les plus de trente mille spectateurs seront bien entendu aussi alléchés par la qualité des duels proposés. Par où commencer ? Celui des ailiers qui opposera directement Aurélien Rougerie et Cédric Heymans, avec Vincent Clerc comme troisième lar- 15 Poitrenaud 14 Clerc 13 Jauzion 12 Kunavore 11 Heymans 10 Dubois 9 Elissalde 8 Maka 7 Dusautoir 6 Bouilhou (cap.) 5 Albacete 4 Lamboley 3 Hasan 2 Servat 1 Perugini 15 Floch 14 Rougerie (cap.) 13 Baï 12 Marsh 11 Malzieu 10 B. James CLERMONT. – Remplaçants : Miguel, Zirakashvili, Cudmore, Longo, Troncon, 9 Mignoni 8 Vermeulen Hesterhuizen, Nalaga. Entraîneurs : V. Cotter, J.-P. Laparra. 7 Audebert Derniers matches G P G G G 6 Broomhall 5 Privat 4 Jacquet 3 Scelzo 2 M. Ledesma 1 Emmanuelli H Vincent CLERC H G Toulouse. G 25 ans, né le 7 mai 1981 à Échirolles. G 1,78 m ; 89 kg. Ailier. G 20 sélections. G 50 points (10 essais). G Première sélection : France Afrique du Sud (30-10), le 9 novembre 2002 à Marseille. G Dernière sélection : France Écosse (46-19), le 17 mars 2007 au Stade de France. Palmarès : Grand Chelem 2004 ; Tournoi des Six Nations 2007 ; Coupe d’Europe 2003 et 2005. L’autre match des ailiers Le choc d’aujourd’hui va mettre aux prises trois des quatre ailiers des Bleus susceptibles de disputer la prochaine Coupe du monde. DANS LES TRIBUNES du Stadium, Bernard Laporte, l’entraîneur de l’équipe de France, attardera souvent son regard sur les ailes. Mais il ne sera pas fixé dans les couloirs car les trois ailiers, les Toulousains Vincent Clerc et Cédric Heymans, et le Clermontois Aurélien Rougerie, candidats à la Coupe du monde, présents sur le même terrain, devraient prendre des initiatives ailleurs que sur les ailes. Et cela pourrait donner le tournis au coach des Bleus. Bien que délocalisé au Stadium, Heymans et Clerc, à domicile, sont censés être mieux lotis que Rougerie pour qui jouer les premiers rôles avec son club est assez inhabituel. Dans cette confrontation sur fond de qualification pour les demi-finales, c’est le Clermontois qui aura le plus à gagner car il n’est plus apparu en équipe de France depuis le deuxième test perdu contre la Nouvelle-Zélande (11-23) au Stade de France le 18 novembre. Avant d’être inscrit dans la rubrique « joueurs non utilisés », une semaine plus tard face à l’Argentine. C’est dire le crédit que Rougerie a perdu à l’a utomn e. S uspend u p our l’entame du Tournoi contre l’Italie, il n’a chaussé les crampons que face au pays de Galles, comme remplaçant. Et toujours « non utilisé ». Convié « au match de dupe » à Biarritz avec les Barbarians contre l’Argentine, au petit jeu des chaises musicales, il ne part pas favori. D’autant que Christophe Dominici est déclaré partant certain par Bernard Laporte, comme capitaine de cœur. C’est donc avec Clermont, deuxième du Top 14, qu’il doit faire ses preuves. Et ça marche. Au grand bonheur du grand blond. Meilleur marqueur avec 11 essais avec le Narbonnais Julien Candelon, il sera confronté à Cédric Heymans comme adversaire direct. Mais c’est dans les prises d’initiative loin de leurs couloirs respectifs qu’ils seront tous les trois jugés cet après-midi. Et Vincent Clerc sera logé à la même enseigne. Un seul but toutefois, servir le collectif. Au risque de déplaire. SERGE TYNELSKI H Cédric HEYMANS H G Toulouse G 28 ans, né le 20 juillet 1978 à Brive. G 1,80 m ; 96 kg. G Ailier. G 30 sélections. G 45 points (9 essais). G Première sélection : France - Italie (42-31), le 1er avril 2000 à SaintDenis. G Dernière sélection : France Écosse (46-19), le 17 mars 2007 au Stade de France. G Palmarès : Grand Chelem 2004 ; Tournoi des Six Nations 2006 et 2007 ; Coupe d’Europe 2003 et 2005. Essentiellement ailier droit, il peut aussi jouer à gauche et rendre service à la mêlée. Une vitesse et une aisance de course qui en font un joueur disponible hors pair, et un bon finisseur. Une capacité étonnante à s’enrouler autour des défenseurs pour rester debout et franchir la ligne d’avantage. C’est un véritable Zébulon prompt à se relever quand il est au sol. Même s’il manque un peu de densité physique, il est rarement dépassé en défense. Une belle assurance sur les réceptions de ballons profonds et une belle autorité dans la prise d’intervalle. Il exploite judicieusement les espaceset se coupe rarementdu soutien. – S. T. C’est dans la dimension physique qu’il faut chercher ses déficiences, car face aux ailiers de gros tonnage il souffre de la comparaison,surtout près de la ligne. Parfois, il pèche dans le jeu au pied long qui manque de précision. Soucieux de répondre collectivement, il n’use pas assez du petit jeu au pied. – S. T. (Photos Pierre Lahalle et Stéphane Mantey) H Aurélien ROUGERIE H G Clermont G 26 ans, né le 26 septembre 1980 à Beaumont G 1,94 m ; 103 kg G Ailier G 44 sélections G 95 points (19 essais) G Première sélection : France Af rique du Sud (20-10) , le 10 novembre 2001 à Saint-Denis. G Dernière sélection : France - Nouvelle-Zélande(11-23), le 18 novembre 2006 à Saint-Denis. G Palmarès : Grand Chelem 2002 ; Tournoi des Six Nations 2006. Un tempérament de feu et des crochets déstabilisants en font un redoutable attaquant d’homme à homme. Au Stade Toulousain, il a trouvé un terreau favorable à son épanouissement offensif car il n’est pas qu’un simple ailier finisseur. Il est aussi un joueur qui sort souvent de son aile gauche pour dynamiser le cœur de l’attaque. Sur le terrain, son investissement est total et sa défense est plutôt désarçonnante. Son pied gauche est énorme et il peut buter au-delà de la ligne médiane. Et il est efficace dans le petit jeu au pied. Sa lecture du jeu est plutôt bien suivie, ce qui lui permet des soutiens efficaces. – S. T. Parfois, sa générosité le pousse à l’excès. En attaque, il peut se laisser griser par l’espace et se couper du soutien. Dans le replacement, il se laisse parfois aspirer par le porteur du ballon et crée ainsi des décalages dans la montée défensive. Mais cela lui arrive de moins en moins. S’il a du déchet, c’est dans le jeu au pied défensif long, où il ne trouve pas toujours les bons angles. – S. T. LES AVIS DE... G Aurélien ROUGERIE : « Un peu dans le même registre que Cédric, mais peut-être plus gaillard, plus puissant sur les appuis. Il est également très mobile et assez opportuniste. C’est un très bon joueur. » G Cédric HEYMANS : « Nous n’avons jamais joué l’un contre l’autre, excepté à l’entraînement. Et, si cela nous arrive dimanche,c’est que l’un des deux sera K.-O. et qu’il faudra le sortir. Je connais bien l’homme, c’est le gendre idéal. Ce qu’il a fait pendant le Tournoi a réveillé tout le monde. Il a redistribué les cartes à l’aile. Il est puissant, va vite et défend très bien. Il a bien progressé dans son jeu au pied. Il s’affirme de plus en plus. » LES AVIS DE... Son coéquipier Alessandro Troncon l’a comparé au grand ailier all black John Kirwan. Même allure de cheval sauvage, même puissance destructrice,avec cette capacité rare de pouvoir marquer sur des longues distances. Rougerie est capable de franchir deux ou trois rideaux défensifs successifs et de déstabiliser à lui seul une défense, en jouant à la fois sur la force et l’évitement. Par ses qualités athlétiques et son explosibilité, il peut intervenir sur toutes les zones et provoquer le danger. Un coup de pied puissant, pas assez utilisé sur le plan défensif. Peut-être n’est-il pas assez concentré sur l’organisation, et de ce fait il ne fait pas toujours bien rejouer derrière lui. Hésitant dans le replacement, il peut avoir des ratés en défense sur l’homme près de la ligne de but. Son petit jeu au pied offensif et tactique est perfectible. Parfois quelques initiativeshasardeuses en désaccord avec le rendement collectif. G Vincent CLERC : « C’est un joueur très puissant. Cédric et moi sommes plus des joueurs vivaces qui avons beaucoup d’activité sur le terrain. D’une manière générale, je préfère jouer les gros gabarits, mais Aurélien a aussi de très bons appuis. Il est donc très difficile à prendre. Je m’entends bien avec lui. Mais je ne l’affronte pas souvent. » G Cédric HEYMANS : « C’est le joueur moderne et complet. Aurélien préfère jouer contre les grands gabarits que les petits pottioks (chevaux du Pays basque de petite taille) comme moi. Mais moi non plus, je n’aime pas trop jouer les pottioks. Si un gars comme lui arrive lancé et t’impose son quintal, ça fait mal. En même temps, je ne suis pas sûr qu’il y a aura beaucoup d’affrontement direct entre lui et moi. Car on va souvent jouer dans la ligne et, là, je peux vous dire qu’il n’est pas drôle. Enfin, dans ces cas-là ce n’est pas moi qui me le tape. » LES AVIS DE... G Vincent CLERC : « Cédric dispose d’un excellent jeu au pied gauche. Il est très vivace, c’est un excellent finisseur. Cela fait cinq ans que l’on joue ensemble et j’adore cela. On se connaît bien. On se croise souvent sur le terrain mais l’on n’a jamais joué l’un contre l’autre. » G AurélienROUGERIE: « Je m’en méfie. C’estun joueur très mobile, qui s’intercale pas mal dans la ligne. En plus, les Toulousains ont un collectif derrière qui met en valeur cela. Il est dangereux par ses appuis, rapide. Pas trop gênant par rapport à ma taille car il n’est pas trop petit. Mais c’est le genre d’ailier que je n’aime pas trop affronter. » PRO D 2 (27e journée) -Auch rit, Broncan grogne Le club gersois a fêté hier son accession en Top 14. Mais Henry Broncan, son entraîneur, en partance pour Agen, s’estimait « trahi ». AUCH - TARBES : 31-0 (14-0) #$$$$$ Stade Patrice-Brocas. Temps froid et pluvieux. Bonne pelouse. 7 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Mené (Provence). AUCH : 3 E, Couzier (25e), Lagardère (73e), Lafitte(76e) ; 4 B, Lagardère (10e, 15e, 24e, 53e), 2 T (73e, 76e). Cartonsjaunes. – Auch: Chauvet (18e, brutalité), Battut (33e, brutalité). Tarbes : Barrague (18e, brutalité), Troader (37e, antijeu), Torossian (entraîneur) (48e, contestation), Bria (68e, faute technique). Évolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 14-0 (mi-temps), 17-0, 24-0, 31-0. AUCH : Pesteil – Brana, Ricaud (Bosque, 60e), Couzier, Bastide(cap.) – (o) Lagardère, (m)Salobert(Dutilh,60e)–Battut(Bontinck,70e),Chavet,Saint-Lary–Lafitte,Cholley (Tapasu, 48e) – Idieder (Bourrust, 48e), Bruere (Bortolucci, 48e), Montanella (Etcheverry, 70e). Entraîneurs : H. Broncan, G. Lacrampe et M. Miquel. TARBES : Cazenave – Rachkov, Caujolle, Delmotte (Fortassin, 44e), Daunivucu – (o) Carbonneau, (m) Lacrampe (Sudre, 66e) – Troader, Lasserre (cap.), Bernad (Giaccobi, 60e) – Galloppa, Barrague – Bria (Laperne, 26e), Sisombath, Guatieri (Seux, 54e). Entraîneurs : F. Torossian et Carbonneau. AUCH - TARBES : 31-0 LA ROCHELLE - BÉZIERS : 27-19 (12-10) Stade Marcel-Deflandre. Temps beau et doux. Pelouse moyenne. 9 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Soulan (Midi-Pyrénées). LA ROCHELLE : 9 B, Boboul (21e, 31e, 32e, 39e, 44e, 48e, 56e, 67e, 77e). BÉZIERS : 1 E, Ferrères (1re) ; 4 B (28e, 62e, 69e, 75e), 1 T, Vidal. Cartons jaunes. – La rochelle : Mohr (18e, brutalité), Fior (61e, antijeu). Béziers : Floréa (18e, brutalité), Viazzo (32e, antijeu). Evolution du score : 0-7, 3-7, 3-10, 6-10, 9-10, 12-10 (mi-temps), 15-10, 18-10, 21-10, 21-13, 24-13, 24-16, 24-19, 27-19. DAX - LYON OU : 43-3 (16-3) Stade Maurice-Boyau. Temps gris. Pelouse en bon état. 6 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Matheu (Armagnac-Bigorre). DAX : 5 E, Deniau (28e), Alexandre (58e), O. August (65e), Lasagavibau (67e), Auelua (73e) ; 4 B (13e, 22e, 38e, 48e), 3 T (28e, 58e, 73e), Maillard. LYON OU : 1 B, Fourié (10e). Cartons jaunes. – Dax : Boyoud (8e, faute technique), Auelua (56e, nervosité). Lyon OU : Fiard (8e, faute technique), Nauroy (43e, nervosité). Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 13-3, 16-3, 19-3 (mi-temps), 26-3, 31-3, 36-3, 43-3. TOULON - LIMOGES : 33-20 (26-6) Stade Mayol. Temps doux. Bonne pelouse. 9 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreilh (Pays de Loire). TOULON : 5 E, Rossouw (1re), Curnier (7e, 33e), Domolaïlaï (21e), Labadze (77e) ; 4 T, Quesada (1re, 7e, 33e, 77e). LIMOGES : 2 E, Breuil (67e), Cazenavette (80e) ; 2 B (10e, 39e), 2 T, Tofan. Cartons jaunes. – Toulon : Chedal (5e, brutalité), Jagr (43e, obstruction), Labadze (62e, faute technique). Évolution du score : 7-0, 14-0, 14-3, 19-3, 26-3, 26-6 (mi-temps), 26-13, 33-13, 33-20. OYONNAX - GAILLAC : 36-31 (12-16) Stade Charles-Mathon. Temps chaud. 3 200 spectateurs environ. Arbitre : M. Azoulay (Côte Basque). OYONNAX : 5 E, Missoup (18e), Jacquot (34e), Taukafa (44e), Martin (59e), Ollivier (69e) ; 1 B, Ricco (55e), 4 T, Ricco (34e, 44e, 59e), Saliès (69e). GAILLAC : 3 E, Estebanez (11e, 79e), Bonvoisin (76e) ; 2 B, (2e, 50e), 2 D, (13e, 20e), Giry ; 2 T, Giry (11e), Estebanez (79e). Évolution du score : 0-3, 0-10, 0-13, 5-13, 5-16, 12-16 (mi-temps), 19-16, 19-19, 22-19, 29-19, 36-19, 36-24, 36-31. GRENOBLE - MONT DE MARSAN : 18-13 (18-10) Stade Lesdiguières. Beau temps. Pelouse en bon état. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Hadj Bachir (Auvergne). GRENOBLE : 2 E, Cambres (17e), Derenalagui (29e) ; 2 B, Suarez (13e), Dut (39e), 1 T, Suarez (29e). MONT-DE-MARSAN : 1 E, Cazeaux (1re) ; 2 B (25e, 75e), 1 T, Arrayet. Carton jaune. – Mont-de-Marsan : Arrayet (38e, antijeu). Évolution du score : 0-7, 3-7, 8-7, 8-10, 15-10, 18-10 (mi-temps), 18-13 (75e). HIER AUCH – de notre envoyé spécial EN UN MATCH, Auch a remporté le titre de champion d’ArmagnacBigorre, de champion de France de Pro D 2 et un ticket pour le prochain Top 14, avec à nouveau le rôle du Lilliputien face aux autres Gulliver. Descendu de l’élite en 2005, Auch n’aura mis que deux ans à remonter. L’an prochain, le budget devrait passer de 2,4 millions à 3,5 ou 4 millions d’euros. Une forte progression mais toujours une misère dans l’économie du Top 14. Après un match « pourri » , selon les mots du troisième ligne Battut, face au voisin tarbais, les Gersois sont parve- nus à leurs fins à trois journées de la clôture de la Pro D 2, épilogue d’une saison exceptionnelle (seulement trois défaites, un nul). Pendant que le vestiaire résonnait de chansons paillardes, Henry Broncan, casquette vissée sur le crâne et verre de champagne en main, oscillait entre fierté et rancœur dans le couloir attenant. En effet, c’est avec Agen (si le SUA ne descend pas) que l’entraîneur gersois découvrira le Top 14, lui que l’on croyait lié à Auch comme une croix à une église. « C’est une joie énorme, qui fait autant de mal que de bien », glisse celui qui a passé ses neuf dernières saisons au club. Car pour certains, Broncan a « trahi » Auch, attiré par l’argent d’Agen. Est-ce une trahison ? « Oui, c’en est une », reconnaît-il, mine sévère. Mais il reprend : « Avant de trahir, j’ai été trahi. Et j’ai été trahi lâchement et par-derrière. (silence). Quand j’aurai fini la saison, je parlerai. » Que comprendre ? « Avant le coup d’envoi, j’ai vu un haut personnage se retourner et être épouvanté quand il m’a vu et se mettre à courir. C’est triste. Je ne pardonnerai pas à certains, confie l’ancien prof d’histoire-géo. Car j’étais trop bien ici. Je n’aurais jamais pensé quitter le FCA. J’ai d’ailleurs recruté des joueurs, il y a un mois. Il y a des événements qui font que je dois quitter le club. Ici, c’est ma vie, c’est mon pays. Et l’aimer comme je l’aime, on est quelques-uns, mais on n’est pas nombreux. » Cette semaine, Laurent Lubrano, le directeur général d’Agen, lui a proposé de reprendre les rênes du SUA. En pleine saison. « Il n’en est pas question. J’ai une tâche à remplir ici, poursuit-il (il reste trois matches à disputer à Auch). Je ne crois pas au choc psychologique ou à l’entraîneur miracle. D’après ce que j’ai vu hier (vendredi, à Biarritz), Agen doit se sauver. » Hier soir, pendant que les Gersois fêtaient l’ascension aux sons des rythmes latinos, le titre n’avait pas le même goût pour tous. BENJAMIN MASSOT Auch - Tarbes .......................... 31-0 Dax - Lyon OU .......................... 43-3 La Rochelle - Béziers .............. 27-19 Toulon - Limoges ................... 33-20 Grenoble - Mont-de-Marsan.. 18-13 Racing-Métro 92 - Colomiers . 23-20 Oyonnax - Gaillac .................. 36-31 Bonus : Dax, Oyonnax, Toulon, Mont-de-Marsan, Colomiers, Gaillac. AUJOURD’HUI 15 heures Stade Bordelais-Bègles - Pau PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 avril : Lyon OU - Grenoble, Colomiers - Stade Bordelais-Bègles, Béziers - Auch, Limoges - Oyonnax, Pau - Mont-de-Marsan, Dax - Tarbes, La Rochelle - Toulon (18 h 30). Dimanche 22 avril : Gaillac - RacingMétro 92 (15 heures). Classement Pts J. G. N. P. — ———— 1. Auch ............ 100 27 23 1 3 2. La Rochelle. 83 27 18 2 7 3. Dax .............. 83 27 17 0 10 4. Béziers ........ 78 27 17 1 9 5. Toulon ......... 78 27 17 0 10 6. Lyon............. 69 27 14 1 12 7. Oyonnax ...... 66 27 14 2 11 8. Racing-M. 92.. 57 27 11 0 16 9. Gaillac ......... 55 27 11 1 15 10. Grenoble...... 54 27 10 2 15 11. Pau .............. 54 26 10 0 16 12. Mt-de-Marsan . 54 27 11 1 15 13. Bord. Bègles .. 53 26 11 0 15 14. Tarbes ......... 48 27 10 0 17 15. Limoges....... 40 27 8 0 19 16. Colomiers .... 36 27 7 1 19 p. — 645 545 665 612 563 489 455 523 488 450 495 461 400 459 523 435 c. B. — — 348 6 395 7 454 15 462 8 480 10 426 11 493 6 559 13 560 9 507 10 516 14 582 8 484 9 600 8 714 8 628 6 RÈGLEMENT. – 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (27 mai) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. RACING-MÉTRO 92 - COLOMIERS : 23-20 (10-6) Stade Yves-du-Manoir. Temps chaud. Pelouse en bon état. 1 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Dubes (Côte d’Argent). RACING-MÉTRO 92 : 2 E, Carroll (32e), Galopin (47e) ; 3 B, Pochelu (10e, 43e), Goosen (72e), 2 T, Pochelu (32e, 47e). COLOMIERS : 2 E, Denechaud (68e), Millot (79e) ; 2 B, (3e, 18e), 2 T, (68e, 79e), Wisniewski. Cartons jaunes. – Racing-Métro 92 : Cleda (77e, faute technique). Colomiers : Turini (78e, brutalité). Évolution du score : 0-3, 3-3, 3-6, 10-6 (mi-temps), 13-6, 20-6, 20-13, 23-13, 23-20. DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 15 HOCKEY SUR GLACE CHAMPIONNAT DU MONDE DIVISION 1 ESTONIE - FRANCE Une occasion à saisir CERTAINES CABANES au Canada peuvent valoir les plus beaux châteaux en Espagne. À l’heure d’entamer le Championnat du monde de Division 1, faux ami pour désigner le deuxième niveau mondial, l’équipe de France aperçoit une lumière presque éblouissante au bout du tunnel. L’an prochain, le Mondial, le vrai, se déroulera au Québec, et la perspective de renouer avec le plus haut niveau sur les terres de Cristobal Huet, où le hockey est roi et les Français bienvenus, est plus qu’alléchante. « Ce Championnat aura un parfum particulier, c’est sûr, explique Pierre Pousse, entraîneur adjoint de l’équipe de France. Ce n’est pas notre motivation principale mais c’est un gros plus. » En comparaison de cet horizon lumineux, le purgatoire à traverser ressemble à ces épreuves improbables que doivent vaincre tous les héros des films de série B pour atteindre le paradis. La Fédération internationale (IIHF) draguant le marché chinois et ses… 1 000 licenciés (!), c’est à Qiqihar, aux confins de la Chine et à quelques encablures des frontières russe et mongole, que les Français vont jouer une partie importante de leur avenir. Loin de l’effervescence amiénoise de la saison dernière, quand la création de la nouvelle fédération avait un peu occulté l’objectif sportif des Bleus. « À Amiens, c’était très bien mais on n’était pas assez dans notre bulle. On s’était un peu dispersés, se souvient Pierre Pousse. Là, si on arrive à se concentrer sur notre objectif… » Et l’objectif est aujourd’hui très clair et assumé. mentir mais on a tout mis de notre côté. On est mieux lotis que les deux années précédentes. » Façonné depuis trois ans par le tandem Henderson-Pousse, le groupe, qui comporte sept joueurs nés en 1984 et après, semble effectivement arriver à maturité. Les deux dernières saisons ont laissé un goût amer aux Bleus, jamais très loin mais toujours battus dans les matches décisifs, aussi bien lors des Championnats du monde que pour la qualification olympique. « Nous avons échoué trois fois de suite d’un chouia, mais ce n’est pas par hasard, estime Pierre Pousse. On n’était pas prêts. Aujourd’hui, tout le monde a progressé et on a un bon mix entre jeunesse et expérience. C’est le moment. » Cette année, l’équipe de France ne trouvera pas non plus sur sa route un ogre comme l’Allemagne de la saison dernière, égarée dans le groupe B et injouable lors du match de la montée (0-5). Entre le physique des Polonais et la technique des Kazakhs qui descendent du groupe A, le programme des Bleus n’est pas de tout repos. Mais il est jouable. « On a battu toutes les équipes qui sont là mais on a toujours souffert, souligne Dave Henderson. Tout adversaire peut nous poser des problèmes si on ne travaille pas et si on n’est pas disciplinés. Si on ne fait pas ça, on tombe dans nos travers, on ne fait pas les choses à fond, on est laxistes et on perd. » L’affrontement face à l’Estonie, ce matin (11 heures en France), pourrait illustrer ce principe. Largement vainqueurs des Baltes en 2003 (6-0), les Bleus s’étaient égarés lors du Championnat du monde 2005, concédant un match (3-3) qui avait coûté cher au moment du décompte final. Ce genre de faux pas d’entrée ferait mauvais effet. Alors que le hockey français sort d’une saison pleine de promesses avec une Ligue Magnus palpitante, une finale de la Coupe de France réussie à Bercy et la présence de Cristobal Huet au All-Star Game NHL, tout semble réuni pour que ce sport décolle. Il ne manque plus qu’une locomotive qui ne peut être que l’équipe de France. « Dans les années 80-90, l’équipe de France était l’arbre qui cachait la forêt, souligne Pierre Pousse. Maintenant, c’est un peu le contraire : tout le hockey français a progressé. On sent qu’il faut qu’on monte. » L’occasion est effectivement trop belle de mettre fin à toute une série de rendez-vous manqués. MATTHIEU BARBEROUSSE Absente de l’élite mondiale depuis 2004, l’équipe de France a une belle opportunité de mettre fin à trois ans de purgatoire. AUJOURD’HUI 17 HEURES (11 h, heure française) À QIQIHAR (en direct sur Sport +) FRANCE. – Gardiens : 30 Lhenry (Esbjerg DAN), 29 Ferhi (Grenoble). Défenseurs : 27 Amar (Grenoble) ; 17 Barin (Villard), 3 V. Bachet (Amiens), 25 Besch (Rouen), 26 Bonnard (Grenoble), 5 Pousset (Morzine), 6 Quessandier (Rouen). Attaquants : 15 Bellemare (Leksand SUE), 19 Coqueux (Esbjerg DAN), 14 Desrosiers (Rouen),28 Gras (Amiens), 12Hecquefeuille(Grenoble),8 Lussier (Lausanne SUI), 11 F. Rozenthal (Amiens), 16 Masson (Chamonix), 10 Meunier (Genève SUI), 18 L. Tardif Jr (Villard), 7 Y. Treille (Bâle/SUI), 20 S. Treille (Grenoble), 13 Zwikel (Morzine). Entraîneurs : D. Henderson et P. Pousse. Le capitaine Laurent Meunier, ici face à l’Italie, et les Bleus vont tenter de remonter parmi les ténors en terminant premiers du Mondial Division 1 - groupe A en Chine (Photo Marc Francotte) Pousse : « Il faut qu’on monte » Alors qu’elle dispute son sixième Championnat du monde B en sept ans, entrecoupés par une seule saison sans saveur dans le groupe A en 2004, l’équipe de France veut monter pour ne pas croupir dans les oubliettes. Le contexte semble très favorable. Même si les Bleus devront se passer de deux de leurs meilleurs joueurs, le gardien Cristobal Huet et l’attaquant Sébastien Bordeleau, blessés, on est loin de l’hécatombe qui avait frappé le groupe l’an dernier, lorsque les forfaits s’étaient empilés. « Les joueurs sont dans de bonnes conditions et la préparation a été idéale pour atteindre notre objectif, estime Dave Henderson, l’entraîneur principal des Bleus. Je pense qu’on a l’équipe pour le faire. Les résultats vont peut-être me faire « Enfin passer ce niveau » LAURENT MEUNIER, capitaine de l’équipe de France, estime que les Bleus ont les moyens de se qualifier pour le groupe A. « COMMENT SENTEZ-VOUS l’équipe de France avant de débuter le Championnat du monde ? – En ce moment, je la sens très bien, assez sereine. On a bien travaillé dans la continuité des saisons précédentes. Les joueurs commencent à bien se connaître. Les jeunes poussent et tout le monde doit progresser pour garder sa place. Et, en plus, on n’a pas trop de blessés. – Est-ce que vous pouvez franchir le palier sur lequel vous butez depuis trois ans ? – L’an dernier, contre l’Allemagne, il y avait une énorme différence de niveau. Les autres fois, on a échoué pour des détails, mais ils étaient significatifs du travail à fournir. Avec plus de joueurs à l’étranger et un Championnat plus compétitif, on a plus l’habitude de disputer des matches de haut niveau. On va peut-être réussir à enfin passer ce niveau. – Une qualification viendrait aussi couronner une belle saison du hockey français… – C’est vrai qu’il y a une dynamique dans le hockey français. Le Championnat progresse chaque année. On est sur de bonnes bases, les équipes sont structurées, la Fédération a réussi à créer un événement avec la Coupe de France, tout cela est très positif. Mais c’est à nous de tirer tout ça vers le haut. On est encore plus motivés pour monter dans le groupe A. » – M. Ba. LE PROGRAMME AUJOURD’HUI : Chine - Kazakhstan ; Estonie - France ; Pays-Bas - Pologne. DEMAIN : France - Pays-Bas (11 heure française). MERCREDI : France - Pologne (14 h 30 heure française).JEUDI :France - Chine (14 h 30 heure française).SAMEDI: Kazakhstan - France (14 h 30 heure française). I MICKAËL PÉREZ À GRENOBLE. – Après Damien Fleury, c’est Mickaël Pérez qui intègre l’effectif grenoblois pour l’exercice 2007-2008. Le jeune attaquant de vingt-trois ans (1,75 m, 70 kg) rejoint l’Isère après avoir effectué les deux dernières saisons à Briançon. Demi-finaliste avec les Diables Rouges, Pérez a réalisé une belle saison, auteur de 27 points (15 buts, 12 assistances) en 25 matches durant la saison régulière, et 9 points (5 buts, 4 assistances) en 8 matches de play-offs. – E. Fu. I NHL (play-offs, premier tour, résultats de vendredi). – Nashville - San Jose, 5-2 ; Vancouver-Dallas, 0-2 ; Anaheim-Minnesota, 3-2. I SANS BORDELEAU. – Alors que le staff de l’équipe de France comptait sur lui, Sébastien Bordeleau, l’attaquant français de Berne, battu en finale du Championnat de Suisse par Davos, a dû renoncer au Championnat du monde. Victime d’une fracture au pied il y a quelques semaines, Bordeleau souffrait encore de sa blessure. Il a été remplacé par Anthoine Lussier. I PLUS DE NUL. – Contrairement aux saisons précédentes, il n’y aura pas de match nul lors de ce Championnat du monde. La victoire dans le temps réglementaire vaudra 3 points, une victoire après prolongation ou les tirs au but en vaudra deux, une défaite après prolongation un et une défaite dans le temps réglementaire aucun. I EN DIRECT SUR SPORT PLUS. – Les matches de l’équipe de France seront tous retransmis sur Sport + en direct, excepté le dernier, contre le Kazakhstan, prévu en différé à 21 h 15, un horaire à confirmer. BOXE AVIRON en WBA et WBO, obtienne une chance par dérogation contre le champion WBA, Souleymane MBaye. En revanche, un défi au tenant WBO,le Colombien RicardoTorres, apparaît très possible. « Willy battrait aussi bien MBaye que Torres, affirme Poszwa. C’est un technicien exceptionnel. C’est vrai qu’il est allé au tapis dernièrement, mais il a une telle aisance sur le ring qu’il se déconcentre. Et, surtout, il a fait preuve d’un gros cœur, se relevant et gagnant. C’est face aux meilleurs qu’il exprime toutes ses qualités, car il a tendance à se mettre au niveau de ses adversaires. Au Mondial amateurs 2003 à Bangkok,où je l’ai découvert, il n’était pas du tout favori contre le Russe Maletin, mais la réputation de son adversaire l’a poussé à exprimer toute sa classe. » Poszwa connaît particulièrement bien MBaye, puisqu’il dirige l’Ukrainien Andreas Kotelnik qui a fait match nul avec le champion WBA, le 10 mars dernier à Liverpool. « Andreas avait largement gagné, estime le promoteur allemand, et j’ai demandé à la WBA qu’elle exige une revanche directe. » – A.-A. F. CHAMPIONNATS DE FRANCE – BATEAUX COURTS GOLF I JACQUELIN : LE JOUR SANS. – En tête de l’Open de Chine à mi-parcours, Raphaël Jacquelin a vécu une journée cauchemardesque, hier, lors du troisième tour. Auteur de quatre bogeys pour aucun birdie, le Français a rendu une carte de 75, soit 8 coups de plus que la veille… Désormais 4e à 3 coups du leader, l’AutrichienMarkus Brier, il a sans doute perdu tout espoir de victoire finale. Blain retrouve la France STUTTGART – de notre envoyé spécial PASSÉ PROFESSIONNEL en novembre 2004 avec le promoteur allemandDietmar Poszwa, Willy Blain n’a disputé aucun de ses combats en France. Pourtant,il devrait figurer au programme de la réunion de Michel Acariès du 30 juin à Marseille ! En effet, le promoteur français a rencontré Poszwa, hier à Stuttgart, à l’occasion du Championnat WBA des lourds entre le Russe Nikolai Valuev et l’Ouzbek Ruslan Chagaev, afin de se mettre d’accord sur les débuts en France du champion du monde amateurs 2003 des super-légers. Auparavant, Blain défendra sa ceinture internationale face à l’Argentin Pablo Godoy (14 victoires, dont 8 avant la limite, 1 nul, 3 défaites), le 28 avril à Oberhausen, près de Düsseldorf. « Michel m’a également proposé d’organiser un Championnat du monde pour Willy d’ici à la fin de l’année en France, commente Poszwa, mais j’attends son combat du 28 avril avant de donner ma réponse. » Il semble peu probable que Blain, classé Bagarre au sommet Les champions du monde du deux de couple, Hardy et Macquet, font figure d’outsiders pour la finale du skiff. CAZAUBON – de notre envoyé spécial LES CHAMPIONS DU MONDE ne seront peut-être pas champions de France ! Sacrés l’an passé lors des Mondiaux d’Eton en deux de couple, Jean-Baptiste Macquet et le champion olympique Adrien Hardy ne sont en effet pas les favoris du skiff. De fait, les six finalistes peuvent prétendre au succès aujourd’hui sur le lac de l’Uby (Gers). Sans que ce soit vraiment une surprise. « En début d’année, on était sept à dire qu’on voulait gagner ici », se souvient Cédric Berrest. In fine, mis à part Pierre-Jean Peltier, éliminé hier, tous les autres peuvent prétendre s’imposer. Quand on voit qu’hier en demi-finales, des garçons comme Adrien Hardy et JeanBaptiste Macquet se sont inclinés, respectivement face à Cédric Berrest (22 ans, champion de France 2005) et Julien Bahain (20 ans), on se dit que la couple française porte haut les pelles tricolores. « Il existe aujourd’hui chez nous une émulation comparable à ce qui existait chez les pointus à l’époque de Rolland et Andrieux (champions olympiques 2000), analyse Adrien Hardy. Le fait que des gens réussissent fait passer un cap à tout le monde. On se dit : “Moi aussi, je peux y arriver.” » Hardy n’a pas baissé les bras dans sa quête d’un titre national qui le fuit depuis 2004, mais il était hier un ton en dessous. « J’aurais aimé être naturellement plus haut dans la hiérarchie, mais là, il va falloir forcer mon talent si je veux les inquiéter », reconnaît-il sans peine. Jean-Baptiste Macquet paraissait pour sa part éprouver quelques peines après sa défaite contre Julien Bahain. « Ç’a dû aller très vite, je ne me suis pas rendu compte, expliquait le champion du monde. En finale, il faudra aller plus vite. » Une nécessité, car Berrest (neveu du DTN) et Bahain ont vraiment fait forte impression. Ils ne sont pas des inconnus et ils sont deux des plus puissants rameurs de l’Hexagone. Avec un record perso de 5’48’’00 sur les 2 000 m virtuels, Berrest est le plus rapide sur l’ergomètre (machine à ramer, communément appelée rameur), mais Bahain ne lui rend pas OPEN DE CHINE (Shanghai Silport Golf Club, circuit européen hommes, 1 477 533 /, 12-15 avril). – Troisième tour (par 213) : 1. Brier (AUT) 207 (72 + 68 + 67) ; 2. Hend (AUS) 208 (71 + 67 + 70) ; 3. McLardy (AFS) 209 (72 + 70 + 67) ; 4. Sterne (AFS) 210 (70 + 71 + 69), McDowell (ILN) 210 (70 + 70 + 70) et Jacquelin 210 (68 + 67 + 75) ; … 8. Lucquin 212 (73 + 68 + 71) ; 41. Havret 218 (73 + 71 + 74). I VERIZON HERITAGE (Caroline du Sud, Hilton Head, Harbour Town Golf Links, circuit américain hommes, 3 989 340/, 12-15 avril). – Deuxième tour (par 142) : 1. Els (AFS) 130 (65 + 65) ; 2. Kelly (USA) 133 (63 + 70) ; 3. Funk (USA) 134 (67 + 67) et Leaney (AUS) 134 (66 + 68) ; 5. Na (USA) 135 (67 + 68) et O’Hair (USA) 135 (69 + 66) ; etc. I GINN OPEN (Floride, Reunion Resort & Club, circuit américain femmes, 1 920 862 /, 12-15 avril). – Deuxième tour (par 144) : 1. Davies (ANG) 132 (66 + 66) et Ochoa (MEX) 132 (66 + 66) ; 3. Gulbis (USA) 135 (69 + 66) ; 4. Kim Mi-hyun (CDS) 137 (68 + 69) ; 5. Castrale (USA) 139 (70 + 69), Lincicome (USA) 139 (67 + 72), Pak Se-ri (CDS) 139 (69 + 70) et Pettersen (NOR) 139 (70 + 69). N’ont pas franchi le cut : Icher 148 (76 + 72) et Meunier-Lebouc 156 (76-80). MOTO (SUPERBIKE) Bayliss en pole À VALENCE, sur son circuit fétiche détrempé par la pluie, Troy Bayliss a décroché la superpole lors des essais de la 4e épreuve du Championnatdu monde superbike. Le champion du monde en titrea devancé Ruben Xaus, l’ex-pilote Tech 3 en MotoGP, et s’élancera donc en position de pointe aujourd’hui lors de la première des deux manches. La mauvaise opération de la journée fut réalisée par Max Biaggi, qui dut se contenter d’un modeste 12e chrono et partira en milieu de grille. Déception aussi pour Régis Laconi, crédité seulement du 15e temps sur un circuit où il avait signé en 1999 son unique succès en GP 500. En catégorie Supersport, le meilleur temps a été obtenu par le Turc Sofuoglu, actuel leader du Championnatet coéquipierde SébastienCharpentier,toujoursconvalescent. Fabine Foret s’est qualifié en 6e position. – P.-H. P. I MOTOCROSS : ESSAIS À L’EAU. – Les fortes pluies qui se sont abattues sur la Catalogne ont contraintles organisateurs à annulerhier les essais du GP d’Espagne,deuxième épreuve du Championnat du monde de motocross. Une dure journée s’annonce donc aujourd’hui pour les pilotes, qui n’auront que peu de répit entre les qualifications reportées à ce matin et le départ des deux manches. – P. H. I MOTOGP : LOCATELLI, RETOUR AU MUGELLO. – Grièvement blessé sur chute aux essais du GP d’Espagne, Roberto Locatelli a annoncé qu’il comptait faire son retour à la compétition lors du GP d’Italie le 3 juin prochain. Le pilote italien (32 ans), qui avait été maintenu en coma artificiel après son accident et souffre toujours d’une jambe fracturée, est sorti de l’hôpital où il avait été opéré de nombreuses blessures au visage. – P.-H. P. PENTATHLON MODERNE I BERROU CINQUIÈME. – Belle performance du Français Jean Berrou, qui a terminé, hier, à la cinquième place de l’épreuve de Coupe du monde à Millfield, en Angleterre. « C’est une petite faiblesse au tir qui lui coûte le podium, explique le DTN, Claude Guiguet. Mais il est jeune et on compte beaucoup sur lui à l’avenir. » Avec deux autres Français en finale, Cyril Viala et Cédric Pla, la journée a été fructueuse. « Et ils auraient pu aussi être mieux classés, souligne Guiguet, s’ils n’avaient pas fait de contre-performances en escrime. » COUPE DU MONDE (Millfield [ANG], 12-15 avril). – Finale Hommes : 1. Balogh (Hon), 5 592 pts ; 2. Kirpulyanskyy (UKR), 5564 ; 3. Krungolcas (LIT), 5 556. … 5. Berrou, 5 536 ; 24. Viala, 5 128 ; 25. Pla, 5 084. AUJOURD’HUI : finale F. ESCRIME I JUNIORS : TOUJOURS PAS DE MÉDAILLES. – « C’est une journée à oublier, essaie de plaisanterPatrick Picot. On comptaitsur les sabreurs pourramener des médailles,mais ils ont tous été à côté du sujet et ont tiré à l’envers. » En huitièmes de finale, le sabreur Wilain est battu par l’Italien Pellegrini (15-13), Lamboley ne résiste pas à l’Allemand Beisheim (15-10), futur champion du monde. Quant à Régent, il ne peut dépasser le stade des trente-deuxièmes.Chez les filles, la bonne surprise vient de l’épéiste Julie Mestre, qui échoue en quarts après un joli parcours. – D. C. Jean-Baptiste Macquet (à gauche) et Adrien Hardy, champions du monde l’an dernier, avaient le sourire. Aujourd’hui, ils ne sont pas sûrs d’être champions de France. (Photo Patrick Boutroux) grand-chose (5’51’’5). Depuis le début des épreuves, il enfonce le clou à chaque sortie. « Pour l’instant, tout s’est déroulé comme prévu, estime Bahain. Dès la tête de rivière (contrela-montre du premier jour où il s’est montré le meilleur), j’ai voulu marquer le coup. Mais il faut se méfier du Jo qui dort ! » Jo, c’est Jonathan Coeffic. Champion de France surprise l’an passé, il sait toujours tirer son épingle du jeu dans une épreuve comme celle-ci où il est monté sur le podium ces quatre dernières années. Il partage le statut d’outsider avec Jean-David Bernard, et tous deux pourraient bien profiter de la bagarre au sommet attendue entre les champions du monde et leurs jeunes challengers. MARC VENTOUILLAC RÉSULTATS CHAMPIONNATS DE FRANCE (Cazaubon, 13-15 avril). – Demi-finales (les trois premiers en finale). HOMMES. Skiff. I : 1. Berrest, 7’2’’51 ; 2. Hardy, 7’6’’04 ; 3. Bernard, 7’8’’02 ; 4. Blin, 7’8’’67. II : 1. Bahain, 7’3’’09 ; 2. Macquet, 7’5’’35 ; 3. Coeffic, 7’6’’18 ; … 5. Peltier, 7’18’’83. Deux sans barreur. I : 1. Chardin-Rondeau, 6’40’’66 ; 2. Lang-Lente, 6’41’’54 ; 3. Pierson-Valla, 6’42’’88. II : 1. Dor. Mortelette-Despres, 6’36’’72 ; 2. Cadot-Peron, 6’38’’59 ; 3. Jacquiot-Lagarde, 6’39’’94. Poids légers. Skiff. I : 1. Di Girolamo, 7’7’’03 ; 2. Goisset, 7’7’’46 ; 3. Pollez, 7’10’’47. II : 1. Fr. Dufour, 7’5’’12 ; 2. Moreau, 7’7’’71 ; 3. Menet, 7’8’’28 ; … 6. Pornin, 7’13’’43. Deux sans barreur. I : 1. Bette-Solforosi, 6’41’’23 ; 2. Larminay-Moutton, 6’47’’61 ; 3. Agostini-Rolland, 6’50’’23. II : 1. Pouge-Tilliet, 6’44’’85 ; 2. Raineau-De Wilde, 6’45’’77 ; 3. Despres-Marty, 6’53’’20. FEMMES. Skiff. I : 1. Balmary, 7’40’’06 ; 2. Delas, 7’48’’64 ; 3. Buniet, 7’52’’32. II : 1. Pascal, 7’54’’43 ; 2. Dechand, 7’59’’12 ; 3. Gabriel, 8’0’’92. Deux sans barreuse. I : 1. Galy-Le Nepvou, 7’31’’33 ; 2. Laffez-Rubaud, 7’32’’50 ; 3. Rossit-Pegaz Fiornet, 7’39’’31. II : 1. Dufour-Grandpierre, 7’43’’12 ; 2. LévêqueSalmin, 7’47’’09 ; 3. Chassagne-Marchiset, 7’49’’62. Poids légers. Skiff. I : 1. Dorfman, 8’0’’03 ; 2. Ribeil, 8’4’’38 ; 3. Vince, 8’6’’74. II : 1. Touminet, 8’4’’76 ; 2. Simon, 8’5’’25 ; 3. Collet, 8’10’’86. RUGBY À XIII I SUPER LEAGUE (10e journée). – VENDREDI : Salford - Hull FC,18-35 ; St Helens Dragons Catalans, 53-10. HIER : Harlequins RL - Wakefield, 22-22. AUJOURD’HUI : Bradford - Hull KR, Huddersfield - Wigan, Warrington - Leeds (16 heures). I COUPE DE FRANCE (demi-finales). – AUJOURD’HUI : Villefranche-de-RouergueCahors - Carcassonne (15 heures, à Albi) ; Pia-Lézignan (16 heures, à Limoux). I CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (15e journée, match en retard). – HIER : LyonVilleurbanne - Villeneuve-sur-Lot, 16-56. NATATION I CHAMPIONNATS D’ALLEMAGNE (Berlin, 11-15 avril). – HOMMES. 100 m dos. 1. Driesen, 55’’01 ; 2. Meeuw, 56’’67. 50 m brasse : 1. Feldwehr, 27’’90. 50 m papillon : 1. Rupprath, 23’’46 (nouveau record d’Allemagne) ; 2. Wenzel, 24’’08. 200 m 4 nages : 1. Kasprowicz, 2’00’’47 (nouveau record d’Allemagne) ; 2. Wojt, 2’02’’15 ; 3. Thiele, 2’03’’37. FEMMES. 100 m : 1. Steffen, 53’’57 ; 2. Schreiber, 54’’73 ; 3. Samulski, 55’’19. 50 m brasse : 1. Schäfer, 31’’40 … 5. Poewe, 32’’23. 50 m papillon : 1. Samulski, 26’’78 ; 2. Buschschulte, 26’’80. CHAMPIONNATS DU MONDE CADETS-JUNIORS, (Belek [TUR], 9-18 avril). – Sabre masculin : 1. Beishem (ALL), 2. Young-jun Park (CDS), 3. Beaudry (CAN) … 13. Wilain, 15. Lamboley, 33. Régent. Épée féminine : 1. Samulsson (SUE), 2. Muroni (ITA), 3. Bergdahl (SUE)… 6. Mestres, 23. De Leotard, 35. Grumier. AUJOURD’HUI : fleuret féminin, épée masculine. BASE-BALL I CHAMPIONNAT DE FRANCE (3e journée). – AUJOURD’HUI : Rouen-Montpellier ; PUC-Toulouse ; Savigny - La Guerche ; Saint Lô - Senart. CLASSEMENT : 1. Rouen, Savigny, Sénart 4 victoires - 0 défaite ; 4. Toulouse 3-0 ; 5. Montpellier 0-3, 6. La Guerche, Saint-Lô , PUC 0-4. WATER-POLO I EURO LIGUE : GROUPE B (5e journée). – Le Pirée (GRE) - Dubrovnik (CRO), 13-13 ; Marseille - Barcelone (ESP), 14-13. Classement : 1. Dubrovnik , 13 pts ; 2. Marseille, 9 ; 3. Le Pirée, 7 ; 4. Barcelone, 0. Les deux premiers sont qualifiés pour les quarts de finale. PROCHAINE JOURNEE : le 28 avril. SQUASH I OPEN DU QATAR : SHABANA ÉLIMINÉ. – Le numéro un mondial ne s’est visiblement pas remis de sa défaite en finale de l’open du Koweit. Hier, à Doha, il s’est fait éliminé en 46 minutes au deuxième tour par l’Anglais Peter Barker (18e mondial) (11-7, 11-8, 2-11,11-8). Autre éliminé de taille, l’Australien Ricketts (6e), battu en cinq jeux (3-11, 11-8, 10-12, 11-4, 11-7) par l’Égyptien ElHindi (14e). Chez les femmes en revanche aucune surprise : les huit premières mondiales se retrouvent toutes en quarts de finale. BADMINTON I VELO HOLLAND OPEN (International Series, Wateringen [HOL], 11-15 avril). – HOMMES. Quart de finales. Simple. Yun Young-wu (CHN) - Kehlhoffner, 2-1. Double : Adcock- Middletin (ANG) - Lefort-Kehlhoffner, 3-0. FEMMES. Quart de finales. Simple : Rahmawati - Vignes 2-0. Double. EymardRahmawati - Brett-Day (ANG) 2-0. Demifinales. Simple : Griga (UKR) - Rahmawati, 2-1. Double : Eymard-Rahmawati - Wallwork-Rayappan (ANG), 2-0. DOUBLE MIXTE : Lindley-Rayappan (ANG) Maunoury-Chanteur, 2-0 PROGRAMME AUJOURD’HUI.– Surlelac de l’Uby,à Cazaubon(Gers):finalesà partir de 10heures. TENNIS DE TABLE I PLUS DE FRANÇAIS AU BRÉSIL. – Après l’éliminationau premier tour de l’Open du Brésil de Dany Lo (no 188), de Loïc Bobillier (no 184) et de Vincent Baubet (no 447), hier ce fut le tour d’Adrien Mattenet et d’Abdel-Kader Salifou de sortir du tournoi. Le double tricolore Bobillier-Mattenet a connu le même sort face à la paire suédoise LundqvistGerell. FOOT US I NFL EUROPE : BON DÉBUT DE GARDENT. – Philippe Gardent a bien débuté sa saison en étant très présent (4 tackles) lors de la victoire des Centurions à Hambourg. SKI DE VITESSE I NOUVEAU REPORT. – Décalée une première fois en raison d’un vent trop violent, la finale du Mondial Pro de kilomètre lancé, qui devait avoir lieu hier sur la piste d’Arc 2000, a été reportée à aujourd’hui pour les mêmes raisons. OPEN DU BRESIL (Belo Horizonte,12-15 avril). – Simple HOMMES. Deuxième tour : Salifou (no 391) - Tang Peng (HKG, no 54), 1-4 ; Mattenet (no 311) - Rosskopf (ALL, no 42), 3-4. Double : Bobillier/Mattenet - Lundqvist/Gerell (SUE), 0-4 1e journée : HIER : Hambourg (ALL)- Cologne (ALL) 18-24, 18-24 ; Francfort (ALL)- Amsterdam (HOL) 30-14, Dusseldorf (ALL)- Berlin (ALL) 3-15 I CHAMPIONNAT DE FRANCE. – 7e journée : Poule A : HIER : Spartiates d’Amiens - Flash de la Courneuve 21-22. AUJOURD’HUI : Couguars der Saint-Ouen - Templiers d’Elancourt. Poule B : AUJOURD’HUI : Black Panthers de Thonon - Molosses d’Asnières, Argonautes d’Aix - Servals de Clermont. PAGE 16 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 REPORTAGE TCHMIL, LE MINISTRE Seul vainqueur de Paris-Roubaix originaire d’un pays de l’Est, Andreï Tchmil est aujourd’hui chargé des sports en Moldavie. En 1994, Andreï Tchmil (au centre) remporte Paris-Roubaix en costaud, après avoir porté son attaque décisive au carrefour de l’Arbre. (Photo Denys Clément) Échappé dans les dix derniers kilomètres, Andreï Tchmil résiste au retour du peloton pour s’adjuger le Tour des Flandres 2000, à trente-sept ans. (Photo Bernard Papon) En octobre 2000, Andreï Tchmil (au premier plan) échoue, sous le maillot belge, lors du Championnat du monde sur route de Plouay dont il était le grand favori. (Photo Denys Clément) Vainqueur à Roubaix en 1994, Andreï Tchmil est aujourd’hui ministre des Sports de Moldavie, la terre de ses grandsparents, un des pays les plus pauvres d’Europe. Ici, à Chisinau, la capitale, son chauffeur et garde du corps, Sacha, ancien capitaine du KGB, veille sur lui. (Photo Fred Mons) ministre Tchmil est chargé. Il doit tout d’abord faire accepter devant ses collègues du gouvernement la ratification de la convention de l’UNESCO contre le dopage. Quelques instants plus tard, il a rendez-vous avec les responsables de la Fédération d’haltérophilie, la plus touchée par le dopage, pour signer avec eux un contrat d’engagement de résultats. « C’est un principe simple, explique-t-il. On accorde un salaire fixe avec des primes indexées sur les médailles aux Championnats du monde et d’Europe. » C’est la première fédération à s’engager ainsi avec le tout nouveau ministre, qui n’a pas manqué d’ajouter une clause au contrat : « Tout salaire et versement de primes sera effectué, mais après les résultats du contrôle antidopage. » Mais ce nouveau système ne plaît pas à tout le monde. À midi, Tchmil déjeune avec le président de la Fédération de boxe, Vasily Kirtoka, convaincu que la Moldavie n’est pas encore prête à franchir le pas. « L’arrivée d’Andreï à ce poste est intéressante, car il a l’expérience du système soviétique mais aussi du professionnalisme. Il n’est pas là parce qu’il a passé des dizaines d’années dans les bureaux de l’administration. Mais son problème, c’est qu’il réagit encore trop comme un coureur cycliste. Ce système de primes n’est pas fait pour tous les sports, on doit être indulgent avec un sportif qui peut avoir une année sans. » Le débat n’en finit pas et, après plusieurs verres de cognac moldave, les arguments se multiplient à n’en plus finir. Tchmil est à l’écoute, mais ne veut surtout pas perdre de temps. Son pin’s officiel aux couleurs de la Moldavie – remis à chaque membre du gouvernement par le Président – soigneusement épinglé à la boutonnière lui ouvre bien plus de portes qu’avant. Il sait aussi qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Un retard de quelques minutes, l’autre jour, lors d’une réunion interministérielle alors qu’il s’était trompé d’étage dans l’immense palais, lui a valu un rappel à l’ordre du Président. « Vous m’avez manqué de respect ! », lui a-t-il sèchement asséné devant tous ses collègues. Tchmil sait qu’il n’a pas choisi la facilité. « Avec une victoire, le cyclisme apportait toujours une satisfaction ; c’était le résultat de tout un travail. À ce poste de ministre, il n’y a rien de palpable. Le long terme peut parfois être désespérant. » La vingtaine de collaborateurs qu’il a lui-même engagés forment une véritable équipe, soudée autour du patron. Elle va du chauffeur et garde du corps, Alexandre Kazaku, alias Sacha, ancien capitaine du KGB, le pistolet bien serré à la ceinture, jusqu’à l’ancien secrétaire général de la Fédération de cyclisme, Alexandre Barciuc, qui a accepté de diviser par trois son salaire pour suivre Tchmil dans l’aventure. « Ce qui est bien avec Andreï, expliquait plus tôt le président de la Fédération de boxe, c’est qu’on est sûr qu’il n’est pas là pour se faire de l’argent sur notre dos. Car, de l’argent, il n’y en a pas ici. » Le ministre affirme gagner trois cents euros seulement par mois, mais rentre tous les week-ends chez lui en Italie. Sa femme Helena vient souvent à Chisinau pour superviser les travaux de l’appartement qu’ils viennent d’acheter en face du grand parc de la capitale, où son mari va courir une à deux fois par semaine, sous les yeux du buste de Lénine rapatrié après l’indépendance du pays. « Sa décision de revenir ici m’a surprise, avoue-t-elle un peu tristement. Alors que tous les gens de l’Est rêvent de s’installer en Occident, mon mari lui a préféré faire marche arrière. Mais il a toujours cru en ce qu’il fait, c’était sa force quand il courait, ça l’est encore aujourd’hui. » Dans un pays longtemps miné par la corruption, Tchmil essaye de faire le ménage, même si parfois, il doit faire face à de drôles de situations. Comme cet intrigant président de la puissante Fédération des échecs, âgé de plus de quatre-vingts ans, mais fort de grosses protections en haut lieu, qui fait le siège de son cabinet pour le convaincre de ne pas le mettre à la retraite. Ou comme cette liste officielle de tous les sportifs moldaves qu’il a dû instaurer pour éviter des convois de pseudo handballeurs ou de gymnastes qui passaient la frontière clandestinement en se faisant passer pour des sportifs de haut niveau. Avec le temps, il oublie sa vie de cycliste. Sauf l’autre nuit, où il s’est réveillé en sursaut, persuadé qu’il devait courir Paris-Roubaix le lendemain. « J’ai paniqué, car je n’étais pas entraîné ! » , sourit-il comme hanté par des anciens réflexes. Après la chute de l’URSS en 1991, il se plaignait de ne plus avoir de patrie. Il a retrouvé aujourd’hui la fierté d’appartenir à un pays qu’il veut amener à de nouveaux succès. Même si ces défis seront plus durs que dans le cyclisme… PHILIPPE LE GARS Andreï Tchmil, Russe de naissance, Belge de vélo et de passeport, Moldave de cœur, consulte les résultats de cyclisme sur son ordinateur. Désormais, c’est son seul lien avec le vélo, qu’il a quitté sur un palmarès de Flandrien (Paris-Roubaix, Tour des Flandres). En septembre dernier, Vladimir Voronine, président de la République, lui a proposé le poste de ministre des Sports dans son gouvernement. Tchmil – maintenant Cimili, en moldave –, en rêvait. Il a accepté. CHISINAU – (MOL) de notre envoyé spécial LE DÉCOR A CHANGÉ. Loin de Mouscron ou des rives du lac de Garde, ses deux pied-à-terre du temps de sa carrière cycliste, Andreï Tchmil a choisi, depuis septembre dernier, des bureaux sombres et décrépis, au design encore sous influence soviétique. À Chisinau, capitale de la Moldavie, ancienne république de l’URSS à peine plus grande que la Belgique, coincée entre la Roumanie et l’Ukraine, l’ancien champion a accepté la proposition du président de la République, Vladimir Voronine, d’occuper un poste dans son gouvernement. Tous les mercredis, Tchmil défend donc les intérêts du sport moldave à la table du Conseil des ministres, avec la même hargne et la même ferveur qui l’avaient poussé au carrefour de l’Arbre pour aller gagner Paris-Roubaix en 1994. Le Président n’a pas été regardant. Il s’est seulement souvenu que le coureur avait longtemps été le porte-drapeau de la Moldavie, même s’il avait quitté le pays à la fin des années 1990 pour tenter sa chance en Occident, en Italie puis en Belgique. Il n’a pas fait cas non plus de son passeport belge, encore moins de sa méconnaissance du moldave (une langue très proche du roumain). Deux langues sont en effet utilisées dans le pays, le roumain et le russe, donc deux alphabets différents. Ainsi, officiellement, en Moldavie, Andreï Tchmil s’appelle désormais Andrei Cimili. Aujourd’hui, à Chisinau (anciennement Kichinev), l’heure est à la reconstruction et au développement. Le pays occupe le triste premier rang des plus pauvres d’Europe. Andreï Tchmil n’a jamais caché son attachement à cette terre, celle de ses grands-parents, et quand le Président lui a demandé de l’aider, il n’a pas hésité une seconde. La fierté était trop grande. « Je ne me voyais pas rester au volant d’une voiture de directeur sportif à attendre qu’un de mes coureurs gagne pour passer à la télé. Il y a tellement de choses plus importantes à faire pour aider les gens. » De son bureau, Tchmil peut voir l’arrière-cour du palais présidentiel et les allées et venues du chef de l’État. Il aime ce côté officiel et ce protocole qui le faisaient rêver lorsqu’il était gamin du temps de Leonid Brejnev, qui fut ici un temps le premier secrétaire du parti communiste de Moldavie (au début des années 1950) avant d’occuper les plus hautes fonctions de l’URSS. Le seul lien qui le raccroche encore à l’actualité cycliste, c’est cet ordinateur portable branché sur Internet, au coin de son bureau installé au bout d’une immense pièce vide, sous le portrait officiel du Président et du drapeau national. « Je vais régulièrement sur les sites de L’Équipe et de la Gazzetta dello Sport pour voir les résultats. » Ce jour-là, à quelques jours du Tour des Flandres, où il fut le premier coureur de l’Est à s’imposer (en 2000), le programme du '' Je ne me voyais pas au volant d’une voiture de directeur sportif à attendre qu’un de mes coureurs gagne pour passer à la télé ' ' ILS ONT DIT G Marat SAFIN (joueur russe de Coupe Davis) : « Quand j’ai su que j’allais affronter Mathieu pour le simple décisif, cela a renforcé ma confiance. Je ne voyais pas comment son jeu pourrait me gêner et comment je pourrais perdre ce match. J’étais tranquille dans ma tête. » G Asafa POWELL (recordman du monde du 100 m) : « Je ne courrai jamais le 400 m dans les grandes compétitions. Ce n’est vraiment pas mon truc, je suis incapable de gérer ça. C’est trop de souffrance pour moi. » LES PRODUCTIONS DU CHICON ET EN VEUX TU-EN VOILÀ PRODUCTIONS PRÉSENTENT PROLONGATIONS G Jean-Denys CHOULET (entraîneur des basketteurs de Roanne) : « C’est en jouant des matches comme ce Roanne-Nancy (91-80) qu’on peut faire remonter le basket en France, pas en jouant des matches à 50 ou 60 points. » G Jérémie JANOT (gardien de Saint-Étienne) : « L’an dernier, on a dit qu’il n’y avait pas assez de buts en L 1. On a tout évoqué sauf la compétence des gardiens. Je n’ai pas trouvé ça normal. Prenez Itandje, Richert, Bracigliano, Pouplin ou n’importe quel gardien de France. À chaque résumé de match, vous verrez des arrêts de très haut niveau. » Après 65 ans d’absence il revient ! * 0,34 EUR/MIN - 2-102 045 - Conception : Second Souffle - Photographe : Catherine Cabrol G Teddy RINER (champion d’Europe de judo des + 100 kg) : « Elle est petite, ma médaille d’or. Je pensais qu’elle serait plus grosse ! Elle est petite, mais elle représente beaucoup. » G Patrice ÉVRA (défenseur de Manchester United) : « En France, je sentais les gars crispés après une défaite. Pas à Manchester qui possède cette culture de passer d’un mauvais match à un bon match. Je n’avais jamais connu ça. » G Tatiana GOLOVIN (vainqueur du tournoi d’Amelia Island) : « Le jour où Amélie Mauresmo prendra sa retraite, il me restera quelques années à passer sur le circuit. Et là, j’espère bien que Loïc Courteau sera disponible. » G Youri DJORKAEFF (président de l’UGA Décines, club de foot d’Honneur régional) : « J’ai accepté la présidence parce que je veux booster ce club. On vise le CFA d’ici à cinq ans, avec un budget de 200 000 euros la première année. Si on ne le boucle pas, je mettrai la main au portefeuille. Ce ne sera pas la première fois… » Mise en scène Søren PRÉVOST AU THEATRE DU GYMNASE MARIE BELL Direction Jacques Bertin DU 24 AU 28 AVRIL à 21h00 Lumières : Philippe Hatte - Décors : Sylvie Lesgourgues & Vallée - Musique : Erling Prévost Spectacle d'après “Les Pensées” de Daniel Prévost aux Éditions le Cherche Midi Editeur G Zach JOHNSON (vainqueur du Masters d’Augusta de golf) : « Pour ce qui est d’avoir bataillé, c’est sûr que j’ai bataillé plus que Tiger Woods. Mais, vous savez, me comparer à l’athlète le plus phénoménal que le golf ait jamais connu, c’est sans doute s’égarer. Je suis juste un mec normal. » G Felipe MASSA (pilote Ferrari) : « Après les deux premiers Grands Prix de F 1, j’ai l’impression qu’il me manque un petit quelque chose. » LOCATIONS : FNAC - CARREFOUR 0 892 68 36 22 * www.fnac.com et points de vente habituels www.theatredugymnase.com THEATRE : 01 42 46 79 79 - Propos lus ou entendus dans L’Équipe, L’Équipe Magazine et sur L’Équipe TV, du 9 au 14 avril. Ecoutez aussi Rire & Chansons sur : www.rireetchansons.fr Liste des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34€ la minute) PAGE 18 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 EN PREMIERE LIGNE L’histoire de LEWIS HAMILTON, premier pilote noir en Formule 1, est celle d’un gamin talentueux et volontaire. Révélation du début du Championnat du monde de Formule 1 avec deux podiums pour ses deux premières courses, l’Anglais Lewis Hamilton a hissé sa McLaren sur la première ligne du Grand Prix de Bahreïn. À vingt-deux ans, le jeune prodige, chaperonné par le patron del’écurie, Ron Dennis, joue davantagesur son coup devolant que sur sa couleur de peau pour tracer son sillon sur les circuits. PORTTRAIT SAKHIR – (BRN) avec brio de céder sa place à la Ferrari de Massa. Et en terminant une nouvelle fois sur le podium. Ce qui n’avait été réalisé qu’une seule fois, par Peter IL ÉTAIT UNE FOIS un monsieur Arundell (en 1964). « Je n’ai pas Hamilton, venu de la Grenade pour encore commis de faute, mais on en s’installer en Angleterre. C’était il y a fait tous en emmenant la voiture à ses bien longtemps. Devenu cheminot au limites, analyse déjà Lewis en vieux London Subway, il avait voulu le meilsage. Quand on est à cent pour cent à leur pour sa famille. Son fils, Anthony, l’intérieur de ces monoplaces, l’erreur rentra, lui, au British Railway, et réussit est inévitable. L’idée est de les limiter même à créer sa propre compagnie de au maximum et d’apprendre à vivre consultants. Un jour de 1984, de avec lorsque cela arrivera. J’ai déjà l’autre côté de l’Atlantique, Carl Lewis deux podiums, mais je suis encore un entamait sa moisson dorée de débutant. J’ai encore beaucoup à médailles lors des Jeux de Los Angeles. apprendre. » Un joli nom pour prénommer l’enfant Le débutant apprend très vite. Cet que son épouse allait mettre au monde après-midi, il s’élancera pour la presix mois plus tard… mière fois de la première ligne. Devant Il est une fois, dix ans plus tard, un petit la Ferrari de Räikkönen et la McLaren garçon, Lewis, fils et petit-fils des préd’Alonso. Un vrai conte de fées donc, cédents, qui regardait la télévision sauf que la fée qui, d’un coup de avec son père et qui deviendra le prebaguette, a placé Lewis sur orbite n’a mier pilote noir à prendre le départ pas grand-chose à voir avec une magid’un Grand Prix. Ce jour-là, un cienne, mais tout, en revanche, avec la dimanche après-midi de 1993, la ForF 1. Ron Dennis, patron de McLaren, mule 1 était au centre des préoccupaétait idéalement placé pour l’installer tions familiales. Comme chaque weekdans le baquet d’une de end de Grand ses monoplaces. Prix. Quoi de Leur première rencontre plus normal eut lieu en 1995, à Grospour une venor House, un prestifamille anglaise gieux hôtel de Londres, lorsque ce lors de la remise des prix Grand Prix se de fin d’année d’Autosdéroule à port, magazine britanDonington, sur nique de sport automole sol national ? bile. « J’avais dix ans, Et que, de surraconte Lewis. Je ne me croît, le héros rendais pas compte de en est l’idole ce que je faisais. Je suis d’Anthony, et allé le voir. Je venais de donc de son fils, remporter le titre de Lewis, alors âgé champion d’Angleterre de huit ans. (Frédéric Vasseur, de kart pour lui deman« Ce jour-là, je der son numéro de téléme suis dit : son directeur d’écurie phone. Il m’a donné renc’est ce que je en F 3 et en GP 2) dez-vous l’année veux faire ! » suivante, pour voir si j’avais gagné. » Ayrton Senna pilotait alors une McLaCe que le petit Anglais fit. Depuis, Ron ren, la voiture que conduit aujourd’hui Dennis ne l’a plus quitté. Hamilton, casqué d’or et de quelques « Aujourd’hui, il est un second père liserés verts. En hommage au pilote pour moi, confirme le pilote McLaren. Il brésilien, mort en course à Imola, a toujours cru en moi. » Jusqu’à le moins d’un an après ce Grand Prix de pousser à ne pas évoquer sa couleur de Donington en Grande-Bretagne ? peau pour continuer à avancer dans la « Lorsque Lewis a débuté, tempère son hiérarchie du sport auto. « Il a toujours père, nous avons voulu un casque insisté pour que je ne fasse pas cas de voyant. Nous sommes partis sur le mes origines. Pour lui, l’important a jaune, qui est une couleur primaire ; on toujours été que je gagne. Pas que je y a ajouté des liserés vert et bleu. Ce sois noir. » Pas de victoire et l’aide n’était pas volontaire. Mais peut-être bénie s’arrêtait. Une mauvaise allusion qu’inconsciemment… » « Il fut sans et le châtiment était similaire. Un doute le meilleur pilote de tous les débat sur sa couleur de peau rapidetemps, ajoute Lewis. Il avait une ment évacué et qu’aujourd’hui, Bernie manière incroyable d’appréhender la Ecclestone, le patron de la F1, résume course, de se consacrer à la qualificaainsi : « Ce qui arrive avec lui est bien tion, de soigner son pilotage. J’aurais pour la F 1. Non pas parce qu’il est noir, voulu le rencontrer, mais je suis arrivé mais avant tout parce qu’il est sacrétrop tard ! » ment fort ! » Près de treize ans après le décès du Alors, Lewis Hamilton se concentra sur pilote brésilien (1er mai 1994), le conte ce qu’il savait faire : conduire, au de fées s’est réalisé pour le petit gamin, volant de toutes les monoplaces qu’on idole de ce début d’année 2007. Non lui mit dans les mains. Champion de content de réaliser ses rêves et de grimFormule Renault britannique, l’Anglais per dans une F 1, il l’a fait de brillante grimpe en F 3 Euroseries. Avec facilité. manière. Dans la voiture, ce bébé « Vous pensez que les choses sont McLaren a tout de suite montré ce qu’il faciles, mais croyez-moi, ce fut dur, valait et a vite cessé d’être le premier très dur, modère son père. Il lui a fallu pilote de couleur en Grand Prix pour faire des sacrifices. Cela fait quatorze devenir un débutant talentueux. ans qu’il consacre sa vie à la course En Australie, pour son premier Grand automobile. D’ailleurs, aujourd’hui, la Prix, Lewis dévoile ses talents de plupart de ses amis sont dans ce dépassement. Dès le départ, il se paie milieu. Mais c’était le seul moyen d’y le luxe de doubler son coéquipier, arriver. » double champion du monde. Après avoir roulé quarante tours durant Dans sa monoplace, le gentil garçon se devant Fernando Alonso, il finit sur le transforme en ogre dévorant tous les podium. Un exploit que, sur les trente trophées sur son passage. Débarqué dernières années, seul Jacques Villeen GP 2, antichambre de la F 1, le neuve (en 1996) avait réalisé avant lui. monstre continue de faire peur, surtout Pour sa deuxième course, à Sepang en lors de dépassements très osés. Malaisie, la semaine dernière, il révèle « Lewis n’est sans doute pas le pilote le ses capacités de résistance en refusant plus rapide, analyse Frédéric Vasseur, de notre envoyé spécial '' Il a été très bien élevé. Juste après son podium, il m’a appelé pour remercier son équipe de GP 2 ! ' ' son ancien directeur d’écurie en F 3 et en GP 2. Mais il a une confiance énorme quand il est dans la voiture ; une confiance qui lui permet de réaliser des trucs de fou… » Comme lors de ce Grand Prix de Turquie où, suite à une erreur d’appréciation, il sombra dans les bas-fonds du classement (16e) avant de remonter le peloton jusqu’à la 2e place. « Et puis, poursuit Vasseur, il sait se remettre en cause. Quand il quitte le baquet, il cherche ses erreurs et fait progresser l’équipe. Pour les mécanos, c’est une crème à vivre. » L’an dernier, il sort de piste dans son premier tour de qualification sur le Hungaroring. Il rentre, abattu au paddock de GP 2. « Mais dès que les mécanos sont revenus, poursuit son patron de l’époque, il s’est excusé auprès des gars d’avoir salopé leur boulot. Et s’est remis au travail. » Car une fois descendu de voiture, le monstre avide de victoires se transforme en prince charmant. Toujours le sourire aux lèvres, le garçon se fait prévenant. Parfois même attachant. « Il a été très bien élevé, juge Vasseur. Juste après son podium d’Australie, il m’a appelé pour que je remercie de sa part toute son équipe de GP 2. J’ai trouvé ça vraiment bien ! » Lewis fait bien les choses. Et pas seulement au volant. Il a un frère, Nicolas, atteint d’un handicap de motricité. Sans que cela ne se sache, Lewis Hamilton s’est battu, l’an dernier, afin de pouvoir l’emmener faire un tour de Formule 3 biplace. En vain. Mais le petit frère eut tout de même un baptême en voiture de tourisme en DTM. L’an dernier, Nicolas était, comme toute la famille, sur tous les week-ends de GP 2. Et a fait sa première apparition en F 1 ici à Bahreïn. « Incontestablement, cela doit l’aider à garder les pieds sur terre, analyse Vasseur. Même si ta voiture a des problèmes, qu’elle a trop de sous-virage, ce n’est rien face à la maladie… » « L’important, c’est la famille, confirme Anthony Hamilton, qui a grandement contribué à l’éducation de son fils après son divorce, lorsque Lewis avait deux ans. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on est toujours là sur les circuits. Lewis a besoin de cette présence. D’ailleurs, lorsqu’on rentre en Angleterre, il n’est plus le pilote McLaren dont tout le monde parle. Il n’est que Lewis, le grand frère de Nicolas. » Au volant, il redevient Hamilton, celui dont le nom déjà impressionne. Au soir du Grand Prix de Malaisie, Ron Dennis se félicitait : « La manière dont il a résisté à Massa est très professionnelle ; il a montré aux autres pilotes ce qu’il peut faire et ce qu’il deviendra, combien il peut être engagé dans ce qu’il entreprend. Il s’est hissé à un niveau de performance que l’on n’attend pas forcément d’un garçon qui dispute ses premières courses en F 1. » Lewis sera une fois, au moins, vainqueur d’un Grand Prix. En attendant mieux et en rêvant à ce Championnat que ses illustres prédécesseurs britanniques (Nigel Mansell et Damon Hill) lui promettent déjà. FRÉDÉRIC FERRET H Lewis HAMILTON H G (Grande-Bretagne) G 22 ans, né le 7 janvier 1985 à Stevenage (ANG). G 1,74 m ; 68 kg. G Karting. – Cadet : champion d’Angleterre (1995). ICA : champion d’Italie (1999). Formule A : champion d’Europe et vainqueur de la Coupe du monde (2000). Monoplace. – Formule Renault britannique : 3e (2002) ; 1er, 10 victoires (2003). F 3 Euroseries : 5e (2004) ; 1er, 15 victoires (2005). GP 2 : 1er, 5 victoires (2006). F 1. Débuts chez McLaren Mercedes (2007). – GP d’Australie : 3e. GP de Malaisie: 2e. PROLONGATIONS À Loïc, qui n’est plus là DIMANCHE 8 AVRIL : « Comment Renault a-t-il pu laisser partir Fernando Alonso ? » (Victor Chamal) ; « Ne cherchez pas : Renault va mettre au moins un an avant de redevenir compétitif » (Antoine) ; « L’ère Renault est terminée, place à McLaren ! » (Philippot). Le Grand Prix de Malaisie n’a pas compensé Melbourne, selon vos réactions sur www.lequipe.fr. Fernando Alonso vainqueur à Sepang, Giancarlo Fisichella sixième et Heikki Kovalainen huitième à plus de une minute, on aime la franchise de Pat Symonds, le directeur de l’ingénierie, le lendemain dans L’Équipe : « Aucun ingénieur de Renault ne vous dira que le problème tient aux seuls pneumatiques ! » MARDI 10 : la patience n’est pas davantage le propre des amoureux du jeu que celui du monde du foot. Et Djibril Cissé ne recueille pas plus de mansuétude chez nos internautes qu’au Vélodrome. « Cissé a les attitudes d’une star, mais il n’est pas un grand joueur » ou « Ça prouve que même à Marseille, on aime d’abord les grands joueurs » ; « Son jeu est trop stéréotypé, les défenses de Ligue 1 le connaissent par cœur » (Pierrick Le Floch). En faveur de Cissé, les arguments ne manquent pourtant pas : son âge (25 ans), ses deux blessures, son passé de meilleur buteur de L 1… Non, Djibril Cissé à l’OM, en L 1, ça n’a pas l’air de marcher. MERCREDI 11 : la veille, Philippe Bouin est monté au filet, dans L’Équipe, à travers une chronique interpellant Richard Gasquet. « On lui conseillera de jeter sa casquette à la poubelle, de hausser la pointe de son menton et de cesser de demander aux ramasseurs de lui redonner la balle avec laquelle il vient de marquer un point. » Le débat s’est enclenché. De « C’est ridicule, en quoi une casquette portée à l’envers pose problème ? » (Mimi) à « Richard Gasquet est surprotégé. Vous avez raison, il ne pourra jamais accéder au top sans esprit de combat, sans émotion… » (François Raffin). Mais tous se rejoignent : « l’année Gasquet » qu’on entrevoyait n’a toujours pas commencé. JEUDI 12 : « Le grand deuil », titre L’Équipe en page 10. Loïc Leferme, trente-six ans, est décédé au large de Villefranche-surMer, lors d’un entraînement. La rubrique Plongée n’apparaît pas souvent dans les colonnes de notre quotidien. C’était un sujet de plaisanterie avec Loïc Leferme, homme à part, tellement « raisonnable » dans l’univers irrationnel des profondeurs. Champion issu d’une discipline confidentielle mais personnalité d’un exceptionnel charisme, il s’était taillé sa place au milieu de nombreux champions français, liens forts tissés lors des rassemblements des Étoiles du sport. Tony Estanguet, Catherine Destivelle, Laurent Blanc, Marie-Jo Pérec, Pascal Gentil, Guy Forget, Ladji Doucouré, Thomas Levet, Stéphane Diagana, Fabrice Guy et tant d’autres : si vous avez la chance de les croiser, laissez-les vous parler de Loïc Leferme et de son humilité, son panache, son esprit d’équipe, sa soif de partage. Loïc qui n’est plus là. VENDREDI 13 : Thomas Castaignède tient chronique, toujours pertinente, dans les colonnes du Guardian, à Londres. Cette semaine, enfin un peu de bon sens au-dessus des invectives liées au boycottage par les clubs français et anglais de l’édition 2007-2008 de la Coupe d’Europe de rugby. « Aux Saracens comme ailleurs, si nous n’accrochons pas notre ticket pour les play-offs, nous ne saurons plus pourquoi nous jouerons les derniers matches, sans qualification pour l’Europe en jeu. (...) À nous, joueurs, vont manquer deux éléments : l’expérience de la prochaine Coupe d’Europe et, surtout, la justification de tous les efforts accomplis jusqu’à ce mois d’avril pour nous qualifier pour cette compétition. (...) Le rugby pro en est au même stade que l’Amérique lorsqu’elle fut découverte par Christophe Colomb, un nouveau monde riche de fabuleuses opportunités, mais un monde à construire. (...) Les calendriers doivent être révolutionnés, les Championnats de chaque nation reformatés. » Thomas Castaignède, futur grand sage du rugby européen. SAMEDI 14 : avant-veille de premières régates de la Coupe LouisVuitton, à Valence. Areva Challenge panse le débarquement de dernière minute de son tacticien Thierry Péponnet. Ces dernières années, Péponnet a été, aux côtés de Stéphane Kandler, l’un de ceux qui, par leur acharnement, ont assuré une présence française sur la vraie ligne de départ de la Coupe de l’America 2007. Les résultats décevants des premiers « actes » l’ont poussé à terre. C’est (de nouveau) curieusement parti entre le Graal de la voile et la France. CLAUDE DROUSSENT SUR NOUVELLES DU MONDE Don qui choque Avec sa gueule de cow-boy, Don Imus aurait pu faire du cinéma. Mais il est homme de radio (sur la station états-unienne WFAN), propose des émissions à succès et... se ramasse parfois. Ainsi vient-il de déraper en commentant un match de basket féminin américain. Ayant balancé contre les joueuses noires de l’équipe universitaire des Rutgers des propos sexistes, inspirés des chansons des rappeurs noirs, il a suscité le courroux d’auditeurs, d’annonceurs et de ses patrons. Après avoir décidé de le mettre à pied deux semaines, ces derniers ont finalement licencié Imus, qui avait présenté des excuses publiques (acceptées par les basketteuses) : « Je voulais simplement être drôle et ça ne l’était pas. » L’affaire ouvre un vaste débat aux États-Unis quant au sexisme des Noirs dans leur propre communauté. Ça bouge à Dax LE D BLOG-NOTES L’US Dax de Jean-Louis Bérot et Gilbert Ponteins ne se contente pas de briller en Pro D 2 de rugby. Elle organise pour les enfants des écoles un concours « journalistes de sport en herbe » afin d’encourager l’écriture et monte des opérations « nettoyages de stade » pour que les jeunes soient concernés par l’environnement. Par ailleurs, elle songe à la construction d’un stade de 10 000 places assises. L’amusant, c’est que l’actuel stade de Dax (ville de moins de 20 000 habitants) avait attiré 22 362 spectateurs payants pour Agen - Mont-de-Marsan, en quarts du Championnat de France 1971, ou encore 22 247 pour Béziers-Pau, l’un des quarts de 1972 ! Œillères Commentateur hippique, Stéphane Costes, quand il officie à Auteuil, règle mal ses jumelles. Quand les chevaux virent dans ce que l’on appelle « le tournant d’Auteuil », il dit qu’ils passent « devant le Parc des Princes » alors qu’ils sont en réalité à 300 mètres du mini-stade Georges-Hébert, derrière lequel se situent un grand lycée, le stade Jean-Bouin et enfin le Parc ! Si, un jour, les chevaux le prenaient au mot, ce serait panique dans le secteur ! Timbre ovale Filiale de La Poste basée à Boulazac (Dordogne) – dont les basketteurs font des miracles en Pro B –, Phil poste imprime de très beaux timbres. À l’occasion de la Coupe du monde de rugby 2007, elle en sortira un, de forme ovale bien entendu. BERNARD DOLET www.lequipe.fr Toute la semaine, commentez nos chroniques vidéos. DIMANCHE 15 AVRIL 2007 (Photo Richard Drew/AP) (Photo L’Équipe) PAGE 19 BASKET PRO A (29 journée) e GRAVELINES - LE MANS : 60-71 NBA EXPRESS En bleu de chauffe GRAVELINES – de notre envoyé spécial NOUS N’AVIONS PAS trop reconnu Le Mans contre Pau. Nous l’avons retrouvé hier soir à Gravelines alors qu’au départ l’œil gauche abîmé de Kenny Gregory (voir par ailleurs) pouvait faire craindre pour le MSB une nouvelle soirée délicate. Elle ne le fut qu’un gros quart-temps, le premier, où le BCM s’appuya bien sur l’ancrage intérieur de Nsonwu-Amadi. Mais au final (60-71), les Nordistes se sont un peu plus éloignés des play-offs alors que leurs hôtes – seuls cinquièmes hier – soir ont effectué une percée précieuse à défaut d’être décisive. En tout cas, après s’être ébroués au deuxième quart pour revenir à hauteur, les Manceaux signèrent à l’attaque du second acte un récital défensif (10 pts concédés ; un 15-3 en 7 minutes) sur lequel ils prirent leur envol (47-37, 27e) pour mener jusqu’au bout la rencontre en majesté. « Le Championnat est tel que hormis les trois premiers, chacun devra se battre pour assurer sa place. Qu’on s’appelle Pau ou Le Mans c’est pareil. Alors, il faut relever les manches et mettre les mains dans le cambouis. Et on l’a fait » , se pourléchait Vincent Collet après la démonstration (71-60). Huit jours plus tôt, Le Mans avait abandonné 91 points à l’attaque paloise à Antarès, il en a concédé 60 (contre ses 76,9 de moyenne) à celle de Gravelines dans sa salle… Plus rien à voir en effet. Le MSB a surtout retrouvé hier soir son « Ironman » (dixit Collet) Éric Campbell, dissuasif, explosif et aérien, un Sandro Nicevic à un niveau d’implication sans commune mesure avec ce qu’il avait montré huit jours plus tôt, même si l’adresse n’était pas au rendez-vous (encore que Frédéric Sarre put qualifier de « balles de match » deux réussites clés du pivot manceau en fin de partie) et un Yannick Bokolo dans les canons de ce que lui réclame son coach. Toronto grimpe toujours LES RÉSULTATS Toronto-Detroit, 87-84 ; New Jersey New York, 100-86 ; Atlanta-Washington, 85-98 ; Boston-Milwaukee, 102-104 ; Minnesota - San Antonio, 91-110 ; New Orleans/Oklahoma City - Denver, 105-107 ; MiamiIndiana, 100-96 ; Chicago-Charlotte, 100-81 ; Dallas- Utah, 89-104 ; Sacramento - Golden State, 108-125 ; LA Clippers - Portland, 107-89 ; Phoenix - LA Lakers, 93-85. Quand Le Mans défend comme ça, il retrouve ses valeurs. Les Nordistes ont été emportés en un quart-temps. GRAVELINES. – Steeve Essart a le sourire mais le meneur de Gravelines est débordé par un Yannick Bokolo très percutant (20 points) au Sportica. (Photo Mao) doit être plus scoreur, plus agressif. Comme il a été ce soir… » La demande a donc été satisfaite au-delà des attentes (20 pts à 7/9, 5 pds, 3 int., 2 rbds) mais Yannick Bokolo avait l a r é uss i t e p u d i q u e : « P e u t - ê t r e qu’aujourd’hui c’était moi, mais il fallait bien apporter de l’agressivité car Kenny Gregory en apporte beaucoup et il fallait bien que cela vienne d’autre part… Mais on s’est tous investis, il n’y avait pas que moi, les autres ailiers ont essayé d’être agressifs aussi ; ça a payé », plaidait-il sans vraiment convaincre tant sa performance avait éclaboussé les trente dernières minutes du match. « Cela fait longtemps qu’on m’attend à ce niveau, consentait-il tout de même. C’est à moi de garder une certaine constance, je ne sais pas si j’en suis capable. J’essaie. » Les Gravelinois ont essayé aussi. Mais leur dynamique, déjà flageolante avant la pause, avait totalement disparu à la reprise. Frédéric Sarre relevait « une première mi-temps dans l’esprit de ce qu’on voulait faire, et une deuxième où l’on est statique, absent. Avec de l’agressivité, mais pas de la bonne, on termine le troisième quart à zéro faute alors qu’on se fait trouer de partout dans les drive… En attaque, on n’apporte aucune percussion, aucun impact vers le cercle ». Gravelines aux deux visages, encore. JEAN-LUC THOMAS GRAVELINES LE MANS Le Pellec 1 P. Morlende 30 Paulding 39 Essart 20 Nsonwu-Amadi 29 Trepalovac 4 Schmitt 19 Brun 28 Carroll 30 TOTAL 200 60 71 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd - - - - - 8 3/5 1/2 1/1 0-2 3 10 3/11 0/5 4/6 0-1 5 0 0/3 0/2 - 1-2 3 15 6/9 - 3/6 0-9 1 2 1/1 - - 0-4 4 2/5 - - 1-4 2 15 6/13 3/6 - 0-2 1 6 2/6 2/5 - 0-1 2 60 23/53 6/20 8/13 2-25 17 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Bogavac 31 2 0/5 0/4 2/2 2-3 1 Amagou 32 13 3/6 0/1 7/8 0-6 3 Koffi 6 1 - - 1/4 1-0 Batum 23 4 1/4 1/3 1/2 0-1 1 Bokolo 34 20 7/9 1/2 5/6 0-2 5 Nicevic 25 13 6/16 - 1/2 2-9 6 Adjiwanou 12 0 0/2 - - - 1 Campbell 37 18 9/12 0/1 - 1-7 1 TOTAL 200 71 26/54 2/11 17-24 6-28 18 60-71 (23-17, 11-15, 10-23, 16-16). Ecarts.- GRA : + 7 (4e) ; MAN : + 11 (29e, 36e et score final). Spect. : 2 200. Arb. : Radonjic, Julien et Laplace. LE FAIT DU JOUR À force d’enchaîner les performances, les Toronto Raptors ne se contentent plus du respect de leurs adversaires : ils ont désormais gagné leur place dans les hauteurs de la Conférence Est. La troisième, pour être précis, après un formidable retour devant Detroit, vendredi soir. Limités à 34 % aux tirs pendant trois quart-temps et menés 68-58 dans leur salle, les Raptors ont profité de la mise au repos des stars des Pistons dans la dernière période pour faire céder le leader de l’Est. Un cadeau sur lequel se sont précipités Chris Bosh (18 pts, 16 rbds) et ses coéquipiers. En plus d’avoir décroché le premier titre de division de son histoire, le club canadien n’a désormais plus besoin que d’une victoire dans ses trois derniers matches, ou d’un revers de Miami, pour s’assurer de l’avantage du terrain au premier tour, une autre première dans l’histoire de la franchise. VENDREDI Chalon - Orléans ......................... 67-68 HIER Gravelines - Le Mans ................... 60-71 Clermont - Reims ........................ 84-53 Dijon - Roanne ............................ 86-98 Strasbourg- Bourg .................... 109-62 Besançon- Pau-Orthez .... 103-100 a.p. Nancy- Paris ............................. 105-75 Cholet- Hyères-Toulon .............. 85-75 AUJOURD’HUI 15 HEURES Le Havre - ASVEL (TPS Star) LES FRANÇAIS San Antonio a continué son petit bonhomme de chemin en s’imposant aisément à Minneapolis pour sa 6e victoire d’affilée. Après avoir concédé deux fautes dans les 104 premières secondes, Tony PARKER s’est assis pour le reste de la soirée, afin de souffler un peu. Sa seule action du jour ? Vider une bouteille d’eau sur son coéquipier Francisco Elson en quittant le terrain… Yakhouba DIAWARA (4 min, 1 rbd) profite un peu du grand froid régnant entre JR Smith et l’entraîneur George Karl pour grappiller quelques minutes depuis deux matches. Cinquième victoire en six matches pour les Warriors de Mickaël PIETRUS (11 pts, 5 ftes en 11 min), dominateurs à Sacramento. Deuxième titularisation de la jeune carrière de Ronny TURIAF (10 pts, 6 rbds, 1 p.d., 2 int., 2 ctres, 28 min), et sa première de l’année, à l’occasion du choc contre les Suns de Boris DIAW (8 pts, 17 min) qui, lui, n’est plus dans le cinq. La dégringolade des Lakers continue cependant, avec une huitième défaite en dix matches. Quand Bokolo score… « J’avais chambré Sandro par rapport au rebond, expliquait Collet, ce soir, il a été très fort, et l’on ne peut rien espérer si l’on n’est pas combattant. Cela valait pour tout le monde… » Quant à Bokolo, son coach relevait : « Contre Pau, il avait joué 32 minutes en prenant deux tirs. Bien trop peu. Il a indéniablement progressé dans la gestion, mais il I GREGORY À L’ARRÊT. – L’ailier manceau Kenny Gregory n’a finalement pas participé au match à Gravelines. Présent au Sportica, il est rentré au Mans avec les espoirs du MSB, victime d’une iridocyclite de l’œil gauche (inflammation de l’iris). L’affection le handicapait depuis plusieurs jours déjà et nécessitera un arrêt de travail pour pouvoir lui prescrire le traitement le plus opportun, lequel contient des corticoïdes. Le Mans effectue un décrassage ce matin à Gravelines, puis prendra directement la route de Besançon où il jouera mardi soir, à nouveau sans Gregory, sauf amélioration aussi spectaculaire qu’improbable. – J.-L.T. LES AUTRES MATCHES Incorrigible Pau De nouveau défaits à Besançon, les Béarnais restent en sursis. BESANÇON - PAU-ORTHEZ : 103-100 a.p. – L’Élan devra cravacher jusqu’au bout pour entrer dans le Top 8. Huit jours après une belle démonstration au Mans, les Palois sont tombés de haut. Pourtant admirablement lancé par une grosse défense, du jeu rapide et la doublette Sanders-Harrison (+18, 22-40, 16e), Pau a déchanté après le repos, butant sur la zone de Besançon (69-67, 30e) et un Colson une fois de plus explosif. La mauvaise gestion locale de la dernière minute (6 points dilapidés) ne permettait finalement pas à Pau de saisir sa chance. Grâce à ce succès, le troisième d’affilée, Besançon ressort de la zone de relégation. DIJON - ROANNE : 86-98. – Poussée par le duo Spencer-Salyers (25 pts sur 35 dans les 10 premières minutes), la Chorale a trouvé l’euphorie nécessaire à son jeu. Spencer, inarrêtable (21 pts à la pause à 11/14) a usé tous les défenseurs dijonnais, sans réussite pour ces derniers. Les pales espoirs de la JDA à la pause étaient vite éteints (50-67, 28e) et le violent réveil de Dijon en fin de match (15-0 en 2 minutes, de 62-86 à 77-86) ne faisait finalement que retarder le verdict. CHOLET - HYÈRES-TOULON : 85-75. – Les playoffs restent d’actualité pour Cholet, bien calé dans le peloton des prétendants. Face à Hyères, les joueurs de Kunter ont cependant eu tendance à s’endormir sur un écart qu’ils avaient creusé après le premier quart temps (70-47, 33e). Les deux minutes de pagaille qui suivaient ce pic de forme sonnaient l’alarme dans les rangs de Cholet, une nouvelle fois bien aidé par l’étoile montante, Nando de Colo (24 pts, 7 rbds et 8 f.p.). Pour le HTV, désormais relégable, le vent a complètement viré en seulement trois semaines. CLERMONT - REIMS : 84-53. – C’est maintenant officiel, Reims évoluera en Pro B la saison prochaine. À côté de la plaque hier (23 points marqués après 28 min !), les Rémois ont offert à Clermont une victoire tranquille et un maintien presque certain (deux victoires d’avance sur Hyères-Toulon et une victoire de 17 pts au match aller). Le Stade n’a pas eu à forcer son talent, amorçant sa ballade grâce à l’activité de Issa (4 contres dans le premier quart) et une défense toujours impeccable (30 % de réussite totale pour Reims). STRASBOURG - BOURG : 109-62. – La semaine pourrait s’avérer très bonne pour la SIG, tranquille vainqueur de Bourg et lancé à pleine vitesse derrière Chalon avant le déplacement de mardi à Reims. Hier, les Alsaciens ont lancé les hostilités dans les trois premières minutes (10-0), confortant cet avantage par un 6 sur 7 à trois points durant le deuxième quart temps (40-20, 17e). Bourg, résigné, n’a pas existé face à la belle homogénéité des Strasbourgeois (personne à plus de 24 minutes et six joueurs au-dessus de 10 points). NANCY - PARIS : 105-75. – Paris a tenu 15 minutes à Gentilly (37,32) avant de céder devant l’efficacité de Samnick et la montée en puissance du SLUC. Le troisième quart temps magnifique de Nancy (34-17) parachevait un succès sans histoire qui aura permis un sage retour pour Julian. L’adresse retrouvée de Banks (17 pts) et la large participation des troupes (9 joueurs à plus de 10 d’évaluation) sont autant de points positifs avant un périlleux déplacement à Pau mardi. – N. R. (avec nos correspondants). ILS ONT DIT G Germain CASTANO (Besançon) : « Cette victoire a un son particulier pour nous, Pau arrivait avec des références. L’option de la zone a été payante mais rien n’est acquis pour le maintien. » G Jacques MONCLAR (entr. Dijon) : « Je ne m’abrite pas derrière la fatigue. On n’a pas réussi à arrêter Spencer et on a précipité beaucoup de choses. » G Jean-Denys CHOULET (entr. Roanne) : « Tout s’est passé comme on l’avait prévu. On a eu l’euphorie dans le premier quart-temps. » G Jean-Aimé TOUPANE (entr. Clermont) : « Je ne retiens qu’une chose, c’est la victoire. On avait montré de la suffisance à Bourg, il fallait récupérer le coup. » G Éric GIRARD (entr. Strasbourg) : « On avait demandé à ce que tout le monde soit professionnel. Il ne faut pas qu’on s’arrête parce que derrière, ça pousse fort. » G Jean-Luc MONSCHAU (entr. Nancy) : « On a effectué un gros travail d’usure derrière notre défense en première mi-temps. Tout le monde a pu participer. » G Erman KUNTER (entr. Cholet) : « L’essentiel était de gagner, car il n’y a plus de matches faciles. » G Frédéric WISCARD-GOETZ (Hyères-Toulon) : « C’est une très mauvaise opération pour nous en vue du maintien. Nos mauvais choix en attaque ont bien aidé Cholet. » – Avec nos correspondants. I RIMAC À PARIS. – En chute libre ces derniers temps et pas encore assuré du maintien, Paris a fait signer l’arrière croate Slaven Rimac (1,95 m, 32 ans) pour les cinq matches restants comme joker médical de Robert Sarovic. Ancien international, ce scoreur a porté le maillot de nombreux clubs (Cibona Zagreb, Bursa, Badalona, Milan, AEK Athènes) et a disputé cette saison l’Eurocoupe avec le club ukrainien de Mariupol qu’il a quitté récemment. Il devrait débuter mardi face à Dijon à Coubertin. Classement Pts J. G. — — — 1. Nancy ..................... 50 29 21 2. Roanne ................... 49 29 20 3. Strasbourg ............ 49 30 19 4. Chalon .................... 48 29 19 5. Le Mans ................ 46 29 17 6. Pau ......................... 45 29 16 ASVEL ..................... 45 29 16 Cholet ..................... 45 29 16 Orléans .................. 45 29 16 10. Dijon ....................... 44 29 15 11. Le Havre ............... 43 28 15 12. Gravelines ............. 43 29 14 13. Clermont ............... 41 29 12 Paris ....................... 41 29 12 15. Besançon .............. 40 29 11 16. Hyères-Toulon .... 39 29 10 17. Bourg-en-Bresse .. 36 29 7 18. Reims ................ 34 29 5 P. — 8 9 11 10 12 13 13 13 13 14 13 15 17 17 18 19 22 24 p. — 2405 2505 2395 2259 2117 2336 2278 2049 2176 2232 2173 2214 2001 2108 2356 2203 1923 1983 c. — 2111 2350 2164 2248 2017 2227 2185 2023 2191 2213 2167 2165 1980 2283 2422 2412 2277 2278 Les huit premiers qualifiés pour les playoffs. Les trois derniers sont relégués en Pro B. PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 17 avril (20 heures) : Roanne - Cholet, Bourg Gravelines, Pau-Orthez - Nancy, Orléans Le Havre, Hyères-Toulon - Chalon, Paris Dijon, Reims - Strasbourg. (20 h 30) : Besançon - Le Mans (Sport +). Mercredi 18 avril (20 heures) : ASVEL - Clermont. LES NEWS Les Hornets ont dit adieu à Oklahoma City et aux play-offs en s’inclinant devant Denver. La franchise doit retourner à plein temps à New Orleans la saison prochaine…. Les Nuggets ont remporté une 8e victoire de rang derrière la défense de Marcus Camby, auteur de 15 points, 11 rebonds et 9 contres… LE HAVRE - ASVEL Le Havre enchaîne AUJOURD’HUI, 15 HEURES, DOCKS OCÉANE (TPS Star) Arbitres : Castano, Bissang, Betton. LE HAVRE : 4. Cox (1,95 m, USA) ; 5. Causeur (1,90 m) ; 7. B. Cissé (1,88 m) ; 8. Gay (2,01 m, USA) ; 10. Curti (1,80 m) ; 11. A. Traoré (2,05 m) ; 12. Stanley (1,93 m, USA) ; 13. Tucker (1,95 m, USA) ; 14. Duport (2,10 m) ; 15. Miller (2 m, SVG). Entraîneur : C. Monschau. ASVEL : 5. A. Sy (2,02 m), 6. Greene (2,04 m, USA) ; 8. Troutman (2,01m) ; 9. Jeanneau (1,85 m) ; 12. Larranaga (1,95m, IRL) ; 13. Masingue(2,05m) ; 14. Diakite (2,08 m) ; 17. Blanchard (2,01 m, USA) ; 18. Barrett (1,97 m, JAM-CAN) ; 20. Sangaré (1,93 m). Entraîneur : Y. Baratet. PRO B (29e journée) VENDREDI : Brest-Levallois, 79-75 ; Saint-Étienne- Mulhouse, 64-61 ; Maurienne-Nantes, 8 4-79 ; ChâlonsLimoges, 73-78 ; Angers-Évreux, 89-88. HIER : Nanterre-Quimper, 72-76 ; Rouen - Saint-Quentin, 66-59 ; Vichy-Poitiers, 103-62 ; BoulazacAntibes, 85-76. Classement : 1. Vichy, 53 pts ; 2. Nanterre, 49 pts ; 3. Levallois, 47 pts ; 4. Quimper, 47 pts ; 5. Brest, 45 pts ; 6. Rouen, 45 pts ; 7. Châlons, 45 pts ; 8. Limoges, 44 pts ; 9. Saint-Étienne, 44 pts ; 10. Boulazac, 44 pts ; 11. SaintQuentin, 44 pts ; 12. Aix-Maurienne, 42 pts ; 13. Poitiers, 41 pts ; 14. Évreux, 40 pts ; 15. Antibes, 39 pts ; 16. Mulhouse, 38 pts ; 17. Nantes, 38 pts ; 18. Angers, 38 pts. CLERMONT REIMS Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd L. Owens 24 4 1/3 0/1 2/4 1-2 Hill 20 13 5/8 3/4 - 0-3 Larrouquis 22 7 3/11 1/8 - 2-4 Guichard 21 4 2/5 - - 1-2 Toti 1 5 2/2 1/1 - M. Badiane 18 5 2/4 - 1/3 0-5 Hairston 24 12 5/9 2/4 - 1-3 Skinn 19 13 5/7 3/5 - 0-1 Issa 18 11 5/5 - 1/2 2-5 Bing 20 8 3/8 0/2 2/3 0-5 Pene 13 2 1/4 0/2 - 0-1 TOTAL 200 84 34/66 10/27 6/12 7-31 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Carr 28 16 6/17 0/4 4/4 1-1 Gillet 17 0 0/4 0/3 - 0-1 Mangin 2 - - - - M’Boli 5 - - - - D. Diarra 14 6 2/4 - 2/2 0-3 A. Mendy 28 2 1/8 0/4 - 1-3 Andrieux 35 13 4/14 3/8 2/2 2-8 Saounera 4 - - - - 0-1 Niang 4 0 0/2 - - Schneiderman 36 15 4/5 1/2 6/7 2-3 Lewin 27 1 0/2 - 1/2 2-1 TOTAL 200 53 17/56 4/21 15/17 8-21 84-53 (24-13, 19-8, 21-7, 20-25). Ecarts.- CLE : + 40 (28e) ; REI : + 1 (4e). Spect. : 2 500. Arb. : Chambon, Périer et Jean. 84 53 Pd 7 1 3 1 1 1 1 3 18 Pd 2 2 1 1 4 1 1 12 DIJON ROANNE N’Doye M’Baye Lux Diabaté T. Johnson Natsvlishvili Sciarra Simon TOTAL 86 98 STRASBOURG BOURG Darrigand Marquis A. Sanders M. Smith Giffa Nissim Mccord Eidson Bach Mädrich TOTAL 109 62 BESANÇON PAU-ORTHEZ Forehan-Kelly J. Ruzic T. Ruzic Labeyrie Colson Hoard Correa C. Bradford Ford Eléléara TOTAL 103 100 NANCY PARIS Banks Piault Njoya Julian Mcclintock Soliver Zianveni Salmon Samnick Hayes Kirksay Milisavljevic TOTAL 105 75 Pd 3 2 2 8 1 7 5 28 Pd 5 4 5 2 1 17 CHOLET HYÈRES-TOULON J.K. Edwards De Colo Bardet Beaubois Dondon Bilba Jacobson Tchicamboud Gray Dobbins TOTAL 85 75 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 32 8 4/10 0/3 - 1-3 7 17 4 2/6 0/3 - - 1 35 18 8/13 0/1 2/3 3-0 2 13 6 2/5 1/3 1/2 0-2 2 19 22 9/14 4/7 - 2-1 2 24 11 5/10 - 1/3 5-3 1 40 13 4/13 3/9 2/4 1-7 10 20 4 1/4 - 2/2 1-0 200 86 35/75 8/26 8/14 13-18 25 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Niakaté 6 - - - - 0-1 3 Marcario 3 1 - - 1/2 - Harper 30 21 8/14 2/5 3/5 2-6 3 Moerman 1 - - - - - Soliman 6 3 1/1 - 1/2 0-3 Spencer 34 35 15/21 4/9 1/4 0-3 6 Pellin 30 6 3/5 0/2 - 2-4 6 Mobley 17 4 2/5 0/2 - 0-3 1 P. Badiane 34 7 3/3 - 1/2 4-3 1 Salyers 39 21 9/16 3/7 0/2 1-4 5 TOTAL 200 98 41/65 9/25 7/17 9-28 25 86-98 (24-35, 16-16, 13-20, 33-27) Ecart.- ROA : + 24 (34e et 36e). Spect. : 4 950. Arb. : Conderanne, Graffin et Karaquillo. Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 22 1 0/5 0/3 1/2 0-1 3 20 18 7/9 - 4/6 5-2 24 10 4/8 - 2/3 2-4 25 17 6/9 5/7 - 0-2 20 6 3/7 0/3 - 2-3 5 22 16 6/9 4/6 - 0-3 5 18 6 3/4 - - 1-2 3 19 17 7/9 3/4 - 3-5 6 8 7 1/2 1/2 4/4 1-2 22 11 2/3 0/1 7/12 3-0 1 200 109 39/65 13/26 18/27 18-24 23 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd A. Owens 29 5 2/6 1/3 - 1-4 1 Vauquois 3 - - - - - Grgat 16 2 1/4 - - 1-0 2 Chelle 27 13 5/9 3/5 - 2-0 Diallo 3 0 0/1 0/1 - 0-1 Bengaber 32 14 5/9 0/2 4/6 0-3 Swift 32 11 4/10 3/6 - 1-0 2 Sindjelic 26 9 4/10 1/4 - 2-4 Mills 32 8 3/9 - 2/2 2-2 1 TOTAL 200 62 24/58 8/21 6/8 10-14 6 109-62 (22-9, 29-19, 28-17, 30-17) Ecart.- STR : + 47 (score final). Spect. : 5 250. Arb. : Mateus, Guedin et Bansard. Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 12 6 2/5 1/3 1/2 0-1 29 6 2/4 1/2 1/2 3-4 1 39 9 3/7 2/3 1/2 1-11 8 7 2/3 1/2 2/2 0-1 1 41 25 7/17 3/8 8/10 0-4 12 16 8 3/3 - 2/3 0-3 3 - - - - 0-1 33 15 5/11 0/3 5/7 - 2 41 27 10/14 1/2 6/9 3-2 1 3 0 0/2 0/1 - 0-1 225 103 34/66 9/24 26/37 7-28 17 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Fauthoux 3 0 0/1 0/1 - - C.C. Harrison 39 16 5/9 4/6 2/2 1-2 5 D’Almeida 11 0 0/3 0/1 - 0-1 1 Greer 34 9 4/9 0/1 1/2 3-7 9 Johnsen 15 2 1/8 0/5 - 1-3 Ferchaud 26 15 6/10 3/7 - - 1 Miles 30 11 5/11 1/4 0/1 1-1 10 Mahinmi 12 5 1/1 - 3/4 1-0 Wright 34 23 10/15 - 3/6 4-7 1 M. Sanders 21 19 7/13 5/11 - 0-1 1 TOTAL 225 100 39/80 13/36 9/15 11-22 28 103-100 a.p. (17-28, 22-22, 30-17, 16-18, 18-15) Ecarts.- BES : + 6 (40e) ; PAU : + 18 (16e). Spect. : 3 600. Arb. : Bichon, Lepercq et Mortz. Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd 29 17 7/10 3/6 0/2 0-4 2 0 0/2 0/1 - 0-1 1 - - - - 15 8 3/6 - 2/3 0-5 25 9 3/7 1/2 2/3 0-4 21 7 2/5 1/3 2/2 1-3 18 9 4/9 1/2 0/2 4-5 11 2 1/3 0/1 - 1-2 16 15 5/7 1/2 4/6 1-0 19 11 3/6 3/5 2/3 0-3 24 12 4/7 0/1 4/6 0-4 19 15 4/7 1/2 6/6 200 105 36/69 11/25 22/33 8-32 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Matheus 32 8 4/9 - - 3-4 T.J. Parker 16 10 4/7 2/2 - Stewart 26 10 5/9 0/1 - 1-7 Mitchell 36 20 6/10 1/3 7/11 2-2 Copeland 28 10 4/11 2/8 - 0-4 S. Cissé 19 0 0/4 0/2 - 0-1 Petrovic 32 12 4/15 2/6 2/4 2-8 Joseph 11 5 2/3 - 1/2 1-1 TOTAL 200 75 29/68 7/22 10/17 9-28 105-75 (24-24, 24-12, 34-17, 23-22) Ecarts.- NAN : + 38 (33e) ; PAR : + 4 (7e). Spect. : 4 650. Arb. : Vauthier, Koog et Antz. Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 24 12 5/11 - 2/2 1-6 1 34 24 8/12 4/6 4/4 3-4 3 6 1 0/2 0/2 1/2 - 3 - - - - 0-1 1 5 - - - - - 24 4 2/4 0/1 - - 3 21 16 5/12 4/5 2/2 2-0 2 29 5 1/9 1/5 2/4 0-3 6 21 18 8/11 - 2/2 0-3 2 33 5 2/8 - 1/2 5-11 3 200 85 31/69 9/19 14/18 13-29 21 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd B. Brown 32 19 7/10 2/2 3/7 2-1 3 Nedic 19 6 2/5 2/2 - 0-2 2 Legname 13 4 1/4 1/2 1/2 1-0 1 Milling 26 4 2/4 - 0/2 1-3 Obasohan 28 11 4/12 1/6 2/2 0-7 Nichols 33 15 5/9 1/3 4/5 2-2 4 Whisby 20 5 1/4 - 3/3 1-5 1 Thompson 29 11 4/11 2/6 1/2 1-1 6 TOTAL 200 75 26/59 9/21 14/23 9-25 17 85-75 (22-21, 21-10, 19-12, 23-32). Ecarts.- CHO : + 23 (23e) ; HYÈ : + 6 (8e). Spect. : 4 500. Arb. : Gasperin, Roman et Boué. LE HAVRE VA DEVOIR disputer à son corps défendant deux matches importants en trois jours dans sa quête des play-offs : cet après-midi face à l’ASVEL et mardi à Orléans. Le club normand se présente avec Joah Tucker, grippé cette semaine mais opérationnel, et Ali Traoré, qui a bien réintégré le groupe le match à Reims il y a huit jours. Arrivés dès hier au Havre au complet, les Villeurbannais espèrent bien corriger le tir par rapport à leur expédition manquée de mercredi en Coupe à Strasbourg, où, de l’avis général, Masingue et les siens sont retombés dans leurs travers d’il y a quelques semaines. – P. Gob. et C. C. PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 17 avril (20 heures) : Levallois-Châlons ; SaintQuentin - Boulazac ; Mulhouse-Angers ; Poitiers-Maurienne ; Vichy-Antibes ; NantesBrest ; Quimper-Rouen ; Évreux-Nanterre ; déjà joué : Limoges - Saint-Étienne, 95-71. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 SAS INTRA-PRESSE Capital : 2 167 240 /. Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 /. Durée : 99 ans du 26 juillet 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : SAS INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT LIGUE FÉMININE – TOURNOI DE LA FÉDÉRATION Quatre en Euroligue À l’heure où les quatre premiers de LFB s’affrontaient à Nevers, le petit monde du basket féminin a fait le point sur sa situation. NEVERS – de notre envoyée spéciale EUROLIGUE : UNE PLACE DE PLUS. – Il devrait y avoir 24 clubs engagés pour la prochaine Euroligue. Cette décision, qui doit encore être entérinée par le bureau central de la FIBA dans quinze jours, ouvre une place de plus pour la France. La répartition suivra le règlement prévu : une place pour le champion de France, une place pour le premier de saison régulière (Valenciennes), une place pour le vainqueur du tournoi de la Fédération. Ensuite sont prétendants le finaliste du Championnat, puis le deuxième de saison régulière suivant qu’une équipe cumule un ou plusieurs titres. LE DANGER RUSSE. – Cet élargissement n’est pas innocent. « Il n’est pas certain que cela corresponde à une grande objectivité sportive, mais plutôt à des pressions venues de l’Est », a commenté le président de la Fédération, Yvan Mainini, conscient de la dangerosité de l’impérialisme russe. Avec quatre clubs qualifiés, et des budgets sans fond, la Russie a pris le contrôle de l’Euroligue. « Mais on a obtenu tout de même une règle imposant qu’il n’y ait pas plus de deux clubs du même pays au Final Four », a précisé le président de la LFB, Jean-Pierre Siutat. LAWSON REVIENT. – Edwige Lawson, la meneuse de Samara, a fait savoir qu’elle était prête à revenir en équipe de France. « Elle a une grande motivation et il est acquis qu’elle ne partira pas en WNBA pour se préparer du mieux possible », a précisé Jacky Commères. Le nouvel entraîneur des Bleus annoncera pour l’Euro (du 24 septembre au 7 octobre) une présélection de dix-huit joueuses fin avril. Le groupe sera ensuite réduit à quinze à la miaoût, puis à douze fin août, c’est-à-dire la configuration définitive jusqu’au FranceGrèce du 24 septembre, premier match de l’Euro. DEUX DESCENTES EN 2007-2008. – La Ligue féminine réfléchit à un nouveau concept pour relancer l’intérêt des playoffs, afin d’éviter le « dégraissage » pratiqué par certains clubs (Tarbes, Montpellier cette saison) allégeant leur effectif en playoffs, et a annoncé qu’il y aurait deux descentes la saison prochaine. LILIANE TRÉVISAN On prend les mêmes CE SERA DONC une sixième finale entre Bourges et Valenciennes, avec une balance favorable aux Nordistes (3 victoires) qui disputeront donc aujourd’hui leur douzième finale. Pas mal pour une équipe appelée à être très bientôt démembrée, puisqu’elle va perdre son coach et trois joueuses majeures, et qui n’a pas paru plus perturbée que ça. Idem pour Bourges, qui a bien surmonté l’absence de son pivot Sonja Kireta. Il reste que Montpellier d’une part, puis Villeneuve-d’Ascq de l’autre ont chèrement vendu leur peau. Les Héraultaises ont fait ce qu’il fallait pour contraindre l’USVO à puiser dans ses ressources. Revenues sur un triplé primé (59-57, 37e), elles ont livré un match plein, sans rien concéder ni en adresse ni au rebond, mais sont tombées sur une Kristi Harrower en état de grâce (27 pts à 57%), tueuse de match à elle toute seule. À Villeneuve-d’Ascq, très juste en rotations, après un départ canon (2-12, 4e), il manqua la distance. Avec six joueuses, les Nordistes, où Kathy Wambe, seule quarante minutes à la mène, perdit progressivement son feu et sa lucidité, n’ont pu résister au retour de Bourges, mieux vissé défensivement. Les Nordistes cédaient définitivement dans les dernières minutes (47-44,33e). Il reste que comme le constatait leur coach, Abdou N’Diaye, cette journée avait montré « que le basket féminin a un autre visage. Au-delà de Bourges, Valenciennes, il y a des équipes qui savent jouer au basket. » – L. T. RÉSULTATS HIER. – Demi-finales : Valenciennes - Montpellier, 62-59 ; Bourges - Villeneuve-d’Ascq, 57-48. VALENCIENNES - LATTES-MONTPELLIER : 62-59 (17-13 ; 15-15 ; 17-16 ; 13-15) VALENCIENNES : Godin (6), Harrower (27), Gruda (6), Hermouet, Grgin-Fonseca (6), Gomis (6), Bade (1), Tuvic (10). Entr. : L. Buffard LATTES-MONTPELLIER : Miller C. (9), Miller K. (6), Perotto, Basko (13), Jouandon (5), Dijon (4), Skrela (6), Reghaissia (3), Podkovalnikova (13). Entr. : J. Ruiz. BOURGES - VILLENEUVE-D’ASCQ : 57-48 (10-20 ; 21-10 ; 14-8 ; 12-10) BOURGES : Maltsi (11), Melain (3), Miyem (9), Hall (3), Dumerc (13), Lepron (7), Ndongue (11). Entr. : P. Vincent. VILLENEUVE-D’ASCQ : Fombonne (3), Marcauskaite (7), Brown (10), Wambe (9), Sacko (13), Drljaca (6). Entr. : A. N’Diaye. Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 / ; Andorre, 1,25 / ; Antilles, la Réunion, 1,50 / ; Autriche, 2,30 / ; Belgique, 1,60 / ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 / ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce, 2,20 / ; Italie, 1,90 / ; Luxembourg, 1,60 / ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 / ; Portugal, 2 / ; Polynésie, 460 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 / ; 1 an : 309 /. Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 / ; 1 an : 358,20 /. ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069 LU PROGRAMME AUJOURD’HUI.– 14 heures: match pour la 3e place ; 16 h 30 : finale. Tirage du samedi 14 avril 2007 : 471 809 exemplaires PAGE 20 DIMANCHE 15 AVRIL 2007 AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX DE BAHREÏN Ferrari sur les bons rails SAKHIR – (BRN) de notre envoyé spécial ON POURRAIT PENSER que le pilote qui a signé la pole trouve le sommeil plus facilement que ses adversaires, le samedi soir. Pas sûr pourtant que ce fût le cas de Felipe Massa, la nuit dernière. Auteur à Sakhir de sa deuxième pole d’affilée et de la quatrième sur les cinq derniers Grands Prix (Japon et Brésil 2006, Malaisie et Bahreïn 2007), le pilote Ferrari a peut-être eu le sommeil perturbé par ses mauvais souvenirs malais et une nuit hantée par l’image de Lewis Hamilton, avec qui il partagera la première ligne, cet après-midi. Car, à Sepang, le nouveau joyau de Sa Majesté, quatrième sur la grille, avait pratiquement ridiculisé le Brésilien, lui faisant l’intérieur au premier virage puis le poussant à la faute quelques tours plus loin. « Le Grand Prix de Malaisie est une déception pour moi, car j’étais en pole et je savais que la voiture était très performante. Mais je ne suis pas inquiet de savoir que Lewis sera à mes côtés demain (aujourd’hui), assurait toutefois Massa. C’est vrai qu’il a pris de bons départs depuis le début de la saison mais, s’il y est parvenu, c’est aussi parce que nous lui avons laissé un peu d’espace. Maintenant, nous savons de quoi il est capable et nous ne devons plus lui laisser la moindre place. Au premier virage, je vais devoir être plus agressif que je ne l’ai été la semaine dernière. » Troisième sur la grille après avoir été gêné par le trafic lors de ses deux tours rapides, Kimi Räikkönen sera aux premières loges pour suivre le duel entre Massa et Hamilton. « Nous avons une bonne voiture en configuration course mais nous devons encore nous améliorer en qualifications. On verra bien ce qu’il va se passer. Cela va être serré entre nous et les McLaren. Cela va se jouer sur beaucoup de détails, comme, par exemple, ce qui se passera au premier virage. » Comme en Malaisie, où le doublé McLaren était pratiquement assuré grâce à l’envol parfait des Flèches d’argent et à la résistance de Hamilton dans les premiers tours. Premier et troisième sur la grille de départ, Massa et Räikkönen seront du bon côté de la piste, là où l’adhérence est la meilleure. Massa : « J’ai besoin d’un bon résultat » « Nous sommes satisfaits de notre résultat d’ensemble sur cette qualification mais le souvenir de Sepang est encore frais dans nos mémoires. Donc, nous aborderons la course avec encore plus d’humilité et de détermination », insiste Jean Todt. Cette fois, les choses se présentent a priori mieux pour les Rouges car Hamilton comme Alonso, qualifié en quatrième position, partiront sur le côté sale de la piste. « La pole a beaucoup plus d’importance ici qu’à Sepang, où elle n’est pas décisive, indique Massa. Ici, être deuxième sur la grille est très pénalisant car, à cause du sable, il est difficile de trouver du grip en dehors de la trajectoire. » S’il sort en tête du premier virage, Massa aura toutes les cartes en main pour s’imposer avec une F 2007 très à l’aise depuis le début du week-end et qui monopolise la première place de la grille depuis le début de la saison. « Le fait d’être en pole-position prouve que la voiture est compétitive, même lorsque tout le monde embarque une quantité d’essence similaire, soulignait le Brésilien, qui fêtera ses vingt-six ans dans dix jours. Et, lors des essais libres, nous avons démontré que nous pouvions tenir un rythme élevé sur de longs relais. Les deux premières courses de la saison ne se sont pas déroulées comme je l’aurais voulu et j’espère que la tendance va s’inverser sur celle-ci et qu’un nouveau Championnat commencera pour moi, ici. J’ai vraiment besoin d’un bon résultat. » Massa, qui a remporté deux des quatre courses sur lesquelles il occupait la position de pointe sur la grille, jouera donc gros, aujourd’hui. Une victoire et son début de saison moyen sera oublié... Mais une nouvelle mauvaise prestation pourrait le plonger dans une spirale négative et lui gâcher quelques nuits encore, d’ici au prochain Grand Prix. JÉRÔME BOURRET 4/5 4/5 Felipe Massa a obtenu la poleposition dans quatre des cinq derniers Grands Prix courus. Japon et Brésil 2006 Malaisie et Bahreïn 2007 (En Australie, victime d’une panne de boîte de vitesses sur la Ferrari, il n’avait pas disputé la dernière séance de qualification) SAKHIR. – Felipe Massa a obtenu une brillante pole-position, hier. Mais il devra particulièrement soigner son départ, aujourd’hui. Il a promis qu’il n’y fera pas de cadeau à Lewis Hamilton, au côté de la Ferrari en première ligne. (Photo Stéphane Mantey) I BMW EN EMBUSCADE. – L’équipe allemande a confirmé, en qualifications, qu’elle était bien la troisième force du plateau, derrière Ferrari et McLaren. Mais avec ses deux voitures, cette fois, car Robert Kubica (6e) s’est classé juste derrière son équipier Nick Heidfeld, 5e. « Les deux équipes qui nous devancent sont clairement plus rapides que nous, admet l’Allemand. Obtenir un meilleur classement que celui-là en course ne sera possible que si les Ferrari ou les McLaren se sont qualifiées avec peu d’essence ou s’il se passe quelque chose d’imprévu. » I SENTIMENTS PARTAGÉS CHEZ RENAULT. – La deuxième partie de la séance de qualifications, à l’issue de laquelle les dix pilotes les plus rapides vont chasser la pole, a été très disputée : moins de une seconde entre le 4e et le 13e. Fisichella passa le « cut » de justesse, au contraire de son équipier Kovalainen, puis décrocha la septième place sur la grille. « Après avoir travaillé très dur en essais, je crois que nous avons trouvé un bon équilibre pour la course et j’espère marquer des points, déclara l’Italien. Ce n’était pas notre objectif en ouverture de saison mais nous devons faire de notre mieux dans les circonstances actuelles. » I WEBBER PLUS VERNI QUE COULTHARD. – Pour la troisième fois d’affilée, Mark Webber (8e) s’élancera dans le top 10, aujourd’hui, au contraire de l’autre pilote Red Bull, David Coulthard, qui a connu un problème de boîte de vitesses et qui partira depuis la dernière ligne. « Le septième rapport a disparu vers la fin de mon premier tour rapide, explique le Britannique, dont le début de saison tourne au cauchemar. Nous pensions que c’était une panne de capteur, donc nous l’avons changé et je suis reparti. Mais j’ai alors perdu les cinquième, sixième et septième vitesses, ce qui n’est pas l’idéal pour se qualifier ! » I TRULLI MIEUX QUE SCHUMACHER. – Jarno Trulli (9e) a fait mieux que son équipier Ralf Schumacher (14e), en qualifications. « J’ai des soucis pour régler la voiture à ma convenance, justifie Ralf. J’ai perdu un temps précieux en essais à cause d’un changement de suspension arrière et cela a gâché ma qualif. » I TIR GROUPÉ DES WILLIAMS. – Nico Rosberg, qui a hissé sa Williams-Toyota dans le top 10, s’élancera aujourd’hui juste devant son équipier Alexander Wurz (11e). « En tenant compte de la stratégie, la course se présente bien pour nous, promet Rosberg. J’espère bien entrer dans les points. » I UNE SUPER AGURI DEVANT LES HONDA. – Comme en Australie, Anthony Davidson a réussi à qualifier sa Super Aguri-Honda en Q 2, où il signa le 12e temps. Il fait donc mieux que les deux pilotes Honda, Barrichello et Button, respectivement 15e et 16e. I LES TORO ROSSO-FERRARI HORS DU COUP. – L’écurie italienne n’a toujours pas réussi à sortir de la Q 1, cette saison. Tonio Liuzzi partira de la 18e place, devant Scott Speed. Les deux pilotes se disaient satisfaits de l’équilibre de la voiture mais regrettaient un manque de performance dû, selon eux, à l’arrivée tardive de la nouvelle voiture cette saison. « Les moyens de nous battre » FERNANDO ALONSO, malgré sa quatrième position au départ, a bien l’ambition de terminer devant les Ferrari. SAKHIR – de notre envoyé spécial « AVEZ-VOUS CONNU des problèmes avec le réglage de la McLaren ? – Non. Aujourd’hui (hier), on a trouvé la confiance pour aller aux limites de la voiture, même si je n’ai pu rouler au maximum dans certains virages. Je crois sincèrement qu’il n’y a pas de problème. Le matin, avant les qualifications, je n’étais pas totalement à l’aise mais on a procédé à quelques changements. Lors de la Q 1, je n’étais pas très confortable avec les pneus durs. En Q 2, la voiture est devenue nettement meilleure. J’en ai été un peu surpris et n’en ai pas tiré le maximum. Et puis, en Q 3, tout s’est bien mis en place. Nous sommes là. On a encore des efforts à faire. On peut espérer que les Ferrari auront un peu moins d’essence que nous. C’est ce à quoi on se raccroche quand on se qualifie quatrième ou cinquième. – Votre place sur la grille (quatrième derrière Hamilton, son coéquipier) s’explique-t-elle par une stratégie différente ? – On verra. À chaque course, nous avons les mêmes objectifs, mais je veux remporter le titre. Après avoir gagné en Malaisie, je ne tiens pas, ici, à être contraint à l’abandon dès le premier virage, ni au quatorzième tour, ni n’importe quand, d’ailleurs... Il y a dix-sept épreuves à disputer et un Championnat à gagner. Il faudra, si possible, finir devant les Ferrari. Ce seront nos principaux adversaires. Pour la course, je crois que nous avons les moyens de nous battre. En Australie, ce ne fut pas possible mais, en Malaisie, on y est arrivés. Ici, je crois que nous sommes assez proches pour recommencer. Ce sera une autre opportunité. J’espère qu’il en sera de même pour nous et que nous arriverons en même temps que les Ferrari au premier virage. – Comment vivez-vous le fait d’être ainsi concurrencé par Lewis Hamilton ? – J’ai déjà connu cela dans ma carrière, lorsque mes coéquipiers m’ont poussé vers mes limites. Spécialement lors des débuts de Championnat. Jarno Trulli, en 2004 après deux courses, par exemple, était devant moi avec 9 points d’avance. L’an dernier, il m’est arrivé la même chose lorsque Fisichella s’est imposé lors du premier Grand Prix. À l’issue des trois premiers rendez-vous de la saison, nous étions très proches l’un de l’autre. Cette année, c’est la même chose. C’est un combat très serré avec mon coéquipier. Cela aide l’équipe à encore mieux travailler afin de développer la voiture. Cela participe aussi à créer une bonne atmosphère car cette émulation nous permet de viser de bons résultats. » FRÉDÉRIC FERRET LE MANS SERIES – 1 000 KM DE MONZA -Peugeot a mis le turbo MONZA – (ITA) de notre envoyé spécial « UN GRAND BRAVO de la part de Frédéric Saint-Geours à toute l’équipe… » Quand il remisa son téléphone, Michel Barge, en charge de Peugeot Sport, fit aussitôt connaître la satisfaction de sa hiérarchie. Le directeur général de Peugeot assistera d’ailleurs, aujourd’hui, à la première course des 908 HDi. L’objectif, annoncé vendredi, consistait à les hisser en première ligne. En vingt minutes de qualification sous haute tension, Nicolas Minassian et Stéphane Sarrazin, regroupés en 0’’177, plièrent fort joliment l’affaire avec un boulevard d’avance sur les prototypes à moteur essence, emmenés par l’étonnante Lola-Judd de l’équipe tchèque Charouz. En 1’34’’503, la pole arrachée par la Peugeot no 7 pulvérisait celles réalisées ici par une Audi R 8 en 2004 (1’38’’461) puis une Zytek 04 S en 2005 (1’37’’938), l’épreuve n’ayant pas été courue l’an dernier. « Ce que l’on vient de faire est sympa, il s’agit d’une grande satisfaction pour le team, indiquait pourtant Minassian, mais l’intérêt, c’est la course. » Avec l’unique train de pneus alloué pour la qualif et qu’il faudra monter au départ de ces 1 000 km de Monza, il avait attaqué au maximum – « je voulais être devant Stéphane » – tout en s’efforçant de ne pas trop en faire pour éviter de les détruire. Les 908 HDi ont tenu l’objectif. Elles partiront en première ligne, mais la course propose beaucoup d’inconnues, en fiabilité comme en stratégie. a programmé cinq ravitaillements. Peugeot, hier soir, affirmait ne toujours pas savoir. Avec 81 litres de gazole réglementairement embarqués, soit 10 % de moins que le volume alloué aux Diesel en 2006 et dont bénéficia Audi aux 24 Heures du Mans, les 908 seront peut-être, si elles tiennent la distance, contraintes ici à six arrêts. « Pour le moment, nous n’avons jamais bossé la consommation, justifie Bruno Famin. La voiture est loin d’être optimisée et l’établissement d’une stratégie n’est pas évident. » Qui donc s’arrêtera le premier ? DIDIER BRAILLON « Une bonne atmosphère » – Est-ce, pour vous, un désavantage que de partir du mauvais côté de la piste ? – On a eu la chance de partir des places “deux” et “quatre” lors des deux Grands Prix précédents. En Australie, cela ne nous a pas aidés. En Malaisie, on n’a pas vu la différence. Ici, je n’en sais rien, mais en regardant la course de GP 2, les pilotes qui étaient à ces places-là ne semblent pas en avoir souffert. L’inconnue des ravitaillements Loin derrière, les Pescarolo-Judd et Courage-AER n’avaient pu lutter. « Le règlement va trop en faveur du Diesel, regrettait une fois de plus Henri Pescarolo. Si on nous accordait 10 % de surface de brides d’admission en plus, on pourrait jouer devant, mais, là, il n’y a rien à tenter. En course, on devra attendre les éventuels ennuis des autres et ce n’est pas ma conception du sport automobile. Je voudrais gagner après m’être battu, pas si nos rivaux ne sont pas fiables. » Les 908 HDi le seront-elles ? MONZA. – Nicolas Minassian a offert hier sa première poleposition à la Peugeot 908 HDi. (Photo Pascal Huit/ Presse Sports) « Il fallait faire cette première ligne, on a réussi, mais, en course, à peu près tout pourra nous empêcher d’aller au bout, y compris le problème le plus mineur, admet Bruno Famin, directeur technique de Peugeot Sport. Depuis vendredi, pourtant, à part un problème de commande de boîte, on n’a pas rencontré de soucis. On a pu bosser, c’est motivant. » Cet après-midi, le combat se livrera aussi dans les stands. Avec une consommation de 2,9 litres au tour, Pescarolo Sport, dont les protos ont un réservoir d’essence de 90 litres, Grille de départ. – 1. Minassian-Gené (ESP, Peugeot 908 HDi), 1’34’’503 ; 2. SarrazinLamy (POR, Peugeot 908 HDi), à 0’’177 ; 3. Charouz-Mücke (RTC-ALL, Charouz LolaB07/17-Judd), à 1’’684 ; 4. Collard-Boullion (Pescarolo 01-Judd), à 2’’846 ; 5. CochetFrei (SUI, Courage LC70-AER), à 3’’147 ; 6. Gounon-Moreau (Courage LC70-AER), à 3’’331 ; … 8. Primat-Tinseau (SUI, Pescarolo 01-Judd), à 3’’966 ; … 20. Ortelli-Ayari (MCO, Saleen S7-R Oreca), à 10’’940 (1er LM GT1) ; etc. Départ à 13 heures (173 tours). GP 2 Filippi, premier des redoublants GP 2, AN 3. Pour la rentrée, les bons points ont été distribués à ceux qui fréquentaient déjà la série, l’an dernier. Premier vainqueur de l’année, Luca Filippi a chanté avec bonheur le Fratelli d’Italia sur son premier podium de GP 2 : lui qui, l’an dernier, n’avait pas fait mieux qu’une 4e place, signe d’entrée une pole position et une victoire dans la grande course. « Je savais que je pouvais le faire, observe le pilote SuperNova. J’ai travaillé dur tout l’hiver et je suis venu dans cette équipe car je savais qu’elle était bonne. Ce résultat en est la preuve. » Auteur d’un bon départ, Filippi n’a commis aucune faute dans une course où il n’a jamais été inquiété. Derrière lui, on retrouve un vieil habitué des baquets, Timo Glock qui pilota une F 1 d’Eddie Jordan, en 2004. Son coéquipier Andreas Zuber, dans sa troisième année en GP 2, complète le podium. Un podium au pied duquel échoue le premier débutant de la série : Bruno Senna, comblé par ce résultat. « Je ne me sens même pas fatigué, confiait-il. Je pensais que ce serait plus dur. Pour une première course, franchement c’est pas mal, non ? Le départ a été plutôt prudent : je ne voulais pas caler. Et puis, je ne voulais pas commettre de fautes lors des premiers tours. Je n’avais pas l’habitude de rouler avec la voiture pleine d’essence. » Et l’arrêtravitaillement ? « Je me suis bien appliqué car je savais que les stands étaient très glissants et poussiéreux (1). Tout s’est bien passé mais quand j’ai voulu arracher un tear-off qui protège ma visière, ils sont tous venus avec ! » Si tous les participants n’avaient à se plaindre que de ce seul problème, ils en seraient ravis. À commencer par Nicolas Lapierre, seul Français engagé, cette année. Auteur d’un excellent départ, il était 6e au premier virage, avant de partir à la faute. « Dans le virage 13, la voiture a décroché, racontait, déçu, le pilote DAMS. Quand j’ai voulu la rattraper, c’était trop tard. Ici, dès qu’on sort, on glisse. » Rentré ravitailler dès ce premier tour, le Nivernais est reparti à l’attaque pour finir à la 7e place. De quoi redonner un peu d’espoir pour la course de ce matin : « Je sais que j’ai une bonne voiture et, en partant en première ligne (2), je peux gagner. Je le dois ! » Un signe : son coéquipier Nakajima a signé le meilleur tour. – F. F. (1)Les stands de GP 2 sont placés sur la seconde ligne droite de la piste et donc moins empruntés que ceux des F 1. (2) La grille de la 2e course s’établit à partir du résultat inversé de la 1re course. BATEAUX COUPE DE L’AMERICA C’est ouvert C’EST PARTI ! Et en beauté. Hier soir, la vénérable horloge de la capitainerie du port venait juste de sonner le coup de la demie de 9 heures que le ciel s’embrasa. Valence aime les feux d’artifice et c’est par un fort élégant ballet pyrotechnique que débuta la cé r é m o n i e d ’o u v e r t ur e d e l a XXXIIe Coupe de l’America. Devant une assistance venue très nombreuse, malgré une fraîcheur étonnante et un crachin qui ne l’était pas moins, les douze équipes en lice embouquèrent sur leurs voiliers le chenal d’accès au Port America’s Cup. Aux locaux l’honneur, puisque le bateau espagnol fut le premier à défiler sous les hourras. Un à un, les syndicats qui s’affronteront à partir de demain dans le cadre de la Coupe Louis-Vuitton (éliminatoires de la Coupe de l’America) se prêtaient avec bonheur à ce sympathique défilé, des grappes de marins souriants étant alignées sur les ponts des voiliers. Charmeurs, tous ne l’étaient pas puisque, tradition oblige, les Kiwis avaient convié d’impressionnants guerriers maoris à offrir un spectaculaire haka sur la plage avant de TeamNew-Zealand. Les Suisses d’Alinghi clôturaient la parade. Détenteurs du trophée, ils avaient pris bien soin d’embarquer la coupe de l’America sur leur bateau. Il ne sera pas simple d’aller l’y chercher mais tel est l’enjeu des deux mois et demi de compétition à venir. En attendant, les festivités continueront ce soir. Prada, principal commanditaire de l’équipe italienne Luna Rossa, organise une grande soirée dans le marché couvert de Valence et les rumeurs de la ville veulent que certaines célébrités – Brad Pitt, Demi Moore ou George Clooney – y prennent part ! Qu’ils y dansent ou non, ce bal des étoiles n’aura qu’un temps : demain, les choses sérieuses commencent. Rendez-vous sur la Grande Bleue. À 14 h 15 tonnera le canon du départ ! – Ph. J. I TROPHÉE BPE : VERDICT AUJOURD’HUI. – Sauf rebondissement, les tenants de la route sud devraient voir leur option récompensée, en fin de journée ou la nuit prochaine, à Marie-Galante. Le trio de tête du Trophée BPE, mené hier soir par Nicolas Troussel devant Thomas Rouxel et Charles Caudrelier, ne se trouvait plus qu’à 200 milles du but environ et possédait une bonne marge de sécurité sur leur poursuivante, Liz Warldley, pointée à 72 milles du leader. Si rien n’était encore joué entre les trois navigateurs, Troussel, vainqueur de la Solitaire du Figaro 2006, plus au sud que ses adversaires directs, aura, quoi qu’il advienne, signé une belle remontée ces derniers jours. L’épilogue pourrait se jouer autour de l’île, même si Jean Maurel, directeur de course, indique que contrairement à la Guadeloupe il n’y a pas de nuage perturbateur du fait du faible relief de Marie-Galante. CLASSE FIGARO - TROPHÉE BPE (Belle-Île-en-Mer - Marie-Galante, départ le 25 mars). – Positions hier à 18 h. : 1. Troussel (Financo), à 216,3 milles de l’arrivée ; 2. Rouxel (Défi-Mousquetaires), à 7,4 milles du leader ; 3. Caudrelier (Bostik), à 15,3 m. ; 4. Wardley (NZL, Sojasun), à 72,7 m. ; 5. Emig (ST-Groupe), à 81,9 m. ; 6. Tripon (Gedimat), à 131,4 m. ; 7. Drouglazet (Luisina-Design), à 136,1 m. ; 8. Treussart (Groupe-Celeos), à 137,3 m. ; 9. Morvan (Cercle-Vert), à 141 m. ; 10. de Broc (Les Mousquetaires), à 144,2 m. ; etc. I ROUTE DE L’ÉQUATEUR : DÉPART AUJOURD’HUI À MARSEILLE. – Huit équipages embarqués à bord de monocoques Classe 40 pieds s’élanceront aujourd’hui à 15 heures dans la 2e édition de la Route de l’Équateur, entre Marseille et Pointe-Noire, au Congo Brazzaville (4 500 milles). Parmi les engagés figurent notamment Florence Arthaud (Deep Blue), épaulée par Luc Poupon, Philippe Monnet (Nouvelle Espérance-Matondo Congo), Anne Liardet (Le Petit-Nice Passedat) ou encore Patrice Carpentier (Centre d’accueil des mineurs de Mvoumvou). L’arrivée en Afrique est prévue aux alentours du 10 mai. – D. P. I VELUX 5 OCEANS : DÉPART DE LA 3e ÉTAPE RETARDÉ. – Les prévisions de l’agence météorologique américaine (NOAA) annonçant des vents de 40 à 55 nœuds avec des rafales à 60 nœuds au large de la Virginie ont contraint David Adams, le directeur de course de la Velux 5 Oceans, à retarder le départ de la troisième et dernière étape, prévue aujourd’hui entre Norfolk et Bilbao (4 600 milles). – D. P. RÉSULTATS Course 1 : 1. Filippi (ITA, SuperNova), les 33 tours en 58’34’’676 ; 2. Glock (ALL, iSport), à 8’’162 ; 3. Zuber (EAU, iSport), à 11’’903 ; 4. Senna (BRE, Arden), à 16’’373 ; 5. Di Grassi (BRE, ART), à 18’’074 ; 6. Zaugg (RSA, Arden), à 39’’135 ; 7. Lapierre (DAMS), à 39’’462 ; 8. Garcia (ESP, Durango), à 40’’122 ; etc. Meilleur tour : Nakajima (JAP, DAMS) 1’43’’226. Championnat 2007 (après 1 course) : 1. Filippi, 12 pts ; 2. Glock, 8 ; 3. Zuber, 6 ; 4. Senna, 5 ; 5. Di Grassi, 4 ; 6. Zaugg, 3 ; 7. Lapierre, 2 ; 8. Garcia et Nakajima, 1. AUJOURD’HUI : 9 h 30, course 2 (23 tours). I CHAMPCAR : POWER TOUJOURS DEVANT. – Déjà vainqueur de la première course, la semaine dernière à Las Vegas, Will Power est le pilote en forme de ce début de saison. Meilleur temps de la première séance de qualifications, l’Australien est assuré de partir en première ligne à Long Beach. Sébastien Bourdais et Simon Pagenaud, auteurs des 2e et 3e chronos, le talonnent. La deuxième séance de qualifications devait se tenir la nuit dernière (heure française). I A 1 GP : VERNAY À LA PEINE. – Peu à l’aise sur la piste de Shanghai qu’il découvrait, le jeune espoir tricolore Jean-Karl Vernay n’a obtenu que le 9e temps des qualifications, hier. « La mise au point de la voiture était bonne, mais j’ai commis des erreurs », a-t-il reconnu. Devant, c’est le Britannique Robbie Kehr qui s’est adjugé la pole. L’Allemand Nico Hulkenberg, 4e sur la grille, courra pour le titre, aujourd’hui. I WORLD SERIES BY RENAULT : ALESHIN, PREMIÈRE. – Formé à l’école allemande, le jeune Russe Mikhaïl Aleshin a remporté la première course de la saison à Monza, hier. Il a ainsi affirmé ses prétentions au titre, alors que son coéquipier chez Carlin, l’Allemand Sebastian Vettel, pilote d’essais F 1 pour BMW, n’a terminé que 4e. Les Français ont connu des débuts difficiles, avec la 16e place de Julien Jousse, la 17e de Richard Philippe et l’abandon de Guillaume Moreau. I CHOIX DES BATEAUX. – Les équipes challengers disposant de deux bateaux ont révélé les voiliers qu’ils allaient utiliser, à partir de demain, lors du premier round robin de la Coupe Louis-Vuitton. Tous navigueront avec leurs derniers-nés, soit USA-98 pour BMW Oracle, NZL-92 pour Team New Zealand, ITA-94 pour Luna Rossa, ITA-99 pour Mascalzone Latino et ESP-97 pour Desafio Español. Lors des ultimes régates de l’Acte 13, la semaine dernière, Américains et Néo-Zélandais avaient utilisé leurs précédents bateaux (USA-87 et NZL-84). Ce changement prouve qu’ils n’avaient aucune envie de dévoiler alors toutes leurs cartouches ! DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 21 AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX DE BAHREÏN L. Hamilton (GBR) McLAREN-Mercedes F. Alonso (ESP) McLAREN-Mercedes R. Kubica (POL) BMW-SAUBER M. Webber(AUS) RED BULL-Renault N. Rosberg (ALL) WILLIAMS-Toyota H. Kovalainen (FIN) RENAULT R. Schumacher (ALL) TOYOTA Dimanche 15 avril 2007 J. Button (GBR) HONDA V. Liuzzi (ITA) TORO ROSSO- Ferrari A. Sutil (ALL) SPYKER- Ferrari C. Albers (HOL) SPYKER-Ferrari 1’32”935 1’33”192 1’33”710 1’34”106 1’34”399 1’32”935 1’33”294 1’33”731 1’34”024 1’35”280 1’35”533 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 1 1’32”652 F. Massa (BRE) FERRARI 3 1’33”131 K. Räikkönen (FIN) FERRARI 5 1’33”404 N. Heidfeld (ALL) BMW-SAUBER 7 1’34”056 G. Fisichella (ITA) RENAULT 9 1’34”154 J. Trulli (ITA) TOYOTA 11 1’32”915 A. Wurz (AUT) WILLIAMS-Toyota 13 1’33”082 A. Davidson (GBR) SUPER AGURI -Honda 15 1’33”624 R. Barrichello (BRE) HONDA 17 1’33”984 T. Sato (JAP) SUPER AGURI-Honda 19 1’34”333 S. Speed (USA) TORO ROSSO- Ferrari 21 1’35”341 D. Coulthard (GBR) RED BULL-Renault Grille établie sous réserve d’ultimes changements avant le départ. Quatre à quatre La saison est partie sur les chapeaux de roue entre les deux Ferrari et les deux McLaren. Nouvel épisode, aujourd’hui, à partir de 13 h 30. Pour la troisième fois de la saison, et pour la deuxième fois grâce à Felipe Massa, Ferrari assied sa supériorité en qualifications. Reste que les McLaren-Mercedes – Hamilton, 2e et Alonso, 4e, encadrant Räikkönen – accroissent leur menace. SAKHIR – (BRN) de notre envoyée spéciale DEUX FERRARI, deux McLaren-Mercedes, deux BMW… Et derrière, des équipes éparpillées. Cette répartition des écuries sur la grille de Sakhir illustre parfaitement l’état des forces en présence, au troisième Grand Prix de la saison. Ferrari, McLaren et leurs quatre mousquetaires assurent le spectacle en tête. BMW, sensiblement en retrait, s’applique à suivre progressivement sa ligne ascendante. Les autres, toutes les autres, aux prises avec des problèmes plus ou moins identifiés, se trouvent à peu près réduites au même sort, celui de pâles figurantes. Encore se scindent-elles en deu x c a mp s : le gro up e d es « moyennes » – Renault, Williams, Toyota, Red Bull – et celui des « décrochées » – Honda, Super Aguri, Toro Rosso, Spyker. Les secondes surnagent à grand peine, sans décoller du bas de tableau. Les premières nourrissent encore l’espoir de redresser le cap au cours des prochains mois, mais ont fait le deuil de leurs illusions. Elles ne brilleront pas en 2007. Le devant de la scène leur est fermé. Réduite cette année au rôle de fairevaloir de ses anciennes rivales, Renault, double championne du monde en titre, tombe de haut. La voici désormais qui bataille avec Red Bull, Williams et Toyota. Toutes ces voitures, par leur inconstance, leur manque de performance global, ou SAKHIR. – Dans l’environnement si particulier du GP de Bahreïn, Fernando Alonso, 4e des qualifications sur la McLaren-Mercedes, hier, n’a pas abdiqué tout espoir pour la course, aujourd’hui. Bien au contraire… (Photo Stéphane Mantey) leur fiabilité aléatoire, placent leurs pilotes en situation inconfortable, contraints qu’ils sont d’aller chercher la limite – trop vite atteinte – avec un matériel qui ne leur inspire aucune confiance. L’exercice, difficile, incertain, aboutit à cette dispersion des équipiers, telle qu’on l’observe depuis le Grand Prix d’Australie. Sur le tracé de Sakhir, où les écarts au chronomètre sont infimes, les paires se sont d’autant plus disloquées. Fisichella 7e, mais Kovalainen 12e chez Renault. Pour Red Bull : Webber 8e, mais Coulthard 21e, victime d’une panne de boîte de vitesses. Toyota ? Trulli 9e, mais Schumacher 14e, handicapé par une suspension arrière qu’il fallut changer en fin de matinée. Idem chez Super Aguri : Davidson 13e mais Sato 17e. Des misères, rien que des misères, un chapelet de misères… Si les Williams n’ont pu s’immiscer ensemble dans le top 10, au moins sont-elles restées soudées – Rosberg 10e, Wurz 11e –, ce qui autorisait, hier soir, l’état-major à un relatif optimisme pour la course. La doublette Honda est, elle aussi, demeurée une et indivisible, mais si loin… Barrichello 15e, Button 16e. Pauvre Jenson qui constate, impuissant, l’infidélité des médias anglais qui le portaient hier aux nues et n’ont plus de louanges – justifiées certes – que pour Lewis Hamilton, désormais. Dans ce contexte épineux, Giancarlo Fisichella se révèle exemplaire, ainsi qu’il le fut si souvent dans le passé, alors qu’il se battait pour des écuries de second ordre. Irréprochable battant, depuis le début de la saison, il porte Renault à bout de bras. Mais il peine à cacher sa tristesse. « Dès la deuxième séance d’essais privés, cet hiver, nous avons bien vu que la R 27 n’était pas dans le coup, rappelle-t-il. Nous voulions cependant croire à nos chances. J’espérais encore me battre pour le Championnat. A présent, il faut l’admettre : c’était totalement irréaliste. Nous avons du mal à cerner l’origine de nos soucis. Reste qu’à la base, je suis sûr qu’on a mal adapté cette voiture aux pneus Bridgestone. Nous stagnons à 1’’5 des Ferrari et des McLaren. Que pouvons-nous attendre au départ d’une course ? Entrer dans les points si tout va bien. » Dépité, Fisico n’en trouve pas moins le ressort pour répliquer à Kimi Räikkönen, quand celui-ci, troisième en qualifications, l’accuse de l’avoir gêné en piste et d’avoir ruiné son tour. « Faux ! manière d’un certain Michael Schumacher, dont on se rappelle les plongeons parfois outranciers sous le nez de ses adversaires… Lewis Hamilton – deuxième sur la grille pour sa troisième participation en Grand Prix ! – refuse de se laisser intimider. « Felipe veut me faire peur, c’est de bonne guerre, rétorque le jeune Anglais. Mais qu’importe ? À vouloir la jouer trop offensive, il devrait faire attention. » Si tout à l’heure les deux Ferrari venaient à faire obstruction aux deux McLaren-Mercedes pour s’envoler en tête, peut-être pourraient-elles espérer ce doublé que leurs rivales ont empoché avant elles – en Malaisie. Toutefois Fernando Alonso, 4e hier en qualifications, rejetait hier cette hypothèse un peu rapide. « Nous pouvons très bien finir devant Ferrari, ici. » Pas à n’importe quel prix, cela s’entend : « Je n’ai pas l’intention de perdre 10 points dans un accrochage au premier virage, ni plus tard d’ailleurs. Je veux gagner le Championnat du monde. » Il le dit et le répète à l’envi depuis quelque temps : il manque à présent peu de chose aux McLaren pour prendre l’avantage sur les Ferrari. « Nous ne pouvions clairement pas les battre en Australie. Nous le pouvions en Malaisie et nous l’avons fait. Nous le pouvons à Bahreïn et nous nous efforcerons d’y parvenir. » Et si c’était Lewis Hamilton qui concrétisait cette prophétie, il serait non seulement le premier de l’histoire à monter trois fois sur le podium lors de ses trois premiers Grands Prix, mais il aurait eu, en outre, cette progression extraordinaire : 3e, 2e, et enfin – ou plutôt « déjà » – 1er. Pour l’heure, l’histoire reste encore à écrire. Et trois concurrents feront ce qu’il faut pour en retarder le dénouement : Massa, Räikkönen et Alonso… ANNE GIUNTINI Fisichella porte Renault à bout de bras. Mais il peine à cacher sa tristesse s’insurge Fisichella. D’abord, Kimi n’était pas dans son tour rapide lorsque nous nous sommes retrouvés ensemble : il venait de chausser des pneus neufs. Moi, j’étais en train de tourner pour brûler mon carburant. Je l’ai vu, j’ai ralenti… Mais il a levé le pied lui aussi, et je n’ai pas compris pourquoi. S’il n’est pas content, il n’a qu’à s’en prendre qu’à lui-même. » Il est vrai que le Finlandais de Ferrari est apparu vaguement bougon à l’issue de la séance. Dominé par Felipe Massa – trois pole-positions pour la Scuderia en trois Grands Prix et… deux à l’actif du petit Brésilien –, il chercha des excuses, n’en trouva pas, incrimina la piste encombrée et finit par conclure qu’après tout, il n’avait pas dit son dernier mot. N’est-ce pas à l’arrivée de la course que l’on juge la qualité des combattants ? Pour contrer les McLaren boys, qui avaient joliment blousé les Ferrari au départ de Sepang, Massa agite déjà la menace d’une tactique agressive, estimant qu’il avait été trop gentil, trop tendre, la semaine dernière en Malaisie. Cette fois, suggère-t-il, il pourrait fermer la porte aux assaillants, à la . PRIORITÉ AU SPORT ILS ONT DIT G Lewis HAMILTON (McLaren-Mercedes, 2e) : « J’ai eu la chance d’avoir été plus rapide que Fernando. Mais on a tous des jours “avec” et des jours “sans”. Alonso est un double champion du monde et d’autres fois c’est lui qui sera devant moi. (...) Être trop agressif, comme l’a dit Felipe (Massa), pourrait se révéler négatif, voire dangereux. Il essaie de m’intimider, de jouer à un jeu d’esprit, mais je ne rentrerai pas dans ce jeu-là ! Cela ne changera rien pour moi, au premier virage : je me concentrerai et veillerai à ne pas faire d’erreur, à ne pas handicaper la course de Fernando ou la mienne. » G Heikki KOVALAINEN (Renault, 12e) : « J’ai le sentiment que je pouvais difficilement faire mieux avec ma voiture. J’ai fait mon maximum et j’ai poussé à la limite mais cela n’a pas suffi pour entrer dans le top 10. Je me suis senti un peu en dessous de Giancarlo depuis le début du week-end et cela a été le cas en qualifications. Bien entendu, je suis déçu mais nous savons que la lutte est très serrée en ce moment. Ce sera une autre course difficile mais, comme toujours, j’attaquerai à la limite, je serai agressif dès le départ pour essayer d’entrer dans les points. » 3000 €* D’AVANTAGE CLIENT JUSQU’AU 31 MAI SUR MEGANE L’ÉQUIPE 1.5 DCI 105 CH Avec Mégane L’Équipe, accédez à tout un monde de sports, avec de série : climatisation, régulateur limiteur de vitesse, radio CD avec lecture MP3, jantes alliage 16”, projecteurs antibrouillard, sellerie spécifique. * Offre réservée aux particuliers, valable jusqu’au 31/05/2007 pour l’achat d’une Mégane berline L’Équipe 1.5 dCi 105 ch neuve. 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Webber (AUS, Red BullRenault), 1’33’’399 ; 9. Fisichella (ITA, Renault), 1’33’’602 ; 10. Kovalainen (FIN, Renault), 1’33’’605 ; 11. Rosberg (ALL, Williams- Toyota), 1’33’’614 ; 12. Wurz (AUT, Williams-Toyota), 1’33’’658 ; 13. Liuzzi (ITA, Toro Rosso- Ferrari), 1’33’’700 ; 14. Trulli (ITA, Toyota), 1’33’’724 ; 15. Coulthard (GBR, Red Bull - Renault), 1’33’’826 ; 16. Button (GBR, Honda), 1’34’’023 ; 17. Sato (JPN, Super Aguri - Honda), 1’34’’082 ; 18. Barichello (BRE, Honda), 1’34’’397 ; 19. Speed (USA, Toro Rosso-Ferrari), 1’34’’791 ; 20. Schumacher (ALL,Toyota), 1’35’’144 ; 21. Albers (HOL, Spyker-Ferrari), 1’35’’395 ; 22. Sutil (ALL, Spyker-Ferrari), 1’35’’436. Grand Prix de Bahreïn Circuit de Sakhir 5,412 km ; 57 tours (308,238 km) 4 105 3 200 2 90 2 80 6 300 3 170 6e vitesse 320 km/h 3 /17 3 190 2 80 6 285 Bahreï eïn ïn PODIUM 2006 AUJOURD’HUI 13 h 30 (14 h 30 heure locale) 30, locale), départ du Grand Prix, en direct sur TF 1 G Fisichella (Renault) G. Fi ichella (Renault), h ll (R lt) 1 h 24’17”736 (moy. : 218,957 km/h) R. Barrichello (Ferrari), à 5”500 F. Alonso (Renault), à 6”700 X 084 LA RUBRIQUE AUTO CONTINUE EN PAGE 21 Renault Champion du Monde 2005 et 2006. CHAMPIONNATS DU MONDE (après 2 GP) LIRE AUSSI EN PAGE 19 LE PORTRAIT DE LEWIS HAMILTON J PILOTES : 1. Alonso (ESP, McLaren-Mercedes), 18 pts ; 2. Räikkönen (FIN, Ferrari), 16 ; 3. Hamilton (ANG, McLaren-Mercedes) 14 ; 4. Heidfeld (ALL, BMW Sauber) 10 ; 5. Massa (BRE, Ferrari) 7 ; 6. Fisichella (ITA, Renault) 7 ; 7. Trulli (ITA, Toyota) 2 ; 8. Rosberg (ALL, Williams) 2 ; 9. Kovalainen (FIN, Renault) 1 ; 10. Schumacher (ALL, Toyota) 1. J CONSTRUCTEURS : 1. McLaren-Mercedes, 32 pts ; 2. Ferrari, 23 ; 3. BMW Sauber, 10 ; 4. Renault, 8 ; 5. Toyota, 3 ; 6. Williams,2. 221_300_SPMGFOST_FUQ_561-v1.ind 1 4/04/07 9:13:48
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